1° Message
Date: Mon, 1 Mar 2010 18:27:41 +0100
Bonjour,
La communication entre les hommes suppose un émetteur et un récepteur.
C’est une grande difficulté.
Je suis étonné que mon blog ait pu générer votre réponse. Il faut qu’il y ait eu un problème côté emetteur ou côté récepteur.
En effet, loin de moi l’idée de refuser l’impôt. Je me demande si vous avez pris le temps de lire les documents qui sont joints au blog.
Pour résumer mon propos disons que, désireux de participer légitimement au financement collectif, vous payez régulièrement vos impôts, tout comme moi.
Supposons que soudainement, il vous soit demandé le double de ce que vous devez.
Tel est la problématique que je pose, il ne s’agit que de cela.
Vous pouvez, vous en avez le droit, refuser cette situation, prétexter qu’elle n’existe pas, vous avez déjà un pied dans le système oppressif.
Je ne vous en fait pas reproche, il s’agit de votre responsabilité morale, elle vous appartient et je n’envisage pas de la critiquer.
Toutes les cellules du corps social font partie du corps social, ce corps social est une grande partie de notre construction d’homme, nous devons l’accepter, je vous accepte donc tel que vous êtes, même si je regrette que votre intelligence refuse de voir certaine choses, soit finalement sélective.
je préfère l’ouverture. Mais ce n’est pas grave.
Je ne sais pas comment j’ai eu votre adresse email, sans doute un listing m’a-t-il était confié où vous vous trouviez. Rien n’est personnellement dirigé, je ne vous connais pas et je suis désolé de vous avoir dérangé.
Je vous prie de bien vouloir m’en excuser. Humainement votre. H. Dumas
2° Message
Date: Mon, 1 Mar 2010 12:16:27 -0500
> Subject: RE: Oppression fiscale
>
> Cher Henri Dumas,
> j’ai parcouru votre blog avec une grande attention. Votre pensée est
> fluide, mais les principes qui la guide sont biaisés…
> A-t-on déjà vu un pauvre souffrir de l’oppression fiscale?
> Ce que vous appelez oppression, n’est que le sentiment désagréable que les
> gens qui ont trop peuvent ressentir lorsqu’ils de se voient rappeler une
> leçon élémentaire de la condition de vie en société: le partage.
> Cordialement,
Ma réponse:
Bonjour,
Merci d’avoir pris la peine de répondre.
Je dirais qu’évidemment les pauvres sont les premières victimes de l’oppression fiscale.
Mais d’abord entendons nous sur le fait que l’impôt est indispensable et que mon propos vise exclusivement la levée d’impôts indus.
Ces excés qui, organisés en système créent ce que j’appelle l’oppression fiscale, touchent évidemment des producteurs de richesses.
Il est possible de nier l’intéret pour le groupe de ces producteurs de richesses. Jusqu’à ce jour toute tentative dans ce sens s’est avérée utopique et mortifère.
Mais je peux parfaitement comprendre que certains imaginent un type d’organisation sociale dont sont exclus les producteurs de richesses, alors évidemment mon propos ne les concerne pas.
Dans le cas contraire je me permets d’insister sur le fait que je ne vise que les situation où, impôts payés, il est levé artificiellement un impôt supplémentaire indu.
Je confirme ma pensée, cette injustice génère une légitime réaction qui déstabilise les individus touchés. Leur déstabilisation nuit directement aux pauvres qui ont besoin de l’impôt pris sur la richesse que ces producteurs de richesse génèrent.
Rien n’est isolé dans notre société imbriquée. Le refus de l’acceptation par le plus grand nombre d’une situation d’injustice, même si immédiatement elle ne paraît pas affecter le groupe, est la base même qui permet à l’oppression d’envahir une société.
Cordialement. H.Dumas