Les retraites ? Quelles retraites ?

Nous pouvons probablement nous mettre d’accord sur un point : la retraite est un revenu perçu sans équivalence travail, c’est une rente.

Déjà ici nous sommes immédiatement au cœur d’une schizophrénique collective : ceux-là mêmes qui haïssent les rentiers exigent de le devenir, c’est même pour certains leur seul but.

Si nous passons sur cette incohérence nous sommes alors confrontés au fait que, quelle que soit la méthode employée pour servir la rente retraite, il va falloir y consacrer un capital qui sortira du circuit économique sans retour.

Qu’il ait été économisé au préalable —capitalisation — ou qu’il soit distrait au moment de sa distribution — répartition—, le capital pour servir la rente retraite doit exister.

Hélas ce capital n’existe pas, n’est pas disponible et ne pourra pas l’être.

C’est le problème caché, que tout le monde fait semblant de ne pas voir.

Alors que tout le monde peut percevoir l’origine de sa disparition.

En effet, il y a belle lurette que Bercy a boulotté ce capital, sans aucune possibilité de retour.

Bercy, de la façon la plus secrète et la plus inique qui soit, a mis en fiche tous les français et transformé le pays en un goulag fiscal incapable de capitaliser.

Bercy est le bras armé de la nomenklatura qui vit au détriment du peuple, dissimulée derrière une propagande la prétendant à son service.

Les dépenses délirantes de cette nomenklatura, politiquement majoritaire puisque les abstentions ne sont pas comptabilisées, ont généré deux conséquences irréversibles : l’emprunt incontrôlé et la terreur fiscale.

L’emprunt incontrôlé

La charge fiscale, directement sur les revenus, ou indirectement sur tous les besoins, ou même encore mieux à partir de règlements se transformant en surcoûts taxables, est telle que nul ne peut constituer le capital nécessaire à sa vie propre ou à la vie de son activité. Bercy lui suggère d’emprunter. Il emprunte effectivement.

Or l’emprunt ne peut pas devenir une obligation de vie. Ses conséquences multiplicatrices sont exponentielles, mais possibles dans les deux sens : l’enrichissement ou la ruine.

Son usage doit être prudent et réfléchi. L’imprudence est ici suicidaire. L’obligation imposée par Bercy meurtrière.

La terreur fiscale.

Elle est fondatrice de l’efficience de Bercy, elle s’exprime à travers les contrôles fiscaux qui sont des zones de non droit, où sont tués volontairement des innocents pour installer une peur panique dans la population. Et ça marche.

Survolons le sujet. Non seulement le fichage de Bercy est secret mais il le reste lors d’une enquête ou contrôle, contrairement à la police qui est tenue à la transparence de ses enquêtes. En réalité Bercy favorise ainsi la délation et empoisonne la confiance nécessaire à la vie collective.

Le contrôle fiscal lui-même est secret, son enregistrement est refusé par les contrôleurs, qui assermentés et armés imposent leurs condamnations.

Lesquelles sont exigibles immédiatement, avant tout jugement. Au tribunal administratif pas de contre-expertise possible, donc des jugements sur les seuls dires de Bercy.

L’exécution passe par des juges civils de l’exécution, qui sont dotés des pouvoirs les plus étendus pour vérifier ou redéfinir une créance, sauf pour celles du fisc où ils deviennent de simples exécutants appuyant sur le bouton déclencheur de la guillotine, du meurtre.

En conclusion

Tous les abrutis qui défilent au nom de leur droit à devenir rentier, qui tentent de bloquer le pays, sont soit des imbéciles, soit des pervers. Il feraient mieux d’aller raser Bercy pour retrouver les moyens d’organiser la rente dont ils rêvent. Chacun, comme la fourmi, doit pouvoir la constituer et non pas la voler au voisin ou pire à ses enfants.

La consolation est que s’il ne rasent pas Bercy, Bercy s’effondrera seul, mais sur eux.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Les retraites ? Quelles retraites ? »

  1. Cher Monsieur DUMAS,

    Je suis désolé.
    Au risque de vous vexer, vous m’ apparaissez aujourd’hui comme un fieffé menteur et… je pese mes maux en vous disant cela.

    Alors, reprenons les faits:

    Le 06/02 dernier vous déclariez avec ou sans sermon, je ne sais plus :

    ‘je suis détruit’, sous entendu, ‘ je n ai plus goût à la vie’, vous confirmez ?

    Depuis, je n’ ai de cesse de vous surprendre en train de harceler ce pauvre et humble ‘Père Jerome De Bercy’

    Cela me navre mais je crois que je vais être obligée de prendre congé… de me retirer…

    J’ en ai assez vu, lu et entendu,
    A quoi bon ? puisque de toute facon
    de mon point de vue
    Plus rien ne vaut la peine d’ etre vaincu.

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