Nul doute que la société dans laquelle nous vivons a peu de supporters. Si l’on fait la somme des abstentionnistes et des opposants, chaque hypothèse proposée ne regroupe que 10 à 15% de suffrages. C’est bien peu.
L’apparence est sauvée par l’hypocrisie des deuxièmes tours, qui ne sont plus des résultats de votes mais des additions de carottes et de choux-fleurs que les mathématiques réprouvent.
Pourtant la problématique est simple.
L’homme du 21ème siècle souhaite la sécurité, la liberté, la solidarité et, évidemment, la justice qui elle seule permet l’existence des trois premiers souhaits.
Je me permets « l’œuf de Christophe Colomb »…
D’abord la sécurité
Intérieure ou extérieure, elle est du ressort de l’armée et de la police.
Je propose de la confier au Président de la République, dont ce serait le seul mandat. Il serait nommé par le parlement, dont ce serait aussi le seul mandat, pour deux ans, sans renouvellement possible. Les parlementaires seraient eux élus pour cinq ans, sans possibilité de renouvellement, leur fonction donc limitée à la sécurité.
Puis notre vie en commun
C’est ici que la justice est essentielle. Donc, faisons-en le pivot de tout.
Définissons les interdits, qui peuvent se résumer à :
– Le meurtre
– Le vol
– le non-respect de tout engagement consenti librement.
– L’abus du pouvoir dont on dispose
Tout le reste étant autorisé, sous le regard attentif de la justice qui serait l’arbitre de la vie sociale.
Reprenant la division départementale déjà existante, un tribunal par agglomération, une cour d’appel par département, une cour suprême pour le pays.
Puis, des juges issus de la « conscription pour la justice », c’est la grande novation, essentielle.
Tous les jeunes gens, filles et garçons, devraient deux ans de service judiciaire.
Ce sont eux, librement, qui rendraient la justice, sous le contrôle de magistrats professionnels dont les principaux responsables – présidents de tribunaux et de cours — seraient élus. Pour cela ces jeunes gens seraient formés dans le même temps que leur scolarité.
Nous aurions ainsi une foultitude de juges conscrits, capables de gérer l’immense besoin d’arbitrage d’une société souhaitant être juste.
Chaque tribunal étant libre, une abondante jurisprudence deviendrait l’axe sociétal. Chaque humain qui s’est penché sur la justice et les façons de juger possède en lui un plus qui ici touchera toute la société. Ce ne sont pas les magistrats qui me contrediront, pour une fois…
C’est évidemment à la justice qu’incombera, dans ces conditions, la levée et la répartition de l’impôt.
Plus besoin d’Etat, sauf pour la sécurité.
C’est la seule façon de générer liberté et solidarité, étroitement dépendantes de la justice. Il y aura lieu de modifier légèrement la constitution.
Réfléchissez, ne rejetez pas l’idée immédiatement…
Bien à vous. H. Dumas
Le but du socialisme est de rendre acceptable ce qui ne l’est pas : le vol, le meurtre et le viol permanent des droits humains sous couvert d’égalitarisme et de justice dite sociale.
L’excès en tout dans un sens, lorsque cet excès devient patent dans les consciences, entraine un mouvement de balancier qui aboutit à un excès dans l’autre sens. C’est peut-être le seul moyen de se soigner des excès précédents. Si déjà on arrivait à respecter la constitution française et la DDHC., ce serait une bonne première étape. D’accord avec vos bases, mais la formation des jeunes et moins jeunes, la solidarité devant la maladie, le contrôle des pollutions vont demander de réfléchir intelligemment, pour faire beaucoup mieux.