Grace à l’église
Nous sommes assurés, après notre mort, de rejoindre le paradis, lieu de tous les plaisirs où sont bannis tous les soucis. Sous réserve de quelques contraintes.
Les hommes de l’église ayant tout pouvoir pour décider si nous avons rempli ou non les conditions d’accès.
Cela va de notre comportement sociétal à notre vie individuelle, et les chausse-trapes ne manquent pas. Mais les hommes de l’église sont là pour nous remettre dans le droit chemin, nous conseiller, voire nous contraindre pour notre bien.
Jusque-là, pas de problème.
Mais qu’en est-il d’eux-mêmes. Qui leur montre le chemin ?
Dieu lui-même. Ils ont la foi qui les tient sur la bonne route.
Mais soudain il apparait que leur comportement ne serait pas exemplaire. Passons sur les abus de la bonne chère, du laxisme professionnel, de l’hypocrisie, etc… reste le problème crucial, l’étendard imparable : la chasteté.
Le fiasco est monumental, il s’étale sur deux mille ans et sur toute la planète !!!
Voyons voir ça.
Il y a deux hypothèses :
– L’homme de l’église est un croyant
Alors, lorsqu’il faiblit, il se confesse. Lui et son confesseur partagent alors le secret de la déviance. Pour finir, avec le temps, l’ensemble des hommes de l’église partagent ce secret. Ils sont liés par ce secret. Il devient leur lien initiatique, privilégié. Quel vertige…
– L’homme de l’église n’est pas un croyant
Il n’a alors aucune raison de se confesser. La croyance devient alors pour lui un simple outil de pouvoir. Il se fout comme d’une guigne de votre avenir post mortem, ainsi que de votre vie ici-bas.
Je vous laisse choisir l’hypothèse qui vous convient face au scandale de la pédo-criminalité ecclésiastique. Vous pouvez aussi la relativiser… c’est vous qui voyez.
Grace à l’Etat
Nous sommes protégés. Nous sommes tous égaux en revenus et en droits. Que ce soit pour notre santé, notre travail, nos loisirs, etc…
Les hommes de l’Etat ont tout pouvoir pour qu’il en soit ainsi.
Ils disposent de la loi qu’ils fabriquent à volonté et des outils qui l’imposent, justice et forces armées. Pendant qu’ils ont décidé de nous désarmer.
Ils se chargent de notre bonheur ici-bas. A charge par nous d’obéir aveuglément à leurs ordres, toujours donnés dans notre intérêt.
A la différence des hommes de l’église, ils ne sont pas soumis à l’Etat puisque ce sont eux l’Etat. L’Etat ne leur parle pas, ne s’adresse pas à leur conscience, ils s’en chargent eux-mêmes.
En réalité, ils n’ont pas d’autres règles que celles qu’ils se donnent eux-mêmes.
Sont-ils liés par celles qu’ils nous imposent pour atteindre l’objectif qu’ils nous promettent ? Ils disent que oui.
Mais dans le cas où ils n’atteignent pas cet objectif ?
D’abord, qui le sait ? Personne, puisque c’est cette finalité qui justifie leur présence, tant qu’ils sont là c’est que tout le monde pense qu’ils réussissent, que donc nous sommes protégés et égaux.
Il n’y a pratiquement qu’eux qui savent que non seulement l’objectif n’est pas atteint, mais qu’ils sont incapables de l’atteindre.
Alors ils en parlent entre eux. C’est un peu comme confesse, le fait qu’ils en parlent les rend complices.
A partir de là, ils n’ont objectivement aucune raison de s’appliquer des lois qu’ils savent inutiles, qui sont juste là pour leur assurer le pouvoir. Attitude qu’il leur suffit de partager avec ceux qui l’ont compris et sont d’accord pour ne rien dire.
Et voilà… c’est simple, non ?
Vous vous sentez-mieux ou moins bien ? Possiblement libres ?
Bien à vous. H. Dumas
Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant… S’il vous répond, vous êtes schizophrène.
Avec le fisc, ou les représentants de l’état administratif c’est sembl-t-l la même chose,
C’est d’une justesse absolue !