Croyance, liberté, guerre : Jérusalem

Les croyances s’affrontent, se haïssent, se toisent, s’entretuent.

Ce sont des cochonneries que l’on vénère dans nos sociétés à l’aide de cette incroyable expression : “la liberté de croyance”. Un oxymore très répandu.

La croyance c’est, d’une part l’aliénation de la pensée, sa limitation, d’autre part l’instrument du pouvoir.

La croyance fait en effet référence à une vérité prétendument connue qu’il va falloir apprendre pour y croire. Il y aura donc celui qui sait et celui qui croit. Celui qui sait développe constamment sa connaissance en la vérité de référence, de telle sorte que celui qui croit ne puisse jamais arriver à son niveau et soit obliger d’accepter sa domination.

Pour en revenir à l’oxymore du début, après 74 ans de bons et loyaux services en tant qu’être humain, je suis arrivé à la conclusion que la liberté est aussi une croyance, qui n’a pas plus d’existence que les autres.

Que notre oxymore est en fait une sorte de pléonasme ou de répétition comme : “la croyance de croyance”.

Ceci dit nous voilà avertis, Trump l’iconoclaste, l’inculte, l’indécrottable fruste, touche au sacré, à la base de toutes les croyances : Jérusalem.

Enfin, plutôt à la base de toutes NOS croyances, chrétiennes, venant et découlant de…. — du judaïsme au communisme —  Parce que, entre nous, sur terre, il ne manque pas de croyances qui n’ont rien à voir avec Jérusalem.

Mais bon, admettons. Cela fait effectivement 2 ou 3 millénaires que Jérusalem tient la “prime time” de nos croyances occidentales et que vaillamment nous nous y égorgeons cycliquement.

Franchement, 3 millénaires à l’échelle de l’univers… qu’est-ce ? Surtout pour le petit pet que nous sommes sur sa toile cirée…

Donc, la catastrophe est imminente, des millions de croyants sont sur le point de s’étriper mutuellement, à coup de bombes et de fusils, voire pire, tout ça parce que Jérusalem….

J’ai des doutes. Jusqu’au point que je viens de vous avouer. A savoir que la liberté est une croyance, une vue de l’esprit, sans existence vraie. Nul n’est libre, tous nous sommes nos propres prisonniers, enfermés dans nos éducations, nos connaissances, notre corps, nos certitudes, seule la vanité nous fait croire que nous sommes libres ou que nous pourrions l’être.

Paradoxalement, cet asservissement nous donne une liberté unique, celle de pouvoir se foutre de tout. C’est probablement ce qu’ont compris avant moi ceux qui ont depuis longtemps vendu en ce qui les concerne leur concept de liberté en se soumettant aux prétentieux qui veulent absolument être élus, posséder le pouvoir.

Le pouvoir sur quoi ? Sur des esclaves dont in fine ils se retrouvent avoir la charge ? Rien n’est simple.

Et pourtant, la guerre nous pend au nez, parait-il. Et là, la simplicité revient au galop.

A la guerre, on est vivant jusqu’au moment où on est mort, entre les deux ont meurt de peur. Ce n’est pas très différent du reste du temps, juste un peu plus chaud, intense, dur.

J’en reviens à ces satanées croyances auxquelles je ne crois pas, que même je déteste. Ce serait donc elles qui génèreraient la guerre à venir.

Alors là, je pense que l’on se fout vraiment de notre gueule. Je crois que la vérité est que nous sommes sur le point d’être banalement les victimes potentielles d’un vaste pillage, qui ne sera que la suite, désagréable mais logique, des nôtres qui l’ont précédé.

Les bandes de Gaza rêvent de piller les juifs, au prétexte que ces derniers les auraient précédemment pillés, avec notre accord.

Info ou intox, je ne sais pas. Ce que je sais, et que j’ai déjà dit, c’est que l’idée n’est pas bonne.

Israël est un pays à fiscalité lourde, légèrement plus lourde que la France, doté d’une armée pléthorique qui lui coute très cher. Gaza n’a pas besoin d’armée, Gaza n’a pas d’ennemi.

Alors, comme je l’ai proposé récemment dans un commentaire, si les habitants de Gaza, au lieu de tenter de légitimer le pillage des israéliens, se contentaient de les couillonner, à la loyale.

Rien ne les empêche de créer un de ces Etats bancaires, riche et dense, comme Monaco, Hong Kong, etc… où ils pratiqueraient une douceur fiscale paradisiaque qui attirerait tous les sous des israéliens fortement fiscalisés.

Un nouveau Monaco à la porte de Telaviv, comme notre Monaco à la porte de Rome, un programme qui ne mettrait pas le feu à la planète mais du beurre dans les épinards de Gaza.

Oui mais, pour cela, il faudrait être vraiment libre, ne pas avoir l’esprit encombré de croyances, y compris celles de la liberté.

Or, si sur cette planète il est des gens esclaves des croyances, sous toutes leurs formes, ce sont bien ceux de Gaza. Et, comme toute la planète s’efforce de les contraindre dans ces croyances, effectivement cela risque de mal finir, d’abord pour eux, puis pour nous par contrecoup.

Le seul qui n’y est pas pour grand-chose, c’est ce pauvre Trump, qui parait souvent prendre sa vessie, voire sa prostate, pour une lanterne.

Pour finir ce billet un peu désordonné, un peu de rigueur, le proverbe du jour :

“Celui qui n’a jamais vu un œuf d’éléphant, ne peut pas se prétendre poète”

Bien à vous.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Croyance, liberté, guerre : Jérusalem »

  1. Un Dieu improbable et inimaginable a du inventer les religions pour restituer un vecteur de sélection naturelle à l’échelle des populations humaines. Les précédentes commençaient à s’essouffler sérieusement dans cette “mission”, et il fallait quelque chose de bien lourd, comme la musulmane, pour relancer la condition à laquelle tout le reste du vivant est soumis. Peut-être que cela contribuera à sortir de sa léthargie, sa flemme et la facilité une partie de la population, pour qu’elle s’implique (un peu) plus dans les valeurs à défendre : la liberté, la démocratie, la tolérance, la bienveillance, etc..

  2. La folie des palestiniens c’est de faire toujours la même chose et ils s’attendent à un résultat différent. J’ai voyagé en Russie pour développer mon business , à Moscou en particulier, (ex URSS) du temps de Mr Gorbatchev , et un citoyen Russe qui parlait parfaitement le français m’a répondu à une question = « Nous avons abandonné le bâton , mais nous allons devoir découvrir la carotte » .
    En conclusion ,Je pense que les palestiniens ne veulent pas de carottes donc les carottes sont cuites.

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