Je pourrais parfaitement comprendre que vous me fassiez remarquer que le titre de ce billet ratisse large, mélange un peu tout. J’espère vous convaincre du contraire.
L’URSSAF
Grosso modo il s’agit de ce monstre, légèrement plus gros que l’Etat – privé ? « moi non plus » –, depuis longtemps sur le devant de la scène. C’est lui qui récolte les fonds qui seront distribués par la Sécurité sociale au bénéfice de tous dit-on, prélevés essentiellement sur seulement 10% de la population pour environ 500 milliards d’€.
Cette population contributrice, d’un peu plus de 6 millions de français, est constituée de travailleurs indépendants et d’entreprises pour un peu moins de la moitié.
L’URSSAF pour eux est une charge implacable, due même en absence de revenu, ce qui est particulièrement stupide.
COVID a mis en lumière les disfonctionnements de ce monstre, la dichotomie entre son coût et ses résultats. Bien plus, les conséquences de ses délires qui ont plombé, au moins durablement peut-être définitivement, l’économie de notre pays.
Les faillites
Il faut savoir que l’URSSAF est le principal acteur des dépôts de bilan. Pratiquement un dépôt de bilan sur deux est initié par cette boutique.
Face aux incuries COVID, les hommes de l’Etat n’ont pas pu lever de sur-cotisations URSSAF, c’eut été un peu fort et sans doute mal toléré.
Ils ont donc fabriqué de la fausse monnaie et… demandé à l’URSSAF de se faire discret sur les cotisations.
Les entrepreneurs en 2021 ont retrouvé le paradis originel, un Etat qui leur filait du fric à condition qu’ils restent enfermés chez eux à rien foutre, l’URSSAF qui leur lâchait la grappe.
Les poursuites de l’URSSAF cessant = diminution drastique des dépôts de bilan.
C’est un peu moins glamour que la version officielle d’une économie si solide qu’elle a fait fi du confinement. Mais cela est plus conforme à l’impression que nous avons tous d’une économie à l’agonie.
Cette utilisation mensongère des chiffres, qui est la marque de fabrique de nos technocrates, est un poison mortel qui nous cache les virages à venir tout en nous obligeant à garder le pied au plancher.
Car, sachez-le, l’URSSAF est repartie plein pot sur les encaissements de force visant l’installation de la terreur qui fait les bons contributeurs.
La guerre
Les frais de santé, mal gérés par les hommes de l’Etat, plombent entre autres notre pays. Ailleurs en Occident c’est la consommation qui est prise de folie, que les sirènes du crédit envoutent. Encore ailleurs, toujours en occident, c’est le cynisme, la corruption ou la connivence qui décrédibilisent l’économie. Etc…
Partout les hommes de l’Etat sont sur le point d’être découverts. Leurs mensonges, leur inefficacité, le danger que de tels escrocs représentent ajouté à leur suffisance les mettent en danger d’avoir des comptes à rendre. Ils ont peur.
Une petite guerre qui mettrait tout le monde d’accord pour sauver son « rez-de-chaussée surélevé » ne serait pas malvenue.
Justement, il se trouve que le gars Poutine de son côté étendrait bien son concept à ses voisins Ukrainiens anciennement ses obligés, dont le pays a des problèmes récurrents d’allumage. Une petite guerre ne lui déplairait pas.
Conclusion
Qu’est-ce qui pourrait faire qu’elle n’est pas lieu ?
En plus elle ravirait le reste du monde qui ne demande qu’à prendre la place des belligérants actuellement aux commandes de la planète.
Tout cela est donc lié, sans pour autant, je vous l’accorde, que ce soient les seules causes qui nous mettent en si grand danger de bordel total.
Bien à vous. H. Dumas
Quelques remarques en vrac :
La cotisation maladie subsidiaire et la PUMa.
La justice , un arrêt vraiment scandaleux rendu par Bruno Pireyre, digne successeur de Xavier Prétot à la 2ème civile, même les juges de première instance refusent de suivre :
https://blog.bornhauser-avocats.fr/2021/04/contentieux-puma-la-resistance-des-juges-contre-larret-de-la-2chambre-de-la-cour-de-cassation-samplifie/
2 ème civile : 28 Janvier 2021, n°19-22.255
L’état de nos facultés les communistes y répondent leur idées pernicieuses.
Par exemple une thèse soutenue à la faculté de droit de Nanterre : L’étranger et la protection sociale
https://www.theses.fr/2015PA100145
Dans le jury Antoine Lyon Caen et Xavier Prétot bien entendu.
Rien que le résumé de cette thèse est plus que significatif :
—— Invitant à réfléchir sur l’appartenance au groupe dans le domaine de la protection sociale, la thèse contribue à éclairer cette dernière et appelle à repenser la condition de l’étranger. L’observation de la construction de l’État social révèle à quel point celui-ci est lié à l’État-Nation. La solidarité, maître-mot de la protection sociale, s’est développée dans le périmètre de l’État-Nation. N’appartenant pas au groupe national, l’étranger, à moins d’être rattaché à la collectivité des travailleurs, a été exclu du cercle de la solidarité. La construction européenne et la montée en puissance des droits de l’homme ont toutefois conduit à délégitimer la condition de nationalité pour faire prévaloir l’égalité. Alors, la voie s’est ouverte pour que se concrétise le projet d’une protection sociale universelle, i.e. applicable à toutes les personnes, en tant que membres de la société, résidant sur le territoire français. La nationalité a laissé place à la résidence. Pareil passage s’est inscrit dans un double contexte. Dans l’ordre interne d’une part, les préoccupations relatives à la maîtrise de l’immigration ont conduit à réorganiser la protection sociale de l’étranger autour de l’exigence de régularité du séjour. Plus libéral, un tel régime conserve néanmoins l’empreinte de la nationalité. L’approfondissement de l’intégration européenne et la promotion d’une nouvelle citoyenneté sociale, d’autre part, font du droit de l’UE un laboratoire incitant à ouvrir le champ des possibles. De son étude, émerge un critère universel d’accès à la protection sociale organisé moins autour du lien à l’État qu’à la société, un lien non plus de nationalité mais d’intégration. ——
Le récent espace santé informatisé de la Sécu, un grand merci à Castex et Macron pour avoir bafoué une fois de plus le secret médical.
Je suis d’accord avec vous.
L’URSSAF pour les travailleurs indépendants et entreprises est une charge implacable, due même en absence de revenu :
le minimum annuel à payer à cet organisme est d’environ 1 300 € pour une EURL avec un revenu = 0.
Le fisc aussi est redoutable.
Imaginez que vous ayez recours au service d’un loueur de bureaux juste pour la domiciliation de votre entreprise et la gestion du courrier.
Votre société paiera en plus du service qui lui est rendu (ce qui est normal), la CFE (cotisation foncière des entreprises). En fonction du prestige de l’adresse qui vous avez choisi, le montant minimum du peut être conséquent.
Ainsi, une entreprise durant le covid19 qui a enregistré un faible CA ou pire pas de CA du tout, aura à payer des charges sociales et des taxes.
Autrement dit, les subventions que votre entreprise reçoit durant la période de crise sanitaire lorsqu’elles sont suffisantes sont presque instantanément reprises.
Le moins qu’on puisse dire c’est que nos hommes ou femmes de l’état ont l’art de la prestidigitation
Ils ou elles donnent d’une main pour reprendre de l’autre. Certains n’y voient que du feu. ils saluent la générosité de nos gouvernants français qu’ils comparent aux autres des pays voisins.
J’entends le même refrain partout :
Oh les gentils gouvernants français, oh les méchants gouvernants des pays voisins.
Quant à la guerre, elle aura bien lieu. Certains de vos fils partent demain en Ukraine. Quelle tristesse !