Depuis la décision du Congrès des USA de valider l’élection de Mr Biden sans la moindre contestation, la messe semble dite. Mais apparemment, cela ne suffit pas ! Il faut mettre définitivement Mr Trump hors d’état de nuire, comme les anglais ont pu le faire avec Napoléon suite à sa défaite de Waterloo : Suspension définitive de son compte Twitter et temporaire pour ce qui est de Facebook, Snapchat ou Twitch ; évocation du 25ème amendement de la Constitution. On a même Mme Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des Représentants, qui assure s’être entretenu avec le chef-d’état major des armées pour évoquer le fait d’interdire l’accès aux codes nucléaires à Mr Trump, à quelques jours de son départ de la Maison Blanche. Mais que craignent-ils ?
Peter Navarro, assistant au bureau exécutif de Mr Trump et conseiller spécial pour le commerce au sein de la Maison Blanche, démontrait dans son rapport sur les élections 2020 publié le 17 décembre l’ampleur des différentes fraudes répertoriées durant les élections du 3 novembre. C’est à dire qu’on avait clairement changé de dimension. Et il concluait son rapport de la manière suivante : « Si ces fraudes électorales ne font pas l’objet d’une enquête approfondie avant le jour de l’inauguration, le 20 janvier, cette nation court le risque très réel de ne plus avoir une élection présidentielle équitable. »
Cette chute laisse sous-entendre une porte ouverte à l’ouverture d’une enquête approfondie même après la décision du Congrès réuni le 6 jusqu’à la date d’investiture du 20 janvier. Ce n’est d’ailleurs pas autre chose que demandait le sénateur Ted Cruz pour apaiser le débat sur la validité des élections.
On a prêté beaucoup de pouvoirs à Mike Pence, président du Sénat, pour effectivement rejeter des listes de Grands Electeurs dans des Etats contestés afin de déclencher d’autres procédures de désignation du vainqueur comme le permet la Constitution des US. Mike Pence a été clair sur le sujet. Il a reconnu ne pas vouloir exercer ce pouvoir. Il est à noter que Mr Trump et Mike Pence se sont entretenus la veille de la convocation du Congrès.
Mike Pence at-il trahi Mr Trump, comme le laissent entendre beaucoup de réactions suite à la décision du Congrès ? Il faut savoir une chose quant au choix du vice-président par le candidat président aux US : Il est choisi pour son soutien sans faille. C’est le premier socle du président élu. Donc, on peut penser, mais c’est une pure conjecture de ma part, que l’affaire était entendue entre Mr Trump et Mr Pence sur l’issue du vote du Congrès.
On nous répète en boucle que toutes les fraudes relevées lors de ces élections présentées par la Trump Campaign et l’avocate Sidney Powell, sont irrecevables par la justice – juges fédéraux, d’Etat, Cours Suprême fédérale et d’Etat. En clair le dossier est vide. Mr Giuliani, ex maire de New York qui a nettoyé la ville de sa criminalité, n’avait certes plus plaidé en tant qu’avocat depuis quelques décennies. Mais pour ce qui concerne Mme Powell, c’est tout autre chose. Ex procureur pendant près de 10 ans, principalement dans l’Etat du Texas avec plus de 500 affaires à son actif – la série New York Police Judiciaire qui passe actuellement sur TMC le dimanche matin vous donnera une approche de ce qu’est un procureur d’Etat – elle est passée de l’autre côté de la justice ensuite sur des dossiers complexes comme l’affaire Enron et plus récemment sur celle du Général Flynn accusé d’intelligence étrangère et déboutée. Cette avocate a promis de libérer le Kraken – un poulpe géant selon la mythologie scandinave capable d’encercler un navire. Ce qui veut dire : Nous avons toutes les preuves pour nettoyer le Deep State des manœuvres des démocrates.
Nous sommes le 11 janvier 2021 à 9 jours de l’investiture de Mr Biden à laquelle Mr Trump n’assistera pas. Mr Trump va se rendre au Texas auprès du mur qu’il a demandé d’ériger pour limiter l’immigration illégale. Probablement qu’il y fera un meeting.
Entre temps, il a rassuré sur une transition paisible du pouvoir sans citer Mr Biden …
Bien à vous !
Je demeure convaincu que ce pays restera fracturé mais Trump et lui seul dispose du pouvoir de commandant en chef de l’armée qui peut être mobilisée dans un cadre légal et dans des conditions précises prévu par l’Insurrection Act
A l’évidence les conditions sont cristallines depuis plusieurs semaines mais l’intérêt supérieur de déclencher ce dispositif au moment pertinent implique une telle connaissance de tant de circonstances ( internes et externes) que seul celui qui détient la responsabilité et le courage peut donner l’ordre.