Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.
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Vous pensez que vous êtes un bon conducteur, respectueux des limitations de vitesse et que, par conséquent, vous ne risquez rien !
Et puis, un jour ordinaire, vous ouvrez votre boite aux lettres et le ciel vous tombe sur la tête : Un avis d’amende pour excès de vitesse dont vous ne vous rappelez pas !
A ce stade 2 attitudes sont possibles :
-soit vous acceptez et payez en vous disant que vous avez dû faire une erreur, même si vous n’êtes pas sûr du tout d’avoir commis cette infraction.
-soit vous essayez de comprendre, voire vous vous insurgez, et là vous allez de surprises en surprises !
Vous commencez par lire le document et vous n’y comprenez rien !
Rassurez-vous, c’est intentionnel !
Néanmoins, il est écrit que vous pouvez joindre l’ANTAI qui est l’organisme chargé de la gestion des amendes au 0806 606 606.
Vous appelez parce que vous souhaitez obtenir des renseignements sur l’avis …
Premier constat : Les délais d’attente au téléphone sont extrêmement longs et personne ne peut vous donner de renseignement utile car c’est le Parquet (Ministère public) qui a le dossier et que le Parquet vous … ne pouvez pas le joindre pour avoir des explications !
En outre, les renseignements communiqués sont soit inutiles, soit contradictoires soit même carrément inexacts et de nature à vous faire commettre des erreurs préjudiciables !
En fait, le système a été conçu pour que vous suiviez un parcours imposé et que vous … payiez sans discuter. D’ailleurs, on vous fait une promo : si vous payez dans les 15 jours (portés à 30 jours en cas de paiement par internet) ce sera juste 45€ au lieu de 68 !
3 cas sont prévus :
-vous payez,
-vous pouvez justifier que le véhicule a été vendu ou volé (auquel cas vous n’êtes pas responsable)
-vous avez prêté votre véhicule, et vous devez dénoncer le conducteur pour être exonéré.
Par ailleurs, il est écrit que vous devez payer le plus rapidement possible pour éviter les frais de poursuites tout en indiquant, discrètement, que le paiement de l’amende vaut reconnaissance de l’infraction et sans vous dire que ce paiement implique l’impossibilité ultérieure de contester ou même simplement d’obtenir la moindre explication.
L’erreur du système n’est clairement pas envisagée, l’hypothèse d’un contrôle abusif non plus ; quant aux droits de la défense ils se limitent à la possibilité de demander la photo !
En cherchant un peu, vous vous apercevez que le contrôle a été fait par un radar mobile c’est à dire une voiture radar ; dont on sait qu’il s’agit d’un service public sous-traité à des sociétés privées.
Ce système est basé à la fois sur la photo de votre véhicule et la géolocalisation de l’infraction avec cet élément fondamental que la défaillance d’un des deux paramètres doit entrainer l’invalidation du contrôle. Pour faire court : même si c’est votre voiture sur la photo, si la géolocalisation est inexacte, l’infraction ne peut pas être valablement constatée !
Deuxième constat : Le système est totalement opaque c’est à dire que vous ne connaissez pas les conditions du contrôle et vous ne pouvez pas les connaître hormis la photo (que vous pouvez demander) et la géolocalisation de l’infraction par indication des coordonnées géographiques. En effet, latitude et longitude sont indiquées sur l’avis (à la différence des radars fixes pour lesquels seul un point kilométrique est indiqué).
Or, rien ne permet de penser qu’il ne peut jamais y avoir une erreur alors qu’il est arrivé que le système des voitures radar soit pris en défaut notamment parce qu’il est resté calé « par erreur ou oubli » sur 70 km/h sur une route limitée en fait à 90 km/h.
Il se pose alors une double question :
– quant à l’existence d’une rémunération des conducteurs de voitures radar « au rendement » qui serait de nature à « inciter » le conducteur à « améliorer » ses résultats notamment en « oubliant », volontairement ou non de modifier les paramètres ; car finalement nous ne connaissons pas les compétences et la rigueur professionnelle de ces conducteurs. Si le système est manuel, le conducteur peut-il oublier, lorsqu’il quitte une zone à 70, de recaler le radar à 90 pour le maintenir à 70 avec fatalement une hausse significative des infractions ?
-quant à la validité de la géolocalisation en tant que moyen de preuve. En gros, si le système se recale automatiquement, peut-il simplement se tromper ou boguer et que se passe-t-il en cas d’erreur ?
Or, vous apprendrez qu’en cas de contrôle par géolocalisation, les erreurs sont fréquentes mais que l’administration rechigne évidemment à le reconnaitre car il s’agit d’un business extrêmement rentable (les amendes ont rapporté la somme colossale de 2 Mds€ en 2023).
Ce problème de la géolocalisation utilisé comme moyen de preuve d’une infraction s’est posé avec le contrôle LAPI des véhicules en stationnement et un arrêt du Conseil d’Etat vient d’énoncer qu’il appartient à l’autorité poursuivante de prouver la réalité de l’infraction et notamment qu’une vérification de la géolocalisation a bien été effectuée par des agents préalablement à l’expédition des PV.
Troisième constat : Il est évident que le système a été conçu dans l’optique d’une « course au rendement » et qu’il n’y a aucun contrôle de la réalité des infractions. Les PV sont expédiés automatiquement dans le but d’optimiser le rendement financier.
Ce sont les questions que je me suis posées lorsque pareille mésaventure m’est arrivée en mai dernier en partant pour la Grèce car, en me rendant sur Google Maps pour savoir où ce contrôle avait été effectué, je me suis rendu compte fortuitement que le point géographique figurant sur le PV ne correspondait pas du tout ; ce qui pose tout simplement la question de la validité du contrôle et par voie de conséquence de l’amende et fin fine du retrait de point !
J’ai donc contesté après avoir payé la consignation auprès du service de la DGFIP (service des impôts) qui est très difficile à joindre bien que seul habilité à recevoir le paiement.
Quatrième constat : même si vous êtes innocent, vous devez payer d’avance l’amende sous forme de consignation, sous peine d’irrecevabilité de votre recours en précisant bien qu’il s’agit d’une consignation. L’administration commet une « erreur » mais c’est à vous de payer !
En outre, en cas de contestation, il ne suffit pas d’avoir un motif, il faut aussi respecter les délais de recours qui … ne sont bien évidemment pas indiqués sur l’avis de contravention (il s’agit de l’art 530 du Code de Procédure Pénale avec des règles particulières en matière d’infractions routières). Passé ces délais et faute de consignation, vous êtes forclos c’est à dire que vous perdez votre droit à contestation compte non tenu du fait que la contestation doit impérativement être effectuée par lettre recommandée au-delà d’un certain délai.
Reste à savoir quelle sera l’attitude du Ministère Public ; étant entendu qu’il appartient à celui-ci de prouver la réalité de l’infraction ?
En effet, il existe une règle de droit essentielle : si la géolocalisation peut être retenue à charge contre le prévenu, une géolocalisation manifestement erronée invalide le contrôle et l’avis de contravention doit être annulé car on ne peut pas exercer des poursuites pénales sur le fondement de faits ou de constatations dont on sait qu’ils sont erronés !
Le Ministère Public peut annuler le PV et ordonner le remboursement de la consignation ou … vous faire citer devant le tribunal afin d’obtenir votre condamnation en essayant d’influencer le juge qui, bien souvent, n’a même pas besoin de cela (mon expérience des Tribunaux de police, en tant qu’avocat, m’a laissé quelques souvenirs mémorables) !
Cinquième constat : l’administration complexifie intentionnellement les « règles du jeu » tout en se gardant bien de vous communiquer certains éléments pourtant essentiels, notamment de procédure, afin de pouvoir ensuite commodément rejeter votre recours !
L’Etat n’attend finalement que votre soumission car le but n’est pas que vous puissiez exercer vos droits à la défense mais bien que vous passiez à la caisse ; ce qui est devenu flagrant avec l’automatisation des contrôles et des sanctions.
En fait, nous assistons au phénomène malheureusement trop fréquent de dévoiement d’un système administratif qui, sous prétexte de sécurité, poursuit un but exclusivement financier !
Conclusion : Personne n’est à l’abri d’un contrôle inexact ou abusif bien que l’administration fasse tout pour masquer cette réalité en exploitant intentionnellement des règles complexes dans le but d’obtenir, à toutes fins, un paiement.
Au moyen âge, il y avait les coupeurs de routes qui rançonnaient les voyageurs malchanceux.
Aujourd’hui, cette fonction est remplie, sans aucun complexe, par l’Etat avec la collaboration active de ses fonctionnaires !
Pour ma part, j’appelle cela tout simplement du banditisme d’Etat !
Croissance faible ou nulle, désindustrialisation, balance commerciale et comptes publics fortement déficitaires, le décrochage français ne peut plus être caché.
La France s’enfonce lentement dans les difficultés et est visiblement incapable de se réformer avec, in fine, une dette et des déficits publics hors de contrôle malgré une pression fiscale record.
Il y a désormais urgence à agir afin d’échapper à une situation qui pourrait devenir ingérable surtout que la défiance s’impose désormais dans l’opinion publique.
Que faire ?
On sait qu’il faut impérativement revoir de fond en comble notre système social et fiscal afin de libérer l’activité économique et la création de richesses qui permettront de trouver les ressources nécessaires.
Or, il devient de plus en plus évident que la caste des hauts fonctionnaires qui dirige le pays refuse de faire les réformes nécessaires et préfère se cantonner dans les vieilles recettes qui ont fait la preuve de leur nocivité ; notamment en choisissant la solution de l’alourdissement des impôts pour résoudre les problèmes dont elle est le plus souvent à l’origine !
Les effets pervers sont connus : Société bloquée, ascenseur social en panne, paupérisation et, in fine, une population qui se sent méprisée par les hommes de pouvoir qui, pense-t-elle, n’agissent qu’en fonction de leurs seuls intérêts.
C’est pourtant bien l’action politique qui conditionne tout le fonctionnement d’un pays puisque c’est le pouvoir politique qui donne les impulsions et prend les décisions, notamment en matière fiscale et sociale.
Or, vous allez voir que le système est totalement verrouillé ; ce qui n’ouvre malheureusement pas beaucoup d’espoir pour une évolution favorable, du moins à moyen terme.
Pour cela, il faut remonter dans le passé.
Sous la royauté, le souverain était de droit divin c’est à dire que son pouvoir absolu résultait de la volonté divine !
Les révolutionnaires, en 1789, dans leur volonté de rompre avec l’ancien système, ont procédé à une translation du pouvoir absolu du roi vers le peuple ; c’est à dire qu’ils ont proclamé que, désormais, la souveraineté, autrefois monarchique, était désormais populaire !
Seulement, les révolutionnaires n’ont pas vu que cette vision constitutionnelle contenait, en germe, nombre de nos difficultés actuelles.
Tout d’abord, la souveraineté n’entraine pas nécessairement la liberté alors que la Constitution se définit essentiellement comme un système de garantie des libertés individuelles face à la puissance et à l’arbitraire de l’Etat !
En outre, dans la mesure où il n’existe pas, au niveau national, de démocratie directe, le pouvoir souverain du peuple est nécessairement délégué à des élus (les députés de l’Assemblée Nationale).
Se pose alors le problème du contrôle du Parlement lui-même.
Nous nous trouvons ici en présence d’une première défaillance majeure du système politique français car, aussi surprenant que cela puisse paraître, personne ne contrôle les élus du peuple !
La conséquence la plus immédiate est que le peuple, au nom duquel les lois sont votées, n’est pas à l’abri de lois abusives votées par des députés ignorants, corrompus, manipulés (y compris par une puissance étrangère), voire drogués !
Et, cette défaillance majeure a été sciemment aggravée par le système constitutionnel de la Vème République qui a organisé, du fait de la volonté du général De Gaulle, d’une part la mise sous tutelle du Parlement, sous l’autorité de l’exécutif, et plus précisément du président de la république et d’autre part l’élection du président de la république au suffrage universel avec le sous-entendu que le président est le délégataire de la souveraineté populaire ; confisquant donc ce rôle à l’assemblée nationale !
Conclusion ; c’est finalement le président qui détient la réalité des pouvoirs alors qu’il est politiquement irresponsable ; le premier ministre n’étant qu’un homme de paille, un fusible politique dont le président change à sa guise en fonction des aléas politiques ou de … son humeur.
Le rappel de quelques dispositions de la constitution de 1958 vient compléter ce tableau :
-le président est garant de la constitution (art 5) ce qui ne veut rien dire et ne l’empêche surtout pas de la manipuler à son profit !
-Le président préside le conseil des ministres (art 9) ce qui confirme la sujétion du 1er ministre au président.
-le président est le chef des armées (art 15).
-Le président peut faire usage de son droit de grâce à titre individuel (art 17) réminiscence des anciens pouvoirs royaux.
-le désormais fameux article 49.3 qui permet de faire passer comme votés des textes de lois qui n’ont pas été votés par le Parlement. On ne peut pas faire pire en termes de négation de la démocratie car les représentants du peuple, s’opposant à un texte, se retrouvent bafoués dans leur fonction par un exécutif qui passe outre !
Conclusion qui s’impose : le président de la République concentre absolument tous les pouvoirs, directement ou indirectement, sans subir une quelconque responsabilité politique ; ce qui constitue à tout le moins une grave anomalie.
Rappelons cette déclaration de Montesquieu : « l’existence d’un souverain tout puissant, qui n’est lié ni par la justice naturelle ni même par ses propres lois, n’est rien d’autre que le despotisme ».
Le seul cas où le président perd une partie de ses pouvoirs, sans toutefois devenir impotent, cette situation n’ayant visiblement pas été envisagée par les concepteurs de la Vème république, est lorsqu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée Nationale et ne peut pas constituer de coalition (ce qui est le cas en ce moment).
Le seul organe de contrôle est le conseil constitutionnel, chargé de veiller à la conformité des nouveaux textes avec la Constitution, mais celui-ci n’a pas l’efficacité recherchée surtout qu’il ne s’agit aucunement d’un organe judiciaire mais bien d’un organe politique recyclant d’anciens ministres et présidents (lesquels sont membres de droit).
En outre, il n’a aucun pouvoir d’action sur le président de la république !
Enfin, selon l’art 61 al 2 de la constitution, il ne peut pas s’autosaisir et sa saisine n’est que facultative par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou 60 députés ou 60 sénateurs.
Peut-on espérer un rééquilibrage par le biais de la justice judiciaire ?
Hélas non car, sous la Vème république, elle n’est pas un pouvoir constitutionnel mais une simple autorité placée sous la tutelle et le contrôle du président de la république (art 64) et la constitution ne contient aucune disposition de nature à lui conférer un quelconque pouvoir de contrôle sur le parlement ou l’exécutif !
La séparation des pouvoirs, principe constitutionnel indispensable à toute démocratie moderne, longuement exposé par Montesquieu dans « l’esprit des lois », garant de la démocratie et qui a dicté les révolutionnaires dans leur rédaction de la déclaration des droits de l’homme de 1789, est donc totalement absente des institutions françaises !
Et cette situation a été encore aggravée par la main mise par la haute fonction publique sur tous les appareils de l’Etat car, ne nous leurrons pas, les gesticulations des députés et sénateurs ne sont finalement que de l’esbroufe médiatique, de peu d’effet sur la « bonne marche des affaires de l’Etat », car à la fin c’est toujours la haute fonction publique qui décide !
Et qui contrôle la haute fonction publique ?
La Cour des Comptes mais, comme par hasard, celle-ci n’a aucun pouvoir de sanction et, de toute façon, les contrôleurs sont les collègues des contrôlés ; les contrôleurs d’un jour pouvant devenir les contrôlés du lendemain !
Vous imaginez bien ce que cela signifie car qui sanctionne les abus de la haute fonction publique ?
Personne !
Nous nous trouvons finalement face à un système qui ressemble étrangement à une monarchie élective avec son monarque et sa noblesse ; ce qui a nous amène à la question fatale : à quoi servent l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, la cour des comptes ?
Réponse fatale, lucide et inéluctable : à rien, si ce n’est à faire croire à une apparence de démocratie dans un système totalement biaisé et sous contrôle d’une minorité qui a tout d’une caste !
Ainsi que l’a écrit Montesquieu « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) ».
Ainsi donc, en théorie, le peuple est souverain mais son pouvoir lui a été confisqué par une élite illégitime dont le représentant est le président de la république lui-même !
Finalement nous ne sommes pas loin de la dictature … car la Constitution, censée nous protéger, se contente de nous asservir !
Il y a urgence à réformer ce système mais … qui le fera ?
Bien cordialement à tous.
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La capacité de nuisance et la nullité des dirigeants sont sans limites !
C’est vraiment impressionnant !
Et pourtant, que d’arrogance, de morgue et de mépris !
Faisons ensemble l’inventaire de leurs derniers exploits :
EDF est en grande difficulté parce qu’on l’oblige à acheter de l’électricité à un prix supérieur au prix du marché pour financer de manière artificielle un marché de l’énergie basé sur l’économie subventionnée des énergies dites renouvelables !
On persiste à implanter des éoliennes partout à un cout délirant sans aucune efficacité énergétique,
Le massacre du marché de l’immobilier continue avec des normes impossibles (le fameux DPE) qui entrainent pour les propriétaires une interdiction de louer sauf à dépenser des sommes disproportionnées pour l’amélioration de l’isolation sans possibilité d’en récupérer ne serait-ce qu’une partie sur le locataire !
Nous assistons au massacre de l’industrie automobile avec un malus délirant pour obliger la population à acheter des voitures électriques dont elle ne veut pas ! Les ventes plongent et les constructeurs ne vont pas tarder à réclamer à corps et à cris des subventions pour leur permettre de survivre sans licencier en masse en Europe !
Parallèlement, on va augmenter la fiscalité sur les entreprises qui sont les seuls créateurs d’emplois productifs parce que les entreprises, pour la haute fonction publique, « c’est personne » et que les entreprises ont toujours été la vache à lait du gouvernement quelle que soit sa couleur politique,
Le pays subit la plus forte pression fiscale au monde mais il a été décidé d’alourdir la barque d’au moins 30 Mds en assurant évidemment qu’il n’y aurait que les riches qui paieront alors que l’on sent une fébrilité taxatoire tous azimuts !
L’Augmentation du contrôle de l’Etat sur la population s’accentue au nom de la solidarité, de l’équité fiscale, de la sauvegarde de la planète,
Au nom de l’équité fiscale et de la justice sociale, il a été décidé une augmentation des taxes sur l’énergie et notamment l’électricité prétendument au nom d’une transition énergétique en vue de sauver la planète mais en fait essentiellement pour boucher des trous budgétaires insondables !
Les retraites des fonctionnaires sont chroniquement déficitaires et sont financées par la dette (le régime est déficitaire de 80 Md€ par an) et aucune réforme n’est prévue !
La France est lentement en train de s’écrouler économiquement.
Après la chute de Casino, Auchan va licencier 2.300 personnes, Michelin va fermer 2 usines à Cholet et Vannes (1.254 salariés concernés) et on assiste à une explosion du nombre des faillites ! En outre, plusieurs équipementiers, tels Bosch, ZF, Continental, et Valeo ont aussi annoncé des plans sociaux ; et cette situation concerne aussi l’Allemagne avec des plans sociaux massifs de l’industrie automobile (VW Group).
Or, quand les grandes entreprises, qui sont les plus résilientes, commencent à licencier, c’est que ça va vraiment mal !
Constat incontournable : énergie chère, fiscalité au maximum encore alourdie, règles sociales invalidantes, secteur public pesant couteux et inefficace, déficit budgétaire record, vous avez là toutes les recettes de la catastrophe à venir !
Pour faire simple, ils vont faire … tout ce qu’il ne faut pas faire !
Franchement, chapeau bas !
N’ayons pas peur des mots, tout cela parce que nos hauts fonctionnaires, qui vivent dans le déni tout en contrôlant le pays, refusent de faire les réformes nécessaires et continuent comme si de rien n’était !
D’ailleurs, le monarque de l’Elysée, lui-même haut fonctionnaire vit très bien aux frais des français. La Cour des comptes dans son rapport du 29 juillet épingle ses dépenses record de 2023 (125,5 M€) ; en hausse de 14% par rapport à 2022 sous réserve que ce chiffre soit … exact. Précision intéressante : il n’y a aucun contrôle ni aucune sanction quant au niveau de ses dépenses, il peut donc faire absolument ce qu’il veut !
Le risque d’une telle politique est évidemment de provoquer, du fait d’un alourdissement excessif de la fiscalité, un krach économique par effondrement à la fois de la production industrielle du fait du matraquage des entreprises et de la consommation sur les particuliers alors que le taux de prélèvement fiscal est déjà le plus élevé de la planète.
Car, la suite apparait parfaitement prévisible : augmentation du chômage, diminution de l’activité économique et, à la fin, diminution des recettes fiscales pour l’Etat qui va se trouver confronté à l’effet Laffer qui a été empiriquement prouvé.
Nous allons donc probablement être confrontés dans les mois qui viennent à une dépression carabinée … qui pourrait bien être amplifiée avec l’élection de D Trump qui ne fait pas mystère des mesures protectionnistes qu’il compte faire adopter.
Enfin, chez des amis, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de presse de Michel Barnier retransmise à la télé (je n’ai pas la télé).
Autant vous dire qu’il m’a laissé la très mauvaise impression d’un homme fatigué, qui avait du mal à trouver ses mots, à rassembler ses idées et à les exprimer clairement et qui ne maitrisait pas son sujet.
Ce manque de vivacité intellectuelle m’a nécessairement fait penser Joe Biden, surnommé sleepy Joe (Joe l’endormi), dont les graves problèmes intellectuels l’ont d’ailleurs amené à ne pas se représenter à l’élection présidentielle américaine.
En outre, il a été opéré d’une lésion cervicale dont on ne saura rien au nom de la transparence …
Pas rassurant du tout … quant à son rôle réel alors qu’il est visible que les mesures proposées pour « redresser la situation » lui ont été imposées par les bonzes de Bercy ; lesquelles se résument à des hausses d’impôts !
On continuera à dépenser à tout va, n’importe comment, pour n’importe quoi alors que l’Etat français et ses décideurs vivent très clairement au-dessus des moyens des français !
Margaret Thatcher, qui n’est pas très populaire en France ni même d’ailleurs au Royaume Uni, avait eu cette phrase prémonitoire : « le socialisme s’arrête lorsque l’on a fini de dépenser l’argent des autres ! »
Bien cordialement à tous !
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Aujourd’hui, nous allons évoquer une histoire incroyable à la fois en raison de ses aspects rocambolesques mais aussi en raison de ses conséquences financières catastrophiques ; histoire qui a mis en évidence l’incompétence, la morgue et l’irresponsabilité de la haute fonction publique française.
Il s’agit de la fraude à la taxe carbone qui a eu lieu dans les années 2006-2009.
Cette histoire a été racontée par Fabrice Arfi dans son livre « d’argent et de sang » dont a été tirée une récente série TV du même nom.
Je n’évoquerai ici que l’aspect règlementaire, administratif et fiscal en vous laissant le soin de lire le livre pour ce qui concerne les aspects sordides de cette affaire lorsque le grand banditisme, attiré par l’odeur de l’argent gratuit, s’en est mêlé ainsi que les suites judiciaires.
Le fait générateur remonte à l’accord international sur le climat dit « protocole de Kyoto » de 1997.
A l’issue d’un grand raout mondial des élites planétaires dûment cornaquées par des organisations écologistes œuvrant à la « défense de la planète », il a été pris décrété que l’homme était en train de détruire la terre ; notamment du fait de ses émissions de gaz à effet de serre.
Ce protocole de Kyoto a décidé de mettre en place un système complexe de pénalisation des entreprises polluantes ; système résultant, pour l’Union Européenne, de la directive 2003/87/CE qui instaure un système communautaire d’échange de quotas d’émissions de CO2.
L’Union Européenne a fixé un plafond annuel de rejet de CO2 et les entreprises qui émettent trop de carbone doivent payer une amende ou racheter des « droits à polluer » appelés « crédits carbone » bénéficiant aux entreprises vertueuses (faiblement émettrices) et qui pouvaient les revendre.
En France, une bourse d’échange appelée Powernext Carbon puis Bluenext a été créée, sous le contrôle de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations, bras armé de la puissance financière de l’Etat français depuis 1816), les « quotas carbone » échangeables étant assujettis à la TVA.
Il convient néanmoins de noter les incohérences évidentes du système mis en place :
-Bruxelles et les services de Bercy se sont livrés à la marchandisation d’un bien commun (l’air que l’on respire) en créant, sous prétexte d’écologie, un système totalement artificiel dont la finalité n’est que fiscale,
-Les émissions de CO2, entreprise par entreprise, ont été fixées de manière plus ou moins arbitraire et ne reflétaient bien souvent pas la réalité. Pour faire simple, les émissions de CO2 étaient invérifiables !
-Le CO2 a été retenue comme « valeur » de référence de la pollution alors que nous savons que ce n’est pas un polluant et que son recyclage naturel permet la croissance des plantes et végétaux,
-A posteriori, nous savons que les données climatologiques avancées, notamment par le GIEC (qui n’est pas un organisme scientifique mais bien politique), pour justifier ce système n’étaient pas fiables quand elles n’étaient pas purement et simplement manipulées.
Il faut être conscient que ce marché du carbone a tout d’une usine à gaz règlementaire ; ce qui n’est finalement pas très surprenant pour un système totalement basé sur du vent !
L’argument écologique n’étant que le faux nez d’un système permettant à des Etats de créer une nouvelle base fiscale , vous allez voir que l’Etat français, dans sa rapacité fiscale, a été pris à son propre piège !
Il se trouve que des escrocs issus pour l’essentiel de la communauté juive de Belleville, déjà spécialisés dans l’escroquerie à la TVA, ont très vite décortiqué la mécanique du système et mis à jour des failles de sécurité qui vont leur permettre d’obtenir avec une facilité déconcertante, le paiement de la part de Bercy, de sommes qui dépassent l’entendement !
L’escroquerie reposait sur système complexe dit « carrousel » permettant de faire « tourner » des sommes d’argent entre une myriade de sociétés fictives en opérant des paiements transfrontaliers, dits « intra-communautaires », basés sur le principe que les biens et services sont taxés dans le pays d’arrivée et exonérés de TVA dans le pays d’exportation.
Pour faire simple : les fraudeurs achetaient hors taxes des quotas de CO2 à l’étranger qu’ils revendaient ensuite en France TTC mais sans reverser la TVA au fisc pourtant facturée. Le quota étaient ensuite revendu à l’étranger ce qui permettait de demander alors à Bercy le remboursement de la TVA du quota exporté.
Très vite, plusieurs spécialistes de la criminalité financière ont alerté les services de Bercy et de la CDC sur les risques de fraude … sans aucune réaction de la part des hauts fonctionnaires français qui se sont contentés de ricaner !
Les détournements « avoués » ont été chiffrés par la cour des comptes à 1.6 Md € mais certaines bonnes âmes évoquent un chiffre se situant plutôt entre 2 et 3 Mds € ce qui est proprement colossal !
Clairement, il s’agit de la plus vaste escroquerie de l’histoire de France.
Le jour où Bercy a décidé que les quotas carbone ne seraient plus assujettis à la TVA, le marché s’est effondré tout seul de 80 à 90% ; preuve s’il en est que l’essentiel du marché était constitué par … l’escroquerie elle-même.
Le pire dans cette histoire est que certains hauts fonctionnaires restent aujourd’hui persuadés que cette arnaque est la conséquence d’un « libéralisme échevelé » ou pire de l’ultra-libéralisme alors que l’examen objectif du mécanisme mis en place oblige à faire les observations suivantes :
-c’est essentiellement un système fiscal qui ne dit pas son nom ; système fiscal en faveur de l’Etat,
-l’organisme central régulateur était la CDC dirigée par un haut fonctionnaire et on a clairement évoqué que le niveau d’implication de la CDC a fait qu’elle s’est retrouvée en situation de conflit d’intérêts tout en jouant le rôle de société écran faisant d’elle un complice de recel de fraude fiscale sans toutefois encourir quelque poursuite pénale que ce soit.
-la totalité du système de contrôle était entièrement entre les mains de l’administration qui a mis près d’une année à réagir,
On a donc du mal, même avec beaucoup de bonne volonté, à y voir un quelconque libéralisme mais bien plutôt un effet pervers de l’étatisme délirant qui a atteint la société française ; avec les dérives incontrôlées d’une haute administration, convaincue de sa supériorité, qui a refusé de voir l’évidence !
La double morale de cette histoire est :
-que l’on a mis en place un marché financier technocratisé par Bruxelles et la haute fonction publique française sur des actifs qui, à bien y regarder, n’en étaient pas (le CO2 n’est jamais que du vent),
-que la haute administration, dont la responsabilité est ici totale, a fait la preuve absolue, à travers son arrogance, à la fois de son incompétence et de son incapacité à résoudre rapidement le problème. Elle n’a vu, dans ce mécanisme totalement artificiel, qu’une nouvelle poule aux œufs d’or fiscale.
Les escrocs comme l’Etat, à travers ses services, étaient mus en fait par le même motif : la cupidité, purement financière pour les uns, fiscale pour l’autre !
Les escrocs dans les faits, à travers la CDC, ont opéré et réussi un véritable braquage de l’Etat !
Ultime précision qui en dit long sur la conduite des affaires de l’Etat : ni Bercy ni la DGFIP (direction générale des finances publiques) n’ont communiqué le montant des détournements opérés au détriment de l’Etat français.
On a ses pudeurs et, de toute façon, les français n’ont pas besoin de savoir…
Un véritable fiasco mais aussi un véritable et énorme scandale d’Etat !
L’aspect judiciaire de cette affaire n’étant toujours pas clos, je vous mets 3 liens en rapport avec les acteurs principaux de l’escroquerie : Arnaud Mimran et Marco Mouly ici et là.
Bien cordialement à tous !
Le livre : Fabrice Arfi – D’argent et de sang – Editions Le Seuil
Partager la publication "Un pitoyable fiasco d’Etat"
Je reviens sur le témoignage de Michel qui a soulevé la question de la situation des épouses qui seraient victimes des abus de l’administration fiscale du fait de la solidarité entre époux en ce qui concerne le paiement des impôts !
Il écrit : « La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi. »
Bien évidemment, cette situation est tout à fait dommageable pour les personnes concernées surtout lorsque les sommes réclamées sont très importantes ! Autrement dit, c’est la ruine assurée pour les épouses alors qu’elles n’y sont pour rien !
Cette situation concerne, le plus souvent, les épouses d’entrepreneurs qui ont fait faillite !
Seulement, Michel ne se pose pas les bonnes questions !
Ce qu’il n’a pas compris c’est que le fisc considère tous les français comme des débiteurs fiscaux et qu’il lui faut absolument faire rentrer l’argent coute que coute, à n’importe prix, même au prix de la ruine des épouses ou des époux ; sans compter qu’il considère les entrepreneurs comme des fraudeurs.
Le fisc n’a pas d’état d’âme à cet égard !
Les entrepreneurs ne sont d’ailleurs pas toujours conscients qu’ils sont co-responsables des dettes fiscales de leur entreprise même exploitée sous forme de société commerciale (type SARL) !
Nous savons en outre que l’administration se retranche derrière le légalisme pour exercer sa prédation en toute impunité !
Lisez le CGI (code général des impôts) et le LPF (livre des procédures fiscales) et vous comprendrez que face à la complexité absolue d’un système juridique aussi sophistiqué le citoyen est totalement désarmé. Et, ne nous leurrons pas, cette complexité est parfaitement … intentionnelle.
En outre, les tribunaux administratifs font pratiquement toujours droit aux demandes de l’Etat mais le cynisme oblige à dire que c’est leur but ; à savoir décourager le contribuable en lui donnant systématiquement tort !
Seulement, le légalisme n’empêche pas le cynisme ! Il n’est qu’à écouter les déclarations tonitruantes des ministres en matière de redressements fiscaux comme si la France était un pays de fraudeurs alors que la réalité est évidemment totalement différente : frauder le fisc en France est extrêmement difficile eu égard aux méthodes et moyens mis en œuvre par l’administration fiscale.
En fait, une seule chose fonctionne en France : le recouvrement des impôts et, dans un Etat mal géré et toujours impécunieux, la rapacité fiscale est fatalement sans limites !
Il faut être conscient que la spoliation fiscale est devenue un mode ordinaire de gestion des deniers de l’Etat. Tous les moyens sont donc permis pour permettre le recouvrement de l’impôt y compris au prix d’une variabilité des textes applicables.
Le meilleur exemple est l’Arrêt De Ruyter rendu par la CJUE du 26 février 2015 dans lequel l’Etat français a été condamné pour ses abus fiscaux en matière de CSG (dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un impôt et non d’une cotisation sociale et d’ailleurs so paiement n’ouvre aucun droit d’affiliation à un régime de sécu) à l’égard des non-résidents et des personnes qui relèvent d’un système maladie d’un autre Etat, alors que toutes les juridictions nationales (TA, CA d’appel, CE) avaient donné raison à l’Etat français et malgré des tentatives ultérieures pour contourner cette décision qui s’imposait à elle !
La solidarité fiscale soulevée par notre lecteur vient de ce que l’Etat considère le couple hétéro ou homo comme un seul débiteur ; tout simplement parce que cela lui permet d’élargir la base de recouvrement.
En outre, le fisc considère que cette solidarité est justifiée dans la mesure où l’époux(se) a nécessairement bénéficié de l’argent détourné dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier d’enrichissement indu au détriment de l’Etat !
Inutile de vous dire que des pays comme la Suisse nous regardent comme des zombies !
Pour situer la différence de niveau, il faut savoir que des amis suisses m’ont expliqué le fisc suisse n’avait pas accès au secret bancaire et que les inspecteurs du fisc se comportent plutôt comme des conseillers fiscaux.
En France, l’encre du document d’ouverture du compte bancaire est à peine sèche que les impôts en sont aussitôt informés et que tout dialogue avec l’inspecteur du fisc laisse à craindre un coup de matraque !
Il y a là une différence philosophique qui repose sur la soumission des français qui sont totalement conditionnés à un ordre établi même si celui-ci est abusif !
L’Etat a mis en place un système collectiviste dans lequel il est l’intermédiaire pour tout et donc obligatoire et, comme il est mal géré, ça coute un pognon de dingue selon la déclaration désormais bien connue !
Que 92% des victimes de cette solidarité soient des femmes est seulement lié au fait que les entrepreneurs sont plutôt des hommes. Il ne faut donc y voir aucune discrimination sexiste mais essentiellement un constat sociologique.
Tout au contraire, il y a une stricte égalité fiscale, il n’y aucune atteinte spécifique aux droits des femmes et la déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, ne fait aucune distinction de genre.
Quel que soit le fraudeur, le conjoint est coresponsable !
Par contre, que certaines personnes veuillent y voir une discrimination de genre constitue essentiellement une vision politique d’un problème purement financier et budgétaire !
La bonne question que devrait se poser notre lecteur est donc : Est-ce que les méthodes de l’administration fiscale française sont globalement admissibles eu égard aux moyens exorbitants mis en œuvre pour obtenir le paiement de l’impôt ?
Autrement dit, d’une manière plus générale, est-ce que le système fiscal français est abusif et spoliatoire ?
Et la réponse est clairement oui !
N’oublions jamais que la France est le pays avec la fiscalité la plus forte au monde et qu’elle est en passe de l’alourdir au-delà de toute raison !
D’ailleurs, sur ce blog, nous n’arrêtons pas de dénoncer les effets délétères d’une fiscalité confiscatoire et abusive s’appuyant sur des moyens exorbitants !
Comprenne qui pourra !
Bien cordialement à tous !
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En l’occurrence, ils inquiètent surtout les autres, c’est à dire les non français parce que, s’il y a une constante française, c’est bien le déficit budgétaire et son corollaire la dette publique !
Soyons clairs …
Les mauvaises habitudes budgétaires sont une constante de l’élite française, quelle qu’elle soit, et très rares sont les budgets en équilibre et encore moins les budgets excédentaires tout au long de l’histoire de France !
Déficits, dépenses somptuaires, emprunts massifs, dettes, défauts, tous ces mauvais comportements remontent à Philippe le bel, roi de France entre 1285 et 1314, avec pour inéluctable conséquence les manipulations monétaires, le tabassage fiscal et, à la fin, des spoliations en tous genres.
Autrement dit, 1.000 ans de dérives budgétaires et fiscales et de nombreuses dévaluations !
N’oublions pas que la Révolution Française a eu pour cause la faillite de l’Etat et que Louis XVI, au pied du mur d’un déficit budgétaire tellement gigantesque qu’il grevait les recettes fiscales pour plusieurs années (qui remontait aux excès de Louis XIV), s’est trouvé dans l’obligation de convoquer les Etats Généraux dans le but d’obtenir une augmentation de la fiscalité !
Cela lui a couté sa tête !
La dépense publique a toujours posé problème en France mais elle n’inquiète absolument pas l’élite au pouvoir !
Ce sont bien évidemment des méthodes inadmissibles dans une démocratie moderne ; mais elles constituent un système constant de gestion des finances publiques françaises avec des conséquences imparables : mauvaise compétitivité, chômage et déclin !
Et c’est bien le cas, nous décrochons sans cesse par rapport à nos partenaires qui sont aussi nos concurrents économiques.
Peut-on espérer une évolution favorable ?
Hélas non, car il n’y a rien de plus rigide que l’administration et Michel Barnier en donne une nouvelle fois l’exemple avec un projet de budget dans la droite ligne … des errances précédentes !.
On nous promettait des coupes sombres dans les dépenses publiques et en fait ce sera essentiellement des hausses d’impôts et une diminution de la hausse des dépenses.
Cela veut dire que les dépenses vont continuer à augmenter ; et comme prévu dans mon article, il n’y aura aucune réforme structurelle ; on va continuer à dépenser sans compter, on va continuer à creuser les déficits, avec évidemment un résultat parfaitement prévisible !
Mille ans que cela dure et la France est toujours là et puis de toute façon ce n’est pas la haute fonction publique qui en paiera les conséquences !
Alors pourquoi se gêner !
Evidemment, on reste dubitatif devant tant d’incompétence et d’irresponsabilité car tout le monde sait que cela va mal finir …
Or, il existe une constante : un pays avec une mauvaise économie a une mauvaise monnaie !
Si on avait encore le franc on aurait déjà dévalué au moins 3 ou 4 fois depuis 2017 eu égard à la gestion calamiteuse des dépenses publiques ; avec pour conséquence que notre pouvoir d’achat aurait diminué par rapport à celui des autres pays.
Seulement, nous sommes désormais les passagers clandestins de l’€ ; c’est à dire que nous profitons de la monnaie commune sans faire les efforts budgétaires ; ce qui énerve nos partenaires de l’Union Européenne et notamment les allemands qui ne … peuvent rien y faire !
En fait, entre les sabotages de la haute fonction publique qui refuse les réformes et les intérêts bien compris des bénéficiaires de la situation actuelle, on a fait le tour des résistances qui s’opposent à la remise en ordre de nos finances publiques ; compte non tenu du fait que certains pensent que la BCE paiera, in fine, les dettes de la France pour éviter une explosion de la zone €. (il faut dire que 25% de la dette française est déjà détenue pour la BCE soit 800 Mds€).
En outre, il faut être conscient que la haute fonction publique entretient dans l’opinion publique l’idée, évidemment totalement fausse, qu’il y aurait de l’argent caché et que, elle, elle est en mesure de le débusquer !
Ben voyons !
Il est évident que cette « posture volontariste » n’a qu’un seul but : dissimuler au « bon peuple » qu’elle est le premier bénéficiaire des déficits et qu’elle n’a donc aucun intérêt à adopter une gestion rigoureuse des deniers publics !
D’ailleurs, pendant très longtemps elle a expliqué avec insistance que les déficits publics n’étaient pas dus à sa mauvaise gestion mais à la fraude fiscale et évidemment les français l’ont cru parce que c’était la solution de facilité pour les uns comme pour les autres !
Du coup, personne ne se sentait responsable ni d’avoir provoqué les déficits ni d’en avoir profité puisque les responsables sont toujours les autres et les choses ont continué tranquillement !
En outre, persuader les français que ce sont les autres (les fraudeurs en l’espèce) qui paieront est évidemment une posture qui les arrange même si, à la fin, ce sont tous les français qui paient !
Enfin, la haute fonction publique s’abrite derrière le légalisme c’est à dire la Loi qu’elle ne ferait qu’appliquer … et les juges tiennent le même discours !
De ce fait, elle ne peut pas être responsable !
Le problème est que ce légalisme résulte essentiellement des décisions de la haute fonction publique qui en décide et qu’il est à géométrie variable ; c’est à dire qu’il oscille souvent entre contrainte et arbitraire !
On connait cet aphorisme : en France tout ce qui n’est pas autorisé est interdit et tout ce qui est autorisé est taxé !
La Déclaration des droits de l’homme de 1789, en son article 17, affirme le caractère absolu et inviolable de la propriété privée ; sauf que personne ne lit la suite qui énonce : « nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment».
Forts de ce principe, 3 mois après une aussi belle résolution, les révolutionnaires ont confisqué la totalité des biens du clergé sans aucune indemnité !
Vous avez dit respect de la propriété privée ?
Cette même Déclaration des droits de l’homme a affirmé les droits de l’homme dans ses articles 9 et 10 et leur caractère intangible …
C’est la raison pour laquelle, dès le 17 septembre 1793, Robespierre a mis en place la loi dite « des suspects » ce qui lui a permis d’arrêter et de faire exécuter à peu près n’importe qui et notamment ses ennemis politiques !
Les pays dits socialistes inféodés à la dictature stalinienne ont d’ailleurs retenu la leçon en arrêtant et liquidant tous les « ennemis du peuple » !
Vous avez dit droits de l’homme et respect des libertés ?
C’est ce même légalisme qui va permettre à l’administration de se livrer, en toute impunité, à l’extorsion fiscale en bande organisée …
Et finalement, vous pensez vous en tirer à bon compte ?
Demandez-vous alors quels impôts vous payez …
Car, riches ou pauvres, vous payez :
la même TVA sur tout ce que vous achetez (alimentation, vêtements, …),
les mêmes taxes sur le carburant,
les mêmes taxes sur l’électricité,
les mêmes taxes sur le gaz,
les mêmes taxes sur les mutuelles de santé et les contrats d’assurance,
Evidemment, il arrivera ce qui arrivera … mais, comme plus d’un français sur deux vote pour un parti extrémiste qui promet la richesse éternelle grâce à la spoliation des autres …
Soyons lucides, les français paieront et les responsables seront glorifiés pour leurs « erreurs » !
Sic transit gloria mundi !
Bien cordialement à tous !
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On connait la fascination très française pour l’homme providentiel qui sauve le pays, et cette idée remonte sans doute à loin avec Jeanne d’Arc, Vercingétorix (promu par Napoléon III pour glorifier le sentiment national(iste)), sans oublier Napoléon Ier, Napoléon III, le maréchal Pétain, le général De Gaulle …
Justement, aujourd’hui, je vais évoquer la figure tutélaire du système politique français dont tous les politiciens de droite comme de gauche se réclament alors qu’il s’agit le plus souvent d’une grossière manœuvre, de la part de ceux qui s’en réclament, pour tenter de récupérer un peu de cette popularité !
Il s’agit, bien sûr, du général De Gaulle, le fondateur de la Vème République et l’occasion m’en est donné en raison de l’effondrement actuel du système politique, économique et institutionnel.
Il me semble en effet nécessaire de corriger quelques idées erronées qui circulent de manière insistante à son propos.
Avant 1940 :
Il était colonel et, théoricien de l’arme blindée. Il en avait effectivement compris l’importance dans le cadre d’une utilisation massive comme le feront les allemands en 1940 alors que le haut état-major n’y voyait qu’un appui d’infanterie disséminé sur le front.
Le désastre de la campagne de France est venu lui donner raison.
Néanmoins, ce n’était pas le génie militaire qu’on a voulu nous présenter … d’abord parce que ces idées novatrices, la guerre mécanisée, circulaient déjà non seulement en France, mais aussi en Allemagne et en URSS.
Par ailleurs, sa vision était très incomplète car il avait totalement ignoré la puissance de l’aviation d’appui tactique (Stukas) agissant en liaison directe avec les blindés et qui fera des ravages en France mais aussi en Pologne et en URSS.
En 1940 :
Il n’a jamais été investi par qui que ce soit en tant que représentant de la France libre, il s’en est juste auto proclamé le chef !
On peut néanmoins lui reconnaitre qu’il s’est débattu comme un beau diable pour faire reconnaitre la France libre auprès des alliés.
Son appel du 18 juin n’a été entendu par pratiquement personne mais il lui permettait de prendre date et surtout, il avait compris, à l’inverse d’une grande partie de la classe politique française qui avait misé sur une victoire de l’Allemagne, que les Etats Unis seraient obligés, à un moment, d’entrer en guerre, et qu’alors l’Allemagne nazie ne ferait pas le poids !
Néanmoins, il détestait les américains en ce qu’ils estimaient que la France n’était qu’une puissance moyenne, voire entre 1940 et 1945, plus rien du tout. C’est la raison pour laquelle il a courtisé sans relâche l’URSS de Staline dans le seul but de lui permettre d’exister et de donner à la France libre, et surtout à lui-même, la place internationale qu’elle ne pouvait pas avoir du fait de sa puissance économique et militaire (alors insignifiante) !
En outre, les américains ont vite eu le sentiment que l’individu avait un penchant de dictateur … raison pour laquelle ils lui ont préféré tout d’abord l’amiral Darlan (assassiné à Alger) puis le général Giraud qui n’avait aucun sens politique.
Il en a nourri une rancune tenace à l’encontre des Etats Unis parce que ceux-ci ne l’ont jamais vraiment soutenu pendant la deuxième guerre mondiale. Seul Winston Churchill l’a fait contre vents et marées et malgré … son caractère exécrable.
En 1944 :
Il n’a jamais été le sauveur de la France en 1944. Ce sont les Anglo-américains qui ont libéré le pays. D’ailleurs, il n’était même pas dans le secret de la date du débarquement dont il n’a appris l’existence qu’après coup !
Par contre, doté d’un sens politique hors du commun, il a su exploiter les évènements à son avantage et sa remontée des champs Elysées en aout 1944 constitue un monument de communication avec son discours « Paris occupé, Paris outragé mais Paris libéré … »
La liesse populaire a fait le reste … en idéalisant le personnage et les français ont fini par se persuader qu’il avait sauvé la France alors qu’il est juste arrivé dans les fourgons des alliés après le débarquement.
Son action en tant que chef du gouvernement provisoire a été beaucoup moins marquante … et il s’est abouché avec les communistes qui étaient alors tentés par une action brutale pour prendre le pouvoir.
Il faut aussi savoir que, dès1943, il a imposé la reconquête de l’Indochine passée sous contrôle japonais à partir de septembre 1940. En 1946, il a lancé, malgré des avertissements répétés, une véritable guerre coloniale avant de démissionner en janvier 1946 laissant au pouvoir le soin de se dépêtrer du problème qu’il avait créé. Cette guerre a couté, inutilement, 77.000 morts du côté français, et sans doute 500.000 côté vietnamien mais il en allait, selon lui, de l’honneur de la France !?!
Rappelons que la France sortait de la guerre totalement ruinée après les pillages de l’Allemagne nazie et qu’elle n’avait aucun intérêt, ni politique ni économique, à récupérer cette ancienne colonie. A la différence de l’Algérie, ce n’était pas une colonie de peuplement, les français y étaient très peu nombreux (40.000) pour un pays une fois et demi plus grand que la France.
L’action du général De Gaulle entre 1944 et 1946 s’est finalement limitée à peu de choses, l’essentiel ayant été décidé par le CNR (conseil national de la résistance) qui était totalement noyauté par les communistes inféodés à l’URSS ! Il a quand même recyclé la haute fonction publique française qui s’était honteusement comprise avec l’occupant ….
S’il a quitté le gouvernement provisoire le 20 janvier 1946, c’est essentiellement parce qu’il voyait qu’il ne « maitrisait pas la situation ». La future constitution de la IVème République adoptait un régime parlementaire pur qui ne lui convenait pas ; essentiellement parce qu’elle ne lui permettait de conserver la posture du chef au-dessus de la piétaille politicienne.
Il est donc retourné à Colombey des deux Eglises en rongeant son frein et en attendant pendant 12 ans (la traversée du désert) qu’on l’appelle de nouveau parce qu’il s’estimait, en toute modestie, indispensable (mais à ses conditions à lui).
En 1958 :
Son retour au pouvoir en 1958, à la faveur d’une crise algérienne qui devenait insoluble, relève plus du coup d’état que de la démocratie …
Il était convaincu que l’histoire est faite par les « grands hommes » et il se considérait, en toute humilité, en faire partie.
Il pensait que seule une catastrophe pourrait créer les conditions de son retour au pouvoir.
Et effectivement, c’est ce qui est arrivé … à ceci près que c’est lui qui créera les conditions de cette catastrophe avec « l’Opération résurrection » qui n’était rien moins qu’une menace de coup d’état militaire (avec l’aide des généraux Salan et Massu) dont le but était de faire pression sur le pouvoir en place et spécialement, René Coty, le président de la République de l’époque.
De fait, il a pu négocier avec René Coty afin d’imposer, en tant que président du conseil (appellation du 1er ministre sous la IVème république), les pleins pouvoirs et la mise en congé du Parlement qui, de facto, s’est retrouvé n’avoir plus aucune fonction.
C’est aussi lui qui a promu la haute fonction publique aux postes ministériels puisque, lorsqu’il est devenu président du conseil, il a réservé les postes des affaires étrangères, de la défense, de l’intérieur et des finances à des fonctionnaires.
Il ne voulait pas de responsable politique sur ces ministères clés relevant du régalien …
En outre, dès son retour au pouvoir il fait clairement comprendre à ses ministres qu’il était le seul maître à bord.
Pourquoi n’avoir pas plus simplement modifié la IV république comme il a déclaré en avoir l’intention ?
Parce que, sous la IVème république, le véritable chef de l’Etat était le chef du gouvernement c’est à dire le président du conseil. Le président de la République n’avait que des fonctions honorifiques de représentation.
Avec la Vème république, on changeait de registre ; c’était les pleins pouvoirs tout le temps ce que JF Revel n’a pas manqué de souligner en évoquant les aspects autocratiques et antidémocratiques de cette nouvelle Constitution. Revel voyait en lui un homme se considérant comme « l’incarnation perpétuelle de la France éternelle » avec ses approximations, ses enflures et une pensée profondément conservatrice.
Or, tout pouvoir sans contre-pouvoir et sans contrôle mène à l’abus de pouvoir et à la dictature et s’il est quelqu’un qui a organisé le pouvoir sans contre-pouvoir, c’est bien le général De Gaulle.
En outre, en faisant modifier, en 1962, la constitution de 1958 pour faire élire le président de la république au suffrage universel, il s’est affranchi de toute responsabilité politique tout en faisant croire à des français décidément bien naïfs, mais qui ne demandaient qu’à le croire, qu’il améliorait ainsi la démocratie alors que c’était juste l’inverse.
Son but réel n’était rien moins que d’échapper au contrôle parlementaire.
De fait, la constitution de 1958 constitue un chef d’œuvre de manipulation politique car ce n’est pas la démocratie directe c’est juste l’absence de démocratie.
A bien y regarder, il a réussi l’exploit de créer un système politique (unique au monde) dans lequel le président de la République a tous les pouvoirs mais n’encourt aucune responsabilité politique !
Les français ont approuvé cette constitution et sa modification par référendum sans en mesurer la portée parce qu’ils ne comprenaient rien au texte qui leur était soumis et qu’ils s’en remettaient au « sauveur » de l’époque en plein milieu d’une guerre d’Algérie qui apparaissait insoluble !
Le parlement n’est devenu alors qu’une chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif.
Alors, certes il a arrêté la guerre d’Algérie, et il fallait l’arrêter en donnant l’indépendance à ce pays, mais il l‘a fait dans des conditions scandaleuses après avoir menti à tout le monde et fait croire l’inverse et, pire, en sacrifiant, sans aucun état d’âme et malgré les promesses faites, les pieds noirs et les harkis dont 50.000 sont probablement morts exécutés sommairement par le FLN.
En toute conscience, il a abandonné les français d’Algérie à partir de la signature des accords d’Evian ; l’armée française ayant reçu l’ordre de ne rien faire alors que les hommes du FLN se livraient ouvertement à des massacres sur les européens. Il a aussi formellement interdit que les harkis soient ramenés en France.
Son comportement relève en l’espèce de la forfaiture et de la trahison pure et simple et Raymond Aron évoquera, à son propos, « une suite de reniements odieux et de ruses cyniques ».
De Gaulle a fait la preuve de sa conception machiavélienne de la politique avec ses mensonges et un total mépris des autres !
Après 1958 politique et économie :
En économie
On a dit qu’il avait lancé le programme nucléaire français. Non, ce programme a été lancé avant, sous la IVème République.
De Gaulle n’était ni un démocrate ni un européen, c’était un tenant de la droite nationaliste, autoritaire et patriote. C’était un homme du 19°s qui avait vécu 2 guerres mondiales avec l’Allemagne
Ce n’était pas non plus un libéral. C’était un jacobin qui ne voyait l’économie que sous le prisme de l’interventionnisme étatique sous sa forme la plus autoritaire
Il estimait que c’est à l’Etat de bâtir la puissance nationale car l’Etat peut tout et doit tout faire y compris dans l’économie. Il était persuadé que le privé ne pouvait pas faire, n’était pas compétent ou allait profiter ou pire se vendre à l’étranger. L’instauration du Plan est une de ses grandes mesures dont l’origine est à mettre en parallèle avec une vision soviétique de l’économie. On se souviendra, entre-autres, du calamiteux « plan calcul »
Il préférait un mauvais service public strictement national plutôt qu’une entreprise privée (on se souvient de F Raynaud et de son fameux sketch du « 22 à Asnières »).
Par contre, avec le concours d’Antoine Pinay, il a su assainir les finances publiques qui étaient dans un état désastreux, après une bonne dévaluation et la mise en place, en 1961, du nouveau Franc.
En politique :
Doté d’un ego délirant proche de la mégalomanie, il s’identifiait à la France et se considérait comme seul à pouvoir la sauver. Il méprisait les politiciens et les élus de la république et avait une vision essentiellement monarchique du pouvoir !
Le nationalisme est le concept-clé qui oriente sa réflexion et son action. Seules comptent les nations qui sont les acteurs uniques dans les relations internationales.
De ce fait, d’une manière générale, De Gaulle rejetait la participation de la France à des organisations internationales ou supranationales dans la mesure où elles pourraient entraver ou contraindre sa politique. D’où son absolue opposition à une Europe fédérale
Sa vision purement nationale de la politique étrangère faisait qu’il rejetait l’Europe sauf si … elle était dominée par la France !
On se rappelle aussi cette fameuse conférence de presse, début 1958, alors qu’il n’était alors que président du conseil sous la IVème république, lors de laquelle il a eu cette déclaration tonitruante : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ».
Il n’en avait pas besoin, il avait dans ses bagages la future constitution de la Vème république qui lui donnait tous les pouvoirs !
Seulement, avec la Vème république, nous sommes très loin du parlementarisme à l’anglaise qui est, rappelons-le, la plus ancienne des démocraties modernes !
La Vème république, c’est l’antithèse de la démocratie libérale, c’est un chef d’œuvre de mécanisme autocratique et technocratique dans lequel le Parlement n’est que la caution de l’action du pouvoir personnifié par le président de la République et nous en payons aujourd’hui les conséquences !
Le premier ministre n’est qu’un fusible, un paravent pour faire croire à cette démocratie.
Il a mis en place une monarchie élective après s’être fait attribuer les pleins pouvoirs (tout comme le maréchal Pétain en 1940) pour pouvoir gouverner à sa guise sans rendre de comptes vis-à-vis du parlement.
Son intention n’était pas seulement de créer un exécutif fort et stable mais de soustraire le gouvernement et surtout lui-même au régime des partis ou au régime d’assemblée qui prévalait jusque-là.
Le prix a été une mise sous tutelle des pouvoirs législatif et judiciaire.
On est donc très loin d’une constitution démocratiquement équilibrée.
Néanmoins, ne voulant pas apparaître pour un dictateur, il n’a pas pu éviter que la Vème république repose sur une base parlementaire. De ce fait, le gouvernement a besoin d’une majorité parlementaire qui soutienne sa politique même si les assemblées sont placées sous la tutelle étroite du gouvernement.
Néanmoins, il a tout fait pour en minimiser les effets en faisant adopter un système électoral uninominal majoritaire à deux tours conçu pour donner au président cette majorité en amplifiant intentionnellement le score du parti qui recueille le plus de voix. (Pour mémoire, sous la IVème république c’était le scrutin proportionnel ce qui explique qu’aucune majorité ne pouvait se dégager).
Mais parfois ça ne fonctionne pas !
En effet, son système ne fonctionne que tant que le président a une majorité à l’assemblée nationale car l’image du président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, n’est pas possible s’il n’a pas cette majorité.
Les gaullistes ont évacué cette question en expliquant que la toute-puissance présidentielle reposait sur la confiance du peuple et que De Gaulle n’aurait pas envisagé de diriger le pays sans l’accord profond et constant de la Nation.
L’autorité et la confiance formeraient donc un tout indissociable et, effectivement, à quatre reprises en dix ans, il a posé la question de confiance au pays à travers un référendum.
Et les gaullistes de nous expliquer qu’en cas d’échec, il s’engageait à démissionner et que c’est ce qu’il fit en 1969 car, à ses yeux, le lien de confiance était rompu.
Or, cela est faux, il méprisait le peuple – souvenons-nous de sa déclaration : « les français sont des veaux ».
Il avait en fait une conception plébiscitaire du référendum dont le but était juste d’obtenir la confirmation de ses décisions afin de les imposer à une classe politique qu’il méprisait tant !
On se situe en fait dans la mouvance de Napoléon III.
Quant au président arbitre, au-dessus de la mêlée, autorité morale mais n’intervenant pas dans le pilotage quotidien du pays, cela n’a jamais été le cas puisqu’il a immédiatement fait comprendre à ses proches, ministres et directeurs de cabinet, qu’il n’y avait qu’un patron et que c’était lui !
Les gaullistes affirment aussi qu’un système comme la Vème République ne demeure démocratique que si le président est en permanence responsable, pas forcément devant le Parlement, mais devant le peuple.
Seulement, De Gaulle n’a jamais été responsable devant le peuple et faire état d’une application gaullienne de la Constitution qui serait en contradiction avec la lettre du texte apparait totalement vaine !
Or, en l’absence de responsabilité, la démocratie disparaît et se transforme en tyrannie ou en dictature – même invisible, même non dite.
En 1969, s’il est parti c’est qu’il n’avait plus rien à prouver, qu’il était vieux et fatigué ; et il est mort peu de temps après.
On retiendra donc de lui qu’il avait l’art de la formule, surtout méprisante à l’endroit d’autrui, et qu’il ne s’est perçu que comme l’homme du recours qui allait sauver la France !
Egocentrique, menteur, calculateur, manipulateur, opportuniste, extrêmement rancunier, n’acceptant la démocratie que sous la condition que tout le monde soit d’accord avec lui et se soumette à ses décisions ; voilà un portrait bien peu flatteur et bien plus nuancé que celui qui circule dans l’imagerie populaire !!!
En fait, beaucoup d’affirmations péremptoires le concernant, ou concernant sa politique, relèvent juste du roman ou de la légende !
La lucidité n’est pas nécessairement l’apanage des nations !
Le Mozart de la finance devait nous sauver de la faillite et tout ce qui compte en France (hauts fonctionnaires, presse de gauche, radio-télé de gauche, grands patrons vendus au capitalisme de connivence) est venu nous expliquer, en 2017, que ce jeune énarque était le nouveau messie !
Les français l’ont cru …
Nous avons eu droit, à cette occasion, à un véritable coup de force judiciaire contre l’un des candidats à seule fin de le décrédibiliser et de l’éliminer parce qu’il ne faisait pas partie de l’élite énarchique et qu’il avait clairement déclaré qu’il allait remettre en cause certaines situations !
Quel constat peut-on faire 7 ans plus tard ?
1.000 Mds€ de dettes supplémentaires, des déficits partout, aucune croissance, un pays bloqué !
C’est donc celui d’un immense échec avec une situation économique et financière au bord du gouffre alors que tous les signaux indiquaient depuis plusieurs années que nous dirigions vers une telle issue !
Seulement, tout le monde regardait ailleurs !!!
Il faut encore une fois dire la vérité !
E Macron et Bruno Le Maire, de même que tous les directeurs de leurs cabinets ainsi que les hauts fonctionnaires de la direction du Trésor sont coupables !
Coupables de quoi ?
D’incompétence caractérisée ?
Non, d’avoir provoqué sciemment la faillite de la France en dépensant, comme jamais, l’argent que l’on n’avait pas pour des dépenses inutiles !
Quels sont les crimes et délits que l’on peut leur reprocher ?
-Atteinte au crédit de l’Etat. En effet, les agences de notation vont à nouveau rétrograder la note de solvabilité ; ce qui va provoquer au minimum un renchérissement du crédit, voire même un assèchement du crédit (les prêteurs ne veulent plus prêter parce qu’ils n’ont pas confiance ou pire leurs statuts leur interdisent de prêter à des organismes qui ne sont plus notés au moins AA).
-Abus de crédit destiné à masquer une situation financièrement compromise,
-Cavalerie financière caractérisée par la pratique d’emprunts contractés pour rembourser d’autres emprunts ; notamment avec des emprunts indexés sur le montant de l’inflation dont le cout est exorbitant pour les finances publiques et donc pour le contribuable,
-Extorsion de fonds en bande organisée car extorquer de l’argent sous prétexte de justice fiscale à seule fin de combler des déficits dont la cause n’est rien moins que l’incompétence des manieurs de fonds n’est jamais qu’une extorsion sous couvert de bons arguments démagogiques,
-Détournement de fonds et fausse comptabilité puisque même la cour des comptes a relevé le caractère insincère du budget (maquillage des comptes)
-Faux et usage en écritures publiques, (ce qui est un crime)
Peut-on considérer qu’ils pourraient bénéficier de circonstances atténuantes parce qu’ils ont dû faire face à des circonstances exceptionnelles qui permettraient de les excuser ?
Même pas, il s’agit d’un choix délibéré et totalement conscient de distribuer de l’argent qu’on n’avait pas pour ne pas avoir à être confrontés à des revendications sociales !
Et quelle est à ce jour leur responsabilité ; et je parle ici de responsabilité pénale ?
Aucune alors que tous ces crimes et délits sont de même nature que ceux que l’on n’hésite pas à mettre à la charge des dirigeants d’entreprises privées, honnêtes et malhonnêtes, dont l’entreprise a fait faillite !
Le système énarchique est ainsi conçu que ses membres peuvent faire à peu près n’importe quoi sans jamais encourir de sanction ; à condition de ne pas tomber dans le délit de concussion c’est à dire d’enrichissement personnel par détournement de fonds publics !
Seulement, est-il juste que dans un cas les dirigeants privés soient punis tandis que les dirigeants publics sont exonérés alors qu’ils ont commis les mêmes délits à des niveaux par ailleurs bien plus importants ?
Il n’est pas admissible que des individus puissent entrainer impunément un pays entier dans la faillite sans jamais avoir à rendre de comptes de leur (mauvaise) gestion voire de leur incurie !
S’ils ne se sentaient pas à la hauteur de la tâche, ils n’avaient qu’à démissionner …
Ah oui, c’est vrai, en France, on ne démissionne pas et comme l’administration n’a pas de chef ni de responsable, le système perdure sans contrôle jusqu’à … la sortie de route et l’incompétence n’est pas un délit ; c’est au pire juste une preuve de népotisme !
Seulement, gouverner ce n’est pas faire plaisir à tout le monde tout en profitant du système car on sait que la population veut toujours plus de revenus et d’avantages parce que la distribution d’aides sociales massives a généré dans cette même population le sentiment d’avoir le droit de vivre sans travailler (droit à la paresse).
Même l’épisode Covid ne justifiait pas de bloquer complètement le fonctionnement du pays puisque d’autres pays l’ont fait ; sans aboutir à des résultats plus catastrophiques que les nôtres !
On se rappelle par ailleurs qu’E Macron avait demandé aux Français en 2022 des « efforts et des sacrifices ». Il n’a même pas été capable de donner l’exemple puisque les dépenses de l’Élysée ont littéralement explosé !
Mais, c’est bien connu, c’est gratuit, ça ne coute rien, puisque c’est l’Etat qui paie !
La gabegie et le gaspillage organisés en système de « gestion » ne peut mener qu’à la faillite !
Et malheureusement, désormais, on y est !
Comme l’a écrit Laurent Obertone dans son livre « La France orange mécanique » : « de nombreux responsables se sont contentés de jouir de la République et de l’argent des contribuables, se prostituant à chaque échéance électorale pour cumuler prestige et train de vie, à des années lumières d’un quelconque intérêt général ».
On ne saurait mieux dire !
Plus précisément, nous avons aujourd’hui un système totalement pervers dans lequel tout un tas de gens se pressent pour faire de la politique dans le but évident d’accéder à des postes de direction sans en avoir les compétences tout en percevant des rémunérations très confortables sans en assumer les responsabilités !
Profiter du système de manière aussi indécente et ne jamais subir les conséquences de ses actes a quelque chose d’injurieux pour tous ceux qui en seront les victimes.
On sait que depuis la déclaration tonitruante de Mme Georgina Dufoix « responsable mais pas coupable » qu’ils ont commodément fixé eux-mêmes les limites judiciaires à ne pas dépasser en ce qui les concerne et il suffit de se rappeler les nombreux scandales liés à la faillite d’entreprises publiques renflouées par les impôts des braves français (Crédit Lyonnais, Areva, air France, …) sans aucune conséquence pour les « responsables ».
Seulement, la spoliation fiscale ne peut pas constituer un paravent à l’incurie publique et à l’incompétence caractérisée des décideurs !
Autrement dit, le patrimoine des français n’est pas là pour servir de caution aux erreurs de gestion de nos dirigeants qui doivent assumer leurs responsabilités !
Il faut faire cesser ce système d’irresponsabilité généralisée d’un fonctionnariat qui peut tout faire, et surtout n’importe quoi, sans jamais être responsable des conséquences de ses actes !
Le jour où nous aurons réussi à résoudre cette question, nous aurons fait un grand progrès vers une meilleure gestion et vers la démocratie !
Bien cordialement à tous !
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La première déclaration du nouveau premier ministre a été de dire qu’il « avait découvert » une situation budgétaire catastrophique.
Pieux mensonge que celui-ci puisque tout le monde est au courant que le pays s’en va à vau l’eau avec un endettement hors de contrôle et des déficits qui ne le sont pas moins.
Sa réaction immédiate a été de dire qu’il allait prendre les mesures pour redresser la situation.
On n’en attendait pas moins de lui …
Et quelles sont les premières mesures envisagées ?
Augmenter les impôts et en particulier faire payer les riches !
Programme intéressant qui va brosser dans le sens du poil le sentiment égalitariste des français pour qui le riche est toujours l’autre.
Néanmoins, il dénote un conformisme intellectuel chez Michel Barnier qui n’a rien à voir avec la réflexion économique car le meilleur moyen, et le plus facile, pour réduire les déficits est de réduire les dépenses !!!
Par ailleurs, le gros problème de cette déclaration est que la France n’est pas un pays de riches ; cela se saurait !
C’est un pays à la mentalité collectiviste dominée par une administration qui ne comprend rien aux mécanismes économiques de création de richesse ; et pour cause puisque son but est de prélever cette richesse sur le pays pour lui permettre de vivre !
En fait, il y a bien longtemps que les gens qui avaient des revenus importants et un patrimoine important ont quitté le pays pour éviter la spoliation fiscale sous couvert d’égalité et de justice fiscale.
Quelle est la situation fiscale française ?
56% des foyers ne paient pas d’impôt sur le revenu
50% des foyers imposables sont dans la tranche à 11% (la plus basse)
10% des contribuables paient 76% de la totalité de l’impôt sur le revenu
Sérieusement, égalité fiscale et justice fiscale quand seulement 10% des contribuables paient 76% de la totalité de l’impôt sur le revenu ?
On est en fait en pleine injustice fiscale et il apparaît nettement que les ménages les plus aisés sont déjà fortement mis à contribution !
La marge de manœuvre, pour Michel Barnier, risque donc d’être particulièrement étroite.
En fait, le but est encore une fois, d’enfumer les français, tous naïfs et ignorants qu’ils sont des réalités économiques et fiscales, en leur faisant croire que le meilleur impôt est celui qui est payé … par les autres et qu’ils échapperont à la spoliation !
Seulement, la réalité est légèrement différente.
L’argument éculé de la justice fiscale n’est en fin de compte que le paravent, le rideau de fumée, de toute augmentation des impôts dont la France détient, rappelons-le, le record mondial !
L’effet pervers d’une telle situation est que, s’il n’y a plus de riches en France, comment faire pour faire accepter toute nouvelle augmentation d’impôts aux autres !
La cible du gouvernement va donc être … la classe moyenne !
Il n’existe pas de définition officielle de la classe moyenne en France.
On sait qu’avec F Hollande, le niveau de la richesse se situe à 3.400€ par mois ; niveau de revenus qu’il n’a évidemment jamais eu puisqu’il a toujours perçu beaucoup plus en tant que fonctionnaire qui n’a jamais vraiment travaillé de sa vie (de son propre aveu !).
En outre, on sait qu’aujourd’hui il perçoit un ensemble de revenus qui doit tourner autour de 35.000 € par mois ; mais il ne se considère pas comme riche !
Selon les chiffres de l’Insee, la classe moyenne englobe les personnes dont le revenu disponible (revenus et aides sociales perçus auxquels on soustrait les impôts directement payés au fisc) est compris entre 1.390 € et 2.568 € (chiffres 2018).
Les personnes dont le revenu disponible est inférieur à 1.390 € ne sont pas pour autant considérées comme pauvres puisque le seuil de pauvreté est fixé à 60% du niveau de vie médian, soit 1.062 €.
Quel est le niveau moyen de revenus en France ?
Avec 19.404 € par habitant, la France se situe à la 15ème place du classement des 42 pays européens observés pendant que la Suisse se situe à 42.000 € (l’Allemagne est à 22.388 €).
On comprend dès lors que les français ont, en moyenne, des revenus plutôt faibles, mais que pour une proportion importante (la moitié de la population en fait) ils ont en fait des revenus très faibles et que le but du pouvoir sera de faire payer les pauvres … français tout leur en faisant croire qu’on fait payer les riches !
Prodigieuse manipulation !
L’autre problème est que les ressources fiscales ne sont pas infinies alors que les postes de dépenses le sont puisque tout le monde veut des aides, avantages, autrement dit de l’argent gratuit et que des politiciens professionnels sont prêts à faire toutes les promesses possibles aux frais … des autres (ex : le revenu universel) !
L’homme est par nature insatiable !
C’est comme ça et on n’y peut rien sauf à limiter les dépenses ce que n’ont pas voulu faire les gouvernements qui se sont succédés à la tête du pays depuis 50 ans !
Quelles sont les pistes ouvertes ?
-geler le barème de l’IRPP (qui n’est plus revalorisé du montant de l’inflation de l’année) avec pour effet de faire payer des impôts à ceux qui n’en payaient pas avant tout en alourdissant ceux qui en paient déjà !
-augmenter la flat tax de 30%, qui n’est pas flat du tout, et qui s’applique à tous les revenus du patrimoine, riches et pauvres,
-augmenter l’impôt sur les sociétés ; lesquelles vont forcément en répercuter le cout sur le consommateur. Dès lors, sauf à ne rien acheter, vous subirez les conséquences de cette augmentation que vous soyez riche ou pauvre !
-augmenter la CSG d’un point, (vous noterez à ce propos que la CSG qui n’existait pas en 1990 rapporte aujourd’hui presque deux fois plus que l’IRPP). Vous avez dit alourdissement de la fiscalité ?
-geler les revalorisations des retraites dont on sait que leur moyenne est bien inférieure à la moyenne des salaires. Plusieurs années d’une telle pratique aboutira à littéralement laminer les revenus des retraités !
Autres données intéressantes :
En 2023, l’impôt sur le revenu a généré 82,1 Mds€ de recettes, la CSG 141,6 Mds€ et la TVA 200 Mds€.
Conclusions à propos de ces quelques considérations ?
Le gouvernement promet de faire payer les riches mais ce seront les pauvres et les classes moyennes qui paieront l’alourdissement de la fiscalité.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que ce sont les plus nombreux et que des riches il n’y en a plus !
Mais aussi parce que les pauvres et les classes moyennes sont fiscalement taillables à merci puisqu’ils sont coincés dans leur petit bout de France et qu’ils ne peuvent pas échapper à la spoliation !
Ceux qui ont de l’argent sont déjà partis à l’étranger !
En fait, pour le fisc français, tous les français sont riches … surtout que l’Etat français va devoir trouver rien moins que 300 Mds€ en 2025 pour couvrir ses déficits courants (évalués à 5.6% du PIB soit 2.805 Mds€x5.6%= 157 Mds€ après 6% évalués pour 2024) et les emprunts venus à échéance qu’il va falloir rembourser !
Les recettes nettes du budget général de l’État s’élèvent à 312 Mds €, les charges nettes à 453 Mds €. Le solde du budget de l’État (budget général, budgets annexes et comptes spéciaux) est de -147 Mds €.
Rapporté au budget, la déficit se situe en fait à 50% ; ce qui est autrement plus significatif que 5.6% d’un total flou qui comprend notamment l’activité d’une administration qui ne produit … rien !
D’ailleurs, les marchés financiers tiennent déjà compte de cette réalité puisque les taux auxquels la France emprunte sont en augmentation pour se situer désormais au niveau de ceux de l’Espagne (à 2.98%) contre 2.18% pour l’Allemagne, 2.72% pour le Portugal et 3.18% pour la Grèce.
Le constat le plus frappant est que la dette augmente 5 fois plus vite que la croissance ; nous sommes donc clairement dans une trappe à dettes !
La situation budgétaire va donc très vite devenir intenable avec un alourdissement du service de la dette (intérêts payés) qui va exploser pour devenir le premier poste de dépenses !!!
Et qui faut-il féliciter pour nous avoir placés dans une situation aussi catastrophique ?
Notre chère haute fonction publique issue de l’ENA dont l’incompétence n’a d’égale que l’arrogance !
Il faudra bien un jour qu’elle rende des comptes à propos d’un tel désastre !
Ce qui est sûr, c’est que le matraquage fiscal n’est pas la solution pour redresser la situation … car aucun redressement ne pourra intervenir sans une réduction drastique les dépenses publiques dans le pays le plus imposé d’Europe !
Bien cordialement à tous !
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Mieux en avoir que pas, tout le monde aime les pauvres mais personne ne veut l’être ; tout le monde déteste les riches mais tout le monde veut le devenir !
Ainsi en est-il d’un élément essentiel de notre vie quotidienne ; je veux parler de l’argent au sens de la monnaie qui permet d’effectuer toutes les transactions nécessaires à notre train de vie, quelle que soit sa nature et quel que soit son niveau.
Car, quel meilleur indicateur de la richesse que l’argent ?
Dans l’imagerie populaire, l’argent est durement gagné, il faut se lever le matin pour aller le gagner … et il est tellement assimilé à la richesse qu’en France le riche est ce sale individu qui a plein d’argent qu’il faut lui confisquer pour faire vivre les plus pauvres et … les autres !
Curieuse conception de la propriété …faite de beaucoup de jalousie ; sentiment assez peu noble mais largement exploité par une certaine classe politique pour ne pas dire par toute la classe politique, en ce compris nos hauts fonctionnaires.
Néanmoins, une certaine frange de la classe politique nous explique, la main sur le cœur, que l’argent ne vaut rien et que de toute façon on peut en créer autant que l’on veut !
Le problème de ce type de raisonnement est qu’il émane de personnes qui visiblement n’en ont jamais manqué (il faut mépriser l’argent ; surtout … la petite monnaie) mais aussi de personnes qui visiblement ne comprennent rien au fonctionnement de l’économie.
La monnaie a été inventée dans l’antiquité en Asie mineure et ce n’est pas un hasard. Elle correspondait à un besoin afin de permettre la facilitation des échanges économiques tout en permettant de sortir du système archaïque et rigide du troc.
La monnaie, qui à l’époque était métallique c’est à dire d’or, d’argent mais plus souvent de bronze, sert d’indicateur à la valeur des choses que l’on souhaite acheter ou vendre et, avec le temps, elle est devenue une unité de compte, une réserve de valeur et un intermédiaire nécessaire dans les échanges économiques.
Seulement, si l’argent ne vaut rien, plus rien n’a de valeur ou plus exactement on ne peut pas fixer de valeur aux choses puisque l’argent est l’étalon qui permet de mesurer la valeur des choses et des biens et d’accumuler cette valeur !
Or, l’Etat et ses acteurs, au mépris des règles économiques les plus élémentaires, ont multiplié les sources d’argent gratuit au profit d’une multitude d’acteurs économiques publics et privés :
-Les subventions de tous types notamment aux associations en tous genres, mais aussi aux particuliers (la voiture électrique qui fausse le marché), les entreprises, essentiellement publiques,
-les fonctionnaires qui occupent des emplois sans tâche définie dans toute une série d’organismes et de comités inutiles mais couteux !
-Les aides sociales qui financent le train de vie de gens qui ne travaillent pas,
-Les niches fiscales qui permettent à certaines personnes de bénéficier d’exonérations fiscales (œuvres d’art, investissement dans l’immobilier, personnel de maison)
-Le koikilenkoute qui a été appliqué par E Macron et qui a permis à beaucoup d’entreprises en difficulté de survivre jusqu’à ce que l’argent gratuit s’arrête et qu’elles finissent par faire faillite parce que, de toute façon, elles auraient fait faillite !
-et enfin, l’ultime stade, la planche à billets c’est à dire l’inflation provoquée par l’Etat parce qu’il finance ses dépenses par le biais de l’émission monétaire pour compenser l’insuffisance de ressources essentiellement fiscales. Toutefois, depuis l’€, ce rôle est dévolu à la BCE de Frankfort ; ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas lieu, notamment ces dernières années, avec des injections massives de liquidités pour « sauver » essentiellement des pays surendettés !
Les conséquences sont bien connues et ressemblent étrangement à la situation actuelle de la France : fiscalité lourde voire confiscatoire, dettes énormes et inflation.
Une part importante de ces dépenses a, en outre, été financée de manière irresponsable au moyen d’emprunts faits sur les marchés et dans ce cas l’argent n’est gratuit que jusqu’au moment où il faut le … rembourser.
Les conséquences sont bien connues …
Dépenses inappropriées, excessives, gaspillages en tous genres, destruction du système de création de richesses car, à quoi cela sert il de travailler et de faire des efforts si l’argent est gratuit !
Conséquence inéluctable : l’argent gratuit fausse le fonctionnement naturel du marché en instituant des faux prix voire même pas de prix du tout !
Du coup, l’étalon de valeur devient invalide et, à la fin, l’argent n’a plus de valeur et … tout le monde souhaite s’en débarrasser car la valeur de l’argent est un élément de confiance essentiel dans la crédibilité d’un modèle économique !
On sait d’ailleurs qu’un pays qui a une mauvaise monnaie est un état en difficulté.
Seulement, contrairement à ce que certains aiment croire et faire croire, la vie ce n’est pas une longue série d’amusements, de plaisirs, de vacances, de dépenses financées par de l’argent gratuit dont on ne veut surtout pas connaître la provenance.
La folie, ce serait évidemment de continuer …
Mais, que pensez-vous que vont faire les dirigeants de la France ?
Bien évidemment, et malgré une situation extrêmement compromise, ils vont continuer à distribuer de l’argent gratuit parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas le choix et parce qu’ils pensent pouvoir bénéficier, en dernier ressort, à la fois du bouclier de l’€, monnaie commune, et de l’assurance en dernier de ressort que la BCE « épongera » leurs erreurs !
Et ils persisteront à le faire jusqu’à la faillite finale parce que la distribution d’argent gratuit se termine toujours par la faillite !
Ce qui doit arriver finit toujours par arriver !
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "L’argent gratuit détruit tout"
C’est la question que s’est posée un journal en ligne.
Question simple mais réponse complexe surtout que la question est mal formulée dans la mesure où elle présuppose que le pouvoir politique créé des revenus qu’il serait susceptible de distribuer !
Cette idée est évidemment séduisante ; surtout qu’elle a un but racoleur vis-à-vis d’une population qui a des fins de mois difficiles et qui serait tentée de croire à la capacité d’action des politiques et des hauts fonctionnaires.
Seulement, la réalité est toute différente.
Doit-on y voir un parti pris idéologique ou un manque de culture économique de l’auteur de l’article ?
Car l’Etat, s’il distribue de l’argent, c’est que cet argent a été pris à quelqu’un !
Il faut en effet rappeler, encore une fois, que le pouvoir politique ne créé pas de revenus, c’est même l’inverse. Il taxe les revenus pour alimenter son train de vie et éventuellement en redistribuer une partie à ceux qu’il estime, de manière totalement arbitraire, en avoir besoin ou le mériter.
Ce qui est évidemment tout à fait différent !
Rappelons qu’un Etat n’a que 3 moyens d’action : taxer, subventionner, interdire … et en France, le pouvoir ne se prive pas de ces moyens d’action !
La richesse est exclusivement créée par les entreprises privées dont il faut bien dire qu’en France elles ne sont pas les favorites d’un pouvoir largement détenu par une caste de hauts fonctionnaires qui perçoit le capitalisme industriel au minimum comme une pompe à fric inépuisable et au maximum comme un concurrent qu’il faut maintenir sous le boisseau.
Néanmoins, le gouvernement n’est pas sans moyens d’action ; le tout étant évidemment de savoir lesquels sont idéologiquement acceptables pour lui et ceux qui restent possibles dans le cadre d’un contexte politique particulièrement délicat et une situation financière désastreuse.
-le contexte politique
Le gouvernement est dans une situation politique très délicate puisqu’il n’a pas de majorité à l’assemblée nationale.
De ce fait, tous les textes législatifs, en particulier le projet de loi de finances pour 2025, vont devoir faire l’objet d’intenses négociations en vue d’obtenir, de manière ponctuelle, des majorités permettant de les faire voter.
Nul ne doute, dans cette configuration, que certains groupes parlementaires (LFI, RN) vont faire monter les enchères ou même se placer en embuscade dans l’attente d’une motion de censure qui fera chuter le gouvernement comme au bon vieux temps de la IVème république.
-la situation financière
Le nouveau premier ministre doit évidemment composer avec la situation qu’il a trouvé en arrivant à Matignon et, malheureusement, celle-ci n’est pas fameuse …
En fait, elle est carrément catastrophique puisque tous les voyants économiques et fiscaux sont dans le rouge avec des perspectives cataclysmiques …
En clair, la France est en phase de glissade budgétaire et d’aggravation de ses déficits ; en totale contradiction avec ses engagements européens de modération.
Cette situation résulte pour une large part de plus de 50 ans de mauvaise gestion par la haute fonction publique ; laquelle a placé le pays dans un « corner » dont celui-ci ne peut aujourd’hui plus sortir !
-les hypothèses d’action
Bien sûr, un libéral prendrait les décisions suivantes : diminuer les dépenses de l’Etat pour pouvoir dégager des marges de manœuvre puis diminuer les recettes de l’Etat, principalement la charge fiscale et sociale, pour augmenter corrélativement les revenus des agents économiques (particuliers et entreprises).
I-diminuer les dépenses de l’Etat
Il s’agirait notamment de :
-supprimer des postes de fonctionnaires (plusieurs centaines de milliers) mais, pour cela, il faut modifier le statut de la fonction publique,
-supprimer massivement les subventions versées aux particuliers, associations, entreprises, comités Théodule … avec pour corollaire une grogne généralisée,
-diminuer les prestations sociales dont beaucoup ne sont que des allocations de confort (prime de noël, …) allouées dans le cadre d’un clientélisme électoral avec des risques d’explosion sociale.
-accessoirement réduire les contraintes administratives qui pèsent sur les entreprises afin de faciliter leur activité.
II-diminuer les recettes de l’Etat
Il s’agirait essentiellement de diminuer la pression fiscale et sociale afin de dégager des marges de manœuvre ; cette diminution provoquant immédiatement une augmentation corrélative des revenus des agents économiques après impôts.
Cela permettrait bien évidemment de relancer l’activité économique du secteur privé qui, en améliorant ses marges et sa compétitivité, pourrait se développer et embaucher.
Seulement, prendre de telles mesures présente des inconvénients majeurs.
Elles auraient nécessairement, dans un premier temps, un effet récessif comme cela avait été le cas lorsque Mme Thatcher était arrivée au pouvoir au Royaume Uni en 1979 et avait taillé à la serpe dans les administrations et les subventions qui sclérosaient totalement l’économie britannique.
En effet, la subvention publique disparaissant, les bénéficiaires (entreprises et particuliers) se retrouvent confrontés fatalement à une diminution de leurs ressources … ce qui va entrainer une diminution de l’activité économique.
C’est le prix à payer pour espérer un retour à une économie de production animée par le secteur privé.
Le corolaire est évidemment que cette démarche entrainerait une réduction symétrique de la sphère d’influence du secteur public et il semble assez peu probable que ce schéma puisse être considéré comme acceptable par une haute fonction publique qui détient actuellement tous les pouvoirs !
En fait, la phase récessive de l’économie est le piège, avec toute sa perversité, d’une économie massivement subventionnée par la dette comme l’est la France…. car dès que l’on stoppe les subventions, tout le système s’écroule; c’est la récession et elle peut être violente !
Et c’est bien le problème de la France dont une grosse partie du système économique (basé sur la consommation) repose sur des subventions à hauteur, en moyenne, de 64 Mds € par an (3.200 Mds€/50 ans).
Or, on sait que ce modèle économique n’est pas viable puisqu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment.
Mais nos hauts fonctionnaires en charge des affaires de l’Etat sont incapables de changer de modèle parce que d’une part ils en sont les premiers bénéficiaires mais aussi et surtout parce qu’ils ont peur des conséquences.
En France, la révolte sociale n’est jamais loin et l’esprit de sacrifice est à peu près inexistant à la fois parce que la population bénéficiaire des aides estime désormais que c’est un dû (elle y a droit) et qu’elle a sous les yeux le mauvais exemple d’une haute fonction publique et d’élus qui cumulent tous les avantages.
Néanmoins, m’est avis que Michel Barnier ne fera rien de tout cela parce que ce n’est pas dans ses convictions et que, de toute façon, il n’en aura pas les moyens.
Ce n’est pas un libéral et surtout, dans les cercles du pouvoir, on craint par-dessus tout la récession et les revendications sociales.
La conclusion inéluctable est qu’il sera hors de question de réduire les dépenses publiques !
Le gouvernement est donc coincé.
Sa seule option sera de … ne rien faire et il ne fera d’autant plus rien qu’il n’a aucune majorité et qu’il est donc à la merci d’une motion de censure qui interviendra tôt ou tard !
Du coup, Michel Barnier se limitera à gérer les affaires courantes en naviguant entre deux eaux pour n’agacer personne et faire durer une situation par essence instable !
Et pendant ce temps, E Macron comptera les points …
On est en fait en pleine crise institutionnelle et «l’œuvre » du général De Gaulle (la constitution de 1958 et son système semi présidentiel très dirigiste et plutôt antiparlementaire) se trouve bien amoindrie !
Quelle issue pour faire face à des déficits qui mettent en péril la solvabilité du pays ?
Pour l’instant, la seule solution qui s’offre à Michel Barnier c’est, à part quelques coups de rabot budgétaire à l’effet limité, d’augmenter les recettes fiscales et donc les impôts pour faire face aux échéances et aux injonctions de Bruxelles de revenir « dans les clous ».
Dans la grande tradition fiscale française, il s’agira donc d’augmenter faiblement toute une série d’impôts afin d’obtenir une masse fiscale suffisante pour « éponger » les déficits ; ou tout au moins de faire croire à Bruxelles qu’on va le faire (ce qui a d’ailleurs été l’essentiel de la politique fiscale française vis-à-vis des autorités européennes ces dernières années).
Evidemment, il faudra longuement expliquer aux français que ce tour de vis fiscal est nécessaire par solidarité, pour lutter contre les inégalités et pour améliorer la justice sociale.
Seraient d’ores et déjà envisagés : la désindexation des retraites (qui seront du coup taxées par l’inflation qui va rogner les pensions 12 Mds € d’économies), une hausse du taux de CSG (1 point 50 Mds€ de recettes) voire une hausse du taux de TVA, et pour les entreprises une hausse de l’impôt sur les sociétés !
A bien y regarder, il faut bien se rendre à l’évidence que ces mesures ne sont pas de nature à augmenter le pouvoir d’achat des français …
C’est en fait l’inverse !
Finalement, rien de neuf
Bien cordialement à tous !
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Michel Barnier vient d’être nommé premier ministre.
Est-ce important ?
Non, évidemment car la nomination du premier ministre est l’archétype du non évènement dont la presse fait ses choux gras ; histoire de faire de l’audience en s’imaginant que les français vont être passionnés !
En fait, cela n’intéresse personne ; hormis la petite clique des spécialistes du microcosme politique et des politiciens professionnels qui essaient d’exister aux yeux des français !
-les français s’en moquent, ils savent que ça ne changera rien à leur vie quotidienne,
-tout le monde sait que la réalité du pouvoir, sous la Vème République, est à l’Elysée ; entre les mains d’un monarque élu capricieux, égocentrique …mais aussi entre les mains d’une haute fonction publique qui agit à sa guise sans jamais rendre de comptes à quiconque !
Pour le reste, Michel Barnier est un étatiste pur jus ; même s’il n’est pas issu de la haute fonction publique.
C’est un pourfendeur de « l’ultralibéralisme », un véritable crocodile du marigot politique qui cumule 51 années de politique professionnelle.
J’avais commencé à lire son livre sur le Brexit, puisqu’il était à l’époque commissaire européen chargé des négociations avec le Royaume Uni. Je n’ai pas pu le finir dans la mesure où je ne partage absolument sa vision étatiste du monde.
Le seul avantage, si l’on peut dire, est qu’il connait à fond les arcanes du microcosme politique et qu’il saura déjouer les pièges de la politique politicienne.
Mais est-ce que cela sera suffisant pour faire une politique qui sorte la France de l’ornière ?
Permettez-moi d’en douter …
Rien ne changera, on continuera à faire « comme avant » jusqu’au krach final parce que d’une part il n’est pas un réformateur ni un libéral et qu’il va persister à utiliser les vieilles recettes qui ne marchent pas et que d’autre part il va très vite se heurter à la fois au potentat de l’Elysée et aux motions de censure qui vont forcément être déposées par les groupes RN et NFP.
Par ailleurs, il faut être lucide, sous la Vème République le premier ministre ne sert à rien, il n’est qu’un fusible pour permettre au président de se protéger de la colère populaire.
A preuve, la plupart du temps, même les ministres du gouvernement sont choisis par … l’Elysée !
On est donc en plein dans la comédie du pouvoir avec ses faux semblants !
Le pouvoir présidentiel est l’unique pouvoir et le gouvernement n’est qu’une simple courroie de transmission ou d’exécution. C’est la lettre de cette Constitution voulue par De Gaulle parce que celui-ci ne voulait pas avoir à rendre de comptes vis-à-vis de députés et sénateurs qu’il méprisait !?!
Le premier ministre n’est finalement, en France, qu’une illusion de démocratie, un paravent pour masquer que le véritable détenteur du pouvoir est à l’Elysée et que son occupant est irresponsable politiquement.
L’illusion démocratique n’est qu’une illusion et, bien qu’électif, c’est un système monarchique avec sa cour et … ses courtisans. C’est bien là le problème de la Vème République : le président ne fait face à aucun contre-pouvoir et n’est pas responsable politiquement !
Autrement dit, il peut faire à peu près n’importe quoi sans encourir la moindre sanction ; ce qui est évidement l’inverse de la démocratie !
Pour reprendre une publicité déjà ancienne, la Vème République est à la démocratie ce que le canada dry est à l’alcool !
De Gaulle avait bien compris qu’en se plaçant au-dessus de la mêlée politicienne et de la gestion au jour le jour des affaires de l’Etat, il échappait à la colère populaire en apparaissant comme une figure tutélaire, le deus ex machina au-dessus de la piétaille politicienne tout en tirant discrètement les ficelles de la marionette de Matignon !
Seulement, tous les présidents depuis Giscard n’ont eu de cesse de jouer de leur pouvoir et d’augmenter leur interventionnisme au quotidien ; avec pour conséquence de se mettre au premier plan.
Ces présidents n’ont pas respecté l’esprit dans lequel avait été construite cette République si particulière et N Sarkozy, qui avait déclaré que le premier ministre n’est qu’un collaborateur, en a été un exemple flagrant jusqu’à sa détestation, et son éviction, par les français !
La fonction présidentielle, devenue par la pratique de ces présidents, centre de tout, est devenue, en s’exposant inconsidérément, le totem, la tête de turc, l’exutoire d’un mécontentement populaire de plus en plus vif.
Le piège tendu à tous ces présidents tient en une seule formule : tout pouvoir sans contrepouvoir conduit à l’abus de pouvoir et ils y ont tous sauté à pieds joints par un phénomène que l’on peut définir comme « l’ivresse du pouvoir » !
E Macron en est d’ailleurs devenu une véritable caricature !
Le paradoxe est que cette surpuissance présidentielle, à la fois omnipotente et irresponsable, a débouché à la longue sur tout le contraire de ce qu’elle était censée apporter, à savoir l’efficacité, avec un régime constitutionnel en crise permanente !
Alors, quelle sera l’action de M Barnier dont il faut souligner qu’il n’a pas été choisi par les français mais sélectionné par E Macron à la suite de calculs politiciens que l’on soupçonne particulièrement tortueux ?
Celle qui sera décidée par E Macron et s’il s’oppose à lui, il sera … démissionné d’office car c’est la règle constitutionnelle de la Vème … s’il n’est pas renversé avant par une motion de censure dont la probabilité de survenance est absolument certaine !
E Macron risque-t-il quelque chose dans l’affaire ?
Non, bien évidemment ; il se retranchera derrière la Constitution pour s’agripper à son pouvoir, jusqu’à la fin de son mandat !
Si Michel Barnier échoue, il nommera un nouveau premier ministre …
On l’a bien vu avec G Attal qui a payé pour l’impopularité du président et qui a été dégagé au bout de 8 mois, sans aucun état d’âme alors qu’il ne s’y attendait même pas !
Toutefois, il n’est pas sûr que tout cela soit suffisant …
Fin de l’épisode et du non évènement !
Bien cordialement à tous !
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Nous avons vu que la haute fonction publique tenait le pays et qu’elle n’était pas près de céder son pouvoir et ce d’autant moins qu’elle en est arrivée à se permettre à peu près n’importe quoi.
Elle tient tellement bien le pays qu’elle est en train de faire l’éclatante démonstration que la France n’a pas besoin de gouvernement puisque tout est décidé entre l’Elysée et les hauts fonctionnaires des grands ministères.
Elle présente en outre des caractéristiques tout à fait spécifiques qu’on pourrait même qualifier d’uniques dans le monde occidental.
Elle est inamovible, collectiviste, anti libérale, anti capitaliste et se rapproche furieusement de la nomenklatura soviétique.
Elle est inamovible et incontournable
Le statut de la fonction publique permet aux hauts fonctionnaires de bénéficier d’un emploi à vie ; ce qui est aujourd’hui une pure anomalie dont l’origine remonte au 19°s. Il en résulte une rigidité incompatible avec le marché du travail dont on nous répète qu’il doit être flexible ; l’Etat ne peut pas gérer ses effectifs ce qui l’amène à recruter toujours plus pour remplir de nouvelles missions.
Ce système est en outre complété par le fait que les hauts fonctionnaires qui se « lancent » en politique peuvent être mis en disponibilité ou en détachement tout en continuant à bénéfice d’une progression de carrière dans la fonction publique !?!
Quel est l’intérêt ?
-d’une part ils peuvent retourner dans leur corps d’origine en cas d’échec électoral ou de souhait personnel
-d’autre part la retraite bien sûr car son montant est calculé à partir du point d’indice et ce dernier progresse, même si le haut fonctionnaire n’occupe pas son poste. C’est donc tout bénéfice si l’on peut dire !
Nos hauts fonctionnaires sont donc assurés, quoiqu’il arrive, d’une carrière linéaire totalement dépourvue de risque, certes sans flamboiement mais certaine, avec une rémunération qui tombe, sans souci, tous les mois avec, à la fin, une confortable retraite. Le bonus ce sont les postes ministériels avec des avantages supplémentaires réservés pour ceux qui auront eu assez d’entregent pour se faufiler dans le marigot politique. Cela leur permet de cumuler des avantages à la fois du côté de leur corps d’origine et d’autre part du côté des autres missions ou fonctions exercées.
Toutefois, il ne faut pas croire que cette haute fonction publique est sortie de nulle part en 1946 et que cette manie du contrôle date de 1974.
Elle existait déjà sous le régime de Vichy, elle en était même le principal élément et c’est à cette époque qu’elle a commencé à prendre de l’ampleur ; ce qui l’a amenée à des postures pour le moins compromettantes dans la mesure où, sous couvert de souveraineté, et surtout de contrôle, elle a clairement aidé l’Allemagne nazie à occuper et piller le pays.
Cela prouve qu’en cas de problème grave, il ne faut pas comptez sur elle, elle cherchera d’abord à se protéger elle-même !
Son influence était telle qu’elle n’en a rendu aucun compte à la libération en 1944. On s’est juste contenté d’écrêter les têtes des plus compromises. De Gaulle en était parfaitement conscient mais il a estimé qu’il ne pouvait pas se passer de l’administration pour faire fonctionner le pays !
Elle se déclare de gauche mais est surtout collectiviste
Les hauts fonctionnaires sont essentiellement de gauche, bien entendu. Mais c’est surtout par conformisme social parce qu’il faut être de gauche si l’on veut réussir car cela prouve que l’on a de l’empathie et qu’on veut partager avec les plus pauvres.
Nos hauts fonctionnaires sont de mauvais gestionnaires mais ils sont de gauche ; comme si cela pouvait tout excuser et comme si le fait de distribuer sans compter l’argent qu’on n’a pas pouvait être considéré comme un bienfait !
Mais, ne nous trompons pas, ce tropisme de gauche et pseudo social n’est qu’un biais intellectuel leur permettant de prospérer sur le dos des pauvres français qui n’y voient que du feu !
Car, nos hauts fonctionnaires ne sont pas de gauche, ils sont juste collectivistes ; ce qui est tout à fait différent !
Et qu’est-ce que le collectivisme si ce n’est mettre les biens autres à votre disposition car il est toujours préférable d’être collectiviste avec les affaires des autres ; c’est tellement plus commode !
Le parallélisme le plus proche est d’imaginer que vous louez (leasing) une belle et grosse voiture dont tous les loyers et frais sont payés par … votre voisin !
Bien pratique n’est-ce pas ?
Le collectivisme est ce qui permet de justifier sa prédation sur la richesse produite par les autres, alors que notre haute fonction publique ne produit rien ; notamment par le biais abondamment utilisé de la solidarité et de la redistribution. Mais exclusivement sous contrôle de l’administration et en particulier parce que, s’étant immiscée au milieu de tout et se mêlant de tout, elle est devenue un intervenant incontournable des mouvements financiers au niveau du pays tout en prélevant discrètement sa dime au passage !
Il ne vous a pas échappé que le monde de l’entreprise et de l’argent, désigné sous le vocable à connotation négative « pouvoir capitaliste », « pouvoir de l’argent » ou « ultralibéralisme », constitue un totem du pouvoir parce qu’il n’est qu’un concurrent qu’il faut éliminer ou tout au moins garder sous contrôle.
Notre haute fonction publique a parfaitement réussi à le faire grâce à des normes et des directives (notamment sociales) qui ont littéralement laminé l’industrie française avec un succès « retentissant » au niveau de l’emploi.
Et, de fait, le grand capitalisme n’existe pratiquement pas en France à part 3 ou 4 familles puisque la plupart des grandes entreprises sont sous le contrôle indirect de l’administration parce qu’elles sont dirigées par des hauts fonctionnaires !
On est bien loin du mythe des 200 familles qui tiendraient le pays !
Le pire c’est que les français n’en ont même pas conscience surtout qu’on les a élevés dans la détestation du grand capital, du libéralisme, des entrepreneurs voleurs, fraudeurs, exploiteurs grâce à une classe politique issue pour l’essentiel de la haute fonction publique gavée d’argent public et qui donc n’a absolument aucun intérêt à ce que les choses changent !
C’est une nomenklatura de type soviétique
Nos hauts fonctionnaires sont de gauche mais il ne faut pas se tromper, c’est juste une posture pour masquer des situations personnelles particulièrement confortables (travail peu pénible, nombreux congés, absences injustifiées tolérées, rémunérations très largement au-dessus de la moyenne, avantages multiples et notamment accès aux crédits sponsorisés par l’Etat, accès aux fonds de pensions interdits aux salariés du privé, retraite confortable calculée sur les 6 derniers mois au lieu des 25 dernières années pour le privé, pour certains un appartement de fonction …. et j’en oublie)
Un ami m’a raconté qu’il connaissait un administrateur civil (bas de l’échelle des hauts fonctionnaires) qui travaillait une heure par semaine tout en percevant 5.000€ par mois. Le reste du temps, il faisait l’agent immobilier au noir sur Paris …
A ce compte-là, on est forcément un collectiviste forcené !
Rappelons-nous aussi ces retraites plantureuses de 35.000€ par mois allouées à certains alors que le niveau moyen de pension est de 1.200€ (Chirac, Hollande, Ayrault, Giscard pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit) ; surtout que, ne l’oublions pas, ces retraites sont payées avec vos impôts !
N’oublions pas non plus cette haute fonction publique qui a prospéré sous F Mitterrand et qui s’est littéralement gavée au point d’être surnommée « gauche caviar » !
En URSS, une clique technocratique avait pris le contrôle ; il en est de même en France, le goulag en moins !
En outre, quand un groupe social prend le contrôle c’est toujours avec de bons arguments (sécurité, solidarité, …) mais c’est d’abord à son propre avantage !
N’ayons pas peur des mots … la haute fonction publique est un chancre social qui prospère sur le dos de la société civile et qui élimine ses concurrents réels ou seulement potentiels !
Le problème c’est qu’il n’y a jamais loin du contrôle total à la tyrannie …
Bien cordialement à tous !
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On sait que la démocratie représentative moderne est le plus mauvais des régimes politiques à l’exception de tous les autres (selon les propos W Churchill).
C’est pour cela qu’il est nécessaire d’organiser un équilibre entre les pouvoirs constitutionnels pour qu’ils se contrôlent les uns les autres afin qu’il n’y ait pas un pouvoir qui prenne l’ascendant sur les autres et que ce pouvoir ne dérive pas en abus de pouvoir !
Car, selon le mot de Lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » !
C’est la voie suivie par le Royaume Uni et les Etats Unis ; pays qui détestent les dictateurs.
Pas en France !
Celle-ci présente en effet une situation très particulière à cet égard puisque d’une part la Vème a organisé un déséquilibre des pouvoirs qui a été voulu par le Général de Gaulle et d’autre part parce que le véritable pouvoir n’est pas inscrit dans la Constitution et que celui-là ne rend de comptes à personne !
Les 3 pouvoirs traditionnels sont le législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Or, en France, aux termes du titre 8 de la constitution le pouvoir judiciaire n’est pas un pouvoir. C’est une simple autorité sous l’autorité du président de la république. Du coup, il n’a aucun autre pouvoir que de poursuivre le simple citoyen puisque, rappelons-le, l‘Etat et son administration relèvent exclusivement de la justice administrative dont les juges sont issus eux-mêmes de … l’administration !
Le législatif, qui est normalement le véritable lieu du pouvoir dans une démocratie représentative, c’est là que siègent les représentants du peuple, est totalement inféodé à l’exécutif qui reste maitre de son ordre du jour.
Enfin, le gouvernement n’est rien puisque la réalité du pouvoir se situe à l’Elysée mais seul le gouvernement est responsable devant le parlement tandis que le président, qui est tout, ne rend de comptes à personne ; ce qui est à tout le moins un peu surprenant !
La France vit en monarchie autocratique sans même en avoir conscience !
Toutefois, le véritable pouvoir est ailleurs …
Quelle différence y a-t-il entre E Macron, E Philippe, Giscard, Chirac, F Hollande, Juppé, Fabius, Royal, M Aubry, M Rocard, L Jospin, D de Villepin, J Castex hormis leurs traits de caractère personnels ?
Aucune, ils sont tous issus du même moule énarchique et ont tous fait la même chose : augmenter l’interventionnisme étatique, le nombre des fonctionnaires, les dépenses publiques et la dette !
Et cette coterie technocratique est toujours là, quel que soit le résultat des élections !
Malgré le résultat calamiteux de sa gestion, elle domine la vie publique française depuis au moins 50 ans … sans jamais rendre de comptes alors que son bilan s’établit quand même à 3.200 milliards € de dettes et « consacre » la faillite généralisée de l’Etat !
Elle a totalement pris le contrôle du pays en passant d’une mission d’exécution administrative au pouvoir politique décisionnaire, en mélangeant, sans aucun complexe, la nature de son action, au mépris du conflit d’intérêt voire même du droit ; sans que personne trouve à y redire !
Mais, qui contrôle l’administration qui n’est pas un pouvoir constitutionnel ?
La Cour des Comptes ? Composée de fonctionnaires, elle n’a aucun pouvoir de sanction et ses avis sont très rarement suivis d’effet.
Les Tribunaux Administratifs ? Ce sont des fonctionnaires et à 98% donnent toujours raison à l’administration. En outre, quand il y a sanction, c’est toujours a posteriori bien après la commission des faits délictueux qui ont porté préjudice.
Le Conseil Constitutionnel ? Ce sont d’anciens premiers ministres ou des hauts fonctionnaires qui y voient le couronnement de leur « carrière » et qui répugnent à sanctionner l’action de leurs amis et collègues !
Finalement, personne !
Et que fait une organisation dominante qui agit sans contrôle ?
Par instinct, mais aussi par réflexe, elle continue d’accroitre son pouvoir et se permet même de ne pas respecter les règles de droit qu’elle impose à la population !
Nous en avons une démonstration flagrante avec G Attal, ancien Premier ministre démissionnaire, mais devenu député lors des dernières élections, qui continue d’assurer les fonctions de son ancienne charge et notamment la préparation du budget. Plusieurs ministres, eux aussi devenus députés, sont toujours à leur poste ministériel y compris le ministre de l’Intérieur.
Or, il s’agit là d’une violation de l’article 23 de la Constitution selon lequel : « Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire ».
Cela veut notamment dire que tous les textes (lois, décrets et arrêtés) signés par ces personnes postérieurement à leur élection sont désormais entachés d’illégalité et susceptibles d’être annulés !
On est en plein dans la confusion des pouvoirs, en pleine violation constitutionnelle !
Mais qui s’en préoccupe et qui s’en offusque ?
Personne !
Des sanctions ?
Vous n’y pensez quand même pas !
On découvre avec effarement que la Constitution ne sert à rien, à part maintenir la population sous contrôle en conférant une justification juridique à ceux qui se sont attribué l’autorité !
Tout cela est proprement sidérant ; la haute fonction publique ne cherche même plus à donner un semblant de légalité à sa domination sur le pays !
On en voit le résultat aujourd’hui : elle contrôle à peu près totalement le pays sauf que son action n’apparait pas véritablement efficace eu égard à la dégradation significative de la qualité des services publics et de l’action publique !
Et quelle est la solution qu’elle préconise pour remédier à une situation particulièrement compromise ?
Augmenter encore les impôts et les contrôles en utilisant toujours les mêmes recettes qui ne fonctionnent pas ; preuve s’il en est que non seulement elle n’a rien compris mais qu’elle n’est absolument pas prête à renoncer à sa suprématie !
Cela interpelle quand même quant à sa compréhension de la nature des problèmes posés et des solutions alternatives qui ne sont jamais examinées !
Clairement il s’agit d’un échec magistral ; mais la haute fonction publique n’apparaît visiblement pas en mesure d’en tirer les conséquences et préfère se cantonner dans ses recettes habituelles qui ne font qu’aggraver la situation !
Dans un autre monde, on parlerait d’incompétence et on aurait rapidement licencié tout ce petit monde !
Pas en France …pays malade de son administration !
Le mépris pour les règles de droit de notre « démocratie » atteint désormais des sommets et on peut légitimement parler « d’effondrement démocratique » !
Tout cela est très inquiétant …
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "France, un véritable effondrement démocratique !"
Vous êtes français, vous travaillez , vivez tranquillement à l’étranger et n’avez que de lointains contacts avec votre pays de naissance.
Soudain, Nosferafisc, le vampire de Bercy, entre chez vous subrepticement, vous attrape à la gorge et vous saigne à blanc.
C’est fini, vous êtes mort !
Enfin, ça c’est que l’on essaie de vous faire croire et c’est surtout la dernière idée du NFP, et plus particulièrement de notre futur possible premier ministre Lucie Castets, pour solutionner le problème des dettes que la France ne peut plus rembourser !
Et Madame Castets, qui est une haut fonctionnaire ayant œuvré à Tracfin, organisme chargé de traquer implacablement le fraudeur fiscal ou présumé tel, déborde visiblement d’idées en matière fiscale et surtout en matière de spoliation fiscale violente !
En gros, l’idée ce serait de faire comme les Etats Unis, c’est à dire de percevoir l’impôt sur le revenu sur ses ressortissants ; quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde !
Et la presse commence à agiter cette idée avec une gourmandise évidente ; histoire de bien flanquer la trouille aux personnes qui auraient des idées d’expatriation pour le cas où elles voudraient échapper à une dictature mélenchoniste et à une probable prédation financière !
D’ores et déjà, il faut savoir que le système américain n’est pas aussi efficace qu’on pourrait le croire car j’ai connu des américains expatriés qui échappaient au radar de l’IRS dont la puissance et la rapacité n’a d’ailleurs rien à envier à notre Bercy national !
C’est, avant tout, un fantasme de haut fonctionnaire qui se croit tout puissant partout sur toute la planète !
Ego, quand tu nous tiens !
Mais, il est vrai que, s’il y a un domaine où l’administration française prospère, c’est bien dans l’action de terroriser le contribuable ; d’autant qu’en France, il est hors de question de diminuer les dépenses donc … on n’a pas le choix, il faut impérativement augmenter toujours plus les recettes et, désormais eu égard aux grosses boulettes commises depuis 50 ans, de manière considérable.
Vous connaissez l’aphorisme d’Audiard : A quoi reconnait-on un con ?
C’est qu’un con ça ose tout !
A quoi reconnait-on un haut fonctionnaire ?
C’est qu’il est capable de tout pour échapper à ses responsabilités et maintenir son statut de privilégié vivant de la prédation qu’il exerce sur la richesse créée par les autres !
Car, dans leur esprit, les hauts fonctionnaires sont les dignes représentants de l’Etat et sont, de ce fait, irresponsables et intouchables. Ils feront donc tout pour sauver le système en omettant bien sûr de préciser qu’il s’agit d’abord du système qui leur procure tant d’avantages !
Donc, il n’y a qu’une seule solution, il faut taxer plus, tous azimuts !
C’est clairement l’annonce de la poursuite et de l’amplification de la folie fiscale française et d’un probable bon coup de matraque sur la nuque de certains notamment avec le rétablissement de l’ISF souhaité à la fois par le RN et par le NFP.
On a bien compris que cette idée est évidemment une manière de camoufler l’immense responsabilité de la haute administration française dans le désastre qui se profile et de rejeter le fardeau des dettes françaises sur les autres !
La réalité oblige à revenir vers plus de réalisme …
Le matraquage fiscal va inévitablement se heurter à l’effet Laffer ; c’est à dire que tout agent économique confronté à une spoliation fiscale va rechercher une stratégie de contournement ou d’évitement, voire de fuite ; ce qui aboutira à l’effet inverse et à la diminution de la collecte fiscale.
En outre, pensez-vous sincèrement que taxer les français expatriés va boucher le gigantesque trou financier français ; surtout que, si l’on se renseigne un peu, on s’aperçoit que ces expatriés ne bénéficient pas du régime social français dont les dépenses constituent l’essentiel des dettes françaises ?
Sérieusement ?
On savait déjà, selon la version officielle diffusée par Bercy et complaisamment relayée par une presse aux ordres, que seuls les fraudeurs fiscaux étaient responsables des déficits budgétaires. On y ajoutera désormais les mauvais français qui se sont expatriés et qui ne paient pas leur obole obligatoire. Ils seront donc ajoutés à la liste des personnes déjà clouées au pilori fiscal !
Il devient de plus en plus évident que la haute fonction publique française est juste une organisation qui, sous couvert de lois votées par des gens qui en sont les premiers bénéficiaires et donc les complices objectifs, exerce, de plus en plus violemment, le racket fiscal en bande organisée dans le cadre du territoire qu’elle contrôle !
Seulement, il faut être conscient que, s’il est relativement facile de traquer les pauvres français coincés dans les frontières de l’hexagone, grâce aux nombreux fichiers interconnectés en toute illégalité auxquels les agents du fisc ont accès, c’est une autre paire de manches que d’aller traquer l’expatrié à l’étranger !
L’Etat français n’a en effet aucun moyen d’action à l’étranger et sa toute-puissance s’arrête à la frontière !
En outre, cette idée de racket fiscal mondial se heurte au problème des conventions fiscales internationales existantes ; lesquelles ont pour but d’éviter une double imposition et qu’il faudrait renégocier … ce qui prendrait des années !
Cette idée n’est finalement qu’une forme de communisme fiscal, un infect succédané de l’abominable système léniniste qui n’a eu de cesse de spolier les « possédants » afin de s’attribuer leur patrimoine, aussi faible soit-il, au prix, si nécessaire, de leur vie !
Les candidats à l’exil n’auront pas d’autre solution que de liquider tout ce qu’ils possèdent en France (immeubles, comptes bancaires), absolument tout, de façon à ne laisser, sans esprit de retour, aucun moyen d’action ou d’emprise au fisc français !
Et, à la fin, ils abandonneront la nationalité française … sans aucun bénéfice pour l’Etat !
Bien cordialement à tous !
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Que veulent les gens ordinaires si ce n’est travailler librement, gagner leur vie, épargner et dépenser comme ils l’entendent !
Les gens ordinaires souhaitent vivre dans un monde où personne ne profite de personne, où il n’y a pas d’assistés sociaux, où l’administration n’est là que pour rendre des services à la collectivité ; un monde où l’entrepreneur peut se lancer sans avoir à craindre d’être assailli par une administration omniprésente avec ses règles impossibles !
Un monde où la fiscalité est raisonnable et où il est possible de réussir en travaillant sans se voir confisquer l’essentiel de ses gains pour alimenter un Etat mal géré et dispendieux !
Un monde où les politiciens ne peuvent rien contrôler et surtout pas en matière économique parce qu’ils sont … nuls en économie ; surtout que politique et économie n’ont jamais fait bon ménage !
Un monde où les politiciens ne sont plus abreuvés d’argent public c’est à dire de l’argent gratuit des impôts extorqués aux autres !
Un Etat qui se concentre sur ses missions régaliennes (sécurité, armée, justice)
Un monde où l’administration ne dirige pas les plus grandes entreprises françaises parce que les fonctionnaires ne sont pas faits pour ça !
Malheureusement …
Nous sommes bien loin de ce monde idéal et il semblerait d’ailleurs qu’on s’en éloigne de plus en plus !
La France est la championne de l’étatisme ; étatisme de surcroit inefficace puisque l’économie française stagne depuis des décennies et que nous ne faisons que régresser dans les classements internationaux !
En outre, il est devenu évident que l’action de nos politiciens et fonctionnaires est la plupart du temps … négative c’est à dire que, quoiqu’ils fassent, c’est en général une mauvaise décision dont nous devons malheureusement subir les conséquences !
Contrairement à ce qu’ils essaient de nous faire accroire, les politiciens ne créent pas d’emplois, ne créent pas d’entreprise, ne facilitent pas la vie des gens ordinaires ; ce sont juste des prédateurs qui rançonnent les entreprises et les gens qui travaillent et qui vivent en prélevant leur dime sur la richesse créée par les autres !
Il ne faut jamais perdre de vue qu’un gouvernement n’a que 3 moyens d’action : interdire, règlementer, subventionner et que l’argent qu’il dépense est toujours l’argent qu’il a extorqué aux contribuables !
Nous n’aurons malheureusement pas la chance de voir ce monde idéal (mais pas nécessairement parfait) car les dernières élections ont montré que des candidats sans imagination, enfermés dans une routine stérile, ne proposaient que toujours plus d’étatisme, toujours plus d’impôts pour les autres et toujours plus de redistribution de l’argent gratuit que nous n’avons pas !
Il faut dire aussi que, par instinct de survie, ces politiciens n’ont pas de meilleur option que de proposer ce que les électeurs veulent entendre ; ces derniers ayant démontré, par leur vote, qu’ils voulaient encore plus d’Etat, encore plus d’argent gratuit, encore plus d’aides …
On en a un excellent exemple avec Lucie Castets, énarque, premier ministre NFP auto proclamé, qui prévoit notamment de ne pas respecter les règles européennes en matière de déficit budgétaire, de rétablir la retraite à 60 ans, d’allonger la durée d’indemnisation des chômeurs, d’augmenter le nombre d’emplois aidés, de mettre en place la semaine de 32 heures, d’augmenter les aides sociales, mais aussi d’augmenter les impôts de ceux qui travaillent et d’imposer beaucoup plus lourdement le patrimoine avec, à la fin, l’issue inévitable de la faillite !
Encore plus fort dans la surenchère démagogique que Sandrine Rousseau, l’égérie écolo radicalisée, professeur de fac d’économie, au programme complètement délirant !
C’est surtout l’archétype de fonctionnaires déconnectés des réalités économiques qui se perçoivent dans un monde qui … n’existe pas et c’est toujours la même antienne de la spoliation de ceux qui ont travaillé pour réussir au profit de ceux qui ne veulent rien faire.
L’image qui me vient c’est : des aveugles dirigés par des fous !
On notera que, par un paradoxe propre à la France, ceux qui finalement s’en tirent le mieux, ce sont ceux qui vivent de la prédation qu’ils exercent sur les autres. Ce sont évidemment des collectivistes assumés parce que c’est le moyen de justifier leur prédation et s’affichent donc clairement à gauche. Mais s’afficher de gauche quand on gagne plus (voire beaucoup plus) de 5.000€ par mois, c’est juste du confort moral dans un cadre social car le portefeuille, lui, reste bien à droite !
Le problème soigneusement occulté est que nous touchons la fin de l’ère de l’argent gratuit et que maintenant, comme la cigale de la fable, nous n’allons pas tarder à danser sur … un volcan de dettes !
Du coup, les jeunes les plus diplômés qui ne veulent pas se contenter de vivre d’aides sociales et qui, surtout, ne veulent pas faire l’objet d’une confiscation de l’essentiel de leurs revenus, partent à l’étranger parce que leurs espérances de travail et de réussite ne sont plus en France !
Il faut être conscient qu’au regard des dispositions fiscales françaises, sur l’Europe des 27, les 26 autres sont des paradis fiscaux ; ce qui devrait à tout le moins interpeller ceux qui dirigent ce pays (à sa perte) !
La France avait tout pour réussir … ce sera juste un enfer fiscal !
La société française est faite de redistribution, c’est à dire d’aides sociales en tous genres pour « aider » les plus pauvres !
Le mot utilisé officiellement est la solidarité ; mot valise qui masque en fait plusieurs comportements et notamment la charité envers les nécessiteux, le clientélisme politique, la pacification des masses (afin d’éviter les émeutes).
En fait, la solidarité est surtout un moyen d’action politique et les bénéficiaires en sont les agents involontaires !
Cette rhétorique sociale masque une réalité un peu moins idéaliste : s’il est vrai qu’une partie notable des bénéficiaires sont les victimes des erreurs répétées de nos politiciens/fonctionnaires qui ont enchainé les mauvaises décisions en matière économique et fiscale dont l’un des principaux effets a été la destruction du secteur industriel, il n’en demeure pas moins que beaucoup de gens sont des assistés ; c’est à dire que, par un effet d’aubaine, ils se contentent de vivre, modestement certes, aux dépens des autres et qu’ils ne recherchent pas vraiment de travail.
Cela tient au fait que, ces 50 dernières années, le raisonnement de nos dirigeants a été de manière constante le suivant : Les entreprises ferment, il y a plus de chômeurs ; qu’à cela ne tienne on recrute des fonctionnaires et on distribue des aides sociales et le tout sera financé par une hausse des impôts et si on n’a pas assez d’argent on empruntera sur les marchés !
De fait, il est souvent dit que la France est aujourd’hui le dernier pays communiste d’Europe en ce qu’il ressemble à l’URSS par sa bureaucratie omniprésente et sa nomenklatura énarchique qui, elle, n’a jamais subi les effets de la crise dont une grande part lui est pourtant imputable !
N’oublions pas non plus que la France a été, de longue date, infiltrée par des agents à la solde de Moscou, qu’il a longtemps existé en France un tropisme pro russe et anti américain.
Le CNR (conseil national de la résistance) de 1944-1946 était pour une large part acquis aux idéaux communistes et bolcheviks surtout que certains de ses membres étaient rien moins que des agents du renseignement soviétique. Ainsi, Pierre Villon était un agent du Gépéou soviétique autre nom du KGB (Thierry Wolton le grand remplacement Ed Grasset 1993)
Fermement soutenu par les élites françaises (Sartre, Aragon, Simone de Beauvoir et consorts …et par une bonne partie de la presse, qui se souvient de Geneviève Tabouis, surnommée l’encrier de Staline), il n’y a pas eu de Nuremberg du communisme pour dire que celui-ci n’a été qu’un système criminel.
Fatalement, cela n’a pas été sans influences ni conséquences quant aux options politiques et économiques du pays dont on voit encore aujourd’hui les effets ; et notamment de maintenir contre vents et marées la croyance d’une possible redistribution de l’argent gratuit des autres.
Or, cette « politique de redistribution » coute très cher à la collectivité notamment parce qu’il s’agit essentiellement de clientélisme électoral de la part d’une élite qui a pris le pouvoir et qui se contente de redistribuer de l’argent qui … n’est pas le sien !
Et comme ce n’est pas le sien, il n’y a aucune raison de se priver ; d’autant que, être populaire en distribuant l’argent des autres, c’est quand même quelque chose de formidable !
N’oublions pas quand même que, sous couvert de ces aides généreuses, cette élite se sert la première et procède d’abord à une spoliation à son propre profit en vue de se procurer de confortables revenus et autres avantages par le biais d’une fiscalité qui a atteint des niveaux inégalés en temps de paix.
Tout en haut du palmarès européen et même mondial !
Quand on a les doigts dans le pot de confiture, il est bien difficile de s’arrêter !!!
Seulement, entretenir une cohorte de gens à ne rien faire a un cout exorbitant dont nous allons devoir, un jour ou l’autre payer la facture surtout qu’il devient de plus en plus évident que cette « politique » ne fonctionne pas puisque. Nous accumulons des dettes dont on sait aujourd’hui que nous ne pouvons pas les rembourser ; sans que cela ait fait progresser le niveau de vie puisque, comparativement à nos voisins, nous dégringolons lentement dans les classements internationaux.
Nous allons être confrontés, à un moment ou à un autre, à une crise de la dette, à la grecque, avec toutes les conséquences qui en découleront parce qu’il n’y a aucune raison que ce qui est arrivé aux grecs ne nous arrive pas puisque nous faisons exactement la même chose !
Cette situation résulte essentiellement de la lâcheté et, n’ayons pas peur des mots, de la nullité de politiciens/fonctionnaires qui pensent qu’ils pourront toujours faire la même chose sans que cela ait une quelconque incidence à la fois sur leur carrière, leur situation personnelle et accessoirement celle du pays !
Il faut donc que les français prennent conscience que les promesses électorales de dépenses délirantes qui leur ont été faites récemment n’ont aucune réalité et n’ont aucune chance de se produire. Il s’agit de mensonges électoraux dont on devrait d’ailleurs punir leurs auteurs !
La seule solution c’est le travail, justement rémunéré ; mais malheureusement, en France, le travail est mal payé parce que le salaire brut est amputé de cotisations sociales très élevées qui vont dans un tronc commun dont personne ne sait ce qu’il en advient !
La réalité, largement occultée, c’est que ces sommes colossales sont mal gérées et qu’il en résulte une gabegie insensée, au nom de la fameuse solidarité, dont nous en payons inconsciemment le prix. Qui sait que le système des retraites des fonctionnaires accuse un déficit annuel de 30 à 50 milliards € dont le trou est bouché par l’impôt et ces mêmes cotisations ?
Il faudra aussi que les français acceptent l’idée essentielle que le collectivisme, quelle que soit sa forme, ça ne fonctionne pas ! On ne peut pas espérer une société performante et promettre la spoliation des « riches » à partir de 3.500€ par mois parce qu’il faut « aider » une partie de plus en plus importante de la population qui préfère, pour tout un tas de raisons, vivre dans l’assistanat !
Il est irresponsable d’entretenir la population dans le fantasme de l’argent gratuit permettant de satisfaire ses envies ; cela ne fait que favoriser sa victimisation selon un schéma bien connu et entretenu par des politiciens en mal de clientèle selon lequel si elle est pauvre c’est que c’est la faute au libéralisme, à la mondialisation, aux patrons voleurs exploiteurs et fraudeurs, au racisme « des autres » …).
Laisser croire qu’il est possible de vivre gratuitement aux dépens des autres est juste criminel car ce n’est pas une option réaliste même si certains politiciens de la gauche populiste ont invoqué le « droit à la paresse » ; ce qui n’est rien moins qu’une transposition inconsciente de la situation qui prévalait avant la Révolution Française avec une noblesse oisive qui avait effectivement le droit à la paresse tout en vivant sur le dos du tiers Etat !
Toute la difficulté tient au fait que, dans un pays qui a eu recours systématiquement et abusivement à l’arme fiscale pour « redresser » les comptes publics, il faut arriver à convaincre d’une part les hauts fonctionnaires que la folie fiscale doit cesser et d’autre part une population qui est persuadée que les coups de matraque fiscale seront toujours reçus par les autres désignés par le terme générique de « riches » (sans que l’on sache très bien qui cela concerne).
C’est pour cela qu’il ne faut pas croire les promesses du NFP, et spécialement celles de Madame Castets, énarque adjoint à la maire de Paris et auto proclamée future premier ministre qui prévoit d’augmenter la pression fiscale rien moins que de 150 Mds€ ou encore celles de Jean-Luc Mélenchon, notre Joseph Staline national; promesses qui ne font qu’exploiter la crédulité et l’ignorance, mais aussi les sentiments les plus obscurs de l’individu, notamment la jalousie et la cupidité.
Il n’y a pas d’argent gratuit. Si vous recevez de l’argent c’est qu’il a nécessairement été pris à quelqu’un d’autre et l’expérience a prouvé, notamment au Venezuela, que la distribution généralisée d’argent gratuit aboutit inéluctablement à la ruine généralisée de la population (hormis bien entendu pour les apparatchiks du régime).
La prétendue révolution qui va tous nous rendre riches est une tromperie utilisée par des manipulateurs qui espèrent en tirer le principal profit, bien souvent au détriment des populations.
L’utopie communiste n’est qu’une utopie et elle n’a abouti qu’à des régimes criminels, à des dictatures abominables et des massacres de masse. Même la Révolution Française a terminé dans le sang avec la terreur instaurée par Robespierre et son comité de salut public (un certain Carrier noyait les opposants dans la Loire à Nantes pendant que l’on dirait au canon dans la foule contestataire à Lyon, sans oublier les colonnes infernales et le génocide vendéen et la guillotine qui tournait à plein régime).
Le communisme n’a jamais marché, nulle part, et l’URSS a connu dès 1921 une terrible famine dont elle n’a été sauvée, ainsi que le régime criminel de Lénine, que par l’aide internationale des … pays capitalistes dont les Etats Unis !
L’effondrement de l’URSS n’a permis que la substitution d’une dictature, collectiviste et bureaucratique, par une autre, mafieuse ; celle de Poutine !
La seule réalité, c’est que du fait de l’accumulation des dettes et de l’échec des politiques économiques, sociales et fiscales de ces 50 dernières années, Bruxelles a d’ores et déjà engagé une procédure de sanction pour déficits excessifs à l’encontre d’une France entrée en récession.
Clairement et définitivement, Il faut arrêter de croire au père noël communiste !
Bien cordialement à tous !
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Les résultats des élections sont connus, le premier ministre a présenté sa démission, qui a été acceptée par le président et comme on pouvait s’y attendre il n’en ressort rien !
E Macron a-t-il voulu provoquer un électrochoc au sein de l’électorat, en tout cas le président show man omniprésent sur les écrans se fait désormais plus discret ? Sans doute attend-il que la situation politique qu’il a provoquée se décante ou … s’aggrave pour apparaître comme le sauveur !?!
Tous les partis prétendaient avoir gagné mais en réalité personne n’a gagné puisqu’il n’y a aucune majorité ; même si le leader de LFI a prétendu, dès le soir du deuxième tour, pouvoir prendre le pouvoir alors que les élus de son parti sont ultra minoritaires.
En fait, la situation politique résultant des élections est complètement bloquée !
LR 69 sièges,
RN 143 sièges,
NFP 178 sièges,
Majorité présidentielle 162 sièges.
Aucun groupe n’a donc la majorité alors que l’assemblée nationale compte 577 députés et que la majorité se situe donc à 289 sièges.
Une coalition peut-elle se former comme c’est souvent le cas en Allemagne alors que cette pratique est inconnue sous la Vème République ?
Aucune combinaison ne fonctionne LR+RN ou LR+MAJ P. La seule majorité envisageable est une improbable alliance RN+NFP.
L’investiture d’un premier ministre « de consensus » va donc faire l’objet d’interminables négociations qui ne sont pas dans la culture française qui fonctionne par majorité alors que les négociations sont d’ores et déjà mal engagées avec une Sophia Chikirou, collègue LFI de Mélenchon, qui a insulté F Hollande en le traitant de « chef des punaises de lit » et que Faure, premier secrétaire du PS, et Mélenchon, ont hurlé à la fraude et au déni démocratique lorsque la macroniste Yael Braun-Pivet a été réélue, au 3ème tour, présidente de l’Assemblée Nationale.
Il apparaît dès lors évident que le NFP, qui détient le plus de sièges, n’a aucune réalité concrète et n’est qu’une alliance opportuniste entre des personnes qui se détestent !
Faute de majorité, aucune décision ne pourra donc être prise et nous allons donc tomber dans une phase de paralysie de l’exécutif qui est tout à fait inhabituelle dans la Vème République ; sauf à négocier au coup par coup des coalitions ou des alliances de circonstance. Seulement, à la première difficulté, une motion de censure sera votée provoquant la chute du gouvernement ou une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale.
Or, il est à la fois nécessaire et urgent de prendre les mesures qui s’imposent alors que la situation économique et financière de la France est fragile et se dégrade constamment avec une dette publique colossale, une fiscalité sur l’épargne, sur les successions, sur les entreprises les plus lourdes d’Europe.
La France est d’ores et déjà entrée en récession alors que les marges de manœuvre sont extrêmement faibles et les français ne vont pas tarder à le découvrir à leur grande stupeur après 45 ans de discours lénifiants de la part d’une classe politique et de hauts fonctionnaires totalement irresponsables ; au sens propre comme au figuré !
En France, l’activité économique est financée traditionnellement et artificiellement par la dette ; ce qui n’est rien moins qu’une technique pour améliorer le niveau de vie des français parce que la création de richesses, par le seul travail, est insuffisante.
Seulement, cela nous a amené à accumuler une dette de plus 115% de PIB, de 3.200 Milliards € (détenue à 57% par des prêteurs étrangers) dont on n’a aucune idée de la façon dont on pourra la rembourser …
Le constat est simple : La France est surendettée et vit au-dessus de ses moyens !
Or, que proposent les partis politiques candidats : encore plus de dépenses et de dettes !
Et personne ne se pose d’ailleurs la question : qui va payer ?
Parce que, dans la doxa française et l’imaginaire collectif, c’est : Personne bien sûr !
Cette technique de subvention de l’économie française est en fait devenue un piège car comment financer le train de vie dispendieux de l’Etat, les promesses électorales sans augmenter les dettes alors que toute politique d’austérité sera rejetée par les français qui ne comprendront pas que l’on fasse le contraire de ce qui leur a été promis ; ce qui peut d’ailleurs nous amener à des mouvements de contestation violente dans la rue ?
Or, la règle de base est que l’on ne sort pas du surendettement par toujours plus de dettes !
Le risque désormais, c’est une crise de la dette que le gouvernement ne pourra pas éteindre même à grands coups de matraquage fiscal : notamment parce que nous sommes déjà au maximum de la fiscalité acceptable et qu’une violente fuite des capitaux est toujours possible !
Notre situation est d’ailleurs à peu près la même que celle de la Grèce des années 2010 qui s’est retrouvée plongée dans une grave crise de la dette parce qu’elle vivait à crédit sur les dos des autres et finançait son fonctionnement entièrement par l’emprunt.
Alexis Tsipras, le premier ministre grec, tendance Mélenchon, nouvellement élu, avait promis aux grecs qu’il résoudrait la crise sans que ceux-ci aient à en subir les conséquences ; notamment en sortant de la zone €.
Discours populiste et démagogique relevant de l’idéologie voire du discours magique s’il en est et qui ressemble beaucoup aux récentes promesses faites aux français !
Et que s’est-il passé ?
La Grèce s’est heurtée au mur de la dette et à une augmentation phénoménale des taux d’intérêts parce que les prêteurs se sont aperçus qu’elle ne pouvait plus faire face à ses engagements financiers. Du coup, aucune des promesses faites n’a été tenue parce que Tsipras ne pouvait aller à l’encontre des règles économiques de base ; sauf à ramener la Grèce et les grecs 50 ans en arrière en terme de niveau de vie, ce qui aurait été évidemment inacceptable !
Les grecs ont eu droit à la place à une violente diminution des pensions de retraite et des salaires des fonctionnaires de 30%, une réduction du nombre de fonctionnaires, des privatisations massives ; parce qu’il n’y avait pas d’autre solution. Il fallait absolument diminuer la dépense publique pour pouvoir dégager des excédents budgétaires permettant de rembourser la dette !
Or, la France risque d’être confrontée assez rapidement à une grave crise de la dette de même nature ; laquelle pourrait prendre des proportions cataclysmiques eu égard à l’importance des sommes et des intérêts en jeu.
Aujourd’hui, il n’est pas possible de prédire ce qu’il va se passer mais ce qui est sûr c’est que si le gouvernement, quel qu’il soit, ne prend pas rapidement les mesures nécessaires au redressement du pays, ce sont le FMI, la BCE et la Commission de Bruxelles qui le feront comme ils l’ont fait pour la Grèce !
Les grecs l’ont subi, ils n’ont pas apprécié.
Je pense qu’il en sera de même pour les français !
Bien cordialement à tous !
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Devant la menace de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir, les partis politiques de toutes tendances exhortent les électeurs à rejoindre le front républicain pour faire barrage au RN.
Autrement dit on agite le chiffon rouge (ou noir) pour faire peur et entrainer les électeurs à un certain comportement.
Que s’est-il passé ?
Comme il y a eu une époque où la consigne occulte était « tout sauf Sarkozy » les électeurs ont franchi le pas et ont décidé de voter « tout sauf E Macron » !
E Macron a clairement lassé la population qui n’en veut plus, ne peut plus le voir mais malheureusement, du fait des institutions voulues par le général de Gaulle, ne peut pas s’en débarrasser !
Il y avait déjà eu un signe qui ne trompe pas en 2022 lors de l’élection présidentielle. E Macron nous a fait le coup du moi ou l’extrême droite ; ce qui lui a permis de remporter facilement sa réélection mais les français, qui n’étaient pas dupes, ne lui ont pas donné de majorité absolue à l’Assemblée Nationale ce qui l’a obligé à gouverner par le biais du fameux article 49.3 de la Constitution.
Jupiter n’avait plus les pleins pouvoirs que confèrent au président la constitution de 1958 et il est certain qu’il en a conçu une rancune tenace à l’encontre des (mauvais) français et le camouflet des élections européennes a été « le verre de trop » !
Certains ont dit qu’E Macron en enfant capricieux avait préféré casser son jouet de colère !
Le problème c’est que la France et les français ne sont pas des jouets !
E Macron portera une très lourde responsabilité devant l’histoire dans la mesure où il a décidé une dissolution qui a surpris tout le monde alors que rien, absolument rien, n’obligeait à le faire et qu’il a provoqué une situation extrêmement délicate que néanmoins on aurait pu rencontrer lors des élections présidentielles de 2027 !
Du coup, les listes extrémistes de droite et de gauche totalisent au premier tour 60 pour cent des votes ce qui est proprement énorme et un rien inquiétant dans une vieille démocratie, pleine de défauts, comme la France !
Comme la liste E Macron est dans les choux, la seule alternative, selon les politiciens de tous bords aussi irresponsables, qu’inconscients et malhonnêtes, c’est le front républicain et le vote en faveur du NFP (nouveau front populaire) qui n’est qu’un amalgame de partis en perdition et sans audience avec comme tête de liste LFI dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un parti extrémiste, antisémite, pro islamiste, révolutionnaire, stalinien qui n’a aucun caractère démocratique ni républicain et qui est dirigé de manière autocratique par un admirateur de Castro et de Chavez !
C’est le seul argument qui ait été trouvé pour convaincre l’électeur de voter pour le statu quo et le maintien de la situation antérieure !
Un peu faible et pas sûr que ce message soit d’ailleurs suivi d’effet tant le rejet de la clique au pouvoir est important !
On vous dira aussi, histoire de vous convaincre à toute force, « il faut voter », et que des gens sont morts pour avoir le droit de vote !
Evidemment, c’est complètement faux, jamais personne n’est mort pour avoir le droit de vote ! Des gens sont morts dans ou pour des luttes de pouvoir ce qui est tout à faire différent.
Rien ne vous oblige à voter et surtout à voter pour un parti ou une liste de partis dont on est assuré qu’ils mèneront le pays à la ruine avec un programme complètement délirant de dépenses alors que la dette publique vient de passer les 110% du PIB à plus de 3.150 milliards € !
Voter pour des abrutis, des malhonnêtes ce n’est pas voter c’est donner un blanc-seing à des gens dangereux et vous en porterez, du fait de votre vote, une part de responsabilité !
En outre, il apparaît pour le moins singulier que l’actuel président, qui a tout fait pour propulser le RN dans les sommets afin d’en faire son adversaire favori qu’il battra à tous les coups par réflexe républicain des électeurs, soit aujourd’hui dans la posture de celui qui crie au loup !
Enfin, E Macron, en raison de son comportement, de ses déclarations, ne serait-il pas le premier responsable de la situation qui a de grande probabilités de se produire ce dimanche à savoir la prise de pouvoir démocratique du RN ?
Le président n’est finalement qu’un pyromane qui crie au feu !
Rassurez-vous je n’ai jamais voté pour le FN ou le RN et je n’ai aucune affinité avec la famille le Pen !
Je n’ai jamais voté pour E Macron non plus d’ailleurs que j’ai pris très vite pour ce qu’il est : un grand manipulateur, narcissique, beau parleur mais totalement inefficace !
En ce bas monde, il y a deux types de personnes, celles qui parlent et promettent et celles qui agissent. Incontestablement E Macron fait partie de la première …
En fait, depuis bien longtemps, je ne vote plus car j’estime que les partis et les candidats sont trop nuls et que je ne veux pas m’abaisser à donner mon vote à des gens qui ne représentent à aucun moment mes idées ou mes aspirations !
Votre vote vous appartient, vous devez garder votre libre arbitre, il doit résulter de votre seule décision et le vote par défaut ne doit pas exister !
On ne choisit pas le cholera pour éviter la peste !
Bien cordialement à tous !
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Au-delà du choc causé par la décision du président de la République de prononcer la dissolution de l’Assemblée Nationale, force est de constater l’absence totale de liste affichant un programme libéral.
Tous les candidats sont soit des collectivistes crypto communistes soit des étatistes dans la bonne vieille tradition française du jacobinisme voire du pétainisme.
Il est vrai que la France a une longue tradition bureaucratique et autocratique ; ce qui veut dire qu’elle n’a pratiquement jamais été un Etat libéral, quoiqu’en disent les tenants du collectivisme autoritaire si ce n’est autocratique !
Le libéralisme suppose déjà un Etat de droit c’est à dire un Etat qui respecte les droits des individus.
Or, n’en déplaise à beaucoup, la France a rarement fait partie des Etats respectueux du droit, même si elle le revendique, car en fait d’Etat de droit, il s’est agi le plus souvent d’une référence aux droits de l’Etat tout puissant ; ce qui est évidemment tout à fait différent !
En fait, les moments de libéralisme ont été extrêmement rares !
Et, de fait, le point central du programme de ces partis, si tant est qu’il y en ait un, est l’Etat avec les conséquences bien connues : fiscalité lourde, incompétence, inefficacité, mauvaise gestion voire corruption, dépense publique importante, accumulation de dettes, déclin économique … lent mais déclin quand même.
Il faut être conscient que cet attrait pour l’Etatisme et la bureaucratie constitue un véritable handicap pour le pays dans la mesure où l’activité économique des entreprises, qui seule crée de la richesse, se trouve en diminution constante et contrainte de plus en plus par ce secteur public qui ne sait qu’ériger des normes dans le cadre d’un système où l’Etat ne sait que taxer, interdire ou subventionner.
Mais comment expliquer cette fascination pour la bureaucratie et l’étatisme alors qu’il apparaît clairement que ça ne marche pas ?
Ici il faut faire la part des choses entre l’idéologie, le conformisme et les buts bassement matériels poursuivis.
Sur le plan idéologique
Les partis dits de gauche sont ouvertement collectivistes. Mais on peut se poser la question à propos d’un parti tel que les républicains, situé normalement à droite, qui pratique, lui aussi, une politique de gauche depuis au moins jacques Chirac.
Cette pratique, contre-productive, a d’ailleurs provoqué sa quasi disparition au profit d’un parti comme le RN beaucoup plus marqué idéologiquement … même si ce dernier véhicule aussi des idées collectivistes !
Il y a donc en France des étatistes de droite et des étatistes de gauche … parce qu’il y a une longue tradition française de dirigisme et on peut donc supposer qu’ils se retrouvent quelque part …
S’il y a une ligne de fracture, elle ne se situe visiblement pas au plan économique puisque les recettes sont finalement les mêmes !
Au plan idéologique alors ?
La France est connue pour sa détestation des riches, des américains et de tout ce qui représente l’argent et la richesse. Sa fiscalité est très forte ; ce qui a eu pour effet de développer une politique de redistributions parmi les plus importantes d’Europe et finalement une société relativement égalitaire même si certains partis de gauche disent le contraire !
Le libéralisme, dont l’origine anglo-saxonne n’est pas contestée, y est présenté de manière unanime comme une idéologie politique (ce qu’il n’est pas) et comme un danger ou une menace. Et, bien évidemment, ce serait encore pire avec l’ultra libéralisme dénoncé par des collectivistes de tous bords et présenté comme étant le symbole du capitalisme le plus sauvage, de l’exploitation de l’individu, des délocalisations qui provoquent le chômage … car l’entrepreneur, symbole de ce libéralisme monstrueux, est nécessairement un fraudeur, un exploiteur qui ne mérite d’ailleurs même pas la corde pour le pendre !
Et, de fait, le libéralisme n’a pas bonne presse en France parce qu’il est perçu au travers du prisme de la propagande développée, notamment par une administration qui est tout sauf neutre et libérale, comme la fin de tous les avantages petits et grands perçus par nombre de français !
A contrario, l’étatisme, voire l’ultra-étatisme si ce n’est le collectivisme pur et dur, présenté comme étant de gauche, est présumé protecteur avec une administration qui serait au service de la population.
Et les français y croient : ils aiment l’Etat !
Pendant longtemps, ne nous a-t-on pas servi le fameux couplet de ces services publics que le monde nous envie ; sans en voir le cout pour la société ?
Le problème est que cette idée est complètement fausse car c’est en fait exactement le contraire !
Les dangers du libéralisme ne sont qu’une vue de l’esprit pour ne pas dire un abus de langage ou pire une déformation intellectuelle destinée essentiellement à inspirer la crainte car, encore une fois, quoi de plus efficace que la peur pour convaincre !
C’est bien l’étatisme qui est une menace pour nos libertés et c’est bien cet étatisme qui asservit les populations avec ses règles et ses contraintes ! La soi-disant protection n’est en fait qu’une manipulation idéologique pour soumettre la population !
Néanmoins, il faut reconnaitre que les français, dans leur ensemble, plébiscitent cette organisation pour la très simple raison qu’elle les rassure ; d’autant plus qu’elle leur procure des avantages et notamment des revenus de substitution à des activités professionnelles qu’ils n’ont … pas forcément envie d’exercer !
Cela explique d’ailleurs pourquoi l’ensemble des « programmes » des partis politiques aux élections législatives prévoient essentiellement, malgré une dette publique colossale, de nouvelles dépenses, dans le cadre d’un clientélisme effréné, dont personne ne sait comment elles seront financées et sans même s’intéresser à leur pertinence.
Il est toujours plus facile de promettre de nouvelles dépenses « protectrices » que des réductions de dépenses qui se feront inévitablement aux dépens de certains ; si ce n’est de tous !
Mais que ces avantages disparaissent et l’opinion des français va invariablement changer et la situation des politiciens qui la vantent va devenir beaucoup plus inconfortable car il n’y a pas plus volatile que l’opinion publique
Ce n’est pas que les français soient pour ou contre la liberté, pour ou contre l’Etat omniprésent, ce qu’ils recherchent tout simplement, c’est la … solution de facilité.
Et nos politiciens adoptent exactement la même attitude !
L’opportunisme politique
Les personnes qui se lancent dans la politique ne sont ni les plus intelligents ni les plus capables ; ils ont juste une aptitude à polémiquer y compris sur des sujets sans intérêt ! Bien évidemment, cela fait la part belle aux narcissiques mais agiter des idées toute la journée demande juste une … langue bien pendue mais aucune compétence particulière !
Ce sont donc juste des gens qui veulent briller en réunion, faire croire à leurs compétences, voire à leur génie … et surtout vivre confortablement des deniers publics surtout si l’on est élu !
On peut parler de caste au pouvoir. Ce sont clairement des apparatchiks du système dans la même veine que la société soviétique.
Pour simplifier, ce sont juste des parasites qui, dans leur immense majorité, n’apportent absolument rien au pays bien qu’ils passent l’essentiel de leur temps à faire croire le contraire !
Ces personnes ne sont rien d’autre qu’une noblesse d’Etat qui vit des largesses de l’Etat et qui par conséquent ne voient que par l’Etat. Fatalement, entièrement financés par l’Etat c’est à dire par vos impôts, ils ne voient aucun intérêt aux entreprises hormis de les taxer pour faire rentrer l’argent nécessaire à leur propre train de vie !
Ce que l’on ne voit pas, c’est que l’Etat et son organisation sont en fait au service de cette caste qui affecte de tout contrôler ; caste qui, finalement, ne tolère que la liberté qu’elle concède ou autorise. Tout l’inverse donc du libéralisme où la liberté est le principe de base et l’interdiction l’exception.
Or, ce schéma étatique leur permet de bénéficier d’une organisation payée par les autres qui se met à leur service et leur permet de diriger sans avoir fait la preuve de quelque talent que ce soit ; ce qui, à bien y regarder, est quand même tout à fait extraordinaire !
Le recours à l’Etat et le refuge de l’Etat constitue donc une solution de facilité et finalement un consensus général, pour des raisons différentes selon les acteurs, mais qui se rejoignent, et ce d’autant plus facilement que l’organisation étatique existe et qu’il n’y a qu’à lui donner des ordres pour qu’elle les exécute !
Ces politiciens professionnels perçoivent en fait l’Etat et son organisation tentaculaire comme le meilleur moyen d’arriver au pouvoir en usant évidemment des contacts noués dans ce milieu.
Car, bien évidemment, tout est une question de pouvoir … car : Comment arriver au pouvoir quand on n’a jamais rien fait de ses dix doigts et qu’on n’a jamais créé quoique ce soit !
On s’appuie sur une organisation bureaucratique tentaculaire qui va tout contrôler dans un système où personne n’est responsable !
Le meilleur exemple en la matière est le bolchevisme de Lénine qui était un individu issu des classes aisées de la société russe, qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui a passé son existence à comploter et à faire des discours pour exciter la population !
Autrement dit, il était le représentant type du révolutionnaire professionnel qui passait son temps à agiter des idées … mais qui était tout sauf un idéaliste.
Il a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat (fin 1917) et s’est effectivement appuyé sur une organisation bureaucratique tentaculaire grâce à laquelle les bolcheviks n’avaient aucunement besoin de faire la preuve de leur compétence … surtout que tout individu qui s’opposait à eux courait le risque d’une déportation au goulag ou pire d’une exécution sommaire dans les caves de la Loubianka.
Peut-on faire une comparaison utile avec les politiciens français ?
Oui, dans une certaine mesure, car il n’a échappé à personne que le niveau de compétence de ces derniers est extrêmement bas ; leur seul « atout » étant qu’ils sont persuadés qu’ils ne seront populaires que s’ils dépensent sans compter l’argent des autres !
On peut même parler pour nombre d’entre-eux de bons à rien !
Conclusion qui s’impose : l’étatisme n’est que le reflet de la médiocrité des personnes qui s’en font les chantres et du système mis en place tout comme il est la solution de facilité pour nombre de bénéficiaires des « aides » d’Etat …
Pas très flatteur pour les personnes concernées mais personne n’en sera surpris !
Bien cordialement à tous !
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Nous avons vu que les écolos tiennent un discours particulièrement incisif vis-à-vis des populations à seule fin de les contraindre à accepter leurs solutions radicales.
Mais, ce discours est aussi tenu par certains types d’entreprises « à but écologique » … qui sont surtout suspendues aux subventions.
Ce discours est bien rodé et il est toujours le même et nous allons voir que ce sont des affirmations pour le moins orientées …
-La transition énergétique demande certes un effort d’investissement important, essentiellement basé sur un financement public fait de subventions, mais elle améliorera notre niveau de vie.
Traduction : En fait, la proposition est de dépenser toujours plus d’argent public. Or, les solutions proposées ont surtout toutes eu pour conséquence d’augmenter le cout de la vie et ces dépenses tant vantées amélioreront surtout les résultats de l’entreprise qui bénéficiera de l’argent gratuit des autres !
-La transition énergétique sera créatrice nette d’emplois.
Traduction : Il s’agit surtout d’une promesse qui n’engage que ceux qui y croient. En fait, cette fameuse transition est surtout destructrice d’emplois et le marché de l’automobile en est symbole le plus évident puisque désormais la majeure partie des voitures vendues en France sont fabriquées à l’étranger (la France est revenue à des niveaux de production de 1960) et, de plus en plus souvent, en Chine ! L’Union Européenne en est réduite à infliger des droits de douane très élevés sur les voitures chinoises pour protéger les constructeurs européens. Le non-dit est évidemment que vous devrez payer votre voiture plus cher puisqu’on va artificiellement remonter le prix des voitures chinoises avec des taxes à l’importation !
Il n’y a plus de fabricants de panneaux solaires en France et les éoliennes qui fleurissent dans nos paysages sont fabriquées elles aussi à l’étranger (Allemagne) !
-Nous pouvons faire de la transition une aventure industrielle, mais nous ne devons pas ralentir la décarbonation ni compromettre notre compétitivité.
Traduction : On nous annonçait une baisse des couts mais elle n’a pas eu lieu ; bien au contraire puisque « transition écologique » rime pour l’instant surtout avec une énergie de plus en plus chère !
Quant à la compétitivité, on voit que l’Union Européenne taxe les voitures chinoises parce que les producteurs européens ne sont pas compétitifs et perdent pied !
-Si nous n’agissons pas pour contenir le changement climatique, la facture sera plus lourde plus tard.
Traduction : Encore une fois, la menace de la fin du monde est à peine masquée … il faut dépenser énormément (d’argent public) maintenant pour éviter de dépenser encore plus … plus tard ; affirmation évidemment ne reposant sur aucun fondement !
Les chiffres de la transition au seul niveau européen sont connus et ils donnent le vertige : rien que pour la France 145 Mds € par an dont … nous n’avons pas le premier sous !
Et les projets financés par l’argent public fleurissent comme par miracle par dizaines. On peut citer les éoliennes, les panneaux solaires, l’hydrogène, les carburants de substitution, les algues productrices de gazole, le biogaz … tous des modes de production d’énergie inefficaces qui attirent les idéalistes mais aussi et surtout des aventuriers peu scrupuleux abondamment subventionnés avec nos impôts et dont l’activité n’aurait aucune existence d’aucune sorte sans ces subventions qui ont surtout pour effet de fausser le marché et d’augmenter les couts !
L’absence de formation des politiciens, leur crédulité, voire leur idéologie et l’électoralisme permettent à des entrepreneurs peu scrupuleux de profiter, sans état d’âme, de la situation et des opportunités.
La décarbonation systématique de l’économie, telle qu’elle a été décidée à Bruxelles, s’apparente plus à un suicide économique qu’à un progrès … et nous en paierons les conséquences !
Or, l’action en faveur du climat au niveau européen est insignifiante si on la rapporte à la planète entière. L’Europe c’est 600 millions de personnes pour 8 milliards de terriens dont des mastodontes comme l’Inde et la Chine qui totalisent 3 milliards à eux deux et dont les objectifs écologiques sont le dernier de leurs soucis !
Il faut être conscient que les 3/4 de l’humanité (Chine, inde, Amérique du sud, Afrique) vivent en dehors de tout contexte écologique ou réchauffiste !
On sait aussi que les énergies dites renouvelables ne présentent aucun des critères requis pour assurer la fourniture d’énergie dont nos sociétés ne peuvent absolument pas se passer.
Elles ne sont pas stables et elles sont chères tout en fragilisant les réseaux électriques alors que nous avons besoin d’une énergie abondante, stable et bon marché.
Tout l’inverse donc !
Mais on a bien compris que, sous prétexte de sauver la planète, certains individus maximisent le profit tout en profitant des opportunités dans le cadre d’une économie de connivences c’est à dire en dehors d’un marché normalement ouvert à la concurrence.
Si les subventions disparaissent, ces entreprises « du futur » disparaissent aussi ; ce qui démontre sans ambiguïté aucune leur caractère artificiel !
La réalité est que la transition énergétique est juste une idéologie et que nous continuerons encore longtemps à consommer du pétrole et ses dérivés (sauf pour l’électricité qui est, en France, nucléaire pour 70%).
Bien cordialement à tous !
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En ce 06 juin, il faut rendre hommage aux soldats américains, britanniques et canadiens qui se sont sacrifiés pour sauver l’Europe du joug nazi et probablement aussi du joug soviétique en débarquant sur les plages de Normandie il y a 80 ans.
N’oublions pas les 4.500 soldats américains qui sont tombés à Omaha Beach sous les balles des redoutables MG 42 allemandes (*) et qui n’ont pas reculé.
Il faut aussi souligner la formidable logistique qui a été mise en place par les américains qui restent toujours, quoiqu’on en dise, les maitres absolus en la matière ; car sans logistique pas de guerre possible !
Mais, avez-vous seulement une fois imaginé ce qui se serait passé si les alliés n’avaient pas débarqué ou que le débarquement ait échoué et que l’URSS ait vaincu seule le troisième Reich.
Car il ne fait pas de doute que l’Allemagne aurait été vaincue ; cela aurait juste pris un peu plus de temps. Probablement en 1946, car Hitler aurait utilisé, en dernier recours, les puissantes unités stationnées en France.
A partir de ce point de départ, nous pouvons donc envisager une uchronie c’est à dire un récit fictif à partir d’un point de départ historique.
L’Armée rouge aurait donc terminé sa course non pas à Berlin mais à Brest ou même peut-être à Gibraltar après avoir franchi les Pyrénées !
Du coup, nous aurions été « libérés » par l’armée rouge et la physionomie de l’Europe en aurait été totalement bouleversée !
La libération de la France ne se serait pas du tout passée comme en 1944 et les mouvements de résistance, surtout non communistes, auraient été impitoyablement pourchassés par le « libérateur ».
Bien évidemment, le pouvoir en France serait revenu non pas au général de Gaulle, arrivé dans le wagon des alliés, mais à un membre du parti communiste français arrivé dans les wagons de l’armée rouge. Maurice Thorez, secrétaire général du PCF qui s’est enfui dès 1939 en URSS où il y a passé toute la guerre ?
On peut d’ailleurs se demander si l’administration française se serait mise au service de l’occupant soviétique comme … elle s’est mise au service de l’occupant allemand ?
Et cela aurait été la même chose dans tous les pays d’Europe puisque l’URSS aurait imposé partout son « système politique » qui est juste celui de la dictature du parti soviétique par le biais de régimes fantoches ; Staline n’ayant par ailleurs aucune considération pour la souveraineté des Etats limitrophes et de leurs populations !
Finalement, nous aurions échangé une dictature contre une autre car les sbires du NKVD (ancêtre du KGB) n’avaient rien à envier à ceux de la Gestapo !
Naturellement, l’Allemagne n’aurait pas été divisée en quatre zones d’occupation ; elle serait restée l’Allemagne mais elle se serait appelée juste RDA (ou DDR en allemand). La France aurait probablement hérité du nom de république démocratique de France …
L’OTAN n’aurait pas existé, les seuls pays libres en Europe auraient été le Royaume Uni, l’Irlande, l’Islande, peut-être la Grèce et enfin l’Italie, puisque celle-ci était déjà libérée depuis 1943 (débarquement allié de Sicile en juillet 1943) avec la chute de Mussolini le 24 juillet 1943).
Pour mémoire, le Maghreb était déjà occupés par les américains depuis octobre 1942 (opération Torch) pendant que les britanniques tenaient l’Egypte, la Palestine, la Syrie, l’Irak.
L’Espagne et le Portugal étaient sous des dictatures (Franco en Espagne et Salazar au Portugal)
Bien évidemment, toute l’Europe, y compris les pays scandinaves qui auraient été au minimum finlandisés, se serait retrouvée sous la botte du petit père des peuples, le terrible et sanguinaire Staline, qui aurait usé de ses méthodes habituelles pour imposer sa volonté ; à savoir l’élimination systématique de toutes les élites susceptibles de s’opposer à lui de quelque manière que ce soit et des déportations massives pour les autres même si on ne peut pas exclure des mouvements de révolte comme il y en a eu à Prague, Budapest ou Berlin.
Staline aurait procédé à un nettoyage politique ; c’est à dire en fait la même chose qu’un nettoyage ethnique mais pour des raisons politiques …
Inévitablement, la faveur intellectuelle dont a bénéficié le régime soviétique de la part d’une grande partie de l’intelligentsia française (Sartre et tous les intellectuels de gauche) n’aurait pas connu le même développement … surtout que les soviétiques auraient développé un système de surveillance généralisée de la population de même type que la fameuse Stasi est-allemande !
Y-aurait-il eu une « libéralisation » à la mort de Staline (en 1953) ?
On ne peut même pas en être sûr car Khrouchtchev, qui a succédé à Staline et contrairement à l’image qu’il a laissée, n’était pas du tout un gentil. C’était un commissaire politique dont les mains ruisselaient de sang (ukrainien et polonais notamment). En outre, il n’y aurait eu aucune pression extérieure susceptible de provoquer la critique et le changement du régime stalinien.
On peut penser aussi qu’il n’y aurait pas eu d’effondrement de l’URSS en 1990 car il n’y aurait pas eu d’alternative.
Tous les européens pratiqueraient le russe comme deuxième langue au lieu de l’anglais !
Les conséquences auraient été incalculables sur le plan économique car la formidable croissance des 30 glorieuses n’aurait pas eu lieu et notre niveau de développement serait aujourd’hui au mieux celui des années 60 !
Dans une économie planifiée, pas de société de consommation… pas de gadgets, pas de smartphone … juste le bon vieux téléphone filaire à cadran en bakélite mais … seulement pour les privilégiés !
Pour acheter une voiture, du type Trabant, il aurait fallu s’inscrire sur des listes d’attente avec l’espoir d’en recevoir une au bout de 12 ans d’attente (c’était la norme en RDA) !
Une entreprise comme Airbus, leader mondial de l’aviation civile, n’aurait jamais existé !
Il n’y aurait pas eu de mondialisation et le formidable développement de la Chine n’aurait probablement pas eu lieu pour la simple raison que les Etats Unis auraient freiné le plus possible l’accès aux marchés libres des produits chinois et le pillage technologique aurait été beaucoup plus difficile.
L’URSS se serait livrée au pillage systématique de tous les pays occupés, comme elle l’a fait dans l’Europe de l’est, et le rêve de V Poutine aurait finalement été accompli !
Fatalement, il n’y aurait eu aucune liberté politique ou d’opinion et par voie de conséquence, pas d’écologistes, pas de mouvement Woke, ni de mouvement LGBT++
La télé, avec 2 chaines, serait restée un haut lieu de propagande soviétique … tout comme la presse papier !
La Vème république n’aurait pas vu le jour, il n’y aurait pas eu d’élections (libres), il n’y aurait pas eu de rideau de fer (en tout pas là où il a été placé), l’Union Européenne n’aurait jamais existé, ni l’€, il n’y aurait pas eu de Brexit et les seuls riches seraient les oligarques issus de la Nomenklatura bureaucratique, KGBiste avec un système entièrement basé sur la corruption, le népotisme politique et le pillage !
La guerre d’Indochine n’aurait pas eu lieu car nous n’aurions jamais pu y reprendre pied après la capitulation japonaise !
L’Algérie française serait sans doute devenue, au moins temporairement, une zone de repli pour les français résistants allergiques au communisme à moins qu’ils n’aient préféré le Royaume Uni qui aurait été placé sous la protection du parapluie nucléaire américain !
La grande inconnue aurait été l’évolution des choses dans un monde totalement bipolaire avec des zones de contact Etats Unis/URSS susceptibles de provoquer des « frictions » et une nouvelle guerre mondiale.
Vous pensez qu’il s’agit là d’affabulations et pourtant, aussi surprenant que cela puisse apparaître aujourd’hui, cette hypothèse avait bien été envisagée par le pouvoir soviétique qui comptait bien ne pas s’arrêter à Berlin ! (**)
Seule l’arrivée des américains a empêché les soviétiques de mettre la main sur toute l’Europe !
Les américains nous ont donc non seulement libéré du joug nazi mais ils nous ont épargné la dictature soviétique.
Il ne faut jamais l’oublier !
Jamais !
Bien cordialement à tous !
(*) MG 42 Maschinen Gewehr modèle 1942 (mitrailleuse à grande cadence de tir encore en service dans de nombreuses armées sous le nom de MG3).
(**) L’URSS a quand même essayé de prendre le pouvoir en France en 1945 par le biais du parti communiste français, en provoquant des émeutes. Le PCF représentait alors pas moins de 30% des électeurs. Cela n’a finalement pas eu lieu !
Telle qu’elle nous est assénée à longueur de journées, l’écologie est une immense tromperie basée sur l’ignorance et la crédulité des populations à qui l’on présente des preuves prétendument scientifiques tout en leur expliquant qu’il y a un consensus et un ressenti.
Or, ni l’un ni l’autre ne sont des preuves scientifiques ; loin s’en faut !
Une démarche anti scientifique
Que 100 personnes soient d’accord pour dire qu’un mensonge est une vérité n’en fait pas pour autant devenir la vérité et un consensus (par exemple que la Terre est plate) exprimé par plusieurs centaines de personnes qui se trompent ne constitue en aucune façon une preuve scientifique !
Une preuve scientifique ne peut résulter que d’études dûment documentées, validées et vérifiées.
Par ailleurs, il se trouve que notre civilisation chrétienne est bercée par la notion d’apocalypse ; laquelle figure dans le dernier livre du nouveau testament qu’on appelle aussi apocalypse de St Jean (évangiles chrétiennes) et cette vision purement religieuse est clairement reprise et exploitée par les écolos.
La peur, notamment de la fin du monde, est un excellent moyen de persuasion et surtout de soumission !
Seulement, dès que l’on creuse un peu, on s’aperçoit que l’écologie apocalyptique est basée sur un magma d’arguments infondés, invérifiables, pseudoscientifiques ou pire antiscientifiques et à …géométrie variable ce qui est évidemment tout sauf scientifique tout en faisant croire que ce l’est !
Autrement dit, on n’hésite pas à instrumentaliser la science, vraie ou fausse, afin de convaincre les populations et quand on associe la « science » et la peur on n’est pas loin du schéma de persuasion idéal !
Dans le passé, Malthus, notamment, nous avait prédit que la bombe démographique allait détruire l’humanité car l’agriculture ne pourrait pas nourrir tout le monde, puis cela a été dans les années 70 la bombe nucléaire qui allait détruire le climat. On nous aussi expliqué que le monde allait s’effondrer par manque d’eau (potable) et de pétrole (Club de Rome).
Il y a 30 ans, on nous avait annoncé que le niveau de la mer montait et qu’elle allait submerger les iles (les Maldives notamment). Néanmoins, ces iles font de la résistance ou bien la mer refuse obstinément de monter puisque nous attendons toujours la réalisation de cette prédiction hasardeuse.
Curieusement, il ne s’est rien passé ; les prédictions des prophètes de malheur ne se sont pas réalisées … mais les idéologues de l’écologie apocalyptique savent utiliser d’autres arguments et notamment celui de la bombe carbonique moins spectaculaire mais plus insidieuse puisque le CO2 est … partout !
De grands manipulateurs d’opinion
En fait, on s’aperçoit que les écolos bien conscientisés savent manipuler les opinions en utilisant des techniques qui sont parfaitement connues ; du moins des spécialistes et elles ont été énoncées notamment par Gustave Le Bon et Edward Bernays.
Car, on sait que l’individu réagit, statistiquement, de manière prévisible en fonction de stimuli ou d’informations données même si … elles sont fausses !
Un excellent exemple en a été donné en 2017 lors de l’élection présidentielle avec un candidat presque inconnu, n’ayant jamais rempli de mandat électoral, qui a été élu président de la république à la faveur d’un enchainement de faits qui n’ont rien à voir avec le hasard ou les idées politiques !
Pour mémoire, ces vecteurs d’action sont les suivants :
1-la diversion pour détourner l’attention des gens des véritables problèmes
2-la création de problèmes pour ensuite apporter des solutions au public qui devient demandeur des mesures que le pouvoir a envie de prendre
3-faire des sondages d’opinion afin de faire évoluer l’opinion publique vers une opinion présentée comme majoritaire.
4-La culpabilisation de l’individu en lui expliquant que c’est de sa faute pour lui faire accepter des mesures estimées pourtant inacceptables
5-La progressivité c’est à dire le fait de faire accepter par petits bouts des réformes qui seraient jugées inacceptables si elles étaient réalisées immédiatement.
6-utiliser la stratégie du différé pour faire entrer en application de manière discrète une mesure totalement impopulaire
7-l’infantilisation c’est à dire s’adresser au public comme à des enfants pour diminuer voire neutraliser son sens critique
8-utiliser l’aspect émotionnel, notamment la peur, pour empêcher l’analyse rationnelle et neutraliser le sens critique du public.
9-maintenir la population dans l’ignorance et la médiocrité c’est à dire empêcher l’accès du plus grand nombre à la culture et au savoir, lesquels sont potentiellement dangereux pour le pouvoir.
10-la surinformation c’est à dire noyer la population dans des infos de manière à la noyer dans un flux qui va accroître la vulnérabilité des individus à la propagande.
11-le filtrage de l’information c’est à dire passer sous silence des évènements importants et dérangeants,
12-la répétition de messages de manière à imprégner le subconscient des individus pour modifier leur système de valeurs et leurs comportements
13- Le recours à des experts ou pseudo experts afin de contourner la méfiance de l’opinion publique envers le discours officiel.
13- la création d’évènements afin de modifier le comportement du public envers un groupe minoritaire
Je vous laisse le soin de cocher les cases qui correspondent aux modes d’action des écolos tenants de l’apocalypse.
Fort de ce constat, on peut désormais faire une liste (non exhaustive) des petits et grands mensonges de l’écologie.
Petit panégyrique de la parole écologique
Auparavant, les idéologues du climat parlaient de réchauffement climatique tout en faisant une confusion intentionnelle entre variation climatique et dérèglement climatique, car le climat varie en permanence. Et quand on remonte dans le temps, on s’aperçoit que cette variabilité naturelle du climat est très bien documentée (optimum climatique médiéval).
Pourtant, cette variation du climat est clairement occultée !
Seulement, même si le coup de la sécheresse qui va tuer tout le monde reste encore un argument de choix, ces mêmes idéologues se sont aperçus que le réchauffement climatique ne couvrait pas tous les cas de figure et que, dès lors, l’argument pouvait être invalidé …ce qui n’est pas bon pour des gens qui ont une approche religieuse ou quasi religieuse et souvent totalitaire de la question.
C’est pourquoi, désormais, on parle de dérèglement climatique ce qui permet de cocher fort commodément … toutes les cases !
S’il fait chaud, s’il fait froid, s’il fait sec, s’il pleut trop c’est le dérèglement climatique. Toute canicule (phénomène temporaire par nature) ne peut d’ailleurs être due qu’au dérèglement climatique et l’opinion semble parfaitement adhérer à ce discours !
Des exemples récents sont encore dans les mémoires :
Les inondations dans le nord, c’est le dérèglement climatique alors que l’on sait que la cause tient au manque d’entretien des canaux d’évacuation des eaux dans une aire géographique située en dessous du niveau de la mer.
Si les frelons asiatiques arrivent en Europe, c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils sont arrivés tout simplement par bateau dans des cargaisons de bois !
Si les moustiques arrivent en France, c’est le dérèglement climatique sans se poser la question d’une autre possibilité et notamment d’une adaptation au milieu ou d’un transport tout bêtement par bateau comme pour les frelons.
Si des virus africains de type fièvre hémorragique arrivent en Europe c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils ont été transportés par des oiseaux migrateurs porteurs de tiques infectées.
Dès qu’il y a un cyclone ou une tempête, c’est toujours le dérèglement climatique même si les occurrences ne sont pas plus nombreuses, et même plutôt en baisse, qu’auparavant mais leur caractère spectaculaire permet de marquer une opinion publique qui est toujours sensible au risque ; alors que, du fait du progrès technologique et de l’amélioration des conditions de vie, les décès dus aux tempêtes et catastrophes naturelles ont diminué de 90%. Mais, bien évidemment, on prétend le contraire !
Tapez « tsunami » sur votre barre Google et vous aurez droit à un véritable déferlement de catastrophes annoncées qui ont même été colportées par un ancien président de la république qui nous a déclaré que les tsunamis étaient provoqués par le réchauffement climatique (pour mémoire ce sont des tremblements de terre sous-marins)
Récemment des cartes ont été publiées nous montrant que tout le littoral français allait disparaître sous la mer en 2050 et la presse s’est engouffrée, sans vergogne et sans scrupules, dans ces biais pseudo scientifiques en citant « d’après une étude » juste pour faire du clic sur internet
En fait, il ne se passe pas une journée sans que l’on ne soit assailli par les inepties des partisans de l’écologie idéologique avec quelques fois d’énormes mensonges.
Ainsi, « Riposte alimentaire », association gauchiste, a suggéré la mise en place d’une « sécurité sociale alimentaire» qui permettrait « aux 32 % de Français, qui ne peuvent pas se nourrir, de manger à leur faim, aux paysans de vivre dignement de leur métier, et de respecter les limites planétaires ».
Ce n’est pas tant l’idée qui est critiquable que le mensonge qui nous est asséné ; mensonge selon lequel un tiers des français ne mangeraient pas à leur faim ce qui ferait quand même un total, aussi incroyable que peu plausible, de 22 millions de personnes dans un pays connu pour la distribution généreuse des aides sociales !?!
Et ces idées farfelues sont relayées sans vergogne par la presse, et la télé en particulier, qui se vautre littéralement dans le dérèglement climatique !
De passage chez une amie, le 12 mai, j’ai eu le loisir de regarder le journal de 20h de la première chaine (je n’ai pas la télé). Le thème du dérèglement climatique a été abordé pas moins de 4 fois en une demi-heure !
On se situe là à un niveau qui dépasse largement celui de l’information pour celui de la propagande et du bourrage de crâne à moins que le catastrophisme climatique ne soit devenu qu’un marronnier. Quand on ne sait pas de quoi parler on parle du dérèglement climatique !
Le pire c’est que désormais les autorités légales contribuent à légitimer cette vision déformée du monde puisque la Suisse vient d’être condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour « inaction climatique »
L’incompréhension ne peut que nous gagner lorsque l’on apprend que cette décision a été rendue à la requête de gens qui « ressentent un mal être » … sans toutefois démontrer le moindre préjudice !
On condamne donc un Etat sur le fondement de simples états d’âme ; ce qui constitue une grave dérive jurisprudentielle. En France, obtenir une condamnation sur ce fondement est absolument impossible.
En outre, cette décision, juste saugrenue, constitue une violation de la souveraineté d’un pays plutôt réputé pour sa qualité de vie.
Et pour finir, les excès délirants de l’écologisme vont jusqu’à imputer désormais le réchauffement aux pets des ruminants qu’il va falloir éliminer en masse ; ce qui est une manière indirecte de nous amener, sous la contrainte, à adopter des régimes alimentaires végétariens car … oui souvent les écolos sont souvent végétariens ou pire vegan !
L’avenir apparait bien compromis …. car toutes ces « idées » relèvent avant tout de l’obscénité intellectuelle avec comme facteur aggravant que les solutions proposées font le plus souvent la part belle à la coercition avec comme seule option des dépenses publiques inutiles extrêmement couteuses pour résoudre des problèmes qui n’existent pas !
Bien cordialement à tous !
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Je viens de terminer un livre paru récemment sur le déclenchement de la première guerre mondiale intitulé LES SOMNANBULES. (réf en fin d’article).
Ce livre, assez ardu à lire compte tenu de la complexité du sujet abordé mais aussi de la pagination (en version epub) qui manque d’aération, revient sur les causes de cette guerre avec une description très complète de la situation géopolitique.
Et que lit-on ?
Une thèse totalement différente de celle qui nous a été enseignée à l’école de la République ; laquelle nous avait expliqué que le responsable du déclenchement de cette guerre, en aout 1914, était le militarisme allemand !
Et d’ailleurs, le traité de Versailles de 1919, réglant les conséquences de la guerre, a effectivement déclaré que l’Allemagne était responsable et qu’elle allait payer (ce qu’elle n’a pas fait puisqu’elle s’est retrouvée en faillite en 1923) !
Fatalement, l’histoire est écrite par les vainqueurs qui, comme par hasard, se donnent toujours le beau rôle ; c’est à dire celui de la victime vertueuse.
Au-delà du fait que ce traité, particulièrement dur, à l’instigation des français en raison des pertes subies (aussi bien humaines que matérielles), a provoqué indirectement, par esprit de revanche, la deuxième guerre mondiale, il s’avère que l’auteur s’écarte de cette thèse !
Non, ce ne sont pas les allemands qui sont les responsables mais les serbes, les russes et … les français !
On pourrait supposer un parti pris nationaliste mais l’auteur est un historien australien !
Négationnisme, thèse farfelue ?
Je vous laisserai le soin d’en juger par vous-même mais il s’avère que cet ouvrage est extrêmement documenté et que son auteur a eu accès à des sources britanniques, françaises, russes, allemandes, autrichiennes et serbes qu’il n’était pas possible de consulter auparavant du fait du secret des archives.
Rappelons, néanmoins, le point uniformément admis et non contesté : le fait générateur est bien l’assassinat, le 28 juin 1914, à Sarajevo, de l’archiduc d’Autriche François Ferdinand, héritier de la couronne, et de son épouse Sophia, par un serbe de Bosnie dénommé Gavrilo Princip.
Sarajevo, capitale de la Bosnie, faisait alors partie de l’empire austro hongrois qui était par ailleurs un empire multi-ethnique sans que cela lui ait posé des problèmes particuliers alors que je me souviens bien qu’on nous avait enseigné que la première guerre mondiale constituait le déclencheur de l’essor des nationalités.
Mais, cela n’est pas vraiment une surprise puisque, déjà à l’époque, on parlait de la poudrière des Balkans !
La Serbie était un état extrêmement turbulent qui avait déjà déclenché deux guerres en 1912 et 1913 et s’était agrandie notablement après avoir chassé les ottomans des Balkans ; ce que l’on peut appeler un mouvement pan-serbe qui avait pour but de constituer la « grande Serbie ».
En outre, cette même Serbie pratiquait déjà (comme en 1990) le nettoyage ethnique de la manière la plus violente notamment vis-à-vis des populations musulmanes (les serbes sont des chrétiens orthodoxes) avec des crimes de masses ; ce dont évidemment tous les dirigeants occidentaux ont été informés.
En fait, pour l’auteur, les intérêts des pays impliqués ne sont pas nécessairement ceux que l’on a indiqués après-guerre.
On sait qu’il existait deux grands blocs constitués par d’un côté la triple alliance formée de l’Allemagne, l’Autriche Hongrie et l’Italie (qui fera défection) et de l’autre la triple entente formée de la France, la Russie (tsariste) et du Royaume Uni.
En fait, pas si simple, les alliances n’étaient pas vraiment ce qu’elles semblaient être ; surtout que l’époque était à la concurrence entre les impérialismes colonialistes essentiellement du Royaume Uni, de la France, qui possédaient de gigantesques empires, mais aussi de la Russie qui colonisait essentiellement son étranger proche.
Rappelons qu’à l’époque la Pologne, la Finlande et les pays baltes n’existaient pas en tant que tels et qu’ils faisaient partie de l’empire russe.
L’auteur nous apprend que le Royaume Uni ne s’est « allié » à la Russie que pour mieux la contrôler ; afin surtout d’éviter des conflits sur les zones indienne, Perse et moyen orientale où la Russie se montrait particulièrement agressive, alors que, parallèlement, il ne considérait pas l’Allemagne comme un ennemi. Précédemment, le Royaume Uni s’était aussi allié au Japon, dans le même but, afin de protéger ses possessions d’extrême orient.
La triple entente était en fait une double alliance Royaume Uni/Russie et France/Russie qui n’est devenue une alliance militaire qu’une fois la guerre déclenchée.
Il nous apprend aussi que la France s’est alliée à la Russie essentiellement parce qu’elle craignait la puissance militaire allemande ; surtout qu’au niveau démographie, elle atteignait péniblement 39 millions d’habitants contre 70. En outre, la guerre de 1870 avait passablement douché les esprits !
Par contre, il estime que le revanchisme français à propos de l’Alsace-Lorraine, annexée par la Prusse en 1871, n’est pas entré en ligne de compte.
Il fait aussi état d’un certain nombre de points essentiels quant à la compréhension du déroulé des faits :
L’attentat contre l’archiduc n’était pas l’œuvre d’un isolé mais d’un commando comportant au moins 7 acteurs sur place, divisés en 2 groupes, qui devaient jeter des bombes, tirer au pistolet et …se suicider ensuite avec des capsules de cyanure pour qu’on ne puisse pas remonter sur les commanditaires. Il s’agissait donc bien d’un complot et il est avéré que ce complot trouvait sa source directement dans les cercles du pouvoir serbe puisque les bombes et les armes ont été fournies par les autorités serbes et que le premier ministre serbe était au minimum au courant de l’action ; aucune preuve n’ayant pu néanmoins être rapportée qu’il l’eut organisé ou seulement suscité.
La Serbie faisait donc en l’espèce figure d’Etat terroriste et l’Autriche Hongrie, qui a très vite collecté des informations, notamment du fait des aveux des terroristes interpellés divulguant les détails du complot, apparaissait tout à fait fondée à obtenir réparation ; ce qui l’a amené à délivrer un ultimatum en dix points qui a été presque accepté par la Serbie.
Il s’agissait notamment d’obtenir l’extradition de membres de la main noire, organisation serbe, dont il était avéré qu’ils avaient participé à l’opération. Toutefois, les autorités serbes ont fait disparaître ces individus et refusé de communiquer quelque renseignement que ce soit ; échaudées par le fait que les auteurs arrêtés sur place à Sarajevo n’avaient finalement pas gardé le silence puisque leurs capsules de cyanure destinées à les « suicider » n’avaient pas fonctionné !
Il fallait évidemment faire disparaître toutes les preuves menant au gouvernement serbe dont il est avéré qu’il était dirigé par des acteurs de l’irrédentisme serbe persuadés que la construction d’une grande Serbie ne pouvait passer que par la guerre.
La Russie, qui s’était instituée protectrice de la Serbie et qui entretenait avec elle des relations très étroites, a immédiatement contesté la position autrichienne et n’a rien voulu entendre des doléances de celle-ci ; elle a en outre poussé la Serbie à adopter une position dure et intransigeante (à se battre comme des lions) et a immédiatement menacé tout en ordonnant, la première, très rapidement une mobilisation partielle ; ce qui constituait évidemment un premier pas vers la guerre.
Or, à cette époque, les grandes puissances de l’époque, considéraient que ce conflit devait rester ce qu’il était ; à savoir un conflit isolé entre l’Autriche Hongrie et la Serbie et qu’il n’y avait aucune raison de s’en mêler … d’autant que les informations établissaient sans doute possible l’implication des autorités serbes !
A l’époque de l’attentat, la France était dirigée de facto par Raymond Poincaré, figure tutélaire de la troisième république qui, après avoir été président du conseil (chef du gouvernement), avait été élu président de la République.
L’auteur s’intéresse longuement à la France car normalement, sous la 3ème république, le président ne gouverne pas. Il a essentiellement une fonction honorifique et on disait du président qu’il inaugurait les chrysanthèmes.
Seulement, élu président, Poincaré a intrigué pour conserver le pouvoir dans la mesure où il a fait désigner par l’assemblée nationale un président du conseil qui n’était en fait qu’un homme de paille (Viviani) qu’il manipulait à sa guise !
Or, au moment de l’attentat, accompagné du falot et craintif Viviani, Poincaré, qui était très anti allemand, rendait visite au tsar Nicolas II du 13 au 23 juillet 1914 et l’a assuré du soutien inconditionnel de la France tout en incitant la Russie à faire « preuve de fermeté » ; ce qui était pour le moins audacieux de sa part … et outrepassait ses fonctions !
Et cela a eu une influence déterminante sur la suite des évènements.
En effet, la Russie, qui, il faut le dire, sortait du moyen âge, était à l’époque en plein développement économique et se réarmait à grande vitesse ; ce qui ne manquait d’ailleurs pas d’inquiéter à la fois les allemands et les anglais !
En outre, la Russie, qui n’avait nullement renoncé à ses ambitions impériales, visait à s’approprier d’une manière ou d’une autre les détroits de méditerranée orientale (Bosphore et Dardanelles) appartenant à l’empire ottoman afin de pouvoir s’extraire de la Mer Noire. N’oublions pas que la guerre de Crimée de 1853 avait déjà eu pour objet ces détroits et que la France, l’Angleterre et l’empire ottoman s’étaient violemment opposés à la Russie.
Cette situation conflictuelle entre la Russie et la Turquie a d’ailleurs perduré du temps de l’URSS ; ce qui explique notamment que la Turquie soit devenue membre de l’Otan.
La Russie considérait à l’époque que les Balkans constituaient sa zone d’influence et que rien ne pouvait s’y passer sans qu’elle y donne son accord. En outre, elle s’était instituée « protectrice » des serbes qui sont aussi des slaves (du sud).
De ce fait, il existait une source potentielle de conflit entre la Russie et l’Autriche Hongrie, cette dernière agrégeant diverses nationalités dont … des serbes, et la Russie a refusé que le conflit se limite aux seuls pays concernés en engageant le mécanisme de déclenchement des alliances.
Ainsi donc, l’auteur nous désigne clairement deux responsables : la Russie et la Serbie … même si l’Allemagne mobilisé assez rapidement et a attaqué la France en passant par la Belgique selon le plan Schlieffen de l’état-major afin d’éviter une guerre sur 2 fronts ; l’invasion de la Belgique ayant entrainé l’engagement du Royaume Uni.
Mais, en tout état de cause, il faut être conscient qu’en nous engageant dans ce conflit, aux côtés de la Russie, nous avons pris parti pour un Etat terroriste même si les français ont eu très peur que les britanniques, au dernier moment, refusent d’y entrer parce qu’ils estimaient n’avoir aucun litige avec l’Allemagne et n’avaient aucun intérêt dans la zone des Balkans.
Enfin, personne ne se faisait d’illusion ; tout le monde savait que ce conflit allait être extrêmement meurtrier … et il l’a été !
Pour l’auteur, il n’y a pas vraiment eu d’intention mais un enchainement de circonstances qui ont entrainé les nations européennes dans la guerre, quelquefois malgré la volonté de leurs dirigeants surtout qu’à bien y regarder, lorsque la France s’est engagée dans le conflit elle n’avait aucun intérêt à défendre ; à tel point qu’à un moment, tant les allemands que les français ont envisagé de se faire face mais sans s’affronter (une sorte de drôle de guerre avant l’heure).
Evidemment, toutes ces explications ne correspondent pas tout à fait à la version officielle qui nous a été distillée ; avec une complication supplémentaire …
Il semblerait que nous ayons été abreuvés d’images qui n’auraient été que pure propagande en nous montrant des hommes tous sourires et enthousiastes d’aller à la bataille (notamment dans des trains en partance pour l’est) avec la certitude que cette guerre serait rapidement terminée.
De là à penser qu’il s’agissait d’une manipulation du pouvoir pour obtenir l’assentiment des populations …
En fait, il ne s’agirait au mieux que de cas très isolés et, pire, carrément d’une mise en scène réalisée pour les actualités cinématographiques de l’époque alors que, dans leur immense majorité, les populations ont été profondément accablées par la mobilisation ; personne n’étant dupe de ce qui allait se passer !
Et ce qui était prévisible s’est effectivement réalisé avec pour conséquences le remodelage de l’Europe, un véritable effondrement (on a parlé de suicide de la civilisation européenne) et enfin la disparition des grands empires centraux (Allemagne, Autriche Hongrie, Russie et empire ottoman) dirigés par des monarchies plus ou moins autoritaires !
La Serbie n’a encouru aucune conséquence de ses actes, bien au contraire, puisque la guerre lui a permis de concrétiser ses ambitions irrédentistes avec la constitution d’une grande Yougoslavie sous domination … serbe.
Sic transit gloria mundi !
Bonne lecture.
LES SOMNANBULES Christopher Clark Editions Flammarion
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Vous connaissez la règle : si c’est gratuit c’est que c’est vous le produit et c’est particulièrement le cas pour les réseaux sociaux au sein desquels toute une partie de la population s’exhibe complaisamment, sans conscience ni retenue !
Néanmoins, cette règle est désormais dépassée … car la notion de produit a littéralement explosé pour toucher aujourd’hui des secteurs dont on n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent un jour tomber dans des travers idéologiques, politiques ou même commerciaux.
C’est le cas de l’écologie, à travers le prisme volontairement menaçant de la fin du monde, et il existe toute une série d’acteurs qui se sont emparés et qui prospèrent sur l’écologie devenue écologisme et produit.
On peut classer les acteurs en trois grandes catégories qui ne sont pas homogènes.
1-c’est un produit à caractère idéologique
Les partisans de l’écologisme radical relèvent d’un mouvement quasi religieux pour ne pas dire psychologique qui mène à l’activisme vert avec des militants anticapitalistes, recyclant l’idéologie collectiviste marxiste et que l’on a surnommés « les pastèques».
Au-delà des idiots utiles idéologiquement conscientisés, prêts à tous les excès, y compris à projeter de la soupe sur des tableaux, certains ont compris tout l’intérêt d’agiter la menace écologique et surtout anthropique (causée par l’homme) d’une fin du monde !
Chez ces idéalistes, le « décroissantisme » a remplacé le communisme mais ils ne renoncent en aucun cas au collectivisme dirigiste puisqu’ils sont prêts, pour sauver la planète, à mettre en œuvre des mesures contraignantes et privatives de liberté dignes des pires dictatures.
Sous des aspects qui se rapprochent de la religion, ces personnes ont versé dans l’écologie punitive.
Ce faisant, ces personnes constituent un terreau favorable à la propagande écologiste dans la mesure où ils expriment souvent des angoisses strictement personnelles à propos de la fin du monde et font leurs, pour ne pas dire gobent, des thèses qui ne reposent sur aucun fondement scientifique.
Elles expriment des craintes que l’on a déjà connues au moment du passage à l’an Mil avec des aspects qui se rapprochent de l’hystérie collective !
Les vecteurs d’inquiétude changent mais les excès restent !
2-c’est un produit politique
L’écologie est exploitée sans vergogne par des politiciens en mal de popularité ou d’audience, sauf que l’écologie politique n’a rien à voir avec l’écologie mais tout à voir avec l’idéologie, la manipulation, voire la propagande.
A bien y regarder, l’écologie a bénéficié, rétrospectivement, d’une insistante mais efficace publicité gratuite, y compris de la part de gouvernants et de politiciens qui ne veulent surtout pas rater le coche d’une opportunité de véhiculer des messages à destination de populations plus ou moins crédules, plus ou moins conscientisées, plus ou moins consentantes.
C’est clairement devenu un instrument de pouvoir qui permet d’imposer aux populations, notamment en agitant la menace pour le moins hypothétique de la fin du monde qui, comme par hasard, est annoncée pour intervenir au-delà d’une vie humaine, des contraintes qu’elles n’accepteraient pas autrement ; car, quoi de mieux que de faire peur pour obtenir l’approbation ou plutôt la soumission de la population.
Signe des temps, les centres de pouvoir, et notamment le parlement européen à Bruxelles, sont infestés par des lobbies « écolos » qui, il faut bien le reconnaitre, ont réussi à subvertir des élus crédules et à leur faire adopter des décisions politiques dont on commence à mesurer l’ineptie et surtout les couts astronomiques !
Parallèlement, les voix discordantes sont soigneusement étouffées avec pour conséquence que les chercheurs qui ne sont pas pro réchauffement ou même seulement qui ne font qu’avancer le fait que les connaissances scientifiques sont insuffisantes pour tirer les conclusions qui nous sont assénées, sont blacklistés !
De ce fait, beaucoup de « climatologues » sont devenus essentiellement des propagandistes du climat, par résignation ou par conviction ; compte non tenu du fait qu’il y a aussi des militants se font passer pour des scientifiques et abusent la population en manipulant des données afin de donner à leurs thèses, parfois farfelues, une caution scientifique et permettre ainsi la légitimation d’actions radicales qui relèvent essentiellement et seulement de l’idéologie.
3-c’est un produit commercial.
La menace écologiste est aussi abondamment exploitée par toute une série d’acteurs de la vie économique.
C’est en particulier le cas de la presse qui relaie, avec une constante insistance mais sans aucun examen critique préalable les « études » les plus ridicules ou les plus farfelues juste pour faire de l’audience ou du click !
Et tant pis si c’est faux ; ce qui pose quand même un problème de déontologie professionnelle.
Les entreprises commerciales ne sont pas en reste et « verdissent » aussi leur communication, à défaut de réellement verdir leurs produits ou services, et vantent leur « action » avec la complicité objectives des autorités de l’Etat quand ce n’est pas sous la contrainte de ces dernières !
On nous parle « d’énergie verte » mais il n’y a pas d’énergie verte puisqu’il y a toujours au départ une installation industrielle pour la produire. Quant à l’électricité, dans la mesure où elle transite par le réseau d’EDF, il n’est pas possible d’individualiser une électricité émanant de sources dites renouvelables.
La voiture électrique n’est verte que dans l’esprit de ceux qui les achètent surtout lorsque l’on connait les quantités de métaux qu’il faut extraire pour les fabriquer !
L’écologie est enfin la porte ouverte à tout un tas d’inepties technologiques comme l’hydrogène (qui n’est pas une source d’énergie mais un vecteur d’énergie) ou le stockage de CO2 dont l’intérêt pour les entreprises est essentiellement que ces secteurs sont largement subventionnés … sans pertinence vérifiée !
La réalité est que voiture électrique tout comme l’hydrogène ne peuvent avoir un avenir que dans la mesure où des normes ou des restrictions viennent interdire les produits concurrents plus compétitifs !
On se situe là bien loin d’un marché où règnent la libre entreprise et la libre concurrence !
Le corollaire est que les mieux informés, les mieux placés y compris dans le cadre d’un capitalisme de connivence, ont organisé une chasse aux subventions des énergies réputées vertes qui prend la forme d’une course au mistigri avec en face d’eux des politiciens qui sont soit totalement ignorants soit parfaitement informés de la nature irréaliste des projets mais les subventionnent quand même avec l’argent public c’est à dire vos impôts.
Rappelons nous F Hollande qui s’était mis dans la main d’ écolos qui voulaient supprimer le nucléaire et a ordonné la fermeture préjudiciable de la centrale nucléaire de Fessenheim (entièrement reconditionnée) pour la remplacer par des moulins à vent inefficaces mais … lourdement subventionnés !
Le constat réaliste qui s’impose est donc que nous vivons dans un monde qui se partage entre les crédules et les manipulateurs ; un monde où le cynisme, le désir de pouvoir sont omniprésents alors que, la plupart du temps, et c’est bien là le fond du problème, les solutions proposées ou imposées ne sont que des solutions inefficaces pour des problèmes inexistants !
A vous de ne vous laissez pas berner par des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !
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