Il suffit d’être loin pour y voir un peu mieux. Sauf pour les myopes, bien sûr…
J’ai passé l’Atlantique.
Grâce au décalage horaire, me voici hors de portée des médias nationaux. Un soulagement. J’ai le temps. La distance permet de s’interroger. L’immédiateté a disparu.
À froid, je prends connaissance des réactions à chaud. Leur contenu me désole. Mais je ne me sens pas obligé d’intervenir, de répondre, d’expliquer. Inutile. L’actualité a changé de camp. Six mille kilomètres ou six heures ont suffi pour rendre obsolète la réflexion qui, sur place, m’aurait irrité.
Le temps l’a révélée vaine. Certes, elle l’était déjà. Mais l’immédiateté exige de prendre en compte le futile. La distance et le temps sont des révélateurs de la vanité des choses.
Pour se vendre, les médias choisissent les zizanies sans intérêt.
Les seuls sujets importants sont ceux qui nous concernent tous, où que nous nous trouvions sur la planète. Il y en a peu. Seulement les sujets d’ampleur planétaire. Ceux qui défient le temps et l’espace : la réduction des sources d’énergie disponibles qui conduit à la guerre de survie, la seule qui ait toujours eu une vraie signification.
Ses premiers signes sont apparus. L’économie les a traduits dans son langage de réalité : augmentation des coûts énergétiques, augmentation des prix des produits manufacturés, augmentation du coût du crédit, chômage, réduction du pouvoir d’achat, réduction du niveau de vie, troubles sociaux, populisme, révolutions, guerres.
Les gesticulations et les palinodies de la politique qui alimentent les médias sont dérisoires. Le pathétique s’attache aux faits. La plupart du temps, parce qu’ils sont soumis au choix des hommes, les problèmes posés sont insolubles.
L’écologie est de ceux-là. Aucun désastre écologique n’a jamais pu être évité. Qu’ils soient dus à des phénomènes naturels ou à l’activité humaine. Les premiers parce qu’ils nous dépassent, les seconds parce qu’ils nécessiteraient une décision conjointe et unanime.
Les rodomontades de ceux qui se saisissent de sujets aussi graves pour en faire des arguments flattant la vanité des médiocres, des tribunes politiciennes pour abuser les naïfs ou des moyens de s’enrichir, ne feront que précipiter le mouvement. Ils ne résisteront pas au choc de la réalité.
La démocratie qui exige un dialogue entre le pouvoir représentatif et le pouvoir réel est par nature à court terme.
On ne règle pas électoralement un problème de long terme.
Ce sont hélas les conséquences humaines du désordre écologique qui règleront le problème écologique.
Rappel Rubrique : droit international sur la Finlande
Le 30 novembre 1939 l’URSS attaque la Finlande. La « guerre d’hiver » se terminera par le « Traité de Moscou » le 13 mars 1940. Le 25 juin 1941, la Finlande se joindra à l’agression allemande de Barbarossa. Elle jouera un rôle important en participant au siège de Leningrad. Il sera mis fin aux hostilités entre l’URSS et la Finlande par « l’armistice de Moscou » du 19 septembre 1944 considéré comme très favorable aux Finlandais. En effet soucieux de libérer des forces pour la conquête de l’Allemagne, les soviétiques leurs firent, alors qu’ils étaient battus, de larges concessions. Le traité de paix final fut signé à Paris le 17 février 1947 sous l’égide des USA, de la Grande-Bretagne de la France.
La « NEUTRALITÉ » de la Finlande était l’élément fondamental du traité. L’Union soviétique profondément marquée par l’agression de juin 1941 et par le coût humain et matériel pour elle de la deuxième guerre mondiale, tenait par-dessus tout à la maîtrise d’un glacis protecteur. Ce qui explique le sort qui fut fait aux pays dits « socialistes » d’Europe centrale. On rappellera ici que le « Pacte de Varsovie » fut la réponse soviétique à la création de l’OTAN. Seul son engagement de neutralité permettra à la Finlande d’éviter le sort de ces pays « frères ».
L’adhésion de la Finlande aujourd’hui à l’OTAN constituerait une violation grossière des termes du traité de Paris, rendrait celui-ci caduc et mettrait fin l’armistice du 19 septembre 1944. Ramenant les parties à la situation juridique ante, née de l’agression finlandaise du 25 juin 1941.
Cela constituerait une reprise des hostilités du fait de la partie finlandaise contre la Russie qui vient aux droits de l’URSS.
Inutile par conséquent de parler de « casus belli » ou d’épiloguer sur d’autres considérations, L’ADHÉSION DE LA FINLANDE À L’OTAN CRÉÉE JURIDIQUEMENT UNE SITUATION DE GUERRE AVEC LA RUSSIE, LA FINLANDE ÉTANT L’AGRESSEUR.
Cela ne suffit pas que les manipulations et les interventions américaines en Ukraine aient conduit à une guerre ?
Ce serait bien de se remettre à réfléchir de façon rationnelle et d’arrêter de suivre les faucons qui entourent la momie Biden. Il est stupéfiant qu’il ne se trouve pas en Europe un seul dirigeant pour comprendre que cette adhésion débouchera nécessairement sur une guerre.
Classique ou nucléaire, peu importe, elle nous conduira à la destruction.
Ah si, il y a un dirigeant qui a compris. Il s’appelle Recep Tayyip Erdoğan.
En France il n’y a pas le pouvoir mais l’abus de pouvoir et donc la faiblesse des contre-pouvoirs citoyens.
La France est le pays qui a proclamé les droits de l’Homme, mais pas celui qui les applique !
On peut facilement éliminer ou d’identifier une vraie dictature, mais il est très difficile d’éliminer une fausse démocratie.= » La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où grâce à la consommation et au divertissement les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » Aldous Huxley (1864-1963), écrivain britannique, auteur du livre « Le Meilleur des Mondes »
« Il y a deux histoires en France sur la justice et NAPOLEON (qui a réduit le pouvoir du peuple après la révolution de 1789, même s’il fût un très grand Général, Le Général De Gaulle par contre a désiré donner + de pouvoir au peuple et il l’a prouvé), l’une que l’on enseigne dans les médias et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable ». Certains ne veulent pas lire et entendre la vérité par ce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent. Pour les mensonges il faut de la mémoire pour la vérité il faut du « COURAGE » !
En France les journalistes ne se préoccupent pas des citoyens = Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante : https://www.temoignagefiscal.com/en-france-les-journalistes-francais-ne-se-preoccupent-pas-des-citoyens/
Bis repetita
Cher Richard,
Pour qui j’ai une tolérance infinie, alimentée par la connaissance que j’ai de vos souffrances sociétales, vos commentaires sont désobligeants, systématiquement.
Principalement parce qu’ils sont toujours hors-sujet et uniquement destinés à passer mécaniquement le même message, à l’exclusion de toute ouverture ou réflexion constructive.
Entendons nous bien, votre message est ce qu’il est, vous avez parfaitement le droit de l’exprimer, en l’exprimant vous en assumerez les contraintes quand le temps aura fait le tri de l’actualité.
Pour l’instant, je vous serais reconnaissant, avant d’écrire vos commentaires, de lire les billets sous lesquels vous les publiez, et de faire en sorte qu’il y ait un minimum de rapport entre votre commentaire et le billet.
Merci. H. Dumas