Ça y est, l’idée du « tracking » est lancée. Castaner l’a reconnu, il est envisagé de surveiller à grande échelle les déplacements individuels de la population, les rencontres, au moment du « déconfinement ». Une surveillance généralisée de la population est en gestation, avec plusieurs exemples déjà en place au niveau international.
Le tracking est la possibilité de suivre, de « géolocaliser » des personnes grâce à la puce GPS de leur smartphone. En Chine, l’application Alipay Health Code, obligatoire pour circuler dans de nombreuses villes chinoise, classe les citoyenNEs par couleurs, en fonction de leur « dangerosité », c’est-à-dire la probabilité d’être porteur/ses du virus. C’est le gouvernement qui évalue cette dangerosité. Le code rouge oblige ensuite à un confinement de 14 jours, le code orange, de 7 jours, tandis que seul le code vert permet de se déplacer dans certains endroits et passer certains péages. Une fonction, « reportInfoAndLocationToPolice », transmettrait toutes les informations… à la police.1
En Israël, l’agence Shin Bet collecte « les données de géolocalisation de smartphone pour retracer les mouvements des individus testés positifs au Covid-19. […] Les personnes étant entrées en contact avec une personne infectée seront averties par SMS. Selon les experts interrogés par le New York Times, le gouvernement israélien est en mesure de suivre la position géographique de chaque citoyen.2 » En Italie, le gouvernement va collecter les données de géolocalisation fournies par les opérateurs téléphoniques pour vérifier que leurs possesseurs respectent le confinement.
On n’en est pas encore là en France, mais le gouvernement semble y travailler sérieusement, alors que mercredi 1er avril, Édouard Philippe disait y être opposé. Mais Dimanche 5 avril, Christophe Castaner a indiqué que « Le tracking fait partie des solutions retenues par un certain nombre de pays, donc nous aurons fait le choix de travailler avec eux pour regarder ces solutions » et « Je suis convaincu que si elles permettent de lutter contre le virus et si évidemment, elles respectent nos libertés individuelles, c’est un outil qui sera retenu et soutenu par l’ensemble des Français ».
Le projet est donc sur les rails. Selon le gouvernement, ce serait pour engager un déconfinement. Deux hypothèses sont envisagées : soit une surveillance complète des déplacements, soit « simplement », des connexions entre deux individus. Dans ce deuxième cas, on saurait si deux personnes se rencontrent, sans savoir où.
Mais, quelques soient les intentions affirmées, ce serait un outil de surveillance gigantesque, dont s’inquiète même la Cnil, qui pourtant n’hésite pas à laisser les géants informatiques ou l’Éducation nationale collecter massivement des informations sur les enfants. Sa présidente interroge : « S’agit-il d’informer celles et ceux ayant été en contact avec une personne porteuse du virus ou de vérifier le respect du confinement. ». « Tout dispositif visant à limiter de manière importante et durablement la protection des données des individus pourrait, selon la situation, constituer une ligne rouge à ne pas dépasser »3.
En parallèle, le site La quadrature du net rapporte, sources à l’appui, que la police a déployé de nombreux drones pour informer, filmer et verbaliser la population. À Paris, sur les places d’Ajaccio, Nice, Metz et bien d’autres villes. Les exemples sont édifiants4. Il y a quelques jours, Google a publié les données de géolocalisation des utilisateurs d’Android, de façon anonyme. Le ministère de l’intérieur a déployé une application pour générer des attestations de déplacement. Celle-ci ne collecte pas, actuellement, de données personnelles5, mais il n’y a pas d’information sur l’application utilisée par la police pour vérifier les codes QR générés.
Cette déclaration de Castaner se fait donc dans un contexte général de surveillance et de renforcement d’un état autoritaire depuis le début du confinement.Comme dans bien des domaines, la crise du coronavirus permet des bouleversements dans le fonctionnement de notre société. Collective massive des données, surveillance des individus, de leurs déplacements, de leurs rencontres, tout est en place techniquement. Les étapes suivantes ne sont plus de la science-fiction. Il est possible de n’autoriser à se déplacer que les personnes acceptant de partager leurs données de géolocalisation, voire des informations sur leur santé, et donc de savoir qui va où (comme le permet par exemple déjà le pass Navigo en Île-de-France…) et rencontre qui. Ces données, les multinationales les utilisent déjà pour étudier les comportements des consommateurs, les États n’ont pas de scrupules et les utiliseront pour la surveillance policière. Imaginons, ce qui est loin d’être de la science-fiction, que dans quelques semaines, une manifestation pour obtenir des tests, des masques, des moyens pour la santé et contre les modifications du droit du travail soit interdite, il serait facile de connaître toutes les personnes y ayant participé et de les verbaliser… Castener is watching you…
Les amateurs de films de science-fiction ne seront pas surpris ni dépaysés.,ils ont juste un peu d’avance ….
Attendons nous à bien pire….dans l’avenir.
Nous sommes déjà répertoriés partout, notre faciès,et nos empreintes digitales le sont de plus en plus et nous y souscrivons par ordinateurs interposés et autres réseaux sociaux.!(accès notamment mais pas que)
Les bases de données sont interconnectables donc pas de soucis….ils sauront tout de nous ,de ce que nous faisons chez nous,au dehors ,qui nous rencontrons et ce que nous aimons ou pas , de ce que nous pensons même..et ça c’est primordial.
.L’étape suivante sera peut-être de reprogrammer. le cerveau des personnes pour les adapter à la pensée du moment …le pouvoir ne s’en privera pas.
Cela a existé et existe encore ..dans certains pays…..mais sous des formes disons plus » primaires »…là nous allons passer dans un futur hyper sophistiqué a peine imaginable.
Et le comble c’est que ce sera avec l’assentiment d »une majorité de citoyens ……car qui se passera ou pourra se passer d’un téléphone portable ,d’une tablette,d’un ordinateur, d’un compteur électrique ultra moderne(le Lynky en est le précurseur, et oui…) …
de robots divers et variés…récupérateurs d’informations de toutes sortes et d’images dans le futur.. ..en grand nombre. jour et nuit…Ce sera une vraie révolution …
La robotique commence lentement mais sûrement a envahir nos vies…
Elle va aller en s’accélérant au nom du progrès…et pas que dans la cuisine. ou le salon…partout!
Les caméras ..de surveillance très discrètes seront implantées en plus grand nombre dans les endroits les plus divers et sur le tout le territoire pour toujours surveiller davantage…très important!
Les conversations téléphoniques ,les mails,les SMS et tutti quanti seront surveillés,analysés,disséqués ,signalés le tout par des robots a l’intelligence artificielle très performante …..avec l’aide d’une informatique…. « débridée ».mot utilisé en toute connaissance de cause!
Les puces ou mieux encore seront implantées dans le corps humain pour des raisons médicales officiellement ,personne ne pourra s’y soustraire….(très utile en cas d’épidémie entre autre).
(NB.Tous.les chevaux notamment de courses en France en ont depuis quelques années pour contrôler leur identité, mais on peut faire beaucoup mieux que ça)
Ces minuscules puces faciliteront la surveillance des individus en permanence(géolocalisation moderne) et pas que médicalement parlant.
La réalité rejoindra ainsi la fiction ….
Sans parler disons de nouveaux « progrès » dans différents domaines car l’imagination humaine a des ressources insoupçonnées…
Par parenthèse elle serait la bienvenue rapidement cette imagination pour aider à neutraliser ce foutu virus qui nous cause bien des soucis et provoque de trop nombreux décès actuellement.
Ouais, je laisserais le phone à la maison, déjà avec la carte bleu, ils savent tout de moi,… qui les empêcheras de décider (sans même penser à mal) que tel endroit on a pas le droit de circuler, mettre en même temps les « bleus » au 4 coins du lieu, et tous sont verbalisé, on fait dire n’importe quoi à n’importe qui. de la à utiliser nos smartphone, plus pour nous obliger à ne pas sortir. De toute façon , je suis certain qu’ils utilisent déjà en masse la géolocalisation, ils veulent profiter de la situation pour l’inscrire dans le marbre, « puisque papa manu le dis, c’est pour notre bien…), même ce message je suis certain qu’ils le liront. Ils pourront surveiller, le chômeur, pour voir s’il cherche activement du job, celui en maladie, pour voir s’il bosse pas…, même plus besoin du bracelet électronique,…
vous croyez que depuis des dizaines années vous n’est pas surveillés !!
continuez sur les réseaux sociaux , application/tablettes et android comme vous le faites tous
et pourquoi croyez vous que sur tous les appareils électroniques les batteries soit soudées au ci …( même les robots manager) ou téléviseurs ont des sous programmes de connexion internet 🙂