UN CHEF EN DÉSARROIS S’EXPRIME : « LES REPORTS DES CHARGES, C’EST DU VENT. ON M’A DEMANDÉ HIER DE PAYER 50.000 € AUJOURD’HUI ! ÇA, C’EST LA RÉALITÉ, NOTRE RÉALITÉ.

Comme en 1995 après la grande grève, Juppé avait promis, craché par terre, croix de bois le report des charges.
L’URSSAF a bien ri de cette promesse et j’ai du régler illico sinon10%
Aujourd’hui c’est le remarke de 1995 avec plus d’enfumage et de com…

signature-food-and-sens C’est un message diffusé sur le compte Instagram d’un chef parisien à la tête d’un des meilleurs bistrot de Paris, s’est sur ce réseau qu’il a fait part de son désarrois. Les annonces du gouvernement pour soutenir les entreprises auxquelles on a imposé la fermeture sont nombreuses, mais sur le terrain les choses sont différentes …

Le report des charges sur les salaires, leur annulation même c’est une nécessité pour beaucoup d’entrepreneurs qui sans quoi ne passeront pas le cap de cette crise sanitaire et économique…

Un mauvais jeu s’est installé entre les banques, la BPI et les entrepreneurs – en effet pour obtenir ce fameux prêt de trésorerie qui permettra de soutenir la restauration et d’aider à la réouverture, il faut que les entreprises soient en bonne santé, tous ceux et celles qui avaient déjà des problèmes de trésorerie ne les obtiendront pas …  les banques ne suivent pas pour octroyer les prêts si la capacité de rembourser n’est pas prouvée.

Voilà ce que le chef Stéphhane Jégo a communiqué ce jour :

Le gouvernement promet des prêts garantis par l’État.
Mais plusieurs témoignages prouvent le contraire.
Aux plus fragiles, les banques ont refusé le prêt. Un scandale !.
Quelle entreprise n’est pas fragilisée en France ? Après les attentats ? Les Gilets jaunes ? Les grèves ? Et depuis QUATRE semaines la fermeture administrative ?
❗️❗️❗️.
Les prêts sont pour ceux qui n’en ont pas besoin aujourd’hui. .
Des annonces. Et notre détresse. Notre colère !!!
Nous avons tous appris hier que les reports des charges, c’était du vent.
On m’a demandé HIER de payer 50.000 € aujourd’hui ! Ça, c’est la réalité, notre réalité.
Après dix-sept ans chez L’Ami Jean, nous sommes dans le noir. On fait quoi demain ? De nos dix-huit employés qui ont leur vie, leurs enfants, leurs projets ? Et nos fournisseurs ?

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3 réflexions sur « UN CHEF EN DÉSARROIS S’EXPRIME : « LES REPORTS DES CHARGES, C’EST DU VENT. ON M’A DEMANDÉ HIER DE PAYER 50.000 € AUJOURD’HUI ! ÇA, C’EST LA RÉALITÉ, NOTRE RÉALITÉ. »

  1. Plus personne ici ne doute des mensonges et artifices mis en place par ce système …. et bien entendu, nos collabo… euh.. nos contrôleurs fiscaux vont vite se mettre sur la tête de ceux qui ont encore quelques économies … 10% par ici, 30 par la….
    A votre bon coeur m’sieurs dames…

    Seul la justice du peuple les remettra à leur place. Et elle arrive tranquillement….

  2. Que croyez vous …les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent…c’est bien connu.Un bel exemple ici.
    Nous allons vivre une expérience délétère qui va entraîner la disparition des plus faibles ou supposés tels… l’administration et les banques vont faire le nécessaire pour nettoyer la catégorie des petits entrepreneurs….après celle des personnes âgées notre gouvernement .va sévir une fois de plus en assurant du contraire bien évidemment!
    Les grosses entreprises et celles qui ont des moyens suffisants s’en sortiront mieux …elles seront aidées..
    Nous risquons de vivre des heures douloureuses mais peut-être aussi un sursaut du peuple qui devient absolument nécessaire….pour ne pas dire obligatoire.
    L’Europe olidaire? Un voeu pieux en ce jour de Pâques….

  3. Je pense que ce que nous allons vivre demain dans l’économie c’est la disparition des petits et un renforcement des gros. Quand les gros maigrissent les maigres meurent.

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