La sécurité sociale va engloutir notre société.

Les faits sont ordinaires. D’une simple assurance maladie, librement consentie, qu’aurait dû être la sécurité sociale — avec éventuellement les primes des indigents prises en charge par la collectivité — elle est devenue l’organisatrice de la santé. Avec pour principes de base l’égalitarisme et l’irresponsabilité individuelle, qui ont généré une bureaucratie invasive destinée à organiser ces deux axes inaccessibles.

Aujourd’hui nous sommes confrontés à un hôpital, navire amiral de la sécu, qui est en disfonctionnement profond et définitif. Il n’y a aucune autre explication à la vague de folie étatique qui accompagne COVID.

Il faut se rappeler que les mêmes principes, collectivisme et irresponsabilité individuelle, ont entrainé la débâcle de 1940, mais surtout les ignominies de « l’Etat » de Vichy.

A ce sujet je vous propose la lecture de « La carte postale », le livre d’Anne Berest chez Grasset, formidable fresque de l’incrédulité face à l’incroyable. Tout y est, la propagande qui désigne le bouc-émissaire défini comme cupide, riche et vicieux, son exclusion du groupe social à coup d’interdits stupéfiants, puis son pillage et enfin son meurtre. Tout ça au profit d’une bande de potes qui se font appeler l’Etat.

Nous retrouvons aujourd’hui les mêmes ingrédients, le juif est remplacé par « les 10% les plus riches », la propagande qui les vise est constante — voir les droits d’auteur de Piketty qui en a fait sa spécialité — évidemment la confusion est totale entre dépenses de confort et capital vital pour l’économie, anonyme, uniquement attaché à ceux qui savent le faire fructifier, sans lequel une société accède effectivement à la vraie pauvreté, pour tous… Et puis, les 10% les plus riches cela vise tant de monde, il suffit d’y inclure les ascendants sur trois générations… fastoche.

C’est ridicule et pas sérieux, mais c’est…

Je pense souvent à Claude Reichman, cet homme de qualité, qui a tout simplement raison, qui voit le temps passer, les faits le conforter, sans qu’aucun changement ne se concrétise. Nous ne nous voyons pas souvent, je le regrette. L’âge, la distance, les difficultés de circuler, font obstacle au plaisir d’échanger, et tout cela va empirer jusqu’à la paralysie totale, l’éradication de ceux qui raisonnent simplement, en vérité.

La collectivité n’a rien à foutre de la vérité, de la simplicité. Comment se cacher, dissimuler ses vices, sa flemme, ses jalousies, ses envies, derrière la transparence de ces vertus ?

Egalitarisme et irresponsabilité engendrent de façon certaine l’égoïsme. Et, plus cet égoïsme s’épanouit plus la foule chante la gloire du collectivisme.

L’hôpital est le saint des saints de cette inversion de la réalité.

A l’hôpital chacun, au nom de l’intérêt collectif, roule majoritairement pour lui, pour ses avantages qu’il fait partager principalement à sa famille et à ses amis. Celui qui se donne aux autres, à son métier, en crève. Il devient le réceptacle du vide d’action qui l’entoure, le trou noir qui aspire le boulot que les autres ne font pas. L’écœurement aura raison de sa bonne volonté.

Plus il y aura d’argent investi à l’hôpital, moins il fonctionnera, plus il sera dangereux pour l’équilibre de notre société.

Mais rien ne pourra arrêter la croyance instillée par la propagande : « nous avons la meilleure organisation de santé du monde, que tout le monde nous envie, qui est gratuite. » Elle couvre les dérives de l’égalitarisme et de l’irresponsabilité, elle est si facile à croire tant que l’on se porte bien.

Il n’y a pas d’issue.

Macron, avec cet outil défectueux, a déclaré la guerre au COVID, tout comme le 3 septembre 1939 le Président Lebrun déclarera la guerre à l’Allemagne — qu’il eut fallu déclarer en 1938 –. Il va se ramasser la même gamelle.

Agir trop tard et en état de faiblesse ne pardonne pas, il en est ainsi depuis que l’homme est sur la terre.

La santé pourrait être gérée selon les normes du secteur privé, ce que défend Claude Reichman.

Le secteur privé n’est pas exempt de défaut, mais il privilégie la responsabilité individuelle et la différenciation par le mérite ou la qualité. Ce qui donne une large place à la liberté… réservée à ceux qui s’en donnent les moyens, effectivement.

Les deux systèmes sont injustes, parce que la justice ne fait pas partie des choses accessibles en ce monde, mais l’injustice peut aider à construire ou au contraire à détruire, là est le choix unique qui nous est donné.

L’expérience a prouvé que l’injustice liée au collectivisme tue la société, que l’injustice liée à l’organisation individuelle favorise la force de la société.

Pour l’instant le choix est fait, notre société va crever, que sera l’avenir pour ceux qui vont survivre ? Vous verrez, personnellement que ce soit à cause du temps qui passe ou de mes engagements mal vus, je ne serai sans doute pas à l’arrivée.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « La sécurité sociale va engloutir notre société. »

  1. La France est un pays en déclin et ceux qui dirigent ce pays ou qui sont dans l’opposition ne veulent pas que leurs illusions disparaissent. Alors Pourquoi la France est en déclin != En France il n’y a pas le pouvoir mais l’abus de pouvoir et donc la faiblesse des contre-pouvoirs citoyens. Les politiques, les syndicats , les administrations défendent des intérêts personnels et corporatistes et oublient les intérêts collectifs.
    Les peuples forts sont ceux qu’anime, dans la vie publique, l’esprit d’Union, de Respect, de discipline, et d’un comportement exemplaire des dirigeants politiques. Le comportement est plus important que les objectifs et d’ailleurs Le Général Charles De Gaulle l’avait non seulement compris mais imposé à toute son équipe ministérielle. Car sans un comportement exemplaire une nation ne pourra pas réaliser les objectifs. Un pays est cultivé non en raison de sa fertilité ou de son économie, mais en raison de sa liberté !
    Tout cela permet à la nation de présenter un corps solide, les peuples forts sont ceux qui possèdent, dans la vie privée, l’esprit d’audace et d’initiative de sorte que l’individu s’y développe et entreprend sans cesse. Les peuples qui possèdent ces qualités s’élèvent, les autres déclinent et le plus ou moins d’instruction n’a rien à y voir.
    Lino Ventura contre le monde moderne, écoutez=
    https://www.youtube.com/watch?v=0fxeqZVKqwI

  2. Cher Henri,

    je viens à l’appui de votre bel article. L’hôpital est malade. Les lits se ferment faute d’infirmières. Quand le personnel déserte une entreprise, ses dirigeants s’empressent d’améliorer les conditions qu’ils leur offrent. Et cela finit par s’arranger. Impossible à l’hôpital public, paralysé par les 35 % d’administratifs qui s’y prélassent sans raison, et par le statut de la fonction publique, où l’on ne peut toucher à rien sans mettre en péril l’édifice.

    Or c’est parce que l’hôpital s’effondre qu’on a transformé les Français en bétail à vacciner.

    Faut-il en dire plus pour conduire les dirigeants de notre pays à rendre sa liberté au peuple, et à le laisser décider lui-même de la façon dont il veut être soigné ?

    Il faudra, je le crains, plus que la persuasion pour y parvenir.

    Amitiés

    Claude Reichman

  3. La Sécu dans son esprit n’était pas conçue pour soigner le monde entier,
    Encore plus fort, nous soignons les ennemis de la France autochtone.
    La trahison, la soumission,la corruption, le manque de culture et de connaissances à tout les étages, la malhonnêteté et l’injustice, nous n’avons pas descendu toutes les marches, si nous ne nous ressaisissons pas, j’ai peur que la guerre nous attende et que nous partions comme d’accoutumée depuis 40 perdant .

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