Archives de catégorie : Zap du Net

Une selection d’articles choisis sur le net par E. Bolling

LE « WASHINGTON TIMES » TITRE : LE CORONAVIRUS : LE PLUS GRAND CANULAR POLITIQUE DE L’HISTOIRE !

La réponse au coronavirus est hypothéquée. Et avec le temps, ce battage publicitaire se révélera être un canular politique.

En fait, COVID-19 sera considéré comme l’une des réponses les plus importantes, les plus honteusement exagérées, exagérées, exagérément et irrationnellement gonflées et carrément trompeuses à un problème de santé de l’histoire américaine, qui a été porté en grande partie sur les lèvres de professionnels de la médecine qui n’ont pas à gérer une économie ou un gouvernement national.

Les faits sont les suivants : COVID-19 est une véritable maladie qui rend les uns malades, s’avère fatale pour d’autres, principalement les personnes âgées – et ne fait rien pour la grande majorité.

C’est tout.

Voilà, en un mot, ce qu’il en est.

Ou, pour reprendre les mots de Dan Erickson et Artin Massih, médecins et copropriétaires de l’Accelerated Urgent Care à Bakersfield, en Californie : Réouvrons le pays – et maintenant.

« Avons-nous besoin de nous abriter encore sur place ? Notre réponse est catégoriquement non. Avons-nous besoin que des entreprises soient fermées ? Non, catégoriquement. … [L]es données montrent qu’il est temps de lever le voile », a déclaré M. Erickson lors d’une récente interview.

Il a raison. Ils ont raison.

Les données pour garder l’Amérique fermée et les Américains enfermés n’existent tout simplement pas.

A vrai dire, il est douteux qu’elles aient jamais existé.

Les scientifiques à la tête de la charge d’arrêt des coronavirus ont prédit en mars qu’en Amérique, entre 100.000 et 250.000 personnes mourraient. Ils ont basé ces estimations sur une modélisation informatique.

Mais en même temps qu’ils fondaient ces estimations sur la modélisation informatique, ils reconnaissaient que la modélisation informatique est inexacte et qu’elle est du côté du battage publicitaire.

« Je n’ai jamais vu un modèle des maladies que j’ai traitées où le pire cas s’est réellement produit », a déclaré le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses et membre du groupe de travail sur les coronavirus du président Donald Trump à la Maison Blanche, lors d’une interview sur CNN en mars. « Ils dépassent toujours les limites ».

Vous avez compris ? Le message de Fauci : Les modèles informatiques sont imparfaits et inexacts et surestiment toujours le problème.

Mais de ces chiffres informatiques erronés et surestimés découlent toutes les actions constitutionnellement douteuses du gouvernement, qu’il s’agisse d’ordonner la fermeture d’entreprises, de mettre en quarantaine ou d’arrêter des citoyens américains ou de mettre en place des programmes de redistribution des revenus rapides, pitoyables et douloureux sur le plan économique par le biais de la législation sur les fonds de relance.

Depuis lors, environ 56 000 personnes sont mortes en Amérique à cause de coronavirus – ou l’ont-elles été ? Là encore, les faits sont peu convaincants.

Le gouvernement a ordonné aux hôpitaux il y a quelques semaines de cesser de pratiquer des opérations chirurgicales non urgentes pour faire place au nombre prévu de patients atteints de coronavirus. C’est ce qu’ils ont fait. Et ce faisant, ils ont coupé leurs sources de revenus. Le Congrès a donc voté une loi donnant aux hôpitaux des milliards de dollars pour traiter les patients atteints de coronavirus. Conflit d’intérêts ? Aïe. Oui.

Les comptes de coronavirus, déjà faussés par la modélisation informatique, ont ensuite reçu un autre traitement défectueux.

« [La Pennsylvanie] retire plus de 200 décès du décompte officiel des coronavirus alors que les questions se multiplient sur le processus de déclaration, l’exactitude des données », a rapporté l’enquêteur.

Ajoutez à cela la nature toujours changeante d’un virus qui se propage par voie aérienne et par contact, et honnêtement, soudainement, même la meilleure estimation de l’expert Fauci est à peu près aussi bonne que celle de Joe Neighbor. Le bon sens, combiné à la connaissance des virus passés, peut donc servir de guide.

Mais les experts médicaux entre guillemets ont refusé d’aller sur ce terrain, de faire preuve de bon sens et de comparer avec les virus du passé, sans faire de vagues sur le nombre de coronavirus.

Ce virus était différent, a-t-on dit aux Américains. Ce virus était bien plus contagieux que tout ce qui avait été vu ou étudié auparavant, a-t-on dit aux Américains. Et chaque fois que le nombre de cas a baissé et que les chiffres se sont révélés faux, eh bien, c’était en raison de l’éloignement social, de la mise en quarantaine et du port du masque facial que les Américains avaient fait, sur ordre du gouvernement – a-t-on dit aux Américains.

Cela n’avait tout simplement aucun sens.

Cela ne colle pas.

Cela ne justifiait pas, et ne justifie toujours pas, le déchirage total des droits civils.

Et maintenant, Dieu merci, certains membres de la communauté médicale commencent à souligner les omissions flagrantes de logique et de fait qui ont entravé cette répression excessive et trop poussée des coronavirus qui s’est étendue sur une période beaucoup, beaucoup trop longue.

Parmi les remarques d’Erickson : « C’est l’immunologie – microbiologie 101. C’est la base de ce que nous connaissons depuis des années : Lorsque vous prenez des êtres humains et que vous leur dites : « Allez chez vous, nettoyez tous vos comptoirs, lysolez-les » … qu’est-ce que cela fait à notre système immunitaire ? … La mise à l’abri sur place diminue votre système immunitaire. »

Et ceci : « Chaque fois que vous avez quelque chose de nouveau dans la communauté [médicale], cela suscite la peur – et j’aurais fait ce que le Dr Fauci a fait … au début. … Mais vous savez, regarder les théories et les modèles – ce que ces gens utilisent – est très différent de la façon dont le virus réel se présente dans les communautés.

Et ceci : « Pensez-vous être protégé des COVID lorsque vous portez des gants qui transmettent des maladies partout ? … Nous portons des masques dans un contexte aigu pour nous protéger. [Mais] nous ne portons pas de masques. Pourquoi cela ? Parce que nous comprenons la microbiologie. Nous comprenons l’immunologie. Et nous voulons un système immunitaire fort. Je ne veux pas me cacher dans ma maison, développer un système immunitaire faible et ensuite sortir et attraper une maladie. »

Et ceci : « Lorsque je rédige mon rapport de décès, on me pousse à ajouter le COVID. Pourquoi ? Pourquoi fait-on pression sur nous pour ajouter COVID ? Pour peut-être augmenter les chiffres et faire en sorte que cela paraisse un peu pire que cela ne l’est. Nous subissons des pressions internes pour ajouter la COVID à la liste des diagnostics alors que nous pensons que cela n’a rien à voir avec la cause réelle du décès. La cause réelle du décès n’est pas la COVID, mais elle est signalée comme l’un des processus de la maladie. … COVID ne les a pas tués, 25 ans de tabagisme tue ».

Cela est-il plus clair que cela ?

Sérieusement, l’Amérique. La seule raison pour laquelle l’Amérique est toujours en mode de fermeture est politique.

Soit les politiciens ont trop peur de faire un geste qui pourrait revenir les mordre politiquement, soit ils utilisent ce coronavirus à des fins politiques – pour, par exemple, faire passer des lois sur le contrôle des armes à feu, comme le gouverneur de Virginie, Ralph Northam. Ou pour, disons, faire flotter des espoirs de campagne sur l’économie ravagée actuelle, comme l’ancien vice-président Joe Biden et oh, tous les démocrates confrontés à des courses.

Mais pour le reste de l’Amérique – le reste de l’Amérique qui travaille dur et qui aime la liberté – il est temps d’adopter une approche radicalement anticonstitutionnelle.

« Si vous allez danser sur les droits constitutionnels de quelqu’un, vous avez intérêt à avoir une bonne raison – vous avez intérêt à avoir une très bonne raison, pas seulement une théorie », a déclaré Erickson. « Les données nous montrent qu’il est temps de lever… alors si nous ne levons pas, quelle est la raison ? »

C’est la question clé.

Au fil du temps, la réponse ne fera que devenir de plus en plus évidente. Le coronavirus est peut-être réel – mais le battage publicitaire est faux. Espérons qu’il s’agit d’un canular ponctuel qui ne se répète pas à chaque fois que la saison de la grippe approche.

The Washington Times : https://t.co/Wk9O1XwrT0?amp=1

Le “Washington Times” Titre : Le coronavirus : le plus grand canular politique de l’histoire !

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“L’énergie éolienne est profondément inutile pour lutter contre les gaz à effet de serre” (Environnement) par Joël JOUVE

Après l’épisode du confinement dû à cette pandémie, ralentissant ainsi notre économie et toutes autres formes de projets, comme il fallait s’y attendre, le municipales bouclées, les affaires reprennent de plus belle pour les promoteurs éoliens par une constante pression auprès des nouveaux élus.

 

Cela se traduit au sein de notre beau département par un nouveau projet au nord de St Bérain sous Sanvignes en plus de celui toujours existant, on en parle également du côté de Nochize, bref, ils font feu de tout bois encouragés par les récentes déclaration de la nouvelle Ministre de la Transition Ecologique Barbara Pompili qui veut développer à tout prix, à n’importe quel prix devrions nous ajouter, cette énergie, et après la scandaleuse signature en toute discrétion pendant le confinement d’un plan de relance de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) qui prévoit de doubler le nombre d’éoliennes, en engageant ipso facto des dizaines de milliards d’argent public au détriment des soignants.

 

Pour reprendre une expression du Président d’une autre Fédération anti-éolien, je cite «  ce sont à tout le moins des méthodes de forbans » 

 

Les éoliennes coûtent les yeux de la tête, ça ne crée pas d’emploi et en plus ça détruit nos paysages.

 

Alors que la France prévoit de multiplier par 2,5 la puissance installée d’énergie éolienne d’ici à 2030 soit 20000 nouveaux engins, c’est une aberration totale qui ne répond à aucune nécessité écologique dans la lutte contre le réchauffement climatique conséquence des gaz à effet de serre.

 

Faut-il encore le répéter, la France est l’un des pays le moins carboné au monde par notre production nucléaire qu’on aime ou qu’on n’aime pas, mais qui ne délivre pas de gaz à effet de serre, sujet pourtant Ô combien sensible chez nos amis écologistes, comprenne qui pourra !

 

Notre production d’électricité essentiellement nucléaire est largement excédentaire pour satisfaire tous nos besoins tant économique que domestique et on nul besoin de ce système à la « Madoff » entièrement subventionnée.

 

Les consommateurs français payent un surplus d’électricité dont ils n’ont pas besoin pour faire fonctionner une industrie qui n’est pas chez nous importée du Danemark ou d’Allemagne.

 

Les éoliennes françaises présenteraient une facture considérable pour l’Etat jusqu’à 40 milliards d’euros. Avec 70 à 90 milliards de soutien budgétaires, il y aurait de quoi renouveler tout le parc nucléaire français originel ou le faire passer à la 3ème génération se désole encore Julien Aubert député LR qui a travaillé au sein d’une commission dédiée à l ‘Assemblée Nationale.

 

Désastreuse pour les finances de l’Etat, l’énergie éolienne l’est aussi pour l’économie locale. Selon plusieurs études notariales récentes, la dévaluation des biens immobiliers à proximité des éoliennes se chiffre de 30 à 50 %

 

Alors ce serait ainsi et fatal que le clocher du village qui culmine à 15/20 m soit menacé d’être cerné par des éoliennes de plus de 200m ?

 

Les récentes victoires des populations soutenues par leurs associations de S’André le désert, de st Romain sous Gourdon, plus ancien de La Guiche démontrent à l’envie qu’il est possible et souhaitable de défendre nos territoires contre ce cancer éolien.”

 

Joël JOUVE

 

Président de Vent de Sottise

sur le web

https://montceau-news.com/environnement/611226-lenergie-eolienne-est-profondement-inutile-pour-lutter-contre-les-gaz-a-effet-de-serre-environnement.html?fbclid=IwAR2CTSjvcjA9jcxH6Qh3L2Y

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Sommes-nous Rome à la veille de sa chute ? Par Damien Theillier.

En accroissant démesurément le pouvoir de l’État au détriment de la responsabilité individuelle, nous faisons la même erreur que Rome il y a des siècles.

Par Damien Theillier.

AreWeRomeAre we Rome? Tel est le titre d’une étude fort intéressante de Lawrence Reed, président de la Foundation For Economic Education (USA). C’est aussi le titre qu’ont choisi les organisateurs de la FreedomFest à Las Vegas, cette année.

Pourquoi Rome a-t-elle décliné puis finalement chuté ? Reed explique que l’Empire romain fut un régime militaire parasite, qui ne pouvait survivre que par un afflux permanent de richesses pillées à l’extérieur, des prisonniers réduits en esclavage et des terres volées.

En effet, l’enrichissement de l’aristocratie romaine ne provenait que du butin des invasions et non d’une quelconque création de valeur. Avec la fin des conquêtes et les rendements décroissants des pillages, l’administration dut cependant recourir de plus en plus au pillage interne pour satisfaire son besoin de richesses, ce qui entraîna un appauvrissement général de la population de l’Empire

Au premier siècle avant Jésus-Christ, Rome est passée d’une république dotée d’un régime relativement libéral à la dictature de Jules César, avec un tiers des habitants au chômage. C’est l’époque où le parallèle avec notre époque est vraiment frappant.

Car aux premiers temps de sa grandeur, chaque Romain se considérait lui-même comme la principale source de ses revenus. Ce qu’il pouvait acquérir volontairement sur ​​le marché était la source de son gagne-pain. Le déclin de Rome a commencé quand un grand nombre de citoyens ont découvert une autre source de revenus : le processus politique ou l’État. Les Romains ont alors abandonné la liberté et la responsabilité personnelle contre des promesses de privilèges et de richesses distribuées directement par le gouvernement. Le pouvoir fournissait du pain et des jeux à ses citoyens, mais aussi du porc et de l’huile d’olive.

Les citoyens adoptèrent l’idée qu’il était plus avantageux d’obtenir un revenu par des moyens politiques que par le travail. Cela a conduit l’économiste Howard E. Kershner à énoncer la loi qui porte son nom : « Quand un peuple autonome confère à son gouvernement le pouvoir de prendre aux uns pour donner aux autres, le processus de redistribution ne cesse qu’à partir du moment où le dernier contribuable est dépouillé de tous ses biens ».

Vers 140, l’historien romain Fronto écrivait : « La société romaine est préoccupée principalement par deux choses, ses ressources alimentaires et ses spectacles ». Comme les revenus du commerce ne suffisaient pas à financer l’administration et les garnisons, les impôts augmentaient constamment. Les empereurs dévaluaient leur monnaie en mettant moins d’argent ou d’or dans leurs pièces. Cela provoquait l’inflation. La pression fiscale devenait alors insupportable !

Sous le règne de l’empereur Antonin le Pieux (de 138 à 161), la bureaucratie romaine atteignit des proportions gigantesques, écrit Reed. Selon l’historien Albert Trever, « l’implacable système fiscal, chargé d’organiser la spoliation et le travail forcé, finit par être administré par une armée de soldats bureaucrates ». Partout, les bureaucrates à la solde des empereurs s’employaient à écraser les fraudeurs fiscaux.

imgscan contrepoints 2013-2317 RomeFinalement, sommes-nous une Rome contemporaine à la veille de sa chute ? Peut-on dire que l’histoire se répète ?

Considérons les sommes monumentales dépensées pour le sauvetage des banques, les augmentations vertigineuses de la dette publique, la concentration du pouvoir entre les mains du gouvernement central et les incessantes revendications de la part des groupes d’intérêt. Si ces éléments nous sont familiers au XXIe siècle, ils l’étaient tout autant des Romains de l’Antiquité.

En accroissant démesurément le pouvoir du gouvernement au détriment de la responsabilité individuelle, nous avons fait la même erreur que Rome il y a des siècles. Ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la répéter. La plupart des gens qui chérissent la liberté s’opposent à l’État-providence pour des raisons morales, philosophiques et économiques. Nous ferions bien d’ajouter une autre raison, conclut Reed : les leçons de l’histoire !

À la fin, plus que la liberté, ils voulaient la sécurité. Lorsque les Athéniens ne voulurent plus contribuer à la société, mais qu’au contraire la société contribue à leur bien-être, lorsque la liberté qu’ils souhaitaient consistait à être libérés de toute responsabilité, alors Athènes cessa d’être libre.

sur le web:

https://www.contrepoints.org/2013/10/31/144556-sommes-nous-rome-a-la-veille-de-sa-chute?fbclid=IwAR1xNgIcw-E5YTJk0lWmX4Pu4aiGNYS-Il7ywISP7T25DW2x5U3PAShGFcE

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L’Europe de la discipline met une claque à l’Europe de la pleurniche par Éric Verhaeghe

L’Europe de la discipline (aussi appelée « Europe des radins ») vient de tenir la dragée haute aux dépensiers du club Med (France comprise), à l’occasion du Conseil Européen qui a commencé vendredi, et qui n’est toujours pas terminé à l’heure où  nous écrivons ces lignes. Macron avait promis de l’argent facile venu d’Europe. Manifestement, et comme nous l’annoncions depuis plusieurs semaines, la pilule ne passe pas auprès de ceux qui ont fait effort pour se désendetter depuis 2008.

Sans surprise (et comme l’avait indiqué le report d’un accord sur les retraites en France, vendredi), le conseil européen n’a, à ce stade, débouché sur aucun accord entre les pays du sud, consommateurs présumés des centaines de milliards d’aides, et les pays du nord, ulcérés par le grand gaspillage qui se prépare. Visiblement, le président Macron a marqué sa colère vis-à-vis de l’entêtement du hollandais Mark Rutte à refuser le principe d’une solidarité sans contrepartie au sein de l’Union. Mais Rutte n’est pas le seul à combattre : il emmène avec lui une nébuleuse à géométrie variable bien décidée à ne pas payer pour une Europe où la bureaucratie cache l’intérêt de quelques laxistes.

Les radins rabotent le plan franco-allemand

Pour l’instant, l’heure de l’accord n’a pas sonné, mais Mark Rutte peut se targuer d’avoir obtenu quelques concessions majeures dans la négociation.

Premièrement, les subventions ne seront pas supérieures à 390 milliards € sur un total de 750 milliards €. La France voulait un volume de 500 milliards et avait annoncé qu’elle refuserait tout montant inférieur à 400 milliards. Le reste de l’enveloppe sera alloué sous forme de prêts remboursables. Les initiés se souviennent qu’Angela Merkel avait annoncé que les délais de remboursement seraient courts…

Deuxièmement, Charles Michel, le président du Conseil, a mis sur la table une proposition de « frein » qui ressemble furieusement à un droit de veto de chaque membre sur l’utilisation des subventions. Il est probable que ce mécanisme soit lissé d’ici à la fin du sommet, mais tout indique que les Etats-membres auront l’obligation de justifier l’utilisation des subventions qu’ils recevront.

D’autres innovations pourraient apparaître d’ici à la fin du sommet. Rien n’exclut que l’attribution des prêts soit soumise à l’obligation de pratiquer des réformes de structure.

Le double jeu de l’Allemagne

Officiellement, Angela Merkel est hostile aux positions de Mark Rutte et à sa détermination à ne rien lâcher. Dans la pratique, la position allemande est un peu plus compliquée que cela.

Le 10 juillet, Angela Merkel avait tenu un sommet bilatéral avec le même batave Rutte. Elle y avait donné une conférence de presse, où elle avait expliqué :  » Malgré tous les ralentissements économiques, une aide qui n’est pas liée aux réformes et aux changements et qui est orientée vers l’avenir n’aide pas ». Nos lecteurs le savent, puisque le Courrier des Stratèges est le seul à avoir diffusé cette information.

Mark Rutte n’agit donc pas en cavalier solitaire. Non seulement il fédère derrière lui tout ce que l’Europe compte de radins, comme le Danemark, la Suède, l’Autriche, la Finlande… pays où la responsabilité individuelle a encore un sens. Mais il bénéficie du soutien anticipé d’Angela Merkel, dont il constitue, à certains égards, le discret porte-parole.

L’Europe de la discipline contre l’Europe de la pleurniche

Au demeurant, on peut difficilement reprocher à Mark Rutte de défendre des positions ordo-libérales, puisque le traité lui donne la possibilité d’exercer cette liberté. Les Hollandais, co-actionnaires d’Air France-KLM, sont bien placés pour comprendre dans quel trou noir les milliards qu’ils sont sommés de déverser en France (deuxième bénéficiaire prévu après l’Italie, rappelons-le) seront engloutis. Il faut être sacrément gonflé pour reprocher aux pays qui ont fait l’effort de se désendetter depuis 2009 de ne pas vouloir trinquer désormais pour ceux qui n’ont pas eu le courage (France en tête) de s’astreindre à la même discipline.

Ni la Hollande, ni l’Autriche, ni même l’Allemagne, ne veulent se serrer la ceinture pour engraisser nos ARS, nos agences pléthoriques, nos bureaucrates en tous genres amateurs de procédures castratrices et d’impôts en tous genres, nos retraites déficitaires chaque année, nos technocrates arrogants. On pouvait s’y attendre.

La France paie son égoïsme foncier

Qui sommes-nous d’ailleurs pour demander la solidarité des autres, quand nous sommes les premiers à les laisser tomber en cas de problème. En France, tout le monde a trouvé normal de faire passer les intérimaires français avant les salariés polonais de Peugeot. Dans l’affaire de l’usine de Douai, tous les « partisans de l’Europe » ont plaidé l’égoïsme national avant la solidarité européenne.

On ne dira pas autre chose de la récente directive sur le transport routier, qui sonne le glas de ce secteur en Roumanie. La France n’a pas hésité à utiliser sa position de force pour ruiner un petit pays pauvre.

Et maintenant, nous attendrions de ceux sur qui nous marchons allègrement dans nos bouffées d’égoïsme un engagement en faveur de la solidarité avec nous ? La grosse blague.

L’hypocrisie des européistes leur pète à la figure

Ce sommet européen est un « moment de vérité » comme l’a dit Emmanuel Macron à son arrivée à Bruxelles, mais dans un sens différent de celui qu’il croit. Depuis plusieurs décennies, la France aime l’Europe quand l’Europe lui rapporte. Tant que la PAC protège notre agriculture, tant que nous pouvons limiter la libre circulation des travailleurs pour faire venir des Africains clandestins plutôt que des Polonais ou des Roumains, tant que nous pouvons emprunter à taux négatif grâce à la signature allemande, nous aimons l’Europe. Et nous l’aimons encore plus quand elle nous annonce 35 milliards de subventions pour payer le chômage partiel durable sur lequel Macron compte pour être réélu.

En revanche, quand l’Europe nous demande d’aider la Grèce à bloquer les colonnes de migrants qu’Erdogan envoie, quand elle nous demande d’aider la Pologne, la Hongrie, et quelques autres, on préfère parler « Etat de droit », « démocraties illibérales », et autres affichages commodes pour ne pas bouger le petit doigt. A jouer les solidaires en étant parfaitement égoïstes, hein, on récolte des tempêtes.

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L’Europe de la discipline met une claque à l’Europe de la pleurniche

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JE NE PORTERAI PAS DE MASQUE! sur FB.

Quand je me promène dans les rues et que je vois toutes ces personnes portant des masques, se lavant les mains à l’entrée de chaque magasin, cela me rend malade de voir à quel point les gens sont dociles et ignorants.
Dociles car ils obéissent aux paroles de médias et de gouvernements qui leurs mentent à longueur de journée, propageant un climat constant de peur et d’insécurité.
Les terroristes ont disparu curieusement depuis quelques mois, ils ont dû se faire confiner. Ils ont été remplacé par un ennemie bien plus intéressant, omniprésent, invisible, tout puissant, telle une rumeur ou Dieu lui-même, l’ennemie parfait. Grâce à lui le rêve de tout mégalomane peut se réaliser.
Cela commence par un confinement chez soi, cela évite les frais de prison, de gardiennage, les prisonniers devant se nourrir eux-mêmes, c’est tout bénef. Puis on réduit le confinement aux voies respiratoires, source de notre énergie et de notre santé, ce qui entraînera d’autres maladies et la vente de médicaments, (j’en connais qui se frottent les mains d’avance).
Ça continuera par le confinement de notre liberté en nous obligeant à divulguer constamment nos déplacements, nos rencontres, comme en chine. Et ça finira par une planète prison grandeur nature, ou notre esprit sera à son tour confiné aux propos en accord au régime totalitaire en place.
Et tout cela avec les remerciements et le consentement d’une population heureuse d’avoir échappé à une possible grippe, (MDR), une population tellement empoisonnée par les métaux lourds qu’elle consomme depuis des décennies dans sa nourriture, son air et son eau, qu’elle n’est plus capable d’avoir un raisonnement digne de ce nom.
Elle est pas belle la vie ! Depuis que l’on nous bombarde de films de zombies, on ne s’est même pas rendu compte que les zombies, c’est nous, le regard hagard, par la crainte d’être contaminé, ou penché constamment sur son portable.
Les zombies des films, c’est l’étape suivante, une fois que la 5G sera déployée, les individus vaccinés, pucés, la catastrophe climatique actualisée. Nous deviendrons alors ces monstres si bien décrits dans ces films.
Vous pensez que j’exagère ? Observez bien, renseignez-vous, vous verrez que nous allons tout droit tète baissée vers cet avenir fabriqué pour nous.
En même temps quand une espèce est incapable de vivre en osmose avec les lois naturelles, incapable de penser par elle-même, elle est vouée à disparaître, car inadaptée, c’est ainsi.
Revenons aux masques. Ces derniers sont inutiles et dangereux, inutiles car les virus sont si petits, (0.1 micron) qu’ils passent à travers les mailles des masques les plus sophistiqués,(0.3 micron). C’est un peu comme si la grosseur de la maille correspondait à un tunnel de métro pour nous, il y à de l’espace.
Il nous faudrait porter une combinaison totalement étanche pour nous en protéger. Par contre le fait de re-respirer notre gaz carbonique, ou de respirer mal n’est pas bon pour notre santé, cela peut créer de nombreux troubles et complications comme l’hypoxie. (Allez voir sur internet).
Ce masque est aussi le symbole du masque social que nous portons tous, des apparences, il montre bien combien nous cachons qui nous sommes vraiment.
Pour les gels idem, notre corps contient 300000 milliards de virus, et il y en a autant au m³ dans l’air ou l’eau qui nous entoure, ces derniers vivent en osmoses depuis la nuit des temps avec les bactéries. En détruisant notre flore bactérienne sur nos mains en les lavant avec ces gels, nous détruisons notre système défensif et compromettons notre intégrité. Il suffit de voir le chiffre explosif de cas de maladies nosocomiales dans les hôpitaux, pour se rendre compte que si l’hygiène est nécessaire, le trop est l’ennemie du bien, si nous tuons la vie qui nous protège par trop d’hygiène, c’est la mort qui prend la place.
Les mesures de distanciation quant à elles, n’ont pour objectif que de créer une distance psychique entre nous. Finir de casser cette solidarité, qui nous a permis dans le passé de lutter contre des directives et lois injustes.
À présent, toujours sous des prétextes de respect, de bonnes intentions, cette pratique, nous éloigne davantage de l’autre, nous des humanisant davantage.
N’oubliez jamais que si le mal existe, et je le crois, ce dernier a pour principales armes la ruse et le mensonge, et celui-ci sait se déguiser en bon prêtre ou en Prada pour arriver à ces « faims ».
C’est pour toutes ces raisons que je ne porterai pas de masque, ni ne rentrerai dans un magasin où on m’oblige à en porter, cela peut paraître exagéré, mais le faire serait un acte de soumission aux diffuseurs de peur. Résister à la peur cela commence là.
Pour finir, ne pensez pas que je suis irrespectueux des personnes et que mon comportement met la vie de certain en danger. Je suis au contraire très respectueux de la vie, mais je ne gobe pas n’importe quoi.
Si ce virus existe il faudra bien apprendre a vivre avec, en l’assimilant comme nous l’avons fait avec tous les autres. S’il n’existe pas, à quoi bon tout cela, si ce n’est pour cacher des choses inacceptables. Dans les deux cas le masque est inutile.
Merci d’y réfléchir et de partager si cela résonne.
Belen Garcia
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LE POINT SUR L’AFFAIRE DARMANIN.

https://www.facebook.com/lactucitoyenne/videos/2032742410189570

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UNE SUPER PUB, A VOIR ABSOLUMENT POUR SE DÉTENDRE…

https://www.facebook.com/104018841141371/videos/208868570433113

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«Notre mémoire a occulté les exterminations par la famine imputées aux régimes communistes» Par Thierry Wolton

FIGAROVOX/TRIBUNE – Les régimes communistes ont commis une politique d’extermination par la famine qui a tué plus d’hommes que les deux guerres mondiales réunies. Un pan de l’histoire qui, hélas, ne figure pas dans les manuels d’histoire, regrette l’essayiste Thierry Wolton.

Des partisans communistes rassemblés avec des drapeaux rouges devant la statue du fondateur de l’Union soviétique Vladimir Lénine.
Des partisans communistes rassemblés avec des drapeaux rouges devant la statue du fondateur de l’Union soviétique Vladimir Lénine. MAX VETROV/AFP

Parmi les nombreux ouvrages de Thierry Wolton, journaliste et essayiste, signalons Une histoire mondiale du communisme en trois volumes chez Grasset, qui a fait événemen t: Les Bourreaux (2015), Les Victimes (2016), Les Complices (2017). L’auteur a récemment publié Le Négationnisme de gauche (Grasset, 2019).


Dans un sondage réalisé en 2015 auprès de quelques 30 000 jeunes, dans une trentaine de pays dans le monde, à l’initiative de la Fondation pour l’innovation politique et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, portant sur les grands crimes contre l’humanité dont le XXème siècle a été le théâtre, la famine en Ukraine, qui fit de 3 à 6 millions de morts en 1932-33, est loin de figurer parmi les grands drames dont la jeunesse d’aujourd’hui se souvient. Dans cet hit parade macabre où l’extermination des juifs par les nazis, le massacre des Arméniens par les Turcs, et l’assassinat des Tutsis par les Hutus au Rwanda occupent les premières places, l’Holodomor ukrainien – littéralement l’extermination par la faim – n’arrive qu’en septième position.

L’Ombre de Staline, de la réalisatrice polonaise Agniezska Holland, actuellement sur les écrans, vient nous rafraîchir la mémoire sur cet épisode particulièrement meurtrier de la Russie stalinienne. Ce film met en valeur la capacité d’un régime totalitaire à exterminer des millions de personnes dans le plus grand secret, le tout couvert par un aveuglement volontaire de l’occident qui refusait d’admettre la tragédie malgré les faits. À l’époque, le jeune journaliste Garreth Jones risqua sa vie pour aller sur place découvrir la vérité, puis de retour de l’enfer il se heurta à l’incrédulité de ses contemporains alimentée par une presse occidentale complaisante à l’égard du communisme. Croire plutôt que voir a été un grand classique de ce temps là grâce aux multiples complicités idéologiques dont bénéficiaient le pays du «socialisme réel». Pendant que le Gallois Jones découvrait en clandestin l’horreur, le Français Edouard Herriot, ex-président du Conseil et maire de Lyon, était baladé, lui, par la police politique soviétique dans une Ukraine de fiction – les fameux villages Potemkine – afin qu’il témoigne ensuite au reste du monde que cette terre riche, ce grenier à blé de l’Europe, ne s’était jamais aussi bien portée que sous Staline. Herriot n’a rien voulu voir des cadavres qui jonchaient la campagne, des enfants faméliques qui se livraient à l’anthropophagie pour survivre, de cette nation qui se mourrait.

La famine a servi de moyen d’extermination pour nombre de régimes communistes.

Cet épisode, dramatique pour les victimes, honteux pour les complices, n’est malheureusement pas unique dans l’histoire du communisme. Pour le comprendre, il faut abandonner les conceptions morales qui fondent notre civilisation. En premier lieu, il faut savoir que la famine a servi de moyen d’extermination pour nombre de régimes communistes. Après Staline, Mao s’y est livré au moment du Grand bond en avant, au début des années 1960, puis ce fut au tour des Khmers rouges au Cambodge lors de leur passage au pouvoir (1975-79), pendant que la famille Kim, celle qui règne toujours sur la Corée du Nord, y eut recourt à plusieurs reprises.

Lénine a inauguré ce type de politique exterminatrice en 1921-22. Au début par inadvertance, peut-être (mauvaises conditions climatiques, chaos dans les campagnes) mais très vite avec l’intention de profiter des circonstances pour, entre autres, liquider l’influence de l’Église et mettre les paysans au pas. «Avec tous ces gens affamés qui se nourrissent de chair humaine, avec les routes jonchées de centaines de milliers de cadavres, c’est maintenant et seulement maintenant que nous pouvons (et par conséquent devons) confisquer les biens de l’Église avec une énergie farouche, impitoyable», ordonna-t-il au moment où le Patriarche venait de lui proposer l’aide financière de l’Église pour enrayer le fléau, pour venir en aide aux affamés. Est-il besoin de préciser qu’aucun bien confisqué à ce moment-là n’a jamais profité aux victimes. L’Église fut décapitée et la paysannerie réduite peu à peu en esclavage par la collectivisation.

François Mitterrand joua le rôle de l’idiot utile pour Mao, comme Herriot l’avait fait avant lui pour Staline.

Staline s’inspira de ce précédent pour en finir avec les paysans ukrainiens. Cette fois, la famine fut organisée (confiscation de toutes les récoltes et des semences), les frontières furent fermées afin que personne ne s’échappe du piège infernal. Puis, Mao fit mieux en Chine: récoltes abandonnées à la faveur d’une soi-disant industrialisation des campagnes, mise en commun de tous les biens (communes populaires), asservissement totale des paysans, bouclage des régions affamés. L’hécatombe fut terrible: de 30 à 50 millions de morts selon les estimations. Ce drame eut aussi ses complices occidentaux. François Mitterrand, simple député au moment des faits, fut reçu par Mao en pleine tragédie. Le Grand Timonier lui assura que les rumeurs sur cette famine n’étaient que pures malveillances. Mitterrand s’empressa de répéter ces paroles dès son retour en France. Il joua le rôle de l’idiot utile pour Mao, comme Herriot l’avait fait avant lui pour Staline. N’oublions pas non plus les dizaines de journalistes occidentaux qui ont salué la victoire des Khmers rouges au Cambodge en 1975 et qui restèrent longtemps sourds aux témoignages venus confirmer que ces nouveaux maîtres se livraient à un génocide, notamment par la faim.

La plupart des régimes communistes ont connu des famines, pas toujours organisée il est vrai, mais toujours due à l’impéritie des parti-États, notamment en matière agricole. L’arme de la faim, qu’utilisa aussi les militaires marxistes-léninistes éthiopiens dans les années 1980, a en revanche bien servi, pour ces régimes, de moyen pour «résoudre» la question paysanne, par la liquidaion des «cul terreux» attachés à leur terre, rétifs aux bienfaits de la collectivisation. La totalité des famines communistes du XXème siècle ont fait autant de victimes que les deux guerres mondiales réunies, soit entre 50 et 70 millions de morts, selon les estimations. Tous disparus de nos jours dans le grand trou noir de la mémoire du siècle. On peut mettre cette amnésie au compte de l’immunité communiste, cette anneau de Gysès qui rend aujourd’hui encore invisible les crimes commis au nom de cette idéologie. Mais il y a sans doute une autre explication qui tient à la vision que nous avons, nous autres «modernes», des campagnes. Les victimes appartenaient au monde d’hier, on peut même aller jusqu’à penser qu’elles étaient finalement un frein au progrès. Les paysans ont été sans conteste les grands martyrs du communisme, mais qui cela intéresse-t-il? L’ombre de Staline vient heureusement titiller notre (mauvaise) conscience à ce sujet.

sur le web:  https://www.lefigaro.fr/vox/monde/notre-memoire-a-occulte-les-exterminations-par-la-famine-imputees-aux-regimes-communistes-20200716?fbclid=IwAR0ABRwR_iXydSgN34nYX5BBjVt9vXiLIAu2NZk3D

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Emmanuel Macron annonce le report de toutes décisions visant à réformer le pays, ne faisant que de repousser l’échéance de l’effondrement par

Lu sur FB.

Ce n’est que la continuité de ce qui marche en théorie administrative depuis plus de 45 ans et conduit toujours aux effets contraires des objectifs affichés !

En théorie investir en endettant davantage les français dans une France en faillite, en espérant retrouver la croissance pour gommer la dette publique abyssale et en comptant sur les fourmis allemandes par solidarité envers les cigales françaises qui chantent depuis des années est un mirage !
Jamais un ménage gérant en  » bon père de famille  » ne croirait qu’avec 10 000 milliards d’euros de dettes ( ALL INCLUSIV ), on peut s’endetter plus encore en comptant sur son voisin. D’ailleurs cela fait longtemps que le responsable serait derrière les barreaux !
Il réduirait les dépenses inutiles et coûteux dont la France est Championne du Monde : les X agences d’Etat, les X commissions Théodules en doublons ou triplons, la sur-administration, les 400 000 lois, normes, réglementations, les 42 régimes professionnels différents dont 37 spéciaux privilégiés, pour un pays non LIBERTICIDE, INÉGALITAIRE en droits et non FRATERNEL ou SOLIDAIRE à crédit, on pourrait dire que c’est un NOUVEAU CHEMIN !
Son  » nouveau chemin « , c’est de : » tout changer afin que surtout rien ne change, reprendre les recettes du passé puisque selon Mitterrand : » On a tout essayé « , sauf de changer de route, celui du respect des droits élémentaires de LIBERTÉ- EGALITÉ en droits – FRATERNITÉ sans crédits, Droit de propriété…..les fondements de notre Droit et des valeurs Républicaines !
Ce n’est pas le modèle hybride socialo-collectivistes pour acheter la paix sociale avec les syndicats du public en endettant les générations futures et EN MÊME TEMPS de capitalisme de connivence d’Etat avec ses amis assureurs sociaux et créanciers de la dette publique, qui permettront de sortir de la  » crise « , la crise étant un  » SYSTÈME MADOFF  » Etat-Sécu-syndicats du public.
 » Il n’y a pas de liberté collective, il n’y a que des libertés individuelles », comme il n’y a pas de responsabilité collective lorsque la spoliation légale d’Etat et les violations des droits de l’Homme et du citoyen, font des coupables les victimes et des victimes les coupables devant assumer l’irresponsabilité collective par des citoyens DÉRESPONSABILISÉ et INFANTILISÉS à qui on refuse de dire la verité #LaFranceenfaillite et #NotreModèleSocialExceptionfrançaise en est la principale cause avec ce qui a été énoncé ci dessus en matière d’étatisme.
Nos politiques ont conduit la France dans une impasse avec une dette publique abyssale de 10 000 milliards d’euros ( ALL INCLUSIV ), ils continuent à creuser la dette, plutôt que de remettre en question la  » ROUTE « , qui devrait être celle des libertés individuelles dans le respect d’autrui et en étant individuellement responsable de ses actes, politiques inclus. En effet aucun ménage, aucune entreprise aurait fait pire en gérant  » en bon Père de famille  » individuellement, que d’endetter collectivement tous les français de 400 % du PIB ou fruit du travail de tout un chacun, ils seraient depuis des décennies derrière les barreaux, comme Madoff, RESPONSABLES et COUPABLES !
En Inde les intouchables ne sont RIEN dans leur société de castes, en France les intouchables sont la caste dominante avec leurs amis et les autres ne sont RIEN, mais sont obligés d’ASSUMER les conneries des intouchables depuis la fin des 30 glorieuses, les 45 calamiteuses pour n’avoir changé que de chemin avec le même Cap sans changer de route !
Ils appellent cela l’intérêt GÉNÉRAL qui est le leur, au contraire de l’intérêt COLLECTIF qui est celui de TOUS !
Tous les pays, au moins de L’OCDE , ayant changé de route, se portent mieux que la France et même la Chine pays socialo-collectiviste avec sa Nomenklatura fait mieux du point de vu économique que notre Nomenklatura d’Etat-Sécu-Etat-syndicats qui nous conduisent de l’asservissement et de la dépendance à EUX, vers un asservissement et à une dépendance supranationale, non pas européenne, mais financière : créanciers de la dette publique, détenteur de nos cartes bancaires ( disparition du cash ), assureurs sociaux supranationaux, Big Pharma et Big Data supranationaux également.
Quand le diagnostic est mauvais, les thérapeutiques sont mauvaises, lorsque l’on confond capitalisme de connivence d’Etat avec ses amis, qui est le CHEMIN, et capitalisme individuel, qui est la ROUTE, on finit par plus de pauvres et moins de  » riches » plutôt que plus de  » riches  » et moins de pauvres. On prend toujours le mauvais CHEMIN et on creuse les INÉGALITÉS sociales, avec une paupérisation croissante des classes moyennes et les amis de la Nomenklatura sont les SEULS qui s’enrichissent !
Si on parle de SOUVERAINETÉ, celle ci devrait s’appliquer en premier lieu à la liberté individuelle qui est notre SOUVERAINETÉ personnelle en conservant notre libre arbitre sur nos choix de vie dans le respect d’autrui et en étant individuellement responsable de nos actes. Ce sont bien les valeurs de la République énoncées dans la DDHC de 1789 et son PRÉAMBULE !
Pour être honnête, disons tout de même que le Président a dit des vérités, en l’occurrence que la remise à plat de notre  » système  » de retraite priverait nos enfants et petits enfants d’une retraite décente, et par conséquent nous mêmes de la possibilité de financer nos soins, nos retraites et nos EHPAD bien avant vu le temps passé à la retraite !
Quand à la retraite par points, si elle est plus juste, ce n’est qu’une façon de gérer la paupérisation croissante des retraités par un nivellement par le bas. Les 2400 milliards d’euros de dettes différées ou  » hors bilan « , des retraites des régimes spéciaux du public, ne risquent que de croître en l’absence d’un système de Justice Sociale le MÊME pour TOUS et EN MÊME TEMPS et en séparant la prévoyance retraite de la Solidarité Nationale avec une liberté sociale, 100 % des ménages n’ayant pas besoin de la  » nounou  » Etat-Sécu-syndicats du public qui décident pour TOUS, eux vivant au dépens des autres du privé en conservant leurs privilèges datant d’avant la Sécu depuis 1946.
S’il faut voir loin, autant commencer maintenant ce qui n’a pas été fait dans les années 70 ou 80, depuis que l’on sait que l’on va dans le mur ! Et on y est !
 » Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en Droits, les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur une utilité commune  » avait rappelé le Président Macron s’en souvenant transitoirement.
E.W.M.
■ Lire l’article reuters 》》
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PAYES A RIEN FAIRE, RETRAITE DORE, COPINAGE, LE SCANDALE DES PRÉFETS FANTÔMES par Simon Desanglois

Dans la série des pilleurs de l’argent des français, après les « hauts fonctionnaires de Bercy » (  https://temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/)   voici un autre serpent de mer qui perdure à nos frais, les « préfets fantômes ». Payés une blinde à ne rien faire.
Merci aux français…

Parmi les 257 préfets, plus de la moitié ne sont affectés à aucun territoire. Pire, certains n’ont même aucune mission et sont payés à ne rien faire.

Mis en place par l’Empereur Napoléon I, les préfets sont censés être les relais du gouvernement sur chaque département français. Si la question de la légitimité démocratique de cette fonction peut en elle-même interroger, il existe en son sein un statut encore plus scandaleux. Les préfets « hors cadre » sont ainsi dispensés d’affectation territoriale et bénéficie d’avantages financiers à vie.

Payés 6000€ à ne rien faire…

Officiellement, 126 préfets sont affectés à un territoire. Or, on compte aujourd’hui près de 257 préfets en France. Mais alors que font ces 131 préfets « hors cadre » pour mériter un salaire oscillant entre 6000€ et 8000€ par mois ? Si certains se voient attribuer des missions gouvernementales, pour d’autres, en revanche, la réponse est tout simplement « rien ». C’est le cas par exemple de Philippe Paolantoni. Entre 2008 et 2010, ce fonctionnaire fut préfet de Wallis-et-Futuna. Rappelé à Paris, il est devenu depuis préfet « hors cadre ». Ainsi il continue de percevoir son salaire, tout en exerçant aucune fonction…

Entre récompense et copinage

Et ce genre de cas ne semble pas isolé. Depuis la fin des années 80, le nombre de préfet « hors cadre » a même explosé de plus de 70%. À vrai dire, il est devenu une sorte de récompense pour bon nombre de collaborateurs des gouvernements français. Car si la plupart des préfets sont d’anciens sous-préfets passés par l’ENA, le chef de l’État dispose malgré tout du pouvoir de nommer  qui bon lui semble à ce poste. « Un pays qui nomme des amis pour leur garantir une retraite ou un financement, ça correspond plus à une République bananière qu’à une République organisée » dénonce Michel Zumkeller, député UDI, auteur d’un rapport sur le sujet en 2014.

 

Un bon parachute doré en cas d’échec électoral

En cas d’échec électoral, le poste représente ainsi un bon filet de sécurité et une rémunération certaine. Certains possèdent ainsi le titre de préfet sans jamais avoir exécuté la moindre fonction préfectorale.  C’est le cas de l’ancien député Michel Vauzelle, nommé préfet « hors cadre » par François Mitterrand en 1986. À l’époque, il exerce cette fonction en tant que porte parole du gouvernement. Pourtant, il avait auparavant occupé ce poste sans la fonction de préfet pendant quatre années. Dans ce cas, cette nomination relève réellement d’une récompense pour service rendu. Une « promotion » dont a pu également bénéficier un certain Brice Hortefeux, récompensé dans les années 90 par Jacques Chirac.

Des « missions de services publics »

Pour justifier ces nominations qui sont en réalité des remerciements, l’État use de nombreux stratagèmes en confiant à ces fonctionnaires des « missions de services publics ». Sous François Hollande, Yves Husson, alors sous-préfet est devenu préfet « hors cadre ». Sa mission ?  Faire le lien entre le ministre de l’intérieur et sa terre d’élection. Là encore, le statut de préfet ne s’avérait pas du tout indispensable pour réaliser ce travail. Lui-même reconnaît d’ailleurs que cela « aurait pu être quelqu’un d’autre qui ne soit pas préfet, bien sûr ».

Avantage à vie

Le pire, c’est qu’il suffit d’exercer une mission pour le gouvernement en tant que préfet « hors cadre » pendant quelques mois pour bénéficier des avantages du poste à vie. Michel Vauzelle, par exemple, touche une retraite de préfet depuis 9 ans. Pour avoir exercé une mission gouvernementale en tant que préfet pendant une petite année, il touche ainsi 2370€ par mois ! Une somme à laquelle il faut ajouter ses revenus dus à ses multiples mandats passés (député, président de conseil régional, maire, ministre…).

Une pratique courante dans tous les gouvernements

On pourrait penser ce genre de pratiques exceptionnel, mais il est au contraire très courant. Tous les gouvernements de la cinquième république ont procédé de cette manière. Emmanuel Macron qui se prétendait incarner un « nouveau monde » ne fait pas exception à la règle. En février 2019, celui-ci a, en effet, nommé son ex-chef de cabinet, François-Xavier Lauch, « préfet en charge d’une mission de service public ». Une récompense sans doute méritée pour celui dont l’adjoint n’était autre qu’un certain Alexandre Benalla…

sur le web:  https://lemediapourtous.fr/payes-rien-faire-prefets-fantomes/

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LES ORQUES AUSSI DOIVENT VIVRE LIBRES!

https://www.facebook.com/onevoiceanimal/videos/2674207242859254

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LES TARTUFFES DE L’ECOLOGIE…

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LA FIN DU MONDE LIBRE…

Trouvé sur FB.
Il était une fois Hollywood… je pense que ce temple du cinéma qui a dépassé les cent ans d’existence et survécu à deux guerres mondiales, aux changements politiques, sociaux, technologiques comme aux changements de mœurs, ne survivra pas à la pensée unique, au politiquement correct, à la prépondérance des bien-pensants et à la folie « racialiste » qui s’est emparée du pays post-coronavirus.
Je reviens sur la série « Billions » brutalement interrompue à la cinquième saison à l’épisode 7, il y en a 12 habituellement, ce qui fait que toute la série n’a plus ni queue, ni tête, parce qu’elle est le symbole du bouleversement de la création, de la liberté d’expression et de celle de la pensée… la fiction veut à présent, pour des raisons politiques, copier la réalité au lieu de la transcender et justement de s’en éloigner ! Back to USSR…
Aucune explication officielle par les producteurs ou par le diffuseur Showtime mais des articles sur des revues et sites spécialisés qui, on le devine, ont tous la même source, l’agence des relations publiques de la production.
Voici un des articles, dont je traduis le premier paragraphe, qui en dit long sur l’état d’esprit qui y règne et la fin programmée de l’industrie de « l’Entertainment » telle qu’on l’a connue. Ma traduction ne reflète pas suffisamment la vigueur du venin qui est distillé sur le texte original. Et pourtant même en français, c’est un texte insupportable à lire tellement la réalité y est déformée, dénaturée et manipulée à souhait. Le voici:
[ La pandémie du COVID-19, qui a forcé « Billions » à s’interrompre au 7ème épisode de la 5ème saison, a probablement été un mal pour un bien pour cette série de Showtime. Le mouvement national de repentir sur le racisme systémique rend difficile à regarder une série mettant en scène des personnages de « super-riches » blancs qui restent impunis pour leurs crimes, alors que des hommes et des femmes continuent d’être assassinés par des agents de police simplement pour le seul délit d’être noirs. ]
La stupeur m’a envahi à la lecture de ce commentaire immonde basé sur des faits totalement altérés, démentis avec force par l’historique et les statistiques, qui amalgame abusivement fiction et réalité et qui est un arrêt de mort à la création artistique ou intellectuelle, des films comme des livres. Et on lit ça sous la plume d’un critique de cinéma ! On croit rêver… À quoi cela a-t-il servi de combattre les dictatures fascistes et communistes pendant presqu’un siècle pour venir les imiter jusqu’à la caricature quelques décennies plus tard ? Je suis tout simplement affligé par la tournure des événements aux États-Unis et aussi dans les démocraties occidentales. Ce mouvement initié par Obama et ses sbires pour des raisons de pouvoir absolu et de changement radical en supprimant toute velléités d’opposition, en faisant tout pour la museler comme lorsqu’il était président, a fait reculer l’antiracisme de 50 ans. Derrière les propos sirupeux et lénifiants d’Obama se cache un dictateur à la poigne de fer bien décidé à détruire les fondements du pays qu’il a présidé après y avoir été élu accidentellement. Le plus grave c’est que ça a entaché de nombreux esprits de manière indélébile et après avoir détruit son Histoire, ses traditions, son essence et ce qui faisait la grandeur de ce pays on est en train de détruire sa vitalité, sa liberté et sa créativité. Le tournant vers la médiocrité générale est en train de se prendre à vive allure et on saura en Novembre, au résultat des élections, s’il est définitif et, comme l’a dit le merveilleux Thomas Sowell hier soir, 12 Juillet 2020, dans une interview, si le « point de non-retour » est atteint.
Pour conclure, ce qui se passe aux États-Unis aujourd’hui est un avant-gout de ce qui se passera demain ou peut-être même avant, dans le reste du monde et particulièrement en Europe… les dictatures reviennent à la mode et sont en train de marquer des points. Ça s’est déjà produit et les résultats ont été épouvantables.
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Contrôles fiscaux 2019 : le jackpot à 12 milliards pour l’État par Guillaume Maquinay.

La perte d’efficacité, de temps, d’argent, d’un dispositif si complexe doit être bien supérieure à ces 12 milliards d’euros.

L’État récolte 12 milliards d’euros suite aux contrôles fiscaux des particuliers et des entreprises pour l’année 2019, soit 50 % de plus qu’en 2018. Faut-il se féliciter de cette nouvelle ? La réponse est non.

Premièrement, on parle systématiquement de lutte contre la « fraude ». C’est partir du principe que le contrôlé, personne morale ou physique est de mauvaise foi et qu’il est forcément coupable.

Or en droit fiscal la charge de la preuve est renversée : une fois le contrôle effectué, c’est à vous de prouver l’absence de fondement, la contestation de tout ou partie du contrôle. Ce mécanisme ne constitue pas la norme dans la législation française et crée un profond rapport d’inégalité entre l’administration et le contrôlé.

Ainsi, pour contester le jugement qui suit le contrôle, il vous faudra quand même payer les pénalités, engager des procédures très longues, payer les frais juridiques et en face… c’est l’État.

Face à un arsenal légal ultra complexe, une administration fiscale surpuissante, ce chiffre de 12 milliards parait alors bien faible !

LE CODE DES IMPÔTS EN QUESTION

Il est même insuffisant selon la Cour des comptes, qui souligne une inefficacité du dispositif de contrôle, sans toutefois admettre l’évidence : le Code des impôts est d’une complexité ahurissante.

Il ne suit pas un ordre précis, faisant l’objet de modifications très fréquentes. D’autres annexes ont été créées séparément pour ne pas alourdir ce manuel de milliers d’articles. Cela fait 20 ans qu’il est censé être réformé, cela ne semble toujours pas être une priorité aujourd’hui. La perte d’efficacité, de temps, d’argent, d’un dispositif si complexe doit être bien supérieure à ces 12 milliards d’euros.

Une modification à apporter serait d’évoquer l’erreur fiscale plutôt que la fraude. De responsabiliser le contribuable et d’intégrer la complexité des règles en cas de contrôle, avec la différence entre omission et volonté manifeste de frauder.

Une deuxième réflexion : pourquoi le législateur est également celui qui contrôle ? Celui qui établit les règles, les modifie, maîtrise au plus proche le guide des impôts, est en rapport de domination évidente en cas de contrôle.

( voir: https://temoignagefiscal.com/le-tribunal-administratif-linquisition-au-service-du-fisc/)

 Considérablement simplifier le Code des impôts puis confier le contrôle à des organismes extérieurs ne serait-il pas plus efficace, un peu comme les commissaires aux comptes ? La sanction serait toujours présente, également un accompagnement du contribuable plus prégnant, avec une optimisation du temps et de l’argent de chacun par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui. Avec ce risque que ces 12 milliards d’euros soient toujours perçus comme une rente d’État, vers la volonté d’aller chercher toujours plus.

sur le web:

Contrôles fiscaux 2019 : le jackpot à 12 milliards pour l’État

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Racisme, esclavage, colonies : et si on revenait à la vérité historique ? par Yves Montenay

Si le problème autour de la question noire est très réel aux États-Unis, ce n’est pas une raison pour inventer une fausse histoire du monde.

À partir du meurtre d’un Noir américain par un policier blanc aux États-Unis, une déferlante a gagné le monde entier. Or si le problème noir est très réel aux États-Unis, ce n’est pas une raison pour inventer une fausse histoire du monde.

Certains utilisent ce problème américain pour semer la haine et détruire les relations entre l’Europe et l’Afrique, au détriment de cette dernière à qui l’on répète que ses problèmes de développement économique et humain sont dus à l’esclavage et à la colonisation.

Allons bon, direz-vous, voilà un suprémaciste blanc qui veut nier l’évidence !

Pas du tout. Un peu de chronologie paraît nécessaire pour revenir à la vérité historique.

RACE ET ESCLAVAGE, LA CHRONOLOGIE

Dans l’Antiquité, l’esclavage était général dans l’empire romain, chez les Grecs et ailleurs. Il ne concernait que les Blancs, seuls habitants de ces régions. Je mets de côté l’Égypte pharaonique puis grecque et romaine, qui était au contact des populations noires dans son extrême sud.

Au Moyen Âge l’esclavage a disparu en Europe occidentale.

En Afrique subsaharienne esclavagistes et esclaves étaient noirs, avant comme après l’arrivée des Européens dans les comptoirs africains, tout simplement parce qu’il n’y avait pas de population blanche.

Dans l’empire ottoman, qui comprenait l’Algérie mais pas le Maroc, les esclaves étaient européens et subsahariens.

De même au Maroc, dans la péninsule arabique, et j’en oublie.

Les Blancs étaient des prisonniers de guerre (principalement pris par les Turcs en Europe orientale et dans le Caucase) ou des populations civiles razziées (principalement sur les côtes espagnoles, françaises et italiennes par les pirates  barbaresques maghrébins).

Les Noirs étaient dans un premier temps achetés par les marchands arabes aux Africains en échange des biens manufacturés. Puis, au fur et à mesure des progrès arabes en armement, ces échanges devinrent des razzias de populations entières et certaines populations africaines étaient en cours de disparition à l’arrivée des armées coloniales. À ce sujet vous pouvez vous reporter à l’étude d’Olivier Pétré-Grenouilleau : La traite oubliée des négriers musulmans.

Plus tard, au XVIIIe et XIXe siècle les reculs des armées musulmanes, notamment turques, en Europe et en Asie occidentale et centrale tarirent la source d’esclaves blancs dans le monde musulman, où le mot arabe pour esclaves se confondit avec le mot noir, comme le rappelle Alban Dignat dans Des origines au XXe siècle L’esclavage en Afrique.

REVENONS CHEZ LES CHRÉTIENS

Quand les Européens ont commencé à occuper les Amériques, ils ont entrepris une colonisation agricole et ont réduit les Indiens en esclavage. Mais Charles Quint en 1526, puis le pape en 1537, le leur a très vite interdit (Controverse de Valladolid).

Les nouveaux propriétaires fonciers se sont alors tournés vers le marché aux esclaves existant en Afrique subsaharienne et en ont acheté aux autorités locales. Ces propriétaires des deux Amériques étaient en très grande majorité des Blancs, mais certains étaient Africains ou mulâtres.

En Afrique, pour les Européens, cette époque était non pas celle de la colonisation, qui date de la fin du XIXe siècle, mais des comptoirs. Les premiers datent de la Renaissance et se sont installés avec l’accord de l’autorité africaine locale. C’étaient des lieux de commerce où étaient échangés les produits européens et les produits africains, dont les esclaves.

Quand les Européens ont colonisé l’Afrique à la fin du XIXe siècle, ils avaient aboli l’esclavage dans leurs colonies américaines et l’ont donc aboli également en Afrique.

Ainsi prirent fin la traite intérieure (entre Africains) et la traite génocidaire arabe, bien décrite par l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye.

La traite arabe perdit aussi ses débouchés en Afrique du Nord avec l’arrivée des Français.

C’est au Maroc que l’esclavage a disparu le plus tardivement (en 1922) puisque les Français n’ont vraiment administré le pays qu’à partir de 1919 du fait de la guerre, même si le début du protectorat date de 1911.

Donc grâce à la colonisation européenne en Afrique et à la guerre civile américaine, qui se termine en 1865, l’histoire de l’esclavage se termine. À chacun d’apprécier si, cinq à sept générations plus tard, cela détermine encore les trajectoires professionnelles et familiales.

DE L’ESCLAVAGE AU RACISME, UN PHÉNOMÈNE AMÉRICAIN

Il y eut toutefois une exception importante : le sud des États-Unis.

À contre-courant de l’évolution intellectuelle en Europe, illustrée notamment par Montesquieu, les États-Unis institutionnalisent le racisme sur tout leur territoire, notamment avec la loi de « naturalisation » du 26 mars 1790, qui la réservait aux Blancs.

C’est en 1865 que le gouvernement américain supprime l’esclavage. Le Sud fait sécession. Il est battu en 1865 et l’esclavage y est alors supprimé.

Mais les États-Unis étant un pays très décentralisé (États, municipalités…) beaucoup d’autorités locales mirent en place des politiques racistes qui ont considérablement réduit les droits des Noirs, y compris sur le plan électoral.

Ces politiques ségrégationnistes ont été démantelées depuis plus de 50 ans, mais leur souvenir est resté et certaines mentalités « blanches » en sont encore imprégnées. Remarquons qu’il ne s’agit plus de l’esclavage, même s’il existe une évidente continuité historique.

C’est dans ce contexte que le déboulonnage des statues d’hommes politiques vivant à l’époque de l’esclavage se répand aux États-Unis, dont une statue de Louis XVI. Ce dernier est pourtant l’acteur principal de l’indépendance américaine avec la création d’une flotte qui a permis de neutraliser celle de la Grande-Bretagne, notamment à Chesapeake, permettant aux Américains et à Lafayette leur victoire sur terre.

ON SE FOCALISE AUJOURD’HUI SUR LES DIFFÉRENCES SOCIALES

Les statistiques montrent en effet un très réel retard économique et scolaire de la population noire américaine.

Une parenthèse pour dire que jusqu’à récemment, était considérée comme noire toute personne « ayant une goutte de sang noir ». La définition a changé et le président Obama a fait savoir qu’il avait coché la case du recensement « origine mixte ».

Mais quel est le lien entre ce retard économique et scolaire et le racisme au sens courant du terme ?

Une partie de la différence raciale ainsi statistiquement apparente s’explique par la proportion élevée des mères célibataires dans la population noire (55 %), avec leur conséquence sur les revenus et les difficultés d’éducation des enfants.

On peut discuter à l’infini de l’origine esclavagiste de cette différence, et des mesures à prendre pour la faire disparaître, en gardant à l’esprit que des allocations préférentielles peuvent générer des effets pervers : par exemple, cela a eu pour conséquence imprévue de faire des mères célibataires la cible de séducteurs parasites, ce qui n’arrange pas leur situation.

Et puis, une corrélation statistique ne dit rien de plus que ce qu’elle indique.

Les mères célibataires blanches sont plus nombreuses que les noires (7, 5 millions contre 3,4), même si elles forment une partie plus faible de la population blanche (14,6 % contre 55,5 % chez les femmes noires). Voir à ce sujet l’étude sur les Familles monoparentales aux États-Unis de Sylviane Diouf-Kamara.

Et leurs problèmes sont également graves bien que non raciaux, ce qui affaiblit le lien de cause à effet entre la race et leur situation.

Enfin le phénomène n’est devenu massif que dans la deuxième moitié du XXe siècle, donc longtemps après la fin de l’esclavage.

Cette histoire américaine est très loin des généralités sur l’esclavage ou le colonialisme, surtout quand elles visent la France ou la Grande-Bretagne pour leurs actions en Afrique.

POLICE ET RACISME

En France, comme aux États-Unis, la police est pluri-ethnique. C’est une promotion sociale d’y entrer. Dans les colonies anglaises et françaises, c’était également le cas, comme pour l’armée.

Bien sûr, les policiers ne sont pas des anges, comme dans beaucoup d’autres professions. Leur métier comprend l’usage de la force, comme d’autres métiers comprennent l’usage de l’argent et il y a dans les deux cas des dérapages dont la justice est saisie. Là aussi on peut tirer des corrélations mais qui ne disent pas où est la cause et où est l’effet.

Plusieurs solutions ont été envisagées. La plus simple est que toute interpellation soit automatiquement filmée. On a également envisagé de donner « un reçu » de contrôle policier des papiers pour éviter leur multiplication « au faciès »… mais qui suppose un nouveau contrôle pour être certain qu’il n’a pas été passé à un copain…

Les manifestants voudraient peser pour cela sur le pouvoir politique. Mais dans un État de droit, ce n’est pas le politique qui rend la justice. C’est au juge de dire si tel policier est abusivement violent, ou raciste.

N’oublions pas qu’en Afrique la brutalité policière est beaucoup plus répandue qu’en France, ainsi que la corruption et l’extorsion de fonds, notamment aux automobilistes. Donc, s’il y avait des statistiques locales et si on utilisait là aussi les corrélations, la police française croulerait sous les félicitations de la population africaine !

ET LA COLONISATION ?

L’Afrique est en effet un continent où la violence dans certains États est infiniment plus grande qu’en Europe et en Amérique du Nord, alors que l’ordre public était bien plus calme à l’époque coloniale. Et ceux qui disent que c’était à cause d’une pression policière et militaire ne savent visiblement pas que la police et l’armée étaient alors largement indigènes.

Un livre fondateur pour ceux qui s’intéressent aux grandes synthèses anglo-saxonnes est Civilization, the West and the Rest (La civilisation, l’Occident et le reste du monde) de Niall Ferguson. Auteur qui par ailleurs est marié avec Ayaan Hirsi Ali, réfugiée aux États-Unis après les menaces islamistes reçues aux Pays-Bas, où elle était députée.

L’auteur raille la classe intellectuelle qui affirme que tous les malheurs du monde sont le fruit du colonialisme disparu depuis plus d’un demi-siècle, colonialisme devenu un alibi commode pour les pires dictateurs. Sa position rappelle celle de Raymond Aron pendant la guerre froide.

Il estime que la civilisation occidentale a un bilan globalement très positif pour l’ensemble du monde. Notamment en ayant apporté, ou tenter d’apporter, « la propriété et l’État de droit », donc la prospérité en économie (voir l’Asie de l’Est et du Sud-Est), et la médecine dans le domaine scientifique.

Par ailleurs, les métropoles ex coloniales sont généreuses, ayant accueilli tous les réfugiés « indigènes » même ceux qui avait pris les armes contre elles avant d’être purgés par ceux qu’ils avaient aidés à prendre le pouvoir.

Enfin, avant d’attaquer les sociétés occidentales, on pourrait, par exemple se souvenir de la mise en esclavage actuelle par les Libyens des migrants subsahariens ou moyen orientaux qui transitent par ce pays.

LA FRANCE CONTAMINÉE PAR LES ÉTATS-UNIS

Comme souvent, les modes américaines sont saisies avec empressement par une partie des intellectuels français.

On a exigé le déplacement d’une statue de Colbert, notamment parce qu’il a été un des rédacteurs du « code noir » qui réglementait les rapport maître/esclave pour éviter les pires abus… ce qui illustre aux yeux des « décoloniaux » qu’il connaissait le système et ne s’y opposait pas.

Devra-t-on aussi déboulonner les statues de Socrate ou de Cicéron qui, eux, avaient des esclaves chez eux et non dans des îles lointaines ?

L’œuvre de Colbert, dont je ne suis pas un admirateur, a été par ailleurs très importante et il mérite amplement sa statue. Le problème pourrait se résumer à quelques lignes sur le socle de la statue décrivant les aspects positifs ou non de son œuvre.

MAIS LES INTELLECTUELS ARRIVENT PARFOIS À INFLUENCER LES GOUVERNANTS

Ainsi, la loi Taubira du 10 mai 2001 a fait de la traite européenne, et elle seule, un crime contre l’humanité, et son anniversaire est devenu une « Journée de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions », réinjectant dans les esprits des drames qui ne correspondent plus aux situations sociales d’aujourd’hui, mais permettant à certains d’utiliser la corde sensible de la victimisation.

Pourtant, la France n’a eu aucun rôle moteur dans cette histoire universelle.

Depuis, se sont multipliées les manifestations d’une pensée « décoloniale » ou « indigéniste » au vocabulaire marxiste.

On voit ressurgir le vocabulaire de la race dans le milieu universitaire et chez les jeunes.

Le groupe le plus en vue dans ce domaine est le Parti des indigènes de la République (PIR) qui proclame « le racial d’abord ».

En filigrane, il y a la conviction que la France a construit sa richesse sur son empire colonial et la division raciale. C’était la vieille conviction de Lénine, qui a poussé les partis communistes locaux à agir pour l’indépendance des colonies, pensant que la France et la Grande-Bretagne s’effondreraient. Ce qui n’est pas arrivé et montre l’incompréhension communiste du système de développement libéral.

COMBATTRE « LE PRIVILÈGE BLANC »

Sans faire de Piketty un marxiste au sens précis du terme, remarquons cette obsession du colonialisme dans sa tribune dans Le Monde du 13 juin 2020 : « La vague de mobilisation contre le racisme pose une question cruciale : celle des réparations face à un passé colonial et esclavagiste qui décidément ne passe pas ».

Même obsession chez Françoise Vergès qui, dans son ouvrage Un féminisme décolonial estime que les féministes occidentaux n’ont pas tenu compte du racisme dans l’oppression des femmes et cherchent à imposer aux femmes du Sud un mode de vie occidental.

La confusion avec le problème américain est manifeste dans Le Monde de 12 juin : « Avec le mouvement Black Lives Matter, le Royaume-Uni et la Belgique s’interrogent sur leur passé colonial ».

La synthèse de ces mouvements et analyses peut être résumée par la formule : « le privilège blanc », qu’il faut évidemment combattre.

Bref, suivez la mode, repentez-vous, bien que vous-même et la quasi-totalité de vos ascendants lointains n’y soient pour rien.

Pour Sartre, être anticommuniste c’était « être un salaud », aujourd’hui parler de l’époque coloniale comme étant un objet historique à étudier, c’est être « un réactionnaire blanc » à faire taire.

Rien ne pourrait faire plus plaisir aux dictateurs africains pour faire oublier leur police politique, leur violence et les catastrophes économiques et sociales qu’ils ont suscitées !

LE NOYAUTAGE DES UNIVERSITÉS FRANÇAISES

Aux États-Unis il y a maintenant quelques décennies que des groupes d’étudiants réussissent à faire renvoyer des enseignants pour avoir tenu des propos non acceptés par telle ou telle minorité raciale, sexuelle ou politique.

Le mouvement gagne des universités françaises.

En 2016 se lancèrent les groupes en « non-mixité racisée » de Paris VIII.

En 2017 les ateliers de même étiquette ont été organisés par le syndicat d’enseignants Sud éducation 93, et dénoncés par Jean-Michel Blanquer, la Licra et SOS racisme.

Et les universitaires prennent le train en marche, toujours en suivant les États-Unis.

J’ai noté l’annonce suivante sur une « liste » internationale d’historiens : « Je suis en train de monter un projet décolonial sur le genre, la race et violence sexuelle dans la littérature française. Pour l’instant, j’ai une documentation sur Fanon, Camus, Sartre et Guyotat, mais je voudrais les contributions de femmes auteurs. Envoyer les suggestions à… »

Nous sommes donc passés d’une conception d’un racisme qui serait le fait d’acteurs individuels déviants, et donc de groupuscules ou de partis secondaires, à la proclamation d’un racisme généralisé anti-Blanc en représailles à leur héritage colonial, qui n’a pourtant pas touché la masse des Français, et dont une partie des acteurs étaient des personnes dévouées aux populations locales.

J’en connais qui sont morts bouleversés de se voir traiter de monstres sanguinaires par des ignorants de leur travail concret.

Naturellement, ce « racisme par l’antiracisme » déclenche des réactions.

LA RÉACTION DES « VIEUX BLANCS »

Jean-François Revel avait écrit dès 1999 dans La fin du siècle des ombres : « l’antiracisme fabrique plus de racistes qu’il n’en guérit […] L’antiracisme idéologique, qu’il faut soigneusement distinguer de l’antiracisme effectif et sincère, attise les divisions entre les humains. »

De même, Pascal Bruckner remarque les slogans lancés le 6 juin 2020 lors de la manifestation « antiraciste » à Paris : « Sibeth traître à sa race », « mort aux Blancs », et conclut : « On réinvente l’apartheid, on revient aux années 1930 tout en prétendant les combattre ».

De même, dans L’Express du 18 juin Élisabeth Badinter note : « La race partout, c’est la naissance d’un nouveau racisme ».

Enfin, je citerai deux références hors de France :

L’une dans le domaine universitaire, celle d’Andrew Sobanet Generation Stalin: French Writers, the Fatherland, and the Cult of Personality (Génération Staline : les écrivains français, la patrie et le culte de la personnalité).

C’est la conversion à un stalinisme total et qui paraît aujourd’hui caricatural des plus grands écrivains français des années 1930 : le prix Goncourt Henri Barbusse, Romain Rolland, Paul Éluard et Aragon.

L’autre d’un homme de terrain non universitaire, Kakou Ernest Tigori, dont les deux bisaïeules ont été vendues comme esclaves à d’autres africains. Cet écrivain ivoirien est l’auteur de L’Afrique à désintoxiquer : sortir l’Europe de la repentance et l’Afrique de l’infantilisme (2018).

MON AVIS PERSONNEL

Et maintenant je vais aggraver mon cas en persistant et signant.

D’abord, je suis « a-raciste » par éducation, et ce n’est que peu à peu que j’ai constaté, à ma surprise, que le monde entier était raciste : j’ai entendu les Asiatiques et les Maghrébins traiter les Noirs de (censuré) et des Noirs faire de même en visant leurs voisins. Dire que c’est du tribalisme ou de la xénophobie ne change pas le résultat : des remarques désobligeantes d’abord, puis la répression et les massacres. C’est une première raison de trouver le débat actuel ignorant, voire hypocrite.

Ensuite avec mes bientôt 80 ans et ayant été plongé très jeune dans la vie historique et politique, j’ai rencontré des témoins dont certains avaient vécu la fin du XIXe siècle. Ils étaient de toutes origines ethniques et politiques dans ce qui était alors l’empire français.

Par exemple mon grand-père était communiste au Vietnam.

J’ai également vécu la guerre froide, et le débat actuel me rappelle dramatiquement cette époque où beaucoup d’historiens et d’intellectuels francophones, français ou non, ont trahi leur mission en suivant, après les célèbres exemples ci-dessus, la mode soviétophile de l’époque.

Certains se sont rendu compte qu’ils avaient été manipulés et ont changé de cap quelques années plus tard, à commencer par le président Senghor avec qui j’ai beaucoup discuté.

Comme aujourd’hui, les universitaires des années de l’après Deuxième Guerre mondiale brandissaient l’argument d’autorité en citant tel livre et plus généralement « le dernier état de la recherche » pour s’opposer au système politico-économique français et orienter les esprits vers « la grande lueur qui se lève à l’Est ». Qui s’exprimait autrement n’était qu’un réactionnaire qui serait bientôt ridiculisé.

Sartre, Simone de Beauvoir et Philippe Sollers sont ainsi allés en Chine sans s’apercevoir que les gens y mouraient de famine et de persécution. Mais c’était la « mode Mao ».

François Furet, Edgar Morin, Régis Debray, Annie Kriegel, Michel Foucault, Jean-François Desenti, Alain Besançon, Étiemble et bien d’autres ont suivi la mode marxiste, voire soviétophile de leur temps et s’en sont repentis ensuite dans des livres à succès, dont je vous recommande vivement l’instructive lecture.

D’où ma grande réserve envers ceux qui suivent une mode intellectuelle, actuellement décoloniale, et mon message : « ne recommencez pas, ne suivez pas les modes, l’histoire se décante petit à petit au fil des discussions contradictoires et non des condamnations du passé ».

N’allez pas maintenant suivre aveuglément la mode décoloniale !

sur le web:

Racisme, esclavage, colonies : et si on revenait à la vérité historique ?

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Clients disparus après le déconfinement : la désillusion pour les producteurs locaux par Christine Borowiak

Et pourtant, quelques semaines après le début du déconfinement, la désillusion est grande pour tous ces producteurs de proximité : leurs nouveaux clients se sont évaporés.

Catherine Chartier, agricultrice au Jardin des Galinettes à Cerfontaine, avait pourtant quadruplé ses ventes durant ces 3 mois. Même chose pour Valentin Roulin, producteur laitier de la ferme des Monts à Nalinnes : des ventes multipliées par 3 durant le confinement.

Avec une quinzaine d’autres producteurs locaux, ils collaborent avec la plateforme citoyenne Commun’halle. Vous commandez vos produits via le site internet, vous allez les retirer dans l’un des 5 points de distribution (Nalinnes, Montigny-le-Tilleul, Montignies-sur-Sambre, Châtelet, Tarciennes).

Ils ont été submergés de demandes de nouveaux clients. Des clients enthousiastes se rappelle Fabrice Maqua, le gestionnaire de la plateforme. « Ils trouvaient ça génial, nous disaient qu’ils avaient enfin une solution pour changer de mode de fonctionnement. Ils y songeaient mais avec le confinement, ils avaient franchi le pas : acheter local, faire vivre les petits producteurs, s’engager ».

Les gens ne sont plus là, mais nos légumes sont en train de pousser

Pourtant, dès la fin du confinement, ces nouveaux clients ont déserté, raconte Catherine Chartier : « Nous avons toujours les mêmes clients, les fidèles ‘d’avant’, mais les nouveaux ont disparu dès la semaine qui a suivi la fin du confinement ».

Valentin Roulin confirme : « À la halle de Nalinnes, j’ai gardé 10% de ces nouveaux clients. Mais à celle de Montigny-le-Tilleul par exemple, c’est la catastrophe ». En gros, les producteurs sont plus ou moins revenus à la situation d’avant confinement.

Mais pour répondre à cette énorme demande temporaire, ils ont dû produire plus. Alors aujourd’hui, c’est la grimace pour Catherine Chartier : « On a planté plus pour répondre à cette demande. Maintenant, les gens ne sont plus là, mais nos légumes sont en train de pousser, eux ! ».

L’amertume est générale, et une question, lancinante, reste sans réponse : pourquoi ? Catherine Chartier s’interroge : « Oui, je leur demande pourquoi ! Qu’est-ce qui a changé ? La qualité est la même, les prix aussi, le mode de livraison aussi… D’accord, les gens ont repris le travail. Mais ils ne mangent plus ? ».

sur le web:

https://www.rtbf.be/info/regions/detail_clients-disparus-apres-le-deconfinement-la-desillusion-pour-les-producteurs-locaux?id=10531561&fbclid=IwAR3PlKovMk9rgoQ5CxU4onScSGYBoPAm1YPu3sKj1As

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Baisse du QI, appauvrissement du langage et ruine de la pensée par Christophe Clavé *

Christophe Clavé

L’effet de Flynn du nom de son concepteur, a prévalu jusque dans les année 1960. Son principe est que le Quotient Intellectuel (QI) moyen ne cesse d’augmenter dans la population. Or depuis les années 1980, les chercheurs en sciences cognitives semblent partager le constat d’une inversion de l’effet Flynn, et d’une baisse du QI moyen.

La thèse est encore discutée et de nombreuses études sont en cours depuis près de quarante ans sans parvenir à apaiser le débat. Il semble bien que le niveau d’intelligence mesuré par les tests de QI diminue dans les pays les plus développés, et qu’une multitude de facteurs puissent en être la cause.

A cette baisse même contestée du niveau moyen d’intelligence s’ajoute l’appauvrissement du langage. Les études sont nombreuses qui démontrent le rétrécissement du champ lexical et un appauvrissement de la langue. Il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps. La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression. Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mots pour construire un raisonnement la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible. Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots. Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots. Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

* Professeur de stratégie & management INSEEC SBE

sur le web:

https://www.agefi.com/home/acteurs/detail/edition/online/article/baisse-du-qi-appauvrissement-du-langage-et-ruine-de-la-492129.html?fbclid=IwAR1sxo1eqBf9IGJYtVg7Y7xKDt32wZ6eoydb_QlrEQ0WAb

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Dette, dépenses : la faillite sereine de la France par philippe Lacoude.

En ordonnant un confinement parmi les plus stricts du monde et donc en mettant à l’arrêt notre économie, l’État a détruit l’économie et il sera difficile de revenir à notre niveau de vie de 2019.

UNE HAUSSE INEXORABLE DE LA DETTE PUBLIQUE

Au premier trimestre 2020, la dette publique a grimpé à 101,2 % du PIB. Le plafond des 100 % du PIB est donc franchi pour la quatrième fois, après les 100,3 % du troisième trimestre 2019.

Pourtant, cette fois, il ne suffira pas d’effets de calendrier – comme la forte saisonnalité des comptes publics – ou d’artifices comptables – comme les primes d’émission – pour la faire repasser en dessous de 100 %.

Il s’agit de la plus forte évolution trimestrielle depuis la crise de 2009. En valeur, elle s’élève désormais à 2438,5 milliards d’euros, en hausse de 58,4 milliards par rapport au trimestre précédent.

L’État est le principal contributeur à cette hausse vertigineuse. La dette négociable à long terme augmente de 52,8 milliards d’euros.

La contribution des administrations publiques locales à la dette augmente dans une moindre mesure (+3,3 milliards d’euros), notamment du fait de la Société du Grand Paris (+2,5 milliards).

De leur côté, les régions, les départements et les communes sont plus frugaux et n’accroissent leur endettement que de 0,9 milliard d’euros.

ET AVEC LE COVID-19 ?

Toutes ces dépenses extravagantes ont essentiellement eu lieu avant la crise du Covid-19.

Comme la publication en France de l’état des finances publiques a un retard considérable dans le temps, il convient donc d’ajouter les éléments supplémentaires d’avril, mai et juin pour esquisser la situation actuelle réelle.

Les 58 milliards d’euros de dette publique additionnelle ne comprennent qu’une toute petite fraction du plan d’urgence de plus de 110 milliards déjà « débloqué » depuis le début de la crise. En effet, ce plan date de la mi-avril.

À ceci, s’ajoutent les plus de 300 milliards d’euros de garanties de prêts pour les entreprises qui seront remboursés ultérieurement. Peut-être.

Il convient aussi d’inclure le nouvel effort de 40 milliards d’euros du gouvernement qui a décrété soutenir plusieurs secteurs particulièrement touchés par le confinement (automobile, tourisme, aéronautique…).

Ces 40 milliards tombés de l’arbre à pognon gratuit de Bercy s’ajoutent aux 18 milliards d’euros pour le tourisme8 milliards d’euros pour l’aéronautique et 8 milliards d’euros pour l’automobile (« débloqués » à la mi-mai).

Comme Air France était en grande santé, on lui a donné 7 milliards pour échapper à une faillite qui aurait probablement eu lieu tôt ou tard, même sans le Covid-19… Heureusement, les écologistes veillaient au grain et ont tout fait pour que cette manne soit la moins utile possible en y ajoutant des stipulations aussi prévisibles que parfaitement sottes comme les conditions environnementales (ici et ) et l’interdiction de certains vols intérieurs ().

En plus, le projet de la troisième (!) loi de finances rectificative (PLFR3) pour 2020 – et nous ne sommes qu’en juin ! – va vraisemblablement ajouter 13 milliards d’euros de crédits budgétaires et 12 milliards d’euros de garanties publiques supplémentaires (même si cette enveloppe compte probablement des dépenses déjà annoncées). Par exemple, le dispositif de chômage partiel, qui va être progressivement réduit, sera toutefois doté de 5 milliards supplémentaires par rapport au plus de 25 milliards déjà prévus.

Tout ceci est évidemment l’occasion d’amendements plus ou moins farfelus destinés à arroser les amis des députés. Une recherche des 1486 amendements par mots-clefs, disons « culture », « sport » ou « solidarité », est cocasse.

Fait amusant, le mot « vaccin » n’apparaît qu’une fois dans les 1486 amendements dans la phrase « deux ans après le début de l’épidémie en France, un vaccin pourrait être trouvé et que le port du masque serait moins indispensable. »

RECETTES EN CHUTE LIBRE

Inévitablement, après la chute de 5,3 % du PIB au premier trimestre selon l’INSEE, et le plongeon attendu de 20,0 % au deuxième, les recettes issues des prélèvements obligatoires – TVA, impôt sur les sociétés, cotisations… – sont en berne. Des mesures ridicules comme l’interdiction de verser des dividendes n’aideront pas les finances publiques.

Selon la PLFR3, ces recettes vont encore fondre de 27 milliards d’euros par rapport à la prévision du précédent budget rectifié.

DÉFICIT ET DETTE EN HAUSSE

Manque de recettes, explosion des dépenses. En conséquence, le déficit public pourrait se creuser à 11,4 % du PIB (contre les 9,1 % prévus à la mi-avril) et la dette publique s’envoler à 120,9 % du PIB d’ici à la fin de l’année.

Un tel niveau de dette augure mal du futur. Comme nous l’avions vu dans un précédent billet, dans leur papier controversé puis corrigé de 2010, les économistes Carmen Reinhart et Ken Rogoff de l’université de Harvard ont montré que les pays dont le ratio de dettes publiques rapportées au PIB était compris

  • entre 0% et 30% croissaient à 4,1% en moyenne,
  • entre 30% et 60% croissaient à 2,8 % en moyenne,
  • entre 60% et 90% croissaient à 2,8% en moyenne,
  • et au-delà de 90 % croissaient à peine à 2,2% en moyenne,

en tenant compte des corrections de Thomas Herndon, Michael Ash et Robert Pollin.

Les autres études similaires mènent aux mêmes conclusions : plus la dette publique d’un pays est élevée, moins l’économie croît. La dette est un boulet.

La France risque donc de connaitre des années de croissance encore plus atone. La réponse économique inadaptée du gouvernement à la crise va pousser à d’innombrables faillites. Les nouveaux impôts vont rendre la France toujours moins attractive, freiner l’investissement, accélérer l’émigration des plus entreprenants et conduire à des conflits sociaux très durs.

DETTE AU-DESSUS DE 100 % ET PIRE CROISSANCE DU G7

Contrairement à la pensée magique keynésienne, une forte relance de la dépense étatique ne conduit jamais à une hausse de la croissance : selon des recherches de la Banque centrale européenne lors de la dernière crise, lorsque le niveau de la dette d’un pays se situe entre 44 et 90 % du PIB, le multiplicateur fiscal sur l’activité économique est positif, mais probablement inférieur à un. Lorsque la dette dépasse 90 % du PIB, les multiplicateurs budgétaires tendent vers zéro : aucune activité économique n’émerge de la dépense.

Dans ces situations, une augmentation des déficits aujourd’hui réduit les dépenses privées demain, d’au moins le même montant.

De fait, les trois États les plus dépensiers – la France, l’Italie, et l’Espagne, tous largement au-dessus de 100 % de dette en pourcentage du PIB – vont connaître les trois pires récessions au monde en 2020, selon le FMI.

Notablement, la France est le pays où la croissance estimée par le FMI pour 2020 a connu la plus forte révision négative entre avril et juin.

Comme l’explique fort bien Politico« l’une des principales victimes de la pandémie de coronavirus en Europe a été son adhésion à l’économie de marché. La pandémie a ébréché les pierres angulaires de l’architecture économique du bloc, telles que les limites de la dette publique et des règles strictes en matière d’aides d’État, alors que les pays […] ont injecté des milliards dans leurs économies pour les maintenir à flot. »

Comme en 2009, la France sera l’un des pires élèves pendant la récession et pour les mêmes raisons…

Il est impossible de se remettre d’une chute de 12,5 % du PIB rapidement. Même si le scénario favorable du FMI se produisait en 2021, la France ne retrouverait pas son niveau de vie de 2019 avant l’année 2025. Avec ses déficits primaires considérables, sa dette en pourcentage de ce PIB amoindri exploserait : ceci conduira inévitablement à des arbitrages budgétaires qui ressembleront à de la boucherie.

UN DES PIRES CONFINEMENTS AU MONDE

Selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) le confinement de près de deux mois en France devrait coûter au pays quelque 120 milliards d’euros de pertes de revenus.

« Pendant le confinement, le produit intérieur brut (PIB) a été réduit de 32 %, ce qui correspond à cinq points de PIB pour l’ensemble de 2020. » L’observatoire a ajouté que « près de 60 % de la baisse du revenu national a été absorbée par les administrations publiques » et 35 % par les entreprises.

En clair, le secteur privé a tenté de bosser tant bien que mal pendant que le gouvernement lançait la police à ses trousses pour le verbaliser, réalisant un record mondial d’amendes.

Pendant que le gouverneur de Virginie de l’ouest conseillait à ses administrés d’aller à la pêche même sans permis, pendant que le gouverneur de l’Ohio autorisait la chasse à la dinde et que les Suisses partaient en randonnée, les Français étaient assignés à résidence avec des contraintes plus strictes que celles que l’État applique habituellement aux petits criminels qui pourrissent la vie des banlieues « festives ».

Selon les données de téléphonie cellulaire d’Apple (iPhone) et de Google (Android) agrégées par l’IHME, seuls deux pays dans le monde ont plus confiné leurs citoyens : Maurice et l’Équateur.

La France et ces deux pays sont les seuls au monde où la mobilité des citoyens a baissé de 85 % ou plus à un moment durant la période de janvier à aujourd’hui !

Et tout cela a très bien fonctionné. Ou, disons, a fonctionné comme le prévoit la science économique : l’État a prouvé qu’on ne peut pas à la fois créer de la valeur ajoutée et rester devant la télévision.

Pour des raisons de centralisme parisien – tout se décide à Paris – l’État a choisi le confinement total : son inefficacité (ici et ) a été aggravé par son caractère universel. Comme le montre l’INSEE, la mortalité n’a non seulement pas augmenté dans certains départements mais elle a même baissé comme dans l’Ariège, le Cantal, le Finistère, ou le Tarn-et-Garonne.

La carte des décès prouve clairement que les décisions politiques n’étaient pas appropriées à la situation du terrain à part dans certains départements d’Île-de-France et du Grand Est.

Avec son confinement indifférencié ubuesque, l’État a détruit l’économie.

Il ne peut même pas s’enorgueillir d’avoir sauvé des vies : à l’heure où j’écris ces lignes, la France est au triste sixième rang mondial en nombre de morts dus au Covid-19 avec 456 décès par million d’habitants contre seulement 386 pour les États-Unis, 226 pour la Suisse et le Canada, 108 pour l’Allemagne et 8 pour le Japon…

D’OÙ VIENT LE PROBLÈME ?

En temps de crise, la France ou, pour être plus précis, les hommes de l’État français ont toujours les résultats les plus déplorables.

Pourquoi ? Je pourrais en discourir longtemps mais je préfère conclure en forme de question.

Parmi ceux-ci, quel ministre des Finances ou du Budget, de gauche ou de droite,

  1. François Baroin
  2. Gérald Darmanin
  3. Bruno Le Maire
  4. Emmanuel Macron
  5. Arnaud Montebourg
  6. Pierre Moscovici
  7. Michel Sapin

a prononcé chacune de ces citations grotesques :

  1. « Il y a une phase où nous investissons beaucoup d’investissement public (sic) […] et nous excluons toute augmentation d’impôt pour financer cette dette. »
  2. « Une dette [publique] à 120% du PIB n’est pas en soi une catastrophe. »
  3. « La question des comptes publics est accessoire. »
  4. « La croissance zéro, ce n’est pas grave. »
  5. « Ces rumeurs sont totalement infondées et les trois agences, Standard & Poor’s, Fitch et Moody’s ont confirmé qu’il n’y avait pas de risque de dégradation » de la note AAA de la dette française.
  6. Il faut « une Europe davantage intégrée » avec « une relance keynésienne au niveau européen, via un budget investissement élaboré au niveau de la zone euro. »
  7. « C’est parce que nos finances publiques étaient saines, […], c’est parce que nous avions fait des efforts économiques, […] que nous pouvons dépenser […] sans compter. »

C’est impossible à dire : ces moulins à parole sont aussi ineptes qu’interchangeables.

Tout le problème est là.

sur le web:

Dette, dépenses : la faillite sereine de la France

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Ces villes qui comptent plus de 50% de fonctionnaires

 

Ces villes qui comptent plus de 50% de fonctionnaires

Les données du dernier recensement publiées par l’Insee sont riches d’enseignements, notamment sur la répartition des emplois par secteur sur l’ensemble du territoire. Cartostat, un générateur de cartes, vous permet de visualiser très clairement ces données.

L’Insee a récemment dévoilé les résultats du dernier recensement (basés sur les chiffres de 2014). Répartition de la population par âge, secteur d’activité, années d’études, profession, structure familiale, nombre d’enfants, ainsi qu’une multitude d’indicateurs sont disponibles. Le tout avec un niveau de précision géographique très fin : de la région à la commune. Il y a tellement d’informations que finalement la difficulté est de pouvoir correctement appréhender ces millions de données. Et pour cela, rien de mieux qu’une bonne carte. C’est justement ce que permet de faire très simplement le site Cartostat.

En manipulant les cartes et différentes options disponibles sur Cartostat, nous avons remarqué l’étrange répartition du nombre de fonctionnaires. Dans certaines communes, la proportion par rapport au total de l’emploi dépasse 50%. Pour être exact, il s’agit du nombre d’emplois dans l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale (selon la nomenclature de l’Insee qui comporte 5 grands secteurs d’activité), qui englobe certes les fonctionnaires mais aussi les militaires, les enseignants du privé… On remarque d’ailleurs dans le tableau suivant que parmi les 10 villes de France qui ont la proportion la plus élevée d’emplois dédiés au service public en général figurent bon nombre de communes hébergeant des camps militaires. C’est notamment le cas à Mourmelon-le-Grand, à Avord, qui abrite une importante base aérienne, ou encore à Bitche, qui accueille aussi une garnison.

Dans les 20 plus grandes agglomérations françaises, la part d’emplois dans les administrations publiques, la santé et l’enseignement par rapport à l’emploi total, est nettement moins élevée. Elle atteint 27,1% à Paris et grimpe jusqu’à 43,2% à Toulon, où se situe la plus grande base navale française. Sur le site Cartostat, vous pouvez retrouver ces informations à l’échelle nationale ou en zoomant au niveau de l’aire urbaine d’une commune.

Cartostat a été mis au point par Jean-philippe Gautier, un cartographe spécialisé dans l’urbanisme et féru de représentation dans l’espace des données statistiques. Aujourd’hui retraité, il poursuit son travail par militantisme avec quelques amis développeurs informatiques. Il continue ainsi d’alimenter son site avec des données statistiques (comme il vient de le faire avec les chiffres du dernier recensement). “Il nous a fallu à peine 24 heures pour intégrer toutes les données du dernier recensement sur Cartostat”, raconte-t-il.

Zoom sur l’aire urbaine de Brest – © Cartostat

Déjà plus de 62.000 cartes sont disponibles sur “son application de cartographie statistique automatique”, comme il décrit Cartostat. En effet, au delà du dernier recensement, vous pouvez trouver sur son site les représentations géographiques des statistiques françaises sur la santé, l’emploi, le revenu des Français et même celles de l’élection présidentielle 2017 (voir toutes les cartes disponibles). Au delà de la simple visualisation, Cartostat est un outil de travail pour alimenter la compréhension et la réflexion sur les phénomènes statistiques.

Sur le web:
https://www.capital.fr/economie-politique/les-villes-ou-il-y-a-plus-de-50-de-fonctionnaires-1239238?fbclid=IwAR1P3SxytGhVCMgCHRk1IvI28WJMV4ZaulcDz_pBmdO4B6m3q6yEVIzxw9g

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Éloge de la police par Michel Onfray

Michel Onfray réagit aux dernières déclarations de Christophe Castaner suite aux manifestations contre les « violences policières »

Dans les rues de Caen, un long cortège défile, nonobstant l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes. Mais ces manifestants ont le soutien du ministre de l’Intérieur pour transgresser la loi et celui du chef de l’État qui, jadis, était censé garantir l’état de droit car, bien sûr, le chef de l’État est silencieux mais il lui a donné sa bénédiction, comment pourrait-il en être autrement. Le slogan de ces manifestants? «Tout le monde déteste la police»! Quelle drôle d’idée d’affirmer une pareille chose quand moi, par exemple, je ne souscris pas à cette vocifération et que tout le monde moins un, ça n’est plus tout le monde.

D’autant que je sais ne pas être seul: nous sommes nombreux à penser que, non, nous ne détestons pas la police. Nombreux et d’ailleurs majoritaires.

Le ministre de l’Intérieur et le chef de l’État conduisent donc une politique en faveur des seules minorités dans le plus total mépris de la majorité, qui n’en peut plus… Voilà  qui montre que nous ne sommes plus en démocratie mais dans une oligarchie qui gouverne en fonction des intérêts d’une poignée de gens. Nous sommes en régime communautariste et racialiste qui a choisi pour ennemi le mâle blanc hétérosexuel.

Pour preuve que nous sommes dans un régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un apartheid inversé: cette saillie de Castaner qui explique pourquoi la justice, aux ordres, du moins complice, ne poursuivra pas les gens qui ont manifesté malgré l’interdiction de le faire et malgré les lois relatives au coronavirus: «L’émotion dépasse les règles juridiques.»

Changement d’ère: Il  suffira dès lors, quand son enfant aura été violé, d’en appeler à l’émotion pour buter soi-même le violeur en estimant que sa souffrance justifie qu’on s’affranchisse des lois; il suffira, quand on se fera cambrioler pour la dixième fois sans que rien ne soit fait, de tirer sur les cambrioleurs pour les abattre afin que, sains et saufs, ils n’aillent pas porter plainte contre le cambriolé; il suffira, quand un chauffard nous coupera la priorité de le rattraper, de l’agresser puis de l’achever à coup de manivelle; il suffira, quand le chef de l’État aura trahi son peuple plus que de raison, d’entrer à l’Élysée pour lui trancher la tête et la mettre au bout d’une pique – il suffira désormais d’invoquer l’émotion…

Jamais on n’est tombé aussi bas qu’avec ce ministre de l’Intérieur qui invite à jeter la loi par-dessus bord si l’émotion le justifie! C’est proprement inviter à la loi de la jungle, aux règlements de compte, à la vengeance, à la vendetta, à la loi du talion. Ces prétendus progressistes ne s’activent que pour la régression!

C’est en même temps une invitation à abolir la police qui est le bras armé de l’un des droits de l’homme: la sûreté – c’est, avec la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression, on devrait s’en servir de celui-là, l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles – voyez l’article 2. Ce que veut Castaner, c’est abolir ce droit de l’homme au nom d’une logique qui est tout simplement celle de la mafia dont Castaner semble bien connaitre les règles.

On imagine que ça n’est pas l’émotion de tout le monde que Castaner porte en sautoir… Car l’émotion, les gilets jaunes n’en ont pas manqué. Or, quand ils manifestaient la leur, le pouvoir macronien envoyait la troupe pour leur arracher les mains, leur fendre le crâne ou leur faire sauter les yeux des orbites.

L’émotion de ceux qui appellent à la haine de la police, le chef de la police la bénit, il se dit même prêt à mettre un genou à terre: mais comment pourrait-il s’agenouiller alors qu’il a brûlé les étapes et qu’il se trouve déjà à plat ventre?

On a déjà vu que la vieille dame qui allait faire ses courses avec une attestation de sortie rédigée au crayon à papier se faisait taxer d’une amende qui comptait pour un quart de sa retraite: elle aurait pu frauder et modifier ses erreurs de sortie, il suffisait d’une gomme dans la poche. Ou bien qu’un fils qui se déplaçait pour fermer les yeux de son père mourant s’est fait lui aussi verbaliser. Ou bien encore que les morts se trouvent privés de cérémonies mortuaires avec leurs familles. Ou bien enfin que les anciens ont été parqués dans leurs usines à crever avec interdiction de voir leurs enfants.

Pendant ce temps : invitation de la hiérarchie policière à fermer les yeux sur le viol du confinement après la rupture du jeûne du ramadan à Hérouville-Saint-Clair (24 avril), match de football dans les quartiers chauds de Strasbourg (25 mai), même chose à Grigny (27 mars), prière de deux mille musulmans dans un stade (24 mai), manifestation dite antiraciste (en fait: racialiste) à Paris (31 mai). 20.000 personnes au coude-à-coude dans les rues de la capitale, voilà qui ne constitue pas un risque épidémique de foyer – de cluster comme disent les muscadins de l’Élysée tout à la dévotion l’Empire américain.

Le meurtre de George Floyd aux États-Unis n’est pas objet de like ou de nique. Mais d’une réflexion généalogique. Commençons par préciser que ce meurtre est inexcusable, il est tout même explicable, étymologiquement: susceptible d’une explication, et on ne m’empêchera pas de faire mon travail de philosophe.

Nul ne l’ignore, aux États-Unis, les armes à feu sont en vente libre: c’est le pays au monde où, faudrait-il sen étonner? les morts par balles sont les plus nombreux. C’est également l’État où les meurtres d’enfants dans les écoles sont les plus nombreux, chacun a l’occasion de s’en apercevoir: les fusillades dans les lieux scolaires sont, hélas, monnaie courante. Quand aux USA un policier interpelle une personne suspectée d’un acte délictueux, il risque sa vie si on lui tire dessus: c’est le far-west, autrement dit c’est sa vie ou celle de l’individu qu’il appréhende. Qui refusera de prendre en compte cette donnée sociologique pour penser les polices? Ce qui se passe aux États-Unis n’est pas comparable à ce qui a lieu en France.

De la même manière que, sociologiquement, les morts par chute d’un toit sont plus fréquentes dans la profession de couvreur que dans celle de maître-nageur, les morts suite à des interpellations qui se passent mal sont plus fréquentes dans la profession de policier que dans celle de guichetier au Crédit agricole.

Le métier de policier consiste, chaque jour, à sa trouver avec le moins beau de la nature humaine. Olivier Marchal, un ancien du métier, a publié un très beau texte en défense de la police en interpellant les belles âmes «qui n’ont jamais vu un flic pleurer devant le cadavre d’un enfant de quatre ans tué d’un coup de fer à repasser ou d’un nourrisson violé par son beau-père et qui dégueule ses intestins par son anus». C’est ça le métier de policier: rencontrer cette engeance qui tue des enfants au fer à repasser où qui les sodomise au point de les déchirer.

Sauf quelques demeurés confits dans l’idéologie, chacun sait qu’il existe des centaines de territoires perdus de la République dans lesquels la loi est celle que chérit notre ministre de l’intérieur: celle de la jungle. Un monde de voleurs, de braqueurs, d’agresseurs, de dealers, de violeurs, d’agresseurs, devant lesquels il n’y a que deux solutions: soit rien faire et laisser dire pour obtenir une prétendue paix sociale, alors que cette fausse paix prépare une vraie guerre civile, c’est la jurisprudence Macron-Castaner, mais c’est aussi celle de tous les chefs de l’État depuis un demi-siècle; soit appréhender ces présumés coupables afin de les remettre à la justice pour que la loi soit dite, c’est la jurisprudence républicaine. La République est morte depuis que la première jurisprudence triomphe.

La plupart des policiers sont des prolétaires, exploités, sous-payés, mal considérés, exposés, pas soutenus par leur hiérarchie car, plus on grimpe, plus elle est faite de complices du pouvoir qui se signent devant cette fameuse jurisprudence Castaner: comment, sinon, grimper les échelons et obtenir de la promotion, sinon par zèle et empressement à s’agenouiller aux côtés de Castaner ou, mieux, à se mettre à plat ventre, près de lui?

Quand un adolescent répondant au nom de Gabriel témoigne des coups qu’il a reçus, il commence son témoignage en avouant sans vergogne qu’il était en train de voler un scooter. Lorsque ce reportage passe dans l’émission matinale de Morandini, qui, je crois, aura bientôt l’occasion de rencontrer la police lui aussi, ce passage où il est dit que le vol précédait l’interpellation a tout bonnement été effacé. Il est alors facile de parler de prétendues violences policières: le jeune garçon n’a rien fait, il a juste été attaqué parce que des policiers voulaient le tuer, normal, c’est dans leur ADN de «fascistes» et de «terroristes» est-il dit!

La censure de cette information est troncage de l’information, elle est donc propagande et idéologie, mensonge et mystification. Le coupable se trouve transformé en victime. Le policier qui tente d’interpeller un voleur qui s’enfuit devient le coupable absolu, le coupable véritable devient la victime totale: inversion des valeurs radicales… Et voilà donc toute la police raciste, toute la police violente, toute la police coupable.

Ces gens qui défilent en affirmant qu’ils détestent la police ne remettent pas en cause le régime macronien, l’État maastrichtien, l’ordre mondial américain, comment dès lors Castaner & Macron ne leurs feraient-ils pas le baiser mafieux? Le président de feu la République peut bien continuer à ruiner le pays, à détruire la France, à travailler à la paupérisation généralisée, à confiner et ficher les citoyens pour mieux les contrôler: ceux qui manifestent sont les idiots utiles de ce monde comme il va. Comment, sinon, expliquer la formidable mansuétude d’État dont ils profitent?

La police est le bouc émissaire de ce pouvoir qui flatte ceux qui haïssent la police dans le sens du poil. Le pouvoir sait que la police, idem avec l’armée, est loyale et ne retournera pas ses armes contre lui. Mais jusqu’à quand? Le jour où cette guerre civile que fomente le pouvoir aura envahi les rues, on saura répondre à cette question.

Michel Onfray

sur le web:  https://frontpopulaire.fr/o/Content/co83677/michel-onfray-eloge-de-la-police?fbclid=IwAR1CthHWLeghFAAOKWbKvBrzhVLhGdoDynVUKP05M4pT12McLGBza6G6CcY

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Enquête exclusive : Plus de 12 000 faillites de commerçants directement dues au Covid-19 par Philippe Maurel

Anticipée, redoutée et même annoncée par le Ministre de l’économie Bruno Le Maire, la vague de faillite aura bien lieu et d’ici quelques mois à peine. Dans le secteur du commerce, notre enquête menée en trois parties, du 17 mars au 3 juin 2020, démontre qu’il y aura au moins douze mille cessations d’activité uniquement dues à la crise liée au coronavirus et probablement beaucoup plus.

« Certains craignent une 2ème vague de coronavirus ? En tout cas, une 2ème vague de fermetures est déjà à prévoir pour les commerces ! Et ça, peu de gens ont l’air de s’en rendre compte. Après la crise, les quartiers commerçants, déjà en déclin, auront beaucoup de mal à rebondir et ce déclin va s’accélérer et créer la fermeture de nombreux autres commerces ». Dominique Moraux, experte en stratégie digitale et intervenante auprès de nombreuses communes, dressait ainsi ce constat alarmant dans nos colonnes en pleine période de confinement. Depuis, les aides de l‘Etat s’étant améliorées et la reprise aidant, le tableau semble un peu moins noir, mais pour l’heure, point d’embellie à l’horizon.

Le choc de l’obligation de fermeture administrative

La fermeture brutale des restaurants, puis des commerces à la mi-mars 2020 restera gravée dans la mémoire des commerçants, quand on peut clairement parler de traumatisme pour certains : juste après la décision de confinement, 1 commerçant sur 3 se déclarait désemparé ou « abattu », dans l’enquête que nous avons réalisée du 17 mars au 4 mai 2020 auprès de 2 221 commerçants. « Les résultats de cette étude ne sont pas très étonnants… L’anxiété massive liée à la perte d’exploitation et au climat angoissant associé à cette pandémie peuvent conduire à une certaine fragilité sur le plan psychique. Ne pas céder à la panique : plus facile à dire qu’à faire lorsqu’en tant que commerçant, on ne sait pas si l’on sera en capacité de faire face à la crise économique qui va suivre la crise sanitaire… Si avoir peur est une réponse tout à fait normale face à l’épidémie, dans un climat anxiogène où le chef de l’État n’hésite plus à parler de “guerre”, chez certains, cette émotion peut prendre le pas sur tout le reste et entraver leur bien-être. Difficulté à s’endormir, stress, angoisse : l’anxiété devient un problème lorsqu’elle empêche de vivre normalement », décrypte ainsi Jérôme Palazzolo, Psychiatre – Psychothérapeute, Professeur au département Santé de l’Université Internationale Senghor et chercheur associé au LAPCOS (Laboratoire d’Anthropologie et de Psychologie Cognitives et Sociales) au sein de l’Université Côte d’Azur.

Enquête réalisée du 17 mars au 4 mai 2020 et complétée du 25 mai au 3 juin 2020, auprès de 2 221 commerçants, tous secteurs d’activités et toutes régions confondues, y compris en outre-mer.

« Une angoisse qui sera plus marquée dans le cas des couples d’indépendants forcément plus exposés aux difficultés, par rapport aux commerçants dont le conjoint est salarié », précise Anaïs Daniau, Enseignante à l’Institut National Universitaire Champollion et Docteure en sociologie, membre associé au laboratoire CERTOP (Maison de la Recherche, Université Toulouse II). Et, si près d’un commerçant sur deux se déclarait « confiant ou moins stressé » en fin de période de confinement, 15% des commerçants étaient toujours déprimés ou « abattu » un mois après la reprise, certains avouant la prise d’anxiolytiques. Les centaines de témoignages déposés sur notre média lechommerces.fr en atteste, tel celui de cette commerçante qui s’indigne : « Nous on en prend plein la gueule et on a créé une fracture énorme dans notre société, avec les Héros d’un côté et les “non indispensables” de l’autre…Mesure t-on l’effet psychologique de dire à de nombreux travailleurs indépendants vous êtes inutiles à la société ??? ».

Des difficultés avant la crise du Covid-19

Des commerçants jugés ainsi maladroitement « non indispensables », mais qui se sentent incontournables lorsqu’il s’agit de contribuer aux recettes de l’état au travers d’impôts et charges jugées, ce n’est pas nouveau, trop élevées, mais aussi inéquitables au regard de celles payées par les multinationales, pour ne pas nommer Amazon. L’ogre de Seattle qui fait partie des gagnants de la crise et qui du point de vue des commerçants n’a pas eu à souffrir de causes extérieures à son activité. Des difficultés extérieures auxquelles 85% des commerçants en revanche se sont retrouvés confrontés. Et en premier lieu, par les manifestations liées au mouvement des gilets jaunes « avec leurs blocages et manifs en centre-ville ils ont mis en difficulté nombre de commerces dans un contexte déjà difficile, au point de ne plus pouvoir se sortir un salaire », témoigne ainsi Maryline David gérante de la Lingerie Costes, à Rodez. Des manifestations qui se sont répétées un an après avec la réforme des retraites et qui précédaient dans bon nombre de centres-villes des baisses d’activités liées à des travaux telles que des constructions de lignes de tramway.

Plus de 85% des commerçants subissent des difficultés liées à des évènements auxquels ils ne peuvent pas échapper : Fermeture Covid-19, gilets jaunes, manifestations, travaux, …

Les restaurateurs désemparés

« Nous avons un petit bar resto et depuis la fermeture les jours se suivent emportant avec eux notre bonne humeur. Les nuits blanches se succèdent et les larmes ne sont jamais loin. Dépression diront certains. Oui, sûrement, l’impression aussi d’être lâché et pourtant on ne rechigne pas sur nos heures 12 …. 15h par jour sans vraiment de congés puisque c’est compliqué de fermer, les gens dans notre situation comprendront. On paye notre indépendance, notre volonté de faire vivre notre village. Beaucoup comme nous se pose la question du … « Après ». Après aurons-nous envie de payer encore plus de taxes pour aider l’Etat ? Après aurons-nous les moyens en trésorerie pour assumer cette perte qui n’en finit pas ? Après aurons-nous envie tout simplement ? Là, c’est le cœur lourd que j’écris, lourd et fatigué. » Ce témoignage anonyme que nous avons reçu le 29 avril décrit malheureusement bien l’état de détresse psychologique dans laquelle se sont retrouvés nombre de restaurateurs. Un sur deux avouant être désemparé ou abattu lors des premiers jours de confinement et un restaurateur sur cinq déclarant ne pas pouvoir éviter la cessation d’activité.

Lors de la reprise, près d’un restaurateur sur 5 déclarait que la cessation d’activité est probable ou inévitable.

C’est un fait, le secteur de la restauration (CHR), cafés et hôtels compris donc, a été l’un des plus impacté par cette crise liée au Coronavirus. Parmi les premiers à tirer le rideau, les restaurateurs ont tout au long du confinement manqué cruellement de perspectives, quand d’autres commerçants pouvaient, au moins, entrevoir une réouverture. Un impact psychologique plus marqué chez les restaurateurs qui est probablement due aussi à la décision brutale de fermeture, contraignant ainsi tous les établissements à liquider immédiatement leurs denrées périssables (un préjudice subit également par les fleuristes). Et, « un bonheur » ne venant jamais seul, la majorité des restaurateurs ayant souscrit une assurance perte d’exploitation, se sont vus refuser, tout comme les autres commerçants, la prise en charge, alors même que la profession accusait une période de fermeture parmi les plus longues !

La mode doublement pénalisée

S’il est un secteur qui avait le plus à redouter cette crise, c’est probablement le secteur de la mode. Après douze années de baisse continue du marché (sauf pour les vêtements de sport), les détaillants mode étaient déjà en grande partie fragilisés. Ainsi et après 7 semaines de confinement, les trois quarts d’entre eux déclaraient être peu ou pas confiant dans l’avenir, 15% avouant même ne pas pouvoir éviter une cessation d’activité. A la crise conjoncturelle, « la crise Covid » a ajouté le problème de la gestion des sur-stocks, obligeant ainsi les commerçants à négocier des accords pas toujours faciles avec leur fournisseurs, tandis qu’ils subissaient de plein fouet la concurrence déloyale du e-commerce et des grandes surfaces. « J’ai entendu ce matin à la radio, une promotion à moins 50% sur tout le textile au SUPER U de Biscarosse, quelle honte. Et moi je dois rester fermé ! » s’insurgeait ainsi en pleine période de confinement Isabelle Merkling, gérante de la Boutik d’Isa dans le département des Landes.

12 années consécutives de baisse du marché de la mode ont fortement impacté les entreprises et le moral des détaillants, résultat : 1 sur 4 se sent déprimé ou « abattu ».

Les commerces restés ouverts affichaient logiquement moins de pessimisme, avec seulement 7% de commerçants véritablement inquiets, tandis que les salons de coiffures et les esthéticiennes restaient majoritairement confiants pour leur avenir, pour respectivement 54% et 57% des répondants. Les gérants de campings, de salles de sport, de spectacles et de discothèques ont passé en revanche, de longues nuits blanches, tant les perspectives de réouverture semblaient éloignées. Alors « Oui, il y aura des faillites dans le commerce », concédait le 4 mai dernier, le Ministre de l’économie, assurant que les dispositifs d’aides seraient maintenus. Mais, vu l’état de nos finances, pendant combien de temps, l’état peut-il se permettre de maintenir, au moins en partie, les entreprises sous perfusion ? Des commerçants qui ne sont pas dupes et qui savent compter. Sur eux-mêmes par la force des choses, mais qui doivent aussi « compter » sur les additions futures qu’ils devront, au moyen des charges et des remboursements de prêts PGE, contribuer à régler. Un énorme défi pour les mois qui viennent, comme le souligne le Docteur Jérôme Palazzolo : « Pour ce qui concerne le déconfinement, certains s’en réjouissent, d’autres l’appréhendent. Ce retour à la vie (presque) normale peut s’annoncer psychologiquement difficile, d’autant que pour la plupart des commerçants et restaurateurs cette période s’accompagne de frais fixes et de charges qui viennent alourdir un bilan problématique. » Pour ceux qui ne seront pas submergés par la vague de faillite, la nage à contre-courant va être périlleuse.

Comment cette enquête conduit-elle au chiffre d’au moins 12 000 faillites supplémentaires ? D’après les dernières statistiques connues de l’INSEE, il y avait 445 948 commerces de détail en 2017. Selon notre enquête 5,6 % des commerces ne vont pas pouvoir éviter la cessation d’activité et toujours selon notre enquête, 51% des commerçants indiquent que les difficultés qu’ils rencontrent « sont clairement dues à la crise liée au Covid-19 ». Ainsi, théoriquement 12 736 commerces devraient malheureusement se retrouver en cessation d’activité d’ici quelques mois à cause du coronavirus et probablement plus, car lors de notre première consultation les répondants indiquaient à plus de 11% ne pas pouvoir éviter la faillite, soit le double du chiffre que nous avons retenu. Si les aides ont certainement permis temporairement à ces commerçants « de tenir » , il est fortement probable que tous ne pourront pas retrouver un niveau d’activité à même de permettre le remboursement des dettes. Et par ailleurs certains commerçants, s’estimant déjà en situation de faillite potentielle, n’ont pas répondu à la seconde enquête faisant état d’une baisse des cessations d’activité à 5,6%. Il est donc malheureusement fort probable qu’en fait 7 à 8,5% des commerces de détail se retrouvent en cessation de paiement, soit plus de 31 000 commerçants, dont 16 000 faillites directement liées à la crise sanitaire du Covid-19.

sur le web:  https://lechommerces.fr/enquete-exclusive-plus-de-12-000-faillites-de-commercants-directement-dues-au-covid-19/?fbclid=IwAR37zMLUCFvg2jTInaSJFNze204zgZ7Mq_wzVIUMbPSfT1VSYSG1pYX2tk

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Affaire Fillon: Quand le monde politique « découvre » un secret de polichinelle par Régis de CASTELNAU

Le 10 juin dernier, Eliane Houlette, ancienne patronne du Parquet national financier, a évoqué devant une commission parlementaire  « l’énorme pression » qu’elle a subie de la part de sa hiérarchie lorsqu’elle instruisait l’affaire Fillon en 2017. Le spasme qui a saisi le monde politique depuis ces déclarations est finalement très amusant.

Tout le monde savait que le raid judiciaire contre François Fillon était une opération savamment préparée et exécutée avec zèle par des magistrats parfaitement d’accord pour la mettre en œuvre. Depuis trois ans et en dehors de quelques aboiements (dont ceux de votre serviteur) et quelques contritions discrètes signées Davet et Lhomme ou Marc Endeweld, tout le monde a fait semblant. Il n’est que de se rappeler l’absence totale de critiques dans la presse suite aux réquisitions du Parquet national financier contre les époux Fillon le 10 mars dernier, pourtant surprenantes de sévérité. Ou de se souvenir du silence gêné des journaux devant l’attitude scandaleuse du parquet qui durant tout le déroulement de l’audience n’a laissé aucun doute quant à son objectif: justifier la violence procédurale du printemps 2017 et parer les  accusations d’instrumentalisation de la justice, dont on savait bien sûr qu’elles étaient parfaitement fondées.

Alors livrons-nous à un petit passage en revue des différentes réactions.

Le réveil des LR

Les  LR se réveillent d’un long sommeil sur cette question, alors qu’ils  étaient parfaitement au courant depuis le premier jour de l’existence de  l’opération visant à disqualifier leur candidat et à permettre l’élection d’Emmanuel Macron. Un mélange de lâcheté, d’envies d’aller à  la soupe et d’aversion pour François Fillon ont abouti à l’instauration  d’un pieux silence. Dont ils sortent aujourd’hui, car ils sentent le  chef de l’Etat affaibli et sont soucieux de continue de redorer leur  blason après leur opposition victorieuse, quoique tardice, à la loi  scélérate Avia (tant mieux, et merci à eux quand même). Alors, bardés de  fausse ingénuité, ils font semblant de découvrir la lune avec les  déclarations d’Éliane Houlette, et enfoncent vaillamment des portes  ouvertes.

Jean-Luc Mélenchon a compris

Pendant la campagne  de l’élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon a donné tout son crédit aux fuites ciblées parues dans la presse sur l’enquête puis l’instruction de l’affaire Fillon. Ses partisans et lui n’hésitèrent pas à se servir de ces « informations » pour contrer leur concurrent LR. C’est aujourd’hui une autre chanson, car entre-temps, le patron de LFI a goûté à l’instrumentalisation politique de la justice en se faisant  appliquer le même genre de traitement. Et douloureusement surpris, a trouvé cela passablement désagréable, et donc changé de discours. Le voilà qui nous dit: « Il y a eu un effet de meute. Il est clair que sa  liquidation politique a servi l’ascension de monsieur Macron. C’est de la grossière manipulation. » Carrément?

Socialistes et éditocrates, Joffrin porte-parole

Il est nécessaire de faire un lot commun dans la description du comportement des socialistes et des journalistes soutiens indéfectibles d’Emmanuel Macron. D’abord parce qu’ils appartiennent au même monde et ensuite parce que ce sont eux qui ont été ensemble  à la manœuvre. Les uns organisant et soutenant la manipulation, les autres la relayant dans un invraisemblable bombardement médiatique. Ils auraient du mal à prétendre qu’ils entendaient là soutenir Benoît Hamont, candidat officiel du PS! Non: c’était bien Macron qu’ils voulaient. Le problème, c’est que les  Français en ont fait l’expérience depuis, et allez savoir pourquoi, ils ont quand même l’impression d’une superbe erreur de casting.

Alors, beaucoup rasent les murs, mais pas Laurent Joffrin comme d’habitude qui s’y colle dès qu’il faut afficher son ignorance et déployer sa mauvaise foi. Et comme à chaque fois, on n’est pas déçu. Le directeur de Libération défend bec et ongles la fable d’une justice indépendante et révèle en creux sa conception de la démocratie: « On parle d’instrumentalisation, de forfaiture, de cabinet noir et on regonfle le mythe d’une élection  volée qui aurait privé un Fillon blanc comme neige de son ticket d’entrée à l’Elysée. »

Mais dites donc Monsieur Joffrin, vous savez bien que ce n’est pas le principe même d’une procédure à l’encontre de François Fillon qui pose un problème, mais la façon dont  elle s’est initialement déroulée. Dont vous ne dites pas un mot. Le caractère exceptionnellement fulgurant à ce moment-là, à un rythme que  je n’ai JAMAIS VU en 48 ans de carrière, à partir, non d’un réquisitoire ni d’une plainte ou d’un signalement article 40 mais d’un article de journal opportunément publié à quelques semaines du scrutin, tout ça ne vous dérange en rien?

La violation des règles de la loi sur le secret de l’enquête, probablement par des gens liés à celle-ci, pour que  des pièces de la procédure habilement sélectionnées paraissent dans la  presse avant même qu’elles soient côtées dans le dossier judiciaire,  pour vous tout va bien? Aucun problème quand la loi devient à géométrie variable, et que des fonctionnaires violent leurs obligations légales et  par conséquent leur serment sous votre nez. Ces délinquants-là seraient donc blancs comme neige?

Et puis on voit en creux l’argument,  tant de fois entendu, d’une culpabilité affirmée concernant François  Fillon qui aurait justifiée qu’on l’écarte de la course à la présidence  dont il était le favori. Jolie conception de la séparation des pouvoirs  que cette présentation des choses qui trouve normal qu’en déclenchant  une procédure judiciaire ultrarapide et en la mettant en scène dans un  grand tintamarre médiatique illégalement organisé, ce soient les  procureurs qui désormais choisissent qui peut se présenter à l’élection  la plus importante de la République. Dans une démocratie normale, c’est  le juge du fond après un débat contradictoire dans le respect des règles  qui peut décider d’infliger la peine complémentaire d’inéligibilité.

En  revanche, Laurent Joffrin ne voit aucun inconvénient à ce que l’affaire  Arif qui jetait un drôle d’éclairage sur les conditions financières de  la campagne de hollande en 2012, dorme paisiblement du sommeil de  l’injuste depuis plus de six ans, celle de Ferrand depuis trois ans.  Benalla bien sûr, El Guerraj et toutes les autres quand, d’enlisements  en classements sans suite, on épargne soigneusement la macronie. Il n’a  aucun souci pour la procédure jumelle contre le ministre socialiste de  l’Intérieur de Hollande, Bruno Le Roux, à qui l’on reprochait les mêmes  faits qu’à Fillon, soit silencieusement encalminée depuis plus de trois  ans.

La défense de Fillon et « les magistrats en campagne »

Un  des avocats de François Fillon vient quant à lui nous dire aujourd’hui  que, pendant l’information judiciaire, il avait eu l’impression d’être  devant, non un magistrat instructeur, mais devant un militant. On veut  bien le croire, mais on va peut-être quand même s’interroger sur cette  prise de conscience tardive. C’était en effet le même magistrat qui  avait instruit la procédure diligentée à l’encontre de Nicolas Sarkozy  pour le règlement par l’UMP en 2012 de l’amende fixée par le Conseil  constitutionnel au titre du dépassement des comptes de campagne. À ce  moment-là l’instruction complètement à charge et les mises en examen  multiples du « magistrat militant » n’avaient pas beaucoup gêné François  Fillon, alors à la tête de l’UMP, qui avait été les solliciter de  Jean-Pierre Jouyet (en ce temps-là secrétaire général de l’Élysée sous  François Hollande). Dites Monsieur Fillon, un « magistrat en campagne »,  un coup c’est bien, un coup c’est mal, c’est ça?

Macron veut qu’on vérifie…

Emmanuel  Macron quant à lui fait très fort. Il a annoncé à grand son de trompe  qu’il avait saisi le Conseil supérieur de la magistrature pour vérifier  « l’indépendance de l’enquête ». On a bien entendu, Emmanuel Macron ne  parle pas « d’impartialité » mais « d’indépendance ». Mais pardi, la  procédure a bien sûr été « indépendante », puisqu’il n’y a eu nul besoin  de pressions sur Éliane Houlette pour qu’elle lance soigneusement le  premier étage du missile anti-Fillon. Le juge d’instruction Serge  Tournaire du Pôle financier allumera le second, et ce sera suffisant  pour sortir Fillon de la course et ouvrir un boulevard à Macron. Et nul  besoin non plus d’instructions de la chancellerie ou de l’Élysée pour  que Catherine Champrenault apporte tous ses soins à l’opération. La  duplicité de cette annonce présidentielle fait sourire. C’est comme si  après l’assassinat de Jules César aux ides de mars 44 avant J.-C.,  Brutus avait demandé au Sénat romain de « vérifier » son innocence dans le complot.

Des magistrats un peu gênés

Il y a enfin des magistrats, dont beaucoup sont bien embêtés, qui rappellent les grands  principes, se réfugient dans le déni, ou bien essaient une fois de plus  de faire avancer la mauvaise cause de l’indépendance du parquet. Et  puis, ceux qui accusent les copains, histoire de se défausser de leur  responsabilité dans la manipulation du printemps 2017. Dont, on ne sait  jamais, il faudra peut-être un jour en rendre compte.

L’instrumentalisation politique de la justice pour disqualifier le favori de l’élection  présidentielle de 2017 est une évidence depuis trois ans.

L’épisode  consécutif aux déclarations de Madame Houlette ne fait que confirmer ce  que l’on savait déjà. Mais dévoile la nature du consensus qui avait  tenu à jeter un voile pudique sur la manipulation antidémocratique qui  avait permis à Emmanuel Macron d’arriver au pouvoir.
et moi aussi j’ai croisé Eliane Houlette:   https://temoignagefiscal.com/moi-aussi-jai-croise-eliane-houlette/

sur le web:
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co98711/fillon-quand-le-monde-politique-decouvre-un-secret-de-polichinelle?fbclid=IwAR3Sl-CAHLrRCW5gfFZFo08W4-ucw28tjnN1mp96aZZNpXEjq6wbo4f9GoI

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PAUL WATSON le dernier héros d’une écologie positive.

Paul Watson, le berger des mers, est aussi un pirate

Le fondateur de Sea Shepherd défend la « non-violence agressive ». Quitte à être accusé de terrorisme pour sa défense musclée de l’environnement. Portrait.

Par 

Modifié le 23/06/2020 à 10:00 – Publié le 19/06/2020 à 10:00 | Le Point.fr
Paul Watston arborrant le logo de Sea Shepherd.
Paul Watston arborrant le logo de Sea Shepherd. © LOIC VENANCE / AFP
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Les chinois ou la souffrance animale à l’état pur.

La cuisine chinoise est parait-il une des plus raffinée.
Avec les animaux c’est la plus cruelle, où la souffrance des animaux atteint des sommets inimaginables en occident et même dans le reste du monde.
L’enfer animal en Chine, l’enfer sur terre. De la folie pure:
http://bienvenue-chez-audrey.e-monsite.com/pages/causes-animales-petitions/des-chats-et-des-chiens-tortures-a-mort-en-asie.html
J’ai découvert la souffrance animale en lisant les bons polars de Qiu Xialong.
Je n’en croyais pas mes yeux et s’étant occidentalisé, il passe  les plus ignobles sous silence…

Et puis du classique à la chinoise:

Des chiens se recroquevillent de peur sur le sol maculé de sang.

Bonjour

Dans un abattoir chinois, le sol est glissant de sang et l’air est empreint de terreur.

Des chiens condamnés à ce cauchemar vivant se recroquevillent et pleurent alors qu’ils regardent des employés matraquer un animal sans défense l’un après l’autre avant de les dépecer.

Alors que la Chine a décidé que les chiens ne peuvent plus être classés comme « bétail », ce qui pourrait réduire leurs souffrances à l’avenir, nous n’avons pas encore vu une seule installation infernale d’abattage de chiens fermer ses portes, ce qui signifie que cette année, des chiens seront encore confrontés à une douleur et une peur épouvantables pour que leur peau puisse être transformée en une paire de gants ou une ceinture.

 

nous aiderez-vous ?

Grâce à des personnes compatissantes et déterminées comme vous, PETA met fin à la cruauté et révolutionne l’industrie de la mode :

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Avec Macron, pas d’augmentation des impôts. Vraiment ? par Simone Wapler

Les dépenses dues au coronavirus ne seraient pas financées par des hausses d’impôt ? Fake news ! Car le remboursement de la dette incombera tôt ou tard aux contribuables français.

Dans son discours solennel du 14 juin, Emmanuel Macron nous a assuré que les dépenses de 500 milliards d’euros induites par le coronavirus « se justifient en raison des circonstances exceptionnelles que nous venons de vivre ».

C’est se dédouaner un peu hâtivement. Tous les pays n’ont pas choisi de mettre à l’arrêt leur économie, en premier lieu. Ensuite, en quoi le sauvetage d’Air France avec ses pilotes les plus cher payés au monde, les prêts garantis par l’État accordés à des entreprises moribondes avant la crise sanitaire, la quasi renationalisation de Renault, etc. seraient justifiés ?

À l’examen, une grande partie de ces dépenses est, au contraire, difficilement justifiables autrement que par le goût pour l’économie étatisée. Air France et Renault sont transformées en entreprises à but écologique, leurs stratégies désormais dictées par la bureaucratie étatique française.

Emmanuel Macron admet que ces dépenses « viennent s’ajouter à notre dette déjà existante ». Par conséquent, à moins de penser que la dette publique sera détruite par la Banque centrale européenne, son remboursement incombera tôt ou tard aux contribuables français.

La suite du discours devient surréaliste et démagogique : en reconnaissant que notre pays souffre de « la fiscalité la plus lourde », le président de la République assure « nous ne financerons pas ces dépenses en augmentant les impôts […] depuis trois ans nous avons commencé à la baisser ».

Certes, les fortunes financières soumises à l’ISF ont vu leurs impôts allégés contrairement aux fortunes immobilières ou foncières toujours soumises à cet impôt de classe, rebaptisé IFI. Il s’agit donc d’une baisse très sélective de la température des flammes de l’enfer fiscal qu’est la France.

UN MIRAGE QUI NE RÉSISTE PAS AUX CHIFFRES

Quelques chiffres objectifs pour mettre en éclairage le grossier mensonge présidentiel sur ces dépenses justifiées qui n’occasionneront pas d’augmentation d’impôts.

500 milliards d’euros représentent 20 % de dette en plus. Les 2380 milliards d’euros de passif existant résultent des déficits cumulés depuis quarante-six ans par la gauche, la droite et En Marche. Ces partis nous ont toujours juré que leurs dépenses étaient nécessaires et qu’après tout irait beaucoup mieux. Avec les traitements calamiteux des Gilets jaunes puis du Covid, notre dette va désormais excéder 2880 milliards d’euros.

Rabâchons-le : les déficits existent parce que, depuis quarante-six ans, la gauche, la droite et En Marche trouvent bien plus commode de s’endetter que de lever encore et toujours plus d’impôts pour financer leurs idées ruineuses. Censé nous mener vers un avenir toujours plus radieux, ce dirigisme nous enfonce dans l’insolvabilité.

Ce que les gouvernements successifs financent n’est en réalité que leur clientélisme. Puisque la pression fiscale est au taquet, le déficit est politiquement plus astucieux que la matraque fiscale. Surtout, après douze ans de taux d’intérêt maintenus artificiellement bas, la dette est de plus en plus indolore…

Au contraire, s’il fallait ajuster les dépenses aux recettes, la pression fiscale ferait un bond gigantesque. En 2019, les recettes fiscales étaient de 273 milliards d’euros. Ce gouvernement a ainsi engagé avec une incroyable légèreté deux ans de recettes fiscales rien que pour le Covid !

L’ARGENT POUSSE SUR LES ARBRES DE BRUXELLES

Cette folie à 500 milliards d’euros est envisageable à cause des taux zéro. À long terme, toutefois, le financement est impossible tant que l’État ne réduit pas ses dépenses, seule façon d’avoir des budgets équilibrés.

L’idée de réduire la dépense publique a-t-elle effleuré Emmanuel Macron ? En 2018 : « Les dirigeants publics et les responsables politiques seront comptables de leur capacité à maîtriser la dépense » pouvait-on lire dans la profession de foi du candidat. Vague promesse vite oubliée.

Sans réduction des dépenses publiques, sans recul du poids de l’État, il ne pourra y avoir qu’une pression fiscale grandissante pour tous. À moins que la Banque centrale européenne ne décide comme le rêvent certains de « détruire » la dette qu’elle rachète si complaisamment. Autrement dit, l’argent pousserait sur les arbres, ce que n’acceptent pas les pays bien gérés de l’Europe du nord.

AVEC MACRON, TRAVAILLER PLUS POUR RESTER INDÉPENDANT ?

Dans son discours, Emmanuel Macron nous fait miroiter l’idée « de travailler et de produire davantage pour ne pas dépendre des autres » (des autres ou de nos créanciers étrangers ? ). Cela, bien sûr, sans modifier les avantages acquis.

Après de gigantesques nationalisations qui ne disent pas leur nom, l’idée serait donc d’expliquer à un secteur privé de plus en plus étriqué comment être plus productif… Les artisans, professions libérales, entrepreneurs, employés de PME, agriculteurs – qui ignorent tout des RTT- apprécieront.

Quant aux décideurs et aux fonctionnaires, en ayant refusé toute réduction de leurs traitements durant la période de confinement qu’ils ont eux-mêmes décidée, ils prouvent que la « solidarité » est un concept à sens unique.

LE MONDE D’APRÈS = PLUS DE TOUT CE QUI N’A PAS MARCHÉ DANS LE MONDE D’AVANT

« Il nous faut créer de nouveaux emplois en investissant dans notre indépendance technologique, numérique, industrielle et agricole par la recherche, la consolidation des filières, l’attractivité et les relocalisations lorsque cela se justifie, un vrai pacte productif. »

Oui, oui, on connaît, déjà vu : plan calcul, Bull, avions renifleurs, moteur de recherche Qwant… Nous avons même inventé d’imposer la « jachère cultivée » (car la bureaucratie n’a pas peur des oxymores) avec semis de petites fleurs champêtres.

« Il nous faut aussi créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat avec un plan de modernisation du pays autour de la rénovation thermique de nos bâtiments, des transports moins polluants, du soutien aux industries vertes. »

Oui, oui, on connaît aussi cette musique déjà entendue. On voit les hideuses éoliennes immobiles de l’industrie verte. Les panneaux solaires (achetées en Chine) des lampadaires d’éclairage public. Tout ceci a dégagé des chiffres anémiques de croissance.

En réalité, ce qui semble se profiler est un avenir à la chinoise : une économie étatisée, ignorante de la démocratie de marché, une économie dans laquelle les amis du parti et de la bureaucratie peuvent s’enrichir… tant que le parti et la bureaucratie – informés en temps réel par le flicage collectif – le tolèrent.

Pas de hausse d’impôt ? À ranger dans la catégorie fake news dès l’automne lorsque les enragés de « l’impôt pour les autres » tiendront à nouveau le haut du pavé en mettant le pays à feu et à sang.

sur le web:  https://www.contrepoints.org/2020/06/21/374133-avec-macron-le-contribuable-au-pays-des-merveilles

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