Archives de catégorie : Zap du Net

Une selection d’articles choisis sur le net par E. Bolling

Le fisc et les Urssaf se défendent de trop contrôler les PME par Par Ingrid Feuerstein

Depuis la loi sur le « droit à l’erreur », Bercy expérimente dans deux régions la limitation de la durée de contrôle à neuf mois dans les entreprises de moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sur 22.847 contrôles de l’administration effectués depuis quinze mois, seuls 18 ont atteint cette limite.

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Les PME ne pourront faire l’objet d’un nouveau contrôle, si elles ont déjà subi 270 jours de contrôle durant les trois dernières années. (iStockphoto)

Ce témoignage avait inspiré l’une des dispositions de la loi pour un Etat au service d’une société de confiance (Essoc) qui prévoit de limiter la durée des contrôles dans les PME à neuf mois. Dans cette optique, l’administration a lancé en décembre 2018 une expérimentation dans deux régions, les Hauts-de-France et Auvergne Rhône-Alpes. Les entreprises de moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ne peuvent faire l’objet d’un nouveau contrôle, si elles ont déjà subi 270 jours de contrôle durant les trois dernières années.

Premiers enseignements

Quinze mois après le début de cette expérimentation, Bercy en tire les premiers enseignements. La base de données, qui recense les contrôles de toutes les administrations, dénombre 22.847 contrôles, quasi exclusivement de la part du fisc (50 % des contrôles) et des Urssaf (46 %). Les 4 % restants viennent de la Direccte et des Douanes. Ce résultat tend à relativiser l’idée selon laquelle des contrôleurs de l’administration défilent les uns après les autres.

« Toutes administrations confondues, la durée moyenne des contrôles est de 36 jours », indique-t-on à Bercy. D’après cette estimation, seulement 400 entreprises auraient été contrôlées par deux administrations. Quant aux contrôles qui ont dépassé neuf mois, ils existent, mais sont très minoritaires. Au total, 18 entreprises auraient été dans ce cas-là depuis décembre 2018. « Il n’y a pas de « surcontrôles » administratifs des entreprises », en déduit-on à Bercy.

Le Medef tient ce mardi une conférence sur le « droit à l’erreur » qui permettra sans doute de confronter cette vision de l’administration avec celle des entreprises, pour qui la durée de neuf mois paraît déjà très longue et pour qui cette disposition reste encore méconnue. Reste à voir si cette expérimentation sera généralisée au reste de la France. Pour l’instant, la décision n’a pas été tranchée.

sur le web  https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/le-fisc-se-defend-de-trop-controler-les-pme-1181384?fbclid=IwAR0_tYb99AVfJ9y5BdcojSAS5Fbr_y0EMayL7qsoQjQ7oqJe4ia0GE4LEy4#utm_source=le%3A

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La Banque postale en guerre contre le cash Par Simone Wapler

La Banque postale filiale de La Poste vient de strictement encadrer les versements d’espèces sur les comptes courants et les livrets.

Petit à petit les règlements en espèces sont mis hors-la-loi et bannis des transactions financières. Soupçonné d’être un moyen d’évasion fiscale, le cash reste pourtant un rempart pour nos libertés.

La Banque postale filiale de La Poste vient de strictement encadrer les versements d’espèces sur les comptes courants et les livrets. Tout versement en espèces doit être accompagné d’une déclaration de l’origine des fonds ; au-delà de 1500 euros, le déposant doit justifier de l’origine des fonds et au-delà de 10 000 euros, la Banque postale ne prendra plus.

La Banque postale indique que ces mesures sont prises afin de mieux lutter contre les dépôts provenant de trafics (drogue, vol…). Le Parisien rappelle que la banque avait été condamnée à une lourde amende de 50 millions d’euros pour n’avoir pas alerté Tracfin (la police financière) dans une affaire de transferts d’avoirs gelés par mandats cash.

INTERDICTIONS ET OBLIGATIONS

Cette mesure est une de plus sur la liste des dispositions anti-cash qui s’allonge :

  • interdiction de régler plus de 1000 euros en espèces dès lors qu’un professionnel est impliqué dans la transaction
  • suppression de nombreux automates délivrant des billets
  • suppression des coupures de 500 euros
  • règlement en espèces des impôts limités à 300 euros
  • limitation des montants en espèces pouvant traverser la frontière à 10 000 euros

Cette liste d’interdictions se complète d’une liste d’obligations de plus en plus lourdes : « bancarisation » obligatoire, évidemment, mais déclarations de plus en plus nombreuses pour les dons, les transferts et les transactions entre particuliers.

Et pour couronner le tout, création d’une police fiscale dépendant de Bercy en plus de Tracfin.

Au lieu d’être le droit de faire ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté n’est plus que l’étroit couloir concédé par les autorités entre le mur des obligations et celui des interdictions. Cédric Parren, Le silence de la loi

LES ESPÈCES, LE CASH, REPRÉSENTENT UN ESPACE DE LIBERTÉ INDISPENSABLE

La disparition des espèces comme option de paiement parmi d’autres menace les libertés fondamentales.

En premier lieu, elle nous soumet au lobby bancaire. Rappelons que des liquidités sur notre compte en banque ne sont plus « notre » argent mais une créance qu’une banque reconnaît nous devoir. En cas de crise financière, que vaut cette créance ?

En second lieu, elle institue un droit de regard de l’État sur toutes nos transactions, heures et lieux compris.

Bien entendu, le réflexe normal de l’individu normal en temps normal consiste à dire : « je suis honnête, je n’ai rien à cacher ». Mais parfois, les temps deviennent moins « normaux », politiquement ou même techniquement.

Que se passe-t-il lorsqu’une grande panne de réseau interdit toute transaction comme cela s’est produit au Royaume-Uni et au nord de l’Europe continentale en juin 2018 ? Qui n’a jamais eu à subir les effets d’un bug informatique ? Qui n’a jamais été victime d’une erreur de l’administration ?

L’ADMINISTRATION SE RÉSERVE LE DROIT DE COUPER QUELQU’UN DE SON ARGENT

Dans l’hypothèse où le cash deviendrait hors-la-loi, la mise au ban de la société d’un individu devient instantanément possible.

Sans aucune procédure contradictoire, avec seulement le bon vouloir d’un fonctionnaire de Tracfin ou d’un agent de la nouvelle police fiscale (entité habilitée à pratiquer des écoutes téléphoniques, des perquisitions, des géolocalisations, des filatures ou des gardes à vue), chacun risquera de se voir « coupé de son argent » et même de la charité puisqu’il sera impossible de lui donner autrement qu’en nature.

UNE SOCIÉTÉ SANS CASH REND POSSIBLES L’ARBITRAIRE ET LA PRÉDATION

Quant à la lutte contre la fraude fiscale, que les gouvernements s’occupent donc de commencer par le haut, d’abord en prélevant moins. Ensuite en montrant l’exemple.

Comment se fait-il que :

  • Claude Guéant qui n’a retiré de sa banque que 800 euros en huit ans,
  • Jérôme Cahuzac qui a juré ne pas être titulaire de compte anonyme en Suisse,
  • Thomas Thévenoud, qui, frappé de phobie administrative, ne paye pas la cantine de ses enfants,
  • Dominique Perben, parti en Suisse, est revenu avec 15 000 euros en espèces pour acheter une montre en France

évoluent en liberté – voire en toute impunité ?

Même Patrick Balkany – qui oubliait des billets de 500 euros dans les poches de ses peignoirs – reste libre malgré une condamnation à quatre ans de prison dont trois ans ferme, si tant est que cet adjectif reste approprié dans ce cas.

N’importe quel citoyen ordinaire seulement soupçonné de fraude ou simplement ignorant d’une subtilité du monstrueux Code fiscal se retrouve harcelé, sévèrement sanctionné et coupé de son argent…

Comme le disait Jean de La Fontaine :

Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Tous les jours nous voyons se mettre insidieusement en place un régime affublé du nom de démocratie mais en réalité au comportement totalitaire, une minorité de technocrates et de politiciens professionnels concentrant de plus en plus de pouvoirs.

Ne perdons pas de vue qu’une société sans espèces rend les déposants prisonniers de leur banque et de l’administration, permet la taxation arbitraire des dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise.

Au motif fallacieux d’empêcher les nuisances d’une minorité de fraudeurs, une majorité se retrouve écrasée de règlements, d’interdits, d’obligations et confinée dans le passage de plus en plus étroit entre les murailles d’interdictions et d’obligations érigées par l’administration ou ses obligés.

sur le web https://www.contrepoints.org/2020/03/06/365805-la-banque-postale-en-guerre-contre-le-cash

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Les origines du despotisme fiscal français PAR SIDNEY TOUATI

Ce très bel article nous a été signalé par notre ami Michel Georgel dans son dernier papier.
Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire lire.

Il existe parait-il, des paradis fiscaux. L’Union européenne les traque, les dénonce. En dresse la liste.

Par contre, ce que ne dit pas l’Union européenne, ce que ne dénoncent pas les technocrates de Bruxelles, c’est l’enfer fiscal.
Car s’il existe un ou plusieurs paradis fiscaux, il existe un enfer fiscal et cet enfer se trouve en France.

Pour le malheur des Français, l’Etat en lequel il espère et croit tant, en réalité n’existe plus vraiment. Il a été amputé de  la plupart de ses prérogatives : pour l’essentiel, il n’est plus la source de la Loi et ne maîtrise plus, ni sa législation, ni ses frontières, ni la monnaie, ni les agissements de la plus redoutable de ses administrations, le Ministère des Finances.

L’Etat laborieusement édifié depuis Louis XI, est en ruines. Cinquante années de construction européenne ont eu raison de ses fondations les plus solides, ont détruit 1500 ans d’un travail acharné.   Sur les décombres de l’Etat souverain,   prolifère  un invraisemblable empilement de « bureaux », de structures, de pouvoirs, de règlements. Cinq millions cinq cent mille fonctionnaires surveillent, contrôlent, sanctionnent la totalité des citoyens, soit un fonctionnaire pour 5 actifs. (il y a 28.5 millions d’actifs en France, y compris les demandeurs d’emploi). Un record absolu dans les démocraties. A titre de comparaison, l’Allemagne, plus peuplée, plus puissante compte trois millions de fonctionnaires.

Pour financer cet invraisemblable imbroglio, ce « mille feuilles administratif »,  mélange de libéralisme pour les grands (et les très grands) et  de despotisme bureaucratique pour les autres, ceux qui sont prisonniers de l’hexagone,  a été mis au point le système fiscal le plus injuste, le plus violent, le plus confiscatoire qu’on puisse imaginer.

L’Union européenne se vante de respecter l’état de droit. En réalité, les règles de l’état de droit s’arrêtent aux portes d’une citadelle à l’architecture digne de l’ère Ceausescu. L’’immeuble qui abrite les bureaux du Ministère des Finances (qui change de nom très souvent, comme le font ordinairement les malfaiteurs) étale son ombre noire sur le poumon de Paris : la Seine. Cette bâtisse hideuse, Bercy,   viole ouvertement les règles de l’urbanisme : il est interdit de construire sur les bords de la Seine. La Seine est le poumon par lequel  la Capitale respire. C’est l’artère par laquelle circule l’air frais qui ventile Paris.

Bercy a modifié le climat de certains arrondissements de Paris, les rendant quasiment irrespirables. Le signal envoyé par cette transgression est clair. Dans cette épaisse citadelle, dans cette  Bastille, sont emprisonnés 40 millions de dossiers, 40 millions de contribuables. Le message envoyé par cette transgression est : la loi ne saurait vous protéger de mon emprise, car violer les règles fondamentales du droit est ma spécificité. Je dispose, comme tout un chacun l’apprend sur les bancs des facultés de droit, de prérogatives exorbitantes de droit commun.

Belle expression qui signifie en langage courant : j’ai à peu près tous les droits.

Disposant de privilèges dignes  de l’absolutisme royal dans son aspect le plus haïssable, Bercy a acquis une telle puissance que ses locataires pourraient dire comme jadis  disait le Roi : L’Etat c’est moi.

Le Ministère des Finances s’est libéré des nombreuses limites que l’Etat de droit impose habituellement au commun des justiciables. On pourrait dire de Bercy ce que l’on disait jadis du Roi : il est « source et fontaine du droit ». Bercy est source des lois ; ses fonctionnaires  détachés auprès des parlementaires, des ministères… les rédigent ; ceux qui sont dans les « directions », les appliquent et en cas de contestation, ses juges tranchent.

Depuis Montesquieu nous savons que ce qui caractérise la République est la séparation des pouvoirs. Bercy est au-dessus des principes républicains de base. Bercy est un Etat dans l’Etat. Un Etat surpuissant qui exerce son hégémonie sur toutes les autres bureaucraties.  Bercy concentre tous les pouvoirs : législatif et exécutif, et s’est créé une justice d’exception, le Conseil d’Etat, héritier direct du Conseil du Roi.  L’épée de Damoclès du contrôle fiscal, pèse sur la presse et les médias. Malheur à celui qui oserait s’attaquer au Léviathan fiscal.

Comment en est-on arrivé là ? Comment celui qui n’était que le « comptable public », comment Messieurs les ronds-de- cuir sont-ils devenus les maîtres devant lesquels tout le monde -élus, responsables, chefs d’entreprises, ministres…-  tremblent de peur ? Le terme exact serait  « ressentent de la  terreur ».  Car comme nous le verrons, c’est bien une forme particulière de terreur que ce Ministère exerce sur le pays et sur tous ses citoyens actifs.

A ma connaissance, seul le KGB (ex-URSS) ou la sinistre Stasi (ex-RDA)  exerçaient sur leur pays respectif, une telle emprise despotique pour ne pas dire totalitaire.   

Comment ce « monstre »,  le Léviathan, est-il parvenu à étendre, Loi de Finances après Loi de Finances, son emprise sur le pays ?

C’est ce que nous allons tenter de comprendre dans cette série d’articles consacrés à la fiscalité française.

Au cours de ma carrière, en ma qualité d’avocat fiscaliste, j’ai vu cette terrible transformation se dérouler sous mes yeux.

J’ai assisté à la métamorphose d’une administration initialement créée pour recouvrer l’impôt et sanctionner les éventuels fraudeurs, l’ai vu se muer en machine à pomper au-delà de toute mesure, de tout contrôle, de toute limite,  tout ce que la société civile produit et ce parfois jusqu’à la mort des opérateurs.

Combien de projets d’investissement abandonnés en raison du risque et du coût fiscal ? Combien de citoyens paralysés, tétanisés par la peur d’entreprendre et d’affronter ce danger contre lequel il n’existe aucune assurance ? Combien d’entreprises détruites à la suite d’un contrôle fiscal ? Combien de chefs d’entreprises sont gravement tombés malades ? Combien sont morts, à la suite de l’insoutenable pression fiscale, victimes de cette guerre ouverte que l’Etat (fiscal) livre à la société ?

Cette machine à broyer la société civile a de profondes racines dans l’histoire de France. Mais elle a été réellement « re »mise en place sous Valérie Giscard d’Estaing, véritable maniaque de l’impôt et des prélèvements obligatoires, père d’une longue lignée de spécialistes de la pression fiscale. Parmi ses élèves, impossible de ne pas citer le plus brillant d’entre eux, le seul capable de rivaliser avec le maître : Michel Rocard. Mais n’anticipons pas. Revenons aux causes historiques de la centralité du ministère des finances, en France.

Le rôle des deux Guerres mondiales

Sous la Monarchie absolue, les Français avaient beaucoup souffert d’une fiscalité injuste et écrasante. En réaction contre la toute puissance du Souverain, la Révolution, pour ce qui est du financement des dépenses publiques, prônait le principe d’une contribution au prorata des moyens de chacun. Limiter le pouvoir de l’Etat est une idée forte des Constitutionnels de la Révolution.

Durant tout le XIXème siècle, et conformément aux théories des physiocrates pour qui la terre est la source de toutes les richesses, les prélèvements obligatoires reposent pour l’essentiel sur le foncier.

Jusqu’à la Première guerre mondiale, le Ministère des Finances est un ministère secondaire. Sa position est comparable est celle d’un comptable dans une entreprise. Il est un cadre technique qui ne joue aucun rôle dirigeant.

La première guerre mondiale va placer brutalement ce Ministère dans une position centrale, avec l’instauration d’une véritable économie de guerre dont il devient le maître d’œuvre.

Aux « Quatre vieilles » – la contribution foncière, la contribution mobilière, la patente et l’impôt sur les portes et fenêtres – créées par les Assemblées révolutionnaires, la guerre va ajouter le premier impôt « moderne » : l’impôt sur le revenu qui est institué en 1914.

Les dépenses de l’Etat ne cessant d’augmenter, les prélèvements obligatoires vont se multiplier, avec l’augmentation du nombre de fonctionnaires et l’extension du pouvoir de l’Etat.

En 1925 est mis en place l’impôt sur les sociétés. L’instrument de contrôle des entreprises, la comptabilité en partie double, est rendue obligatoire. L’Etat commence à avoir un œil sur les entreprises.

A un système fiscal fondé sur la terre, et les richesses qui en découlent, est substitué un système qui appréhende les profits de toutes sortes, les salaires et la circulation des marchandises. Mais pendant ces années, l’impôt demeure « light ». En cas de besoin, on préfère avoir recours à l’emprunt plutôt qu’à l’impôt.

Le système devenant « déclaratif », l’administration est appelée à vérifier, contrôler et éventuellement « redresser » les déclarations qu’elle juge inexactes.

Les Français qui en 1789 voulaient limiter le pouvoir de l’Etat se retrouvent deux siècles plus tard avec l’un des Etats le plus bureaucratique de la planète.

Fin de la Première guerre mondiale, le ministère des finances sort des placards poussiéreux pour devenir un grand ministère.

Mais, c’est surtout au cours de la Seconde guerre mondiale que le Ministère des Finances va devenir un pilier central de l’Etat. Son pouvoir s’étend et devient inquisitorial.

L’Etat doit faire face à un surcroît de dépenses. Outre le financement des dépenses publiques il faut également prendre en charge les frais liés à l’occupation allemande. En effet, selon les accords passés entre l’Allemagne et Vichy, la France doit payer la somme faramineuse de 400 millions de francs par jour.

Durant toutes les années noires de l’occupation, les Français sont soumis à des contrôles tatillons et à des prélèvements très élevés. L’économie française passe sous contrôle allemand. Les Français ont le sentiment d’être dépossédés de tout ce qu’ils possèdent et produisent.

Le Ministère des Finances est en première ligne. C’est par lui que s’effectue la mise en coupe réglée de l’économie française ; que celle-ci passe sous la tutelle allemande.

Mais le plus sinistre méfait accompli par l’administration fiscale pendant cette période est le vol des biens Juifs, baptisé « aryanisation ».

Dans un ouvrage extrêmement bien documenté, « Les mauvais comptes de Vichy », Philippe Verheyde décrit, analyse, cet immense hold’up organisé par l’Etat français : « l’aryanisation des entreprises juives. Derrière ce néologisme doublement sinistre se trouve désigné la liquidation ou le transfert de toute entreprise juive à un nouveau propriétaire « aryen », au nom de la « déjudaïsation » souhaitée de l’économie. » 47 000 entreprises sont les victimes de cet acte de truanderie d’Etat, dont les Chaussures André, les Galeries Lafayette, les avions Marcel Bloch (Marcel Dassault), Lévitan, les Galeries Barbès…

Le Ministère des Finances s’empare de ce juteux dossier. « Un industriel israélite ne saurait disposer de ses biens », rappelle Maurice Couve de Murville, directeur des Finances extérieures… » (Ce dernier deviendra quelques années plus tard Ministre du général de Gaulle).

On ne peut entrer ici dans le détail du mécanisme de ce vol gigantesque.

Il convient de retenir de cette période, deux faits majeurs :

  • L’hyper-contrôle et les prélèvements élevés auxquels les Français ont pris l’habitude d’être soumis pendant les longues, très longues années d’occupation ;
  • La pratique du vol des biens Juifs a créé un fâcheux précédent. Elle a enseigné  aux « élites françaises » l’art de dépouiller le peuple en toute légalité.

A partir de cette période, l’apprentissage du vol légal fait parti de l’ADN du Ministère des Finances.

Pendant les années d’après-guerre, les adeptes du vol d’Etat feront profil bas. Les Américains (Plan Marshall oblige) enseignent aux Français comment une économie libre, dégagée de la tutelle étatique, peut prospérer. Et effectivement, la société française se développe rapidement. C’est le début de ce que l’on a appelé, les Trente Glorieuses.

Après le retour du général de Gaulle, sous couvert de « rétablissement de l’autorité de l’Etat », le « gène silencieux » du vol légal va être progressivement réactivé. Les nostalgiques de Vichy reprennent du poil de la bête. Mais le « vieux » leur tient la bride sur le cou. L’Etat reste globalement paternaliste et bon enfant. Personne n’a peur du grand méchant loup fiscal. Les contrôles se passent bien, l’économie tourne, il n’y a pas de chômage.

Hélas ! Cette époque « paradisiaque » ne va pas tarder à prendre fin. Après la mort de Pompidou qui disait « laissez vivre les Français, cessez de les emmerder avec vos impôts,! ».

Les Français vont commettre une erreur qui va leur coûter très très cher : ils vont porter à la tête de l’Etat, un ex-ministre des finances littéralement obsédé par les prélèvements obligatoires, un monomaniaque de l’impôt : Valérie Giscard d’Estaing. (VGE)

Très vite, sous la houlette de ce technocrate intelligent, à l’imagination illimitée dès qu’il s’agit de fiscalité, la stratégie du vol légal qui avait été appliquée seulement aux Juifs pendant l’Occupation sera étendue à une partie importante de la population.

Le règne de la politique d’hyper-prélèvements obligatoires, commence à tourner à plein régime.

Le retour des technocrates et des experts

La technocratie propre au régime de Vichy refait surface dans la France des années 1974 et suivantes. Le règne des « experts » commence. Le résultat de cette politique catastrophique ne se fait pas attendre : à la fin du règne de VGE, la France compte un million de chômeurs. Mais ses successeurs, en bons élèves, feront aussi bien que le maître et parfois beaucoup mieux ! Le résultat final de ce processus morbide : les prélèvements obligatoires ont plus que doublés depuis 1970. Ils représentent 46% du PIB. 80% des Français entrent dans un processus de paupérisation. Neuf millions vivent sous le seuil de pauvreté. Les classes moyennes sont exsangues.

Ce qui s’est produit sous Vichy se répète quasiment à l’identique : la pression fiscale (désigne ici l’ensemble des prélèvements obligatoires) s’accroît à mesure que la France se soumet aux directives de l’Etranger, de Bruxelles et des normes internationales. Comme sous Vichy, plus de la moitié du potentiel industriel du pays est démantelée, est « délocalisée ».

Au cœur de ce processus maladif, l’esprit de soumission, le retour du refoulé. Ceux qui se sont formés pendant les années de guerre, c’est-à-dire l’essentiel des cadres fonctionnaires des machines bureaucratiques, travaillent à restaurer l’ordre qu’ils ont connu : remettre la France et l’Europe sous la tutelle de l’Etranger : Allemagne, Chine, Monde arabe… La France est à genoux. Première dans de nombreux domaines dans les années 60, elle ne cesse de dégringoler.

Les cadres issus de la collaboration ont été forgés dans l’esprit de soumission pendant leurs années de formation. Ils ont fait école. Pour la quasi-totalité des « élites » actuelles, servir l’Etat signifie asservir la nation, ruiner le peuple. Une nouvelle fois, l’adage se vérifie : une histoire qui n’est pas comprise est une histoire qui se répète…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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Réforme de l’ENA : le véritable conservatisme qui tue la France Par Éric Verhaeghe.

 

La réforme de l’ENA franchit une nouvelle étape, avec la remise du rapport Thiriez au Premier ministre, retardée à plusieurs reprises (signe que le Premier ministre n’était guère pressé de le recevoir). Nous publions ce rapport, et nous l’agrémentons de quelques commentaires très personnels sur ce soufflé mal monté qui devrait rapidement se dégonfler.
OPINION : une « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Il est permis d’en douter, ainsi qu’en témoigne l’auteur, ancien de l’ENA.La réforme de l’ENA est un sujet mal identifié en France, qui se situe entre l’Arlésienne et la tarte à la crème. À chaque génération, on en entend parler, mais on ne la voit jamais venir.

Le rapport Thiriez, qui propose la transformation de l’ENA en école d’administration publique, ne devrait pas échapper à la tradition : il fait le buzz le temps de se retrouver sous une armoire (pour la consolider, bien entendu) et d’être neutralisé par le gouvernement profond. Qu’on me permette ici quelques remarques personnelles sur son contenu.

LA RÉFORME DE L’ENA, CELLE QUI N’ARRIVE JAMAIS

Le rédacteur de ces lignes fut, en 2000, élu représentant des élèves au Conseil d’administration de l’ENA, sur la base d’un programme relativement réformiste.

Quelques semaines après cette élection, je présentai un mémorandum pour la réforme de l’école, qui proposait de nombreuses pistes qu’on retrouvera sous la plume de Frédéric Thiriez. En particulier, je proposai avec conviction la fin de l’accès direct aux grands corps et une démocratisation sociale de cette école.

Ces sujets sont vieux, et toujours aussi loin de la préoccupation quotidienne des Français (qui n’ont d’ailleurs pas forcément tort de se désintéresser de ces questions). Le fait que, il y a vingt ans, j’aie pu proposer officiellement en tant qu’élève de l’ENA ce que Frédéric Thiriez propose aujourd’hui dans le cadre d’une mission officielle n’a toutefois rien de prémonitoire, ni de magique. Il signifie simplement que, depuis plusieurs décennies, les vices d’un système que les Français ne comprennent pas mais abhorrent chaque jour un peu plus sont aussi connus que leurs solutions.

L’ENA est depuis plusieurs générations une fabrique d’un entre-soi élitaire, déconnecté des réalités, qui mine la légitimité de l’État et surtout affaiblit politiquement, économiquement, historiquement ce pays qui fut grand et ne l’est plus par la seule faute de ceux qui le dirigent.

Sans un choc réformateur dont le contenu est connu depuis au moins vingt ans, le divorce entre les élites et le tiers-état tournera au vinaigre et sera producteur de troubles sociaux extrêmement désagréables. Ou alors la France continuera à décliner inexorablement.

LA RÉACTION ÉLITAIRE FACE À LA RÉFORME

Je me souviens ici de la réaction du président du conseil d’administration de l’ENA à ma proposition de supprimer l’accès direct aux grands corps. Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État et futur juge constitutionnel, déclara en séance qu’il s’agissait d’une « faribole ». Il ne fit pas mystère de sa volonté de conserver le système alors en vigueur d’un recrutement direct du Conseil d’État au sortir de l’ENA, de préférence (explicite) parmi les jeunes grands bourgeois sortis de Sciences-Po.

J’observe que le rapport Thiriez s’est rallié au principe de la fin de l’accès direct aux grands corps… sauf pour le Conseil d’État (et la Cour des comptes). Cette exception n’a aucun sens, sauf celui de préserver le caprice élitaire du Conseil d’État, soucieux de se démarquer et de préserver son recrutement socialement discriminant.

Trop peu de Français ont compris (sauf peut-être à l’occasion de la réforme des retraites que le Conseil a critiquée) que le Conseil d’État est le donjon de la technostucture, l’occulte salle du conseil où le gouvernement profond déploie sa stratégie de domestication de l’intérêt général. C’est au Conseil d’État que s’élabore la doctrine grâce à laquelle une minorité d’aristocrates parisiens domine ce pays pour son plus grand malheur.

Autrement dit, depuis au moins vingt ans, le Conseil d’État lutte pied à pied pour conserver un système obsolète de recrutement direct de jeunes gens bien nés, dont les qualités intellectuelles sont globalement aussi incontestables que leur mépris pour les valeurs démocratiques, et dont les qualités managériales remarquables expliquent que la France soit désormais surendettée, au bord d’une nouvelle guerre de religion, et déjà entrée dans une guerilla civile dont personne, dans les beaux quartiers parisiens, ne semble percevoir la gravité ni la pérennité.

Car le Conseil d’État est l’une des principales places fortes où l’on doit répéter à l’envi, pour faire carrière, que l’Union européenne est l’horizon indépassable de notre destin national, et que l’identité française est une idée pré-fascisante qui doit être combattue au nom des Lumières et du vivre ensemble.

Il est d’ailleurs significatif de constater que toutes les défaites de la laïcité engrangées durant les vingt dernières années proviennent directement de cette entité qui cultive « en même temps » le paradoxe de s’attribuer son origine à une décision d’Ancien Régime. On ne le dira jamais assez : le Conseil d’État, qui se croit la dernière incarnation de la France de toujours, est aussi l’entité qui combat le plus efficacement celle-ci.

LE CONSERVATISME DES ÉLITES, CE MAL QUI TUERA LA FRANCE

On pourrait utilement se demander pour quelle raison des cerveaux individuellement bien faits comme ceux des conseillers d’État, et de quelques-uns de leurs pairs installés à Bercy, résistent avec autant d’opiniâtreté à toute évolution nécessaire à la survie de leur propre espèce.

Car il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que, dans dix ou vingt ans, le collapsus que beaucoup de Français redoutent pour la planète aura lieu dans un seul pays, la France.

Le décalage est tel entre la conception de l’aristocratie qui tient l’État d’un côté, et la démoralisation, que dis-je, l’écœurement du pays réel face à la façon dont le « système » fonctionne, qu’il débouchera forcément sur une confrontation majeure telle que nous les connaissons régulièrement depuis trois ou quatre cents ans.

Si les élites qui font le gouvernement profond avaient un peu de culture historique (je veux dire antérieure à 1940 ou au traité de Rome), elles sauraient qu’elles forment toujours les premières victimes de ces échauffements périodiques. Il est donc dans leur intérêt de corriger naturellement leurs défauts, sans quoi les petites gens, comme on disait à Rome, s’en chargeront brutalement.

Les premières images symboliques de lynchage, voire de décapitation d’Emmanuel Macron dans des manifestations, constituent d’ailleurs une dangereuse et inquiétante préfiguration de ce qui risque d’arriver si les élites continuent à défendre avec autant d’obstination leur bout de gras.

Beaucoup imaginent que ce conservatisme élitaire provient d’une arrogance, d’une hybris pour reprendre les mots à la mode propre à nos aristocrates. Cette théorie est rassurante, mais elle dissimule une réalité bien plus préoccupante, je le crains : nos élites ne sont pas arrogantes, elles sont seulement paresseuses.

Excellentes à vingt-trois ou vingt-quatre ans, lorsqu’elles sortent de l’ENA, elles perdent ensuite le goût d’apprendre et s’endorment sur leurs lauriers. Elles n’ont qu’une obsession : conserver le plus longtemps possible l’ordre qui les a portées au pouvoir.

LES ÉLITES, CES GAULOIS RÉFRACTAIRES

Je ne sais plus qui disait des petites gens de ce pays qu’ils étaient des Gaulois réfractaires. Ce genre de phrase est toujours un bon révélateur de la défaillance qui paralyse les élites. Car mépriser son peuple et faire reposer sur lui sa propre incapacité à gouverner est toujours un indicateur signifiant de médiocrité.

Dans les beaux quartiers parisiens, on n’a pas de mots assez durs pour mépriser les « Français profonds », les « Français moyens », les « beaufs » sous toutes leurs formes. On aime dire qu’ils n’aiment pas le changement, qu’ils sont ingouvernables et irréformables.

Moi qui suis arrivé en France en 1986, j’ai plutôt l’impression du contraire : en moins de quarante ans, les Français ont accepté sans broncher des disruptions majeures comme Internet, l’immigration, la tyrannie des minorités et l’augmentation constante des impôts pour financer des services publics toujours plus gourmands et inefficaces.

Ceux qui s’opposent aux changements, les Gaulois réfractaires, ce ne sont pas les petites gens, ce sont les élites. Ce sont les Denoix de Saint-Marc, qui exigent de continuer à recruter de jeunes bourgeois quand plus aucun pays au monde ne pratique de cette façon, ce sont mes camarades de Bercy qui m’ont clairement expliqué qu’ils s’opposeraient coûte que coûte à la baisse des dépenses publiques qui leur profitent, alors que, dans tous les autres pays, celle-ci a eu lieu.

Ce sont ces hauts fonctionnaires qui continuent à donner des leçons de morale, de flexibilité, de modernité, au reste du pays, mais qui restent bien à l’abri de la sécurité de leur emploi apportée par leur statut, et qui ne veulent surtout pas remettre en cause leurs privilèges.

LE TRIOMPHE DE LA PENSÉE BINAIRE

Toutes ces affirmations sont autant de portes ouvertes que j’enfonce. L’incompétence des élites françaises, et singulièrement de la haute fonction publique, ne fait plus guère de débat, y compris dans ses propres rangs.

Il suffit de compter le nombre de hauts fonctionnaires payés sans affectation, voire sans affectation sérieuse, pour savoir que les énarques et tant d’autres hauts fonctionnaires passent (souvent) de nombreuses heures à tourner des roues inutiles de hamster pour (se) donner l’illusion qu’ils sont utiles à un pays dont ils sont aujourd’hui les principaux agents toxiques. Sur ce point, eux-mêmes ont si peu d’illusions…

Pour continuer à faire croire que cette farce avait le sérieux de la tragédie grecque et devait donc se jouer en cinq actes dans le cercle fermé de l’aristocratie, les élites de ce pays en sont réduites à pratiquer une pensée binaire si étrangères aux valeurs rationnelles et humanistes dont elles se réclament. Le binaire repose sur l’invention de cette bête contemporaine qu’est le populisme, ce fantasme fourre-tout qui sert à clore tout débat et à désigner ce qu’à la cour de Versailles on a le droit ou pas de penser.

Dans ce monde manichéen, il y a d’un coté les élites ointes du Seigneur comme dit Charles Gave, les lumineux, les éclairés, les bienveillants, qui ont forcément raison. Et il y a tous les autres, qui forment ce halo populiste que l’on voit partout où est la contradiction et la divergence d’appréciation. Vous vous étonnez que les fonctionnaires de Bercy demandent davantage de flexibilité aux entreprises mais préservent savamment toutes les protections statutaires qui leur bénéficient ? Vous êtes un populiste forcément, un émeutier aux idées simplistes.

Pour préserver son statut, l’élite française mène une vaste opération de déstructuration des esprits, ou le manichéisme est la règle. Et ces gens-là nous expliquent qu’ils sont sérieux, qu’ils constituent le dernier rempart de l’intelligence et de l’humanisme face à l’obscurantisme lepéniste. Comme disait Jacques Chirac, plus c’est gros, mieux ça passe.

POURQUOI IL FAUT UN PROFOND RENOUVELLEMENT DES ÉLITES

Au fur et à mesure que les élites s’enfoncent dans un manichéisme débilitant pour justifier leur règne sans partage, au fur et à mesure qu’elles expliquent qu’il faut censurer les réseaux sociaux et la liberté d’expression pour défendre les valeurs démocratiques, au fur et à mesure qu’elles sombrent dans la tyrannie au nom de la liberté, un mal irréparable se produit.

Peu à peu, nos élites s’appauvrissent intellectuellement et se réduisent au dernier carré de dandies qui saignent la bête jusqu’à la dernière goutte en évitant de penser au lendemain.

Désormais, le vivier d’esprits capables de réinventer une France comme ce fut le cas dans les années 1950 est tellement tari que seul un big bang permettra d’inverser le cours de l’histoire. Il est peu probable que ce big bang intervienne de façon fluide et dans un esprit coopératif. Mais une chose est sûre, la seule proposition : « réforme de l’ENA » induit l’idée qu’il y aurait encore quelque chose à sauver dans cette école. Et là, nous sommes pris, vraiment, d’un très grand doute.

 

sur le web:  https://www.contrepoints.org/2020/02/25/365050-reforme-de-lena-le-veritable-conservatisme-qui-tue-la-france

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Pour augmenter les recettes fiscales, il faut faire baisser les impôts ! Par Philippe Lacoude.

Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une

Larry Tesler, l’inventeur du copier-coller lorsqu’il travaillait au Palo Alto Research Center chez Xerox, nous a quittés cette semaine.

Pour célébrer son héros, toute la presse française, de la gauche à la gauche – Le Monde avec l’AFPLa Croix avec l’AFPLe Point avec l’AFPLe Parisien avec l’AFP –, lui rend un merveilleux hommage bien mérité en faisant u̶n̶ ̶c̶o̶p̶i̶e̶r̶ ̶c̶o̶l̶l̶e̶r̶  une reprise d’une belle dépêche de l̶’̶E̶t̶a̶t̶  l’AFP sur la fraude fiscale.

Nous y apprenons que le fisc a récupéré 9 milliards d’euros en 2019 – une hausse de 16,3 % par rapport à 2018, soit un milliard et demi d’euros supplémentaires – grâce à un « arsenal législatif renforcé et des transactions fiscales exceptionnelles ». Ou pas si exceptionnelles que ça…

PRESSÉS COMME DES CITRONS

Cela est naturellement présenté comme une immense victoire sur les affreux capitalistes qui avaient échappé aux fricophages de Bercy. Le Premier ministre – du haut d’une superbe tribune placardée « Lutte contre la fraude et renforcement du civisme fiscal » – a pris ses airs les plus inspirés pour déclarer à la ministre de la « Justice », évidemment présente – que « 9 milliards d’euros, c’est l’équivalent, madame la Garde des Sceaux, du budget du ministère de la Justice, c’est même un peu plus que le budget du ministère de la Justice, absolument. »

Elle est contente. Elle ne le savait probablement pas.

Eh, oui, madame Michu, sans ces 9 milliards « gagnés » de haute lutte contre les C̶a̶h̶u̶z̶a̶c̶ ̶ Google et les L’Oréal de ce pays, hé bien cette belle fonction régalienne n’aurait eu aucun budget. Pas un sou pour faire fonctionner cette merveilleuse machine que le monde entier nous envie. Les criminels se promèneraient libres ! Enfin, disons, un nombre encore plus grand d’entre eux !

Là, heureusement, on a mis le paquet et Google a été pris la main dans la « cookie jar » comme on dit dans la Silicon Valley et versera 500 millions d’euros. De son côté, L’Oréal déboursera 320 millions.

Ces sous serviront à payer tous ces beaux projets en attente qu’on ne pouvait assurément pas réaliser avec les si frugaux 56 % de dépenses publiques en pourcentage du PIB !

CAP SUR LES 10 MILLIARDS

La France et Bercy ont mis fin à cette baisse tendancielle de la lutte contre la fraude fiscale amorcée en 2015. Cette année-là, le contrôle fiscal avait rapporté 9,6 milliards d’euros, avant de sombrer dans l’oubli. Il était temps de relancer les célèbres efforts de Jérôme Cahuzac, sinistre délégué au Budget, en 2012-2013 !

C’est une bonne chose mais nous sommes si près de 10 milliards et il y a tellement de riches sociétés du numérique – Amazon, Microsoft, Netflix, Facebook – qui n’ont pas encore payé d’amendes pénales arbitraires que nous devons garder le cap !

Surtout qu’en 2020, le projet d’exploitation des données publiques des particuliers sur les réseaux sociaux va enfin démarrer après que la CNIL lui a mis des bâtons dans les roues. La dénonciation – qui a si bien marché en France à d’autres époques – va aussi connaître un renouveau grâce au déplafonnement des indemnisations attribuées aux aviseurs fiscaux qui dénoncent des faits de fraude. Bref, en 2019, nous n’étions qu’à un milliard d’euros du bonheur.

TOUJOURS PLUS DE FRAUDEURS

À entendre nos ministres jacasser, nous aurions l’impression que la France est un grand pays de fraudeurs. Il est certainement de notoriété publique que Claude Guéant n’a retiré que 800 euros de son compte en banque en huit ans ou que Jérôme Cahuzac n’a pas de compte en Suisse (puisqu’il était à Singapour !) ou que Dominique Perben part en vacances en Suisse, pays de l’horlogerie, et revient avec 15 000 euros en liquide pour acheter une montre en France !

N’oublions pas le député Thomas Thévenoud, devenu Secrétaire d’État pour neuf jours, qui souffrait de « phobie administrative » – ce fléau libertarien moderne – qui l’empêchait de payer son kinésithérapeute, ses PV, ses factures EDF, la cantine de ses enfants et, surtout, de faire ses déclarations fiscales sur nos magnifiques Cerfa 2042.

Mais comme je l’ai montré dans un billet précédent, la France n’a pas plus de fraudeurs que l’Allemagne ou la Finlande. Elle est même plutôt bien placée sur ce sujet. Malgré la pression fiscale délirante qui y règne – et qui la place parmi les cinq pires pays de la planète selon le classement de la Heritage Foundation sur ce sujet particulier –, les Français fraudent assez peu. Faire croire qu’il y a beaucoup d’argent à faire entrer dans les caisses du Trésor public en luttant contre la fraude fiscale est une fraude mentale.

Pourquoi frauder sur des taux bas comme à Hong Kong ou Singapour ? Le contribuable y a tout à perdre et très peu à gagner tandis que les contribuables français ont une énorme incitation à le faire. En France, avoir un petit bout d’activité sur le marché noir, c’est toujours ça en moins d’URSSAF, de TVA, d’IS, d’IR, de CSG, de CRDS, etc.

La seule et unique raison pour laquelle les Français fraudent peu est donc simple : l’État fiscal y est omniprésent et s’assoit complètement sur le droit à la vie privée quand les recettes du Léviathan sont en jeu !

DES SOUS POUR QUOI FAIRE ?

Peut-on se réjouir de voir augmenter les amendes fiscales d’un milliard et demi d’euros par rapport à l’année précédente ? La réponse serait évidemment positive si l’État avait vraiment besoin d’argent.

Mais voilà, dans les faits, il gaspille tellement de pognon que le meilleur moyen de trouver des fonds serait bien évidemment de réduire le nombre de fonctionnaires. Si la France avait le même nombre de fonctionnaires (rapporté à la population) que l’Allemagne – pays où pratiquement tous les services publics fonctionnent aussi bien sinon mieux qu’en France – l’État et le reste du millefeuille (régions, départements, agglomérations, municipalités) emploieraient 1 000 000 de fonctionnaires en moins.

Si l’État en est vraiment à un milliard et demi d’euros près, pourquoi ne pas revenir aux dépenses d’une époque pas si lointaine où tout y fonctionnait aussi bien ? Disons l’an 2000, pour faire rond ? En l’an 2000, l’État ne dilapidait que 51,7 % du PIB. Revenir à ce pourcentage, c’est économiser 99 milliards d’euros pour la seule année 2019.

Les Français de 2019 sont-ils vraiment bénéficiaires d’un bonheur additionnel dérivé de ces 99 milliards d’euros de dépenses étatiques supplémentaires par rapport à l’an 2000 ? Les Suisses sont-ils malheureux de leur excédent budgétaire 10 fois supérieur aux prévisions ? Les Allemands manquent-ils de services publics et de fonctionnaires à cause de leur excédent budgétaire de 48 milliards d’euros ? Bien sûr que non !

BAISSER LES IMPÔTS

L’impôt est à l’origine de maux économiques parce qu’il réduit l’activité humaine en tuant l’échange. Plus son niveau s’élève, moins les individus produisent, moins le niveau de vie réel s’accroît et plus l’assiette fiscale est faible relativement à ce qu’elle serait s’il n’existait pas : lorsque celle-ci tombe en deçà d’un certain niveau, l’impôt tue l’impôt.

L’éternelle poursuite de la supposée fraude fiscale a ses limites. D’abord, parce qu’elle est faible relativement parlant. Ensuite, parce que compte-tenu de la forte incitation à frauder, il ne sera jamais possible de tomber à un niveau de fraude aussi faible qu’en Suisse ou qu’aux États-Unis même au prix d’un complet mépris des libertés publiques et du droit à la vie privée.

Si nous assistons à des baisses de recettes fiscales à la suite d’augmentation générale des prélèvements obligatoires, ce n’est pas dû à la fraude fiscale ! La politique économique française n’est qu’un éternel recommencement que l’on s’évertue à maquiller en « changement » : on constate un « trou » dans un « budget », on augmente un impôt, on réduit l’activité économique, on constate un manque de recettes fiscales, on se trouve avec un nouveau trou à colmater. On perpétue ce cycle infernal. Il serait grand temps d’inverser ceci et d’essayer une astuce originale : la baisse de l’impôt et des dépenses !

DES EXPÉRIENCES ÉTRANGÈRES

Après tout, d’autres l’ont tenté. Toute l’histoire fiscale prouve que les baisses des taux élevés d’imposition, parce qu’elles restaurent la liberté de produire, entraînent des hausses de recettes fiscales. Or la France est précisément dans une configuration de taux très élevés.

Le mouvement de baisse de l’impôt fut mondial dans les années 1980. Même des gouvernements travaillistes ont fini par comprendre l’immense avantage de la décrue fiscale, comme en 1991 en Nouvelle Zélande et en 1988 en Autriche. Dans ce pays, une baisse de moins de 20 % du taux marginal d’imposition sur les revenus avait produit une hausse de 65 % des recettes perçues sur les revenus de plus de 700 000 schillings.

Ce phénomène s’était déjà produit en Grande Bretagne sous le gouvernement de Margaret Thatcher et aux États-Unis sous l’administration du président Reagan. De même, en 1962, lorsque le président Kennedy décida une baisse de 21 % du taux marginal de l’impôt sur le revenu, de 91 % à 70 %, l’assiette fiscale des revenus de plus de cent mille dollars doubla.

L’expérience de décrue fiscale la plus probante que l’on connaisse est la baisse de 77 à 24 % du taux marginal d’imposition initiée par le secrétaire au Trésor Andrew Mellon dans les années 1920 aux États-Unis, et qui s’est traduite, en seulement quatre ans, par une augmentation des recettes fiscales de 134 %. Sur sept années, l’assiette fiscale sur les hauts revenus progressa de 512 %. En conséquence, le déficit budgétaire abyssal de 1921 se transforma en un excédent record de plus de 43 % des dépenses budgétaires !

Lorsqu’il a étudié les effets de la hausse du taux marginal de 28 % à 31 % en 1991 ainsi que celle de 31 % à 39,6 % en 1993, Martin Feldstein a constaté que ces hausses avaient eu pour effet une baisse des recettes fiscales sur les plus hauts revenus. Le taux qui maximise les recettes fiscales est donc probablement très bas.

LE CAS FRANÇAIS

Il n’y a jamais eu de réforme de grande ampleur en France où les taux ont changé doucement à la suite de ces petits bricolages à la marge dont l’énarchie à le secret. Il est donc difficile de dire à quel niveau l’impôt devrait immédiatement baisser.

Cependant, nous en avons une petite idée. En 1987, le taux supérieur marginal d’imposition sur le revenu est passé de 65 % à 56,8 %. A-t-on pour autant constaté une baisse des recettes ? Non !

Au contraire, la part du premier centile dans le total de l’impôt payé est passé de 25,05 % en 1984 à 28,55 % en 1988. En d’autres termes, cette baisse d’impôt suggère qu’un pourcent d’impôt sur le revenu en plus, c’est un pourcent de recettes fiscales en moins à ce niveau d’imposition.

Bien sûr, « les hauts taux n’augmentent pas les totaux » et la fiscalité confiscatoire sur les riches, sur L’Oréal et sur Google, n’est là que pour faire accepter aux pauvres une imposition qu’ils ne tolèreraient pas s’ils n’étaient pas victimes de ce que Frédéric Bastiat appelait « la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

Cette idée a été avancée en 1960 par Friedrich Hayek, qui disait lui aussi que « la raison principale pour laquelle l’impôt a progressé aussi vite qu’il l’a fait, est l’illusion que par des moyens de taxation progressive, le fardeau de l’impôt peut être substantiellement déplacé vers les épaules des riches. Sous l’influence de cette illusion, les masses en sont venues à accepter un taux d’imposition beaucoup plus lourd qu’elles ne l’auraient fait sinon. Le seul résultat majeur de cette politique a été la stricte limitation des revenus qui auraient pu être gagnés par les plus heureux, comme gratification de la jalousie des moins aisés ».

Parce que cette jalousie atavique est l’automatisme de sa politique fiscale, ce pays est foutu.

Sur le WEB: https://www.contrepoints.org/2020/02/24/365024-augmenter-recettes-fiscales-baisser-impots

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COMMENT ON VOUS ENFUME AVEC LES ENERGIES RENOUVELABLES

Rien à ajouter, tout est dit.
Ce n’est pas récent, mais malheureusement c’est toujours d’actualité.
A vous de vous faire votre opinion.
L’enfumage est total pour vous piller…

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Le zéro pointé en économie des candidats de l’ENA

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L’école nationale d’administration (ENA), à Paris. Photo © DURAND FLORENCE/SIPA

La présidente du jury du concours s’inquiète de la “méconnaissance” en économie des postulants censés devenir “l’élite de la nation”…

C’est un nouveau camouflet pour l’ENA. Depuis qu’Emmanuel Macron a annoncé vouloir la supprimer, la très prisée école d’administration, par laquelle sont passés de nombreux responsables politiques, dont le président de la République lui-même, est sous le feu des critiques. Interrogée par L’Opinion, la présidente du jury du concours Isabel Marey-Semper vient ajouter de l’eau au moulin de ses détracteurs, s’inquiétant notamment du niveau en économie des candidats.

Méconnaissance du monde de l’entreprise

Ainsi, celle qui a été directrice de la communication et des affaires publiques de L’Oréal pointe « la méconnaissance par les candidats de la vie en entreprises, de ce qu’est un modèle économique, la faible culture industrielle et microéconomique, la compréhension parfois trop partielle des enjeux géo-politico-économiques mondiaux ». La présidente du jury s’étonne également de l’importance donnée par les postulants, pendant l’épreuve d’entretien, à la « République sociale » et à « la priorité donnée à la réduction des fractures territoriales et des inégalités et à la lutte contre la précarité ». Ainsi, pour les candidats, « les entreprises sont considérées exclusivement comme une source de financement de l’action de l’Etat par les recette fiscales », selon elle. Dans un rapport qu’elle a rendu au Premier ministre le 21 janvier dernier, Isabel Marey-Semper insiste sur le fait que les futurs énarques doivent apprendre à « réconcilier » le public et le privé, qui « sont deux mondes qui s’ignorent ou se défient, voire se méprisent ».

Une trop grande concurrence interne

Autre constat alarmant de la présidente du jury : « Les élèves ne savent pas toujours « travailler ensemble et coopérer ». En cause, la concurrence parfois féroce pour le classement de sortie, qui détermine les premiers postes, et donc une bonne partie de la carrière des hauts-fonctionnaires. Ce classement de sortie « va à l’encontre de cet objectif de coopération puisqu’il induit une concurrence entre les élèves », estime-t-elle. Autre inconvénient de ce classement : « la richesse et la diversité des candidats semblent estompées », juge-t-elle. En résumé, comme l’explique L’Opinion, la majorité cherche à se fondre dans le moule, y voyant sa meilleure chance de succès pour décrocher un bon poste. Isabel Marey-Semper propose donc de doter la haute fonction publique d’une véritable gestion des ressources humaines, plutôt que de faire dépendre la carrière du rang de sortie de l’ENA. Elle recommande aussi la détection de « leadership » lors de la sélection : des candidats « capables de douter et de remettre en cause leurs idées » et « disposant d’un sens éthique et d’une confiance en soi mesurée (ni trop humbles ni trop arrogants) ».

sur le web:  https://www.valeursactuelles.com/societe/le-zero-pointe-en-economie-des-candidats-de-lena-115629?fbclid=IwAR0RcoSkQVj05q3A-7sHUuVyHmNslyYRNzTJrUB5hd7HQ_VNkliZcXKGo8A

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Quand Google vous espionne

Bien sûr on s’en doutait tous sans vraiment savoir.
Là, c’est impressionnant.
Vous êtes espionnés 24h/24.
Que fait il réellement de toutes vos données?
Vidéo courte mais percutante.
Bonjour Big Brother…

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Impôts : comment l’Etat gaspille notre argent !

Allez, une petite vidéo pour la route, pour vous mettre de bonne humeur.
On s’en doutait mais en voyant les chiffres et quelques bénéficiaires de nos impôts, cela fait chaud au coeur.
L’exemple de la pléthore de fonctionnaires à Météo France payés à glander (95%) est magnifique. Quel merveilleux pays que notre France.
Ce n’est qu’une petite partie de ce que vous mettez dans le tonneau des Danaïdes…

 

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Emmanuel Todd, L’ENA et les «crétins diplômés», et les Gilets jaunes

https://www.facebook.com/RTFrance/videos/176329600387521/

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France: un modèle social en échec!

DE PLUS EN PLUS D’ACTUALITE

Théoriquement, lorsqu’un pays est numéro 1 mondial de l’impôt comme c’est le cas de la France, les caisses sont pleines. Or, malgré des prélèvements fiscaux titanesques, l’Etat français est en quasi-faillite et ses caisses de retraite sont vides, affirme Didier Maurin, le directeur de Katleya Gestion

Financer un système dont le Français ne se sert pas

A titre d’exemple, le délai d’attente pour décrocher un rendez-vous auprès d’un ophtalmologue ou d’un dermatologue dans l’Hexagone varie de 6 à 12 mois. Les causes principales s’avèrent être l’augmentation du nombre des patients et des départs à la retraite des praticiens qui ne sont pas remplacés, sans oublier les disparités régionales. Par conséquent, hormis les résidents des Alpes-Maritimes plutôt bien lotis, les Français de province sont condamnés à subir cette attente, ou pour les plus aisés, à franchir la frontière. En effet, dix à quinze jours suffisent pour obtenir le rendez-vous souhaité dans un pays limitrophe dès lors que le patient est prêt à ouvrir son porte-monnaie. Les Français en sont donc réduits à financer une Sécurité sociale, leur propre assurance privée complémentaire, et à prélever régulièrement dans leur portefeuille pour concrétiser leur accès aux soins.

Même chose en matière d’éducation… Nombre de parents font l’amer constat d’une école publique française de moins en moins à même d’apporter à leurs enfants le niveau escompté, aussi financent-ils une école privée sur leurs propres deniers pour obtenir ce qu’ils souhaitent. Une fois de plus, ils financent un système dont ils ne se servent pas tout en payant à côté.

Médecine, école, retraite, le modèle social et étatique français – tellement parfait qu’aucun autre pays n’en veut, comme le soulignent de nombreux économistes – est un échec. Evidemment, puisque trop d’impôts tue l’impôt!

30 ans de socialisme et de racket fiscal français ont fait fuir de nombreux talents et entreprises qui ne sont pas près de revenir, et la situation ne va pas s’améliorer, alors même que les déficits sont abyssaux. Un philosophe comme Nietzsche l’avait bien dit: «les peuples ne savent apprendre et ne peuvent apprendre que dans la souffrance et par la souffrance». Bon nombre de Français ont décidé, du moins pour le moment, de tourner le dos aux socialistes dont les résultats sont aberrants, sauf pour qui aime compter le nombre de chômeurs et le peu de croissance du pays.

Emmanuel Macron aurait dû transformer la France en paradis fiscal

Quant à Emmanuel Macron, il est vraisemblablement en train d’échouer puisqu’il aurait dû transformer la France en paradis fiscal pour attirer les entreprises et les capitaux du monde entier, en diminuant immédiatement d’un tiers tous les prélèvements sociaux et fiscaux. Mais la bureaucratie française, dont le comportement remonte à Colbert, ce ministre de Louis XIV qui se plaisait à organiser les institutions de l’Etat, veille au grain. Elle se juge elle-même la seule apte à gérer et à redistribuer l’argent, pour le bien public bien entendu, et sait aisément bloquer la situation en prétextant que certaines choses sont impossibles à réaliser. De sa propre initiative, la France va donc continuer à «végéter», car il s’agit avant tout d’une question de mentalité.

Trop gauchiste, trop anti-prospérité des entreprises, trop anti-souplesse du droit du travail, la France fait peur, à l’image d’un Brexit dont elle ne profitera pas, les établissements financiers ayant préféré Francfort et Dublin à Paris pour se réinstaller. Car il doit y avoir une justice et une morale. Casser de nombreuses entreprises et beaucoup de chefs d’entreprises, notamment les plus jeunes, à grands coups de charges et d’impôts combinés à de nombreuses réglementations contraignantes n’a jamais apporté la prospérité à un pays.

L’éthique est donc sauve et la croissance continuera à s’installer ailleurs, car après tout, c’est peut-être ce que la France mérite.

 

Sur le web:  https://www.letemps.ch/opinions/2017/08/11/france-un-modele-social-echec-1

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La République du Bisounoursland fête dignement 2020 (en cramant 2020 voitures ?) par h16.

La République du Bisounoursland est un pays de lait, de miel et de traditions : alors même que la galette des Ni-Rois Ni-Reines En République est à peine digérée, il est plus que temps de reprendre le cours normal des activités de tous et de chacun en oubliant aussi vite que possible les fêtes de fin d’année dont les traditions ont, cette année encore, été parfaitement respectées. Notamment celle qui consiste à cramer toujours plus de voitures.

Eh oui : le passage de l’année 2019 à 2020 n’aura pas dérogé aux détestables habitudes d’un pays en décomposition de moins en moins lente. Apparemment, il est maintenant de tradition, après une ou deux coupes d’un champagne léger, d’aller brûler quelques véhicules pour se détendre à la nuit de la St Sylvestre. Et de façon toute aussi traditionnelle à présent, il semble que les autorités n’en ont plus rien à cirer : de même que les attaques de couteaux déséquilibrés sont maintenant rentrées dans ce qu’on définit comme « norme », la mise à feu de voitures particulières le 31 décembre ne provoque plus qu’un vague haussement d’épaule de la part du gouvernement, des politiciens et des autorités en général qui ont, il faut bien le dire, d’autres festivités à mener.

Dans ce cadre, on ne pourra que regretter la joie un peu trop débordante des Strasbourgeois dont l’enthousiasme festif a malgré tout fait parler de lui : les tirs au mortier, les violences et le nombre de voitures cramées ont été trop importants pour bénéficier du même camouflage en règle opéré partout ailleurs.

Et quand j’écris « partout ailleurs », c’est réellement partout. Quand on regarde, même rapidement, la presse locale, on se rend compte que toutes les grandes villes et les villes moyennes de France ont participé à cette nouvelle tradition festive : VénissieuxLimogesLaonBesançonVannesNantesAnnemasseMulhouseToulouseReimsAmiensSt EtienneLa Roche Sur YonAngers, pour ne citer que les premières entrées dans les nouvelles locales, autant de villes grandes et moyennes qui affichent ainsi un soutien sans faille à cet intéressant folklore naissant.

Devant cette avalanche de nouvelles, on devra s’étonner de l’absence quasi-totale de tout décompte global de voitures brûlées dans les grandes métropoles françaises, ou même d’un total général permettant d’apprécier l’ampleur de ce nouveau rite annuel. Si l’on s’en tient aux grands médias nationaux qui n’ont de cesse, l’œil vibrant et la lippe excitée, de dénoncer la moindre fake news, le phénomène des voitures brûlées n’existe pas, pour ainsi dire : épiphénomène extrêmement localisé, petits dérapages locaux-régionaux sans importance et sans réelle signification sociologique, économique ou politique, les grands quotidiens se sont parfaitement entendus pour ne pas traiter de l’information qui, d’ailleurs, n’existe pas.

Les riverains qui, par mégarde, auraient vu des voitures brûlées le lendemain du réveillon sont au mieux d’enquiquinants rabats-joie un peu trop focalisés sur des faits divers anecdotiques, au pire des complotistes de l’extrême-droite nauséabonde, et puis c’est tout.

D’ailleurs, la République du Bisounoursland a bien compris comment régler le problème : on ne communique plus dessus, du tout, pour ne faire ni le jeu de la surenchère (on ne voudrait pas que s’instaure une petite compétition entre départements, cités ou régions, voyez-vous, la République veille), ni le jeu des zextrêmes, forcément à l’affût. Une pierre, deux coups, c’est simple, facile, carré, et ce #PasDeVague républicain sur les voitures en rappelle un autre sur les violences à l’Education Nationale (qui n’existent pas). Ce n’est absolument pas pour cacher l’étendue des dégâts, l’impuissance des forces de l’ordre, le jmenfoutisme des autorités et le désarroi des populations touchées. Pas du tout.

Dans ce cadre, on comprendra donc la rage qui a pu s’emparer des élus de Paris lorsque le président américain, Donald Trump, a eu l’impudence de noter que tous ces véhicules qui crament, ça fait mauvais effet et ça amoindrit les performances de la France en terme d’émissions de dioxyde de carbone.

Donald J. Trump

@realDonaldTrump

How is the Paris Accord doing? Don’t ask! https://twitter.com/JackPosobiec/status/1212136743232790529 

Jack Posobiec🇺🇸

@JackPosobiec

Macron’s France https://twitter.com/sotiridi/status/1212135099879370752 

Rassurez-vous.

Nous sommes le 6 et ce nouveau rituel est déjà oublié dans les médias et dans les têtes des dirigeants. L’actualité a fort heureusement posé un voile pudique sur les troubles qui secouent la France de plus en plus violemment, sur l’incurie des dirigeants, sur l’incompétence crasse de l’Etat à assurer sa mission de base – la sécurité des biens et des personnes, sur la vacuité de la notion de justice sur ce territoire, sur le jmenfoutisme total des classes babillardes qui, largement pourvues en parkings fermés, n’a pas eu à subir le désagrément d’une voiture cramée en bas de chez soi. Joie, bonheur et décontraction : c’est même oublié de la part de l’engeance qui a provoqué ces dégâts.

C’est donc oublié pour tout le monde.

Ou presque : pour les riverains, pour les victimes de ces exactions, les activités festives (auprès des banques, des assurances, des administrations obtuses et pénibles) vont continuer de longues semaines. Pour une partie de ces Français, il va falloir se fader toute une panoplie réjouissante de démarches et de formalités, sans compter qu’en général, ce ne sont pas les voitures de riches qui partent ainsi en fumée, mais bien celles des classes laborieuses dont les déplacements dépendent ultimement de ces véhicules maintenant cramés.

Pour beaucoup, l’assurance ne couvrant pas ces dégâts, cela veut dire de nouvelles dettes, de nouvelles galères invraisemblables, le tout pendant qu’une petite caste de privilégiés fait absolument tout pour bloquer le pays. Cela signifie pour certains une perte d’activité, pour d’autres de devoir faire une croix sur un travail, une rémunération. Le mois de janvier s’annonce idyllique pour ceux-là.

Tous ces individus dont on vient de ruiner une partie de la vie, personne n’en parle plus, dès le 2 janvier. Les âneries d’Anne Hidalgo et de son équipe de clowns tragiques ont eu plus de place dans les journaux que les problèmes des anonymes maintenant confrontés à une série de difficultés qu’aucun service de la République du Bisounoursland ne viendra amoindrir (au contraire même : les administrations françaises veilleront à maximiser l’emmerdement auprès de ces citoyens, n’ayant en réalité aucune autre raison d’exister).

Soyons lucide : cette République est mourante. Elle se fout ouvertement de ses citoyens, méprise le peuple et laisse les pires crapules et la plus basse des racailles proliférer.

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Pour de meilleurs salaires ? Bruno Le Maire a la solution ! Par Simone Wapler.

Par Simone Wapler.

Bruno Le Maire ne connaît rien au capitalisme ni à la vie des entreprises ou s’il y connaît quelque chose, c’est une science livresque glanée il y a 25 ans sur les bancs de l’École normale puis de l’ENA.

Bruno Le Maire n’a jamais travaillé dans une entreprise, même publique. Cela ne l’empêche pas d’avoir des idées bien arrêtées et totalement fausses sur la bonne marche du capitalisme – donc de l’économie de marché – et sur les salaires que peuvent payer les entreprises.

Mais revenons au cœur du sujet.

Bruno Le Maire ignore que la nationalisation des assurances sociales et la mainmise de l’État sur les cotisations aboutissent à un paradoxe : le coût du travail est très élevé en France tandis que les salariés ont l’impression de ne pas être assez payés.

Cher Bruno Le Maire, voici un tuyau, un vrai, pour augmenter les salaires : il suffit que l’État, votre gouvernement, en prenne moins et alors il en restera davantage aux salariés. Imparable, non ?

Car, oui, les cotisations sociales SONT des éléments de salaire. Pour embaucher ou débaucher, un chef d’entreprise ne regarde qu’une chose : le salaire brut de brut, celui qu’il débourse.

Appelons-le salaire complet car la distinction entre « charges patronales » et « charges salariales » n’est qu’une subtilité pour noyer le poisson.

Ceci posé, un petit peu d’arithmétique simplette que même un littéraire peut comprendre :

  • salaire complet d’un salarié au SMIC : 1615 euros
  • salaire net perçu par l’employé 1204 euros
  • différence (assurances sociales) 411 euros

Coût des assurances sociales : 34 % du salaire net (celui qui entre dans nos poches et dont nous pouvons librement disposer) et 25 % du salaire complet (celui que débourse l’employeur). Ces assurances sociales sont – je vous le rappelle monsieur le Ministre  – prodiguées par l’État en situation de monopole.

Si Bruno Le Maire prendre moins à nous, nous avoir plus.

Fastoche, pas besoin de réinventer le capitalisme qui a réussi à supprimer les famines, à sortir les masses de la pauvreté et conduit à une réduction des inégalités.

En revanche, la déviance socialiste, qui consiste à nationaliser à tour de bras et à instaurer le monopole public, mérite d’être contrecarrée. Car on peut nous prendre moins et avoir des prestations aussi bonnes. C’est ce que font les pays qui nous entourent et sont épargnés par la lèpre du chômage de masse que nous connaissons.

UN MONOPOLE PUBLIC HAÏSSABLE

On oublie peut-être de vous dire à l’ENA que le monopole est une vilaine chose anticapitaliste.

Répétons :

— le capitalisme n’est pas mauvais et son moteur est la concurrence.

— le capitalisme est l’organisation qui vise à faire le mieux possible au moindre coût possible justement grâce au défi perpétuel de la concurrence.

— le monopole est anticapitaliste car il conduit à des prix élevés du fait de l’étouffement de la concurrence (il existe cependant quelques cas rares de monopole privé dû à l’excellence mais dans ce cas, personne ne s’en plaint).

La concurrence c’est la liberté.

Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer.

C’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. Frédéric Bastiat

Le monopole privé est toutefois moins dangereux que le monopole public car il est assez facile à abattre : il suffit de légiférer contre celui qui étouffe la concurrence par des pratiques déloyales.

Le monopole public, en revanche, est très difficile à abattre car le législateur fait collusion avec le monopolisateur. Le législateur est en conflit d’intérêt.

Un petit exemple récent, cher Bruno Le Maire, pour cadrer mon propos et qui va vous démontrer l’inefficacité de votre Sécurité sociale.

Le rapport du magistrat Charles Prats publié fin 2019 a secoué le Sénat. « Il existe des millions de zombies dans les fichiers de la Sécurité sociale », a déclaré le rapporteur.

La Sécurité sociale est l’assureur maladie en situation de monopole public pour les salariés du secteur privé. Le cœur de métier d’un assureur, outre les calculs sophistiqués de risque et probabilité, c’est un fichier bien tenu de ses affiliés.

En général, les assureurs ne payent que leurs affiliés en règle de leurs cotisations et savent faire la chasse aux zombies. Que celui qui a été indemnisé par un assureur sans payer ses primes se fasse connaître !

Le rapport Prats a donc mis en évidence de graves erreurs dans les fichiers de la Sécurité sociale, erreurs visibles en confrontant ses chiffres à ceux d’un autre établissement public, l’INSEE. Alors là, Bruno Le Maire, mauvaise nouvelle : ça ne colle pas, mais pas du tout !

L’INCOMPÉTENCE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

Voici les niveaux d’erreurs de la Sécurité sociale :

  • 10,06 % pour le nombre d’individus potentiellement bénéficiaires de prestation
  • 25,26 % pour les personnes nées à l’étranger
  • 14 762 % pour les centenaires (3,1 millions pour la Sécu contre 21 000 pour l’INSEE)

Aucun assureur privé ne survivrait à de telles approximations. Il serait condamné à la faillite ou – plus probable – il aurait nettoyé ses fichiers avant de virer dans le rouge. Comme vous le voyez, Bruno Le Maire – et même si votre formation est littéraire – il existe une gigantesque possibilité d’amélioration uniquement en balayant devant votre ministérielle porte !

Charles Prats a évalué le coût des zombies – ces assurés fantômes – à « plusieurs dixaines de milliards d’euros » ce qui fait donc des « des milliers d’euros par cotisant ». Je vous rappelle que c’est notre argent : l’employeur le débourse pour payer notre travail.

La mise en concurrence de la Sécurité sociale permettrait certainement à cet organisme de revenir à une gestion moins entachée d’erreur.

Mais qui en parle du côté de votre gouvernement ?

UN MOYEN SIMPLE D’AUGMENTER NOS SALAIRES

Mettre les assureurs sociaux en concurrence, briser le monopole : voilà une façon très simple d’augmenter les salaires, non ? Inutile de donner des consignes à des chefs d’entreprises. Nos cotisations de sécurité sociale (maladie, chômage, vieillesse, invalidité, accident du travail) sont les plus élevées des pays de l’OCDE. Si on en prend moins, il nous en reste plus.

J’ai envoyé mon dernier bouquin La rage de l’impôt au président Macron qui m’en a gentiment accusé réception mais il ne l’a pas lu. S’il l’avait lu, ce gouvernement ne se serait pas fourvoyé dans cette lamentable réforme des retraites qui conduit à renforcer le monopole public de l’assurance vieillesse.

Dommage, car le chapitre 6 donne des pistes sur ce que nous aurions à gagner en pouvoir d’achat ou d’épargne en instaurant le versement du salaire complet et en mettant en concurrence les assureurs sociaux et tous les risques : maladie, invalidité, accident du travail et vieillesse.

Loin de moi, cher Bruno Le Maire, de vouloir vous donner des leçons comme vous en donnez aux chefs d’entreprises, vous qui n’avez jamais embauché ou payé de salarié.

Voyez-vous, il ne s’agit pas là de théorie.

Je vous parle de ce que je connais, de ce qui m’appartient, de ce que vous me prenez puisque je n’en dispose plus.

Je vous parle de mon argent, des cotisations que je paye, que nous payons tous.

La différence entre vous et moi est que vous gaspillez de l’argent que vous n’avez pas gagné tandis que je tente d’éviter le gaspillage de ce que j’ai gagné.

À ce stade, Audiard vient hanter mon esprit : « Il y en a qui gaspillent. Il y en a d’autres qui collectent ». L’ennui, avec les politiciens actuels, c’est que gaspilleurs et collecteurs sont les mêmes ; ils gaspillent sans en subir les conséquences, ils collectent de force car ils forgent les lois qui le leur permettent.

Sur le Web:  https://www.contrepoints.org/2020/01/12/362130-pour-de-meilleurs-salaires-bruno-le-maire-a-la-solution

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REGARD SUR LA RETRAITE DU SECTEUR PRIVÉ DURANT 62 ANS QUE L’ON M’A ATTRIBUÉE.

De 1956 à nos Jours : 62 ans d’Imagination fiscale… et de Mensonges.
« Déjà, je me présente. Je m’appelle Micheline Sany.
Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net :  à force de tirer sur l’élastique, la Corde va péter !

Bonjour,

Je veux exprimer le fait que le nouveau système de retraite serait moins généreux suivant les syndicats en particulier mais l’ancien ne fait que réduire les revenus des retraités du secteur privé. Alors je pense que le problème c’est la gabegie française. Car en fait il n’y a pas entre les salariés d’égalité devant la retraite, les avantages sociaux, les congés, le temps de travail, la pénibilité…etc. Il n’y a pas de fraternité chacun défend son intérêt . Il y a moins de liberté les GJ et ces dernières années démontrent une régression. Les Politiques depuis 1970 sont responsables de cette médiocratie !
Si rien n’est fait, la population du secteur privé devra encore apprendre à travailler plus au lieu de vivre pour nourrir cette médiocratie . Moralité la France était coupée en 2 maintenant elle est pliée en 4.
Mais Le % de syndicalisation est très faible en France aux alentours de 7% dont 80% sont issue de la fonction Publique et de Grandes entreprises d’ETAT ou assimilées. La différence avec d’autres pays Européen voir même aux USA ou le % est de loin plus important.

Regard donc sur la retraite du secteur privé durant 62 ans que l’on m’a adressé =
La situation où on en est !

De 1956 à nos Jours : 62 ans d’Imagination fiscale… et de Mensonges.
« Déjà, je me présente. Je m’appelle Micheline Sany.
Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net : > à force de tirer sur l’élastique, la Corde va péter !
En 1956, quand Guy Mollet a instauré la Vignette pour « fournir un Revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus », bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux Anciens. En plus, Paul Ramadier, le Ministre des Affaires Economiques, avait affirmé que ça serait une Taxe temporaire…
Bah, il a duré Quarante-Quatre Ans le Temporaire !Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette Vignette ! Alors merci !
Surtout que les Anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier Ministre, Michel Debré, a annoncé que le Produit de la Vignette serait finalement « acquis au Budget de l’État… », qui le reverserait au Fonds National de Solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie. Que les Vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.

Ensuite en 1991 , quand ils ont créé la CSG, la Contribution Sociale Généralisée pour financer la branche famille, en remplacement des Cotisations Patronales d’Allocations Familiales, bon… sans râler, j’ai payé !
Surtout que ça ne devait durer que Cinq ans.
« Une Contribution transitoire » qu’ils disaient et puis 1,1 %, c’était supportable.
Seulement Vingt-Sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG !> Et elle a grimpé à 9,2 % pour les Salariés et 8,3 % pour les Retraités.
Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.
En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour alimenter en plus le Fonds de Solidarité Vieillesse. Y’avait pas déjà la Vignette pour ça?
De + le calcul passe des 10 meilleures années aux 25 meilleures années.
Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !

En 1997, elle augmente encore pour financer, en plus, la Branche Maladie : on en est à 3,4 %.
En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc., etc.
Bref, la Protection Sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire est devenu…
un Impôt de Plus. Ah bah oui !
La CSG, ça rapporte plus que l’Impôt sur le Revenu aujourd’hui.
Si on vous demande combien vous payez d’Impôts par an, vous savez le dire.
Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ?
Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’Oie sans la faire crier.»
Alors qu’il y aurait de quoi hurler.

Et puis en 1996, rebelote avec la CRDS, la « Contribution à la Réduction de la Dette Sociale ». J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)
À cette époque, les Déficits Sociaux s’élevaient à un Montant estimé entre 30 et 38 Milliards d’euros. Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre Déclaration de Revenus, on risque une Amende, mais eux, un flou de 8 Milliards, ils ont le Droit…
Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé :

en treize ans, tout serait remboursé. La CRDS devait disparaître le 31 Janvier 2009.
Mais voilà-t’y pas qu’en Septembre 1997, le Gouvernement Jospin annonce 13 Milliards d’euros supplémentaires de Dettes, qui correspondaient aux Déficits Sociaux non financés des années 1996 à 1998. Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonge jusqu’au 31 Janvier 2014.

Mais voilà-t’y pas qu’en 2004, le Plan de Redressement de la Sécurité Sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 Milliards d’euros supplémentaires de Dette à rembourser. Alors, ils ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…
Et puis, en 2004, Raffarin a inventé la « Journée de Solidarité », vouée à « l’Autonomie des personnes âgées ».
Moi, ça va, j’étais déjà à la Retraite, mais vous, vous avez travaillé, sans être payés !

Et en 2013 ,une nouvelle Taxe pour les Retraités.CASA, ça s’appelle.
C’est la « Contribution Additionnelle de Solidarité à l’Autonomie », 0,3 % sur les Retraites, Pensions d’Invalidité, Allocations de Pré Retraite.
C’est-à-dire qu’ils font payer les Vieux pour que les Vieux soient autonomes !
C’est pas du bon Foutage de Gueule, ça ?
Et on continue. En 2013,
toujours, M. Jean-Marc Ayrault
nous gèle les Retraites Complémentaires…
Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de Revenu Fiscal par mois,
j’ai une Augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’Augmentation !
Ah ben oui, on nous a dit 1,7 % ,
mais c’est pas 1,7 % de ce qu’on payait,
c’est le Taux qui augmente de 1,7 % !
Bref, nous les Vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG, ça nous fait 25 % dans les dents qui nous restent.

Un Rappel Info de 2015 que l’on m’avait communiquée et que je soumets à nouveau à votre curiosité et sagacité = ” AGIRC et ARRCO se sont entendus pour reculer la retraite d’un an à + de 63 ans… voyons qui sont les présidents?
-Jean-Louis Malys président Arrco, secrétaire national de la CFDT…
-Jean-Paul Bouchet président d’Agirc, également cadre CFDT…
Toujours d’avis que les syndicats défendent les intérêts de tous les salariés? ”
Vous comprenez mieux les Gilets Jaunes!

Et maintenant, la Cerise sur le pompon :
on nous annonce que nos Retraites vont être revalorisées de 0,3 %
.Cinq fois moins que l’Augmentation dont on aurait dû bénéficier si le Code de la Sécurité Sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les Pensions soient revalorisées du Montant de l’Inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie.
Et l’Inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %.
Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL :
« Mais ils ne seront pas perdants, leur Pension de Retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi !!! «

Je vous remercie de l’attention bienveillante que vous porterez à ces informations.
MAIS SOMMES NOUS DIRIGES DEPUIS 1970 PAR DES VRAIS TOCARDS ?
Charles Prats est membre de l’institut de recherche économique et fiscale Vauban, et délégué au développement de l’association professionnelle des magistrats. Sa Dernière interview sur la réforme des retraites: «Tant que nous ne lutterons pas contre la fraude, toute réforme potentiellement régressive sera inacceptable»” : cliquez pour lire la suite=
https://www.lefigaro.fr/…/charles-prats-tant-que-nous-ne-lu…
Charles Prats – Bercoff dans tous ses états « Le taux de fraude à la sécurité sociale lors de cette mission anti-fraude était de 10,4%. Une arnaque à la sécurité sociale qui coûte 14milliards d’euros par an provenant des manques de contrôle hors de France»=https://www.youtube.com/watch?v=5pQxU9Mj2Lw
Il y aurait 14 milliards d’€ de fraudes à la carte vitale en France d’après des investigations réalisées, 1,8 millions de fausse carte vitale. Sans compter les faux retraités plusieurs centaines de millions d’€. Que fait-on? Ecoutez en cliquant sur le lien= https://www.youtube.com/watch?v=3uPQc-qkftw&feature=share

Sur le web:  https://www.facebook.com/edward.metzger.5/posts/2788219674572173

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le Réchauffement climatique n’est pour rien dans le désastre australien

Qui a raison?
Chacun pensera ce qu’il voudra.

Vous allez être déçu mais le « réchauffement climatique « n’est pour rien dans le désastre et les média ne vous le diront pas…

Tout d’abord un phénomène comparable à El nono, le dipole

https://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/339-l-ocean-indien-un-declencheur-d-el-nino

Depuis la fin du printemps austral, l’Australie souffre d’une vague de chaleur exceptionnelle qui a vu de nombreux records absolus de température battus. Le vent et la sécheresse ont entraîné la généralisation de nombreux incendies colossaux et meutriers, notamment pour la faune.

Cette situation météorologique à haut risque est en partie liée au dipôle de l’océan Indien selon le Bureau Météorologique Australien (BOM) : « le principal coupable de nos conditions actuelles et attendues est l’un des événements dipôles de l’océan Indien (DOI) les plus positifs jamais enregistrés« , a déclaré le Dr Watkins, directeur des prévisions à long terme du Bureau de météorologie australien qui ajoute : « un DOI positif signifie que nous voyons moins de systèmes météorologiques porteurs de pluie et des températures plus chaudes que la moyenne dans de grandes parties du pays « .

Le dipôle de l’océan Indien, aussi connu sous le nom d’El Niño indien, est une oscillation irrégulière des températures de surface de la mer, la partie occidentale de l’océan Indien étant tour à tour plus chaude et plus froide que sa partie orientale.

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https://www.notre-planete.info/actualites/1130-feux-brousse-Australie-incendie-animaux

 

Contrairement aux idées reçues le réchauffement du climat ne conduit pas à des sécheresses catastrophiques mais au contraire à un accroissement des précipitations en raison d’une plus importante évaporation des océans. Ceci a été clairement démontré en étudiant les chroniques du Moyen-Age relatives à la production agricole en Europe au cours de l’optimum climatique médiéval alors que les températures moyennes étaient de plus de 1,5 degrés supérieures à celles de ces 20 dernières années. A contrario un refroidissement du climat provoquera des épisodes de sécheresse prolongée puisque l’évaporation des océans diminuera. Ceci a été également démontré clairement avec l’étude des paléoclimats.

Des années 1970 à la fin du XXe siècle, la région du Sahel a souffert d’une sécheresse dont la durée et l’intensité restent inégalées. Cette sécheresse a été particulièrement marquée entre 1970 et 1990, avec une baisse de la quantité de pluie annuelle de 200 mm en moyenne, soit un déficit de 50 à 60 % dans la partie nord de la région.

L’insécurité alimentaire qui en a résulté s’est traduite par des déplacements de population vers les régions plus humides au sud et les grandes villes, créant les conditions d’une instabilité sociopolitique encore manifeste aujourd’hui.

La sécheresse s’étant progressivement atténuée au cours des années 1990, on a parfois parlé d’un « retour à la normale ». Certains auteurs ont même avancé que cette reprise des pluies était liée au réchauffement climatique, et que la hausse de la teneur en gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère favorisait le retour à des conditions plus humides sur le Sahel.

 

La situation australienne n’est en rien lié à un réchauffement climatique.

 

Malheureusement  les écologistes ont empéché que des mesures préventives soient prises

Un débat a d’ores et déjà éclaté en Australie sur les raisons d’un tel désastre. Les défenseurs de l’environnement, opposés à des feux préventifs permettant de nettoyer le « bush », sont montrés du doigt. « Certains membres du mouvement Vert se comportent comme des éco-terroristes, en menant la guerre contre des feux d’écobuage », a estimé David Packham, un expert de l’Université Monash de Melbourne.

les pompiers sont furieux  contre les politiques qui se sont laissés imposer le terrorrisme vert

L’ article ci dessous est de 2009 mais rien n’a changé depuis comme le démontre l’autre article

 

https://www.7sur7.be/ecologie/la-these-des-incendies-criminels-en-australie-est-confirmee~a5d58123/?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=socialsharing_web&fbclid=IwAR1vyENuAqZlphTTT_gZgJEMmiLcHZZXY-B6KxiI6bqrvz6x0zf4DkT34uY

 

De même  les incendies sont largement d’origine criminelle.

Par Alan Jones, 18 novembre 2019

L’ABC a recommencé la semaine dernière, admirant plus de 23 anciens chefs des pompiers et des urgences qui ont commenté, en dehors de leur domaine de compétence, une relation présumée entre les feux de brousse et le changement climatique.

Il vaut la peine de se demander comment les opinions non expertes de ces personnes sont même d’actualité.

Mais la propagande relative au changement climatique, de la salle de classe à l’université en passant par les politiciens et la plupart des médias, doit être préoccupante.

Comme l’éditorialiste The Australian ce week-end, «il est temps de prendre une dose d’eau glacée. Le changement climatique n’a pas provoqué les incendies.

La sécheresse et même des incendies meurtriers font partie de la vie australienne depuis plus d’un siècle… même si les Australiens ont éliminé tous les gaz à effet de serre du pays, environ 1,3% du total mondial, et ont flatté les extrémistes qui souhaitent réduire la consommation de viande, le pâturage et les vols. de façon notable, rien, pratiquement rien, ne serait réalisé… »

Eh bien, parlons d’abord des flammes «les plus mortelles».

Les Firey sont contraints d’exécuter leurs tâches par les Greenies et les politiques vertes – Oeuvre: Terry Pontikos

Un langage dramatique a été utilisé pour suggérer que la dévastation de la semaine dernière est «sans précédent», «apocalyptique», «catastrophique» et le résultat des «pires conditions de feu de brousse de tous les temps».

Alors, que faire de l’incendie du samedi noir à Victoria en 2009 qui a brûlé 450 000 hectares de terres, tué 173 personnes et détruit plus de 2000 maisons? Ou l’incendie du mercredi des Cendres à Victoria et en Australie-Méridionale en 1983, qui a brûlé 520 000 hectares, détruit 2 400 maisons et tué 75 personnes? Ou les incendies du mardi noir de Tasmanie en 1967, qui ont brûlé plus de 260 000 hectares, détruit quelque chose comme 1400 maisons et tué 62 personnes? Ou, en 1939, l’incendie du Black Friday, qui a brûlé près de deux millions d’hectares, détruit plus de 700 maisons et fait 71 morts?

Un langage dramatique a été utilisé pour suggérer que la dévastation de la semaine dernière est «sans précédent», «apocalyptique», «catastrophique» et le résultat des
«pires conditions de feu de brousse de tous les temps» – Image: AAP / Jeremy Piper

Ajouter du carburant au feu

Personne ne nie la gravité de ce que les gens et les pompiers ont traversé maintenant, mais il ne sert à rien de dorer le lis ici.

Vous ne pouvez pas avoir de feu sans carburant.

Deux facteurs par-dessus tout entrent en jeu ici.

En Nouvelle-Galles du Sud, lorsque Bob Carr était ministre, puis premier ministre, il a ratifié les mesures visant à abandonner les pistes d’incendie.

Les déménagements de Carr ont empêché ces pompiers d’avoir accès à ces pistes d’incendie, sous prétexte qu’il gardait quatre 4×4 et les campeurs à l’extérieur.

Le gouvernement (et combien de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont créés par le gouvernement?) A mis des portes fermées à clé dans ces parcs nationaux et a planté de gros rochers à l’entrée des sentiers de pompiers.

Naturellement, les sentiers de feu sont maintenant envahis par la forêt de repousse, impénétrable à tout le monde sauf aux animaux indigènes et sauvages.

Les sentiers de feu sont maintenant envahis par la forêt de repousse, impénétrable à tout le monde sauf aux animaux indigènes et sauvages – Photo: AAP / Jeremy Piper

Pourtant, ce sont ces traînées de pompiers qui ont permis aux pompiers d’aller au cœur d’un incendie.

Ils pourraient alors créer des incendies et des défrichements.

Les pompiers pourraient mobiliser des engins de terrassement et éteindre le feu avec succès.

À cette époque, les bombardements à eau n’étaient pas en vogue.

Ce n’était pas nécessaire et, de toute façon, c’était trop cher. Les traînées d’incendie étaient «adaptées à l’usage».

Aujourd’hui, les pompiers savent qu’ils sont désespérément limités par l’endroit où ils peuvent accéder aux incendies. Ils doivent s’appuyer sur des stratégies de bombardement d’eau très coûteuses.

Les greenies, bien sûr, approuvent cette stratégie.

Sauf qu’ils, de façon inquiétante, préfèrent l’utilisation d’eau douce, que nous n’avons pas, à l’eau salée pour éteindre les feux de brousse.

Et cela aurait pour but de «protéger» l’environnement.

L’incendie du samedi noir à Victoria en 2009, qui a brûlé 450 000 hectares de terres, tué 173 personnes et détruit plus de 2 000 maisons.

Comme l’a dit un de mes auditeurs: «Cela ressemble à de la fiction, mais ce n’est pas le cas. Qu’est-ce que cette hypocrisie de «protection de l’environnement»? Quand avons-nous vu des députés verts, Zali Steggall, Adam Bandt, Sarah Hanson-Young et leur chef, Richard Di Natale, faire la queue aux côtés de Tony Abbott pour combattre les incendies? »

Le sénateur de l’époque, John Williams, a déclaré en 2013: «Le problème dans nos parcs nationaux est que nous avons ces feux sauvages avec d’énormes quantités de carburant par hectare; nous tuons les arbres, nous tuons les animaux, nous tuons les koalas et tout ce qui vit dans ces régions et nous appelons cela la conservation… »

Vous et moi appellerions cela la destruction.

Je le répète, vous ne pouvez pas faire de feu sans carburant.

Réapprendre à graver

Lorsque vous pensez qu’il y a sept millions d’hectares de parcs nationaux dans la seule Nouvelle-Galles du Sud, dont 200 à Sydney, et pourtant des brûlures de réduction des risques se sont produites sur moins de 1% des terres sujettes aux incendies, alors nous regardons un enfer potentiel.

Cela n’a rien à voir avec le changement climatique.

Le Dr Paul Read, codirecteur du Centre national australien de recherche sur les feux de brousse et les incendies criminels, estime le nombre annuel de feux de brousse en Australie à «62 000 et augmente».

Parmi ceux-ci, 13% sont lancés délibérément et 37% sont suspects. Cela signifie que 31 000 feux de brousse australiens sont le produit d’un incendie criminel ou d’un incendie criminel présumé, chaque année. Cela signifie que jusqu’à 85 feux de brousse commencent chaque jour parce que quelqu’un quitte son domicile et décide d’en démarrer un.

L’incendie du mercredi des Cendres à Victoria et en Australie-Méridionale en 1983, a brûlé 520 000 hectares, détruit 2 400 maisons et tué 75 personnes.

Des milliers d’hommes et de femmes risquent leur vie en combattant des incendies et beaucoup ont été délibérément éclairés.

Les entrailles du problème sont à nouveau le gouvernement.

Les gouvernements locaux sont blâmés pour tout cela, mais ils n’ont même pas le pouvoir de soulever un arbre tombé ou d’enlever une branche cassée.

S’ils veulent brûler à contre-courant ou réduire le carburant sur le sol de la forêt, ils doivent obtenir la permission du gouvernement de l’État et sauter à travers des cerceaux sans fin.

Autrement dit, si le gouvernement local veut réduire le risque d’incendie.

Les Australiens autochtones savaient comment faire face au feu. Nous n’avons rien appris d’eux. Le problème est simple. Il y a trop de carburant sur le sol et nous ne pouvons pas y arriver.

Affirmer que nous avons besoin de plus de bombardiers à eau et que nous devrons les acheter à l’étranger, c’est attaquer le symptôme, pas la maladie.

Sous-bois bureaucratique

Les stratégies actuelles nous font face à des conséquences potentiellement épouvantables et n’ont rien à voir avec la protection de l’environnement.

Nous avons besoin d’un organisme indépendant, retiré de tout gouvernement, avec un simple brief pour assurer la réduction des risques.

La semaine dernière, j’ai vu une pathétique défense de la politique du gouvernement lorsque le ministre de l’Environnement, Matt Kean, a déclaré que le gouvernement avait dépassé son propre «objectif quinquennal glissant de réduction des risques».

Et «cet objectif indique que sur cinq ans, en moyenne, nous ferons une réduction des risques de 135 000 hectares».

Les équipes du NSW Rural Fire Service surveillent le brûlage d’une ligne de confinement autour d’une propriété à Colo Heights, au nord-ouest de Sydney, le 16 novembre – Photo: AAP / Dan Himbrechts

Les parcs nationaux de la Nouvelle-Galles du Sud couvrent plus de sept millions d’hectares.Au rythme de 135 000 hectares par an, vous envisagez plus de 51 ans pour achever la réduction des risques dans chacun d’eux. C’est quelque part au sud d’inutile.

Avec toutes les chances contre eux, l’accumulation massive de carburant sur le sol, le temps sec, les vents effrayants, les pyromanes et les gouvernements se précipitant vers les Verts, nos services d’incendie et nos bénévoles sont de véritables héros et doivent être reconnus comme tels.

Il en va de même pour les employeurs qui financent les bénévoles pendant qu’ils font leur travail.

Au milieu de tout cela, il est facile d’oublier les bonnes histoires.

L’un concerne Paul Sefsky, près d’Urunga sur la côte mi-nord.

Il s’attendait à perdre sa maison. Il s’est enfui lorsque l’ordre d’évacuation est arrivé. Les pompiers ont réussi à sauver sa maison. Quand il est rentré chez lui, il a trouvé une note manuscrite des pompiers qui l’avaient enregistrée. Il a déclaré: «Ce fut un plaisir de sauver votre maison. Désolé, nous n’avons pas pu enregistrer vos abris. PS. Nous vous devons du lait.  »

C’est émouvant et inspirant. Nous devons à ces pompiers une meilleure gestion du risque que ce n’est le cas actuellement.

 

Sur le web:  https://pgibertie.com/2020/01/05/le-rechauffement-climatique-nest-pour-rien-dans-le-desastre-australien/?fbclid=IwAR3wPqrJzwmXjwtXcH98SNVp1fFRMAz_Vj-cmuiuadU8HCX1wgA9nDRUF9Y

 

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LA DESHUMANISATION EST EN MARCHE.

A quoi servent nos monstrueux impôts et nos innombrables taxes si nous pouvons encore voir ça. Il n’y a plus de pitié ou de réelle solidarité chez nos énarques et nos trop nombreux fonctionnaires.
Nos impôts servent-ils uniquement à la connivence?

Texte récupéré sur FB, la seule lucarne sur ce qui nous reste de liberté.

Jeannette à plus de 80 ans était une figure de Montmartre, une blanchisseuse….elle est morte hier dans l’indifférence la plus totale y compris celle des services sociaux.
C’était une vieille femme « non prioritaire ». Elle devait deux ans de loyer. L’huissier en 2018 ne lui a laissé qu’une table, une chaise, un matelas et une couverture…
Début Décembre 2019, l’huissier et les policiers l’escortant sont à nouveau venus pour lui dire qu’au 31 Mars 2020 elle serait mise à la rue ! Elle s’est laissée mourir de faim….
Et oui aujourd’hui en 2020 on laisse des personnes âgées, des femmes dans le plus grand désarroi, à la rue, dans la misère….demain ça sera vous, moi ? Les gros tuent les petits !
La priorité est décidément ailleurs au sein de notre gouvernement et la misère française n’en fait pas partie ! Je préfère me souvenir d’une Jeannette heureuse dans un quartier qui était si populaire, si solidaire, ce temps est bien loin laissant la place aux biobos, promoteurs immobiliers et touristes avides de Airbnb .
Reposes en paix Jeannette, ta souffrance est terminée.

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LA POLICE ET LES MANIFESTATIONS: EST-ELLE A LA HAUTEUR et tout est-il proportionnel comme le veut la loi?

Ce matin j’ai reçu ce lien que je vous transmets tel quel, c’est le rôle du zap du net.
C’est juste une liste.
Je ne porte aucun jugement de valeur sur aucune des parties en cause.
Mais on ne peut faire « comme si » tout cela n’existait pas.
A vous de juger de la pertinence de ce lien.
Dans une pièce il y a toujours deux faces.
Nous sommes tous des Saint Thomas et même alors…

https://www.facebook.com/Vecu.lemedia/photos/a.525734527906569/528432047636817/?type=3&theater

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ENTREPRENEURS SACHEZ A QUELLE SAUCE LES PREDATEURS VOUS MANGERONT!

Tout est vraiment bien pourri dans le royaume de France, avec Bercy en number one!
(https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/)

Ecoutez Monsieur Ernest Pardo, ne mourrez pas idiot et confiant dans tout notre système dirigé par des prédateurs.

Explications:

 

 

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LUTTES : plus elles convergent, plus elles divaguent ! par NATHALIE MP ( revoila Greta Thunberg.)

Avec l’éternel retour du mois de décembre, voici également le 25ème retour de la COP, cette conférence climat des Nations unies dont la France institutionnelle et diplomatique tire une fierté particulière puisque c’est lors de la COP21 organisée à Paris en 2015 que fut adopté le fameux objectif de limiter la hausse de la température mondiale depuis l’ère préindustrielle à 1,5 °C. Et avec le retour de la COP, il eut été très étonnant de ne pas assister au fracassant retour médiatique de Greta Thunberg.

Eh bien, bingo !

Non seulement la jeune activiste du climat est bien présente. Non seulement elle nous débite pour la millième fois son discours sur la criminelle inaction climatique des gouvernants :

« World leaders (…) say that they have heard us. They say that they agree with our demand for urgent action to tackle the climate crisis. But they do nothing. »
Les dirigeants mondiaux disent qu’ils nous ont entendus, ils disent qu’ils partagent notre exigence d’action urgente pour répondre à la crise climatique. Mais ils ne font rien.

.
Non seulement elle a trouvé dans cette absence d’action concrète des gouvernements une riposte à opposer à ceux qui lui font remarquer qu’à son âge, l’avenir se prépare peut-être plus à l’école qu’en grève scolaire pour le climat :

« Striking is not a choice we relish ; we do it because we see no other options. »
Faire grève ne nous fait pas plaisir, mais nous le faisons parce que nous ne voyons pas d’autres options.

.
Et non seulement elle prend bien soin de nous expliquer qu’elle n’exprime pas une opinion personnelle mais qu’elle se contente de se faire le relais scrupuleux de « scientifiques qui sonnent l’alarme ».

Mais elle est arrivée à la COP25 de Madrid précédée d’une tribune (d’où viennent les citations ci-dessus) qu’elle a co-signée et dans laquelle nous apprenons – tiens, tiens – que « la crise climatique n’est pas qu’une question d’environnement » :

« It is a crisis of human rights, of justice, and of political will. Colonial, racist, and patriarchal systems of oppression have created and fueled it. We need to dismantle them all. »
C’est une crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique. Les systèmes d’oppression patriarcaux, coloniaux et racistes l’ont créée puis alimentée. Nous devons tous les démanteler.

.
Ne vous bercez pas d’illusions. Quand Greta Thunberg parle de système patriarcal, elle ne pense évidemment pas à l’Arabie saoudite où les femmes doivent obtenir l’assentiment d’un père, d’un frère ou d’un mari pour avoir le droit de faire les choses les plus anodines.

Et quand elle parle de système raciste, elle n’a nullement en tête la Chine et sa façon musclée de mettre au pas les Tibétains ou les Ouïghours. Sans compter que la Chine est de loin le premier émetteur de CO2 de la planète. S’il y a quelqu’un que Greta Thunberg devrait démarcher assidument, c’est bien Xi Jinping. Mais apparemment, c’est soudain sans importance.

C’est sans importance, car finalement, ce n’est pas la science, le GIEC ou le CO2 qui importent, même si ce sont des arguments utilement instrumentalisables pour répondre aux questionnements inquiets d’une opinion publique travaillée au corps sur le climat et l’environnement depuis les premières suggestions autoritaires du Club de Rome (1972).

Non, ce qui compte, c’est l’agenda anticapitaliste qui, de marches pour le climat en manifestations à caractère plus social, ne ménage pas sa peine pour se déployer au sein des sociétés occidentales. Ayant essuyé quelques déboires en habits rouges, il avance maintenant en habits verts et va même jusqu’à prendre l’allure d’une frêle – donc innocente, donc authentique – jeune fille de 16 ans à laquelle s’identifient avec enthousiasme des millions de jeunes en quête de sens, de nouveaux combats ou de nouvelles frontières.

Ce n ‘est pas une surprise. Greta elle-même avait annoncé la couleur il y a un an, dès sa première apparition publique d’importance à la COP24 de Katowice en Pologne (vidéo, 03′ 46) :

« Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner des sommes d’argent énormes. Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient pour le luxe de quelques-uns. »

.
On comprend vite qu’elle ne parle pas climat mais anticapitalisme primaire, le climat n’étant plus qu’un prétexte dans un combat totalement politisé. La lutte contre le réchauffement climatique est transformée en « justice climatique » et passe par la mise en accusation des « riches » – encore eux. Un discours typiquement gauchiste qui, déjà, n’a rien à voir avec la science du climat mais toutes les apparences de l’idéologie des lendemains qui chantent socialistes.

Il y a cependant une nouveauté. Elle réside dans le fait que Greta Thunberg nous donne aujourd’hui sa liste précise des luttes qui se doivent de converger à l’abri du parapluie climatique pour mieux terrasser le capitalisme. Ainsi, l’antiracisme, la mise en accusation coloniale(*) et le féminisme deviennent autant de vecteurs possibles de l’action politique d’extrême-gauche qui ont tout intérêt à s’entendre.

Sur le Web :  https://leblogdenathaliemp.com/2019/12/09/luttes-plus-elles-convergent-plus-elles-divaguent/#more-58520

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Impôts et cotisations: ménages et entreprises français paient 150 milliards de plus que les allemands

Par Raphael Legendre
En 2018, ménages et entreprises français ont payé 172 milliards d’euros de prélèvements en plus que la moyenne des contribuables européens

La réforme de la fiscalité du capital de 2018 a ramené la France dans la moyenne européenne.

 Le poids des charges sociales et des impôts de production restent deux exceptions françaises dans le paysage européen, indique dans une note que dévoile l’Opinion l’ancien magistrat de la Cour des comptes et fondateur du site fipeco.fr, François Ecalle. Deux prélèvements qui pénalisent l’activité, donc l’emploi et la croissance.

Cocorico ! Pour la troisième année consécutive, la France vient de décrocher un nouveau titre de champion du monde des impôts, taxes et autres cotisations sociales. Avec un taux de prélèvements obligatoires (PO) de 46,1 % du PIB, inchangé depuis 2017, l’Hexagone affiche près de 12 points de PIB de prélèvements de plus que la moyenne des pays membres de l’OCDE. C’est 275 milliards d’euros de charges de plus sur les ménages et les entreprises en 2018.

D’où vient ce surplus ? Pour y voir plus clair, le spécialiste des finances publiques, François Ecalle, ancien magistrat de la Cour des comptes et fondateur du site Fipeco.fr, est revenu dans une note que dévoile l’Opinion sur les spécificités du système français. L’expert a décomposé nos prélèvements par nature (impôt ou cotisation) et par assiette économique  (travail, consommation, capital…) pour les comparer à la moyenne européenne.

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Premier constat : les Français acquittent 172 milliards d’euros de prélèvements obligatoires de plus que la moyenne des contribuables européens (7,3 points de PIB) ; 141 milliards de plus que la moyenne des contribuables de la zone euro (6 points PIB) et 150 milliards de plus que les contribuables allemands (6,4 points de PIB). Cet écart tient surtout aux cotisations sociales (3,6 points, soit 29 % de plus en France).

Modèle social. Ces cotisations sont payées par les salariés et les employeurs. Un financement de notre modèle social qui repose sur le travail et qui n’est pas sans conséquence la compétitivité du pays. « La France est au deuxième rang de l’Union européenne pour les prélèvements sur le travail en pourcentage du PIB, derrière la Suède », rappelle François Ecalle. Ce que l’on sait moins, c’est que ce surcoût est exclusivement supporté par les cotisations des employeurs, par les entreprises. Car depuis la suppression des cotisations salariales santé et chômage en 2018, financé par une hausse de la CSG, « le poids des cotisations payées par les ménages est désormais inférieur à la moyenne européenne », constate l’expert.

Les cotisations ne sont pas seules responsables de cet écart important. Certains impôts aussi pèsent lourd. Comme les impôts de production qui sont deux fois plus élevés en France qu’ailleurs en Europe (2,3 % de PIB). Un fardeau fiscal qui frappe les entreprises avant même qu’elles aient enregistré leur premier euro de bénéfice. Les industriels français sont récemment revenus à la charge pour réclamer une réduction de cet écart, notamment par rapport à leurs concurrents allemands qui en sont pratiquement exonérés. Emmanuel Macron devrait sur ce point faire des annonces en janvier. Problème, ces impôts sont souvent des impôts locaux et les collectivités locales ne sont pas prêtes à se dessaisir de recettes stables et abondantes.

Ces anomalies fiscalo-sociales ne résument pas non plus l’ensemble du système français. La première des ressources fiscales du pays par exemple, la TVA, affiche un taux normal (20 %) plutôt dans le bas de la moyenne de l’UE. Il est par exemple de 21 % en Belgique, en Italie ou aux Pays-Bas. Il est même de 25 % en Suède. Précédemment inférieur à la moyenne européenne, la hausse de la CSG a par ailleurs ramené le niveau de taxation des revenus des ménages a dans la moyenne européenne. «  Hors CSG et autres prélèvements sociaux, le poids de l’impôt sur le revenu au sens strict reste nettement inférieur à celui des autres pays avec un écart de 6,4 points », rappelle toutefois François Ecalle. Il faut dire que moins d’un foyer sur deux paye l’impôt sur le revenu en France. En revanche, l’ultra-progressivité de l’IR pose le problème de la concentration de cet impôt sur une minorité de ménages.

Le produit de l’impôt sur les sociétés affiche quant à lui un niveau de recettes similaire au niveau européen (2,7 % du PIB). L’IS français affiche pourtant le taux facial le plus élevé de l’Europe, mais les nombreuses niches fiscales qui mitent son assiette réduisent nettement son poids.

Reste enfin la fiscalité du capital, profondément réformée en 2018 avec l’assouplissement de l’ISF et la mise en place de la flat tax. Si la note de François Ecalle reste sur les données de 2017, rappelant le surcoût de la fiscalité à l’époque par rapport aux autres pays européens, une étude récente de l’Association des marchés financiers  (Amafi) indique que la France est ici aussi revenue dans la moyenne européenne. Un avis que ne partage pas complètement François Ecalle, qui estime pour sa part que « malgré les mesures mises en œuvre par le gouvernement, la France devrait rester en 2018 parmi les pays où le capital est le plus fortement imposé ».

sur le web:  https://www.lopinion.fr/edition/economie/impots-cotisations-menages-entreprises-francais-paient-150-milliards-d-205684?fbclid=IwAR22OIrsvyFdXMiSHi0emgZgP0pWG_Ngdal4jn4UgJKM294Rscmq6g2oVLY

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62 ans d’Imagination fiscale… et de Mensonges. Témoignage.

Un témoignage que m’a fait parvenir Richard Armenante.

Une information que l’on m’a adressée et qui n’est pas sans intérêt, à méditer:
« Regard sur la retraite durant 62 ans.
La situation où on en est !
> De 1956 à nos Jours : 62 ans d’Imagination fiscale… et de Mensonges
> Déjà, je me présente. Je m’appelle Micheline Sany.
> Je suis née en 1927 et je vous le dis tout net :
> à force de tirer sur l’Elastique, la Corde va péter !
> En 1956, quand Guy Mollet a instauré la Vignette pour « fournir un Revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus », bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en aide aux Anciens. En plus, Paul Ramadier, le Ministre des Affaires Economiques,avait affirmé que ça serait une Taxe temporaire…
> Bah, il a duré Quarante-Quatre Ans le Temporaire !Pendant quarante-quatre ans j’ai payé cette Vignette ! Alors merci !
> Surtout que les Anciens n’en ont presque jamais vu la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier Ministre, Michel Debré, a annoncé que le Produit de la Vignette serait finalement « acquis au Budget de l’État… », qui le reverserait au Fonds National de Solidarité. Enfin, en partie… Enfin, en petite partie. Que les Vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.
> Ensuite en 1991 , quand ils ont créé la CSG, la Contribution Sociale Généralisée pour financer la branche famille, en remplacement des Cotisations Patronales d’Allocations Familiales, bon… sans râler, j’ai payé !
> Surtout que ça ne devait durer que Cinq ans.
> « Une Contribution transitoire » qu’ils disaient et puis 1,1 %, c’était supportable.
> Seulement Vingt-Sept ans plus tard, elle transite toujours la CSG !
> Et elle a grimpé à 9,2 % pour les Salariés et 8,3 % pour les Retraités.
> Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.
> En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour alimenter en plus le Fonds de Solidarité Vieillesse.
Y’avait pas déjà la Vignette pour ça?

> Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !
> > > > En 1997, elle augmente encore pour financer, en plus, la Branche Maladie : on en est à 3,4 %.
> > > > En 1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc., etc.
> > > > Bref, la Protection Sociale ne s’est pas redressée, et ce qui devait être temporaire est devenu…
> > > > un Impôt de Plus. Ah bah oui !
> > > > La CSG, ça rapporte plus que l’Impôt sur le Revenu aujourd’hui.
> > > > Si on vous demande combien vous payez d’Impôts par an, vous savez le dire.
> > > > Mais si on vous demande combien vous payez de CSG, vous savez ?
> > > > Chez moi on disait : « C’est tout un art de plumer l’Oie sans la faire crier.»
> > > > Alors qu’il y aurait de quoi hurler.
> > > > Et puis en 1996, rebelote avec la CRDS, la « Contribution à la Réduction de la Dette Sociale ». J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)
> > > > À cette époque, les Déficits Sociaux s’élevaient à un Montant estimé entre 30 et 38 Milliards d’euros. Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre Déclaration de Revenus, on risque une Amende, mais eux, un flou de 8 Milliards, ils ont le Droit…
> > > > Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé :
> > > > en treize ans, tout serait remboursé. La CRDS devait disparaître le 31 Janvier 2009.
> > > > Mais voilà-t’y pas qu’en Septembre 1997, le Gouvernement Jospin annonce 13 Milliards d’euros supplémentaires de Dettes, qui correspondaient aux Déficits Sociaux non financés des années 1996 à 1998. Alors, ils ont tout bien recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonge jusqu’au 31 Janvier 2014.
> > > > Mais voilà-t’y pas qu’en 2004, le Plan de Redressement de la Sécurité Sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 Milliards d’euros supplémentaires de Dette à rembourser.
Alors, ils ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…
> > > > Et puis, en 2004, Raffarin a inventé la « Journée de Solidarité », vouée à « l’Autonomie des personnes âgées ».
> > > > Moi, ça va, j’étais déjà à la Retraite, mais vous, vous avez travaillé, sans être payés !
> > > > Et en 2013 ,une nouvelle Taxe pour les Retraités.CASA, ça s’appelle.
> > > > C’est la « Contribution Additionnelle de Solidarité à l’Autonomie », 0,3 % sur les Retraites, Pensions d’Invalidité, Allocations de Pré Retraite.
> > > > C’est-à-dire qu’ils font payer les Vieux pour que les Vieux soient autonomes !
> > > > C’est pas du bon Foutage de Gueule, ça ?
> > > > Et on continue. En 2013,
> > > > toujours, M. Jean-Marc Ayrault
> > > > nous gèle les Retraites Complémentaires…
> > > > Et comme ça ne s’arrête jamais, maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de Revenu Fiscal par mois,
> > > j’ai une Augmentation monstrueuse de la CSG :
> > > > 25 % d’Augmentation !
> > > > Ah ben oui, on nous a dit 1,7 % ,
> > > > mais c’est pas 1,7 % de ce qu’on payait,
> > > > c’est le Taux qui augmente de 1,7 % !
> > > > Bref, nous les Vieux,
> > > > on est passés de 6,6 % à 8,3 % de CSG, ça nous fait 25 % dans les dents qui nous restent.
> > > > Et maintenant, la Cerise sur le pompon :
> > > > on nous annonce que nos Retraites vont être revalorisées de 0,3 %.
> > > > Cinq fois moins que l’Augmentation dont on aurait dû bénéficier si le Code de la Sécurité Sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les Pensions soient revalorisées du Montant de l’Inflation moyenne sur l’année pour éviter toute dégradation du niveau de vie.
> > > > Et l’Inflation prévue d’après l’Insee est de 1,6 %.
> > > > Et Bruno Le Maire ose dire sur RTL :
> > > > « Mais ils ne seront pas perdants, leur Pension de Retraite continuera à être revalorisée. »
Il croit qu’on est tous gâteux ou quoi !!! « 

 

ET AUSSI CE COMMENTAIRE:
Et vous ne parlez que de la csg … , sur salaire et retraité, vous oubliez celle sur le patrimoine, qui est passé de 0 en 1991, à 17,2% aujourd’hui, et probablement 30% dans les 10 ans, et ou les privilèges se payent, (sauf bien entendu les privilèges de la monarchie et de leurs sbires)
Vous pourriez parler du pea, exonéré d’impôts mais pas de csg sur patrimoine, ce plan qui bénéficiait d’un avoir fiscal, et qui as été simplement suprimé , je vous garantie que les propriétaires de pea, ne s’apellent pas  » Bétencourt, Arnaud,… »
Les propriétaire d’un petit bien immobilier, qui sont logés à la même enseigne,
Vous pourriez également parler de l’exonération des plus value immobilière, qui en 91: 22 ans pour être exonéré, puis passé à 15 ans en 2002 (je crois), puis repassé à… 32 ans aujourd’hui.
Et aussi pour que les petits actionnaires pour garder leurs actions longtemps, il y avait une exonération de 65% sur les plus-value, supprimée d’un coup.
Que dire des « avantages retraites », de tout temps pour les fonctionnaires, la fameuse préfonds, totalement déductible du revenus ou de l’impôt payé, je sais pas et je m’en fous, cette retraite par capitalisation si décriée par ces … derniers, et qui n’est pas accessible au secteur marchand…
A croire tout ces fonctionnaires, ils auraient surement de meilleurs salaires dans le privé, mais pourquoi n’y vont ils pas? (Ils sont tellement sur d’être les meilleurs, …)

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Différences des retraites entre public et privé Par Alain Mathieu,

Les différences entre le public et le privé en matière de retraites est un sujet d’actualité brûlant ; dès jeudi la France sera paralysée par la grève des salariés du secteur public qui refusent la disparition de leurs régimes de retraite.

Cette suppression figurait dans le programme électoral d’Emmanuel Macron il y a deux ans : « Nous mettrons fin aux injustices de notre système de retraites. Un système universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place ».

Cette suppression figurait aussi cette année-là dans le programme des Républicains : « nous supprimerons progressivement les régimes spéciaux de retraite et alignerons les régimes de retraite de la fonction publique sur le régime général ».

Vous connaissez ces injustices de notre système de retraite : dans le secteur public on part à la retraite en moyenne environ trois ans plus tôt que dans le secteur privé, et, à salaire de départ égal, la pension moyenne de retraite y est proche du double. Cette pension est égale à 75% du salaire moyen des six derniers mois, alors que dans le privé elle est de 50% du salaire moyen des 25 meilleures années, auxquels s’ajoutent des retraites complémentaires qui portent le montant à environ 60%.

En janvier 2010, lançant la réforme Sarkozy des retraites, qui faisait passer l’âge légal de départ de 60 à 62 ans, François Fillon déclarait au Figaro : « Aucune question n’est taboue. Celle du calcul de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique se pose évidemment ». Pascale Coton, responsable des retraites à la CFTC, réagissait aussitôt : « Calculer la retraite des fonctionnaires sur les 25 meilleures années ferait chuter les pensions de 40% » déclarait-elle. La question fût rapidement enterrée.

Les différences considérables en faveur du secteur public expliquent l’ardeur manifestée par ses bénéficiaires pour garder ces avantages.

Vous connaissez la justification fournie par les syndicats du secteur public : il y aurait un contrat moral entre les employeurs publics et leurs employés. Ceux-ci seraient mal payés et en contrepartie bénéficieraient de retraites privilégiées. En réalité ils ont bien d’autres avantages, un emploi à vie qui leur enlève toute inquiétude pour l’avenir, une progression de leur salaire à l’ancienneté, des horaires de travail plus légers, des retraites par capitalisation dont les cotisations sont déduites fiscalement de leur revenu, et des avantages annexes que nous détaillerons. Et leurs salaires sont souvent, à temps de travail égal, supérieurs à ceux du secteur privé. Ainsi par exemple, le salaire moyen à EDF est de 4.900 € par mois. De plus ils sont nombreux à appliquer la devise des salariés des pays communistes : « ils font semblant de nous payer ; nous faisons semblant de travailler ».

Mais revenons à la comparaison public/privé. Les moyennes peuvent cacher de grandes disparités car il y a des situations très différentes à l’intérieur du secteur public, comme du reste, à l’intérieur du secteur privé. A quoi est due cette diversité ?

En dehors du régime général des salariés du secteur privé et de la mutualité agricole, il y a 42 régimes spéciaux de retraite. Certains d’entre eux concernent d’ailleurs le secteur privé : les avocats, les indépendants (artisans, commerçants, industriels), les professions libérales (notaires, médecins, pharmaciens, dentistes, architectes…), les clercs de notaires, les marins.

Il y a des régimes spéciaux anecdotiques, comme celui de la préfecture du Haut-Rhin, avec 5 bénéficiaires, celui du chemin de fer franco-éthiopien, avec 10 bénéficiaires, ceux des ports de Bordeaux et Strasbourg et de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. Le régime spécial de la Comédie française n’a que 401 pensionnés.

Quel est l’âge réel de départ en retraite dans le secteur public, à comparer à celui du secteur privé, qui est en moyenne de 63 ans ?

Les fonctionnaires des catégories actives, expression fort peu aimable pour les autres, qualifiés de sédentaires, peuvent partir en retraite entre 55 et 57 ans, 5 ans avant les autres. Ils sont 765.000. Mais certains fonctionnaires de catégorie active, comme les policiers, les surveillants de prison, les contrôleurs aériens peuvent partir à 52 ans. Les fonctionnaires civils titulaires de catégorie sédentaire sont les moins favorisés et partent un an et deux mois avant le secteur privé. Les danseurs de l’Opéra de Paris partent à 42 ans, les fonctionnaires des assemblées parlementaires peuvent partir après 15 ans de service, les militaires du rang après 17 ans, un commandant de l’armée de l’air peut partir à 52 ans, un général à 63 ans. A la RATP, l’âge moyen de départ est 52 ans pour les roulants et 57 pour les autres. A la SNCF, c’est un an plus tard pour les roulants comme pour les sédentaires. A EDF, l’âge moyen est à 58 ans.

Au total un nombre important de salariés du secteur public partent en retraite avant 61 ans : 30% des fonctionnaires civils de l’Etat, 38% des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, 93% à la RATP, 97% à la SNCF. Ainsi s’explique la moyenne d’environ trois ans de différence entre le public et le privé.

En ce qui concerne le niveau des pensions, la pension moyenne d’un fonctionnaire civil de l’Etat de catégorie active est de 2.473 € par mois, tandis que celle du régime général, y compris les retraites complémentaires, pour un salarié non-cadre, est de 1.335 €, soit 85% de plus pour les fonctionnaires. Pour avoir un tableau plus complet, rappelons que dans le secteur privé les cinq millions de retraités agriculteurs, commerçants, artisans ne sont pas dans le régime général et font baisser la moyenne. Par exemple la moyenne des commerçants est à 970 € par mois, celle des agriculteurs à 740, les artisans à 1.050. Dans le secteur public les cheminots sont à 2.600 €, les électriciens à 3.600 et la RATP à 3.700. Ainsi entre la moyenne du retraité agriculteur et celle du retraité de la RATP, le rapport est de 1 à 5.

Les pensions de réversion (c’est-à-dire versées principalement aux veuves) sont soumises à des conditions de ressources dans le secteur privé, pas dans le secteur public.

Les fonctionnaires se plaignent du fait que leur retraite est calculée sur leur salaire de base, à l’exclusion des primes. Mais c’est en réalité un avantage. En effet en 2005 a été créé le régime additionnel de la fonction publique, un régime obligatoire par capitalisation intégrant les primes jusqu’à 20% du traitement. La cotisation, égale à 10% des primes, est partagée par moitié entre le fonctionnaire et l’employeur. Dans son dernier rapport annuel, l’organisme qui gère cette retraite additionnelle se réjouit de son développement, puisque ses placements atteignent 30 milliards d’euros. Il se réjouit aussi du rendement de ces placements, qui depuis l’origine est en moyenne de 4,8% par an, ce qui permettra de doubler ce complément de retraite par rapport à une retraite fonctionnant par répartition. Le rendement est si bon que l’organisme gestionnaire a pu diversifier ses placements. En particulier il construit des logements à faibles loyers qu’il réserve aux fonctionnaires dont le salaire est supérieur au maximum autorisé pour les HLM. Son rapport précise : « Grâce à la décote par rapport au loyer du marché, les ménages logés ont réalisé une économie annuelle moyenne de 1.167 € ». Cette réussite de la retraite additionnelle de la fonction publique est un argument convaincant en faveur de l’introduction d’une part de capitalisation dans notre futur régime universel de retraite.

Au total les avantages du secteur public peuvent être chiffrés : les retraites publiques coûtent 93 milliards d’euros par an, le double de ce qu’elles coûteraient si elles étaient calculées comme celles du privé.

Outre leurs pensions plus élevées les retraités du secteur public bénéficient souvent d’avantages en nature : électricité à un tarif réduit de plus de 90% pour les électriciens, transports gratuits ou réduits de 90% pour la famille des cheminots (il y a huit fois plus de bénéficiaires de cet avantage que de salariés de la SNCF), vacances, cantines, coopératives d’achat, crédits immobiliers à des tarifs préférentiels, logements sociaux et de fonction, soins de santé entièrement gratuits.

Nous pouvons donc conclure en donnant raison à Agnès Buzin, ministre de la solidarité et de la santé, qui qualifie d’« extrêmement avantageuses » les retraites du secteur public. Chers amis, ne vous laissez pas envahir par la crainte que la grève de jeudi maintienne ces privilèges. Deux raisons permettent d’espérer la fin de ces injustices. D’abord l’opinion publique n’y est pas favorable. D’après un sondage IFOP réalisé il y a un an, 85% des Français trouvent notre système de retraite inégalitaire, et même 61% des salariés du secteur public trouvent ces différences injustifiées.

Ensuite notre système de retraite a fait l’objet de nombreuses réformes qui ont déclenché des grèves et des manifestations, mais pour la plupart ces réformes ont été mises en œuvre : celle de François Fillon en 2003, qui faisait passer la durée de cotisation du secteur public à 41 ans, celle de Sarkozy en 2010, qui augmentait de deux ans pour tous l’âge légal de départ en retraite, celle de Marisol Touraine en 2014 qui faisait passer la durée de cotisation à 43 ans. Une seule réforme n’a pas provoqué de manifestations, celle d’Edouard Balladur en 1993 : elle a été prise par décret à la fin du mois d’août et ne concernait que le secteur privé. Une réforme a échoué après trois semaines de grèves et de manifestations, celle d’Alain Juppé en 1995. Elle alignait les durées de cotisation du public sur celle du privé. Mais cet échec s’est traduit par une déconfiture du gouvernement, obligé, pour retrouver son autorité, à dissoudre l’Assemblée nationale et ainsi à perdre le pouvoir pour 5 ans au profit de Lionel Jospin. Cet échec est une leçon pour les successeurs : lancer une réforme courageuse et y renoncer revient à abandonner le pouvoir. La réforme d’Emmanuel Macron fera sans doute l’objet de concessions, au profit de certains régimes spéciaux, sur la durée de la période de transition entre le régime actuel et le futur régime universel. Mais elle ne pourra pas être abandonnée. C’est l’espoir raisonnable que vous pouvez nourrir, et, s’il le faut, nous nous battrons pour que cet espoir devienne une réalité.

Sur le Web:  https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Les-obstacles/Syndicats/article/Differences-des-retraites-entre-public-et-prive

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Impôts, taxes, malus et ponctions : une année 2020 pétulante par H16

Chers lecteurs, chers amis, chers critiques, chers trolls, chers et chères contribuables, je découvre enfin une excellente nouvelle dans le paysage fiscal français : Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, a bien compris que le bombardement paperassier des entreprises par les administrations pléthoriques de l’État finissait par leur être quelque peu pénible et du haut de sa munificence, il a donc entrepris de remédier à ce petit encombrement de tatillonneries.

Contrôlée sept fois en deux ans par l’URSSAF, l’Environnement, les Transports, l’inspection et la santé du travail et bien sûr le fisc, telle entreprise ou tel commerçant n’en peut plus et finissent par se plaindre auprès des autorités qui, jusqu’à présent, n’en avaient cure. Heureusement, Gérald enfile sa cape de super-héros politique et parvient, grâce à une nouvelle loi « pour un État au service d’une société de confiance » (Essoc) à enfin réduire la charge administrative de ces contrôles incessants.

Rassurez-vous cependant : par « réduire », on n’entend pas du tout rentrer dans le domaine du raisonnable où l’entreprise subirait un contrôle annuel de l’une ou l’autre entité bureaucratique dont la France s’enorgueillit des services remarquables et des résultats admirables, non. Ici, il s’agit simplement de s’assurer que, sur un an, l’entreprise ne se fait pas tabasser plus de neuf mois, ce qui lui laisse alors trois mois de cocagne où l’opulence et la joie de vivre s’y disputeront des bénéfices forcément dodus qui bénéficieront en premier lieu à l’État, via le fisc.

Bref, on l’a compris : l’ambiance va se détendre en France, et on va bien rigoler les prochains mois, c’est Gérald qui vous le dit.

Ce qui n’empêchera pas le même Gérald de tressauter d’allégresse en annonçant à tous que l’espionnage permanent et de plus en plus pervasif de ses services permet d’aller encore plus profond dans les poches des contribuables. Joie, bonheur et brigandage légal : grâce à un efficace data-mining et un habile croisement de données qui aurait fait frémir la CNIL si tout le monde ne s’en foutait pas éperdument, le fisc est parvenu cette année à récupérer 6 milliards d’euros qui viendront s’ajouter à un budget qu’on sait déjà taillé au cordeau.

Rien que savoir ces sommes d’ores et déjà mobilisées pour éduquer si finement nos enfants, réparer si minutieusement nos routes, payer si justement nos médecins dans nos hôpitaux si bien gérés, cela me fait chaud au cœur. Quel bonheur de comprendre que, derrière ces croisements de données, cet espionnage dont tout indique qu’il va continuer à s’étendre encore, se cache une volonté farouche d’aller aspirer la richesse partout où elle se trouve pour que la puissance publique puisse enfin la rediriger là où elle est importante, c’est-à-dire dans les productions télévisuelles et radiophoniques à la botte de Delphine Ernotte, dans les petits fours et autres fêtes grandioses de l’Élysée et de la myriades d’administrations jamais en reste pour un petit drink entre copains (et coquins) ou en distribution de prébendes et autres politiques sociales consternantes dont le résultat est forcément génial et jamais réellement évalué…

Mais ne soyons donc pas mauvaise-langue ! Si le petit Gérald fait ainsi de tels efforts pour aller aspirer partout l’argent où il peut en trouver, c’est que l’État a de gros besoins, toujours inassouvis et que chaque économie, chaque rabotage est un renoncement, une déchirure, une souffrance difficile à supporter, à tel point que le bilan budgétaire est maigre : l’année 2020 devrait une nouvelle fois se traduire par un petit déficit (oh, zut, comme c’est ballot) de 93 milliards d’euros.

Quant aux suppressions de poste dans la fonction publique, qui participerait normalement des efforts budgétaires consentis afin de réduire la masse salariale d’un État morbidement obèse, elle s’établira vaillamment à … 47 postes (oui oui, 47, pas 47 000).

Encore une fois, ne perdez pas de vue que ces efforts sont consentis pour que la République puisse survivre dans cette période d’austérité grandissante et alors que la rigueur budgétaire atteint des sommets jamais gravis jusqu’à présent. Il sera probablement difficile, dans ce contexte, de continuer à alimenter les petits Think-Tanks et autres minions à la solde des ministères, même si on devrait trouver une trentaine de millions d’euros quand même, ne nous leurrons pas.

Il faut le comprendre : la situation est tendue, le budget l’est aussi, les économies sont difficiles à faire, Gérald et Bruno, les Laurel & Hardy de nos finances publiques, n’ont donc pas fini de recourir à toutes les ficelles pour continuer leur petit jeu d’équilibristes rigolos en comptabilité publique.

Parallèlement et de façon plus sérieuse, pendant que ces deux clowns sinistres et coûteux persisteront à alimenter la chronique de leurs fastes et de leurs saillies imbéciles, le pays va donc très concrètement continuer de s’endetter comme jamais et ce avec d’autant plus d’aisance que le chef de l’État lui-même a jeté aux orties toute velléité de respecter, même vaguement, les traités européens, au motif que limiter le déficit à 3% du PIB serait un débat d’un autre siècle.

Et parce que ces histoires d’endettement, c’est bien mignon, mais ça ne suffira même pas à boucler le budget pourtant catastrophiquement déséquilibré, on y ajoutera bien sûr une nouvelle bordée d’augmentation de taxes, d’impôts, de ponctions et d’accises rigolotes, qui vont pleuvoir sur le contribuables dans les prochains mois avec un rythme joyeux.

Le prix des péages routiers sera ainsi augmenté de 1% à 1,5% ce qui ravira encore le petit peuple méprisable qui utilise encore sa voiture pour se déplacer. Qu’on le taxe encore ! Après tout, il pollue l’atmosphère des Seigneurs !

Le prix des billets d’avion va encore augmenter, l’écotaxe rejoignant la Taxe Chirac déjà présente en France (et en France seulement), ce qui se traduira par un accroissement de 1,5€ à 18€. Rappelons que ce mode de déplacement n’est pas fait pour les pauvres et les classes moyennes. Les classes supérieures en ont assez de voyager serrés comme des sardines à cause de la plèbe, qui, ne l’oublions pas, pollue leur atmosphère !

Concernant le prix de l’essence, rassurez-vous, le gouvernement est formel : il n’augmentera pas plus que d’habitude avec la hausse des cours du pétrole (réelle ou fantasmée, peu importe, c’est toujours une hausse). Cependant, il ne faudrait pas voir ceci comme un blanc-seing à venir polluer l’atmosphère de ceux qui décident et qui taxent : il a donc été logiquement décidé une solide hausse des malus écologiques sur les voitures pour 2020, la pollution étant un sujet particulièrement sensible auprès de nos élites qui n’entendent pas respirer les odeurs de sueur et de charbon brûlé des plèbes grouillantes sans y trouver compensation, zut à la fin.

Enfin, pour faire bonne mesure et comme il va être temps de solder 75 ans de gestion publique progressivement de plus en plus calamiteuse de la production électrique en France, le gouvernement va devoir scinder les activités de distribution et de production électrique d’EDF. Les négociations de marchand de tapis entre nos batteries d’énarques et la Commission européennes ont finalement abouti à un accord qui verra essentiellement bondir les prix de l’électricité en France dès 2020.

Entre l’écologie qui justifiera amplement l’augmentation des taxes ici et là, et l’ultra-libéralisme de la turbo-concurrence imposée par Bruxelles qui disculpera complètement (et commodément) les erreurs industrielles, commerciales et financières en chapelets des dirigeants de nos fleurons industriels, on peut garantir que l’hiver 2020 ne sera certainement ni plus chaud, ni moins cher que les précédents.

L’année prochaine s’annonce déjà pétulante. Les taxes, les malus, les ponctions et les tabassages fiscaux sont déjà dans les tuyaux et la mine réjouie de ces bouffons ministériels nous donne un excellent aperçu de ce qui attend le contribuable français.

Forcément, ça va bien se passer.

sur le web: http://h16free.com/2019/11/18/64697-impots-taxes-malus-et-ponctions-une-annee-2020-petulante

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Charles Gave : « C’est normal que les Français soient en colère car l’Etat est entre les mains de brigands »

https://planetes360.fr/charles-gave-cest-normal-que-les-francais-soient-en-colere-car-letat-est-entre-les-mains-de-brigands/?feed_id=2317&_unique_id=5de9216f9a69b&fbclid=IwAR2S3p0SzhqXQL4XGxqi53RxG

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Salaires et rémunérations de quelques hauts fonctionnaires La France, ce grand pays ! Par Yves Buchsenschutz,

Nous ne résistons pas au plaisir de relayer la diffusion de ce panorama (non exhaustif) des « sinécures » de la haute fonction publique répertoriée dans une publication de Contribuables Associés, à laquelle nous l’empruntons et qui vous aura peut-être échappé. C’est impressionnant et laisse clairement apparaître que des économies sont possibles sans changer le moins du monde la « production » de la fonction publique.

Les « Ambassadeurs Thématiques » … !

Ils sont actuellement au nombre de 28, le montant réel de leurs indemnités est secret – et pourquoi donc ? ( vraisemblablement du même ordre que celui de Ségolène ROYAL (17.500 euros/mois) )

● Ségolène ROYAL Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique (Il faut le trouver… !)

Mais aussi :
● François Croquette, Ambassadeur pour les droits de l’Homme chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire ;
● Xavier Sticker, Ambassadeur délégué à l’environnement ;
● Nicolas Galey, Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée ;
● Luc Hallade, Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien ;
● Maxime Lefèbvre, Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières ;
● Brigitte Collet, Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques ;
● Stéphane Visconti, Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du groupe de Minsk ;
● Odile Roussel, Ambassadrice chargée de l’adoption internationale ;
● Jean-Bernard Nilam, Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane ;
● Michèle Boccoz, Ambassadrice chargée de la lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles ;
● Patrick Maisonnave, Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
● La sénatrice UDI Nathalie Goulet, interrogée par l’émission Pièces à conviction sur France 3 : “Ces « emplois » sont l’expression d’un « véritable copinage aux frais des contribuables » … “ Et pourtant, en tant que Sénatrice elle sait de quoi elle parle, parce qu’au SENAT … Demandez aux jardiniers, aux chauffeurs, et aux agents d’entretien à 6.000 euros par mois.

Passons à des jobs plus traditionnels : quelques autres gagnants …

● Directeur/Président de la Cnil, 160.000 euros annuels ;
● Directeur/Président du CSA, 188.000 euros annuels ;
● François VILLEROY de GALAU, Gouverneur de le Banque de France 37.580 euros par mois + indemnité logement 5.643 euros par mois ;
● Les deux sous-gouverneurs ont touché 223.255 euros en 2016 ;
● Bruno LASSERRE, Vice-Président du Conseil d’Etat, 65 ans, et toujours en activité (si l’on peut dire…) touche 16.170 euros chaque mois ;
● Isabelle Falque-Pierrotin qui perçoit 160.891 euros annuels en tant que présidente de la CNIL ;
● Robert OPHELE, Président de l’Autorité des marchés financiers avec un salaire annuel de 238.735 euros ;
● Isabelle SILVA, Présidente de l’autorité de la concurrence : 14.000 euros par mois ;
● Thierry DALARD, Président de la société du Grand Paris : 17.000 euros/mois ;
● Etienne CREPON, Président du centre technique du bâtiment : 16.330 euros/mois ;
● Philippe NICOLA directeur du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz : 12.000 euros/mois ;
● Jean pierre GENELAY, Directeur général de l’AFPA : 16.230 euros/mois.

Autre catégorie intéressante :

● Les énarques de BERCY : Ils sont 600… Vous avez bien lu : 600 hauts fonctionnaires de BERCY qui touchent un salaire supérieur à 15.000 euros par mois (et certains beaucoup plus …) ;
● Sylvie HUBLAC, Présidente de la réunion des musées Grand Palais : 16.000 euros/mois ;
● Christophe LECOURTIER chargé de promouvoir l’internationalisation de l’économie Française : 16.000 euros/mois ;
● Arnaud LEROY, Président de l’ADEME : 15.830 euros/mois ;
● Laurent VALLET, Président de l’INA 15.400 euros/mois ;
● Olivier KLEIN, Président de l’Agence de Rénovation Urbaine 14.290 euros/mois ;
● Chantal JOUANNO, Présidente de la commission de débat public 14.666/mois (A la une, il y a quelques jours) ;
● Le Directeur régional des finances publiques d’Ile-de-France : 21.290 euros nets par mois ;
● Le Secrétaire général du ministère des Finances : 15.710 euros nets par mois ;
● Le Vice-président du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET), patron du Corps des Mines : 14.200 euros par mois ;
● Le Chef de l’Inspection générale des finances (IGF) : 12.955 euros nets par mois ;
● Le Président du domaine de Chambord, Mr Augustin de Romanet : 450.473 €/an en tant que PDG de ADP ;
● Le Directeur général de CNP Assurances. En 2016 Frédéric LAVENIR a touché une rémunération de 450.000 € ;
● Le PDG de la Monnaie de Paris (en déficit de plus de 20 millions d’euros) ;
● Président de l’Institut du monde arabe (déficit de 3 millions/an), Jack LANG : 120.000 euros par an ;
● Vice-président du Conseil d’Etat : 16.170 euros nets ;
● Président de l’Autorité de la concurrence : 14.800 euros nets ;
● Premier président de la Cour des comptes : 14.750 euros nets ;
● Directeur de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France : 16.700 à 17.500 euros bruts ;
● Président de la Société du Grand Paris (SGP) : 17.000 euros bruts ;
● Directeur général de Sciences-Po Paris : 16.670 euros bruts ;
● Président du Centre scientifique et technique du bâtiment : 16.330 euros bruts ;
● Directeur général de l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) : 16.230 euros bruts ;
● Président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais : 16.000 euros bruts ;
● Directeur général de Business France : 16.000 euros bruts.

à quoi s’ajoutent le plus souvent des frais et avantages professionnels.

Penchons-nous maintenant sur les ambassadeurs :

● Tous les ambassadeurs touchent plus de 15.000 euros par mois, logés, chauffés, nourris, chauffeur, etc.
● L’Ambassadeur en Afghanistan touche (poste dangereux) 348.000 euros/an soit 29.000 euros par mois ;
● Celui du Yémen 23.000 euros /mois.

Autres catégories bien traitées :

● Un trésorier-payeur général (responsable départemental du Trésor public). Il y a 1 TPG par département, qui gagne en moyenne 200.000 euros par an.
● Les préfets : Ils sont au nombre de 250 !!! Responsable de l’ordre public sur un territoire. Dépositaire de l’autorité de l’Etat dans son département. Après 2 ans d’activité on est « Préfet à vie »
Mais seuls 127 préfets sont affectés à un « poste territorial » et les autres ne sont rattachés à aucun territoire, et sont « préfets hors cadre » mais conservent les avantages de la fonction… : 8.000 euros de salaire par mois en moyenne …
Plus, d’après Le Parisien : « Si tous les « objectifs » sont atteints, la prime peut alors atteindre la modique somme de 41.000 € pour un sous-préfet et 66.000 € pour un préfet », précise le quotidien.
SUR LE WEB:  https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Edito/article/Salaires-et-remunerations-de-quelques-hauts-fonctionnaires

 

Et aussi: les hauts fonctionnaires de Bercy qui nous pillient sans vergogne.
https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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