Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Les socialistes ont en mains tous les leviers du pouvoir. Evidemment, se serait bien qu’ils réussissent l’impossible pari de faire disparaître les dettes, de nous rendre compétitifs et qu’ils nous permettent de reprendre une place de leader dans le monde.
C’est peu probable.
Dans le cas contraire, en cas d’échec, leur situation de monopole ne leur permettra pas de reporter la faute sur un autre. Ce sera déjà un énorme progrès et, pour eux, un virage culturel à 180° vers la notion de responsabilité, qui ne peut que leur faire le plus grand bien.
Des dossiers succulents nous attendent.
Par exemple, le gouffre abyssal des dépenses des collectivités locales, dont il nous était répété à longueur de journée qu’il était lié au désengagement abusif de l’Etat. Qu’en sera-t-il alors qu’Etat et collectivités locales sont du même bord ?
Mais aussi, vous avez évidemment remarqué que Véolia a vendu sa branche transport. Vous savez, tous ces bus qui chaque jour, à moitié vides, sillonnent les petites et grandes routes de France, les artères des villes, dont on nous vente les mérites, que l’on nous incite à emprunter, qui sont l’excuse utilisée pour ne pas développer et entretenir notre réseau routier. Figurez-vous que ces bus, dans le budget de Veolia : “bouffent la grenouille”.
En fait, ces transports en commun n’étaient qu’un pot-de-vin de Véolia à la démagogie des élus locaux, en échange de quoi cette société obtenait le monopole de la distribution de l’eau. Mais la perte s’est avérée insupportable pour Véolia.
Et vous ne savez pas quoi ? Il n’y avait comme repreneur que La Caisse des Dépôts, la SNCF, ou la RATP.
Que des “entreprises” qui fonctionnent exclusivement avec nos impôts, sans lesquels elles seraient en faillite. Ce sont elles, donc nos impôts, qui vont finalement payer ces fameux “pots-de-vin”.
C’est pas beau la vie ?
Ah, Véolia !!! Une technostructure de rêve, fausse entreprise privée qui vit sur la bête politique et la faillite des régies municipales si chères à nos socialistes.
Véolia finira par nous vendre l’air, au m3, plus cher aux riches qu’aux nécessiteux, avec un supplément pour les sportifs qui consomment davantage. Ensuite le soleil, enfin les gens du Sud paieront pour les jours d’ensoleillement, et ce ne sera que justice.
Allez, pas de désespoir, de beaux jours nous attendent, nous n’allons pas nous enrichir, mais il est probable que nous allons nous marrer.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "ENTRE NOUS : C’EST FORMIDABLE."
A-t-on le droit de se poser cette question ? C’est la question que je me pose.
Soyons prudents, voyons ce qu’est une secte.
Dictionnaire Hachette:
” Ensemble de personnes étroitement attachées à une doctrine”
Wikipédia:
“Cependant ce terme a pris une dimension polémique, et désigne de nos jours un groupe ou une organisation, le plus souvent à connotation religieuse, dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou malveillants par le reste de la société.Généralement, les responsables de ces groupes sont accusés d’une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples, afin de s’approprier leurs biens et de les maintenir sous contrôle, et d’autre part d’être une menace pour l’ordre social.
Cette connotation négative de « secte » est récusée par la plupart des groupes visés,ainsi que par certains juristes et sociologues. Pour dénoncer des activités éventuellement néfastes de certains groupes, l’expression dérive sectaire est devenue récemment la formule officielle de certaines structures gouvernementales comme la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) en France.
Enfin, le mot « sectaire » est passé dans le langage courant et désigne une personne fermée à toute discussion, prompte à rejeter autrui, à le mépriser et à le catégoriser.”
Alors, vous en pensez quoi ?
En ce qui me concerne, je trouve la définition du dictionnaire hachette très adaptée. Wikipédia, c’est plus compliqué, mais finalement tout aussi adapté.
Préambule:
L’idée de l’existence de Dieu, de sa nécessité, n’est pas une idée sectaire. De la même façon, l’idée de l’existence de l’impôt, de sa nécessité, n’est pas une pensée sectaire. Sur ce point les choses sont claires, mais il fallait le dire.
Discussion:
L’impôt se justifie lorsqu’il finance des services collectifs que seul l’Etat peut apporter et dans la limite d’une juste dépense pour ces services. Ce n’est pas la position de Bercy qui prétend que l’impôt:
– Est un lien social.
– Est un moyen de justice sociale par une égalisation forcée des revenus et l’aide aux plus démunis qu’apporterait cette égalisation forcée.
– Est un moteur économique par sa faculté à dynamiser l’économie.
Il est évident qu’il s’agit ici d’une “manipulation mentale”. La preuve en est rapportée par les résultats de cette théorie fumeuse, ici ou ailleurs dans le monde.
Il n’y a pas non plus de doute sur le fait que Bercy est“étroitement attaché à cette doctrine”.
Enfin, nul ne peut contester que cette manipulation permet à Bercy “de s’approprier nos biens, de nous maintenir sous contrôle”, que, ce faisant, Bercy est “une menace pour l’ordre social”.
Conclusion:
Je ne sais pas vous, mais, moi, j’ai bien l’impression que Bercy est une secte.
Ai-je le droit de le dire ? Peut-on signaler ce fait à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ?
Je crains que Bercy n’aggrave son cas en “récusant” formellement sa dimension sectaire, comme il est dit que toutes les sectes le font.
Ne perdons pas de vue que le risque maximum auquel expose une secte est le suicide collectif, sur l’ordre de ses gouroux.
Ce constat fait, l’espoir n’est plus permis, l’humanité n’a jamais pu se débarrasser de ses sectes. Hélas, encore une fois : pauvre de nous.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "BERCY : EST-CE UNE SECTE ?"
“Bercy, dans le cadre d’accords bilatéraux avec la Chine, avait signé un accord qui prévoyait que cette dernière abondait, à hauteur de 3.400 Milliards d’€, un fonds bancaire d’investissement.
Ce fonds avait pour mission exclusive de prêter 1 Million d’€ à chaque enfant naissant en France de 2014 à 2018. Soit, pour 830.000 naissances annuelles, 830 milliards par an.
Bercy, considérant qu’il s’agissait d’une libéralité imposable, prélevait 50% de cette somme sur chaque enfant, soit 415 milliards d’€. En quatre ans, le total prélevé par Bercy était de 1.660 milliards d’€, la dette de la France était pratiquement effacée.
Mais, quatre classes d’âge démarraient dans la vie avec un prêt à rembourser de 1 million d’€. Ce prêt portait intérêt, il était remboursable en une seule fois quarante ans plus tard. Les 500.000€ restant, après le prélèvement de Bercy, étaient mis sur un compte épargne à 3% et débloqués aux intéressés pour leurs vingt ans. Les intérêts versés pour les 500.000€ placés compensaient exactement les intérêts dus pour le million prêté.
En clair, à vingt ans, ces français recevaient 500.000€, à charge par eux de rembourser 1 million d’€, 20 ans plus tard, à 40 ans. Ceux qui pouvaient rembourser à quarante ans étaient libres. Les autres partaient comme esclaves en Chine.
Bercy proposait de mettre en place, avec l’aide de l’éducation nationale, une scolarité particulièrement tournée vers les gains financiers pour permettre au plus grand nombre de rembourser leur prêt. Bercy évaluait la perte de ces quatre classes d’âge à 90%, soit environ 3 millions de français. Nombre comparable aux pertes de 1914, donc acceptable pour Bercy.
La chine s’engageait à bien traiter ceux qui partaient en esclavage. Ils auraient un salaire modeste mais garanti, ils seraient entièrement pris en charge par l’Etat. Ils étaient supposés ne pas souffrir, puisque hermétiques à l’économie de marché sévissant en France. Ils vivraient là-bas une vie certes sans liberté mais aussi sans responsabilité.
En ce qui me concerne, j’avais réussi à gagner les 500.000€ nécessaires au remboursement de mon prêt, mais, quelques jours avant le remboursement, j’avais été victime d’un contrôle fiscal injuste qui m’avait soulagé de ces 500.000€. Je m’apprêtais donc à partir comme esclave en Chine.”
Je me suis réveillé effrayé et en nage. Reprenant mon calme, incapable de savoir si les chiffres étaient crédibles, il m’est resté une impression de malaise.
En fait, ma réalité est-elle si loin de mon cauchemar ? Finalement, non.
Depuis que j’ai commencé ma vie de travailleur indépendant, le fisc a toujours encaissé ses impôts avant que moi j’ai pu encaisser mes bénéfices. Il prélève sa dime en cours d’activité, sans s’inquiéter aucunement du résultat final. Il ne m’a jamais permis de mettre de côté les sommes qui m’auraient été nécessaires pour traverser les périodes difficiles, qui sont inévitables.
Que ce soit le fisc ou les “spécialistes” de la fiscalité, tous m’ont conseillé d’emprunter pour diminuer la facture fiscale. J’ai même rencontré des entreprises dont la totalité du matériel, y compris les voitures et les photocopieurs, est en leasing (pour raisons fiscales).
Tout cela est la négation de la bonne gestion d’une entreprise. Cette exposition au crédit, seule solution pour diminuer la facture fiscale, les fragilise anormalement.
Pas de provision possible pour l’avenir, il faut payer le fisc, avant même que les résultats définitifs soient connus. Il faut payer sur les résultats partiels s’ils sont positifs, sans possibilité de remboursement s’ils deviennent négatifs.
En réalité, lorsque l’Etat pousse ses forces vives à emprunter pour ne pas être plumées, il se comporte en prédateur irresponsable. C’est lui qui creuse, par son attitude, la dette globale. La responsabilité de Bercy dans la faillite de ce pays est objectivement totale. Le paieront-ils un jour ? On a le droit de l’espérer.
Cordialement. H. Dumas
Partager la publication "CENT ANS APRES LES POILUS DE 1914, LES TONDUS DE 2012"
Le 14 Avril 1914, le Titanic coule avec 2.200 personnes, 700 rescapés et 1.500 victimes seront décomptés. Ce naufrage vit probablement une multitude d’actions ou d’émotions individuelles. Et pourtant, il ne reste que le “naufrage du Titanic”, un événement collectif, alors qu’il implique 2.200 individualités.
Les causes du naufrage sont, elles aussi, collectives, route suivie, communications défaillantes, confiance démesurée dans la technique, orgueil, etc…
Deux ans plus tard c’est le naufrage de l’aristocratie européenne dans un bain de sang, une boucherie qui, d’Aout 1914 à Novembre 1918, fera 9 millions de morts et 20 millions de blessés. La aussi, cette folie collective vécut évidemment d’innombrables actes ou émotions individuelles. Cependant il n’en reste qu’un évènement collectif, alors que des millions d’individualités ont été impliquées.
Les causes de la guerre sont collectives, les peuples voulaient en découdre. Peut-on imaginer que l’économie industrielle, qui prenait son envol et aspirait à se libérer de la tutelle des aristocrates qui maîtrisaient le pouvoir politique et le pouvoir économique, est la responsable ? C’est l’hypothèse que j’avance.
Le 13 Janvier 2012, le Costa Concordia coule avec à son bord 4.229 personnes. Il y aura 32 disparus. Là encore, il est possible d’affirmer que ce fut 4.229 émotions individuelles de courage, de passivité ou de lâcheté qui vécurent ce naufrage. Il n’en reste qu’un drame collectif et un bateau échoué comme une vache sur la côte italienne.
Les causes sont collectives, elles ne peuvent être imputées au seul Francesco Schettino, commandant d’opérette. On y trouverait sans doute la fatuité de tous ceux qui étaient ravis de longer au plus près les côtes toutes lumières et sirènes allumées, la complaisance des employeurs qui préféraient un commandant qualifié en ronds de jambe commerciaux plus qu’en autorité maritime, etc…
Ce dernier naufrage maritime va-t-il, comme son prédécesseur de 1912, être le signe indien du naufrage de notre société.
Cette idée, totalement irrationnelle, quasiment superstitieuse, ne me quitte pas.
Comme en 1914, l’économie a été prise en otage. En France, c’est la technocratie qui s’en est emparée, par l’intermédiaire de Bercy.
Je crois que l’économie n’est pas maitrisable, elle ne supporte que la liberté, ceux qui l’enchainent la voit souffrir, puis, soudainement, briser ses chaînes avec une violence proportionnelle à sa souffrance antérieure.
L’organisation actuelle pense pouvoir la maîtriser. Elle s’y emploie dès la naissance des français. Son alliée est l’éducation nationale, chargée de fournir au pays des éléments bien propres, bien dressés, les autres étant éradiqués. Puis une propagande, instillée jour après jour, décapite toute velléité d’indépendance économique, ventant au contraire une forme d’indépendance utopique qui pourrait vivre hors toutes règles économiques. Les français croient ou laissent faire.
Le résultat est là, des gens modestes endettés au-delà de toute raison, par eux-mêmes ou du fait du pays, des classes moyennes qui supportent toute la charge de ces dettes, des classes supérieures non renouvelées, un cocktail catastrophique.
Cette situation collective est vécue, par les 65 millions d’individualités qui composent la France, comme autant de difficultés personnelles et individuelles.
Alors que les causes sont collectives, les réponses sont individuelles. La distorsion est maximum. La rupture est fatale et peut-être très proche.
La haine s’installe gravement, on le voit ici, sur ce blog, entre ceux qui pensent que les acteurs économiques les volent et ceux qui pensent que ceux qui pensent ainsi sont des assistés, vivant à leur crochet.
Ils leur tardent d’en découdre. La démocratie pousse les élus à exciter leurs troupes. La bombe est là, la mèche en place. Quel événement va l’allumer ?
Je ne sais pas, mais cela me semble inexorable, car les solutions pour l’éviter sont inaudibles.
En fait, il n’y en a qu’une, déposer le bilan de l’entreprise France, laisser le champ totalement libre à l’économie, réduire l’Etat à sa dimension régalienne, attendre que l’économie se refasse naturellement une santé.
Cette solution est la seule réponse collective au drame collectif que nous vivons. Elle impliquera, comme toute histoire collective, des engagements et des souffrances individuelles, mais au bout il y aura l’équilibre économique indispensable à tous.
Or, aujourd’hui, chacun préconise des solutions à travers des réponses individuelles qui flattent tel ou tel groupe d’individus, plus ou moins grand.
Paradoxalement, ces flatteries individuelles sont prononcées le plus vigoureusement par ceux-là mêmes qui se présentent comme soucieux de la collectivité, au point de mettre dans leur appellation des termes trompeurs du type de “socialiste” ou “communiste”.
Trop de mensonge, trop de vice, qui vont faire péter le machin et nous avec.
Je ne cherche pas à avoir raison à tout prix, mais je n’aime pas échouer dans l’idée d’amener la discussion à la hauteur où je la souhaitais. Car, arrivé à ce stade, s’il m’est fait la démonstration que je suis dans l’erreur, j’espère avoir l’objectivité nécessaire pour l’accepter.
C’est pourquoi, dans ce billet, je vais essayer d’affiner mon idée (à contre courant) sur l’erreur que représente la diminution des salaires des grands patrons.
Qu’est ce qu’un grand patron ?
Pour moi, le grand patron, comme n’importe quel chef de groupe, n’a que peu, voir pas du tout, d’influence sur l’intelligence et la vie du groupe qu’il représente. Il est la reine de la ruche (ou d’Angleterre). Voir à ce sujet mon billet “La démocratie n’existe pas”.
Le livre “Steve Jobs” apporte toute confirmation à ce sujet On y voit ce personnage, emblématique des grands patrons volontaristes, viré par le groupe humain “Apple” qui a lui-même créé, obligé pour atteindre ses objectifs personnels d’intervenir, sans rémunération, en tant que consultant extérieur de ce groupe humain “Apple”.
En résumé, peu importe le grand patron, il ne sert pas à grand-chose.
Son intelligence, s’il en est pourvu, lui est surtout utile pour se faire nommer à la tête d’une entreprise qui marche, plutôt que d’une qui ne marche pas. Quelque soit leur patron, la SNCF perdra de l’argent et l’EDF en gagnera, cela repose sur la sensibilité, l’intelligence, la réalité économique et sociologique de ces deux groupes, dictées par des milliers de paramètres, qui en font ce qu’ils sont.
Alors me direz-vous, s’ils ne servent à rien, qu’ai-je à défendre leurs exorbitantes rémunérations ?
Toutes les semaines, des millions de gens jouent au loto. Ils ne peuvent pas ignorer que, ce faisant, ils donnent directement 80% de leur mise à l’Etat, qu’il s’agit donc pour eux du versement d’un impôt volontaire. Par ailleurs, la chance étant aveugle, les gagnants du gros lot sont rarement les plus nécessiteux.
La raison, la justice, demanderaient de supprimer ces gros lots aveugles. Pour autant, les mêmes raisons vont dans le sens du maintient de l’impôt volontaire versé avec la mise.
La solution est simple, il suffit de déposer dans les rues des urnes spécialisées où, chaque semaine, tous iront mettre 80% de ce qu’ils misaient au loto. Gageons que, le gros lot supprimé, ils seront peu nombreux à s’exécuter.
Le salaire et le statut du grand patron, c’est le gros lot. Je n’en défends ni l’équivalence en travail, ni la justice, mais il est le moteur des rêves de ceux qui, eux, bossent comme des fous pour l’atteindre et font ainsi marcher la machine.
Il est la part de rêve dont nous avons tous besoin et qui doit exister, au moins en apparence, pour que l’on puisse y croire. La justice n’a pas sa place ici. Seules l’envie saine ou la jalousie morbide sont invitées.
La haine:
La tempête économique que traverse notre société n’a qu’une origine : notre consommation individuelle ou collective dépasse nos revenus. Or, nul n’envisage de réduire sa consommation.
Je rajouterai que l’homme, comme tout organisme vivant, ne peut pas échapper aux règles universelles de l’économie, que par ailleurs le progrès, spécialité humaine, nécessite une économie en perpétuelle croissance (voir à ce sujet les très bons billets de Vincent Bénard.)
L’arbitrage qui devra être fait entre le pouvoir de consommation et la reprise économique engendre un conflit violent.
Toujours dans mon billet “la démocratie n’existe pas” je me demandais comment et quand, dans notre intelligence collective, la phase “haine” verrait le jour.
La question sous-jacente et essentielle reste éternellement la suivante : qui doit détenir le capital ? Le secteur privé ou le pouvoir politique.
L’histoire démontre que lorsque le capital est détenu par la puissance publique, quelle que soit la forme de l’Etat, royauté, dictature laïque ou démocratie, le peuple en souffre.
La raison apparait très clairement, ici aussi, dans le livre “Steve Jobs” où l’on comprend que les “junkies” qui ont inventé le net, sur lequel nous nous exprimons, n’auraient jamais pu lever des fonds publics. La souplesse et la dynamique offertent par le capital privé sont incomparables. Les autres systèmes sont mortifères.
Dans les différents commentaires, parus à la suite de mon billet sur les revenus des grands patrons, il y avait des liens pour des sites de propagande. Sur ces sites la forme prise par la haine était parfaitement visible. Dans un galimatias aussi pauvre que pervers, des prédicateurs s’expriment.
Leur philosophie est la suivante:
La consommation est inutile.
Ceux qui consomment trop ne sont pas responsables, ils sont abusés par leur manque de lucidité.
Les responsables sont ceux qui leur offrent des biens de consommation.
Dans ces conditions, il est inutile de rembourser les dettes.
Il suffit de se débarrasser de ceux à qui on les doit.
Ceux-ci sont définis comme “capitalistes” ou encore “bourgeois”.
En réalité il s’agit de la vieille recette du pillage, du transfert du capital par la force.Nous nous rapprochons de l’utilisation de la violence.
Les prédicateurs évitent de citer le prochain détenteur du capital, voir de nier la nécessité d’un capital, pourtant outil de base de l’économie. Mais, tout laisse supposer que, pour eux, c’est probablement le pouvoir politique.
Celui-là même qui a tué des centaines de millions de gens au cours des siècles passés, du fait des dérives autorisées par la possession conjointe, en une seule main, du pouvoir politique et du capital.
C’est ce monopole qui a été brisé par la Révolution française. Hélas, en confiant, à juste titre, le capital aux individus, elle n’a pas pris la mesure, alors imprévisible, des progrès stupéfiants que cela allait induire, générant dans le même temps une folie de consommation. Folie qui a créé la dette à laquelle nous avons à faire face. C’est elle et elle seule, n’en déplaise aux prédicateurs, que nous devons gérer.
J’espère avoir été plus clair.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "LES GRANDS PATRONS, suite…."
Les salaires des grands patrons ramenés à 20 fois maximum le plus petit salaire de leur entreprise, c’est la grande nouvelle du quinquennat qui commence. La famille “Bidochon” applaudit, Hollande roule les mécaniques. Quelques PDG, fossiles encore en place, acceptent leur sort, pour justement conserver la place.
Tout cela est d’une stupidité hors du commun, à plusieurs titres:
– D’abord le seul fait qu’il y ait des entreprises commerciales dans lesquelles l’Etat puisse être engagé est un non sens, nous y reviendrons.
– Ensuite, les “Bidochons” ont-ils une idée des sacrifices consentis par ces PDG tout au long de leur vie ?
Pour faire bref, les études qui mènent à ces postes sont d’une violence que seuls ceux qui les ont suivies, qui ont vécu des années plus tard les cauchemars qui vont avec, peuvent comprendre. Il ne s’agit pas ici de l’égalité des chances à l’école primaire, voir secondaire, mais bien de la sélection impitoyable des études supérieures que nombre de jeunes, pourtant bien lotis au départ, refusent d’affronter.
Les “Bidochons” se doutent-ils que, plus tard, cette sélection non seulement continue, mais s’intensifie. Opérationnels vers 30 ans, ces candidats aux postes supérieurs vont engloutir l’intégralité de leur vie, de leur énergie, au service de cette compétition vers le plus haut niveau. Pas de vie familiale, pas de vie personnelle, une monoculture totale, une disponibilité 24H/24, pour émerger 30 ans plus tard, pour les plus résistants ou les plus chanceux, à ces postes convoités.
Bien sûr, comme toujours, il y a des exceptions, ce sont celles qui confirment la règle. Car la règle est impitoyable, il suffit de gratter les oripeaux de l’apparence, et de voir dans quel vrai état ils arrivent au but, pour s’en convaincre.
Le monde politique n’est pas mieux loti, tout le monde voit bien les sacrifices qu’Hollande a du faire, lui et sa première épouse, pour arriver où il est, et l’état dans lequel il y arrive. Que penserait-il si on lui disait qu’au terme de ces efforts, une fois arrivé, on lui supprime tous les pouvoirs pour lesquels il a concouru ?
Les “Bidochons” peuvent-ils imaginer que les efforts déployés par ces grands patrons, pour arriver où ils sont, ne sont pas 20 fois supérieurs aux leurs, mais 1.000 ou 10.000 fois. Que tous ces efforts participent à la richesse de notre nation, de ses entreprises, et que supprimer la récompense finale du salaire aux grands patrons est une escroquerie, une spoliation.
Ce n’est pas depuis le camping de Palavas les Flots qu’ils peuvent apprécier la valeur économique pour tous, donc aussi pour eux, de l’apport de ces champions de l’économie que sont les grands patrons (y compris les moins bons d’entre eux).
L’esclavage et l’engagement nécessaires pour devenir un grand patron sont les mêmes que ceux qui font les footballeurs où autres tennismans qu’ils vénèrent.
Mais, les “Bidochons” ont pratiqué le foot ou le tennis, ils connaissent la difficulté d’en devenir un champion. Hélas, Ils sont assez cons pour croire que l’économie, qu’ils ne connaissent pas, serait un simple jeu de chaise musicale entre copains.
Ils croient pouvoir se passer de Proglio, alors qu’ils savent ne pas pouvoir se passer de Ribery. Ils insultent le sélectionneur de l’équipe de France s’ils le soupçonnent de ne pas donner les postes aux meilleurs, mais ils pensent que leur économie n’a pas besoin de champion.
Pourquoi tant de sottise ?
La faute en revient à l’organisation politique de notre pays. Au bipartisme qui est inexorablement l’otage de ses extrêmes. Les extrêmes n’ont cure de l’économie, une donnée qui ne se prête pas aux grandes déclarations et aux utopies collectives.
Le libéralisme, qui place en premier le souci d’une économie naturelle et en développement, ne peut pas vivre sous la soumission des extrêmes. L’éviction de la pensée libérale explique cette présence incontrôlée et anormale d’entreprises d’Etat.
Cette éviction est durable, elle fait les affaires non seulement des extrêmes mais aussi de la bureaucratie et de la technocratie, dont la liberté est l’ennemie intime.
Donc, l’alliance objective des extrémistes, de droite comme de gauche, et de la technocratie (Bercy), interdit le libéralisme.
Cette alliance ira au bout, jusqu’à la souffrance suprême de notre pays, dont on ne sait pas aujourd’hui qu’elle forme elle prendra.
Ce n’est qu’à son terme que, peut-être, la liberté retrouvera droit de cité et avec elle le libéralisme, la fin de la chasse aux sorcières, le règne de la compréhension de l’autre, de la tolérance et du respect des champions, y compris en économie.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "HOLLANDE NOUS TIRE UNE BALLE DANS LE PIED"
Je viens de terminer, avec beaucoup de retard, un roman que je me permets de vous inciter à lire. Paru en 2007, chez Eloïse d’Ormesson, écrit par Tatiana de Rosnay, son titre : “Elle s’appelait Sarah”.
Avec beaucoup de délicatesse, l’auteur nous entraine dans le conflit perpétuel qui existe entre le groupe et l’individu. C’est très fort, l’époque choisie s’y prête. Le roman est articulé autour de l’horreur indicible de la rafle du Vél d’Hiv, qui vit, ce jour là, la police française envoyer dans les camps de la mort 4.000 enfants, entre autres.
Pouvait-on échapper à cette indignité ? En épigraphe de son livre l’auteur cite Irène Némirovsky : “Mon Dieu ! Que me fait ce pays ! Puisqu’il me rejette, considérons-le froidement, regardons-le perdre son honneur et sa vie.” Irène Némirovsky a disparu dans un camp de la mort, alors que précédemment elle avait écrit de nombreux ouvrages où elle dénigrait les Juifs, les siens, et alors que son époux tenta toutes les interventions possibles auprès de Laval pour la faire libérer. Lui aussi fut finalement déporté et assassiné.
Tout cela me conforte dans l’idée que le groupe possède une pensée propre, totalement indépendante des individus, qu’elle n’est pas la résultante ou la somme des pensées individuelles.
Les hommes vivent dans une ruche, ils ne peuvent que se plier à la pensée de la ruche, à ses décisions, ils en dépendent totalement. Y compris, et c’est là où je voulais en venir, ceux qui croient ou prétendent gouverner le groupe.
La pensée du groupe suit un rythme cyclique que je crois pouvoir définir dans le tableau suivant :
Aucun individu ne peut entraver le déroulement inexorable de la pensée du groupe. C’est la seule explication à l’éternel recommencement de l’histoire, alors qu’après chaque catastrophe tous croient que c’est la dernière.
Si je ne me trompe pas, la démocratie n’est, comme le sont les sondages, qu’une photographie de la pensée du groupe à l’instant “T”. Elle ne représente rien, ses élus ne sont qu’une bande assoiffée qui court pour profiter d’une éphémère proximité avec cette pensée, qu’ils ne maîtrisent pas, dont ils pensent simplement pouvoir profiter.
L’élu, pas plus que le dictateur, ne peut être autre chose que le porteur momentané de la pensée du groupe, peut-être une reine de la ruche, rien de plus. Le patron c’est la ruche.
Ramené à aujourd’hui, ma théorie nous situerait, dans mon tableau, au point de désignation. Le “rêve” est passé, le plus grand nombre n’y a plus accès, la “jalousie” a engendré “l’indignation”, nous allons passer à la “désignation”.
Le bouc émissaire, c’est le riche. Par le passé, il était difficile à appréhender individuellement, alors le groupe réputé riche, les Juifs, était systématiquement désigné. Aujourd’hui, grâce à l’informatique, les riches sont individuellement fichés, répertoriés, sans risque d’erreur. C’est probablement un progrès…. enfin relativement et pas pour eux. Ils sont en cours de désignation
Soyons clair, est riche celui qui paie l’impôt. Il est aussi fiché. Madame Lagarde l’a explicitement nommé. Pour payer la gabegie de leurs élus encouragée par l’union européenne, les grecs n’ont qu’à payer leurs impôts, dit-elle. Le contribuable grec est bien, pour Madame Lagarde, le fautif, le bouc émissaire.
Ensuite, la case “haine” n’est pas bien loin. Je fais confiance à la pensé du groupe, à son vice, pour trouver une solution lui permettant de passer de la haine à la “spoliation”, puis au“meurtre massif”.
J’ai longtemps cru à la force de l’individu, à la résistance, à la justice, à la vérité, tout cela n’existe pas. La pensée du groupe s’impose, elle seule commande, tour à tour chacun peut s’y trouver bien ou mal en fonction de son caractère et de l’endroit où en est le cycle de cette pensée. Alors, dans ces moments de synergie liés au hasard, le mirage de la liberté individuelle apparait. Mais ce n’est qu’un mirage.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "LA DÉMOCRATIE N’EXISTE PAS"
Dans leur colossal ouvrage “Histoire du libéralisme en Europe”, signé de Messieurs Nemo et Petitot, Philippe Nemo cite Pierre Daunou (1761-1840) : ” Les garanties ont pour butd’empêcher les pouvoirs qui nous protègent contre les malfaiteurs, de devenir malfaiteurs eux-mêmes”. Ces garanties sont pour Daunou les déclinaisons de la propriété privée qui englobent évidemment la propriété, mais aussi les fruits du travail, les libertés d’échange, d’initiative, d’entreprise, de penser, de croyance, etc… Elles symbolisent, pour lui, le respect qui est dû à l’individu, unique socle de la société.
Pierre Daunou a vécu la royauté, la révolution, l’empire, la restauration, il sait de quoi il parle, il connait les dangers du pouvoir lorsque ses besoins ou son avidité l’amènent à méconnaître l’individu, à le contraindre, puis à le piller.
Mais il va plus loin : “C’est peu qu’un gouvernement loyal et sage ait proclamé les garanties individuelles; il faut que la nation sente assez le prix d’un bienfait si rare, qu’elle en soit reconnaissante pour le recueillir, le saisir tout entier, et proclamer à son tour qu’elle n’en veut rien perdre”. Il nous avertit du poids de l’opinion publique, de la pensée du groupe qui s’impose. Ainsi, il n’aurait pas été surpris de la dérive qui s’est emparée de l’Europe en 1940.
Aujourd’hui, Daunou serait terrorisé de vivre la négation de l’individu, sa destruction systématique par les tenants du pouvoir, avec la complicité de l’opinion publique, sous l’incroyable excuse de la solidarité. Nos gouvernants sont devenus des “malfaiteurs eux-mêmes”, leur repère est Bercy.
Un exemple, parmi des milliers, pour ceux qui ont un peu de temps libre, car sa lecture et sa compréhension demandent quelques minutes.
Le Procureur de La République de Paris vient de rendre un réquisitoire contre moi, il m’envoie en correctionnelle pour avoir contrarié un agent des services fiscaux. Plus précisément, un contrôleur du service de l’élite fiscale, des cow-boys de la rue de Saussure. A voir en cliquant ici :link
Ceux qui suivent mon blog www.temoignagefiscal.com ont déjà des informations sur cette affaire, pour les autres, un résumé succinct :
Une petite société m’appartenant, dont la comptabilité annuelle tient sur une feuille de format A4, a eu l’incroyable privilège de voir arriver chez elle, pour un contrôle fiscal, à Sète, deux contrôleurs venus de Paris en avion. Pas n’importe quels contrôleurs. Deux membres de la brigade la plus pointue de France, attachée aux très grosses fortunes, aux très grandes entreprises, aux tricheurs fiscaux internationaux…!!! Vous imaginez mon étonnement.
Bref, quand j’ai souhaité, à juste titre, savoir pourquoi la république dépensait de telles sommes pour venir chez moi, pourquoi Bercy s’intéressait au “trou du cul” que je suis, les choses se sont sévèrement compliquées.
Percevant que je ne connaîtrai jamais seul la vérité, effaré par l’incroyable redressement qui fit suite à cette visite ahurissante, je me suis tourné vers la justice. Quelle folie, où donc avais-je la tête ? La justice, mais quelle justice ?
Celle qui me poursuit, alors qu’elle a foutu au panier la plainte que de mon côté j’ai déposée contre Monsieur Martino, dont je vous donne lecture, vous jugerez de sa pertinence. (cliquer icilink )
Pour ceux qui voudraient connaître l’intégralité du dossier, il suffit de cliquer ici : link, mais ce sera très, très, long à lire.
En résumé, Bercy n’a pas supporté que je me révolte face à des contrôles fiscaux récurrents et totalement injustes, alors que ma comptabilité a toujours été transparente et d’une simplicité biblique.
Bercy ne supporte pas que j’expose sur un blog ses turpitudes. Bercy à tort, car ce blog m’a permis de vivre, certes misérablement sous les attaques “dégueulasses” de ses sbires, mais de vivre. Sans ce blog je me serais probablement supprimé, tant l’injustice et la violence des attaques étaient insupportables, ou, pire, j’aurais fait un carnage.
Mais même ça, la simple liberté de s’exprimer, de dire aux autres ce qui se passe, Bercy ne le supporte pas. Dans cette affaire, Martino n’est que le pion de Bercy et du Syndicat des Impôts, ce n’est certainement pas lui et son collègue Garcia qui se payent les avocats du niveau de ceux qui me traquent.
Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de philosophie que je me rendrai au Tribunal. Les magistrats vont être si ridicules de me poursuivre dans ces conditions, alors qu’ils s’écrasent lâchement devant les “crimes de bureaux” dont se rend journellement coupable Bercy.
Mais on peut leur pardonner, dans si peu de temps ils ne toucheront même plus leurs salaires, ou alors en monnaie de singe. Ils l’ont bien cherché.
Je vous donnerai la date de ma comparution, quand je la connaîtrai. Venez au Tribunal, c’est public et ce sera drôle, vous rencontrerez Martino, vous verrez ce qu’est un cow-boy du fisc.
Bien cordialement. H. Dumas
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Les socialistes sont magiques. Pas plutôt au pouvoir, le petit père Hollande enfourche le cheval de la “croissance“. Est-il conscient de ce que cela implique ?
La croissance économique, ou augmentation du PIB, suppose plusieurs facteurs incontournables :
– D’abord la compétition, individuelle et collective. Cela revient à participer à la course économique mondiale des nations, donc à s’en donner les moyens en soignant ses propres champions de l’économie.
– Soigner ses champions c’est leur permettre de s’enrichir et de devenir suffisamment puissants pour qu’ils puissent prétendre participer à la dite compétition. C’est aussi les sélectionner.
– Comme il est peu probable que l’Education Nationale soit en mesure d’entreprendre avec succès cette sélection, c’est donc un vaste chantier de liberté qui nous attend pour que, de façon naturelle, les meilleurs de l’économie émergent.
– Les besoins en capitaux de ces champions seront immenses. Ils devront être fiscalement épargnés pour qu’ils puissent amasser les sommes qui leur seront nécessaires.
– Mais ils auront aussi besoin, dans cette âpre conquête de la croissance où on ne les attend pas, de troupes fidèles et disciplinées. Il faudra qu’ils puissent s’entourer librement de personnel, en nombre suffisant mais pas excessif et à des coûts le plus bas possible.
Tout cela ne sera pas suffisant. Il faudra aussi que le progrès scientifique et technique soit de la fête. Les découvertes ne sont pas prévisibles, elles naissent de la connaissance massivement répandue et d’une grande liberté accordée aux chercheurs sans garantie de retour.
Comment pense-t-il engager un tel chantier avec ses troupes, je veux dire ses électeurs ?
Ne me dites pas qu’il croit à la planification, à l’économie d’Etat, se serait faire insulte à son intelligence, à ses connaissances et à sa formation de premier dans nos meilleures écoles. Il ne peut ignorer les échecs, sous toutes les formes et toutes les latitudes, des économies planifiées dans la recherche de la croissance, dans cette compétition mondiale.
Comment compte-t-il gérer les rapports avec ses partenaires écologiques qui sont pour la décroissance, la “démondialisation” ?
Ou alors, il s’abuse et nous abuse du même coup. Il croit dur comme fer les “Fous de Bercy”. Ils ont réussi à le persuader qu’ils auraient des recettes originales.
Par exemple, qu’en permettant aux français de doubler leur livret d’épargne, la Caisse des Dépôts disposerait de deux fois plus d’argent, vu que les français n’iront jamais retirer leur argent tous ensemble. C’est le principe Madoff.
Ces mêmes “Fous de Bercy” l’auraient convaincu de la capacité de la Caisse des Dépôts à créer la croissance, alors que cet organisme brille uniquement dans la constance de sa présence dans tous les coups foireux, tels que sociétés d’économie mixte, transports collectifs ruineux, etc… Tout cela en engageant l’argent des épargnants, qui naïvement le croient à l’abri sur leur compte épargne.
Il faut dire qu’ils ne sont pas à une embrouille près les “Fous de Bercy”. Prenons au hasard les médecins. Non seulement ils sont exploités pendant leurs études (12 ans), travaillant, par périodes, 10 heures par jour au tarif mirobolant de 1 € de l’heure qu’aucun patron n’oserait donner à son plus minable apprenti, mais ils sont complètement essorés ensuite.
Par exemple, les mutuelles qui encaissent de grasses primes n’en reversent qu’une infime partie aux médecins en paiement de dépassements d’honoraires. Le reste est transformé en avantages pour les organisateurs de mutuelles et en participation aux emprunts d’Etat. Les “Fous de Bercy” trouvent que ce n’est pas suffisant. Ils envisagent de supprimer les dépassements d’honoraires. Ainsi, les mutuelles encaisseront toujours les cotisations, mais elles n’auront plus rien d’autre à payer que leurs organisateurs et les emprunts d’Etat. C’est magique.
Alors, qu’elle est la pensée profonde de cet homme, lorsqu’il nous informe qu’il projette pour le pays “la croissance” ? Trahison de ses électeurs, mensonge, duperie ou naïveté ?
Seul l’avenir nous le dira tant est surprenante cette prise de position qui ne correspond à rien de ce qui a fait la campagne électorale du candidat Hollande.
Bien cordialement. Henri Dumas
PS: Le terme “Fous de Bercy” ne désigne personne en particulier. Comme celui de “Fous de Dieu”, il qualifie les tenants d’une croyance aveugle. Dans la religion comme seule solution sociale pour les seconds, dans l’impôt pour le même usage concernant les premiers.
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Il est des fois où les évidences se perdent de vue. Puis, soudain, elles nous apparaissent et nous surprennent. C’est, qu’entre temps, la discussion a battu son plein, au point que les détails ont accaparé notre esprit au détriment de l’essentiel.
C’est le cas de la liberté et de la démocratie.
En ces temps d’intenses argumentations politiques liées aux élections, tout et son contraire peuvent se lire, se voir, se dire ou s’entendre.
Revenons à l’essentiel, aux deux piliers de notre liberté, de notre démocratie:
– La propriété privée et la justice.
La propriété privée est ” un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.” Cette formule est obsolète. Pourtant, elle date de 1789 et fait suite à des siècles de totalitarisme, elle était murement réfléchie.
Ici où ailleurs, la question de la bulle immobilière, de la valeur de l’immobilier est souvent posée. Cette question n’a pas de sens, la propriété privée n’existe plus, donc la valeur de l’immobilier est un leurre.
Prenons par exemple un appartement de 100 m² en province. Coût de la taxe foncière : environ 2.500€. Coût de la taxe d’habitation : environ 2.500€. Coût des charges de copropriété : environ 3.000€. Soit au total 8.000€. Soit plus de 650 € par mois. Chacun des créanciers bénéficiaires de ces sommes possédant le privilège exorbitant de pouvoir faire vendre l’appartement en cas de non paiement, la propriété n’est plus un droit inviolable bien au contraire.
En réalité, l’accédant à la propriété paie très cher un droit d’occupation “locative” directement dépendant de sa capacité à payer ces 8.000€ annuels.
Au fil de la vie, il n’est pas impossible d’imaginer que lui-même ou ses héritiers ne puissent pas payer cette somme, ils seront alors tout simplement expulsés, sans autre forme de procès. Cerise sur le gâteau, ils devront supporter la morgue des expulseurs. Ce type de déplacement de population touche, ou touchera un jour, tout le monde, les charges liées à la propriété n’ayant aucune raison objective de diminuer, bien au contraire.
La propriété privée, ce droit absolu, garant de l’intégrité de l’homme par sa capacité à lui fournir un lieu sûr et protecteur, n’existe plus.
La justice passe, en 1789, par l’idée que “Tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable”. C’est ce que nous appelons la présomption d’innocence, dont l’absence est l’apanage des dictatures.
Cette présomption d’innocence n’existe plus, au moins pour les conducteurs de véhicules et les contribuables qui, eux, sont tous présumés coupables. Elle n’existe pas non plus entre classes. Maître Eolas (que j’appelle Ohélas, un pseudo en vaut bien un autre) tient un blog,“Journal d’un avocat”, d’un grand intérêt. Il écrit bien et ses causes sont justes. Il s’est battu avec courage pour la présence de l’avocat pendant toute la garde à vue. Il a gagné. Mais sa compassion pour les justiciables ne dépasse pas les voyous. Pas question pour lui de participer au combat pour obtenir le droit élémentaire de filmer les contrôles fiscaux. Pour lui, qui est socialiste, le contribuable est présumé coupable, ainsi que le “bourgeois” (entendez celui qui ne tire pas ses revenus de la charité publique, mais de son travail). Ainsi, en règle générale, pour le pauvre le riche est présumé coupable et, inversement, pour le riche c’est le pauvre qui l’est.
Ces deux dérives, désintégration de la propriété privée et dilution de la présomption d’innocence, sont terribles. Elles sont le terreau de l’implantation insidieuse d’un système totalitaire.
Les grecs courent à toute vitesse vers un tel régime, ils se posent la question de savoir s’il sera de droite ou de gauche. S’il est une question con, c’est bien celle-là. La dictature n’a pas de côté, elle est identique à droite et à gauche.
Lorsque l’homme n’a plus de refuge sûr, plus de propriété privée inviolable, lorsqu’il n’est plus réputé innocent, mais au contraire considéré comme coupable, il devient le jouet de l’Etat. Et, l’Etat est totalitaire, par essence.
Cordialement. H. Dumas
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L’arme par destination qualifie un objet ordinaire dont la fonction est pacifique, mais que l’utilisateur transforme en arme par l’usage qu’il en fait.
L’exemple le plus connu est l’automobile. Cet objet, pacifique s’il en est, devient entre les mains des conducteurs, d’abord un espace de conflit, puis au fil de l’engrenage de ces conflits une véritable arme que ces conducteurs projettent, volontairement ou non, contre l’opposant pour le détruire.
Tous prétendent qu’il n’en est rien en ce qui les concerne, mais ils mentent ou se mentent. Car, si pour la plus grande partie ils ne passent pas à l’acte fatal, aucun n’est vierge de menaces ou de conflits avec cette arme par destination qu’est l’automobile.
Un constat s’impose, l’homme le plus doux, le plus tolérant, le plus pacifique, devient un guerrier dès qu’il s’assoit au volant de son automobile. La route, même avec une lourde répression, une impressionnante présence des forces de l’ordre, reste un champ de bataille, une jungle, un théâtre de conflit.
Il y a, entre autres, trois motifs à cela:
– La voiture est une puissance ajoutée à l’homme nu.
– A l’intérieur de cet espace, le conducteur avait une totale impunité. Il peut encore avoir cette impression, même si ce n’est objectivement plus le cas.
– La conduite ne requiert qu’une petite partie de l’énergie de l’automobiliste, il dispose d’un trop plein inutilisé apte à engager et alimenter un conflit.
La situation est exactement la même pour le bureaucrate:
– Le bureaucrate dispose de la puissance ajoutée par l’organisation à laquelle il appartient.
– Cette appartenance lui apporte l’impunité, puisqu’il n’apparait pas en tant qu’individu mais comme simple rouage de l’organisation qui l’emploie.
– Son poste lui laisse pratiquement intacte son énergie combative personnelle, les coups auxquels il est exposé visant l’organisation qui l’emploie et non lui-même.
Ainsi, tout comme l’automobiliste, l’homme le plus normal du monde devient très facilement dangereux pour les autres dès qu’on lui confie un poste de bureaucrate, qui devient entre ses mains une arme par destination.
Cette situation est connue et le crime de bureau existe. Il est parfaitement défini et consacre l’agression contre les autres à l’aide de la bureaucratie.
Cependant, ce crime n’est ni sanctionné, ni même recherché.
Cela tient au fait que le crime de bureau n’a été compris et découvert que récemment. C’est à l’occasion du procès de Nuremberg qu’il été analysé. Paradoxalement, les circonstances qui ont amené à sa compréhension, l’assassinat massif des juifs, étaient d’un tel niveau d’horreur que le crime de bureau parait ne devoir être qualifié que dans des circonstances similaires. Ainsi, tout dommage moindre ne justifierait pas cette qualification. Ceci est totalement faux et absurde.
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les résultats de la société la plus bureaucratique que les hommes se soient donnés, l’ancienne URSS. Ici, pas de chambre à gaz, peu d’exécutions sommaires. Mais, une bureaucratie sans contrôle, dont le seul objectif est sa propre puissance. Ses victimes moururent par millions, mais à petit feu, discrètement, pas systématiquement d’assassinats directs.
Le crime ici s’est surtout traduit par les privations :
– suppression du droit de circuler, de penser
– dépendance et suppression possible pour chacun de son logement, de ses revenus, le tout à la discrétion de la bureaucratie.
– déportations.
La mort suivra, mais provoquée par l’usure, la désespérance.
Il faut remarquer deux choses:
– Pendant toute cette période, la bureaucratie de l’URSS n’aura jamais l’idée de se remettre en question, bien au contraire.
– L’arrêt de ces crimes de bureaux, qui se sont étendus aux pays satellites tels que l’Allemagne de l’Est et autres, est exclusivement dû à la faillite qu’ils ont entrainée, et non à une prise de conscience politique.
Les souffrances et les morts sont tout simplement passés par pertes et profits. Ce qui signifie qu’aucune leçon n’a été tirée de ces crimes de bureaux, que de ce fait chez nous et ailleurs ces crimes restent toujours non recherchés et évidemment impunis.
Objectivement, nos bureaucrates transforment journellement leur activité en arme par destination, dont nous sommes tous victimes. Tous les exemples existants, ou ayant existé, laissent supposer qu’il n’y a pas de marche arrière possible, qu’ils iront jusqu’au crime, doux ou violent, visible ou invisible.
Seule la faillite les arrêtera, par manque de carburant économique.
Devons-nous la souhaiter le plus tôt possible ?
Bien cordialement. H. Dumas
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Nous sommes dans le domaine des sondeurs de l’âme, psychiatres, curés, confesseurs, philosophes, protecteurs et conseilleurs de tous poils, dont, en tête, nos amis les politiques. Toute une armée, majoritaire en nombre.
Lorsque l’on ose utiliser ces mots “obsession, addiction et normalité” il faut s’attendre à une accusation d’incompétence, de légèreté, d’inconsistance, à une volée de bois vert venant de toutes parts.
Bon, tant pis, je précise ma pensée.
Obsession : attitude de celui qui se focalise sur ce qui lui est inaccessible.
Addiction (dépendance) : attitude de celui qui abuse de ce qui lui est accessible.
Normalité : attitude de celui qui n’est victime d’aucune des deux attitudes précédentes.
Ces trois états possibles concernent les individus, mais aussi les groupes d’individus. Ils sont incontournables et apparaissent dès qu’un besoin ou un intérêt se signalent. Il peut s’agir de sexualité, d’amour, de travail, d’argent, d’économie, de culture, bref de toutes les choses, diverses et variées, qui “titillent” l’esprit de l’individu ou du groupe.
Il n’est pas douteux que l’économie fait partie de ces choses qui “titillent” l’esprit des hommes ou des groupes d’hommes.
Pour faire simple (et pas partisan), je dirai que les socialistes sont obsédés par l’économie, que les capitalistes sont dépendants de l’économie, que seuls les libéraux sont normaux.
Si l’on veut bien suivre mon raisonnement, nous arrivons à la conclusion suivante : nous avons quitté Dimanche un monde de dépendants pour nous engouffrer dans un monde d’obsédés. Ce n’est pas la joie, tous des malades.
Les libéraux, hommes normaux qui voient l’économie telle qu’elle est, qui la mettent à la place où elle doit être, existent-ils ? Rien n’est moins sûr.
Ou plutôt, la démocratie, telle que nous la connaissons, est-elle capable de mettre à la tête de l’Etat des gens normaux, des libéraux ? Rien, toujours, n’est moins sûr.
Car, en définitif, chacun s’accorde à penser qu’il est, lui, normal… sauf que tous ont au fond d’eux ce jardin secret qui les encombre, dont ils ne parlent pas, où ils nichent leurs obsessions ou leurs addictions. Parmi ces jardins secrets, l’argent en est un encore plus secret et tabou que les autres, peut-être à égalité avec le sexe.
Pauvre DSK, dépendant du sexe et obsédé par l’argent ou inversement, il n’est pas si différent de tous les français qui le désiraient tant comme Président.
La France, ce groupe auquel nous ne pouvons échapper, est globalement la victime d’addiction ou d’obsession dès qu’il s’agit d’économie.
La France est une grande malade à ce sujet, les libéraux et le libéralisme ne la séduisent plus depuis bien longtemps. La normalité économique n’est pas la tasse de thé de la France.
Nous voilà donc partis sur la vague socialiste de l’obsession économique. L’obsédé se nourrit de son manque, son obsession en a besoin. Une fois ce principe bien compris, comment imaginer que les socialistes puissent résorber les problèmes économiques qui sont la base même de leur obsession ?
Leur finalité, peut-être inconsciente, est un manque économique. La pauvreté généralisée, l’accès impossible à la richesse qu’ils convoitent, est l’aliment de leur obsession. Sans cette obsession, ils ne sont plus socialistes, tout comme sans addiction il n’y a plus de capitalistes.
Nous sommes pris dans un cercle vicieux. Le pire est que ce cercle vicieux l’est tellement qu’il est impossible à détecter pour le plus grand nombre, donc pour la démocratie.
Or, il y a une constante humaine incontournable, quand l’homme, ou un groupe d’hommes, arrive en butée de sa faculté à comprendre, il n’a que deux issues : la résignation ou la violence.
Je vous laisse le choix de l’hypothèse finale.
Bien cordialement. H. Dumas
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Monsieur Le Président de La République, j’ai bien entendu votre discours prononcé à l’occasion du résultat des élections présidentielles, dont vous avez été le vainqueur incontesté.
Je me demande pourquoi vous avez jugé utile de vous exprimer depuis la Corrèze profonde, dont vous n’êtes pas. Cette symbolique m’a troublé, moi dont les arrière-grands-parents étaient, au début du 20° siècle, avant la guerre de 1914, les deux instituteurs d’Alleyrat (103 habitants sur le plateau de Millevaches – 19). Mon père étant né à Saint Germain-Lavolps (même endroit, 19 aussi), je me sens donc autorisé à sourire en pensant à votre “Corrèzitude”, comme à vos cheveux teints.
Tout cela n’est pas grave, il ne s’agit que d’images, et ne doit pas occulter la qualité de votre discours, sous réserve qu’il ne soit pas, lui aussi, qu’une image.
Dans ce discours, trois points forts : la justice, la jeunesse et le progrès visant à mettre les enfants dans une situation meilleure que celle de leurs parents.
Pour éviter les quiproquos possibles lors du passage à l’acte, il serait bon que vous nous précisiez quelques points de détail.
La justice
Est-ce bien, pour vous, cet ensemble de lois qui permettrait à chaque homme de vivre pleinement et librement sa vie en bonne intelligence avec le groupe ? Ou, faut-il comprendre qu’il s’agirait de lois qui soumettraient l’individu aux aspirations philosophiques d’illuminés s’arrogeant le droit d’agir pour le compte de tous ?
Dans le premier cas, vous aurez à cœur de réformer la plus criante des injustices : la vérification fiscale. La violence, l’abus de droit, le harcèlement, y règnent en maîtres.Six grandes réformes sont à mettre urgemment en œuvre. Je me suis permis d’en proposer les grandes lignes dans le billet suivant : AU NOM DES PARIAS (que je vous mets en copie).
Dans le deuxième cas, pauvre de nous…
La jeunesse
Vous parlez bien de sa diversité, du respect de ses aspirations (de toutes ces aspirations), de sa liberté de penser, de celle de se construire. Alors vous devez impérativement ramener l’éducation nationale à son rôle premier, celui d’informer, d’apprendre correctement les bases, tel que le remplissaient mes arrière-grands-parents à Alleyrat.
Vous devez dénier à l’éducation nationale cette folle prétention de décider seule de l’avenir de tous. Vous devez casser cette machine à fabriquer de dociles fonctionnaires ou salariés de tous poils en décimant tous les autres. Les autres qui, peut-être moins disciplinés, moins malléables, peuvent quand même être une immense richesse pour la collectivité.
Mais, si pour vous la jeunesse se vit en camps collectifs et mainmise sur les cerveaux, en dressage, pauvres de nous….
Le progrès
Vous l’avez lié, sans le définir, à son résultat : “progresser plus, pour avoir plus”. Il nous reste à savoir comment vous comptez le quantifier. S’il s’agit d’un progrès individuel, qui touche chacun en fonction de son point de départ, c’est parfait. Nous pouvons tous adhérer à cette vision du progrès, qui ne peut que rejaillir sur le groupe.
Mais, si pour vous le progrès se juge globalement, si de ce fait vous vous autorisez à considérer que la régression imposée à quelques-uns se justifierait par l’éventuel progrès de quelques autres, pauvres de nous….
Notre inquiétude
Nous souhaitons tous votre réussite, nous nous sentons concernés. Nous aurons tôt fait de vous pardonner les petits entorses à la réalité telles que l’appartenance à la Corrèze ou la couleur de vos cheveux.
Mais, le fait que vous ne nous ayez proposé, comme seule solution, que la fabrication de fausse monnaie par la BCE, ne nous rassure pas.
Peut-être avez-vous d’autres cordes à votre arc pour que la France s’engage dans la voie du respect de ses champions économiques, les favorise, les chouchoute au lieu de les vilipender, de les tracasser, voir demain de les piller ?
Rapidement, vous-même et vos ministres auront plus de temps pour nous faire comprendre ce que les mots de ce beau discours véhiculaient vraiment dans votre esprit.
Bien cordialement et avec tout le respect qui est dû à un Président de La République vierge. H. Dumas
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Mon coiffeur a quitté le pays. Je n’en reviens pas. Il y avait 20 ans que j’étais son client. Il était socialiste.
En Avril 2012, je me souviens de sa joie lorsque son candidat était arrivé en tête du premier tour des élections présidentielles, puis les avait gagnées.
Dès le lendemain, mon coiffeur avait fait des propositions constructives. A l’époque, une coupe travaillée, accompagnée de quelques soins, coutait environ 100€. C’était cher. Beaucoup de personnes ne pouvaient se payer ce luxe. Elles se débrouillaient tant bien que mal, et surtout elles espaçaient leurs visites chez lui, ce qui le désolait. Non pas pour le manque à gagner, son salon était plein, mais pour la tenue capillaire de l’ensemble de la population du quartier.
Il rêvait de coiffer et de raser gratuit.
Quelques jours après les élections, il nous a soumis le projet d’une cotisation mensuelle pour tous les habitants du quartier, qui permettrait de se faire coiffer et raser chez lui gratis.
Le principe fut adopté et, pour la moitié du prix de ses prestations, soit 50€, nous avions coupes et rasages gratuits, une fois par mois. Tout allait bien. Il gagnait moins sur chaque prestation, mais, comme il en rêvait, tout le monde venait et le quartier était coiffé et rasé de près. Son chiffre d’affaires global avait augmenté lui permettant d’avoir des prix sur les produits. Tout cela dans la bonne humeur.
Malheureusement, sachant que chez lui on rasait gratis, des personnes des quartiers voisins sont venues. Il a mis un certain temps à s’en apercevoir.
Puis, soudain, il a eu des problèmes financiers qu’il n’avait jamais connus, notamment un manque de trésorerie pour payer son personnel et ses produits. Il a fallu organiser l’accès à sa boutique qui était jusque là libre. Nous avons alors reçu des tickets contre notre paiement mensuel. Il a dû installer un contrôle à l’entrée de son salon pour vérifier les tickets, ce qui a entamé la convivialité.
Les habitants des quartiers voisins nous ont jalousés. Parmi nous certains avaient de la famille dans ces quartiers, ils ont dû cesser de payer la cotisation mensuelle pour éviter des conflits familiaux. D’autres ont mis cette excuse en avant pour ne pas payer, eux aussi, la cotisation mensuelle.
Nous avons fait appel au maire.
Le maire, conscient du problème, a pris un arrêt municipal rendant la participation financière au salon obligatoire à tous les habitants du quartier. Evidemment, cette obligation a largement entamé la convivialité. L’ambiance était tendue dans le salon.
Le maire a alors demandé une salle spéciale, avec entrée particulière, pour lui et ses amis, plus une partie de la cotisation qu’il avait rendue obligatoire, ce qui lui fut légitimement accordé.
Les clients, payant tous également, imposèrent une coupe et un rasage unique pour éviter les injustices. Où le problème se compliqua, ce fut lorsque certains décidèrent qu’ils ne voulaient plus être rasés. Cette manifestation de mauvaise humeur contre un service collectif, qui était devenu accessible à tous, qui permettait au quartier d’avoir une belle image, était inadmissible, il faut bien le reconnaître.
Lorsque cela devint presque systématique le maire dû prendre un nouvel arrêté qui rendait le passage chez le coiffeur obligatoire, aussi bien pour la coupe que pour le rasage. Il y eut des manifestations de barbus.
Certains prétendaient qu’ils ne vivaient ici que pour dormir, que leur vie professionnelle était dans des quartiers ou chacun faisait ce qu’il voulait de ses cheveux et de sa barbe. Ils ne respectèrent pas l’arrêté.
L’ambiance amicale et collective du salon se dégrada terriblement. Le coiffeur et ses employés étaient régulièrement l’objet de critiques acerbes. Leur travail périclita, au point qu’il devenait pénible d’aller se faire couper les cheveux et raser.
Le coiffeur était toujours passionné par son métier, mais il ne gagnait plus d’argent. Peu lui importait personnellement, c’était un passionné, mais il n’arrivait plus a trouver du personnel lui aussi passionné. Le rythme de production faiblit et il lui fut très difficile d’assumer une prestation par mois à tous. Certains payèrent donc sans pour autant avoir la prestation, ce qui fit encore des mécontents.
Mais, comme la présentation des gens du quartier, grâce à cette organisation, était exemplaire, elle fut étendue à tout le pays par la loi.
Ce fut le début de ce que l’on appela : la loi des gratuités sociales.
Le même principe fut mis en place pour toutes les prestations. Cela entraina une obligation de surveillance maximum pour éviter la tricherie et le mauvais esprit.
Et, finalement, le gouvernement dû se résoudre à la fermeture définitive des frontières le 16 Juin 2016. Cela pour éviter que les citoyens aillent payer des coiffeurs ailleurs, ce qui perturbait gravement l’équilibre de nos salons de coiffure gratuits et générait des injustices capillaires.
Et bien, figurez-vous que le 15 Juin, la veille, mon coiffeur a fuit le pays. Il faut dire que c’est lui, personnellement, qui coiffait les élus, il savait donc que les frontières allaient être fermées.
Bien cordialement. H. Dumas
Partager la publication "AUJOURD’HUI 15 JUIN 2016, MON COIFFEUR EST PARTI"
Voila qui nous change. Nous avions, parait-il, la droite la plus con du monde. Nous avons maintenant, en plus, la presse la plus con du monde.
Des mois de sondages, si sérieux qu’il ne fallait plus en parler 48H avant le scrutin et surtout pas avant 20H le jour du scrutin.
Et les mecs… ils ont fait une erreur de 10%. Mais ça existe ce métier : sondeur ???
Ils l’ont appris où ce boulot ? Une erreur de quatre millions de voix !!! Je n’en reviens pas. Un beau métier, leur devise : probablement, “ce n’est pas le résultat qui compte”. Une devise bien française.
C’est toujours la même histoire. Les journalistes ne font pas de l’information, ils font de la politique. Les syndicats ne font pas du syndicalisme, ils font de la politique. Les profs ne font pas de l’enseignement, ils font de la politique. Les patrons ne font pas des affaires, ils comptent sur la politique. Les chercheurs ne cherchent pas, ils font de la politique. Les hôpitaux ne soignent pas, ils font de la politique. Etc…
Tout le monde fait de la politique, sauf… les politiques qui eux, pas cons, font du fric.
L’exception française est effectivement exceptionnelle. Il parait que cela nous viendrait de la royauté, peut-être un problème de consanguinité globale. Ces rois… ils en ont mis partout.
Nous nous sommes assez souvent ridiculisés, mais là, ça prend des proportions inquiétantes. Il faut bien l’admettre, le deuxième tour pourrait objectivement se faire à pile ou face, tant il ne laissera aucune place à la réflexion, à la réalité.
Mensonges et trucages seront les deux mamelles du deuxième tour, c’est écrit dans la presse. Nous sommes privés de débat sur les vrais sujets parce que nous avons, parait-il, des journalistes “engagés”. Il faut comprendre qu’ils n’ont rien à foutre de tout, qu’ils s’abandonnent à des “croyances” du niveau de peuplades primitives, et qu’en réalité c’est nous qu’ils“engagent” …en direction du mur.
Pourquoi personne ne dit, en dehors de Vincent Bénard dans Objectif Ecohttp://www.objectifeco.com/economie/article/vincent-benard-l-economie-du-bon-sens-1-l-economie-ou-la-mort que l’économie est incontournable, qu’elle est le centre de notre vie. Qu’il y a deux manières de l’appréhender, le libéralisme et le collectivisme, la liberté ou la planification. Que ce sont là les choix prioritaires que nous avons à faire. Que le reste n’est que gestion du résultat, en aucun cas sa cause.
Ce doit être trop simple, ce choix unique et fondamental nous est refusé, par des marionnettes agitées par notre presse, la plus con du monde. Ces marionnettes se vautrent dans l’émotion, l’illusion, ils ont le culot d’appeler ça de la politique.
C’est “aussi pire” que lorsqu’une bande de vieux débris a expédié la jeunesse de ce pays se faire assassiner dans les tranchées en 1914.
Nos jeunes vont se faire, grâce à eux, massacrer dans le jeu de quille de l’économie mondiale. Ils n’auront que les restes, c’est-à-dire pas grand-chose.
Cordialement. H. Dumas
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Demain, grand bal démocratique. C’est la fête du vote. La fête “votive”, en quelque sorte….
Dimanche soir pour partie et dans quinze jours définitivement, la France sera divisée en deux : Trente millions de cocus d’un côté et trente millions de frustrés de l’autre.
Pour résumer, on pourrait dire qu’être de droite consiste à penser que chacun doit avoir ce qu’il mérite, qu’être de gauche consiste à penser que cette logique doit être tempérée par l’appartenance au groupe, dont l’empathie serait naturelle. Les deux idées se défendent et sont respectables.
Mais il est un troisième larron qui avance masqué. C’est la bureaucratie administrative.Pendant que les deux premiers, avec un certain fairplay, s’expliquent et s’affrontent, le troisième, caché dans sa toile, se marre. Il a envahi les deux groupes précédents, il le sait, il sait aussi que le vrai pouvoir c’est lui.
Le vrai pouvoir c’est lui, parce que les deux autres, tout à leur querelle philosophique, se sont laissés déposséder d’un élément essentiel, qui n’a rien à voir avec la politique : l’économie.
A l’aide du pouvoir économique, centralisé par lui à Bercy, le troisième larron s’est multiplié de telle façon qu’il en est pratiquement devenu majoritaire. Par ailleurs, il a engagé les deux autres parties dans des dépenses telles que leurs besoins, qu’il s’occupe de satisfaire par l’impôt, anéantissent toute possibilité aux intervenants économiques de capitaliser les fonds nécessaires à leur activité.
Ainsi donc la situation est la suivante : Le débat politique naturel est impossible parce que la bureaucratie administrative s’est emparée du pouvoir, hors démocratie.
Chacun sait que l’économie demande trois choses simples, la liberté de création, la propriété des biens ou des idées créés, la concurrence lors des échanges donc encore la liberté.
Trois choses incompatibles avec la bureaucratie administrative, dont la fonction primaire est d’interdire. Cette dernière est d’autant plus apte à interdire qu’elle est impuissante à créer. Les notions de concurrence et de liberté lui sont complètement étrangères, au point qu’elle en fait constamment une caricature qu’elle cherche par tous moyens à discréditer et à humilier.
Ainsi donc aucun candidat, gros ou petit, tous otages de la bureaucratie administrative, ne propose sa disparition. Ces élections ne servent donc à rien, puisque le problème qui nous ruine, qui nous mine, n’est même pas mis sur la table.
Quelque soit le côté qu’il va choisir, l’électeur sera frustré si son candidat n’est pas élu, mais il sera cocu s’il est élu. Car, dans tous les cas, le pouvoir restera à la bureaucratie administrative, à Bercy, qui nous tue.
Est-ce un hasard ? Non, évidemment. Quelle chance aurait un candidat dont le programme consisterait à proposer de se débarrasser de la bureaucratie administrative, de Bercy ? Aucune. Les hommes aiment les chaines. Les arabes sont prêts à mourir pour échanger leurs dictateurs laïques contre la dictature de leurs mollahs.
Alors, l’économie dans tout ça et ses trois règles simples ? Aucune chance, pas de droit de cité dans ces élections.
Mais, l’absence de respect pour l’économie, c’est la misère au bout. Et oui, c’est la prochaine étape.
La suivante sera de savoir combien de temps un peuple peut connaître la misère avant de réagir et de retrouver la liberté favorisant l’économie. L’histoire, à ce sujet, compte en siècles. Mais….l’accélération générale qui touche l’humanité raccourcira peut-être l’épreuve. C’est ce que je souhaite aux générations à venir.
L’Impôt est au lien social ce que la baffe est au lien familial.
A ceci près que:
Dans le deuxième cas le donneur peut éventuellement (mais ce n’est pas sûr) être soulagé, alors que le receveur est stressé.
Dans le premier cas, à l’inverse, c’est le donneur qui est fortement stressé, sans pour autant que le receveur soit soulagé.
En ces temps de crise, je pense souvent au Titanic. Les rescapés sont restés très discrets après la catastrophe. Il ne s’en trouve plus. On peut imaginer que leur discrétion ait un rapport avec ce qu’a pu être ce naufrage.
Sont-ce les plus courtois qui sont montés dans les chaloupes ? Comment ceux qui y étaient ont-ils accueilli ceux qui voulaient y monter, lorsqu’elles furent pleines ? Est-ce ici que les rames sont utiles ? Toutes ces petites choses de la vie qui rendent l’homme discret.
Au-delà des différences de caractères, celui qui n’a rien à se reprocher à souvent des tendances “bling-bling” et le verbe haut, pendant que la crapule se fait discrète, polie et effacée. C’est trompeur les apparences, c’est sans doute le moment d’y penser.
Notre crise (et oui, elle est bien à nous, pas au voisin), va probablement exacerber les situations. Il y aura bien quelques chaloupes, il est difficile de les prévoir : Fonction publique ? Petit commerce et marché noir ? Banque ? Immobilier ? Police et armée ? Allez savoir.
Il est des situations où le lien social se discerne mal. La crise économique, comme le naufrage, en est une. A qui veut-on faire croire que l’impôt, dans ces conditions, serait le lien social ? C’est une escroquerie.
L’impôt, dont l’excès a une évidente responsabilité dans l’appauvrissement de notre société, est le plus mal placé pour assurer ce rôle de lien social. La vérité est que l’impôt, tout comme la baffe, n’est que l’expression de la loi du plus fort.
L’impôt tue l’économie. Donc, en politique, l’économie n’est pas la plus forte, puisqu’elle ne peut cantonner l’impôt. C’est pourquoi, pendant que M. Boussac disparaissait ruiné, Staline mourrait puissant, dans son lit. L’économie est fragile, les bienheureux de la démocratie devraient l’avoir en tête. Il sera trop tard lorsque la force brute aura pris le pouvoir, faisant place à sa complice la misère.
Ceux qui flattent le jaloux et annoncent davantage d’impôts, alors qu’ils sont déjà largement excessifs, vont nous entrainer dans la misère. Hélas, tous annoncent plus d’impôts.
Alors que faire ? La fuite pour ceux qui le peuvent est une solution. Pour les autres, peut-être le bouddhisme ? Il y a des siècles qu’il aide les indous à supporter une organisation sociale dont l’injustice est reconnue.
Certains disent que nous n’en sommes pas là. Que tout cela n’est que verbiage de campagne électorale. Que c’est l’inflation qui règlera le problème, pas l’impôt. Mais, notre dernière expérience inflationniste c’est la guerre mondiale de 1940. Pas cool.
Alors, ce lien social qui nous réunirait tous dans un élan collectif, qui aplanirait les différences, qui projetterait la France dans l’espoir et la joie, qui effacerait nos dettes, quel est-il ?
Franchement, en dehors de relancer la plantation de la vigne, de subventionner les viticulteurs et de bloquer le prix du pinard à un euro la bouteille, je ne vois pas de lien social à l’horizon….(Hips) !!
Cordialement. H. Dumas
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Ce sont les infos qui me gonflent. Tous ces premiers de la classe qui à longueur de journées me prennent pour un con, c’est usant.
Dernière en date : 70% des jeunes rêvent d’être fonctionnaires. Ils l’ont fait où ce sondage ? A la sortie de l’ENA ? Si c’était vrai, l’industrie de la charentaise serait en plein essor.
Il y a un truc que je déteste, c’est l’Education Nationale. Cette prison pour enfants, où tous purgent une peine incompressible de 10 ans, m’a meurtri jusqu’au plus profond de moi-même. Au point que j’ai mis plus de vingt ans à pouvoir y remettre les pieds sans malaise. Cette machine à déformer les personnalités, à les étouffer jusqu’à les transformer en dictaphone répétant inlassablement la pensée unique, plus quelques détails pour se pousser du col, est abjecte.
Elle a pourtant la prétention d’être détentrice de la mesure étalon qui délivre à chacun sa place dans la pyramide sociale. Il faut dire qu’elle s’est salement incrustée. Bien des métiers anciennement accessibles par le travail et la bonne volonté ne le sont plus, et tous les jours la liste se resserre, la populace en redemande.
Bien heureux les vrais voyous, les cas désespérés que l’on envoie au ski ou sur des goélettes de rattrapage. Mais n’est-ce pas là que tous les jeunes voudraient aller ?
En réalité, la partie insouciante de notre vie, l’enfance et l’adolescence, période où nous devrions nous découvrir et découvrir librement le monde, nous est volée par l’éducation nationale. Elle s’octroie le droit de nous enfermer, de nous intoxiquer.
Et, comme “Madame” n’est pas à une saloperie près, quand, plus tard, ayant fait nos choix librement, pris nos responsabilités, affinés nos goûts, nous aurions besoin d’elle, elle est aux abonnés absents.
Si j’étais le fils Leclerc, “Michel-Edouard”, qui cherche toujours à vendre quelque chose d’original qui le démarque, je vendrais de l’éducation. Il m’aurait comme client.
Un hypermarché de l’éducation, 200 amphis, 600 profs, 300 matières, ouvert à tous sans exclusive, où, moyennant le prix d’une place de ciné, tous pourraient apprendre ce qu’ils souhaitent, ce serait bien. Sans, au bout, la sanction ridicule d’une médaille, mais le simple plaisir de savoir, de savoir utile, d’approfondir ce que l’on aime ou ce dont on a besoin.
C’est beaucoup trop demander, l’éducation nationale n’est pas là pour vous être utile, elle est là pour être utile à ceux qui profitent du système, elle est là pour vous transformer en bon petit soldat. N’imaginez pas, pauvre petit bonhomme, que la patrie dépense 140 Milliards d’€ par an et nourrit un million de fonctionnaires pour votre épanouissement personnel, vous rêvez.
Un tel machin, personne ne doit pouvoir y échapper, non mais quoi….
Elle fait tout, l’éducation nationale. Elle remplace la famille, le rêve, l’envie, elle oriente, elle encadre, elle encarte, elle fiche, elle classe. Tous en sortent avec un “casier” scolaire, qui les suit toute la vie.
Evidement, elle n’apprend ni vraiment l’orthographe, ni vraiment les mathématiques, encore moins les choses essentielles comme la banque, le commerce, le droit, la santé, la démocratie, la liberté de pensée, la propriété privée, le respect des autres, le cadre de nos libertés, le bien manger, le bien lire, le bien boire, le bien s’habiller, le bien acheter, le bien louer, les contrats, les déclarations fiscales, tout ça, il va falloir l’apprendre tout seul. Parce que, comme on l’a vu, quand on est grand, l’éducation nationale : c’est fermé.
Comment expliquer aux jeunes gens de ce pays que l’éducation nationale : rien à foutre. L’avenir, ce sont eux. Et eux, ils sont les seuls à décider ce qu’ils seront. Ils peuvent être ce qu’ils veulent, tout est accessible, tout peut s’apprendre, à n’importe quel moment, sans se prendre la tête. Ce qu’ils vont inventer, créer, est plus important que d’apprendre ce que les autres ont déjà inventé, créé. La vie c’est eux, parce que la vie c’est le présent et le futur, pas le passé. Le passé, c’est la mort.
Evidemment, il n’est pas question de faire table rase du passé, mais il doit venir en accompagnement de l’avenir, en perspective, et non en contrainte, en guide imposé.
Bon, je sens bien que j’ai pété un câble, mais franchement, y en a marre…
Cordialement. H. Dumas
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Le monde occidental traverse une crise économique globale. Tous les observateurs s’accordent sur ce point. L’organisation du monde occidental est démocratique, d’où la possibilité de se demander si ce n’est pas la démocratie qui est en crise.
Comment la démocratie, terreau de la liberté individuelle, elle-même fondatrice de l’économie libérale qui a propulsé le monde occidental au sommet de l’acte économique, a-t-elle pu devenir le fossoyeur de cette économie libérale ? Je vous propose un essai d’explication en deux temps, qui s’affranchit de toute hypothèse mondialement “complotiste” ou “cupide” qui serait volontaire et déterminée.
La notoriété
Pour une entreprise ou un produit la notoriété est le pourcentage de reconnaissance par le public. Il s’agit d’un retour quantifiable à partir d’une exposition à la vue de tous. D’innombrables spécialistes travaillent au service des entreprises pour améliorer leur notoriété, ils dépensent à ce sujet des sommes folles. La notoriété est une vraie valeur ajoutée économique pour l’entreprise ou son produit.
Pour l’individu, la notoriété a des effets qui vont largement au-delà de la valeur économique. Ici nous sommes dans le domaine de l’émotion, et à ce sujet la notoriété est un multiplicateur hors du commun.
Celui qui bénéficie de la notoriété se voit reconnu partout, traité différemment des autres, écouté, les détails de la vie lui sont facilités. Il peut confondre ce simple retour d’image avec un retour d’affect, avec l’amour dont tous sont demandeurs.
De la même façon que les entreprises sont prêtes à engager des efforts gigantesques pour accroitre leur notoriété, les individus sont prêts à d’immenses sacrifices pour la leur. Au point d’actes les plus fous pour accéder à cette notoriété ou en modifier l’aspect lorsqu’elle tourne mal. Dans sa chanson, malheureusement homophobe, “Trompettes de la renommée, vous êtes bien mal embouchées…” Brassens en démonte bien le mécanisme. Rares sont ceux qui, comme lui, perçoivent la vanité de la notoriété. Le piège est mortel.
D’autant plus mortel qu’aujourd’hui, du fait de la multiplication des moyens de communication, la notoriété est à la portée du plus grand nombre.
Les élus
Objectivement, l’image véhiculée actuellement par les élus ne correspond pas à la réalité. Ceux qui les fréquentent savent qu’ils sont absorbés par leur fonction 24h/24h, qu’ils sont l’objet d’agressions constantes visibles ou hypocritement dissimulées derrière une servilité d’apparence, que leur pouvoir est nul car transféré de facto à l’administration ou à la banque. Les élus ne s’appartiennent pas, avec l’élection leur vie personnelle disparaît. Leur sincérité initiale si elle existe, ce qui est souvent le cas, vole en éclat à l’usage. Cependant, la place est enivrante, la simple apparence du pouvoir leur procure la notoriété.
Cette notoriété est si valorisante qu’ils sont prêts à tout pour elle. Seuls ceux qui auraient volontairement refusé la notoriété après l’avoir connu pourraient leur jeter la pierre, personnellement je n’en connais pas.
Evidemment, les élus confondent notoriété et amour, ils sont insatiables. Comme ces parents simples qui pensent pouvoir acheter l’amour de leurs enfants en les inondant de cadeaux, les élus cherchent à fixer cette notoriété, cet amour pensent-ils, à l’aide de cadeaux.
C’est là que nous entrons dans le drame économique.
Le piège de la notoriété est si puissant, tout y concourt, que les élus vont perdre toute raison. On attend d’eux la sagesse, la clairvoyance, l’autorité dont ils se parent avant l’élection dans l’anonymat lié à leur statut de postulant. Puis ils sont élus. Et, nous nous retrouvons avec sur les bras des Pères Noël, complètement inconséquents, qui distribuent à l’envie des sommes que nous ne possédons pas, avec pour seul but de conserver cette notoriété qui les enivre, qu’ils confondent avec un retour d’amour. De gardien du troupeau, ils se transforment en reine difforme de la ruche.
Mon hypothèse est donc que le mirage de la notoriété est en réalité la drogue qui chavire nos élus et les rend dépendants. Sur son hôtel, ils sacrifient notre économie qui disparait en cadeaux modestes ou somptueux, mais dans tous les cas largement au-dessus de nos moyens.
Hélas, cette déviance s’inscrit dans une dynamique sans frein, les différents intervenants y trouvant des intérêts immédiats tels les banquiers, entrepreneurs ou, tout simplement, les bénéficiaires des cadeaux.
Trois siècles avant JC, l’auteur des ecclésiastes dénonçant la vanité pouvait-il imaginer que son expression la plus représentative : la notoriété, soudain largement accessible, engendrerait la folie et jetterait dans la misère une grande partie de l’humanité, rendant ses prophéties particulièrement réalistes.
Cordialement. H. Dumas.
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Je fais partie de ceux qui croient au libéralisme, à la libre entreprise, à la propriété privée, à la concurrence, à toutes ces choses qui font pour moi l’économie.
D’autres croient que l’économie ne peut pas être vue ainsi car, pour eux, ce serait la porte ouverte à tous les excès, la loi du plus fort, la jungle qui terrasse les plus faibles qui nuit au plus grand nombre et ne profite qu’à quelques-uns. Eux croient à la régulation de l’économie par l’Etat, espèrent une égalité économique.
Chaque camp se jette à la figure courbes et ratios, théories d’économistes de renom, résultats sincères ou volontairement trafiqués. Je propose modestie et simplicité sur le sujet, tout en étant conscient que ce n’est pas une attitude “vendeuse”.
Pour commencer, disons que l’unité de réflexion serait l’individu. Admettons que les résultats de masse seraient, en grande partie, une simple multiplication des performances individuelles.
Le principe de base peut s’énoncer ainsi : rien ne se passe sans action, ou du moins rien dont l’homme puisse revendiquer la paternité. Pas de paternité, ni de maternité, sans action. Laissons le reste à Dieu ou à …”machin”. La question fondamentale, toutes activités humaines confondues, est donc la suivante : pourquoi un individu agit-il, quel est son moteur ?
Il me semble que l’action commence par une prise de risque. Je renvois chacun sur ce sujet à ses chères études, la notion de prise de risque ayant été, depuis fort longtemps, décortiquée dans tous les sens.
Je voudrais, modestement, attirer votre attention sur le fait que la prise de risque ne se justifie que si elle permet l’accès à un résultat quantifiable de façon réelle, indiscutable. Si je prends un risque, je m’expose à la possibilité d’un échec, avec tous les problèmes matériels et sociologiques liés. Donc, au terme de mon risque, je dois pouvoir quantifier mon résultat, de façon certaine. Dans le cas contraire, si le résultat lié à ma prise de risque est contestable, nous sommes dans les sables mouvants.
Pour imager ma pensée, mettons en parallèle le sportif et le poète.
Le premier va prendre le risque de s’engager dans sa discipline, au terme de son engagement ses résultats seront quantifiables, il sera ou non champion du monde de sa spécialité. Aucun étranger à sa spécialité ne saurait revendiquer le titre à sa place. Le sport qu’il aura choisi à des règles, reconnues par tous, un arbitre se charge de les faire appliquer. Les choses sont claires, la prise de risque encadrée et planétaire, universelle, tous les hommes sont égaux face au défi. Pas de tentative “d’égalité” à postériori, qui déclarerait champion un candidat inférieur. Le sport se porte bien sous toutes les latitudes, il n’y a pas de guerre du sport, même si l’on peut constater quelques guerres des “supporters”, mais ce ne sont pas des sportifs.
Le second, lorsqu’il s’engage et prend le risque de déclamer, de versifier, ne peut pas attendre un résultat quantifiable. S’il est reconnu, il le devra à une émotion. Cette émotion convaincra ses admirateurs, mais dans le même temps elle sera contestée par ses opposants. Donc, le résultat de sa notoriété débouchera sur un conflit. Ici, pas d’arbitre. A la place, des critiques. Le poète doit les résultats de sa prise de risque aux critiques. Ce résultat ne sera non seulement pas quantifiable, mais en plus définitivement contestable et contesté. La prise de risque est rare chez les poètes. La carrière du poète passe le plus souvent par des cheminements plus proches de la servitude ou de la soumission que de la prise de risque. Paradoxalement, la lutte, les conflits liés à la réussite, s’installent après le résultat et non avant.
Pour aller au terme de mon parallèle.
Il ne me vient pas à l’idée un exemple de poètes devenus sportifs, en est-il? L’inverse, oui. Tel tennisman, sportif avéré, champion incontesté, s’est transformé en poète-chanteur qui génère autant de haine que d’admiration. J’aurais pu proposer tel footballeur, qui se trouve dans la même situation.
La prise de risque est claire et transparente pour le sportif, elle est objectivement impossible pour le poète, l’intellectuel. D’un côté le sport, universel, ouvert à tous, terre de prises de risque aux résultats quantifiables; de l’autre la pensée, terreau des chamailleries liées à l’impossibilité de quantifier les résultats. L’un et l’autre sont inconciliables, cela n’est dû ni aux hommes qui les pratiquent, ni aux activités elles-mêmes, mais à la perception de la prise de risque au départ.
In fine:
Je ne suis pas sûr d’avoir été très clair, mais je suis sûr que c’est là, à l’endroit de la prise de risque, que se situe le point de divergence entre l’économie libérale et l’économie d’Etat planifiée. L’économie libérale accepte la sanction par le gain ou la perte, et toutes les conséquences qui lui sont liées. L’économie d’Etat planifiée a la prétention d’égaliser le résultat.
L’une est mère de la prise de risque, de l’acceptation du résultat, donc d’une lutte pour ce résultat, mais de l’estime au vainqueur et de la paix ensuite, sous l’œil de la justice arbitre.
L’autre est mère de discorde, d’intrigues liées à la falsification des résultats. La prise de risque y est déstabilisée, puisque déconnectée d’un résultat quantifiable. Elle va alors s’engager de façon mal saine, à partir d’objectifs illusoires, visant uniquement l’onction des chefs ou des critiques.
La lutte alors ne vient pas de la confrontation à partir de règles objectives, mais plutôt des conflits de situations acquises qui ne reposent pas sur des résultats vérifiables et quantifiables par tous. La lutte liée à la prise de risque n’est pas claire et limitée à la conquête, elle s’insinue dans le résultat, à demeure, et empoisonne la collectivité. La prise de risque est dévalorisée. Or, sans prises de risques, pas d’économie
Ce sont ces émotions personnelles pour chaque homme qui font que le premier type de société fonctionne et pas le second, il me semble.
Il est incontestable que la campagne présidentielle, en cette année 2012, tourne exclusivement autour de l’économie.
Il est aussi incontestable que tous les candidats présentent l’économie comme devant permettre davantage de consommation, davantage de salariés et de droits accompagnant ce statut, et surtout davantage d’impôts.
Personne ne représente les acteurs économiques, ceux qui prennent les risques, ceux qui inventent, qui allant au combat portent l’économie.
Ils sont ignorés, pire dénoncés comme contraires à l’éthique puisque désireux de gagner de l’argent. Ce bel argent qui pour les autres n’a pour but que de dépenser et s’amuser, alors qu’il est l’outil de base de l’économie donc leur outil.
Nous sommes tombés sur la tête et allons rebondir violemment. La chasse aux boucs émissaires va ouvrir, juste après les élections. Les plus exposés sont ceux qui vont être artificiellement qualifiés de “fraudeurs fiscaux”.
Eux sont en danger de mort. S’ils quittent la France pour survivre, ils deviendront apatrides, sans espoir de retour.
Quelle instance pourrait garantir leurs droits, actuellement inexistants ? Les délinquants de droit commun, voleurs et assassins, ont plus de droits que les prétendus “fraudeurs fiscaux” !!!
J’ai déjà développé, dans des billets spécifiques, les atteintes à ces droits fondamentaux dont chacun devrait disposer en démocratie.
Je crois utile de les résumer ici:
1° DROIT A l’INFORMATION SUR SON DOSSIER FISCAL
Entre autre, la lettre informant d’un contrôle fiscal à venir devrait préciser au contribuable:
– Comment la programmation de son contrôle a été décidée.
– Quels sont les anomalies comptables déjà découvertes ou que pense découvrir le contrôleur.
La dissimulation du dossier fiscal par le fisc n’a aucun intérêt pratique pour lui, alors qu’elle empêche le contribuable de préparer efficacement sa défense. Par contre, elle couvre toutes les dérives imaginables de la part du fisc sur le choix du contrôlé.
2° DROIT A LA PREUVE
Un déséquilibre entre les parties dans la confection de la preuve est lié au fait que les agents contrôleurs sont assermentés et que les propos échangés entre eux et le contrôlé ne sont pas enregistrés.
Cela doit être modifié, il faut:
–Que les inspecteurs ne soient pas assermentés. Ils n’ont aucune raison de l’être. Une multiplication ou une addition ne sont pas justes parce que celui qui donne le résultat est assermenté, n’est-ce pas ? Or il ne s’agit que de cela en matière de comptabilité fiscale, d’opérations mathématiques.
– Que tout échange verbal avec les contrôleurs soit filmé. Là encore, dans un débat oral, en démocratie, il n’est pas possible d’avoir raison par le seul fait que l’on est assermenté. Celui qui a raison est celui qui a développé les bons arguments, pas celui qui a la force avec lui. Encore faut-il que, à valeur d’écoute égale, les arguments développés par chacun puissent ensuite être connus du juge, s’il doit in fine juger. Seul le film des échanges apporte cette garantie.
3° DROIT A LA PRESOMPTION D’INNOCENCE
Le contrôleur du fisc devrait avoir à apporter la preuve des accusations qu’il avance devant un arbitre impartial : la justice. Le contribuable devrait y être présumé innocent. Ce serait la moindre des choses.
Il faut donc, contrairement à l’usage actuel :
– Que la saisine de la justice soit directe, sans passer par le recours préalable, dont l’objectif n’est pas la garantie du contribuable, mais bien la couverture par la hiérarchie des errements potentiels du contrôleur, une part de son impunité. Ce recours préalable provoque aussi un renversement de la charge de la preuve, puisque ensuite le contribuable se retrouve demandeur au lieu de défenseur devant le juge.
–Qu’il ne puisse être exigé aucune somme de la part du contribuable avant que la créance ait été jugée vraie et exigible en dernier ressort.
4° DROIT A UNE JUSTICE LIBRE
Les Tribunaux administratifs sont une justice d’exception. La suppression totale des Tribunaux Administratifs, ce serait bien mais c’est un rêve. Mais il faut, pour le moins, en exclure les conflits fiscaux.
Les conflits fiscaux doivent être du ressort de la justice civile, des Tribunaux de Grande Instance. Ce serait encore la moindre des choses. Dans le conflit comptable qui oppose contribuables et services fiscaux l’arbitrage ne peut pas être confié à l’une des parties. Je suis sûr que le fisc refuserait de soumettre ces conflits à un tribunal composé essentiellement de contribuables, tel par exemple qu’un Tribunal de Commerce. Le fisc aurait raison. Chacun sait que l’on ne peut pas être juge et partie. Le Tribunal Administratif n’est pas la justice, c’est la plus haute instance de l’administration de l’Etat sur le terrain. N’en déplaise aux juges des Tribunaux Administratifs, qui miment à grand peine l’indépendance à longueur d’audience.
5° DROIT A LA PROTECTION DE SES BIENS
Présumé innocent, le contribuable ne doit pas voir ses biens amputés avant une condamnation définitive. Les avis d’impôt suivant une notification de redressement ne doivent pas pouvoir être délivrés tant que les recours, jusqu’au dernier, ne sont pas épuisés pour le redressé fiscal.Que l’on ne prétende pas qu’en agissant ainsi le risque serait grand que le contribuable s’évade ou se rende insolvable. C’est une fable. Actuellement, le nombre de contribuables ruinés, pour rien, par ces méthodes fiscales de recouvrements indus, sans jugement définitif, est beaucoup plus calamiteux pour la collectivité que les quelques illuminés susceptibles de s’autodétruire pour ne pas payer un redressement qu’ils devraient.
6° DROIT A ENGAGER LA RESPONSABILTE DE SES BOURREAUX
Les contrôleurs fiscaux doivent être responsables de leurs actes, qui engagent la vie des gens qu’ils contrôlent. Ils doivent en répondre, d’abord devant un organisme de contrôle externe et indépendant que le contribuable doit pouvoir saisir, puis devant la justice pénale en cas d’abus.
Mais, ce n’est pas tout. Il est une autre caractéristique épouvantable de notre société, c’est le corporatisme. Le fait que l’appartenance serait suffisante à palier toute dérive, qu’ainsi, quoique l’on ait pu faire, les “vôtres” prendraient votre défense. C’est ainsi que fonctionne la Mafia, en privilégiant l’appartenance. C’est inacceptable. Seules la compétence et la droiture peuvent servir de caution, de garantie. Il est donc indispensable que la loi interdise aux syndicats tout autre rôle que le leur. Ils ne doivent pas pouvoir se mobiliser et se dresser contre la loi pour défendre l’indéfendable, sous couvert de protection de leurs adhérents. Or, c’est ce qui se passe. Il est clair que, par exemple, les attaques dont personnellement j’ai été l’objet font suite à des menaces syndicales que Bercy subit ou dont cette administration est complice.
Tout cela est inacceptable et peut être considéré comme une très grave entrave à la justice.
Cette dernière réforme est essentielle. Les contrôleurs fiscaux doivent engager leur responsabilité personnelle, lorsqu’ils engagent notre vie à travers leurs contrôles et redressements divers.
A MESDAMES ET MESSIEURS LES CANDIDATS,
Si ce billet tombe entre vos mains, ne le jetez pas avec un haussement d’épaule sans même le regarder. Ceux dont il parle sont ceux dont vous allez avoir besoin pour payer la facture de vos folies. Si vous les tuez sans autre forme de procès, vous vous tuez, tout comme le parasite meurt avec la bête qu’il occupe et dévore.
Le crime est un acte dont la conséquence est nécessairement individuelle. Sa motivation, elle, est le plus souvent collective. Soit directement parce que l’ordre est donné par un Etat, soit indirectement parce que le passage à l’acte est lié à une pression sociale sur l’assassin.
Le crime, qui vole la vie, est le terme des vols qui le précèdent, aboutis ou non aboutis. L’initiateur du crime souhaite, avant de déposséder in fine sa victime de la vie, la déposséder de ses biens, de ses privilèges, de son affect ou autre. Le crime est la suite logique de la dépossession illégitime des victimes, donc du vol. Il est un acte courant de l’humanité, dont notre société est largement protégée sur son territoire depuis soixante ans.
Notre dernière expérience à grande échelle a fait l’objet d’un procès relativement récent (1997 et 1998), celui de Maurice Papon, criminel de guerre. A cette occasion M. Bertrand Poirot-Delpech a cité Kafka : “les chaines de l’homme torturé sont faites en papier de ministère”.
Maurice Papon a envoyé à la mort, sur ordre, des milliers de Juifs, n’intervenant jamais lui-même il ne fut qu’un des acteurs de “petits actes mal détachables les uns des autres qui a constitué la complicité de la Préfecture avec les injonctions criminelles de l’occupant”.Il est question ici du crime de bureau.
Le vol qui précède ce crime est décrit dans le livre de Laurent Joly: l’Antisémitisme de bureau.“La traque aux juifs commence dès Octobre 1940 avec le recensement des israélites par les fonctionnaires du bureau 91 de la PP, qui gère“l’aryanisation économique”, autrement dit la spoliation généralisée. Et tous fichent, sans souci des conséquences de leurs actes administratifs. D’autant que la parcellisation du processus “déresponsabilise” les exécutants, au point qu’à la libération, beaucoup ne verront même pas ce qu’on pourrait bien leur reprocher…” Il est question ici du vol de bureau qui précède le crime de bureau.
Je vais vous démontrer qu’actuellement l’administration française pratique le vol de bureau. Je pourrais me contenter d’affirmer globalement que la fiscalité confiscatoire que nous vivons est un vol de bureau. Ce serait sans intérêt, ne seraient convaincus que ceux qui le sont déjà, les autres crieraient à l’amalgame, à l’égoïsme, au délit d’anti-collectivité.
La TVA
C’est un impôt d’environ 20% sur la valeur ajoutée. Il est payé par le consommateur sur le produit fini, commercialisable. Fidel à sa logique, l’Etat veut être payé d’avance. Il perçoit donc cet impôt au fur et à mesure de la fabrication du produit fini. Chaque étape est taxée. Chaque intervenant sur le produit en cours de fabrication paie la TVA. Evidemment cette TVA est récupérable, de telle sorte qu’à la fin la taxe ne touche que la valeur ajoutée au produit brut.
Chacun comprend que les TVA intermédiaires encaissées par l’Etat ne lui appartiennent pas. Elles ne sont qu’un acompte sur la TVA finale. Donc, l’Etat encaisse les TVA en cours de fabrication du produit, mais il devra les avoir rendues lors du paiement final de la taxe.
Si l’Etat conserve une de ces taxes intermédiaires, il encaisse une taxe indue, il grossit artificiellement la taxe qui lui est due, au détriment d’un des maillons de la chaine de TVA. Il vole ce maillon, ce contribuable, ce français.
Or systématiquement, l’Etat refuse des remboursements de TVA. Ses fonctionnaires, sur ce point précis de la TVA, pratiquent journellement le vol de bureau. Et qu’importe le motif mis en avant par ceux-ci pour pratiquer ce vol.
Qu’importe la raison invoquée par le fonctionnaire auteur du vol, la conséquence est la rétention par l’Etat d’une taxe qui n’est pas à lui, qu’il a volée à quelqu’un.
Je vous joins le mémoire des Services Fiscaux qui tentent de me voler plus de 400.000€ de TVA et mon mémoire en réponse: link et link
La lecture se passe de commentaires.
Le vol de bureau est donc une pratique répandue, largement utilisée par le fisc, mais, remarquons le, qui ne suffit pas à la grande majorité de la population qui en redemande.
Mais attention, l’expérience nous a appris où conduit le vol de bureau quand il devient un sport national, qu’il n’a plus de limite, qu’il bafoue la liberté individuelle et la libre disposition de ses biens, la propriété, etc…
Les élections présidentielles se présentent de la façon suivante: d’un côté une bande emmenée par Copé, de l’autre une autre bande emmenée par Moscovici. Chaque bande a un champion dont l’unique activité consiste à serrer des mains, sourire et lire des discours tout prêts (appris par cœur).
Bien plus loin, ailleurs, quelques candidats dont les préoccupations sont strictement personnelles, nous n’en parlerons pas.
Mais, dites-moi, ces deux bandes, se sont exactement les mêmes. Toutes les deux viennent de “L’ENA-BERCY” et y retourneront après.
Cela mérite une explication.
Lorsqu’une société est dogmatique, livrée à une pensée unique, elle a une organisation pyramidale et les intelligences qui la composent vont naturellement vers le sommet de la pyramide. Cette règle est immuable. Chez nous le dogme est “l’égalité”, le sommet est “L’ENA-BERCY”.
Ces intelligences ont naturellement tendance à renforcer le dogme. Voir sur ce sujet les siècles de scolastique. Mais attention, comme la beauté, l’intelligence n’est qu’un atout. Certes fort, mais un simple atout. Qui plus est, un atout trompeur qui peut permettre les plus grandes erreurs. Comme par exemple celle qui consiste à relier des faits sans prendre en compte la partie invisible de leur source, inaccessible à l’intelligence.
Par exemple, l’intelligence peut croire que l’athlète court le 100 m en moins de 10 s pour une médaille. Rien n’est moins vrai. En réalité, l’athlète vit une passion qui tend toutes ses forces vers ce but : moins de 10 s. Cette passion détermine son style, sa foulée, sa volonté, son engagement. La médaille n’est pour lui que la preuve de la reconnaissance par les autres de son engagement dans cette passion.
Oui,La passion et l’imagination sont les deux vrais piliers de l’humanité, bien avant l’intelligence qui n’est que leur outil.
D’autres exemples étaient possibles, tels que la musique, la peinture, etc…Pour moi qui chante faux et entends mal la musique (je ne peux repérer les variations), la musique est un bruit. Plus ou moins agréable évidemment, mais un bruit. Il suffit de lire “Corps et âme” de Frank CONROY ou encore “La Rivière et son secret” de Zhu Xiao-Mei, pour comprendre la puissance des forces de passion et d’imagination qui s’emparent de celui qui vit intégralement la musique.
Non, la musique n’est pas qu’un bruit, pas plus que la peinture n’est que de la couleur ou l’athlétisme que de la transpiration.
Et, nous y arrivons, n’en déplaise aux abrutis : l’économie ce n’est pas que du fric.
L’économie est faite, avant tout, de passion et d’imagination. De ce fait, elle ne peut pas se développer dans une société dogmatique. Comme les arts ou le sport elle ne vit que dans la liberté. L’économie ne peut s’épanouir que dans le libéralisme.
Ses champions, les riches, ne courent pas après le fric, comme nos “dogmateurs” voudraient le faire croire. L’argent est pour eux un outil en premier lieu, puis, comme la médaille pour le sportif, un signe de reconnaissance de leur compétence.
Les “dogmateurs” stigmatisent les apparences, exacerbent les jalousies, uniquement pour protéger le dogme et son pouvoir. Ils ne veulent pas d’une société libérale, ils ne veulent pas la liberté pour tous, elle doit se cantonner à eux, à eux seuls.
Hélas, les dogmes s’imposent par la force, l’intolérance, ils ne disparaissent que par la faillite et dans la misère qu’ils portent inévitablement en eux, puisque ils étouffent structurellement l’économie en étouffant la liberté.
En attendant cette faillite, si comme moi vous êtes un libéral, passionné par l’économie, que faire lors de ces élections présidentielles où nous n’avons le choix qu’entre le pire et le pire ?
Que faire pour ceux qui rêvent de participer à l’aventure économique, qui en ont la passion ? Pour ceux qui rêvent d’être riches ?
Dont la puissance du rêve, jamais atteint pour la plupart d’entre eux, suffit à créer la richesse pour tous, bien plus efficacement que le partage imposé par nos champions de “L’ENA-BERCY”, “dogmateurs” de l’égalité arbitraire.
Je ne sais pas vous, mais moi mettre dans l’urne un bulletin blanc, je trouve cela humiliant. C’est accepter le fait que la démocratie nous a trahi, que notre choix de vie n’est pas représenté. Par ailleurs, ne pas aller voter c’est ne pas exister.
Alors, je vous propose de mettre dans l’urne le bulletin ci-dessous (dimensions 10,4 X 14,8). Si tous ceux qui aiment la liberté utilisaient ce bulletin, nous serions en tête au premier tour et ferions bégayer “L’ENA-BERCY”. Mais, faut pas rêver.
Cordialement. H. Dumas
Bulletin pour le
CANDIDAT DU R.P.P.R.
(Parti pour la
Recherche, la Promotion et la Protection des Riches)
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“Mon voisin est riche, il a la voiture dont je rêve. Je connais beaucoup d’autres riches qui possèdent les piscines dont je rêve, les maisons dont je rêve. Et, n’allez pas me dire que cet autre voisin n’est pas riche, il suffit de regarder la beauté de sa femme. Qui pourrait, sans être riche, avoir une femme aussi belle et qui ne travaille pas ?
Les riches, je les reconnais dans la rue à leur façon hautaine de marcher, à leurs vêtements dont je connais le coût de toutes les griffes. Je connais aussi le prix de leurs bijoux.
Il faut les supprimer, totalement. Les ruiner ne suffira pas, ils dissimuleront, ils se planqueront. Vous ne connaissez pas les riches, moi je les connais. Ce sont des voleurs, des menteurs. Ils ne sont pas comme vous et moi, habillés chez Décathlon, nourris chez McDo, ils ne roulent pas en Renault. Pour eux c’est les voitures allemandes, le luxe, les hôtels et les restaurants du Michelin, voir le Club Méditerranée.
Mais aujourd’hui, bas les masques, ils sont traqués. Tous les candidats promettent de les éradiquer. Hollande et les autres les feront payer, Sarko va les poursuivre à l’étranger, car ils vont fuir ces lâches, avec leur fric. Je le sais, j’ai un cousin riche, il prépare son départ.
Nous ferons un nouvel homme français, collectif, simple, qui aimera son pays, qui partagera sa voiture, sa maison, qui se déplacera exclusivement en bus, en métro ou en train. Qui n’aura pas besoin d’électricité, de pétrole. Qui mangera peu, se lavera modérément, abolira les parfums et autres cosmétiques. Qui cachera sa beauté… s’il est beau.
Nous serons tous des frères, nous deviendrons des modèles pour l’humanité dépravée. Les riches, nous les tuerons. Nous reprendrons ce qui nous appartient. Ce qui est à eux est à nous, puisqu’ils nous l’ont volé.
Moi, sur mon petit bateau, je pars faire le tour du monde. Je n’ai besoin de rien. Où je vais les hommes vivent avec si peu de choses, c’est le bonheur.
Mes enfants travaillent à l’école, mais ils ne veulent pas devenir riches, au contraire. Il parait que Mélenchon prévoit de diminuer le salaire de ceux qui travaillent trop. Travailler plus pour gagner moins. Ca c’est bien, ça fera les pieds à mon con de chef. Bon, je vais voter. Aujourd’hui, c’est moi qui décide.”
Sale temps
La collectivité est prise d’un coup de folie.
Chacun sait queles dépenses incontrôlées sont la pollution de l’économie.
Tout le monde s’accorde sur le principe de la responsabilité des pollueurs, qui s’énonce “pollueurs = payeurs”. Entend-on dire que la pollution doit être partagée entre tous, que tel armateur qui échoue son pétrolier sur les côtes n’est responsable de rien ? Non.
Pourquoi les dépenses incontrôlées, pollution de l’économie, ne seraient non seulement pas à la charge de ceux qui les ont faites, mais à la charge exclusive de ceux qui en subissent la pollution. Cela reviendrait à faire payer aux bretons un Amoco Cadiz neuf à l’armateur, en guise de sanction pour avoir vu leurs côtes souillées par le naufrage de ce dernier !!!
Les dépenses incontrôlées sont le fruit du mariage contre nature entre la politique et l’économie. Un seul candidat aux élections présidentielles propose-t-il la séparation de ces deux pouvoirs ? Non, aucun.
Mélenchon (et il ya pire):
Prend tout au dessus de 360.000€. Mais attention, à 360.000€ vous avez déjà payé 180.000€ d’impôts, il ne vous reste que 180.000€. Donc, vous ne gagnerez jamais plus de 180.000€ avec Mélenchon !!! Jamais, de toute votre vie. Si, comme moi, les fous du fisc vous ont concocté 2 M€ de redressements fictifs….. Pendant plus de dix ans vous travaillerez pour rien. Rien, rien, c’est-à-dire vous ne mangerez pas, vous vivrez sous les ponts. En fait, vous êtes mort.
Hollande:
Idem, avec un plafond plus haut, mais accompagné d’un prélèvement plus fort avant le plafond. Même résultat, à quelques milliers d’€ près.
Sarkozy:
Le plus vicieux. Lui, il ne prend pas maintenant. Il regroupe, il prendra plus tard. Pour tondre les moutons, il faut d’abord regrouper le troupeau. Alors Sarko, il vous interdit de partir, et si vous partez, vous payez quand même. Vous n’allez pas au cinéma… vous payez quand même la place.
Pour tous les autres, c’est la même chanson : “Dépensons, les riches paieront”.
Tout droit vers le pillage
C’est très impressionnant de voir tout un pays qui s’apprête à piller ses forces vives, ses créateurs de richesses. La violence sera de la fête, c’est incontournable. Nous allons voir réapparaître les frontières, nous ne pourrons plus sortir du mouroir économique, prisonniers et pillés, tel est notre futur. Bravo, félicitations.
La prise de Bercy n’est pas pour demain, le pillage des riches oui. Alors que réduire Bercy, citadelle de la corruption, séparer l’économie et la politique permettrait de redonner sa dynamique à la première et sa noblesse à la seconde.
Aucun candidat ne le propose parce que la majorité ne veut pas l’entendre, la majorité veut piller. Elle pillera.
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