Archives de catégorie : Société

Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.

La force

La force n’a pas sa place dans une société évoluée.

Je dirais même que l’évolution d’une société se mesure à sa dose d’utilisation, ou plutôt de “non-utilisation”, de la force. Cette évolution, à laquelle tous aspirent, pour laquelle certains prétendent détenir les clefs, a toujours pour point de mire la paix, l’entente entre tous. L’inverse étant la barbarie, que personne bien sûr ne souhaite.

Le problème est qu’en vue de ce but respectable, les opérateurs, souvent autoproclamés, acceptent l’idée de passer par la case force. Ils appliquent à la société ce que plus personne n’a le droit d’appliquer aux petits hommes : “une bonne fessée vaut mieux qu’un long discours”.

En général, ils n’imaginent la paix qu’à partir d’une pensée unique, la leur. Dans leur esprit, toute critique de la solution qu’ils prétendent idéale pour arriver à la paix  est un acte inconsidéré, qu’ils s’autorisent à contrer ou à interdire par la force. Evidement, pour eux, il s’agit là d’utiliser la force pour le bien commun. Dans la réalité, celui qui pense différemment et prend les coups a bien du mal à percevoir l’utilité de l’emploi de la force contre lui, pour son bien.

Cette force, sans laquelle certains pensent qu’il n’y a pas de société possible, n’est pas laissée à la discrétion de chacun, elle est déléguée à l’Etat. Celui-ci en est donc le détenteur, il est censé ne l’utiliser qu’à bon escient.

Cela nous amène à trois schémas possibles.

L’Etat régalien :

Conscient de sa responsabilité, l’Etat engage son intervention à minima. Désireux de limiter l’usage de la force qui lui a été confiée, il définit pour lui un périmètre d’intervention le plus restreint possible.

En un mot, tout ce qui peut être mis en œuvre par des individus privés l’est. Ceux-ci, n’ayant pas la force à leur disposition, se voient donc obligés de négocier et de séduire pour mettre en œuvre les projets qu’ils souhaitent.

Dans cette solution, la force n’est utilisée par l’Etat que pour protéger chaque homme et ses biens, la collectivité et ses biens.

C’est la démocratie libérale. Chacun est responsable de lui-même, de ses échecs et de ses réussites, de son évolution positive ou négative, et les accepte.

Il respecte les autres, leurs biens et la libre disposition de ces biens.

L’Etat et les privilégiés :

Ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont la chance ou l’intelligence d’accéder à une situation privilégiée ont très peur de la perdre, évidemment. Or, les lois naturelles de la concurrence, de la séduction, font que d’autres s’efforcent de leur ravir cette situation enviée de tous.

Ces privilégiés ont une tendance inévitable à vouloir protéger leurs avantages, ils pensent alors que la force est le moyen approprié, le plus sûr et le moins compliqué à mettre en œuvre.

Ne disposant pas eux-mêmes de la force, ils sont obligés de circonvenir les hommes de l’Etat qui eux la possèdent.

Ce sera la dictature. Exemple chinois à gauche, égyptien à droite. Dans les deux cas, la force va être employée à réduire au silence les masses non privilégiées et à faire en sorte que ceux qui ont des privilèges les gardent et les augmentent.

L’Etat et les nécessiteux :

Ceux qui, au contraire, n’ont pas pleinement bénéficié de ce qu’ils espéraient de la vie, qui sont nécessiteux ou tout simplement déçus, qui ne se sentent pas la capacité de conquérir une place meilleure par le libre jeu de la concurrence et de la séduction, ceux-là pensent pouvoir y arriver plus facilement et plus rapidement avec l’aide de la force.

Pas d’autre solution pour eux que de se tourner aussi vers l’Etat, détenteur de la force. Ils sont évidemment plus nombreux que les privilégiés, cela coule de source, c’est le principe même du privilège d’être restreint.

Ce sera la démocratie interventionniste, le socialisme. Les nécessiteux, ou considérés comme tel, vont, profitant de leur nombre, prendre possession de l’Etat. La force de l’Etat va ainsi être employée à réduire le champ d’action des individus privés au profit d’une hypothétique égalité, dont le but ultime est évidement de faire en sorte qu’il n’y ait plus de nécessiteux. Ce type d’organisation, dont l’objectif avoué est d’entraver la liberté et les biens des individus privés au motif qu’ils sont un avantage indu, a pour conséquence inévitable de paralyser petit à petit tout le système collectif qui n’existe que par les efforts et les qualités individuelles cumulés. Les privilégiés sont mis au pas, mais aussitôt remplacés par des apparatchiks qui sont tout autant privilégiés, mais qui n’apportent rien à la société.

Conclusion:

Le débat de société tourne exclusivement autour de la force et de son usage. Tous ceux qui en appellent à l’utilisation de la force, ou de la contrainte, comme moyen de gouvernement, tous seront responsables des dérives inévitables que ce type d’organisation engendre.

La force est le mal absolu de la vie en société.

Bercy est le siège de la force dans notre social-démocratie. Bercy est le siège du mal. Cela ne doit ni nous échapper, ni nous faire peur, tant que Bercy n’a pas mis tous les français en fiches, totalement phagocyté la justice, mis sous ses ordres directs l’armée et la police. Osons affirmer nos opinons, nos idées, tant que cela est encore possible, même si cela parait parfaitement inutile. Le temps viendra où la parole nous sera confisquée, où le débat sera clos, où la force aura triomphé.

A demain à Bercy pour prier, chacun à sa façon, comme le conçoit le pape.

Bien cordialement. H. Dumas

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Prime à la médiocrité, handicap à l’ambition.

La France marche sur ces deux jambes : la prime à la médiocrité et l’handicap à l’ambition, comment pourrait-elle ne pas boiter violemment ? Car, la France boite.

Comment ce pays, ses habitants, ses élus, ses responsables, et évidemment tout particulièrement ses irresponsables, peuvent-ils s’enorgueillir d’un tel fonctionnement et prétendre que le monde entier le leur envie ?

Il ne viendrait à l’idée de personne d’employer de telles méthodes ailleurs.

Comment imaginer que l’enfant fugueur et dernier de la classe puisse être gâté et choyé pendant que son frère, toujours premier, sans histoire, serait privé de dessert ?

Il ne viendrait à l’idée d’aucun entraineur d’une équipe de sport d’employer lui aussi un système aussi stupide. Comment imaginer Didier Deschamps sélectionnant les rêveurs, les fatigués de naissance, et repoussant les conquérants, les courageux, les talentueux ?

Dans tous les cas, il s’agirait, peut-être, de “solidarité, d’égalité, de fraternité”, prétendument équitables, mais au prix d’un échec final qui ferait scandale.

Car, nul ne doute qu’au bout d’une organisation de ce type, il ne peut y avoir qu’un échec. Echec d’éducation, échec de coupe du monde de football.

Comment pourrait-il en être autrement pour notre pays dans la compétition qui existe inévitablement entre les nations ?

Les français imaginent-ils sérieusement que l’humanité pourrait n’être que détente, rêverie et plaisir ? Est-ce le luxe de leur ancienne fortune, bâtie pour partie sur le dos du reste du monde, qui leur fait oublier qu’aujourd’hui d’autres sont motivés pour construire la leur sur leur dos ? Sont-ils prêts à être pillés demain, de la même façon qu’ils ont pillé les autres, par la force ?

Je suis parfaitement bien placé pour évoquer cette folie. Je suis en première ligne, dans la tranchée où ils projettent et dépouillent leurs “ambitieux” prétendant faire œuvre de justice, alors qu’ils ne sont que stupides et suicidaires et ne font qu’écrire leur déclin programmé.

L’envie les taraude. Tout à la soif de jouir et, dans le même temps, de piller ceux qui pensent en terme d’avenir, de richesse pour tous, d’ambition, ils maquillent ce pillage, ils le font passer pour un juste châtiment qui toucherait ceux qui ne leur donnent pas bénévolement leur travail pour qu’eux puissent continuer à travailler de façon “intermittente”.  Ils les appellent les “fraudeurs fiscaux” pour les voler sans vergogne, en se donnant, en plus, le beau rôle.

Tout cela est tellement énorme, que ce n’est plus visible. Cette énormité couvre la totalité du champ de vision, à tel point qu’elle en devient naturelle, elle est l’environnement total, unique, donc vrai. Il n’y a pas de place pour une autre vision.

Nous irons au bout du bout

Il n’y a pas de frein. La démocratie, la loi du plus grand nombre, est terrible lorsqu’elle sert la folie, la déraison. C’est un engrenage dont nul ne peut s’extraire. Au contraire, il s’autoalimente.

J’ai le souvenir, dans les années 1960, de tous ces châtelains, encore nombreux dans nos campagnes, qui, avides de raisonnements et avares d’efforts, se trouvèrent dans l’obligation de financer leurs errements. Tous, sans exception, vendirent alors leurs terres, souvent des centaines d’hectares, à leurs métayers, peut-être culs-terreux mais travailleurs et obstinés, pour conserver leur apparat : le château, image de leur statut et écrin de leur désinvolture. Très vite, pendant que le paysan par son travail et son pragmatisme s’enrichissait sur leurs anciennes terres, eux sombraient corps et biens et vendaient à l’encan le château. Aujourd’hui, peut-être font-ils parti de ces envieux qui veulent la peau des fermiers enrichis. Sont-ils devenus des “bobos”, socialisants, ignorants des choses de l’économie qu’ils laissent toujours aux bons soins des paysans, à charge par eux de payer la dîme ?

Que faire :

La violence ? Pourquoi et contre qui ?

Le raisonnement ? Comment et avec qui ?

Il ne parait pas qu’il y ait de solution, le clivage est définitif. Ceux qui ont reçu plus que ce qu’ils auraient dû recevoir ne sont pas prêts à le rendre. Alors que c’est ce qu’ils ont reçu qui manque à tous.

Ceux qui savent gagner ne peuvent plus et ne veulent plus donner.

Aujourd’hui, on tourne en rond, demain en bourriques. Les bourriques chefs sont déjà à l’œuvre prétendant que l’on pourrait sortir de l’Euro, dévaluer, rétablir les droits de douane et éviter l’évasion du capital par la force, autant de solutions dont on sait, depuis plusieurs siècles, qu’elles sont porteuses de drames économiques terribles, d’échec absolu.

Mais c’est cela que les français, tous châtelains du monde dans leurs rêves, souhaitent entendre. Ils vendent, en catastrophe, les usines et les champs, ils vendront demain le château France, à moins que d’autres, tout simplement, les foutent dehors.

Ces pensées s’ajouteront à mes prières devant  Bercy, Jeudi prochain à 18H. Seul, ma salade à la main, je témoignerai pour mes petits enfants. Ce ne sera pas Omaha Beach, ici c’est le début, là bas c’était la fin. Vous pouvez me rejoindre, vous serez aussi seul que moi, puisque que nous n’avons pas le droit de nous regrouper.

Bien cordialement. H. Dumas

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6ème Weekend de la Liberté

 

Le Cercle Frédéric Bastiat Serait honoré par votre participation au 6ème Weekend de la Liberté

 Avec le soutien de : l’ALEPS, Contribuables associés, Liberté Chérie, l’Institut Coppet, l’iFRAP, l’IREF et Alternative Libérale

 Il se déroulera du 4 juillet 2014 au dîner au 6 juillet 2014 au déjeuner.

 Sur le thème : Services privés, service public.

 Personne n’ignore le délabrement économique de la France. Personne n’ignore que les Français n’ont pas le moral, sont pessimistes et ne font plus confiance à leurs politiciens. Dans cette situation grave une association comme le Cercle Frédéric Bastiat a un rôle à jouer en éclairant les décideurs, en particulier en leur faisant connaître la pensée de Frédéric Bastiat. Le grand sujet d’actualité est la réduction des dépenses publiques. Chez la majorité des politiciens et dans les médias il existe un accord sur la nécessité, pour y parvenir, de faire maigrir l’État, qu’il soit national ou local. Mais le désaccord porte sur le comment, le combien et le où. Bastiat répond à cela dans La Loi : « La Loi, c’est la Justice Organisée. Or, remarquons-le bien: organiser la Justice par la Loi, c’est-à-dire par la Force, exclut l’idée d’organiser par la Loi ou par la Force une manifestation quelconque de l’activité humaine: Travail, Charité, Agriculture, Commerce, Industrie, Instruction, Beaux-Arts, Religion; car il n’est pas possible qu’une de ces organisations secondaires n’anéantisse l’organisation essentielle. »Pour réduire les dépenses publiques tout en maintenant, voire augmentant, la qualité du service rendu aux Français il est indispensable de remettre à plat la répartition des rôles entre les individus et l’État. Il faut pour chaque poste se demander s’il est indispensable que ce service soit rendu par un fonctionnaire. En suivant Bastiat la logique veut que d’immenses champs d’activité soient rendus à la responsabilité et au libre choix des individus. C’est le sujet de ce Weekend de la Liberté.

 

Après une courte présentation de la manifestation par Patrick de Casanove, Président du Cercle, Damien Theillier ouvrira le congrès lors d’un dîner débat où il parlera de la Liberté et de la Contrainte. Cela nous permettra d’aborder la suite en ayant précisé d’emblée les enjeux qui existent quand il faut choisir entre l’une et l’autre. Le samedi soir aura lieu un autre dîner débat «  Tradition étatiste et actuelle croissance en Afrique: les leçons de la liberté économique » par Mamadou Koulibaly.La journée du samedi et le dimanche matin seront consacrées aux conférences : « Professionnalisation de la vie politique et poids des services publics » par Jean-Baptiste Léon ; « Les transports à travers l’exemple de la SNCF » par Sandrine Gorreri ; « Services privés, service public : l’exemple de l’eau » par Max Falque ; « L’école à travers l’exemple d’Espérance banlieues » par Éric Mestrallet ; « Les systèmes de santé en France et ailleurs » par Patrick de Casanove ; « Services privés, service public : la culture. » par Vincent Ginocchio ; « Mille-feuille administratif ou subsidiarité » par Jacques de Guenin ; « Stratégie de déréglementation et de privatisation des “services publics” par René de Laportalière. « Réformer c’est possible : l’exemple allemand » par Alain Mathieu ; «  Fonctions  régaliennes : faut-il tout déléguer ? » par Jacques Garello.

 

Tout au long du Weekend aura lieu une Foire aux livres qui commencera le vendredi à 14heures. De nombreux auteurs seront présents et dédicaceront leurs ouvrages.

 

Il existe  plusieurs formules au choix pour assister à cet événement et permettre au plus grand nombre de fréquenter tout ou partie de cette manifestation. Elles tiennent compte des disponibilités de chacun et du coût que le weekend de la liberté représente. Le but est que de plus en plus de gens connaissent les idées de Frédéric Bastiat qui reposent sur le respect des Droits individuels : la Liberté, la Propriété, la Personnalité. Plus il y aura de personnes convaincues des bienfaits de liberté de choix et de la responsabilité individuelle et plus nous aurons de chance d’orienter notre pays vers une société de justice et de prospérité.

 

Le week-end se déroulera à l’hôtel Caliceo, à Saint-Paul-lès-Dax, un hôtel particulièrement agréable situé sur les bords d’un lac. http://www.hotelcaliceo.com/. L’hôtel Caliceo dispose de nombreux équipements aquatiques de qualité pour la détente et la remise en forme. Que ceux qui veulent en profiter n’oublient pas leur maillot de bain.

 Pour tout renseignement complémentaire, le programme et le bulletin d’inscription  www.bastiat.net. Pour  contacter le Cercle : cercle.bastiat@gmail.com 

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Pour devenir membre du cercle, il suffit  d’envoyer au Cercle Frédéric Bastiat , 146 rue des Hauts du Lac 40440 Ondres, un chèque de 30 € par famille pour l’adhésion simple, 50 € pour l’adhésion de soutien et 100 € pour l’adhésion bienfaiteur à l’ordre du Cercle Frédéric Bastiat. On peut aussi s’inscrire par e-mail. Les modalités (très simples) sont indiquées sur le site Internet du Cercle, www.bastiat.net.  Il n’est pas nécessaire d’être membre du cercle pour assister à ses dîners-débats.

 

 

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Jésus et les pharisiens

Les rapports entre Jésus et les pharisiens, prétentieux représentants autoproclamés de la loi, étaient exécrables. C’est du moins ce qui ressort de ce qui nous reste de ce personnage à la fois légende et réalité, que certains assimilent à Dieu.

Ce billet n’a pas la prétention de prendre parti en ce qui concerne Jésus. Nous pouvons simplement remarquer que des personnages de cette trempe, nous n’en n’avons plus en magasin. Par contre, en ce qui concerne les pharisiens, nous sommes suréquipés. On ne peut pas dire qu’il y ait pénurie d’interprètes de la loi, que ce soit de façon spontanée ou, au contraire, officielle.

Nos actuels détenteurs de la loi ne sont pas très différents de ceux qui opéraient à l’époque de Jésus. Sans être Dieu, je crois qu’une saine colère peut éclater légitimement contre eux, tant leurs jugements sont déroutants et objectivement soupçonnables.

Je soumets à votre sagacité le résultat de la réflexion intense de dix des meilleurs magistrats de France. Dix de La Cour de Cassation. Dix de l’élite intellectuelle du pays, dont chaque décision s’impose à tous.

La situation

Un contrôleur du fisc, Monsieur Martino, me poursuit de sa vindicte après m’avoir ruiné, ce qui ne lui a pas paru suffisant. A ce sujet, il me traine devant le Tribunal Correctionnel pour avoir écrit ce que je pense de lui.

Malheureusement, les faits qu’il me reproche, consistant en une parution sur mon blog qui le chagrine, sont prescrits. Alors, il prétend qu’un lien vers les écrits qui lui déplaisent, paru ultérieurement, serait à considérer comme une nouvelle publication de la parution prescrite.

Comme si le fait d’aller chercher un livre dans une bibliothèque ou de le citer dans un ouvrage, serait une nouvelle publication.

La Présidente de la célèbre 17ème Chambre, celle des diffamations, a été suffisamment interpellée par la démarche de Martino pour juger utile de demander l’arbitrage de La Cour de Cassation, des sages de notre pays, du diamant d’intelligence pure qu’ils représentent.

La question

Sa question était d’une grande clarté : ” L’insertion, dans un article mis en ligne sur un site internet, d’un lien hypertexte permettant d’accéder directement à un contenu déjà diffusé, constitue-t-elle un nouvel acte de publication du texte initial faisant à nouveau courir le délai de la prescription trimestrielle prévu par l’article 65 de la loi du 29 Juillet 1881 ?”

On comprend aisément le souci du magistrat qui se dit que, si chaque lien est une novelle publication, la vie va être infernale pour les tribunaux, la prescription en fait n’existera plus et les recours seront sans fin. Alors que, justement pour éviter un tel bazar, la loi a enfermé les recours en matière de publication journalistique, tels que les publications sur les blogs, dans un délai de prescription très court, protégeant ainsi la liberté d’expression de procédures de circonstance, ce qui est la moindre des choses.

La réponse

Après avoir murement réfléchi, les dix intelligences supérieures ont dit ceci : ” La demande, qui concerne les conditions dans lesquelles l’insertion dans un article mis en ligne sur le réseau Internet d’un lien hypertexte renvoyant à un texte déjà publié, serait susceptible d’être regardée comme une nouvelle publication de celui-ci, de nature à faire courir à nouveau le délai de prescription de l’article 65 de la loi du 29 Juillet 1881 sur la liberté de la presse, suppose un examen des circonstances de l’espèce, notamment de la nature du lien posé et de l’identité de l’auteur de l’article, comme de son intention de mettre à nouveau le document incriminé à la disposition des utilisateurs ; qu’à ce titre, elle échappe à la procédure d’avis prévue par les textes susvisés ;

En conséquence, DIRE N’Y AVOIR LIEU A AVIS

Elle est pas bonne celle là ?

Incroyable :

-1°- D’abord, remarquons que nos sages laissent tomber la Présidente de la 17ème Chambre, comme une vieille chaussette. C’est franchement pas sympa de leur part. Bon, d’accord, un contrôleur des Services Fiscaux faut pas le contrarier, c’est tout Bercy à lui tout seul, mais quand même, quel manque d’élégance.

-2°- Je cite : “La nature du lien posé”, ah bon. C’est quoi la nature d’un lien hypertexte ? Sa typographie ? La langue employée ? Bêtement je pensais qu’un lien, c’est un lien, point. Je n’en ai jamais rencontré qui ait une nature particulière. Mais bon… Peut-être serait-ce un lien qui ne renverrait à rien…Ou encore qui renverrait à autre chose que la chose à laquelle il doit renvoyer… Là je rame.

-3°- Je cite encore : “L’intention de mettre à nouveau le document incriminé à la disposition des utilisateurs”.  La perplexité me gagne. Il nous faut donc finalement admettre que quelqu’un pourrait mettre un lien hypertexte vers un texte, sans avoir l’intention que ce lien mette à la disposition des utilisateurs le dit texte !!! Ne suffirait-il pas qu’alors l’auteur évite de mettre ce lien ? Où, dans l’esprit des sages, doit-il accompagner ce lien de la mention : “interdiction d’ouvrir ce lien” ? Quand on met un lien, c’est bien pour mettre à la disposition des lecteurs l’article qui va avec, pas pour repeindre la cuisine…non ?

-4°- Je cite enfin : “Un examen des circonstances de l’espèce, notamment ……l’identité de l’auteur de l’article”, nous y voilà donc. Pour ceux qui n’ont pas fait l’ENA, ou des études supérieures comparables, en français simple, ça veut dire: ” à la tête du client”.

Résumé

Un magistrat scrupuleux, bien que sous la pression de Bercy, demande de l’aide aux têtes les plus pleines de notre pays, qui plus est totalement indépendantes, libres, qui font et disent la loi, et là….rien. Ils ne lui répondent pas.

Notons quand même, au passage, qu’il s’agit d’un sujet de société complètement actuel, dont les chances qu’il se reproduise de façon récurrente sont réelles.

Puis, La Cour de Cassation, à partir de considérations qui prêteraient à rire si elles étaient énoncées par Jean Marie Bigard, décide qu’il en sera fait à la tête du client.

Conclusion

L’Etat, la loi, ses représentants ont une peur panique d’internet et de Bercy, au point d’en voir leurs cellules grises paralysées.

C’est très impressionnant.

Je vous laisse avec les cauchemars qu’une telle situation ne va pas manquer de vous occasionner.

Bien cordialement. H. Dumas

Lien vers l’avis pas rendu (lien dont je vous laisse apprécier la nature et mon intention en vous le fournissant)

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SUPER, J’AI RECU UN AVIS DE CONTROLE FISCAL!

 

Lorsque, un beau matin, vous ouvrez une lettre qui provient des impôts (elles sont facilement reconnaissables, elles ressemblent à un faire-part de deuil, le vôtre.), vous l’ouvrez (on les ouvre toujours) avec une certaine appréhension.
Patatra, Bercy vous a élu pour la prochaine tonte.
Bravo, vous avez donc gagné la visite d’un inspecteur vérificateur “assermenté“.
Votre appréhension se transforme rapidement en inquiétude.
Une inquiétude insidieuse et rampante.
Est-ce une réaction normale ?
En France, oui c’est tout à fait normal.
Pourquoi ?
Une vérité populaire s’est imposée, depuis des lustres, à tout un chacun :
Ces gens-là (le fisc) ne se déplacent jamais pour rien !
Ils vous trouvent toujours quelque « chose » pour vous redresser.
En clair, pour vous « surimposer ».

L’abus fiscal est une des pratiques les plus courantes à Bercy.
Cette pratique ne s’adresse pas, bien évidemment ni à nos élus ni à nos hauts fonctionnaires, car les avis de vérifications semblent, bizarrement, les éviter…
Ce qui peut expliquer pourquoi nos « élites » ferment depuis des lustres les yeux sur certaines “pratiques” de la Citadelle comme par exemple leurs salaires.
https://www.temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/
En deux mots les abus fiscaux, eux sont réservés 
au citoyen ou à l’entreprise lambda (celui qui n’a pas les bonnes relations).

Donc, vous présumez (et vous avez raison) que vous allez y laisser des plumes.
Le tout est de savoir combien.
Vous essayez de vous rassurer en vous disant que vous n’avez pas fraudé, que tout est clair dans vos comptes ou votre comptabilité. Mais cela ne suffit certainement pas à enlever cette petite boule que vous avez à l’estomac.

Le chef d’entreprise se précipite chez son comptable (ou expert comptable) et là, celui-ci lui certifie que tout a été fait dans les règles, que tout a toujours été déclaré normalement.
Qu’il n’y a rien à craindre et patati et patata…
Et d’ajouter :
Mais que « souvent, bien sûr, peut-être, il se peut que », cela ne suffise pas à ces super vérificateurs.
Vous ne savez que penser, mais au fond de vous-même il y a toujours cette petite boule qui grossit, qui grossit…
D’un seul coup vous vous rappelez ces quelques connaissances qui ont été redressé, et qui vous affirmaient qu’ils l’avaient été sans motif réel.
Bref, que c’était un abus fiscal.
Mais vous les aviez écoutés distraitement, sans vous sentir réellement concerné.
Vous pensiez, comme 90% des gens, qu’il n’y a pas de fumée sans feu, qu’ils avaient fraudé mais qu’ils ne voulaient pas le reconnaître, et que dans le fond, ils n’avaient que ce qu’ils méritaient.
De plus ces vérificateurs sont assermentés !

Qu’à vous cela n’arriverait pas, cela ne pouvait pas vous arriver.
Aux autres, oui. Mais pas à vous.
Vous êtes clean.

Vous recevez donc, presque serein, faisant bonne figure, ce soi-disant « méchant » vérificateur  en compagnie de votre comptable.
Dans la plupart des cas cette rencontre est courtoise. Vous lui offrez même un café (café que vous regretterez amèrement par la suite).
Vous installez cet agent vérificateur dans un bureau, et seul votre comptable aura, pendant plusieurs mois, des relations avec lui.
Il lui fournira des tonnes et des tonnes de documents.
Bref, rien que de très normal, pensez-vous, pour une vérification de comptabilité.

Vous aurez de longues conversations avec votre comptable pour essayer de savoir ce que pense votre inspecteur et surtout à quelle sauce vous allez être mangé.
Votre comptable vous déclarera que dans l’ensemble tout va bien.
Oui, bien sûr, il y a quelques petites choses qui ne lui plaisent pas, mais rien de bien grave.
Il ajoutera : que de toutes les manières il faut bien qu’il trouve « à manger », qu’il ne peut pas repartir sans rien…
Belle formule pour vous mettre en condition pour admettre l’abus fiscal.

Vous commencez, petit à petit, à comprendre que vous allez être redressé, même si vous êtes persuadé de votre bon droit.
Des rumeurs persistances (elles sont vraies!) disent que ces vérificateurs ont des “objectifs” à remplir, un C.A..
Leurs promotions et primes en dépendent…

Quelques mois plus tard vous recevez votre notification de redressement.
Peu y échappe.
A la lecture de votre redressement, de son montant et surtout de son ou ses soi-disant motifs, vous êtes abasourdi.

Une longue guerre va commencer, celle du pot de fer contre le pot de terre.
Une guerre d’usure, une guerre destructrice dont vous ne sortirez
malheureusement quasiment jamais vainqueur car Bercy est tout puissant.
C’est lui et lui seul qui décide comment vous tondre.
Tous les recours sont de la poudre aux yeux.
En fin de parcours, vous finirez ruiné devant SON tribunal, le tribunal administratif.
Seul à peine 10% réussissent à s’en sortir. Partiellement ou entièrement (chiffre de Bercy).
Vous serez ruiné, car dès la notification de votre redressement et si vous la contestez,  sur la pointe des pieds, surtout sans vous prévenir, le fisc se servira sans attendre dans vos comptes et vous organisera une succession de joyeuses saisies tout azimuts, histoire de vous faire comprendre ce qu’il attend de vous.

Au mieux, vous « négocierez » ce sur-impôt, au pire si vous restez droit dans vos bottes, vous serez liquidé et à la rue (avec votre famille).

Lorsqu’à votre tour, vous raconterez à vos connaissances comment le fisc vous a escroqué en toute impunité, vous vous apercevrez qu’ils ne vous écoutent pas plus que vous n’avez écouté les autres !
Et vous serez seul, comme ils l’ont été.

Accepterez-vous cet abus fiscal (même si vous le « négociez » cela reste un abus) ou déciderez-vous de vous battre contre cette administration prédatrice toute puissante ?

Moi, j’avais décidé de me battre.
Je ne le regrette pas même si Bercy m’a ruiné.
Chacun doit faire ses choix dans la vie.

Quel sera le vôtre ?

E.Bolling

Et un exemple concret, du vrai vécu:  https://www.temoignagefiscal.com/m-mace-linspecteur-verificateur-assermente-qui-assassina-la-discotheque-la-locomotive-en-1996/ 

Toujours du vécu:  https://www.temoignagefiscal.com/mon-passage-en-correctionnel-a-la-demande-de-bercy/

Et:  https://www.temoignagefiscal.com/ma-perquisition/

RAPPEL :  MOBILISONS NOUS.  SIGNEZ LA PETITION.  (colonne à droite)


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Socialisme, communisme, national-socialisme version Le Pen, libéralisme et démocratie : ces valses angoissantes.

Ce qu’il y a de reposant, lorsque l’on ouvre son ordinateur pour écrire un billet, c’est la certitude que l’on va écrire, probablement plus mal qu’eux, ce que d’autres ont déjà écrit, ou qu’ils sont en train, ou sur le point, d’écrire. Comme chantait Bécaud “La solitude, ça n’existe pas”

Le communisme c’était quoi papa ? Monsieur Marx, c’était qui ? C’est sans doute le genre de question que poseront les enfants à leurs parents dans quelques années, tant les pays communistes deviennent les champions du capitalisme. Tant le décalage est important, et s’accentue chaque jour un peu plus, entre les auteurs mythiques du rêve communiste et la réalité des sociétés qui se réclament de cette philosophie économique.

Les industriels du 19ème siècle en rêvaient, les esclavagistes l’avaient mis au point mais ne surent pas en assurer la pérennité, les communistes l’on fait : l’homme transformé en esclave pour le plus grand profit de quelques privilégiés corrompus qui s’octroient les outils de production et les matières premières et qui, sous la protection d’une dictature politique, font turbiner à mort la population pour des clopinettes.

Ceux qui se doutaient que Sartre était un con, ou au minimum un mec sans imagination, avaient bien raison. Nos philosophes à quatre sous, pourfendeurs de notre économie libérale, inventeurs ou colporteurs de l’avenir radieux du communisme, de l’égalité sur terre, n’étaient en fait que de gros envieux qui n’avaient pour but que de mettre à bas l’édifice économique libéral pour lequel ils se sentaient personnellement inadaptés.

Nous avons inventé le libéralisme, ils ont tenté de nous inoculer le communisme. Deux visions diamétralement opposées de l’économie.

Dieu soit loué, le libéralisme :

Qui, je le rappelle, est basé sur le respect de la propriété privée, y compris celui des pensées de chacun qui font partie de sa propriété privée.

Qui respecte la liberté d’échanger des objets mais aussi des idées.

Qui respecte le capital, fruit naturel des échanges et outil nécessaire à la mise en place de la division du travail pratiquée par les sociétés avancées.

Le libéralisme ne peut pas enfanter l’économie communiste, l’esclavagisme.

Le libéralisme est à l’opposé de l’esclavagisme.

L’occident a inventé le libéralisme, les envieux qui, en son sein, ont donné le jour au communisme ont dû l’exporter vers des systèmes politiques qui n’avaient jamais connu le libéralisme.

Le communisme ne peut pas exister sans la force, la contrainte. Alors que le libéralisme ne peut pas accepter la force, il ne connait que l’échange libre.

Les économies libérales, sauf à être préalablement anéanties, ne peuvent pas aboutir au communisme, elles ne peuvent pas accepter que la force soudoie l’harmonie de leur économique.

Et la démocratie dans tout ça ?

La démocratie est l’organisation politique qui paraît s’allier le mieux avec le libéralisme économique.

Si tant est que le libéralisme ait besoin d’une organisation politique au dessus de lui. Certains pensent que non, que la nécessité d’un Etat n’est pas une évidence, que le marché privé seul et l’échange libre en tout peuvent suffire à organiser la société. Vaste sujet, pour lequel je n’ai pas d’a priori, juste une affinité pour le moins d’Etat possible.

Il reste un fait absolu, le libéralisme n’admet pas la force, ses seules contraintes sont celles du libre échange. La démocratie tolère la force, au point de courir le risque de ne pas pouvoir la maîtriser.

C’est sur ce point que la démocratie et le libéralisme peuvent être en conflit. La moindre intervention de la force dans le libéralisme a des conséquences immédiates même si elles ne sont perceptibles que plus tard, alors que la démocratie peut absorber et résorber une certaine quantité de force ou de violence.

Ne perdons pas de vue que le libéralisme est un type de fonctionnement économique, et que la démocratie est une organisation politique.

Où les choses se corsent:

Le libéralisme économique pourrait peut être ne pas avoir besoin d’une organisation politique, mais la démocratie organisation politique a, elle, besoin impérativement d’une organisation économique.

La question qui inquiète les libéraux est la suivante : la démocratie peut-elle préférer démocratiquement une organisation économique communiste à une organisation économique libérale, ou éventuellement aboutir accidentellement au communisme comme méthode de gestion de son économie ?

La réponse est assurément non. Car, en fait, la gestion économique communiste est incompatible avec la démocratie, tant l’usage de la force lui est indispensable, est son carburant.

L’homme n’accepte pas naturellement l’esclavage. Dans une démocratie, il a la possibilité de le refuser, nul ne peut le lui imposer, or pour le système communiste l’esclavage est essentiel.

C’est très clair : l’esclavage ne peut pas être voté démocratiquement.

J’entends déjà les objections : ” Non mais, c’est quoi ce délire, ne sommes nous pas actuellement mis en esclavage ? N’est ce pas ce que rabâche votre blog à longueur d’articles?” C’est vrai. Objections acceptées.

Ce que je veux dire dans ce billet, c’est que la dose de violence actuelle de notre démocratie, ce qu’elle subit de la part des envieux, qui la rapproche du communisme ou du national socialisme façon Le Pen, est à son paroxysme.

La mise en esclavage ne touche qu’une partie de notre société, les contribuables. Demain, lorsqu’il s’agira de l’étendre à tous, par épuisement des esclaves actuels, les voix manqueront à ceux qui voudront s’y hasarder.

Il est probable, sauf intervention soudaine et imprévisible d’une violence aveugle et illégale, que les urnes vont corriger assez rapidement ces excès d’intervention de la force et revenir à un libéralisme ouvert, gage de liberté, de travail et de richesses.

Enfin, c’est ce que je crois…c’est pour cela que je continue à me battre. Dans le cas contraire, je serais parti.

Bien cordialement. H. Dumas

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AVEC EUX LE DELUGE

AVEC EUX LE DÉLUGE…
Ça y est, nous sommes au bord de l’abîme.
Chacun de nous le pressentait, le sentait et maintenant le voit.
Tous les voyants sociaux et économiques sont passés du rouge au rouge vif.
Quasiment tous les français rejettent, méprisent voir haïssent cette classe politique qui nous gouverne et qui ne pense qu’à s’engraisser à leur dépens.
Leur bêtise est incommensurable, leur morgue les rend aveugle, leur sentiment de supériorité et d’impunité sera leur perte. Ils ne s’aperçoivent même pas que le sol s’est dérobé sous leurs pas.
Ils continuent à nous abreuver de leurs formules creuses.
Seuls les médias roulent encore pour eux. Par intérêt, par lâcheté, par habitude ? Pour combien de temps ?
Eux qui commandent des sondages à tour de bras, ne savent apparemment plus les lire.

L’Entreprise France est en faillite depuis de nombreuses années.
La justice aurait dû la mettre dans un premier temps en redressement judiciaire, puis au bout de 16 mois (durée maximum d’un redressement) la mettre en liquidation si aucune amélioration importante n’était survenue.
Ce qui est le cas, la situation financière se dégradant toujours.
Si Montebourg ne trouve pas de repreneur, un liquidateur aurait été nommé qui aurait vendu la France en entier ou en morceaux à Google, à Apple ou à un milliardaire russe ou chinois…
Comme dans toute liquidation tous les dirigeants auraient été virés. Direction Pôle emploi sauf le patron, qui, lui n’y a pas droit. Pour lui c’est la rue !
Voilà ce qui se passe pour entreprises réelles.
Le chef d’entreprises le sait bien. Personne ne lui fait de cadeaux, ni le fisc, ni l’Urssaf, ni les banques.
Personne ! Surtout quand il rencontre des difficultés de trésorerie. Il ne peut compter que sur lui-même. Ça passe ou ça casse !
Pour l’Entreprise France, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Pas de souci, tout roule.
Il n’y a plus d’argent, on emprunte en mettant comme caution 60 millions de français.
On ne réduit surtout pas les salaires et les avantages des nombreux élus et hauts fonctionnaires.
Pour rembourser les créanciers, on appellera les cautions.
C’est-à-dire, vous, moi, nous mais pas eux.
Ils vont appliquer le fameux principe des vases communicants : Prendre aux uns pour faire semblant de donner aux autres.
De la politique énarquiène à l’état pur.
Les uns (les riches) étant de moins en moins nombreux et les autres de plus en plus nombreux, ils vont devoir mécaniquement piller encore plus les classes dites moyennes.
Il ne se passe pas un jour sans que soit glorifiée la chasse « aux fraudeurs », le nouvel ennemi N°1 de la France. La faillite notre pays est uniquement de leur faute…
De tout temps lorsqu’un régime est dans l’impasse, il faut pour détourner les regards de son échec, trouver un bouc émissaire à celui-ci. Ce sera le FRAUDEUR FISCAL !
La foule, décervelée par des années de propagande Bercyniènne, ne peut qu’applaudir.
Elle applaudit sans réserve à la chasse de ces salauds de riches sans comprendre que ces salauds de riches ont foutu le camp depuis longtemps, que ces salauds de riches sont maintenant les entrepreneurs des PME, que ces entrepreneurs de PME sont la richesse du pays.
Quand ces femmes et ces hommes qui travaillent sans compter auront été pillés à la grande satisfaction du bon peuple, nos énarques devront trouver d’autres victimes expiatoires à leur incurie et à leur insatiable besoin d’argent.
Mais où les trouver ?
Il faudra descendre encore d’un cran dans l’échelle des « riches ».
Ce que les français ne savent pas, c’est que l’on est toujours le riche de quelqu’un !
Lorsque Bercy commencera à racler le fond du tonneau, la population va réaliser que le curseur du pillage va s’arrêter sur elle, que les nouveaux « fraudeurs » officiels ce seront eux.
Lorsque les braves gens, qui n’étaient aucunement gênés par les abus fiscaux et la mise à mort des classes « privilégiées » ne pourront plus remplir leurs frigos, la ligne blanche sera franchie.
Nos élus ne dirigent plus rien, ils subissent depuis longtemps la volonté de Bercy.
Pour rester dans leurs fauteuils et conserver les avantages que leur donne le pouvoir, ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les reniements, à tout sacrifier.
A nous sacrifier.
Avec eux le déluge est pour demain.
Emmanuel Bolling

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Fiers de dépenser l’argent des autres

Nos élus, dont il faut reconnaître l’opiniâtreté et la persévérance qu’ils ont dû mettre en œuvre pour être élus, sont fiers de dépenser notre argent.

Ils sont comme le chat qui vous rapporte triomphant, ronronnant à fond, le cadavre de la perruche rarissime qui vous a couté la peau du cul et que lui-même a eu beaucoup de mal à attraper au vol.

Ils ne doutent pas de bien dépenser notre argent, entourés qu’ils sont d’une armada de fonctionnaires et de bureaucrates qui les confortent à longueur de temps sur ce point. Cette certitude qui les habite n’est pas étrangère à l’absence de limite qu’ils se donnent sur le sujet.

Ils attendent même des remerciements, sous la forme de bulletins de votes, ils multiplient les dépenses de façon inversement proportionnelle aux bulletins qu’ils comptabilisent. C’est ainsi que, plus leur côte électorale baisse, plus ils dépensent, pensant nous séduire. En fait, ils nous ruinent en pensant nous épater et générer notre admiration. Ils sont indécrottables. .

Ils ont pour groupies et fervents soutiens cette moitié de français qui ne paient pas l’impôt, qui croient bénéficier gratuitement de toutes ces magnificences.

Ils ont tout faux, eux et leurs zélotes.

L’économie étant ce qu’elle est, les taxés qui portent la charge de ces dépenses somptuaires reportent évidemment cette charge, qu’ils n’assument que provisoirement, sur le plus grand nombre. Evidemment, ce report se fait sur toute la société, élus et fonctionnaires compris, en incluant au passage les plus pauvres.

Car, dans une société de division du travail, quelle que soit la façon dont l’impôt est prélevé, il est, in fine, payé par chacun en fonction de ses dépenses, puisqu’il est reporté inévitablement sur la partie de l’économie à laquelle chacun participe au double titre de fournisseur et de consommateur.

C’est le problème

Il y a certes du coulage, de la corruption, mais ce n’est pas la cause profonde de la faillite qui nous guette. Si ce n’était que cela, il suffirait d’une répression compétente et bien organisée pour régler le problème. Non, le drame, sans solution, est que les élus et les pauvres dépensent sans compter, croyant ne pas avoir à payer la facture.

C’est ce que l’on appelle aller dans le mur en klaxonnant.

Comme l’a si bien dit Frédéric Bastiat : “Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas”.

Comment leur expliquer,

Qu’en réalité, nous sommes beaucoup mieux placés qu’eux pour dépenser notre argent. D’abord nous l’avons gagné, nous avons donc la légitimité de le dépenser librement. Ensuite, nous connaissons nos limites, qu’ils ne connaissent pas.

Comment leur faire comprendre que l’économie n’est pas une abstraction au même titre que leurs rêves politiques, qu’elle répond à des règles mathématiques simples qui consistent à vendre ce que l’on fait plus cher que cela nous est revenu, toutes charges comprises incluant l’impôt.

Que toutes les dépenses que nous sommes amenés à payer pour d’autres sont donc incluses dans la facturation de nos prestations, qu’ainsi finalement tout le monde paie tout.

Tout ça est d’une simplicité biblique, si évident, si discret, si peu brillant, peu scintillant, et pourtant, aveuglés par l’irrésistible envie de nous épater, de paraître généreux, nos élus tapent dans notre caisse, sans se douter un instant que ce sont eux, et ceux qu’ils avantagent, qui vont être amenés à payer la facture.

Ils rejouent sans cesse, avec une grande naïveté, la scène de l’arroseur arrosé.

Le plus drôle

C’est qu’à aucun moment ils ne prennent conscience de cette situation, l’empirant de jour en jour sans la percevoir.

Le moins drôle

C’est que ce désordre psychologique dépasse tout ce que l’on peut prévoir, cette inconscience a le temps de faire des ravages avant que les factures ne leur soient présentées.

C’est ainsi que L’ex-député européen Henri Weber, directeur des études au PS, “ne voit pas non plus de réelle inflexion possible, en dehors d’une redistribution des recettes plus élevées que prévu de la lutte contre la fraude fiscale aux ménages les plus modestes.”

Ah, la fraude fiscale…

Bientôt il faudra payer des figurants pour frauder et justifier l’hyperactivité des contrôleurs. Car enfin, le pillage a des limites, ceux qui sont pillées “les fraudeurs fiscaux” sont éliminés, la production de fraudeurs n’est pas à la hauteur des besoins de pillage de nos élus, il faut l’admettre.

In fine, tout comme l’impôt, le pillage par le contrôle fiscal sera reporté sur tous, ils paieront en plus cette facture.

Jusqu’au jour où la misère sera telle qu’arriveront les démolisseurs, ceux qui vénèrent Monsieur Kalachnikov et sont capables de raser une ville en quelques mois, ces hyènes qui vivent sur la déchéance des sociétés.

Sacrés nos élus, ils se la pètent avec notre argent, ils croient nous épater et nous séduire, faire le bien à l’œil, ils sont dans l’erreur, mais ils ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir.

Pourtant, la plupart d’entre eux ont été bien élevés, dans le respect de la propriété privée, du capital et de la liberté, les trois valeurs de l’économie si utile pour tous, qu’ils sont en train de détruire consciencieusement.

Bien cordialement. H. Dumas

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Hollande : est-il un envieux ?

Le très important ouvrage d’Helmut Schoeck, “L’envie, une histoire du mal”, fait une analyse complète de l’envie.

Il décrit l’envieux comme un individu dont le but ultime n’est pas de posséder ce qu’il envie chez les autres, mais de faire en sorte, et de se réjouir, que ces derniers soient dépossédés des choses qu’il leur envie. Cette attitude n’ayant aucune limite, cela induit chez celui qui se sent envié un réflexe de survie qui consiste à dissimuler ce qu’il possède, voire à se priver de ce qu’il pourrait posséder.

Cette attitude serait le principal frein à une vie épanouie en collectivité.

Il étaye son propos de nombreux exemples, qui commencent dès les premiers signes de sociétés humaines. Par exemple, il démontre que dans les tribus primitives d’Afrique ou d’Amérique Centrale, celui qui possède plus que les autres est réputé n’avoir pu l’obtenir qu’au détriment de ceux-ci, notamment en leur lançant le mauvais œil, donc en étant un sorcier, ce qui va justifier sa mise à l’écart, voire sa mise à mort. C’est ainsi que ces sociétés se coupent de tout progrès. Il donne des exemples de progrès agraires apportés par les occidentaux et refusés par les locaux ne souhaitant pas se retrouver avec un champ plus productif que celui du voisin de peur d’y laisser la vie.

Je suis sûr que tout cela vous trouble, comme ce fut le cas pour moi.

Mais Schoeck va plus loin. Il pense que le souhait d’égalité qui s’empare de certains ne correspond à aucune réalité de la vie et cache, le plus souvent, l’expression d’une envie qui ne dit pas son nom.

Il analyse cette rengaine qui nous est si familière : “l’égalité des chances”. A juste titre, il en fait remarquer l’incohérence. Par essence la chance est imprévisible, sans quoi ce ne serait plus la chance. Ce seul fait suffit à n’avoir sur elle aucune maitrise, donc à rendre invraisemblable l’idée d’une égalité volontaire de la chance. Plus globalement, l’idée même d’égalité lui paraît suspecte.

Ensuite, il apporte la preuve que depuis tout temps l’envie est reconnue comme le virus mortel des sociétés. Dans toutes les religions, les philosophies, elle est mise au banc des accusés, elle est considérée comme la plaie la plus grave.

Enfin, il démontre qu’elle capte la totalité de l’énergie de l’envieux, au point de lui occulter complètement la réalité et de le transformer en un imprécateur stérile, incapable de projeter autre chose que la ruine des avantages qu’il suppose chez celui qu’il envie.

Schoeck pense que l’envie pour naître n’a même pas besoin de vérité. Elle peut apparaître uniquement dans l’esprit de l’envieux, sans que ce qu’il envie chez l’autre corresponde à une réalité. Ce peut être un simple fantasme de sa part lié à ce que lui-même souhaitait avoir ou être et n’a pas eu ou n’est pas. Le déclanchement est alors strictement intérieur à l’envieux et correspond au moment où il prend conscience de l’inaccessibilité de ce qu’il projetait pour lui-même.

Les dégâts potentiels de l’envieux sont illimités, ils dépendent du pouvoir qu’il atteint. C’est pourquoi l’envie est considérée par toutes les sociétés avancées comme un défaut majeur : “la plupart des groupes humains qui ont marqué l’Histoire ont introduit dans leur culture des obstacles à l’extension de ce sentiment, car envier et être envié sont des états d’âme négatifs, improductifs et qui ne s’apaisent jamais spontanément”.

Prenant un exemple de catastrophe récente, Schoeck nous dit : “Le national-socialisme a conquis le pouvoir en Allemagne grâce à des promesses destinées à rallier les envieux; qu’on se rappelle la limite supérieure des revenus fixée à 1.000 marks, …”

Alors, Hollande est-il tout simplement un envieux ?

Sans nul doute la réponse est oui. Cela explique, enfin, son attitude que personne ne comprend. Son absence de programme en dehors de la suppression de tout ce qui a été fait avant lui, et de son attaque en règle de ce qu’il appelle la finance et les hauts revenus. Autant de choses incohérentes et parfaitement improductives.

Il apparaît qu’en effet il a fédéré les envieux, il a ouvert la boite de Pandore. C’est une troupe qui est aujourd’hui en marche et qui lui échappe.

Il est clair, vu sous cet angle, que c’est bien lui qui a alimenté le Front National, qui est lui-même une concentration absolue d’envieux, sans autre programme que la destruction de l’autre, de celui qui est envié.

Hollande porte une lourde responsabilité. L’envie, qu’il a cristallisée sur son nom à partir de promesses porteuses de destruction et de mort, il n’est pas capable de la refréner. En a-t-il le souhait ?

Il a lâché la meute des envieux, si difficile à contenir. Il lui a procuré la légitimité et la force publique, la loi. Rien ne l’arrêtera maintenant. Elle a pris conscience de la pusillanimité d’Hollande, elle lui échappe, mais elle court libre et grandissante.

Elle va ramener la France vers ces périodes obscures ou chacun devra dissimuler sa réussite, jusqu’à ce que le pays côtoie la misère pour rendormir la bête immonde de l’envie.

Bien cordialement. H. Dumas

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La propagande s’intensifie, la chasse est lancée (Vidéos)

Sur l’A2, la vidéo ci-dessous a été diffusée il y a peu.Si vous n’avez pas eu l’occasion de la voir, visionnez là avant notre vidéo, puisque c’est de cette vidéo dont nous allons parler

Nous en pensons le plus grand mal. A vrai dire nous sommes effondrés, tétanisés, le pire est devant nous.
Bien cordialement. Henri Dumas et Emmanuel Bolling
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Les fausses factures de Sapin (Merci de faire tourner ce billet)

Le ministre des finances, un dénommé Sapin qui n’a rien d’un cadeau de Noël, déclare : “Il faut que chacun paye ce qu’il doit payer” c’est, dit-il, la base de la “cohésion sociale”.

Je ne sais pas où ce ministre a appris les bases de l’économie, je me demande si c’est à l’ENA que l’on apprend de  telles foutaises.

Car enfin, Monsieur Sapin, soyons sérieux cinq minutes, la règle économique absolue, sans laquelle on quitte le monde de l’économie pour celui de l’escroquerie est : “Chacun ne peut facturer que ce qui lui est dû”.

Dans le cas contraire il s’agit de fausses factures.

Alors oui, je le dis à Monsieur Sapin : son gouvernement, suivant en cela ceux qui l’ont précédé, édite journellement de fausses factures, qui ne correspondent à aucune prestation ou sont objectivement abusives.

Dans ces conditions, utiliser la force que le peuple lui a confiée pour recouvrir ces fausses factures revient à commettre un vol en bande organisée.

Monsieur Sapin, vous êtes un voleur en bande organisée, un chef de gang qui terrorise et arnaque les français.

C’est un fait parfaitement démontrable, qui me permet de dire ici à M. Sapin :

            1° Depuis plus de quarante ans vous dépensez plus que ce que vous gagnez.

Cela est, vous me l’accorderez, incontestable. Une fois ou deux en quarante ans, cela aurait pu être considéré comme un accident pardonnable. Mais, systématiquement, pendant quarante ans, c’est de la cavalerie. Donc, déjà, les intérêts échus et à venir de cette dette sont une faute lourde et représente des sommes dont vous seul avait la responsabilité, que vous n’avez aucune légitimité à nous facturer. Première fausse facture. Rien ne vous empêchait d’appeler, en son temps, vous les hommes de l’Etat, les sommes correspondantes à vos besoins.

2° Vous avez pris la responsabilité de dépasser le cadre strict des missions spécifiques de l’Etat.

Cela aussi est incontestable. Vous prétendez, comme tout opérateur économique, que vos prestations, dans ce cadre, sont les meilleures, les plus performantes. Cependant, vous nous refusez d’en avoir la preuve, de vous soumettre à la concurrence. Vous revendiquez une situation de monopole dans ces activités. Les surcouts que cela entraine ne nous sont pas facturables.

3° Vous êtes laxiste dans la gestion de vos missions de base.

Le plus incroyable est que l’organisme que vous avez chargé de vérifier vos comptes, La Cour des Comptes, rapporte la preuve, lors de son rapport annuel, des dérives flagrantes dans la gestion de vos missions de base. S’agissant de simples sondages de la part de cet organisme, ils ne recouvrent pas toutes vos dérives de gestion, mais ils apportent la preuve qu’elles existent, et à grande échelle. Ces dérives ne nous sont pas facturables.

Ce n’est pas être un voyou, un mauvais français, de refuser de payer de fausses factures.

Dans la vraie vie, si je facture à mon voisin une Mercédès d’occasion que je ne lui ai pas vendue, si je fais saisir son compte en banque à cet effet, il me poursuit au tribunal et je suis lourdement condamné pour escroquerie.

Comment un ministre éditant de fausses factures peut-il avoir le culot de poursuivre ceux qui refusent de les payer ?

Et bien c’est très simple.

Le discours du ministre Sapin, n’a pas pour objet ce qu’il appelle avec emphase et trémolos dans la voix : la “fraude fiscale”.

Il s’agit d’une opération de propagande visant à terroriser la totalité des français afin qu’ils paient, sans se révolter, l’avalanche des impôts actuels et à venir.

Tout comme Staline dénonçait de mauvais russes imaginaires et en condamnait quelques-uns à mort, au hasard, pour l’exemple, à seule fin de dissimuler la misère et la famine provoquées par sa gestion collectiviste calamiteuse, Sapin dénonce la fraude fiscale. Il va lâcher sa police fiscale et torturer injustement ceux qui vont se trouver par hasard au mauvais endroit, au mauvais moment.

Mais, ce n’est pas son but ultime.

Son but ultime c’est de faire payer la facture de ses incuries, qui font suite à celles de ceux qui l’ont précédé, à tous les français en les terrorisant et en les dressant les uns contre les autres pour qu’ils acceptent de payer sans se révolter.

M. Sapin prend ainsi une très lourde responsabilité, dont le risque qu’elle mette le feu aux poudres, qu’elle fasse exploser le pays, est réel.

M. Sapin et ses amis politiques passés, ces hommes de l’Etat inconséquents, auront à en répondre devant l’histoire, quand le carnage à venir qu’ils sont en train de provoquer sera passé.

J’ai ici une pensée pour ceux qui vont payer de leur vie l’exemplarité que les bourreaux de Sapin vont mette en œuvre, à partir de leur citadelle Bercy.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le socialisme est thermonucléaire.

Très rapidement, rappelons le fonctionnement économique partagé, tel que nous le vivons : chacun de nous apporte à l’économie générale ce qu’il sait faire moyennant une rétribution qui lui permet d’acheter à d’autres ce qu’ils savent faire et dont il a besoin. Le contraire de ce fonctionnement est l’autosuffisance totale, qui n’existe plus, ni pour les individus, ni pour les groupes restreints d’individus que sont les Etats.

L’économie partagée génère un marché qui s’équilibre naturellement autour des milliards de transactions qui se réalisent chaque jour dans le monde.

Tout cela à l’occasion de contrats qui, chacun, mettent face à face, librement, un acquéreur et un vendeur, un consommateur et un fournisseur.

Ce système est en lui-même parfait.

Evidemment, il ne protège pas de l’échec. Pas plus que vivre ne protège de la maladie, être un acteur économique ne protège pas de la ruine.

En conséquence, l’activité économique peut, tour à tour, privilégier ses acteurs ou au contraire les ruiner, en fonction de données suffisamment imprévisibles pour que même les plus doués soient exposés.

C’est la vie

Le propre de la vie est qu’elle a un terme : la mort, et que ce terme n’est agréable pour personne. Tout le monde cherche à l’éviter, cependant tout le monde succombe, chacun espérant une “belle mort”.

La mort économique n’est pas plus gaie que les autres et aussi fatale. Ses causes sont connues ou inconnues, visibles ou invisibles, selon le cas. Mais elles sont toujours liées à une intervention des hommes ou du hasard qui contrarie la liberté des échanges.

La mort économique entraine une rupture du marché, un arrêt ou une diminution irréversible des échanges, la survenance de la misère.

Dans un système libre elle touche les acteurs de façon hétérogène, en fonction de leurs situations spécifiques. Ce qui ne rend pas la mort économique douce à ceux qui sont touchés, entrepreneurs, commerçants et leurs salariés, mais qui la limite territorialement et l’étale temporellement, évitant qu’elle soit globale.

L’Etat

Soit parce qu’il est envahissant, soit parce qu’il est compatissant (en clair lorsqu’il est socialiste), l’Etat peut provoquer ou accompagner la mort économique.

Comme acteur, s’il dispose d’entreprises d’Etat, par son inadaptation à la concurrence et à la gestion économique. Plus généralement, comme soutien quand il cherche à la retarder par compassion, pour, pense-t-il, adoucir les troubles qu’elle provoque.

Dans les deux cas, il transforme des problèmes ponctuels en un problème global.

En retardant le plus possible les petites morts économiques naturelles et en provoquant celles dont il est directement responsable, l’Etat crée une situation potentielle de mort économique généralisée et regroupée en un même temps et en un même espace.

La réaction

Lorsqu’un entrepreneur, ou ses salariés, pressentent la ruine, la mort économique, ils se démènent comme de beaux diables pour essayer d’y échapper. Bien peu la regarde en face en acceptant le verdict de leur imprévision, voire de la fatalité.

Evidemment, lorsque c’est un Etat complet qui plonge vers la ruine, la plus grande partie des citoyens de cet Etat voit arriver cette mort économique globale. Ils s’agitent alors comme des fous pour y échapper.

En règle générale, c’est d’abord un déni collectif qui s’impose, puis la recherche d’un bouc émissaire. Là encore, il est rare de rencontrer un Etat et ses citoyens qui assument leurs responsabilités.

La France

Personne ne doute que la France est en état de mort clinique économique. Personne n’est prêt à accepter que cette situation est la conséquence d’un Etat obèse, intervenant, incompétent, à la compassion hypocrite, socialiste depuis plus de quarante ans.

Tous cherchent un bouc émissaire, tous désignent, sans très bien savoir qui il est, ni à quoi il sert : “le riche”.

Outre qu’il s’agit ainsi de scier la branche sur laquelle l’économie est assise, il faut reconnaître que les socialistes ont bien des défauts, mais ce ne sont pas des meurtriers, des aventuriers, ce ne sont que des intellectuels utopiques, des marchands de salades, de rêves.

La populace comprend cette faiblesse chez eux à accomplir les basses besognes auxquelles les amènent leur incapacité économique, leur démagogie. Elle les sent tout particulièrement incapables de l’éradication physique des riches pour les déposséder, les piller.

La peur de la ruine et la cupidité alliée à l’envie (dans le sens de la jalousie) excitent les foules qui cherchent un homme de main pour faire avec elles la sale besogne, qu’elle répugne à confier aux socialistes : tuer le riche pour le déposséder.

Le Pen

Il y a deux candidats à ce poste, Mélenchon et Le Pen. Deux candidats pour appuyer sur le bouton de la déflagration thermonucléaire inhérente au socialisme en phase terminale.

Mélenchon n’a pas la main, la populace le sent fragile, hâbleur mais pas assez fou pour passer du côté sombre de l’histoire des hommes.

Le Pen est le personnage tout trouvé. Pas vraiment conscient de ce qu’il annonce, fier de se sentir capable d’aller au bout du pire.

La foule le sait, il éradiquera les riches, il tuera pour elle. Plus tard elle le reniera et l’histoire le jugera.

Le pire ne fait que commencer. Ce sont les socialistes qui, comme d’habitude, l’auront mis en orbite. Le socialisme est thermonucléaire, c’est, par essence, une gigantesque bombe à retardement dont le pouvoir de destruction est illimité.

Je pense aux victimes à venir, je leur dis courage et compréhension.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les élections passent, les problèmes perdurent.

La défaite aux élections municipales est souvent attribuée à l’échec du pouvoir sur le chômage. En février 2014, la métropole comptait 3 347 700 chômeurs dans la catégorie A. Si l’on prend le chômage toutes catégories confondues et que l’on tient compte des gens qui ont renoncé à s’inscrire à Pôle emploi on peut atteindre les 8,5 millions d’individus !

Un nouveau gouvernement a été nommé. Il reste toutefois  prisonnier des annonces du Président.

Pour commencer il y a les 50 milliards d’économies en cinq ans. Somme dérisoire quand on se penche sur la réalité de la situation. On lit sur www.planetoscope.com : « La France s’endette de 5 500 € de plus chaque seconde en 2013 (4640 € mi 2013), soit 475 millions d’euros PAR JOUR, et près de 174 milliards par an. La dette publique de la France atteint 1788 milliards €, soit 89,1% du PIB et l’équivalent de 26 300 € pour 65 350 000 habitants au 1er janvier 2012. » L’objectif est de limiter le déficit du budget de l’État à 3% du PIB. Mais 3% de déficit c’est 60 milliards de dettes de plus chaque année. La France ne s’en sortira jamais. En 2013 le déficit a été de 4,3% et la France, déjà sous surveillance,  va mendier un sursis à Bruxelles !

Puis il y a le célèbre « pacte de responsabilité » qui repose sur une baisse de charge de 30 milliards et les « compensations ». Les charges financent la protection sociale et reposent sur la spoliation légale. Si l’État spolie moins les entreprises il lui faudra spolier quelqu’un d’autre. D’où l’importance des fameuses « compensations », créations d’emplois décrétées qui sont censées accroître l’assiette des cotisations et apporter de nouvelles recettes. La France est un pays étrange puisque moins spolier légalement quelqu’un c’est lui faire un « cadeau fiscal » ce qui exige des « compensations ».

Pour avoir refusé les politiques de libre choix les politiciens se retrouvent sans marge de manœuvre. La conséquence de cet aveuglement est que cela fait des années que le chômage monte, des années que régulièrement  les médias en font leur gros titres et que les politiciens « s’emparent du problème ».  Ces derniers ne se remettent jamais en cause. Cela fait des décennies que les mesures prises en France sont non seulement inefficaces mais aggravent la situation.

Or les solutions sont connues.

La voie de la liberté économique a fait partout ses preuves quand elle a été appliquée. Que ce soit par des gouvernements de droite ou de gauche n’a pas d’importance. Les réformes de liberté et responsabilité qui ont fait décoller l’Allemagne ont été mises en œuvre par Gerhard Schröder classé à gauche.  En Nouvelle-Zélande c’est Maurice Mc Tigue, étiqueté centre droit, qui réformait le pays dans le même sens. L’Estonie a été remise sur pieds par Mart Laar, Docteur en Histoire, qui disait que le seul livre d’économie qu’il avait lu était le très libéral « Free to choose » de Milton Friedman. Leur point commun est le retour plus ou moins marqué à la liberté économique. Ce retour est une nécessité absolue.

Pour mettre en place la liberté économique il faut rendre aux Français la liberté de choisir leur vie et d’en assumer la responsabilité. Il faut diminuer simultanément la dépense publique et les prélèvements obligatoires. La seule solution pour baisser les dépenses publiques est de privatiser. Il est nécessaire de commencer  par réétudier point par point ce qui doit être accompli par le privé et ce que les individus peuvent déléguer à la collectivité. On aboutit à une série de mesures que l’on peut synthétiser ainsi :

Rendre la fiscalité simple, faible, sans niches, strictement proportionnelle aux revenus.  Laisser aux Français la libre disposition de la quasi-totalité de leurs revenus, pour un salarié c’est le salaire complet. Permette aux Français de choisir librement leur prestataire de service en cas de maladie et d’en changer. Laisser les Français préparer leur retraite. Supprimer les multiples aides et assistances au profit d’une seule aide à la personne destinée à ceux qui sont dans le besoin. Elle pourra prendre la forme de bons scolaires pour rendre aux parents la liberté de choisir l’éducation donnée à leurs enfants et de chèque santé pour que les plus démunis aient la liberté de choisir leurs prestataires santé. Privilégier le contrat à la loi avec la non-intervention de l’État dans la vie des entreprises et la non -intervention de l’État dans les relations propriétaires locataires. Simplifier les autorisations de construire en les faisant reposer sur le Droit de Propriété avec comme corolaire la nécessité pour celui qui construit d’en assumer les frais et de ne pas nuire au voisinage. Concentrer l’État sur ses fonctions régaliennes pour qu’il soit enfin efficace. Les élus auront un mandat précis et limité. La sécurité intérieure et extérieure sera assurée, la Justice rendue, avec des moyens suffisants. Mettre fin à la spoliation légale : la Loi garantit les droits individuels naturels : Liberté, Propriété, Personnalité.

Le pouvoir d’intervention des politiques dans la vie des personnes se trouvera considérablement réduit. Moins de pouvoir cela signifie moins de centres de pouvoir et la disparition du mille-feuilles administratif, donc du cumul des mandats. La proportionnelle  les incitera à s’entendre. L’État a une propension irrépressible à s’étendre sans fin.  Il essaiera de reprendre le terrain perdu. Les personnes doivent disposer des moyens de protéger leur vie privée. On ajoutera la démocratie directe et le référendum d’initiative populaire.

Il y a peu de chances pour qu’en France, un politicien, parmi ceux qui sont au pouvoir ou qui y aspirent, mette en œuvre un tel programme. Ils préfèrent supplier l’Europe de leur accorder un sursis plutôt que d’accepter l’idée que les difficultés de la France sont liées à leurs politiques et qu’ils doivent en changer.

A un moment où à un autre ils se fracasseront sur le mur de la réalité. D’ici là malheureusement ils auront fait d’autres dégâts dont les Français paieront le prix.

 

Patrick de Casanove

Président du Cercle Frédéric Bastiat

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Et si l’Allemagne….

En 1946, l’Allemagne s’est retrouvée dévastée. Conséquence des folies du socialisme, puis du national-socialisme, auxquels elle s’était abandonnée. Mirage de l’accès aux richesses pour tous, haine de la réussite des autres savamment déguisée en racisme, avaient vaincu ce peuple courageux.

Le pays est alors coupé en deux. L’Ouest engage sa reconstruction en économie libérale, l’Est en économie socialiste. D’un côté le consommateur commande,  de l’autre c’est le producteur. Le producteur de l’Ouest s’efforce de séduire le consommateur, celui de l’Est utilise la force dont il dispose, puisqu’il est aussi l’Etat, pour contraindre le consommateur à acheter sa production.

Un demi-siècle plus tard, l’Allemagne aspire à une réunification légitime. Celle-ci ne pourra pas se faire par la diplomatie, les vainqueurs d’hier s’y opposent. Elle se réalisera, de façon totalement imprévisible, à la suite de la faillite soudaine de l’économie socialiste de l’Allemagne de l’Est. La réunification s’est donc réalisée sans que les allemands de l’Est, faillis, aient droit à la parole. La réunification fut libérale, avec le succès que l’on peut constater aujourd’hui.

Politique fiction

Rien ne nous empêche, intellectuellement, d’imaginer une réunification diplomatique entre les deux parties de ce pays où chacun aurait pu dicter ses conditions. Le moteur de cette réunification négociée aurait été le patriotisme, cette force qui lie, comme le disait Georges Brassens, “les imbéciles heureux qui sont nés quelque part”.

A la table des négociations nul doute que les Allemands de l’Est auraient mis la sauvegarde de leur industrie comme préalable à la réunification. Comment, lors d’une négociation, sacrifier par exemple un million de salariés de l’automobile et de la machine outil, quand bien même leurs entreprises fabriqueraient des produits dont personne ne veut ?

Désireux par patriotisme de réunifier le pays, il est probable que les allemands de l’Ouest auraient accepté de payer un impôt pour subventionner l’industrie de l’Est. Ainsi, aujourd’hui, à chaque achat d’une Mercédès ou d’une Volkswagen, l’acquéreur financerait une Trabant. De leur côté, les allemands de l’Est seraient toujours contraints d’acheter des Trabant. Il est aisé d’imaginer le bordel que cela serait. C’est ça l’impôt illégitime, un vol organisé par l’Etat, entrepreneur failli, sous la contrainte, à l’aide de la force dont il est le seul à disposer, pour remplir les caisses qu’il a vidé par incompétence et inadaptation entrepreneuriale. La résistance à ce type d’impôt est une cause noble, vitale pour l’avenir d’un pays.

Plus près de nous

La chute du mur de Berlin, en 1989, peut se regarder comme la rupture d’un barrage qui a mêlé les eaux de deux fleuves différents, le fleuve libéral et le fleuve socialiste.

Jusque là, chez nous, en France, ces deux types d’organisation cohabitaient à distance. La chute du mur a rompu la distance, la cohabitation est devenue amalgame. Là est tout le problème que nous vivons actuellement.

L’Etat français est, pour sa plus grande partie, un entrepreneur socialiste. Il répugne à se séparer de ses activités d’entrepreneur, tant ses salariés, par ailleurs électeurs de poids,  trouvent avantage et confort à leur situation de monopole socialiste.

L’Etat Français, entrepreneur socialiste, est en faillite, comme tout entrepreneur socialiste qui néglige ses consommateurs préférant les contraindre par la force qu’il représente. La possibilité lui est offerte, par l’amalgame issu de la chute du mur de Berlin, de lever l’impôt sur la fraction libérale de la société pour financer ses pertes, pourquoi ne le ferait-il pas ? Il le fait donc.

A charge par ses communicants de dissimuler les vraies raisons de ces levées d’impôts massives, de les attribuer à la bonne marche d’un Etat protecteur pour tous, notamment pour les plus faibles. Ces communicants sont les élus, qui défendent d’autant plus la thèse officielle qu’ils sont grassement rémunérés pour le faire.

La solution

Pas de problème, il n’y en a pas. La seule compréhension de la situation demande un effort de réflexion accompagné de connaissances qui ne sont pas à la portée de chacun. Le tout pour conclure, inévitablement, à la nécessaire ruine de ceux qui sont enrichis indument par le système, les jetant ainsi dans la misère qu’ils ont cru pouvoir quitter sans effort et sans risque. Peu de chance de succès avec un tel programme. Seule la ruine effective pourra les contraindre, mais avant ils seront prêts à tuer pour continuer à rêver.

Les escroqueries

Il y a deux grandes escroqueries qui déciment régulièrement l’humanité, qui arrivent même quelquefois à s’associer dans ce but, elles sont bâties sur l’idée de Dieu et sur l’idée d’égalité.

Ces deux idées sont en nous, ancrées au plus profond de nous, nécessaires à l’homme autant que l’air et l’eau, si nécessaires que les aigrefins qui les utilisent jouent sur le velours.

En ce qui concerne Dieu, nous aurons tous la solution après notre mort, je nous souhaite qu’il existe, mais bon…. En ce qui concerne l’égalité, son irréalité ne nous est accessible qu’après la paix, quand la guerre s’empare de la société. Je pense que ceux qui sont revenus récemment à Homs doivent largement douter à son sujet.

Bien cordialement. H. Dumas

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Difficultés économiques, la solution Frédéric Bastiat

Frédéric Bastiat est un économiste Français du XIXème siècle dont la pensée repose sur le respect des Droits Naturels individuels qui sont : la Propriété, la Liberté la Personnalité. C’est un ardent défenseur de la liberté économique et de la responsabilité individuelle. Dans la situation grave que traverse la France il est indispensable de découvrir cet auteur aujourd’hui oublié dans notre pays. C’est le rôle du Cercle Frédéric Bastiat que de le faire connaître auprès du grand public, mais aussi auprès des décideurs afin qu’ils abordent les problèmes du pays avec un regard différent.

Personne n’ignore le délabrement économique de la France. Personne n’ignore que les Français n’ont pas le moral, sont pessimistes et ne font plus confiance à leurs politiciens. Mais tout le monde ou presque ignore que l’on a pas tout essayé. On n’a pas essayé la liberté économique.
Le grand sujet d’actualité est la lutte contre les déficits publics. Les moyens choisis sont l’augmentation de la fiscalité (beaucoup) et la réduction des dépenses publiques (un peu). Les politiciens sont coincés par des schémas erronés : ils ne conçoivent une baisse de la fiscalité que si les économies le permettent. Au regard des sommes en jeu ce raisonnement ne tient pas. Bastiat est bien plus audacieux : « Que faut-il donc, faire? Voici ma pensée. Je la formule dans toute sa naïveté, au risque de faire dresser les cheveux sur la tête à tous les financiers et praticiens. Diminuer les impôts. — Diminuer les dépenses dans une proportion plus forte encore. » Paix et liberté le budget républicain.
Chez la majorité des politiciens et dans les médias il existe un accord sur la nécessité, pour baisser la dépense publique, de faire maigrir l’État, qu’il soit national ou local. Mais le désaccord porte sur le comment, le combien et le où. Là encore Bastiat répond à cela dans La Loi : « La Loi, c’est la Justice Organisée. Or, remarquons-le bien: organiser la Justice par la Loi, c’est-à-dire par la Force, exclut l’idée d’organiser par la Loi ou par la Force une manifestation quelconque de l’activité humaine: Travail, Charité, Agriculture, Commerce, Industrie, Instruction, Beaux-Arts, Religion; car il n’est pas possible qu’une de ces organisations secondaires n’anéantisse l’organisation essentielle. »
En suivant Bastiat la logique veut que d’immenses champs d’activité soient rendus à la responsabilité et au libre choix des individus. Réduire les dépenses publiques tout en maintenant, voire augmentant, la qualité du service rendu aux Français rend indispensable de remettre à plat la répartition des rôles entre les individus et l’État. Il faut pour chaque poste se demander s’il est indispensable que ce service soit rendu par un fonctionnaire.
« La fonction publique, la fonction privée ont toutes deux en vue notre avantage. Mais leurs services diffèrent en ceci, que nous subissons forcément les uns et agréons volontairement les autres; d’où il suit qu’il n’est raisonnable de ne confier à la première que ce que la seconde ne peut absolument pas accomplir.
Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Profession de foi 1846.

« Services privés, service public » est le thème du 6ème week-end se déroulera à l’hôtel Caliceo, à Saint-Paul-lès-Dax, du 4 juillet au 6 juillet 2014. Programme et bulletin d’inscription sur www.bastiat.net. Pour contacter le Cercle : cercle.bastiat@gmail.com

Patrick de Casanove
Président du Cercle Frédéric Bastiat

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Revenons à l’essentiel

Chaque jour, chacun de nous, indépendamment de ses idées philosophiques, tente d’obtenir les biens ou les prestations qu’il juge nécessaires à ses besoins. D’autres, au même moment, mettent ces biens ou ces prestations à sa disposition.

Ainsi va la vie, accompagnée de ses milliards de connexions à chaque instant.

Pour que ces cycles se réalisent, il y a deux solutions :

– Ceux qui fournissent sont à la disposition de ceux qui demandent, c’est le système libéral.

– Ceux qui demandent sont à la disposition de ceux qui fournissent, c’est le système centralisé, planifié.

D’un côté l’économie libérale, de l’autre l’économie centralisée. Dans le premier cas le consommateur a le pouvoir, dans le deuxième cas c’est le fournisseur qui a le pouvoir.

Evidemment, les consommateurs souhaitent le plus de pouvoir possible, pendant que les fournisseurs préconisent l’inverse. Où les choses se compliquent, c’est que chacun de nous est, tour à tour, à la fois consommateur et fournisseur.

Ces connections constantes sont si évidentes que l’on finit par ne plus leur prêter d’attention, tant et si bien qu’il est possible de les imaginer naturelles, liées à la vie, à la nature, alors qu’elles sont la résultante exclusive d’un acte social, d’une volonté collective d’organisation.

Elles sont si peu naturelles que, si l’on n’y prend pas garde, elles peuvent soudain disparaître. Lorsque une désorganisation sociale, telle que la guerre, les fait disparaitre, la prise de conscience de leur existence, bien qu’alors tardive, s’impose.

Où en sommes-nous ?

Nous sommes, et c’est là l’exception actuelle, dans une société pour partie libérale et pour partie centralisée. Or, pour un acte donné, il ne peut pas y avoir une réponse pour partie libérale et pour partie centralisée. C’est exclusivement l’une ou l’autre.

Le point d’achoppement :

Pour qu’un système productif de biens ou de services fonctionne, il est indispensable qu’il soit informé en temps réel sur ses objectifs, qu’il soit sensible à l’erreur. Un homme insensible à la chaleur finirait brulé dans une fournaise.

C’est le point d’achoppement du système centralisé. Lorsque le fournisseur à le pouvoir, il occulte, volontairement ou involontairement, les besoins réels du consommateur au profit de sa facilité à produire. Les essais réalisés en grandeur nature sont explicites, le fournisseur finit toujours par produire des biens ou des services inutiles ou dépassés. Le consommateur est obligé de se tourner vers le marché noir, donc vers l’économie libérale, qui s’installe systématiquement en parallèle des systèmes centralisés.

Les forces en jeu :

Le conflit d’intérêt entre le fournisseur et le consommateur est patent. Ce qui l’est moins, c’est la place de chacun de nous dans ce conflit. Au point que, face à une offre politique qui se définit en fonction de ces deux fonctionnalités, la majorité n’a plus de repère. C’est ainsi que l’on peut observer des électeurs votant pour un système centralisé complètement contraire à leurs intérêts et d’autres votant pour un système libéral dont ils ne font pas partie.

Tout cela tient au fait que la réalité est perdue de vue.

La réalité :

C’est que l’Etat, dont le fonctionnement est naturellement centralisé, est sorti de ses prérogatives et prétend, accompagné de son système, intervenir dans les échanges nécessaires à une vie socialisée.

Nul doute n’est permis sur le fait qu’à partir du moment où l’Etat rentre dans ce jeu, il ne peut le faire qu’en prenant pour base son système, le système centralisé.

Nous avons précédemment vu que le système centralisé aboutit inévitablement à  la production de biens et de services déconnectés des besoins du consommateur, donc inutiles mais produits confortablement et sans risque par le producteur.

Fournir des services et des biens inutiles amène inexorablement à s’exposer à la faillite, sauf à contraindre le consommateur final.

La solution actuelle :

Pour ne pas contraindre le consommateur final, la partie libérale de notre société finance, par l’impôt, la faillite annoncée de l’économie centralisée que l’Etat s’est octroyé. C’est là que se situe le problème.

Il est grave, pour deux raisons :

– La première est que l’impôt utilisé dans ce cadre n’a plus aucune légitimité. On peut affirmer que l’impôt est alors un pillage, par la force, au profit du système de production centralisé, qui n’a objectivement aucune raison de pouvoir s’autolimiter.

– La deuxième est que nous sommes arrivés à un point où ce prélèvement fiscal met en danger de disparition la partie libérale de notre société. Cela entraînera un dysfonctionnement complet du fait de l’hégémonie alors inévitable du système centralisé et les tares liées parfaitement connues, mais aussi, dans le même temps, l’arrivée du marché noir.

Comment en sortir :

Cela pourrait se faire simplement, naturellement, si l’Education Nationale, cette boutique perverse et malsaine, aveugle et indigne, enseignait aux enfants la réalité au lieu de les intoxiquer à l’aide de dogmes et “d’envies mortifères”.

Les petits français ne sont pas plus couillons que les autres, si la vérité ne leur était pas cachée, pour des raisons qu’objectivement j’ai beaucoup de mal à comprendre, ils pourraient assumer les réalités de la vie, comprendre l’économie libérale et éviter d’adhérer bêtement, sans savoir pourquoi, aux systèmes centralisés, si ordinaires et si imbéciles, que l’Education Nationale leur invente.

En clair, pour cette génération c’est foutu.

Après la bonne guerre civile qui nous pend au nez, on verra.

Bien cordialement. H. Dumas

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LE BUT DE TEMOIGNAGEFISCAL.COM

LE BUT DE TEMOIGNAGEFISCAL.COM
Tout le monde me dit que nous vivons en démocratie et c’est ce que j’ai cru une bonne partie de ma vie. J’avais été élevé et éduqué avec cette idée que la démocratie était le meilleur système de gouvernement possible. Il respectait la liberté de chaque individu et l’égalité devant la loi.
Que celle-ci était la même pour tous.
Bref que nous vivions dans le meilleur des mondes possible.
Au vu de la liberté communiste prônée par Staline, Mao et leurs successeurs, pour moi, il n’y avait pas de doute possible.
Etant né en 49, j’ai vécu et touché du doigt les grandes réalisations du marxisme.
Je remerciais le hasard de m’avoir fait naître en occident et tout particulièrement en France.
Je plaignais ceux qui n’avaient pas eu cette chance.
Heureusement le régime communiste, quasiment partout, s’est écroulé et exit ce monde « meilleur ».
Toute ma vie, j’ai monté des entreprises. Avec des succès divers.
J’ai savouré cette liberté, de parler, d’écrire, d’entreprendre, de vivre dans un pays où l’on pouvait contester sans se retrouver embastillé. Il suffisait simplement de respecter la loi.
J’avais aussi créé des entreprises dans des secteurs difficiles et avais depuis longtemps perdu toute, naïveté. Comme l’on dit, j’avais vu tomber la neige…
J’ai connu plusieurs procès et même si ne n’ai pas toujours gagné, ma foi en la Justice et les institutions n’a jamais été ébranlé.
Jusqu’au jour fatidique où j’ai rencontré le fisc.
J’avais su me garder des gangsters, des racketteurs et autres douceurs et j’allais être finalement ruiné et détruit par le fisc.
Un comble, non ?
Je ne vais pas ici vous raconter le combat de 18 ans de la Locomotive contre un redressement fiscal complétement abusif, cela serait trop long (vous le trouverez ailleurs dans témoignagefiscal) et ce n’est pas le propos de ce papier.
18 années de procédures avec le fisc, si vous y survivez, vous amène à une seule et unique conclusion : Bercy est hors la loi car au-dessus des lois.
Toutes les protections du citoyen ne s’appliquent pas à Bercy.
Les soi-disant recours font partie de sa propagande et n’existent pas dans la vraie réalité.
Ils sont là uniquement pour faire croire au principe démocratique du « armes égales » entre les parties.
Le but de témoignagefiscal.com est de faire respecter les droits du citoyen (le contribuable est un citoyen malgré ce qu’en pense le fisc), rien de plus !
Nous demandons :
1) Transparence du dossier fiscal lors d’un contrôle. Savoir de quoi on vous accuse ou pourquoi on vient vous vérifier.
2) Enregistrement par le contribuable, s’il le souhaite, du débat oral et contradictoire. Même les gardes à vue sont enregistrées. Pourquoi, seule la parole « assermentée » de l’agent des impôts sera prise ultérieurement en compte ? Avec un enregistrement cela change tout !
3) Présomption d’innocence pour le contribuable. Ce principe de droit pénal est universel dans nos démocraties. Pourquoi ne s’applique-t-il pas au fisc ? En justice civile et pénale l’accusation doit prouver la culpabilité de l’accusé. Pourquoi est-ce à l’accusé de prouver son innocence dans les procédures fiscales ? C’est une aberration réservé à Bercy et à lui seul!
4) Contentieux relevant exclusivement des tribunaux civils indépendants. Etre jugé par un tribunal civil, est-ce une demande anormale ? Nous connaissons tous la justice des tribunaux administratifs en matière fiscale (voir l’inquisition au service du fisc : le tribunal administratif, papier du 4 février 2014). Cette procédure du tribunal administratif est unique en Europe! Chaque citoyen a droit à une justice indépendante.
5) Redressement exigible uniquement après jugement en dernier ressort. Etre dépouillé  de ses biens dès la contestation du redressement s’apparente à du pillage pur et simple. C’est le règne de l’arbitraire absolu. Comment un pouvoir démocratique peut-t-il autoriser sans sourciller, depuis des lustres, cette mort financière et sociale sans jugement ?
6) Possibilité d’engager la responsabilité personnelle des contrôleurs. Rien qu’avec cette possibilité, 80% ou plus des abus fiscaux disparaitraient dès la première année…

Accepter ces 6 demandes, c’est mettre fin à la dictature fiscale et aux excès qui découlent automatiquement de toute dictature.
Nos politiques ont certainement d’autres préoccupations, autrement plus importantes, que la justice fiscale qui ne ruinent QUE quelques milliers de personnes (en silence) chaque année.

Emmanuel Bolling

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Le dogme collectiviste liberticide et corruptif

Se prétendant protecteur, le dogme collectiviste s’avère évidemment liberticide. Cependant, la majorité en redemande, persuadée que c’est, pour elle, le prix à payer pour jouir de l’irresponsabilité. C’est un marché de dupe, dont la constance à travers les siècles n’a pas manqué d’interpeller la plupart des grands penseurs.

Nos socialistes, pas très différents de nos “droitistes”, font très forts en ce moment.

Les musulmans belliqueux

Je n’ai guère de sympathie pour les religieux extrémistes, tout particulièrement lorsqu’ils prônent guerre et violence. Mais, je me sens tenu de respecter leur droit à penser librement, y compris celui d’adhérer à des croyances que je trouve stupides, sans pour autant cautionner leurs dérives mortelles, leurs atteintes aux libertés, leurs folies rituelles et morales contraires aux droits de l’homme.

Je réprouve évidemment l’engagement guerrier de certains. Je ne pense pas être très original sur ce sujet.  Mais, force est de constater que ce point particulier ne touche que quelques dizaines de musulmans sur 5 à 8 millions d’adeptes de cette croyance en France, c’est négligeable.

Nos socialistes liberticides ont décidé, pour des raisons qu’eux seuls connaissent, de traquer cette minorité de musulmans belliqueux.

Ils font appel pour cela à la pire des solutions : la délation.

C’est la tarte à la crème du collectivisme, le b.a.-ba de l’emprisonnement intellectuel, le filet invisible qui étouffe, la saloperie qui tue anonymement, qui rend toute société invivable.

Voici donc nos 5 à 8 millions de français musulmans à la merci du coup de téléphone vengeur, invisible, venu d’un ami ou d’un ennemi proche, insoupçonnable, qui peut jeter chacun d’eux dans une enquête qui va pénétrer au tréfonds de leur vie privé, les transformer tous en boucs émissaires potentiels, rejoignant en cela nous autres, les fameux soupçonnés de “fraude fiscale”.

Je n’ai pas de peine à imaginer les dérives qui vont suivre cette décision socialiste. Je me marre quand je pense que c’est aux musulmans qu’Hollande doit son poste. Cela ne m’empêche pas de regretter ce qui est écrit derrière cette loi de délation et, d’être terrorisé quand je pense aux conséquences qu’elle va avoir sur cette communauté. Déjà qu’elle a beaucoup de mal à s’intégrer, c’est le coup de grâce à l’intégration qui vient d’être donné, la facture va être salée.

L’achat d’entreprises par des fonds étrangers, c’est encore plus fou.

D’abord, comment un gouvernement dont les obligations sont détenues à plus de 80% par des fonds étrangers peut-il trouver cette répartition très naturelle pour lui et indécente pour le secteur économique privé ? La question n’embarrasse pas nos socialistes démagogiques et liberticides.

Pourtant, 80% de 2.000 milliards d’€ de dettes de l’Etat à des fonds étrangers, c’est vraiment avoir abandonné le pays aux puissances financières étrangères.

Jusque là nous sommes dans l’humour, tant la mondialisation de l’économie est un bien et renvoie l’obscurantisme des frontières, donc des guerres de territoires, à la préhistoire.

En réalité, dans l’interdit ou la maitrise, par l’Etat, de fonds étrangers dans l’économie de nos entreprises, elles-mêmes évidemment sans frontière pour leurs activités,  ce qui fait froid dans le dos ce sont les conséquences de cette atteinte aux libertés économiques.

Tout le monde comprend que si les pouvoirs publics sont les seuls habilités à autoriser la vente d’une entreprise à des fonds étrangers, il n’y a que deux cas possibles :

– 1°-  Disparition des investisseurs étrangers, mort des entreprises à vendre, puisque notre économie hyper-fiscalisée ne permet pas d’accumuler les capitaux nécessaires aux investissements, tout particulièrement à l’achat d’entreprise.

:

– 2° – Par ailleurs, en ce dotant de cet outil les politiques s’obligent à l’utiliser, la conclusion sera inévitablement : une corruption gigantesque de plus. L’autorisation économiquement inutile, mais politiquement obligatoire, dont les acquéreurs étrangers potentiels auront besoin, ils la paieront sous forme de pots de vin. CQFD. C’est la loi Royer puissance mille, l’URSS qui renaît à l’Ouest. Incroyable et pourtant vrai.

Pour résumer

Nos socialistes avancent à grands pas vers la faillite, mais aussi vers la désagrégation totale du tissu social par la perte des libertés individuelles, l’outrance de l’Etat, la consécration de la corruption.

Ça va être dur de s’en sortir.

Bien cordialement. H. Dumas

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La censure (vidéo)

Bonjour,

 

Cordialement. H. Dumas  E. Bolling

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Bercy, fief du totalitarisme

Hannah Arendt a écrit ceci :

“Ce dont a besoin le pouvoir totalitaire pour guider la conduite de ses sujets, c’est d’une préparation qui rende chacun d’eux apte à jouer aussi bien le rôle de bourreau que celui de victime. Cette préparation, à deux faces, substitut d’un principe d’action, est l’idéologie.”

Plus loin, elle définit ce que sont les idéologies, puis leurs conséquences : “Les idéologies ne s’intéressent jamais au miracle de l’être. Elles sont historiques, concernées par le devenir et le disparaître.”

Enfin, elle développe les trois usages de l’idéologie au service du totalitarisme.

Le premier :

La prétention de tout expliquer promet d’expliquer tous les évènements historiques, promet l’explication totale du passé, la connaissance totale du présent, et la prévision certaine de l’avenir”.

Le deuxième :

Elle s’affranchit de toute expérience, dont elle ne peut rien apprendre de nouveau… dès lors, elle s’émancipe de la réalité que nous percevons au moyen de nos cinq sens, et affirme l’existence d’une réalité “plus vraie”. Elle seule nous permettrait de voir cette réalité que notre aveuglement, sans son aide, nous dissimule.

Le troisième :

“Le penser idéologique ordonne les faits en une procédure absolument logique, qui part d’une prémisse tenue pour axiome et en déduit tout le reste”. Inutile donc de faire appel au processus cohérant de l’argumentation ou de la réflexion personnelle pour comprendre les environnements humains, l’idéologie a réponse à tout.

Je suis preneur

Ce schéma me convient parfaitement, son déroulement est pour moi tout à fait limpide. L’idéologie explique tout, refuse tout contraire et applique à chaque évènement ou situation sa propre logique qui s’affine au fil du temps.

Cette logique est d’une telle puissance que, pour finir, l’individu n’a pas d’autre solution, même au niveau de son propre cerveau, de son “être” profond, que d’être fidèle ou dissident.

Face à la folie totalitaire l’homme est amené, soit à trahir son âme en suivant l’idéologie, soit à trahir le groupe en refusant l’idéologie. Dans tous les cas il trahit, il est donc bien à la fois victime et bourreau, quelle que soit sa posture.

L’erreur d’Annah Arendt

Enfin, là, j’exagère un peu. Mes compétences ne me permettent pas de diagnostiquer une erreur, j’espère que l’on voudra bien me pardonner cette tête de chapitre, que je trouve intellectuellement “cossue”.

Dans son livre sur le système totalitaire, elle limite sa réflexion à Staline et Hitler, cela laisse présupposer que le totalitarisme s’empare de la globalité de la société. J’en ai déduit, peut-être à tort, qu’elle adhère à l’idée que le totalitarisme ne peut pas être partiel et ne peut pas affecter une démocratie.

Je pense objectivement le contraire.

La démocratie n’est pas une garantie contre le totalitarisme, puisque c’est en réalité les pleins pouvoirs donnés à la majorité, donc la soumission totale pour la ou les minorités qui vont dépendre de cette majorité au risque totalitaire avéré.

Mais, au-delà de l’aspect purement politique des faiblesses de la démocratie contre le totalitarisme, il peut arriver que, sur un point précis, s’installe une idéologie, une croyance devenant totalitaire, à l’intérieur même de la démocratie, qu’elle ne peut pas contenir.

Il en est ainsi de la fiscalité, de Bercy.

A partir d’une idée simple, pour ne pas dire simpliste, qui est la suivante : “l’impôt est l’outil de la justice sociale”, une idéologie fiscale s’est emparée de la France.

Cette idéologie correspond parfaitement aux trois conditions déclinées par Hannah Arendt : Elle explique tout, elle refuse tout autre hypothèse de société, tout autre expérience, elle a élaboré, à partir de cette prémisse, une logique implacable que l’on ne peut qu’accepter ou frauder. Dans le premier cas l’on est détruit, dans le deuxième aussi. Tous les contribuables, tous les français sont à la fois victimes et bourreaux, tous sous la coupe de Bercy.

Voilà donc où nous en sommes.

Esclaves d’une idéologie fiscale totalitaire, nous sommes, chacun de nous, isolés par rapport aux autres, contraints d’accepter cette idéologie et de participer au pillage des autres, ou de nous révolter et d’apparaître alors comme des fraudeurs.

Nous ne pouvons plus communiquer les uns les autres, ignorant la posture de nos interlocuteurs par rapport à l’idéologie, posture susceptible de changer au fil des situations matérielles ou psychologiques de chacun.

Alors, ne venez pas me dire que l’impôt est le lien social. Bas les masques, l’impôt est l’obstacle principal au lien social, il est la mèche de l’explosion sociale qui nous attend.

Jamais plus qu’aujourd’hui la France n’aura été au bord de la rupture d’identité collective. Ne vous trompez pas, réfléchissez par vous-même, détectez l’idéologie totalitaire de Bercy sous la propagande gouvernementale globale. Décortiquez les salades vendues par Bercy pour nous dominer de façon totalitaire, nous dresser absurdement les uns contre les autres, nous isoler.

Essayer de contrer cette fatalité ? Ce n’est pas si con ni si fou que ça.

Venez vous recueillir devant Bercy, prier au Dieu en qui vous croyez, quel qu’il soit, même s’il se nomme simplement l’homme. C’est tous les deuxièmes Jeudi du mois, amenez votre salade.

Bien cordialement. H. Dumas

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LES MEDIAS ET BERCY

LES MEDIAS ET BERCY

Avez-vous déjà vu à la télévision un reportage sur les abus fiscaux ?
Avez-vous déjà lu un article sur les abus fiscaux ?

Moi, jamais !
Est-ce un sujet sans intérêt ou un sujet tabou ?
Un service de l’État qui ruine des entreprises en abusant de son pouvoir, est-ce sans intérêt ?
Un service de l’État, réputé incorruptible, qui détruit des entreprises, des chefs d’entreprises et donc leur familles en abusant de son pouvoir, est-ce sans intérêt ?
J’ai essayé d’intéresser les médias à ce sujet.
Silence complet.

Quand on voit les sujets inintéressants dont nous abreuvent les médias à jets continus, on se demande où sont passés les journalistes d’investigations. Pauvre Albert Londres !
Ils ne s’aperçoivent même pas que les gens écœurés par les politiques s’en détournent… (Voir les sondages sur les hommes politiques et sur les médias)
Ils ne comprennent même pas que leur crédibilité s’est envolée, à force de servir la soupe immangeable et sans cesse réchauffée de nos élus/énarques.
Des hommes ruinés, poussés à bout par des abus fiscaux  et qui se suicident n’interpellent pas nos journalistes.
Pourquoi ?
Parce que tout ce qui conteste la toute-puissance du Fisc est tabou.
Tout le monde tremble devant cet État dans l’État.
Aucun journaliste ne veut attirer l’attention sur lui de ce pouvoir absolu et la meilleure façon d’éviter un retour de bâton, style contrôle fiscal, est de ne rien dire contre celui-ci.
Qui souhaiterait se retrouver sous les feux de Bercy.
Aucun journaliste n’est à ce point suicidaire.

Mieux vaut hurler avec les loups et crier haro sur les soi-disant « fraudeurs ».
Rien voir, rien entendre, rien dire c’est le crédo de nos journalistes vis-à-vis du fisc.
Qu’importe les destructions d’entreprises, les ruines, les drames humains, les suicides.
Qui s’interroge sur tous ces suicides ?
Surtout ne pas en parler, ne pas chercher à savoir, ne pas remettre en question le Fisc et ses méthodes.
Le fisc doit avoir certainement raison, il a donc raison !
Ses Agents sont assermentés, ils ne peuvent se tromper !
Ils ne pourchassent que les fraudeurs, pas les autres, pas ici, pas en France.
Ailleurs, peut-être, mais pas en France…
Aidons les, oui, aidons les dans cette chasse aux fraudeurs.
Ces fraudeurs qui ruinent la France, qui la pillent sans vergogne.
Et puis d’aider le Fisc dans cette chasse nationale ne peut nous être que bénéfique.

Tabou le sujet des abus fiscaux ?
Non, rien n’est tabou en France.
La presse est libre ; c’est qu’il n’y a tout simplement pas d’abus fiscaux dans notre pays.
Les prisons sont pleines d’innocents, c’est bien connu.
Alors ceux qui crient aux abus fiscaux…


Un jour pourtant viendra où les français devront s’interroger sur l’impunité totale dont bénéficient les Agents du Fisc.
Tous les chefs d’entreprises commencent à prendre conscience qu’ils  peuvent être ruinés et détruits.
Pas simplement les autres !
La France mange ses entrepreneurs et les assassine dans le silence le plus complet grâce à la complicité passive des médias.

La chute de la puissance sans contrôle de Bercy est inéluctable grâce à internet et à ces lanceurs d’alerte dont la voix inaudible devient de plus en forte et dont la détermination sans faille fait que le désert commence à se peupler.
Sa chute interviendra demain, après-demain ou dans 10 ans.
Peu importe, elle est inéluctable.
Elle est inéluctable comme l’était la révolution de 1789…

Emmanuel Bolling

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Intelligence, mémoire et connerie

Je suis né très ordinaire. Ni particulièrement doué, ni particulièrement nul, en tout. De cela a résulté, au départ, une nature heureuse. J’ai attaqué la vie avec plaisir et bonne humeur, sans malice.

Ce sont les autres qui m’ont posé problème.

Notamment, la difficulté que j’avais, et que j’ai toujours, à différencier ceux qui sont équipés d’une grosse mémoire et ceux qui sont équipés d’une grande intelligence. Sachant que ceux qui ont les deux sont si rares qu’il est inutile de les mentionner, ils sont à la marge de la société, la plupart du temps inutilisés.

Il m’a fallu longtemps pour comprendre que la société favorise les grosses mémoires, que ce sont elles qui trustent les premières places, pendant que les grandes intelligences sont davantage dispersées, au gré du hasard.

Évidemment, les grosses mémoires haïssent les grandes intelligences, elles n’hésitent pas à s’allier avec la connerie la plus sauvage pour tenter de les évincer de la société.

Pour les gens ordinaires, comme moi, il n’est pas évident de démêler l’écheveau. Et pourtant, c’est de ce combat que dépendent nos sociétés, donc nos vies, et tout particulièrement nos libertés. 

Avant d’aller plus avant, il faut que je vous précise un point fondamental de ma pensée :

– Je crois que le passé “l’histoire” et l’avenir “l’espoir” sont deux vues de l’esprit, qui doivent plus à l’imagination qu’à la réalité, qui sont les otages de notre cerveau, donc de notre mémoire et de notre intelligence.

Cependant, notre présent, notre “être”, seule réalité tangible, est en partie conditionné par l’espace, réduit à l’instant; que lui laissent le passé et l’avenir. Cela vaut pour chacun de nous, mais aussi, plus globalement, pour toute société.

C’est dans ces conditions que notre présent collectif et commun est largement dépendant du conflit intellectuel existant entre l’intelligence et la mémoire alliée à la connerie.

L’observation du champ de bataille confirme rapidement que l’intelligence cohabite naturellement avec la liberté, alors que cette dernière paraît inacceptable et devoir être limitée pour les deux alliés que sont la mémoire et la connerie. Ceux-ci ont plus d’un tour dans leur sac pour affaiblir l’intelligence en la privant de son alliée naturelle la liberté.

Par exemple, ils refusent qu’elle puisse être à la base de l’organisation sociale, ils refusent même de nommer cette possibilité, considérant que le seul mot de “libéralisme” serait insultant.

Butinant dans le passé et l’avenir, la mémoire et la connerie tentent de justifier la limitation, voire l’éradication, de la liberté pour priver l’intelligence de cette alliée, de son oxygène. Ils font largement appel à l’idée de groupe, aux peurs, à l’irréel,  aux fantasmes, à l’utopie pour atteindre leur but.

Et ça marche, car nous sommes nombreux à avoir du mal à percevoir immédiatement la bêtise lorsqu’elle se pare de l’érudition. Nous sommes obligés d’attendre les résultats pour percevoir la perfidie, mais c’est alors trop tard, notre présent fait déjà partie du passé, notre “être” n’a pas vécu.

C’est ainsi que les hommes ont si souvent perdu leur liberté au nom de dogmes, tous plus affligeants les uns que les autres, aux trajectoires folles et meurtrières.

La liberté, cet espace auquel chacun devrait avoir droit, est complexe à côtoyer seul, mais en groupe c’est bien pire.

Pourtant la liberté, et elle seule, justifie notre infinitésimal passage sur cette planète. Vous comprendrez que j’en veux beaucoup à tous ceux qui l’entravent, pour notre bien.

Alors, quand on me traite de “libéral”, de “néo-libéral” et que sais-je encore, pour me lier, me plier à des dogmes dont je ne veux absolument pas, des utopies que je rejette résolument, j’étouffe.

Les “mémoreux” me foutent de l’asthme. Pourtant je ne leur demande rien, juste qu’ils me foutent la paix. Je m’engage à les respecter, à ne pas les contrarier, à mener ma vie sans rien leur demander, ce n’est pas suffisant, il faut en plus que j’adhère à leurs folies. Pour eux, pas d’exception, pas d’île solitaire, ils veulent mon âme, et aussi un peu mon fric quand même.

Bon allez salut, je cours, je pars, j’essaie de leur échapper, au moins pour quelques heures.

Bien cordialement. H. Dumas

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Terreur et cupidité (Vidéo)

Bonjour,

 

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

Retrouvez nos vidéos sur YOUTUBE   “les papys patotent”

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Etre ou ne pas être responsable

On tourne et retourne pour finir par constater que l’organisation collective n’a qu’un seul pivot possible : la responsabilité.

Selon la personnalité des hommes, ou la situation dans laquelle ils sont, ils vont accepter on non la responsabilité qui leur revient. Avec une tendance très marquée à revendiquer la responsabilité de ce dont ils sont fiers et à rejeter celle de ce dont ils ne sont pas fiers.

La parole, cet outil pervers, est le moyen principal qu’ils utilisent pour trafiquer leur responsabilité par rapport aux autres, avant la force en cas de mésentente totale.

Ils sont devenus si habiles à refiler la patate chaude de la responsabilité que, la plupart du temps, ils arrivent soit à la faire oublier, soit à la revendiquer indument.

Un exemple que j’aime bien : la route.

A la question : qui est la cause des accidents ? La réponse est, invariablement, la vitesse. Et bien cela est faux. La cause est, incontestablement, l’irresponsabilité des conducteurs avant la vitesse.

Retour sur la façon dont les choses se sont enchainées avec le temps.

1° étape : L’automobile apparait, formidable vecteur de liberté. Elle se démocratise après la guerre de 1940. Le plus grand nombre y a accès.

2° étape : l’accidentologie est effrayante, liée aux infrastructures et aux véhicules eux-mêmes.

3° étape : face à cette horreur, l’utilité et le plaisir qu’apporte la voiture sont si forts que la société ferme les yeux sur l’accidentologie. La mort sur la route devient un “accident” qui n’emporte pas responsabilité. Bien au contraire, la société organise cette irresponsabilité, les compagnies d’assurance s’engraissent en transformant le meurtre routier en simple dégât matériel, totalement remboursé.

Il est clair que si, dès le début, la responsabilité des conducteurs avait été engagée à la hauteur de l’horreur des accidents routiers, tout eut été différent.

Par exemple, un accident avec morts ou blessés se soldant par plusieurs mois ou années de prison du responsable, aurait fait réfléchir les conducteurs par rapport aux contraintes que pose ce formidable outil qu’est la voiture. En cinquante ans, la société aurait inévitablement donné jour à des conducteurs responsables. Ce ne fût pas le cas, au contraire.

4° étape : Tant de famille ont été touchées par l’accidentologie routière qu’une prise de conscience collective est survenue, enfin. Mais, en prise avec une population routière déresponsabilisée depuis plus de cinquante ans, les responsables politiques ont dû se tourner vers le mensonge et la démagogie, qui ont été les seuls outils à leur disposition pour enrayer l’hécatombe.

Mensonge, en faisant reporter la responsabilité de la catastrophe sur la vitesse.  Démagogie, en flattant l’irresponsabilité des conducteurs, en niant la difficulté de la route au prétexte qu’à petite vitesse tout danger est écarté.

Tout ça pour se trouver encore face à l’irresponsabilité du téléphone au volant, de l’alcool, de la fatigue, des drogues, etc…et finalement dégouter les français de l’automobile, les arnaquer avec les radars, faire de la route un lieu de médiocrité et de délation,  et, in fine, mettre en difficulté l’industrie automobile. Un échec total.

Un constat accessible à tous

Tout le monde constate, tous les jours, cet enchainement, et ses conséquences sur la route, dû à l’irresponsabilité des acteurs de la route. Les choses sont exactement identiques en tout.

C’est ainsi que ce n’est pas l’argent, contrairement à ce qui est couramment avancé, qui pourri notre société, mais bien l’irresponsabilité élevée au rang de religion.

Dès lors que la responsabilité de tel ou tel acteur de la vie en société est niée, ou dissimulée, ou falsifiée, tout le système s’effondre. Le mensonge et la démagogie s’installent.

Il n’est pas besoin d’être un très grand observateur pour détecter, dans notre société contemporaine, toutes les sources d’irresponsabilité. De percevoir les arguties, manifestations, raisonnements, informations, propagandes, et intoxications en tout genre qui n’ont pour but que de couvrir l’irresponsabilité de tel ou tel groupe social.

C’est aussi cette volonté d’irresponsabilité qui amène les français à se chercher un chef charismatique qui serait responsable à leur place.

C’est encore cette même volonté d’irresponsabilité qui marginalise les libéraux et les économistes, l’économie étant une des rares activités sociales qui ne peut pas, fonctionnellement, échapper à la responsabilité.

Pour revenir à la source

Il faut bien se poser finalement la question qui gêne : pourquoi l’irresponsabilité fleurit-elle aussi facilement en France ? La réponse est simple, la faute est indubitablement à mettre sur le compte de la justice, de l’arbitre, n’en déplaise au syndicat de la magistrature. Les transgressions concernant la responsabilité, comme les autres, sont du ressort de la justice.

On peut comprendre que la justice ne souhaite pas endosser le rôle de la terreur et qu’elle plaide pour une certaine mansuétude envers ceux qui ont du mal à assumer leurs responsabilités. C’est tout à son honneur.

Mais, dans ces conditions, elle doit, au préalable, réfléchir avec sagesse, mais aussi avec rigueur, pour définir les points où une certaine irresponsabilité peut être acceptée sans mette en danger l’édifice social. Elle ne peut pas se contenter d’être l’agent de l’ordre, elle doit être celui de l’intelligence sociale. Elle doit découvrir, derrière le mensonge et la démagogie, l’irresponsabilité tapie et envahissante.

L’irresponsabilité peut se cacher partout, y compris derrière la loi, voire tout particulièrement derrière la loi, évidemment. La jurisprudence sert à débusquer les impostures de la loi.

Je vise tout particulièrement les lois fiscales qui tendent à sanctifier l’irresponsabilité, que la justice ne devrait pas suivre ou amplifier, mais, bien au contraire, amender et réguler dans le sens de l’équité, des droits individuels et du développement libéral nécessaire à la France.

Faute d’y voir clair sur le sujet et d’avoir une attitude transparente et connue de tous, la justice est la seule responsable du bordel ambiant, du sacre de l’irresponsabilité qui est en train de nous engloutir.

Bien cordialement. H. Dumas

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Trois suggestions ordinaires à M. Le Premier Ministre

Je suis de ceux qui pensent que ce n’est pas en cherchant à agir sur les conséquences que l’on peut espérer améliorer les causes, que ce sont bien les causes qu’il faut modifier si l’on veut obtenir des conséquences différentes.

Or, agir sur les conséquences sans modifier les causes est exactement le propos du projet de gouvernement de M. Valls. Pour ce simple fait, il n’a donc aucune chance de modifier quoique ce soit, il court à l’échec, à l’accentuation de la désespérance du pays.

Il est possible que cela indiffère M. Valls.  Que, comme la plus grande part de ses condisciples, il se contente de faire semblant, de s’attribuer les mérites du travail des autres et de leur faire porter le chapeau des contraintes négatives de son propre travail.

Car, il ne faut jamais perdre de vue le tour de prestidigitation de notre classe politique qui est le suivant : depuis la fin de la dernière guerre (1946), la science, l’industrie et le commerce du monde occidental ont connu une progression sans précédent, la classe politique s’est attribuée illégitimement le mérite des avantages apportés à tous par cet extraordinaire développement, auquel elle n’a non seulement pas participé mais qu’elle a entravé, jusqu’à le mettre aujourd’hui en péril.

Il suffit de regarder autour de nous, dans le monde entier, pour percevoir les résultats médiocres, voire négatifs, des pays ou la politique seule a trouvé à s’exprimer, sans pouvoir usurper les développements de la société civile tels que nous les avons connus.

Cela n’est pas discutable pour un observateur de bonne foi.

1° suggestion

L’impôt est le principal frein au développement. Pour ceux qui en douteraient, il suffit d’observer que, lorsque l’Etat veut développer une branche malade de notre édifice social, il commence par l’exempter d’impôt. En cela, il avoue explicitement que l’absence ou la diminution de l’impôt est bien le moteur du développement, donc l’impôt lui-même son frein.

L’impôt est le principal pourvoyeur d’injustice. Bien qu’il ait la prétention de réguler les revenus, d’égaliser les fortunes, il provoque exactement l’inverse. Les raisons en ont été analysées, elles sont connues : arbitraire, interférence négative dans la hiérarchie économique naturelle, surcoût se reportant inévitablement en dernier ressort sur les plus faibles, affaiblissement des forces vives économiques favorisant le maintien de structures dépassées, de monopoles dont la chute n’est que plus sévère parce que sans “nouvelles pousses” pour les remplacer, etc…

La première décision à prendre serait donc de réformer la base de l’impôt.

L’impôt progressif est une sottise, il y aurait urgence à le remplacer par un impôt proportionnel à taux unique de l’ordre de 20%, payable par tous, sans exception, et à supprimer l’impôt sur la fortune et l’impôt sur les successions qui entravent la constitution du capital indispensable à l’économie.

Ce ne serait que justice, puisque tous ont recours également aux “services de l’Etat”. Cela éviterait aussi que, pour garder leur rang dans la concurrence mondiale, nos fleurons industriels soient obligés de se transformer en fraudeurs fiscaux de grande envergure, que l’Etat protège par l’écran de fumée du contrôle fiscal à outrance sur les gens ordinaires.

2° suggestion

Par essence la vie est instable, nul ne peut prétendre à la stabilité éternelle. Or, c’est cet avantage hors du commun dont bénéficient sans aucune raison les fonctionnaires.

En quoi le fait de travailler pour l’Etat devrait-il entrainer une garantie de profit à vie et d’irresponsabilité économique ? Qu’est-ce qui justifie que les fonctionnaires devenus inutiles continuent à être payés, ou que ceux qui sont incompétents le soient aussi ?

Tout cela n’est pas raisonnable et crée un climat malsain pour l’ensemble de la population. Il faut donc que le droit du travail soit le même pour tous, fonctionnaires ou secteur privé.

C’est la condition indispensable pour que les discussions entre les employeurs et les employés puissent exister, devenir crédibles et efficaces pour le bénéfice de tous, et pour résorber le chômage.

3° suggestion

Il faut abattre les deux monstres qui nous étouffent, la Sécurité Sociale et l’Education Nationale. Ces deux secteurs n’ont objectivement aucune raison de ne pas être gérés dans un espace de liberté et de concurrence. Le monopole d’Etat, qui ne sert que leurs fonctionnaires et aucunement leurs “usagers”, ne se justifie pas.

Ces deux activités doivent rejoindre, pour leur bien et le notre, le monde des entreprises privées.

Mais attention

Ces trois suggestions ne proposent pas de laisser les faibles sur le bord de la route, de transformer notre pays en une jungle primitive. Au contraire, l’Etat serait ainsi réhabilité et plus justement investi dans son rôle d’aide aux plus faibles et aux déshérités, selon des modalités à trouver qui seraient transparentes et acceptées par tous.

Ce sont l’arbitraire et les privilèges qui le maintiennent en place qui doivent être combattus, si M. Valls veut effectivement stopper la glissade qui entraine aujourd’hui notre pays vers la ruine pour tous dans le seul but de protéger les avantages indus de quelques-uns. Aujourd’hui, la France n’est pas un Etat de droit, de liberté, d’égalité et de fraternité, c’est une bande de copains qui vit sur le dos des autres, lesquels commencent à donner des signes de faiblesse largement inquiétants.

Bien cordialement. H. Dumas

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