Fortes pertubations

La situation me perturbe gravement.

Ce que je constate et vois me parait extrêmement simple.

Pourtant, l’opinion publique, ses suiveurs, les hommes de l’Etat, la presse, paraissent voir l’exact inverse de ce que je vois. Les réseaux sociaux me donnent l’impression de ne rien voir du tout, d’être aveuglés par des querelles d’égos ou de croyances que je pensais dépassées.

Il y a un loup quelque part. J’en ai le souffle coupé.

La société me donne l’impression de s’adapter à l’inaction, à l’irresponsabilité. Rien ne bouge. Ai-je la berlue ?

Ce que je crois voir :

          – Un délire financier dans lequel plus personne ne compte plus rien.

          – Un pillage fiscal indécent, qui parait naturel.

          – Une peur de tout, sans panique, mais tenace.

          – Une inversion des valeurs, une prime à la médiocrité, une aversion générale à la prise de risque, à l’action.

          – Un irrespect pour les plus vieux et pour les plus jeunes tout en affichant l’inverse, et pareillement pour les minorités.

          – Une délation, un espionnage et une censure au-delà de l’imaginable, même dans les pires ouvrages anciens d’anticipation.

          – Une perte régulière des libertés individuelles philosophiques et matérielles qui parait ne choquer personne.

          – Une sacralisation du mensonge, de la frime, de l’apparence.

          – Une intuition collective défaillante.

En clair une vision morbide de la vie, accompagnée d’un repli total sur soi, chacun étant l’ennemi affiché de l’autre. Le tout dans une indifférence absolue les uns pour les autres, masquée par une avalanche de fausses affirmations contraires.

Est-ce moi qui ai le melon, la grosse tête ?

Quelle raison objective pourrait faire que je vois ce que les informateurs autorisés ou dissidents ne verraient pas ? Aucune. Donc je me trompe sans doute.

Mais alors suis-je le seul à ne pas comprendre où l’on va, ou à trop le comprendre ?

Sommes-nous dans un de ces moments où l’opinion publique et ses tribuns, ses profiteurs, ses faux prophètes, partent en vrille si intensément que plus tard l’histoire se demande vainement ce qui a bien pu se passer ?

Sommes-nous à la veille d’un de ces délires de l’opinion publique, lorsqu’elle se donne à la folie de la destruction, du meurtre de masse, avec délectation ?

Que se passe-t-il quand Martinez, la caricature de la CGT, vieux roublard du foutage de bordel bureaucratique, champion de l’avantage acquis, se fait casser la gueule par plus agressif que lui ? Est-ce lui qui écope un vaisseau moribond, dépassé, que ses agresseurs veulent couler car ils pensent que la liberté est en vue, ou veulent-ils juste plus de bordel, plus fort, plus radical, encore plus bureaucratique, encore plus étouffant, encore plus inique, corporatiste, aveuglément croyant ?

L’intelligence, le mérite, l’individu et sa personnalité, vont-ils être victimes d’une tentative d’éradication ou au contraire vont-ils passer au premier plan ?

Je ne vous mens pas quand je vous dis que tout cela me perturbe.

L’énigme est si complète pour moi que je n’arrive plus à structurer mes combats tant l’ennemi est dissimulé dans cette ambiance chaotique.

Où en sont le fisc et l’URSSAF ? Existent-ils encore ?

Vont-ils fermer boutique, mourir de leur excès, être pendus haut et court ? Où au contraire vont-ils sortir renforcés de cette chienlit et nous tuer en nous dépossédant intégralement, jusqu’au moindre centime ?

C’est la première fois de ma vie que je n’ai aucune visibilité de l’avenir, aussi bien de celui de notre pays que du mien propre. Ce brouillard nuit évidemment à l’établissement de stratégies, de projets. Peut-on vivre sans eux ?

Il est temps de laisser un peu filer le temps.

Covid va nous quitter, tant mieux. La vérité verra-t-elle le jour à son sujet ? Peu probable là aussi. Le vaccin : miracle ou pipo ? L’hôpital : responsable de l’échec ou de sa limitation ? Nos figurants politiques : héros ou comiques troupiers ? Raoult : visionnaire ou rebouteux ?

Ce n’est pas demain que le chemin vers l’avenir va nous paraître stabilisé et sûr.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « Fortes pertubations »

  1. Cher Henri dans la vie il faut être curieux. Des résistances se font jours et s’organisent avec des projets pour sauver la France, soyons attentifs pour ceux qui ont le courage de se rebeller comme Charles De Gaulle l’a fait en 1940. Tant que l’on ouvre pas une huître , l’on croit que c’est un caillou.
    Ceux qui pensent que c’est impossible, sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
    En effet réfléchir C’est difficile , c’est pourquoi la plupart des gens jugent !
    Enfin le bruit des bottes fait mal ,mais par contre celui des pantoufles est pire encore.!!!
    Avant tout, soyons l’arme ….. Car ; le danger ne vient pas de celui qui mord , mais par celui qui lèche !
    Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. Et Les peuples une fois accoutumés à des maîtres ne sont plus en état de s’en passer à court terme .
     » Heureux sont les gens fêlés car ils laissent passer la lumière … » Michel AUDIARD
    Je vous invite à satisfaire votre curiosité en écoutant et en lisant ce que des citoyens sont en train de faire pour changer l’état médiocre de la France pour le bonheur de nous tous et en particulier de nos enfants, cliquez: Evolution Citoyenne = https://www.facebook.com/EvoCitoyenne

      1. Il y a à l’évidence de nombreuses réactions, et même il semble de plus en plus, car les citoyens se rendent de plus en plus compte des impostures des gouvernants.

        Mais bien d’autres pensent sans pour autant être totalement découragés qu’au point où on en est, la faillite des artisans, des commerçants, des restaurateurs, des PME, des indépendants, des enseignements, des banques, et des autres est devenu le meilleur moyen de mettre en faillite un État pourri jusqu’à la moelle et de repartir sur des bases plus saines. Mais c’est peut-être utopique.

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