« Houvavalls » pourrait rythmer l’incantation hallucinatoire d’une danse du scalp. Ou encore être repris par les All Blacks à l’occasion de leur Aka ésotériquement menaçant.
Ce qui est formidable avec les socialistes, c’est cette façon qu’ils ont de décliner une organisation politique au parfum de bonheur pour tous, dont les impasses face à la réalité vont précipiter tous les adeptes dans un merdier inextricable.
Arrivés là, ils n’auront de cesse de prétendre que c’est de la faute des autres et non la leur. Stigmatisant alors les rescapés, s’il en reste, ils les traitent de riches, les accusent et les pillent sans vergogne. Tout un programme.
Contentons nous de regarder autour de nous.
Personnellement, très empiriquement, je ne vois pas, au maximum, plus d’une personne sur deux ayant une activité économique digne de ce nom. Je veux dire qui se demande combien elle coute et combien elle rapporte, qui en tire des conclusions, adapte ses activités et sa vie en conséquence. Je ne parle que des actifs, j’exclus les enfants et les retraités.
Tous les autres, qu’espèrent-ils ?
Ils coutent. Qui doit payer et pourquoi ? Se posent-ils seulement la question ?
Objectivement, rien dans leur attitude ne le laisse supposer. Ils paraissent totalement indifférents à la charge qu’ils font porter à ceux qui assument les risques économiques.
Ils paraissent trouver tout à fait normal de les piller par l’impôt. Ils sont totalement hermétiques aux abus des hommes de main qu’ils envoient lever cet impôt.
Chacun de ceux qui s’efforcent d’être en équilibre économique doit compenser au moins un actif ruineux et évidemment plusieurs inactifs. Cet handicap est mortel.
Le plus étrange est que les responsables de ce surpoids destructeur sont par ailleurs plein de compassion pour tout. Par exemple, ils s’insurgeraient si l’on installait 10 personnes sur un cheval, ils souffriraient autant, sinon plus, que l’animal.
Tout pour eux est sujet à empathie, sauf les hommes qui tentent d’être économiquement responsables. Ceux-là peuvent crever, ils s’en foutent, voire même y trouvent quelque plaisir.
Leur inertie, leur coût destructeur, se reportent sur le prix des choses. Pensent-ils à diminuer leur empreinte débitrice ? Certainement pas, au contraire.
Ils ont deux parades
La première, ancienne, usée, éculée même, est l’emprunt qui consiste à faire payer à leurs enfants cette empreinte débitrice.
La deuxième, récente, en plein boum, qu’ils appellent l’économie collaborative ou partagée. Ce sont aussi leurs enfants qui paieront la facture finale, mais de façon plus insidieuse.
Prenons par exemple « blablacar ». Pour 45€ par personne, soit 135€ au total, un automobiliste va emmener 3 passagers de Montpellier à Paris. Il lui en coutera 84 € d’essence et 55€ de péage, soit 139 €. Il aura transporté 3 personnes qui n’auront pas participé aux frais réels comprenant l’amortissement de la voiture, son entretien, le temps passé, autant de choses qu’il faudra bien que quelqu’un paie… un jour.
Tous les autres exemples touchant cette économie arrivent au même résultat. Il s’agit d’une économie dont le coût global réel est dissimulé, repoussé à plus tard, pour ne laisser apparaître que le coût apparent immédiat. Ce sont les autres, plus tard, qui devront acquitter le coût réel, car celui-ci est inéluctable.
Les socialistes ne tarissent pas d’éloge pour cette nouvelle économie.
Formidable.
Oui, c’est le mot. Formidable le socialisme.
Le troupeau socialiste avance comme le troupeau de moutons, derrière lui l’herbe économique est rase. Tout est brouté, y compris les bourgeons de l’avenir. Pas de place pour les fleurs ou les fruits.
Alors : où va Valls ?
Il ne peut aller nulle part. Il broute avec les autres depuis si longtemps qu’il ne connait plus l’état de nature. C’est un état qui lui fait peur. Il oblige les autres à partager cette peur. Valls prône la médiocrité pour tous, qu’il appelle habilement la sécurité.
Seul lui et quelques élus seraient autorisés à sortir du troupeau.
Ceux qui le croient pervers, manipulateur, se trompent. Je suis convaincu qu’il est réellement socialiste, qu’il croit que le monde peut être plié à sa volonté, qu’il s’occulte la réalité.
Je suis sûr que, comme le berger, il finit par croire que son troupeau est voué au bonheur grâce à lui, alors que le but ultime est quand même l’abattoir, ce que le berger et lui font mine d’oublier.
Valls amène, paisiblement, tout son petit monde socialiste à l’abattoir. Il se persuade que, pour nous, l’abattoir collectif est plus adapté à notre destin qu’une lutte dans laquelle nous risquerions d’être plus rapidement une victime.
Vu par Valls, le choix pour nous se résumerait à être une victime isolée immédiate ou une victime collective ultérieure. Il nous déconseille vivement de réussir. Bien mieux il fait en sorte que cela ne nous soit pas possible. Car, prétend-il, se serait au détriment des autres, du troupeau dont il prétend avoir la charge.
Valls n’a pas appris cela tout seul, il n’est que le porte-drapeau de la pensée générale qu’il partage avec tous ses confrères, de Mélenchon à Le Pen.
Si vous voyez Jean Jacques Annaud, dites lui que pour les loups…les carottes sont cuites.
Bien cordialement. H. Dumas
C’est un plaisir de vous lire.
Bsr,
toutes ces lois liberticides dont celle du Pariot Act camembert voulues par les socialos, « celle du Nord en rit Corée ».
République Populaire de France .
@+