Hollande se fait siffler en banlieue, France Info dégaine « Tartempion » le célèbre maire de Sarcelles.
Cet « élu-charmant-de-gauche » y va de son gros soupir sur les ondes : « Quelle ingratitude » dit-il. « Nous avons tout refait en banlieue, les rues, les immeubles, les écoles, les crèches, etc…, c’est magnifique. Pensez-donc, plus de vingt milliards dépensés… Et ce n’est pas fini, nous préparons la prochaine couche. « Il rajoute : « Malheureusement, les gens ne s’en aperçoivent pas, c’est de la faute à l’ambiance répandue qui leur fait croire qu’ils sont malheureux »
Traduction en langage réel :
On a dépensé des milliards, on s’est gavés, les entrepreneurs, les bureaux d’études et nos administrations locales. Et ces connards ne sont pas contents ?
Il faut les rééduquer globalement pour qu’ils applaudissent au lieu de dénigrer. Qu’ils oublient de penser à leur petit problème de chômage personnel pendant qu’on transforme leur zone en Versailles. C’est quoi ce bordel ?
Et oui, c’est le bordel, le terminus du voyage socialiste, les limites du collectivement correct, de l’urbanisme sociétal et de sa grave maladie « la perte du respect individuel, de la propriété privée »
Le collectivisme égalitariste broie l’individu, celui-ci souffre et gueule. Quoi de plus normal ?
Alors qu’est-ce qu’on fait ? On le rééduque l’individu ? Façon Rosanvallon ?
On lui fait bien comprendre qu’il est égal, dans un environnement égal et beau, refait par nous, avec le fric de ceux qui certes auraient pu peut-être l’embaucher, mais en échange de quoi ? D’un salaire qui aurait enrichi ces salauds d’employeurs ? Pas de ça chez nous.
N’est-il pas mieux ici, à rien foutre, au milieu de ce luxe mis à sa disposition par nos soins et grâce à nos copains ?
Qu’il ne s’inquiète pas l’individu, nous allons bientôt l’embaucher, lui et sa famille. Juste on fait encore un peu de fausse monnaie et le tour est joué. Patience.
En attendant, qu’il jouisse de son égalité, qu’il aime ses voisins, qu’il se mélange dans un ensemble harmonieux.
Qu’il nous pompe pas l’air avec son trafic de hachich et ses grosses voitures qui polluent, et que même c’est pas bien la pollution des grosses voitures, allemandes en plus.
Il a des ambitions personnelles l’individu ? Non, mais je rêve.
Pour quoi faire ? Pour être un homme ? Alors là, ça me troue le cul.
Etre un homme, ce n’est pas possible, il faut un peu penser aux autres. Nous sommes tous pareils et nous devons rester tous pareils.
Ils comprennent pas ça en banlieue ? L’égalité ils s’en foutent ? Ils disent qu’elle nous profite parce qu’on a le pouvoir ? Alors là, qu’ils nous emmerdent pas.
Nous on leur fout la paix, ils font leur petit trafic peinards, leurs grands mariages avec toutes leurs bagnoles, leurs épiceries de nuit et toutti quanti. On ferme les yeux, c’est pas si mal pour l’épanouissement individuel.
Pour le reste : égalité, égalité, égalité, rien d’autre pour eux, qu’ils commencent par apprendre l’histoire de France.
Enfin merde quoi. Tout le monde ne peut pas être supérieur partout, ou alors c’est le bazar.
Ils parlent de libéralisme ? C’est quoi ce mot ?
D’abord ils l’ont trouvé où ? Ils ont pas fait HEC quand même ? C’est un mot qui n’existe pas dans les manuels scolaires.
C’est encore une embrouille politique. C’est quand même pas Mélanchon ?
Ils disent qu’à être rien, égaux, ils préfèrent être musulmans, que c’est plus rigolo, que ça fait peur aux connards qui les emmerdent toute la journée : les planqués de notre système.
Bon, peut-être, mais de là à être libéraux, impossible, ils peuvent pas.
Pourtant, ils disent que s’ils sont capables de vendre du hachich, ils peuvent aussi bien vendre autre chose si on leur lâche la grappe et qu’on leur laisse leur fric. Ils disent que c’est pas plus mal de faire son premier fric avec le hach qu’avec les sites pornos.
Non là, faut arrêter, ça part en vrille. On peut pas leur laisser dire ça.
Il faut qu’ils comprennent que le vice et ses gains c’est monopole d’Etat : drogue, jeu, guerre, fusils, racket, pillage, etc…
Et l’Etat c’est nous, c’est pas eux. Eux ils sont égaux, un point c’est tout.
Bon, on arrête là. Leurs revendications sont incohérentes, la liberté ça ne peut pas exister, surtout en banlieue, ce serait le bordel.
Ça l’est déjà ? Ça le serait peut-être moins si chacun pouvait espérer être lui-même, un individu à part entière, pas juste un égal ?
Peut-être. On ne sait pas.
Ce qu’on sait ? Ben c’est que ce n’est pas comme ça qu’il faut penser, voilà, un point c’est tout.
Cordialement. H. Dumas
Bjr,
Pour encaisser, s’engraisser, vivre au dessus des moyens l’Etat c’est eux, pour payer et subir corvéables à merci l’Etat c’est nous!
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