LE BOULANGER NICOIS VICTIME DU DURCISSEMENT DE BERCY

« Le boulanger niçois ne multipliait pas les pains au chocolat mais les euros sur son compte en banque. Un homme de 52 ans, qui dirigeait six boulangeries et cent vingt salariés à Nice dans les Alpes-Maritimes, a détourné 1,9 million d’euros au fisc en l’espace de dix-huit mois à peine.

Pour réussir sa combine, il utilisait des caisses enregistreuses qui lui ont permis de fausser sa comptabilité. Elles faisaient payer le prix exact au client mais elles enregistraient des montants inférieurs de façon à déclarer moins de revenus et de payer moins d’impôts. Le boulanger avait acheté ces caisses « magiques » auprès d’une entreprise de Cuers dans le Var, indique Nice-Matin.

L’homme, qui était poursuivi pour fraude fiscale en bande organisée, travail dissimulé et blanchiment, a été condamné à cinq ans de prison dont deux ans ferme, une amende de 100 000 euros et l’interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans.

Son associé a été condamné à trois ans de prison dont deux ans avec sursis et une amende de 50 000 euros. Trois autres membres de la famille du boulanger ont été condamnés à un an de prison avec sursis pour recel d’abus de biens sociaux.

Les gérants de la société des caisses enregistreuses seront jugés prochainement.
La rédaction »

 

Comme en 44, juste avant la défaite du III ème Reich, les juges vichystes ont durci les condamnations qu’ils prononçaient.
Durcissement dû à la peur que les allemands perdent la guerre ?
Durcissement dû à la peur du pouvoir en place qui se raidissait dans un dernier soubresaut ?
Durcissement dû à la peur d’être balayé par l’histoire qui les jugerait ?
Et bien sûr la trouille des représailles s’ils perdaient.

Quand un pouvoir vacille, il durcit ses sanctions croyant pouvoir arrêter la marche de l’Histoire.
Ce qui est vain.
Il faut toujours se méfier d’un pouvoir qui vacille, c’est là qu’il est le plus dangereux et qu’il va frapper le plus fort croyant pouvoir éradiquer contestation et résistance.

L’affaire du « Boulanger de Nice » aux caisses enregistreuses « magiques » est là pour le prouver.
Je me garderais bien de porter un jugement sur sa condamnation.
Je ne sais pas ce qu’a apporté le fisc comme preuves et comme évaluation.
Ce que je sais et ça je le sais, comme chanterait Gabin, car j’ai payé pour le savoir.
Ce que je sais et ça je le sais c’est que le fisc est apte à fabriquer des fausses preuves et à faire passer ses affirmations, basées sur un « raisonnement fumeux », pour des vraies preuves que personnes dans ce système bien rodé, n’aura l’outrecuidance de remettre en question.
Ca je le sais pour l’avoir vécu sur plus de 20 ans.
Henri le sait pour l’avoir vécu sur plus de 20 ans.

En théorie, il a été condamné par un juge civil ce que nous demandons depuis des lustres, c’est la partie émergée de l’iceberg.
Ce que l’histoire ne dit pas c’est que déjà, sans doute et c’est même une certitude c’est que Bercy, dès son redressement notifié, l’a tondu à vif.
Il a dû être noyé sous les contraintes et mesures coercitives, la spécialité du fisc français et avant d’arriver au tribunal correctionnel, il devait être déjà au 9/10 mort.
C’est ce que nous appelons « les lettres de cachet » ce qui prouve la puissance de Bercy car tout le monde trouve ça parfaitement normal.

Henri et moi, nous l’avons vécu, donc nous savons.

5 ans de prison dont 2 fermes, c’est coquet comme sanction pour un homme, qui tout compte fait a voulu garder un peu plus le fruit de son labeur pour lui.
Les braquages, les viols, les pédocriminels prennent rarement autant.
Il est vrai qu’ils n’ont pas lésés aussi profondément le peuple français.

Maintenant, son vrai chemin de croix va commencer.
Le fisc va le poursuivre à vie et sans relache.
IL va le suivre à la trace, il va le rendre SDF à vie, jusqu’à la tombe.
Je ne vous parle pas de sa famille qui va le suivre dans sa déchéance.
Le fisc va l’écorcher à vif.

Je ne sais pas réellement ce qu’il a fait car je ne connais que ces deux articles de ces journaux.
Souvent ils hurlent avec les loups.
Je ne peux avoir qu’une pensée compatissante pour cette homme qui va devenir un mort vivant comme je l’ai été.

Le tribunal pénal dans le cas de « fraude fiscal » est une bonne chose mais il faut aussi respecter son jugement ce que Bercy n’a pas fait pour moi.
A quoi cela sert-il de nous faire passer en correctionnel si c’est pour pisser sur ce jugement s’il est défavorable au fisc ?
Bercy veut le beurre, l’argent du beurre et la crémière.
Il ne tolère pas d’avoir tort et qui va s’en plaindre ?

La condamnation hors de proportion de ce boulanger est-il le raidissement (cité plus haut) qui précède l’effondrement de la dictature de Bercy et de ses exactions ?
Est-ce l’ultime carnage fiscal avant leur chute ?

Rome s’est écroulé sous l’invasion des barbares et aussi à cause de la pression fiscale insupportable et des exactions des « agents » fiscaux.
Les romains ne voulaient plus défendre cette oligarchie et ne l’ont plus défendu.
Ce fut une des raisons de la chute de l’Empire Romain.

La dictature de Bercy malgré son enfumage perpétuel résistera-t-elle encore longtemps ?

A vous de nous le dire.

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5 réflexions sur « LE BOULANGER NICOIS VICTIME DU DURCISSEMENT DE BERCY »

  1. C’est en pleine déblacle qu’Hitler a décidé l’extermination des Juifs

    C’est en pleine déblacle que l’URSS revigorée des accords d’Helsinki a attaqué tous azimuts dans les années 80.

    C’est en pleine déblacle que Maduro fait massacrer les manifestants.

    C’est en pleine déblacle que le pédéraste de l’Elysée fait massacrer des Gilets jaunes. Et ça va continuer car lui et sa clique utiliseront tous les moyens les plus répugnants pour rester au pouvoir.

    Quand le vent tourne dans le mauvais sens pour eux, les socialistes deviennent profondément reactionnaires.

  2. avec la bénédictions des énarques !!
    –> les voies menant aux caisses de l’etat sont impénétrables …

    confondre un passif exigible sous forme liquide avec des actifs complexes à vendre. Autrement dit, la réalisation non symétrique des actifs et passifs engendre bel et bien un risque de tension majeure pour les finances publiques qui obligerait alors l’Etat à se retourner vers la garantie que constitue, en dernier ressort, l’épargne des Français.

    A ce stade, la dette nationale représente 270 % du PIB (99 % de dette au sens de Maastricht et 171 % de dette hors-bilan au sens des normes IFRS et IPSAS) et que seule l’épargne citoyenne serait en mesure de faire face à une fracture débitrice majeure.

    Des passifs… un peu partout
    Les engagements hors-bilan, en France, regroupent pour plus de la moitié de leurs montants les futures pensions des retraités de la fonction publique. Or ce poste ne cesse de déraper du fait de la démographie et représente ainsi une sorte de mine dérivante à hauteur de 2.450 milliards (dont 2.200 pour les seuls fonctionnaires d’Etat).

    Les engagements hors-bilan visent aussi les garanties accordées par l’Etat pour plus de 670 milliards dont 431 pour la garantie des livrets d’épargne réglementés. A cela s’ajoutent les 128 milliards concernant la quote-part de la France pour ce qui concerne le Mécanisme européen de stabilité (MES) et la stabilité bancaire.

    > OPINION. Restructurer la dette publique, une urgence absolue

    Tout un chacun ne manquera pas d’apprécier que la dette masquée inclut aussi près de 600 milliards découlant de la mission de « régulateur économique et social de l’Etat » dont 353 milliards de subventions d’équilibre aux régimes spéciaux (SNCF, RATP…) et 160 milliards d’engagements au titre des aides au logement. Ces sommes sont plus que conséquentes et s’accroissent chaque année. Dans le cas des deux régimes spéciaux, ils ont augmenté de 75 milliards entre 2015 et 2016, selon la Cour des comptes.

    Inventaire non-exhaustif
    La Direction générale du Trésor a notamment pour mission de recenser les garanties octroyées par l’Etat (près de 700 milliards). A la suite d’une réserve formulée par la Cour des comptes en 2012, l’élaboration du « tableau d’inventaire des garanties recensées par l’État » (Tigre), se poursuit.

    Le professionnalisme du Trésor est connu et est un atout qui néanmoins ne suffit pas. Ainsi, la Cour des comptes, en 2018, énonce l’analyse suivante :« Le tableau Tigre n’est pas encore stabilisé et fait l’objet d’améliorations permanentes, notamment sur la base de constats et de recommandations de la Cour dans le cadre de la certification des comptes de l’État. »

    Autrement dit, six ans après une remarque à valeur de réserve comptable, même l’inventaire des garanties n’est pas encore exhaustif ce qui en dit long sur cette dette décidément masquée, protéiforme et donc non maîtrisée.

    cela dit je ne jette pas la pierre a paul notre boulanger mais si je sais compter ..1.9m – 100k€ –> ca laisse encore des pépettes dans la nature?

    faut croire que les sudistes « a l’instard d’un toni mussulin » se démerdent mieux pour gérer de l’argent que les parisiens 🙂

  3. Je ne sais pas si ce boulanger a fraudé ou pas. D’après la presse c’est le cas mais si cela est vrai je ne lui jetterai pas la pierre tant les impôts sont abusifs pour les indépendants dans notre pays. En tout cas vrai ou faux histoire de fraude fiscale ce gars-là n’a plus qu’à faire sa valise et même changer de nationalité car il ne connaîtra plus jamais le repos en France. Les crimes et délites fiscaux sont imprescriptibles.

    Autre chose à laquelle cette affaire me fait penser et que je trouve vraiment regrettable est qu’on ne confie pas à Bercy et à ses fins limiers incorruptibles (c’est du cynisme de ma part) le soin de contrôler l’absence de fraude aux élections.

    Je m’explique, vous n’ignorez sans doute pas que Bercy exige désormais l’utilisation de caisses enregistreuses d’un nouveau type, homologué et sécurisé, pour éviter toute fraude.

    Or aux élections il y a près de 1 million d’électeurs en France qui sont contraints de voter avec des machines électroniques. On ne leur a jamais demandé leur avis par referendum pour supprimer le vote papier.

    Ces fichues machines ne comportent même pas à l’intérieur un rouleau papier enregistreur (utilisez donc une caisse enregistreuse sans rouleau et vous verrez la réaction de l’inspecteur des impôts).

    Ces fichues machines ne sont pas vérifiées par les préfectures, elles sont la propriété des communes qui les ont achetées et donc sous leur garde : le maire en place peut donc très facilement les trafiquer pour assurer sa réélection.

    Ces fichues machines ne connaissent aucune norme de sécurisation AFNOR et ont parfois même été fabriquées par des sociétés qui n’existent plus et donc ne peuvent plus assurer la maintenance.

    On n’est donc pas très loin de la situation américaine, seule différence : le pourcentage d’électeurs concernés.

  4. Oui, c’est un raidissement évident.
    La faute est probable, mais pour la juger il faudrait tout connaître.
    Notamment les fonds détournés ont-ils été réinvestis ou dilapidés ?
    Une chose est sûre la sanction est démesurée et l’information est tronquée, elle ne permet pas de juger.

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