Voici donc des budgets départementaux ordinaires : L’Hérault et la Haute-Garonne. Chacun d’un milliard et demi d’€. Quand même.
Environ un milliard deux cent mille € sont affectés à la solidarité et à la masse salariale des monstres — environ 6.000 personnes —
Ces deux dépenses représentent, en gros, 80% du budget. Ou, si vous préférez, la totalité des recettes.
Puisque, pour le reste, il faudra emprunter 300 millions d’€.
Même si les chiffres sont regardés à la louche, une conclusion s’impose sans avoir à faire l’ENA : voilà une boutique qui ne fonctionne que pour elle-même.
Comme disait Fernand Raynaud du célèbre gala de Vertaizon : « il était organisé au profit des organisateurs de galas »
En effet, la solidarité vise avant tout à capturer les électeurs, à les rendre dépendants, la masse salariale est évidemment elle-même captive.
Six mille personnes pour distribuer 750 millions aux pauvres, ça en fait des pauvres et des distributeurs. Et bien non, pas tant que ça.
Chaque département a un petit peu plus d’un million d’habitants, le seuil de pauvreté étant de l’ordre de 15%, c’est donc 150.000 personnes qui ont un réel besoin d’aide.
750 millions divisés par 150.000, cela fait 5.000€ par an et par personne, c’est peu.
Et pourtant l’impôt est lourd. Alors ?
Il y a un truc qui ne va pas. La redistribution par la collectivité est en échec, c’était une simple prétention illusoire, un tour de magie politique.
Pratiquement pas d’investissement dans ces budgets. Par exemple : 60 millions d’€ pour 6.000 kms de route cela fait 10.000€ par km. Or, 1 km d’autoroute c’est 6 millions d’€. Nous ne sommes pas prêts d’avoir toutes nos routes à quatre voies. D’où la voiture politiquement désignée comme le mal absolu.
Nous sommes dans la nasse. Avec une imposition trop lourde qui obère notre croissance et une redistribution étatique sur laquelle est basée toute notre organisation politique et administrative qui absorbe la totalité des recettes.
Le modèle a foiré.
Rajoutez à cela un déficit de natalité, la catastrophe n’est pas loin.
Peut-on revenir en arrière. Mon opinion est non.
Il n’aurait pas fallu quitter le monde de la réalité, des revenus liés aux bénéfices, d’une consommation liée à l’accumulation, aux économies et non au crédit, nous serions moins gâtés mais vivants. Alors que nous sommes dans le luxe, mais moribonds. Nous n’aurions pas dû quitter le monde de Bastiat.
Adieu pauvres de nous. H. Dumas
En France il nous faut beaucoup d’humour pour supporter cette gabegie..
J’ajoute qu’un fonctionnaire (surtout les « hauts ») spolient jusqu’à 10 voire 15 emplois de la société civile (en moyenne 2 à 3 emplois.
Par ailleurs, il n’est pas interdit aux agents de l’état de créer des entreprises manufacturières (de préférence) puisque chacun sait que ce sont les plus intelligents, courageux et cultivés des citoyens français.
Un fonctionnaire* coûte 3 millions et demi d’€uros pour l’ensemble de sa carrière, un million en trop ce sont 3500 milliards prélevés sur nos impôts si ce sont 2 ou 3 millions de « ponx » en trop ÇA peut monter à 10500 milliards ! Ces chiffres gigantesques n’ont l’air de n’émouvoir personne, mais hormis les « régaliens » du terrain (pas ceux des bureaux qui sont plus nombreux, comme il se doit) les autres jouent les inutilités criardes du fait qu’ils n’ont rien à faire dans l’appareil de l’état allant jusqu’à faire une concurrence mortelle aux entreprises des secteurs « libres » y compris celles qui oseraient s’y frotter ! les soit-disant ex-nationalisées (avec des personnels ad-vitam) en tête de peloton, mais aussi un nombre inouï de gratte-papiers allant jusqu’à en être nuisibles
Toutes ces sommes astronomiques détournées manquent aux manufactures et à leurs créations rendues impossibles par la gloutonnerie ubuesque de l’état, qui en ce sens non seulement ne rempli pas son rôle mais qui plus est matraque fiscalement ceux qui pourraient éclore y compris par des charges sociales de forfaiture pardon forfaitaires.
Invoquer d’autres prétextes pour expliquer/justifier la Bérézina qui nous accable sert de leurre pour masquer l’impéritie des gouvernements successifs depuis Mitterrand.
Il est certain que produire nous enrichira tous, mais que nous soyons « administrés » continuera à nous appauvrir jusqu’à la mort économique voire la mort tout court..
Paris ne s’étant pas fait en un jour il va falloir un bon moment pour débusquer les fonctions visées tout en restant humain, 5, 10 peut-être 15 ans ? mais pas plus sinon c’est la France qui s’éteindra.
*en 2000 leur nombre était de 2 millions, aujourd’hui 6 millions !!!