Difficile aujourd’hui d’envisager une conversation qui ne comprenne cette question (si tant est que ce n’est pas ainsi qu’elle ait commencé) :
– Et vous ? Vous vous êtes vacciné ?
Avec ce résultat parfaitement prévisible, si vous répondez non : passer pour un parfait crétin.
Pourquoi tout le monde veut-il ainsi sa et ses doses de vaccin, le plus tôt possible ? Pour « retrouver la vie d’avant ! ».
Quand tout le monde sera vacciné, retour à la vie d’avant pour tous, ou en tout cas pour les vaccinés. Promis, certain, juré ?
N’essayez pas de dire que ce n’est pas si sûr. Que d’aucun mauvais plaisant a souligné :
- « une efficacité partielle des vaccins, »
- « une efficacité particulièrement contingente du fait de l’apparition de nouveaux variants. »
Et ajouté les arguments suivants :
- « Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant. »
- « Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu. »
Arguments de complotistes, me dites-vous ? Si vous voulez. Enfin non. Puisque l’auteur de ces affirmations, mot à mot retranscrites, est un certain… Olivier Veran, soi-même, qui répondait à une consultation du Conseil d’État !
Conclusion : le retour à une vie « normale », pas pour demain…
Bon, nombreux vont me dire que je ne leur apprends rien, et qu’ils avaient déjà noté cette information.
Mais, petite curiosité, après les arguments ci-dessus, un vaccin, quelle utilité ?
Paris, un jour de pluie et d’avril 2021
Sources :
pas nous plus vacciné. Et pas l’intention non plus!
Un Loup n’avait que les os et la peau ;
Tant les Chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli (1), qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers.
Mais il fallait livrer bataille
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
Il ne tiendra qu’à vous, beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres (2), haires (3), et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? Rien d’assuré, point de franche lippée (4).
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants (5) ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons (6) :
Os de poulets, os de pigeons,
……..Sans parler de mainte caresse.
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
Qu’est-ce là ? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose.
Mais encor ? Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu’importe ?
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.
Moi pas vacciné. Refus d’être tatoué comme à Auschwitz.
Merci. Mais pourrons-nous résister ? SI vous avez une idée, je suis preneur.