Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
Henri DUMAS vérifié
par…Marie-Madeleine MARTIN
ou
Du bon usage des sommations
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QUESTION : A-t-on souvenance d’un précédent quasi-identique à l’affaire dite « de Bullecourt » et, si tel est le cas, était-il alors explicable « à la manière de DUMAS » ?
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AFFIRMATION :
Henri DUMAS. Pourquoi le brocanteur de Bullecourt a-t-il lié à son suicide un agent des Services Fiscaux ? (Billet du 22 novembre 2022, publié sur le blog « Témoignage Fiscal ») :
« Les hommes de l’Etat répandent volontairement la terreur fiscale, ils récupèrent la terreur tout court. Rien ne dit que l’affaire de Bullecourt soit les conséquences d’un abus des agents du fisc, mais rien ne dit le contraire. »
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ILLUSTRATION :
[N.B. (Sébastien MILLERAND) : C’est nous qui soulignons les passages importants.]
Marie-Madeleine MARTIN. Louis Martin, mon père (1884-1971). (La Chapelle d’Angillon, Château de Béthune-Chez l’Auteur, 1972). [Chapitre III : « Un royaliste français du début du siècle », page 20] :
« Un jour, au temps de sa lutte contre les abus de l’impôt, Louis Martin reçut la visite d’Inspecteurs de l’Etat qui lui enjoignirent de leur montrer toute sa comptabilité. Ils étaient déjà venus, maintes fois, et mon Père bouillait d’impatience. L’inspection dura des heures, puis se prolongea le lendemain. Tout était en ordre ; aucune faute ne pouvait être relevée. Mécontents, les Inspecteurs voulurent rester le surlendemain : les livres comptables défilaient devant leurs yeux ; mon Père qui supportait cette présence dans son bureau, les contemplait d’abord avec calme, puis exaspération. Lui, si libre, si indépendant,…et si foncièrement honnête subir ces investigations sans limites d’un Etat tyrannique ! Le troisième jour, les Inspecteurs ne voulaient pas s’avouer battus. Ils demandèrent : « N’avez-vous rien d’autre à nous montrer, Monsieur ? » « Si, répliqua mon Père, de sa voix la plus douce. » Il se dirigea tranquillement vers un haut placard de son bureau. En tira son fusil, et épaula. Puis, d’une voix ferme : « Et maintenant…f…le camp…ou je tire ! » Les fonctionnaires bondirent vers la porte. Ils n’osèrent jamais se plaindre, ni revenir. »
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Henri DUMAS vérifié
par…la Société d’Economie Politique
(en sa Séance du 5 janvier 1934)
ou
Les Proportions gardées
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QUESTION : A-t-on déjà débattu en France de la supposée « fraude fiscale » d’une manière plus équilibrée que celle d’à présent et avec des arguments très comparables à ceux qu’utilise fréquemment « Témoignage Fiscal » ?
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AFFIRMATION :
Henri DUMAS. Fraudeur fiscal. (Billet publié le 28 octobre 2020 sur le blog : « Témoignage Fiscal ») :
« On arrive à cette situation grotesque que l’histoire jugera sévèrement :
D’honnêtes gens sont accusés artificiellement-par un système au-dessus de tout soupçon-de fraudes fiscales par diminution de leur contribution au capital commun, persécutés, anéantis, ruinés, tout cela et au profit des vrais tricheurs fiscaux par prélèvement indu sur le capital commun.
Qui plus est, ces honnêtes gens sont les moteurs économiques du pays.
C’est cette situation absurde qui nous détruit, qui va anéantir notre pays. Comment ne pas en être attristé ? Comment pardonner aux initiateurs de cette situation ? Comment redresser la situation ? Comment revenir à la raison ? »
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ILLUSTRATION :
[N.B. (Sébastien MILLERAND) : C’est nous qui soulignons les passages importants.]
Bulletin de la Société d’Economie Politique (suite des Annales), publié sous la direction du Secrétaire Général (Emile Mireaux). Année 1934. (Paris, Félix Alcan)
Séance du 5 janvier 1934, sous la présidence de M. H. Truchy, de l’Institut, président. Ordre du jour : « La Fraude fiscale »
Texte intégral de la discussion entre les participants, faisant suite à la communication de M. G. Lecarpentier sur ce sujet.
[Pages 11 à 15] :
« M. le doyen E. Allix fait des réserves sur une question de principe : il condamne la fraude qui, en soi-même, a quelque chose de blâmable. La moralité civique actuellement craque de toute part. Si l’on ne condamnait pas la fraude à la Société d’Economie Politique, n’y aurait-il pas à craindre qu’on donnât à la brillante communication de M. G. Lecarpentier une interprétation dont nous serions désolés ? Il faut proclamer, au contraire, qu’il y a lieu de blâmer la fraude.
M. Gaël Fain, tout en félicitant M. G. Lecarpentier de sa communication, déclare n’être pas entièrement d’accord avec lui sur certains points de détail. Il estime avec M. le doyen Allix que la fraude est blâmable.
M. Y.-M. Goblet demande la permission d’ajouter une sixième cause de fraude à celles qui ont été énumérées : c’est l’un des sentiments les plus forts chez tout être vivant : l’instinct de conservation. Arrivé à un certain taux, l’impôt sur le revenu est une véritable confiscation. Kautsky, disciple de Karl Marx, l’a expliqué fort clairement :
« La confiscation par l’impôt, , dit-il, permet d’arriver à la suppression de la propriété capitaliste par un mouvement lent et régulier, qui s’accentuera à mesure que la nouvelle organisation se consolidera et manifestera ses heureux effets. Elle permettra de faire durer cette confiscation des dizaines d’années. La confiscation perd ainsi ce qu’elle a de pénible…La forme raffinée de l’impôt progressif sera préférée à la forme la plus primitive de la confiscation. »
Cependant, le contribuable sent instinctivement le péril et se défend par la ruse, arme des faibles. C’est ainsi que nos paysans qu’on se plaît à représenter comme des archi-fraudeurs, sont les fils de gens chez qui l’on se vantait d’être « le plus imposé de la commune ». Mais ils sont aussi les descendants de ceux qui ont fait la révolution de 1789 contre l’impôt sur le revenu qui coûta la vie à l’ancien régime. En Angleterre, où la fraude en matière fiscale était considérée comme l’une des plus déhonorantes, elle se développe depuis quelques années, au fur et à mesure que l’income-tax, la super-tax et les droits de succession deviennent de véritables systèmes de confiscation de la propriété privée. Ainsi se produit partout une sorte de démoralisation, de disparition du sens du devoir fiscal dont il faut bien convenir que le contribuable n’est pas seul responsable.
M. Goblet croit aussi qu’il ne faut pas se laisser aller à une discrimination singulièrement artificielle entre le revenu du travail et le revenu du capital. Le capital n’est que du travail accumulé. Le rentier est, peut-être surtout en France, un travailleur qui, vieilli, vit du produit de ses économies, c’est-à-dire de son travail. Combien de veuves sont frappées comme capitalistes, parce qu’elles vivent du revenu péniblement constitué par les économies de leur mari !
Il est toujours dangereux et singulièrement peu « démocratique » de « parquer en castes » les citoyens, comme les mots du dictionnaire d’avant le romantisme. Et peu de gens le supportent aussi impatiemment que nos compatriotes.
« M. Zapp, ancien inspecteur principal de l’Enregistrement, déclare qu’il n’est pas plus possible de nier la fraude fiscale, qu’il ne pourrait être question de l’excuser, mais ne l’exagère-t-on pas ?
On l’a d’ailleurs mal définie : sous le nom de fraude on entend beaucoup d’exonérations ayant leur source dans la loi. Le remède est assez difficile, mais il est avant tout dans l’éducation du public, dans une action pénétrante des services, que fort heureusement l’on voit collaborer de plus en plus dans cette oeuvre d’éducation. Les agents des contributions directes obtiennent par cette méthode des résultats de plus en plus encourageants, ce qui n’empêche nullement une fermeté réfléchie quand c’est nécessaire. La législation doit aussi se faire plus humaine, plus juste, en s’abstenant de créer des classes fiscales privilégiées. Il est persuadé que la fraude n’a pas l’étendue qu’on lui prête, qu’elle est trop proclamée. C’est un mal social qu’il faut traiter discrètement, et activement.
M. N. Zvorikine.-Permettez-moi d’ajouter à ce qui vient d’être dit ces quelques mots :
La fraude n’est pas la seule cause de la mauvaise rentrée des impôts : bien plus importante que cette cause est la méfiance qu’inspire le gouvernement. Tant que le citoyen verra ses deniers gaspillés et dilapidés, il préférera les ranger soigneusement dans des cachettes introuvables, et aucune inquisition-si sévère soit-elle-ne saurait modifier cet état de choses naturel.
Je ne suis pas Français, mais je n’admets pas qu’on accuse le peuple français de fraude : il est un grand patriote, et quand il s’agit de la patrie en danger, il n’hésite devant aucun sacrifice : il a fait ses preuves.
M. Nicolas estime que l’Etat doit donner lui-même l’exemple de la moralité pour pouvoir exiger l’honnêteté du contribuable.
M. Lafarge reconnaît que le système actuel d’impôts basé uniquement sur la déclaration et avec des abattements à la base encourage la fraude. Toutefois, en raison des charges énormes du budget, il estime qu’il n’est pas possible de supprimer l’impôt personnel. Un système d’impôts basé seulement sur les quatre vieilles, comme on l’a souvent réclamé, conduirait encore à de plus grandes iniquités.
Le système actuel doit être amendé. Davantage d’assujettis, moins d’exonérations et un taux d’impôt modéré pourront seuls donner des résultats satisfaisants. Le fisc, au lieu de tracasser les contribuables qui font des déclarations, ferait bien d’examiner la situation de ceux qui n’en font pas.
M. Pierre de Félice indique que son expérience d’avocat spécialisé dans les questions fiscales l’a conduit à d’autres conclusions que celles émises par le conférencier : il a pu constater souvent que la loyauté est davantage du côté de l’administration que du côté du contribuable.
Il reproche toutefois à l’administration de ne penser qu’à poursuivre une minorité qui fraude, au lieu d’éclairer une grosse majorité de contribuables qui, par ignorance des textes ou méconnaissance des dégrèvements légaux, paye, par négligence, plus qu’elle ne doit.
M. le Président Colson croit à peu près impossible d’exercer un contrôle sérieux sur les revenus tant que l’on respectera la passion déplorable pour le secret des fortunes, si générale en France et si peu justifiée chez les honnêtes gens. Elle est bien moins répandue dans les pays étrangers. En Angleterre, par exemple, le montant des successions constatées est publié, et il me souvient d’avoir vu dans un des grands traités de Leroy-Beaulieu qu’à la mort de M. Grévy, les publications anglaises ont fait connaître qu’il avait laissé 4 millions placés en Angleterre. La dissimulation n’a d’ailleurs pas toujours la fraude pour but. Je me souviens qu’il y a quelques années, en allant payer l’impôt sur le revenu de quelques titres étrangers que je possédais, en disant, bien entendu, qui j’étais, j’ai demandé au receveur de l’enregistrement s’il recevait beaucoup de droits dus sur des placements à l’étranger non déposés dans les banques. Il m’a répondu que oui et que, par exemple, avant moi, il venait de recevoir 80000 francs de droits payés par un contribuable qui n’avait dit ni son nom, ni son adresse, ni la nature des revenus pour lesquels il payait. Mais la dissimulation est rarement aussi loyale et la passion pour le secret gardé sur les revenus est, je crois, le plus souvent motivé par le désir de ne pas payer l’impôt dû à l’Etat.
M. le Président remercie M. Lecarpentier et tous ses collègues qui ont pris part à la discussion. Les citoyens doivent honnêtement payer les impôts ; c’est un principe de moralité civique que M. Allix a rappelé dans les termes les plus heureux. Mais l’Etat doit donner l’exemple de l’honnêteté. Il manque à ses fonctions quand il institue et aménage l’impôt plus d’après les passions politiques et les intérêts électoraux que conformément au bien général. Le contribuable, qui a le sentiment d’être traité en paria et exclu de la justice que l’Etat doit à tous les citoyens, se défend par la fraude. Une autre cause du développement de la fraude est l’exagération des taux d’impôt. L’impôt excessif, quelle qu’en soit l’assiette, ne peut pas être bon. L’Etat moderne-et cela n’est pas vrai seulement en France-va à des difficultés insolubles s’il n’arrive pas à endiguer la moitié de ses dépenses. Le problème de la fraude fiscale est donc lié au problème bien plus général du rôle de l’Etat et des limites raisonnables où ce rôle doit être enfermé.
[…]
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Henri DUMAS vérifié
par…Gaston BONNEFOY
ou
Le Choix des Embarras
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QUESTION : Bien avant Henri DUMAS, a-t-on déjà tenté de définir la notion de « terreur fiscale » dans toute son étendue et ses diverses manifestations ?
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AFFIRMATION :
Henri DUMAS. Présentation du Blog « Témoignage fiscal » :
« Sauf quelques rares exceptions, tout le monde s’accorde à penser que le poids de la bureaucratie et de la technocratie d’Etat atteint un niveau néfaste à sa propre utilité. Que la fonction publique est obèse et largement présente en tout. Chacun y va de ses propositions de solution, pas un seul ne prend le problème à sa base. Sa base qui est la terreur fiscale. Cette terreur qui fait de chacun de nous un paria en puissance qu’il suffit de qualifier de « fraudeur fiscal » pour que la haine de tous se déchaîne contre lui, entraîne sa mise à mort et le vol de ses biens. Contrairement aux règles constitutionnelles, le qualifié de fraude fiscale est présumé coupable, il ne bénéficie pas d’un procès équitable où se défendre librement, les enquêteurs qui l’accusent ont le pouvoir de le sanctionner directement sans l’intervention d’un juge. La lettre de cachet est ici la règle. C’est la terreur fiscale qui garantit les emprunts de l’Etat, qui permet aux hommes de l’Etat de dépenser sans limite, achetant ainsi leurs élections, corrompant la démocratie. C’est elle qu’il faut combattre prioritairement. La justice fiscale ne peut qu’apporter la paix sociale et l’épanouissement économique. Nous devons convaincre. »
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ILLUSTRATION :
[N.B. (Sébastien MILLERAND) : C’est nous qui soulignons les passages importants.]
Gaston BONNEFOY, docteur en droit, docteur ès sciences économiques et politiques, Greffier en chef du Tribunal de simple police de Paris.
La Terreur fiscale.
Article publié dans la : Revue Internationale de l’Etalage, de la Confection et de la Nouveauté. Organe mensuel du Commerce de détail (8e Année, N° 21, juillet 1922, pages 3 et 4).
[Extraits de la page 4, colonnes 2 et 3] :
« Pour combattre la fraude, il faudra une armée de nouveaux fonctionnaires ; l’on aboutira à ce résultat qu’un jour viendra où il y aura derrière chaque contribuable un fonctionnaire chargé de le surveiller, jusqu’au moment où, la matière imposable ayant disparu, les agents du fisc en seront réduits à se vérifier et à se contrôler entre eux !
N’oublions pas, au surplus, qu’à chaque création de fonctionnaire correspond l’enlèvement d’un homme à la production, c’est-à-dire au commerce, à l’industrie, à l’agriculture. Le jour où, en France, il n’y aura plus que des fonctionnaires, on risque fort de ne rien avoir à manger.
[…]
Il est, à notre avis, grand temps de revenir à de plus saines méthodes ; le commerce et l’industrie n’arrivent pas à sortir de la crise dans laquelle ils se débattent ; les capitaux se cachent et ne leur viennent pas au secours ; la confiance a disparu, car des procédés que l’ancien régime, cependant essentiellement autocratique et despotique, n’avait pas osé mettre en pratique, sont en vigueur.
Il est grand temps de jeter un cri d’alarme et de faire machine arrière.
Il faut à tout prix abandonner un régime fiscal qui présente les caractéristiques suivantes :
1° ayant pris sa source, non dans la raison, mais dans la politique, il ne comporte qu’inégalités et faveurs, au lieu d’égalité et de justice ;
2° il est un moyen d’opprimer une très petite minorité au profit de la grande majorité ; il permet de constituer, au nom de chacun de ceux qui composent cette minorité, un casier fiscal que certain parti, s’il arrivait jamais au pouvoir, ne manquerait pas de mettre à profit pour l’oeuvre néfaste de confiscation des fortunes ;
3° il est une école de fraude pour les malins et une de duperie pour les contribuables loyaux, honnêtes et consciencieux ;
4° il comporte une armée de fonctionnaires dont notre natalité, nos ressources budgétaires et l’absolue nécessité d’économie ne saurait assurer le recrutement suffisant et satisfaisant, ces fonctionnaires, partisans déterminés du moindre effort, étant exigeants et durs pour les contribuables scrupuleux et honnêtes, et laissant de côté les autres dont la vérification exigerait plus de recherche et de travail ;
5° il entretient l’esprit d’animosité entre les fonctionnaires et les contribuables, qui vont parfois jusqu’à se livrer sur ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis à des actes de violence regrettables ;
6° il contribue au ralentissement de la richesse publique en décourageant les initiatives individuelles ;
7° il détache chaque jour de la République des masses de citoyens qui ne peuvent admettre qu’un régime basé sur l’égalité et la liberté comporte des faveurs et des inquisitions.
Il faut revenir au plus tôt à la législation fiscale issue de la grande Révolution, ne comportant plus que de seuls impôts réels, supprimant les contrôles odieux et les vérifications vexatoires basées uniquement sur des signes extérieurs ; elle seule peut faire renaître la confiance du contribuable et ce sera l’intérêt bien compris du pays.
Pourvu qu’il ne soit pas trop tard ! […] »
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La liberté est un concept complexe et multifacette qui a été débattu par des philosophes, des penseurs et des activistes tout au long de l’histoire. En termes généraux, la liberté se réfère à l’état de ne pas être soumis à des contraintes excessives, à des limitations ou à des formes d’oppression. Cela englobe plusieurs dimensions, y compris la liberté individuelle, politique, sociale et économique. Voici quelques-unes des perspectives sur la liberté :
Liberté individuelle : Il s’agit de la capacité d’une personne à prendre des décisions et à agir selon sa propre volonté, dans le respect des droits et des limites éthiques.
Liberté politique : Elle concerne la participation à la prise de décision politique, l’expression d’opinions sans crainte de répression et le droit de choisir ses dirigeants.
Liberté sociale : Cela englobe la liberté de vivre sans discrimination, oppression ou stigmatisation en raison de caractéristiques personnelles telles que la race, le genre, la religion, l’orientation sexuelle, etc.
Liberté économique : Elle fait référence à la capacité de participer à des activités économiques de manière volontaire, sans coercition excessive, et à la possibilité de posséder des biens et de bénéficier des fruits de son travail.
Cependant, il est important de noter que la notion de liberté peut varier en fonction des contextes culturels, politiques et sociaux. Certains philosophes soutiennent que la liberté totale est irréalisable, car elle entre souvent en conflit avec les droits et les libertés des autres. Ainsi, la société établit souvent des limites à la liberté individuelle pour assurer le bien-être commun et le respect des droits de chacun.
C’est bien, ce que répond Chat GPT.
Mais, soyons un peu sérieux.
La liberté ne peut qu’être individuelle.
La liberté est à la fois un ressenti et un état. Aucun groupe ne peut affirmer que son organisation serait si parfaite que chaque membre, alors qu’ils sont tous profondément différents évidemment, serait parfaitement libre ou même simplement se sentirait totalement libre.
Alors quand Chat GPT dit « Ainsi la société établit souvent des limites à la liberté individuelle pour assurer le bien-être commun et le respect des droits de chacun » il apparait clairement que Chat GPT est gravement limité dans ses capacité à éclairer la population… autrement que par des lapalissades.
Alors oui, l’unicité absolue de l’aspect individuel de la liberté entraine son impossibilité d’être, puisque l’homme étant grégaire : il ne peut pas vivre seul.
Dans ces conditions, et c’est le grand débat mondial, l’objet des guerres passées, en cours et à venir, est-ce raisonnable de faire croire aux hommes qu’ils peuvent accéder à la liberté ? Est-ce raisonnable d’afficher ce mot aux frontons des ambitions politiques ? Est-il un mensonge plus énorme que celui-ci ? Une carotte plus vérolée que celle-là ?
La première contrainte à la liberté c’est nous. Ce sont les limites de notre corps et de notre esprit. Et franchement elles sont vraiment limitatives.
Les deuxièmes contraintes à notre liberté sont extérieures, ce sont nos environnements, naturels, matériels et humains.
Donc finalement la vraie question n’est pas de conquérir la liberté qui n’existe pas, mais d’organiser la plus petite oppression, pour qu’elle soit supportable.
Hélas, même là, la plus petite oppression des uns s’établit sur une plus forte subie par d’autres. Donc ce n’est pas jouable.
On peut tourner les choses comme on veut, on aboutit toujours à l’impossible.
Est-ce une découverte ? Bien sûr que non.
La liberté mise en première place est un attrape gogo, le même truc que le paradis. Il faut bosser comme un âne pour les hommes de l’Etat qui nous promettent en échange la liberté, comme les curés promettent le paradis.
Les politiques, en revanche, ont la liberté de nous oppresser sans limite. Et ils le font, sans scrupule.
Mais alors me direz-vous, qu’elle est la solution ?
Mais il n’y en a pas. La servitude est le destin de l’humanité. Son grand marché à ciel ouvert. Tu seras mon esclave ou je serai le tien. Chacun se tient par la barbichette.
Ce constat objectif est-il nihiliste ?
Non, car, miracle, il est une grande quantité d’hommes qui ne veulent pas être libres. Ils comprennent d’une part que la liberté n’existe pas et d’autre part que le prix à payer, si elle existait, serait tel que le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.
Donc, naturellement, un équilibre peut s’établir autour de l’abstraction qu’est la liberté, autour de son phantasme, entre ceux qui courent après et ceux qui s’en foutent.
Il reste une condition pour cela. Il faut que ce phantasme se cristallise sur un vecteur qui puisse se mesurer, sachant que la mesure sera inévitablement fictive. Mais l’essentiel, comme en tout, ce n’est pas sa réalité, c’est que tout le monde y croit, pour que chacun puisse étalonner sa part de liberté fictive.
Alors sur le sujet, tout a été essayé : le sport, la culture, la philosophie, la rationalité, l’irrationalité, l’amour, la passion, le courage, l’astuce, la religion, et j’en passe.
Chaque fois les plus libres sont les plus forts et les autres sont écrasés.
Finalement, seule l’économie permet de croire partager. A condition qu’une certaine discrétion soit de mise pour ceux qui seraient…les plus libres…
A condition que l’organisation de la société ne trouble pas le débat au point que ceux qui se croient les plus libres perdent cette liberté par un prélèvement trop important sur leur outil de mesure au profit de ceux à qui il faut en rajouter pour qu’ils aient l’émotion du phantasme de la liberté. Sans quoi, la pyramide fantasmagorique de la liberté économique s’effondre, comme toutes les autres.
Cher ami esclave, j’arrête là mes réflexion sur ce sujet… épineux et douloureux…
Bien à vous. H. Dumas
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La liberté a beau être le premier mot de notre devise républicaine, elle n’en est pas moins, en France, un « mot à la langue coupée », pour reprendre l’admirable expression d’Henri Gougaud. Et comme les mots et les faits ont un rapport étroit, c’est la liberté elle-même qui est un droit exclu dans notre pays. Faites un test simple (et assez pénible j’en conviens). Ecoutez les débats pendant une journée sur les chaînes d’information et comptez le nombre de fois où le mot et l’idée de liberté sont prononcés. Le résultat est simple : jamais !
Les politiciens français n’utilisent pas plus le mot que le concept. Il n’est pas de meilleure preuve qu’ils ont renoncé à faire valoir ce droit fondamental de notre démocratie. En fait, un homme politique français est une sorte d’infirme qui boite bas, un homme à la jambe coupée. Le membre coupé lui manque parfois, il en grimace, mais que faire quand l’amputation fut volontaire, un suicide en quelque sorte ?
Dans un sketch, Raymond Devos parle d’une ville où tout le monde court. En France, tout le monde boite. Dans la ville de Devos, les gens courent parce qu’ils sont fous. Dans la France d’aujourd’hui, on boite non parce qu’on est fou, mais parce qu’on est raisonnable. A quoi servirait en effet de conserver des jambes indemnes si c’est pour marcher en faisant semblant de boiter pour ne pas déplaire aux idées dominantes ? Alors on se laisse amputer car cela facilite la vie. On est comme tout le monde, ce qui est une des caractéristiques d’homo sapiens. Il en a d’autres, mais celle-ci, qu’il partage avec les moutons et d’autres espèces, est dominante dans nos sociétés.
Pourtant des Français avaient conservé leurs membres intacts. Ils firent la Révolution. Et inscrivirent la liberté au premier rang des « droits naturels et imprescriptibles de l’Homme ». Et figurez-vous, cette phrase magique figure toujours au premier rang de notre Constitution. Mais oui, en 2024 ! Comme au 4 octobre 1958, date à laquelle cette dernière fut adoptée. Alors que s’est-il passé pour qu’elle ait disparu de notre vie ?
Il s’est passé que des colonies de rongeurs n’ont cessé de grignoter notre bien le plus précieux, dont aujourd’hui il ne reste que des ossements disséminés. Ces rongeurs ont ceci de particulier qu’ils ont un frénétique appétit de pouvoir. Que freine sans cesse la liberté des citoyens. Alors, comme on n’a pas le courage de proclamer urbi et orbi que « la liberté est supprimée », on en ronge méthodiquement tous les attributs, de sorte qu’au bout de ce festin prolongé, on est devenu maître du monde, c’est-à-dire du monde qu’on voit à faible distance.
Et cela leur suffit aux rongeurs. Après tout ils ont un champ de vision réduit à la taille de leur cerveau, qui ne suffit pas à remplir les 1400 centimètres cubes de la boîte crânienne humaine. Une vraie folie, cette boîte crânienne. Elle a plus que triplé de volume en moins de trois millions d’années, et on ne sait pas comment la remplir. Pas grave, on a créée l’Ecole d’administration qui, préfigurant l’Intelligence artificielle, a rempli de formules toutes faites la tête de nos pires crétins. A charge pour eux de rendre malheureux leurs congénères. Mission remplie, mon Général, peuvent-ils dire aujourd’hui.
Qui ne comprend dès lors qu’il n’est en France d’autre politique digne de ce nom que le rétablissement de la liberté et des trois autres droits naturels et imprescriptibles qui figurent avec elle dans la Déclaration des droits : la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Imaginez que des citoyens se présentent devant la justice en contestant par exemple une imposition excessive en son principe en arguant de leur droit constitutionnel à la résistance à l’oppression. Que croyez-vous que fera le juge ? Se fondant sur des jurisprudences de rongeurs, il enverra balader le requérant avec pour viatique une énorme amende. Mais imaginez que ce ne soit pas un pauvre requérant isolé qui se présente devant le juge mais un groupe de citoyens déterminés et convaincus de la justesse de leur cause. Le juge posera une question à la juridiction supérieure qui posera elle-même, sans le dire, une question à l’instance politique. Qui, plus qu’inquiète d’une contestation à forme de révolution, nommera une commission de réforme de la fiscalité qui rapidement abandonnera ses travaux pour se rallier aux options des contestataires. C’est ainsi que les choses changent dans un pays non démocratique comme la France.
Assez rêvé, vont s’exclamer les boiteux. Mais non, braves et pauvres gens, on ne rêve pas. On se conduit en homme (et en femme, pour faire juste mesure). Rien ne nous empêche d’agir, sinon la peur d’agir. On peut la chasser. Il suffit d’un peu de dignité. Il n’est pas digne d’insulter ceux qui ne partagent pas votre vision du monde. Il suffit de les combattre avec les meilleurs arguments, ceux dont nous ont dotés la raison humaine et les lumières. Aucun combat digne de ce nom n’a été gagné par la haine. Laissons ce vil sentiment à ceux qui l’ont pour seul viatique. Leur place est réservée dans les poubelles de l’histoire. Ils s’y sentiront bien, n’ayant jamais vécu ailleurs.
Claude Reichman
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Je n’adhère pas aux théories du complot, quelles qu’elles soient. Notre société est bien trop transparente et complexe pour qu’un groupe d’allumés puisse en envisager sérieusement la maîtrise. La tentative délatrice est si prégnante et si facile que le secret sans lequel aucun complot ne peut exister est tout simplement impossible.
Ceux qui rêvent de complots, ou que cette idée terrifie, sont dans l’erreur ou la peur inutile, irraisonnée.
En revanche, que les intérêts individuels puissent se regrouper, en oubliant les libertés individuelles et les barrières morales de nos valeurs constitutionnelles, librement, voire à l’excès, et finissent par créer des sortes de familles liées par ces intérêts, agressives et totalitaires, aux pouvoirs exorbitants entretenus par la force, la coercition, l’anéantissement matériel et social de l’autre, voire le meurtre, me parait conforme à ce que je peux constater chaque jour qui passe.
Cette situation est identique à l’organisation mafieuse dont le principe de base est l’instauration artificielle d’un danger dont ensuite la mafia demande salaire pour en protéger ceux qu’elle y a exposés. Ce principe de base, le racket, éradique toute morale, la suite coule donc de source et fait de la mafia une organisation sans scrupule ne fonctionnant qu’au bénéfice de ses adhérents, soumis eux-mêmes à la terreur qui les encadre et garantit leur fidélité.
Notre société fonctionne intégralement sur ce schéma.
Nous avons au moment des lumières, après des siècles de dérèglements organisés par la noblesse et l’église, établi des principes simples que l’on peut résumer ainsi : L’homme est un être libre et égal en droit, il est fait de sa personne et de ses biens dont la propriété est sacrée puisque composante de sa personne. Il vit en société. Cette dernière, sauf exception dument contrôlée, ne peut pas empiéter sur sa liberté, sur sa propriété. En cas de faute il ne peut être jugé que par une justice libre, devant laquelle il lui est reconnu le droit de se défendre. Il ne peut être châtié qu’après condamnation, jamais avant. Il ne peut obtenir de statut social que par son mérite, à l’exclusion de toute faveur ou privilège.
Cette pensée philosophique a mis un siècle pour imprégner la politique en France. Un peu plus rapidement dans les pays anglosaxons. Elle a apporté la richesse et le progrès à ceux qui l’ont mise en œuvre. Mise en coupe réglée par la mafia aux Etats-Unis, elle a repris là-bas le dessus brièvement en portant des coups significatifs aux mafieux de 1970 à 1980, ce n’est peut-être plus le cas aujourd’hui…
Notre pays, lui, est sous fonctionnement mafieux.
Il est divisé en familles, alternativement en paix ou en guerre, mais qui dans tous les cas fonctionnent exclusivement au bénéfice de leurs membres ou amis, complètement détachées des droits constitutionnels que sont la propriété privée, la liberté individuelle et le droit à la justice.
Le lien constituant ces familles n’est pas génétique, il est fait d’affinités diverses et d’intérêts matériels basiques. Chaque famille a un chef, ces chefs entourés de leurs proches collaborateurs décident et agissent hors toute contrainte.
Prenons la construction immobilière que je connais bien.
Un fatras de lois régit cette activité. Ces lois sont traficables à l’envie, puisque décidées localement. Dissimulées derrière l’intérêt collectif, elles permettent en fait de créer un écran de fumée derrière lequel se cache des accords particuliers entre quelques grands opérateurs et ceux qui maîtrisent ces lois locales. Les premiers y trouvent leur intérêt électoral, les seconds leurs intérêts financiers. Sont exclus du deal les acquéreurs ou consommateurs, en fait la liberté et ceux qui paient…
Prenons une plus petite unité, les copropriétés.
Il y a trois intervenants, les syndics, les politiques et les propriétaires. Les intérêts des syndics et des politiques sont liés, plus la loi se complique plus elle rend les syndics indispensables et détourne les propriétaires de leurs prérogatives et de la jouissance libre de leurs propriétés. Plus les propriétaires sont affaiblis dans leur sentiment de propriétaire, plus ils sont résignés face à la fiscalité.
Prenons l’architecture
Les Français, bâtisseurs reconnus, à qui l’on doit les plus beaux paysages de nos vieilles villes et de nos campagnes, n’ont plus le droit de construire ce qu’ils veulent. Le monopole de l’acte constructif a été confié aux architectes, ceux-là même qui, lors de leur monopole précédant plus restreint, avaient déjà barbouillé la France d’HLM hideux, dont Sarcelles était l’emblème.
Aujourd’hui, ces mêmes architectes tartinent la France de l’architecture qu’ils croient être « à la mode », dans le seul but de se pousser du col.
Mais surtout, ils excluent de la boucle les utilisateurs finaux, ceux qui paient, les consommateurs, qui de ce fait n’ont pas l’opportunité de comprendre et de mettre leur nez dans les combinaisons, vues plus haut, entre les élus et les opérateurs. Ils sont dépossédés de la liberté de construire leurs nids, cas rare dans le monde animal dont nous faisons partie.
Prenons la justice
Ici se sont les avocats qui ont obtenu le monopole de l’action judiciaire. Contrairement à ce que dit sa constitution, le Français n’a plus accès librement à la justice. Il ne peut plus bénéficier du procès équitable qu’il souhaite. Il ne peut se présenter devant les juges qu’après que ce qu’il veut voir juger ait été filtré par les avocats.
Cette situation multiplie les revenus des avocats et donc les avocats, par conséquence le nombre d’affaires judiciaires. La machine judiciaire ne peut plus suivre. Elle se protège en taxant lourdement ceux qu’elle fait perdre, la rendant ainsi inaccessible économiquement.
Alors oui.
Notre démocratie, détournée de ses bases constitutionnelles, a des tares de fonctionnement parfaitement identiques à celles de la mafia : pouvoir des réseaux au détriment du mérite, hiérarchie bloquée à l’intérieur des réseaux, sanction mortelle – souvent à l’aide de l’outil fiscal – pour ceux qui croient encore à la liberté dont parle notre constitution et qui tentent de tracer leur chemin seuls, par leur seule compétence.
Toute notre société est semblable aux exemples que j’ai mis en avant, dont le modèle est la centrale à béton appartenant à la mafia où les entrepreneurs de New-York devaient se fournir en béton sous peine de violentes sanctions.
Qui pourra nous sortir de cette situation, alors qu’il est net qu’elle est majoritaire aujourd’hui sur la planète ?
Personne peut-être. Dans ces conditions je vous avoue que la partie ne m’intéresse plus. Bien à vous. H. Dumas
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La guerre n’est jamais mondiale, c’est toujours une activité locale. Elle n’est efficiente que sous la bombe qui tombe ou dans la tranchée qui est visée. À côté c’est le calme relatif, momentanément la paix, en sursis évidemment.
Lorsque l’on parle d’une guerre mondiale, on évoque en réalité une multitude de guerres locales qui sont liées par un motif commun et qui s’expriment au même moment dans tous les pays du monde directement ou indirectement, sans pour autant que ceux qui guerroient en aient conscience.
Chaque guerre dite mondiale a donc un tronc commun, voire des troncs communs, difficiles à discerner sur le moment, et dans le même temps des caractéristiques spécifiques locales très concrètes, elles parfaitement ressenties par leurs acteurs sans qu’ils soient en mesure de les relier au tronc commun.
Parmi les troncs communs, il en est un facile à percevoir : la volonté des populations d’en découdre.
C’est celui qui est le plus visible sur le moment, porté par des croyances qui s’emparent d’un groupe qui se donne ou accepte alors un leader portant haut et fort ces croyances tel un bateleur de foire. Le malheureux qui endosse ce rôle portera in fine le chapeau des dégâts innommables de la guerre, il lui faut une bonne dose de bêtise pour accepter de se mettre dans cette situation.
Derrière tous ces motifs apparents une seule vérité, toujours la même : le pillage à grande échelle.
Quels que soient les motifs déclamés et repris en boucle par la foule et ses leaders du moment, la guerre n’est qu’une affaire de pillage.
Elle oppose deux statuts : celui qui possède et celui qui veut posséder. C’est toujours le même tronc commun réel.
En réalité la question n’est qu’une : posséder quoi ?
Très longtemps la possession convoitée était le territoire, il était directement porteur des fruits enviés. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Les plus grandes richesses ne sont plus attachées au territoire mais à des concepts.
Le pillage consiste donc à taxer ces concepts.
Certaines sociétés sont particulièrement outillées en vue de cette activité, les « taxateurs » y possèdent le pouvoir.
Elles s’appellent elles-mêmes socialistes ou communistes. L’outil de pillage y est l’impôt, le prélèvement imposé par les hommes de l’Etat.
Destructeur chez elles l’impôt les oblige inévitablement à s’armer pour envahir le voisin, pour le taxer et survivre, la Corée du Nord étant la caricature de ce destin.
Ici il faut faire un distinguo.
La taxe et le bénéfice sont vendus comme équivalent par les « taxateurs », hors rien n’est moins vrai.
Le bénéfice est consenti, même quand il n’est pas légitime, la taxation est toujours imposée par la force, même quand elle se prétend légitime et quel que soit son nom ou son apparence. L’un ne peut que générer, au pire, la déception puisqu’il ne dépend jamais de la force, l’autre inclut les prémices de la guerre puisqu’elle est sous-tendue par la force.
La plus grande partie du monde est aujourd’hui partagée entre les « taxateurs » et les créateurs de richesses.
Les premiers sont des féodaux, des barons, qui commandent des armées de pillards et de profiteurs, toujours violents ; les second sont des inventeurs qui génèrent des imitateurs cupides et trop souvent peu regardants mais rarement violents, animés par la séduction au pire indélicate.
Ce sont donc les barons de la drogue fiscale qui provoquent l’embrasement actuel, probablement précurseur de la guerre mondiale à venir.
La France, entre les mains de barons de la drogue fiscale avec l’accord de sa population, se retrouvera fatalement engagée du mauvais côté au moment du déclenchement général de la guerre mondiale en devenir, qui paraît proche.
Dommage pour les minorités lucides, qui comme d’habitude vont trinquer pour rien.
Bien à vous. H. Dumas
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A l’occasion de l’élection présidentielle dans ce pays, le 29 Novembre 2023, un économiste, M. Javier Milei, a été élu avec un score de 55,6%, sur un programme libéral connu de tous les argentins.
Il est très naturellement question aujourd’hui qu’il mette en place le programme pour lequel il a été élu.
N’est ce pas le principe de la démocratie ?
La gauche locale et la gauche mondiale ont décidé d’entraver par tous les moyens possibles, y compris par la force, l’application du programme pour lequel les argentins ont élu M. Milei.
Que peut-il faire ?
Imposer la force publique contre les actions déstabilisatrices de la gauche ou ne pas mettre en place le programme pour lequel il a été élu mais au contraire continuer la politique de ses opposants qui a amené l’Argentine à la faillite ?
Dans les deux cas ce serait intellectuellement insupportable.
Cette situation est-elle acceptable ?
Les fauteurs de trouble, se réclamant de la gauche, ont cette extraordinaire particularité de prôner à longueur de journée le droit du peuple à se déterminer démocratiquement, en cachant le fond de leur pensée que l’on peut résumer ainsi : « à condition que la démocratie vote conformément à notre idéologie et à nos programmes ».
Existe-t-il plus grande trahison ?
On ne peut être que confondu face à cette mauvaise foi, sidéré.
Que se passe-t-il dans leurs cœurs et dans leurs têtes ?
Quelle différence entre eux et Trump qui lui aussi refuse la démocratie qui ne l’adoube pas.
Si celui-ci mérite le titre de facho, comment eux-mêmes pourraient-ils y échapper ?
Je ne sais pas si ce nouveau président argentin sera en mesure de réussir son pari — je l’espère parce que ses projets me paraissent crédibles — mais je sais que je suis choqué par l’attitude de ses opposants.
Qu’ils se préparent à reprendre le pouvoir aux prochaines élections si le projet pour lequel M. Milei a été élu échoue, je trouve cela naturel, c’est la règle du jeu.
Mais qu’il sabotent leur propre pays et sa démocratie au motif qu’ils seraient les seuls à détenir la vérité — que face à cette vérité la démocratie devrait s’effacer — est monstrueux et infiniment dangereux.
Je n’ai jamais eu beaucoup de respect pour la gauche et ses faux-semblants, ses mensonges, sa démagogie et ses pillages qui sont sa signature universelle, mais je la croyais démocrate.
Je pensais que Lénine, Trotski, Pol Pot ou Mao étaient des accidents. Je constate aujourd’hui qu’au contraire ils sont la profonde vérité, la norme de la gauche pour qui la démocratie est une fantaisie sans grande importance. La force primaire qu’elle cultive, qui la porte, s’arroge le droit de terrasser les « errements » de la démocratie lorsqu’elle pense et agit autrement que l’impose la doxa de cette gauche naturellement sectaire.
La suite en Argentine promet d’être choquante, contraire à la démocratie, parions que M. Milei, quoiqu’il fasse, en portera malheureusement le chapeau par un de ces tours de passe-passe dont la gauche est la grande spécialiste.
« Ma politique sera de vous rendre votre argent ! »
Il y a des textes qui entrent dans l’histoire. Parce qu’ils l’ont faite. Ainsi de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, dont l’article 2 dispose : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. » Ainsi également du traité de l’Acte unique européen de 1986 dont l’article 13 dispose : « Le marché intérieur comporte un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée selon les dispositions du présent traité. »
Ces deux textes suffisent à instaurer une démocratie moderne. S’ils n’y parviennent pas, c’est que les politiciens n’ont pensé qu’à les détricoter et, le plus souvent, y sont parvenus. Les plus enragés dans cette activité malsaine sont les politiciens français. Pour qui l’Etat est plus important que la démocratie. Pour les comprendre, il faut connaître l’histoire. La France n’a pu se constituer que grâce à son Etat, qui fut une monarchie pendant toute son existence jusqu’à la fin du 19e siècle et qui n’eut de cesse de s’agrandir à tout l’espace compris dans les frontières naturelles du pays. De là à ériger l’Etat en source éternelle du bien français, il n’y a qu’un pas que nos politiciens de toute tendance n’ont jamais hésité à franchir.
Un homme politique français ne peut qu’être hostile à l’Europe. Ils le sont donc tous. Y compris les pro-européens, qui ne voient dans l’Europe qu’une expansion de l’Etat français. Des 27 Etats qui ont constitué l’Union européenne, nous sommes les seuls de cet avis. D’où la crise européenne permanente que nous connaissons depuis l’origine. Et que nous connaîtrons tant que la France ne sera pas dirigée par des hommes politiques modernes, c’est-à-dire conscients des réalités.
Quand vous passez une journée devant votre télévision en regardant les chaînes d’information, vous avez le sentiment de vivre dans une île. Où ne parviennent que les vents sucrés des mers lointaines, mais aucun bruit en provenance des autres continents. Car notre pays est à lui seul un continent. Et les autres sont si loin que nous pouvons les ignorer sans qu’il en résulte le moindre dommage pour nous. Fernand Raynaud avait magistralement illustré cette réalité par son sketch « Restons Français », prononcé avec l’accent auvergnat qui n’est qu’une variante de l’accent valaisan. Avec un peu d’imagination, on pourrait se dire que Vercingétorix lui-même parlait avec cet accent.
Un pays peut parfaitement exister avec un Etat modeste, qui le défende et fasse respecter les règles de la vie commune et de l’économie. Tout le reste est gloriole de politicien, torse bombé et, à la fin, déconfiture. Et surtout si l’on accepte les atteintes perpétuelles aux principes de la Déclaration et de l’Acte unique, on finit par vivre dans une immense pétaudière où les proclamations agressives remplacent la vie démocratique et font régner un climat de guerre civile permanente. Nous en avons un magnifique exemple avec le surgissement dans notre vie politique d’un parti nommé « La France insoumise », qui pratique l’aboiement et le rictus comme mode d’expression permanent et à qui il ne manque que le slogan « La démocratie, c’est fini » pour entrer dans l’histoire des mouvements maudits.
Jacques Delors, qui vient de mourir, avait été l’un des instigateurs du marché unique. Mais il ne le voyait pas sans un attirail de commissions, de comités, de directives, de règlements, qui en ont empêché le développement harmonieux au service du peuple mais non des élites administratives. Il n’est pas étonnant que le peuple ait fini par prendre l’Europe en grippe, alors qu’elle est la meilleure condition de sa prospérité.
Le drame avec un comité, c’est que dès sa création, il veut prouver qu’il existe et émet donc des injonctions. Quelques années d’injonctions, et vous avez créé un enfer administratif. Ce qui entraîne en réaction, à des fins de simplification, la création d’autres comités destinés à lutter contre l’emprise du précédent et dont les injonctions s’ajoutant aux autres augmentent le fouillis légal et étouffent la vie démocratique. Le spectacle le plus comique auquel il m’ait été donné d’assister, c’est la mine réjouie et les déclarations enthousiastes des créateurs du nouveau comité et de ceux qui vont en devenir membres. Aux temps mérovingiens, on les appelait les nutriti, ce qui veut dire les nourris et le dit très bien.
Voilà donc de quoi la France est malade et la maladie dont elle a contaminé l’Europe. Comme nous avons une lourde responsabilité dans cette situation, il nous appartient à nous, Français, de prendre la tête des forces de guérison. Et pour commencer de nous doter d’un président de la République épris de liberté. C’est-à-dire qui n’arrivera pas avec dans ses mains des liasses de papier annonçant encore des comités magiques et des règlements miraculeux. Mais qui dira simplement : « Ma politique sera de vous rendre votre argent. » La recette du bonheur !
Claude Reichman
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Quelques questions posées à Chat GPT démystifient la chose.
En gras mes questions, en italique les réponses de Chat GPT
Quelle est la réalité du Covid ?
La réalité du Covid-19 est une pandémie mondiale causée par le virus SARS-CoV-2. Elle a entraîné des perturbations importantes dans la vie quotidienne, des décès, des défis pour les systèmes de santé et des efforts pour développer et distribuer des vaccins. Les mesures de santé publique, telles que la distanciation sociale et le port du masque, ont été mises en place pour atténuer la propagation du virus. La situation évolue, et il est essentiel de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour assurer la sécurité publique.
Quelle est ta position par rapport à ceux qui pensent que la pandémie Covid n’a pas existé, pas plus que la réalité factuelle des bienfaits des vaccins et la dissimulation de leurs effets secondaires ?
En tant que programme informatique, je n’ai pas de positions, d’opinions ou de croyances. Cependant, il est important de noter que la pandémie de COVID-19 est largement reconnue par la communauté scientifique et les autorités sanitaires du monde entier. Les vaccins ont démontré leur efficacité pour prévenir la maladie grave et réduire les hospitalisations. Tout discours niant la réalité de la pandémie ou remettant en question les bienfaits des vaccins peut être en contradiction avec les preuves scientifiques établies. Il est crucial de se fier aux informations provenant de sources fiables et basées sur des données factuelles.
Quelle est la réalité du réchauffement climatique ?
La réalité du réchauffement climatique est largement acceptée dans la communauté scientifique. Les activités humaines, en particulier les émissions de gaz à effet de serre, contribuent au réchauffement de la planète. Cela se traduit par des changements climatiques tels que l’élévation des températures, la fonte des glaces, l’élévation du niveau de la mer et des phénomènes météorologiques extrêmes. Les conséquences du réchauffement climatique ont des impacts significatifs sur les écosystèmes, les sociétés humaines et la biodiversité. Les efforts mondiaux visent à atténuer ces changements et à s’adapter à un climat en évolution.
Que penses-tu de la position des climatosceptiques qui considèrent que l’insignifiance du CO2 dans l’atmosphère ne peut pas engendrer sur le climat les conséquences qui lui sont attribuées ?
Les scientifiques du climat s’accordent généralement sur le fait que les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2) contribuent au changement climatique. Le consensus scientifique repose sur de nombreuses études et observations climatiques. Bien que le CO2 soit une petite fraction de l’atmosphère, son impact sur le climat résulte de son potentiel à retenir la chaleur, ce qui contribue à l’effet de serre. Les préoccupations concernant le changement climatique sont largement étayées par des données empiriques, mais le débat persiste sur la portée exacte et les solutions à adopter. Il est essentiel de considérer des sources d’information crédibles pour former une opinion informée sur cette question complexe.
Quelles sont les conséquences à venir du déficit américain puis du déficit français ?
Les conséquences à venir du déficit américain et du déficit français dépendent de divers facteurs économiques, politiques et sociaux.
Pour les États-Unis, un déficit persistant peut entraîner une augmentation de la dette nationale, ce qui peut avoir des répercussions sur la stabilité économique à long terme. Cela pourrait également affecter la confiance des investisseurs et des marchés financiers.
En ce qui concerne la France, un déficit prolongé peut entraîner des pressions sur les finances publiques, nécessitant des mesures d’austérité, des hausses d’impôts ou d’autres ajustements budgétaires. Cela pourrait influencer la croissance économique et le bien-être social.
Dans les deux cas, la gestion prudente des finances publiques et des politiques économiques peut atténuer les risques associés aux déficits. Les gouvernements peuvent choisir des approches telles que la stimulation de la croissance économique, la réforme fiscale ou la maîtrise des dépenses pour remédier à ces situations.
À quel seuil l’impôt est-il une entrave à la liberté ?
La question de savoir à quel seuil l’impôt devient une entrave à la liberté est subjective et dépend des perspectives politiques et philosophiques. Certains estiment que des taux d’imposition plus élevés peuvent constituer une intrusion excessive dans la liberté individuelle, tandis que d’autres soutiennent que des impôts plus élevés sont nécessaires pour financer des services publics et réduire les inégalités.
Il n’y a pas de seuil universellement accepté, car cela dépend de la manière dont la société perçoit l’équilibre entre la nécessité de financer les programmes publics et la préservation de la liberté individuelle. Les débats sur cette question sont souvent liés aux valeurs politiques et aux visions économiques spécifiques.
Compétence et intelligence ont-elles un intérêt sans le courage ?
La compétence et l’intelligence sont certainement des qualités précieuses, mais le courage joue un rôle crucial dans la mise en œuvre de ces attributs. Le courage permet de faire face aux défis, de prendre des décisions difficiles, d’assumer la responsabilité et de persévérer face à l’adversité.
Sans le courage, la compétence et l’intelligence peuvent rester sous-utilisées ou ne pas être pleinement déployées. Le courage est souvent nécessaire pour sortir de sa zone de confort, prendre des risques calculés et faire preuve de leadership. Ainsi, l’intégration du courage avec la compétence et l’intelligence peut conduire à des actions plus significatives et à des résultats plus positifs dans divers domaines de la vie.
Te considères-tu comme courageux ?
Je suis un programme informatique créé par OpenAI, donc je n’ai pas de conscience, d’émotions ni la capacité de ressentir le courage. Cependant, je suis conçu pour fournir des informations, répondre à des questions et aider dans la mesure de mes capacités. Si tu as des préoccupations ou des sujets spécifiques que tu aimerais discuter, n’hésite pas à les partager.
Un programme comme le tient pourrait-il répondre fanatiquement, en fonction des convictions de son auteur ?
Oui, un programme comme le mien peut refléter les biais de ses concepteurs ou des données sur lesquelles il a été formé. Il est important de noter que je suis neutre et n’ai pas de convictions, mais je peux inadvertamment refléter les biais présents dans les données d’entraînement ou les instructions de mes utilisateurs. OpenAI s’efforce de minimiser ces biais, mais ils peuvent persister.
Il est crucial de rester conscient que les réponses que je fournis sont générées en fonction des modèles préexistants et ne reflètent pas nécessairement la vérité absolue ou une perspective impartiale. L’examen critique des informations, la diversification des sources et la prise en compte de différents points de vue restent essentiels lors de l’utilisation de technologies basées sur l’IA
Conclusions
L’IA ne représente aucun danger. Ici, c’est la langue de bois qui prédomine.
Aucun doute sur le fait que les fanatiques de tout bord vont s’emparer du concept, introduire leurs croyances dans les algorithmes et obtenir les réponses qu’ils véhiculent depuis longtemps, pour certains depuis des siècles.
Les politiques qui vivent de la divulgation de ces intoxications intellectuelles vont passer pour de simples perroquets, qu’ils sont déjà, mais dont on ne connaissait pas vraiment les sources. Maintenant on les connaitra. C’est tout, c’est peu, pour ce qui est de la vulgarisation des idées. C’est peut-être différent lorsque le questionnement est plus scientifique… je ne sais pas.
Bien à vous. H. Dumas
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De la nation le dictionnaire dit ceci : « Groupe humain assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun ».
J’adhère à cette définition. Elle respecte les individus composant la nation puisqu’elle suppose la conscience de l’unité et la volonté de vivre ensemble qui en découle naturellement.
Pourquoi la réalité est-elle tout autre ? Pourquoi la nation nous est-elle imposée par la force ? Pourquoi, alors que la définition ne présuppose pas un lien géographique au groupe humain, les nations finissent par ne retenir que ce critère pour se définir ?
La réponse tient en un mot, en une fiction : l’Etat.
Or, l’Etat n’existe pas. Il n’est que le nom de l’outil du pouvoir que s’arrogent les passionnés du pouvoir lorsqu’ils l’exercent politiquement, c’est à dire sans motif ou objectif concret, en prétendant résoudre des besoins potentiels non avérés.
Le pouvoir devrait uniquement être reconnu à ceux qui savent, qui ont fait la démonstration de leurs capacités à faire.
Le pouvoir n’a de justificatif que s’il est concret tant il implique de conséquences pour ceux qui le subissent, et le pouvoir concret n’a pas besoin de la force pour s’imposer, il est de l’intérêt de tous de l’accepter.
Le pouvoir de L’Etat n’est pas naturel, son expression ultime s’appelle le fascisme, qui se définit lui-même de la façon suivante : « Tout dans l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat ».
L’histoire récente, chez-nous ou ailleurs, nous a appris que lorsque les hommes de l’Etat s’emparent d’une nation et y imposent le fascisme, sous son nom ou sous un autre, les dégâts sont monstrueux.
La nation alors, d’un espace de vie consenti se transforme en prison, ses geôliers et les souffrances qu’ils imposent aux peuples prisonniers sont dévastateurs.
Le paradoxe tient au fait que les hommes, victimes de travers que la raison ne peut pas expliquer, sont attirés et hypnotisés par l’abstraction « État », et prêts à en accepter tous les effets, y compris les plus néfastes.
Ce paradoxe a une explication, malheureusement d’une très grande simplicité : les hommes sont vénaux.
Ils sont tous prêts à se laisser acheter, même pas pour une poignée de lentilles mais pour sa simple perspective.
Ce qui permet aux hommes de l’Etat d’aller encore plus loin. Ils ne se contentent pas du pouvoir obtenu à l’intérieur des nations qu’ils ont circonvenues, pour le conforter ils dressent les nations les unes contre les autres.
Ils usent ici d’une autre tare des hommes : la vanité et son corollaire la force brute.
Il en est ainsi depuis des millénaires, rien ne laisse supposer qu’une évolution soit possible.
Après avoir vécu une brève accalmie de ce cycle infernal, notre nation se précipite vers le fascisme et les guerres entre fascistes.
Ceux qui sont conscients de la situation la vivent avec effroi sans pour autant pouvoir l’éviter, les autres sont assez sots pour imaginer qu’ils vont en tirer quelques avantages.
C’est à pleurer aujourd’hui, à mourir demain.
C’est l’inévitable catastrophe des fantasmes liés à l’Etat. La saison permet de mettre en perspective le Père Noël et l’Etat, deux chimères dont l’une est porteuse de bonheur et l’autre de malheur.
Bien à vous. H. Dumas.
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Charles Gave va-t-il accepter de devenir président de la République ?
Cela a commencé insidieusement, comme souvent dans les maladies. Dans plusieurs administrations de l’Etat, des fonctionnaires se sont plaints de fatigue, de légers malaises, d’étourdissements passagers.
Personne n’a pris cela très au sérieux, mettant ces symptômes sur le compte d’une envie de congés maladie. Mais le nombre de cas augmentant, une fois qu’on eut écarté l’hypothèse d’un nouveau moyen de grève, il fallut bien prendre l’affaire au sérieux.
Les médecins consultés évoquèrent avec prudence un mal psychosomatique sur fond de mécontentement social. Les directeurs d’administration durent enquêter sur les conditions de travail de ces fonctionnaires. Elles se révélèrent banales, et aucun d’entre eux ne mit en cause de mauvais rapports avec sa hiérarchie.
On en était là de cette enquête quand le malaise gagna chez les retraités. Ils n’avaient en général aucun point commun entre eux, puisque des retraités du secteur privé étaient frappés tout comme certains retraités de la SNCF ou d’EDF.
Le nombre de cas augmentant de façon très importante, le gouvernement commença à s’inquiéter sérieusement et fit appel à un aréopage de professeurs de médecine, chefs de service des hôpitaux. C’est là que l’affaire prit un tour stupéfiant et dramatique : ces sommités médicales ne purent entreprendre leur mission, étant à leur tour frappées du mal qu’elles avaient à diagnostiquer.
Après de longues hésitations, les autorités gouvernementales durent se résigner à une solution qui leur répugnait profondément : appeler au chevet de la maladie les médecins libéraux. Malheureusement ils étaient aussi souffrants que leurs collègues hospitaliers.
C’est alors qu’un homme avisé, du nom de Charles Gave, qui n’avait rien d’un médecin, mais qui tout au long de sa carrière d’économiste international avait pu se faire une idée assez précise des comportements humains dans la plupart des pays du monde, émit une hypothèse qui surprit par son audace. Selon lui, le point commun de tous les malades était qu’ils vivaient de l’argent public.
Notre homme, faisant preuve d’une modestie charmante, précisa qu’il n’avait rien d’un scientifique et qu’il était bien incapable de dire en quoi la monnaie, quelque forme qu’elle prît, pouvait être porteuse de germes, de miasmes ou de vibrations pathogènes, mais que si l’on voulait bien prendre en compte son diagnostic, il fallait s’attendre à d’importantes découvertes scientifiques sur les causes de cette épidémie.
Le mal progressait sans cesse, et de façon exponentielle. Les meilleurs épidémiologistes furent consultés. Quelques-uns d’entre eux qui n’étaient pas encore malades déclarèrent que si on voulait vraiment enrayer l’épidémie, il faudrait se résoudre à la solution adoptée pour la grippe aviaire, c’est-à-dire abattre tous les malades pour les empêcher de contaminer le reste de la population.
Charles Gave à nouveau consulté fit observer que dans le reste de la population, ceux qui ne vivaient pas d’argent public étaient en parfaite santé, au moins à cet égard, car pour leur santé économique, ajouta notre expert, les choses allaient nettement moins bien. Et d’ajouter cette phrase qui démontrait bien qu’il était un homme « plein d’infinie ressource et sagacité », comme le disait Rudyard Kipling : « Plutôt que de tuer des millions de gens, ne vaudrait-il pas mieux remplacer l’argent public par de l’argent privé, médicalement non contaminé ? »
« Mais de quoi vivront-ils, lui rétorqua-t-on, si on les prive d’argent public ? » « Pour ceux qui travaillent, répliqua l’économiste, de l’argent privé qu’ils gagneront. Pour ceux qui sont retraités et le plus souvent encore jeunes, du travail qu’ils reprendront. Et pour les autres de la véritable solidarité qu’un peuple doit aux victimes de catastrophes, et dans le cas précis, c’est bien d’une catastrophe qu’il s’agit, celle de la retraite par répartition. »
Il se passa alors dans le pays un évènement que nul n’aurait jamais pu prédire avant l’épidémie : les millions de Français qui avaient échappé à l’abattage grâce à la solution préconisée par Charles Gave manifestèrent leur enthousiasme envers sa personne et les solutions libérales qu’il avait recommandées et voulurent le hisser à la présidence de la République, alors même que celle-ci n’était pas vacante, ce qui ne représentait une difficulté pour personne.
Charles Gave qui n’aime rien autant que la réflexion, les bons livres et le rugby demanda à réfléchir. A l’heure où nous mettons sous presse, il réfléchit encore et se dit que tant qu’il réfléchira et ne prendra pas de décision, la France se portera bien.
Claude Reichman
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Cette fois, ça y est ! La guerre est déclarée. Entre les deux France, celle qui respecte la loi et celle qui ne veut que de la sienne. Autrement dit entre la population civilisée et les sauvages. Car il faut être sauvage pour refuser de s’incliner face aux arguments de l’autre et surtout pour refuser qu’une loi ne soit applicable que si elle vous convient.
Notons que pour l’instant les immigrés ne sont pas entrés en guerre, même s’ils sont le prétexte de celle-ci. C’est en effet la « loi immigration » qui est l’objet du courroux de la gauche. Ce que cette dernière lui reproche est pour l’essentiel que le Rassemblement national l’ait votée. De là à dire que ce parti en est le véritable inspirateur, il n’y a qu’un pas à faire, que la gauche a allègrement franchi. Mais ce qu’aucun politicien de gauche et souvent de droite ne veut admettre, c’est que l’inspiration de cette loi ne vient pas de quelque parti politique que ce soit, mais de l’immigration elle-même. Celle-ci est en effet en train d’emporter toutes les digues de notre société, à commencer par celle qui nous protège de la violence, puisque chaque jour quelqu’un est poignardé ou violé dans notre pays.
Un gouvernement quel qu’il soit ne peut accepter une telle situation sans réagir. C’est ce qu’a fait M. Macron. Mais il a utilisé tant de fumigations et de détours que la loi qu’il a voulue sans la vouloir apparaît comme fort peu efficace, voire inutile à nombre d’observateurs. Mais le pays considère à une très large majorité qu’elle va dans le bon sens et peut être utile. Malheureusement son application n’est même pas souhaitée par le président de la République, qui souhaite la voir réduite à un tas de cendres par le Conseil constitutionnel.
A ce stade de procrastination, on ne donne pas cher de cette loi. Elle risque fort de n’être plus qu’un petit tas de papiers déchirés par une bande d’énergumènes en liberté qui proclame son amour de la République à tout bout de champ et revêt l’écharpe tricolore pour aller aux toilettes mais qui se comporte comme une troupe de voyous, sans doute pour être mieux confondue avec celle qui dévaste le pays quand un des siens est victime des forces de l’ordre. De toute façon, il y a longtemps que la gauche avait décidé d’en découdre à la première occasion, sachant qu’elle ne pourrait accéder au pouvoir que par le désordre et le chaos, ses idées étant rejetées par une large majorité du pays.
L’occasion est donc venue avec cette « loi immigration ». Il est plus que probable que M. Macron va ruser en pénalisant financièrement les départements et les villes qui n’appliqueront pas la loi, mais il ne pourra éviter que les manifestants de gauche se déchaînent à toute occasion et pourrissent la vie de tous, réduisant les « pouvoirs » publics à un mot vide de sens. Qui ne comprend que cette situation ne peut que dégénérer et aboutir à un tel état de désordre et de violence que le pays ne verra plus d’issue que dans l’avènement d’un « homme fort ». Le 20e siècle nous a montré ce que de tels hommes forts sont capables de faire et les ruines qu’ils ne manquent pas de créer !
La Ve République a 65 ans. Elle a jusqu’à présent réussi à se maintenir grâce à l’autorité conférée à son président, depuis qu’il est élu au suffrage universel. Encore faut-il que ce président sache faire preuve de cette autorité, en la mettant au service de principes forts et admis par la société. Tel n’est pas le cas de M. Macron, qui parle sans cesse et que plus personne n’écoute. Le président n’est plus que le bavard de la République, et ce n’est pas lui qui saura rétablir la confiance du peuple dans les institutions. Il ne faut qu’un peu de bon sens pour en déduire que la France a besoin d’un vrai président. Par quels drames faudra-t-il passer pour qu’il puisse enfin surgir ?
L’histoire de la France montre que notre pays a d’immenses ressources humaines, qu’elle doit à son passé immémorial. Mais à force de les gâcher par des politiques destructrices, le pouvoir politique en a détruit bien des racines, ne serait-ce qu’en ne faisant plus enseigner à la jeunesse d’où elle vient ni ce qu’elle doit aux grands personnages et aux grandes idées qui ont bâti notre pays.
Dans la période où nous entrons, l’engagement de chacun sera décisif. Nous ne devons plus nous contenter de regarder la télévision. Nous devons faire l’histoire. La tyrannie du statu quo nous a conduits à la triste situation actuelle. Au lieu de prendre de bonnes décisions, nous avons fait des dettes. Ce type de traitement se termine toujours mal. L’heure des choix est venue. Si nous ne choisissons pas, on choisira pour nous. Et nous le paierons tous ensemble de la misère, de blessures, de l’exil, de la mort.
La grande rupture entre Français est due à un phénomène que chacun peut constater, mais dont on ne sait pas tirer les conséquences. Ceux qui s’indignent de la bien timide « loi immigration » sont des gens qui pratiquement tous vivent d’argent public. Ce qui signifie que cet argent qu’ils n’ont pas eu à gagner n’a pour eux aucune valeur. On peut le distribuer à la terre entière sans que cela prive quiconque. Cela peut paraître fou, mais c’est ce que ces gens pensent. La première mesure urgente est donc de demander à chacun de ceux qui refusent d’appliquer cette loi quelle est la nature de leur rémunération. Il ne s’agit pas d’inquisition, mais de vérité. Et de clarification du débat !
Claude Reichman
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Il y a déjà fort longtemps que les « bienfaisants », qui se font appeler actuellement la gauche, nous ont mis sous la coupe réglée de leurs croyances et ont perdu de vue notre constitution dont les bases, éditées en 1789, ont protégé, éduqué et enrichi des millions de Français depuis cette date.
Pas plus cette constitution prônant la liberté — et la propriété privée sa traduction matérielle — que les lois qui en découlent ne sont en odeur de sainteté chez les « bienfaisants ».
Ils sont au-dessus de ça. Ils sont au service de leurs croyances quel qu’en soit le prix, ils sont prêts à vous piller pour les faire vivre. Car, sachez-le, ils ne pratiquent pas la « bienfaisance » avec leur argent ou avec leur patrimoine, mais avec celui des autres qu’ils récupèrent par le biais du pillage fiscal.
Ils prétendent que leur croyance étant universelle est au-dessus des lois.
C’est ainsi qu’il suffit que vous soyez déclaré « fraudeur fiscal » pour que la foule et les magistrats des tribunaux d’une même voix vous condamnent, même et surtout si vous ne devez rien aux services fiscaux, aux fermiers généraux.
La vie est très dure face à cette croyance, face aux « bienfaiteurs » qui vous tuent par grandeur d’âme.
En même temps, tout le monde comprend qu’un jour, une nuit, les caisses seront vides. Distribuer ne participe pas à leur renflouement.
Vous vous dites : quand il n’y aura plus d’argent ils cesseront de nous persécuter, de tout nous prendre, ils nous laisseront travailler, ne serait-ce que pour pouvoir ensuite nous plumer…. Eh bien non.
Observez l’actualité.
La souffrance engendrée par le pillage commence à faire réellement des dégâts.
Hélas, s’en apercevant, une partie de la population en fait porter la responsabilité non sur les « bienfaisants » mais sur une partie de ceux qui profitent de leur « bienfaits ». Plus précisément sur les étrangers. Elle légifère pour diminuer les « bienfaits » donnés aux étrangers.
Ce n’est ni malin, ni performant, puisque les étrangers ne sont qu’un petit bout du problème, qui est beaucoup plus vaste. Mais c’est ainsi. Là n’est pas le craquèlement du vernis.
Il est ici : de nombreux départements déclarent qu’ils n’appliqueront pas la loi réductrice des « bienfaits » qu’ils distribuent à longueur de journées avec l’argent et donc le travail ou le capital des autres.
Nous y sommes, nous découvrons que notre démocratie n’existe pas, que la nation est intégralement entre les mains des « bienveillants », qui se la pètent à mort.
Ils détiennent tous les pouvoirs.
Quand vous vous demandez pourquoi la justice vous donne systématiquement tort lorsque l’on vous dépossède illégalement de vos biens, de vos gains, de votre travail, vous avez enfin la réponse.
Les « bienfaisants » se foutent complètement de la loi, de la constitution. Ils sont une secte au-dessus de tout, de la liberté, de la propriété privée, du travail, du mérite, du droit, ils sont des « bienfaisants ». Il faut vous le mettre dans la tête.
Ils avancent masqués, ils peuvent s’appeler gauche ou droite, qu’importe, ils peuvent donner à Pierre, à Paul ou à Jacques qu’importe aussi, l’essentiel est qu’ils pillent pour donner. C’est à cela qu’ils croient.
Donc, sachez-le, si aujourd’hui les départements sont prêts à ne pas appliquer la loi ce n’est pas un évènement. Juste on vous le dit, vous l’apprenez, peut-être…
Mais il y a belle lurette que les « bienfaisants » pillent ce pays, la conscience tranquille, sans aucun respect pour la loi. Ils sont présents et croyants à tous les niveaux, ils se soutiennent, ils vous pillent.
Libre à vous de croire à leur fadaises, de croire que vous retirez un bénéfice à la distribution par eux de votre salaire, de vos biens… qui vous manquent peut-être à vous ou à vos enfants.
Vous faites peut-être partie des ravis qui exultent quand leur voisin, qu’ils pensent plus riche qu’eux, se fait tout piquer par les « bienveillants » ? Alors il va vous falloir encore attendre un peu pour comprendre le piège…
Ne vous inquiétez pas, ça va venir.
Si vous faites partie de ceux qui savent, qui ont compris, vous partagez sans doute mon désespoir en constatant que si les responsables des départements peuvent publiquement soutenir un tel mépris de la démocratie et de la loi, la probabilité que nous sortions autrement que par la violence de la faillite qui nous attend est nulle.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Le vernis se craquèle, on approche, on approche…"
La violence est si répandue que nous vivons dans un état de guerre pour certains, d’acceptation du spectacle de la guerre pour les autres, en tout, et cela dans une indifférence générale. C’est inacceptable.
La violence ce n’est pas d’avoir des pensées violentes, c’est de passer à l’acte.
Aujourd’hui la démonstration de la stupidité et de l’horreur de la violence nous interpelle sans concession.
Trois jeunes juifs pris en otages, évadés ou libérés du Hamas, tentent de rejoindre les leurs qui les abattent.
La boucle est bouclée à l’occasion de ce drame dont tout un chacun ressent au plus profond de lui l’horreur et l’absurdité.
J’ai des amis juifs, ils sont attachants, leur vision de la vie est séduisante et efficace, sauf sur un point : « œil pour œil, dent pour dent », la loi du talion.
Une façon de penser inconcevable pour un chrétien qui tend l’autre joue quand on le gifle et qui aime son prochain quel qu’il soit.
La loi du talion a des siècles de retard, et pourtant elle nous envahit aujourd’hui sous toutes ses formes, y compris les pires.
La liberté de penser admet que tant que les émotions sont au stade de la pensée elles sont libres de s’exprimer, mais le passage à l’acte est, lui, soumis au jugement, à la censure, à l’interdit. La violence ne doit pas échapper à cette règle.
Ainsi l’Etat Juif doit accepter d’être jugé sur son usage immodéré de la violence, tout autant que ceux qui répondent à cette violence par une violence qui tente d’être pire.
Je n’ai jamais adhéré à la pseudo fierté des Israéliens lorsqu’ils se ventent de maintenir leur pays par la violence, je n’adhère pas à la violence ultime de ceux qui s’opposent à eux, tout cela se traduit par des souffrances et des vies détruites stupidement.
Je pense la même chose de Poutine, de Mélenchon, de Le Pen, de tous ceux pour qui la violence est le moyen de conquérir. Je constate que ce moyen leur revient systématiquement en pleine figure, c’est réconfortant, c’est ce qui me maintient en vie.
Je pense évidemment à Le Maire et à sa gueule d’ange, à son coach Fournel et à ses vices profonds, deux hommes qui prônent et pratiquent à outrance la violence fiscale, alors que notre constitution parle, à juste titre, d’un impôt consenti. La différence est de taille.
Quand je les vois, eux et leurs magistrats sadiques, s’acharner sur Adjani, je les plains. Quel spectacle miteux nous donnent-ils à voir…
J’aime beaucoup Claude Reichman, certains lui reprochent sa non-violence, et pourtant il résiste depuis bien plus longtemps et bien plus fort que ceux qui un jour ou une nuit ont cassé des réverbères ou plus sans résultat. Il va gagner. La « Sécu » est en train de crever… Il est la conscience qui va permettre cette disparition sans violence. Il a tout subi et tout accepté de subir pour cela.
J’aimerais juste qu’il en soit de même pour moi face à la terreur fiscale, face à la violence prônée par Le Maire et Fournel. Ils ne méritent pas le statut d’hommes, ce sont des chiens, des animaux sans cervelle, juste avec des crocs. Ils ne savent que mordre.
Ils ne peuvent finir que dévorés.
Tous ceux qui sont du côté de la violence fiscale, de la terreur fiscale, finiront abattus par cette terreur fiscale dont ils attendent des avantages indus.
Ma sympathie va à Mme Adjani, pas à ses tortionnaires Le Maire et Fournel : courage.
Bercy tombera inéluctablement, même si moi et bien d’autres doivent crever avant.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "La guerre est sale parce que la violence est sale."
Il y a vraiment de quoi être inquiet ! Nous avons un président de la République, un gouvernement, 577 députés, 348 sénateurs, 175 membres du Conseil économique, social et environnemental, et une pléthore de hautes autorités, de hauts conseils, tous munis de fonctionnaires bien payés, bref nous ne sommes pas dépourvus d’hommes et de femmes chargés d’éclairer notre route et de prendre de bonnes décisions. Eh bien avec tout ce beau monde, notre pays ne sait pas quoi faire du problème de l’immigration !
Le dernier épisode de la vie parlementaire a débouché sur un refus de statuer sur le problème. Pas glorieux. Mais tout n’est pas perdu, une commission phosphore. Et pendant ce temps, tous les jours se produisent des agressions, des actes de sauvagerie, des crimes odieux. Tout cela sous l’œil éberlué des Français qui ne savent plus s’ils vivent encore dans leur pays !
Les drames ne surgissent pas par hasard. Ils arrivent tranquillement, de leur petit bonhomme de chemin, après des années d’impéritie et d’illusions. Quand ils surviennent, tout le monde se réveille et pousse des cris d’orfraie. Et puis on se rendort jusqu’au lendemain. En fait jusqu’au prochain drame. Quand arrive le drame final, c’est-à-dire quand les gens se battent entre eux dans tout le pays et que la haine est devenue le sentiment dominant, il ne reste plus qu’à attendre que la lassitude l’emporte, qu’il n’y ait plus assez de vivants pour se battre et que le pays passe sous la coupe d’un pays étranger.
Tel est l’avenir de la France. Qui va enfin pouvoir la réveiller ? Et surtout qui va enfin lui dire la vérité ? Or celle-ci est fort simple. Il suffit de monter sur la colline et de regarder ce qui se passe. Notre pays a fait un choix dramatique, qui a tout déterminé. Celui d’adopter un système social qui ruine ses entreprises, pousse à la paresse les citoyens et attire sur nos terres les habitants des pays peu développés à la recherche d’un sort plus enviable. Ruine, paresse, immigration, la recette du cocktail est simple. Le barman est tout trouvé : le président de la République quel qu’il soit depuis la disparition de Georges Pompidou, un fils d’instituteur auvergnat qui savait compter et voir les réalités.
Les joueurs de flûte qui lui ont succédé ont tous trompé les Français, en adhérant à la fiction d’un Etat social et généreux, dispensateur de gâteries à la terre entière, et en paradant devant l’univers admiratif, fiers comme Artaban d’être à la tête d’une puissance mondiale qui l’était chaque jour un peu moins. Le classement Pisa, des meilleures universités mondiales, pouvait bien devenir le classement Pizza chez nous où la nourriture est devenue une raison de vivre, comme nous l’explique si bien Le Figaro qui expertise à pages redoublées tous les lieux où l’on peut au mieux se remplir la panse ! Le Figaro ! Vous vous rendez compte ! Le seul quotidien de droite, devenu guide gastronomique !
François Fillon avait remporté la primaire de droite en proclamant sa volonté de supprimer le prétendu « modèle social français ». Dès le lendemain matin, sur le conseil du bon docteur Accoyer, qui n’en était plus à une inconséquence près, il calmait tout le monde en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une priorité. Exit la réforme, et exit Fillon, sous les flèches d’un chasseur de têtes de la féroce tribu des Juges. Le livre de notre jungle est plein de ces histoires cruelles qui renvoient l’humanité à sa période cannibale.
Ce qui empêche la réforme en France, ce sont les médias. Ils repoussent les informations pouvant conduire à l’amélioration de la vie de tous comme le gouvernement a repoussé le traitement du professeur Raoult. Il s’agissait alors de savoir qui, dans notre société hiérarchique humaine, détiendrait l’autorité. Si Raoult parvenait à guérir le covid, il devenait un rival. Les politiciens se sont vus perdus. Et Raoult, au lieu de nous préserver d’une peste qui n’en était pas une, est devenu pestiféré ! Quant aux médias, ce n’est évidemment pas de leur propre initiative qu’ils pratiquent la censure, mais sur ordre du pouvoir à leurs propriétaires. Les réseaux sociaux ont beau vitupérer, leur crédibilité est faible de par leur médiocre contenu intellectuel.
La réforme sociale aurait eu lieu depuis longtemps en France si notre haute administration n’avait corrompu ses homologues de la commission européenne. Avec la bénédiction des politiciens français, trop heureux de sauver, fût-ce provisoirement, le monopole de la sécurité sociale. La seule fois où un homme politique français, Frédéric Lefebvre, est entré dans la partie, c’est-à-dire dans le combat pour le respect de la loi, les résultats sont été immédiatement favorables. C’est donc bien qu’il s’agit d’un problème politique. Depuis, il est rentré dans le rang et la loi aussi.
Pourtant, j’ai la conviction que tout va basculer bientôt dans le bon sens. Parce que le mensonge ne peut tenir éternellement. Et que la France n’a pas perdu toute raison. Les tordus sont certes partout, et notamment à l’Assemblée nationale, dans les médias et les réseaux, mais on peut les calmer aisément : par un peu de fermeté. Est-ce vraiment trop demander à nos compatriotes ? Je suis persuadé du contraire : ils ont une folle envie de « claquer le beignet à tous ces connards », comme me le disait un intellectuel de haut niveau touché par la grâce !
Claude Reichman
Partager la publication "L’immigration n’est pas un problème insoluble !"
Il avait démarré en Ukraine, sur les chapeaux de roues — à l’aide d’un faux nez d’opération de maintien de l’ordre — une confrontation avec l’Occident qu’il déteste dans sa globalité. Un peu parce que la notion de démocratie et ses contraintes ne l’inspirent pas, beaucoup parce qu’il se sent humilié par la superbe des Américains.
Il s’est fracassé sur la réaction imprévue des Ukrainiens, mais l’inertie de sa masse et la lâcheté de l’Occident vont lui permettre probablement de passer cet obstacle.
A l’issue d’un sacrifice inutile les Ukrainiens vont sans doute disparaître en tant que nation.
Cet échec de Poutine, qui est sur le point de se transformer en victoire, lui aura permis de prendre la tête de la révolte anti-occidentale.
Tous ceux qui fonctionnent comme lui vont suivre son étendard. Ils sont nombreux et, même s’ils sont largement disparates, leur masse est rédhibitoire pour nous.
La valse est à quatre temps.
Premier temps, l’effort de résistance couplé avec l’inévitable repli nationaliste généré par la violence des affrontements un peu partout dans le monde, parachève la ruine de l’économie occidentale mondialisée, déjà fortement diminuée par les prélèvements fiscaux liés à la mascarade égalitariste. L’Euro et le Dollar s’effondrent alors.
Deuxième temps, du fait de cet effondrement, l’équilibre politique intérieur des démocraties vole en éclat. Manifestations en tout genre, déstructuration industrielle et commerciale, pillages, voire guerres civiles, gangrènent l’Occident. La démocratie ne survit pas.
Troisième temps, la bande à Poutine dirige les migrations vers les frontières de l’Europe pendant que les Américains, armés, explosent leur fédération, s’enferment dans des Etats indépendants qui ne se font pas de cadeau. L’Etat fédéral et ses moyens disparaissent.
Quatrième temps, la bande à Poutine vient remettre de l’ordre, comme en Ukraine.
La boucle est bouclée, notre civilisation occidentale n’est plus.
Certains ne sont pas d’accord ? Effectivement, c’est bien ce que je dis, les désaccords sont profond entre nous, sur tout, alors que pour nos adversaires la logique est unanime et simple, elle se résume en un mot : Pillage.
Ce mot magique réunit, cimente, verrouille, regardez la puissance de Bercy. Ce sera la même à l’échelle du monde contre nous.
Alors peut-être ces milliers de pages que j’ai noircies pour expliquer la responsabilité première de Bercy dans notre malheur à venir auront un sens pour ceux qui les liront, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Peut-être regrettera-t-on le capital détruit par démagogie, sans résultat sauf celui de soupoudrer généreusement les pilleurs au passage ?
Peut-être que je ne serai plus là. Ouf…
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "On commence à voir ce que pourrait-être la fin. Et ce n’est pas un baiser…"
La guerre peut venir d’une invasion, mais aussi d’un dérèglement interne de la société qui ne trouve plus alors comme solution que la violence aboutissant à la dictature, voire à la guerre civile.
Au départ est un refus des règles qui sous-tendent la société, diffus ou contraint, au point de ne pas trouver de solution par l’échange.
Cela peut venir de la résistance du système en place, comme de l’incohérence des changements souhaités :
* les femmes et les hommes ne sont pas différents, c’est la société qui les différencie arbitrairement. Oui, oui.
* Tous comme les bons élèves les cancres doivent avoir le bac, car il n’y a pas de cancre, il n’y a que des élèves mal motivés, mal encadrés. Oui, oui.
* La prime au risque est inégalitaire. Ceux qui en prennent n’ont aucune raison d’en retirer un bénéfice. Oui, oui.
* Le bénéfice en général doit être également réparti, sans liaison avec l’engagement participatif. Oui, oui.
* Le respect doit être attaché à la fonction pas à la personnalité ou aux actions entreprises. Oui, oui.
* L’érudition compte plus que l’expérience. Oui, oui.
* Toute notoriété est bonne à prendre. Oui, oui.
* Les riches sont des voleurs, les miséreux des malchanceux, personne n’est responsable de son état. Oui, oui.
* D’ailleurs personne n’est responsable de façon générale. Oui, oui.
* L’homme ne doit pas son existence à une lutte acharnée contre la nature qui lui est hostile. Oui, oui.
* En revenant à l’état de nature l’homme progressera. Oui, oui.
* L’univers connu doit l’absence de vie que l’on y constate aux Mercedes diesel. Oui, oui.
* La laïcité n’est pas une simple croyance découlant du refus des religions, elle n’inclue pas elle-même mille autres croyances. Oui, oui.
* Le climat linéaire au cours des siècles s’est mis brusquement à changer il y a peu. Oui, oui.
* Les cultures ou les croyances étant superficielles, il n’y a pas de différence entre les hommes. Oui, oui.
* Chacun est naturellement bon, ce sont les autres qui nous rendent mauvais, car le plus souvent ils le sont eux-mêmes. Oui, oui.
* Pour avoir une bonne médecine il suffit d’augmenter le nombre de médecins. Oui, oui.
* Pour avoir une bonne justice, il suffit d’augmenter le nombre de magistrats. Oui, oui.
* Identique en tout, la qualité est une question de nombre. Oui, oui.
* Aucun mystère ne peut résister aux algorithmes qui peuvent tout expliquer. Oui, oui.
* Les hommes doivent se mettre au service de l’Etat, et non le contraire. Oui, oui….
Cette liste est sans fin.
Chaque paragraphe justifie des regroupements qui éructent, défilent, drapés dans leurs certitudes, prêts à aller jusqu’au coup de poing.
Pas de consensus possible.
« Et par-dessus tout ça, on vous donne en étrennes,
Le fric qui se promène et qui n’en finit pas ».
Il n’y a pas d’issue.
Bien à vous.
Partager la publication "D’abord la chienlit, puis la violence et enfin la terreur et la guerre."
Nous avons tous une sensation de malaise, un mal-être indéfinissable, dès qu’il s’agit d’user de nos droits naturels, pourtant listés et défendus par notre constitution à travers son préambule « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ».
L’introduction de celle-ci commence ainsi «…considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements… »
Puis elle liste en 17 articles ce qu’elle considère comme étant ces droits de l’homme.
Ils sont :
l’égalité en droit, naturelle, inaliénable, même par la hiérarchie sociale qui, elle, ne peut dépendre que du mérite face à l’intérêt commun.
L’espace des politiques y est limité à la défense de la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
La liberté de chacun est bornée uniquement par celle des autres.
Quant aux interdits de la loi ils doivent être limités aux actes nuisibles à la société.
La hiérarchie sociale ne peut être construite que sur le talent et les vertus de chacun.
Parlant de la justice, l’arbitraire y est condamné et l’innocence s’impose avant toute condamnation. En gros le « mur des cons » c’est grave.
Évidemment la liberté de pensée, d’opinion, y est sanctifiée, y compris dans ses différents type d’expression vers les autres.
La fonction publique est acceptée, nécessaire, mais «…pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée… » !!!
Chacun à le droit de vérifier le coût de la dépense publique et chaque membre de la fonction publique est responsable de ses actes devant tous.
En fin, l’article 17 clos ainsi cette Déclaration : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »
Nous avons tous été élevés selon ces principes. On nous a même fait croire qu’ils doivent être notre fierté car ayant déterminé le monde d’aujourd’hui.
Ce n’est pas tout à fait vrai car cent ans plutôt l’Angleterre s’était déjà organisée sur leur modèle et, pendant que nous nous entretuons à leur sujet, l’Amérique était la première à les mettre vraiment en application démocratiquement dans sa constitution.
Mais il est vrai que le monde occidental a prospéré et conquis la planète en appliquant ces principes.
Sont-ils obsolètes aujourd’hui, comme en leur temps ceux de la chevalerie?
Ceux qui comme moi y croient encore sont-ils les nouveaux « Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche » ?
C’est possible, je n’ai pas de blocage à ce sujet. Mais je suis en revanche convaincu que le corporatisme, le clanisme, et la corruption qui les accompagnent, ne peuvent pas servir de base au grand remplacement de ces principes. Je suis convaincu que la présence de ces dérives dans le diagnostic d’une société annonce sa mort et non son renouveau.
Comme Saint Thomas je ne crois que ce que je vois. Et… malheureusement… j’ai vu…
Je vous raconte régulièrement ici ce que j’ai vu et ce que je vois chaque jour. Cela ne met pas encore ma vie en danger physiquement, mais cela a détruit ma vie sociale et matérielle et je ne suis pas optimiste pour la suite.
À m’approcher trop près des nouveaux fermiers généraux basés à Bercy j’y ai laissé mon énergie, ma joie de vivre et le fruit de ma vie de travail. Ce sont des brutes tortionnaires, des vicieux qui aiment tuer, qui ont ruiné le pays, ils sucent les derniers euros des Français avant faillite. Ils ne comptent plus.
Aujourd’hui, allons plus loin encore, je vais vous donner un exemple de l’état de la magistrature, plus globalement de l’institution judiciaire et de ses satellites que je ne qualifierai pas sous peine de me voir interné immédiatement, ce que je ne souhaite pas évidemment.
Donc traité indûment de « fraudeur fiscal », j’ai vu cette néfaste image constamment et sans vergogne confirmée par la justice au mépris de tous les faits et vérités qu’elle a volontairement écartés pour complaire à Bercy, aux hommes de l’Etat, au mépris du droit et de la simple justice.
Cette image a détruit ma réalité professionnelle qui pendant 40 ans a été d’une droiture que je prétends exemplaire. Je n’ai accepté aucun « don » de l’Etat, je n’ai couvert aucune connivence, participé à aucune corruption, dans un métier très exposé. Elle a déchainé contre moi les rapaces, les pillards de toutes sortes, les délateurs, les colporteurs de rumeur, les fumiers de lapin inclus dans toute société.
Je me suis ainsi retrouvé sur le «Mur des cons », qui existe bel et bien et sert de code procédural à bien des magistrats. C’est pour eux plus rapide et plus confortable pour leur carrière.
Voici l’affaire :
Mis sous l’eau par le fisc, j’ai dû me résoudre à ne pas pouvoir payer certaines charges pour garder les moyens de me battre, pour ne pas finir clochard, dans la rue.
Les charges de copropriété, intégralement payées depuis, en firent partie.
Croyez-vous que les autres copropriétaires aient eu de l’empathie pour moi, aient été compréhensifs et patients ?
Non évidemment, les raisons en sont simples :
la majorité des humains aiment la délation et le lynchage et sont des naufrageurs qui guettent la misère des autres pour en profiter.
Structurellement les copropriétaires ont été, par la loi, dépossédés de leur prérogatives par les syndics et les juristes, qui la plupart du temps sont aussi agents immobiliers, donc en situation évidente de conflits d’intérêts. Qui leur concoctent des charges du double de ce qu’elles devraient être. Ils sont les otages des syndics.
C’est dans ces conditions qu’un huissier s’est permis de saisir mes loyers pour des montants inexistants. Soient qu’ils aient déjà été versés au syndic, soit qu’ils concernent sa facture personnelle qu’il refuse de faire vérifier comme le prévoit légitimement la loi.
J’ai donc saisi la justice.
J’ai reçu hier le jugement, le voici : LIEN. Il faisait suite à ma saisine du juge : LIEN, aux conclusion bizarrement du syndic et non de l’huissier LIEN et à ma réponse à ces conclusions LIEN.
Pas mal, non ?
La magistrate a tout compris, c’est ça le pire.
Délibérément, et son jugement n’est pas élégant, elle utilise une argutie visant à prétendre que l’objet du litige porte sur plus de 10.000€, ce qui rendrait l’avocat obligatoire — entre parenthèse : corporatisme et entrave au libre accès à la justice au seul profit des avocats et des magistrats —, alors que les deux parties affirment qu’il ne porte que sur un peu plus de 4.000€.
En réalité l’objet de ma saisie du juge était la poursuite invraisemblable par l’huissier d’une somme indue de 10.000€, payée, et non du solde dû, d’environ 4.000€ sous réserve de sa vérification légale.
Cette somme de 10.000€ est inexistante puisque non due, fait non contesté par les parties en présence, elle ne peut pas reprendre vie uniquement pour les besoins d’une annulation de procédure.
Il s’agissait de juger le fait de saisir des loyers directement pour l’huissier, sans demande préalable, juste par sadisme « huissieral », et pour une somme indue. Quand même…
Aussi de l’image pour moi que cette saisie véhicule….
Mais, laissons la suite de cela à La Cour d’appel puis à La Cour de cassation.
Il y a plus grave.
La magistrate émet une opinion personnelle, basée sur rien de crédible, non motivée, comme quoi je chercherais à nuire à la copropriété en poursuivant un huissier qui me saisit pour des sommes que je ne dois pas. Et, elle me colle plusieurs milliers d’€ de condamnation.
Ça, c’est l’effet « mur des cons ».
Oui, notre société est clanique, corporatiste et corrompue, au cœur profond de sa conscience.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Une France clanique, corporatiste, corrompue jusqu’à l’os."
L’intelligence artificielle va-t-elle transformer le monde ? Il est permis d’en douter quand on sait ce qui anime l’homme. Et qu’on voit les pires instincts se déchaîner à l’occasion d’un conflit de civilisation. Homo sapiens a conquis le monde. Il veut maintenant conquérir les astres. Ce qu’il devrait plutôt c’est conquérir la maîtrise de lui-même. Les Grecs l’avaient bien compris, qui repoussaient l’hubris comme une plaie mortelle.
Le sage n’a pour ambition que de se maîtriser. Il y faut une force d’âme peu commune. Ne pas refuser les plaisirs du monde tout en n’en devenant pas esclave est un beau défi. Auquel celui qui ne prétend pas être sage mais seulement raisonnable est confronté tous les jours de sa vie. Au plus haut degré, le défi est celui de conduire la nation. On entre alors dans le domaine des hommes d’Etat. Le citoyen sait d’instinct les reconnaître. Ce sont des hommes qui ne se préfèrent pas aux autres et qui aiment ceux qu’ils sont amenés à diriger.
Ces considérations ont été exprimées dans une émission de télévision française, alors même que celle-ci s’est fait une spécialité de ne jamais rien dire d’important. Celui qui les a tenus, Charles Gave, est un économiste et un financier qui a brillamment réussi dans la vie et qui, au soir de celle-ci, s’efforce de faire bénéficier autrui de ses lumières. De ce fait, rares sont les médias audiovisuels qui l’invitent à s’exprimer. Ce simple fait est de nature à inquiéter. Car quand on a en France un vrai penseur, on doit se précipiter pour l’entendre, vu le nombre d’histrions qui peuplent les plateaux et les inondent de leurs sottises. Mais non. Charles Gave n’est presque jamais invité.
Pascal Praud a voulu faire exception. Qu’il en soit félicité. Mais il a raté son interview. Qu’il en soit blâmé. Car il n’est pas difficile de réussir une interview de Charles Gave. J’en ai fait l’expérience. Avec lui, la règle s’exprime ainsi : « Laisse aller, c’est une valse », comme le disent tous les accordéonistes du monde. Au lieu de céder la place à la musique, Pascal Praud a voulu jouer la sienne et cela a suffi à nous priver de l’essentiel du message de Charles Gave. A la fin de son émission, Praud aurait dû faire l’annonce traditionnelle : « Mesdames et Messieurs, la pièce que nous venons d’interpréter a pour titre “Le mal français”. Elle est à l’affiche de tous les médias nationaux. Et n’a aucun succès nulle part ». Et chacun serait reparti de son côté en grommelant. Comme d’habitude.
Ce que Pascal Praud et ses commensaux n’ont pas voulu entendre de la bouche de Charles Gave, c’est que Macron n’est pas intelligent et n’aime pas les Français. On peut évidemment en discuter. Mais pourquoi hurler à la mort quand on entend de tels propos ? S’ils sont exacts, ils appellent à une réaction du peuple, visant peut-être à se donner un autre chef. Mais c’est précisément cela qui ne doit pas être dit ni entendu à la ronde. Car la France a oublié qu’elle fut un pays de liberté. Elle n’est plus qu’une vague dictature qui fait honte à son passé.
Ne nous y trompons pas. Le mensonge n’est pas éternel. Pas plus que les dictatures. Mais les dictatures et le mensonge font que le temps passe lentement. La dictature tsariste était moins féroce que la dictature communiste, mais Tchekhov en a admirablement peint l’ambiance lourde et l’interminable lenteur dans ses œuvres. Le Tchekhov français est encore inconnu. Sans doute se désespère-t-il, au fond de sa province, de ne pas voir son génie reconnu.
J’ai voyagé en Tchécoslovaquie pendant le printemps de Prague. Un jour, vers midi, nous avons fait halte devant une auberge. La salle était emplie de convives silencieux qui mangeaient des boulettes. Nous nous somme assis et avons demandé des boulettes. Il n’y avait d’ailleurs que cela. A un moment, un homme s’est levé de sa place et s’est adressé à nous en français : « Soyez les bienvenus chez nous. La France est le pays de la liberté, nous l’aimons et nous l’admirons. » Il avait les larmes aux yeux. J’y suis moi-même allé de ma larme. Il est parti vers son destin, qui malgré l’éphémère printemps de Prague, était menaçant.
Voilà la France. Voilà ce qu’elle est pour le monde. Alors quand Pascal Praud recevra à nouveau Charles Gave, dans un siècle ou deux, il pourra peut-être lui demander s’il a changé d’avis sur Macron et si les évènements dramatiques que la France a connus au fil des décennies l’ont surpris. Connaissant Charles Gave, je sais qu’il ne se défilera pas et dira avec force : « Je l’ai toujours dit, Macron n’a rien compris à la France ». Et étant un homme de culture il ajoutera : « Mais comme le disait Paul Valéry, de toutes façons on s’en fout ! »
Claude Reichman
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L’arrogance est la compagne inséparable du pouvoir, que l’on possède ou que l’on croit posséder.
Elle est le moteur du pouvoir et l’adrénaline qui fait le convoiter d’abord, le capter ensuite.
C’est elle que les tortionnaires cherchent à éradiquer de toutes sortes de façons, qui peuvent aller de la simple humiliation jusqu’à la torture physique en fonction du niveau de civilisation d’une société ou de sa situation ponctuelle.
L’arrogance touche les individus aussi bien que les groupes.
La plupart du temps elle s’abrite derrière la force et l’impunité.
C’est contre elle que se battent, avec un certain succès, les femmes aujourd’hui qui connaissent bien l’arrogance millénaire des hommes à leur encontre.
En tant que signe essentiel du pouvoir il est classique de voir des oppositions arrogantes, elles espèrent faire ainsi la démonstration de leur capacité à accéder au pouvoir qu’elles convoitent.
Aussi est-il succulent de voir Mélenchon, qui s’efforce à longueur de journées de paraître arrogant pour légitimer ses prétentions d’homme de pouvoir, reprocher à un Larcher énervé de laisser soudain apparaître son arrogance que jusque là il dissimulait astucieusement sous couvert d’une façade de faux-cul particulièrement sophistiquée.
L’arrogance n’a ni limite sociale ni le sens du ridicule. Elle est inconsciente des dangers qu’elle génère pour ceux qu’elle envahit.
Ainsi, sur la route, les automobilistes sûrs de leur pouvoir étaient arrogants face aux piétons. Ils ne risquaient pas grand chose. Le législateur a donné le pouvoir aux piétons. Ils sont devenus arrogants par rapport aux automobilistes, ils les défient. Mais ils risquent gros.
En réalité l’arrogance ne se maîtrise pas. Nul n’y échappe sur tel ou tel point de sa personnalité, sauf à lutter contre elle volontairement après y avoir beaucoup réfléchi, et encore… Sans cela l’arrogance est instinctive.
Que penser d’une société comme la nôtre qui la traque en certains endroits et qui la vénère dans d’autres ?
Qu’elle ne peut que se noyer dans une injustice qui va particulièrement toucher ses membres évidemment hypersensibles aux jeux de l’arrogance.
Le seul antidote à l’arrogance est l’humour. On ne peut pas dire que notre société en ait beaucoup, si comme il se doit on ne confond pas humour avec rire gras.
Ce n’est pas Fournel qui me contredira sur ce billet.
Bien à vous. H. Dumas.
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Nous sommes nombreux à penser — ou à avoir pensé – que notre vison de l’environnement, nos doutes, nos questions, pourraient trouver des réponses, des solutions, en regardant assidument les explications des spécialistes — ou de leurs opposants – largement répandues sur tout ce qui peut se regarder ou s’écouter.
Quelques temps plus tard, force est de constater que non seulement ce n’est pas le cas mais, qui plus est, plus on regarde, plus on écoute, plus ce qui était relativement simple devient horriblement compliqué.
Allons bon. Où est le problème ?
Sommes-nous collectivement complètement abrutis ? Incapables soudain de comprendre notre environnement, nos alter egos : les hommes ? Notre destin est-il de rester bouche bée devant des explications savantes de tout et de n’importe quoi ? De perdre toute confiance en nous et de nous contenter de croire tout ce qui nous est raconté, en l’assimilant plus ou moins bien ?
Ma petite pensée
Il s’agit d’une simple question. Que nous devons nous poser constamment.
Celui qui se produit en public est-il passionné par ce qu’il explique ou par l’idée de se produire en public ?
Dans le premier cas il mérite d’être écouté, même en cas de désaccord avec son discours.
Dans le deuxième cas il ne mérite rien et surtout pas que l’on continue à le regarder, à l’écouter ou à le lire.
Oui me direz-vous, mais comment savoir s’il est passionné par ses idées ou agité d’une soif de notoriété inextensible ?
Eh oui, c’est le problème et il n’est pas simple. D’autant qu’il est rare que le vrai passionné accepte de perde son temps à faire le pitre pour partager sa passion.
Force est d’admettre que la plus grande majorité de ceux qui se produisent sur les supports publics ne sont pas sincères.
Conclusion : ils sont prêts à raconter n’importe quoi pour augmenter leur notoriété, y compris à mentir — ou à broder sur toute contrevérité — uniquement pour être reconnus.
Après ce constat, nous ne sommes pas beaucoup avancés.
En effet, c’est comme dans la vraie vie, donner sa confiance est problématique. La voir trahie rend malheureux, la placer avec bonheur est valorisant. Le mieux restant d’être méfiant, de bien réfléchir avant de l’accorder, d’essayer de juger plus celui qui s’adresse à nous que les situations sur lesquelles il va s’appuyer, pour lesquelles nous n’avons pas toutes les données et un fort risque de mal interpréter.
En ce qui me concerne je trouve la position de spectateur difficile et celle d’acteur, pour toute ces raisons, ingrate.
Et pourtant quelle passion de la population tant pour paraitre sur les réseaux sociaux ou autres moyens modernes de communication que pour les regarder.
Nos rapports humains vont-ils être impactés durement par cette situation ? Peut-être, particulièrement le jour où les prises de position de chacun engageront sa vie, comme c’est toujours le cas lors d’une guerre.
Bien à vous. H. Dumas
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Il n’est ici question ni du Rwanda ni du roman de Gaël Faye, mais de la France.
En dépit des rodomontades de ceux qui évoquent la grandeur de notre pays comme s’ils étaient à la tête de l’Empire, ou de ceux qui se prévalent de la médiocrité des masses pour se croire puissants, il est grand temps – sauf à accepter d’être humiliés par les faits – de nous situer à notre juste taille.
Ce n’est pas facile. Nous mesurerons peut-être ce que nos amis Belges ont pu éprouver lorsqu’on leur a fait sentir, volontairement ou pas, qu’ils n’étaient décidément pas à notre niveau. Tout simplement parce que, plus petits que nous, ils devaient nécessairement être inférieurs à nous.
C’est ce jugement sans nuances que portent crument sur notre pays tous nos grands partenaires.
Sans humour lorsqu’il s’agit des États-Unis – et ce sera bien pire si Trump revient à la Maison Blanche – avec cruauté, lorsqu’il s’agit de la Chine, mépris lorsqu’il s’agit de la Russie, politesse condescendante, lorsqu’il s’agit de l’Inde, mais aussi ressentiment et parfois haine lorsqu’il s’agit de tout le Continent Africain.
Il faut nous y faire. Car ce n’est pas près de s’arrêter.
Mais s’habituer à être un petit pays lorsque l’Histoire nous avait conviés au banquet des grands exige humilité, travail et lucidité. Le seul moyen de s’en sortir.
C’est d’ailleurs ce que les Belges ont fait vis-à-vis de nous avec le succès que l’on sait.
Peut-on employer la même stratégie vis-à-vis des super puissants ?
Sans doute, à condition de se donner les moyens de les convertir.
Et pour cela, il faut tout reprendre à la base.
À commencer par l’arrogance dont nous faisons preuve. Ce sera le plus difficile puisqu’il paraît que le monde entier envierait ce que nous sommes… Si seulement c’était vrai !
Mais si c’est exagéré, il faudra :
Devenir tolérants, se forcer à écouter les autres.
Devenir riches. Car ce sont les riches qui font les rapports de force. Ce sera aussi difficile, sinon davantage que de devenir humbles. Car on ne devient pas riche en jouant au loto – ce que l’on tente tous les jours de nous faire croire – mais en réussissant dans les affaires. C’est d’ores et déjà l’enjeu de l’intelligence artificielle. Et les géants sont déjà largement devant nous.
Redevenir performants à savoir générer les meilleurs cerveaux grâce à une éducation nationale remise en ordre de bataille. Et ce n’est pas gagné si l’on en croit les derniers résultats du classement PISA.
Devenir compétitifs, à savoir remettre en état notre système de production non pas conte mais en collaboration avec le monde du travail dans son ensemble.
Alors plutôt que de faire les farauds, il vaut mieux accepter d’être un petit pays.
Et faire les efforts nécessaires pour redevenir un grand pays.
Nous prétendons, ici sur ce blog, que régler le problème des dépenses inconsidérées des hommes de l’Etat qui ruinent notre pays — et nous tous par la même occasion — ne passe pas en priorité par l’analyse des dépenses mais par la justice des recettes, par la suppression de la terreur fiscale, de la propagande qui accuse d’avantages fiscaux, voire de fraude fiscale, des Français innocents, souvent moteurs économiques du pays, pour pouvoir les piller avec l’approbation de la population.
Nous affirmons que les dégâts humains liés à cette politique sont incommensurables.
Il est très difficile de faire vivre les gens ensemble. Voyez comme on se dispute bien en famille. Et pourtant on est de la même origine et de la même religion. Oui, mais voilà, il y a les vexations, les fâcheries, les injustices – ou ce qu’on prend pour telles – les réussites des uns, les échecs des autres, et tous ces évènements de la vie qu’on ressent et que le plus souvent on refoule. Jusqu’à ce qu’ils ressurgissent, des décennies plus tard, et que la colère se déchaîne. Sous nos latitudes, après des siècles de christianisme et après quatre siècles de lumières, nous avons à peu près réussi à dominer nos pulsions. Il n’en est pas de même dans toutes les contrées. Alors quand vous vous mettez en tête d’importer chez vous des populations étrangères, issues d’autres civilisations, vous commettez une imprudence.
C’est exactement ce que nous avons fait en France, et dans la plupart des pays européens. Nous sommes en train d’en régler l’addition. Le jeune Thomas, 16 ans, n’a pas vécu les décennies précédentes et n’avait certainement pas d’idées très précises sur l’évolution des civilisations et le mélange des peuples. Mais il en savait assez pour ne pas se laisser importuner par de jeunes immigrés qui ne se sentaient pas assez français pour éviter d’aller « planter du blanc », comme on les a entendus le dire. Oui mais voilà, il y a à Gaza des Palestiniens qui sont allés planter du juif en Israël et qui ont pu servir d’exemple – de très mauvais exemple. Ainsi va l’humanité, de meurtres en meurtres, de crises en crises, de souffrances en souffrances, d’inguérissables malheurs en inguérissables malheurs.
Le rôle d’un homme d’Etat, c’est de savoir cela, de l’expliquer au peuple et de l’organiser pour que de tels drames ne se produisent pas. A certaines époques, les peuples ont de la chance. Un homme d’Etat naît en son sein, le peuple sait le reconnaître et lui confie le pouvoir. Tous n’ont pas cette chance. La France l’a eue parfois. Aujourd’hui, elle ne l’a plus. Mais tout n’est pas dit. Nous ne sommes qu’au début du drame. Qui sait si quelqu’un ou quelqu’une ne surgira pas.
Ce dont on peut être sûr, c’est que les actuels politiciens feront tout pour empêcher la venue d’une personnalité destinée à les remplacer. Quand ils en soupçonnent une, ils deviennent électriques. L’amour du pouvoir est la plus puissante des drogues. On n’y peut rien, c’est dans les gènes de l’humanité, dont les sociétés sont hiérarchiques, tout comme celles des chimpanzés ou des gorilles. Ou des loups. Ou de bien d’autres animaux. On se demande même si, chez les saints, il n’y a pas de bagarre pour être à la droite du Père.
Je ne pense pas qu’il suffira de prier pour que la Providence se penche sur la France et lui apporte un bon docteur pour la guérir de ses malheurs. Il est préférable que les hommes de bonne volonté s’organisent au cas où la destinée hésiterait à s’engager en faveur d’un peuple assez calamiteux pour avoir oublié jusqu’aux principes que ses aïeux avaient forgés de haute lutte. N’en prenons qu’un : le droit de propriété. Nos juges l’ont si allègrement violé que de toute part des étrangers pensent qu’en France ce que je prends est à moi et viennent joyeusement illustrer ce nouveau principe.
Les principaux adversaires des hommes de liberté et de devoir ne sont pas les politiciens mais les médias. Les politiciens ne viennent qu’en second, car ils vivent couchés devant les médias. Or les médias ne sont que quatre ou cinq personnes : leurs propriétaires. C’est à eux qu’il faut s’adresser. Avec l’énergie que donne l’imminence du péril. Pour un Bolloré qui a compris le danger pour la France (mais qui pourrait veiller un peu mieux aux invités de sa télévision et de sa radio), il y a une famille Dassault qui a fait de son Figaro un robinet d’eau tiède, un Bouygues ou un Drahi qui ont si peur d’être inconvenants qu’ils sont convenus.
La maire de Romans, Marie-Hélène Thoraval, avait mal commencé quand on a appris le meurtre de Thomas. Mais elle s’est reprise et dit la vérité sur la situation dans sa commune. On doit la féliciter et la soutenir, d’autant qu’elle est menacée de décapitation. C’est une femme, Geneviève, qui résiste à Paris aux Huns d’Attila, c’est une femme, Jeanne, qui vole au secours du roi de France et le rétablit sur son trône, c’est une femme … Oui, gloire à nos compagnes, souvent plus courageuses que nous ! Mais si c’est un homme qui se révèle au milieu des Français, on lui souhaitera d’être bien accompagné.
En 2005, le jour où j’ai lancé la Révolution bleue, il y avait foule à Saint-Germain des Près. Rapidement, Sarkozy a revêtu l’écharpe bleue … pour n’en rien faire. Il nous faut remettre l’ouvrage sur le métier. L’écharpe bleue est un beau symbole. Pendant des mois, des Français l’ont revêtue et ont clamé leur amour de leur pays. Mais peu importe la couleur : quand il s’agit de la France, seule compte l’action des patriotes !
Claude Reichman
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