Le gouvernement … ment encore !

Cela va devenir une rubrique habituelle mais ce n’est pas de notre faute ; le gouvernement ment et il ne peut pas s’en empêcher car influencer l’opinion et éventuellement la manipuler est une constante du pouvoir …

Et nous, nous nous sentons obligés d’en parler !

1er mensonge : A tout seigneur tout honneur, le président de la république qui, lors de ses vœux du 31 décembre, nous a péremptoirement déclaré : « le capitalisme ultralibéral et financier, trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques-uns, va vers sa fin ».

Le problème est que sa déclaration réduit le capitalisme à une vision doublement négative : le court terme et l’avidité alors que nos sociétés occidentales sont toutes basées sur le capitalisme qui, seul, a permis de créer les richesses qui sont la base de notre développement économique depuis le 18°s.

Par ailleurs, aucun système collectiviste, socialiste ou autre, n’a jamais réussi. Ils n’ont conduit qu’à la ruine et à la misère des populations qui les ont subis.

Quant à l’épithète « ultralibéral », il ne correspond à rien : on est libéral ou on l’est pas et lui visiblement ne l’est pas malgré les affirmations de certains de ses détracteurs !

Préjuger de la « fin du capitalisme » est enfin une affirmation pour le moins audacieuse puisqu’il n’y a pas de modèle économique de remplacement ; sauf à penser que E Macron pense que le système si peu efficient du capitalisme d’Etat à la française pourrait être de nature à être ce modèle de substitution…

Quel est finalement le but de cette déclaration : conviction ou manipulation ?

Il est probable que cette affirmation est surtout destinée aux populations de gauche qu’il faut amadouer en vue de leur récupération pour les prochaines élections … ce qui n’exclut pas, par ailleurs, qu’il dévoile ainsi sa véritable pensée de socialiste pur jus !

Enfin, on peut fustiger le capitalisme mais il faut quand même ne pas perdre de vue que ce sont l’étatisme français et l’Etat providence qui sont essentiellement la cause de tous nos maux voir (ici) et (là).

2ème mensonge : les gilets jaunes, qui refusent de rentrer chez eux, sont tous des fascistes ou des membres de mouvements d’extrême droite ; car c’est bien connu seuls les gens d’extrême droite troublent l’ordre public républicain !?!

Ce discours a, bien entendu, été relayé abondamment par la presse subventionnée dont l’opinion politique se situe clairement à gauche puisque … la morale est forcément de gauche.

Pas de chance, il s’avère que les casseurs arrêtés étaient en majorité d’extrême gauche ou non affiliés (black blocks ou gilets jaunes entraînés par les circonstances).

La distorsion entre le discours officiel et la réalité ne semble toutefois pas troubler le pouvoir et ses affidés ; surtout lorsque l’on sait que le but de ces déclarations est avant tout de discréditer un mouvement exclusivement populaire (du moins à l’origine) et spontané ; le président ayant lui-même « enfoncé le clou » en insistant, lors de ses « vœux », sur le retour nécessaire à l’ordre républicain.

3ème mensonge : les gilets jaunes ont agressé la police – ce sont des voyous et le président l’a dit lui-même en parlant de « foule haineuse ».

On tombe là dans le manichéisme le plus primaire, style URSS des années 70 ; ce qui ne constitue évidemment pas un progrès.

Le problème c’est que j’ai vu la police charger, après un gazage massif, un rassemblement pacifique de retraités et de personnes âgées en gilets jaunes … Faudra-t-il sortir à l’avenir avec un déambulateur pour éviter le matraquage policier ?

La vérité est que le pouvoir a eu très, très peur et qu’il a envoyé au casse pipe des forces de l’ordre conditionnées et embrigadées pour faire le sale boulot pendant que, selon le Canard Enchaîné, E Macron se terrait à l’Élysée ; protégé par 600 policiers et gendarmes et un hélicoptère prêt à décoller … pour le cas où !

On a appris aussi que la police avait tiré au flash-ball à très faible distance (4 m) sur plusieurs jeunes filles et que le cas est avéré pour 3 autres adolescents dont un à Toulouse qui a perdu un oeil.

J’aimerais bien connaître la nature des agressions intolérables commises par ces jeunes filles pour justifier de telles violences policières !

La seule vérité est que le pouvoir tremble de peur devant une « populace en colère » et incontrôlable qui n’obéit pas aux codes habituels et qu’il est prêt à justifier tous les abus commis en son nom, de l’ordre public, de la République … alors qu’il est seulement inadmissible d’utiliser de telles méthodes sur des enfants et qu’il n’y aura jamais aucun argument qui puisse les justifier.

Il faut quand même rappeler que le nombre des blessés dépasse les 1.000 et que certains véhicules de police (non équipés de la vignette Crit’air) disposaient de réservoirs contenant des produits chimiques incapacitants toxiques (il s’agirait de poudre) … pour le cas où (sic).

En outre :

– La police se met désormais à confisquer les masques de plongée et les lunettes de natation car, fait nouveau, ce serait des armes par destination … bien qu’on n’ait jamais vu quelqu’un être tué à coup de masque de plongée. On a compris qu’il s’agit en fait de rendre les manifestants totalement vulnérables aux gaz lacrymogènes pour les empêcher de résister aux attaques de la police. Bientôt, chercher à se protéger des attaques de la police deviendra un délit … comme dans toutes les bonnes dictatures !

– La justice, en toute indépendance, a décidé aussi de matraquer à sa façon les manifestants politiquement incorrects qui ne détiennent pas les codes des corps intermédiaires (syndicats patentés subventionnés qui ne représentent personne). C’est le cas notamment de 3 personnes qui ont, le 21 décembre, pendu et décapité un pantin à l’effigie d’ E Macron car ces faits constitueraient « une incitation au meurtre ». Un jeune est aussi poursuivi pour avoir parlé de guillotine à un élu !?! Enfin, la police a arrêté M Drouet, meneur des gilets jaunes, parce qu’il a été pris sur le fait en train de commettre un acte extrêmement dangereux : il déposait des bougies en commémoration des gilets jaunes morts (12) mais ne l’avait pas déclaré en préfecture !

Enfin, des ordres ont été donnés pour évacuer, manu militari, les ronds points encore occupés.

Le pouvoir peut dormir tranquille, la police et la justice font le boulot … même si on se situe clairement dans la répression de la liberté politique, en parfaite violation avec les dispositions de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ; laquelle a valeur constitutionnelle.

Toutefois, il faut être conscient que ces poursuites sont essentiellement destinées à intimider, voire à effrayer, les manifestants et la population en général … surtout si celle-ci avait dans l’idée de se joindre au mouvement !

Pour le pouvoir, il faut casser le mouvement à tout prix mais il n’est toutefois pas sûr que cela soit efficace à en juger par ce qui s’est passé le 05 janvier !

 4ème mensonge : la rémunération des livrets A a été bloquée à 0.75% l’an jusqu’en 2020 pour, officiellement, faciliter le financement du logement social via la Caisse des Dépôts et Consignations.

On sait que le livret A est le placement préféré des classes populaires et qu’il est présenté comme sûr ; sauf qu’il est loin de l’excellence !

Auparavant, le taux de rémunération de l’épargne était indexé sur l’inflation ; ce qui en faisait un placement permettant au moins de sauvegarder son épargne ; même s’il était loin d’être performant.

Son autre avantage est qu’il échappe aux « cotisations sociales » (CSG et autres au taux actuel de 17.2%) ; ce qui est loin d’être anodin.

Mais c’était sans doute trop … c’est pourquoi le gouvernement a modifié, en 2016, les règles de calcul des intérêts pour les plafonner à 0.75% l’an.

Lorsque l’inflation était très faible (moins de 1% l’an) ; le problème de la rémunération était relativement anodin mais il se trouve qu’en 2018, l’inflation s’est élevée (officiellement) à 1.8%.

De ce fait, ce placement de père de famille fait désormais perdre de l’argent (en toute sécurité) à chacun de ses détenteurs puisque le taux de rémunération est largement inférieur à l’inflation.

Par contre, le gain pour l’Etat a été évalué à 3.5 milliards € ; économisés sur le dos du petit épargnant !

Il faut y voir, en fait, une manière de subventionner les dépenses de l’Etat ou si vous préférez un impôt qui ne dit pas son nom !

Il n’y a pas de petites économies mais rassurez-vous l’inflation devrait à nouveau diminuer vers les 1% l’an en 2019 du fait du ralentissement économique et du tassement du prix du pétrole. Cela devrait réduire les pertes des détenteurs de Livrets A.

5ème mensonge : Le pouvoir se plaint de la destruction des radars et surtout prétend que leur réparation va lui coûter très cher. Il affirme aussi que, du fait de la destruction de ces appareils, les conducteurs vont se défouler et se remettre à conduire n’importe comment avec à la clé une augmentation vertigineuse des accidents !

À l’occasion des fêtes, j’ai parcouru 800 km ; ce qui m’a permis de constater qu’effectivement 80% des radars automatiques avaient été neutralisés mais que tous avaient été bâchés ou tagués à la peinture jaune. Je n’en n’ai pas vu un seul brûlé ou détruit ; ce qui ne veut bien entendu pas dire qu’il n’y n’a pas eu …

Par ailleurs, durant ces trajets, je n’ai pas vu une seule infraction ni une seule fois un conducteur incivique … ce qui tend à démontrer que les radars n’ont pas tout à fait la fonction ni l’utilité qu’on prétend qu’ils ont !

Le pouvoir peut pleurer sur les frais de réparation mais ils seront en fait à peu près nuls (il suffit de retirer la bâche) ; compte non tenu du fait qu’il « oublie » de vous dire ce que les radars lui rapportent : 1.2 milliards €/an !

En fait, on sait que les radars ont été implantés en masse essentiellement pour piéger l’automobiliste et rapporter des impôts sous couvert de répression pénale forfaitaire ( !?!) et que la réduction à 80 km/h n’a pas eu d’autre but que de renforcer les possibilités de répression sous couvert d’un argument sécuritaire non prouvé.

Enfin, à bien y regarder, ces radars sont essentiellement des instruments d’oppression dont le but évident est de sanctionner. On passe très vite de conducteur discipliné à délinquant routier (il suffit de 4 km/h car la marge d’erreur admise est 2.5%) et cela les français ont fini par le comprendre !

La suite au prochain mensonge gouvernemental … Ce qui devrait être relativement rapide.

Bien cordialement à tous !

 

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

11 réflexions sur « Le gouvernement … ment encore ! »

  1. : ARTICLES MEDIAPART =Magouilles, nazisme et violence: un «policier repenti» se livre
    21 DECEMBRE 2018 PAR MATHIEU RIGOUSTE
    Nicolas a récemment quitté la police. Il venait de commencer sa carrière dans une unité de la gare du Nord, à Paris. Entre références à Hitler et ultra virilisme, il raconte un quotidien marqué par l’ennui, les magouilles et la violence. Et comment la sensation de devenir « agressif et raciste » l’a fait renoncer au métier

    Le fonctionnement intime du pouvoir policier est difficile à observer. Lorsqu’un chercheur y est accepté, les policiers ne lui donnent à voir que ce qu’ils veulent bien. Les témoignages d’anciens policiers ayant rompu assez clairement avec l’institution et le métier pour les décrire sans filtre sont extrêmement rares (voir en Boîte noire).
    Nicolas Garnier (les prénom et nom ont été changés) a quitté la police ces dernières années. Entre références à Hitler et ultra virilisme, il dépeint un quotidien marqué par l’ennui, les magouilles et la violence. Ce qu’il raconte permet de mieux décrire la mécanique de production des pratiques policières. Il a préféré rester anonyme, par « peur de recevoir des menaces » de ses anciens collègues.
    Il était affecté gare du Nord, là où ont été contrôlés en mars 2017 trois ex-lycéens en voyage scolaire qui ont porté plainte contre l’État pour contrôle discriminatoire. L’audience a eu lieu en octobre 2018 au tribunal de grande instance de Paris. Les trois lycéens ont été déboutés le 17 décembre mais ont décidé de faire appel.
    Nicolas a mal vécu son passage dans la police. « Il y a encore quelque chose de coincé, comme si je n’avais pas réglé cette affaire », confie-t-il. Son profil est assez répandu dans les bases de l’institution policière. Il a été socialement construit comme un mâle blanc de « classe moyenne ». Mais sa subjectivité n’est pas représentative des policiers de voie publique. Comme il le reconnaît, il était très marginal dans son commissariat et n’a jamais connu aucun autre policier qui ait, comme lui, rompu avec le métier « par principe ». Identifié à « un gauchiste » par ses collègues, il sait qu’on ne lui montre certainement pas tout. Un de ses collègues prévenait ainsi les autres : « N’allez pas trop loin devant Nicolas. » Les pratiques qu’il rapporte peuvent donc être considérées comme une partie émergée de l’intimité du pouvoir policier.

    • L’utilité, la vengeance et l’action
    Nicolas Garnier est né à Paris au début des années 1990, son père est enseignant et sa mère employée. Sa scolarité a été « classique bien qu’un peu douloureuse ». À la suite d’un bac pro, il cherche « un boulot pour être utile aux gens ». Il pense à la police. Lorsqu’on lui demande d’où venait cette idée, il est catégorique : « Les reportages à la télévision me donnaient toujours une vision positive de la police, dans le sens où je me disais, “c’est bien, ils arrêtent des mauvaises personnes, ils sont utiles”. Je m’identifiais à eux, j’avais envie d’être comme eux. » La mystification du pouvoir policier joue un rôle fondamental dans l’engagement mais aussi dans la fabrication de l’agent de police.
    Nicolas rapporte une autre dimension de son enrôlement. « Dans mon adolescence, j’ai été agressé environ six fois, par des Noirs et des Arabes. Je ne m’étais pas particulièrement dit “les Noirs et les Arabes sont des méchants”, je m’étais juste dit “il y a des cons et faut empêcher les cons d’agir”. » Le pouvoir policier attire des personnes désireuses de mettre en œuvre leurs conceptions personnelles de la justice. On y trouve nécessairement une part importante d’engagements basés sur des ressentiments racistes, sexistes et de classe. « Je suis blanc, j’ai été agressé deux fois au couteau, une fois dans le hall de mon immeuble, le jour de mon anniversaire, donc il y avait aussi une sorte de rancœur en moi, je pense, qui m’a motivé. »
    Nicolas évoque aussi l’un des motifs d’engagement les plus répandus, « le besoin d’action ». Mais il porte dessus un regard désormais critique. « Je vous dis ça avec du recul, je pense que j’aurais pu travailler en association si j’avais vraiment voulu, mais je devais avoir un besoin de décharge d’agressivité, une envie d’utiliser la force. Je pense que c’est ce que je recherchais. Voilà, une sorte de besoin de vengeance, d’utilité et d’action. »
    • Sélectionner et préparer le corps policier
    Après un premier échec au concours des cadets de la République, Nicolas Garnier est pris l’année suivante. La formation a lieu rue Albert dans le XIIIe arrondissement parisien, à côté d’Olympiades. Un chef commence par exiger qu’il se coupe les cheveux. L’enseignement se concentre sur le sport et les interventions mais aborde aussi « le pénal, la légitime défense et le code de la route ». Les concurrents sont notés et classés. En fonction de leur rang, ils choisissent parmi des postes à pourvoir. Le concours permet de repérer ceux qui sont employables et disciplinables pour mieux évacuer les ingérables. Les « profils de gaucho » comme le sien semblent acceptés « tout comme ceux profondément fainéants, même avec des notes très basse, un absentéisme, et une volonté par les formateurs de les exclure ».
    Selon l’ancien policier, il s’agit « de garder à tout prix de la main-d’œuvre pour l’institution ». Nicolas est « plutôt bien classé » et demande la brigade des réseaux ferrés. « C’est comme ça que je suis arrivé à gare du Nord. J’étais content, je me suis dit : “Il va y avoir de l’action”. » Sa détermination reste intacte durant la formation. « Ça allait encore, ma vision, ça s’arrêtait à un milieu très viriliste et enfantin, un peu gamin, qui cherche à se moquer des autres, à bizuter, mais ça ne m’avait pas tant choqué. »
    Durant son premier stage dans un commissariat parisien, il note « une sorte de flemme à travailler ». Selon Nicolas Garnier, ses anciens collègues « cherchent à en faire le moins possible et essaient d’éviter certaines affaires et même d’éviter les affaires en général ». Son second stage a lieu dans une grande gare parisienne où il décrit encore « une ambiance de planqué ». Malgré l’écart de plus en plus évident entre la fiction, la formation et le terrain, le jeune homme reste déterminé à travailler selon l’image qu’il avait de la police.
    Lors de stages auprès des unités d’élite du Raid, la présentation des armes et des techniques d’intervention participe à renforcer une culture de l’« action ». Une initiation au maintien de l’ordre avec des compagnies de CRS institue en profondeur cet « esprit de corps policier » fasciné par « l’intervention ». Ces dispositifs permettent aussi de repérer les marginaux et les contrevenants.
    • « Une brigade un peu spéciale »
    Lorsqu’il est finalement affecté gare du Nord, Nicolas Garnier déchante vite. « Je suis tombé dans une brigade un peu spéciale, ambiance fasciste, qui prônait le nazisme. Quelques-uns avaient une allégeance à Hitler et les autres étaient complices, sans avoir les mêmes mots mais prenaient quand même bien plaisir à faire des insultes racistes. »
    Selon l’ancien policier, chez les collègues de son unité, « la construction politique est soit absente, soit un cliché de l’extrême droite ». Ils votent tous Front national et leurs discussions quotidiennes évoluent dans un « fourre-tout idéologique avec Marine et les étrangers en tête ». On peut imaginer qu’ils sont à ce titre relativement représentatifs des 47 % de policiers et militaires qui assumaient voter FN dans une enquête du Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po, publiée en 2017.

    Dans le commissariat, la hiérarchie est représentée par une major, un brigadier et des lieutenants qui passent de temps en temps. Ils n’ont pas ce type de propos devant les agents qui s’en gardent eux aussi lorsqu’un gradé entre dans la pièce. « Il y avait quand même une sorte de honte auprès de la hiérarchie. »
    Dans la gare, l’unité surveille notamment les fraudes aux portiques et les trains arrivant d’Amsterdam. Les policiers de cette unité travaillent ensemble depuis longtemps, ils se voient chez les uns et les autres. Il y a « un Guadeloupéen » parmi eux. « Ça amenait toujours des situations extrêmement gênantes et cependant, lui-même partageait des a priori extrêmement discriminants, mais pas de manière aussi franche que les autres, mais il était souvent d’accord sur les agissements et les attitudes méprisantes à l’égard des minorités. »
    Cette brigade « un peu spéciale » est en fait complètement intégrée au fonctionnement normal de l’institution policière.

    L’ancien policier se souvient aussi de l’importance du sexisme dans l’équipe et dans l’institution. « Ça imprègne tout le corps policier, c’est omniprésent, c’est un milieu viriliste. » Il évoque des manières de prendre « à la rigolade » les dépôts de plainte pour viol. Mais aussi des situations révélatrices de la multiplicité des violences rendues possibles par le pouvoir policier. Il évoque par exemple un policier qui tentait d’extorquer des vidéos érotiques personnelles à une femme venue porter plainte contre son ex-compagnon qui la menaçait de les publier. Les violences sexistes des policiers s’inscrivent elles aussi dans une culture dominante. « Être de gauche est vu comme être vulnérable, un peu comme ce qui est prêté aux femmes », résume Nicolas Garnier.
    L’ancien policier a fini par comprendre que la culture policière ne s’accommode pas seulement des pratiques violentes et discriminatoires. Elle les légitime et les valorise. Nicolas Garnier raconte ainsi comment ses collègues « avaient tabassé un mec à l’arrière du commissariat ». L’Homme avait perdu une dent, les policiers avaient filmé la scène et se passaient la vidéo sur un téléphone. « Ils étaient fiers, ils y faisaient référence de temps en temps. »
    Un autre policier pouvait cracher sur un SDF allongé au sol juste pour impressionner les collègues. La formation à cette culture de violence s’opère quotidiennement au contact des pratiques policières banalisées. Nicolas Garnier se souvient qu’une fois, où il devait maintenir au sol « un type insupportable, qui insultait tout le monde », l’Homme leur avait craché sur les chaussures. Son collègue lui avait dit : « Tiens, je vais te montrer comment faire. » Il avait essuyé sa chaussure sur la personne menottée. « C’est une sorte de formation, décrypte l’ancien policier. D’abord, c’est de l’humiliation et puis l’envie de renvoyer à l’autre sa violence. »
    Nicolas Garnier en est sûr : « Cette idéologie, c’était ce qui les faisait tenir au travail, ils s’accrochaient coûte que coûte à ces idées, peut-être pour donner du sens à leur travail. »
    • Contrôler les corps « africains », « nord-africains » et « méfiants »
    Cette idéologie participe effectivement à légitimer des pratiques quotidiennes. Nicolas Garnier perçoit chez ses collègues « une satisfaction à user de la violence contre les minorités noires et arabes ».
    « C’était vraiment ce qui leur plaisait. C’était vraiment leur truc. Quand on contrôlait, il y avait un vrai mépris envers ces personnes. D’une manière générale, tout ce qui n’avait pas des codes entre guillemets bourgeois, soit une manière de s’habiller dans les codes des gens qui ont de l’argent. Mais des Blancs aussi, s’ils avaient des signes de pauvreté sur eux, n’avaient le droit qu’à très peu de respect. »
    L’ex-policier précise que cela s’exprimait « par des tons très secs, des boutades à peine déguisées devant les personnes, toujours en gardant les limites de ne pas être ouvertement insultant ».
    Nicolas Garnier reconnaît que « la majorité des personnes qui se faisaient contrôler étaient des personnes non blanches » mais il lui paraît « difficile » d’évaluer si les contrôles étaient effectués au faciès. « C’était plus imprégné, il y avait un état d’esprit, selon lequel les Noirs et les Arabes étaient des sous-personnes, des “sous-races”, dont il fallait contrôler les actions. Mais ce n’était pas dit par la hiérarchie. »
    Ces pratiques de contrôle des corps prennent pourtant forme à l’intérieur d’un cadre institutionnel. Les documents de formation aux Gestes techniques du professionnel d’intervention (GTPI) assurent que « l’important lors d’une intervention est de figer la situation afin de ne pas en perdre le contrôle et de restreindre toutes les possibilités d’action de(s) l’interpellé(s) ». Des textes juridiques précisent les gestes, attitudes et postures auxquelles se conformer. « Les fonctionnaires doivent mettre en œuvre un comportement de surveillance ou de prévention, ralentir, s’arrêter, intervenir », tout en « travaillant en autonomie ». C’est dans cet espace d’« autonomie » relative que sont mises en œuvres les pratiques réelles du maintien de l’ordre social.
    La posture du policier doit s’adapter au statut social de la personne et du territoire qu’il doit contrôler. « Dans les quartiers sensibles, explique un document de formation, il convient de se déplacer en restant toujours vigilant. » La discrimination des corps est elle aussi instituée.
    Lorsqu’ils interviennent sur appel de la radio, les policiers reçoivent des messages désignant « en général des personnes non blanches ». « Donc ce n’était pas notre choix de contrôle », insiste Nicolas Garnier. Ses documents de formation enseignent à décrire une personne par des « types » issus de l’ethnologie coloniale : « Caucasien, méditerranéen, moyen-oriental, maghrébin, asiatique/eurasien, amérindien, indo-pakistanais, métis/mulâtre, africain/antillais, polynésien et mélanésien (dont “canaques”). »

    Nicolas se souvient que dans les communications radio, on employait surtout « Nord-Africain » et « Africain ». Ces dispositifs de profilage racial amorcent une chaîne de pratiques de surveillance et de contrôle, de brimades et de coercitions marquant les corps reconnus comme « Africains » et « Nord-Africains » par les policiers.
    « Ce qui était ciblé, ce n’était pas forcément une couleur mais plus une attitude où on sentait de la méfiance chez la personne », assure l’ex-policier. Cette focalisation détermine le ciblage de corps « méfiants » parce que régulièrement confrontés aux violences policières et aux discriminations. Cette disposition de la pensée policière à repérer ce qui se méfie d’elle détermine des pratiques de ségrégation et de prédation, ainsi qu’une prétention à soumettre tout ce qui se sent menacé par l’ordre social et le pouvoir policier.

    • Le monopole de la violence légale
    Tout comme cette « brigade un peu spéciale », les violences policières s’intègrent sans difficulté dans les dispositifs législatifs et judiciaires chargés de les contrôler. Si l’État revendique effectivement le monopole légitime de la violence, il dispose surtout de son monopole légal.
    Durant la formation aux cadres juridiques d’emploi de la force, on présente aux élèves policiers le « code de déontologie », on distribue des livrets informatifs sur « la démocratie », « les libertés individuelles et collectives » qui permettent de légitimer l’existence d’un cadre éthique, moral, légal. Ce rituel autorise l’entrée dans un champ où les pratiques réelles peuvent prendre des formes très éloignées des principes mis au fronton de l’institution.
    C’est ainsi que durant sa formation aux GTPI, Nicolas Garnier apprend à mettre des menottes. On lui indique les zones du poignet qui peuvent être douloureuses, en expliquant qu’il faut « essayer de ne pas faire mal ». Ce qui rend possible la diffusion de pratiques de coercition d’autant plus facilement qu’on vient d’enseigner les zones douloureuses.
    Après une courte réflexion, Nicolas Garnier se souvient d’ailleurs : « Pendant la formation, on nous a dit qu’effectivement, si la personne ne se laissait pas faire, il était possible d’appuyer sur ses menottes pour créer des douleurs au poignet, ça c’était officiel aussi, et qu’une fois que la douleur avait été créée, la personne avait plus tendance à se laisser faire. »
    S’il insiste pour rappeler que « l’idée principale c’est tout de même d’infliger le moins de douleur possible », l’ancien policier explique qu’on lui a pourtant bien enseigné « des clefs de bras, des coups de poing et coups de pieds, type boxe française, des points de pression ». « Même si on nous disait qu’il ne fallait pas mettre de coups, donc je ne sais pas pourquoi on nous l’enseignait, mais on nous apprenait tout de même à mettre des coups. »

    Les violences policières les plus quotidiennes n’entrent pas en conflit avec le cadre judiciaire. Nicolas Garnier se souvient ainsi d’un contrôle d’identité « sur un type, sans raison ». L’Homme s’enfuit en courant mais les policiers réussissent à le rattraper. Il est alors coincé dans un local et ne peut s’enfuir. « Et là, je sens chez mes collègues qu’il y a une montée, chez moi aussi, de violence et d’agressivité, qu’ils ont déchargé sur ce type en usant de la force qui était complètement disproportionnée. » « Il n’y avait pas nécessité de l’écraser par terre, de lui mettre les menottes extrêmement fortes. » Mais « au niveau de la loi, ils arrivent encore à se couvrir, ça peut passer », reconnaît Nicolas Garnier.
    L’impunité judiciaire quasi totale dont bénéficient les crimes policiers est assez bien connue. Mais les violences quotidiennes sont elles aussi couvertes par la collaboration de l’institution judiciaire. L’ex-agent de police se souvient qu’un de ses collègues avait mis un coup de genou dans le ventre d’« un minot de 14 ans qui faisait vraiment chier en insultant », « pour le faire taire ». L’adolescent avait ensuite été interpellé et emmené au poste.
    Dans son procès-verbal (P.-V.), le collègue ment et écrit que le petit a tenté de lui mettre « un coup de boule ». Au tribunal, un magistrat vient voir le policier en question et le félicite : « Bravo pour votre interpellation. On a revu les caméras et effectivement on a bien vu le coup de boule qu’il a essayé de vous mettre. » Nicolas considère qu’on peut parler d’une forme de « collusion dans le mensonge entre la justice et la police ».
    Les compétences en droit des officiers de police judiciaire permettent de faire entrer la réalité des pratiques dans les cadres de la loi. L’ancien policier se souvient ainsi de techniques consistant pour l’officier à faire reprendre les P.-V. par les agents lorsque ce qu’ils avaient déclaré ne permettait pas de « prendre l’affaire » parce que le parquet l’aurait refusée. Au sujet d’un pseudo-fraudeur, Nicolas Garnier confie : « Donc on a changé la réalité, on l’a mis à la poubelle, on a refait un P.-V., on a menti sur le procès-verbal et on a dit qu’il avait effectivement fraudé. » Il arrivait aussi « qu’on invente des insultes ».
    Puis il décrit un fait moins connu. « Quand on se fait insulter par quelqu’un, on rajoute des insultes au magistrat dans la plainte. Exemple : le type nous dit “sale flic de merde” et on rajoute “les juges je me les fous au cul, jamais j’aurais quoi que ce soit”. Il y a une sorte de mépris de la justice dans le corps policier. On dit qu’ils sont laxistes, que les délinquants se sentent en liberté. »
    Les policiers savent aussi s’arranger avec la loi. Nicolas Garnier confirme un fait déjà connu de l’inspection générale de l’administration. « Ça se fait, une ou deux fois par mois de se mettre un “outrage à agent”, c’est, je ne sais plus, entre 200 et 500 euros, qui tombent, grâce au service d’aide aux victimes et ils touchent leur cachet même si la personne est insolvable. Et dans ce cas, on n’invente pas des insultes, on provoque, on cherche la personne. »
    • Fabriquer et discipliner le corps policier
    Lorsque je lui demande pourquoi si peu de policiers rompent comme il l’a fait, Nicolas Garnier explique que son expérience de la police le fait penser à celle de Milgram, réadaptée à la télévision en « Jeu de la mort ». Et il ajoute : « Après, il faut aussi se demander pourquoi on veut rentrer dans la police à la base. C’est l’un des éléments mis en avant par l’historien Maurice Rajsfus pour expliquer la subjectivité policière : on ne devient pas impunément policier. »
    L’ancien policier pense reconnaître une « sorte de perversion de l’usage de la force, prétendument légitime, une sorte de jouissance liée à la situation de supériorité ». Il considère cela comme une compensation. « Ce métier est dur, alors ils arrivent à tenir en trouvant une compensation, en étant des connards. Je le perçois comme ça. Dans mon cas, c’est peut-être ce qui serait arrivé, j’aurais fini par trouver des compensations en déchargeant mon agressivité sur certaines personnes. Et je me serais dit “c’est normal”. On finit par s’habituer, se dire “c’est pas énorme”, et ça peut grimper. Parce que dans ce milieu, la violence est vraiment répandue. On finit par penser banales des choses qui ne le sont pas. Moi, j’ai pu m’en rendre compte grâce à des références extérieures mais je ne sais pas si tout le monde peut s’en rendre compte. »
    La formation passe aussi par des pratiques de défiance et d’intimidation pour faire respecter « l’esprit de corps ». « Il y a des bizutages, certains collègues te prenaient en photo en train de dormir pour faire pression sur toi. » Nicolas Garnier pose des questions sur le temps matinal passé à « ne rien faire au commissariat » et ne rit pas aux blagues racistes. On lui fait comprendre qu’il est « emmerdant ».
    Puis un jour, un collègue l’intercepte et lui explique « entre quatre yeux, avec un ton menaçant », qu’il a intérêt à se « tenir à carreau » parce que « la police c’est une grande famille, on est très solidaires entre nous, si jamais il y en a un qui commence à causer des problèmes, on sait le régler… » Alors, Nicolas décide de pas trop « ouvrir sa gueule ».
    Cette chaîne de programmation commence à transformer Nicolas Garnier en policier de terrain. « C’est un métier difficile et je sentais que j’étais en train de rentrer dans une sorte de mimétisme avec mes collègues, je pense que j’étais en train de devenir comme eux. Je commençais à avoir des réflexions racistes sur les Noirs et les Arabes. Je me suis dit que c’était quand même bizarre que je commence à penser comme ça. »
    L’ancien policier se souvient d’« une nana complètement folle, qui nous insulte pendant qu’on la ramène au commissariat ». « Je sens que je commence à monter en agressivité. » La femme est amenée « dans un autre endroit du poste, où il y a moins de monde ». Elle crache alors sur un des collègues que Nicolas appréciait particulièrement.
    « Là, ça m’a fait vriller et j’attrape la nana, je l’amène au sol de façon violente. Comme mes collègues avaient fait pendant la course-poursuite contre l’autre type, je me suis mis à faire pareil en fait. Un usage de la force disproportionné en raison d’une agressivité qui monte en soi. Je lui mets le visage par terre pour qu’elle ne nous crache pas dessus, de façon trop forte par rapport à ce qu’elle avait fait. »

    Mais à la différence de nombreux autres policiers, Nicolas Garnier est resté socialisé dans un groupe d’amis qui fissurent son formatage. « Je me suis dit “merde, qu’est-ce que t’es en train de faire et de devenir ?” Soit je commençais à coller, soit je partais. » Nicolas Garnier finit par décider de rompre avec la police.
    Toutes les situations décrites par Nicolas Garnier ont eu lieu en l’espace d’une seule année. Elles décrivent un monde de violences déterminé par la position de pouvoir des policiers sur les corps qu’ils contrôlent. Alors qu’il évoque les techniques d’intervention, Nicolas note qu’on lui avait appris à ne pas regarder dans les yeux une personne plus grande que soi, « pour ne pas qu’elle se sente en supériorité, toujours cette idée de domination ».
    Les pratiques policières sont structurées par les systèmes sociaux de domination. Une brigade néonazie s’intègre bien dans les cadres du pouvoir policier parce que la violence et les discriminations, légales et illégales, font partie intégrante des répertoires réels du maintien de l’ordre social. Ce ne sont pas des accidents, pas des dysfonctionnements, ce sont les productions d’une machinerie institutionnelle qui remplissent des fonctions rationnelles pour la reproduction d’une société inégalitaire.

  2. Un rappel qui se trouve sur YouTube et qui doit nous interpeller sur la médiocratie française qui rappelle des moments indignes de l’histoire française:
    Manipulation de BFMTV du 22 décembre 2018 ?
    voici la version longue des policiers qui ont lancé des grenades sans raison pour énerver les manifestants et ensuite une moto tombe en panne=
    cliquez pour voir la suite= https://www.youtube.com/watch?v=mRWfjTYjbsI&feature=share&fbclid=IwAR1PKV3cDkhaVtP9SH_dC4iZbAFmJ7btAdRQw0V3f4TQ6WXnhIQO_ZDBPmo

  3. 1er Mensonge

    Effectivement que l’Ultra-Libéralisme ne veut rien dire. C’est de la surenchère vulgaire pour désigner un leurre responsable de tous les maux d’une population biberonnée à l’Etat Providence.

    2ème mensonge

    Tout ce que nous connaissons des mouvements répétés des Gilets Jaunes l’est de nos médias Main Stream pour une grande partie de notre population. Le Dark Street passe par les zozos sociaux, comme nous ici, pour faire réfléchir.

    3ème mensonge

    Il recoupe le deuxième.

    4ème mensonge

    Les Livrets A et les Assurances-vie ne sont ni plus ni moins que des parkings de l’épargne populaire à office de longue durée, pour soit disant les sécuriser, pour un matelas de l’Etat. Il y a des petites lois Sapin qui ont été promulguées récemment. Quid d’un Bail In des banques en défaut via ces dites lois ?

    5ème mensonge

    Les radars fixes ne sont pas un problème. Ce qui est beaucoup plus vicieux est d’équiper des voitures banalisées, avec un agent privé roulant tout le temps pendant son office selon un parcours défini par les forces d’autorité.

    1. « Les radars fixes ne sont pas un problème. »
      Si, quand même, ils rapportent 1.2 milliard € par an !
      La voiture banalisée est un procédé vicieux, certes, mais les possibilités de déploiement sont beaucoup plus réduites.
      Pour avoir l’efficacité des radars fixes, il faudrait des dizaines de milliers de voitures banalisées circulant sans cesse : le coût serait astronomique pour un rendement moindre … car tout est une question de rendement (fiscal).
      La voiture banalisée est utilisée, avec beaucoup de propagande, essentiellement pour faire peur (on ne sait ni où ni quand).

  4. Bonsoir le mensonge fait partie de la pathologie du psychopathe donc ne soyez pas étonné tout ce qu il fait et tout ce qu il dit est mensonge je crois qu en fait il est plus gravement malade qu il n en paraît et il ne se rend même plus compte de çe qu il fait si çe n est une vision répressive de la gouvernance pour lui gouverner c est réprimer c est un sadique pervers narcissique plus il fait souffrir le peuple de france plus il jouit. Donc une chose à faire qu il quitte le pouvoir car sa psychopathologie est telle qu il ne changera pas . La. Violence d ou vient elle
    Si çe n est de sa provocation et de ceux qui l entourent comme griveaux par
    Exemple Qui ose dire alors que çe sont pour la plupart des esçrocs Qui ruinent
    La Françe il ose dire que c est une atteinte à la Republique et l oligarchie c est
    Une atteinte à Qui……. a un peuple tout entier.?! Il ferait mieux de se taire avec son
    Air provocateur.?!

    1. Oui, Griveaux est bien dans la norme de la caste.
      Il insulte les gilets jaunes et après s’indigne, en vociférant à l’assassinat des institutions, de la démocratie, que les gens mécontents aient envie de lui faire ravaler ses propos.
      Le procédé est évidemment un peu « hors normes » mais j’ai évoqué le processus dans plusieurs de mes articles et notamment celui-ci
      https://www.temoignagefiscal.com/la-democratie-dirigee-a-la-francaise/
      Les gens se sentent trahis par des élus qui ne les représentent plus et qui n’ont que faire de l’électeur … en dehors des périodes électorales.
      Le problème est que les gilets jaunes ont découvert qu’ils détenaient le vrai pouvoir et je ne pense pas qu’ils vont lacher le morceau malgré les distributions d’argent faites E Macron.
      Le problème de fond, abordé aussi, est que malheureusement le pays est en si mauvais état qu’il n’a vraiment pas besoin de ça !

  5. Nous pourrions parler du grand mensonge d’état du Réchauffement climatique (RAC) qui devrait faire partie du Grand débat Républicain à venir (ou en cours pour les mairies de moins de 3.000 âmes je me suis laissé dire) et faire l’objet d’un Référendum d’initiative citoyenne (RIC). J’emploie les acronymes comme un énarque, vous avez noté

    1. J’avais prévu de parler aussi du mensonge climatique ….
      J’ai coupé, trop long, ce sera pour la prochaine fois. Mais rien n’est perdu car on en a encore pour des années à le supporter.
      Je ne crois ni au grand débat républicain ni au RIC parce que la caste au pouvoir va tout faire pour canaliser le premier vers ce qu’elle a décidé et que l’autre lui retirerait ses prérogatives.
      On en reparlera en temps utile.

  6. « et si l’assurance vie se fait la malle comme la décollecte nette constatée depuis 11 mois glissant avec le superbe PIB que l’on se tape , France trésor aura du mal a placer sa dette si on était classe b. »

    Oui, cela est dans la suite logique de ce qui va arriver; ce qui pose aussi le problème du maintien ou non des taux directeurs de la BCE actuellement à 0.00% alors que les achats de dette par la BCE vont s’arrêter.

    Explications :

    – si on maintient les taux à 0.00 les épargnants vont bouder les contrats d’assurance vie qui ne rapportent plus rien alors que c’est l’essentiel de la collecte d’argent frais par l’Etat,
    – si les taux montent, le service de la dette de l’Etat va monter vertigineusement et il faudra alors prendre des mesures … coercitives … pour éviter la faillite !

    Donc, pas d’issue quoiqu’il arrive !

  7. j’ai fait les même constatations ..

    a cela prêt que si le livret a ( qui était censé protéger de l’inflation) était a son vrai cout , il rapporterait + que l’assurance vie et las!! ( les bankster , macron & rotchild et compagnie ) claqueraient des dents si les épargnants changeait de placements car ca ne rapporte + rien actuellement .
    et si l’assurance vie se fait la malle comme la décollecte nette constatée depuis 11 mois glissant avec le superbe PIB que l’on se tape , France trésor aurait su mal a placer sa dette si on était classe b.

    et nous avons du nous croiser pendant les fêtes sur le réseau routier entre 2 radars . 🙂

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