7 mai 1795. Le jour où l’accusateur public Fouquier-Tinville est guillotiné. Durant son procès, l’accusateur public plaide non coupable. Il n’a fait que son devoir !

L’HISTOIRE N’EST SOUVENT QU’UN ÉTERNEL RECOMMENCEMENT.
MALHEUREUSEMENT, LES DIRIGEANTS NE SAVENT JAMAIS EN TIRER LES LEÇONS et tombent dans les mêmes travers.
Faire un parallèle entre quasiment tous les membres du Comité de Salut public qui finiront guillotinés et d’autres de notre époque n’engage que vous qui lirez cet article…

Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos.

La Terreur vient de s’achever avec la mort de Robespierre. Fouquier-Tinville qui a envoyé 2 600 hommes et femmes à la mort après des parodies de procès devrait se sentir menacé. Eh bien, non ! Malgré un décret d’arrestation prononcé à son encontre, il ne fuit pas. Au contraire, il se présente devant le tribunal, persuadé de son innocence. Il n’a fait qu’exécuter les ordres. Malgré ses protestations, il est enfermé à la Conciergerie avec vingt-neuf autres membres de l’ex-Tribunal révolutionnaire.

« Peut-on punir une hache ? »

Il a droit à 45 jours de procès, au cours duquel le monstre se défend bec et ongles. « Je n’ai été que la hache de la Convention ; punit-on une hache ? » plaide-t-il. Sa défense ne convainc personne.
Fouquier-Tinville et 15 autres membres du tribunal révolutionnaire sont condamnés à la peine de mort. Sitôt de retour dans sa cellule, l’ex-accusateur public écrit à son épouse : « Je sais que je suis innocent et qu’aucune mauvaise action ne peut m’être reprochée. »

Le 7 mai, à 10 heures du matin, le bourreau embarque les seize condamnés pour la guillotine dressée en place de Grève. Tout au long du trajet, une foule immense crache sa haine envers celui qui les a fait trembler durant seize mois. Fouquier-Tinville reste impavide. Il assiste sans un mot à l’exécution de ses quinze camarades. C’est maintenant à son tour de marcher vers l’échafaud. Un spectateur lui jette : « Monstre ! À ton tour, tu n’as pas la parole ! » Plus méprisant que jamais, l’ancien accusateur public lui rétorque : « Eh toi, imbécile, va chercher tes trois onces de pain à la section ! Moi, du moins, je meurs le ventre plein. » Ce sont ses derniers mots. Le bourreau Sanson présente sa tête sanguinolente à la foule qui hurle de joie.

Sur le web:
https://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/7-mai-1795-fouquier-tinville-l-homme-aux-2-600-guillotines-fait-a-son-tour-connaissance-avec-la-veuve-07-05-2013-1664147_494.php

Crise : le passage des responsables devant le juge pénal est inéluctable par Régis De Castelnau

 

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2 réflexions sur « 7 mai 1795. Le jour où l’accusateur public Fouquier-Tinville est guillotiné. Durant son procès, l’accusateur public plaide non coupable. Il n’a fait que son devoir ! »

  1. les dommages collatéraux de la Révolution Française l’emportent tellement sur ses « avantages » qu’on peut se demander si l’état ne devrait pas chanter encore plus fort (sa honte*)!

    *cf les génocides vendéens et bretons entre autres.

  2. Une bonne partie des habitants de la France ne sont pas des descendants de nos ancêtres, et n’ont aucune envie de se voir enseigner l’histoire de notre pays, ce qui les intéressent c’est de manger dans la gamelle France (et pas du cochon)!

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