Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

AVEC NOUS, RÉSISTEZ !

Vous qui êtes au fond du trou ou qui allez y finir.
Vous qui êtes dans la désespérance et que plus personne n’écoute.
Vous qui souffrez dans l’indifférence générale.
Vous qui ne dormez plus la nuit et qui êtes sans relâche poursuivi par les nervis du fisc.
Vous qui avez envie de mettre fin à vos jours pour échapper à cette vie d’enfer que vous font subir ces tortionnaires du quotidien.

Reprenez confiance en vous et avec nous défendez-vous.
Ne comptez pas sur leur compassion, vous feriez fausse route.
Croyez en notre expérience. Ils n’en n’ont pas !
Vous ne représentez rien. Vous faîtes juste partie d’un plan de carrière et de promotion.
Résistez, car souvent ils profitent de votre peur et de votre ignorance pour vous abuser.
Ne leur facilitez pas leurs exactions.
Résistez!

Nous avons tout vécu ce que vous vivez ou allez vivre.
Comme certains d’entre vous, nous aussi, nous avons été ruiné à tort.
Nous aussi nous sommes à la rue.
Nous sommes tous devenus des morts vivants socialement et financièrement.

Nous avons survécu grâce à ce site qui prouve que vous n’êtes pas seul, mais des milliers à vivre cette dégringolade sans fin.
Ce site est votre dernier vrai ami à qui vous pouvez confier votre désespoir et être compris.
Ecrivez votre histoire dans la rubrique « vos témoignages », même anonymement.
Vous n’êtes plus seul !

Emmanuel Bolling

 

PS : Claude Reichman avec ses amis a réussit, dans l’indifférence générale des médias et des politiques,  à faire tomber le RSI. A force de combat, de courage, de persévérance et de résistance…

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Immobilier et pots-de vin.

Dans la plupart des villes, lorsqu’un opérateur construit un programme immobilier il doit inclure entre 25 et 40% de HLM.

Cela se concrétise de la façon suivante. Mettons que le marché soit établi sur un prix de vente de 4 à 5.000 € le m² bâti, l’opérateur devra réserver dans son projet le pourcentage de plancher prévu pour les HLM qu’il rétrocèdera à ceux-ci au prix de 2.000 € le m².

Evidemment il répercutera cette perte sur la vente du reste du programme.

C’est-à-dire que lorsque vous achetez un appartement dans un programme neuf, vous payez, à la société d’HLM inféodée à la collectivité qui va donner le permis de construire, la différence entre le prix du marché et les 2.000 € le m² de son prix d’acquisition.

Cette charge, qui est portée par vous seul, ne peut pas être considérée comme une solidarité dont la charge devrait incomber, à travers l’impôt, à l’ensemble de la population.

Il s’agit donc tout simplement d’un pot-de-vin, perçu par les sociétés d’HLM dont chacun connait l’immense richesse et la carence dans leur capacité à loger les plus démunis.

Mais les choses ne s’arrêtent pas là. A l’aide des outils que le législateur a mis à leur disposition, les collectivités locales dépossèdent les propriétaires de terrains vierges à vil prix par le biais de leurs droits de préemption et d’organisation de l’espace, puis revendent à des opérateurs amis ces fonciers à un prix très élevé.

Là encore seul l’acquéreur final – et non la collectivité nationale fiscale — va supporter cette plus value artificielle, réclamée au titre de l’aménagement de l’espace et de la solidarité nationale. Ce n’est donc qu’un pot-de-vin supplémentaire versé, exclusivement et à son insu, par l’acquéreur final aux hommes de l’Etat qui gèrent les communes.

En résumé, lorsque vous achetez de l’immobilier neuf, vous payez 20 à 30 %  de pots-de-vin hors marché. Vous partez donc avec un handicap de l’ordre de 50 % sur la valeur marché de votre bien, marge de l’opérateur comprise.

Ce n’est pas demain que votre achat trouvera sa rentabilité ou sa valeur refuge.

Comme le prix du neuf commande indirectement le prix de l’occasion, je vous conseille de passer votre chemin face aux pots-de-vin de l’immobilier qui ruinent la moitié de votre effort d’investissement et créent une bulle artificielle.

Depuis quinze ans j’accumule les preuves de ce que je vous dis sur un programme situé à La Rochelle, qui s’appelle les Cottes-Mailles, qui a de grandes difficultés à voir le jour, contrairement aux intérêts des rochelais. Ce programme  est une victime directe de ces exigences générales de pots-de-vin, déguisées pour les profanes en protection de l’intérêt public.

Cette opération va faire l’objet d’une procédure pénale qui révèlera ces faits délictueux, tout comme nous révélons ici les supercheries de l’impôt soi-disant outil de solidarité. Procédure qui sera probablement perdue.

Comment tout cela est-il possible ?

La corruption ou pot-de-vin exige deux complices, le corrupteur et le corrompu, et évidemment le secret ou la dissimulation.

En règle générale, il est très difficile en matière de corruption de déterminer qui est le corrupteur et qui est le corrompu, tant les intérêts des deux sont croisés.

En immobilier les acteurs sont les services de l’urbanisme et les opérateurs immobiliers.

Les bénéficiaires initiateurs sont les hommes de l’Etat qui espèrent par ce biais acheter leurs électeurs, un peu aussi les opérateurs qui se procurent ainsi des permis de construire.

En réalité, lorsque vous achetez de l’immobilier neuf on ne vous vend pas un bien immobilier, on vous vend un permis de construire, une autorisation, une signature. Dans 90% des cas cette autorisation ne vaut pas un pet de lapin, quelques fois, mais rarement, il y a une adéquation entre cette autorisation et la valeur factuelle de votre achat. Disons qu’alors vous avez eu de la chance, que les dégâts seront moins graves pour vous.

Tour d’horizon des intervenants.

Les services de l’urbanisme

Ils sont les patrons de l’immobilier dans tout le pays, les ordonnateurs des pots-de-vin.

Chaque ville ou agglomération possède un service de l’urbanisme, avec à sa tête un directeur des services. Cela représente environ 1.500 entités et autant de directeurs des services. Ceux-ci, même s’ils sont d’obédiences politiques opposées, sont liés par un pacte commun non défini, occulte, une espèce de franc-maçonnerie à pensée unique, accompagnée de la capacité à exclure toute personne qui ne ferait pas allégeance à leur système.

Tout opérateur qui résiste à la ronde des pots-de-vin est grillé dans tout le pays par cette fraternité des directeurs des services.

Personne donc ne s’y risque. La sanction étant : plus aucun permis de construire, nulle part. Et ne comptez pas sur la justice pour faire échec à cette razzia.

Les élus

Pauvres types. Ils ne connaissent qu’une activité : être élus. Puis, aussitôt fait : être réélus.

La totalité de leur temps et de leur énergie est absorbée par cette activité. Cela entraine pour eux un devoir de séduire la médiocrité au détriment de la compétence. La première représentant beaucoup plus de voix que la seconde, elle est privilégiée par eux.

Ils n’ont que deux moyens matériels pour satisfaire cette obligation, l’impôt et le pot-de-vin, tout deux déguisés évidemment en protection du lien social, du bien public, de la veuve et de l’opprimé, de la solidarité, de l’égalité.

Ils donnent la direction et l’objectif, mais c’est, en immobilier, le directeur des services qui va au charbon, qui met les mains dans le cambouis.

Ce partage des tâches rend difficile à faire la démonstration de leur corruption, d’autant que la fraternité des élus leur permet de légiférer à leur avantage et paralyse la justice qui préfère s’en foutre, même lorsqu’elle comprend ce qui se passe.

N’est ce pas le peuple qui a élus les élus dont, de ce fait, les “cacas sont sacrés”.

Les opérateurs

Ils sont à la fois les corrompus et les corrupteurs. Sans leur participation le système s’écroulerait. Il ne tient qu’autant que vous acceptez de surpayer vos achats immobiliers.

Mais il est vrai que s’ils ne participent pas à la combine ils n’ont pas de permis de construire.

Ils perdent de vue leur mission qui serait de servir au mieux leurs clients. Au lieu de cela, ils n’ont pas d’état d’âme à fabriquer des produits sans valeur factuelle qu’ils vendent très chers au motif qu’il n’y a pas d’autre proposition que celles acceptées par les élus à l’occasion du sésame permis de construire.

Quelque part, ils deviennent des agents des hommes de l’Etat au détriment de leurs acquéreurs. Nous sommes sans doute là devant l’ultime version du communisme égalitariste, du dogme imbécile qui a détruit le marché immobilier, créé la pénurie et interdit l’accès à la propriété raisonnable pour les nouvelles générations.

L’effondrement du système sera terrible. Une pensée émue pour ceux qui ont mis ou mettent dans l’immobilier d’aujourd’hui leurs espoirs et leurs économies.

Bien cordialement. H. Dumas

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Aux enfoiré.e.s de Bercy et à leurs affidé.e.s : prenez garde…

Confortablement assis dans vos bureaux ou sur vos privilèges vous dirigez des drones fiscaux tueurs sur ceux qui donnent sans compter leur temps et leur énergie pour créer de la vie et de la richesse.

Ils sont commerçants, professions libérales, industriels, entrepreneurs, travailleurs du secteur privé, ils sont des millions.

Vous les abattez sans scrupule pour conforter vos petits privilèges. Vous êtes à l’abri derrière votre statut qui vous procure un emploi à vie et une retraite dorée que nous vous payons.

En contrepartie nous avons droit à longueur de journées à votre arrogance, que ce soit derrière vos bureaux quand vous êtes en activité, à travers les normes que vous pondez journellement pour nous soumettre, sur les routes et dans toutes les activités sociales lorsque vous êtes, très tôt et indéfiniment, à la retraite que nous vous payons et grâce à laquelle vous encombrez abusivement tout l’espace commun, sans vergogne et sans élégance.

Vous auriez pu n’être que des poids morts, mais vous vous êtes transformés en assassins sociaux, en destructeur du lien social, en coupeurs de têtes qui dépassent.

Vous êtes porteurs d’une croyance mortifère qui a tué des millions de gens et qui en tuera encore plus si l’on vous laisse continuer à la répandre.

Vous vous prétendez redresseurs de tort. Votre prétention n’a pas de limite à ce sujet, elle est inversement proportionnelle à votre médiocrité.

Vous parlez de redistribution, mais elle ne se fait qu’à votre profit, les pauvres restent pauvres, les mal-logés restent mal-logés, les chômeurs restent chômeurs, bien plus vous transformez en déshérités ceux que vous accusez abusivement de fraude fiscale, alors que vos accusations sont issues de mensonges qu’une justice défaillante, faux-semblant dans une zone de non-droit, fait mine de légaliser.

La défense de vos privilèges vous amène à dépasser les bornes.

Vous vous contenteriez de nous déposséder, à votre avantage, de ce que nous avons gagné par notre travail, cela serait désagréable mais pas si grave, nous sommes en effet capables de recommencer à créer jusqu’à des 70 ans et plus.

Mais cela ne vous suffit pas.

Vous voulez bêtement nous anéantir, alors que sans nous, la démonstration a été faite partout dans le monde, vous êtes incapables de vivre, d’exister.

Mais la culpabilité inconsciente qui vous hante, impose pour vous notre disparition totale. Après le vol vient le meurtre, comme l’a parfaitement analysé Balzac.

C’est ainsi qu’après avoir tout pris à l’une de vos cibles, vous continuez à la détruire, elle et tous les membres de sa famille que vous appelez “foyer fiscal”, jusqu’à et y compris sa descendance.

Alors qu’ils sont à terre et cherchent à survivre, vous ne les lâchez pas. Vous les harcelez de contraintes, ATD, saisies, menaces, dénonciations auprès des tiers, etc…

Vous avez mis en place un système d’espionnage majeur qui a détruit des pans entiers de la vie privée. Vous avez détruit les secrets bancaires, notariés, comptables, stratégiques, sans lesquels la vie n’est pas possible.

Par contre vous sanctifiez le secret d’Etat ou administratif qui protège vos manœuvres, alors que vous nous devez la transparence.

Vous poussez des cris d’orfraie lorsque vous prétendez que l’on porte atteinte à votre vie privée, alors que vous foulez aux pieds la vie privée des autres, de ceux que vous considérez comme vos assujettis alors que vous devriez être leurs obligés, car ce sont eux qui vous font vivre et au service desquels vous êtes censés être.

Vous dépassez les bornes.

Nous sommes en état de légitime défense.

Prenez garde.  H. Dumas

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APRES LA DOUBLE , LE FISC INVENTE LA TRIPLE PEINE AVEC MADAME CLAIRE CHAUSSY!

Tout d’abord bravo et merci.
D’une façon générale, merci, un grand merci à tous ces dévoués fonctionnaires fiscaux qui dans un grand souci de justice, chacun à son tour y va de sa “petite initiative” pour me pousser gratuitement dans la misère.
On ne peut tondre un œuf dit-on.
Ben eux, si!

Etant, grâce à la ponction à vie (plus ou moins 35 ans et à mon âge, 68 ans, cela veut bien dire à vie) que me fait tous les mois le centre des impôts de Paris 18eme sur ma retraite (40%) je suis juste sur le seuil de la porte qui ouvre sur la pauvreté.

Je n’y suis pas encore mais il suffirait d’un petit d’un petit « coup de pouce » pour m’y faire basculer.
Ma retraite amputée de ces 40% arrive à 2 dates différentes.
Le 1er et le 10 de chaque mois. Comme tous les retraités de France.
Tous les agents du fisc connaissent ces dates de virements. Ils ne peuvent l’ignorer.
Cela fait partie de leur B.A BA.

Donc, le 10 octobre 2017, j’ai la très mauvaise surprise de constater que Madame Claire Chaussy, comptable public ( ?) du centre des impôts 18eme a envoyé le 10 (jour du versement de ma retraite Carsat) un ATD sur mon compte.
Non, non, à ce stade là, la concomitance des dates ne peut être une coïncidence. C’est délibéré.
Ma banque a donc bloqué ce qu’il y avait dessus soit 545,35€.

J’ai donc eu droit à ce que l’on peut appeler la « double peine » de la part de Madame Claire Chaussy.
Ponction saisie à la source habituelle (depuis 2014) et re-ponction saisie sur la partie dite « insaisissable » de ma retraite à l’arrivée sur mon compte.
La même trésorerie ne peut saisir deux fois la même somme.
C’est donc, semble t-il,  un abus de pouvoir caractérisé de Madame Claire Chaussy, et cet abus est fait en toute connaissance de cause. Sans sourciller.
Que risque un agent du fisc pour un abus aussi flagrant?
RIEN. R.I.E.N !!!
Là est la beauté de la chose. Il ne risque rien sauf peut-être une promotion(voir les articles de Francis Le Poizat).

Me ponctionnant ces 545,35€, cette fonctionnaire « zélée », Madame Claire Chaussy m’occasionne beaucoup de soucis car ils vont me manquer. Ce qui d’ailleurs doit être le but recherché. Ma trésorerie, si on peut appeler cela une trésorerie, déjà hyper tendue a explosé. J’ai du faire un choix dans mes dépenses « courantes ».
Madame Claire Chaussy, ma famille se joint à moi pour vous remercier de votre super initiative.

Pourquoi pas un autre ATD chaque mois le 10 ? Et puis le 1er ?
Bien sûr, si elle ne me rend pas cet argent capté d’une façon indu, et je ne pense pas qu’elle le fasse, je vais donc être dans l’obligation d’attaquer Madame Claire Chaussy au TGI de Paris.
Cela va m’occasionner d’autres dépenses d’avocat.
Ce qui ne me fait pas sourire.
je vous tiendrai au courant.
Dans un premier temps, dans un prochain papier je vous mettrai le double de la lettre en A.R que je vais lui envoyer. 

Je n’avais vraiment pas  besoin du « zèle » de cet agent.
La troisième peine est occasionnée par Madame Claire Chaussy, qui bien sûr, encore une fois ne peut l’ignorer, c’est le coût bancaire, pour mes finances, de son ATD : 133,20€.

La morale de cette histoire « fiscale », c’est que ces agents doivent être bien sûrs de leur impunité pour se permettre de tels actes.
Vous connaissez le dicton : où il ya de la gêne, il n’y a pas de plaisir…

Emmanuel Bolling

PS : cerise sur le gâteau mon impôt sur le « revenu » est calculé, bien évidement, sur les 100% de ma retraite. (https://www.temoignagefiscal.com/vive-le-r-s-a/)
Donc, en plus,  où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir…

A ce jour(30 octobre) soit 20 jours plus tard, je n’ai toujours pas été prévenu de ce “missile” ATD. J’ai eu le nom de Claire Chaussy par la Société Générale…

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Temoignagefiscal était au congrès des libérés de la sécu (vidéo)

Bonjour,

Invité par Claude Reichman, j’ai représenté Témoignagefiscal au 2ème congrés des libérés de la sécu à Paris le 15 Octobre.

Je vous joins la vidéo de mon intervention, pour laquelle vous voudrez bien accepter mes excuses pour la qualité déficiente du son. Pris en caméra seule il s’est avéré trop faible et son augmentation au montage n’est pas une réussite.

Cordialement. H. Dumas

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Le juge René Salomon, complice ou victime d’un déni de justice.

Comme le dit un de mes bons amis — que je ne nommerai pas pour ne pas le gêner — en parlant de ce magistrat : “Le mal nommé Juge Salomon”.

En effet, dans l’ancien testament, le roi Salomon était réputé pour la qualité de ses jugements. Il savait partager les torts et la raison, mais aussi provoquer des situations desquelles jaillissait la vérité.

Il s’agit probablement d’une légende situé vers 950 av JC, datant donc de trois mille ans environ. C’est dire qu’enfanter une vraie justice a toujours été le parcours du combattant pour les sociétés humaines.

Quelques hommes emblématiques y sont arrivés ou en ont été la représentativité, les millénaires n’ont pas de prise sur leur réputation, tant la chose est ardue.

Nous pardonnerons donc au juge Salomon de Montpellier la médiocrité de son jugement, mais quand même…

Les faits

Après quarante ans de cotisations fort onéreuses, la CIPAV, caisse de retraite des architectes, me sert une retraite de 420€ par mois !!!

Très en dessous du RSA, plus de moitié moins que le seuil de pauvreté défini à 1.000€ par mois, cette somme ridicule est une escroquerie pour celui qui a, en toute confiance, cotisé toute sa vie pour sa retraite.

Mais il y a pire, cette situation m’obligeant à travailler, la CIPAV en profite pour exiger de moi une cotisation retraite supplémentaire, sans aucune contrepartie !!!

Ce lien pour lire mes conclusions et les pièces jointes , que j’ai défendues devant le TAS de Montpellier le  19 Septembre 2017

Le jugement

Le 17 Octobre 2017, le Juge Salomon a rendu le jugement accessible avec ce lien.

Dans l’exposé des faits, Salomon décrit de façon très claire ma situation et l’objet de la procédure que j’ai engagée.

Cette description est si claire, si lucide, qu’un constat s’impose, avec deux hypothèses :

            – Soit Salomon se sent piégé et ne se croit pas autorisé à juger en fonction de ce qu’il a parfaitement compris. Il passe très clairement la patate chaude à La Cour d’Appel.

            – Soit c’est en toute conscience qu’il prend un jugement qui n’a aucun rapport avec la loi et avec la situation qu’il reconnait comprendre parfaitement. Dans ce deuxième cas il rendrait un jugement lié à des croyances aveugles qu’il partagerait, au mépris de toute réalité et lois.

Car enfin

Quand Salomon écrit : “La CIPAV est un organisme de droit privé jouissant de la personnalité morale assurant la gestion d’un service public, celui des assurances vieillesse…”  Il exprime l’idée que l’assurance vieillesse serait un service public.

En quoi l’Etat aurait vocation à gérer une assurance dans une démocratie libre ? Ailleurs donc que dans un pays communiste ou totalitaire ?

Que l’Etat prenne en charge une assistance à ceux que la vie aurait brisé, qui donc ne pourraient pas s’assurer, oui. Mais de là à devenir assureur, il y a une marge, dénoncée à juste titre par l’Europe.

Cette affirmation gratuite de Salomon ne repose sur rien.

Elle transforme le client que j’aurais dû être pour une compagnie privée d’assurance vieillesse, avec tous mes droits à contracter librement selon mon choix, en un assujetti qui a subi 40 ans sans pouvoir donner son avis et est aujourd’hui la victime d’une évidente escroquerie.

Quand Salomon écrit : “Il s’agit donc d’un régime obligatoire qui est prévu par les articles de référence du Code de la Sécurité Sociale, cette caisse étant un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public…” Il entache son raisonnement d’une confusion grave, il confond l’obligation avec le monopole.

Il est en contradiction totale avec les lois européennes. Il entérine une situation qui n’était pas celle-là initialement, qui n’est que la résultante de dérives et incompétences dramatiques que lui et l’Etat couvrent !!!

Les escrocs sont confortés dans leur escroquerie, les victimes sont condamnées, c’est “pousser le bouchon un peu trop loin Maurice”.

Quand Salomon écrit : “La CIPAV n’est pas une mutuelle, mais un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public”, il affirme dangereusement.

En effet, prenons l’hypothèse avancée, il est clair que la CIPAV ne pourrait pas émettre une facture sans justifier de sa réalité légale d’entreprise privée et du marché de service public dont elle aurait été l’adjudicataire.

C’est-à-dire que les affirmations avancées par Salomon ne reposent sur aucune pièce, alors qu’il n’ignore pas que j’ai demandé dans mes écritures que la CIPAV justifie de ses droits à facturer.

En se contentant d’une simple affirmation Salomon trahit sa mission, mais peut-il faire autrement ? Non.

Nous irons donc en appel, l’affaire se présente bien.

Quand Salomon n’écrit pas : “Les cotisations demandées à M. Dumas ne lui donne droit à rien…”

Car si Salomon est prolixe sur le calcul des cotisations il est muet sur le fait qu’elles sont demandées sans prestation en retour, qu’il s’agit donc non pas d’une cotisation mais bien d’un impôt.

Il ne nous fait pas part du type de mission de service public qui permettrait à la CIPAV de lever un impôt….

Silence radio sur ce point.

Alors oui, ce jugement dénote soit d’une fuite judiciaire soit d’une adhésion à une croyance dans laquelle la justice et la raison n’ont pas leur place.

Pour finir je propose,

A ceux d’entre vous qui sont des entrepreneurs, de lancer une société compatible avec le Code de la Sécurité Sociale.

Il s’agirait de répondre aux exigences de ce code quand à l’obligation d’adhérer à une assurance de retraite vieillesse lorsque l’on travaille, mais uniquement dans le cadre de ceux qui, déjà retraités, ne perçoivent aucune prestation en retour de leur cotisation.

Nous demanderions à assurer ce service public.

Ainsi nous éditerions des cotisations sans avoir à assurer de prestation, mais nos clients seraient en règle avec le CSS, nous leur enverrions une attestation à cet effet.

Je pense que nous pourrions assurer cette prestation pour 5 à 10 € par an. Nous sommes sûrs d’être adjudicataires du marché en comparaison des coûts exigés par la CIPAV pour la même prestation. Très bonne affaire. Nous embaucherions Salomon pour les détails juridiques tant il est doué, après sa retraite évidemment.

Bien cordialement. H. Dumas

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Nature et justification de l’impôt.

« L’impôt est un prélèvement obligatoire effectué par voie d’autorité par la puissance publique (État et collectivités territoriales) sur les ressources des personnes vivant sur son territoire ou y possédant des intérêts. » (Wikipédia)

Évidemment, le sujet n’est pas nouveau et tous les français savent bien entendu ce qu’est l’impôt. Toutefois, ils ne savent pas toujours ce qu’ils paient tant il est complexe et multiforme car, terme générique, l’impôt recouvre des notions aussi différentes que impôts directs, indirects, taxes, contributions, redevances, sans trop savoir à quoi tout cela correspond ; sans compter qu’il n’est pas toujours visible !

Rappel historique

A l’origine, la justification de l’impôt était la guerre c’est à dire que le roi, au moyen-age, vivait essentiellement des revenus de son domaine et qu’il sollicitait des impôts exceptionnels lorsqu’il convoquait l’Ost royal en vue de faire la guerre ou pour payer une rançon.

Néanmoins, les finances royales françaises ont pratiquement toujours été désastreuses ; cette situation s’accompagnant de l’utilisation de nombreux expédients qui pouvaient aller jusqu’à la confiscation pure et simple … d’où la mise en place, à partir de 1302, des États Généraux afin de donner un semblant de légalité à la fiscalité royale.

La réunion des États Généraux de mai 1789 (qui n’avaient pas été réunis depuis 1614 – sous Louis XIII), l’ont été parce que les finances royales se trouvaient en très mauvaise posture depuis déjà de longues années (en fait depuis Louis XIV qui avait littéralement ruiné le pays) en vue de permettre la levée de nouveaux impôts !

L’impôt a souvent à l’origine de conflits et de révoltes et ces problèmes fiscaux ne sont évidemment pas propres à la France puisque le déclenchement de la guerre d’indépendance américaine en 1775 a eu pour cause un contentieux à propos d’impôts décidés à Londres sans que les 13 colonies nord américaines aient eu à en débattre.

Tirant les conclusions de ces situations, les révolutionnaires de 1789 dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, par ailleurs très inspirée de la déclaration d’indépendance des États Unis de 1776, ont donc explicitement prévu les règles de perception de l’impôt en vue de permettre le fonctionnement normal de l’État.

Art. 13. – Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Art. 14. – Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Art. 15. – La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Ce texte figurant en préambule de la constitution de 1958, il est donc toujours en vigueur et a valeur constitutionnelle.

La fiction du consentement à l’impôt

L’article 14 consacre le principe de consentement à l’impôt ; seulement, aucun français n’a jamais consenti personnellement et de quelque manière que ce soit à l’impôt qu’il paie !

La justification de l’impôt est donc établie au moyen de la fiction d’un consentement donné par la représentation nationale ; étant entendu que le consentement est présumé donné dans la mesure où les députés ont voté l’impôt !

La nature de l’impôt et ses différentes catégories

L’impôt est multiforme car il recouvre des notions et des appellations différentes ainsi que des classements qui ne recouvrent pas toujours la réalité. La liste en est interminable (il y en a environ 300) et chaque année nous apporte une ou plusieurs nouvelles taxes ou impôts ; ce qui fait que c’est un secteur en expansion permanente !

La première distinction se fait entre impôts directs et impôts indirects.

Les impôts directs sont ceux personnels au contribuable qui en est le redevable et qui sont payés par lui. Ils sont en général recouvrés par voie de rôle (vous recevez un avis d’imposition). Dans cette catégorie, il y a bien évidemment l’impôt sur le revenu (IRPP), la CSG (la thèse de l’État ayant néanmoins varié à son propos entre impôt et cotisation sociale), la taxe foncière, la taxe d’habitation, les impôts sur les successions, l’ISF, la redevance télé.

Les impôts indirects sont ceux qui sont collectés par un autre personne ; laquelle les reverse ensuite aux services fiscaux. On y retrouve essentiellement des impôts sur la consommation et notamment les taxes sur les alcools, sodas, cigarettes, carburants (TICPE) qui sont des droits d’accise, la TVA, la CSPE (contribution au service public de l’électricité) sur les factures d’électricité pour subventionner les énergies renouvelables qui fonctionnent à perte, la taxe carbone, la taxe de séjour, les taxes sur les contrats d’assurance et les mutuelles de santé …

Ensuite, nous avons les impôts, les taxes, les contributions et les redevances !

Globalement, l’impôt est un prélèvement fiscal opéré sans contrepartie tandis que la taxe a une contrepartie mais ça n’est pas toujours vrai !

La taxe est un prélèvement perçu d’autorité, à l’occasion d’une opération, sans être la contrepartie de ce service tandis que la redevance est la contrepartie monétaire d’un service rendu.

Or, la taxe d’habitation et la taxe sur la valeur ajoutée sont en réalité des impôts car ils ne donnent lieu à aucune contrepartie et la redevance télé est en réalité une taxe !

Évidemment, on s’y perd !

En fait on s’aperçoit que les impôts, sous une forme ou sous une autre, sont omniprésents et qu’on en paie à peu près sur tout, que ce soit lors d’un échange monétaire ou du fait de la simple détention d’un bien meuble ou immeuble.

La dissimulation de l’impôt

Les services fiscaux essaient souvent de dissimuler le prélèvement fiscal pour le rendre à la fois indolore et invisible mais aussi et surtout parce que cela permet d’éviter la résistance, l’opposition ou même seulement le contournement de l’impôt !

Pour l’administration fiscale, le Graal de l’impôt est celui qui rapport beaucoup, rapidement et qu’on ne voit pas !

C’est pour celà que la CSG est prélevée à la source et qu’il est prévu de mettre en place en 2019 le prélèvement à la source pour l’IRPP  et dès 2018 la nouvelle Flat Tax. Il existe en outre une multitude de taxes, s’appliquant aux activités ou aux produits fabriqués par les entreprises, dont les français n’ont pas conscience (qui sait qu’il existe une taxe sur les quantités de farines, semoules et gruaux de blé tendre livrées ou mises en œuvre en vue de la consommation humaine).

État régalien ou État providence

Deux conceptions de l’État s’opposent à propos de l’impôt ; lesquelles sont bien évidemment parfaitement antinomiques !

La Déclaration des Droits de l’Homme pose le principe d’une conception de l’État réduite à ses seules missions régaliennes à savoir la police, la justice, l’armée et les investissements effectués dans l’intérêt général.

Or, depuis 1914, et surtout depuis 1945, à cette conception de l’État s’est substituée celle de l’État providence ; laquelle l’engage dans une multitude d’actions et … de dépenses !

Avec l’État régalien, les impôts sont essentiellement destinés à assurer la survie financière de cet État dont le rôle principal est de garantir la sécurité des biens et des personnes. Cela suppose la reconnaissance du droit de propriété et la séparation des pouvoirs ; les impôts payés par les contribuables étant globalement la contrepartie des services rendus par l’État.

En dehors de ce cadre, le citoyen reste libre d’organiser sa vie et ses dépenses comme il le souhaite. Dans ce système, la liberté individuelle prime sur l’intérêt général. C’est typiquement une conception anglo-saxonne du fonctionnement de la société dans laquelle le juge (indépendant) est le garant des libertés individuelles contre les empiétements de l’État.

Avec l’État Providence, l’intérêt commun prime sur l’intérêt privé et c’est l’État qui est le garant des libertés individuelles. Son rôle n’est plus de garantir la propriété privée mais d’assurer la justice sociale.

Dans ce cadre, l’État contrôle tous les éléments de vie de ses citoyens et notamment leurs revenus et leur train de vie, leur patrimoine, les façons qui leur ont permis de l’accumuler ; le droit individuel de propriété s’effaçant devant un présumé « intérêt général » !

Cette deuxième vision de l’État est bien évidemment celle en vigueur en France et le phénomène est aggravé par le fait que la Constitution de 1958 organise un déséquilibre manifeste des pouvoirs au profit de l’exécutif.

De ce fait, il n’y a pas de véritable contrôle ni de discussion quant l’utilité de l’impôt ni révision de l’opportunité des impôts en vigueur par la représentation nationale c’est à dire par ceux qui sont présumés donner, par délégation, le consentement des français. Le Parlement se contente, la plupart du temps, d’entériner les projets de budget présentés par l’Exécutif ; lesquels ont été en fait élaborés à Bercy véritable maître d’œuvre de la politique fiscale de l’État français !

Une vision idéologique et clientéliste de l’impôt et ses justifications

Si vous allez sur le site officiel de l’administration fiscale on vous explique que : « Une société sans impôt impliquerait d’accepter une société dans laquelle tout service serait privé, éventuellement fort coûteux et inégalitaire en fonction des revenus ou de la localisation géographique de chacun ».

Cette affirmation contient déjà une certaine vision de la fonction de l’État et des impôts qu’il perçoit …

En passant de la conception purement comptable de l’impôt de la Révolution à l’État providence, l’État ne se contente plus de ses missions régaliennes mais déborde vers une volonté de réorganisation de la société sous le contrôle de son administration !

L’impôt est devenu « solidaire » et un instrument de redistribution de la richesse et d’égalitarisme … bien que plus de la moitié des contribuables (57%) ne paient pas d’IRPP .

Nous avons alors affaire à une vision idéologique de l’impôt qui « justifie » que l’on taxe les riches (sous entendu les profiteurs) avec l’ISF ou par le biais de la taxe à 75% ou le monde de la finance avec la taxe de 3% sur les dividendes (récemment invalidée).

Cette fiscalité peut même aller jusqu’à la spoliation pure et simple ; notamment lorsque le total des impôts payés dépasse le montant des revenus du contribuable !

De fait, la concentration de l’impôt sur les épaules des seuls « riches » n’est rien d’autre qu’un moyen d’avantager sa clientèle électorale au nom d’une conception démagogique et clientéliste de la fiscalité ; laquelle aboutit à répandre dans l’opinion publique que l’impôt, même spoliatoire, est légitime et d’autant plus légitime que seuls les « riches » le paient !

Cette conception de la fiscalité aboutit surtout à une vision pervertie de la fiscalité car les français sont pour les impôts … qu’ils ne paient pas ou qu’ils pensent ne pas payer (il suffit de voir les résistances à la réformation de l’ISF) !

On est donc loin de l’impôt citoyen des révolutionnaires qui avaient d’ailleurs établi un suffrage censitaire ; c’est à dire qu’il fallait payer un minimum d’impôt pour pouvoir voter !

La perversion de la pensée et la manipulation des masses aboutit même à travestir la vérité et à faire passer une diminution d’impôt pour un cadeau alors que, lorsque l’État réduit un prélèvement fiscal, il ne fait pas de cadeau, il prélève seulement moins d’impôts !

Nécessairement, au nom de cette idéologie, la création d’un impôt est désormais entourée de précautions oratoires ou de justifications pas toujours fondées. Ainsi en est-il des taxes écologiques à propos desquelles on vous explique que vous les payez pour sauver la planète alors qu’en fait vous contribuez surtout au budget de l’État sans que la planète y trouve quelque avantage que ce soit !

L ‘impôt est devenu à la fois économique (avec les taxes sur les terrains non bâtis en périphérie de certaines villes pour forcer leurs propriétaires à les vendre, la CSPE pour financer les énergies renouvelables non rentables déstabilisant toute la filière énergétique), écologique (avec les travaux d’isolation des maisons passoires thermiques, la taxe carbone), comportemental (avec les taxes sur les cigarettes, sur les sodas) voire même carrément punitif (bonus/malus auto) ; le tout sous contrôle d’une administration de plus en plus omniprésente … on est donc bien loin des missions régaliennes d’un État !

L’instabilité fiscale française

C’est une des plaies françaises car l’État est la plupart du temps impécunieux puisqu’il dépense plus qu’il ne collecte et vit donc au dessus de ses moyens ; cette situation étant validée a posteriori par les théories Keynésiennes du caractère prétendument bénéfique du déficit.

Il en résulte une dérive des comptes publics d’un État sans arrêt à la recherche de nouvelles ressources.

On ne se situe donc plus dans l’optique d’une gestion optimale des ressources de l’État mais dans la « quête de gisements fiscaux » ; ce qui explique, sans la justifier, la progression constante des prélèvements fiscaux et le fait que la France ait le niveau le plus élevé des prélèvements obligatoires en Europe !

C’est aussi pour cela que nous voyons « fleurir » des idées telles que « le loyer implicite sur votre propre maison » ou encore « la propriété partagée avec l’État » de France Stratégie  ; idées parfaitement inconstitutionnelles puisque portant atteinte au droit de propriété tel qu’il est prévu par la Déclaration des Droits de l’Homme.

Art. 17. – La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Par ailleurs, chaque création d’impôt est souvent accompagnée de dérogations, d’exemptions (niches fiscales) qui contribuent à rendre le système complètement opaque et illisible ; compte non tenu fait que les « faveurs fiscales » consenties par l’État sont souvent reprises par le biais de redressements fiscaux aux conséquences douloureuses (principalement les défiscalisations) !

Bien entendu, cette instabilité chronique a des effets collatéraux non négligeables car la vérité fiscale du jour n’étant pas nécessairement celle du lendemain, les entreprises hésitent à engager des investissements qui peuvent être remis en cause à plus ou moins brève échéance ; cette fiscalisation excessive de la vie économique s’avérant à terme totalement contre-productive !

La véritable nature de l’impôt

Selon le professeur Pascal Salin (réf), l’impôt a surtout des conséquences néfastes :

  • il est une source de gaspillage, puisque personne n’est responsable de son usage ;
  • il détermine le choix des investissements, puisque les hommes politiques l’orientent ;
  • il est déstabilisant, puisque l’État peut à tout moment créer des impôts et qu’il n’est tenu par aucun engagement ;
  • il diminue le rendement et accroît le risque, et l’on ne peut pas se prémunir contre le risque fiscal ;
  • il introduit des distorsions, puisqu’il n’est possible d’imposer que ce qui est mesurable (un repas à la maison n’est pas taxé, alors qu’un repas au restaurant l’est…).

Et il est évident que plus l’impôt est élevé … plus ces effets néfastes sont amplifiés !

En fait, toutes les justifications apportées à l’impôt servent juste à justifier son existence et à dissimuler qu’il ne s’agit que d’un prélèvement de richesse contraint !

Une vision réaliste de l’impôt permet d’affirmer qu’il n’est qu’un vol ou plutôt résulte d’une extorsion légalisée. D’ailleurs si vous ne payez pas vous êtes poursuivi non seulement au plan fiscal mais aussi au plan pénal car la résistance à l’impôt est un délit !

L’État est en fait un prédateur et le fait que la prédation augmente sans cesse a nécessairement des effets induits catastrophiques poussant à l’expatriation nombre de français aisés qui préfèrent émigrer sous des cieux fiscalement plus cléments ; avec pour conséquence de provoquer d’une part une perte fiscale pour l’État (les émigrés ne paient plus leurs impôts en France) et d’autre part une perte de richesse puisque les capitaux envolés ne s’investissent pas en France !

Car, dans un monde ouvert, il y a nécessairement un moment où il faut choisir entre des impôts improductifs et les investissements productifs (privés) !

Bien cordialement à tous !

 

 

 

Annexe : Liste des taxes et impôts français (pas à jour)

1 Impôt sur le revenu (IR)

2 Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

3 Impôt sur les sociétés (IS)

4 Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)

5 Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)

6 Taxe d’habitation (TH)

7 Cotisation foncière des entreprises (CFE)

8 Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

9 Contribution sur les revenus locatifs (CRL)

10 Taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)

11 Taxe spéciale d’équipement (désormais remplacée par la  taxe d’aménagement)

12 Taxe additionnelle à la TFPNB

13 Taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)

14 Taxe destinée au financement des conseils d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (CAUE)

15 Redevance départementale sur l’aménagement des espaces naturels et sensibles (TDENS)

16 Taxe de balayage

17 Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)

18 Impositions perçues au profit des communautés urbaines

19 Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie

20 Prélèvement sur les bénéfices tirés de la construction  immobilière

21 Taxe hydraulique au profit des voies navigables de France

22 Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP)

23 Contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés

24 Taxe sur la consommation de charbon

25 Taxes générales sur les activités polluantes (TGAP)

26 CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale)

27 CSG (Contribution sociale généralisée)

28 Taxe forfaitaire sur les métaux précieux

29 Contribution à l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés)

30 Redevances pour droit de construire EPAD (Établissement public d’aménagement et de développement)

31 Droit sur les cessions de fonds de commerce et opérations assimilées

32 Droits sur les ventes d’immeubles

33 Droit sur les cessions de droits sociaux

34 Droits de succession et de donation

35 Prélèvement non libératoire forfaitaire sur les dividendes et distributions assimilées

36 Droit du permis de chasse

37 Droit de validation du permis de chasse

38 Taxe sur la musique (SACEM SPRE)

39 Taxe sur les plus-values immobilières autres que terrains à bâtir

40 Impôt sur les plus-values immobilières

41 Cotisation additionnelle versée par les organismes HLM et les SEM

42 Cotisation versée par les organismes HLM et les SEM

43 Redevances perçues à l’occasion de l’introduction des  familles étrangères en France

44 Taxe sur les spectacles perçue au profit de l’Association pour le soutien des théâtres privés

45 Taxe sur les transactions financières

46 Taxe annuelle sur les produits cosmétiques

47 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base dite « de stockage »

48 Surtaxe sur les eaux minérales

49 Taxe communale additionnelle à certains droits d’enregistrement

50 Redevances proportionnelles sur l’énergie hydraulique

51 Taxe communale sur les remontées mécaniques

52 Taxe communale sur la consommation finale d’électricité

53 Redevance d’enlèvement d’ordures ménagères (REOM)

54 Taxe sur les cartes grises

55 Redevances communale et départementale des mines

56 Imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes

57 Taxes de trottoir et de pavage

58 Prélèvement progressif sur le produit des jeux dans les casinos au profit des communes

59 Taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière

60 Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux des terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement

61 Taxes sur les friches commerciales

62 Taxe sur le ski de fond

63 Taxe sur les éoliennes maritimes

64 Taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockages ou un incinérateur de déchets ménagers

65 Taxe pour non-raccordement à l’égout

66 Taxes dans le domaine funéraire

67 Taxe pour obstacle sur les cours d’eau, taxe pour stockage d’eau en période d’étiage et taxe pour la protection des milieux aquatiques, redevances pour pollution diffuses

68 Redevances pour pollution de l’eau et pour modernisation des réseaux de collecte

69 Taxe départementale des espaces naturels sensibles

70 Taxe sur les nuisances sonores aériennes

71 Taxe spéciale sur la publicité télévisée

72 Octroi de mer

73 TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) lubrifiants, huiles et préparations lubrifiantes

74 TGAP lessives

75 TGAP matériaux d’extraction

76 TGAP imprimés

77 TGAP installations classées

78 TGAP déchets

79 TGAP émissions polluantes

80 Redevances spéciales d’enlèvement des déchets non ménagers

81 Taxe sur les produits, déchets et résidus d’hydrocarbures

82 Taxe sur la publicité foncière

83 Taxe sur la valeur vénale des biens immobiliers des entités juridiques

84 Cotisation spéciale sur les boissons alcoolisées

85 Droit de circulation sur les vins, cidres, poirés et hydromels

86 Droit de consommation sur les produits intermédiaires

88 Droit sur les bières et les boissons non alcoolisées

89 Taxe sur les préfix

90 Prélèvement de 2 % sur les revenus du patrimoine et les produits de placement et contribution additionnelle

91 Contribution sociale de solidarité des sociétés

92 Contribution due par les laboratoires et les grossistes répartiteurs sur les ventes en gros aux officines pharmaceutiques

93 Contribution à la charge des laboratoires pharmaceutiques non conventionnés avec le comité économique des produits de santé

94 Contribution due par les laboratoires sur leurs dépenses de publicité

95 Prélèvement sur les ressources de différents régimes de prestations familiales

96 Redevance due par les titulaires de titres d’exploitation de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux

97 Droits de plaidoirie (avocats)

98 Contribution due par les entreprises exploitant des médicaments bénéficiant d’une AMM (autorisation de mise sur le marché)

99 Contribution due par les entreprises fabriquant ou exploitant des dispositifs médicaux sur leurs dépenses de publicité

100 Participation des employeurs occupant 10 salariés ou plus au développement de la formation professionnelle continue

101 Participation des employeurs occupant moins de 10 salariés au développement de la formation professionnelle  continue

102 Participation des employeurs occupant 10 salariés ou plus au financement du congé individuel de formation des salariés (0,2 % des rémunérations)

103 Taxe de séjour

104 Financement des congés individuels de formation des salariés sous contrats à durée déterminée CIF-CDD (1 % des  salaires versés, ou moins en cas d’accord de branche)

105 Participation au financement de la formation des professions non salariées (à l’exception des artisans et des  exploitants agricoles) correspondant à 0,15 % du montant  annuel du plafond de la Sécurité sociale

106 Taxe d’apprentissage versements aux centres de formation d’apprentis et aux établissements publics ou privés d’enseignement technologique et professionnel

107 Taxe départementale sur les remontées mécaniques

108 Taxe d’apprentissage versements au titre de la     péréquation

109 Contribution au développement de l’apprentissage

110 Taxe d’apprentissage

111 Contribution pour le financement des contrats et périodes de professionnalisation et du droit individuel à la formation à 0,15 % et 0,5 %

112 Taxe destinée à financer le développement des actions de formation professionnelle dans les transports routiers

113 Taxe pour le développement de la formation professionnelle dans les métiers de la réparation de l’automobile, du cycle et du motocycle

114 Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour frais de chambres d’agriculture

115 Taxe spécifique pour la Chambre nationale de la batellerie artisanale

116 Taxe pour frais de chambres des métiers et de l’artisanat

117 Taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie

118 Taxe spéciale d’équipement

119 Participation des employeurs à l’effort de construction (1 % logement)

120 Cotisation des employeurs (FNAL, Fonds national d’aide au logement)

121 Taxe annuelle sur les logements vacants

122 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en province

123 Taxe sur les titulaires d’ouvrages de prise d’eau, rejet d’eau ou autres ouvrages hydrauliques destinés à prélever ou à évacuer des volumes d’eau

124 Taxe d’aéroport

125 Contributions additionnelles aux primes ou cotisations afférentes à certaines conventions d’assurance

126 Taxes de protection des obtentions végétales

127 Taxe d’abattage (remplacée par une majoration de la CVO des éleveurs)

128 Taxe sur les céréales

129 Taxe au profit de France Agrimer (anciennement affectée à  l’Ofimer)

130 Redevances perçues à l’occasion des procédures et     formalités en matière de propriété industrielle ainsi que de  registre du commerce et des sociétés, établies par divers  textes

131 Majoration de 10 % du montant maximum du droit fixe de la taxe pour frais de chambres de métiers

132 Contribution annuelle des distributeurs d’énergie   électrique en basse tension

133 Taxe pour le développement des industries de l’ameublement ainsi que des industries du bois

134 Taxe pour le développement des industries du cuir, de la maroquinerie, de la ganterie et de la chaussure

135 Taxe pour le développement des industries de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie et arts de la table

136 Taxe pour le développement des industries de la  mécanique et de la construction métallique, des matériels et consommables de soudage et produits du décolletage, de construction métallique et des matériels aérauliques et  thermiques

137 Taxe pour le développement des industries des matériaux de construction regroupant les industries du béton, de la terre cuite et des roches ornementales et de construction

138 Taxe pour le développement de l’industrie de la conservation des produits agricoles

139 Taxe pour le comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers

140 Droit annuel de francisation et de navigation en Corse ;droit de passeport en Corse

141 Redevance due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère permanente et saisonnière

142 Taxe applicable lors du renouvellement des autorisations de travail aux travailleurs étrangers

143 Droits gradués des greffiers des tribunaux de commerce (inscription des privilèges et sûretés)

144 Contribution spéciale versée par les employeurs des étrangers sans autorisation de travail

145 Taxe perçue à l’occasion de la délivrance du premier titre de séjour

146 Taxes sur les primes d’assurance

147 Contribution au fonds national de gestion des risques en agriculture

148 TVA brute sur les produits pharmaceutiques (commerce de  gros)

149 TVA brute sur les tabacs

150 Contribution additionnelle à la contribution sociale de solidarité des sociétés

151 Droits de consommation sur les tabacs (cigares)

152 Taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces

de stationnement annexées à ces catégories de locaux perçue dans la région Île-de-France

153 Taxe sur les salaires

154 Taxes sur les nuisances sonores aéroportuaires

155 Taxes sur les primes d’assurance automobile

156 Contribution de solidarité sur les billets d’avion

157 Taxe affectée au Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes

158 Taxe perçue lors de la mise sur le marché de médicaments vétérinaires, ainsi qu’une taxe annuelle pour certaines autorisations ou enregistrements

159 Taxe pour l’évaluation et le contrôle de la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et à leurs  adjuvants mentionnés à l’article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime et aux matières fertilisantes et     supports de culture

160 Taxe applicable aux demandes de validation d’une attestation d’accueil

161 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en Île-de-France

162 Contribution sociale sur les bénéfices

163 Contribution pour frais de contrôle

164 Droits de timbre sur les passeports sécurisés

165 Taxe spéciale sur les huiles végétales, fluides ou concrètes, destinées à l’alimentation humaine

166 Cotisations (normale et supplémentaire) des entreprises cinématographiques

167 Taxe sur les spectacles

168 Taxe sur les spectacles de variétés

169 Taxe sur l’édition des ouvrages de librairie

170 Taxe sur les appareils de reproduction ou d’impression

171 Redevance d’archéologie préventive

172 Taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et à la

taxe de publicité foncière perçus au profit des départements

173 Redevances pour pollution de l’eau, modernisation des  réseaux de collecte, pollutions diffuses, prélèvement sur la  ressource en eau, stockage d’eau en période d’étiage, obstacle sur les cours d’eau et protection du milieu aquatique

174 Taxe sur les passagers maritimes embarqués à destination d’espaces naturels protégés

175 Droit de francisation et de navigation

176 Taxe sur les boues d’épuration urbaines ou industrielles

177 Redevances biocides

178 Taxe sur les voitures particulières les plus polluantes

179 Taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel

180 Taxe intérieure de consommation sur les houilles,

lignites et cokes

181 Octroi de mer

182 Contribution sur la cession à un service de télévision

des droits de diffusion de manifestations ou de compétitions sportives

183 Taxe due par les concessionnaires d’autoroutes

184 Droit de sécurité

185 Cotisation pêche et milieux aquatiques

186 Redevances cynégétiques

187 Prélèvement sur le produit des primes ou cotisations additionnelles relatives à la garantie contre le risque de catastrophes naturelles

188 Taxe sur les installations nucléaires de base

189 Contribution perçue au profit de l’Institut national de

prévention et d’éducation pour la santé (INPES)

190 Taxe sur les résidences secondaires

191 Taxe spéciale d’équipement pour la région Île-de-France

192 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations

nucléaires de base Recherche

193 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations

nucléaires de base Accompagnement

194 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations

nucléaires de base Diffusion technologique

195 Produits des jeux exploités par la Française des Jeux

196 Taxe annuelle d’habitation sur les résidences mobiles terrestres

197 Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabacs

198 Contribution sociale sur les bénéfices

199 TVA brute collectée sur les producteurs de boissons alcoolisées

200 Taxe sur les appareils automatiques

201 Droit sur les produits bénéficiant d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique protégée

202 Taxe annuelle sur les médicaments et les produits

bénéficiaires d’une autorisation de mise sur le marché

203 Taxe annuelle relative aux dispositifs médicaux mis sur le marché français

204 Droit progressif sur les demandes d’autorisation de mise sur le marché de médicaments

205 Taxe annuelle due par tout laboratoire public ou privé d’analyses de biologie médicale (CNQ)

206 Taxe sur les demandes d’autorisation de recherche biomédicale (taxe essais cliniques)

207 Taxe additionnelle à la taxe sur les demandes d’autorisation de recherche biomédicale

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208 Taxe sur les demandes de visa ou de renouvellement de visa de publicité et sur les dépôts de publicité pharmaceutique

209 Droit sur les inspections menées en vue de la délivrance du certificat de conformité mentionné à l’article L. 5138-4 du code de la santé publique

210 Contribution forfaitaire due par les employeurs de    main-d’œuvre permanente

211 Droits fixes des greffiers des tribunaux de commerce

212 Contribution de solidarité en faveur des travailleurs privés d’emploi

213 Taxe de renouvellement (et fourniture de duplicatas) du titre de séjour

214 Taxe applicable aux documents de circulation pour étrangers mineurs

215 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère permanente

216 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère temporaire

217 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère saisonnière

218 Taxe sur le prix des entrées aux séances organisées dans les établissements de spectacles cinématographiques

219 Taxe sur les services de télévision

220 Taxe sur les ventes et les locations de vidéogrammes

destinés à l’usage privé du public (taxe vidéo et VOD)

221 Taxe et prélèvements spéciaux au titre des films pornographiques ou d’incitation à la violence

222 Taxe sur les contributions patronales au financement de la prévoyance complémentaire

223 Contribution des organismes de protection sociale

complémentaire à la couverture universelle complémentaire du risque maladie

224 Contribution solidarité autonomie

225 Contribution sur les avantages de préretraite d’entreprise

226 Contribution sur les indemnités de mise à la retraite

227 Contributions patronales et salariales sur les attributions d’options (stock-options) de souscription ou d’achat des actions et sur les attributions gratuites

228 Taxe portant sur les quantités de farines, semoules et gruaux de blé tendre livrées ou mises en œuvre en vue de la consommation humaine

229 Contribution annuelle au Fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés (FIPH)

230 Contribution des employeurs publics au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP)

231 Contributions additionnelles de 1,1 % au prélèvement de 2 % sur les revenus du patrimoine et les produits de placements

232 Contribution sur les régimes de retraite conditionnant la constitution de droits à prestations à l’achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l’entreprise

233 Taxe d’équipement

234 Droits de consommation sur les tabacs (autre tabacs à fumer)

235 Taxe sur les véhicules de société

236 Taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat chambre de métiers de la Moselle

237 Taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat chambre de métiers d’Alsace

238 Taxe pour la gestion des certificats d’immatriculation des véhicules

240 Taxe additionnelle à la taxe annuelle sur les médicaments et les produits bénéficiaires d’une autorisation de mise sur le marché (AMM)

241 Droit progressif sur l’enregistrement des produits homéopathiques

242 Taxe annuelle relative aux dispositifs médicaux et sur les dispositifs médicaux de diagnostic « in vitro » mis sur le marché français

243 Enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes

244 Contribution visée au II de l’article 8 de l’ordonnance no 2003-1213 du 18 décembre 2003

245 Majoration de la taxe de séjour pour les logements haut de gamme

246 Taxe de voirie

247 Taxe sur les ventes et locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public (TCA)

248 Péréquation entre organismes de logement social

249 Contribution sur les mises jouées sur les paris sportifs en ligne de la Française des jeux et des nouveaux opérateurs agréés

250 Redevance destinée à financer les missions de service public confiées aux sociétés de courses

251 Prélèvement affecté au Centre des monuments nationaux

252 Taxe sur les jeux en ligne

253 Contribution tarifaire d’acheminement

254 Droit dû par les entreprises ferroviaires pour l’autorité de régulation des activités ferroviaires

255 Imposition forfaitaire sur le matériel roulant circulant sur le réseau de transport ferroviaire et guidé géré par la RATP

256 Taxe forfaitaire sur le produit de la valorisation des terrains nus et immeubles bâtis résultant de la réalisation d’infrastructures de transport collectif en site propre ou d’infrastructures ferroviaires en Île-de-France

257 Taxe forfaitaire sur le produit de la valorisation des  terrains nus et immeubles bâtis résultant de la réalisation d’infrastructures de transport collectif en site propre ou d’infrastructures ferroviaires hors Île-de-France

258 Contribution additionnelle aux prélèvements sociaux mentionnés aux articles L. 245-14 et L. 245-15 du code de la sécurité sociale

259 Contribution de 0,1 % assise sur les rémunérations retenues pour l’assiette de la taxe d’apprentissage

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260 Redevance sanitaire d’abattage

261 Taxe sur les voitures particulières les plus polluantes

262 Redevances (pollution et prélèvements) au profit des agences de l’eau

263 Prélèvements sur les jeux d’argent inscrits aux art. L. 137-19 à L. 37-22 du code de la sécurité sociale

264 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en province

265 Redevance sanitaire de mise sur le marché de produits de pêche et de l’aquaculture implantées en Île-de-France

266 Redevance sanitaire de transformation de produits de pêche et de l’aquaculture.

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Harcèlements et viols fiscaux illimités (Vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Le Bitcoin, avec Vincent Ginocchio

Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Vincent Ginocchio, ancien président de Liberté Chérie, spécialiste du Bitcoin.

Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales  sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.

Dans cet interview vous apprendrez ce que vous ne savez pas sur le Bitcoin, ou vous conforterez vos connaissances.

Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.

Cordialement. H. Dumas

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Serez-vous grugés par la nouvelle flat tax ?

Je suis actuellement en train de préparer un article sur une matière un peu ardue « les impôts »

Dans le cadre de mes recherches, je viens de tomber sur des statistiques très intéressantes qui démontrent que les avantages que Macron et son gouvernement nous présentent n’en sont finalement peut-être pas !?!

Un excellent exemple est la flat tax qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain sur les revenus de placements (essentiellement les placements à taux fixes).

Le système est très simple : au lieu d’effectuer des calculs complexes sur les revenus de capitaux mobiliers en fonction de la situation fiscale du contribuable et de l’application du barème de l’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques), il est appliqué un taux global forfaitaire de 30%, contributions sociales comprises.

Ce taux de 30% se décomposera en 17.2% de CSG, CRDS et autres et 12.8% d’impôt sur le revenu.

Ce système présente pour l’État un double avantage :

  • il permet d’effectuer le prélèvement à la source et donc de percevoir l’impôt immédiatement, sans report d’une année puisque le prélèvement à la source n’est prévu pour entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2019 (sauf nouveau report),
  • il permet de simplifier les calculs et donc d’économiser du travail puisqu’un taux unique est appliqué à tous les revenus mobiliers.

Certaines personnes vont faire de substantielles économies d’impôts !

Il s’agit des contribuables des tranches supérieures dont le taux d’imposition pouvait monter jusqu’à 65% !

Evidemment, certains socialistes ont fustigé Macron, en le présentant comme le président des riches tout en oubliant un peu rapidement que le but de la flat tax est surtout d’éviter qu’une imposition excessive des revenus mobiliers ne provoque, comme c’est actuellement le cas, une fuite des contribuables aisés sous des cieux fiscalement plus cléments (Portugal notamment) ; ce phénomène s’étant particulièrement amplifié ces dernières années avec une double conséquence d’une part de diminution des rentrées fiscales et d’autre part de disparition de richesse qui va s’investir ailleurs qu’en France avec l’effet induit d’un déficit de créations d’entreprises et d’emplois !

Néanmoins, à titre personnel, je n’ai jamais considéré que cette flat tax à 30% soit avantageuse pour le contribuable et je vais vous le montrer !

En effet, l’examen des statistiques fiscales m’a permis de découvrir qu’en 2016, le taux moyen d’imposition des français (impôt net sur le revenu fiscal) était de 7% !

Ainsi donc, lorsqu’on vous explique que la flat tax est avantageuse pour le contribuable, il s’agit d’un véritable mensonge puisque, en fait, la grande majorité des français va voir le montant de ses impôts sur ses placements (grands et petits) augmenter de 5,8% (12,8% – 7%) !

La flat tax apparaît donc être surtout avantageuse pour l’État !

C’est donc un système gagnant (pour l’État)/perdant (pour la grande masse des français) puisque l’immense majorité des français va payer plus d’impôts sur ce poste ; les services fiscaux espérant sans doute compenser un taux d’imposition plus faible sur les tranches supérieures par la masse des contributeurs  !

Définitivement, la flat tax est surtout une fat tax (fat signifie gras en anglais) et son instauration s’entoure d’un énorme mensonge car en fait de diminution c’est surtout d’une augmentation d’impôt dont il s’agit !

Je pense qu’il est légitime de le dire et de le faire savoir !

Bien cordialement à tous !

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Résistants : levez-vous.

Hier, Dimanche 15 Octobre 2017, j’étais au deuxième congrès des Libérés de la Sécu.

Très aimablement invité par Claude Reichman pour faire un exposé sur la zone de non droit des contrôles fiscaux, je me suis retrouvé devant une salle composée de plus de trois cents résistants.

L’âge moyen était de trente à cinquante ans, la pleine force. J’ai ressenti la détermination qui remplissait la salle, j’ai été envoûté.

En même temps, la grande souffrance liée au seul fait de résister était palpable.

J’ai complètement oublié mon sujet.

J’ai voulu parler de résistance, de combat. Y suis-je arrivé ? Je ne sais pas.

Les pillards

Dans un premier temps je me suis employé à définir les pillards, ceux qui nous prennent nos vies et nos biens.

Chaque fois le schéma est le même.

Tout part d’une idée envahissante pour l’homme mais un peu informelle, circonstancielle, par exemple la temporalité.

Cette faculté qui appartient exclusivement aux hommes de comprendre que leur temps personnel a une durée finie pendant qu’ils font partie d’un ensemble qui parait ne pas en avoir, être éternel.

Les hommes appellent ce mystère “Dieu”, il s’agit évidemment d’une abstraction, d’un concept.

Arrivent alors les escrocs, les pillards. Ils se font appeler les hommes de “Dieu”, ils n’hésitent pas à nous dire qu’ils sont en prise directe avec cette abstraction “Dieu”. Ils prétendent alors le connaître au point de nous dicter ses ordres et évidemment nous monnayer leurs informations. Ils prennent au passage notre liberté et nos biens. Ils s’associent à cet effet avec les hommes d’armes.

Ce type de pillage est dépassé dans nos sociétés, mais encore en pleine activité dans d’autres.

Dans notre société l’idée de départ est autre.

Nous savons tous au fond de nous qu’il est des fois où la vie oblige les hommes à se regrouper pour faire face à des difficultés qu’ils ne pourraient pas affronter seuls. Oui mais voilà, en cas de besoin ce regroupement aurait-il lieu naturellement ? L’organisation de ce regroupement potentiellement nécessaire c’est le mystère, l’abstraction, que nous appelons l’Etat.

Ici aussi arrivent les escrocs, les pillards, ils se font appeler les hommes de l’Etat, ils n’hésitent pas à prétendre qu’ils savent de quel regroupement nous avons besoin, qu’ils savent le gérer. Ils nous menacent, si nous ne les écoutons pas, de nous retrouver tout seul et tout nu en cas de besoin d’action de groupe.

Ils nous somment de payer leurs services et nous imposent au passage des contraintes pour entraver notre liberté et augmenter notre dépendance à eux.

Ils sont aujourd’hui au bout de leur escroquerie, la révolte gronde, leurs jours sont comptés, car ils sont démasqués par les résistants et le seront bientôt par le plus grand nombre à l’occasion de leur faillite, qui va être retentissante.

En effet, tous ces escrocs ne peuvent faire que faillite, la raison en est simple : Ils exigent d’être payés d’avance.

Or, la vie ne se comprend que si l’on donne d’abord pour recevoir après. Eux veulent recevoir d’abord et donner après, c’est ce qui fait d’eux des escrocs qui ne peuvent que faillir.

Mais attention déjà se lèvent les prochains.

L’idée sous jacente de ceux-ci est que la planète pourrait devenir invivable. Pourquoi pas ? On voit bien l’angoisse que cela génère. Cette idée se qualifie par une abstraction que l’on appelle l’écologie, qui impute le risque avancé à l’action de l’homme. Ridicule, qu’est-il dans les forces en présence ? Rien.

Aussitôt pourtant arrivent encore les escrocs, les pillards, ils s’appellent maintenant les hommes de l’écologie ou les défenseurs de l’environnement. De quel environnement s’agit-il ? Du cosmos, de l’univers, de mon studio ?

Toujours les même balivernes, soumettez-vous disent-ils et envoyez la monnaie.

La résistance

Alors, lorsque l’on est face à des résistants, une pleine salle, on a envie d’abord de les féliciter tant ils sont une rareté, puis de leur dire qu’il faut non seulement résister mais aussi se préparer à prendre le pouvoir, à protéger la liberté individuelle, la liberté de son être et de son avoir, à repousser les assauts de ces soi-disant initiés de tout poil qui ne sont que de pales escrocs, qu’ils arrivent déguisés en évêques, en énarques, en élus, en écologistes ou autre.

Car, si les résistants ne se lèvent pas pour opposer une fin de non recevoir définitive à tous ces pillards, leur constante succession aura raison de la liberté individuelle, des progrès de l’humanité par le miracle de cette liberté individuelle, seul gage de créativité, de tolérance, de progrès, d’amour.

Bonne chance à Claude Reichman et aux siens, souhaitons-leur tout le succès et la notoriété que mérite leur combat opiniâtre et juste, qui déborde aujourd’hui largement leur sujet initial le RSI, mort et sur le point d’être enterré.

Bien cordialement. H. Dumas

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Rencontre avec Charles GAVE

Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Charles GAVE, économiste et homme d’affaire international, pragmatique, qui ne pratique pas la langue de bois.

Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales  sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.

Dans cet interview vous serez frappé par deux choses :

  • Charles Gave avait prédit les distorsions ingérables de le monnaie unique — l’€ —  pour des nations aux économies inconciliables.
  • Il propose l’abandon de l’€ et l’interdiction aux fonctionnaires de cumuler la garantie du statut et une fonction élective.

Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.

Cordialement.  H. Dumas

 

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L’immobilier nouvel Eldorado fiscal ?

Nous vivons dans un système paradoxal !

Puisque nous avons le record de la fiscalité et des prélèvements sociaux en Europe, tout devrait aller pour le mieux et les comptes publics devraient être prospères !

Or, c’est tout l’inverse !

Plus les prélèvements sociaux et fiscaux s’alourdissent et plus nous empilons les déficits, le chômage et la dette !

La conclusion s’impose d’elle même : le système ne fonctionne pas  et il est donc logique d’en tirer les conséquences et à tout le moins d’en changer ; d’autant que, pendant ce temps, l’Allemagne voit ses comptes être équilibrés voire même être excédentaires.

Il est donc légitime de penser que le problème est purement français !

Or, visiblement ce n’est pas la voie choisie par le gouvernement dans son dernier projet de budget puisqu’il continue de plus belle dans une voie qui mène droit à la faillite !

En effet, après avoir annoncé, à grand renforts de communication, que les dérapages étaient finis et qu’il y allait y avoir des économies comme jamais on en avait vu, le budget est finalement toujours aussi déficitaire et les dépenses toujours aussi élevées !

En fait, tous les records sont battus !

Finalement, les économies ne seront faites que par les « riches retraités » qui, en moyenne, perçoivent 1.334 € par mois de pension puisque la charge fiscale, via la CSG, va augmenter (en moyenne) pour eux de 272 € par an !

L’IREF a fait un calcul qui démontre que pour avantager un salarié à 10.000 € par mois on allait spolier 7 retraités à 1.200 € par mois !!!

Il n’y a pas de doute … le gouvernement sait ce qu’il fait …

Par ailleurs, dans sa folie dépensière, le gouvernement semble avoir trouvé son nouvel Eldorado fiscal : l’immobilier !

Les objectifs officiels sont de réorienter l’épargne vers les entreprises parce que la rente immobilière ne serait pas productive … et puis, promouvoir les entreprises, ça fait moderne et dynamique !

En fait, nos hauts fonctionnaires n’ont pas été sans remarquer que, plus on taxe le capital, plus il s’en va sous des cieux moins fiscalisés et, dans une logique administrative et technocratique, ils cherchent aujourd’hui à faire revenir les entreprises car figurez-vous que ce sont les entreprises qui créent les emplois dont on a tant besoin !

Et donc, pour cela, on va pénaliser l’immobilier !

Logique non ?

En fait, après avoir essoré les entreprises, on s’attaque à ce qui reste : L’immobilier !

Aujourd’hui, les seules entreprises qui s’en sortent sont celles du CAC40 pour la raison très simple c’est que l’essentiel de leur activité est réalisée à l’étranger !

Ce constat est évidemment désolant …

On poursuit donc l’accablement fiscal en augmentant la fiscalité sur l’immobilier alors qu’elle est déjà l’une des plus lourdes d’Europe notamment parce que l’immobilier ne bouge pas et donc reste, quoiqu’il arrive, une cible fiscale de premier choix !

Il faut dire que les français aiment l’immobilier et que celui ci reste relativement stable ; c’est donc un placement sécurisant même s’il ne rapporte plus grand chose aujourd’hui !

Ce faisant, le gouvernement oublie deux choses :

  • ce n’est pas en pénalisant un peu plus l’immobilier que l’investissement dans les entreprises va devenir intéressant car entre un mauvaise placement et un très mauvais placement, quel choix reste-t-il sinon celui de s’abstenir ?
  • la fiscalité sur les entreprises est pénalisante au possible et n’a pratiquement pas changé car ce gouvernement de fonctionnaires, qui n’est que la continuation des précédents, méprise de longue date les entreprises privées et a tout fait pour les assujettir à sa botte mais aussi et surtout parce qu’il a engagé une lutte constante pour que l’épargne des français soit bien canalisée vers la dette de l’État français !

Or, investir dans les entreprises, c’est prendre un risque très sensiblement plus élevé que celui lié à l’immobilier ; car les actions ce n’est finalement que la promesse d’une plus-value (taxable) si l’entreprise se développe et de dividendes (taxables) si elle fait des bénéfices et que l’assemblée générale annuelle décide d’en distribuer !

Par contre, en cas de krach, tout est perdu alors la pierre reste … nécessairement !

C’est à dire qu’en fait, on vous offre le choix entre la grosse matraque fiscale (pour l’immobilier) et la matraque fiscale un peu moins grosse (pour les entreprises) et finalement on vous demande de prendre des risques … pour payer des impôts ; d’autant qu’une flat tax à 30% n’a aucun intérêt car à ce montant elle n’est surtout pas flat (en général c’est 12%) !

Très accessoirement, il n’est pas inutile de rappeler que les cours des actions du CAC sont au plus haut, du fait du recyclage par les banques de l’argent gratuit de la BCE.

Il ne peut donc y avoir qu’une correction violente à la baisse dans les prochains mois ; et comme aux USA les cours des actions du Dow Jones ont atteint des sommets himmalayens, le coup de semonce peut fort bien venir de la-bas et se répercuter violemment en Europe !

Il faut dire, qu’au nom de l’idéologie, il avait été décidé, par Hollande, de matraquer les produits d’épargne et de placement ; seulement … les placements à taux fixes ne rapportent désormais plus rien et l’application d’une fiscalité même spoliatoire ne rapporte plus non plus puisque fatalement 100% de zéro ne fait jamais que zéro !

Il faut donc se redéployer fiscalement et trouver un nouveau gisement !

L’immobilier qui, par définition, ne peut pas bouger est donc une cible de (premier) choix !

Mais, ce n’est qu’une vision technocratique et irréaliste du marché !

Evidemment, il y aura bien quelques dégats collatéraux comme des personnes à revenus modestes qui se retrouveront avec un immeuble taxable pour des raisons purement factuelles (modification des facteurs locaux comme ça été le cas pour les paysans de l’île de Ré obligés de vendre leur patrimoine pour payer l’ISF!).

Mais, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs , n’est-ce pas ?

Vous remarquerez quand même que les œuvres d’art ou objets présumés tels ne sont toujours pas assujettis, car, en France, on préfère taxer les revenus du travail et de l’épargne que les œuvres d’art à l’utilité économique tout de même plus que marginale et qui servent surtout à flatter l’ego de leurs propriétaires !

On a les critères de son idéologie et c’est ce qu’on appelle une fiscalité ciblée !

Le petit retraité qui perçoit 1.300 € par mois de pension sera finalement heureux d’apprendre que, lui, il doit contribuer à la solidarité dont est dispensé l’acheteur d’un tableau à 40 millions d’€ !

Nous sommes en fait en face d’une espèce de moloch qui dévore progressivement et en pure perte la richesse des français accumulée depuis 2.000 ans et on atteint désormais les limites de la redistribution et de la solidarité ; arguments utilisés depuis plus de 30 ans pour permettre à l’État de régenter la vie des français et de spolier sans vergogne !

Il est bon de rappeler ce qu’en disait Frédéric Bastiat au 19°s « l’État c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » !

La marge de manœuvre diminue et nécessairement arrivera le moment où il n’y aura plus de marge de manœuvre du tout !

Seulement, il est exclu que la France, pays des droits l’homme, phare de la civilisation, fondateur de l’Europe etc … fasse défaut ou faillite car le défaut signifie le bannissement des marchés internationaux de capitaux pour de très longues périodes !

Le dernier défaut français, qui remonte à 1797, a évincé la France des marchés pendant au moins 50 ans !

En outre, aucun politicien français, surtout s’il est haut fonctionnaire, ne prendra une telle responsabilité devant l’Histoire !

Il n’y aura donc qu’une solution : le bas de laine des français à hauteur de 5 à 20% du montant des dépôts en fonction des besoins ! Sur 6.000 mds € estimés cela nous fait donc entre 300 mds et 1.200 mds € de prélèvement ; de quoi éponger sérieusement cette maudite dette !

Surtout, ayez bien à l’esprit que cette ponction se fera sur tous les comptes, courants, PEL, PEA, Livret A, LDD et autres car, quitte à spolier, autant en prendre un maximum; surtout que ce sera une opération « one shot » c’est à dire à un seul coup car, forcément, après les français vont se méfier et agir en conséquence !

Les heures les plus graves sont devant nous car, après l’argument de la solidarité, ce sera celui de la nécessité … de l’État !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα (de Grèce)

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L’imbécile confusion

Il y a une imbécile confusion à confondre les signes extérieurs de richesse avec les signes extérieurs de consommation.

Ce mélange constant entre le capital et la consommation est non seulement insupportable mais socialement suicidaire, d’autant que la foule y croit, aiguisée par son fond hideux d’envie.

D’abord les signes extérieurs

Peut-on vivre sans signe extérieur ? Comment pourrait s’organiser une société sans signe extérieur ? Les tribus les plus primitives cultivent les signes extérieurs.

Car, en réalité, lorsque l’on rencontre son prochain, que voit-on en premier si ce n’est ses signes extérieurs ? Ce sont eux qui le définissent.

Peut-on imaginer un SDF faisant la manche en costume trois pièces impeccable ou un ministre allant à son ministère habillé en SDF ?

Bien plus, une des qualités essentielles pour survivre dans l’organisation des hommes est justement la sensibilité qui permet de reconnaître les signes extérieurs sincères de l’honnête homme de ceux falsifiés de l’escroc.

Donc, nous mettons tous un soin particulier à veiller au bon emploi de nos signes extérieurs. Certains transgressent volontairement leurs règles, d’autres les appliquent avec précision, tous sont jugés par rapport à cela.

Il s’agit d’un premier jugement évidemment, si l’occasion nous est donnée de rentrer en connaissance plus approfondie avec quelqu’un, alors les signes extérieurs qui le définissent seront moins importants à nos yeux, mais ils seront toujours là, en contrepoint s’il le faut.

Pensons aux magistrats et à leurs Palais de Justice, à leurs estrades et à leurs accoutrements nécessaires à leur autorité. Pensons à nos hommes politiques, à leurs mairies, leurs  conseils généraux ou régionaux luxueux, leurs voitures de fonction, leurs huissiers, sans lesquels ils auraient l’impression d’être nus.

Et que dire de nos militaires, de nos gendarmes, de notre police qui pour rien au monde ne se départiraient de leurs uniformes et autres signes extérieurs d’autorité.

Alors pourquoi les rois de l’économie n’auraient-ils pas besoin des signes extérieurs de richesse qui les mettent à la place sociale qu’ils revendiquent dans leur système ?

Que pour chacun d’eux cela soit ou non justifié, là n’est pas le problème.

Pourquoi chaque homme aurait-il la nécessité de signes extérieurs d’existence et pas les acteurs économiques ? C’est absurde.

De la confusion entre les signes extérieurs

Sauf les mythomanes avérés, rares sont ceux qui se déguisent en gendarme, si l’on exclut le sympathique animateur de rue de Saint Tropez.

Tout simplement la chose est totalement interdite, tant la puissance du signe extérieur permettrait alors tous les excès.

Il n’y a pas, dans l’esprit de la population, de confusion entre la jouissance du pouvoir autorisée par l’uniforme et la fonction respectée du gendarme. Personne ne revendique le droit de se déguiser en gendarme le weekend pour satisfaire un souhait de commandement.

Il ne vient pas à l’idée de nos énarques de taxer les signes extérieurs de la maréchaussée.

Pouvoir et signes extérieurs du pouvoir sont acceptés, ne sont pas revendiqués par ceux qui sont extérieurs au pouvoir. Alors que dans l’absolu ils le pourraient, peut-être certains en rêvent-ils d’ailleurs ?

En réalité, personne ne confond le pouvoir qu’il s’octroie personnellement et les signes extérieurs du pouvoir que la société attribue à ceux à qui elle confie officiellement le pouvoir.

Les signes extérieurs de richesse

Ils sont évidemment un étalage de richesse, c’est une évidence.

Tout un chacun est impressionné par le Quatari qui finance le PSG, c’est un signe extérieur de sa richesse. Tout comme l’achat par tel chinois d’une propriété dans le bordelais. Evidemment yachts et jets font partie de cette panoplie sans laquelle un entrepreneur n’est pas reconnu par ses pairs à l’échelle du monde.

Nul ne peut nier qu’une certaine vulgarité, souvent liée à l’exagération, peut entacher les signes extérieurs.

Il en est ainsi, la plupart du temps, des uniformes du pouvoir des dictateurs, ainsi que de certains signes extérieurs de richesse des nouveaux riches.

Mais cela n’a pas d’incidence sur la nécessité des signes extérieurs qui, dans le cas des signes de richesse, lorsqu’ils sont discrets pour les non initiés sont souvent encore plus coûteux pour les initiés.

Le signe extérieur de richesse doit être coûteux, très coûteux, c’est la raison même de son existence. Est-il pour autant un acte de consommation personnelle ?

La réponse est non.  D’abord parce qu’il est une obligation, ensuite parce qu’il est une charge. Il n’est pas libre. Or la consommation, elle, est libre, c’est même sa définition.

Tout comme l’uniforme est une contrainte rapidement plus lourde que ses avantages — Lady Di en souffrait terriblement — les signes extérieurs de richesse sont plus contraignants que gratifiants.

Quel intérêt de les imposer lourdement ?

Absolument aucun.

Pourquoi ne pas imposer les robes des magistrats, l’uniforme des gendarmes, les palais de la république; etc…

L’imposition des signes extérieurs est absurde, cela revient à imposer les signes de reconnaissance dont les hommes ont besoin entre eux pour se retrouver dans le labyrinthe de l’organisation sociale.

Sauf à vouloir volontairement perdre une catégorie sociale dans ce labyrinthe, la neutraliser pour la voir disparaître, il est absurde de l’amputer de ses signes extérieurs.

C’est bien tout le problème soulevé par l’imposition des signes extérieurs de richesse, il ne s’agit pas de justice sociale, mais d’éradication des riches.

Que cela soit dit. Au moins nous saurions où nous en sommes.

Un pays qui voue ses riches à la disparition doit assumer les conséquences pour lui dans le monde, que chacun connait.

Stop donc à l’imbécile confusion. Soyons clairs sur ce sujet.

Cordialement. H. Dumas

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Rencontre avec le professeur Pascal SALIN

Toujours à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’honneur de rencontrer et d’interviewer Le Professeur Pascal SALIN.

Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales  sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.

Dans cet interview vous serez frappé par deux choses :

  • La tolérance et la confiance en l’homme de cet éminent économiste. Cela nous change vraiment de la suspicion généralisée dans laquelle nous vivons, exacerbée par les politiques et les médias. C’est un grand bol d’air et de respect pour l’individu, sa liberté, la propriété de sa personne et de ses biens.
  • Mon intrusion excessive dans la discussion. Merci d’avoir la bonté de m’en excuser.

Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.

Bien cordialement. H. Dumas

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VIVE LE R.S.A

Je viens de recevoir ma feuille d’impôts perso, la fameuse I.R.
Mes impôts ont augmenté de plus de 400€.
Depuis plusieurs années je vis un truc assez kafkaïen ou Bercynien, ce qui entre nous est complètement la même chose.
A Bercy nos chers énarques doivent être des fans de Kafka.

Je dois (en théorie) une somme Kolossal à Bercy qui a convaincu à 100% les juges du Tribunal Administratif et à 50%  ceux de la Cour d’Appel (c’est déjà un petit peu mieux) que mes associés et moi avions mis des camions de billets dans nos fouilles.
Malgré la relaxe du Tribunal Correctionnel pour cette même affaire.
CQFD.

Bref, ma famille et moi sommes quasiment à la rue.
Pas tout à fait mais presque.

Bercy suivant sa stratégie de la terreur, malgré mon peu d’argent, essaye par tous les moyens de me le prendre et de me pousser (avec ma famille et mes enfants) vers le statut de SDF.

Ma seule ressource financière étant ma retraite, il lui a lancé plein d’ATD sur celle ci.
Donc tous les mois ils m’en piquent 40% . 
J’en ai, d’après mes calculs pour environ 2500 ans.

Revenons à mon I.R.
Il est calculé sur ma retraite totale, faisant fi de la ponction mensuelle de Bercy.
Pas mal comme raisonnement pour vous étrangler encore un peu plus.
Ma retraite cette année a été augmentée.
Bien sûr, je n’en n’ai pas vu la couleur. C’est Bercy qui en a bénéficié. Il n’empêche que cette augmentation m’a fait sauter d’une tranche et m’a valu une « plus value » d’I.R de 400€.

Qu’il faut bien sûr que je paye.
A ce régime là, je vais finir au Bois de Vincennes…

Au final je me dis que j’aurais dû rester tranquille et me contenter d’être employé au SMIC.
Je connais des gens qui ont eu cette vie là et à la retraite, Bercy ne les fait pas chier.
Ils ont une petite maison et une petite retraite. Ils sont exonérés d’un tas de choses et vivent gentiment.
En poussant le raisonnement plus loin, j’aurais dû rester encore plus tranquille et être au RSA.
Là, j’aurais été peinard à fond.
Avec 2 enfants (j’en aurais peut être fait plus.), il me tombait dans le bec un max d’aides sociales diverses et j’étais exonéré de tout.
En cas de problème imprévu (achat d’IPhone par exemple) j’allais crier misère et une quelconque administration m’aurais débloquée des fond d’un quelconque fond de soutient.
Pour couronner le tout j’aurais, bien évidement, pour mettre un peu de beurre dans mes épinards, travaillé au black.
J’ai devant moi, de multiples exemples de ces gens qui vivent beaucoup mieux que moi en étant au RSA. Ils sont aidés à tout propos.
La dernière en date: 2000€ de prime à la casse alors que le pékin qui travaille comme un crétin n’aura droit qu’à 1000€. Je vous signale que leur voiture est déjà nettement mieux que la mienne.
Cherchez l’erreur.

Moi, je suis parti de rien avec rien et je suis arrivé, grâce à Bercy, à rien avec encore moins que rien.
Entre temps, comme un con, j’ai crée un max de  richesse pour mon pays.
J’ai fait travailler des centaines de personnes. J’ai versé des dizaines de millions d’ € à Bercy (TVA) qui sont allés en partie vers mes RSA boys, des impôts sur les sociétés, des millions aussi sous formes de cotisations diverses et variées. J’ai contribué à faire vivre des dizaines de PME.
Et encore au final, je me suis fait botter le cul par Bercy.

Et j’en ai pour 2500 ans !

Mon conseil aux jeunes entrepreneurs :
N’entreprenez rien. Ne bougez pas une oreille. Soyez un marginal intelligent et vivez cool de l’égalitarisme français. Ne dépassez pas du lot ou on vous tondra.
Et surtout votez dans la bonne direction.

E.Bolling

RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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Quand les mots nous manquent.

Très aimablement invité à Dax au Weekend de la Liberté du Cercle Frédéric Bastiat par notre ami Patrick de Casanove, j’ai dû faire face à la difficulté qu’il y a à expliquer la souffrance générée par les injustices chroniques d’un contrôle fiscal.

J’y ai renoncé me contentant d’indiquer : “Je tiens un blog qui est une sorte de léproserie pour contribuables en stade final”. En quelque sorte j’ai fui face à la difficulté. Comment faire autrement ?

Les mots ne suffisent pas pour imager le gouffre qui s’ouvre sous les pieds du contrôlé fiscal lorsqu’il prend connaissance de sa notification de redressement, qui ne correspond jamais, jamais, à une quelconque réalité.

Ce jour là, il entrevoit sa disparition sociale totale. Il est en état de choc. Et ce n’est qu’un début.

Pour comprendre cette difficulté de communication imaginez, sans télévision, sans image, l’émotion qu’aurait provoquée en vous le cyclone Irma qui a frappé l’île Saint Martin. Probablement une compassion fugace, nuancée par l’idée que le reste du temps ces îles sont paradisiaques, que donc ce n’est que les contraintes de la vie qui passent de l’un à l’autre, un jour pour eux, un jour pour vous. Vous seriez rapidement revenus à vos propres soucis.

Mais là, devant votre écran, face aux images, votre stupéfaction n’a pu être que totale en voyant tant de destruction. Vous avez vu tout détruit, vous n’avez pas cherché à savoir ce que chacun faisait ou était avant, vous avez immédiatement compris que tous ne sont plus rien.

Il est des cas où les mots ne servent à rien pour décrire les choses, il faut soit les vivre soit en voir directement les conséquences.

Il en fut ainsi de l’holocauste, de la famine en Russie en 1931, en Chine en 1958, du génocide Rwandais de 1994, autant de choses que les mots ne peuvent ni raconter ni prévoir, que les hommes constatent toujours après, hébétés et saisis par l’incrédulité face à l’horreur absolue incluse dans ces folies.

C’est le cas du contrôle fiscal.

Prospérant dans une zone de non droit, le contrôle fiscal s’épanouit dans une ambiance assez semblable à celle de l’inquisition.

Il a en effet ses inquisiteurs qui fabriquent de toutes pièces des preuves écrasantes de la culpabilité de personnes la plupart du temps innocentes, mais dont les activités seraient susceptibles de les rendre coupables.

Pourquoi ces inquisiteurs font-ils cela ?  D’abord parce qu’ils aiment le faire, ensuite parce qu’ils y trouvent un intérêt personnel et enfin parce qu’ils finissent par y croire, même s’ils n’y croyaient pas dès le début.

La croyance est essentielle, ici comme ailleurs elle défie la raison.

En conséquence, pour se protéger, tous y croient.

C’est ici que les mots deviennent inutiles, leur subtilité ne peut rien face à la carapace de la croyance. Le contrôlé fiscal ne peut en aucun cas espérer communiquer sa souffrance, et surtout pas évidemment son intensité.

Tous doivent impérativement croire que l’Etat providence est le bonheur sur terre, que le seul obstacle à ce bonheur est la fraude fiscale, que donc son éradication justifie toutes les horreurs.

Alors qu’une simple réflexion de bon sens permettrait de prendre conscience que, quand bien même quelques-uns dissimuleraient une part de leurs bénéfices, ce ne serait pas très grave.

L’important est qu’une économie fasse des bénéfices, ceux-ci constituant le moteur qui lui est essentiel. Pendant que toute destruction des créateurs de bénéfices est un acte suicidaire pour une société.

La fraude fiscale n’étant pas particulièrement répandue, contrairement aux affirmations des inquisiteurs, se sont en réalité eux qui sont les fossoyeurs de notre économie par leurs destructions inconsidérées de nos entrepreneurs innocents.

Cette situation invraisemblable se traduit par une chaine de non-dits, accompagnée d’une inversion des réalités, qui excluent toute communication.

A réception de la notification, le contribuable se trouve projeté dans l’arène où il va trouver la mort. Les avocats fiscalistes seront ses picadors, la justice son matador, les autres son ultime souffrance la raison du spectacle dont il va faire les frais.

Rien ne sera vrai, sauf sa mort sociale.

Comment, dans ces conditions, le contribuable pourrait-il espérer s’en sortir en criant la vérité ?

C’est pourtant ce qu’il va faire, ce que j’ai fait, ce qu’impuissant je vois ce faire aujourd’hui sur mon blog.

Lorsqu’il comprend, trop tard, il est mort.

Et pourtant, tout le rituel est connu, chaque étape de son calvaire est répertoriée, déjà vécue et racontée par des milliers de malheureux avant lui, qu’il n’a pas cru, qu’il ne croit d’ailleurs toujours pas, même à sa dernière heure.

Quand je vous dis que les mots nous manquent…..

Cordialement. H. Dumas

RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

 

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Imposer le luxe ? Encore un combat d’arrière-garde idéologique d’une France d’envieux. par h16

De façon semble-t-il immuable, les réformes en France sont de deux types : celles qui sont annoncées en grande pompe et qui sont en réalité des ajustements micrométriques sans intérêt, et celles qui représentent un vrai changement d’idéologie, et qui sont à la fois peu annoncées, mal communiquées et qui débouchent systématiquement par des hurlements de tous les côtés de l’Assemblée. Apparemment, la réforme de l’ISF appartient à la seconde catégorie.

L’Impôt de Solidarité sur la Fortune, c’est cette exception française idéologique permettant de faire comprendre aux riches contribuables français que vivre dans ce pays de Cocagne est un véritable privilège qu’on entend bien leur faire payer. Régulièrement ajusté, remis au goût du jour d’année en année par différents gouvernements tant de droite que de gauche, cet impôt permet de calmer les pulsations victimaires de l’aile marxiste de la gauche, tout en faisant croire à l’humanisme et à la compréhension de l’aile gaullienne de la droite.

La réforme de cet impôt, maintes fois proposée et jamais lancée effectivement, faisait partie des habituels bobards de campagne du président Macron. De façon intéressante, le président aura choisi de ne pas l’oublier et d’effectivement proposer que ne soient plus comptés que les biens immobiliers dans son assiette. Horreur et consternation pour les collectivistes de droite et de gauche, la jalousie aiguisée par cet inévitable « manque à gagner » si jamais les yachts, voitures de luxe, lingots ou chevaux de course étaient sortis du patrimoine taxé !

La nouvelle, relayée par une presse tout à fait calme et pondérée à l’idée que des sales bourgeois riches pourraient voir leur ISF diminuer, a immédiatement déclenché une salve de protestation de la plupart des ténors politiques, allant même jusqu’à créer un gros malaise auprès des députés En Marche de la majorité soutenant pourtant cette réforme.

Malaise à tel point palpable qu’on a pu observer tout ce petit monde En Marche arrière discrète pour expliquer que des amendements étaient possibles et que finalement, taxer les lingots d’or, les chevaux et les Ferraris s’avérait absolument indispensable pour la santé économique – et morale, surtout morale, voyons – du pays. Il ne faudrait pas que des salauds de riches échappent à si bon compte à la ponction libératoire (forcément libératoire). À chaque fois, on retrouve le même argument, composé chimiquement pur de débilité concentrée :

« Les yachts, les jets privés, les chevaux de course, les voitures de luxe ou encore les lingots d’or ne sont plus pris en compte dans le nouvel impôt sur la fortune immobilière. Ce n’est pas possible ! Des symboles de ce genre doivent être beaucoup plus taxés. Un yacht, c’est m’as-tu-vu, ce n’est pas productif pour l’économie. »

Bien évidemment, tout le monde sait que les yachts sont produits par des licornes auxquelles seuls les riches ont accès, que ces yachts ne mouillent jamais dans des ports français, qu’ils n’emploient aucun marin ni aucun personnel à bord, que leur entretien ne nécessite aucun savoir-faire français. D’ailleurs, les maires de la Côte d’Azur qui se plaignent de leur désaffection des ports français sont des nigauds qui ne comprennent rien à rien, c’est évident. De la même façon, les Ferraris n’ont jamais rien apporté à l’économie française. Rien. Nada. Quant aux chevaux de course, ils s’auto-entretiennent tout seul et apparaissent pour le Grand Prix de Diane dans un petit « pouf » rigolo juste avant l’épreuve pour disparaître dans le même petit « pouf ! » rigolo une fois l’épreuve achevée. Là encore, c’est évident et Joël Giraud, rapporteur du budget et l’auteur de cette analyse économique précise comme une miction de poivrot en fin de soirée, l’a fort bien compris.

En tout cas, le premier ministre Édouard Philippe semble tout d’un coup bien seul à défendre l’idée – aussi sotte que grenue, cela va de soi – que tabasser les riches pourrait bien avoir suffisamment d’effets délétères pour contrecarrer les bénéfices tirés de cet impôt.

Pourtant, et comme l’explique très bien Vincent Bénard dans une série de tweets, il serait temps de comprendre que ces objets de luxe sont un moyen bien plus efficace et bien plus moral que l’impôt pour redistribuer les richesses des classes les plus aisées vers le reste de la population.

Ainsi, en faisant supporter aux riches des marges dodues voire colossales pour des produits qui ne sont que marginalement meilleurs que ceux que nous consommons tous les jours, l’industrie du luxe apporte une contribution majeure à la redistribution des richesses : non seulement, les achats luxueux sont déjà largement taxés (TVA), mais les biens produits le sont à grands renforts de main d’oeuvre à forte valeur ajoutée, ce qui permet à cette industrie d’être une bonne pourvoyeuse d’emplois et d’opportunités pour tous les artisans et industriels français et ceux qui veulent travailler pour eux.

De la même façon, le « luxe technologique », celui qui par exemple apportait aux riches les premiers magnétoscopes dans les années 80, les premières télévisions « plasma » dans les années 90 ou les premiers GPS dans les années 2000 dans les Audi A8, les Mercedes S et les BMW série 7, permet incidemment de trouver un marché à ces innovations en fin de développement, au moment où elles sont très chères et doivent être rapidement rentabilisées.

Le luxe permet alors aux industriels d’en amortir rapidement le coût en capital pour en faire bénéficier, quelques années après, le plus grand nombre : les écrans plats, le GPS ou les graveurs DVD se sont très rapidement démocratisés, de la même façon que la voiture, bien de luxe dans les années 30, est devenue un bien grand public dans les années 60. Les premières télévisions étaient un « produit de luxe » au moment des premières productions en série, alors que maintenant, plus personne ne s’étonne d’en trouver plusieurs dans un foyer moyen.

Or, la caractéristique essentielle du luxe est que, contrairement à l’impôt, le riche n’a pas envie d’y échapper et ne fait rien pour : si l’exil fiscal existe évidemment, l’exil luxueux semble assez irréaliste ; là où le riche mettra tout en place pour échapper à la ponction fiscale – comme tous les autres contribuables du reste (y compris ceux qui, hypocrites, mentent leur attachement à l’impôt et leur participation sans faille à la collecte) – il fera en revanche tout pour bénéficier de ce luxe que cette majorité parlementaire, cette opposition et toute cette belle brochette d’envieux veulent absolument surtaxer et lui rendre odieux.

En réalité, il vaut bien mieux garder nos riches et leur vendre, ici et maintenant, du bon luxe bien gras, bien dodu : c’est non seulement très bon pour nous tous, mais c’est aussi excellent pour nos finances, beaucoup plus que ces impôts qui les font fuir.

http://h16free.com/2017/10/02/59212-imposer-le-luxe-encore-un-combat-darriere-garde-ideologique-dune-france-denvieux

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MON LIVRE. “LA LOCOMOTIVE ou la fin des années rock” est enfin terminé!

Après 2 ans et demi d’une ponte parfois joyeuse mais aussi, douloureuse, j’ai enfin terminé mon livre “LA LOCOMOTIVE ou la fin des années rock”.
357 pages d’une aventure extraordinaire, qui malheureusement se terminera dans le sang.
Parti de rien nous avons construit la plus grande discothèque de Paris, qui a fait danser des générations de français.
Parti de rien, nous sommes arrivés à rien grâce à nos amis de Bercy.
je les remercie dans ce livre de notre ruine.
Ce livre vous fera découvrir le monde de la nuit avec ses coups tordus qui nous tombent dessus comme à Gravelotte.
Du vécu!

E.Bolling

P.S: Je me mets à la recherche d’un éditeur, si vous en connaissez un, n’hésitez pas à me le faire savoir.

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Agnès Verdier Molinié : première femme Présidente de La République ?

C’est à Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, que j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’interviewer Madame Agnès Verdier Molinié, Directrice de la fondation iFRAP.

Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales  sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.

Après cet interview je me suis dit : “Une femme Présidente de La République en France, ce serait peut-être la fin de ces “ego machos” qui tout doucement nous entraînent vers la violence et nous font passer à côté de la raison. Cette femme pourrait être Agnès Verdier Molinié tant son discours est dépassionné, précis, rationnel, constructif”.

Regardez cette vidéo et faites vous votre avis. Comme pour moi, ça n’engagera que vous.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le tiercé gagnant de la faillite

Je suis désolé d’avoir à vous le dire et à jouer les Cassandre, mais la bonne époque tire à sa fin !

Avec les dernières élections allemandes, Mme Merkel va devoir recadrer sa politique notamment économique vers plus d’ordolibéralisme.

En effet, contrairement à la France qui organise un système électoral permettant au gagnant des élections de gouverner sans partage, en Allemagne, Mme Merkel ne dispose que d’une majorité relative et va être obligée de gouverner par coalition.

Elle va donc devoir donc tenir compte des options politiques des coalisés et notamment du FDP libéral et eurosceptique !

Voici ce que dit la page Wikipédia à propos de l’ordolibéralisme :

« avec l’ordolibéralisme, l’État ne doit pas mener de politiques économiques conjoncturelles, mais se tenir à l’écart de toute stimulation macro-économique et de tout dirigisme. Cela se manifeste par les aspects suivants : décentralisation, équilibre budgétaire (voire excédent) pour les finances publiques, refus du plan et de la politique industrielle (les entreprises devant s’auto-organiser), fixation des salaires par les partenaires sociaux (patronat et syndicats) ce qui revient à abandonner la politique publique des revenus, Banque Centrale indépendante de l’État et centrée sur la stabilité des prix, ce qui est un refus de la politique monétaire, refus de l’inflation, refus de la création monétaire massive et/ou au profit de l’État, monnaie forte et refus des tactiques de dévaluation, libre-échange commercial (ce qui implique une absence de politique commerciale) ».

On a compris que cette vision est à l’exact opposé de la politique keynésienne et dépensière pratiquée par la France depuis 40 ans !

Seulement, cet ordolibéralisme va entraîner une pression déflationniste qui ne va pas du tout faire les affaires de Bercy et du gouvernement car la déflation c’est l’inverse de l’inflation et c’est, du coup, les prix qui baissent mais aussi l’impossibilité de lessiver la dette à coup d’inflation et enfin l’impossibilité de masquer derrière l’inflation la progression constante et inexorable de la dépense publique (surtout lorsque le PIB n’augmente plus faute d’inflation) !

De plus les allemands veulent (voire exigent) que le prochain président de la BCE soit allemand (aujourd’hui c’est Mario Draghi qui est italien) et ils ont assez de la politique accommodante de la BCE qui est contraire à tous leurs principes de gestion !

Or, il faut savoir que le programme de financement pour 2018 vient d’être publié par l’AFT (agence France trésor) et que ce n’est pas moins de 203,3 milliards d’euros qu’il va falloir trouver pour financer la dette française (dont 82,9 milliards pour couvrir le déficit à financer et 120,1 milliards pour assurer l’amortissement de la dette à moyen et long terme de l’État qui viendra à échéance en 2018) contre 191,7 mds € en 2017 !

Et on ne sait pas encore par quel biais ou artifice va être comptabilisé le plan d’investissement de 57 mds € annoncé par Macron … ni comment il sera financé !

Le seul commentaire que l’on puisse en faire est que nous accumulons de la dette au delà de toute raison et les montants à emprunter augmentent tous les ans ; ce qui fait qu’au moindre accident nous n’aurons aucune marge de manoeuvre !

On constate donc qu’il y a des oppositions de fond entre les visions française et allemande de gestion de l’État et de l’Europe et les autorités françaises se bercent d’illusions en pensant que les allemands vont continuer à approuver l’immobilisme et les dérapages budgétaires de la France.

Il est donc probable que notre cher président et son gouvernement vont vite être confrontés à deux phénomènes qu’ils redoutent car ils leur seront imposés :

  • une rigidification de la politique allemande c’est à dire moins de complaisance vis à vis des écarts et des déficits français
  • la fin probable de la distribution gratuite d’argent par la BCE dite QE (quantitative easing).

Et c’est une très mauvaise nouvelle pour l’État français car cela signifie deux choses :

  • il va falloir que l’État français resserre les boulons pour rester dans les clous du déficit admissible de 3% du PIB ce qui n’est pas gagné du tout
  • les taux d’intérêts vont remonter ; ce qui va entraîner une augmentation exponentielle de la dette française déjà située à des montant complètement délirants !

Et ce ne sont pas les déclarations enflammées de Macron sur l’Europe qui y changeront quoique ce soit !

Que va-t-il se passer alors ?

Le gouvernement va devoir choisir entre deux options :

  • soit une réduction drastique du train de vie de l’État pour pouvoir faire rentrer le déficit dans les « clous » du 3% du PIB,
  • soit augmenter encore les impôts !

Or, le projet de budget pour 2018 révèle la suite probable des événements.

Le gouvernement a annoncé une réduction de 15 mds € des dépenses publiques dont 7 au niveau de l’État, 5 pour la Sécu et 3 pour les collectivités locales … seulement tout cela n’est que l’enfumage politique car avec un budget de record 426 mds € , un déficit de 80 mds € et 203 mds € d’emprunts, nous resterons promis juré à 2.7% de déficit … c’est carrément se moquer du monde !

D’ailleurs, cette réduction de 15 mds est calculée par rapport au PIB ; ce qui est à peu près aussi pertinent que d’additionner des choux et des carottes …

Il a aussi prévu de réduire le nombre des fonctionnaires de 1.600 en 2018 sur un effectif de 5.2 millions … vous jugerez par vous-mêmes de l’importance de l’effort consenti !

En fait, les dépenses devraient augmenter de 0.5% en € constants (enfin officiellement et surtout en ne tenant pas compte des dérapages) !

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais, à mon avis, compte tenu de l’incapacité de l’État de réduire son train de vie quand les conditions étaient favorables (taux, pétrole, € pas cher), il est fort peu probable que la première solution soit celle celle qui sera retenue !

Dès lors, nous aurons encore droit à une augmentation d’impôts ; laquelle reste, comme toujours, la solution de facilité !

Les impôts ciblés seront ceux auxquels on ne peut pas échapper (taxes sur la consommation genre TVA), CSG (elle a du potentiel vous le verrez), taxe écologique (elle a aussi du potentiel tant que les français continueront à gober les bobards gouvernementaux – on commence déjà par une hausse de 10% des taxes sur le diesel et on va continuer avec la taxe carbone sur les voitures, en forte augmentation), taxation des produits d’épargne ce qui permettra de faire payer un maximum d’impôts même à ceux qui ne paient pas d’impôt sur le revenu.

On nous parle par ailleurs de flat tax, comme si on voulait nous faire croire qu’il puisse y avoir des impôts bas … il serait plus juste de nous parler de flat income ou en français « revenu à plat » !

Et puis, dites vous bien qu’en France, la vérité fiscale d’un jour n’est pas celle du lendemain !

En bon français, cela s’appelle l’instabilité fiscale et elle tue le tissus économique … mais ça c’est le dernier des soucis des fonctionnaires de Bercy dont le seul mot d’ordre est FAIRE PAYER !

Ce ne seront évidemment pas les récentes et misérables vagues tentatives de modification du code du travail qui y changeront quoique ce soit ! D’ailleurs, les blocages rencontrés ont poussé notre président à se retourner vers l’Europe pour obtenir une modification des règles en matière de travailleurs détachés ; pensant sans doute que ce serait plus facile de ce côté là !

Nécessairement, cette vision des finances publiques aura des effets catastrophiques car il faudrait être bien naïf pour croire que les choses vont s’arranger avec encore plus d’impôts alors que nous avons déjà le record de la pression fiscale en Europe !

Un jour, j’en suis sûr, vous remercierez le tiercé gagnant de la faillite ; à savoir : les politiciens, l’administration et les syndicats ; en gros le gouvernement profond.

  • les politiciens car ils ont fait la preuve de leur incompétence depuis 50 ans,
  • l’administration car elle est là pour exécuter alors qu’elle dirige de fait le pays et le fait très mal,
  • les syndicats car il apparaît nettement aujourd’hui que leur action vise essentiellement à protéger certains intérêts corporatistes en bloquant toute réforme et à faire plier le gouvernement quitte à s’asseoir sur le vote des électeurs alors qu’ils ne représentent que 7% des salariés.

Macron et son gouvernement espéraient, par des discours européistes non dénués d’arrières pensées, qu’après avoir dépensé l’argent des français, ils pourraient, par le biais de la solidarité budgétaire, dépenser l’argent des allemands !

Il va falloir qu’ils revoient leur copie … car cela ne se fera pas !

Bien cordialement à tous.

Απο Την Ελλαδα (de Grèce).

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Olivier Selmati, un énarque à la tête d’une bande d’escrocs (vidéo).

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Délation et pénurie : les deux virus attachés au collectivisme égalitariste.

Le corps social, tout comme le corps humain, peut attraper de vilaines maladies qui l’affaiblissent, le rendent impotent, puis le tue.

Certaines de ces maladies du corps social présentent des symptômes caractéristiques qui permettent de les diagnostiquer.

Par exemple le communisme, qui se présente comme la version pratique des philosophies collectivistes et égalitaristes, se reconnait à la présence de deux virus particulièrement dangereux : la délation et la pénurie.

La délation            

Ce virus nait dans le cadre classique de la lutte de la raison contre la croyance. Il est essentiellement attaché aux organisations dogmatiques.

Né de la croyance, il envahit et détruit la raison dans les sociétés où l’Etat, cette abstraction bâtie justement sur la croyance, est prépondérant.

Ce type de société, qu’elle soit matérialiste ou religieuse, se structure autour d’un dogme, à laquelle certains croient pendant que d’autres font semblant d’y croire.

L’organisation sociale étant établie par rapport au dogme, celui-ci n’ayant pas de traduction matérielle évaluable, la fidélité à ce dogme prête à interprétation, à évaluation relative.

Dans ces conditions il est intéressant de dénoncer son voisin, deux avantages en sont tirés : d’une part on se débarrasse à bon compte de ce dernier pour peu que l’on ait une dent contre lui, d’autre part on fait preuve de fidélité au dogme par ce biais et l’on peut tirer des avantages substantiels de cette marque de fidélité.

La délation prospère en société dogmatique. Mais la délation détruit totalement le lien social.

Du simple fait que plus personne ne peut faire confiance à qui que ce soit, on comprend aisément à quel point le lien social est rompu par cette suspicion constante entre tous les membres du groupe.

La pénurie

L’organisation sociale par le dogme privilégie l’attachement à celui-ci, même au détriment de l’excellence ou de la compétence.

Quand bien même ils ne sont pas systématiques, la récurrence des conflits entre respect du dogme et créativité ou compétence ainsi que les dégâts personnels qu’ils génèrent font que petit à petit les hommes compétents fuient ou se retirent au maximum  des activités du groupe.

A terme, ces activités pâtissent lourdement de cette situation. C’est alors que la pénurie survient, marqueur inévitable de la disparition des compétences.

Témoignage

A l’occasion du Weekend de la Liberté, organisé tous les ans en Septembre à Dax par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu l’occasion d’interviewer M. Nicolas Lecaussin, Directeur de l’IREF (Institut de Recherche Economiques et Fiscal), né en Roumanie.

Il a vécu le régime communiste jusqu’à la chute du mur de Berlin qui a entrainé la fin du communisme dans les pays satellisés, il avait alors 20 ans.

Je vous joins cette vidéo, dont le son fait défaut en ce qui me concerne, mais est parfait pour M. Lecaussin, ce qui est l’essentiel.

Cordialement. H. Dumas

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[Redite] Nos sénateurs sont trop coûteux et ne veulent surtout pas que ça se sache. par h16

Il y a un an, on constatait amèrement mais sans surprise que le Sénat peinait à contrôler son coût en regard d’une utilité tous les jours plus discutable. L’avènement d’une nouvelle donne politique n’aura pas fondamentalement changé les choses. Le Sénat est toujours aussi coûteux, et comme le montre l’actualité récente, ses membres semblent toujours autant à l’abri de la moindre réclamation ou du moindre rappel à l’ordre de la réalité.

Ah, décidément, qu’il fait bon, en France, avoir un train de Sénateur !

Dans de nombreuses familles, il existe un vieil oncle fêtard, une cousine un peu gâteuse ou un beau-frère trop prodigue dont on se borne, aux réunions de famille, à éponger les dettes. Dans la famille France, ce personnage haut en couleur et cher en frasques coûteuses, ce serait le Sénat. Régulièrement, la presse (re)découvre que cette institution, en plus d’agiter le microcosme politico-politicien à chaque vote législatif un peu pointu, peut facilement s’enorgueillir d’un coût de fonctionnement particulièrement élevé pour une utilité tous les ans plus douteuse.

Les chiffres ne font guère de doute et même s’ils n’intéressent (presque) personne, méritent d’être ressortis. En effet, alors que le pays semble s’enfoncer avec un délice malsain dans des polémiques vestimentaires particulièrement habiles à camoufler ses problèmes économiques et politiques fondamentaux, il semble intéressant de constater que peu, pour ne pas dire rien, a été fait pour aligner le train de vie des Sénateurs avec la passe économique délicate que connaît le pays.

Pour s’en convaincre, il suffira de reprendre quelques articles, pas tous récents, mais toujours d’actualité : entre l’indemnité de base, déjà élevée à 5.388 euros net par mois, à laquelle on ajoutera un défraiement de 6.037 euros d’autant plus généreux qu’il n’est soumis à aucun contrôle, les facilités de transport (en avion ou en train), les primes diverses et variées et les facilités qu’offre naturellement la fonction (à commencer par l’excellent restaurant), le Sénateur français revient cher. Plus de 23.000 euros par mois, en fait. Quant à l’institution elle-même, avec son budget qui dépasse les 323 millions d’euros à l’année, elle ne se classe pas parmi les parents pauvres de la République.

Malheureusement, même si on rappelle ces chiffres aux Français de temps en temps, leur réaction semble toujours aussi prosaïque, si ce n’est pas carrément détachée. Tout se passe pour ainsi dire comme si le Sénat n’existait pas vraiment, ou seulement le temps de l’une ou l’autre procédure législative dans laquelle il viendrait mettre son grain de sel, à l’occasion.

Peut-être l’opacité des comptes est-elle responsable de cette nonchalance des contribuables face aux dépenses princières de ces élus si particuliers. Bien sûr, ces derniers se défendent, âprement même, de cacher leurs coûts et leurs émoluments et prétendent à la transparence en faisant assaut de petits rapports commodes plus ou moins validés par la Cour des Comptes. Cela ne suffit malheureusement pas, loin s’en faut.

C’est là que les choses deviennent intéressantes puisqu’alors, la curiosité pousse certains journalistes (ceux qui n’ont pas oublié le sens de leur travail) à mener des enquêtes. Et lorsqu’il s’agit du Sénat, la stupéfaction est souvent de mise. Il y a quelques années, une équipe de France 3 découvrait en effet que l’opacité des comptes de cette institution républicaine était parfaitement assumée. On se souviendra du moment mémorable où le questeur du Sénat (un certain Bernard Saugey) expliquait trouver parfaitement normal que ces comptes détaillés ne soient pas disponibles.

Pour lui, je cite

« ce n’est pas la peine que tous les gens regardent des choses qu’ils ne seront pas capables de commenter ; ils auront certainement des réflexions idiotes. »

On comprend dès lors assez bien l’état d’esprit de ces élus, et leur positionnement quelque peu spécial vis-à-vis des contribuables lorsqu’ils demandent des comptes. Ce qui explique notamment leur récente réaction lorsqu’un ouvrage d’Yvan Stefanovitch, paru courant juin, s’entichait de détailler les dérives sénatoriales qui, sans être illégales (et pour cause : la loi, c’est eux), n’en restent pas moins éthiquement discutables et économiquement injustifiées par les temps qui courent. En effet, en publiant « Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes », le journaliste tente de lister et décrypter les privilèges et autres facilités dont disposent ces élus.

Mais chose pas du tout étonnante lorsqu’on reprend les propos du questeur, nos sénateurs n’entendent pas se laisser ainsi remonter les bretelles morales par un journaliste qui ose résumer la dérive d’un lapidaire « Le Sénat, c’est quatre ou cinq jours par mois pour… 11 350 euros net mensuel ». Ce qui se traduira, quelques jours après la parution du livre en question, par un vote de la Haute Chambre à la fois sans débat et fort discret puisqu’avec seulement 40 votants … Vote qui autorisera Gérard Larcher, l’actuel président de cette assemblée, à attaquer en diffamation Yvan Stefanovitch, pour faire bonne mesure.

On ne se formalisera pas des conditions dans lesquelles ce vote est intervenu (allez lire l’article en lien ci-dessus, c’est particulièrement croustillant) puisqu’on comprend ici qu’il est surtout question pour l’institution de protéger ses arrières et qu’en l’occurrence, tous les moyens sont bons, même ceux qui sont les plus moralement douteux.

Malheureusement pour les sénateurs, la petite agitation procédurière et leur tentative de discréditer le journaliste via un dépôt de plainte en diffamation ne changera rien au fait que les questions soulevées restent pertinentes : pourquoi les Français doivent-ils supporter les coûts d’une institution qui ne fournit pas ses comptes, n’oblige ses membres qu’à une transparence particulièrement minimaliste, et qui se refuse à toute remise en cause ?

Il serait intellectuellement aisé de croire que faire faire des économies à ces élus et à cette institution est un exercice anodin, voire vain tant les déficits budgétaires de l’État sont énormes, les dérives des administrations gigantesques et les abus évidents des uns et des autres, depuis les collectivités territoriales jusqu’aux grands ministères nationaux.

Il n’en est rien. Imposer la transparence au Sénat est l’un de ces petits pas indispensables qui s’imposent pour débuter la démarche d’enfin assainir les finances d’un pays trop longtemps laissé en pâture aux politiciens les plus cupides. D’autant que l’impact financier serait palpable : non seulement, les petits ruisseaux font les grandes rivières, mais retailler le Sénat pour coller à la réalité du pays, par exemple en redimensionnant le nombre d’élus, s’impose alors qu’on attend plus de réactivité de ses institutions. 100 sénateurs suffisent, et 248 sénateurs de moins, c’est plus de 68 millions d’euros d’économisés tous les ans. Alternativement, abaisser l’ensemble des frais de fonctionnement au pro-rata de cette diminution ramènerait son coût à moins de 100 millions à l’année (contre 323 actuellement).

Et, miracle, alors qu’on peut parier sur un fonctionnement aussi efficace de la Haute Chambre, 200 millions d’euros deviendraient à nouveau disponibles pour des postes qui manquent cruellement de moyens, notamment dans le régalien, cet espace que l’État semble avoir déserté pour compter fleurette au social voire au sociétal. Combien de places de prison pourrait-on aménager avec ces sommes sauvées de ces dispendieuses administrations ? Combien de matériels informatiques pourrait-on fournir aux forces de l’ordre ou à la Justice qui en manquent cruellement ? Combien de justiciables ou de victimes pourraient être aidés par ces fonds de nouveau disponibles ? Pour rappel et rien qu’à titre d’exemple, l’aide juridictionnelle représente 405M€ en 2016, dont 20M€ pour les victimes. On pourrait plus que doubler ce montant sans toucher d’un euro aux impôts et taxes collectés chez les Français…

Et au-delà de l’impact économique d’une véritable refonte du Sénat, il faut comprendre l’impact psychologique indispensable que cette réforme entraînerait : auprès des Français qui payent, qui verraient qu’on peut faire bien mieux sans prélever plus, et en ne faisant grogner qu’une toute, toute petite poignée d’entre eux. Pensez donc : pour seulement 248 politiciens retournant à la vie active, on aurait d’un coup 65 millions de Français plus heureux (le calcul peut aller bien au-delà, comme je le détaille ici).

Autre bénéficie psychologique évident : les autres élus comprendraient subitement le message que leurs épaisses rémunérations peuvent disparaître, les incitant ainsi fermement à arrêter les âneries coûteuses et les débats consternants et à se retrousser les manches pour parler des vrais sujets (au hasard : le chômage, l’insécurité ou la pérennité du système de santé, pour rire).

Bien sûr, ici, je m’aperçois avoir été pris d’une transe rêveuse. Tout comme il n’y aura pas de réforme du Sénat, il n’y aura aucune espèce de transparence de sa part. Démontrant toute leur futilité et leur mépris des contribuables qui payent pour leurs salaires, les Sénateurs ont largement prouvé qu’ils étaient complètement déconnectés des réalités de terrain. Et même si une diminution effective du nombre et du train de vie des élus est maintenant indispensable pour des raisons éthiques (ils doivent montrer l’exemple) et des raisons économiques (ça nous coûte trop cher), vous pouvez parier qu’il n’en sera absolument rien.

Tout se déroule comme prévu.

Article paru initialement le 22.08.2016

http://h16free.com/2017/08/06/58676-redite-nos-senateurs-sont-trop-couteux-et-ne-veulent-surtout-pas-que-ca-se-sache

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Cette grave crise du capitalisme qui nous menace tous

Etes-vous, comme beaucoup de ces français, persuadés que les difficultés économiques actuelles sont dues aux méfaits et aux excès du capitalisme ?

Les politiciens de la gauche moralisatrice le répètent sans arrêt : «tous les problèmes viennent du capitalisme » ; sans omettre d’incriminer l’impérialisme américain , cet antre du capitalisme sauvage qui exploite les pauvres travailleurs ! D’ailleurs, selon eux, le capitalisme est immoral !

Ce faisant, ils opposent capitalisme à socialisme en faisant intentionnellement une confusion entre socialisme et humanisme et en présentant le capitalisme comme un système redoutable qui n’est que l’évolution de l’esclavagisme !

A cette occasion, ils font aussi une confusion avec le libéralisme pour le qualifier d’  « ultra » ; histoire de le rendre encore plus terrifiant !

Il faut donc commencer par définir le capitalisme !

Le capitalisme est un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et l’accumulation du capital permettant de créer des outils de production, des biens de consommation et de la croissance.

Ce n’est pas une idéologie (contrairement au socialisme), ce n’est pas une doctrine, c’est une pratique des affaires qui est née en Angleterre, au 18ème siècle, lorsqu’il y a eu à la fois une libéralisation de l’économie et une sécurisation juridique de la propriété privée permettant d’accumuler du capital sans risquer de le voir confisqué au gré des besoins d’un monarque ou d’un État.

Compte tenu de ce qui vient d’être dit, il faut en revenir aux origines de la crise actuelle, laquelle remonte aux années 2008 ; le point de départ étant la crise des subprimes dont l’épicentre est situé aux USA.

Dans les années 2000, il a été décidé dans les hautes sphères administratives américaines que toutes les familles devaient être propriétaires de leur maison et un vaste programme de financement a été engagé par le biais de 2 agences spécialisées dans le prêt hypothécaire Fannie-Mae (Federal National Mortgage Association) créée en 1938 et Freddie Mac (Federal Home Loan Mortgage Corporation) créée par Nixon en 1970.

Leur but était d’émettre des obligations à taux bas en vue d’alimenter en liquidités le marché des prêts immobiliers à taux réduits et, en vertu de leur tutelle publique et de leur rôle social, elles bénéficiaient d’une garantie implicite du Trésor américain.

La cible de cette opération était principalement les populations pauvres et particulièrement les afro-américains. Or, comme cette catégorie sociologique n’a pas les moyens de financer l’acquisition d’une maison, les prêts consentis devaient permettre de financer la totalité de l’acquisition.

L’idée de base était de relancer l’économie américaine par le biais de la consommation.

Toute l’astuce de l’opération partait du principe que l’ouverture massive du crédit allait doper le marché de l’immobilier, faire monter les prix et que les acquéreurs pauvres qui ne pourraient pas payer leur crédit revendraient leur maison, avec bénéfice, quelques années plus tard.

L’emprunteur soldait le crédit, la banque récupérait son prêt et l’immobilier était florissant !

Dans ce schéma, F&F fournissaient une assurance de remboursement, voire même achetaient les crédits immobiliers aux agences de crédits en vue de les titriser puis de les revendre à des investisseurs. En 2008, F&F possédaient ou garantissaient environ pour 5 000 milliards de dollars du marché américain des hypothèques (2 fois le PIB de la France !) et pratiquement un crédit hypothécaire sur deux était financé par F&F avec la garantie de l’État fédéral US !

La crise financière a débuté en 2007 et a principalement pour origine la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours des années 2000 car rien de tout ce qui s’est passé n’eut été possible sans une politique monétaire « accommodante ».

En effet, sur ordre de l’Administration Bush (père), la Fed a baissé son taux directeur près de onze fois, le faisant descendre de 6,5 à 1,75% en 2001, avant qu’il n’atteigne la barre symbolique des 1% en juin 2002, soit le plus bas niveau depuis 1954.

L’afflux de liquidités fut sans précédent et le succès considérable : l’administration Bush avait réussi à accroître le nombre d’accédants à la propriété de 69 %.

Si on en est arrivé à la crise de 2008, c’est que, vous vous en doutez bien, il y a quelque chose qui s’est coincé dans ce petit montage !

En effet, il en est résulté une bulle immobilière.

La croissance des prix de l’immobilier fut supérieure ou égale à 10 % en Californie, Floride, et dans les États du Nord-Est au cours de l’année 2002 et des hausses de prix de plus de 25 % par an ont été observées dans l’Arizona, Hawaï et le Nevada sur la période 2004-2005.

En parallèle de cette bulle immobilière, l’inflation a varié entre 4 à 8%. Par voie de conséquence, la Fed a décidé de rehausser ses taux directeurs au delà des 5% dès 2006.

Or, contrairement aux habitudes françaises de financer les acquisitions immobilières avec des prêts à taux fixes, les prêts aux USA sont à taux variables et l’augmentation des taux directeurs a entraîné une hausse des taux des emprunts immobiliers ainsi que des mensualités des accédants à la propriété immobilière !

Pris à la gorge en raison de mensualités devenues trop élevées, des millions d’américains se sont mis alors à revendre leurs biens immobiliers afin de rembourser leurs dettes.

Or, à demande constante, toute hausse brutale de l’offre se traduit mécaniquement par une baisse des prix : la bulle a éclaté en même temps que les défauts de paiement se généralisaient.

Le marché du crédit immobilier s’est arrêté net, si bien qu’en août 2006, l’indice de la construction neuve était en baisse de 40 % par rapport à l’année précédente.

En août 2007, plus d’un million de défauts de paiements furent constatés et deux tiers des foyers menacés de saisies (soit 4,3 millions) durent solliciter un plan de refinancement.

Au total, plus de 2,4 millions d’expulsions ont été mises en œuvre, touchant ainsi plus de 5 millions de personnes !

Evidemment, les quantités phénoménales de crédit nécessaires avaient été obtenues en s’adressant au marché et plus particulièrement aux banques par le biais d’une titrisation des emprunts immobiliers qui devenaient alors des produits de placement et de spéculation !

La titrisation n’est pas autre chose que l’agglomération des dettes des emprunteurs en vue de leur placement sur les marchés financiers en les présentant comme des produits sûrs, sans risque et à haut rendement .

Or, l’évolution de la situation a fait que non seulement les prix de l’immobilier ne montaient plus mais les ménages endettés se retrouvaient insolvables et les crédits consentis et titrisés devenaient irrécouvrables !

Les banques, gavées de ces produits, ont aussitôt cherché à s’en débarrasser en les mettant sur le marché … ce qui a provoqué un effondrement de la valeur de ces actifs devenus pourris !

Comme un virus, la panique s’est alors répandue et les banques de la planète entière se sont retrouvées en difficulté. Tout ce qui avait un rapport avec l’immobilier était devenu suspect ; spécialement dans certains pays où la spéculation avait connu des débordements invraisemblables tels que l’Espagne et l’Irlande (En Espagne, ce sont les caisses d’épargne, proches des pouvoirs régionaux et à vocation sociale, qui ont le plus financé l’immobilier et les projets des régions, qui se sont retrouvées difficultés).

La crise a connu son apogée avec la faillite de la banque Lehman-Brothers par un phénomène bien connu d’assèchement du crédit car, à la crise financière, s’est ajouté une crise de confiance c’est à dire que les banques ne se prêtaient plus entre elles ; chacune ayant des doutes sur la solvabilité des autres !

Evidemment, les deux agences F&F se sont retrouvées en difficulté et pour donner une idée du désastre, il faut savoir de l’État Fédéral les a renflouées à hauteur de 350 mds de $ soit autant que le montant des aides accordées à la Grèce !

Pour éviter une crise systémique, les banques centrales, Banque centrale européenne et Réserve fédérale des États-Unis, ont été obligées de procéder à des injections massives de liquidités sur le marché interbancaire afin de permettre aux établissements de refinancer leur activité et les États ont dû intervenir et sauver de nombreuses banques ; ce qui a provoqué une crise de la dette publique et une récession touchant l’ensemble de la planète.

On n’a pas manqué, à cette occasion, de vilipender les excès de la finance internationale dérégulée mais la réalité n’est pas tout à fait celle-là … car cette crise trouve son origine dans le dégonflement de la bulle immobilière américaine et on voit que ce sont les intrusions de l’État dans des domaines économiques où il n’a rien à y faire qui ont provoqué la catastrophe !

La crise des subprimes n’est pas une crise du capitalisme ou de la finance internationale dérégulée mais le résultat d’une politique économique étatique visant à faciliter l’accès à la propriété immobilière via l’abaissement des standards de solvabilité des emprunteurs.

Et on retrouve, de manière constante, ce type d’interventions en France !

S’il n’y a pas assez de logements, c’est que l’État et ses affidés sont partis du principe que l’habitat devait être social et a tout fait pour bloquer les investissements privés (des particuliers par des contraintes aussi nombreuses que pénalisantes – blocage des loyers, loi SRU …)

S’il n’y a pas assez de travail et d’emplois c’est que les entreprises ne peuvent pas embaucher car les charges sont trop lourdes et qu’elles ne peuvent pas licencier quand ça va mal car les procédures administratives sont pénalisantes !

Si les entreprises publiques (AREVA, EDF, SNCF …) sont toutes plus ou moins au bord du précipice, cela est dû exclusivement à des décisions politiques prises par l’État et son administration !

A cela vous ajoutez que les banques ne sont plus désormais que la courroie de transmission du Trésor public ; elles sont chargées de collecter l’épargne pour la remettre à l’État et lui permettre de faire face à son train de vie dispendieux !

Et d’une manière plus générale, pensez-vous sérieusement qu’un système dans lequel les banques centrales émettent de la monnaie dans le cadre de leurs QE, le prêtent aux banques à taux zéro qui le reprêtent aux États surendettés à taux zéro a quelque chose voir avec le capitalisme ?

Les États anticipent d’ailleurs la prochaine crise en prévoyant le blocage des dépôts bancaires, des contrats d’assurance vie et le renflouement des banques mal gérées …

Dès lors, si vous voyez une économie capitaliste dans un pays où le gouvernement est incapable de réduire le train de vie de l’État et ses dépenses, où les dépenses publiques s’élèvent à 57% du PIB, où les budgets de l’État sont en constant déficit de 30% par an moyenne depuis 30 ans, où le taux de prélèvements obligatoires s’élève à 46% du PIB, où l’État s’endette pour plusieurs générations, c’est que vous faites bien partie de ces français qui croient que nous sommes dans une crise du capitalisme !

Or, tout ça, ça n’est pas du capitalisme car, contrairement à l’opinion dominante, les causes principales de la crise de 2008 proviennent bien de l’interventionnisme étatique  et les politiques économiques des États sont la principale source d’instabilité économique .

C’est donc à tort que les crises actuelles sont dites « crises du capitalisme » et/ou imputables au libéralisme du fait que l’époque contemporaine n’est ni libérale, ni capitaliste au sens du « capitalisme de libre-marché ».

L’économie n’est pas quelque chose de figé et d’immuable, la mondialisation des échanges a créé de nouvelles règles, les entreprises s’adaptent ou disparaissent.

Le seul qui ne s’adapte pas est l’État et son administration pléthorique ; c’est à dire tous ceux qui vivent de l’argent public puisqu’ils réparent leurs erreurs avec votre argent par le biais des impôts et de la contrainte nécessaire à leur recouvrement.

Nous sommes en fait en face d’une crise d’un modèle d’organisation étatique qui n’arrive pas à s’adapter à l’évolution du monde !

Cette crise est tout simplement celle de l’interventionnisme, de l’étatisme et du collectivisme insidieux !

Or, si 2008 était une crise de surendettement et de solvabilité, dix ans plus tard l’endettement a été multiplié. La planète n’est plus qu’un immense monceau de dettes et un jour il faudra bien que toutes ces dettes s’annulent les unes les autres …

Mais ce jour-là, gare au effets collatéraux !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα (de Grèce).

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