Réforme des retraites, vous avez dit réforme ?

Cheminots, salariés de RATP… pour tout vous dire, des professions qui ne suscitent pas chez moi une forte empathie… Pour ne pas dire que j’ai en détestation les manières et méthodes de ces gens. User et abuser d’une position de force, au détriment de millions de braves gens condamnés à subir grèves à répétition, annoncées ou imprévues, est pour moi d’une insupportable lâcheté.

Cela dit, je ne trouve guère plus acceptable ce qu’on croit être la position du gouvernement en ce qui concerne son projet de « réforme des retraites ».

Je ne discute pas de savoir si certains régimes sont trop favorables par rapport à d’autres. C’est sans doute vrai, mais ce n’est pas la question.

Incontestablement, quand un salarié embrasse une profession, il embrasse toutes les conditions de cette profession. L’âge de départ en retraite, le montant qu’il percevra font bien sûr partie ces conditions.

Maintenant, qu’en cours de route, l’employeur décide, d’autorité, de revoir à la baisse ceci ou cela, aucun doute, c’est bien une rupture du contrat de confiance, et oui, c’est tout simplement insupportable.

Et ce n’est en rien une « réforme » du système. On ne peut pas baptiser réforme un changement qui se traduit par une dégradation de la situation existante. Qu’il s’agisse d’avoir à travailler plus longtemps ou de diminuer les pensions, ou les deux, ça ne mérite pas le nom de réforme.

Une réforme, cela sous-entend au minimum un maintien de l’existant, ou mieux une amélioration.

Que notre système de retraite soit intenable à terme, c’est un secret de Polichinelle. Qu’il faille le réformer, c’est une évidence.

Or, d’autres pays l’ont fait, et nous montrent l’exemple : la seule voie possible est parfaitement connue ! C’est de sortir de l’absurde système de répartition pour aller vers un système de capitalisation. Avec moins d’État, ou mieux, plus du tout d’État, et plus de gestion privée.

La seule voie susceptible d’entraîner l’adhésion. La seule qui mériterait en effet l’appellation « réforme ».

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9 réflexions sur « Réforme des retraites, vous avez dit réforme ? »

  1. Bonjour à tous ,
    quelqu’un pourrait il dire quel serait le montant versé pour les vignettes et qui devait servir pour les retraites et qu’est il advenu de tout cet argent?
    La taxe sur les automobiles en France est une taxe qui a été créée en 1956, puis supprimée en 2000 pour les voitures particulières.

    Sommaire
    1 Historique
    2 Les vignettes
    2.1 Formes
    2.2 Couleurs
    3 Catégories
    3.1 1959 à 1988
    3.2 1989 à 2005
    4 Voir aussi
    Historique
    La taxe sur les automobiles fut créée en 1956 par le gouvernement Guy Mollet en vue de financer un « Fonds National de Solidarité » pour garantir un revenu minimum aux personnes âgées de plus de 65 ans. Cette taxe annuelle est calculée en fonction de la puissance fiscale et de l’âge du véhicule qui y est assujetti. L’acquittement de cette taxe est matérialisé sur la voiture par une vignette apposée sur le pare-brise.

    À partir de 1959, les recettes de la « vignette » ne vont plus directement au Fonds National de Solidarité, elles passent d’abord par les caisses de l’État. Très vite, on se rend compte que les sommes versées au Fonds sont inférieures aux recettes de la « vignette »…

    La toute première vignette autocollante est celle de l’année 1973. Avant, la vignette était soit placée dans une pochette ventousée au pare-brise, soit « coincée » dans le joint de pare-brise.

    Lors de la décentralisation en 1984, la gestion de l’attribution des « vignettes » et la perception de la taxe est attribuée aux départements… ainsi que le soin de fixer le montant de cette taxe, d’où des différences, parfois énormes, d’un département à l’autre. Prenons le cas de la Marne, qui dans la deuxième moitié des années 90 fixait des tarifs « défiant toute concurrence », inférieurs de moitié à la moyenne nationale. Voilà pourquoi à cette époque on voyait tant de voitures blanches immatriculée 51, beaucoup de sociétés ayant une certaine flotte automobile s’étaient ruées sur l’occasion.

    La « vignette » pour les véhicules particuliers est supprimée en 2000 par le gouvernement Jospin, mais est maintenue pour les voitures de sociétés.

    Durant l’année 2011, des rumeurs concernant un éventuel retour de la « vignette » pour les véhicules particuliers en janvier 2012 ont fusé sur le Net.

    1. les recettes des vignettes passaient par le budget general où elles faisaient masse commune selon le principe de non affectation des recettes.
      Vous touchez du doigt le problème des retraites versées à des gens qui n’avaient jamais cotisé (en 1956).
      A ce jour, on peut considérer que les différentes taxes sur l’automobile et le carburant jouent le même rôle puisque les recettes dépassent de très loin les dépenses conscacrées à la route.
      L’excédent est donc utilisé par le gouvernement pour d’autres « missions ».
      A ce jour, le système de la répartition prend l’eau de toutes parts !

  2. Il ne faut jamais oublier que la soi-disant personne morale qui a imposé et fait mine de gérer les retraites est une abstraction, n’existe pas, se fait appeler l’Etat.
    Dans ces conditions comment la rendre responsable ?
    Comment justifier de mettre dans un seul pot les systèmes rentables et ceux qui ne l’ont pas été, alors que chacun ne peut-être que responsable de lui-même puisque l’Etat n’existe pas.
    C’est fou les dégâts de cette abstraction.
    D’un autre côté, vu à l’unité, oui il y a bien tromperie sur le contrat.
    Mais peut-on exiger l’exécution d’un contrat irréaliste ?
    C’est insoluble….

    1. Je suis complètement d’accord avec vous. L’Etat n’existe pas, c’est un concept creux. Ce qui existe, c’est une association de malfaiteurs, qui elle, existe, et nuit au plus grand nombre. Notre job, à nous, c’est de mettre en pleine lumière cette réalité, pour qu’un jour…
      Vous le faites très bien, et moi, comme je peux…

  3. LA REFORME EN COURS EST NECESSAIRE.
    VOUS ME FAITE PENSER A L’ORCHESTRE DU TITANIC QUI CONTNUE A JOUER PENDANT QUE LE BATEAU COULE.
    VOS CERTITUDES RELEVE DE LA PHOBIE SOCIELE.

      1. Permettez moi de répondre avec l’article que je fais paraître juste après le votre !

        l’explication est complexe mais incontournable …

  4. En effet il y a du travail à accomplir pour réduire tous les privilèges. Mais il faut pour cela avoir un projet national qui rassemble et qui explique la nécessité. Or les politiques n’ont cessé de diviser et de créer des différences sans justifications créant ainsi de privilèges pour certains payés par d’autres. Diviser pout mieux régner, maintenant cela est insupportable. Trop d’impôts, et de taxes font couler le navire France.
    Mais Il n’y a pas entre les salariés d’égalité devant la retraite, les avantages sociaux, les congés, le temps de travail. Il n’y a pas de fraternité chacun défend son intérêt . Il n’y a pas de liberté les GJ et ces dernières années démontrent une régression. Les Politiques depuis 1970 sont responsables de cette médiocratie !
    Si rien n’est fait, la population du secteur privé devra encore apprendre à travailler plus au lieu de vivre pour nourrir cette médiocratie . Moralité la France était coupée en 2 maintenant elle est pliée en 4.

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