Sous cette rubrique vous trouverez tous les billets dénonçant la situation actuelle et proposant éventuellement des solutions.
C’est un spectre très large, qui va bien au-delà du contrôle fiscal. Ceux qui ont vécu un contrôle fiscal comprendront l’intérêt de cette rubrique.
Une fois passée la violence du choc, la mort économique et sociale qui suit, si le contrôlé est encore en vie, s’il n’a pas commis sous la pression l’irréparable, il ne souhaite qu’une chose : que plus jamais personne ne puisse subir une telle violence, aveugle et mensongère.
C’est alors qu’il éprouve le besoin de témoigner, mais aussi de tenter de reconstruire, en faisant part de ses émotions et de son expérience.
Il s’agit donc d’une rubrique vaste, ouverte, susceptible de faire avancer les choses pour plus de justice, plus d’égalité et plus d’humanité dans la participation à l’impôt.
La France sous Macron va de désastre en désastre. Le pouvoir en place appelle cela des réussites. Le peuple accablé reste sans réaction, comme si tout cela était inéluctable. Le dernier désastre en date est la situation en Nouvelle-Calédonie. Quelques milliers de jeunes émeutiers ont détruit l’économie de l’île. Il ne reste plus un supermarché, un garage, une école debout. On apprend que cette offensive des jeunes kanaks de Nouméa était organisée. Le gouvernement ne se doutait de rien. Félicitations pour les services de renseignement.
Dans un pays où plus rien ne marche, on ne peut être surpris de tels évènements. L’aveuglement des élites françaises est inhérent à leur composition. Les élites traditionnelles sont composées de médecins, d’ingénieurs et d’avocats. Une partie d’entre elles accèdent au pouvoir et y font valoir leurs qualités intellectuelles et humaines. Avec plus ou moins de bonheur, mais au moins avec des chances de réussite. Depuis l’instauration de la Ve République, elles ont été remplacées par des hauts fonctionnaires sortis de l’Ecole nationale d’administration. Ils ne savent rien faire d’autre que des règlements. Lesquels sont le plus souvent incompréhensibles pour le peuple. Tout se passe donc entre fonctionnaires et fonctionnaires. Le voilà, le changement de peuple !
Il faudrait bien sûr « changer de logiciel », selon la formule à la mode. Mais ceux qui la préconisent ne savent pas ce qu’il faudrait y mettre. On a le sentiment que leur cerveau est paralysé. Ils peuvent répéter des formules, mais non penser. L’intelligence artificielle ne suppléera pas cette carence. Elle ne peut que fournir un mélange des idées existantes. Elle ne peut faire mieux, car ceux qui la nourrissent sont contraints de ramasser ce qui traîne un peu partout et d’en faire une présentation ordonnée. Les journaux par exemple ont peur d’être pillés par le nouveau mécanisme. C’est dire que la bouillie qu’on va nous servir ressemblera de très près à ce que nous ingérons quotidiennement.
La pensée libre s’est réfugiée dans de petits cercles confidentiels et n’en sort pas. Ils publient des articles et des opuscules que seule lit une petite frange d’individus cultivés, à l’esprit non formaté, et qui, lecture faite, s’en vont vers une sieste bien méritée après de si lourds efforts. Inutile de préciser que ce tableau n’incite pas à l’optimisme. Mais l’espèce humaine a ceci de particulier qu’elle a toujours sû se tirer des situations les plus compliquées. Souvent d’ailleurs après de terribles drames et de lourdes pertes. Mais avec un succès final quand même. Et nous y voilà, la partie commence !
Bon, il va falloir se retrousser les manches, comme on disait à la Libération. Je me souviens que sur les marchés, on vendait des clous, marchandise inconnue dans les temps de paix. Mais quand tout est détruit, le clou est le bienvenu. Reconstruire, tel est l’objectif que nous devons atteindre. Mais nous n’y parviendrons pas tant que nous ne nous serons pas débarrassés des ruines du système actuel, qui nous encombre et nous paralyse. Le poids le pire est celui du système social. Il n’a plus rien de social, mais tout de tyrannique. Le maître mot de la législation sociale est la « contrainte ». Il s’agit d’un bout de papier que vous délivre un huissier et qui vous indique ce que vous devez payer. Mais ce n’est pas une simple facture. C’est quelque chose d’assez proche d’un mandat d’arrêt. Vous pouvez le contester, mais en cas d’échec de votre tentative, ce bout de papier « a les effets d’un jugement ». Oui, vous avez bien lu, un jugement. Voilà ce qu’est devenue la justice dans notre pays : le règne comminatoire des bouts de papier.
Ne parlons pas des écoles, ces vastes garderies où nous mettons nos enfants afin qu’ils n’y apprennent rien. Ne parlons pas des hôpitaux, où un gros tiers du personnel est composé de fonctionnaires qui empêchent les médecins de soigner. Ne parlons pas de l’Assemblée nationale, qui donne doit à une écharpe tricolore qu’on peut même garder aux toilettes afin de ne rien perdre de sa dignité, ne parlons pas du Sénat, dont les élus bénéficient d’une retraite par capitalisation à laquelle n’ont pas droit les manants qui constituent le peuple français. Ne parlons pas … En fait ne parlons de rien, car tout est à changer. Mais c’est le propre de toute période révolutionnaire, qui survient quand on n’a pas réussi à faire le moindre changement.
Alors voilà, amis lecteurs, j’arrête ici ma complainte. Elle se suffit à elle-même et aux besoins de notre pays. Notre merveilleux pays que que des crétins ont réussi à polluer de leurs inepties. Je peux prédire qu’en cas d’échec du changement, les choses se passeront mal, jusqu’à ce qu’enfin le patriotisme et la sagesse prévalent. Préparons-nous donc dans l’espérance comme le disent les croyants. Après tout, espérer n’a jamais fait de mal à personne. Alors espérons gaiement !
Claude Reichman
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Tout le monde a posé un jour cette question : que ferais-tu si tu gagnais le gros lot de l’Euromillions ?
Les réponses sont convenues. Ce serait l’immédiat accès aux souhaits matériels du moment et la fin des contraintes économiques de la vie ressenties comme intolérables. La réalité, rapportées par de nombreuses études ou articles de presse, parait plus prosaïque pour les gagnants. Une sorte d’enfer lié aux autres et à un environnement inadapté. Avec en plus, assez souvent, la ruine et le désespoir après épuisement du pactole.
Qu’en serait-il du même type de question, mais élargie à la morale, aux interdits : que ferais-tu si tu pouvais faire tout ce que tu veux, sans limite, si tu étais totalement libre ?
Là, ça se complique. On voit très bien ce que l’on ferait de sa propre liberté, les contraintes que cela poserait aux autres, même en limitant en tout honneur l’usage de notre liberté. Alors en lui laissant libre cours…
Et pourtant chacun de nous se considère comme bien élevé et respectueux des autres. Mais quand il pense à ces salauds de x… les autres, c’est la terreur.
Bref, ce n’est pas gagné.
La liberté, ce fantasme dont on nous fait croire que la démocratie en serait la garante, existe-t-elle vraiment ?
Car de deux choses l’une, soit elle existe et la démocratie qui serait son emblème vaut la peine de donner sa vie pour elle, soit elle n’existe pas et tout n’est que mensonges, inutilement mortels pour les plus graves.
Mon avis qui, comme on dit, n’engage que moi.
La liberté suppose un apprentissage pour l’utiliser. Cet apprentissage ne peut-être que personnel, acquis évidemment librement.
Malheureusement il y a foultitude de candidats se prétendant instructeurs en bonnes manières d’être libre, mais commençant par assommer leurs disciples par des règles liberticides et repoussant la liberté à bien plus tard… dans les cieux…ou dans la société libre de demain bâtie sur l’esclavage d’aujourd’hui.
Pourtant, dans mon esprit la liberté existe, chacun doit avoir la volonté de la maîtriser, ce qui implique la tolérance, sans laquelle les erreurs initiales de ceux qui se forment à l’usage de la liberté sont considérées comme inacceptables.
Donc tolérance et liberté sont un tandem obligatoire.
Et pourtant, c’est ce tandem qui aujourd’hui est la cible de tous les projets politiques, à travers le monde. Il fait l’objet d’un rejet fort dans notre monde occidental, d’un sourire sarcastique dans les sociétés totalitaires.
Doit-on en conclure que le tandem « tolérance et liberté » est un accident de l’humanité, que la règle de cette humanité est la servitude et la dictature, la violence et la mort au profit de quelques’uns ? C’est possible.
Vous conviendrez que c’est désespérant.
Faut-il se laisser aller ? Chercher uniquement le pouvoir et ses réseaux pour assouvir sa liberté, voire ses plus bas instincts ? Ou travailler à la qualité de sa propre personne et lui permettre à terme de laisser libre cours à sa liberté civilisée ? La collectivité doit-elle pardonner les erreurs individuelles d’ajustement des libertés ? Doit-elle encadrer la liberté en courant le risque de l’anéantir ?
On voit bien que le problème est double, à la fois personnel et collectif. C’est ce qui le rend difficile.
L’idée est que la liberté soit propre, qu’elle puisse s’exprimer sans contrainte liberticide matérielle ou morale. Aussi que chacun de nous et le corps social partagent ce but, car c’est le seul susceptible d’engendrer un avenir pour notre condition d’homme.
Or, ce n’est pas mon ressenti actuel à partir des informations auxquelles j’ai, comme tout le monde, accès. Mais je peux me tromper…
Bien à vous. H. Dumas
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La France est dans le viseur. Et les chasseurs ont mis dans le mille. D’Afrique, ils nous ont expulsés et de Nouvelle Calédonie, ils tentent encore de nous évincer avant de s’attaquer à la Guyane et à la Martinique. Ce n’est évidemment pas en forces libératrices de peuples opprimés qu’ils se présentent mais en prédateurs.
Les indépendantistes leur servent de leurres.
Il y a toujours quelques idiots utiles pour faire le jeu d’agresseurs sans scrupules. Ils sont partout ces crétins qui se croyaient esclaves jusqu’au moment où ils vont le devenir, qui se croyaient exploités jusqu’au moment d’être ruinés et qui ne savaient pas ce qu’était la liberté avant de découvrir l’oppression.
La France, maillon faible de l’Occident libre.
Parce que, comme le coq, nous chantons à tue-tête dès que le soleil se lève pour dire leur fait aux agresseurs des Arméniens, des Ukrainiens, des Coptes et de toutes les minorités malmenées.
Parce qu’il faut avoir les moyens des leçons que l’on donne et que nous sommes dépendants de nos créanciers.
Parce que nous voulons jouer un rôle de premier plan alors que nous sommes au second.
Parce que nous n’avons plus pour guide que notre Histoire.
Parce que nous restons démocrates et que la démocratie est à leurs yeux une faiblesse.
Parce que nous restons légalistes et que le Droit importe peu aux forts.
Parce que néanmoins nous sommes encore enviables, avec quelques beaux restes.
Bref, parce que nous gênons et que nous sommes forts en gueule.
Lorsqu’une nation est agressée, elle doit faire corps.
La France est agressée. Au lieu de faire corps, elle cède aux pressions de ceux qui ont choisi ses ennemis comme modèles.
C’est à l’intérieur qu’elle est aujourd’hui menacée.
Si l’Europe n’était plus demain le dernier bastion de son influence, elle aurait beau chanter, le soleil ne se lèverait plus pour elle.
La guerre n’est que la conséquence d’un désaccord intellectuel.
Au départ est donc une abstraction, un projet de vie, une vision de situation, une attitude, un processus de pensée, ou simplement une croyance, qui diffère entre deux personnes ou deux groupes de personnes.
Chacun est persuadé que sa vision est la vérité. Chacun pense que cette vérité est légitime et les conséquences qu’il en tire sontsi essentielles qu’il est prêt à se battre et donc à mourir pour elles.
De l’abstraction initiale nous arrivons à la plus ordinaire des situations : la mort et les souffrances qui la précèdent.
D’où l’expression : plus con que ça, tu meurs.
La parade est simple. C’est la même recette que celle qui permet le progrès technique qui ne diffère en rien du progrès intellectuel, contrairement à ce que beaucoup pensent ou prétendent.
C’est donc ici que prend place la règle de trois annoncée dans le titre de ce billet.
Dans un processus technique, industriel, chaque rajout à un tout doit répondre à trois critères : être nécessaire, solide et beau.
La même recette appliquée à la vie commune ne peut qu’aboutir au progrès, à l’entente, à l’harmonie, donc à la vie.
C’est à travers un processus de pensée individuel, constant en chacun de nous à son niveau de réflexion, que la vie en société est possible dans la paix.
Nécessaire
Si je me demande sincèrement pour chaque pensée et action que j’entreprends si elle est nécessaire pour moi et pour tous, j’évite l’inutile, je mets de l’ordre dans le fouillis de la nature. Ce sera la quête du juste, de l’utile.
Solide
Ce souci élimine l’éphémère, la mode et son cortège d’incohérences, de bluff, d’inutile. Ou du moins la ramène à ce qu’elle est : un simple divertissement.
Beau
C’est essentiel. Sans la beauté matérielle ou morale il ne peut pas y avoir d’humanité. La beauté naturelle est le fruit du hasard, celle de l’humanité est le fruit de la pensée, cette différence détermine tout.
Simple ? Oui, comme bonjour.
Pourquoi l’idée de vivre en paix, de continuer à faire progresser notre humanité devrait-elle être compliquée ?Alors qu’elle est simplement nécessaire, solide et belle.
Vous connaissez la règle : si c’est gratuit c’est que c’est vous le produit et c’est particulièrement le cas pour les réseaux sociaux au sein desquels toute une partie de la population s’exhibe complaisamment, sans conscience ni retenue !
Néanmoins, cette règle est désormais dépassée … car la notion de produit a littéralement explosé pour toucher aujourd’hui des secteurs dont on n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent un jour tomber dans des travers idéologiques, politiques ou même commerciaux.
C’est le cas de l’écologie, à travers le prisme volontairement menaçant de la fin du monde, et il existe toute une série d’acteurs qui se sont emparés et qui prospèrent sur l’écologie devenue écologisme et produit.
On peut classer les acteurs en trois grandes catégories qui ne sont pas homogènes.
1-c’est un produit à caractère idéologique
Les partisans de l’écologisme radical relèvent d’un mouvement quasi religieux pour ne pas dire psychologique qui mène à l’activisme vert avec des militants anticapitalistes, recyclant l’idéologie collectiviste marxiste et que l’on a surnommés « les pastèques».
Au-delà des idiots utiles idéologiquement conscientisés, prêts à tous les excès, y compris à projeter de la soupe sur des tableaux, certains ont compris tout l’intérêt d’agiter la menace écologique et surtout anthropique (causée par l’homme) d’une fin du monde !
Chez ces idéalistes, le « décroissantisme » a remplacé le communisme mais ils ne renoncent en aucun cas au collectivisme dirigiste puisqu’ils sont prêts, pour sauver la planète, à mettre en œuvre des mesures contraignantes et privatives de liberté dignes des pires dictatures.
Sous des aspects qui se rapprochent de la religion, ces personnes ont versé dans l’écologie punitive.
Ce faisant, ces personnes constituent un terreau favorable à la propagande écologiste dans la mesure où ils expriment souvent des angoisses strictement personnelles à propos de la fin du monde et font leurs, pour ne pas dire gobent, des thèses qui ne reposent sur aucun fondement scientifique.
Elles expriment des craintes que l’on a déjà connues au moment du passage à l’an Mil avec des aspects qui se rapprochent de l’hystérie collective !
Les vecteurs d’inquiétude changent mais les excès restent !
2-c’est un produit politique
L’écologie est exploitée sans vergogne par des politiciens en mal de popularité ou d’audience, sauf que l’écologie politique n’a rien à voir avec l’écologie mais tout à voir avec l’idéologie, la manipulation, voire la propagande.
A bien y regarder, l’écologie a bénéficié, rétrospectivement, d’une insistante mais efficace publicité gratuite, y compris de la part de gouvernants et de politiciens qui ne veulent surtout pas rater le coche d’une opportunité de véhiculer des messages à destination de populations plus ou moins crédules, plus ou moins conscientisées, plus ou moins consentantes.
C’est clairement devenu un instrument de pouvoir qui permet d’imposer aux populations, notamment en agitant la menace pour le moins hypothétique de la fin du monde qui, comme par hasard, est annoncée pour intervenir au-delà d’une vie humaine, des contraintes qu’elles n’accepteraient pas autrement ; car, quoi de mieux que de faire peur pour obtenir l’approbation ou plutôt la soumission de la population.
Signe des temps, les centres de pouvoir, et notamment le parlement européen à Bruxelles, sont infestés par des lobbies « écolos » qui, il faut bien le reconnaitre, ont réussi à subvertir des élus crédules et à leur faire adopter des décisions politiques dont on commence à mesurer l’ineptie et surtout les couts astronomiques !
Parallèlement, les voix discordantes sont soigneusement étouffées avec pour conséquence que les chercheurs qui ne sont pas pro réchauffement ou même seulement qui ne font qu’avancer le fait que les connaissances scientifiques sont insuffisantes pour tirer les conclusions qui nous sont assénées, sont blacklistés !
De ce fait, beaucoup de « climatologues » sont devenus essentiellement des propagandistes du climat, par résignation ou par conviction ; compte non tenu du fait qu’il y a aussi des militants se font passer pour des scientifiques et abusent la population en manipulant des données afin de donner à leurs thèses, parfois farfelues, une caution scientifique et permettre ainsi la légitimation d’actions radicales qui relèvent essentiellement et seulement de l’idéologie.
3-c’est un produit commercial.
La menace écologiste est aussi abondamment exploitée par toute une série d’acteurs de la vie économique.
C’est en particulier le cas de la presse qui relaie, avec une constante insistance mais sans aucun examen critique préalable les « études » les plus ridicules ou les plus farfelues juste pour faire de l’audience ou du click !
Et tant pis si c’est faux ; ce qui pose quand même un problème de déontologie professionnelle.
Les entreprises commerciales ne sont pas en reste et « verdissent » aussi leur communication, à défaut de réellement verdir leurs produits ou services, et vantent leur « action » avec la complicité objectives des autorités de l’Etat quand ce n’est pas sous la contrainte de ces dernières !
On nous parle « d’énergie verte » mais il n’y a pas d’énergie verte puisqu’il y a toujours au départ une installation industrielle pour la produire. Quant à l’électricité, dans la mesure où elle transite par le réseau d’EDF, il n’est pas possible d’individualiser une électricité émanant de sources dites renouvelables.
La voiture électrique n’est verte que dans l’esprit de ceux qui les achètent surtout lorsque l’on connait les quantités de métaux qu’il faut extraire pour les fabriquer !
L’écologie est enfin la porte ouverte à tout un tas d’inepties technologiques comme l’hydrogène (qui n’est pas une source d’énergie mais un vecteur d’énergie) ou le stockage de CO2 dont l’intérêt pour les entreprises est essentiellement que ces secteurs sont largement subventionnés … sans pertinence vérifiée !
La réalité est que voiture électrique tout comme l’hydrogène ne peuvent avoir un avenir que dans la mesure où des normes ou des restrictions viennent interdire les produits concurrents plus compétitifs !
On se situe là bien loin d’un marché où règnent la libre entreprise et la libre concurrence !
Le corollaire est que les mieux informés, les mieux placés y compris dans le cadre d’un capitalisme de connivence, ont organisé une chasse aux subventions des énergies réputées vertes qui prend la forme d’une course au mistigri avec en face d’eux des politiciens qui sont soit totalement ignorants soit parfaitement informés de la nature irréaliste des projets mais les subventionnent quand même avec l’argent public c’est à dire vos impôts.
Rappelons nous F Hollande qui s’était mis dans la main d’ écolos qui voulaient supprimer le nucléaire et a ordonné la fermeture préjudiciable de la centrale nucléaire de Fessenheim (entièrement reconditionnée) pour la remplacer par des moulins à vent inefficaces mais … lourdement subventionnés !
Le constat réaliste qui s’impose est donc que nous vivons dans un monde qui se partage entre les crédules et les manipulateurs ; un monde où le cynisme, le désir de pouvoir sont omniprésents alors que, la plupart du temps, et c’est bien là le fond du problème, les solutions proposées ou imposées ne sont que des solutions inefficaces pour des problèmes inexistants !
A vous de ne vous laissez pas berner par des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !
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Entre les banlieues de métropole et celle de Nouméa, il y a une grande différence. Les jeunes qui cassent tout en métropole sont des enfants d’immigrés. Ceux de Nouméa ont des ancêtres qui sont là depuis mille ans. Et pourtant les uns et les autres sont en révolte pour la même raison : ils ne se voient pas d’avenir. Dans un cas comme dans l’autre, les responsables politiques français ont commis la même erreur. Ils ont distribué de l’argent, pris à ceux qui travaillent, et ont de ce fait cassé l’économie du pays. Jusqu’à la moitié du vingtième siècle, en France, on faisait fortune dans l’industrie. Depuis, c’est dans la grande distribution. La consommation a remplacé la production. Mais elle ne donne pas un avenir à notre pays.
Les amateurs de formule frappante disent qu’il faut changer de logiciel. Ils ont évidemment raison, mais il ne s’agit que d’une phrase toute faite tant qu’on ne lui a pas donné un contenu. Or là, c’est le silence qui règne. Qu’il s’agisse des politiciens ou des éditorialistes, ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’il faut faire. Cela me fait penser au prix Nobel de médecine, Barry Marshall. Microbiologiste clinique, il avait été amené à se pencher, avec son confrère Robin Warren, sur les gastrites et les ulcères gastroduodénaux et avait mis en cause la bactérie Helicobacter pylori, présente dans tous les cas de cette pathologie. Or dans un bel ensemble toute la médecine l’envoya sur les roses au motif que cette bactérie ne pouvait subsister dans l’acidité du milieu gastrique. Il fallut que Barry Marshall se prépare un cocktail à base d’Helicobacter pylori, l’ingère, présente les symptômes inflammatoires d’ulcération, se traite par un antibiotique et guérisse pour qu’enfin on reconnaisse qu’il avait raison. Le prix Nobel vint récompenser Marshall et Warren, alors que des millions de malades voyaient leur vie transformée par leur guérison.
Or le scénario du mal français est strictement comparable à celui que Barry Marshall avait mis en évidence. Nous souffrons d’une langueur et d’un effondrement économique et nous ne voulons pas voir que ces maux sont provoqués par la Sécurité sociale. Un seul chiffre suffit à le démontrer. Les prestations sociales en France représentent 850 milliards, soit plus de la moitié des dépenses publiques. Nous nous ruinons en dépenses sociales et personne ne bouge, à part nous évidemment. Au contraire, le chœur des penseurs officiels n’a de cesse de vanter notre générosité publique et le bonheur d’être si bien remboursé, si bien entretenu, si bien choyé jusqu’à la mort. Le problème, c’est qu’à ce compte on a oublié de vivre, comme le chantait notre Johnny national.
Quand tout un pays en arrive à se suicider par incapacité de réfléchir, on peut se dire qu’il l’a bien mérité. Mais un patriote ne peut raisonner ainsi. Il doit se battre jusqu’au bout de ses forces pour sauver ce qui peut l’être. Il y a une fatalité dans le destin du vivant. Elle est inscrite dans nos gènes et dans les mécanismes qu’ils induisent. Tout l’effort des hommes conscients et informés doit porter non pas sur les manipulations génétiques dans le but d’obtenir une amélioration de nos conduites, mais dans l’organisation de notre civilisation afin de lui permettre d’éviter les catastrophes auxquelles nos instincts la condamnent trop souvent.
Le plus vexant pour les hommes d’action, c’est que la sauvegarde publique n’est pas une mission impossible. A contraire, elle est même généralement très simple. Elle n’est rendue difficile, et parfois impossible, que par la suffisance, pour ne pas dire la bouffissure, des hommes de pouvoir. L’idée que quelqu’un d’autre qu’eux puisse avoir raison contre eux leur est insupportable. A cet égard l’actuel président de notre République est le modèle même de ce qu’il ne faut pas faire. Ce garçon intelligent en arrive à être très bête. Pourquoi s’entêter comme il le fait dans des projets mal fagotés, alors que la sagesse des nations lui dit qu’il faut parfois reculer pour mieux sauter. Mais un tel raisonnement n’a en fait aucun sens. Il ne veut pas reculer parce qu’à l’issue de son recul, il aurait l’impression de n’être plus lui-même et qu’il tient à l’image qu’il se fait de sa personne comme à son bien le plus précieux. En cela il se trompe, mais rien ne le fera changer de conduite. Sauf les faits, et c’est à ces derniers qu’il faut s’attacher.
Le point faible des amoureux du statu quo, c’est le doute qui parfois s’empare de certains d’entre eux. Quand cela survient, leur camp est perdu. Et les choses vont en général très vite. La contagion de la vertu est finalement assez semblable à la contagion du mal. L’être humain est impressionnable. Et les impressions balaient souvent toutes les certitudes. On le constate quand se développent les grands mouvements populaires. En peu de temps, tout est changé. Même s’il a fallu très longtemps pour en arriver là.
Alors disons-le clairement : les jours de la Sécurité sociale sont comptés. Non qu’elle doive forcément disparaître. Elle demeurera pour ceux qui voudront d’elle. Pour les autres, la liberté sera la règle, avec son corollaire qui est la responsabilité. Et la France, tout à coup, ira mieux. Et même de mieux en mieux. Et ceux qui ne se voient pas de destin s’en découvriront un et même plusieurs. Comme dans toute vie heureuse !
Claude Reichman
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« L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’Etat et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’Etat. » En ces temps où l’on traite n’importe qui de fasciste, il est bon de se rappeler la phrase qui ouvre cet article et qui est de Mussolini, en qui l’on peut voir sinon l’inventeur du fascisme, du moins son plus célèbre acteur. Il n’a pas pour autant salué debout le public à la fin de la pièce, mais pendu par les pieds sur une place de Milan, non loin de la Scala. Tous les fascistes qui parviennent à gouverner leur pays s’exposent à un sort violent. Tout simplement parce qu’ils ne règnent que par la violence.
Pourtant les habitants d’un pays n’adhèrent en général pas au fascisme par la contrainte, mais par cet entraînement qui fait de l’espèce humaine une parente des moutons. Et c’est le désordre qui les y pousse. Leur vie est dérangée par les mœurs ambiantes au point qu’ils préfèrent s’enrôler dans une bande fasciste plutôt que de craindre à chaque instant pour leur tranquillité. L’Etat devient leur tuteur et ses chefs leurs gardiens. La guerre n’est jamais très loin. Elle finit le plus souvent très mal pour les fascistes, parce qu’ils n’ont pas été capables, par nature, d’entraîner le peuple dans le combat et que celui-ci a été perdu face à la démocratie.
C’est quand les choses vont mal dans un pays que le fascisme menace. Et surtout quand l’Etat prélève l’essentiel du produit de l’activité. Les fascistes n’ont plus alors qu’à prendre les commandes pour gouverner en dirigeant tout. L’exemple des nazis est évidemment le plus frappant. Ils n’ont eu aucun mal à s’imposer, une fois que le pouvoir leur a été donné. Il est bon de se souvenir que nazi est le diminutif de national-socialiste. Et que le socialisme est précisément la doctrine qui confère le pouvoir à la société, rejoignant ainsi le fascisme et même le précédant.
Certes il y a des socialistes libertaires (mais jamais de fascistes libertaires), ce qui introduit de légères nuances dans l’analyse. Pour autant aucun socialisme libertaire n’a jamais pu s’imposer, la domination par la société n’admettant pas la liberté. Nous en arrivons donc au point final de notre démonstration, à savoir que le libéralisme, qui laisse à l’individu l’essentiel de son pouvoir sur sa vie, est le seul système qui puisse garantir la liberté et préserver la paix. Toute avancée de l’Etat hors de ses limites est dangereuse car elle a une irrépressible tendance à se poursuivre et donc à se terminer par un régime autoritaire.
On mesure ainsi la dérive française, qui met notre pays au premier rang de ceux que menace le fascisme, parce qu’il a étendu le périmètre de l’Etat bien au-delà de ce qu’exige la démocratie. Si bien que l’insulte de fasciste lancée à des gens de droite est non seulement fausse, mais vient d’individus qui se réclament de la gauche et veulent accroître le pouvoir de l’Etat. Le général de Gaulle appelait cela une logomachie, c’est-à-dire un combat de mots. C’est dire à quel point la politique française est dénuée de sens et court vers des affrontements d’autant plus féroces qu’ils seront obscurs.
« Quand les temps sont difficiles, il faut faire un dictionnaire », disait Confucius. Il ne s’agissait pas de se réfugier dans l’étude, mais de donner leur véritable sens aux mots. A cet égard, des leçons particulières seraient les bienvenues pour la plupart de nos acteurs politiques, à commencer par le président de la République. Comme celui-ci parle d’abondance, il est celui qui sème le plus le trouble. Mais au-delà de l’expression politique, les réalités économiques doivent s’imposer. On ne peut pas dépenser sans cesse en s’endettant sans qu’un jour le couperet de la faillite ne s’abatte. La France bénéficie actuellement de l’indulgence des agences de notation financière, mais cela ne durera pas.
La France va de commémorations en cérémonies et oublie de travailler. Quel étrange bonheur nous nous sommes donné. Vivre d’illusions est une tendance humaine parmi les plus fortes. Il reste encore chez nous quelques gros bosseurs qu’on regarde avec un grand étonnement, quand on les regarde. « Il est bizarre, celui-là », dit-on d’eux. Eh oui, on en est là, dans cette France millénaire, terre agricole et de dur labeur. Avons-nous vraiment tout oublié ? Ce serait étrange, tant la mémoire est chevillée à l’âme. Mais les générations passent et emportent à leur semelle des pans de notre passé. Un peu de retenue dans l’insouciance ne détonerait pas.
Au début du vingtième siècle, dans nos campagnes, on se prénommait encore Auguste ou Octave, souvenir des empereurs romains. Aujourd’hui, c’est Kevin et Matéo qui s’imposent paraît-il. Il faut y voir l’influence des nouvelles populations françaises. L’empire romain avait duré mille ans. Et avait duré mille ans de plus sa forme d’Orient. La France a duré aussi longtemps que l’empire romain. Quand celui-ci est mort à Byzance sous le siège des Ottomans, les citoyens ne se passionnaient que pour les courses de char. J’y pensais en voyant l’arrivée de la flamme olympique à Marseille.
Claude Reichman
Partager la publication "Qui sont les vrais fascistes ?"
Le débat judiciaire est clos.Quant à la suite des procédures lancées par Fournel le directeur national des services fiscaux contre ce blog parce que je demandais à M. le Procureur de la République d’enquêter sur le rapport entre cet horrible carnage et la situation fiscale de M. Théron, nous n’en saurons pas plus que ce que le Procureur a déclaré à la presse. Oui il y a un lien, mais pas d’enquête. Le lien est dans la tête de M. Théron… il ne peut pas être ailleurs…
Beaucoup de Français, une majorité sans doute, sont conscients de ce que la France s’enfonce. Ils sont en outre d’avis que la cause principale en est le manque de liberté accordée au peuple, qui lui fait accepter une immigration excessive, qu’il aurait normalement récusée, et des impôts qui empêchent l’initiative et le progrès économique. Et pourtant personne ne fait rien pour que cela change. Bien entendu, chacun va pouvoir s’indigner et mettre en avant ses protestations. Il n’empêche que les faits sont là : rien ne bouge en France. Sauf dans le mauvais sens.
Cet immobilisme a une cause unique : chacun pense qu’il a plus à perdre au changement qu’à la stabilité. Une telle situation a un nom : le socialisme. A force de prendre et de distribuer de l’argent, les gouvernants ont fini par stériliser la population. Le mot vise aussi bien la baisse des naissances que celle des entreprises. Si vous voulez vous faire connaître, le meilleur et presque le seul moyen est de passer à la télé dans une émission où tout le monde rigole, et en cas de succès de devenir influenceur. Ou plutôt influenceuse, car les filles réussissent mieux à persuader que les garçons. En revanche ne devenez surtout pas professeur de médecine, car à bac plus trente, vous avez sur le dos une horde de fonctionnaires qui cherchent à vous faire comprendre ce qu’est la médecine.
Cette stérilité est telle que quand on veut dépenser de l’argent pour relancer l’économie, on ne sait pas qu’en faire. L’Union européenne a voté un plan de relance de 800 milliards. A part l’Italie, qui a réussi à utiliser la moitié de sa part, les autres Etats en sont au mieux au tiers de leur dû, soit même à zéro, come la Suède. Soyons tout de même fiers d’être français, car nous avons utilisé 58% des fonds alloués. Pendant ce temps, les Etats-Unis ont entièrement consommé les 2000 milliards de leur deuxième plan de relance. Cela signifie que l’économie américaine est vivante et que celle de l’Europe vit une longue agonie socialiste.
Les élections européennes vont avoir lieu dans un mois. Les partis politiques ne parviennent même pas à publier un semblant de programme. Cela fait penser à nos pieds-noirs qui se saluaient d’un «Et alors ? », auquel il fallait répondre « Et voilà ! ». Cela s’est mal terminé pour eux, qui ont dû traverser la Méditerranée dans le sens du retour. Nous autres, Français de maintenant, nous n’aurons pas de mer à traverser, mais peut-être un océan où nous noyer. La France est à cet égard bien lotie, puisque entourée de mers sur deux de ses côtés. Quel programme !
Le grand problème auquel nous sommes confrontés est donc la sortie du socialisme. Elle ne peut passer que par la suppression d’une grande partie des organismes dont il s’est orné au fil des décennies. Si l’on supprime les régions et qu’on abroge le monopole de la sécurité sociale, que ce soit pour l’assurance maladie, les retraites et les allocations familiales, on aura fait une bonne part du chemin. Le reste suivra naturellement, car la population aura retrouvé le besoin de travailler et peut-être, qui sait, le goût. Personne aujourd’hui n’ose formuler de telles propositions, tant ces dispositifs sont ancrés dans les mœurs et les esprits. C’est pourtant par là qu’il faudra passer, tant on y laisse chaque jour une bonne partie de notre substance.
Nous n’avons guère le choix qu’entre le fatalisme et l’activisme. Je choisis délibérément l’activisme, car c’est la seule chance d’influer sur les évènements. L’humanité a toujours été balancée entre ces options. La plus simple a toujours été le fatalisme. C’est le lot de la majorité du peuple. Il ne demande que de maintenir en soi le goût de vivre et la force de supporter. En soi, dans les périodes les plus graves, cela demande beaucoup de force d’âme. Même la résignation n’est pas simple. Elle fait voir le monde comme on ne l’a jamais vu, un bien magnifique auquel on n’aura plus la moindre part, excepté celle qui permet encore de respirer.
L’activisme a un ennemi intérieur : le découragement. Il est le lot de tous ceux qui se battent. Car la victoire est le plus souvent lointaine. La force d’âme n’est pas donnée à tous. Elle est un don du ciel, et sans doute de la génétique. L’activisme a un autre ennemi, qui peut d’ailleurs être extérieur à soi-même : le fanatisme, qui conduit à toutes les catastrophes. Mais tout bien pesé, les chances d’obtenir un résultat heureux ne sont pas nulles dans l’existence humaine. La preuve en est que notre espèce a surmonté tous les obstacles pour parvenir à son état actuel et qu’il n’y a pas de raison pour que ses représentants actuels n’y parviennent pas aussi.
Ce qu’il faut avant tout, en plus du courage, c’est du sang-froid. Perdre ses nerfs est le meilleur moyen d’échouer. Celui qui dirige la manœuvre, qu’il soit capitaine de navire, chirurgien ou pilote de ligne, a entre ses mains de nombreuses vies humaines. Le général d’une armée a encore plus sous ses ordres. Cela ne doit pas le paralyser. J’ai toujours remarqué le sang-froid des responsables. C’est une qualité humaine éminente. Quand il leur fait défaut, les conséquences sont le plus souvent désastreuses.
Je n’ai exposé ces données que pour persuader chacun que tout espoir n’est pas perdu. Et pour l’inciter à l’action. Pour le reste, que la chance soit avec nous. Elle sourit, dit-on, aux audacieux. Et peut-être aussi à ceux qui savent lui sourire !
Claude Reichman
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Quelle est la catégorie socio professionnelle française qui ne produit rien, qui contrôle tout, qui décide de tout partout et qui vit très bien des impôts payés par le reste de la population ?
La haute fonction publique bien sûr !
L’origine de ces « professionnels » remonte à 1945 avec la création de l’école nationale d’administration par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le général de Gaulle. (ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 1945).
Le but, à l’époque, était de créer une organisation de fonctionnaires spécialisés et compétents dans la gestion des affaires de l’Etat.
80 ans plus tard, peut-on dire que le but poursuivi a été atteint et que ces énarques ont fait la preuve de leur efficacité ?
Il est permis d’en douter … et il se pourrait que l’efficacité ne soit pas celle que l’on croit !
En effet, ce système de promotion par le mérite, si bien pensé, s’est totalement dévoyé pour aboutir à un système oligarchique investi de tous les pouvoirs. La cause principale en est que cette corporation, du fait même de la structure jacobine et très étatiste de la France, s’est propagée à tous les niveaux et a fini par prendre le contrôle de toutes les manettes du pays pour passer d’agent d’exécution des décisions politiques, à dirigeant politique et même dirigeant économique par le biais d’une mainmise sur la vie économique directement (la plupart des postes de dirigeants des plus grandes entreprises françaises sont tenus par des énarques) ou indirectement par le biais d’une foule de normes et de directives qui sont imposées aux entreprises.
Les français assistent désormais impuissants au ballet de ces énarques mélangeant allègrement les genres et les conflits d’intérêts et qui se repassent les maroquins avec des allers et retours entre leur corps d’origine et des fonctions politiques ou de dirigeant de grandes entreprises.
Soulignons qu’il s’agit là d’une spécificité bien française car, pratiquement partout ailleurs, les fonctionnaires sont tenus de démissionner définitivement de la fonction publique avant de se présenter à un mandat.
L’emprise de cette catégorie socio-professionnelle, que l’on peut légitimement appeler caste, est telle qu’elle a organisé un système bureaucratique et technocratique en sa faveur dans lequel elle gagne à tous les coups puisqu’elle … ne peut pas perdre !
Les gouvernements passent mais la haute fonction publique reste.
L’efficacité promise est donc réelle mais essentiellement au profit de cette corporation !
Frédéric Bastiat, économiste français du 19° siècle, dont les réflexions se sont avérées prémonitoires, avait pressenti ce phénomène et affirmé :
« Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie. »
On ne peut pas mieux décrire le système mis en place par la haute fonction publique et le point critique est atteint lorsque l’on sait que ce système se double d’une totale irresponsabilité dans le cadre de l’exécution de ses missions.
Le fonctionnaire, surtout s’il est « haut », est assuré de l’impunité y compris en cas d’erreurs graves de gestion ; d’autant plus qu’on ne lui demande même pas d’avoir la compétence de son poste ( !?!) surtout … lorsque celui-ci est dû à une décision politique !
Fatalement, un tel système permet toutes les dérives …
Le pire, c’est qu’après 50 ans de pouvoir sans partage, les petits hommes gris de l’Etat ont réussi à convaincre la population de la réalité de leur action et, désormais, dès qu’il y a un problème, celle-ci en appelle à l’Etat.
Et, le pire, si l’on peut dire, c’est que même les membres de cette caste y croient !
Souvenons-nous de la déclaration de F Hollande, alors président, selon qui « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie » oubliant que l’Etat n’est qu’une fiction, une organisation essentiellement spécialisée dans l’extorsion fiscale.
Or, en dépit de leurs diplômes et de leur situation enviable au sein de la société civile, les dirigeants fonctionnaires n’ont qu’une compréhension limitée des mécanismes économiques notamment en raison du fait que si les entreprises produisent de la richesse qui bénéficie à tous, les fonctionnaires, eux, ne produisent que des normes …dont la plupart ne font qu’entraver le fonctionnement normal de l’économie.
Cela nous permet de faire un parallèle entre l’Etat et les entreprises.
Les seules ressources de l’Etat sont constituées par les impôts qu’il extorque à la population sous la menace de sanctions et en vertu de lois votées par des représentants du « peuple » ; représentants qui sont la plupart du temps inféodés au pouvoir.
L’Etat stricto sensu n’a pas de clients, il n’a que des administrés.
En outre, contrairement à une idée largement répandue en France, la dépense publique n’enrichit pas le pays, elle l’appauvrit parce que l’Etat ne produit rien à part des règlements et des contraintes. Rappelons que les « moyens » d’action d’un Etat bureaucratique tel que la France se réduisent à 3 : règlementer ou interdire, taxer, subventionner !
Et ce phénomène prend toute son acuité lorsque l’on sait que notre haute fonction publique n’a jamais eu d’autre solution pour résoudre les problèmes que d’augmenter les impôts ou les charges sociales ; solution certes efficace à court terme mais aux effets délétères et néfastes sur l’économie à moyen et long terme.
Ce n’est pas par hasard que la France est championne du monde de la fiscalité, championne d’Europe des déficits et qu’elle perd sans cesse en compétitivité.
De leur côté, les entreprises, qui n’ont aucun moyen de coercition, doivent séduire une clientèle pour leur vendre des produits ou des services qui leur plaisent ou conviennent à leurs besoins et le dirigeant incompétent ou inefficace est très rapidement licencié.
Fort de ces principes, on découvre qu’il n’y a que 3 manières de gagner de l’argent :
-en travaillant,
-en héritant,
-en le volant ou en l’extorquant y compris au moyen de procédés couverts par la légitimité légale car l’impôt n’est jamais qu’un vol légalisé.
Et, fort logiquement, selon la source de vos revenus, votre comportement sera différent.
-Lorsque vous dépensez votre argent pour vous-même, vous le faites judicieusement surtout s’il a été durement gagné,
-Lorsque vous dépensez votre argent pour les autres, vous essayez de minimiser les coûts.
-Lorsque vous dépensez l’argent des autres pour vous-même ou pour les autres, il n’y a aucune contrainte du gaspillage ; c’est de l’argent qui ne coute rien !
Fort de ces principes, on comprend évidemment très vite pourquoi l’État n’est jamais efficace. Il ne recherche pas la meilleure dépense ni même la meilleure allocation du capital puisque l’argent est illimité et gratuit.
En outre, l’administration ne fonctionne pas selon des règles économiques mais selon des règles hiérarchiques (comme à l’armée). Le fonctionnaire est un exécutant des ordres venus d’en haut … et l’argent dépensé ne coute rien … hormis le cout de l’organisation chargée de sa collecte.
Cela explique les innombrables tentatives de l’Etat dans l’informatique, le cloud, et autres services qui devaient concurrencer les GAFAM et qui se sont terminées par de piteux échecs ; mais aussi les fiascos d’Areva, d’EDF renationalisé pour masquer des pertes abyssales …
Il faudrait un livre pour retracer tous ces échecs financés par le contribuable car, à la fin, il y a toujours quelqu’un qui paie, de gré ou de force, les dépenses inconsidérées et c’est une des raisons pour lesquelles les petits hommes gris de l’Etat voient des fraudeurs fiscaux partout !
Il faut boucher les trous !
Curieusement, les français ont une attitude assez ambivalente vis-à-vis de ce système endogène, bureaucratique et pesant dans la mesure où ils sont très critiques à son égard mais le plébiscitent néanmoins parce qu’une partie notable de la population dépend, pour survivre, directement des services de l’Etat fonctionnaire, via des aides sociales.
Certains diront que c’est pour aider les pauvres, ou encore que c’est par égalitarisme, ou plus simplement par idéologie mais en fait il s’agit essentiellement de clientélisme électoral, que l’on peut aussi appeler politique, et pour le coup ce clientélisme ne coute rien à ceux qui le pratiquent puisqu’il est effectué avec l’argent gratuit des autres !
Cela explique que, malgré toutes les critiques et bien que le gouvernement et ses « serviteurs » soient aujourd’hui taxés d’incompétence, ils continuent, comme si de rien n’était, à dépenser l’argent que l’on n’a pas notamment en concédant, de manière injustifiée et irresponsable, aux agents de la SNCF, de la RATP et aux aiguilleurs du ciel, des avantages supplémentaires pour qu’ils n’usent pas de leur pouvoir de nuisance pendant … les jeux olympiques de Paris dont on s’attend à ce qu’ils représentent, malgré les promesses initiales, un puits sans fond de dépenses d’argent public !
On se trouve finalement dans un système où des gens incompétents sont plébiscités par d’autres gens inaptes ou incompétents parce qu’ils leur permettent, à ces deux catégories, de vivre à crédit sur le dos de l’Etat et ce système a un nom : c’est l’Inaptocratie que Wikipedia définit comme « un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »
On ne peut donner meilleure définition de la situation française !
Des exécutants ont pris le pouvoir, ils font tout pour le préserver et s’y maintenir y compris en faussant les règles du jeu ; notamment en faisant croire à la population au caractère efficace de leur action par le biais de la distribution d’aides sociales dont absolument personne ne se soucie de leur origine !
De fait, malgré l’idée majoritaire en France, E Macron et ses ministres ainsi que tous les membres des ministères ne sont absolument pas des libéraux mais bien des jacobins pur jus, des spécialistes du contrôle étatique de l’économie, du capitalisme d’Etat et de connivence, persuadés que leur action est bénéfique et qui persévèrent dans leurs erreurs contre vents et marées …
Car oui, ils ont une action, mais elle est pratiquement toujours négative … et le constat est absolument incontestable : ils ont amené le pays au bord de la banqueroute, avec des services publics qui ne fonctionnent pas, une dette publique qui enfle sans fin malgré une fiscalité excessive et inefficace, un chômage de masse dissimulé, une violence qui monte … et une situation générale qui ne cesse de se dégrader !
Le président E Macron a bien pris conscience de la gravité du problème. Il a décidé d’intervenir pour … changer le nom de l’ENA qui est devenu l’institut national du service public (INSP) !
Il n’est pas sûr que cela soit suffisant …
Bien cordialement à tous !
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C’est ce que chacun de nous doit avoir à l’esprit lorsqu’il utilise son bulletin de vote. Voter n’est pas anodin, ce ne peut pas être un simple caprice. Ce devrait être, dans l’absolu, limité à confier un mandat nous laissant la maîtrise de notre destin à travers une administration et une justice neutre et démocratique, respectant toutes les opinions. Ce n’est pas le cas.
Les condamnations, à la prison conduisant à la mort pour le résistant Alexeï Navalny, ou directement à la peine de mort pour le rappeur Toomaj Salehi, ne sont pas des exceptions. C’est la règle.
Le vote ne confie pas un mandat, il donne le pouvoir, et le pouvoir n’a pas de limite. Où que ce soit. La coercition qu’il peut mettre en œuvre avec ce qui se fait appeler abusivement la justice est illimitée.
Un exemple flagrant.
Cela fait deux fois que le magistrat Faucou Gérald, Président de la formation ayant à fixer une consignation au TJ de La Rochelle, abuse de son pouvoir pour entraver la justice.
La consignation à l’occasion d’une citation directe est fixée, selon l’article 392-1du Code de procédure pénale « en fonction des ressources de la partie civile ».
Ai-je tort ou raison dans ces affaires ? Vous pouvez en juger en lisant les citations accessibles avec les liens liés ci-dessus. En ce qui me concerne, je me défends, dos au mur, avec les moyens que me donne la constitution : la justice et le droit d’expression.
En règle générale, ces deux moyens me sont refusés par « la justice » qui poursuit mon blog pour le compte de Bercy et me colle, lorsque je la saisis, des montants de consignation pour le moins dissuasifs, disons en réalité carrément inaccessibles.
Ici en particulier, en imposant deux fois des consignations de dix mille Euros, le magistrat n’hésite pas à se mettre hors la loi. La Cour Européenne a déjà jugé qu’une consignation excessive est une entrave à la justice. C’est évident, puisqu’alors ne pouvant pas être payée elle met fin aux poursuites engagées.
Il est peu probable que La Cour d’Appel de Poitiers déjuge ce magistrat, qui en tout état de cause sera celui qui jugerait si la consignation pouvait être réglée, alors qu’il a déjà jugé, sans entendre le plaignant que je suis… sans procès juste et équitable.
Il faut savoir que dans le cas contraire, où c’est un membre de l’administration qui me poursuit, où sa consignation est payée par son employeur, celle-ci ne dépasse jamais 500 €, le plus souvent elle est limitée à 300 €…
Conclusion
Il existe bel et bien un corporatisme d’Etat couvrant un pouvoir absolu. La défense de nos droits, de la liberté d’expression, face à ce pouvoir absolu ne passe pas par la case justice. C’est un constat factuel, pas une impression ou une obsession, une phobie complotiste…
Hors, pas de vie sociale possible sans arbitre pour chaque phase de jeu…
N’est-ce pas le point essentiel à défendre, celui qui précède tout ?
Bien à vous.
Partager la publication "Quelle que soit l’horreur du pouvoir en place, il se trouvera toujours un magistrat à son service pour vous envoyer en prison, voire à l’échafaud."
Les élus, la presse, l’opinion publique, la plupart des intervenants, quel que soit leur bord politique, demandent un peu plus d’autorité, voire une ferme autorité.
J’avoue que cela me sidère. Ne voient-ils pas que la guerre n’est qu’un affrontement d’autorités ? Que c’est toujours ainsi que finissent les crises d’autorité : par la guerre.
Evidemment, il s’agit pour eux d’avoir davantage d’autorité dans le sens de leur opinion, pas dans un autre. Chacun arguant du fait que son opinion est probablement majoritaire, ou pour le moins le serait si ce n’était une, ou des, manipulations éhontées qui sabordent cette opinion. L’imbécilité des autres, victimes consentantes de ces manipulations, serait la grande fautive.
Au fait c’est quoi l’autorité ?
Ce qu’en dit Chat GTP : « L’autorité peut être comprise de différentes manières selon le contexte. Fondamentalement, elle se réfère à la capacité ou au droit de contrôler, de commander ou d’influencer les actions des autres. Cette capacité peut être fondée sur divers facteurs tels que la légitimité, la compétence, le pouvoir institutionnel ou social, etc. Dans le contexte social, l’autorité peut provenir de positions de pouvoir officielles telles que celles occupées par des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise ou des leaders religieux. Elle peut également découler de l’expertise ou de la compétence dans un domaine particulier, donnant à une personne une certaine influence sur les autres en raison de son savoir-faire. L’autorité peut également être perçue comme une norme de comportement acceptée dans une communauté ou une société donnée. Par exemple, les lois et les règlements sont souvent considérés comme des autorités régissant le comportement des individus. En psychologie, le concept d’autorité est souvent associé à l’influence sociale et à l’obéissance, comme illustré par les expériences célèbres de Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité. En résumé, l’autorité représente la capacité d’exercer une influence, de donner des directives ou de prendre des décisions qui sont acceptées ou suivies par d’autres, que ce soit en raison du pouvoir formel, de la compétence, de l’expertise ou des normes sociales. »
En résumé, l’autorité est l’expression du pouvoir, la plupart du temps accompagnée de l’emploi de la force. Elle commence par un froncement de sourcil, elle finit au peloton d’exécution.
Elle est celle du cerf dominant qui s’impose aux biches et aux mâles dominés, celle du prélat qui brulait les sorcières, celle du mollah qui condamne à mort un rappeur, celle du dictateur qui embastille ses opposants, celle du fonctionnaire guichetier qui tourmente les administrés, celle de Bercy qui vole en toute autorité pour crédibiliser les 3 000 Md€ de dettes.
Elle est inacceptable. Si inacceptable que la révolution a instauré la seule protection possible, le lieu où l’autorité ne peut aller : la propriété privée.
Oui mais, l’autorité d’un pouvoir éclairé ne serait-elle pas elle-même éclairée, donc parfaitement supportable ?
De mon point de vue, il n’est de pouvoir éclairé que ponctuellement, pour une action qui ne peut se résoudre qu’en groupe, le pouvoir ainsi instauré cessant dès l’action terminée. C’est rare.
Le reste du temps les hommes n’ont pas besoin de tutelle pour vivre leur vie, au contraire.
Bien plus, l’autorité ne peut être que consentie jamais imposée, tant les risques de dérapage, d’excès sont incontournables et graves.
Chacun a le droit de se mettre sous l’autorité de qui il veut, mais nul ne devrait être obligé de subir une autorité qu’il n’a pas choisi.
Alors, tarte à la crème : oui mais, la délinquance, l’incivilité, les crimes ?
D’abord ces débordements sont généralement le fruit de conflits d’autorités, mêmes si elles sont marginales ou illégales. Leur paroxysme naissant de l’usage qu’en font les Etats, dans la guerre, les manœuvres politiques, le pillage fiscal, etc…
Quant à l’autorité morale : elle est acceptable si elle reste morale, si elle ne devient pas contrainte physique ou matérielle.
Vous allez me rétorquer : « Qui définit la morale et, en admettant qu’elle puisse être définie, que fait-on pour ceux qui ne la respecte pas ? »
C’est un gros problème, effectivement.
Je dirais que chacun sait la morale universelle, la ressent. Mais elle suppose pour être suivie une maîtrise que nous n’avons pas tous ou pas toujours.
Je dirais que là l’arbitrage s’impose, et non la solution clef en mains qui a toutes les chances d’être partisane, voire crapuleuse.
Donc le cheminement est une définition large des contraintes de la vie sur terre, il me semble qu’à ce sujet la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est une ébauche presque parfaite.
Elle permet d’imaginer une société sans pouvoir, sans élu, avec uniquement des arbitres.
C’est-à-dire une justice libre, intense, disponible, au-dessus des intérêts matériels ou immatériels, transparente, qui traquerait le mensonge, qui ne serait pas une autorité puisqu’elle serait une justice universelle, la même pour tous les hommes.
Ne sommes-nous pas capables, toutes nations et civilisations réunies, de définir pas à pas une justice juste, qui s’impose sans autorité, par séduction et raison ?
Je suis convaincu que oui.
Et les délinquants ? On en fait quoi sans autorité ?
Ils devront affronter la honte, un poids mortel si elle fait face à la sagesse.
Bien à vous. H. Dumas
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Comme tous les ans, ce 21 avril, M.Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, a adressé au président de la république ses dernières analyses concernant la situation économique.
De ce rapport, il faut retenir 2 données significatives que je livre à votre réflexion :
Depuis la mise en place de l’€ en tant que monnaie unique, le pouvoir d’achat dans l’Union Européenne a progressé de +17% tandis qu’en France cette progression s’est établie à +26%
Dans le même laps de temps, le PIB par habitant de l’Union Européenne a augmenté de 25% tandis que celui de la France n’a progressé que de 19%.
Curieuse distorsion n’est-ce pas ?
Qu’est-ce que cela signifie et que doit-on en conclure ?
Dans sa présentation liminaire, le gouverneur écrit : « l’€ a bien aidé les français avec une inflation mieux maitrisée, une progression du pouvoir d’achat sensiblement plus favorable (+26%) que la moyenne européenne (+17%) et une baisse particulièrement marquée du cout des emprunts pour les ménages, pour les entreprises comme pour l’Etat. Mais l’€ ne peut remplacer les faiblesses structurelles de l’économie française qui préexistaient et expliquent notre retard relatif de croissance : parmi celles-ci nous avons depuis 10 ans bien progressé sur l’emploi mais pas sur les finances publiques »
La première idée serait que la France aurait trouvé un moyen miraculeux de « booster » le pouvoir d’achat des français ?
Succès extraordinaire donc ?
En fait, et contrairement aux proclamations optimistes d’un « économiste de plateau » intervenant sur une chaine d’info permanente, dont, par charité, je tairai le nom, on ne peut pas y voir un succès français, notamment de la redistribution, dont les gouvernants nous abreuvent à longueur d’année …
Si le pouvoir d’achat augmente plus vite que le PIB, c’est à dire que la richesse produite, c’est que les revenus des français augmentent plus vite que la richesse produite et il est peu probable que ce soient les salaires !
Prodigieuse lapalissade vous me direz …
Mais, alors, comment est-ce possible ?
C’est simple : la seule explication plausible est que cette augmentation n’a pu avoir lieu que par le biais d’une augmentation des aides sociales distribuées et le gouverneur de la banque de France l’écrit d’ailleurs sans ambages sans toutefois exprimer totalement son opinion … « Cette croissance du pouvoir d’achat a été portée par des transferts sociaux – et donc des déficits publics – qui restent plus importants que chez nos voisins, et par des salaires réels dynamiques. »
Et si la progression de la richesse produite est inférieure à la progression de ces aides, c’est que l’Etat fonctionnaire a trouvé une astuce …
Quelle est donc la source de revenus qui n’entre pas dans le PIB ; autrement dit comment peut-on se procurer de l’argent sans produire de richesses ?
Il n’y en a qu’une : l’emprunt !
Cela signifie clairement que les aides sociales qui ont été versées l’ont été à partir d’emprunts fait par l’Etat sur les marchés … et, de fait, la France est le plus gros emprunteur de l’Union Européenne tout comme il est celui où la dépense publique est la plus forte !
Faut-il s’en réjouir ?
Probablement pas ; et même si le gouverneur de la banque de France ne dit pas que les emprunts faits sont excessifs, cela confirme quand même que la France vit au-dessus de ses moyens et qu’elle s’endette juste pour distribuer des revenus de substitution à toute une partie de la population afin de compenser à la fois une dégradation relative de la compétitivité (par rapport aux autres pays de l’Union Européenne) et des pertes de revenus liés essentiellement à la cherté de la vie ; que ce soit en raison de l’inflation ou de la fiscalité dont il faut le rappeler que nous sommes les champions … du monde !
Ce constat n’est évidemment pas le résultat d’un hasard ; surtout lorsque l’on compare les performances américaines et françaises. Sur la même période, pendant que le PIB français progressait de 19%, celui des Etats Unis a progressé de 38% c’est à dire du double !
Sur une durée de 25 ans, cela fait moins de 1% de croissance par an … (0.76% l’an).
Cela est dû au fait que nous vivotons dans la croissance molle depuis 25 ans avec une perte de compétitivité lente mais réelle.
La « stratégie » des hommes de l’Etat, par ailleurs bien conscients de la situation, n’a donc eu pour but que de masquer cette réalité et de gagner du temps sans engager de réformes susceptibles de heurter la population tout en lui permettant de travailler toujours moins ; et finalement d’entretenir des cohortes d’inactifs, tout en maintenant leur pouvoir d’achat.
Seulement, le problème avec les emprunts, c’est qu’il faut les rembourser et, en fin de compte, gagner du temps n’est que le moyen de reporter les efforts à faire sur les générations suivantes car les emprunts d’aujourd’hui sont les impôts de demain !
Il s’agit là de la preuve objective la plus évidente de l’incompétence des gouvernants français qui n’ont rien fait en faveur de l’amélioration de la compétitivité économique et se sont limités à une gestion communicationnelle au jour le jour.
Mais il y a aussi une explication moins claire.
C’est la possibilité par le biais de la redistribution de contrôler la société car l’administration, par un réflexe pavlovien, veut tout contrôler et d’ailleurs, c’est elle qui décide qui a le droit de gagner de l’argent en France ; et ce système existe aussi pour les entreprises qui sont surimposées puis subventionnées … si elles se comportent bien !
Autrement dit, faire contrôler l’activité économique par une caste de bureaucrates est le meilleur moyen de tuer la croissance !
D’ailleurs, le gouverneur de la banque de France se montre finalement assez peu optimiste tout en usant d’un langage diplomatique en écrivant : « il faut sortir de l’illusion récurrente que c’est la croissance qui va régler le problème des déficits publics.»
Autrement dit, en l’état il n’y aura pas de croissance et il va falloir réduire les dépenses …
Sera-t-il écouté et surtout sera-t-il entendu par les responsables politiques ?
Rien n’est moins sûr … car on peut compter sur l’obstination des gouvernants français pour persister à nier la réalité dans le seul but de ne pas remettre en cause le système dont ils sont aussi et surtout les premiers bénéficiaires !
D’ailleurs, il circule déjà dans les rédactions de presse les éléments de langage du pouvoir selon lesquels une dégradation de la note de crédit française (qui n’a pas eu lieu) ne changera rien sur le taux des obligations souveraines.
On se rassure comme on peut …
L’exemple récent de la SNCF est là pour nous le rappeler puisque les agents du secteur public refusent obstinément de renoncer à leurs privilèges sous la menace d’une grève pendant les jeux olympiques qui « gâcherait la fête » ; à tel point qu’ils ont réussi à obtenir de la direction un contournement pur et simple de la loi sur les retraites afin de bénéficier d’un système avantageux mais extrêmement couteux de financement de « fin d’activité » autrement dit de préretraite à partir de 52 ans qui sera évidemment entièrement financé par les autres ; c’est à dire par vos impôts alors que, rappelons-le, la SNCF est cette entreprise publique en état de cessation des paiements permanent subventionné à hauteur de 15 à 20 Mds € par an (oui vous avez bien lu !).
On apprend par ailleurs que les conducteurs de la RATP sont aussi “entrés dans la danse” et recevront une prime de 2.500€ pour … ne pas faire grève pendant les jeux olympiques !
Ces jeux promettent finalement d’être surtout une fête phénoménale de la gabegie à la française !
Il ne faut donc pas s’étonner de la dérive des comptes publics dont, à la fin, personne n’endossera la responsabilité …
Tant qu’on acceptera ce genre de « compromis » basé essentiellement sur le chantage et la menace et surtout tant que la haute fonction publique considérera qu’elle peut se permettre de s’abstraire de toute contrainte comptable à propos d’une dette publique qui ne peut pas être à extension infinie, il ne pourra y avoir aucun changement.
La seule chose dont on peut être sûr c’est que, plus on attend, plus la purge sera dure … surtout si ce sont des évènements extérieurs qui nous l’imposent …
Bien cordialement à tous !
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L’homme actuel veut changer de sexe, faire porter ses enfants par une femme qui n’est pas la sienne, aller s’établir sur d’autres planètes, j’en passe et des pires. En somme, l’homme actuel est devenu fou. On nous rétorquera que tous les hommes ne sont pas concernés par ces dérives. Mais le simple fait que celles-ci soient le propre de l’homme occidental, c’est-à-dire le plus riche et le plus puissant de toute l’humanité, suffit à inquiéter. Ce qu’on appelle de manière générale le progrès est toujours le fait de la partie la plus avancée de la population. Mais quand celle-ci perd la boule, on peut s’interroger sur le qualificatif de progrès qu’on accole à ses dérives.
Il y a huit milliards d’hommes sur terre. Cela fait beaucoup de monde. Surtout qu’ils sont entassés dans d’immenses métropoles entourées de déserts. L’effet de foule est donc garanti. Or la foule, comme l’a si bien démontré Gustave Le Bon n’est pas l’assemblage de ceux qui la composent, mais un être nouveau, qui a sa psychologie et son comportement propres, ce qui fait qu’une foule de 40 académiciens n’agira pas différemment d’une foule de 40 analphabètes. Là où les évènements divergent, c’est quand un des membres de la foule particulièrement fort de caractère et donc peu impressionnable parvient à prendre la tête du groupe et à le ramener à la raison.
L’espèce humaine est en danger en raison de son nombre. Celui-ci doit beaucoup aux progrès de la médecine et de l’hygiène. Comme ces progrès devraient normalement se maintenir, on peut penser que la population de la planète va encore s’accroître de quelques milliards d’individus. A moins qu’une guerre nucléaire ne l’anéantisse. C’est dire que l’avenir a de quoi inquiéter. Ce préambule n’est là que pour faire appel à la réflexion des hommes. Elle est vraiment vitale, et de plus urgente.
La télévision nous fait vivre en direct tout ce qui se passe sur la planète. Nous sommes donc bien informés du comportement de nos congénères, si loin soient-ils de nous. Mais ce qui doit le plus nous inquiéter, c’est la façon dont se conduisent certains individus occidentaux et dont les gouvernants les traitent. La folie se répand à vive allure dans certaines universités américaines qui forment non pas des médecins ou des ingénieurs mais des intellectuels bavards. De plus la crainte millénaire de l’apocalypse a donné naissance à la secte écologiste qui, telle une colonie de termites, sape méthodiquement les fondements de l’organisation technologique qui permet à l’homme de vivre, de se soigner et de circuler. Et nos gouvernants les écoutent !
Il ne reste qu’un espoir à l’humanité : que les élites se réveillent et fassent un grand courant d’air dans les turpitudes mentales qui nous conduisent à notre perte. On n’a pas besoin de génies à la tête des Etats, mais d’hommes et de femmes solides et pleins de bon sens. Et désintéressés, car la cupidité a gagné les classes dirigeantes et les pervertit. Parmi les maux qu’il faut guérir d’urgence, le principal est l’immense vague d’immigration qui fait tanguer le monde. Les populations du sud voient sur leur télévision le spectacle de notre richesse et veulent en prendre leur part. Ce n’est ni étonnant, ni scandaleux. C’est simplement très dangereux. Car l’homme ne supporte les étrangers qu’en quantité raisonnable, c’est-à-dire sans que se réveille l’envie de tuer l’autre qui est l’un des fondements parfaitement conservés de notre psychisme primitif.
L’immigration de masse est une folie. Autant le respect et le soin de l’étranger sont des acquis précieux de la plupart des religions, autant la haine de l’intrus n’a jamais quitté l’homme s’il se sent en danger. Les choix des sociétés occidentales au vingtième siècle et aujourd’hui ont été marqués par les horribles massacres des guerres et des génocides et les ont conduites à vouloir expier leurs fautes en accueillant autant d’étrangers qu’il s’en présentait. Le résultat est sous nos yeux. Si vous regardez une chaîne d’information française, vous connaissez d’avance son programme : les meurtres au couteau et les viols. Ceux qui les commettent sont simplement hors de tout environnement équilibré, parce que nous n’avons pas su réguler l’immigration et l’intégrer. Ce qui nous arrive est de notre faute, il faut avoir la lucidité de le dire.
Nous devons nous doter de dirigeants aptes à comprendre cette situation et à y porter remède. Nous devons en même temps faire un grand effort de pédagogie afin d’aider le peuple à faire les bons choix. Je crains que ceux qui occupent les écrans ne soient pas les bonnes personnes pour y parvenir, qu’ils soient politiciens ou journalistes. Le pire est que tous défendent leur pré carré avec férocité, tant ils craignent de le perdre. Alors croyons au miracle. Il y en a eu quelques-uns dans notre histoire. Pourquoi pas un autre aujourd’hui ? J’entends des amis m’interroger, moqueurs : Tu crois aux miracles ? Tant pis s’ils se foutent de moi, je réponds oui !
La corruption, dans l’esprit du public et du législateur, est un acte strictement économique.
Deux définitions sont données sur le net :
La corruption active, qui se manifeste lorsqu’une personne, physique ou morale, offre, promet ou donne, directement ou indirectement, un avantage quelconque à un agent public ou à une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public, dans le but d’influencer son action ou sa décision.
Il peut s’agir par exemple d’influencer une personne publique – via des cadeaux, promesses ou autres avantages – dans le cadre d’un appel d’offre pour qu’elle choisisse une entreprise plus qu’une autre.
Ce type de corruption est une infraction pénale grave, régie par des articles spécifiques du code pénal. Cette pratique illégale peut prendre diverses formes, allant des cadeaux aux voyages en passant par des promesses plus subtiles d’avantages futurs. On parle de corruption « active » car il y a un acte spécifique : celui de proposer une compensation en l’échange d’une action.
La corruption passive, qui se caractérise par l’acte d’un agent public ou d’une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des cadeaux ou des avantages de toute nature pour accomplir, retarder ou omettre un acte de sa fonction ou facilité par sa fonction.
Cela inclut les situations où l’agent public reçoit des avantages pour agir contre l’intérêt du service public ou pour favoriser des intérêts privés. Le droit pénal qualifie ces actes comme des infractions graves.
A l’inverse de la corruption active, il ne s’agit pas de faire une proposition délictueuse mais d’accepter une proposition en connaissance de cause. L’auteur a une fonction dans les pouvoirs publics – contrairement à l’autre type de corruption qui condamne des personnes travaillant dans le secteur privé.
Rien sur la corruption démocratique !!!
Pourtant, la démocratie est bien le système structurel par lequel nous considérons que notre société veille et agit pour l’intérêt collectif, dans toutes ses dimensions.
Dans ces conditions le vote ne peut qu’être déterminé par l’intérêt collectif.
Or, nul ne me contredira si j’affirme que le vote est, à 99%, déterminé par un intérêt personnel, soit direct par exemple l’octroi d’un emploi ou d’un logement, soit indirect par exemple la promesse de règles législatives favorisant des intérêts personnels ou catégoriels.
Les partis politiques et leurs programmes sont une litanie de propositions personnelles ou catégorielles, le plus souvent contradictoires par rapport à l’intérêt collectif.
Conclusion, la corruption est le moteur principal de nos démocraties.
L’écrasante majorité des électeurs considère normal de donner sa voix à celui qui leur apporte le plus d’avantages personnels, elle est totalement indifférente à l’intérêt collectif.
L’écrasante majorité des hommes politiques considère normal de chercher des voix à l’aide de promesses directes aux électeurs, aux groupes d’électeurs, aux membres de leurs partis politiques, sans aucun souci pour l’intérêt collectif.
Par exemple, l’intérêt collectif n’est pas d’avantager les incapables au détriment des capables, c’est l’inverse, mais il ne faut pas le dire. Claironner l’empathie comme moteur constructif d’une société, et non comme un devoir d’abord personnel puis collectif mais dans la mesure des possibilités, est la règle. C’est corrompre les délaissés pour qu’ils déterminent leurs voix.
Notre démocratie n’est qu’une vaste fumisterie corruptive. Nul ne peut ou ne veut gérer en bon père de famille le bien collectif, la vie collective, que ce soit du côté des électeurs ou des élus.
Cela dans l’indifférence générale de tous les garde-fous existants, y compris de ceux qui se parent du nom de « Justice ».
Comment peut-on sortir de là et aboutir à une démocratie véritable du type de celle qui existe en Suisse ?
La solution n’est pas seulement structurelle, elle est aussi éducative, et l’éducation ne découle pas que de l’enseignement mais aussi de la compréhension du vécu.
Le nerf de la guerre ce sont les sous, l’économie.
Un Etat qui dépense et s’octroie le droit de voler dans la caisse de ses administrés pour régler ses dépenses, surtout quand elles dérapent, n’est pas un Etat digne de confiance, moral. C’est donc un Etat qui prédispose à la corruption démocratique.
Il existe une solution simple pour à la fois régler ce problème et éduquer les électeurs.
C’est le vote par référendum de l’impôt, tous les deux ou trois ans, qui impliquera que seront mis aux manettes ceux dont le projet d’impôt aura été ratifié par le vote.
Pas le vote du budget, qui lui sera établi en fonction de l’impôt voté.
Le vote des deux ou trois impôts essentiels directs et indirects.
Cela obligera les élus à expliquer l’usage de ces impôts avant vote, puis à l’appliquer, sans possibilité de modification. Toutes les taxes mineures, génératrices enthousiastes de corruption, seront abolies.
Plus besoin de Bercy nous imposant ses lois, ouf…
C’est simple et incontournable, c’est l’assainissement qui permettra de penser et d’œuvrer exclusivement dans le cadre des intérêts collectif, sous surveillance de la population qui devenant décideuse, s’éduquera, se responsabilisera.
Bien à vous. H. Dumas
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La SNCF est l’icône du modèle français, le sein des seins du syndicalisme à l’écoute des masses laborieuses et demeure sans rivale en tête du Hit-parade des entreprises les plus sociales de notre pays. Elle est notre fierté. Même Michelin, inventeur du prophétique « salaire décent », malheureusement talonné par Good Year et Bridgestone gonflés à mort, s’essouffle à courir derrière elle.
Aux commandes de son monopole de fait, la SNCF maîtrise tous les registres de l’orgue social, du salaire maximum accordé à ses contrôleurs jusqu’aux pensions de retraite pour tous en passant par les primes d’exception pour les plus méritants.
Pas dur ! Il suffit d’annuler la loi. Et pour cela rien ne vaut un bon accord salarial entre patron et syndicats. Champagne ! Ce n’était jamais arrivé. Les syndicats sont unanimes. Impressionnante victoire sociale.
Après tout la République ne fait cadeau à ses turbulents agents montés sur rail que de deux ans de salaire au meilleur taux contre la renonciation – provisoire – à une grève capable de paralyser les transports publics pendant les JO.
Même la RATP n’y avait pas pensé. On parle désormais de breveter le dispositif. Nous aurons des métros à condition que le sort des traminots suive celui des cheminots.
Ne reste donc pour le moment en suspens, côté transports, que l’avenir de nos contrôleurs aériens qui tiennent sur leurs écrans entre leurs mains fragiles le sort des athlètes du monde entier. L’affaire devrait être rapidement bouclée car EDF étudie déjà les moyens, grâce à la compréhension de l’Etat qui n’aura qu’à présenter la note au contribuable, d’étendre le dispositif à tous ses agents. À peine d’éclairer les stades à la bougie.
Et il n’y a pas longtemps avant que les hôpitaux ne ferment leurs services d’urgences si la même exception à l’odieuse « loi scélérate sur les retraites » extorquée au Parlement par un immonde 49/3, ne vient pas, avant les JO, célébrer à coups de casseroles leur magnifique dévouement à la cause de la santé publique.
Peut-être pourrait-on envisager d’étendre aussi le dispositif à l’Education Nationale ? On n’ose l’espérer à la veille des épreuves du baccalauréat. Mais tout est encore possible.
Honni soit qui mal y pense. Il n’y a là aucun chantage.
Seulement la juste reconnaissance de la nation à ses agents-modèles que le monde entier nous envie.
La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est à dire une organisation structurelle dont la base est la liberté.
Est-ce à dire que ce type d’organisation serait une sorte de culbuto qui, quoiqu’il arrive, retomberait toujours du bon côté ? Non.
Que ce soit en économie ou en politique il est toujours des êtres de pouvoir qui, pour augmenter sans limite leur propre liberté, abuse du pouvoir et sont prêts à soumettre la liberté des autres. Or, sans liberté, pas de démocratie.
Notons qu’une collectivité raisonne globalement. Elle aime et souffre globalement, se révolte ou adhère tout aussi globalement. En réalité, elle n’est pas si différente dans son émotionnel de chacun de nous.
Une collectivité peut donc être flattée, abusée, et se croire en sécurité. Ou, au contraire, elle peut être malmenée, bousculée et alors désespérée s’engager dans des voies sans issues, toujours comme chacun de nous.
On peut dire qu’actions et émotions sont une résultante naturelle, vécue aussi bien individuellement que collectivement, liée aux décisions prises, qui s’exprime sous la contrainte des structures qui les englobent.
De cela découle qu’une collectivité que l’on désespère peut avoir des réactions incohérentes, dangereuses, suicidaires, tout comme un individu désespéré.
C’est ainsi que les allemands, désespérés économiquement par leurs vainqueurs, se sont jetés logiquement dans les bras d’Hitler qui leur promettait non seulement une amélioration mais aussi un avenir radieux.
Donc, quand une démocratie dérape il faut se poser la question des responsabilités de celui ou de ceux qui ont pu la conduire, en la trompant, dans une situation de désespoir, de dérapage.
Ce motif de dérapage n’est pas une fatalité, aussi bien le groupe à pu se saborder lui même par erreurs accumulées où veuleries. On ne le sait qu’après s’être posé la question. Il faut donc impérativement se la poser pour connaitre les remèdes à appliquer.
Aujourd’hui, en ce qui nous concerne :
Force est d’admettre que la France est un groupe en mal-être, sur le point de sacrifier les libertés et la propriété — leur socle — peut-être même la démocratie.
Le coupable est Bercy.
Bercy qui a accumulé une dette objectivement désespérante, qui a relayé et crédibilisé une atteinte aux droits de propriété dévastatrice des libertés, qui a maltraité la France qui travaille au profit de celle qui profite sans morale.
Les dégâts sont tels que nul ne pourra les réparer sans un effort colossal, qui ne peut que porter sur les faibles, comme à la guerre, puisqu’on aura besoin des forts pour remonter la pente. Ces conséquences sont inaudibles…
Donc notre démocratie va dans le mur.
Après il sera top tard pour juger Bercy et pour traiter la maladie. Si l’on veut éviter le pire, seul un procès de Bercy et un jugement aujourd’hui permettront de faire le deuil de ce qu’était la France et lui permettre de redevenir une nation crédible.
Le procès de Bercy est essentiel. Nous devons l’exiger, aujourd’hui.
Bien à vous. H. Dumas
Partager la publication "Oui la démocratie est le meilleur système. Oui mais… Bercy…"
Le pouvoir a pour ambition de maitriser la liberté, d’installer l’ordre, évidemment à son profit, toujours en arguant de l’intérêt commun.
Mais il y a une constante dans le temps : le pouvoir perd, la liberté gagne, toujours.
La force de la liberté est phénoménale, seule la mort peut la vaincre, à supposer qu’elle ne soit pas immortelle, hors rien n’est moins sûr.
D’ailleurs, les tenants du pouvoir, depuis toujours, finissent tous par prétendre qu’à ne pas accepter leurs dictats délirants, nous allons provoquer la fin du monde, donc la fin de la liberté.
Mais, la liberté n’est pas toujours — elle n’est même que rarement — factuelle, elle est en réalité souvent simple sentiment, espoir, ressenti, fantasme, c’est pourquoi elle ne peut pas être enfermée, embrigadée, soumise.
Dès qu’il y a vie, il y a quête de liberté, tant et si bien que c’est cette recherche de liberté que certains pensent pouvoir trouver en contraignant les autres.
Les dictateurs sont de grands libertaires à leur service exclusif. Quand les soumis espèrent acheter la liberté par leur soumission.
La liberté est donc la vie elle-même, ou la vie n’est que la part de liberté qui irrigue nos esprits, en dehors d’elle, avant elle, après elle, il n’est que la mort.
L’égalité et la fraternité ne sont que du menu fretin en comparaison de la liberté, elles sont juste là pour ne pas effrayer.
Quand un pays se meurt, c’est qu’il n’a pas su laisser sa place, pleine et entière, à la liberté. C’est que des libertés sont devenues trop puissantes et ont acquis ou tenté d’acquérir encore plus de liberté par la soumission de la population de ce pays.
L’équilibre des libertés est essentiel, mais il ne se décrète pas, il s’établit naturellement par le jeu de ceux qui la possède : les vivants, et de ceux qui la perdent : les morts.
La liberté n’a pas d’empathie, c’est le problème, et il est de taille, presque rédhibitoire.
Peut-on être juste et libre ? Je crains que non, que la liberté, de l’esprit ou du corps, soit indifférente, qu’en tant que vie la liberté se soucie peu de la mort.
Peut-on défendre la liberté des autres ? Là aussi je crains que non. Il est possible que, ponctuellement, un certain nombre d’hommes puissent penser qu’il est de leur intérêt de lutter contre un danger attentatoire à leur liberté, mais le danger passé ne leur apportera pas la certitude d’être libres. C’est cette relativité qui rend difficile les « combats pour la liberté ».
En réalité, la liberté ne peut être qu’individuelle, puisqu’elle est la vie.
Combattre et résister pour elle c’est tout simplement vivre. L’armée des morts-vivants est celle de ceux qui acceptent la soumission en échange de quelques breloques.
J’ai aimé passionnément la liberté, la vie. Elle s’est laissé apprivoiser quelques fois, rarement, la plupart du temps je l’ai rêvée et elle n’apparaissait que pour que le rêve puisse continuer.
Certains pensent que la retraite est l’époque de la liberté. Je suis convaincu du contraire, c’est pourquoi je ferraille encore dans la lutte pour la vie, pour la liberté.
Bien à vous. H. Dumas
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Peut-on vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens et accumuler des dettes bien au-delà de ses revenus ?
La réponse qui vient à l’esprit de toute personne censée est bien évidemment : non !
Et c’est pourtant ce que font tous les gouvernements français et les 3.100 Mds € de dette ne sont que l’accumulation de tous les déficits budgétaires enregistrés consciemment depuis ces 50 dernières années !
Pire, comme la presse en a fait le constat accablant, cette accumulation de dette s’est accélérée ces dernières années et E Macron est désormais ce président qui a battu tous les records. Il est celui qui a le plus accumulé de dettes (1.000 Mds€) depuis le début de son mandat en 2017 !
Calamiteux record qui ne semble d’ailleurs pas le déranger outre mesure …
De fait, en 2024, le Trésor public français va émettre 285 Mds € de nouvelles obligations afin de financer le déficit budgétaire évalué à 144 Mds € et rembourser les 152 Mds € de titres d’Etat qui arrivent à échéance.
La machine à dettes tourne à plein …
Si l’on regarde les choses d’un peu plus près, on s’aperçoit que la situation en est arrivée à un point tel que l’Etat français ne peut plus rembourser ses dettes à partir de ses seules ressources fiscales et qu’il doit emprunter toujours plus à la fois pour financer ses frais de fonctionnement mais aussi pour payer les intérêts des emprunts déjà contractés et rembourser la dette venue à échéance.
Autant dire que cette situation est extrêmement malsaine … et on peut légitimement parler de dérive des dépenses publiques.
Le problème est que cette dette va devenir, dans les prochaines années, un problème de plus en plus insoluble car cette dérive nous expose à une dégradation de la notation de la « qualité de la dette française » et à une augmentation des taux d’intérêts appliqué à cette dette ; sans aucune échappatoire possible. Et il n’est pas question, comme l’a prétendu JL Mélenchon dans une déclaration à l’emporte-pièce destinée aux ignorants, de répudier cette dette qui est détenue à 60% par des créanciers étrangers.
Ce serait, à coup sûr, la meilleure façon de perdre tout crédit ; ce qui est un peu gênant pour un pays vivant à crédit …
Le gouvernement a bien annoncé qu’il allait faire des économies mais, pour l’instant, celles-ci ne sont pas documentées alors qu’il promet de passer de 5.5% de déficit en 2023 à 2.9% en 2027 bien que les prévisions de croissance soient calamiteuses (0.7%) et que le cout de cette dette (intérêts payés) devrait passer de 46,3 Mds € en 2024 à 72,3 Mds € en 2027.
Personne ne croit à cette reprise en main des dépenses publiques …
Il faut dire que les différents gouvernements de la présidence MACRON ont aligné les chèques avec une constance qui frise l’inconscience ; à seule fin évidemment de limiter les risques de colère sociale.
En effet, le pouvoir a peur de la rue qui est par nature incontrôlable et l’épisode des gilets jaunes a donné une idée de ce que cette colère pourrait donner …
Chèque pour une voiture électrique, chèque énergie, chèque carburant, chèque réparation, ma prim’ rénov, chèque vélo, chèque bois/fuel, prime de Noël … la distribution s’est généralisée alors que nous n’avons pas la moindre rentrée fiscale qui puisse permettre ce type de largesses !
La France vit clairement au-dessus de ses moyens et plus elle dépense, plus la situation se dégrade à tous points de vue …
Pour sortir de ce cercle vicieux mortifère, il faudrait dégager des excédents budgétaires mais pour cela il faudrait sabrer dans les dépenses alors que nous accumulons tous les handicaps avec une dette qui augmente sans cesse, un déficit persistant du commerce extérieur, une fiscalité très lourde.
Les solutions pour remédier à cette situation sont bien évidemment connues mais E Macron refuse d’y recourir notamment parce qu’il se réfugie dans le déni en affirmant que ” Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes ». En outre, le recours à l’endettement excessif est une grande tradition française qui a commencé sous l’ancien régime (la France était en faillite en 1715 à la mort de Louis XIV) et s’est poursuivi sous les rois suivants ainsi que sous la révolution jusqu’à la faillite de 1797.
Du coup, les marges de manœuvres sont à peu près nulles …
En outre, la caste des hauts fonctionnaires qui tient le pays ne veut pas non plus d’une purge notamment parce qu’elle est la première bénéficiaire de ces dépenses puisque c’est elle qui collecte l’argent et le redistribue en … prélevant sa dîme !
Enfin, le problème est compliqué par le fait qu’une part notable de la population ne veut pas non plus que le système change parce qu‘elle vit des subsides de l’Etat et qu’elle y voit, avant tout, le moyen de se procurer, à bon compte, des avantages pécuniaires sans se poser la question de savoir d’où vient l’argent reçu ?
L’aphorisme de Frédéric Bastiat selon lequel « Tout le monde souhaite vivre des largesses de l’Etat bien que tout le monde sache qu’il s’agit d’une fiction au sein de laquelle tout le monde essaie de vivre aux dépens de tout le monde » n’a jamais été aussi vrai !
Alors, cynisme ou incompétence ?
On peut se poser la question alors que très peu des quelques mesures qui ont été prises ont eu un impact favorable dans la mesure où le président se cantonne la plupart du temps dans l’action communicationnelle ; autant dire dans l’action fictive !
D’un point de vue franco-français, il s’agit, à tout le moins, un comportement fautif à défaut d’être répréhensible et d’un point de vue européen, il s’agit d’un véritable bras d’honneur aux règles de modération budgétaire que nous avons nous-mêmes fixées lors de l’adoption de l’€ !
En outre, contrairement à une idée largement répandue en France, la dépense publique n’enrichit pas le pays, elle l’appauvrit parce que l’Etat ne produit rien à part des règlements et des contraintes ; ce dont d’ailleurs il ne se prive pas !
Un Etat bureaucratique et technocratique tel que la France dont la dépense publique culmine à 58% du PIB quand celle de la Suisse se limite à 20% n’a que 3 moyens d’action : règlementer ou interdire, taxer, subventionner à l’exclusion de tout autre et il faut être conscient que « l’action » de l’administration a eu essentiellement pour effet de dégrader la situation économique !
Car, le constat d’une France qui ne produit pratiquement plus rien et qui revendique le droit à la paresse résulte de la seule responsabilité de la puissance publique qui n’a eu jusqu’ici qu’un seul but : augmenter la pression fiscale jusqu’au point de rupture pour distribuer des aides afin de masquer le chômage de masse, la paupérisation d’une fraction croissante de la population et enfin la dégradation constante de la situation économique.
Le gouvernement peut donc répéter en boucle qu’il va réindustrialiser … il ne peut que prendre des mesures susceptibles de favoriser l’implantation des entreprises et celles-ci n’investiront que si les facteurs économiques sont favorables ; ce qui n’est pas le cas !
En outre, cela prend du temps car les agents économiques agissent essentiellement de manière empirique et pratique …
Finalement, l’économie a toujours le dernier mot parce que les gouvernants peuvent toujours essayer de contraindre et de règlementer, les agents économiques obéissent à une logique propre qui n’est pas celle de l’administration et le principal effet a été pour l’instant de provoquer le départ des entreprises (enfin pour celles qui n’ont pas fait faillite) ; elles ont délocalisé !
Et que proposent E Macron et ses ministres … à part des bonnes paroles qui n’engagent que ceux qui y croient ?
Ils n’ont pas voulu entendre les avertissements et ont cru à l’argent gratuit éternel. Ils ont dépensé consciemment, sans compter, l’argent qu’on n’avait pas et ont même tenté de faire un hold-up sur les 60 Mds € de réserves des caisses de retraites complémentaires de salariés pour masquer leurs erreurs !
Pour quel résultat ?
Les chèques d’aides, en définitive, ne servent à rien si ce n’est à gagner du temps en compensant la détérioration de la situation des ménages par des aides mais ils pèsent sur les actifs, parce qu’ils sont bien payés à la fin par quelqu’un, et, qu’au bout du compte, ils finissent par ruiner le pays !
Le président et ses ministres en tirent-ils une popularité accrue ?
Il est fort probable que non car il est à peu près sûr que leur impopularité dépasse les 70% mais vous remarquerez que les spécialistes sondagiers sont forts discrets sur ce sujet et sont plus diserts à propos des présupposés scores électoraux du RN !
Dès lors, était-ce bien utile de dépenser 1.000 milliards € pour arriver à ce résultat ?
Les gouvernants se sont lancés dans une forme de gestion à court terme niant la réalité d’autant plus que les populations bénéficiaires de ces « aides » finissent toujours par les trouver insuffisantes et réclament toujours plus… sans aucune reconnaissance parce que la nature humaine est ainsi faite qu’elle est perpétuellement insatisfaite et réclame toujours plus !
Rentrer dans ce schéma des aides et des chèques d’argent gratuit n’aboutit qu’à entrer dans un cercle vicieux sans fin !
Des exemples existent d’un tel comportement ayant mal fini. L’un des plus symptomatiques est sans aucun doute l’Argentine qui a connu des phases populistes et d’hyper inflation qui ont littéralement ruiné le pays qui est passé de l’un des cinq pays les plus riches du monde au début du 20°s à l’un des plus pauvres !
Pour la France, la situation est un peu différente car nous avons la chance de faire partie d’une zone économique et d’avoir une monnaie commune qui nous permet de nous appuyer sur la crédibilité économique des autres pays membres.
Mais il y a des limites à ne pas dépasser et l’exemple de la Grèce est là pour le rappeler.
Bien évidemment, les dirigeants français le savent ; c’est à dire qu’ils ont estimé pendant longtemps qu’ils pouvaient pousser les choses très loin et tirer des chèques sans provision sans risque réel de sanctions de la part d’une Union Européenne impuissante et d’un FMI toujours lointain !
Nos précédents déficits excessifs n’ont d’ailleurs amené aucune sanction…
Néanmoins, cette attitude de défiance trouve désormais ses limites en raison de la crainte d’une dégradation de la note par les agences de notation ; laquelle aboutirait inéluctablement à une mise en difficulté du pays quant à son crédit avec des répercussions gravissimes de nature à provoquer au minimum la disparition de l’€ voire même celle de l’Union Européenne !
Bien évidemment, les autorités françaises en sont parfaitement conscientes et on ne peut pas appeler ça autrement que du chantage avec l’espoir non exprimé que la BCE interviendra en dernier recours pour financer les dettes françaises …
Mais cela n’est rien moins que sûr …
La France est bien devenue l’homme malade de l’Europe … malade de sa classe de politiciens fonctionnaires !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Pour 1.000 milliards € … t’as plus rien !"
Organisons des assises populaires pour sauver la France !
Macron ne peut pas convoquer les états généraux. Ils n’existent plus dans nos institutions. C’est dommage, car réunir des Français issus du peuple en assemblée serait bien utile en ce moment. On entendrait certainement des propos très différents de ceux qui font une illustration sonore aux plateaux de télévision. L’impuissance qui se manifeste dans les milieux de pouvoir – et d’information – en ce moment est telle qu’elle en devient ridicule. On croit entendre Raymond Devos annonçant qu’il va parler pour ne rien dire.
La paralysie intellectuelle des élites françaises est impressionnante. Comment un pays aussi bien doté en esprits supérieurs peut-il les avoir stérilisés ? La réponse à cette question ouvre la voie aux réformes. Car si nos intellectuels ont aussi peu de choses à dire, c’est qu’ils vivent dans un milieu artificiel organisé par l’Etat. Il n’y a plus en France d’intellectuels vivant d’une activité indépendante. Tous sont appointés par les finances publiques, qu’ils soient professeurs d’université ou responsables des divers comités officiels qui ont fleuri dans notre pays au fil des années. Bien entendu, ces intellectuels ne sont pas corrompus. Ils pensent librement. Du moins le croient-ils. En fait on leur a enlevé une partie de leur cerveau, celle qui abrite l’intelligence créative.
Penser librement est la condition essentielle au renouveau de la France. Car cela signifie aussi agir librement. Il n’y a pas d’exemple dans l’histoire de réformes accomplies par des personnages appointés. D’ailleurs les réformateurs on souvent accompli un séjour en prison, pour les punir d’avoir pensé en dehors des clous. Le mieux en ce moment serait d’élire non pas des députés, mais des représentants issus de scrutins populaires organisés partout en France. Cela donnerait le coup d’envoi d’une concertation générale des Français en vue de réformer le pays. Il en résulterait forcément des idées nouvelles, qui ne devraient rien à la machinerie idéologique des partis politiques.
Nous avons eu le tort, en France, de laisser se constituer un système de gouvernement fondé sur la confiscation. En fait, il s’agit d’un système organisé sur le modèle communiste. Or la caractéristique principale d’une telle organisation est l’effacement des intérêts particuliers. Ceux-ci, dans un tel système, sont haïssables, et donc frappés d’opprobre. De ce fait, plus personne n’entreprend rien qui n’ait l’approbation du pouvoir. Imaginez que vous désiriez, comme le patron de Michelin, réformer le smic, parce qu’il ne permet plus de vivre. Vous allez vous torturer les méninges et pondre une réforme qui ne réformera rien puisque rien ne peut se réformer sans l’Etat. Ce qui est terrible, c’est que le patron de Michelin est un homme important et capable de diriger une grande industrie. Eh bien il n’a pas plus de pouvoir que le démerdard qui vit d’allocations depuis son plus jeune âge et qui a bien l’intention de continuer jusqu’à la fin de ses jours. Ou bien que le préposé au balayage de son usine. Ou bien encore que d’une épouse qui vit au foyer parce qu’elle veut élever ses enfants. Ou bien que n’importe qui, parce que tout le monde, dans un tel système, est n’importe qui, sauf les apparatchiks officiels.
Alors organisons-les ces assises populaires. Ce n’est pas si difficile que cela. Que dans tous les départements français se créent des comités pour les assises. Qu’ils repèrent de grands gymnases pouvant accueillir beaucoup de monde, qu’ils louent une sono et fixent une date. L’élan populaire se créera tout de suite. Et pour le reste, laissons faire l’initiative française, qui se réveillera pour l’occasion. La France a un besoin vital de mouvement. Celui-ci ne peut exister sous la férule d’un gouvernement, quel qu’il soit.
Quand j’ai fait, pendant cinq ans, un tour de France pour réveiller la résistance au déclin, je disais aux nombreux participants : « Vous avez un pays, la France. Et vous n’en n’avez qu’un. Portez-vous à son secours. Il a besoin de vous. Et vous n’en n’aurez jamais d’autre. » Je me souviens de l’émotion de tous. Le patriotisme n’a rien de secret. Il se lit sur les visages. Dans ses grands élans populaires, la France était belle. Elle peut l’être encore !
Claude Reichman
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En cette période de honteux déficits publics, et au moment où les hommes du gouvernement cherchent des solutions aux dettes accumulées par leur seul fait, probablement au moyen d’une augmentation de la fiscalité, il n’est pas inutile de se pencher à nouveau sur un impôt à haut rendement, véritable cash machine de l’Etat-Bercy.
Le lecteur voudra bien m’excuser par avance devant la complexité des explications que je vais lui fournir ; lesquelles ne sont en fait que le résultat des manipulations fiscales de l’Etat-Bercy.
Vous connaissez surement la version officielle selon laquelle 57% des français ne paient pas d’impôt sur le revenu ; ce qui ne manque évidemment pas de réjouir ceux qui font partie de ce quota car, pensent-ils, ils ont un avantage sur ceux qui paient des impôts sur le revenu.
Le problème … c’est que c’est faux !
En fait, la proportion de français payant l’impôt sur le revenu est bien plus élevée et s’établit probablement à près de 90% mais évidemment on ne présente pas les choses sous cet angle et surtout on n’a pas donné à cet impôt le nom qu’il mérite !
Comment, on nous aurait menti ?
En fait, et de manière évidente, oui, mais, lorsque Michel Rocard, alors premier ministre de F Mitterrand, l’a mise en place, il ne fallait surtout pas choquer les français et d’ailleurs, avec son taux de « seulement » 1.1%, l’affaire est passée, si l’on peut dire, « comme une lettre à la poste » !
Ce taux « modéré » constitue en fait une nouvelle forme de l’application de la parabole de la grenouille que l’on fait bouillir à petit feu et qui ne réagit pas car, bien évidemment, en violation de toutes les promesses, cette modération n’a pas duré …
Dans un pays sur imposé comme la France, le maquillage fiscal est une spécialité des hommes de pouvoir et il est vrai que les services concernés doivent faire preuve d’une grande imagination pour faire avaler la pilule aux français surtout lorsque l’on sait que nous avons le taux d’imposition le plus élevé au monde !
Il s’agit bien évidemment de la CSG, la désormais fameuse contribution sociale généralisée.
Nature de la CSG :
Au-delà de sa dénomination qui ne veut rien dire, cette contribution sociale n’est pas une cotisation sociale puisqu’elle n’ouvre pas droit aux prestations sociales de la sécurité sociale.
Elle en fait un impôt (une taxe selon les mots de la DGFIP) affecté au financement de la sécurité sociale ce qui a été confirmé par Michel Taly, directeur du Service de la législation fiscale de 1989 à 1995, selon lequel la CSG, « touchant tous les revenus et ne comportant aucune contrepartie directe en termes de prestation, est incontestablement un impôt sur le revenu, qui rapporte d’ailleurs plus que l’impôt sur le revenu lui-même ».
Et le dernier doute se lève lorsque l’on sait que la CSG n’est que partiellement déductible des revenus imposables (et non de l’impôt sur le revenu comme indiqué de manière volontairement erronée par les services de l’Etat-Bercy).
Enfin, elle est appliquée sans abattement et son taux est progressif, en fonction des revenus, tout comme l’IRPP !
C’est le deuxième impôt en termes de recettes derrière la TVA.
Suprême astuce, le système est ainsi fait que bien peu de personnes connaissent le montant de la CSG qu’ils acquittent alors que la CSG rapporte plus que l’IRPP (142 Mds€ contre 98 Mds€) !
Posez-vous la question : combien de CSG est-ce que je paie ? Et vous verrez que vous êtes incapable de donner une réponse !
Si, selon les services du fisc, 70 % de la recette de l’Impôt sur le Revenu est fournie par les 10 % des foyers les plus aisés (ceux qui ont un revenu fiscal de référence de plus de 50 000 €), l’assiette de la CSG est beaucoup plus large puisqu’elle est payée par … presque tout le monde !
Meilleure preuve il est impossible de connaître le nombre de personnes exonérées !
En fait, il faut vraiment n’avoir pratiquement aucun revenu pour ne pas la payer car cela ne concerne que les personnes du premier décile !
Pourquoi la CSG :
La CSG a été mise en place pour financer les dépenses de sécurité sociale mais elle sert aujourd’hui aussi à financer d’autres dépenses dont certaines ayant trait à la dépendance ou à l’assurance chômage ; c’est à dire que les buts initiaux, comme c’est trop souvent le cas en France, ont été dévoyés ; notamment parce que la tentation d’un alourdissement de la fiscalité est une constante des dirigeants français.
Ce à quoi les « responsables » vous répondront qu’ils n’ont … pas eu le choix.
A l’origine, elle avait pour but de faire face à l’augmentation constante des dépenses sociales et de transférer une partie des cotisations sociales assises sur les salaires afin d’en alléger la charge et, en cela, on a copié certains pays nordiques pour lesquels les dépenses sociales sont financées par l’impôt et non par les cotisations sociales.
Un système complexe :
Les différents gouvernements pris entre des « nécessités budgétaires » (comprendre dettes insolubles du fait de dépenses qu’on ne veut pas réduire) et un évident clientélisme électoraliste, le taux originel de 1.1% a … divergé et la CSG est devenue progressive !
Désormais, il existe, à l’heure actuelle, 4 taux différents qui correspondent en fait au barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).
Un taux zéro, un taux réduit à 3.8%, un taux médian à 6.6%, un taux normal à 8.3%.
A ces taux, il faut ajouter (sauf pour le taux zéro) la CRDS au taux de 0.50% (contribution au remboursement de la dette sociale) qui devait être temporaire mais qui est devenue … définitive.
Ces taux s’appliquent en fonction du RFR (revenu fiscal de référence).
En outre, la CSG n’est que partiellement déductible du revenu pour les tranches à 6.6 et 8.3%.
Ces règles posées, vous allez voir que le diable se tapit dans les détails que l’on peut ramener à 2 questions simples : que se passe-t-il lorsque les revenus baissent ou montent et que vous franchissez les seuils fixés selon le tableau ci-dessus.
On peut imaginer que le taux de CSG varie …
Pas si simple … et mon expérience personnelle m’a fait découvrir des aspects insoupçonnés de cette branche de la fiscalité.
1er cas de figure : vos revenus baissent :
Je vous invite, pour cela, à vous replacer dans le contexte en vous référant à un article paru le 22 mars 2018 dans lequel je relatais mes relations épistolaires houleuses avec la DGFIP à ce propos.
La question évoquée était que, bien qu’ayant vu mes revenus baisser fortement et que ceux-ci étaient passés en dessous du seuil d’exonération, je me retrouvais néanmoins toujours assujetti à la CSG !
L’essentiel de l’explication tenait au fait qu’il fallait en fait attendre d’avoir des revenus en dessous du seuil d’exonération pendant 2 années de suite pour pouvoir prétendre à l’exonération.
L’exonération ne joue donc qu’à partir, en fait, de la troisième année.
Le constat que je faisais à l’époque était qu’avec des revenus inférieurs au RSA (lequel est exonéré de CSG), je restais assujetti à la CSG parce que je devais être en dessous du plafond pendant 2 années de suite.
J’ai pris cela pour une aberration fiscale en contradiction avec le principe de l’égalité fiscale tant vantée par le pouvoir.
Il ne faut pas se leurrer ; ce n’est pas un hasard si le système est ainsi conçu car il n’y a aucune raison objective justifiant ce délai de 2 ans !
Le but est évidemment de collecter un maximum d’impôt jusques et y compris sur les retraités qui ont les revenus les plus faibles !
2ème cas de figure : vos revenus montent
Bien évidemment, depuis 2018, ma situation a évolué notamment parce que je suis devenu retraité en 2021 (à 63 ans).
Mes revenus ont fait un bon significatif à 1.100€ par mois et, du coup, j’ai dépassé de 284€ le plafond d’exonération fixé en 2024 à 12.230€/an.
J’ai cru naïvement que, dans le cadre d’un parallélisme fiscal, en rapport avec ma situation de 2018, je ne redeviendrai imposable qu’après un dépassement du plafond pendant 2 années de suite.
Je me basais, pour cela, sur le site officiel de la DGFIP sur lequel vous pouvez lire un alinéa lapidaire et succinct rédigé comme suit :
Le passage du taux zéro (ou réduit) au taux médian (ou normal) ne s’applique que si vos revenus vous ont fait franchir le plafond du taux réduit 2 années consécutives.
duquel je n’ai retenu, à tort, que la fin de la phrase « ne s’applique que si vos revenus vous ont fait franchir le plafond du taux réduit 2 années consécutives »
Erreur grave dont je n’ai pris toute la mesure que lorsque j’ai constaté que les différentes caisses de retraites se sont mises à amputer, sans aucune explication, mes pensions du montant de la CSG au taux de 3.8% et de la CRDS au taux de 0.5%.
J’ai bien essayé d’obtenir des explications auprès des différentes caisses de retraite … sans résultat … jusqu’à ce que je contacte le centre des pensions de la fonction publique de Rennes dont je dépends et qui me verse une pension de réversion en raison du décès de mon épouse qui était fonctionnaire.
Voici la réponse :
Suite à votre mel du 30 janvier 2024, je vous rappelle que les règles de “lissage” ne concernent que les pensionnés qui sont totalement exonérés de cotisations sociales une première année et qui devraient repasser en cotisations sociales à taux plein (9.1%) ou à taux médian (7.4%) la deuxième année mais qui passent, avec cette règle de lissage, en taux réduit (4.3%).
Aucune règle de lissage ne s’applique pour les retraités qui, comme vous, ont été exonérés de toutes cotisations pendant 3 ans. Par conséquent, cette année votre RFR correspond à l’application du taux réduit sur votre pension.
Texte particulièrement obscur vous en conviendrez et inexact, car nous savons que la CSG n’est pas une cotisation sociale mais un impôt, … qui m’a permis d’apprendre une nouvelle expression : le lissage fiscal.
J’ai alors compris que l’exonération n’a lieu qu’en cas de passage du taux zéro ou du taux réduit au taux médian ou normal mais pas en cas de passage du taux zéro au taux réduit …
Je n’ai pas pu résister à la tentation d’une réponse sarcastique dont je vous livre la teneur.
Je vous remercie pour votre réponse qui m’a permis effectivement de retrouver les données fiscales applicables ; car vous êtes bien le seul à m’avoir fourni ces explications parmi les 4 régimes dont je dépends.
Je ne comprends d’ailleurs même pas que les administrations et caisses de retraites puissent appliquer des règles aussi complexes sans aucune explication vis-à-vis des ayant droits.
Cela m’amène vous faire quelques observations qui évidemment ne serviront à rien … tout en sachant que vous n’êtes pas personnellement responsable de cette situation.
Avec un RFR pour 2022 (impôts de 2023) de 12.514€, je dépasse donc de 284€ le plafond d’exonération fixé à 12.230€.
Par contre, j’ai calculé que je vais me retrouver à devoir payer en 2024 la CSG et la CRDS pour un montant de 600€ par an !
Voilà un effet de seuil particulièrement bien ressenti !
Par ailleurs, j’ai bien compris que le lissage n’avait lieu qu’au profit du Trésor Public puisque, avant d’être exonéré, j’avais pour seuls revenus la pension de réversion de mon épouse prédécédée de 540€ par mois (versée par vos services) et que les services de la DGFIP m’ont expliqué, sans aucun complexe, que j’étais obligé de payer pendant deux années la CSG alors que mes revenus étaient inférieurs au RSA (qui lui est exonéré).
Par ailleurs, bien évidemment, fort de ce même principe, et bien que mes revenus vont évidemment revenir « avec un peu de chance », du fait du prélèvement de la CSG (déductible), en dessous du plafond d’exonération, je demeurerai encore assujetti, du fait du lissage, pendant 2 années avant d’être à nouveau exonéré !!!!
Conclusion imparable : en étant en dessous du plafond 2 années sur 3 je vais me retrouver exonéré une année sur 3 !
Tout simplement prodigieux !
Après la fiction du consentement à l’impôt, on a désormais la fiction de l’exonération !
On a du mal à y voir justice et équité fiscale …on se situe plutôt dans un système fiscal totalement hypocrite et pervers dans lequel, si l’on est à la limite du plafond, on n’est finalement exonéré, malgré des revenus très faibles, qu’une année sur trois de cet impôt sur le revenu déguisé qu’est la CSG !
Pensez-vous sérieusement qu’en appliquant des règles pareilles, alors que mes revenus se situent à la limite du seuil de pauvreté, nous devenions des citoyens respectueux et obéissants alors que c’est le gouvernement qui a déclenché, avec sa politique du kouakilenkout, une inflation délirante qui lamine littéralement nos revenus lorsqu’on va à Lidl faire ses courses ?
Bien évidemment, ce courrier n’a appelé aucune réponse.
Depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 le franchissement du seuil de la CSG à taux réduit de 3,8% à un taux supérieur (6,6% ou 8,3%), et le passage du taux zéro de Casa au taux normal de 0,3% ne se feront que si le ménage fiscal dépasse deux années de suite le seuil du taux réduit du barème.
Dit autrement, le taux médian ou le taux normal sont prélevés si le revenu fiscal de référence dépasse le seuil d’assujettissement à la CSG à taux réduit pendant 2 années consécutives (revenu fiscal de référence figurant sur les 2 avis d’impôt précédents).
Attention, il n’y a pas de lissage si on passe du taux zéro au taux de 3,8% ou du taux de 6,6 au taux de 8,3%. La CFDT Retraités regrette que le lissage ne s’applique pas à tous les taux.
Conclusion :
Vous l’avez compris, si vos revenus se situent juste au dessus du seuil d’exonération, vous ne serez finalement exonéré qu’une année sur trois et le lissage fiscal est en fait un concept qui ne bénéficie qu’à l’administration fiscale.
La fiscalité est devenue tellement complexe que les règles fiscales défient toute logique pour ne pas dire qu’elles sont probablement à la limite de la constitutionnalité du fait de la violation manifeste de nos principes républicains d’égalité de traitement.
Est-ce rassurant ?
Bien évidemment non !
Y a-t-il une justification à cette différence de traitement ?
Non, aucune et il n’y a pas d’autre explication que celle d’un refus de l’Etat-Bercy de laisser des personnes à faibles revenus ne pas « passer à la caisse » !
L’Etat-Bercy n’y a vu qu’un odieux manque à gagner !
Il faut dire qu’avec la frénésie de dépenses des petits hommes gris de l’Etat, la recherche de « gisements fiscaux » est devenue un souci permanent.
Dura lex, Sed lex ! (*)
Bien cordialement à tous !
(*) La loi est dure mais c’est la loi.
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Les hommes ont du mal à vivre ensemble. Les guerres n’ont jamais cessé sur la planète. Elles sont devenues mondiales au siècle dernier. Et l’on peut craindre qu’elles deviennent nucléaires au siècle actuel. Bref, on a du souci à se faire. Mais les politiciens ne s’en font pas. Ou plutôt ils ne s’en font qu’au sujet du pouvoir qu’ils détiennent ou qu’ils veulent conquérir. Ah, le pouvoir ! Ceux qui en ont une folle envie n’aspirent en fait qu’à cette « délicieuse expansion du moi » que décrivait De Jouvenel.
On a réussi en France à trouver 36000 maires. Bel exemple de civisme. Un poste où l’on n’a à gagner que de la considération. Et même si beaucoup d’entre eux songent à se retirer pour échapper aux ennuis que la fonction procure, il y en aura toujours assez pour représenter leurs concitoyens. Parce que tout de même, « Monsieur le Maire », c’est une belle appellation. Le pouvoir, toujours le pouvoir, même s’il est minime, même s’il vous pèse souvent !
Alors si le pouvoir est aussi prégnant sur terre, le devoir des humains est de s’en défendre. Car le pouvoir broie tout sur son passage. Rien ne l’arrête qu’un autre pouvoir. Si vis pacem, para bellum, disaient les Romains. Une guerre mal préparée peut conduire à une catastrophe pour le vaincu. Une guerre gagnée donne des devoirs auxquels il est souvent difficile d’échapper. Le mieux, finalement, est de vivre en paix. Quand on le peut !
L’homme vit sur des continents qui reposent sur un noyau liquide de fer en fusion, dont la température avoisine les 5000 degrés. Cela devrait suffire à nous rendre modestes. Mais non. Nous bâtissons des plans sur la comète, comme si rien, jamais, ne pouvait empêcher leur réalisation. D’ailleurs le fer en fusion nous menace moins que la folie des hommes. Voyez Poutine. Cet obscur apparatchik communiste ne fut choisi par Eltsine que pour lui garantir des vieux jours paisibles. Aujourd’hui Poutine ne rêve que de la Grande Russie et a envahi l’Ukraine. On ne peut décidément compter sur personne ! Voyez Napoléon. Liberté était le premier mot de la devise républicaine. Il l’a abolie au profit de sa dictature, qui nous a quand même laissé le code civil et le lycée. Petit bénéfice pour une grande perte, celle de la liberté. Inutile de réfléchir plus longtemps. Notre devoir d’homme est de défendre le liberté.
Chaque fois que je corresponds avec un homme qui s’est battu pour la condition humaine, il termine toujours par ces mots : « Vive la liberté ! » Le doute n’est pas permis. La liberté est notre combat. En France, il n’est pas simple. Notre pays s’est construit contre la liberté, au profit des rois qui l’ont édifié et qui n’avaient pas d’autre ambition que de l’inclure dans ses frontières naturelles. Depuis que le pouvoir royal a été abattu, la République n’a pas su donner la liberté au peuple. Elle a construit des institutions calquées sur la monarchie, dont beaucoup de nos dirigeants rêvaient en secret.
L’étape qu’il nous reste à franchir, c’est celle de notre Constitution. Il faut la débarrasser de tout ce que de mauvais bergers y ont ajouté au fil des républiques, et n’y laisser que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui dit tout ce qu’il faut dire. Il faut se méfier comme de la peste de ceux qui n’ont à la bouche que des ajouts constitutionnels. Leur idée n’est pas la liberté, mais l’oppression. Au nom, bien entendu, des grands principes, qui leur permettent « d’agir n’importe comment, en vertu des grands sentiments », comme le chantait Guy Béart, qu’appréciait Georges Pompidou.
Si vous regardez votre condition de Français, vous ne pouvez que constater son pauvre état. On vous impose un système social qui, au lieu de vous protéger, vous asservit, vous votez pour rien puisque les élus n’en tiennent aucun compte et vous imposent leur opinion, vos économies sont placées en assurance-vie que l’Etat a dépensée pour combler son déficit permanent, vos enfants sont soumis à une Education nationale qui n’a d’éducation que le nom, et ils se font poignarder par des individus qui ne devraient pas se trouver sur le sol français. Tel est le bilan de cette Ve République agonisante que des énarques impuissants veulent présider.
Vous pouvez évidemment continuer comme ça, puisque cela semble vous convenir. Vous pouvez aussi vous révolter, puisque tout le monde ou presque, en France, est mécontent. « Naturellement, nous ne ferons rien », disait un ministre français des affaires étrangères qui voyait bien que le mieux était de rester étranger aux affaires. Et vous pouvez enfin vous réunir avec d’autres et tenter de construire pour la France un destin digne d’elle. Si tel est votre projet, vous me trouverez à vos côtés.
Claude Reichman
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Evidemment, les comptables des hommes de l’Etat, leurs sbires de Bercy, savent depuis longtemps qu’ils vivent, et nous font vivre, largement au-dessus de nos moyens.
Mais bon, les beaux restes de notre richesse d’occidentaux pillards les rassuraient. Ils se sont donnés totalement aux usuriers du monde. Ils ont vécu, et nous avec, sans baisser leur train de vie, en empruntant.
Les prêteurs sont avides de garanties. Ils leur donnèrent nos vies en garantie. C’est-à-dire nos biens, notre richesse, notre travail, nos économies, ce qui nous fait homme en plus de notre corps et de notre âme.
Pour apporter la preuve de ce don aux prêteurs ils ont établi la terreur fiscale. Ils se sont fait passer pour des durs capables de nous faire cracher le remboursement de toutes les dettes les plus folles, et plus.
Le résultat n’est pas brillant. Ils sont en faillite avec plus de 3 000 milliards de dettes affichées, le triple dissimulées. C’est sans issue, c’est structurel. Non modifiable.
Le carnage est immense.
Je suis loin d’être le seul à avoir été jeté en pâture à la population parce que traité de « fraudeur fiscal ». Alors qu’aucune preuve n’est apportée à ce sujet et qu’au contraire j’ai toutes les preuves de ma rectitude fiscale.
La justice – terme ambigu – a scellé mon sort, contre toute réalité. Les magistrats partagent peut-être l’idée de la nécessité de la terreur fiscale, je ne sais pas. Sûr qu’ils sont globalement adeptes de la terreur en échange de l’ordre, quel qu’il soit. L’histoire en est le témoin. C’est leur métier.
Sachez que le statut décrété de « fraudeur fiscal » vous exclut de la société.
Vous pouvez dire aurevoir à vos relations. En fait même pas, elle se dérobent avant que vous ayez le temps de les saluer.
Idem pour vos clients. Et encore pire pour vos relations avec les politiques et les fonctionnaires qui, eux, considèrent que vous portez directement atteinte à leur statut, à leurs revenus, en étant réputé « fraudeur fiscal ».
Votre exclusion de la société est totale. Et pourtant, ce n’est pas vous le voleur, ce sont eux…
Si comme moi vous avez la prétention de résister, alors là, vous êtes considéré comme un terroriste, tous les coups contre vous sont permis, les pires.
Toutes les portes se ferment, évidemment en premier les banques, puis les administrations, vous perdez votre droit au travail, vous devenez un marginal qui ne peut plus vivre qu’en marge.
Cela peut-il changer ?
Certainement. Cela changera. Mais pas dans le calme et la raison.
Cette situation d’un Etat qui vit à crédit, dont les largesses débordent des poches des hommes de l’Etat sous forme de broutilles que se partagent les glaneurs professionnels, est non seulement acceptée mais voulue par la majorité.
Tous croient qu’ils profitent du déficit. Ils rêvent. Ils vont le payer. Qui d’autre le paierait ?
Ils ne vont pas aimer. Ils vont se révolter. C’est con de se révolter contre soi-même. Con et violent. La violence de l’extrême, car c’est de l’extrême dont nous parlons. Le bout du bout de l’insouciance, de la veulerie, de l’absence de courage, le bout qui tue, qui explose tout. Le bout de l’addiction, de la drogue.
Après la mort est la résurrection. Celle que ma génération a connue, qui a fait suite à l’enfer des quatre ans de guerre et des dix ans de démagogie qui l’ont précédée.
La résurrection de la vérité, que nous avons cru définitive, simplement logique, alors qu’elle était exceptionnelle tant l’homme est naturellement un tricheur, mauvais joueur et dangereux.
Les affublés du titre de « fraudeur fiscaux » sont morts pour rien. Tout comme, ici ou ailleurs, ceux qui se dressent contre le mal et qui disparaissent, pour rien.
Un monument dans chaque bourgade aux morts contre le fisc, contre la dérive constante de l’argent public, contre la corruption électorale qui achète ses voix avec le sang des pillés par le fisc, ne servirait pas plus que ceux de la guerre de 14/18 qui n’ont pas empêché la suivante.
Désolé, je suis écœuré… et c’est définitif : la terreur fiscale n’a pas suffi, il va falloir que nous supportions la guerre lancée par les faussaires, que nous assumerons obligatoirement. Quel gâchis la majorité…
Bien à vous. H. Dumas
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Enfin du sérieux. Attal s’attaque au déficit de la sécurité sociale
Erreur potentielle d’orthographe ? Certains disent que « lapin » étant ici utilisé comme adjectif qualificatif s’accorderait avec le sujet. Il s’agirait donc de « la taxe lapine », que nous a concoctée notre Premier Ministre. On aimerait l’avis de l’Académie Française… pour lever toute ambiguïté.
Pour éviter cette difficulté M. Attal aurait pu parler de « l’Impôt lapin », mais alors, les Français, réputés moqueurs, chanteraient peut-être « l’impeau de lapin ».
Ne plaisantons pas avec cette nouvelle taxe, qui occulte la guerre en Ukraine, en Israël, la dette de 3 000 Md€, la crise du bâtiment, etc… ce qui est bien normal.
Donc rêveur et sautillant, chantonnant dans les prés, le patient va, oubliant son rendez-vous chez son médecin traitant. Peut-être est-il un chaud lapin détourné par une promesse de bonheur ?
Nul ne le sait, toujours est-il qu’il rate son rendez-vous, laisse son médecin cinq, dix, trente minutes, seul dans son bureau, sans pouvoir recevoir son prochain patient pour lequel l’heure de consultation n’est pas encore arrivée.
Chez mon médecin à moi, les absents : personne ne s’en aperçoit. Chacun attend son tour pendant une demi-heure à une heure, s’il manque un patient, tant mieux, ça fait moins d’attente pour les autres.
A partir de demain, si le Conseil constitutionnel entérine la loi, celui qui n’est pas à son rendez-vous paiera une amende de cinq Euros. Une bonne après-midi de consultation sera celle où aucun rendez-vous ne vient. Il suffira alors de prendre ceux qui viennent sans rendez-vous, et d’indiquer à Doctolib la liste de ceux qui ne sont pas venus.
Tout cela suppose que la sécu rembourse la taxe lapin.
Où alors ce serait créer une terrible injustice de taxer les mémoires défaillantes, on en conviendra. Car l’amende suppose une intention coupable, comment la déterminer, M. Doctolib.
Doctolib, parlons-en. Je me demande si cette idée fumeuse ne vient pas de lui, qui nous a déjà privé de la charmante voix des secrétaires médicales, qui nous colle des rdv à six mois, avec un généraliste qui petit à petit se transforme en robot, en « référant ». Alors que celui de ma mère, qui l‘a accouchée à la maison, à l’époque, a accepté d’être mon parrain, il avait une centaine de filleul…
La taxe lapin : c’est bien. Un putain de calcul… mathématique…
C’est ce que le pays attendait d’un nouveau gouvernement. Une réforme en profondeur, taillée en pointe.
Le reste peut attendre.
Et puis, qui cette réforme peut fâcher ? En dehors des amnésiques chroniques, pris en charge par la sécu ?
Les mal-élevés ? Attention, ils vont se syndiquer et se retourner contre l’Education Nationale pour faiblesse éducative, et demander des indemnités, que la justice va leur accorder largement, normal. A-t-elle besoin de problèmes complémentaires, l’Education Nationale ?
Et si le patient distrait ne parlait pas notre langue, n’avait pas le même fuseau horaire dans ses traditions communautaires ? Il faut prévoir un recours pour lui, au Tribunal Administratif.
Aussi le petit rabais des amendes de circulation, 10% si on paie dans le mois.
Un truc que je n’ai pas complètement compris : c’est le patricien ou la sécu qui touche les 5 balles ?
Comme pour tout ce qui est législatif, tous les jours, voire toutes les heures, il faut attendre que la loi ou le décret soit définitivement promulgué pour en saisir toute la complication.
Donc ne simplifions pas ce magnifique projet qui a de grandes chances à l’arrivée d’être beaucoup plus fourni que ce qui nous est annoncé.
Par exemple, le patient arrivant à l’heure, par mesure d’équilibre, se verrait recevoir une remise pour bonne conduite…
Ou encore, la punition pourrait se transformer, pour les indigents, en minutes d’intérêt général…
Nous reparlerons certainement de ce chantier titanesque du gouvernement Attal.
Le ministre des finances, lors d’une intervention télévisée récente, a déclaré qu’il fallait désormais faire des économies mais il s’est bien gardé de dire l’exacte vérité quant à la réalité de la situation qui tient en 2 propositions :
-la France est un pays ruiné, totalement incapable de rembourser ses dettes, -et cette situation est exclusivement imputable à son élite issue pour l’essentiel de l’ENA, que nous appellerons l’Etat-Bercy ; laquelle a enfilé les déficits budgétaires de manière constante depuis 1976 (dernier budget en excédent) dans sa « gestion » du pays !
Qu’on en juge :
Record d’Europe des dépenses publiques (58 % du PIB), des dépenses sociales (33 % du PIB) et des prélèvements obligatoires (45 % du PIB), la France est le pays qui a le plus augmenté sa dette publique de la zone euro (+13 points depuis 2019), mais aussi celui où la croissance est la moins performante. Le déficit s’est établi, en 2023, à 5.5% du PIB (154 Mds€) mais surtout, mais il ne faut pas le dire pour ne pas affoler le bon peuple, à pratiquement 50% du budget de l’Etat qui s’est élevé à 360 Mds€.
Le constat est catastrophique et, vous allez le voir, pratiquement insoluble !
Parce qu’il ne faut pas se faire d’illusions. Compte tenu de l’évolution des taux d’intérêts, en hausse, le service de la dette (le montant des intérêts payés tous les ans) va augmenter progressivement au fur et à mesure de la maturation de celle-ci (les OAT ont une durée moyenne de 8 ans) jusqu’à devenir … insoutenable ; surtout que la croissance promise ou escomptée a d’ores et déjà été revue à la baisse de 1.4 à 1% par an et qu’il n’est pas exclu qu’elle soit même encore inférieure à ce chiffre !
Or, avec des taux moyens à 3.5% appliqués aux emprunts contractés par l’Etat-Bercy afin d’assurer les fins de mois, nous nous trouvons désormais dans ce que l’on appelle une « trappe à dettes ». L’effet est à la fois imparable, inéluctable et totalement destructeur : la dette progresse plus vite que la croissance et, de ce fait, augmente sans cesse, plus vite que la richesse du pays jusqu’à devenir impossible à rembourser jusqu’à l’issue théorique de ponctionner la totalité des revenus de l’Etat !
Mais, ce serait beaucoup sous-estimer les hommes de l’Etat que de croire qu’ils n’ont pas pris conscience de la situation, des risques consécutifs et qu’ils n’ont pas pris les mesures susceptibles de permettre d’éviter une catastrophe qui leur serait intégralement imputable et qui, enfin, remettre en question l’ensemble du système sur lequel leur situation est assise.
Sans surprise, l’essentiel de ces mesures sera … une hausse de la pression fiscale car, conformément à la règle non écrite appliquée de manière constante, il n’y aucun problème qui ne trouve sa solution dans une hausse des impôts !
C’est pourquoi le système de votre future spoliation est d’ores et déjà en place et est prêt à être mis en action « à la première difficulté » ; je veux parler ici du prélèvement à la source (PALS) dont on nous a expliqué qu’il n’avait que pour but de faciliter la vie des français … sans omettre la possibilité ultime de la ponction directe sur les comptes bancaires.
Curieusement, seuls certains se sont étonnés qu’on remplaçait un système qui fonctionnait parfaitement (le paiement mensualisé) par un système complexe parfois difficilement compréhensible ; notamment lorsqu’il y a lieu de procéder à des rattrapages d’une année sur l’autre.
Evidemment, on a menti aux français car le but poursuivi, avec la mise en place du PALS, (y compris pour la CSG et ses taxes annexes qui ne sont pas, malgré leur appellation, des cotisations sociales mais bien des impôts – le paiement de la CSG n’ouvre pas droit au bénéfice de la sécurité sociale), n’a jamais été la simplification mais bien d’assurer la sécurisation du recouvrement de l’impôt, quoiqu’il arrive, afin de pouvoir augmenter ce prélèvement fiscal quasiment indéfiniment sans possibilité d’opposition des contributeurs !
Car la hantise de l’Etat-Bercy c’est le contournement ou l’évitement fiscal qui assècherait les finances publiques !
En d’autres termes, le PALS a constitué l’une des réponses à la « nécessité » de trouver les moyens de bloquer toute tentative de résistance à l’impôt dont il n’est pas inutile de rappeler qu’il s’agit, selon les termes de la déclaration des droits de l’homme de 1789, d’une contribution volontaire librement consentie (articles 13 et 14) !
Les explications véritables de certaines décisions apparaissent toujours plus tard et certains français, aux revenus modestes, le touchent d’ores et déjà du doigt, si l’on peut dire, tous les jours !
En effet, auparavant, le français aux faibles revenus payait son loyer, son chauffage et sa nourriture et enfin ses impôts ; et s’il n’y avait plus d’argent pour les impôts, eh bien il demandait des délais aux services fiscaux !
Cette situation est évidemment apparue intolérable et potentiellement dangereuse aux hommes de Bercy car, que se passerait-il si les français se mettaient, volontairement ou simplement en raison de difficultés financières, à résister devant le paiement de l’impôt ?
L’Etat, dont les dépenses publiques ont représenté, selon l’INSEE, 58,3% du PIB en 2022, se trouverait très rapidement en cessation des paiements avec toutes les conséquences attachées à une telle situation.
Les hommes de l’Etat-Bercy ont donc tout fait pour assurer la sécurisation du recouvrement de l’impôt alors qu’ils s’obstinent, depuis 1976, dans une augmentation constante et une accumulation désormais inquiétante, des déficits budgétaires (on annonce déjà 170 Mds€ de déficit pour 2024) !
On en voit d’ores et déjà les effets …
Désormais, le français aux faibles revenus paie d’abord les impôts (et la CSG), ensuite son loyer, puis sa nourriture et s’il ne reste plus rien sur son compte courant, eh bien il ne se chauffe plus !
Et cette situation est vécue, en silence, par des centaines de milliers voire des millions de français parce qu’ils n’ont aucun moyen de faire connaitre leurs difficultés et que, sauf évènement improbable de type gilets jaunes, ils restent isolés dans leur détresse.
Ainsi donc, les hommes de l’Etat, devant le dilemme d’avoir à choisir entre (1) protéger le système dont ils sont issus, lequel leur permet en outre de vivre très confortablement par le biais de l’impôt collecté, et (2) assurer la sécurité quotidienne des français, ont, sans aucun scrupule ni état d’âme, choisi la première option !
Et tant pis si certains français économiquement faibles ne peuvent plus se chauffer !
Au pire, on leur donnera un chèque énergie pour les faire taire car la réalité des aides sociales est qu’elles sont distribuées, non pour aider les gens, mais bien pour éviter les « mouvements sociaux » incontrôlables !
Cela veut dire que désormais, puisque l’impôt (et la CSG) est payé par un tiers (employeur ou caisse de retraite), sous la menace d’être lui-même responsable s’il ne fait pas ce prélèvement ou s’il commet simplement une erreur de calcul, l’impôt n’est plus une contribution volontaire au sens de la déclaration des droits de l’homme de 1789 mais bien une ponction contrainte, subie et totalement incontrôlable !
Bien évidemment, cette augmentation de la fiscalité directe peut s’agrémenter d’une augmentation du taux de TVA (de 20% taux actuel à 23 voire 25%) et là encore, même cas de figure, l’impôt est collecté par un tiers.
Aussi, lorsque Bruno Le Maire vient expliquer que désormais il va falloir des économies (on a évoqué 10 ou 12 Mds€ puis 50 Mds€) alors que les « économies » annoncées dans les années précédentes n’ont jamais été suivies d’effet et, qu’en outre, elles ne représentent absolument rien par rapport à l’immensité d’une dette officiellement fixée à 3.100 Mds€, il faut être conscient que les économies à réaliser pour « sauver la situation » sont d’un tout autre ordre de grandeur et devraient s’établir plutôt aux environs de 100 Mds€ par an ; ce qui est évidemment absolument impossible !
Il faudrait pour cela : -soit réduire de manière drastique le nombre des fonctionnaires, -soit réduire, de manière toute aussi drastique, les dépenses sociales ce qui est proprement impensable.
En effet, dans un cas comme dans l’autre, toute mesure d’économie jetterait la population concernée dans la rue ; la pire des options étant pour les hommes de l’Etat-Bercy la réduction du nombre des fonctionnaires qui se mettraient immédiatement en grève et bloqueraient tout le système ; l’amenant inéluctablement à la faillite !
Compte tenu du fait que le courage ne fait partie des vertus de l’Etat-Bercy, celui-ci est donc totalement paralysé dans un sens comme dans l’autre et les économies annoncées ne seront donc pour l’essentiel que des coups de rabot et des ajustements à la marge ; comme cela a toujours été fait depuis … 50 ans !
On ne peut évidemment pas demander à des gens qui sont la cause du problème de trouver les solutions pour résoudre le problème qu’ils ont eux-mêmes créé.
Bien entendu, histoire d’éviter des mouvements de foule, Bruno Le Maire promet de ne pas augmenter les impôts mais on sait ce que valent les promesses et d’ailleurs le premier ministre est actuellement en train d’explorer la voie de la taxation des « rentes » sans définir d’ailleurs la cible concernée.
S’agit-il des riches qui s’enrichissent en dormant, des « supers profits faits sur le dos du peuple » ?
En tout état de cause cette taxation est présumée populaire dans un pays comme la France qui voue une détestation irrationnelle aux riches, démarche que le magazine Le Point qualifie fort justement de « populisme fiscal » ; le but étant d’expliquer aux masses qu’elles vont payer mais que ce n’est rien à côté de ce que vont « prendre » les rentiers !
Alors, bien évidemment, la suite inéluctable est parfaitement prévisible : bien que la France détienne le record européen du taux d’imposition, les impôts vont augmenter parce qu’il n’y aura pas le choix, qu’il faudra faire face aux dettes et qu’il n’est pas question que la France, « phare de l’humanité » depuis 1789, fasse défaut surtout que celle-ci est détenue, officiellement, par 57% de créanciers étrangers qu’il est exclu de spolier !
La conclusion qui s’impose est que les français paieront pour les inconséquences des dirigeants qu’ils se sont choisis !
On spoliera donc les français et ceux-ci, sauf révolte violente, ne pourront rien faire pour s’y opposer !
Vous voulez une image : le train de l’Etat Bercy est lancé dans une descente sans freins ; la seule question qui se pose désormais est : quand va-t-il dérailler ?
Bien cordialement à tous !
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