Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

LE MENSONGE FONDATEUR

Avant toute crise, tout affrontement, toute violence, il y a un mensonge. C’est l’acte fondateur. Voulu ou accidentel, il va provoquer une distorsion de la réalité, souvent infime au départ, qui prend de l’ampleur avec le temps, qui va provoquer la bascule et l’incompréhension entre : d’un côté ceux qui ont cru au mensonge y engageant leur vie, et, de l’autre la réalité qui, elle, ne pouvant l’intégrer va l’évacuer violemment.

Ce cycle est immuable, il touche aussi bien les individus que les groupes ou les sociétés. Le mensonge est constant, il fait partie de l’humanité, il est lié tout particulièrement au langage. Il nous entoure, à tous les niveaux.

Apprendre à le percevoir est l’enseignement que les hommes doivent à leurs enfants.

Le mensonge peut être volontaire, mais le plus souvent il est le fait d’une mauvaise appréciation de la réalité.

Celui qui nous occupe aujourd’hui est le suivant ” Tous peuvent avoir tout”.

La particularité de ce mensonge est qu’il touche exclusivement les groupes. En effet, chacun sait au fond de lui que cette affirmation est mensongère en ce qui le concerne. Mais, tous regroupés, ils affirment que c’est la vérité, qu’elle est accessible. Le groupe va même jusqu’à accuser de traitrise ceux qui refusent de participer à ce mensonge, ceux qui affirment que tout se mérite, que tout à un prix.

Ce classique du mensonge suppose plusieurs étapes, répertoriées, archi-connues, constantes.

D’abord un relâchement, un renversement, ou une facilité momentanée, qui laissent supposer que, justement, tous pourraient avoir tout. C’est la félicité, ce moment si séduisant du mensonge.

Puis, les choses se compliquent, la réalité tend à s’imposer.

Ceux qui ont cru au mensonge sont dépourvus, les autres sont prêts à affronter la réalité, les deux masses vont, inévitablement, entrer en conflit.

Conflit qui va amplifier l’effet inéluctable de la réalité, qui, ne pouvant se nourrir que de vérité, va éradiquer par la violence le mensonge initial. Tous seront perdants.

Où en sommes-nous ?

En France une prospérité inespérée, découlant de la dernière guerre et de la liquidation de nos colonies, a donné du crédit au mensonge qui nous intéresse ici : “tous peuvent avoir tout”.Ce fut l’époque de la félicité de ce mensonge.

Depuis déjà pas mal de temps la réalité tend à s’imposer. Pour l’instant les menteurs ne lâchent rien. Mais, leurs réserves s’effritent.

Les contrôlés fiscaux, dont je fais partie, ont été les premiers à payer le retour de la réalité. Les tenants du mensonge, après les avoir montrés du doigt ont pu impunément les piller, prélever sur eux un sur-impôt, avec la complicité des agents de Bercy et des Tribunaux Administratifs. Mais cela n’a pas suffi à assurer le “tout pour tous”.

Aujourd’hui ces mêmes tenants du mensonge sont obligés de piller plus et à plus grande échelle. Car, ils sont toujours possédés par ce mensonge, la réalité ne les a pas encore rattrapés, mais elle les cerne.

Je ne vous cache pas le soulagement que m’apporte la pression fiscale généralisée. Je pense aussi à tous ceux qui, comme moi, furent des victimes isolées des conséquences du mensonge, du poids de la réalité sur ce mensonge générant notre ruine. Nous sommes soulagés de ne plus être seuls, même si ce soulagement est…relatif. Le nombre nous permettra peut-être de résister.

Nous n’allons pas tarder en rentrer tous dans le dur. Le mensonge sera éradiqué dans la plus grande douleur, tant il est profond.

La déclaration de Michel Edouard Leclerc est intéressante. Les “Leclerc” sont une illustration exemplaire du problème. Travailleurs indépendants, ils se sont considérablement enrichis. Ils font partie, chacun dans sa région, des plus grosses fortunes. Il est aisé de voir leurs voitures, leurs châteaux, leur luxe, leurs héritiers, à commencer par Michel Edouard.

Cela peut faire oublier ce qu’ils ont apporté à la société en cinquante ans, des emplois dans des entreprises solides, modernes, des investissements colossaux, une baisse du coût de la vie de 30% permettant aux plus humbles de consommer, une maîtrise des coûts de production par une étroite surveillance de ceux-ci, des devises à l’exportation. Tout cela en partant de rien, pour la plupart d’entre eux. Ce sont des entrepreneurs, des créateurs de richesse.

Ils sont touchés de plein fouet par les nouvelles mesures fiscales. Michel Edouard Leclerc est donc obligé de monter au créneau.

Mais, le pire pourrait leur arriver. Ils pourraient être nationalisés par Montebourg, qui doit en mourir d’envie. En effet, quoi de plus simple, tout le travail est fait, il n’y a plus qu’à gérer. Les menteurs pourraient s’en croire capables.

Allez, disons dix ans avant que, nationalisés, les “Leclerc” soient décrépis et leurs rayons vides. Chiche.

Dix ans, un an, vingt ans, nul ne sait le temps qu’il faut à la réalité pour terrasser le mensonge. C’est la grande inconnue, jamais égale à elle-même, toujours surprenante, alors attendons.

Bien cordialement. H. Dumas

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“Qui paie perd” ou “qui prend gagne” deux jeux qui tuent.

Bastiat nous explique, très clairement, la réalité de l’échange économique.

Il fait la démonstration que le prix de l’échange (la valeur des choses) est exclusivement porté par le service. Par exemple, ce n’est pas le diamant qui a de la valeur, mais le prix du service pour le trouver, l’extraire, le formater, le monter. Celui qui réalise lui-même ces opérations aura un diamant gratuit. Mais, il devra y passer un temps si long, si complexe, qu’il est préférable qu’il paie, même cher, le service de celui qui le fait pour lui.

C’est donc, pour Bastiat, le service qui valorise la matière et justifie l’économie, lui seul. En fait dit-il, l’économie est exclusivement liée à l’homme, à la valeur des services qu’il rend, non à la matière première. Ces bases affirmées, il croit à la régulation naturelle du prix des services, ce qui l’amène à croire à la liberté et à la propriété comme fondamentaux de l’économie. Sa réflexion est convaincante, franchement imparable.

Le socialisme le gêne. Il l’imagine comme une entrave à l’économie, mais sur ce sujet il est beaucoup moins convaincant. Comment un esprit aussi clair, aussi incisif peut-il être approximatif sur le socialisme ?

J’y vois deux raisons.

La première tient au fait qu’à son époque (1850), le socialisme contemporain cherche encore sa voie, il n’est pas passé globalement à l’acte. Il manque donc à Bastiat l’expérience du socialisme pour assoir son raisonnement pragmatique, comme il peut le faire avec l’économie déjà réelle.

La deuxième, c’est qu’il est lui-même profondément croyant et pratiquant, que donc la notion de solidarité paralyse sa réflexion. La pensée chrétienne s’estime solidaire, en fait socialiste. Cela le met probablement mal à l’aise, en concurrence avec le socialisme moderne. Son observation, outil de ses réflexions, en pâtit.

La solidarité

Cette notion est inhérente à l’homme. Son organisation biologique grégaire induit la solidarité, sans laquelle il ne peut y avoir de groupe. Nul n’échappe à cette émotion, à cette nécessité. Mais, comme pour tout ce qui nous oblige, chacun s’arrange avec à sa façon. Un fait est sûr, nul n’est propriétaire de la solidarité.

Proposition de réflexion

Je crois pouvoir apporter un éclairage sur le socialisme, sur la déviance de la solidarité, telle que Bastiat l’entrevoyait sans l’expérience pour l’analyser. Nous avons l’avantage sur lui de cette expérience, à haute dose.

Nous allons prendre l’exemple suivant : 10 personnes décident de réveillonner ensemble. Mais, l’une d’elles fait part de son impossibilité à payer, les neuf autres la réconfortent et lui proposent de partager entre elles sa dépense. C’est la solidarité.

Maintenant prenons ces dix personnes, toutes peuvent payer.

Le pot commun

Elles décident que la facture globale sera partagée par leur nombre, qu’elle ne sera pas recalculée en fonction des consommations de chacun.  Neuf personnes prennent le menu à 50€. La dixième mange à la carte pour 100€.

Tout le monde payant la même somme, la dixième personne aura été soit un goujat, soit un malin, c’est une appréciation morale.

Tout est là, c’est ici que la solidarité capote, sur le partage et non sur la charité.

Notre société pratique à outrance le “pot commun”. De droite ou de gauche, la règle du “pot commun” est vénérée, aujourd’hui européanisée.

Et, c’est inévitable, les goujats et les tricheurs, qui se prennent pour des malins, viennent prélever dans le “pot commun” sans discernement.

Ainsi, les fonds de la solidarité sont détournés de leur objectif, lequel n’étant évidemment pas atteint suppose d’augmenter le “pot commun”.  Le cercle est vicieux, les conséquences redoutables.

Mais, avec le temps cela va beaucoup plus loin.

Le “pot commun” va augmenter dans des proportions considérables et de véritables professionnels vont être formés pour prélever plus que leur part sur ce “pot commun”.

Chacun de nous a pu voir et entendre son député, son maire, son ministre se vanter de ses capacités à obtenir plus de subventions que son voisin. Il en est de même sur tous les budgets, des hôpitaux, des entreprises, des écoles, etc… c’est à celui qui prélèvera pour lui et ses amis plus que les autres.

Où la chose se rapproche de la folie, c’est que les forces vives du pays, ne sont plus formées à créer le service qui va lui-même créer l’économie et la richesse, mais tout simplement à se faufiler dans les arcanes de la redistribution pour y capter plus que les autres.

Nous sommes aujourd’hui au sommet d’une montagne de goujaterie, nos élites ne cherchent pas à rendre un service, mais à prélever le plus possible dans le “pot commun” (lire Promotion Ubu roi). Tout est inversé, le “pot commun” devient dans l’esprit des populations le départ de l’économie, le service qui l’a créé est perdu de vue, c’est insensé. Le “pot commun” est un monstre assoiffé, aux besoins illimités.

C’est ça le socialisme. Au bout c’est le vide.

Pour l’heure, il faut affronter ses servants, les services fiscaux et les magistrats.

Bien cordialement. H. Dumas

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Essence, mazout et diplodocus

J’ai à peine le souvenir d’une époque lointaine ou seuls les “blaireaux” roulaient au mazout. J’ai toujours été d’une banalité affligeante. Donc je roulais “essence”.

Je me rappelle mon premier six cylindres, puis mon premier huit cylindres.

Mes premiers 200 CV, puis 270 CV, pour finir avec 420 CV et plus de permis de conduire…

Je suis rentré dans le rang (le fisc m’a bien aidé). Je ne suis pas le seul. Dans les stations services les pompes “diesel” sont majoritaires. Je m’y suis mis. Je roule diesel, moins de 200 CV. Sur autoroute j’ai beaucoup de mal à dépasser la limitation de vitesse.

Je suis toujours à la peine pour mes points, mais c’est plus de la distraction, voir du vice de la “gendarmesque”, que de la vitesse pure.

Bref, je suis dans le moule. Presque parfait. Le bruit envoutant des belles mécaniques six cylindres, le vrombissement des huit cylindres, le hurlement des quatre cylindres rageurs sont aussi loin pour moi que les diplodocus, des fossiles.

Soudain patatras.

J’apprends par la presse autorisée (link), que le diesel serait responsable de 40.000 morts par an, en France.

Au plus fort de l’hécatombe routière on ne dépassait pas 15 à 18.000 morts.

Avant je roulais vite, j’étais un assassin en puissance, maintenant je roule doucement, je suis un assassin tout court.

D’ailleurs, je vais être condamné à payer plus cher pour liquider mes compatriotes, le diesel augmente, il va rejoindre les taxes de l’essence, malin.

Quand même, quelque chose me turlupine, suis-je vraiment responsable de cette hécatombe ?

Voyons, j’ai connu le diesel sponsorisé par l’Etat sous forme de taxes minorées, où l’on me traitait de flambeur avec mes moulins à essence. Ainsi donc, tous ces gens, l’Etat, mais aussi tous les délateurs qui me regardaient de travers quand je faisais le plein en super 98, étaient donc tous des empoisonneurs !!!

Pourtant, ils portaient beau, ils avaient la morale avec eux, la modestie, ils représentaient l’avenir raisonnable.

De mon côté, je trouvais que le diesel : ça faisait une fumée noire de mauvaise augure. On m’a bien expliqué que j’étais un ignare, on a réussi à rendre la fumée incolore (quand ça marche), mais les petites particules, même sans couleur, elles tuent les gens.

Et, c’est maintenant que tout le monde roule en diesel qu’on nous le dit….

Ils n’en ont pas marre, les mecs qui font les règlements, de ces règlements intelligents qui heurtent le bon sens et finissent par être encore plus catastrophiques que ce que l’on pouvait imaginer au départ, avec notre petite intelligence modeste.

C’est complètement débilitant de voir ainsi, à grand renfort de règlements et de subventions, se créer des situations pour lesquelles il faut ensuite une nouvelle fois payer pour les modifier tant elles deviennent rapidement infernales.

Ce qui me trouble c’est que chaque échec n’apporte aucune modification, aucune remise en question, au contraire, chaque échec parait conforter leurs auteurs à renchérir sur leur interventionnisme suicidaire.

Il ne leur vient jamais à l’idée de nous laisser libre, de nous faire confiance.

Ils étalonnent leurs convictions sur les abrutis qui ratent tout et nous imposent des solutions qui nous rendent tous abrutis, mais en règle.

La consolation serait qu’avant l’abruti était responsable de son état, plus maintenant.

C’est une maigre consolation qui porte en elle la destruction du lien social. Comment vivre en société si le marqueur hiérarchique est détraqué ? Si l’abruti obtient le même statut que l’intelligent ? Le fainéant que le travailleur ? Le véreux que l’honnête homme ? Le menteur que celui qui dit la vérité ? Le cancre que le bon élève ?

Je m’énerve, je m’énerve, je m’éloigne du mazout. Quelle fierté pour lui d’être valorisé à hauteur de l’essence. Comme quoi, il suffit d’attendre, tout peut arriver.

Le mazout coincé au fond de la colonne de raffinage, finit par rejoindre, dans nos cœurs et dans nos bourses, l’essence sortie en tête de colonne, puisque Bercy, lui pardonnant son côté “serial killer”, nous l’a imposé.

Bien cordialement. H. Dumas

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DEPARDIEU – AYRAULT

Deux hommes du même âge, à deux ans près. Même départ dans la vie, ils sont tous deux issus d’une famille modeste. C’est leur seul point commun, au reste tout les oppose.

Le premier est un cancre, primo-délinquant, intelligent, qui s’imposera par sa seule intelligence.

Le second est un bon élève, obéissant, discipliné, qui parvient au sommet par cooptation, on ignore la portée de son intelligence.

Ils sont les symboles de notre société, ils sont emblématiques, voir caricaturaux, de la situation actuelle.

Ayrault n’a pour ainsi dire jamais travaillé. Bon élève, il s’est glissé facilement dans le moule de l’éducation nationale. Il est probable qu’il ne doute pas, qu’il a depuis toujours, et encore aujourd’hui, des certitudes (c’est ce qui peut arriver de pire). Un peu de professorat à mi-temps en début de carrière, puis l’autoroute de la politique. Un contact qui doit plaire le fait très rapidement élire. Voilà un homme qui depuis fort longtemps roule en voiture de fonction avec chauffeur, est entouré d’une multitude de collaborateurs serviles, dépense l’argent public à haute dose, comme les autres. Il est succulent de le voir donner des leçons de civisme pour contrer une crise de la dépense publique qui lui doit certainement beaucoup. Chaque document signé par Ayrault doit, depuis fort longtemps, nous coûter de l’argent public en grande quantité, c’est ce qui le fait élire. Bref, il est l’archétype de la réussite par la fonction publique.

Depardieu a toujours travaillé. De petits boulots à la limite de la légalité, en petits rôles, il a su s’engager suffisamment pour devenir ce qu’il est. J’ai eu l’occasion de déjeuner face à lui dans les années 1980, je peux témoigner de son intelligence, de ses doutes, de sa quête d’homme. Aujourd’hui, chaque fois qu’il pose sa signature au bas d’un document, il s’en suit une opération économique, peut-être plus ou moins fructueuse pour lui, mais dans tous les cas génératrice d’emplois, de taxes et de revenus pour la société. Nous ne sommes pas dans le même monde qu’Ayrault.

Nous avons donc d’un côté la dépense illimitée, inconsidérée et de l’autre la richesse acquise par le travail, le service, l’intelligence, qui participe à l’épanouissement économique du pays.

Ce sont les “Depardieu” qui ont enrichi la France, ce sont les “Ayrault” qui l’ont amenée au bord du gouffre et, sous peu, dans le gouffre.

Le conflit devait arriver, il arrive par ces deux champions, il gagnera toute la société.

Ce qui me fascine, c’est l’impossibilité de regarder objectivement la situation, c’est le fossé qui s’est créé, infranchissable.

Filippetti s’en mêle. Elle rameute tous ceux qui pensent du mal de la fortune, tous les jaloux, tous les profiteurs, elle met en avant le fait que la fortune de Depardieu devrait beaucoup aux subventions qu’elle et ses copains politiques donnent abondamment au Cinéma et à la culture en général. Elle est indécente.

D’abord, elle n’a pas à se gargariser de ces subventions, ce n’est pas son argent qu’elle distribue, mais le nôtre et sans notre accord. Et puis a-t-elle assisté à ces films ou pièces subventionnées, soi-disant destinées à l’élite, que personne ne peut voir sans s’emmerder prodigieusement ? Connait-elle les dégâts faits aux théâtres privés par ceux qui sont subventionnés ? A l’économie du cinéma par ces mêmes subventions ? Connait-elle ce milieu, connait-elle la mentalité de cette bande d’assistés, incompétents et prétentieux comme des poux ? Il faudrait que Filippetti sorte autrement qu’entourée de sa cour et voit la vraie vie du monde du spectacle.

Le drame dans l’aventure France, c’est l’adaptabilité extraordinaire de l’homme qui lui permet de vivre en URSS, à Cuba ou en Corée du Nord sans prendre conscience de ce dont il est victime.

On lui a tellement dit, depuis des millénaires, qu’il n’a le droit à rien et certainement pas à jouir de la vie. Qu’il bosse, qu’il mange, qu’il baise pour procréer et qu’il se taise, rien de plus.

Alors quand, parmi eux, il en est un qui comprend que tout est possible, qu’il suffit d’y croire et de s’en donner la peine, il devient un danger public. Si en plus il se sent libre, il doit être exécuté.

Depardieu sera exécuté. C’est triste.

Bien cordialement. H. Dumas

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Comment ça marche (3)

Pour les puristes, ceux que les crapuleries du fisc intéressent, voici un jugement encore perdu  link    et le mémoire en appel link

La suite au prochain numéro.

Pour les autres, je vais vous faire un aveu.

Hier, je suis rentré de Paris vers ma Méditerranée. En passant à Lyon, la pancarte “Genève”m’a ému. C’est la première fois de ma vie, et je ne suis plus tout jeune, que je regarde cette pancarte avec un petit pincement au cœur. D’habitude je suis mon chemin, indifférent.

Entendons nous bien, il ne m’est pas désagréable d’aller à Genève, bien au contraire, mais jamais je n’ai imaginé cette destination avec une pointe d’envie.

Alors que là, soudain, j’ai eu un éclair de compassion pour ces habitants des pays difficiles qui rêvent de pouvoir aller vivre et travailler en France. Ceux qui viennent savent bien que la simple volonté d’émigrer ne suffit pas, que le parcours est  difficile et le résultat rarement à la hauteur des espérances.

Je n’ai pas de peine à imaginer les problèmes que je rencontrerais si je devais m’expatrier, mais pour la première fois la pression que mon pays met sur ma vie m’a fait regarder ailleurs avec envie. C’est terrible.

D’autant plus terrible que la France ne va pas tarder à se transformer en prison. Ce n’est plus qu’une question de mois, la faillite impliquera une fermeture des frontières, c’est incontournable.

Quelle misère. Bien cordialement. H. Dumas

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Céline est irrécupérable

Hier soir, j’ai été voir Céline, au Théâtre de l’œuvre, par Jean François Balmer. C’est fort. Il faut y aller.

Je n’aime pas Céline, ses livres me tombent des mains. Trop de méchanceté, trop de haine. Oui mais, il a révolutionné la littérature, ses descriptions sont au scalpel, sa lucidité décapante. C’est vrai, mais je ne l’aime pas. Oui mais, sa vie a été saccagée par la boucherie de 14-18, il a vingt ans en 1914, les traces de cette guerre stupide, qui signe les derniers soubresauts d’une aristocratie  européenne décadente, l’ont marqué au fer rouge. On dit pareil d’Hitler et c’est vrai aussi, ça ne me le rend pas sympathique.

N’oublions pas que Céline lui-même dit qu’il est parti à cette guerre avec plaisir, tout à la joie d’en découdre, il voudrait nous faire croire qu’en la vivant il aurait soudain compris quelque chose. En gros que l’expérience régule la connerie. Ce n’est jamais le cas, ça se saurait. La preuve en est rapportée par le fait que même “bousillé” de celle-là, il sera sur le front intellectuel de l’autre (celle de 40, qui n’est pas mieux que la première), prêt à en découdre.

En sortant, nous sommes montés place de Clichy, manger quelques huîtres chez Wepler.  Sur la place des jeunes de banlieue, en voiture aux vitres teintées, s’en prenaient à un chauffeur de taxi, lui défonçant férocement les portes de son véhicule à coup de pied et son moral à coup d’insultes. Le taxi s’étant échappé, ils l’ont rattrapé pour poursuivre leur œuvre.

De l’autre côté de la place, devant chez Wepler, un groupe de jeunes complètement défoncés. Nous rentrons dans le restaurant, quand, soudain, deux de ces jeunes rentrent aussi dans le restaurant, descendent aux toilettes et en ressortent pour retourner dans la rue, plus défoncés qu’en rentrant.

Une ambiance globale, très “Céline”.

Au théâtre comme dans la rue la haine était là hier soir. Je n’aime pas la haine, je ne lui trouve aucune excuse. C’est l’expression ultime de l’échec.

La société est régulièrement prise de crises de haine. Le paradoxe est que cette haine s’empare en priorité des cons, de ceux-là même qui, s’imposant lourdement à la société, la perturbent suffisamment pour qu’elle s’engage dans le cycle de la haine.

Une fois lancée, la haine est comme un ouragan, elle détruit tout sur son passage, et les cons qui l’ont provoquée sont tout surpris… Aujourd’hui, ils expriment leur haine contre l’économie, depuis déjà quelques dizaines d’années. Ce n’est qu’un exutoire parmi d’autres possibles.

Ce faisant, ils décapitent l’économie, ils se donnent une excuse de violence, ils leur tardent d’en découdre, ils sont dans les starting-blocks, ils vont tout casser par plaisir. Puis ils regretteront… encore.

Ceux qui les poussent à ça, politiques, journaleux, propagandistes, sont gravement responsables.

Ceux qui assument les basses œuvres, contrôleurs fiscaux, magistrats, flics, fonctionnaires de tout poil, sont encore plus responsables.

Après le carnage, non seulement ils diront qu’ils ne savaient pas, mais ils accuseront quelque absent ou disparu d’avoir été la cause du carnage. Alors que l’œuvre ne sera due qu’à leur profonde connerie. Il en va ainsi de la société comme des individus, elle se trompe, se butte, se met en colère et tue. Hélas, trois fois hélas, pour ceux qui ne demandaient rien.

Personne ne peut reprendre la maîtrise de la société lors de ses crises de haine.

Aujourd’hui, j’en suis personnellement victime, comme des milliers de français que Bercy, foyer propagandiste de la haine, va réduire en bouillie.

J’espère sincèrement, pour moi et pour ma famille, que je saurai subir sans violence, en me contentant de dénoncer.

Bien cordialement. H. Dumas

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APPRENDRE A TOMBER

C’est la phrase fétiche du roman, récent et largement primé, de Joël Dicker “La vérité sur l’affaire Harry Quebert”.

Effectivement, tous les personnages de ce roman glissent, à un moment de l’histoire, vers le pire. Il ne s’agit pas, comme pour Job, d’une influence extérieure ou de circonstances indépendantes de leurs volontés. Non, c’est leurs propres décisions qui les projettent vers le fond moral ou matériel. L’auteur a  27 ans, c’est bien jeune pour tant de lucidité.

Apprendre suppose une action volontaire, je me pose la question : Peut-on volontairement décider de tomber pour apprendre ? Je suis de ceux qui pensent que les échecs sont plus formateurs que les succès, mais bon… avec quelques réserves.

Caramba (marquant la surprise de la liaison intellectuelle, rien de plus).

Soudain, je me dis : Montebourg, le fait-il exprès ? Aurait-il dévoré avec passion le livre de Dicker, en serait-il déjà aux travaux pratiques. Est-il en pleine phase de construction, apprendrait-il à tomber ? On est en droit de se poser la question.

Quant on observe le personnage et sa beauté fatale, on se dit : Où ça va se nicher…. la culture. C’est terrible l’ambition, mais poussée à ce paroxysme c’est impressionnant.

Mais au fait, apprend-il ? Pour tomber, il tombe, pas de problème. Cependant, rien ne prouve qu’il apprenne. Peut-être n’en prend-il pas le temps ? On a l’impression que, tout à la joie d’apprendre, il rêve de tomber encore. On a presque envie de l’aider. Regardons, observons cette chute vertigineuse, véritable expérimentation de la théorie de Dicker. Attendons le résultat constructif….

Hypothèse

Toute chute finit à terre. C’est toujours le sol qui réceptionne le “chu”.

Or, au sol, que trouve-t-on ? Du chewing gum, que du chewing gum. Il suffit de se promener sur les Champs Elysées pour s’en convaincre.

S’il doit rebondir à ce niveau, Montebourg devra activer à fond ses capacités de réflexion autour du chewing gum.

Une étude récente, lancée conjointement par la Duflot et Samère pour les fêtes de Noël, prétend qu’au rythme accéléré actuel de la consommation de chewing gum, la planète court le risque mortel de se voir entièrement recouverte de cette matière en 2025. C’est l’asphyxie par le chewing gum.

Cela tiendrait, en partie, au fait que l’augmentation du cout du tabac dirige les fumeurs vers cette matière de substitution. D’autres avancent que le chewin gum, en ces périodes de vaches maigres, permet de se donner l’illusion de nourriture avec une dépense maitrisée.

Quoiqu’il en soit, la Duflot et Samère réfléchissent intensément à la récupération et au recyclage du chewing gum. La matière ne perdrait que très peu de ses capacités après mastication. La question posée est : comment récupérer le chewing gum ?

C’est là que Montebourg pourrait rebondir.

Il paraitrait que ses conseillers, que l’on ne peut sous-estimer tant ils font montre de compétence dans l’accélération de sa chute salvatrice, ont déjà une idée.

Ils seraient en cheville avec Decaux pour la création “d’oreilles urbaines” derrière lesquelles chacun pourrait venir coller son chewing gum.  Une “oreille urbaine” serait fixée sur chaque poteau, borne, où mur urbain libres. L’appareil, automatique, vous rendrait un chewing gum recyclé pour chaque chewing gum usagé collé derrière ces oreilles. Le coût du recyclage serait pris en charge par la collectivité.

On est stupéfait devant tant de créativité. Montebourg aurait rajouté, toujours garant du bien collectif, ardent défenseur d’un interventionnisme à la fois juste et autoritaire : “si les français ne se plient pas à cette cause mondiale, je leur tirerai moi-même les oreilles…”

Cordialement. H. Dumas

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Le hasard, maître de la vie

Je m’adresse à ceux qui sont, comme moi, convaincus que tout n’est que hasard. Dès sa naissance, l’homme est pris dans le tourbillon du hasard. S’il en prend conscience, il perçoit son insignifiance et accède ainsi à la liberté. Les grands choix de sa vie, de sa morale, sont libres du fait de cette insignifiance, c’est elle qui fait sa grandeur et sa responsabilité. Ceux qui prétendent le contraire sont soit des naïfs, soit des charlatans se proposant d’exploiter les naïfs. Une fois ce concept assimilé, tout devient possible. La répartition des richesses liée à la géographie, au climat, à la santé, à l’énergie, à toutes ces choses que le hasard distribue à sa guise, ne peut pas être modifiée autrement qu’à l’aide du hasard. Je parle là de la distribution initiale, je ne parle pas du plaisir de travailler, de se cultiver, de chercher à comprendre l’instant, d’aimer, de donner, de recevoir, l’ensemble pour progresser (peut-être) ou tout simplement pour exister. Je parle de la grande redistribution sociale. Celle dont on nous rabat les oreilles à longueur de journée. Celle pour qui (soi disant) nous devons redonner la plus grande part de nos revenus. Celle au nom de qui nos dirigeants s’octroient des avantages considérables, alors que les résultats qu’ils obtiennent sont inversement proportionnels à ces avantages indus. Le loto coopératif. Je propose que la redistribution soit, comme la distribution initiale, placée sous le signe du hasard. Actuellement le loto réalise 1,5 M€ de CA. Il redistribue, pas toujours, un gros lot, plus des broutilles. L’Etat se sert copieusement au passage. Alors imaginons, l’Etat ne prélève plus rien sur le loto, que nous appellerons “coopératif”. Nous avons donc 1,5 M€ de CA annuel, soit pour environ 150 tirages : 10 m€ par tirage à répartir. Si nous limitons la grille à 4 numéros, il y a actuellement environ 600 gagnants par tirage pour ces 4 numéros. Si à ces 600 gagnants nous répartissons 60% de la mise, soit 6 m€, chacun touchera 10.000 €. Les 40% restants seront répartis aux gagnants de rang inférieur. Maintenant, prenons pour hypothèse que ce loto, devenu transparent et débarrassé des prélèvements de la pieuvre étatique, rencontre un franc succès. Imaginons qu’il soit multiplié par 10. C’est donc, trois fois par semaine, 6.000 gagnants qui toucheront 100.000 €. Sur l’année, c’est 90.000 personnes qui percevront chacune 100.000 €. Sous réserve que mes calculs soient justes, ce que mes compétences de mathématicien ne me permettent pas d’affirmer, il y a là une vraie redistribution, du même type que la distribution initiale, c’est-à-dire liée au hasard, mais dont la performance laisse rêveur, par rapport à tous les échecs en cours des redistributions planifiées ou volontaristes. La somme de 100.000€ permet un vrai départ dans la vie économique pour ceux que cela passionne et qui en ont les compétences. C’est un capital crédible, prêt à fructifier. Evidemment ce hasard, comme celui de la naissance, ne va pas toujours tomber sur des individus qui sauront en profiter et le faire profiter, mais qu’importe. Ceux qui “crameront” leur gain ne feront que le remettre dans le circuit, sans avantage pour eux, c’est leur problème. Pour éviter les tricheries, ou les fantasmes de gain déstabilisateurs du système, chacun ne pourra disposer que d’une mise par tirage. Moralité : Un Dimanche, d’hiver même pas commencé, froid et pluvieux n’empêche pas d’imaginer la chaleur dont le hasard peut assurer le retour, si on le respecte et si on lui fait confiance. Pourquoi ne laisser au hasard que sa part d’ombre et de malheur ? De quel droit nous nous accaparerions ses effets positifs et nous ne lui laisserions que la maîtrise du malheur ? L’acceptation du hasard, dans toutes ses composantes, est le début de la sagesse, la limitation de la frustration et des haines qu’elle véhicule. Bien cordialement. H. Dumas

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“STASI-BERCY” fait appel

Dans un billet récent, intitulé “Une lueur d’espoir”, je vous faisais part d’une procédure gagnée devant la 17ème Chambre du TGI de Paris :

 

A ce billet j’avais joint le jugement : link

Ce jugement est objectivement d’excellente qualité, il est argumenté, il prend en compte les lois françaises et européennes. Il est parfait, il est juste.

Et bien, figurez-vous que M. Blazy, le condamné, fait appel : link

C’est intéressant, deux conclusions doivent être tirées de cet appel.

-1°- C’est bien la STASI-BERCY qui est à la manœuvre.

Je vous rappelle les faits. J’enregistre un entretien entre ce contrôleur des impôts, M. Blazy, et moi-même. Un autre employé des Services Fiscaux assiste à cet entretien, il prend en note la totalité de nos échanges. Lorsque je sollicite une copie des notes prises par cette personne, j’essuie une fin de non recevoir. Je juge utile alors de faire connaître ces méthodes de dissimulation de la preuve par les Services Fiscaux des échanges oraux et contradictoires. Je publie l’entretien que, de mon côté, j’ai enregistré, ne faisant en cela qu’équilibrer les droits des parties puisque les Services Fiscaux, eux de leur côté, ont noté l’intégralité de l’entretien.

On voit bien que la mise en avant de la “vie privée” de M. Blazy (qui n’est pas en cause s’agissant d’un entretien professionnel) pour engager une procédure contre moi était un élément factice. Aujourd’hui, Il n’y a pas lieu personnellement, pour lui, d’engager les frais importants d’un appel. C’est donc STASI-BERCY qui lui fait engager l’appel, qui refuse catégoriquement que le contribuable ait un droit à la preuve des échanges oraux qu’il a avec les contrôleurs du fisc.

-2°- STAZI-BERCY est anormalement sure d’elle.

En effet, un jugement de première instance n’est pas une jurisprudence formelle. Il n’en est pas de même avec un arrêt de Cour d’Appel. Or, l’appel engagé va aboutir à un arrêt, il fera forcément jurisprudence. STAZI-BERCY court un risque lourd en déclenchant l’appel de l’inspecteur Blazy….

A moins que STAZI-BERCY ait des garanties….

J’ai déjà vécu cela. Un jugement du Tribunal Administratif de Poitiers avait annulé un contrôle réalisé en dehors du siège social d’une de mes sociétés. Le code fiscal est formel, un contrôle fiscal n’est possible qu’au siège social d’une entreprise, ce qu’avait jugé le TA de Poitiers. En appel, déclanché par STASI-BERCY, La Cour d’Appel Administrative de Bordeaux n’a pas hésité, sur ordre, à émettre un arrêt disant le contraire. Je suppose que cet arrêt bordelais est depuis utilisé, quand elle en a besoin, par STASI-BERCY….

Qu’en est-il exactement ici ? STAZI-BERCY court-elle un risque important du fait de la qualité du jugement initial, ou est-elle sereine, a-t-elle des garanties ???

Nous ne tarderons pas à le savoir.

Bien cordialement. H. Dumas

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La ruche, le miel, les socialistes, la mafia.

L’été les abeilles s’activent. Pas de plage, pas de bronzage, pas de farniente, les abeilles butinent. Elles ne virevoltent pas le nez au vent tels les papillons multicolores, elles tracent, filent droit en allers et retours incessants, elles butinent on vous dit (enfin… je vous parle là des abeilles organisées en colonies, il en est d’autres solitaires qui vivent leur vie, point barre).

D’innombrables études rapportent que nos abeilles auraient atteint le summum de la vie en collectivité. Elles seraient si collectives que le système de pensée de la ruche serait dépendant de l’ensemble et uniquement à son service. Pas de pensée individuelle. La reine pond, les abeilles, toutes femelles, travaillent sans interruption, elles fabriquent du miel pour la collectivité, en vue de l’hiver. Les mâles procréent et meurent (destin significatif).

En résumé, les abeilles sont la quintessence du socialisme disent ces études et, franchement, c’est vrai.

Cette organisation “socialo-abeillesque” de rêve se heurte à un problème de taille : l’ENA (Entreprise Nationale d’Apiculture).

Comme vous pouvez le constater en regardant la vidéo jointe:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=aEuPPyEyqsA

L’ENA a une façon particulière de s’occuper de nos amies les abeilles.

Tout d’abord l’ENA enfume les abeilles, à l’aide d’un appareil extrêmement simple, un soufflet manuel à la beauté classique qu’apporte le pragmatisme.

Une fois enfumées, les abeilles seraient, parait-il, joviales et détendues, insouciantes.

C’est alors que l’ENA va leur soutirer toutes leurs économies.  

Cruel destin. Ainsi donc, l’abeille qui croyait avoir économisé pour l’hiver en travaillant tout l’été, se voit dépossédée par l’ENA de son stock de miel. Adieu les soirées “cocoons” entre copines, prés du feu, à siroter le miel de l’été. Pour l’hiver à venir, ce sera ceinture et austérité.

Ainsi vont la vie des abeilles et la notre. A chacun son ENA.

Mais, me direz-vous, que vient faire la mafia dans ce billet plein de poésie.

Les abeilles piquent lorsqu’on les attaque, les hommes aussi. Un voile de tulle suffit pour se protéger des abeilles, mais c’est un peu léger pour se protéger lorsque l’on a retiré tout leur miel aux hommes et qu’ils sont sur le point de piquer… une grosse colère, voir plus si affinité.

C’est ici qu’intervient la méthode mafieuse. Lorsqu’un impétrant est déclaré bon pour le service mafieux, un crime lui est assigné. Ainsi, la ligne franchie, il est ferré, il ne partira pas, il ne trahira pas.

Alors nos énarques, pressentant la révolte qui gronde, tentent de “mouiller” le plus grand nombre. C’est ainsi qu’ils ont inventé la “consultation” (dans quelques années se sera probablement un gros mot).

Cela consiste à réunir les actifs d’une ville ou d’une région, responsables économiques, animateurs d’associations, relais d’opinion etc… Puis, une agence de communication leur expose les projets des dépenses à venir, demande leurs avis (dont tout le monde se fout), et remet (sans doute) un dossier de consultation que personne ne verra jamais.

Mais, et c’est là le prodige, tous ces “consultés” ont à la sortie de ces réunions de concertation les doigts et les joues pleins du miel “subventionnel”. Ils sont ferrés, ils ne partiront pas, ils ne trahiront pas, enfin….

Récemment, j’étais à une réunion de la DATAR, organisée par Ernst et Young (excusez du peu) en profonde province,  sur 47 invités pour décider des subventions à l’économie de la région, nous étions 3 entrepreneurs, tous les autres étaient des fonctionnaires !!!!

Ecoutez ce fort bourdonnement, la ruche est en colère, l’ENA et les “enfumeurs” feraient bien de se méfier. Je crains que la “STASI-BERCY” s’effondre d’un seul coup.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bon sang, mais c’est… bien sûr.

Il y aura trois ans début Janvier que je tente, à travers ce blog, de témoigner et de comprendre l’enfer fiscal que je vis depuis vingt ans. L’expression est l’outil dont l’homme dispose pour, à l’aide du retour qu’elle implique, faire avancer sa propre pensée.

Et, soudain, la vérité m’apparait dans toute sa simplicité. Le chainon manquant m’est livré hier par la lecture d’un billet paru dans Atlantico, signé de M. Matthieu Le Blan :

http://www.atlantico.fr/decryptage/credibilite-marches-ces-taux-bas-qui-enchantent-najat-vallaud-belkacem-mais-qui-expliquent-surtout-violence-fiscale-que-france-i-551627.html

Le lien est fait. Tout est là. Toutes les questions que je me pose, que se posent les contributeurs et les lecteurs d’ObjectifEco et ceux de mon propre blog : Pourquoi le AAA ? Pourquoi un bilan aussi catastrophique de l’Etat français est-il sans conséquence apparente ? Pourquoi rien ne change ? Pourquoi les Tribunaux Administratifs n’ont-ils que faire de la justice ? Pourquoi le fisc évolue-t-il dans une zone de non droit ?

Toutes ces questions trouvent dans le billet de M. Le Blan les réponses : Parce que l’épargne des français correspond à la dette. Parce que la puissance du fisc, l’organisation bancaire, la terreur entretenue par la Stasi-Bercy,  permettent à l’Etat de saisir à tout moment cette épargne au profit de ses créanciers.

Nous sommes tous, à l’aide de nos maigres économies, les garants de la dette de l’Etat, qui, sans nous, serait en faillite depuis longtemps. C’est le motif de notre enfermement, des menaces qui pèsent sur ceux qui ouvrent un compte à l’étranger, même s’ils sont en règle avec le fisc français.

C’est donc Cantona qui avait raison.

Qui pourrait se révolter si toutes les épargnes individuelles étaient sacrifiées, au service de la soi disant “guerre économique”, pour rembourser la dette. Après tout, a-t-on besoin d’épargne personnelle quand on a la chance d’avoir un Etat aussi bienveillant que le notre, qui s’occupe de tout pour nous ?

Ainsi tout s’explique.

Hélas, vous ne pouvez même pas laisser vos économies à la maison ? Comme tout le monde, vous avez déjà été cambriolé. Vous savez que la police ne fait pas d’enquête, ne résout pratiquement aucun cambriolage, bien heureux si elle finit par accepter votre déposition de vol. Elle pense, fortement, que le vol n’est jamais qu’une redistribution.

Je vais vous faire un aveu, voir enfin la vérité m’apaise.

Pourtant il n’y a pas de quoi. Car enfin, tout comme en URSS avant la chute du mur, une poigné de profiteurs tient en coupe réglée la masse des français, ceux-là économisent, les autres font la fête et dépensent en donnant comme garanties les économies des premiers.

Objectivement, un jour ou l’autre….ça va chier.

Un point positif : ayant atteint ce que je crois être la vérité, je vais enfin pouvoir organiser mon avenir, et… vous lâcher un peu la grappe avec mes billets à répétition.

Bien cordialement. H. Dumas

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Ces ciseaux qui nous tuent

Hier, j’ai vu la crise en face. J’ai assisté au discours passionné d’un président de région qui coupait le ruban inaugural d’un ouvrage économique financé par lui.

Animé d’une satisfaction de lui-même évidente et probablement sincère, il nous a expliqué que, malgré la crise, il continue à investir car l’investissement génère l’économie. Sarkozy nous l’avait déjà fait avec le grand emprunt, mais, prudent, il annonçait qu’il y avait deux sortes d’investissements, les bons et les mauvais (à l’usage, il est probable qu’il se soit trompé de case, qu’il ait malencontreusement choisi la mauvaise). Paix à ses erreurs, nous avons à affronter aujourd’hui celles de ses successeurs.

Mais quand même, il faut être totalement ignare pour penser que l’investissement génère l’économie, alors que c’est exactement l’inverse qui se produit, c’est l’économie qui génère l’investissement.

La première façon de faire s’appelle l’économie planifiée, elle a échoué partout dans le monde où elle a été pratiquée. Aujourd’hui le phénomène a été suffisamment étudié pour que l’on sache précisément que l’économie découle de l’échange, de la valorisation de cet échange, qui ne peut s’épanouir qu’avec la liberté individuelle et la propriété privée.

Le plus terrible

C’est que nos dirigeants sont non seulement persuadés qu’ils favorisent une économie libérale, mais qu’ils en sont des membres actifs.

La réalité est qu’ils prélèvent un impôt très lourd au motif de la redistribution et de la solidarité, puis qu’ils réinvestissent une partie importante de cet impôt dans l’économie. Ce faisant, neuf fois sur dix, ils viennent perturber la marche naturelle de l’économie l’appauvrissant par deux fois. La première fois par la lourdeur de l’impôt, la deuxième fois par l’incohérence économique de leurs investissements.

Pour les amateurs de calculs, un tableau de la consommation du ruban d’inauguration et de l’affutage des ciseaux pourrait être un indice à prendre en compte par les agences de notation.

Pourquoi le cercle est-il vicieux  ?

Parce que l’apparence d’intérêts opposés va dans le sens du cercle.

Il est incontestable que la richesse, moteur essentiel de l’économie, peut paraître agressive ou injuste pour ceux qui n’ont pas la chance ou la volonté de l’approcher. Ils applaudissent donc à deux mains lorsqu’elle est prétendument ponctionnée pour la redistribuer.

Mais, ceux qui pratiquent la ponction, dès que la richesse est dans leur poche, ne peuvent pas résister à l’idée de la jouer sur le tapis vert du risque économique. Ils y sont encouragés par un grand nombre d’opérateurs économiques qui trouvent là un moyen de financer des projets fumeux pour les autres mais rentables pour eux, des projets qui n’auraient pas trouvé preneur dans l’économie naturelle.

Ces deux leviers puissants, impôts et planification, sont les moteurs de la crise. Ils ne pourront pas disparaître par une prise de conscience de cet enchainement, la société n’est pas capable de cette prise de conscience.

Je pense souvent à l’inquisition, je suis convaincu qu’elle n’était pas le fait des seuls sadiques ou bourreaux, que les inquisiteurs croyaient sincèrement sauver l’âme des gens. Et pourtant, elle ne laisse que le souvenir des sadiques et des bourreaux, de la souffrance et de l’injustice dont elle a été le puissant vecteur. A moindre échelle, j’ai vécu l’obscurantisme, pas si éloigné, de la censure, c’était le même enchainement d’intérêts divergents qui se retrouvaient accidentellement liés.

Lorsqu’un enchainement de pensées normalement inconciliables se crée, il s’alimente seul et devient très vite nocif.

Il aboutit à une situation qui ne peut pas être comparée, puisqu’elle investit la totalité du spectre social, les autres solutions possibles ne devenant que des hypothèses. Hypothèse contre réalité, le match est perdu d’avance pour l’hypothèse. La réalité, quelle qu’elle soit, ayant évidemment ses serveurs, ses intérêts en jeu, qui résistent au changement jusqu’au dernier souffle.

La crise n’est donc pas accessible à la raison, les ciseaux inauguraux ne cesseront que sous la contrainte de la misère généralisée.

Cordialement. H. Dumas

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J’ai vu “CAPITAL”, avec “Machin-Gravats”

Formidable. C’est un peu comme si le réalisateur, ayant décidé de vulgariser les activités et les personnages de l’hôtellerie internationale, avait cadré son récit sur la vie de Paris Hilton. Le décalage est du même niveau, le résultat est évidemment nul.

On y voit des banquiers gras et dodus, aux dialogues débiles, se livrer à des activités de type Monopoly simplifié pour 6 à 10 ans.

Aucune réflexion sur la banque et les banquiers, rien. Le désert intellectuel.

Quant aux acteurs, on ne peut pas dire que la mise en scène les met en valeur. Ce pauvre Gad Elmaleh risque d’y perdre ses amitiés monégasques, qu’est-il allé faire dans cette galère ?

Tant de bêtise fait réfléchir. Comment raconter la banque et les banquiers actuels, modestement et simplement ?

Proposition :

Un grand nombre de français ne voit jamais un banquier pour autre chose que de déposer chez lui leurs salaires, avoir un chéquier et une carte bancaire, avec le sentiment que leur argent à la banque est en sécurité et leur comptabilité bien gérée.

Ils sont à mille lieux d’imaginer la réalité primaire de la banque.

Il est bon de leur rappeler que le banquier vit des crédits qu’il consent, que si aujourd’hui le banquier vit au dessus de ses moyens, matériels et intellectuels, c’est parce que son activité de prêteur l’a enrichi anormalement.

D’où le côté gras et dodu que le réalisateur croit devoir nous montrer. Mais il ne montre que l’effet, il oublie l’essentiel la cause.

Penchons nous sur la cause, les trois sources de crédits :

– Le crédit à la consommation. Il consiste, dans une économie en croissance, à persuader les gens qu’ils peuvent posséder avant et payer après, au lieu de gagner avant et d’acheter après. Grave danger en cas de récession, accompagné du risque plus classique de dépenser sans avoir la capacité de payer après, en gros de dépenser plus que ce que l’on sera capable de gagner. Disons que c’est en partie le problème classique du banquier et de son client. Problème qui n’a jamais grassement enrichi les banquiers, ni ruiné complètement des sociétés.

– Le crédit aux entreprises. Ici nous rentrons dans le délicat, le pervers. En effet la fiscalité, l’Etat donc, qui prélève sa dîme le plus en amont possible, ne permet pas à l’entrepreneur d’accumuler la trésorerie nécessaire à son extension, ou plus simplement à la marche normale de ses affaires. Toute une bande de premiers de la classe lui font croire, depuis des décennies, que l’emprunt lui permettra de payer ses impôts et sa croissance. Hélas, l’entrepreneur n’obtient par l’emprunt que fragilité et insécurité. Seul l’Etat, Bercy, y trouve son compte en taxant très en amont, totalement indifférent à la fragilité générée pour l’entreprise. Cette attitude est scélérate de la part de l’Etat, mais aussi du banquier qui touche des intérêts injustes en sachant parfaitement qu’ils sont assis sur des prêts inutiles qui tuent son client. Mais ce gisement artificiel est là et enrichit indument le banquier.

– Le crédit aux collectivités. Ici nous abordons l’inacceptable, le sordide. Avec pour seul objectif leur élection, les politiques empruntent plus que de raison pour épater leurs électeurs. Disons-le clairement, pour les éblouir et les acheter hypnotisés qu’ils sont par ces débauches d’argent, par toute cette magnificence. Alors là, les banquiers se gavent sans aucun risque. Le risque est mutualisé par l’impôt. C’est ce que les politiques appellent la solidarité.

Nous voyons donc que ces trois gisements réunis, dont deux, les plus forts, les moins risqués, sont issus des têtes d’œufs de Bercy, enrichissent de façon considérable les banquiers.

L’ensemble pratiquement sans risque, sans effort, Bercy s’occupe de tout.

Les conséquences sont les suivantes :

– N’importe quel con peut être banquier, c’est enfantin, Bercy fait le boulot, il suffit d’être nommé. En plus, la plupart du temps, c’est Bercy qui nomme.

– Etre riche est compliqué, le riche est imprévisible, mais si en plus il est con, le pire est à craindre.

Alors, en effet, gras et dodus, très peu malins, nos banquiers ont été capables d’inventions toutes plus perverses et ridicules les unes que les autres, jusqu’à se rendre si obscènes qu’un pauvre réalisateur démagogue puisse les représenter comme dans “CAPITAL”. C’est bien fait pour eux, même si c’est dommage pour la population qui passe à côté de la vérité, à la fois beaucoup plus simple et beaucoup plus grave.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le 11 Janvier 2013, à 13h30, une date à retenir

Ce jour là, à cette heure là, je suis convoqué devant le Tribunal Correctionnel de Paris, 17° Chambre, celle des affaires de presse. Quand “Voici” ou “Gala” parlent d’eux, c’est là que vont se plaindre Rachida Dati, Trierweiler, Yannick Noah, etc…

Si ce jour là vous êtes libres, si vous êtes à Paris, venez, c’est public et ce devrait être drôle.

Vous rencontrerez le contrôleur fiscal Louis Martino, s’il vient… Moi, j’y serai, je suis “cité à comparaître” et obligé d’y aller.

Si vos zygomatiques sont un peu coincés ces temps-ci pour cause de crise, n’hésitez pas à lire la convocation que j’ai reçue, ça devrait les décoincer. Voici les liens : link et link

Reprenez votre sérieux et maintenant parcourez la mise en demeure de payer sous huit jours 494 037 €, que j’ai reçue ce Mercredi, tout ça est lié.

Mise-en-demeure-14-11-2012-001

Explication :

Louis Martino, super-contrôleur, attaché à la section nationale de l’élite du contrôle fiscal basée rue de Saussure à Paris, se pointe chez moi à Sète, fin 2007, avec un copain à lui, les deux en avion !!!

Tout deux viennent vérifier une société, quasiment en sommeil, dont la comptabilité annuelle tient sur une feuille A4, la SARL Les Hauts de Cocraud….

PASSAGE CENSURÉ PAR LA COUR D’APPEL DE PARIS

Arrêt n° 13/02826 du 11 Décembre 2014 (voir billet du 30/01/2015)

 

….J’ai même mieux en magasin. Le Tribunal Administratif de Montpellier, saisi de la nullité de la procédure de Martino, ne va pas hésiter à écrire dans un jugement le 18 Octobre 2012, ceci :

“Considérant que les moyens relatifs à la régularité de la procédure de contrôle suivie à l’encontre d’une société soumise au régime d’imposition des sociétés de capitaux sont inopérants au regard des impositions personnelles mises à la charge de l’un de ses associés; que, dès lors, M. et Mme Dumas ne peuvent utilement invoquer l’irrégularité de la procédure concernant la SARL “Les Hauts de Cocraud, société de capitaux…”

Tout faux. Le Tribunal, qui n’a sans doute pas lu le dossier, va lui aussi faire comme s’il s’agissait d’une société soumise à l’IS, alors que la SCI, par la transparence fiscale, est soumise à l’IRPP. Le Tribunal, sans sourciller, juge donc d’imposer deux fois les mêmes sommes !!!… Mais si, c’est possible.

PASSAGE CENSURÉ PAR LA COUR D’APPEL DE PARIS

Arrêt n° 13/02826 du 11 Décembre 2014 (voir billet du 30/01/2015)

Comme pour la maffia, tout le système se met en route, la justice, le petit doigt sur la couture du pantalon, suit aveuglément les ordres que lui donne Bercy. C’est totalement mortifère pour notre société.

Cahuzac ne peut pas menacer les français de contrôles fiscaux, tant que cette activité sera un espace de non-droit. J’en apporte et continuerai à en apporter la preuve dans mon blog.

PASSAGE CENSURÉ PAR LA COUR D’APPEL DE PARIS

Arrêt n° 13/02826 du 11 Décembre 2014 (voir billet du 30/01/2015)

Accepter de détruire le plus grand nombre pour, soi-disant, éradiquer une minorité de tricheurs plus fantasmés que réels, est stalinien.

Je vous rappelle ce qui ne va pas, pourquoi il est clair que le contrôle fiscal est une zone de non droit : https://www.temoignagefiscal.com/article-au-nom-des-parias-102668660.html

Le combat que je mène est juste. Si vous venez au TGI, à la 17° chambre, à Paris, le 11 janvier 2013, vous me ferrez plaisir et vous participerez à ce juste combat. Merci et à bientôt.

Bien cordialement. H. Dumas

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Passé son “Œdipe”, le fils à papa va-t-il fermer les frontières ?

Nous avons élu un fils à papa à la tête du pays.

Il fait partie de ces gens qui, toute leur vie, n’ont connu que “l’argent de poche”. Ces gens qui n’ont jamais créé de richesse, qui ne savent pas ce qu’est prendre des risques, qui se contentent de percevoir un peu d’argent parce qu’ils ont été sages et ont fait ce qu’on leur a demandé.

Enfin, lui il a quand même un peu triché en faisant semblant d’être un décideur par l’onction de l’élection. Nous, nous savons bien qu’il n’en est rien.

Mais, comment expliquer, à tous ceux qui vivent une vie passive, souvent honnête, récompensée par un salaire, la difficulté de créer une entreprise, puis avec cette entreprise d’atteindre un marché, d’y faire ses preuves, de s’y maintenir, de croitre, de lutter contre la concurrence, contre les fonctionnaires, contre les prédateurs, de ne pas dormir la nuit, de se faire tondre par le fisc, par les banques, même par ses propres salariés. Oui, comment expliquer tout cela à des gens qui ne l’ont pas vécu, et surtout qui ne veulent absolument pas le vivre. C’est impossible.

Alors, notre fils à papa, comment le comprendrait-il ? Sil le comprenait, il ne serait pas en train de tuer la médecine libérale pour tout simplement régler son “Œdipe” avec son père médecin spécialiste. Nous ne savons pas pourquoi il n’est pas à la tête de la clinique familiale, lui seul le sait, il ne nous le dira pas. Un fait est sûr, c’est dommage pour les médecins de France, ils auraient échappé à la ruine que leur cause ce problème familial.

Mais, ce n’est pas tout. Notre petit bourgeois veut se rendre intéressant auprès des pauvres. N’en n’ayant pas les moyens personnellement, il trouve judicieux de le faire avec l’argent des autres. Hélas, les pauvres savent bien que l’argent qu’il pique en leur nom n’est pas pour eux. Il ne faut pas prendre les pauvres pour des cons.

Pas plus que la richesse ne rend intelligent, la pauvreté ne rend con.

La pauvreté est un mal qui peut toucher n’importe qui, un humain ou un groupe d’humains. Il suffit d’un manque de chance, de la prise de mauvaises décisions, de la maladie, d’un manque d’aptitude, d’une fragilité, souvent de peu de choses, et l’on glisse vers le gouffre de la pauvreté.

C’est vers ce gouffre que le fils à papa nous entraine collectivement. Alors les plus résistants refusent, ils tempêtent, se cabrent, se révoltent, in fine, ils partiront. C’est inévitable.

Lui, le fils à papa, que peut-il faire contre ça ? Fermer les frontières.

Mitterrand l’a fait, je me rappelle parfaitement lorsque nous n’avions plus le droit de quitter la France avec plus de 3.000 Frs (moins de 500 €!!!).

Le socialisme, lorsqu’il se radicalise dans son échec programmé, est obligé de fermer les frontières pour continuer à rançonner sa population.

Le cycle est classique : chimère, utopie, échec, boucs émissaires, délation, contrainte, pillage, fermeture des frontières.

Le socialisme ne peut finir qu’en prison collective, dont seuls les apparatchiks sont dispensés, mais pas éternellement.

Nous n’avons jamais été jusque là en France, du moins récemment. Nous y entrainera-t-il, le fils à papa ? A suivre.

Bien cordialement. H. Dumas

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Crise conjoncturelle ou crise structurelle ? Là est la question.

Dans l’hypothèse d’une crise conjoncturelle, Hollande a raison, il suffit d’attendre que les choses rentrent dans l’ordre. Point n’est besoin d’imagination, de décisions difficiles, de rupture, nous pouvons dormir en paix, le temps joue pour nous.

Dans l’hypothèse d’une crise structurelle, la situation est différente. Les mutations à venir sont inconnues, les avis sont si divergents qu’il n’est pas exclu que ces mutations ne puissent pas se mettre en place sans violence.

Peut-on être objectif, d’abord dans l’analyse de la situation, puis dans la proposition de solutions simples ? Rien n’est moins sûr, mais on peut toujours essayer.

Analyse de la situation

Pour le monde occidental, la chute du mur de Berlin n’a pas été la victoire du libéralisme économique, mais au contraire la diffusion du collectivisme, de la planification.

Jusqu’alors enfermée entre les serres du monde communiste, la planification socialiste s’est trouvée d’un seul coup libre de se répandre dans notre monde occidental. C’est ainsi qu’en un peu plus de 20 ans elle a conquis notre société, du fait de la disparition du contre modèle qu’était l’URSS.

Le socialisme a dans ses gènes, avant toute chose, la planification. Son souhait de lisser les injustices apparentes de la vie, implique la planification. Depuis déjà plusieurs siècles, nul n’ignore que cette ambition excusable conduit à l’échec, indubitablement.

Le socialisme, sous différentes appellations, s’est emparé de la société occidentale à plusieurs reprises depuis la chute de l’empire Romain, dont il est en partie responsable.

Plus prés de nous et en ce qui concerne la France, il s’impose à partir de 1968. Son apparence politique, ses différentes dénominations, “droite” ou “gauche”, ne changent rien à la réalité de son omniprésence depuis plus de 40 ans dans l’organisation de notre société.

Dans ces conditions, le point le plus troublant est l’alliance objective, mais incestueuse, du socialisme et du capital. La planification demande des moyens lourds, ce que n’a pas compris l’URSS, ce qu’a compris la Chine.

Planification socialiste et capital s’entendent comme larrons en foire. L’une tente de gérer une égalité théorique, pendant que l’autre lui apporte les finances mais exige en échange des monopoles qui neutralisent la concurrence.

Cette alliance est visible et tout serait simple si le socialisme se résumait à un échec économique. Mais ce n’est pas le cas. Le socialisme a aussi des réussites qu’il serait tout à fait erroné de refuser de voir.

Alors que l’économie s’occupe de l’autre par intérêt, le socialisme s’en occupe par compassion. Au départ, la différence est énorme. A l’arrivée, l’échec économique incontournable de la planification socialiste renverse la situation (L’individu est plus facilement abandonné dans une société basée sur le socialisme, où il devient un poids, que dans une société soucieuse d’économie, où il est l’indispensable client).

Mais, à l’arrivée, c’est trop tard, le mal est fait. Conclusion, avant le gouffre, le socialisme est séduisant.

La solution simple

C’est d’arrêter le socialisme avant le gouffre. Prendre le bon et éviter le pire.

Oui, mais comment faire ? Je ne sais pas, mais je suis sûr qu’il est indispensable que les socialistes inversent l’ordre de leurs priorités.

Je veux dire par là qu’il faut que les socialistes mettent en première ligne l’économie et ce qui va avec : la propriété privée, la liberté, la concurrence.

Pourront-ils alors rester socialistes ? Figurez-vous que je crois cela possible.

L’acte économique n’est pas porteur d’injustice, pas plus que l’accumulation de capital, l’ensemble se régule seul. Ce qui peut poser problème c’est la morale d’une société, ou son absence de morale.

Les socialistes, la plupart du temps laïques, me paraissent capables de préserver la morale, d’être un repère. Ils ont su exploser la censure, libérer les esprits. Ils croient à l’idée d’égalité des chances. Ils sont les amis des arts et de la création. Ils aiment la justice.

Alors ma solution simple est la suivante : il faut décréter la séparation de l’économie et du socialisme, plus largement, la séparation de l’économie et de la politique, rendre sa liberté pleine et entière à l’économie. Mais il faut parallèlement donner une âme, une morale à la société, cela pourrait revenir au socialisme, pourquoi pas ?

Il est des évidences qu’il est bon de répéter inlassablement.

Bien cordialement. H. Dumas

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C’est ainsi que cela se passait

Ce billet n’a pas la prétention d’être historique, ni scientifique, il s’agit d’une simple plongée dans les souvenirs de l’homme très ordinaire que je suis.

Je me suis installé à mon compte en avril 1965, il y aura donc 48 ans en Avril 2013. Je travaille toujours, cela me convient parfaitement.

En Avril 1965 :

– C’était le plein emploi. Non seulement tout le monde travaillait, mais la plupart étaient sollicités à leur travail pour des emplois mieux payés ou plus intéressants. La main d’œuvre était importée en très grande quantité.

– Les milieux modestes poussaient leurs enfants à faire des études. Aussitôt diplômés, les avocats, assureurs, dentistes, médecins, ou autres posaient leur plaque, les clients affluaient. Deux ou trois ans plus tard ils construisaient déjà leur maison, possédaient les plus belles voitures. L’ascenseur social marchait à fond.

– La propriété privée était sacralisée. Lorsque l’Etat expropriait, il surpayait pour compenser la privation de propriété.

– Les salariés du secteur privé étaient payés 20 ou 30% de plus que les fonctionnaires. Ces derniers, moins rémunérés, mettaient en avant leur statut de serviteur de l’Etat et l’idée du sacrifice pour justifier leur situation. Tout le monde s’accordait à penser que la sécurité de l’emploi et l’irresponsabilité dont ils jouissaient étaient naturelles, compensant leurs petits salaires.

– L’Etat était centralisé, les préfets possédaient un pouvoir absolu. Dans chaque département ils représentaient l’Etat central.

– L’économie, elle, était décentralisée. Chaque ville moyenne possédait sa banque, ses entreprises, ses commerçants, ses cliniques. La compétition était tonique.

– Pas ou peu de permis de construire, l’acte constructif était partout libre. Pas de permis de conduire à point, pas de limitation de vitesse, pas de casque en moto. La liberté de mouvement était la règle.

– La réussite au Bac était de l’ordre de 40% (c’est une impression, je ne suis pas sûr du chiffre), mais plus de la moitié des élèves avaient quitté l’école bien avant.

– Les métiers étaient globalement libres, il ne fallait pas de diplôme pour être  agent immobilier, notaire, huissier, architecte (maître d’œuvre), etc… donc le bac ne manquait pas à ceux qui n’avaient pas jugé utile de le passer.

– Les plus values n’étaient pas imposées, la fiscalité était légère. Les prestations de l’Etat étaient limitées. Les impôts locaux insignifiants.

– La guerre d’Algérie venait de se terminer, les pieds noirs furent absorbés sans trop de problème.

– Il y avait une inflation constante, la construction d’une maison coutait à la sortie 10 à 20% de plus que les devis initiaux. Il n’était pas rare d’attendre son branchement téléphonique un ou plusieurs mois. Les salaires suivaient l’inflation, ils étaient augmentés tous les deux ou trois mois.

– L’impression d’enrichissement était constante pour ceux qui travaillaient. Il y avait quelques SDF, que l’on appelait “clodos”, ils étaient 5 ou 6 pour une ville de 30.000 habitants, connus de tous. Les bidonvilles étaient en voie de  disparition.

– Par contre, les libertés personnelles étaient limitées, censure au cinéma, en littérature, radio et télévision d’Etat, l’originalité n’était pas de mise.

– L’offre politique était indigente. Les élus étant quasiment bénévoles, ils étaient majoritairement issus des classes dirigeantes.

Ces années furent un enrichissement constant, pour tous et à tous les niveaux, économique, scientifique et culturel.

Tant et si bien que l’idée de profiter de cette richesse se fit pressente.

C’est dans ces conditions qu’advint Mai 68

Une révolution de fils à papa qui voulaient plus de liberté, un monôme. Un monde ouvrier, piégé par l’image de cette révolution, qui alors, un peu partout, se saisissait de l’outil de production. Moyennant quoi, le retour de bâton fut terrible. La gauche fut écrabouillée aux élections qui suivirent le monôme. Un peu plus de dix ans plus tard, cette liberté pour enfants gâtés arrivera avec la prise du pouvoir par Mitterrand.

Le monôme devint alors le socialisme.

Aujourd’hui, 44 ans de socialisme plus tard :

– La règle pour les jeunes, diplômés ou pas, est le chômage.

– La majorité fait de longues études, tout le monde a le bac, mais l’ascenseur social est en panne.

– La propriété privée est largement contestée, elle n’existe plus pour le foncier et les droits à construire.

– Les fonctionnaires sont payés 20 à 30% de plus que le secteur privé. Ils sont toujours irresponsables et conservent la garantie de l’emploi.

– l’Etat est décentralisé.

– L’économie est hyper-centralisée.

– La majeure partie des métiers est inaccessible sans un parchemin délivré par l’omniprésente Education Nationale.

– Les impôts sont écrasants.

– L’inflation est quasiment nulle. Les salaires statiques.

– Nous ne sommes pas en guerre apparente à l’extérieur, mais à l’intérieur les SDF se sont multipliés.

– Les libertés personnelles de circulation, d’action professionnelle, de construction, etc… se sont réduites comme peau de chagrin.

–  Celles touchant à la culture, à condition d’aller dans le sens de la pensée majoritaire, sont totales, la censure a disparu. C’est un point largement positif, qui ne procure malheureusement ni le gîte ni le couvert.

– Il y a pléthore d’offres politiques, la politique a perdu son aspect bénévole en devenant un métier à part entière et, pratiquement, le seul ascenseur social disponible.

Conclusion :

Ces souvenirs me tétanisent. S’il y a un rapport entre l’appauvrissement de notre société et son organisation, un retour en arrière n’étant pas imaginable, ce ne sont ni la planche à billet ni les “mesurettes” actuelles qui peuvent nous ramener à la richesse, tant les modifications ayant entrainé cet appauvrissement sont profondes.

J’ai aussi le souvenir qu’en 1965, il y avait encore de vieilles familles possédant un château et les 300 ou 400 hectares qui allaient avec. Ruinées, ces dernières ont toutes vendu les terres pour garder le château. C’est ça une fin de race : prendre la frime pour la réalité.

La conclusion raisonnable de tout cela est que notre richesse, nos biens, nos ressources seront, sous peu, rachetés par d’autres puissances. Nous allons être économiquement colonisés.

Il s’en suivra pour nos enfants ou nos petits-enfants une guerre de libéralisation à venir.

Bien cordialement. H. Dumas

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UNE LUEUR D’ESPOIR

Mes pensées vont à tous ces français de bonne foi qui ont été oppressés, détruits, humiliés, ruinés, par un contrôle fiscal.

Ces français qui ont constaté que le fisc vit dans un monde de non droit où tout lui est permis, un monde où la bonne foi, l’honnêteté, la sincérité ne servent à rien.

Un monde où Bercy, le syndicat national unifié des impôts, les politiques, liés par le pacte démoniaque de la dépense non maîtrisée des fonds publics, cachent leur forfaiture par la désignation du contribuable comme bouc émissaire, par son exécution en place publique au moyen du  contrôle fiscal.

A tous ceux là je dis : le 31 Octobre 2012 est un jour d’espoir.

Ce jour là le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu ce jugement : link

Pour une bonne compréhension de la situation vous pouvez prendre connaissance de l’enregistrement objet du conflit link et de mes conclusions link

La justice française serait donc en passe de reconnaître :

– Le droit à la preuve du contribuable lors d’un contrôle fiscal par l’enregistrement des débats oraux, qui ne seraient donc plus rapportés de façon partisane par le seul fisc.

– L’idée que les blogs, au même titre que la presse officielle, seraient un espace d’information.

C’est énorme. Je dois un profond respect aux magistrats du TGI de Paris qui se sont effectivement penchés avec beaucoup d’attention sur ce dossier, alors que jusqu’à présent tous leurs collègues avaient totalement ignoré des dossiers parfaitement semblables.

Si ce jugement se confirme, soit parce que le fisc n’en fait pas appel, soit parce qu’en appel sa condamnation serait confirmée, ce sera effectivement un jugement essentiel pour l’avenir.

Ainsi, pourquoi ne pas imaginer que demain la norme serait :

– Que le fisc, sauf pour le grand banditisme, indique les motifs de sa venue.

– Que le débat oral et contradictoire soit filmé.

– Que le fisc ne puisse pas paralyser l’économie d’une entreprise tant que ses prétentions n’ont pas été confirmées en dernier instance de contentieux.

– Que les contentieux fiscaux soient du ressort des TGI et non de cette justice d’exception inacceptable que sont les Tribunaux Administratifs.

Tout cela devrait être normal, ce devrait être tout simplement la règle des contrôles fiscaux qui pourraient parfaitement se dérouler dans un espace de droit, profitable à tous, contribuables et services fiscaux.

Nous avons peut-être franchi un pas dans ce sens. Je dis nous, car rien de tout cela n’aurait pu voir le jour sans vous, sans ce blog, sans ses lecteurs.

Acceptez ma gratitude et mes plus profonds remerciements.

Bien cordialement. H. Dumas

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Comment comprendre ???

Chaque instant de notre vie est fait de notre passé, de notre présent et de notre avenir. Comprendre cet instant suppose une connaissance complète de ces trois données. C’est, peut-être, possible pour un individu, c’est beaucoup plus difficile pour un groupe.

Prenons l’exemple de la réquisition des logements.

Le passé :

Les socialistes avancent l’idée qu’ils hériteraient d’une situation laissée par la droite.

C’est une plaisanterie.

Il y a plus de vingt ans que les socialistes ont investi majoritairement les leviers du pouvoir à travers les villes, les départements, les régions en ce qui concerne les postes électifs; les écoles, la justice, la police, les hôpitaux et Bercy en ce qui concerne les postes administratifs. En résumé, le pays est totalement entre leurs mains. La politique socialiste est donc en application depuis plus de vingt ans.

Pour ma part je situerais la “renverse” à Giscard, c’est-à-dire début 1970.

Le présent :

Vu avec cette conscience du passé, le présent est très différent de ce qui nous est vendu.

Ainsi le logement des sans-abris : Comment peut-on expliquer la distorsion qu’il y a entre les dépenses des élus locaux et l’absence de logement pour les plus démunis ?

Dans toutes les villes ce ne sont que bâtiments fastueux, fêtes locales où à prétentions nationales qui coutent la peau du cul, surabondance de services, et des fonctionnaires qui vont avec, principalement dans le but annoncé de s’occuper de la misère.

Et, au bout du bout, pas de logement d’urgence pour les déshérités !!!

Alors, on réquisitionne. C’est dingue, non ?

L’avenir :

Il doit être vu à l’aune du présent et du passé.

Il ne peut qu’être fait :

– D’abord de propagande et de jeux pour le bon peuple.

– Puis de délations, de boucs émissaires, ici le propriétaire qui a un logement vacant.

– Enfin de pillages, largement appuyés par la propagande, qui permettent de récupérer sur les autres les ressources que l’on a dilapidées pour diverses raisons.

Aujourd’hui ce sont les logements vacants qui sont visés, mais aussi les médecins ne l’oublions pas, les financiers évidemment, les rentiers… demain tous les autres.

Le socialisme est exclusif, il vit sur la bête qu’il ne peut que dénoncer, sans même avoir l’intelligence de comprendre qu’in fine, il est lui-même la bête.

Avec un aplomb hors du commun, certains ont le culot de prétendre que la situation dans laquelle nous sommes serait la résultante de trop de libéralisme, que le libéralisme ne pourrait que mener au monopole, donc à la dépendance.

Il faut intellectuellement tricher pour arriver à une telle conclusion.

Il faut, à un moment de l’hypothèse, relier la finance à la force. Cette confusion est particulièrement malhonnête.

Que les choses soient claires, la force est exclusivement du domaine de la politique, l’économie n’a aucune raison objective de la posséder. Sans la force, il n’est pas de monopole économique que la concurrence ne puisse déjouer.

L’honneur du politique est de protéger l’indépendance de la force, de ne pas la laisser s’égarer dans l’économie, d’accepter d’être “bénévole” économiquement.

L’honneur de l’acteur économique est de ne pas revendiquer la force, d’accepter la concurrence et la remise en question perpétuelle qu’elle induit.

Il est possible que la disparition de l’honneur pose problème à ces deux intervenants.

Dans tous les cas une chose est sûre, cette séparation de la force et de l’économie n’est pas la “religion” du “socialisme”, qui lui les mélange allègrement. C’est en cela qu’il est bordélique et mortifère, comme chacun peut le constater, y compris les socialistes. D’ailleurs, le sont-ils tous, comprennent-ils bien ce qu’est le socialisme auquel ils croient appartenir ?

Et oui, comment comprendre ????

Bien cordialement. H. Dumas

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Le fantasme du marché de l’immobilier

Les réflexions et les études sur le marché de l’immobilier se suivent, se ressemblent, mais elles sont toutes hors sujet.

Il n’y a pas de marché de l’immobilier, tout simplement parce que l’immobilier est nationalisé. Une économie d’Etat ne répond pas aux règles du marché. Donc, inutile de chercher à comprendre les règles du marché de l’immobilier.

Le marché définit l’équilibre qui s’installe librement entre l’offre et la demande. Il n’y avait pas de marché en URSS, il n’y en a pas à Cuba, en Corée du Nord, pas plus qu’en Chine.

Il y a, dans ces sociétés étatisées, un marché noir qui peut donner l’impression qu’il s’agit d’un marché. Ce marché noir n’est pas basé sur un équilibre librement établi, mais sur la pénurie.

Une constante des économies planifiées, étatisées, c’est la pénurie. Cette pénurie crée un marché noir qui ne doit pas être confondu avec ce que nous appelons le marché dans une économie libérale.

En France, la nationalisation de l’immobilier passe par les réglementations qui régissent le foncier. Il n’est pas possible d’expliquer, de façon crédible, à des non professionnels, la perversion des plans d’urbanisme. Ces documents sont à l’urbanisme ce que le Canada Dry est à l’alcool, c’est-à-dire une apparence d’urbanisme pour une réalité de nationalisation de l’acte constructif.

Il découle de ce fait toute une série de conséquences qui vont d’un urbanisme électoral visant à conforter tel ou tel type de votes dans les quartiers, à une corruption active entre promoteurs et élus, l’ensemble déséquilibrant totalement le marché, le soumettant à des réseaux et à des corporatismes de tout poil qui aboutissent à la pénurie.

On retrouve alors le marché noir, c’est-à-dire le surcoût de ce qui est rare, appelé pudiquement spéculation en immobilier.

Le plus stupéfiant est que cette pénurie est finalement désirée par le plus grand nombre. Tout comme pour la censure, la joie d’interdire dépasse largement la compréhension des conséquences dramatiques que ces interdits auront sur la société.

Tout cela est si absurde que, la plupart du temps, j’évite de donner mon avis sur ce sujet que je connais parfaitement puisqu’il fut et est encore ma vie mais ne peut pas être partagé.

Les professionnels s’accommodent parfaitement de ce marché noir qui, comme nous l’avons vu, crée la pénurie et son pendant la spéculation. Les politiques sont persuadés de maîtriser leur électorat en maîtrisant l’immobilier. Globalement les français jouissent de voir interdire aux autres de construire ce qu’eux possèdent déjà.

C’est “haro sur le baudet” de l’immobilier pour tous.  Chacun y va de sa petite haine. La situation est si explosive que les promoteurs capables de rester indifférents à cette haine sont porteurs de pathologies psychologiques lourdes, ce qui n’arrange pas les choses.

La boucle est bouclée, il n’y a aucune chance que la situation se débloque.

Personne ne souhaite la liberté nécessaire à une régulation normale du marché de l’immobilier. La pénurie restera la règle, le marché noir détermine les prix, chaque loi supplémentaire amplifie le phénomène. C’est sans issue.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les trois livres qui tuent

La mort par littérature est celle qui me trouble le plus.

Le mécanisme est le suivant :

– Un livre prétend détenir la vérité.

– Evidemment, le livre ne peut pas être un interlocuteur direct, donc des“commentateurs avertis” s’en emparent et interprètent “la vérité” contenue dans le livre.

– Chacun est sommé de respecter cette vérité.

– Mais, comme la plus grande majorité s’en fout, les “commentateurs avertis” se dotent de pouvoirs de coercition illimités en vue de l’imposer, cette vérité. Ils deviennent rapidement des meurtriers potentiels légaux. C’est fabuleux.

Dès le départ pourtant il y a un os : la vérité n’existe pas. Ou du moins, la vérité définitive n’existe pas.

Tout le monde, même le plus crétin d’entre nous, a pu constater tout au long de sa vie que la vérité est ponctuelle, qu’elle doit être débusquée pour chaque situation, que la recette du coup précédent ne peut pas s’appliquer au coup suivant.

C’est d’ailleurs, objectivement, le privilège de l’homme que d’être capable de débusquer la vérité de chaque situation. C’est ainsi que se définit l’intelligence.

Lorsque des scientifiques souhaitent mesurer l’intelligence d’un animal, ils le mettent dans une situation et attendent de voir s’il trouvera la solution, donc la vérité liée à cette situation.

Alors, comment expliquer que les hommes puissent croire à une vérité définitive, qui serait enfermée dans un livre, et accepter qu’au nom de cette vérité, ou de l’interprétation qui en est faite, on puisse envahir leur libre arbitre ?

C’est si invraisemblable, qu’en réalité cela n’existe pas. Force est de constater que ces livres de vérité ne sont que des artifices à l’usage de la domination des plus faibles par les plus vicieux, rien de plus.

Mais alors, pourquoi les plus faibles font-ils semblant de croire à ces fadaises, pourquoi se laissent-ils manipuler par les plus vicieux ?

Parce qu’il se trouve que les plus vicieux le sont suffisamment pour mettre leur vice au service des plus forts, qui eux ne demandent qu’à économiser leurs forces susceptibles de leur faire un jour défaut. La force alliée au vice, il est préférable pour sauver sa peau de faire…comme si. Les plus faibles n’ont pas le choix.

Parmi cette littérature assassine trois livres sont actuellement en tête:

– Le Coran

– La Torah

– Le CGI (Code Général des Impôts)

Le classement peut changer au fil du temps pour les deux premiers, pas pour le troisième. Je vous entends penser que j’exagère, que je compare ce qui n’est pas comparable. Vous avez tort, voici pourquoi:

– L’impôt est une contribution, indispensable, basée sur la capacité économique de chaque individu.

– La capacité économique de chaque individu suit une logique où se mêlent trois paramètres : ses actions passées, son résultat présent et son avenir. Cet ensemble est instable, imprévisible, difficilement quantifiable, il ne peut se calculer qu’à la fin d’une vie. Dans ces conditions, l’impôt tombe la plupart du temps mal, aveuglément, à un moment où il nuit toujours gravement à la réussite économique de celui qui le paie.

La seule solution pour qu’il soit acceptable, indolore, sans conséquence nuisible, serait qu’il soit le plus léger possible et  mutualisé, c’est-à-dire payé par le plus grand nombre.

Or, le C.G.I. est un livre qui prétend le contraire et dont les “commentateurs avertis” amplifient à souhait  les travers. Il s’agit bien d’un livre assassin prétendant mensongèrement détenir la vérité, dans la lignée des deux autres. En affaiblissant la réussite économique des individus, le C.G.I. affaiblit la collectivité. C’est un livre tueur, manipulé par les “commentateurs avertis” au bénéfice du pouvoir en place.

(Attention, nous parlons ici, évidemment, de livres, pas de l’idée de Dieu qui, elle, est totalement respectable).

Bien cordialement. H. Dumas

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Comment ça marche (2)

Globalement, mes procédures fiscales arrivent à leur terme, ma mort économique suit le mouvement. Sous le titre “Comment ça marche” suivi d’un numéro d’ordre, j’ai prévu de tenir au courant ceux que cela intéresse. L’expérience des autres peut être utile, je vous fais part de la mienne, en vous souhaitant sincèrement de ne pas en avoir l’utilité.

Nous allons parler dans ce billet d’un jugement qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer, même quand on a…. déjà tout vu.

Les faits:

Une société de construction, prise dans les aléas de l’immobilier, réussit un très beau projet dans l’île de Ré, mais rate complètement sa commercialisation qui tombe au moment de la crise du début des années 1990.

Profitant de sa faiblesse économique, de très gros prédateurs vont s’acharner à me déposséder de cette société dans laquelle, en tant qu’initiateur du projet, je suis majoritaire. Il s’en suit une de ces guerres économiques, toute en finesse, sans une goutte de sang, où l’on meurt par débordement de misère. Après des années de lutte, très affaibli, je suis toujours en partie aux manettes de cette société.

Pendant cette guerre de vingt ans, un des prédateurs, je ne saurais préciser lequel, a eu le pouvoir d’introduire le fisc comme virus de destruction. La première intervention du fisc fut un fiasco mémorable, le redressement envisagé était incroyablement stupide, mort-né il n’est pas arrivé à terme.

Mais il ne sert à rien de gagner avec le fisc, au contraire. La bête se venge, vous gagnez aujourd’hui, vous devez donc périr demain. Il en va de la dignité des syndiqués de Bercy. Pour plus de détails, ceux qui le souhaitent, peuvent se référer au dossier suivant : link

Le contrôle vengeur, qui doit tuer, est annoncé pour Novembre 2007. La vérification portera sur l’année 2004. Mais, en 2004, la société a si peu d’activité que sa comptabilité toute entière tient sur une feuille A4 et son CA est voisin de rien. Et pourtant, sont annoncés deux contrôleurs parisiens du service dédié aux très grosses fortunes, aux stars, aux multinationales !!!

C’est un comble. Je demande des explications. Elles me sont refusées.

Le jour J, deux contrôleurs (007 et 008), débarquent de Paris, en avion, à Sète, pour étudier la fameuse feuille A4 représentant la comptabilité de la société.

Considérant qu’ils n’ont pas à me cacher le motif de leur visite, particulièrement louche, je leur redemande solennellement ce motif, devant une caméra.

Tout de go, ils en concluent que je m’oppose au contrôle fiscal, et aussitôt ils concoctent un redressement de 1.200.000 €, une paille.

Manque de pot, la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratif), saisie par mes soins, me donne raison.

Il y a alors un flottement chez l’ennemi, le temps passe, ce n’est qu’en février 2010, soit plus de deux ans plus tard qu’ils vont confirmer leurs prétentions.

Stupéfait par tant de crapulerie, face à ces sommes irréalistes que je suis incapable de payer ou de gagner, je crée un blog où figure en bonne place cette aventure et notamment le film du contrôle.

Le fisc, dans un premier temps, va essayer de faire fermer le blog, tout simplement en menaçant l’hébergeur. Puis, n’ayant pas abouti, c’est l’inspecteur filmé qui s’y colle en demandant la suppression du film sur le blog au motif de la protection de sa vie privée. Tiens donc, il en a une ? Pas moi qu’ils peuvent fouiller et ruiner quand bon leur semble. En première instance, je perds, le film n’est plus sur le blog. Nous verrons en appel, qui est en cours, jusqu’où la justice peut entraver la libre information sur les ordres de Bercy.

La procédure:

Le Tribunal administratif est saisi. L’irrégularité du contrôle fiscal lui est soumise. Pendant les échanges de mémoires, le Tribunal est informé des inepties de ce contrôle (réalisé par l’élite des contrôleurs) et notamment du fait essentiel qu’en 2004 cette société n’était pas à l’impôt sur les sociétés, mais à l’impôt direct sur le revenu. Alors en SCI, elle était soumise à la transparence fiscale, les associés étaient directement imposés.

Le jour de l’audience:

Je me présente personnellement. Visiblement mes explications n’intéressent absolument pas le tribunal. La Présidente me coupe la parole et me dit : “Ici, Monsieur, vous êtes au Tribunal Administratif, nous faisons du droit”.

Ce genre de réflexion m’étonnera toujours. J’ai le même choc lorsqu’un entrepreneur me dit :“dans cette entreprise, Monsieur, nous faisons du fric”. Immédiatement, je me dis : quel con.

Pour moi, un entrepreneur est motivé par le désir d’entreprendre, pas par le fric qui n’est qu’un de ses outils. Je plains beaucoup les entrepreneurs dont l’horizon se borne au fric.

Pour les magistrats, j’ai la même réaction. Qu’est-ce que le droit ? C’est accepter la lapidation de la femme adultère parce que le droit coranique la prévoit ? Ce n’est pas sérieux. Un magistrat ne peut pas limiter son activité à l’application du droit. Il doit rechercher en toute situation la justice et, pour la rendre, le droit n’est qu’un de ses outils. Je plains beaucoup cette magistrat qui se drape dans le droit, comme je plains l’entrepreneur qui se glorifie dans le fric.

Evidemment, le résultat est à la hauteur de la réflexion à l’audience.

Avec le lien suivant vous accèderez au jugement : link

Le jugement:

Il est incroyable à deux titres.

-1- D’abord il ne reprend pas et ne répond pas aux motifs de la requête initiale qui étaient très clairs : le contrôle était accusé d’être entaché de nullité pour avoir constaté une fausse opposition à contrôle.

En refusant de se prononcer sur la question qui leur est posée, les magistrats commettent un déni de justice. Cela ressort clairement de l’article 4 du Code Civil. Mais, suis-je bête, nous ne sommes pas ici dans un tribunal, nous sommes dans une succursale de l’administration, il ne peut pas y avoir déni de justice. Pour qu’il y ait déni de justice, il faut qu’il y ait tentative de rendre la justice. Si c’était le cas dans les tribunaux d’exception que sont les tribunaux administratifs, cela se saurait.

-2- Ce point évacué, il n’en reste pas moins que ce jugement est totalement erroné…. en droit. En effet, il dit ceci : “considérant que les moyens relatifs à la régularité de la procédure de contrôle suivie à l’encontre d’une société soumise au régime d’imposition des sociétés de capitaux sont inopérants au regard des impositions personnelles mises à la charge de l’un des associés…”

Or, en 2004, l’année vérifiée, la société n’était pas à l’impôt sur les sociétés. A l’époque en SCI, la société subissait la transparence fiscale et l’imposition directe des associés. Cela était au dossier. Conclusion : les magistrats n’ont pas lu le dossier, ils ont simplement recopié les arguments falsifiés du fisc….

Incroyable, non ?

On rajoutera que les sommes distribuées avaient déjà été déclarées et avaient payé l’impôt, toujours en vertu de la transparence fiscale. Que les provisions étaient parfaitement justifiées, etc…

Les conséquences:

Un vol de 1.200.000 € toujours en cours de la part du fisc, mais aujourd’hui oint par la justice.

Le fait qu’après la première instance les sommes sont exigibles…

Mon entreprise paralysée, voir liquidée, avant l’appel dont le résultat, lui aussi incertain (je serai bien devant une Cour d’Appel, mais… administrative !!!), ne sera pas connu avant deux ans….

Ainsi va la vie dans cette douce France, pour ceux que le fisc bichonne. Pendant que les masses laborieuses de la fonction publique à la fragilité extrême se suicident à tour de bras, que les minorités ont un ministre, qu’il ne faut pas dire du mal des…. puis des….encore moins des…, le contribuable, lui, ne mérite pas un mot, pas un regard, juste un gant en plastic pour le ramasser et le jeter comme une merde.

Bien cordialement. H. Dumas

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La notion de collectivité

Lorsque, dans notre société, on est sincèrement libéral, il faut accepter d’être montré du doigt, déclaré responsable de toutes les difficultés actuelles, traité d’égoïste.

La pensée libérale est si dévalorisée qu’il est légitime de se demander si l’aboutissement de“la crise” ne va pas être une de ces poussées de collectivisme qui engloutissent régulièrement des générations entières ici ou ailleurs sur la planète.

Alors, pourquoi cet attrait indéniable des français, peuple réputé indépendant, pour le collectivisme ?

Nous savons tous que l’homme est grégaire. Inutile d’imaginer la possibilité de vivre seul, sur une île déserte, ce serait la mort à très brève échéance.

L’idée du groupe est donc incontournable, elle est un réflexe animal. Ce principe posé, n’oublions pas que le groupe est composé d’individus, l’oubli serait fâcheux.

La confusion :

Un constat simple, que tout le monde a fait pour lui-même ou en observant les autres : plus l’homme est prospère plus il tente de s’éloigner du groupe plus il réclame la liberté, au contraire, plus il doit affronter des contraintes plus il compte sur l’aide du groupe.

Alors, essayons d’y voir clair. Nous considèrerons comme acquis que le groupe existe à partir de deux.

– 1°- Quand le groupe est-il essentiel ?

– Evidemment pour la reproduction.

– Pour affronter la phase d’extrême fragilité que représente l’enfance.

– Pour se protéger de l’environnement terrestre, pas vraiment favorable pour l’homme dont les aptitudes physiques sont particulièrement réduites.

– Pour affronter l’autre phase d’extrême fragilité que représente la vieillesse.

– Mais aussi pour accéder au progrès, ce point est évidemment essentiel. En effet, l’homme meurt et chaque nouveau-né recommence tout à zéro. Il ne peut donc y avoir de progrès qu’intergénérationnel. Celui qui sait doit enseigner la totalité de son savoir au nouveau venu, pour qu’à son tour celui-ci puisse, éventuellement, rajouter à ce savoir acquis, puis le transmettre. Donc, pas de progrès sans le groupe.

Conclusion, le groupe est essentiel tout le temps. Et oui, n’en déplaise à tous ceux qui s’imaginent être seuls le centre du monde.

– 2°- Les paradoxes.

C’est que le groupe est une notion, pas une personne. Tout comme la forêt n’existe qu’à travers les arbres, le groupe n’existe qu’à travers les individus. La forêt est si puissante qu’elle interfère sur le climat, le groupe est si puissant qu’il génère sa propre intelligence, sa propre personnalité, mais elles nous sont inaccessibles.

Le groupe est éternel, infini, alors que l’homme qui le compose est mortel, fini.

La mémoire du groupe dépasse évidemment celle des individus qui le composent.

Cependant, le groupe ne vaut que par la qualité et la diversité de ses membres.

Le groupe est un mystère. Sa formation, sa vie, éventuellement sa disparition ponctuelle (ne touchant que des sous-groupes) sont le fait de milliards de contraintes individuelles qui se surajoutent. Le groupe n’est pas accessible à la compréhension individuelle.

– 3°- L’énigme.

Tout un chacun peut faire ces constats simples. Donc chacun devrait  accepter d’être à la fois un individu et un membre du groupe, sans pour autant provoquer de conflit ni à l’intérieur du groupe ni à l’intérieur de sa propre personne.

Mais voilà, chaque jour qui passe voit se lever un ou plusieurs fous persuadés qu’ils ont la recette miracle qui va leur permettre de comprendre le groupe et, de fait, de le contraindre. Mais le groupe ne peut être ni contraint ni compris.

Comment cette folie peut-elle, siècles après siècles, se répéter à l’infini et toujours finir en apocalypse ? C’est ça l’énigme.

Ces décideurs zélés ont tous le même comportement, d’abord tuer la mémoire du groupe, effacer ses connaissances pour les remplacer par leur dogme.

Incendier le savoir acquis, puis, inventer de nouvelles règles auxquelles ils ont la folie de croire que le groupe obéira.

Qu’elle bêtise, n’ont-ils pas compris que le groupe a sa vie, qu’ils n’auront pas plus d’incidence sur lui que le moustique sur le volcan en éruption.

Par contre, les individus qui composent le groupe, eux, payent très cher toutes ces manœuvres visant à briser l’évolution naturelle des choses. Ils sont éreintés à chaque nouvelle expérience.

– 4° – Le libéralisme.

En ce qui me concerne, il s’agit simplement d’une attitude.

Elle consiste à considérer :

– Que les liaisons qui fondent le groupe doivent être laissées le plus libres possibles. Chacun ne pouvant trouver que la place qui lui est impartie.

– Que la mémoire du groupe doit être respectée.

– Que l’avenir ne peut pas être inférieur au passé, l’évolution structurelle du groupe en étant la garante, à l’exclusion de toute autorité polluante.

Elle consiste à dénoncer:

– Ceux qui tentent de détruire le passé.

– Ceux qui veulent imposer un dogme pour contraindre l’intelligence naturelle du groupe. Alors que, comme tout un chacun, ils ne la comprennent pas.

– Ceux qui n’ont pas assimilé que la puissance du groupe, sa bonne santé, est directement liée à la liberté des individus qui le composent. Qu’elle n’est en aucun cas une simple addition de forces individuelles, mais une alchimie mystérieuse de la seule présence dans le groupe des individus en ce qu’ils sont, tout simplement.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le dépassement des honoraires médicaux

Voilà une bonne question.

La presse nationale, toutes opinions confondues, enfin si l’on veut puisqu’en réalité la presse n’a qu’une seule et unique opinion : “l’opinion de la presse ou la pensée unique”, la presse donc nous informe que les dépassements d’honoraires des médecins coûtent 2,5 milliards.

Ah bon, et à qui ils coutent ses 2,5 milliards ? On ne sait pas, personne ne le dit.

Essayons d’y réfléchir :

Pas à la sécu, puisqu’ils ne sont pas remboursés.

Pas aux mutuelles, puisqu’elles collectent justement des cotisations dont le but est de financer ces 2,5 milliards. Sans eux, elles n’auraient pas de raison d’être.

Aux clients des médecins évidemment, mais ils ne sont pas obligés, ils peuvent se faire soigner gratos à l’hôpital.

D’ailleurs, imaginons qu’ils ne les donnent plus, les clients des médecins, ces 2,5 milliards. Donc, ils les gardent. Enfin, disons plutôt qu’ils les dépensent ailleurs. Sans doute vers des produits fabriqués en chine. Aïe, notre balance commerciale va plonger de 2,5 milliards de plus.

Donc les médecins ne les ont plus. C’est l’Etat qui est couillonné, les médecins sont tous à la tranche supérieure. Sur les 2,5 millions, l’Etat en récupère la moitié en impôt.

Soyons sérieux, Il parait que ces dépassements gênent la consommation médicale, si on les supprimait, les clients viendraient en masse chez les médecins. Là, c’est la sécu qui pomme.

Bon, l’affaire est mal engagée, finalement ces dépassements ils auraient tendances à arranger tout le monde.

Sont-ils injustes ? Un bon médecin c’est, disons, 20 ans de formation avant d’être vraiment efficace. Un gros morceau de vie. A-t-on une idée de la valeur d’une telle formation, suivie d’une activité professionnelle personnelle de dix heures par jour, sans interruption jusqu’à l’âge de la retraite ? Pas sûr qu’il existe d’autres professions avec le même profil, le même engagement.

Cette campagne, qui cible les médecins, est-elle sincère ? A-t-elle une légitimité économique?

Je crains que non. Quel mal peut-il y avoir pour un médecin d’aligner ses honoraires sur un marché libre ? Si, par ailleurs, les indigents sont pris en charge par la collectivité.

Quel mal y aurait-il à ce que chacun ait à choisir de se soigner ou de partir au Club Méditerranée ?

De quel droit pourrait-on demander à des hommes et des femmes qui ont sacrifié 20 ans de leur vie à se former, puis tout le reste à être esclaves de leur activité sans jamais pouvoir la déléguer à des salariés, de voir leurs honoraires bloqués et non appréciés en fonction de leur attractivité personnelle et de leur compétence reconnue ?

Non, décidemment cette histoire sent la propagande à plein nez, le détournement d’attention, le bouc émissaire.

Mais, rien n’arrêtera cette campagne, dont le fond de commerce est la jalousie, la haine stérile des envieux, ils iront au bout.

Et au bout, que trouveront-ils : la disparition des médecins.

Alors ces cons ils paieront aux derniers médecins les dépassements en liquide et au black. Evidemment, cela sera réservé exclusivement aux privilégiés du système. Les autres, ceux qui crient, ils affronteront la maladie seul, comme leurs ancêtres. Car, que croient-ils qu’il va se passer quand ce métier, conservant ses contraintes, n’aura plus de compensation ?

Je ne pleurerai pas sur leur agonie, que la jalousie les étouffe, c’est tout le bien que je leur souhaite.

Cordialement. H. Dumas

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Comment ça marche (1)

 

On papote, on papote, on parle de tout et de rien, on refait la société, c’est bien agréable.

J’en oublie l’essentiel : j’écris un blog parce que les contrôles fiscaux sont un sur-impôt, un vol à main armée depuis que les contrôleurs possèdent le port d’armes.

Je ne vous cache pas que je préfère largement parler avec vous de nos problèmes d’êtres humains, de nos rapports avec les autres, de notre société, du passé, du présent, du futur, de l’économie, du libéralisme, que de mes problèmes fiscaux.

D’un autre côté, pendant ce temps, le fisc continue ses vols en toute impunité, ce qui n’est pas acceptable. Je n’ai pas le droit d’oublier mon engagement de témoigner de vous faire partager mon exécution économique sommaire.

Alors, voici ce que je vous propose pour ne pas enquiquiner ceux que le scandale fiscal n’intéresse pas.

Chaque billet qui évoquera mes problèmes fiscaux personnels, qui n’ont d’autre ambition que de vous faire toucher du doigt, en apportant les preuves, le scandale mortifère des contrôles fiscaux, chaque billet sera intitulé : Comment ça marche, et suivit de son numéro d’ordre entre parenthèses.

Nous sommes pratiquement à la fin de mon exécution par le fisc, il n’y aura donc pas de longues explications fastidieuses, elles sont déjà sur mon blog.

Ce seront plutôt des résultats de procédures, perdues évidemment.

En voici donc une :

Il s’agit d’un refus de remboursement par le fisc d’une TVA récupérable , donc directement d’un vol puisqu’il s’agit de ne pas me rendre une TVA déjà dans la poche du fisc. En la conservant, alors qu’elle n’est pas à lui, le fisc la vole.

Cette affaire était en référé pour une demande de provision, vous trouverez avec ce lien l’arrêt de La Cour Administrative d’appel de Bordeaux : link

Elle est sur le fond au TA de Poitiers, vous trouverez avec ce lien mon dernier mémoire:link

Bonne lecture à ceux qui connaissent le fisc et ne se résolvent pas à accepter l’inacceptable.

Bien cordialement. H. Dumas

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