Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

L’ENA OU LA FABRIQUE DES PARASITES A VIE (la leur).

 

 

 Vous connaissez mon aversion chronique pour l’ENA  cette machine qui crache des dizaines d’incompétents ayant le monopole de sucer à vie l’argent des contribuables en donnant l’illusion de faire des « choses utiles » en échange.
L’incompétence mixée avec l’irresponsabilité de cette engeance  n’est plus à démontrer.
Mon aversion pour ces gens là vient certainement de ce  que j’ai travaillé toute ma vie, pour finir ruiné salement, afin  qu’ils puissent boire encore une petite pinte de sang.
Le mien…

L’Ifrap avait en son temps sorti un dossier sur l’ENA.
Tout le monde connaît, maintenant, la malfaisance sur l’économie des actions des énarques.
Quasiment, à chaque fois qu’ils dirigent une entreprise « d’état » ils dépensent à tout va, surtout, pour satisfaire leur égo en jouant les chefs d’entreprises, et quittent toujours celles-ci en quasi faillite avec des dettes abyssales.
L’Etat, dont tous les dirigeants, jusqu’au Président de la République sont des énarques réinjectent, sans état d’âmes puisque c’est vous qui payez, des milliards d’euros pour combler ces énormes déficits au nom de l’emploi.
Et « on » trouve une autre chaise musicale pour l’incompétent. Au besoin « on »va créer un machin/bidule pour celui-ci.
Les énarques sont partout, à tous les leviers de commande des administrations et nous font subir, à nos frais, leurs visions bullesques  (et burlesques) de l’économie.
Combien de candidats à la présidentielle ne sont pas issus de l’ENA ?
Même le FN a le sien en la personne de son N°2.
L’énarque n’a pas de conscience citoyenne. Il est prêt à tout moment à retourner sa veste et à toutes les compromissions pour conserver ses avantages.

Notre nouveau Président à toutes les chances d’être issu de ce sérail et donc d’avoir vécu dans une bulle depuis son entrée à l’ENA.
Bulle payée par le contribuable.
L’exemple type est notre cher Michel Sapin.
Il peut ressembler à une caricature et pourtant c’est l’exemple normal de l’énarque.

 

Même le FN en a un, son numéro 2.
Les énarques sont prêt à tout, à retourner leur veste, à toutes les compromissions pourvu de conserver leur bulle d’or.
Un exemple type : Michel Sapin.
Michel Sapin à Argenton-sur-Creuse, en décembre 2003 © Alain Jocard / AFP

Indemnités indûment perçues: le (discret) recours de Sapin rejeté

4 avril 2017  Par Mourad Guichard

Alors qu’il assurait ne pas faire partie des condamnés dans une affaire d’indemnités indûment perçues quand il était maire d’Argenton-sur-Creuse (Indre), Michel Sapin vient de voir son discret recours rejeté par le tribunal administratif de Limoges.

Nouveau rebondissement dans l’affaire des indemnités indûment perçues par les élus d’Argenton-sur-Creuse, fief électoral du ministre des Finances, Michel Sapin. Le tribunal administratif de Limoges vient de “rejeter la requête personnelle de Michel Sapin et des autres élus d’Argenton-sur-Creuse qui avaient formé tierce opposition au jugement du 29 septembre 2016”. Ce jugement condamnait tout un parterre d’élus, dont Michel Sapin, ancien maire de la commune, à rembourser une indemnité liée à un prétendu statut de “ville touristique”. Un petit biscuit équivalent à un quart de leurs indemnités d’élus qu’ils ont pu déguster de 2008 à 2012, pour un montant total de 100.000 euros.

C’est Ludovic Livrenette, conseiller municipal d’opposition, qui avait porté l’affaire devant la justice. “L’affaire subsiste devant la cour administrative concernant l’appel fait par la commune”, précise-t-il au Lanceur. En effet et à la surprise générale, l’actuel maire d’Argenton-sur-Creuse – très proche de Michel Sapin (c’est son ancien beau-frère, pour être précis) – avait fait appel de la condamnation au remboursement, privant ainsi la commune du retour desdites indemnités. Le fait que le maire fasse partie des bénéficiaires n’est peut être pas étranger à cette décision…

Question : qui a payé son avocat ?

 

Ce cher Monsieur Sapin, en 2016, avait déjà coûté aux contribuables, depuis sa sortie de l’ENA, la modique somme de 19 millions d’Euros. Et ce n’est pas fini !
Les vaut-il ? C’est à vous de juger puisque c’est vous qui réglez celle addition.
Vous saurez tout sur ce gentil Monsieur en lisant mon papier du 2 octobre 2015.

https://www.temoignagefiscal.com/michel-sapin-et-…en-ca-nous-coute/

 

Je vous joins pour les contribuables qui sont curieux de savoir comment est formée notre formidable « élite » qui nous dirige et qui se gorge de notre argent depuis des décennies.
Et ce n’est pas fini.

Un très bel article de  Nathalie MP publié dans Contrepoints le 6 avril 2016 https://leblogdenathaliemp.com/

Contrepoints – Journal libéral

 Que nous dit le rapport du président de jury de l’école nationale d’administration (ENA), censée fournir au pays son élite administrative ?

Par Nathalie MP.

Évoquant par anticipation le débat d’hier soir entre nos prétendants présidentiels, Sophie Coignard du Point le comparait au grand oral de l’ENA (École nationale d’administration) et se prenait à espérer que les 11 partants éviteraient la langue de bois qui reste manifestement de règle chez les candidats au fameux concours, ainsi qu’en atteste la passionnante lecture du rapport du président des jurys du concours 2016 (M. Thierry Bert) publié le mois dernier (cliquer sur la première ligne du lien : « concours 2016 »).

Ce rapport est avant tout clinique. Il donne des statistiques sur les candidats. Il explique comment les jurys se sont concertés au préalable pour attribuer les notations et quelle ambiance (bienveillante plutôt que déstabilisante, comme c’est mignon !) ils ont souhaité faire prévaloir, notamment pendant les épreuves orales.

LES REMARQUES DES CORRECTEURS

En seconde partie, il rend compte de façon détaillée des remarques (souvent sévères) des correcteurs sur les copies examinées épreuve par épreuve. Mais il adopte aussi parfois un ton personnel très pince-sans-rire qui n’est pas sans nous distraire hautement.

Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un passage relatif à l’épreuve orale d’entretien, anciennement grand oral. Il semblerait que les 197 candidats admissibles aient fait preuve d’une quasi unanimité à chanter les louanges du service public et à protester de leur total dévouement envers l’intérêt général, tellement plus « noble » que les intérêts particuliers ! Réflexions de M. Bert :

Il s’agit ici d’un jury de concours, et non d’une cérémonie religieuse. (…) Mais certains candidats sont restés fixés sur cette opposition entre le lucratif (le mal) et l’intérêt général (le bien). (…) Nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. (…) Mais il est tout à fait inquiétant qu’en France au XXIème siècle, on puisse encore croire qu’il a le monopole de l’intérêt général, alors que c’est toute la société qui y concourt (…). (page 47)

CONFORMISME GÉNÉRALISÉ

  • De fait, de rapport en rapport, les jurys pointent leconformisme, le manque de sens critique, l’incapacité à prendre de la hauteur, l’absence de réflexion personnelle, parfois même la difficulté à comprendre les sujets et à utiliser les documents donnés en appui ou à échapper à leur simple paraphrase.

Les candidats ont aussi tendance à se montrer peu rigoureux sur les références qu’ils utilisent, donnant l’impression de construire des paragraphes entiers visant à placer à tout prix des citations qu’ils ont en tête mais qui ne présentent qu’un lointain rapport avec le sujet. Ou bien ils pratiquent allègrement le name-dropping sans explication ni discernement en faisant voisiner Zemmour avec Hume ou Locke, par exemple.

LE NIVEAU BAISSE

Dans la partie détaillée épreuve par épreuve du rapport 2016, les correcteurs ne sont pas tendres avec le niveau des candidats, aussi bien sur le plan des connaissances que celui du raisonnement. En économie, le jury du concours externe (étudiants) note :

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Le jury considère le niveau général comme moyen, tant sur les connaissances purement économiques que sur la capacité d’analyse.

Celui du concours interne (fonctionnaires) :

La moyenne de l’épreuve se situe à 9 sur 20 et reflète un niveau général assez faible, avec une forte concentration de devoirs en-deçà de 10 sur 20. »

 

Autre exemple, les correcteurs de l’épreuve « questions sociales » du concours externe ont observés que l’épreuve semblait mal préparée :

De grosses erreurs et confusions sur des notions de base ont en effet été fréquentes (…) À ce défaut de connaissance et de maîtrise du fond s’ajoutent des défauts de raisonnement.

Signalons enfin les remarques du jury « finances publiques » du concours externe :

Le jury a estimé qu’un nombre peu significatif de candidats avait bien compris les attentes de cette épreuve, en termes de méthode comme de programme.

Si vous parcourez le document, vous conviendrez aisément que je n’ai pas sélectionné les passages les plus désobligeants par pure intention maligne.

DES ÉLITES À L’ORTHOGRAPHE HASARDEUSE

C’est jusqu’à l’orthographe hasardeuse des candidats qui est épinglée dans l’exposé de M. Bert sur un concours considéré en France comme rassemblant ce que notre élite produit de mieux. La remarque est reprise ensuite par de nombreux correcteurs.

On constate cependant avec une triste surprise que l’ENA subit elle aussi ses petits nivellements par le bas, comme la première école primaire venue. Il a été décidé, à la « demande explicite » de M. Bert que l’orthographe ne pouvait donner lieu à des pénalités supérieures à  2 points (sauf copie incompréhensible) :

Nous savons tous que l’orthographe a évolué et évolue continuellement (…) Nous savons aussi qu’il s’agit souvent d’un « marqueur social », et qu’il faut donc relativiser son importance si l’on veut pratiquer des recrutements innovants. »

RIEN À VOIR AVEC LES INÉGALITÉS SOCIALES

Il y a vraiment de quoi s’esclaffer lorsqu’on consulte ensuite les origines sociales (parents majoritairement CSP+ et enseignants) et scolaires des candidats : la plupart des étudiants sortent de Sciences Po Paris ou d’un IEP, sinon d’HEC et ESSEC, les fonctionnaires du concours interne viennent essentiellement de Bercy tandis que les candidats du troisième concours sont issus le plus souvent des professions du conseil et de l’audit. On ne va quand même pas leur demander d’écrire correctement !

Si les difficultés orthographiques des candidats à l’ENA prêtent à rire, elles ont au moins l’avantage de montrer une fois de plus que les inégalités sociales ne sont rien dans la dégradation du niveau des élèves en comparaison de l’affaiblissement continu des programmes et des pédagogies utilisées qui affecte absolument tous les élèves, de la ZEP au concours de l’ENA.

SÉLECTIVITÉ QUI RESTE TRÈS ÉLEVÉE

  • Rassurons-nous cependant. Si les candidats pris dans leur globalité n’impressionnent guère les correcteurs, la sélectivité est très élevée. On peut donc espérer que les 90 reçus en 2016 sont bien les représentants de la crème de la crème censée pourvoir à nos destinées au sein de toutes les administrations publiques. On sait qu’en France, on ne manque pas d’administrations publiques, lesquelles ne manquent pasd’activités amusantespour s’occuper et se trouver « obligées » de recruter de plus en plus de fonctionnaires, dont nos merveilleux énarques.

Il existe 3 voies d’accès à l’ENA : le concours externe réservé aux étudiants titulaires d’une licence, le concours interne pour les agents ayant au moins quatre ans d’expérience dans la fonction publique, et le troisième concours, supposé apporter de la diversité, ouvert aux candidats pouvant se prévaloir de huit ans d’expérience professionnelle en dehors de la fonction publique (élus, salariés du privé, syndicalistes). En 2016, ces derniers représentaient 112 inscrits pour un total de 1550.

UN TAUX DE RÉUSSITE À 10%

À la fin du 5ème jour des 5 épreuves écrites, il ne restait plus que 932 candidats. Parmi eux, 197 ont été déclarés admissibles et 90 furent ensuite admis à l’issue des épreuves orales. Le taux global de réussite est donc d’environ 10 %. Il est plus sévère pour le concours externe (7 %).

  • Beaucoup des critiques adressées à l’ENA portent sur l’aspect reproduction sociale que j’ai évoqué plus haut, ainsi que sur sa« parité » hommes femmesdéficiente. Il n’y a toujours pas autant de filles que de garçons reçus : 35,5 % en 2016, alors que tous les espoirs semblaient permis en 2013 où le taux s’était hissé à 45 %.

Mais est-ce vraiment le problème essentiel de l’école ? Si l’on en croit les témoignages récurrents d’anciens élèves, le système du classement qui détermine l’ensemble de la carrière subséquente des élèves génère non seulement une obsession chez tous les anciens énarques, mais aussi le conformisme que les jurys d’admission déplorent tant par ailleurs.

UN PARCOURS BALISÉ

Pour arriver dans les premières places qui ouvrent la porte des 3 corps les plus « prestigieux » (Conseil d’État, Inspection générale des finances et Cour des comptes), il n’est question que de bachotage intensif d’où sont exclues toute originalité, toute idiosyncrasie personnelle et toute prise de risque qui compromettraient les chances d’être bien noté.

Dès le concours d’entrée, les élèves savent qu’ils « doivent » aborder tel sujet sous tel angle s’ils veulent être admis. Dans le rapport de M. Bert, on lit par exemple que sur le sujet « Un monde de croissance(s) ? Selon quels indicateurs ? » (épreuve économie du concours externe) les correcteurs attendaient des candidats :

qu’au moins un paragraphe du travail traite de la question de la remise en cause du modèle capitaliste fondé sur une croissance forte dans un monde où les ressources sont finies.

Ce n’est pas un mince paradoxe pour les candidats puis élèves de réaliser que toute l’originalité de pensée qu’on exige d’eux ne vaut que tant qu’elle reste dans les cadres autorisés de la haute fonction publique. Comme disait M. Bert, « nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. »

CAPACITÉ À SINGER

Dans un livre paru en 2012 et intitulé « Promotion Ubu roi. 27 mois sur les bancs de l’ENA », Olivier Saby (sorti en 2011 25ème sur 81) va encore plus loin. Il critique un enseignement qui fonctionne sur « la capacité à reproduire sans courage, à imiter, à singer. » Il dénonce des conditions de formation qui font évoluer les élèves en préfectures et ministères, au milieu de multiples avantages de fonction et très loin des réalités de la vie quotidienne des Français.

Il brocarde enfin le « vide abyssal de l’enseignement » qui est délivré par des intervenants censés être des experts dans leur domaine. Or, par exemple, Saby a reçu des cours sur l’ouverture du capital de Gaz de France par un spécialiste de la grippe aviaire qui avouait ne rien connaître au sujet du cours, cette situation « ubuesque » n’étant pas rare.

On dit généralement que l’ENA a été créée en 1945 à l’initiative du général de Gaulle pour donner une formation spécifique de qualité à tous les hauts fonctionnaires. C’est vrai. Mais il manque quelques éléments importants pour bien comprendre que cette « prestigieuse » école est le bras armé de l’étatisme le plus forcené et que ses absurdités, comprenant même des petits problèmes de déficit incroyables dans ce haut lieu de l’élite française auto-proclamée, sont complètement en phase avec l’échec qui vient imperturbablement conclure ce genre de politique.

DE GAULLE ET THOREZ DERRIÈRE L’ENA

En 1945, de Gaulle présidait un gouvernement provisoire qui comprenait des ministres originaires de tous les partis, y compris bon nombre de socialistes (SFIO) et communistes (PC). L’ENA fut instituée en même temps que les grandes nationalisations de 1945 (Renault, charbonnages, électricité…) et que les bases de notre calamiteux État-providence actuel. Qui dirigeait la Mission provisoire de réforme de l’administration chargée de préparer le projet de l’école ? Qui signa les décrets fondateurs ? Maurice Thorez, ministre de la Fonction publique et secrétaire général du Parti communiste.

Il est également troublant de voir que cette volonté de disposer de hauts fonctionnaires parfaitement calibrés par et pour l’État relevait de la même idée que celle qui avait présidé à la création de l’École des cadres d’Uriage par le régime de Vichy en 1940 (si ce n’est que dans le contexte de la Résistance, les cadres d’Uriage ont fini par se détacher de leur créateur).

On imagine bien qu’avec une inspiration aussi collectiviste, l’ENA ne pouvait qu’instaurer un formatage de la pensée et une mainmise des hauts fonctionnaire sur la gouvernance du pays (grandes entreprises privées comprises lors de pantouflages de pure connivence) avec des résultats au mieux décevants, mais plus souvent catastrophiques, comme nous le rappellent régulièrement les aventures coûteuses de notre État-stratège.

S’il vous prenait malgré tout l’envie farfelue de tester vos capacités à intégrer un organisme aussi furieusement français que dramatiquement prétentieux, vous avez jusqu’au jeudi 13 avril prochain pour vous inscrire au concours 2017 de l’ENA !

 

 

 

Ils représentent la fameuse exception française dont ils se gargarisent à longueur de temps et dont pas un pays (sensé) au monde ne veut imiter.

Maintenant vous ne pourrez plus dire : je ne savais pas qu’ils me pillaient.
Maintenant vous savez à quoi et à qui servent vos impôts.
Bon versement au Trésor Public…

 

 

Emmanuel Bolling

 

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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L’Homme d’Etat est un mythe (Vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas

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Ils n’évoquent pas la liberté….(vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas

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Ces maux qui tuent la démocratie

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est-à-dire la possibilité pour chacun de choisir librement.

Les intellectuels qui se prétendent économistes, qui sont évidemment extérieurs au marché, font de celui-ci une critique récurrente qui consiste à prétendre que, pour que le marché soit juste, il faudrait qu’à chaque transaction les parties prenantes soient à égalité d’information.

Evidemment, ce n’est jamais le cas – notamment pour la grande masse des consommateurs que nous sommes, qui se font entuber bien des fois justement par manque d’information –

Nos économistes en concluent que, le marché ne pouvant être équilibré faute de pouvoir rendre l’information accessible à tous, le marché est donc injuste, le marché doit donc être supprimé. Mais oui, mais oui…. Ils le disent.

Depuis, ils cherchent vainement une organisation de substitution. Toutes leurs tentatives à ce sujet finissent dans le mur, grave.

En économie il n’y a pas de solution autre que le marché.

En fait leur erreur fondamentale est de ne pas comprendre – ou de faire semblant de ne pas comprendre —  que la force du marché n’est pas d’être juste, mais d’être libre.

En effet, la liberté permet d’accumuler l’expérience, chaque échec devient une marche vers la compréhension pour celui qui sait tirer les leçons des échecs, qui sait que ce sont les échecs qui construisent les hommes.

Lincoln le résumait ainsi : “On peut tromper une fois un grand nombre de personnes, on peut tromper toujours une seule personne, mais on ne peut pas tromper toujours un grand nombre de personnes”.

Avant de conclure un marché il est donc nécessaire de s’informer, les consommateurs savent cela, même si souvent ils l’apprennent initialement à leurs dépens.

Le marché, pierre angulaire d’une économie prospère, court deux risques graves :

            – 1 – L’inversion du sens de la décision, qui consiste à substituer au client libre un usager soumis. C’est un transfert mortel du pouvoir qui alors, au lieu d’aller du bas vers le haut du consommateur vers l’industriel ou le prestataire, va du haut vers le bas de ceux-ci vers l’usager. C’est tout simplement la disparition de la liberté du consommateur au profit de sa contrainte par le monopole.

            – 2 – Le mensonge volontaire violant l’accès à l’information pour l’une des parties du marché – le plus souvent le consommateur –. J’ai le souvenir dans ma jeunesse de cette société, seule fabriquant mondial de lessive, ” Unilever “, qui remplissait les barils de lessive de toutes les ménagères et de ces dernières qui soutenaient mordicus que la lessive qu’elles employaient était la meilleure, alors qu’elles étaient toutes les mêmes. La encore c’est la liberté de choisir qui est trahie, cette fois par la fausse information volontaire.

Donc, pour que le marché fonctionne il suffit de laisser la liberté de choix, en essayant autant que faire se peut d’éviter le monopole et la fausse information. Imaginer rendre le marché juste est absurde et inutile. Il s’agit le plus souvent d’une excuse pour le contourner et soumettre l’économie à sa botte, avec des buts malsains, même s’ils sont dissimulés derrière des façades au dessus de tout soupçon.

Disons qu’il en est de même pour la démocratie qui n’est que le marché de l’organisation sociale.

Comme pour le marché, ce n’est pas l’erreur qui est fatale en démocratie — au contraire c’est de son analyse que la démocratie tire sa force –

Par contre, toute atteinte à la liberté de choix est mortelle pour elle.

Comme pour le marché, il est deux dangers graves pour la démocratie. Ils expliquent la situation actuelle, qu’il est raisonnable de qualifier de désespérante.

Les deux risques :

            – 1 – Le transfert décisionnel, qui consiste à déposséder l’électeur de son pouvoir de choix en inversant le sens démocratique.

Le vote est un acte factuel qui ne peut s’exprimer qu’envers une personne dont on connait parfaitement l’activisme pour le groupe, au point de lui confier sa voix, de lui donner pouvoir pour soi-même.

Le sens du vote doit aller du bas vers le haut. C’est-à-dire que l’électeur doit voter pour des gens qu’il connait, qu’il voit tous les jours, dont il peut prendre la mesure humaine lui-même.

L’unité de départ de la démocratie doit être le quartier, puis la ville. Même si l’on devait aboutir ensuite au vote par ces premiers élus seuls, représentants leurs électeurs, pour les échelons supérieurs.

Dans tous les cas le vote dans l’autre sens, à partir du Président de La République, est absurde. Il se termine par un vote déterminé par le seul mensonge d’une campagne électorale. Les électeurs sont remplacés par les militants, ce n’est pas la démocratie, l’électeur ne connait pas factuellement celui à qui il donne sa voix.

L’inversion du sens naturel qui dans le marché fait du consommateur un usager, fait en démocratie de l’électeur un spectateur ou un militant. Dans les deux cas, consommateurs et électeurs sont privés de leur pouvoir, de leur liberté de choix.

L’élection présidentielle au suffrage universel est une fabrication du dicteur moral qu’était De Gaulle, même s’il n’a jamais été un dictateur factuel. C’est un gros problème, elle attire naturellement tous les escrocs ou groupes d’escrocs qui vivent de la politique et dont la sincérité est inexistante.

Sous une apparence de démocratie, elle est le poison qui la tue.

            – 2 – Le mensonge violant l’accès à l’information s’exprime sous nos yeux de la façon la plus obscène qui soit.

Les campagnes électorales nationales, qui n’ont aucun temps mort, qui perdurent y compris entre deux élections, sont arrivées à ce stade ultime publicitaire de la transformation du vocabulaire. Les mots, employés pour mentir, sont dévoyés de leur sens réel.

Par exemple : corruption.

La corruption consiste à prélever une somme ou un avantage à l’occasion d’une transaction économique sans motif autre que le pouvoir que l’on a —  ou que l’on s’est donné — d’intervenir dans cette transaction sans raison. Nos politiques pratiquent cette manœuvre à longueur de journée. Ils la baptisent normes, règlements, intérêt public, protection du consommateur, ou autre et nous font croire que seuls les africains pratiqueraient la corruption, qui se reconnaitrait à l’utilisation de valises de billets. Mais les africains sont des amateurs par rapport au pillage auquel se livrent nos politiques, dont les prélèvements corruptifs étranglent notre économie et font vivre un nombre incalculable de leurs complices.

Par exemple : capital.

Le capital est l’accumulation économique indispensable au progrès économique, sans laquelle la fragilité cyclique de l’économie expose gravement les intervenants. Nos politiques ont réussi le tour de force de faire passer l’indispensable capital pour une tare, d’exposer ceux qui l’accumulent à la vindicte de la population, de transformer leur prudence nécessaire à tous en cupidité nuisible à tous.

Par exemple : la redistribution

La misère appelle la compassion, le don a toujours existé, il est évidemment naturellement tourné vers ceux que l’on connait n’ayant pas vocation à aider à ne rien foutre mais à contrer les méfaits possibles du hasard.

Nos politiques ont réussi l’exploit de rendre le don aveugle et obligatoire. Ce faisant non seulement ils ont porté atteinte à sa réalité, mais par leur prétention à la légitimité du choix ils ont complètement pipé les dès au point que le don est haï aujourd’hui par une grande partie des français. C’est un comble improductif et dangereux pour le lien social.

Conclusion

Notre démocratie s’est fourrée dans une impasse dangereuse. La liberté qui la sous-tend est une fleur à la fois fragile et déroutante, ne pas la cultiver avec passion et courage, la trahir est une lourde responsabilité que portent tous les français.

Espérons qu’ils vont le comprendre tant les tares d’aujourd’hui sont visibles.

La liberté ne doit pas faire peur, les difficultés qu’elle porte en elle doivent être regardées par chacun avec courage, elle seule justifie notre combat d’homme. La justice est une abstraction, bien pratique pour les escrocs.

Bien cordialement. H. Dumas

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Il ne faut pas confondre Brexit et Frexit !

Madame le Pen, la candidate qui se dit hors système, caracole en tête des sondages, au coude à coude avec M Macron, et elle se voit déjà présidente !

On connaît, pour l’essentiel, son programme de gouvernement : Tout contre l’Europe et jeter à bas l’ancien système avec dans le détail une sortie de l’UE, un retour au Franc français, l’instauration de mesures protectionnistes, la fermeture des frontières, la nationalisation de pans entiers de l’économie dont les banques.

C’est ce que l’on appelle désormais le Frexit !

Et elle n’hésite pas pour cela à s’appuyer sur un Brexit présenté comme triomphant et bénéfique pour le Royaume Uni afin d’une part justifier le bien fondé de son programme et d’autre part pour expliquer que le Brexit étant très favorable au Royaume Uni il en sera de même pour la France !

Seulement, ce raisonnement par analogie n’est rien moins que d’une tromperie. Le Frexit préconisé par Mme le Pen n’a rien à voir avec le Brexit car les motivations, les modalités et les buts sont totalement différents !

Pour commencer, contrairement à ce que veut faire croire Mme le Pen, le Brexit n’a pas encore eu lieu, la procédure de déclenchement vient seulement de débuter puisque la lettre d’engagement vient d’être signée le 28 mars par le 1er ministre britannique et la procédure devrait durer au moins 2 ans !

Il est donc pour le moins présomptueux de présenter comme bénéfique quelque chose qui n’a pas eu lieu ! On sait d’ailleurs que la « plaisanterie » va coûter extrêmement cher au Royaume Uni car il va falloir détricoter plus de 19.000 textes et, du côté anglais, on évalue la facture pour l’instant à 160 mds de £ dont déjà 60 mds € dus à l’UE au titre de sa contribution au budget européen.

Il est important de savoir que le Brexit n’a pas lieu pour que le Royaume Uni ferme ses frontières ! C’est au contraire pour s’ouvrir au monde, principalement vers l’Asie et les USA, tout en échappant aux contraintes règlementaires émanant de Bruxelles.

Il ne faut jamais oublier aussi que le Royaume Uni n’a jamais fait preuve d’idéologie à propos de l’Europe … contrairement aux français, et que si il est entré dans l’UE c’était essentiellement pour pouvoir en contrôler l’évolution et surtout que celle-ci ne se fasse pas à son détriment ! En plus, l’entrée du RU a eu lieu dans les années 1973 alors qu’il était à l’époque l’homme malade de l’Europe et qu’il cherchait un moyen de se sauver de sa situation économique catastrophique !

En clair, le Royaume Uni a toujours eu une conception très utilitaire de ses relations avec l’UE et il est l’un des principaux artisans de la déviation des buts initiaux de l’Europe d’un ensemble intégré fiscalement et socialement (d’où la création de l’€), qui ne l’intéressait absolument pas, vers une simple zone de libre échange.

Cela explique d’ailleurs que le Royaume Uni ait souhaité conserver sa monnaie la GB£ et qu’il ait conservé une certaine autonomie économique ; ce qui lui permet aussi de quitter l’UE relativement facilement !

D’ailleurs, les négociations du Brexit auront pour but, du coté du Royaume Uni, essentiellement de conserver le maintien de l’accès libre au marché de l’UE sans en subir les contraintes règlementaires et financières car les liens économiques entre le RU et l’UE sont très profonds (La City est la première place financière d’Europe, et il faut écouler les productions industrielles britanniques notamment de voitures, d’avions, de moteurs d’avions) ! Seulement, il s’agit évidemment d’une vision complètement utopique des choses car l’UE n’est pas vraiment disposée à entrer dans ce jeu un peu trop facile pour le Royaume Uni !

Il ne faut pas oublier non plus que le Royaume Uni, du fait de son empire et de la révolution industrielle (qui a commencé en Angleterre au 19°s), a toujours eu une conception libre échangiste des relations commerciales car il avait besoin de débouchés commerciaux pour vendre ses productions.

Bien évidemment, il ne s’agit absolument pas de cela en ce qui concerne le Frexit prôné par Mme le Pen puisqu’il s’agit rien moins que d’une fermeture des frontières, au nom d’un soi-disant patriotisme économique.

Seulement, le patriotisme économique de Mme le Pen n’est rien d’autre qu’un nationalisme rhabillé ou dissimulé !

La mise en parallèle du Brexit et du Frexit constitue, de la part de Mme le Pen, essentiellement un argument incantatoire destiné à abuser les foules quant à une solution simple à un problème complexe qui ne peut pas se résoudre d’un claquement de doigts !

En effet, elle ne propose au contraire qu’une solution de repli qui s’accompagnerait de mesures protectionnistes et de restrictions (contrôle des changes, des mouvements de capitaux …) qui auraient pour effet, dans un premier temps, de dresser de soi-disant protections aux frontières qui transformeraient rapidement la France en un immense camp retranché puis en un immense camp de prisonniers !

Les propos racoleurs et simplificateurs de Mme le Pen présentent surtout un attrait pour une part de la population qui s’estime, à tord ou à raison, victime de la mondialisation et qui est excédée par le comportement, l’incurie et l’incapacité des politiciens français à résoudre les problèmes. Ce n’est pas une révélation que de dire que Mme le Pen recrute dans la France des exaspérés et des désespérés et que le vote FN est le vote des protestataires et des désespérés du chômage de longue durée.

En fait, la solution « miracle » de Mme le Pen ressemble beaucoup à celle préconisée par le pouvoir grec, en 2015, lorsque celui-ci a organisé un référendum pour savoir s’il fallait continuer dans les mesures d’austérité préconisées par l’UE ou s’il fallait au contraire, conformément à la dialectique du moment, tordre le bras de la Troïka (BCE, FMI et UE) et revenir à la drachme.

Une majorité de grecs persuadés qu’ils allaient sortir de la situation catastrophique de leur pays par une simple mesure politique ont voté évidemment contre les mesures d’austérité. Je vous renvoie à ce propos vers mon article sur la Grèce (ici).

Le pouvoir grec promettait un miracle, rien de moins, alors qu’il savait que la Grèce était en situation de défaut de paiement, sous la domination de ses créanciers !

Seulement, la direction d’un pays n’a rien à voir avec la religion !

Le référendum remporta un franc succès en faveur des vociférations gouvernementales contre l’Europe et … M Tsipras, 1er ministre, ne fit rien de ce qu’il avait promis !

La baudruche s’était dégonflée d’un coup au prix de la trahison des électeurs grecs car finalement M Tsipras a eu l’intelligence de stopper un processus qui aurait ruiné la Grèce et lui aurait fait faire un saut de 50 ans en arrière  !

Les règles économiques étant intangibles et comme la France n’est pas en meilleure situation financière que la Grèce, il y a fort à parier qu’elle serait confrontée aux mêmes réalités en cas de Frexit et qu’elle devrait arbitrer entre la faillite pure et simple, avec pour corollaire la ruine de la population, et un réalisme destiné à sauver ce qui peut l’être !

Tout le monde sait, sauf apparemment une bonne part des français, que ce que préconise Mme le Pen aboutira à la ruine de la France et des français. Vous pouvez relire mon article sur la question (ici) et (la).

Enfin, pour revenir au Brexit, la situation économique du Royaume Uni est incomparablement meilleure que celle de la France qui ne fait qu’accumuler des déficits graves et constants, une dette publique colossale, un chômage de masse.

En fait, nous ne tenons que grâce aux crédits illimités à taux 0 de la BCE de Francfort, dont nous ne bénéficierions plus évidemment en cas de retour au Franc, et à la caution de l’Allemagne !

Contrairement à ce qu’affirme Mme le Pen on ne peut pas impunément faire tourner la planche à billets sans entrer dans la spirale dévastatrice de l’hyper inflation (voir les exemples de l’Allemagne de 1923, la France des années 1791-1797 avec les assignats ou plus récemment l’Argentine et le Venezuela).

Le retour à une monnaie nationale nous obligerait en outre, pour nos achats à l’étranger (pétrole, pièces détachées, smart phones), à disposer de réserves de change (€, dollars ou GB£) car un Franc dévalué, sans crédibilité économique, ne serait accepté … par personne !

La solution préconisée par Mme le Pen, et le retour à une monnaie nationale, ne seraient pas autre chose qu’un défaut et l’expérience se terminerait à terme par une mise sous tutelle du FMI (Fonds Monétaire International) !

On peut certes s’en prendre à l’€ et l’accuser de tous les maux pour justifier la situation actuelle mais il faut quand même se rendre compte que la monnaie n’est pas une assurance sur la vie ni la garantie d’un bonheur éternel.

Seule compte l’économie du pays, et sa capacité à créer de la richesse, richesse que l’on peut vendre à l’étranger ; car la richesse vient de l’échange !

Le seul reproche que l’on puisse faire à l’€ c’est qu’il est trop stable pour la mauvaise économie de la France et que si celle-ci avait encore le Franc pour monnaie ce dernier aurait dévissé depuis longtemps et à tel point que la France ne pourrait tout simplement plus emprunter sur les marchés !

L’€ a en fait servi de retardateur ou de protecteur et a, contrairement à ce qu’affirment les souverainistes, facilité un endettement jugé aujourd’hui catastrophique !

Or, Mme le Pen, dont les connaissances économiques apparaissent bien indigentes, veut sortir de l’€ en s’imaginant qu’elle pourra résoudre tous les problèmes en faisant marcher « la planche à billets » !

Seulement, le retour au Franc n’aurait aucun effet bénéfique puisque la dette devrait être remboursée en € avec des Francs à la valeur bien incertaine qui subiraient une dépréciation continue par rapport à l’€ ; rendant de ce fait la dette totalement intenable.

En effet, en cas de retour au Franc, la parité Franc/€ tiendrait la 1ère journée et la nouvelle monnaie dévisserait ensuite d’au moins de 30% ce qui signifie que votre patrimoine fondrait de 30% … pour commencer !

La dépréciation constante de la monnaie et son corollaire, l’émission monétaire forcenée par la Banque de France, aboutirait à l’hyperinflation, au renchérissement exponentiel des importations, à la chute du niveau de vie des français, à la pulvérisation de leur épargne et enfin, pour couronner le tout à une explosion du montant de la dette publique.

Alors que même avec l’€ la crise de la dette se trouve devant nous, le retour au Franc ne ferait qu’accélérer une dégradation des finances publiques qui se terminerait par un défaut c’est-à-dire par l’incapacité à rembourser nos créanciers internationaux !

Le retour au crédit, après un défaut, s’avèrerait ensuite extrêmement difficile ! La dernière fois que la France a fait défaut, en 1797, elle a mis plus de 50 ans à retrouver la voie de la crédibilité et du crédit !

Par ailleurs, un point qui n’est jamais évoqué dans le cas d’un retour au Franc c’est que le retour en arrière ne serait pas possible !

Les français, subitement conscients qu’ils ont fait une grosse boulette, ne pourraient même pas décider que finalement ils se sont trompés, ou pire qu’on les a trompés, et qu’ils veulent revenir à l’€ car eu égard à notre situation particulièrement dégradée nous ne pourrions même plus nous qualifier pour un retour à l’€ !

Enfin, l’option du repli identitaire et économique est un non sens économique car la richesse vient de l’échange et non pas du retranchement dans une économie autarcique et auto suffisante puisque, par définition, nous ne pouvons pas tout fabriquer !

Le retour à la France des années 50, rurale et agricole, ne peut conduire qu’au déclin !

Mme le Pen prétend défendre le peuple mais c’est un mensonge !

Cela méritait d’être dit afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté !

Bien cordialement.

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INCROYABLE, J’AI TROUVE UN CHEF D’ENTREPRISE QUI CROYAIT ENCORE AU PÈRE NOËL…

Sur Contrepoints, aujourd’hui, j’ai pu lire cette lettre rigolote d’un chef d’entreprise qui croit encore au Père NoËL.
Il est mort depuis Giscard…

Lettre ouverte sur l’ISF d’un chef d’entreprise aux candidats à la présidentielle

battus credits political posters from USSR 70s and 80s (licence creative commons)

Le cri de colère d’un entrepreneur face à l’absurdité du système fiscal français.

Par Gilles Roland.

J’ai 52 ans, et je suis entrepreneur, qui comme tous les entrepreneurs, cherche chaque jour à développer son activité, développer de nouveaux marchés, motiver ses troupes. Bref, je suis un patron ordinaire, et ma situation est celle de nombreux chefs d’entreprise.

Je fais un métier particulier : je rachète des entreprises industrielles françaises que l’ancien propriétaire envisageait de fermer. J’ai racheté 8 entreprises industrielles jusqu’à présent, représentant plus de 4.800 emplois en France.

C’est ainsi qu’en 2005, j’ai racheté en quasi-faillite, dirigé, redressé puis revendu un groupe industriel de 9 usines, « sauvant » alors 3.000 salariés en France.  Je suis alors devenu riche, et j’ai acheté mon appartement et une maison de vacances. Aux États-Unis, en Angleterre ou en Allemagne, cela aurait été justifié. En France, je suis entré dans une zone étrange, presque suspecte !

RICHE, DONC SUSPECT EN FRANCE

Avec un patrimoine de 8 millions d’euros, qui a déjà été largement taxé lors de son accumulation, j’aurais pu choisir d’arrêter de travailler, et « vivre de mes rentes ». J’ai choisi de continuer ce travail passionnant, et de racheter des usines, en France, dans des situations financières délicates.

Mais en France, la richesse est condamnable.  Un mythe est entretenu que les riches le sont forcément devenus sur le dos des pauvres (sauf les chanteurs, les acteurs et les joueurs de foot).  Nos hommes politiques, soucieux de leur image « sociale », mais ignorants de l’économie, ont construit des règles absurdes qui soulagent la conscience sans résoudre aucun problème : le chômage est toujours massif, et la pauvreté s’étend.  Ainsi l’administration fiscale est le Robin des Bois chargé de reprendre aux riches pour redonner aux pauvres, et l’ISF en est l’impôt le plus symbolique.

ENCHAÎNEMENT KAFKAÏEN

Ce contexte posé, j’invite ici mes lecteurs à suivre attentivement la suite kafkaïenne.

Bien que j’en sois actionnaire quasi-unique et seul dirigeant, ma holding doit démontrer qu’elle est animatrice sinon l’ensemble de mon groupe industriel ne sera plus considéré comme mon outil de travail et sera inclus dans la base de calcul de mon ISF. Je dois justifier par des écrits que je suis le pilote de l’ensemble du groupe.  Absurde, mais peu contraignant.

Je dois également percevoir un salaire en adéquation avec ma fonction.

Je gagne 5.000 € bruts par mois, 4.032 € nets.  Comme chaque Français, mon « net imposable » soit 4.176 €, est supérieur à mon « net perçu » : en France, on paie même de l’impôt sur l’argent que l’on n’a pas perçu !

L’OBLIGATION DE L’ISF

Mon « net imposable » est de 50.112 € par an. C’est beaucoup pour une grande majorité de Français. Mais ils n’ont pas tous l’obligation de payer l’ISF.  Mon ISF s’est élevé à 59.681 € en 2016. Il diminue chaque année.  Le taux baisse ? Non, son assiette, car je grignote mon capital pour vivre.

J’ai ainsi payé environ 650.000 €  d’ISF en 10 ans, sur un capital déjà taxé lors de sa constitution. Bien plus que ce que mon capital ne rapporte.  J’ai largement contribué à l’économie française, et repayé ce que j’ai reçu (notamment mon éducation).

Pour ne pas totalement me spolier, l’État a plafonné l’ISF et l’IR à 75% de mes revenus, soit 37.584 €. Il me reste donc 12.528 € pour « vivre ».  Mais c’est avant paiement de mes taxes d’habitation, et taxes foncières.  Soit 11.882 € pour mes deux logements.

UN CAPITAL QUI S’AMENUISE

Mon revenu annuel disponible après impôts et taxes s’élève à 646 € !  Moins de 2 € par jour pour une famille de 5 personnes.

Ceci avant de payer nourriture, électricité, sorties, éducation des enfants … Je n’ai pas d’autre option que de puiser dans mon capital, qui année après année s’amenuise.  Dois-je demander le RSA ? Des allocations familiales ? Une allocation logement ? On marche sur la tête…

Et si mon salaire augmentait de 1.000 € par mois, mon ISF augmenterait de 750 € par mois ..

Une décision rationnelle serait de m’expatrier et continuer mon travail (qui sauve des emplois en France, rappelons-le !) depuis l’étranger. Un vrai choix serait de profiter de la vie et laisser ces usines à leur sort !

L’ABSURDITÉ DU SYSTÈME FISCAL ACTUEL

À l’heure des grands choix politiques, l’objectif de cet article n’est pas de susciter envie ou pitié, mais de mettre en lumière l’absurdité de notre système fiscal actuel, qui incite les entrepreneurs à quitter la France ou à moins travailler.  Or nous, les entrepreneurs de France, sommes les forces vives, qui irriguent l’économie.

Le redressement de la France, le recul du chômage et par conséquent de la pauvreté, passent par un redressement économique. Ceci nécessite de déserrer les nombreux carcans qui étouffent notre économie.  Et d’abord de redonner à tous les entrepreneurs (de startups, mais aussi les artisans, les commerçants, les patrons de toutes les PME, les agriculteurs), de vraies perspectives de vivre de ses revenus, d’accumuler du capital, et pourquoi pas, devenir riches !  Ce n’est pas une maladie honteuse !

Les 11 candidats à la plus haute fonction de la république doivent arrêter la démagogie.  Il faut s’ancrer fermement dans l’Europe, encourager nos entrepreneurs par une fiscalité décente, et soutenir nos entreprises par une législation stable.  Des entreprises qui se développent sont des entreprises qui embauchent des jeunes et des moins jeunes, Français de souche, issus de l’immigration ou étrangers. Et qui créent cette richesse dont la France a tant besoin.

Je n’ai pas encore préparé mes valises.  Mais je le ferais sans remords si rien ne change.

Cher Gilles,
Les hommes politiques de tout temps font de la politique.
Ils se foutent pas mal de vos problèmes et encore plus de votre menace de vous expatrier.
Les chiffres, chaque année, des expatriations qui sont en augmentation exponentielle ferait réfléchir n’importe qui, mais pas nos élus ou politiques.
Eux ne pensent que dépenses du service publique et donc impôts et taxations. L’un ne va pas sans l’autre.
Économie, ce mot leur est inconnu et on ne l’apprend pas à l’ENA.
D’ailleurs à voir les résultats de nos énarques, toutes promotions confondues, et depuis des décennies, on se demande si on leur apprend que 2+2 font 4.
On doit uniquement leur apprendre comment appuyer sur le bouton pour renvoyer l’ascenseur.
Cher Gilles, dans votre malheur, vous vivez encore, ce qui est un exploit en France.
Vous avez sauvé et créé des emplois, et alors ?
Vous faîtes partie des forces vives de ce pays, et alors ?

Les postulants à l’élection présidentielle, étant tous des énarques ou un apparatchik, votre petit problème ne les intéresse pas, mais pas du tout.
Comme le RSI qui ruine des dizaines de milliers de français chaque année, ils s’en foutent comme de leur 1ere brosse à dents.
Comme les contrôles fiscaux (abusifs) qui dézinguent des milliers de français, eux aussi chaque année, tout le monde s’en contrefout.
Votre Robin des Bois est le plus grand voleur de France et toute la classe politique s’en félicite.
Les français eux applaudissent des deux mains , s’imaginant, les pauvres naïfs que tous ces pillages leur profitera et remplira leur frigidaire…
Bref, rien de bien nouveau sous le soleil.

Emmanuel Bolling

PS : Avez vous subi un contrôle fiscal ?
Votre lettre ne le dit pas.
Si, c’est non, n’attendez pas votre Robin des Bois. Fuyez dès maintenant. Sans attendre !

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Lettre adressée personnellement à chaque candidat à l’élection présidentielle de 2017

Aide aux Victimes Fiscales (A.V.F.)

Association loi de 1901

LETTRE OUVERTE à M. ou Mme le(ou la) CANDIDAT(e) à L’ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCAISE, AU SUFFRAGE UNIVERSEL, EN 2017

Nous souhaitons connaître votre position concernant la zone de non-droit qui entoure les contrôles fiscaux, puis les redressements fiscaux.

Evidemment il sera tout à fait inutile de nous répondre que le Code Fiscal régit légalement ces moments de la vie économique. Nous savons parfaitement, vous et nous, qu’en réalité les contrôles fiscaux bafouent la constitution, les droits de l’homme et la simple idée de justice.

Nous souhaitons donc votre position sincère sur les points suivants :

La transparence initiale

Les contrôles fiscaux sont décidés hors de tout contrôle, dans la plus grande opacité. Les agents fiscaux envahissent à l’improviste l’intimité des français sans leur donner d’explication. C’est une situation d’une violence inouïe, qui ne pourrait être acceptable que si elle visait des crimes d’une très grande gravité. Or ce n’est jamais le cas en matière fiscale, où il ne s’agit que d’établir des comptes.

La transparence — avec l’indication des motifs du contrôle et un accès au dossier fiscal de chacun — serait de nature à établir des rapports normaux entre les contribuables et l’administration. Cette transparence permettrait au contribuable de comprendre ce qui lui est demandé, de préparer la rencontre, et aux services fiscaux d’établir un climat de confiance entre eux et les contribuables.

Installerez-vous cette transparence ?

La preuve du débat oral et contradictoire

La charte du contribuable vérifié souligne l’importance du débat oral, lors du contrôle, entre les contrôleurs et les contribuables vérifiés, qu’elle qualifie de contradictoire, c’est-à-dire ouvert aux arguments des deux parties.

Or les Services Fiscaux refusent catégoriquement que ce débat soit enregistré. Ainsi il perd, en cas de procédure, toute sa force contradictoire, puisqu’il disparaît comme s’il n’avait jamais eu lieu.

L’enregistrement des débats est aujourd’hui essentiel, c’est une constante partout. Cela s’avère, à chaque fois, un progrès pour la justice. Pourquoi seul le fisc continue à nier cette évidence ? Qu’elle est votre position ?

Le juge

Une justice digne et démocratique suppose qu’entre l’enquête et la sanction intervienne un juge à l’occasion d’une audience publique.

Or, lors d’un contrôle fiscal, c’est l’agent enquêteur qui prononce directement la sanction, exécutoire dès son prononcé. Il s’agit ici d’une véritable lettre de cachet dont les conséquences sont incalculables et dramatiques pour notre pays.

Une saine administration de la justice fiscale supposerait qu’à l’issue du contrôle fiscal le contribuable déclaré fautif soit présenté devant un juge, que ce dernier lui-même ou après assistance d’un expert indépendant, prononce la sanction à l’occasion d’une audience publique.

Par ailleurs, actuellement les procédures fiscales sont du ressort des Tribunaux Administratifs, non indépendants, ce qui fait que les Services Fiscaux — donc l’Etat — sont dans les procédures juges et parties. Qui plus est, avant tout contentieux le contribuable doit au préalable donner la primeur de ses arguments à la hiérarchie du contrôleur.

Ces déséquilibres judiciaires empoisonnent la vie économique et les rapports entre les Services Fiscaux et les contribuables, qui n’ont objectivement aucune raison d’être aussi dégradés qu’ils le sont.

Nous pensons que les tribunaux civils libres et démocratiques devraient être en charge des conflits fiscaux.

Quelle est votre position sur ces deux anomalies, l’absence de juge entre l’enquête et la sanction, la saisine en matière fiscale d’une justice adminstrative non indépendante. ?

La dette

Le redressement fiscal est exigible dès son prononcé lors de la notification. Le contribuable fait alors l’objet de prises de garanties ou même directement de saisies arrêts qui plombent sa trésorerie. Les conséquences sont la plupart du temps catastrophiques. Il n’est pas rare qu’ensuite au terme d’une longue procédure de plusieurs années les redressements soient fortement réduits ou annulés. Il est alors trop tard. Il serait préférable que la dette ne soit payable qu’au terme de tous les recours.

Aujourd’hui la traçabilité mondiale des biens et des personnes interdit au contribuable de fuir avant le terme de ses recours. Ces recouvrements préventifs, avant même les procédures, sont inutiles et destructeurs.

Quelle est votre position sur ce point ?

La responsabilité

Prononcer une dette fiscale est un acte lourd de conséquence. La vie de ceux qui subissent une telle sanction est gravement obérée. Or ni l’Etat, ni les contrôleurs ne sont responsables de leur faute en cas de redressement abusif. Pendant que le contribuable est particulièrement responsable en cas de faute dans ses déclarations.

On voit bien que deux actes comptables, sujet l’un et l’autre à erreur volontaire ou non, ne sont pas traités de la même façon selon que l’on est d’un côté ou de l’autre. Il s’agit d’un grave manquement à l’égalité devant la loi. Nous pensons que tout comme les contribuables, les contrôleurs doivent être responsables de leurs erreurs d’appréciation face à une comptabilité.

Qu’elle est votre position à ce sujet ?

Vos réponses seront rendues publiques.

Merci.

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TRACFIN, la honte de la France

Tracfin, tout juste adolescent, s’invite dans la campagne électorale.

Que les faits avancés concernant Tracfin soient vrais ou faux peu importe, complot ou pas complot peu importe aussi.

Tracfin existe, ce seul fait est scandaleux.

Il n’y a absolument aucune différence entre Tracfin et la Stasi.

Nous vivons l’aboutissement d’une société idéologique qui ne peut que piétiner les libertés individuelles, surveiller chaque homme et chaque femme de ce pays, les tenir à sa merci, les soumettre, évidemment avec comme motif fallacieux avancé le bien du pays.

Comment les français peuvent-ils accepter cette inquisition sans descendre dans la rue et tout casser ? C’est la question que je me pose.

Qu’est devenue la liberté dans ce pays qui en revendique la découverte ?

La réponse est que la majorité des français pense ne pas être concernée par Tracfin. Ils croient que ceux qui sont espionnés le méritent, comme les allemands de l’Est ont longtemps cru que ceux que la Stasi persécutait le méritaient.

Tracfin fait tellement les affaires des sangsues politiques ou sociales et de Bercy que l’on peut aller jusqu’à se demander s’ils ne laissent pas volontairement s’installer un faux conflit de civilisation, des affrontements communautaires, — portés par de sinistres mais si ordinaires délinquants de droit commun – pour pouvoir faire tourner à fond Tracfin à leur profit.

Je me permets de vous inciter à aller voir ce qu’est Tracfin sur le net.

Cette officine n’hésite pas à menacer vos prestataires pour le cas où ils ne vous dénonceraient pas, ou pas suffisamment.

Ainsi votre banquier, votre notaire doivent nommer un référent qui sera en contact privilégié avec Tracfin, à qui il devra dénoncer tout ce qui l’intrigue chez vous, mais aussi évidemment répondre à toutes les questions que pourrait poser Tracfin sur vous.

Chaque centime que vous dépensez est connu de Tracfin. On comprend combien cela est nécessaire pour lutter contre le terrorisme, largement plus que le travail de terrain. Car, c’est bien connu, dès qu’ils touchent un peu d’argent les terroristes vont ouvrir un compte à la Caisse d’Epargne….

Vous ne maniez pas ou peu d’argent, vous êtes convaincu de ne rien avoir à faire avec Tracfin, c’est sans compter sur le développement naturel de toute structure bureaucratique.

Aujourd’hui Tracfin c’est quelques centaines de personnes, demain elles seront des milliers.  Elles “affineront” leurs informations, alors vous serez dans les mailles du filet, vos cadeaux de noël seront analysés, vos sorties, vos déplacements, vos centres d’intérêt, vos préférences, votre couleur politique, etc…

Tracfin c’est la fin de la vie en société, c’est la dictature de l’idéologie, un cycle parfaitement connu. Et pourtant…. nul ne se révolte.

Je hais Tracfin et la lapidation, ce sont les mêmes moteurs qui agitent ces deux calamités. D’abord la prétention d’être du côté du bien. Puis la soif bestiale de détruire et de voir détruire qui s’épanouit à la vue du martyre de celui ou de celle qui sont suppliciés en public, que l’on a au préalable stigmatisé. Le tricheur fiscal pour Tracfin, la femme infidèle pour la lapidation. Dans les deux cas il a fallu d’abord violer la vie privée, l’intimité de la victime, puis l’accuser avec ou sans preuve, peu importe.

Je me demande qui sont ceux qui acceptent de travailler pour Tracfin ?

Ils ont évidemment du plaisir à ainsi pénétrer dans la vie privée de leurs cibles, au point de faire probablement du zèle.

J’imagine leur profil, le même que celui des contrôleurs fiscaux qui jouissent de leur pouvoir, de leur impunité, qui ne respectent ni vos angoisses de chef d’entreprise, ni les risques que vous avez pris, qui cherchent ou fabriquent l’erreur comptable ou administrative avec laquelle ils vont vous ruiner, vous tuer ou vous blesser à mort.

Ces gens malfaisants existent dans toutes les sociétés, ils ne posent problème que lorsqu’ils prennent le pouvoir, ce qui est aujourd’hui le cas en France.

Tracfin est l’aboutissement des mensonges et de la propagande de Bercy.

Les honnêtes gens de ce pays ont la nausée, ils ont du mal à en définir l’origine, je le comprends. Ce n’est pas évident, lorsque l’on est soumis à une propagande de tous les instants, de voir ce qui se cache derrière cette propagande.

Si vous avez compris que l’origine de leur nausée est Bercy et Tracfin, expliquez-le à vos connaissances avant qu’il ne soit trop tard. Pensez au message de Sakharov avertissant l’Occident de ne jamais tomber dans les travers de l’URSS… Trop tard ? Peut-être pas.

Tracfin c’est la forme ultime de l’inquisition fiscale, c’est en réaction contre elle que les français ont été régicides. C’était sans doute un défi plus difficile à l’époque que celui qui nous attend aujourd’hui, qui n’est jamais qu’un grand coup de pied au cul de cette engeance.

Après tout, nous sommes en démocratie, nous pouvons liquider Tracfin quand nous le voulons.

La chose est simple, demandons à Tracfin ce qu’il exige de nous : LA TRANSPARENCE. La suite devrait aller vite.

Cordialement. H. Dumas

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Tous à poil

Je suis consterné. La transparence me répugne.

Quelque chose en moi dit que la pudeur, l’intimité, le secret professionnel, bancaire, médical, patrimonial, n’est pas synonyme d’escroquerie, d’amoralité, que ce sont des besoins essentiels à la vie.

Je vais tenter de m’expliquer dans cette ambiance majoritaire de voyeurisme et d’exhibitionnisme sordide.

Commençons par le début

Les vertus attachées à la transparence sont-elles réelles ?

Le fait que l’on sache tout de quelqu’un le transforme-t-il en un homme parfait ? Peut-on réellement tout savoir d’un autre, même très proche ? Savez-vous tout de votre femme ou de votre époux, de vos enfants ? Cela vous paraît-il la pierre angulaire de vos rapports avec eux, de votre amour pour eux ?

J’espère pour vous que ce n’est pas le cas et que vous respectez les jardins secrets de vos proches sans que cela nuise au respect et à l’amour que vous leur portez, à la confiance que vous avez en eux. Je pense même que votre pudeur participe largement à la construction de votre amour pour eux.

Et s’ils vous trompaient ? Et bien ce serait plus grave pour eux que pour vous. Vous ne croyez pas ?

Vous allez peut-être me dire, le fric et le pouvoir ne sont pas à confondre avec l’amour ou l’estime, ce ne sont pas des problèmes familiaux, ces choses ne sont pas évoquées en famille.

Pas d’accord, en réalité il n’y a pas de différence entre une société réduite à la famille liée par le sang et une plus vaste comme un pays liée par le sol.

C’est la liaison imposée qui crée la société. La liaison voulue étant une association, ce qui est totalement différent.

Alors, la discrétion favorise-t-elle la délinquance économique ?

Il ne faut pas être un acteur économique pour le croire, tant l’hypothèse est stupide.

Petite anecdote :

J’ai vingt ans et je suis amené à gérer l’entreprise de ferraille de ma grand-mère qui a dû se faire opérer de la cataracte. Dans ce cadre je vends un camion de trente tonnes de batteries usagées à un fondeur. Entre l’accord verbal de vente et la livraison il se passe trois semaines et le prix des batteries triple.

Deux jours avant la livraison je téléphone au fondeur : “le prix des batteries vient de tripler, je souhaite que vous augmentiez votre prix pour la livraison proche”

Sa réponse ” jeune homme, si le prix avait baissé de moitié m’auriez-vous téléphoné ? “

Moi ” euh non bien sûr”

Réponse sans ambiguïté ” et bien, soit vous respectez votre parole et vous me livrez comme convenu, soit vous gardez vos batteries et vous ne me rappelez plus jamais”

J’ai livré les batteries.

Je veux dire que le moteur du monde économique ce n’est pas l’apparence, la transparence, c’est la responsabilité de ses actes et le respect de ses engagements.

Mais alors, la corruption, si ce n’est pas le secret qui la favorise, qu’est-ce ?

Tout simplement l’irresponsabilité.

C’est parce que l’Etat, cette abstraction composée de fonctionnaires irresponsables, se pique d’être un acteur économique important que la corruption s’épanouit. Évidemment celui qui n’est pas responsable peut trahir sans risque, or la corruption n’est qu’une trahison.

Avant l’intervention étatique démesurée d’aujourd’hui, les accords économiques se concluaient par une poignée de main. Celui qui ne respectait pas ses engagements était banni, exclu du circuit économique.

Mais l’Etat, partenaire abstrait qui ne peut évidemment pas taper dans la main, et ses fonctionnaires irresponsables ont généré une paperasse compensatrice gigantesque à l’apparence sécuritaire. Elle même religion des magistrats totalement ignorants du fait économique, qui se glorifient de juger sur des documents qu’ils ne comprennent pas des affaires économiques qu’ils comprennent encore moins.

De fil en aiguille, de rapports simples et respectables qu’elle était, l’économie est devenue une source inépuisable de contrats dont la vertu principale est de rendre les accords commerciaux totalement incompréhensibles et aisément “pipables”.

Bouygues avait la réputation d’ouvrir un nouveau dossier contentieux lors de chaque signature de contrat.

C’est donc principalement le poids de l’Etat dans l’économie qui génère la corruption.

Qui veut plus d’Etat, donc plus de corruption ? Suivez mon regard.

Dans ces conditions, le fait de savoir, grâce à la transparence, que nos élus sont des infirmes de l’économie, pas foutus d’être au moins aisés à plus de soixante ans, est-il un réconfort ? Pas vraiment.

Dans notre état de suspicion généralisée on peut aussi se dire que le plus jeune de nos candidats travaille à crédit, qu’il sera payé plus tard, après, il a le temps. Rien n’arrête la parano quand elle est enclenchée.

Qui plus est, constatons objectivement que des hommes politiques dénudés des attributs d’une fortune minimum ne sont guère appétissants.

Si nous voulons qu’ils s’occupent de politique et ne se laissent pas acheter, inutile de les scruter tout nus, supprimons simplement leurs prérogatives économiques. Rendons l’économie exclusivement au secteur privé qui sait neutraliser naturellement les escrocs et limitons le pouvoir des élus aux besoins régaliens de l’Etat.

Cordialement. H. Dumas

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Un spectacle lamentable !

Assistons nous à la fin d’un régime, nul ne peut aujourd’hui le dire ?

Ce qui est sûr c’est que nous assistons à un spectacle lamentable mais probablement salutaire à terme !

La révélation des petits accommodements de M Fillon avec l’éthique, la morale et in fine la loi ont permis de découvrir un personnage bien loin de l’image qu’il donnait aux français !

L’homme intègre et honnête s’est avéré avoir des rapports quasiment pathologiques avec l’argent et être, au mépris de la morale chrétienne qu’il avait mis en avant, menteur, dissimulateur, hypocrite !

Un petit rappel des éléments qui lui sont reprochés s’impose :

  • un emploi fictif concernant son épouse,
  • des emplois fictifs concernant ses enfants,
  • un emprunt à des amis à taux 0 (50.000 €) et qu’il a oublié de rembourser jusqu’à leur découverte,
  • une société de conseils « 2F conseil » qui aurait entretenu des rapports avec la Russie,
  • des cadeaux de valeur ; dont plusieurs costumes à 6.500 € pièce.

Nul doute que la révélation de ces éléments par le Canard Enchaîné n’est pas fortuite et qu’un jour, peut-être, on en connaîtra l’origine mais là n’est pas le problème !

Le plus stupéfiant est que malgré la révélation de tous ces faits, M Fillon continue de prétendre à la magistrature suprême après avoir pris en otage son propre camp.

Que sait-on désormais ?

L’emploi familial n’est pas interdit en l’état actuel de la législation plutôt floue entourant ce mécanisme mais l’emploi fictif est un délit. Or le propre directeur de campagne de M Fillon, au moment de sa démission le jour de la manif du Trocadero, a clairement déclaré que le détournement de l’allocation de frais pour le paiement d’assistants parlementaires avait été fait à seule fin de lui assurer un complément de revenu.

On ne peut pas être plus clair !

La politique coûte cher mais nul n’est obligé de se payer des costumes à 6.500 € pièce !

On a découvert la mesquinerie et la petitesse du personnage qui, ainsi que je l’avais suspecté dans mon article sur le Penelopegate, (ici) a déclaré ses enfants en tant que collaborateurs, leur a versé une rémunération qui finalement lui a été rétrocédée aux trois quarts par ceux-ci !

Les derniers éléments nous apprennent d’une part que la presse a découvert des liens entre M Fillon et la Russie alors qu’il avait nié en avoir (encore un mensonge) et d’autre part que le PNF étendait la procédure aux chefs d’escroquerie aggravée et de faux et usage de faux car M Fillon est suspecté d’avoir opéré une « reconstitution de carrière de son épouse ». Cette reconstitution n’a rien à voir avec celle qui est opérée lorsque l’on part à la retraite : des perquisitions opérées à l’Assemblée Nationale laissent à penser que M Fillon se serait livré à la rédaction de faux bulletins de salaires et de certificats antidatés à seule fin de justifier ses propres dires quant à la réalité des fonctions de son épouse et de ses enfants.

On connaît le système de défense de M Fillon : tout est légal ; pour le reste, je suis victime d’un complot politique, judiciaire, et médiatique !

Et désormais M Fillon est poursuivi pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, recel et complicité d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, trafic d’influence, escroquerie aggravée, faux et usage !

Rien de moins ! Mais M Fillon est innocent !

On verra … mais je connais suffisamment le milieu des magistrats pour vous affirmer qu’ils n’y vont pas « sans biscuit » car il faut être bien conscient que les juges marchent littéralement sur des mines et qu’au moindre faux pas ils seront voués aux gémonies et pourront faire une croix sur leur carrière !

Il est donc probable que les poursuites judiciaires engagées auront une suite !

Le problème c’est que M Fillon ne se rend même pas compte que ses mensonges et sa manière d’user et d’abuser des deniers publics (qui sont nos impôts) ont complètement pulvérisé son image et qu’il ne s’en remettra jamais !

De plus, si les cadeaux entretiennent l’amitié, en politique, les cadeaux riment avec corruption et entretiennent la corruption.

Et qu’a-t-on vu ces derniers jours ?

L’inénarrable M Le Roux, (surnommé le relou par ses collègues), l’ancien syndicaliste de la MNEF (mutuelle nationale des étudiants de France) ci-devant ministre de l’intérieur, qui n’avait pas pu s’empêcher de venir jouer les « père la vertu » devant les télévisions et expliquer que non, vraiment non, les agissements de M Fillon n’étaient pas admissibles et qu’on devait interdire le recrutement des collaborateurs chez les conjoints, avait finalement utilisé le même stratagème pour employer ses propres filles alors qu’elles étaient mineures et même n’avaient pas l’age légal pour travailler (moins de 16 ans) ; l’une étant en outre en stage à l’étranger ce qui établit sans doute possible le caractère fictif de l’emploi.

A seule fin d’éviter des critiques de la part du camp « d’en face », M Le Roux a été immédiatement démissionné de ses fonctions afin qu’on ne puisse pas suspecter qu’il y ait eu manipulation du Parquet National Financier (PNF), qui a d’ailleurs ouvert une information judiciaire, ou que le PNF serait « aux ordres ».

C’est aussi une manière de dire au camp d’en face et aux français : « nous on a de la morale on démissionne ! »

Les journalistes s’en sont alors donnés à cœur joie en sollicitant les avis des politiciens sur cette question et on a vu ces derniers extrêmement gênés et même fuyant devant les micros car, bien évidemment, au sein de ce petit monde bien opaque, tout le monde est au courant des pratiques douteuses des collègues et chacun, pas vraiment très clair sur le sujet, a peur d’un « retour de manivelle » !

Il faut rappeler que plus de 100 députés utilisent le système des emplois familiaux que j’avais rapporté dans mon article sur la rémunération des députés (ici).

Quelle leçon tirer de ces évènements ?

Les politiciens se plaignent d’être mal vus par les français et incriminent les médias à ce propos en tordant le bras à la morale pour partir du principe scandaleux que le coupable n’est pas celui qui commet le délit mais celui qui le dénonce !

Leur image, vis-à-vis des français est en fait conforme à leur conduite, car pour entrer et durer en politique il faut être prêt à toutes les bassesses, à toutes les trahisons, à tous les mensonges, à toutes les vilénies et il faut aussi faire abstraction de toute morale !

Evidemment, avec le développement de l’image, des réseaux et d’internet tout finit par se savoir alors qu’auparavant, les politiciens restaient dans un entre soi cynique et hypocrite !

Cela fait bien longtemps que l’on sait que les politiciens ont avant tout le souci de leur carrière, bien avant celui de l’Etat et des français qu’ils sont censés représenter, et que c’est une espèce de mafia, sans foi ni morale pratiquant le népotisme et prête à toutes les compromissions … à condition que leurs petites combines et leurs petits arrangements avec la morale et l’éthique ne soient pas révélées au grand public.

J’avais écrit qu’il était urgent de modifier le système (ici) et qu’il fallait moraliser la chose politique. Ce souci devient encore plus criant aujourd’hui !

L’effet quant à l’image de la France est bien entendu désastreux car nous sommes la risée du monde anglo-saxon et des démocraties de l’Europe du nord.

Nous donnons au monde l’image lamentable  d’une démocratie amorale et dévoyée !

Il faut donc en revenir à des pratiques conformes à la morale et à l’éthique et pour cela :

  • réduire le nombre de députés (diviser leur nombre par 2) soit 280 au lieu de 577.
  • interdire les emplois familiaux, que ce soient les conjoints ou les enfants, mais aussi éviter les échanges de « bons procédés » tels que l’embauche réciproque des épouses ou des enfants,
  • modifier le système de rémunération pour que les personnes employées soient déclarées auprès d’un bureau ad hoc de l’Assemblée Nationale et du Sénat, avec vérification de la réalité de l’emploi et que les rémunérations soient versées par l’Assemblée Nationale et non par le député à sa discrétion comme c’est le cas actuellement,
  • supprimer l’opacité d’un système qui ne bénéficie en aucun cas aux français et rendre la vie politique totalement transparente avec publication des patrimoines, des rémunérations, des activités, des notes de frais de chacun avec remboursement sur justificatif ; étant entendu que s’ils ne sont pas d’accord pour s’y soumettre, rien ne les oblige à faire de la politique et à solliciter des mandats ou fonctions politiques (ministres, parlementaires et sénateurs).
  • rendre, comme aux USA, le mensonge punissable pénalement (le mensonge sous serment aux USA est un crime fédéral) car le mensonge ne peut pas être un système ordinaire de gouvernement et c’est la porte ouverte à toutes les dérives,
  • sanctionner immédiatement toute infraction car il n’est pas admissible qu’une partie de la population puisse bénéficier de passe droit, de petits avantages dérogatoires et d’une impunité générale alors que les français ordinaires sont littéralement traqués.

C’est à ces seules conditions que les politiciens français retrouveront une crédibilité et une considération qui leur fait actuellement cruellement défaut.

Il faut le souligner, la seule chose satisfaisante au cours du quinquennat désastreux de M Hollande aura été la création de ce PNF (parquet national financier) bien que je ne sois pas sûr qu’il en ait perçu à l’époque tous les prolongements.

Evidemment, ces propositions se heurtent à un petit problème : ce sont les politiciens qui font les lois. Ils devront donc eux-mêmes modifier leur statut et supprimer leurs petits avantages; or on sait qu’il est plus facile de dire aux autres ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils risquent plutôt que de se l’appliquer à soi-même !

Aucun pouvoir n’est enclin à se réformer lui-même et il faudra probablement une pression très importante de la population elle-même pour qu’un jour on assiste à une véritable remise en cause d’un système littéralement vermoulu et incompatible avec un exercice normal de la démocratie !

Bien cordialement.

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BERCY OU LES PETITS FONCTIONNAIRES DE LA TORTURE.

Voilà 21 ans que les petits fonctionnaires de Bercy me torturent.
Les uns après les autres, ou les uns avec les autres.
En 2008 ils ont enfin réussi à faire liquider ma très belle entreprise après avoir employé tous les moyens possibles et imaginables de saisies, de coercitions diverses depuis 1996, date de mon redressement contesté. Depuis 2008, je vis avec ma famille de ma retraite.
Celle-ci, je l’ai bien mérité.
Moi, vous pouvez me croire, j’ai toute ma vie travaillé nettement plus que 35 ou 32 heures par semaine et malheureusement ma retraite n’est pas calculé sur les 6 derniers mois avec ma « dernière promotion » juste avant…
Pour info, nous avons été relaxé en 2002 par le tribunal correctionnel de Paris de l’accusation de « dissimulation de recettes », accusation qui représentait 90 % du fameux redressement contesté.
Les petits fonctionnaires de la torture se moquent bien de la justice civile et sont passés outre ce jugement définitif. Ces petits fonctionnaires ont leur justice bien à eux : la justice administrative.
Celle-ci vous le savez est entièrement à leurs ordres.
Nous l’avons dans ce blog démontré à maintes reprises.

Donc, non content d’avoir fait liquidé mon entreprise avec un redressement bidon (voir jugement tribunal correctionnel) mais ils l’ont fait« juger » en dernier ressort par une, en 2010, puis une deuxième cours d’appel administrative, en 2012 à 50 % du redressement initial.
Mon entreprise s’en foutait pas mal, elle était morte depuis 4 ans.
Elle était morte mais pas les 3 actionnaires qui avaient été eux aussi « jugés » solidaire de ce redressement par nos petits fonctionnaires zélés.
Ils nous avaient collés à chacun une « dette » de 1.128.395 € !
En faisant court, je ne développerai pas ici mon argumentation contre toute cette « affaire »fiscale.
Vous pouvez la retrouver en long en large et en travers sur ce blog.

Donc ces petits fonctionnaires me ruinent mon outil de travail et me foutent à la rue mais avec une dette « kolossal », que sans autres ressources que ma retraite je ne pourrai jamais payer.
C’est tellement évident que même un enfant en CP le comprendrait.
Mais pas eux.
Ils vont donc continuer à me torturer moralement en me réclamant son paiement.
Ils vont me menacer des pires maux, et ils vont finir par me coller des ATD sur ma retraite.
Ils veulent plus que me ruiner, ils veulent certainement me pousser au suicide par cette torture incessante et hors de proportion.

Bien sûr, je suis persuadé que aucun de ces petits fonctionnaires se sent coupable de torture. Ils suivent un protocole interne sans se poser aucune question.
Surtout ne pas se poser de question !

La philosophe Hannah Arendt au procès Eichmann, en avril 1961, à Jérusalem, a décrit « la banalité du mal » fonctionnarisée par des bureaucrates consciencieux et à l’intelligence médiocres qui sont prêt aux pires tortures ou exécutions sous prétexte d’obéir aux ordres.
Et surtout ne jamais s’interroger sur leur bien fondé ou les contester.
La promotion est au bout de l’obéissance aveugle.

Nous recevons sur ce blogs de nombreux témoignages de torture morale insupportables sur des gens affaiblis ou en position de faiblesse caractérisée. Sauf pour nos petits fonctionnaires.

Il faut que cela cesse.
Il faut que ces petits fonctionnaires soient responsables de la torture gratuite qu’ils distribuent allègrement et sans le moindre remord, comme si c’était des friandises.

J’ai donc décidé, avec Henri Dumas,  au nom de tous ces gens torturés et en mon nom propre de porter plainte contre Monsieur Lionel Noirez, inspecteur des finances publiques à la DNVSF de Paris.

Il faudrait que tous ceux qui ont été réduit à l’état de gueux et d’esclaves par ces petits fonctionnaires, se révoltent et fassent de même.

E.Bolling

Ma plainte :
EMMANUEL BOLLING

Parquet du TGI

TGI de Paris

14 Quai des Orfèvres

75001 PARIS

 

Lezan le 22/03/2017

PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE

Monsieur Le Procureur de la République,

Par la présente, j’ai l’honneur de déposer entre vos mains une plainte à l’encontre de Monsieur Lionel NOIREZ et de X dans sa hiérarchie, pour les délits et tentatives de délit suivants :

– Provocation au suicide, article 223-13 du Code Pénal

– Abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse, article 223-15-2 du Code Pénal

– Réduction en esclavage et exploitation de personnes réduite en esclavage, article 224-1 A

Exposé des faits :

J’ai créé en 1986 une entreprise de loisir, “La Locomotive”, à Paris, Bd de Clichy, en SARL avec quatre associés à parts égales.

Cette entreprise a été la victime de graves mesures de coercition fiscales qui, malgré une relaxe par le Tribunal Correctionnel de Paris lors d’un jugement le 6/06/2002 sur le principal fait reproché, ont perduré par la volonté incompréhensible des Services Fiscaux.

Le résultat de ces poursuites sans fondement a été la mise en liquidation de la société en Octobre 2009. L’ensemble de ce redressement inique et destructeur fait actuellement l’objet d’une demande de dommages et intérêts contre l’Etat.

Non content d’avoir détruit l’entreprise, qui était notre seul outil de travail, depuis la liquidation le fisc poursuit personnellement trois des quatre associés (bizarrement l’un n’est pas inquiété), pour la somme de 1.128.395 € chacun.

En ce qui me concerne j’avais 60 ans au moment de la liquidation de l’entreprise et deux enfants de 8 et 5 ans.

Le choc a été tel que je suis resté dépressif, à la limite de l’atteinte personnelle à ma vie, jusqu’à aujourd’hui où j’ai 68 ans et mes enfants 14 et 16 ans.

Je n’ai pas eu d’autre possibilité que de vivre de ma retraite qui justement m’a été servie dès mes 60 ans.

Ma situation s’est donc avérée tendue avec deux enfants en bas âge, une entreprise liquidée, et une retraite de 3.500 €.

Alors que les Services Fiscaux ont été les seuls responsables de la faillite de notre société et donc de l’impossibilité de revendre mes parts de société en fin de vie professionnelle, ils continuent aujourd’hui, volontairement, à me poursuivre pour des sommes qui sont liées à la société et auraient dû s’éteindre avec sa disparition.

C’est ainsi que le 24/02/2017, Monsieur Noirez n’a pas hésité à saisir, au titre de sa fonction de Trésorier de l’Etat, toute la partie saisissable de ma retraite, en me laissant pour vivre et élever mes enfants la somme nettement insuffisante de 2.300€.

Les délits

Ce faisant M. Noirez pousse ma désespérance à son paroxysme, en effet comment imaginer qu’une dette de 1.128.395 € puisse être remboursée par le prélèvement de 1.300€ mensuel sur ma retraite.

Outre le fait qu’il est indécent de prélever sur un individu, à titre personnel, une somme liée à une entreprise dont il a été simplement actionnaire et codirigeant, on comprend qu’ici la démarche est ridicule et disproportionnée.

L’épuisement de la dette imaginaire prendrait en effet 75 ans, me mettant pendant toute cette période en situation d’esclavage, ignorant volontairement l’état de faiblesse qui en résulte.

Les conséquences de cette situation sans fin, qui dure depuis déjà huit ans, sur ma santé et sur celle de ma famille sont de la responsabilité de M. Noirez et de sa hiérarchie.

L’intention délibérée

Toutes les informations et tous les détails de cette triste affaire sont parfaitement connus de M. Noirez et de sa hiérarchie, d’une part par le dossier interne aux services, d’autre part par son exposition publique dans le blog auquel je participe – www.temoignagefiscal.com — pour tenter d’aider tous ceux que les Services Fiscaux projettent dans la misère et vers les tentatives de suicide tant leur désespérance est grande.

Les délits sont constitués.

Je vous remercie M. Le Procureur de La République de bien vouloir m’informer de la suite que vous entendez donner à cette plainte, que je ferai suivre d’une citation directe si vous décidiez de ne pas poursuivre.

Respectueusement.

E. BOLLING

Quelques mails reçus

3 contrôles fiscaux en 2 ans !
mauvaise foi des inspecteurs, non respecte de mes droits.
lors du 3 eme contrôle on m’a refusé la presence du conseil de mon choix ( j’avais choisi un huissier de justice comme conseil)
voyant qu’il avait commis une grosse erreur, on m’a fait on proces verbal d’opposition.
..on me réclame 2 millions sur le troisième alors que je suis simple agriculteur au forfait ( moins de 80000 euros de chiffre d’affaire )
une vie d’enfer !!!!!!!!!!! 
menace; abus de pouvoir, refus de me recevoir, refus de me répondre au téléphone..
aucun débat contradictoire…!
sagit d’une milice ?

Bonjour,
je suis en litige avec le fisc depuis 5 ans, suite à un contrôle fiscal. Ce n’est pas simple, d’autant moins que le recours contre l’administration est jugé par….l’administration. J’ai contesté devant la CAA une décision du TA, elle l’a annulée, mais mon recours est malgré tout rejeté!!!!
Je cherche des solutions.
Cdlt

Bonjour, j’ai crée mon autoentreprise en 2013, j’ai dépassé le plafond de 5000€ et ils m’en demandent pour cela 19000€, et maintenant j’ai un contrôle fiscal pro et perso pour 2014, 2015, l’inspectrice vient mardi à la maison.
Pendant cette période contrôlé je me suis retrouvée seule, en dépression et n’ai plus rien gérer.
L’année
dernière j’ai encaissé 8000€ dans l’année, j’ai fermé ma micro entreprise fin 2016, maman isolée, aujourd’hui au rsa, dans une maison en rénovation, j’ai peur de me retrouver à la rue avec mon petit garçon.
Merci infiniment de votre soutien.

Bonjour,
Je suis à mon troisième
contrôle fiscal et celui-ci est différent. Le controleur conteste les dispositions qui ont été validés par les 2 premiers et annonce des faits contraire à la réalité. Il entrave même mon travail alors que je suis salarié d’une PME de 45 personnes.

Bonjour
Le fisc à émis un tiers  détenteur à  mon encontre sur un bien que je ne suis pas propriétaire  pour le motif
5 successions non établies  depuis 1960 et blocage par
Procureur
Chambre des notaires
Notaires
Ministère  de la justice
Président de la République et ancien
La totale
Je n
en peux plus au bout de 18 ans de procédure
La totale 

J’exposerai ultérieurement les abus fiscaux que nous subissons :
-moi par le RSI alors que je suis agriculteur cotisant à la MSA ;
-ma femme par des
manœuvres opérées à son insu dans le cadre de la succession déficitaire de sa mère décédée sous tutelle de l’Etat, acceptée à hauteur de l’actif net seulement, mais dont l’Administration fiscale ne cesse de prélever abusivement le déficit fiscal par ATDs réitérés sur les comptes bancaires personnels de ma femme, en lui fabriquant à ce jour une dette prétendue mais contraire à la loi de 54 000 euros..

Bonjour
Je m’appel
le christophe Andre j’habitais à Meounes dans le Var,j’étais artisan dans le bâtiment, et le 24 mai j’ai eu un contrôle fiscal sur ma société.cela devait être pas trop sévère cependant j’ai vendu ma maison, j,ai rembourse le crédit et il mon fait une saisie conservatoire sur mon compte !! Ma femme veut lutter mais moi je n’ai pas eu le courage de rester en France et suis parti au Costa Rica notre famille est brisée nos enfant sont dans une détresse … Ma femme vient de découvrir qu’elle avait deux tumeurs…ma femme a pris un avocat fiscaliste cependant nous ne savons pas comment sortir de cette affaire peut être par une mort certaine de certain membre de notre famille… Nous sommes désespérés… Et cela nous paraît insurmontable ….

Cher Monsieur Dumas,
C’est avec une tristesse immense, en ce jour du 2 Août 2016, que mon mari vient de décéder, après quatre ans de harcèlement de la DGFP de la ville de Dax.
Merci, sincères salutations.

Et des centaines d’autres… Vous pouvez aussi jeter un œil dans la chambre des torture du fisc, notre rubrique “VOS TÉMOIGNAGES”

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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Robespierre n’est pas loin. La guillotine moraliste est déjà sur le parvis

Ça pue, comme disent les enfants quand l’ambiance se plombe.

Les inquisiteurs sont à la manœuvre. Nous approchons de la société parfaite, si parfaite qu’il n’est aucun de ses membres qui puisse se prétendre en règle.

Sur ce fumier législatif surabondant fleurissent les fleurs vénéneuses de la délation et de l’exécution en place publique.

Les français sont-ils conscients ou non de cette mascarade ? Croient-ils que soudain le diable aurait pris possession de leurs âmes pour les transformer tous en délinquants ? Ou sont-ils lucides sur la surabondance des fausses règles qui les ligotent au profit des crapules pharisiennes au pouvoir ?

Selon l’appréciation qu’ils vont faire demain de la réalité ils retrouveront la liberté ou ils plongeront encore plus profond dans l’abîme de l’inquisition socialiste et égalitaire.

Hier ils confiaient l’éducation sexuelle de leurs enfants aux curés, aujourd’hui ils confient les clefs de leurs libertés individuelles aux prêtres du collectivisme.

Les français dont on a limité la vie à la lucarne de leur poste de télévision, véritable caverne de Platon, peuvent peut-être se laisser séduire par ceux qui leur font croire qu’ils sont bien au dessus d’eux, qu’ils sont habités d’une pureté à laquelle eux, peuple ordinaire, ne peuvent prétendre autrement que par la contrainte, la punition et la contrition.

On leur vente les qualités et la pureté de leurs tortionnaires, les flics, les magistrats, les agents du fisc, comme on leur ventait jadis la pureté sexuelle de leurs curés.

Moi qui n’ai pas la télévision et que la grotte de Platon rend claustrophobe j’ai été amené à jeter un œil objectif sur tout ce petit monde. Je vous le dis : 80% des flics sont des “ripoux” ou des pervers du pouvoir, il en est de même pour les magistrats à ceci prés que les “ripoux” y sont plus rares et les fanatiques plus nombreux, chez les agents du fisc c’est le pire, là on touche vraiment le fond.

Le plus incroyable est que ces tortionnaires prétendent torturer au nom du peuple, de ces français qui sont plutôt gentils et honnêtes au point de ne pas voir la manœuvre, de faire confiance.

Ça pue effectivement, et pas qu’un peu.

Chaque jour la liberté est écornée. Les motifs sont de tous ordres, sanitaires, planétaires, égalitaires, moralistes, nationaux, racistes, égoïstes, tous ne visent qu’un but : persuader les français que leur liberté individuelle est leur ennemie et l’ennemie de la France.

Cette folie va-t-elle venir à bout de ce magnifique pays, le transformer en un gigantesque camp de concentration entre les mains de kapos collectivistes, ou au contraire les français vont-ils envoyer paître tous ces inquisiteurs et exiger leur liberté.

La réponse est pour demain. Patience, attendons.

En attendant ayons une pensée émue pour les victimes innocentes, dont nous sommes, de cette barbarie déguisée en société qui se prétend parfaite.

Bien cordialement.

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Le Canard Enchaîné prince du capital

Publié sur BFM TV hier, voici  un très bon article sur le Canard Enchaîné : LE LIEN

Nous y apprenons que le Canard Enchaîné est libre parce qu’il possède un capital non distribué de 127 M€, exclusivement détenu par ses salariées, qui ne peuvent pas valoriser leurs actions et doivent les rendre au terme de leur collaboration à leur valeur nominale.

Nous apprenons par ailleurs que la valeur réelle de cette entreprise, si elle était mise sur le marché, serait de 180 M€.

Cet article rejoint tout le bien que je pense du capital, sa nécessité économique, son gage de liberté et de protection pour les entreprises et pour les salariés qui les composent. Jusqu’à ce jour et à la publication de cet article il n’était pas bon de dire ou penser cela.

N’oublions pas que le capital de réserve, non distribué, est considéré par le keynésianisme — et les socialistes qui y adhèrent en masse quand ils ne sont pas carrément communistes, c’est-à-dire anti-capital —  comme un capital dormant.

Le capital dormant est l’ennemi absolu du socialiste.

Cette folie liée aussi à l’égalitarisme a la peau dure, on peut estimer qu’elle fait partie de la pensée dominante.

Le Canard Enchainé pourrait devenir l’exemple qui nous sauverait, qui contredirait la religion des économistes keynésiens.

Mais avant quelques questions restent en suspens.

La fiscalité de ce capital

Comment Le Canard Enchainé peut-il faire échapper à l’impôt un tel capital non distribué.

Moi, dont les immeubles se dévalorisent, qui les voit malgré tout revalorisés artificiellement par des contrôles fiscaux infernaux, je me dis : “y a un loup”

Mettons qu’il y ait 50 salariés actionnaires au Canard – en fait j’ignore leur nombre – ils auraient, dans le monde parfait exposé dans l’article, 2% des parts du Canard Enchaîné chacun, soit pour une valorisation de 180 M€ : 3,6 M€ chacun de valorisation d’actions.

Tous, sauf le gérant, seraient imposables à l’ISF – enfin dans mon monde à moi, celui des vilains actionnaires capitalistes — D’accord, statutairement il est écrit que les échanges d’actions au Canard Enchainé se font à la valeur nominale.

Mais, entre nous, ce n’est pas cela qui peut arrêter les limiers du fisc. Je dirais même au contraire, les miens, ceux que j’ai connus, que je ne peux pas nommer à moins de 2.000 € de prime pour eux, ils iraient jusqu’à dire qu’il s’agit là d’une optimisation fiscale frauduleuse, d’un abus de droit. Ce qui doublerait la facture de leur redressement. Car, diraient-ils, la valeur des actions du Canard Enchaine ce n’est pas la valeur conventionnelle entre actionnaires, mais la valeur du marché.

La protection de ce capital

L’article nous apprend que ce capital est vital pour le Canard Enchaîné, pour la liberté de sa ligne éditoriale évidemment, mais aussi pour sa pérennité économique. Par exemple dit l’auteur, si le Canard se mettait à perdre 1 M€ par an au lieu d’en gagner plusieurs, il pourrait tenir plus de cent ans. Bien vu.

Cela me rappelle une anecdote raconté par mon père.

Juste avant la guerre de 1940, il se trouve chez un richissime savetier qui lui dévoile des hangars de stock de sabots en bois en lui disant : “Nous sommes à l’abri, avec ce stock, pour plusieurs générations.” Là-dessus arrivent les bottes en caoutchouc, à la sortie de la guerre il est ruiné.

Un capital ça se protège et ça se gère.

Le Canard Enchainé l’a-t-il en billets dans un très grand bas de laine, à la banque postale, à la Caisse d’Epargne, en biens immobiliers, en actions ou obligations du marché ? En or ? En œuvres d’art ?

Evidemment je l’ignore. Mais ce que je sais c’est qu’il est en danger, comme tout capital.

Une grave inflation le réduirait à néant, également une razzia du fisc sur tout ce qui dépasse, ou encore un grand désordre sociétal.

Dans ce cas, le Canard Enchainé aurait-il le devoir et la légitimité de le protéger, uniquement bien sûr dans le cadre de la vie de l’entreprise, par exemple en le déplaçant vers un pays calme comme la Suisse ?

Allons-nous lire un jour que pour protéger son capital, sa liberté, le Canard Enchainé quitte la France dont les candidats aux élections majeures font campagne avec bonheur sur la haine du capital ?

Ce serait à coup sûr un des scoops le plus drôle de ce drôle de journal.

Bien cordialement. H. Dumas

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Il fallait le faire, nous l’avons fait.

Bien cordialement. H. Dumas

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Quels placements pour échapper à la spoliation ?

Je reviens sur mon article intitulé « nous n’échapperons pas à une inéluctable spoliation » puisqu’on m’a posé la question de savoir ce qu’il conviendrait de faire pour sauver son patrimoine !

Evidemment, ces considérations ne s’adressent qu’à ceux qui pensent que l’impôt confiscatoire n’est ni festif, ni solidaire !

Le but est de faire en sorte que le patrimoine des intéressés se trouve hors de portée des griffes de l’Etat ; ce qui est relativement facile en UE. Celle-ci n’étant pas unifiée, il suffit dès lors de faire franchir la frontière à son patrimoine pour échapper à la prédation ; le pouvoir de nuisance direct de l’Etat s’arrêtant à la frontière !

Sans préjuger des mesures fiscales qui seront prises par le nouveau pouvoir à la fois volontairement ou du fait de la pression des évènements (on connaît l’adage « nécessité fait loi » !), il est probable que nous nous orientons vers la mise en place à plus ou moins brève échéance d’un système de répression financière ; la règle en la matière étant d’anticiper l’action de l’Etat et d’être convaincu que le pire est pratiquement toujours sûr !

Bien qu’il soit relativement difficile à ce jour, du fait des affaires et des dérives lamentables de la campagne électorale, de connaître les programmes économiques des candidats et sans préjuger du résultat des élections, tout laisse à penser que nous nous orientons vers une finale Macron/Le Pen.

Le programme de Mme le Pen n’étant qu’un suicide économique, avec toutes les conséquences qui en découleront, on peut s’intéresser à celui de M Macron qui contient déjà des éléments indicatifs quant à ce qui va arriver. Il prévoit :

  • Une hausse de la CSG sur les retraites, (la CSG risque de devenir l’arme de dissuasion massive du prochain gouvernement quelque soit sa couleur politique car il est proportionnel et d’application générale !).
  • Une sur taxation des contrats d’assurance vie,
  • Une augmentation de la TVA de 2 points 10 à 12 et de 20 à 22%
  • Une modification de l’ISF qui s’appliquerait essentiellement aux immeubles (sans plus de détail à ce jour) après exonération des placements financiers. L’ISF serait donc maintenu mais sa charge en serait transférée sur certains types d’actifs.

Il est à craindre que la seule chose qui ressorte des élections ce soient, comme d’habitude, des impôts car on voit que, conformément aux mauvaises habitudes françaises, ce n’est jamais la réduction des dépenses de l’Etat mais la fiscalité et la fiscalisation de tout ce qui est taxable qui reste la voie ordinaire de l’Etat (Cf M Hollande qui a continué à dépenser à tout va en optant pour une violente et catastrophique hausse des impôts).

Evidemment, l’effet pervers de cette doctrine est une fiscalité instable et généralisée ;  la CSG et la TVA étant privilégiées car ce sont des impôts « à haut rendement ».

Dès lors, à partir de ce que l’on sait, il est légitime de se poser des questions quant au sort qui nous sera fait et malheureusement la réponse n’est pas simple car elle dépend de plusieurs facteurs :

  • le temps disponible,
  • le montant du patrimoine et la nature des placements actuels,
  • la nature des placements envisagés,
  • les préférences individuelles et les buts poursuivis (rémunération immédiate, rendement, sécurité, fiscalité applicable car nombre de placements n’existent qu’à la faveur de niches fiscales),
  • l’action et la réaction étatique.

Etant précisé, qu’en matière de conseil patrimonial, il n’existe aucune règle d’application générale valable pour tous puisque, par définition, le patrimoine de chacun est différent.

Néanmoins on peut donner quelques axes surtout qu’il y a des placements qu’il faut éviter ; étant entendu qu’il faut sérieusement envisager un risque de krach sur la dette française à échéance entre 6 mois et 10 ans avec pour effet une forte récession et des mesures étatiques autoritaires (contrôle des changes et des mouvements de capitaux, annulation de dettes de l’Etat sous des formes diverses …). Il faut en effet être persuadé que l’Etat fera alors absolument tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer l’argent en circulation, organiser les circuits financiers à son profit, pénaliser certains placements et taxer tout ce qui est taxable ! Voir mon article sur ce sujet (ici).

En tant que citoyens d’un pays membre de l’UE nous disposons néanmoins, à ce jour, d’un énorme avantage : la liberté de mouvement des personnes et des biens au sein de l’UE, y compris des capitaux.

Cela contrarie d’ailleurs énormément les autorités françaises (Bercy) car toute sortie de capitaux hors de France est perçue en haut lieu comme un manque à gagner fiscal … et, actuellement, il y a d’importantes sorties d’argent ; lequel va se réfugier dans les autres pays de la zone € ou hors UE par peur en particulier des mesures préconisées par le FN (les riches et les moins riches ne sont franchement pas convaincus par un retour au franc français et des mesures protectionnistes !).

Le temps disponible :

Le facteur temps est nécessairement prépondérant car ce n’est pas au moment où le problème se pose qu’il faut commencer à réfléchir à la question. A ce moment là, en général, il est déjà trop tard ! La démarche doit donc être réfléchie pour ne pas avoir à agir dans la précipitation !

La nature des placements :

Si vous n’avez pas confiance, la règle devrait être : aucun actif dans le pays douteux ; ni monétaire, ni mobilier ni immobilier ! Seulement, ce n’est pas vraiment simple surtout lorsqu’on a fait sa vie dans le pays en question !

Les placements qu’il faut absolument éviter sont essentiellement les placements financiers.

Il s’agit en particulier de tous les placements en dette étatique surtout quand les états sont en mauvaise posture comme c’est le cas de la France car l’Etat n’est pas un débiteur ordinaire ; en particulier on ne peut pas le contraindre au paiement notamment lorsque ses agissements sont couverts par une disposition légale votée par le Parlement.

Cela concerne donc tous les placements obligataires directs ou indirects qui ont un rapport plus ou moins étroit avec le système financier français car, dans l’hypothèse d’un problème sur la dette, tout le système financier sera impacté et notamment les banques et les compagnies d’assurances gavées d’OAT du Trésor ; ce qui permet d’éliminer les contrats d’assurance-vie, les obligations émises par les banques et tous produits financiers qui en dérivent ; soit à peu près 80% des placements financiers nationaux !

Les risques de ce type de placement sont de deux ordres :

  • d’une part actuellement, les taux d’intérêts sont bas ou nuls; ce qui ne va pas durer ! ce type de placement ne rapporte donc rien actuellement et sera complètement dévalorisé le jour où les taux se mettront à remonter car tout le monde essaiera de se débarrasser de ces titres à taux zéro ou faible ! En effet, comme ces titres sont cotés, leur cours va nécessairement chuter.
  • d’autre part, en cas de krach sur la dette, l’Etat ne pourra pas résister à la tentation de réduire sa dette … en commençant par ce type de placement; par exemple en appliquant à toutes les OAT en cours une décote (le titre émis à 100 ne sera remboursé qu’à 80).

Mais détenir plusieurs dizaines de milliers d’€ sur un ou plusieurs comptes à vue en France n’est pas non plus une bonne solution car c’est la proie rêvée d’un Etat aux abois !

L’alternative peut être de détenir des billets de banque (surtout portant la lettre X : émis par l’Allemagne qui seront au pire repris par celle-ci au prix du DM) ; avec la restriction que la détention d’espèces à son domicile pose évidemment des problèmes de sécurité et peut s’avérer un mauvais calcul en cas d’inflation.

On peut certes opter pour l’ouverture d’un coffre mais attention vous devez déclarer, pour des raisons d’assurance, la valeur de ce que vous y stockez. Evitez les billets émis par le pays suspect (pour nous marqués U) car, en cas de tensions sur la zone €, ils devront nécessairement revenir à la Banque de France et pourront même être démonétisés en cas de suppression du cash. Je vous renvoie à mon article sur le sujet (ici).

Conformément aux règles de liberté de circulation au sein de l’UE, il est possible d’ouvrir un compte non résident dans n’importe quel pays de l’UE et a fortiori de la zone € mais vous vous apercevrez que l’exercice peut devenir compliqué car il existe un modus vivendi bancaire qui veut que les banques nationales se réservent leur clientèle nationale et donc « ne chassent pas » les clients des autres pays. Vous risquez donc de vous heurter à de nombreux refus !?!

A contrario, cette liberté n’existe pas pour les transferts hors de l’UE …

A partir de ce compte étranger, vous pourrez faire des placements comme d’habitude mais évitez, bien sur, les placements en dette étatique française, italienne ou grecque …

Il faut aussi éviter les actions de sociétés cotées pour des raisons assez complexes liées à la nature du placement lui-même mais aussi au niveau d’activité après un krach. Le placement en actions reste toujours risqué (possibilités de pertes en capital) et en cas de krach économique suivi d’une violente récession il y aura naturellement un effet sur la valeur des actifs boursiers (entre -20 et -50% au minimum).

Par ailleurs, le marché des actions est actuellement un marché de bulle lié à la politique accommodante de la BCE ; les établissements financiers étant pour l’instant gavés de liquidités gratuites qu’ils placent sur les marchés ; faisant artificiellement monter les cours. Là encore, le jour où l’accommodement monétaire s’arrêtera, la bulle éclatera et les cours des actions reflueront (au minimum de 20%) !

Le marché des actions est en outre largement informatisé et automatisé, c’est à dire que les professionnels font appel à des logiciels qui surveillent les cours et détectent les anomalies à la hausse ou à la baisse afin de pouvoir réagir très rapidement (quelques millisecondes !).

Evidemment, ces techniques rendent le marché très moutonnier puisque tous les ordinateurs de gestion sont programmés pour réagir de la même façon au moindre évènement à la hausse ou à la baisse ; ce qui peut entraîner de violents coups d’accordéon et des krachs intempestifs !

Enfin, avec l’irruption du THF (trading à haute fréquence) la durée de détention moyenne des actions est extrêmement brève (quelques minutes !?!) puisqu’un opérateur peut acheter et revendre les mêmes actions plusieurs milliers de fois en quelques secondes ; à seule fin de gagner des centièmes après la décimale un nombre colossal de fois !

Le marché apparaît donc extrêmement volatile et absolument inaccessible en gestion directe pour un particulier. Le bouillon est assuré.

L’achat de parts dans des fonds d’investissement procède de la même logique étant entendu que vous en déléguez la gestion à des « professionnels » compétents … ou pas !

Restent les placements non financiers, moins liquides mais plus sûrs.

Si l’on veut éviter les placements financiers, il faut donc se tourner vers des formes alternatives, plus ou moins atypiques, au nombre desquelles on peut comptabiliser les métaux précieux, les œuvres d’art, les voitures de collection, les diamants, les montres. Il s’agit souvent d’une question de goûts ou de préférences.

Concernant les voitures de collection, tout comme les œuvres d’art, il existe un côté fortement spéculatif qui rend le placement aléatoire et tout le monde n’a pas les moyens de placer ses liquidités dans des tableaux peints par Renoir, Van Gogh, Velasquez, Goya et autres ; bien que, concernant les œuvres d’art, il s’agisse d’un véritable système légalisé d’évasion fiscale … qui peut être remis en cause à tout instant par l’Etat !

Un certain nombre de politiciens français sont connus pour « investir » leurs confortables revenus dans des montres de grand prix, fabriquées à la main, numérotées et « valant » entre 50.000 et 100.000 € pièce; étant entendu que ce placement un peu atypique reste pour l’instant assez marginal et réservé à un cercle d’amateurs avertis. Ce marché est, comme pour les biens de collection, relativement étroit. Ce type de placement ne rapporte rien mais il est très discret et susceptible de générer, si on est patient, des plus-values échappant à l’impôt.

Le marché du diamant (en vrac sous paquet cacheté) est aux mains de certaines multinationales spécialisées (De Beers) et reste réservé à des connaisseurs ; compte non tenu du fait que le marché n’est coté que par les multinationales spécialisées ; ce qui ouvre la possibilité de variations importantes de cours plus ou moins inexpliquées.

L’or et les métaux précieux bénéficient d’une « cote d’amour » chez nombre de français (le bas de laine).

Attention tout de même, n’ont de valeur que les métaux en lingots ou barres. Les bijoux sont en général payés à une valeur très au dessus de la valeur en métal et contiennent souvent peu de métal. L’or pur est à 24 carats (99/°°°) alors que les bijoux sont souvent à 18 carats (1/4 d’or !). Quand on achète un bijou on paie surtout le bénéfice du bijoutier !

Néanmoins, l’argent métal ne vaut pas grand-chose et, contrairement à certaines croyances, l’or n’est pas une monnaie (en tout cas ce n’est plus une monnaie), c’est une matière première et c’est un placement qui présente plusieurs défauts : il subit en France une fiscalité très lourde qui le rend peu attractif (tant à l’achat qu’à la revente), sa détention ne peut pas être anonyme car les achats sont obligatoirement révélés au fisc et il ne rapporte rien ! L’alternative est d’acheter de l’or à l’étranger sur des marchés qui respectent l’anonymat.

Bien évidemment, à son propos il faut se limiter à l’or physique. Les certificats dématérialisés prétendument assis sur un stock d’or sont à proscrire car on ne peut exclure des manipulations des cours et des problèmes de stocks déclarés pas toujours en rapport avec la réalité.

Les pièces en or (Napoléon) gardent une valeur très incertaine car celle-ci n’est pas liée à leur poids réel en métal précieux et le prix payé est toujours supérieur au poids réel en métal précieux (surcote).

Le problème c’est que pour détenir de l’or, il faut pouvoir bénéficier de mesures de sécurité (coffres, ports francs) car on ne peut exclure le risque de vol. C’est enfin essentiellement un placement de sécurité qui présente néanmoins une immense qualité : il existe une cote officielle (à Londres) et il est accepté facilement dans le monde entier bien que difficilement transportable.

Reste enfin l’immobilier (maisons, terrains, appartements, forêts, places de parking) qui reste l’un des placements favoris des français car il est censé conserver une valeur intrinsèque stable avec pour effet de lui permettre de « prendre de la valeur » en période de forte inflation (en fait c’est la monnaie qui perd de la valeur).

On peut donc le considérer comme relativement sûr mais d’une part, l’immobilier reste cher (en France en particulier) à l’achat (mise de fonds importante) et en entretien (charges et taxes) et a d’autre part le très gros défaut d’être fixe et de n’être cessible qu’après des formalités longues et complexes ; ce qui nuit à la fluidité du capital. Par ailleurs, en tant que bien réel fixe il est aisément taxable par l’Etat et reste un gisement fiscal quasiment illimité !

Bien entendu, il vous est possible d’acheter un immeuble à l’étranger ; à condition de vous entourer des précautions nécessaires et en tenant compte de la législation locale. Ainsi, en Grèce, il n’y a pas de cadastre et …quelques fois, les hellènes sont tentés de vendre le même immeuble plusieurs fois !

A acheter de l’immobilier, il faut éviter les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier c’est à dire la « pierre-papier ») car ce ne sont pas des sociétés cotées et leurs titres ne sont cessibles que s’il y a un acquéreur !

Que reste-t-il après ces considérations car rien ou presque n’est sûr !

La règle de base est donc de ne pas détenir d’actifs taxables (financiers ou réels) dans le pays mais, sauf à émigrer et tout quitter ce qui est tout sauf aisé, on demeure, à un degré plus ou moins important, une cible notamment lorsque l’on est propriétaire de sa résidence principale !

Evidemment, changer de zone monétaire reste envisageable mais il ne faut jamais perdre de vue qu’il y a des risques de change (les acheteurs de GB £ doivent s’en mordre les doigts car la £ s’est dépréciée de 15% depuis l’annonce du Brexit). Néanmoins, la dette US reste sûre car les USA sont la première puissance économique au monde et ils présentent une particularité unique : leur monnaie, le dollar, est LA monnaie des transactions internationales et c’est la monnaie de refuge par excellence.

La réaction étatique :

Bien entendu, vous devez toujours tenir compte de la législation en vigueur qui peut devenir extrêmement fluctuante et il faut anticiper, dans le cadre d’une réflexion qui n’a rien d’évident, les décisions de l’Etat.

C’est le cas, notamment, du décret du 05 décembre 2016 consulter (ici) concernant les transferts de fonds intra européens et qui impose d’effectuer certaines déclarations auprès des douanes françaises dans des conditions actuellement non déterminées (formulaire Cerfa n°13426*04) modèle (ici) tout comme vous devrez pouvoir justifier à tout moment de l’origine des fonds auprès de la banque d’accueil et du fisc.

Détenir de l’or en France peut devenir très délicat surtout si l’Etat décide, sous la pression des évènements, de confisquer les avoirs des particuliers (en échange de papier … sans valeur). Les USA avaient ainsi interdit la détention d’or par les particuliers dans les années 30 mais, à l’époque, le dollar était convertible en or.

De la même façon, rien n’interdit à l’Etat de décider que l’ISF s’appliquera aux immeubles d’une valeur de 500.000 € et plus ; faisant entrer de ce fait nombre de français dans le cercle de la captation fiscale ; sans moyen d’y échapper !

Déplacer ses avoirs vers la GB oblige évidemment à opérer une opération de change (de l’€ vers la £) mais aussi à tenir compte des conséquences du Brexit dont aujourd’hui personne ne peut dire ce qu’il va donner puisque, n’en déplaise à certains, il n’a pas encore commencé !

Un dernier point, oubliez le compte en Suisse numéroté ou pas, ce pays rejette les candidats français pour des comptes non résidents et, d’ailleurs, les banques suisses ferment d’autorité les comptes des français non résidents suisses par peur de représailles de la part des autorités françaises ; la seule dérogation non écrite étant les comptes créditeurs supérieurs à 10 millions €.

Enfin, détenir un compte à l’étranger non révélé à l’administration fiscale française, dans un paradis fiscal, est une fraude fiscale qui entraîne, en cas de découverte, l’engagement de poursuites fiscales et pénales dont il faut mesurer l’ampleur.

Car, bien entendu, si vous êtes résident français, vous devez déclarer au fisc la totalité de vos avoirs et de vos revenus à l’étranger (lors de la déclaration de revenus annuelle).

Conclusion, quelle que soit l’option que vous choisirez, il y a toujours un risque fiscal ou économique.

A vous de choisir !

Bien cordialement.

 

 

 

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BERCY OU L’INHUMANITÉ INSTITUEE EN DOCTRINE.

Simon de Montfort, chef de la croisade contre les cathares, mit le siège avec son armée devant Béziers. Le 22 juillet 1209, au moment de donner l’assaut final, un baron l’interrogea sur le sort des « bons »catholiques qui vivaient entre ces murs. Il suggéra de les faire sortir avant le massacre, car tous savaient qu’il ne serait pas fait de quartier. En clair que tous seraient passés au fil de l’épée.

Il lui fut répondu par Simon de Montfort ou par le légat du pape qui l’accompagnait «  Tuez les tous Dieu reconnaîtra les siens »
Et tous furent égorgés…

Bercy mène depuis des décennies une croisade anti contribuables et ses routiers (les inspecteurs) ont pour consigne de massacrer tout ce qui bouge et qui ressemble à un ennemi de la doctrine bercynienne : une entreprise ou un vulgus pecum ( le commun des mortels, la multitude ignorante ) c’est à dire le contribuable de base. Vous, moi, nous.

Pour cette démonstration, je vais être obligé de prendre mon cas pour exemple.
Je vais faire court et éviter mes commentaires.
Si vous voulez connaître dans le détail le pourquoi du comment de mon redressement et mon combat, qui 25 ans plus tard est toujours d’actualité, je vous renvoie à plusieurs de mes articles précédents sur ce blog. Ceux qui me lisent régulièrement connaissent tous les coups tordus que j’ai subit de la part de Bercy.

Pourquoi a-t-on massacré mon entreprise? Seuls les gabelous du fisc le savent, mais peu importe, arrivons à l’inhumanité poussé à son paroxysme par les têtes dirigeantes de cette administration.
Bien sûr, personne n’est responsable de votre mort. Chaque fonctionnaire n’a fait que pousser le bouton qui était devant lui et qui était la fonction pour laquelle il était payé.

Cela me rappelle le procès d’Eichmann en avril 1961 à Jérusalem. Le procès de ce bureaucrate consciencieux et à l’intelligence médiocre met en lumière la « banalité du mal », selon la forte expression de la philosophe Hannah Arendt . Il a déclaré, en substance, « moi, mon job, c’était de faire rouler les trains… Où ils allaient, qui ils transportaient, je ne savais pas. Ce n’était pas de mon ressort. » Bref un fonctionnaire modèle et qui a été récompensé en gravissant les échelons de son administration, la SS.
Ne voyez aucun rapport  où il n’y en a pas.

Revenons encore une fois à mon exemple perso.
J’ai eu 2 redressements. Un perso et un découlant de ma société.
Je ne parlerai, pour faire court, que de ce dernier.
Donc ma société est redressée top niveau avec touts les suppléments possibles et imaginables : Mauvaise foi, pénalités etc. qui vous font passer par l’opération du Saint Esprit (Bercy) dans des montants stratosphériques (de 1 à 10).

Ma société “fraudeuse”, bien qu’ayant été relaxée par le tribunal correctionnel, est liquidée à force de pressions et de contraintes diverses et variées de Bercy.
Dans ce fameux redressement les 3 associés écopent chacun, en prime pour avoir travaillé comme des forçats, d’1/3 de celui-ci à titre perso, en sus évidement de celui de la société. 
Exit la société (RIP), je suis donc sans ressource. Mon outil de travail, grâce aux gentils fonctionnaires du fisc (du haut en bas de la hiérarchie) a été vendu aux enchères.

J’ai eu la « chance » d’avoir l’âge de la retraite, sinon ma famille et moi nous aurions sans doute vécu de l’air du temps. Régime conseillé par Bercy.
Je touche donc ma retraite qui est réellement mon seul revenu.
Je reçois il y a 8 jours un ATD de la DNVSF pour un montant de 1.128.395€ (vous avez bien lu: 1 million cent vingt huit mille euros et des brouettes).
J’avais déjà, depuis plus de 2 ans, des ATD à vie pour mon redressement perso.
Celui-ci me volait déjà tout ce qu’il avait le droit de me voler. Soit 40 % de ma retraite.
Ils sont donc deux maintenant à se disputer ma dérisoire dépouille. Ils sont deux à se partager les 40 %. Super non ?    Lien vers l’ATD 
Je devrais selon toute probabilité mettre 96,16 ans à les « rembourser ». J’aurai fini à environ 170 ans. Cool, non ?

Je suis donc condamné à perpétuité (voir Manitas de Plata mort à 93 ans dans la misère grâce au fisc après avoir vendu 93 millions de disques) sans remise de peine.
Avec Bercy c’est de la vraie perpète !

Si j’avais imité Spaggiari et que je me sois fait gauler, j’aurais pris maxi 10 ans et je serai sorti, pour bonne conduite, au bout de 5.
J’aurai dû me faire gangster.

Ah oui, j’oubliais la cerise sur le gâteau : Je paye mes impôts sur la totalité de ma retraite, même bien sûr, sur les 40 % que je ne vois jamais.

C’est normal, vous me direz.
Mais tout est normal avec Bercy, c’est ça la beauté de la chose.
Dormez bien braves gens, Bercy veille sur vous (et votre argent).

Emmanuel Bolling

P.S: je tenais à vous avertir, en “avant première” que je suis dans les derniers mètres de la rédaction d’un bouquin contant l’aventure de La Locomotive et  la mienne.
Vous pourrez suivre, comme si vous y étiez, les faces obscures des nuits à Paris…
C’est chaud!

RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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Comme vous le CHAVEZ, Hamon est CHOCHIALISTE

Pour nous tous c’est évident, le socialisme c’est cette catégorie politique très à cheval sur la transparence, l’intégrité de la vie politique, le sacrifice de sa personne pour les autres. En quelque sorte le don de soi, de sa fortune, de son avenir, de ses ambitions au service du peuple.

Cette perfection – transcendance de la société — qui fait la différence, qui éclaire l’avenir de l’humanité, c’est ça le socialisme. Nous en sommes convaincus même si, ça ou là, quelques ratées mémorables au cours des siècles obligent à tempérer notre joie. Mais ce sont des détails de l’histoire, comme dirait l’autre.

Observez Hamon, sa lucidité, la simplicité de ses propositions, leur efficacité, il pourrait faire sienne cette devise : “Parle Hamon … ma tête est malade” tant la clarté de son discours s’adresse à tous.

Pas besoin d’être un intellectuel pour comprendre Hamon, il est le candidat de la feuille de paie.

Il achète cash, direct, 19 millions de voix.

C’est pas beau ça ? On est loin de ce pauvre Fillon, petit bras qui se fait payer un costume, qui exploite sa femme et sa famille en les faisant plus ou moins travailler pour lui, pour des clopinettes.

Hamon c’est largement au dessus.

Il craque 35 milliards d’Euros pour acheter 19 millions d’électeurs, soit 42% du corps électoral. C’est pas malin ça ? C’est pas fort ?

C’est ça la vraie politique, la Réalpolitik

Un exemple pour bien comprendre. Nous sommes 3 millions de travailleurs indépendants, contrôlés par 15.000 vérificateurs. Si nous nous cotisons, sur un concept Hamon, et donnons 40 € chacun par mois, nous pouvons financer les 15.000 vérificateurs à hauteur de 8.000€ mensuels. Pas mal non ?

Alors les vérificateurs pourront participer à plein temps à la protection de la planète en faisant du vélo, de la course à pied, leurs jardins biologiques, le ramassage des crottes de leurs chiens, etc…. ils n’auront plus besoin de venir nous piller.

Le bonheur est dans le pot-de-vin, ici comme ailleurs, ce que Hamon a parfaitement compris.

Ce qu’avant lui Chavez avait lui aussi compris. Cette vulgate socialiste est universelle.

Chavez avait le pétrole pour assoir ses achats de voix, Hamon n’en a pas, mais il n’en n’a cure.

Il fait sienne cette célèbre phrase du mondialement connu VGE, le PDG de Jacob Delafon : “En France on n’a pas de pétrole, mais on a des bidets”. Comment ? Ce n’était pas le PDG de Jacob Delafon ? Ah bon…. peu importe. Pas des bidets ? Bof : “Parle Hamon….”

Quand même,

Comment un tel acte de corruption, qui consiste à corrompre directement 19 millions de français en achetant leurs voix avec l’argent des autres, peut-il voir le jour sans qu’une seule remarque soit audible ? Sans que le parquet financier ou La Cour des Comptes ne le foute directement en prison ?

Comment c’est possible une telle escroquerie à la démocratie ?

Expliquez-moi, je ne comprends plus rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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Edwy Plenel me fait marrer

Je ne connais pas personnellement Edwy Plenel. Cela aurait pu se faire puisque nous avions un ami commun chez qui il passait ses vacances dans l’île d’Oléron.

Malheureusement cet ami très cher est décédé prématurément.

S’il était encore là, m’aurait-il présenté Edwy Plenel ? Je ne sais pas. C’était un homme d’une exceptionnelle qualité, je ne m’égarerai pas à penser à sa place.

Toujours est-il qu’Edwy Plenel me fait marrer.

En tout premier lieu du fait de sa casserole de plusieurs millions d’Euros de TVA, qu’il doit incontestablement, qu’il ne doit sans doute pas pouvoir payer — comme tout le monde –, qu’il espère probablement ne pas payer, qu’importe… la situation est d’un humour torride.

Son journal “Mediapart” a publié aujourd’hui un article qui vaut son pesant de cacahuètes.

Voici le lien : LIEN

Je ne reproduis pas l’article c’est interdit. Le lien non.

En gros voici l’histoire

Un journaliste de France Culture obtient d’enregistrer les audiences du tribunal correctionnel de Marseille. Ce qui est habituellement formellement interdit — on se demande bien pourquoi puisque les audiences sont publiques — mais bon.

V’là t’y pas qu’à ces audiences les magistrats se lâchent au point qu’ils ont honte de voir leur attitude filmée. Ils prennent alors une décision cassant l’accord de filmer et de diffuser qu’ils avaient donné. Pas mal non.

Et le Edwy tout étonné s’offusque.

Voyons Edwy, quand on est journaliste, il faut sortir, il faut aller aux audiences correctionnelles, régulièrement.

Surtout un journaliste comme vous qui dénonce et jette en pâture aux tribunaux tout un chacun. Il ne faut parler que de ce que l’on connait Edwy, faire autrement c’est mal.

Il ne faut pas confondre la justice et nos magistrats, nos tribunaux.

Les faits révélés dans votre journal sont d’une banalité. Il faut votre naïveté pour s’offusquer. Moi qui fréquente assidûment les prétoires, je vois cela à chaque audience.

Tenez Edwy, récemment, le Procureur de la République a lancé en plein audience : “l’honneur de M. Dumas, moi, je m’assois dessus”, personne ne l’a repris.

Le Président de la même audience m’a refusé mon temps de plaidoirie, j’ai demandé que cela soit noté sur le plumitif, que dalle.

Mais oui mon brave Edwy, c’est ainsi.

A aucun moment les magistrats n’imaginent avoir à être justes. Ils sont là pour faire respecter une discipline, rien de plus. Certains, un peu entreprenants, profitent de leur situation pour faire du prosélytisme et anticiper sur la société collectiviste dont ils rêvent, où tout le monde téterait également au sein de l’Etat, eux régulant de main de maître l’organisation de la tétée.

Ils sont parfaitement semblables aux anciens magistrats des tribunaux militaires, ceux qui ont jugé Dreyfus, puis les objecteurs de conscience de la guerre de 14-18, puis évidemment qui ont rempli les trains de la mort. Les entreprenants sont plutôt style magistrats de Pol Pot.

C’est ça Edwy la justice que vous réclamez pour tous ceux qui ne pensent pas comme vous, une justice qui se fout complètement de la vérité, qui fait appliquer l’ordre – voire son ordre –, la discipline. Qui, dans ces conditions, n’a que faire de la recherche de la vérité, du respect de l’individu.

Contrairement à ce que vous croyez, mon cher Edwy, l’audience évoquée n’était pas indigne parce qu’il s’agissait d’un petit magrébin, elle était indigne parce que toutes les audiences de cette magistrature perdue sont indignes.

Certes je n’ai pas de peine à imaginer que votre journal ne se fendrait pas d’une ligne pour moi, ou pour l’un de ces milliers de français que Bercy qualifie de “fraudeurs fiscaux”. Pourtant la justice est la même pour nous que pour ce jeune maghrébin : violente, irrespectueuse, sectaire, corrompue intellectuellement, indifférente à la vérité,  en clair inacceptable et grandement responsable de la disparition du lien social, de la violence à venir.

Ce n’est pas demain que les audiences pourront être enregistrées.

Bien cordialement mon cher Edwy. H. Dumas

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Bercy ou la perpétuité réelle. (vidéo)

Bonjour,

Cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

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L’obscénité de Bercy

Ce blog de témoignage est le vôtre. Petit à petit vous vous l’appropriez et c’est tant mieux.

La rubrique “Vos témoignages” commence à donner une idée de ce dont il est tacitement interdit de parler, de ce dont la presse officielle ne parle pas.

Je vise évidemment les dégâts obscènes que la folie meurtrière de Bercy cause au peuple français — notamment aux plus faibles — en prenant pour excuse l’égalitarisme.

Lancés dans la nature avec des pouvoirs exorbitants, de sinistres individus – quel être raisonnable et humain accepterait une telle mission —  sont chargés de répandre la terreur fiscale et de faire du chiffre.

Le marché des riches et des éventuels tricheurs est bien trop étroit pour une telle armada et une telle propagande politique.

Conséquemment, nul n’est à l’abri de se trouver pris dans les chaluts de Bercy, y compris des français ordinaires ou même en grande difficulté.

Toutes mes pensées vont à ceux et celles qui subissent ces outrages à leur vie, à leur famille, à leur travail, à leur ancienne fierté d’être français.

Je connais, d’abord leur incrédulité, puis leurs questionnements, leur lutte, leurs espoirs et pour finir leurs désespoirs, leur effondrement dans une indifférence et un anonymat qui les ramènent du rang d’homme qu’ils croyaient mériter à celui d’esclave, d’animal, de chose, auquel Bercy les relègue dans l’indifférence la plus totale de toute la société, politiques, magistrats et presse compris.

Comment en est-on arrivé là ?

C’est probablement la question que toutes les victimes se posent croyant être prises dans une mésaventure individuelle ou conjoncturelle. Il n’en est rien, le problème date de la nuit des temps, même si à chaque époque il prend une allure qui pourrait le faire croire différent.

La cause de tout est le souhait d’irresponsabilité.

Pris de vertige face au néant de la vie, l’homme ne souhaite pas l’affronter.

Il invente alors, entre sa liberté pleine et entière qui s’ouvre inévitablement sur ce néant et lui, une abstraction qui limite sa vue et lui cache ce néant.

Selon les époques il appelle cette abstraction de différents noms, par exemple : Dieu, sorcier, religion, Etat, patron, roi, président, érudition, culture, empereur, justice, médecin, etc…

Il installe ces abstractions entre lui et le néant et se croit, telle l’autruche avec sa tête dans le sable, protégé.

Il faut noter qu’il est toujours des escrocs pour crédibiliser un de ces titres abstraits — en faisant croire qu’il correspond à quelque chose – et l’endosser, le revendiquer, ce qui, à défaut de leur cacher le néant pour eux-mêmes, leur donne à tout le moins le pouvoir sur les autres. Pouvoir qui peut leur faire croire que leur bref passage par la vie sera alors plus facile pour eux. Illusion là aussi, mais bon.

C’est ainsi que la majorité des hommes, par peur du néant, échangent leur liberté contre une poignée de pois chiches qui consiste à confier les pouvoirs de décision sur leur vie à une abstraction.

Le pompon à ce sujet est le statut des fonctionnaires où il est écrit noir sur blanc qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes dans le cadre de leur fonction, puisqu’ils représentent alors l’Etat seul responsable — un responsable qui évidemment ne peut pas l’être puisqu’il n’est lui-même qu’une abstraction —

Les fonctionnaires sont une caste étonnante persuadée de participer à l’avènement d’un homme nouveau, qui maitriserait le bonheur, qui terrasserait le néant, qui même serait en mesure d’influer sur la terre donc sur l’univers, alors qu’au contraire persuadés le contourner ils se précipitent plus rapidement que les autres vers le fameux néant.

Responsabilité et liberté

Les individus libres, capables d’accepter leur insignifiance d’être humain poussière de l’univers, ne sont qu’une poignée que les autres ont vite fait de taxer de folie, de déraison, en cherchant à les éliminer tant la vérité dont ceux-ci sont les témoins leur fait peur.

Si vous êtes un homme libre cessez de rêver, assumez votre condition qui est de faire face sans peur au néant. Cette position n’implique pas de le souhaiter, bien au contraire, mais de le respecter, de mesurer ses contraintes.

N’attendez pas l’homme providentiel qui vous représenterait, qui par exemple aurait ceci comme programme à l’élection présidentielle :

            – Suppression de la notion d’Etat qui n’est qu’une escroquerie

            – Création de deux associations type loi de 1901, une pour une armée chargée de protéger le territoire de ses adhérents, l’autre pour une police chargée de protéger leurs biens.

            – Election de magistrats bénévoles chargés de la justice et non de la loi.

Pour le reste liberté, liberté, et liberté pour chaque homme et pour ses biens qu’il acquiert librement. Compassion et charité faisant en contrepartie l’objet d’une publicité publique, que ce soit pour le receveur ou le donneur.

            – Evidemment suppression de l’impôt réduit à la simple participation aux deux associations que seraient l’armée et la police, tout le reste découlant de la libre entreprise.

Evidemment, cet homme d’une part n’existe pas, d’autre part n’aurait aucune chance d’être élu s’il existait.

Par contre, rien ne vous empêche d’être lucide, de ne pas voter et de vous préparer à foutre le camp quand tous les aveugles et leurs abstractions vont sombrer, plus tôt qu’ils ne le  prévoient, dans le néant. Sur cette planète il est toujours un endroit où la liberté existe, même si cet endroit est par essence éphémère et en constant mouvement.

Bien cordialement. H. Dumas

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INQUIÉTANTE ACTUALITÉ

Dans ce drôle de climat général, d’ambiance lourde dans laquelle nous vivons, deux nouvelles sortent du lot, l’une de façon totalement imprévisible, l’autre au contraire de façon très prévisible.

L’affaire Troadec

L’effarement est total, nous touchons le fond de la bêtise et de la cupidité réunies, “qualités” qui, jusqu’à présent, étaient présupposées chez les bourgeois et les nantis, qui épargnaient le peuple ordinaire “naturellement intelligent, bon et désintéressé”.

Les conséquences de ces deux marqueurs sont là sous nos yeux, terribles, dévastatrices, injustes, mortifères, on n’ose penser à la souffrance qui les a accompagnées.

C’est ce que vivent à grande échelle les pays damnés de la terre. Ce sont les deux moteurs ordinaires de la guerre. La toute simple réalité au-delà des fictions destinées à la cacher, telles que : religion, nation, honneur national, communauté, chefs charismatiques, stratégie politique, égalitarisme, collectivisme, etc…

C’est l’oubli de l’homme, du respect de l’individu, au profit d’un quelconque fantasme qui occulte tout, permet tout, glissant jusqu’à l’horreur totale. Génocide familial cette affaire ne diffère en rien des autres génocides.

Un point mérite d’être souligné, observé, analysé : la rumeur publique, dont la presse fut le zélé colporteur.

En effet, pendant quelques jours, le fils — adolescent présenté comme mal dans sa peau, s’épanchant sur les réseaux sociaux, en dérive quasiment sectaire, pas vraiment djihadiste mais inquiétant – a été présenté comme le suspect numéro un.

Cette rumeur marque de façon indélébile le fossé qui s’est creusé entre les générations.

La vieille génération, la mienne — celle des voleurs qui ont ruiné le pays à l’aide de la fumeuse philosophie égalitariste et refilé la facture aux générations suivantes — se croit obligée inconsciemment de dénigrer ces jeunes générations pour ne pas avoir à leur rendre de compte.

Notre presse, en pointe sur l’escroquerie, amplifie cette légende d’une nouvelle génération qui se fourvoierait sur les réseaux sociaux au lieu de se nourrir de la vérité officielle que la même presse serait la seule à détenir et avoir autorité à transmettre.

Mais ce jeune fils est mort. Il est mort de la bêtise et de la cupidité entretenues à longueur de page par la presse officielle en guise de morale oubliant le respect individuel et la liberté —  que cette même presse devrait aider à éclore –, que les jeunes finalement trouvent ou croient trouver sur le net. Le divorce est consommé.

L’élection présidentielle

Tout ici est conventionnel. Coups bas, mensonges et intrigues, ambitions personnelles, ne sont-ils pas devenus les seuls ingrédients de notre vie collective ?

L’ambiance est propice à une guerre civile, y échapperons-nous ?

L’histoire nous apprend les rythmes de la violence :

            -1- d’abord un dysfonctionnement qui atteint tout le mode. Ici, la dette et la ruine du pays. Un constat et un ressenti qui font l’unanimité.

            -2- Puis une cacophonie concernant les remèdes possibles. Autant d’hommes ou de groupe d’hommes, autant de solutions proposées. Des discussions à l’infini.

            -3- Jusqu’à la prise de conscience par les différents groupes que seule la force permettra d’imposer une solution.

La guerre est en marche. Logique, elle est la suite incontournable de la politique, de sa raison d’être exclusivement basée sur la force.

Lorsque la guerre civile est déclenchée par la gauche il s’agit d’une révolution, par la droite il s’agit d’un coup d’état.

Dans les faits aucune différence, ce sont les mêmes innocents qui paient la facture et les mêmes fumiers de lapin qui ramassent la mise.

Quelqu’un voit-il un homme ou une idée qui pourrait obtenir, à l’occasion des élections présidentielles à venir, une adhésion large et majoritaire ?

N’hésitez pas à me téléphoner, je vous en serai éternellement reconnaissant.

Hélas, personne ne m’appellera, chacun se rend bien compte que ce n’est pas ce qu’il souhaite qui va se produire, que ce qu’il souhaite lui est trop personnel.

Comme nous l’avons vu précédemment, bêtise et cupidité tiennent la corde, nul n’est prêt à composer, à abandonner son statut d’occidental gâté qui n’est plus qu’une vue de l’esprit.

Tous sont prêts à espionner d’abord, à dénoncer ensuite et à tuer finalement.

Bien cordialement. H. Dumas

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Elle et moi…..eux et nous

Tout en toi n’était que beauté,

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Tout pour celui qui sait,

Que je connais : je le suis

—-

Notre ensemble est végétal,

Toi la fleur moi la tige. 

Cela peut paraître trivial,

Ce n’est pourtant que vertige. 

—-

Forces de l’univers

Tout et rien sont en nous,

Nous n’avons besoin que d’eau et d’air

Tout le reste on s’en fout.

—-

Qui a fauché le champ ou nous vivions ?

Nous laissant seuls, fanés

Pour tous dont la vision 

Ne perçoit que l’instantané. 

—-

Pour moi rien n’a changé

Nul ne peut nous délier

Sans toi je ne suis qu’une herbe coupée

Un chaume qui blesse les pieds. 

—-

Sommet de l’écologie,

Notre couple en est

L’élément naturel le plus abouti,

N’en déplaise aux mal assemblés. 

—-

Notre fleur va disparaître,

Racines et graines comprises.

Nous avons eu l’impression d’être,

Était-ce une méprise ?

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Nous n’échapperons pas à une inéluctable spoliation !

Vous suivez comme moi les péripéties lamentables de la campagne électorale et le pire c’est que, de tout cela, dépend l’avenir de la France !

La médiatisation du processus aboutit à des dérives liées directement au mode d’élection du président de la République où tout se joue tous les 5 ans sur un coup de dés ! Je vous renvoie à ce propos à mon article (ici) sur ces questions.

Madame le Pen et Monsieur Macron caracolent en tête mais, compte tenu de la médiocrité du spectacle et des candidats, me vient seulement à l’esprit l’idée qu’ « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ! » ce qui est tout sauf satisfaisant !

Le FN, sans la nullité de politiciens d’avantage préoccupés de leur carrière et du maintien de leurs petits et grands avantages, n’aurait jamais dû cesser d’être ce qu’il était au départ : un groupuscule extrémiste xénophobe à l’idéologie nationale socialiste et jamais un jeune inconnu, certes extrêmement charmeur et non dénué de qualités, mais sans aucune expérience, ni parti, ni mandat, ne devrait pouvoir être pratiquement certain d’atteindre la magistrature suprême !

Mais pas d’inquiétude, tout cela se paiera un jour ou l’autre et probablement beaucoup plus tôt que vous ne l’imaginez car les nuages s’accumulent et ils sont lourds de conséquences quant à notre avenir …

Sans entrer dans le détail des programmes des candidats qui prévoient presque tous une augmentation des dépenses et de l’emprise de l’Etat ni envisager les probabilités d’une cohabitation ou coalition et en se focalisant sur les engagements de réduction des dépenses publiques de MM Macron et Fillon, il est possible d’imaginer ce qui va se passer car il est désormais pratiquement acquis que :

– si c’est Marine le Pen c’est la faillite assurée,

– si c’est M Macron ce sera une cohabitation impuissante

– et si c’est M Fillon, l’homme intègre qui a menti aux français et dont le comportement des derniers jours apparaît rien moins que pathologique, ce sera l’impuissance par manque de légitimité.

La France va donc continuer à fonctionner cahin caha comme elle le fait depuis déjà trop longtemps … le seul point certain à ce jour étant que le pouvoir qui sortira des élections devra “gérer” une dette publique au montant pharaonique (2.200 mds € soit 100% du PIB) ;  laquelle apparaît à ce jour impossible à rembourser !

Or, la règle pour un Etat est la même que pour un ménage : pour réduire l’endettement il faut soit gagner plus soit dépenser moins afin d’avoir plus de recettes que de dépenses ; c’est à dire que la réduction de l’endettement passe nécessairement par l’obligation de dégager un excédent budgétaire suffisant pour permettre de faire face aux dépenses courantes mais aussi aux charges d’intérêt et au remboursement des emprunts qui arrivent à échéance.

Or, les chiffres sont extrêmement simples et c’est là où l’on mesure toute la difficulté de revenir sur une situation extrêmement dégradée :

La  dépense publique, y compris les dépenses sociales, est égale à 57% du PIB soit environ 1.327 mds d’€. Pour passer de 57% du PIB à 47% du PIB, soit 10% de moins, il faut donc réduire la dépense publique de 220 Mds € (2.200 mds €x10%) !

Tous les ans, le déficit budgétaire s’élève, au mieux, à 66 mds (chiffre 2016)  ce qui signifie que l’Etat français dépense 60 à 70 mds € en trop chaque année et que, sur 5 ans, si on ne fait rien, la dette va augmenter mécaniquement de 330-350 mds € ; compte non tenu de la tendance naturelle à la progression des dépenses publiques !?!

De plus, il ne faut pas oublier que le vrai budget de l’Etat est de 288 mds € par an (montant total des impôts collectés); ce qui signifie que le montant du déficit budgétaire, soigneusement camouflé aux français, s’élève en réalité à 23% soit quand même bien plus qu’un 3.3% du PIB qui apparaît in fine bien insignifiant !

On doit donc constater que, malgré une pression fiscale record à 44.7% du PIB, l’une des plus élevées du monde (en raison d’une dépense publique située à 10 points au dessus de la moyenne européenne), l’Etat français ne parvient pas à faire face à ses dépenses et doit emprunter massivement pour assurer ses fins de mois !

Et, compte tenu du fait que le montant des frais d’intérêts sur la dette s’élève à environ 45 mds € par an, on s’aperçoit que la France ne dégage même pas d’excédent primaire (différence entre les recettes et les dépenses – déduction faite de la charge d’intérêts) puisque 66-45= 21 mds de déficit annuel hors charge d’intérêts !

A contrario, cela signifie que pour arriver seul équilibre du budget il faut dégager un excédant de 45 mds d’€ ! Le gap est donc de 111 mds € (66+45) alors que nous sommes à la merci d’une simple remontée des taux d’intérêts ; laquelle apparaît inéluctable !

Et dans ces calculs il ne faut pas perdre de vue que les fonctionnaires représentent une charge égale à 45% des dépenses de l’Etat et que ce montant apparaît quasiment  comme incompressible et limite beaucoup les possibilités d’action  alors que, par l’effet mécanique des progressions de carrière, ce poste ne cesse de s’alourdir ; sauf réduction importante du nombre des fonctionnaires et/ou réduction de leurs rémunérations !

Ce n’est donc pas par hasard que les traités européens ont interdit aux Etats de dépasser un taux d’endettement de 60% du PIB car on sait que lorsque l’endettement atteint 100% il est pratiquement impossible de revenir en arrière !

L’emprunt est une manière de vivre au dessus de ses moyens sans en payer le prix mais il ne faut jamais oublier que les déficits et la dette d’aujourd’hui sont les impôts de demain alors qu’il est certain que nous arrivons à la fin d’un cycle et que l’on ne pourra pas empiler des dettes à l’infini !

En tout état de cause, les prévisions des candidats, si l’on s’en tient aux 2 seuls candidats qui ont prévu de « s’attaquer » à la dette, apparaissent complètement irréalistes et sont bien loin du compte eu égard à la gravité de la situation, car, sans entrer dans les détails, que disent-ils ?

– M Macron prévoit de réduire les dépenses publiques de 60 mds sur 5 ans soit gaillardement 10 mds € par an. La dette progressera donc encore de 270 mds (330-60).

– M Fillon prévoit de réduire les dépenses publiques de 110 mds sur 5 ans ce qui n’est guère plus crédible car la dette progressera de 220 mds € (330-110).

Et ce à la condition expresse qu’il n’y ait aucun accident de parcours !

Nous sommes donc bien loin du compte car rendez-vous compte qu’avec un excédent budgétaire de 20 mds € (après paiement des intérêts) ce qui représente déjà un effort de 80-90 mds d’€ par an par rapport à la situation actuelle (-66+20), il nous faudrait rien moins que 110 ans pour apurer la dette ! (2.200/20).

Ainsi, on le voit, c’est un effort minimum de 90 mds d’€ par an qu’il faut faire pour commencer à espérer réduire la dette. Nous sommes donc bien loin des projections des candidats qui parlent d’ailleurs assez peu voire pas du tout de cette question !?!

Le cœur du déclin de  la France reste l’effondrement de notre compétitivité du fait d’une dépense publique trop élevée et sa restauration est la clé du retour au plein emploi et à l’équilibre financier.

Seulement, dans la société bloquée qui prévaut en France, gavée à la dépense publique et où la moindre réforme suscite des mouvements de foule plus ou moins violents, je ne vois pas un gouvernement, quel qu’il soit, adopter autre chose que des mesures à la marge (dites coup de rabot).

Alors, que va-t-il se passer ?

Il convient se rappeler que les dépenses sont en principe votées par le parlement mais je n’ai pas retrouvé trace d’un vote de l’Assemblée Nationale rejetant un budget pour cause de dépenses excessives et de mise en danger du pays mais il est vrai que le problème est qu’en France le Parlement, au lieu de contrôler le gouvernement et l’exécutif, passe son temps à voter des lois contraignantes pour les citoyens ; lois qui ont été élaborées dans le secret des cabinets ministériels, à l’Elysée ou le plus souvent à Bercy !?!

Aucune mesure sérieuse n’étant envisagée de réduire drastiquement le train de vie de l’Etat, il est donc probable que la dépense publique va se maintenir au taux très excessif de 57% du PIB, voire même va progresser encore du fait de sa tendance naturelle à augmenter et la dette va continuer à augmenter … jusqu’au jour où il faudra payer les conséquences des politiques irresponsables et aventuristes de politiciens professionnels qui, pourtant, ne se sentent ni responsables ni coupables et cela va coûter cher, très cher !

Ainsi que je l’ai expliqué dans un précédent article (ici) le danger d’une économie basée sur la dette est qu’elle est fondée sur la confiance et sans confiance, plus de crédit !

C’est pourquoi, les programmes de gouvernement de ces 2 candidats commenceront, juste après les élections, par un certain nombre de « mesures appropriées » inévitables car, bien entendu, ils sont parfaitement informés et conscients de la réalité de la situation :

On commencera par essayer de parer au plus urgent et utiliser toutes  « les bonnes vieilles recettes » qui ont fait la preuve de leur nuisance : Augmenter les impôts sur tout ce qui peut être taxé et gratter à la marge sur les dépenses et les niches fiscales.

On augmentera les taxes sur les carburants et la TVA passera à 23% ou 25% en expliquant que c’est la TVA sociale ou anti-délocalisation ou patriotique pour sauver les emplois français ! (1 point de TVA c’est 10 milliards de recettes enfin en théorie).

On augmentera la CSG, voire même on la rendra progressive (comme l’impôt sur le revenu), cet impôt si  « juste » qui vous fait payer des impôts sur des impôts et des revenus non perçus, et notamment en l’appliquant aux livrets A, D, PEL, PEA et autres,

Et d’une manière plus générale, on taxera tout ce qui peut l’être (à vous de voir), voir (ici) mon article sur ce que peut faire un Etat aux abois !

L’Etat augmentera les transferts de charges vers les collectivités locales tout en réduisant leurs dotations ; et les collectivités locales seront évidemment dans l’obligation d’augmenter les impôts dits locaux.

Des mesures préparatoires ont déjà été prises et notamment le prélèvement à la source qui va entrer en vigueur en 2018 et qui permettra d’occulter le montant de l’impôt tout en ouvrant la possibilité de l’augmenter rapidement, avec effet immédiat (et non plus avec un an de décalage comme c’est le cas actuellement) mais aussi la suspension temporaire, mais sans limite puisque renouvelable, du remboursement de certains placements et notamment des contrats d’assurance-vie … en cas de nécessité.

Seulement, tout cela à terme ne sera pas suffisant et n’aura qu’un simple effet retardateur car la dette continuera à progresser notamment parce que ces mesures auront un effet récessif du fait de leur poids excessif sur l’économie (ménages et entreprises) ; avec pour conséquence à terme de limiter les rentrées d’impôts et des taxes qui ne seront pas suffisantes pour « boucher le trou » en raison de la mauvaise activité économique mais aussi de la résistance grandissante des français à l’impôt ! C’est l’histoire du chien qui court après sa queue ou l’effet Laffer !

Or, la crédibilité de l’Etat français s’appuie sur sa capacité à faire rentrer les impôts ; car jusqu’ici les français gueulent mais ils paient (mais il faut dire aussi que l’Etat s’est donné les moyens de recouvrer l’impôt coûte que coûte – le taux de perception de l’impôt atteint le chiffre incroyable de 99%) … mais si les impôts ne rentrent plus suffisamment, l’échéance du krach se rapprochera inexorablement !

Evidemment, cette progression constante et ininterrompue, à des montants gigantesques, de la dette publique ne manquera pas d’inquiéter les autres membres de l’UE, la Commission et surtout les prêteurs car à un moment ou à un autre, tout ce petit monde va tirer les conclusions qui s’imposent à propos d’une politique utopique à l’échec avéré. La France n’est plus en mesurer de contrôler ses finances et les conditions d’accès au marché deviendront alors de plus en plus difficiles !

Les taux d’intérêts vont monter car, soyez assurés que les prêteurs internationaux, qui portent 60% de la dette française, savent déjà tout cela ; ce qui veut dire qu’au moindre doute ils se sépareront des titres représentant la dette française dont plus personne ne voudra et que nous subirons un choc de confiance sur la dette !

Il nous faudra alors fournir une « prime de risque » c’est à dire que les taux d’intérêts auxquels on pourra placer de la dette vont augmenter constamment et provoquer de graves tensions au niveau budgétaire. (Les taux pour la Grèce sont montés jusqu’à 40% pour l’emprunt à 10 ans).

Nous risquons donc d’être confrontés à plus ou moins brève échéance à un véritable choc des taux d’intérêts et un garrot financier se mettra alors en place ; garrot qui serrera jusqu’à ce que la dette devienne insoutenable c’est à dire que le déficit va augmenter de plus en plus vite, les finances publiques seront alors totalement hors de contrôle, on sera dans une trappe à dettes c’est à dire  que la dette va progresser plus vite que le PIB !

Nous aurons l’occasion de nous en apercevoir très rapidement car si vous voyez que les taux d’intérêt se mettent à augmenter fortement, vous saurez alors que le processus est engagé et qu’il sera inéluctable.

La seule issue sera alors, selon une expression dont les français ne mesurent pas toute l’étendue, de « mobiliser l’épargne » du pays pour solder, autant que faire se peut, la dette colossale de l’Etat français; avec l’argument déjà utilisé par F Mitterrand en 1983 : il n’y a d’autre solution possible !

L’Etat et ses commensaux de Bercy passeront alors à la deuxième phase : la répression fiscale et financière qui n’est pas autre chose qu’une spoliation de l’épargnant mais aussi des bénéficiaires des retraites et allocations de toutes natures !

Pas d’état d’âme car le gouvernement d’alors n’aura alors plus le choix pour éviter le défaut.

La logique étatique étant de contrôler la population de plus en plus et de tout faire pour que l’argent tourne dans un circuit imposé par l’Etat, on rétablira le contrôle des changes puis, en dernier recours, on passera au prélèvement à la source , mais pas sur les revenus, sur le capital c’est à dire sur les dépôts … opération déjà connue sous le néologisme « chryprage des comptes » et n’escomptez pas que cette ponction se fera à partir de 100.000 € histoire de vous rassurer et de vous dire que vous n’êtes pas concernés : l’Etat vous fera les poches à partir du premier € !

L’Etat sera donc contraint de reprendre d’un coup ce qu’il a distribué depuis 30 ans par clientélisme ; le problème étant que cette reprise se fera forcément sur le dos de ceux qui peuvent payer c’est à dire ceux qui ont eu la prudence de faire des économies ; ce qui fait que ce sont toujours les mêmes qui paieront en fin de compte !

Cela signifie que les banques fermeront normalement le samedi et ne rouvriront pas le mardi ; le temps de mettre en place cette petite mesure  extrêmement simple à réaliser puisque tous les comptes bancaires se résument désormais à une simple ligne d’écriture informatique. Il suffira donc d’entrer le taux applicable et le tour sera joué ! Les banques verseront servilement leur obole (enfin la vôtre) à Bercy.

Peut-être le savez-vous mais cette solution a été préconisée par le FMI (Fonds monétaire International).

Bon évidemment, il faudra réunir le Parlement en urgence pour voter une loi autorisant cette pratique mais cela ne posera aucun problème pour des députés qui votent la plupart des temps des textes qu’ils n’ont même pas lus !

Evidemment, cette mesure ne s’adressera qu’aux pauvres français moyens comme vous et moi qui auront eu la faiblesse de faire des économies car les membres de la caste dirigeante, bien informés et initiés, auront probablement retiré leurs billes avant.

En toute fin de processus, l’histoire peut même se terminer par une mise sous tutelle de la Commission Européenne, de la BCE et du FMI, comme cela a été le cas pour la Grèce et Chypre; avec toutes les conséquences qui pourront en découler !

Au mieux, on s’en tirera avec un rééchelonnement des dettes publiques au prix d’une ruine partielle des épargnants par le biais d’emprunts forcés non remboursés à des taux cassés.

Cette opération sera dénommée : consolidation ou restructuration de la dette publique et vous feriez bien de savoir que cette opération a déjà eu lieu en Grèce et elle a abouti à l’annulation pure et simple de 110 mds d’€ de créances privées.

Les porteurs français de dette française feraient donc bien de se méfier car, s’il n’est pas question d’annuler la dette française détenue par les créanciers étrangers pour des questions de crédibilité, il est tout à fait loisible à l’Etat français d’annuler tout ou partie de sa dette vis-à-vis des détenteurs français dont les compagnies d’assurance qui vous ont su vous refiler des contrats d’assurance-vie basés essentiellement sur la dette française (OAT à 10 ans). Quand on sait qu’il y en a pour 1.700 mds d’€ ; cela donne une idée de la marge disponible !

Ne vous méprenez pas : ce scénario est déjà prêt et les acteurs du système étatique lorgnent sur vos encours bancaires et sur les totaux des Livrets A (237 milliards) ainsi que sur tous les autres placements que vous vous obstinez à faire gonfler soit au total environ 6.000 mds € de liquidités potentiellement captables directement ou indirectement !

Conclusion n° 1 : Un débiteur, même s’agissant d’un Etat, ne doit jamais se mettre en position d’être sous la domination et le contrôle de ses créanciers car il perd alors toute liberté d’action dans la gestion de ses affaires et perd de facto sa souveraineté;

Conclusion n°2 : Sauf à faire défaut, il n’y a pas d’exemple de non remboursement ; il faudra payer quoiqu’il arrive et l’Etat est capable de tout pour y arriver ; simplement le pouvoir recule pour l’instant l’échéance mais un jour les évènements imposeront cette issue !

L’Etat, malgré toutes les déclarations rassurantes qui peuvent vous être faites, n’est pas là pour vous vouloir du bien !

Le vol, le parjure, le mensonge et l’extorsion sont les moyens ordinaires d’action d’un Etat aux abois et ses moyens sont quasiment sans limites !

Mais, soyez assurés que c’est pour votre bien que l’Etat vous confisquera vos économies !

Votre propriété est en fait un usufruit à durée indéterminée … jusqu’au moment où l’Etat aura décidé de vous le reprendre !

Conclusion n° 3 : Méfiez-vous du montant de votre solde bancaire et de la nature de vos placements ! A vous de voir ce qu’il convient de faire mais ne comptez pas sur votre banquier pour vous le dire ; il a juste l’ordre de vous dénoncer au moindre geste suspect !

Et surtout, ne venez pas ensuite vous plaindre et dire qu’on ne vous avait pas prévenus !

Bien cordialement.

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LE SUPERBE BILLET DE CLAUDE REICHMAN

Un homme qui sait de quoi il parle.

Honneur à son courage, à sa ténacité, à sa lucidité en un mot à son humanisme.

                 Claude REICHMAN

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs
                           les hauts magistrats

Vous avez adopté, le 1er février 2016, une « délibération commune du premier président de la cour de cassation et des premiers présidents des cours d’appel ». Vous demandez une « réforme d’envergure de nature à garantir que l’Autorité judiciaire soit soustraite à toute forme d’influence », de façon à ce que nos concitoyens bénéficient « en toute circonstance de l’accès à un juge indépendant et impartial ».

Vous mettez en cause évidemment « la pénurie persistante des moyens matériels et humains » de l’Autorité judiciaire, et de ce point de vue, vous avez raison. Mais permettez-moi de vous dire que l’indépendance et l’impartialité ne dépendent pas des moyens matériels de la justice. C’est dans votre esprit et dans votre morale que ces vertus, que vous avez le devoir de pratiquer, doivent résider.

Or le spectacle lamentable que donne la justice française est aux antipodes de ses devoirs. Quand on constate que la cour de cassation viole systématiquement la Constitution en se faisant juge constitutionnel en lieu et place du Conseil constitutionnel afin de lui disputer la première place dans l’institution judiciaire, quand on voit les tribunaux des affaires de sécurité sociale bafouer les lois de la République et que les cours d’appel et la cour de cassation leur donnent raison, quand on constate que les magistrats ont de la haine pour les honnêtes citoyens et une infinie tendresse pour les délinquants, on ne peut que se dire qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de France.

La vérité, Mesdames et Messieurs les hauts magistrats, est que vous n’avez aucune légitimité pour rendre la justice « au nom du peuple français ». Vous n’êtes que des fonctionnaires de justice. Si vous aviez su vous élever au dessus de votre condition et aviez donné la preuve de votre qualité d’âme, on vous absoudrait de n’être pas indépendants matériellement. Je cherche en vain les occasions où vous vous seriez comportés ainsi. Je cherche en vain les décisions courageuses, celles qui vous font gagner l’estime du peuple et qui constituent le meilleur capital – le seul sans doute – de toute institution judiciaire. Je cherche en vain l’affection que le peuple, partout et toujours, porte aux juges qui l’aiment et le défendent en s’appuyant sur le droit et non sur l’opportunité politique et les intérêts de carrière.

La justice française est détestée du peuple. C’est le plus terrible des verdicts. Et cette condamnation est sans appel, car les magistrats ont pendant trop longtemps abusé de notre patience.

Aujourd’hui, un pouvoir digne de ce nom devrait renvoyer tous les juges et les remplacer par de nouveaux magistrats ayant exercé préalablement des activités civiles dans la société concurrentielle, ce qui garantirait qu’ils connaissent la vie et non pas seulement les arcanes des palais dits de justice. Et rien ne leur confèrerait plus d’indépendance que leur élection par le peuple, au lieu de leur désignation par le pouvoir.

En attendant ces indispensables réformes, faisons nôtre la position de l’ancien premier président de la cour de cassation, M. Guy Canivet, qui demande à l’Etat d’exercer l’action récursoire contre les juges, c’est-à-dire de les faire payer pour leurs fautes. Gageons que ce serait au moins, pour des magistrats imbus de leur irresponsabilité, le commencement de la sagesse.

La République et l’institution parlementaire ont été capables, à la suite du scandale d’Outreau, de soumettre les faits à une commission parlementaire, dont les travaux exemplaires ont mis cruellement en lumière les défaillances individuelles et collectives de l’institution judiciaire. Bien entendu, dans notre régime politique impuissant, aucune réforme n’en a résulté. C’est pourquoi on peut dire aujourd’hui avec certitude que la révolution est désormais inéluctable. Mesdames et Messieurs les hauts magistrats, Mesdames et Messieurs les juges, il ne vous reste plus qu’à trembler.

Claude Reichman

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Un Etat de droit … ou à peu près !

Je viens de visionner la vidéo de ce jour de notre ami Henri Dumas qui m’apparaît très en colère !

Il soulève avec raison un certain nombre de points fondamentaux pour lesquels nous français moyens n’avons aucun moyen d’action.

Je ne peux m’empêcher de réagir.

Attention : ce qui suit ne va pas plaire !

Règle n°1 : les politiciens ne sont ni responsables ni coupables (voir les élections qui vont aboutir à n’importe quoi) dans l’exercice de leurs fonctions ou mandats,

Règle n°2 : les magistrats ne sont ni responsables ni coupables dans l’exercice de leurs fonctions,

Règle n°3 : les fonctionnaires ne sont ni responsables ni coupables dans l’exercice de leurs fonctions,

Règle n°4 : contrairement aux Etats Unis, où la constitution protège le citoyen contre les abus de l’Etat et où l’ordre judiciaire est réellement indépendant sans que le pouvoir exécutif puisse intervenir de quelque manière que ce soit dans son fonctionnement (voir les péripéties de M Trump à ce sujet), en France, la Constitution stipule que c’est l’Etat (c’est à dire les personnes sus désignées) qui est le garant des libertés individuelles.

On appelle tout ça un Etat de droit alors qu’il faut bien constater que le Parlement, au lieu de contrôler l’exécutif, passe le plus clair de son temps à voter et entériner des projets de lois que les députés n’ont bien souvent même pas lus et qui ont pour but essentiellement de contrôler les français en leur imposant des règles administratives de plus en plus contraignantes et de plus en plus insupportables !

Evidemment, on comprend que ça ne puisse pas fonctionner correctement surtout que l’indépendance de la magistrature est en France une pure vue de l’esprit (compte non tenu qu’une part notable des magistrats, qui devraient statuer de manière impartiale, sont politisés – à gauche du côté du “bien” forcément !).

Dans notre conception de la démocratie il y a 3 ordres : le législatif, l’exécutif et le judiciaire mais c’est essentiellement une vision théorique de la séparation des pouvoirs datant de Montesquieu et de Tocqueville.

En France, il n’y a que 2 pouvoirs : l’exécutif et l’administration ; le tout fonctionnant pratiquement sans aucun contrôle !?!

Ceux qui pratiquent les tribunaux civils et administratifs (pour ces derniers on touche le fond du système !) connaissent tous les travers rapportés dans la vidéo mais on vous répondra que la justice est rendue par des hommes et qu’elle est donc faillible et que, de toute façon, si vous n’êtes pas satisfait d’une décision, vous pouvez user des voies de recours !

Le monde de la magistrature est un monde très spécial dans lequel l’élément le plus important du comportement du magistrat est la soumission à l’autorité et surtout pas l’indépendance !

J’en sais quelque chose puisque j’ai postulé, il y a longtemps, pour l’usage de la passerelle entre avocats et magistrats et « passer de l’autre côté de la barre » !

Les circonstances ont fait que j’ai eu à leur révéler que je n’étais pas aussi soumis (« dans le moule » si vous préférez) qu’attendu … (j’ai même été « sermonné » par Monsieur le Procureur de la République, himself dans son grand bureau), avec pour conséquence que je n’ai pas pu devenir magistrat.

La justice se fait malheureusement trop souvent la complice servile du pouvoir (les tribunaux administratifs en sont l’exemple le plus criant) mais il ne faut pas oublier que tout le système administratif et étatique est organisé de telle manière que les textes de loi sont faits pour protéger l’Etat et ses agents contre les « administrés ».

Bien sûr, on peut rappeler l’abominable Fouquier-Tinville (accusateur public des tribunaux révolutionnaires qui a envoyé des centaines de pauvres victimes à l’échafaud ; dont la malheureuse Marie-Antoinette) ou encore l’épisode malheureusement très méconnu des « sections spéciales » sous Vichy.

Concernant ce dernier point, combien de hauts magistrats se sont compromis avec le pouvoir illégitime de l’Etat français du maréchal Pétain ? Tous ou à peu près !

Combien de hauts magistrats ont été poursuivis à la libération pour faits de collaboration, de trahison, d’indignité ? Aucun mais comment s’en étonner dans un pays où toute l’administration s’est mise au service de l’occupant allemand et de son infâme police politique !

Néanmoins, j’ai rencontré, surtout chez les magistrats civils (tribunaux judiciaires), des personnes très compétentes, très consciencieuses, qui faisaient très bien leur travail et même au-delà ; même s’ils ne me donnaient pas toujours raison !

Le problème soulevé par M Dumas est celui plus général du pouvoir, étant entendu que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument !

Le problème du pouvoir et de ses dérives est inhérent à toute société humaine ; à charge pour cette société de l’organiser de telle façon qu’il soit contrôlé de manière efficace afin d’en limiter les abus. Je vous renvoie sur ce point à mon article sur la Constitution de 1958 ici.

Malheureusement, il ne me semble pas que cette vision des choses soit partagée par les détenteurs de l’autorité et du pouvoir bien que l’exposition médiatique et les réseaux internet exercent une pression considérable permettant d’espérer qu’un jour ce système soit réformé ; tout en sachant quand même qu’aucun système n’est parfait.

Bien cordialement.

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