Dans le titre de ce billet « Tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat » vous aurez reconnu la devise fasciste que Mussolini lui-même ânonnait à longueur de journée. C’était son excuse, son graal, la justification à toute sa prétention, le ressort de sa folie.
Traduit en clair cela veut dire que, pour un fasciste, l’individu ne compte pas. L’Etat est au dessus de tout, ceux qui le représentent ont tous les droits en son nom.
Franchement, qu’elle différence voyez-vous entre la pensée, lumineuse mais humainement limitée, de Mussolini et celle, non moins lumineuse et largement aussi humainement limitée, de nos élus ?
Personnellement, je n’en vois aucune. De ce fait, j’affirme que nous vivons dans un régime fasciste et que les grandes déclarations de nos élus qui tendent à les faire passer pour des remparts à ce fascisme — dans lequel ils nous font vivre — sont d’un humour noir qui me fait marrer. Mais hélas, comme vous, j’en meurs.
Cependant il y a une différence que l’histoire expliquera peut-être un jour.
Jusqu’à présent le fascisme récent, tel que nous l’avons connu sous ses formes les plus diverses, était issu de la prise de pouvoir par un homme, un dictateur. En Italie Mussolini, ailleurs Hitler, Lénine, Mao, Pol pot, Castro etc…
Aujourd’hui, chez nous en France, mais aussi en d’autres démocraties occidentales, le fascisme s’installe par la voie institutionnelle, démocratique.
C’est l’administration, cette abstraction, qui prétend au nom du peuple, cette autre abstraction, que nous devons être soumis à l’Etat dans les mêmes proportions que celles de la devise mussolinienne. Nous parlerons à l’occasion d’un autre billet de l’outil utilisé : l’égalité.
Tous les jours nous sommes confrontés aux preuves de ce fascisme qui nous étouffe.
Pour mémoire, et entre autres, je vous propose de réfléchir aux décisions prises par nos gouvernants pour éradiquer la médecine libérale, pour gérer votre environnement écologique, pour contraindre votre propriété privée, votre droit de circuler, de travailler. En tous ces points, qui ne sont pas exhaustifs, c’est « tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat », il n’y a aucun doute.
J’ai gardé le meilleur pour la fin
Juste avant votre sang et votre vie — que vous n’allez pas tarder à devoir donner pour cet Etat fasciste — il y a vos biens personnels.
Ça commence par votre compte en banque. Si petit qu’il soit, où qu’il soit, l’Etat fasciste doit tout savoir de lui. N’est-il pas votre espace de liberté ? Et de quel droit réclameriez-vous un espace de liberté ? Vous vous croyez où ? En démocratie ? Vous rêvez.
Je vois bien que vous commencez à trouver que j’exagère, que je m’emporte à cause de mes conflits fiscaux, que je perds un peu mon sang froid. Vous avez tout faux, c’est juste l’inverse qui se produit. Plus j’avance, plus tombent mes naïves croyances en la démocratie de ce pays que détruisent les preuves accablantes auxquelles je suis confronté.
En voici une de plus, au détour d’un article du journal Midi Libre, hier 8 Janvier.
Donc, votre fortune intéresse, au plus haut point, l’Etat fasciste. Il en a besoin, tout simplement. S’il veut vous la prendre, il faut qu’il sache où elle est.
A cet effet, il a organisé une usine à gaz qu’il a appelé Bercy.
Cette usine à gaz, par un maillage étroit de renseignements, sait pratiquement tout de vous, mais elle trouve que ce n’est pas suffisant.
De jour en jour elle appelle à la délation, jusqu’à proposer de récompenser ceux qui dénoncent leurs voisins quand ils imaginent que ceux-ci possèdent un sous non déclaré, ou simplement un sous de trop par rapport à eux.
On ne peut pas dire que l’ambiance ainsi créée participe activement à la paix sociale et au vivre ensemble. Mais bon.
Et, soudain le jackpot. Bercy va plus loin, il ne s’agit plus de récompenser le délateur, mais de punir celui qui ne dénonce pas.
Alors là chapeau, c’est Mao et sa révolution culturelle, rien de moins.
La Caisse d’épargne condamnée parce qu’elle n’a pas assez dénoncé ses clients. Et quels clients, les comptes livrets des enfants.
Evidemment, juré-craché, ce n’est pas du fascisme, ce n’est pas l’Etat qui se mêle de notre vie privée. C’est tout simplement pour notre bien, pour nous protéger du blanchiment de l’argent de la drogue et des attentats des fous de Dieu.
Señor El Trucos, le roi de la blanche, pourrait, tout le monde le comprend, ouvrir un compte de 15.000€ à chacun de ses enfants et ainsi, au nez et à la barbe de nos gabelous, trafiquer des tonnes de cocaïne entre son pays et le paradis de la liberté et de la démocratie qu’est la France. Pas de ça chez nous. C’est pas beau ça ?
De cette histoire il faut tirer une morale de survie :
Vous ne devez avoir aucune confiance en votre banquier, il se doit de vous dénoncer sous peine de sanction.
En ce qui concerne votre voisin, il ne vous dénonce encore que pour le plaisir ou la prime. Mais, patience, sous peu il sera obligé de la faire sous peine d’être lui-même condamné. Aussitôt après, il sera torturé s’il ne vous dénonce pas. On avance, on avance, bientôt plus de chômage, etc… etc….
Bien cordialement. H. Dumas
La récompense, Bercy la promet mais ne tient pas sa parole ( voir les affaires de lanceurs d’alertes qui n’ont rien perçu malgré les assurances verbales et pour la patrie reconnaissante ! )
« Tout pour l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État … et donc aux citoyens l’obéissance absolue
L’état ce sont des hommes politiques (680 000 aux dernières nouvelles), des fonctionnaires (5 500 000) ajoutons 2 à 3 millions de collatéraux et autres serviteurs zélés qui pillent la maison (Ruis Blas Victor Hugo) les ex-nationalisées aux effectifs pléthoriques, les comité Théodule et ainsi nous tangentons les 10 millions de suceurs de sang du peuple . . .
Vous avez en grande partie raison, et beaucoup constatent la dégradation incroyable des relations administrés/administrations depuis quelques années. Vous entrez dans un bureau de la Sécu( maladie, CAF, ou retraite), une hôtesse souriante est là pour vous dire qu’elle vous comprend mais qu’elle ne peut rien faire pour vous, vous débite un argumentaire comme fait par un robot. Si vous demandez un responsable: il n’y en n’a pas! Ils sont dans un autre immeuble, on, ne sait où, on n’a pas le droit de le savoir: des responsables irresponsables. Et pendant ce temps là, la pauvre hôtesse d’une administration en voie de « fascisation » sert aux « responsables » de bouclier humain pour la bonne marche de l’enfumage que pratique la caisse! Attention, ne vous énervez pas: il n’y a personne! mais si, quand même: à la moindre hausse du ton, vous vous apercevrez dans un coin, deux malabars prêts à vous jeter sur le trottoir. C’est là un indice du développement de ce que nous appelons le fascisme administratif: transparence et communication (avec sourire et courtoisie) sont affichées là comme un leurre qui sert les desseins de sphères que vous ne pouvez même pas imaginer. Et ces gens, qui n’ont été élus par personne, qui doivent obéir aux ordres comme dans une armée, se ressentent souvent mal eux-mêmes. Alors, les plus faibles finissent par dire n’importe quoi pour se débarrasser de l’intrus, espérant qu’il n’écrira pas à direction (qui ne lirait sans doute pas le courrier); alors, on vous dit: « pas de problème, vous allez avoir une réponse positive », et, un mois-ou deux- après, on vous notifie un refus. L’opacité s’épaissit d’année en année. Voyez autour de vous! Tout le monde subit des cas, semblables et si je parle des organismes sociaux, c’est que je les connaît mieux que d’autres: mais TOUTES les administrations, qu’elles soient publiques ou privées (essayez de changer de fournisseur Internet!) prennent le même chemin: en finir avec l’emmerdeur, cet assuré, ce client! Les plus faibles de ceux-ci laissent tomber, n’obtiennent pas la réalisation de leurs droits: « on m’a dit qu’y avait rien à faire ». Mais nous, qui avons du sens critique et de la volonté, et souvent même des connaissances administratives, nous nous retrouvons souvent muets devant ce labyrinthe obstrué volontairement que sont les administrations fascistes. Ex: je ne parviens pas à obtenir un document sur le site dédié à cela. On me répond: « demandez ce document » sur le site . Que faire d’autre que des réseaux de défense contre l’administration, des réseaux d’assurés des syndicats des gens qui payent des impôts, tout simplement des lobbys de catégories ayant les mêmes intérêts et qui subissent les mêmes rebuffades, des mêmes infantilisations que tous les « services » qui ne servent que la superstructure étatique nous imposent, en ne respectant plus les citoyens, mais en les humil
Les fascistes de demain s’appelleront antifascistes. Demain, c’est aujourd’hui. Hollande et sa clique de pourritures opérées de la honte sont pires que ceux qui veulent imposer le califat : ils se drapent derrière les droits de l’homme pour commettre leurs forfaits dégueulasses.
Bsr, il y a longtemps que j’ai compris que les banquiers comme la CPAM, etc étaient des auxiliaires fiscaux délateurs au possible!
J’ai pris des mesures de rétorsion et je ne ne laisse pas/plus d’argent sur mon compte.
@+
En Italie le fascisme a démarré comme cela , le fascisme rampant , ou les contre- pouvoir disparaissent . La France un pays maffieux et son administration fonctionne comme la maffia , il faut donc combattre les abus des administrations qui détruisent la démocratie , les élus , les journalistes devraient être les 1er contre-pouvoir du citoyen , Mais beaucoup de nos concitoyens sont aveugles.
Je suis bien d’accord , c’est scandaleux , moi même je le vie ! je suis en pleins combat , beaucoup de Français ne savent pas malheureusement .
Non vous n’exagérez pas, nous vivons sous un régime de dictature administrative abjecte tant elle est ruineuse et liberticide. Il fut un temps où je croyais qu’il s’agissait d’un malentendu. J’essayais de faire preuve d’intelligence, de courage et de compétence. Maintenant j’ai compris que tout ce que nous pouvons faire de bien est voué à l’échec, que toutes les richesses que nous pouvons créer seront détournées pour engraisser des mafias crapuleuses. Avec la complicité de pouvoirs publics exploiteurs d’un peuple qu’ils méprisent et qui se dispensent d’assurer les missions régaliennes qu’ils doivent. L’Etat nous emprisonne dans un fatras de lois et règlements que plus personne ne comprend et qui fait de chacun un délinquant et une proie facile. Les élus ont oublié leur rôle de défense des citoyens contre les abus de la puissance publique. Ils ne font qu’alourdir la charge des contribuables pour profiter de la prédation fiscale. La démocratie est morte. Oui nous vivons sous un régime fasciste. Il faut le dire.