Rappelons quelques bases essentielles :
– Nous sommes tous mondialement, du fait des frontières, regroupés en nations.
Notre nation s’appelle la France.
Sa particularité est d’avoir, en 1789 par une déclaration solennelle, établi l’égalité de ses membres et confié la gestion collective à la population : Art. 6. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
– Il n’y a donc pas d’Etat, cette appellation erronée désigne une abstraction.
La réalité est que certains sont mandatés par tous pour organiser la chose commune qui ne doit pas être contraire aux droits individuels garantis par la déclaration de 1789. La chose commune organisée doit donc être minimale.
Les mandataires sont appelés les hommes de l’Etat, ils sont de deux types : les élus chargés de dire la loi pour notre compte et les fonctionnaires chargés de son exécution.
– Pour la mise en œuvre des besoins communs, l’impôt peut être levé et la force déployée. En sont responsables, au nom de la population, les mandataires désignés.
– Par ailleurs, l’actuelle guerre en Ukraine donne une idée des conséquences d’une dérive de l’emploi de la force par des hommes de l’Etat indélicats, et confirme que l’atteinte à la propriété des biens d’autrui est un acte de guerre, équivalent en force et violence à l’usage de bombes puisqu’il est la réponse de l’Occident au belliqueux Poutine et à son pays.
Les agissements de nos mandataires et de leurs fonctionnaires doivent être regardés à la lumière de ces bases qui sont les principes de notre constitution.
Il est clair qu’aujourd’hui l’usage fait par nos élus – hommes de l’Etat – et par leurs exécutants – fonctionnaires – du mandat que nous leur confions est systématiquement abusif par rapport aux principes de notre constitution.
Ceci acté
Peut-on considérer ces excès comme des crimes de guerre ?
La responsabilité en incombe-t-elle à une structure collective où à chaque mandataire pris en sa personne ?
Réponse à la première question
Dans la mesure où ces excès portent gravement atteinte aux personnes ou à leur biens, engagent leur vie, la qualification de crime de guerre est certainement opportune.
La responsabilité des mandataires, décideurs ou exécutants, est engagée contrairement à l’idée répandue par eux de leur irresponsabilité, qu’ils prétendent reporter sur l’Etat… qui n’existe pas. Ils sont à notre service, mais ils prétendent être à celui de l’Etat !!!
Par exemple, par rapport à la constitution qui régit notre pays, le mandataire Poutine se rendrait coupable de deux crimes de guerre, l’un envers l’Ukraine, l’autre envers sa population puisqu’il a pris personnellement la décision de déclarer une guerre.
Réponse à la deuxième question
L’Etat, qui n’existe pas, ne peut pas être regardé comme le responsable des conséquences dommageables des excès de nos mandataires décideurs ou exécutants.
Elus ou fonctionnaires sont responsables individuellement, par le jeu du mandat, de l’ensemble des actes qu’ils prennent dans le cadre de leurs décisions ou activités. Il ne peut pas en être autrement.
Les snipers
Nous arrivons au constat, pour chacun de nous, que quelques élus, mais surtout des fonctionnaires délégués à l’exécution, se dissimulant à l’abri de l’abstraction « Etat », en abusant de leur fonction, engagent des actes qui nuisent gravement aux libertés individuelles.
En ce qui me concerne, je pourrais citer à ce sujet : en tant qu’élu le maire de La Rochelle M. Fountaine, en tant que fonctionnaires ceux de l’administration fiscale qui ont levé contre moi de fausses impositions, les magistrats qui les couvrent, etc…la liste est longue. Je m’y emploie dans ce blog.
Ces snipers tuent impunément. Aujourd’hui le nombre de leurs victimes est impressionnant, mais demain c’est la nation tout entière qui va payer le prix de leurs massacres.
Nous avons non seulement le droit constitutif de les dénoncer mais c’est notre devoir.
Il faut que nous soyons convaincus de cela — il en va de la survie de notre nation – car leurs moyens sont colossaux et leur impunité totale.
Le problème
Notre situation est ridicule, digne de celle des poilus dans les tranchées de 1914.
En effet, ces snipers qui nous descendent maitrisent tous les organismes de recours contre eux en notre possession.
Trahissant la constitution, ils ne se considèrent plus — et nous ne les considérons plus — comme nos mandataires, mais comme les représentants intouchables et sacrés de l’Etat… qui n’existe toujours pas.
Ce tour de passe-passe est la plus grande escroquerie de tous les temps.
Des théories fumeuses telles que la redistribution, la liberté positive, l’assistance généralisée, le refus du mérite, la haine du capital, la théorie des genres, le droit au bonheur, le communautarisme, le wokisme, etc… sont répandues en écran de fumée pour dissimuler leurs atteintes aux droits individuels et à notre droit essentiel d’organisation et de surveillance de la chose commune.
Toutes ces théories, défendables et respectables en tant que pensées, sont anticonstitutionnelles dans leur usage en ce qu’elles empiètent sur nos libertés fondamentales et servent d’excuses pour détourner au profit des hommes de l’Etat — et à notre détriment — la chose commune.
Imaginer que ces crimes de guerre seront jugés un jour n’est pas une utopie mais une certitude. Attendons patiemment, mais avec vigilance, ce jour-là.
Nous jugerons les snipers du fisc, de l’URSSAF, de la justice, etc…
Bien à vous. H. Dumas
Cher Henri je vous invite A méditer :
1 ) sur le droit international = Par exemple vous ne pouvez pas vider le droit international de son sens et prétendre ensuite qu’une invasion est « illégale ». Tant que nous vivrons dans un contexte de Far West créé par un empire meurtrier à l’échelle planétaire et qui en tire profit, les affirmations sur la légalité des invasions étrangères ne sont que des sons creux. Le droit international est un concept vide de sens lorsqu’il ne s’applique qu’aux ennemis des États-Unis.
Tant que nous vivrons dans un contexte de Far West créé par un empire meurtrier à l’échelle planétaire et qui en tire profit, les affirmations sur la légalité des invasions étrangères ne sont que des sons creux. Le droit international est un concept vide de sens lorsqu’il ne s’applique qu’aux ennemis des États-Unis.
2 ) De même sur le droit national français = Par exemple vous ne pouvez pas vider le droit national français de son sens et prétendre ensuite qu’une action d’un fonctionnaire ou délégataire de sce public est « illégale » en ce moment ou les contre pouvoirs citoyens n’existent pas et l’abus de pouvoir est une règle établie pour les administrations. Tant que nous vivrons dans un contexte de déclin, de Far West français avec un esprit de collaboration digne de 1940 à 1945 (comme me disait Jacques Chaban Delmas en 1987 sur le déclin français), créé par un système qui permet l’abus de pouvoir des administrations, les affirmations des politiques sur la légalité des actions des fonctionnaires ne sont que des sons creux. Le droit Français est un concept vide de sens car il ne s’applique qu’aux citoyens du secteur privé et donc pas aux fonctionnaires.