Le taux de l’impôt est défini démocratiquement par le parlement, nous possédons le pouvoir d’intervenir sur ce taux par notre bulletin de vote.
Objectivement, nos intérêts et ceux du fisc sont communs.
Ce dernier lève des impôts destinés à 99% à la vie du groupe, nous n’avons pas de raison de ne pas accepter de payer l’impôt. De leur côté, il est clair que les services fiscaux ont un intérêt évident à préserver la performance économique de leurs redevables.
Tout concorde donc pour que services fiscaux et contribuables vivent comme deux associés et non comme deux ennemis.
Les problèmes se présentent lorsque l’impôt met en danger la vie éconnomique de celui qui le paie. Cette situation, comprise comme une agression par le contribuable, déclanche la guerre.
Ce peut être une guerre large touchant par exemple toute une catégorie professionnelle se considérant écrasée par l’impôt. Dans ce cas, les outils démocratiques, syndicats, associations, utiliseront les moyens de pression traditionnels pour se faire entendre et tenter de rectifier la situation.
Le vrai problème est pour celui qui est étranglé fiscalement seul, dans son coin. Il aura la plus grande difficulté à se défendre. C’est le cas du contrôlé fiscal.
Pour lui deux problèmes se posent:
-1°- Il peut vite apparaître comme coupable.
-2°- Il est isolé.
Cette situation devrait générer de nombreuses garanties, pour éviter à tout prix l’injustice.
C’est le contraire absolu qui se passe. Inévitablement le conflit s’installe.
Le contrôlé n’a aucune chance de survie.
Je vous propose de vous rendre, à l’aide du lien proposé dans ce blog, sur Youtube pour voir ce qu’est un contrôle fiscal.
Une autre fois, je vous raconterai la genèse de ce contrôle et son résultat. C’est intéressant et exemplaire.