Navigateur, né en 1958, diplomé de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage ma vie entre la France et la Grèce. Le libéralisme est la seule option possible en matière économique.
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Mais, avez-vous une idée du montant de votre revenu réel, c’est à dire celui qui devrait être à votre disposition avant cotisations et impôts prélevés à la source ?
J’ai pris l’exemple d’un salarié, célibataire, sans enfants, qui perçoit un salaire net de 2.800€ par mois ; lequel est le salaire médian français.
Bien évidemment vous pouvez faire le test vous-même en vous rendant sur le site.
Le constat irrévocable est que l’Etat confisque au salarié plus de la moitié de son salaire brut avant impôt et cotisations sociales ; nous n’avons aucune idée de ce que deviennent les 2.800€ qui ont disparu !
Mais, ce n’est pas tout car le salarié doit … vivre et donc consommer …
Toute dépense de sa part sera donc assujettie à une TVA à 5.5% sur l’alimentation non transformée et à 20% sur le reste.
Si vous considérez, dans mon exemple, que le salarié ne fait aucune économie et dépense en totalité son salaire, en alimentaire à 5.5% pour 400€ et le reste en 20%, le montant de TVA acquitté mensuellement s’établit comme suit :
-alimentation 400 à 5.5% 020.00
-autres dépenses 2.400 à 20% 400.00
Et sur ces dépenses à 20%, s’il doit faire 200€ d’essence par mois pour aller travailler, ce qui représente environ, pour un prix à la pompe de 1.75€, 114 litres un prix hors tva de 1.46€ cela nous fait sachant que ce carburant supporte une taxe dite ticpe de 0.70€ par litre
-ticpe : 0.70×114 = 080.00
Conclusion qui s’impose :
Pour un salaire brut de 5.646€, car le vrai montant du salaire est bien à ce montant-là, le salarié n’a pour vivre que 2.800-500 = 2.300 € (400+20+80) à partir desquels il doit payer son alimentation, son loyer, son crédit, ses assurances (maison, voiture, santé), ses forfaits téléphoniques et internet aujourd’hui indispensables, les amendes routières occasionnelles, ses vêtements, … ce qui nous représente un total de prélèvement fiscaux de 3.346€ et un taux de prélèvement, assez grossier car il y a une multitude de petites taxes dissimulées, au minimum de 59,3% !!!
La prédation de l’Etat est absolument incroyable car, lui, qui ne fait rien, qui ne produit rien, à part des normes, des directives et des contraintes, encaisse largement plus de la moitié de vos gains.
Pour dire les choses autrement, vous travaillez plus de la moitié du temps pour l’Etat !
Le seul mot qui vient à l’esprit est celui de spoliation car imaginez ce que vous feriez avec cet argent que l’Etat vous prend avant même que vous ne touchiez votre salaire ?
En fait, seuls les salaires au niveau du smic ont des charges acceptables parce qu’ils sont « sponsorisés » c’est à dire qu’une partie des charges est prise en charge par l’Etat c’est à dire par les impôts des autres ou l’emprunt ; ce qui a d’ailleurs pour effet de bloquer beaucoup de salariés à ce niveau de rémunération car les employeurs ne peuvent pas ou ne veulent pas payer plus de charges sociales !
-brut employeur : 1.881
-salaire brut : 1.802
-salaire net avant impôt : 1.404
-salaire net après impôt : 1.404
Évidemment, après un tel constat on comprend pourquoi les salaires français sont si bas comparativement à ceux des pays voisins et c’est en raison de ce constat d’ailleurs que les libéraux plaident pour une opération vérité et un salaire réel complet à partir duquel le salarié aurait le choix de ses cotisations (maladie et retraite) et dont le montant n’atteindrait évidemment jamais 50% comme c’est le cas actuellement !
Seulement, les petits hommes gris de l’Etat tout puissant et bienveillant ne veulent pas d’un tel système car ils perdraient de facto le contrôle à la fois sur les flux financiers et sur les populations à travers une armée de fonctionnaires ; compte non tenu du fait que ses coûts de fonctionnement, dont on a pu calculer qu’ils représentent 35% des sommes encaissées, sont colossaux et totalement hors de contrôle !
La démarche des hommes de l’Etat a toujours été de ne jamais faire d’effort de gestion quant aux sommes perçues mais seulement d’augmenter les cotisations (quand cela était encore possible) ou, et c’est la tendance actuelle, de réduire les prestations (de retraite ou les remboursements de soins).
La question qui se pose est de se demander où va tout cet argent mais on n’a pas de réponse claire et il n’est pas sûr que les services de l’Etat en aient une ; alors que parallèlement l’Etat français détient aussi le record mondial de la pression fiscale !
L’Etat providence, qui est plus surement un Etat aubaine pour un certain nombre, a un coût et il est colossal !
Il est important que tout un chacun en soit conscient !
Je lis ici et là des articles expliquant que l’or allait devenir le nouvel étalon ; la référence absolue en matière de monnaie, le placement ultime, la sécurité absolue face à une inflation qui va laminer votre capital … voire à la spoliation fiscale qui pourrait être exercée par l’Etat.
En général, ces prodigieuses explications sont le fait de personnes qui vendent de l’or (en tant qu’intermédiaires) et qui ont donc intérêt à vous faire peur pour que vous vous précipitiez pour acheter la relique barbare parce qu’elles perçoivent … une commission sur ce qu’ils vous vendent.
Il faut rappeler, avant tout, que l’or est un métal, précieux du fait de sa rareté, pratiquement inaltérable, mais que c’est avant tout un métal utilisé dans l’industrie ; notamment dans tous les appareils électroniques. Il n’a été une monnaie que jusqu’au 18° siècle, et encore de manière marginale parce qu’à l’époque on ne connaissait pas d’autre moyen monétaire (et surtout pas la monnaie papier) bien que l’essentiel de la monnaie soit fait alors surtout de pièces d’argent ou pire d’alliages à base de cuivre !
On nous explique aussi que l’abandon par les Etats Unis des accords de Bretton Woods de 1944 et de la parité de 35$ pour une once d’or a été le commencement de la fin monétaire …
En vertu de ces accords, le dollar américain était devenu la référence mondiale sur laquelle s’accrochaient toutes les autres monnaies ; avec une parité fixe. Il s’agissait essentiellement de contre balancer le phénomène inflationniste intervenu lors des deux guerres mondiales et qui avait littéralement laminé les actifs financiers ; au moins en Europe !
En fait, avec ce système mis en place en 1944, les Etats Unis étaient confrontés à un double problème qui s’est avéré … insoluble :
-d’une part, maintenir la parité monétaire or/US dollar alors qu’il existait un phénomène inflationniste dû notamment à l’expansion monétaire et du crédit. En gros, les Etats Unis étaient obligés, juste pour maintenir la parité, soit de limiter l’expansion monétaire et le crédit et le fonctionnement de l’économie du pays, soit d’acheter de l’or sur les marchés ; ce qui avait évidemment l’effet induit de faire monter les cours du métal qui coutait de plus en plus cher !
-d’autre part, aux termes de ces accords, les Etats Unis s’engageaient à échanger de l’or (à titre de contrepartie) contre tout dollar papier qui lui était présenté ; ce qui était absolument impossible sur le long terme car cela les obligeait à fournir des quantités astronomiques d’or qu’ils … n’avaient pas ! L’Allemagne, qui était déjà un gros exportateur mondial, demandait systématiquement le paiement en or de tout dollar qu’elle possédait. La seule solution qui s’est imposée aux Etats Unis (alors en pleine guerre du Vietnam) a été de suspendre la convertibilité du dollar en or en 1971 et de revenir au système des changes flottants ; les monnaies variant les unes par rapport aux autres avec des effets bien connus, et particulièrement néfastes, sur les échanges commerciaux internationaux.
Il faut aussi relativiser la valeur du stock d’or des pays par rapport à la quantité de monnaie fiduciaire en circulation. Celui de la France s’élève à 200 Mds € c’est à dire juste … une année de déficit budgétaire.
Dès lors, compte tenu de sa relative rareté et finalement de sa valeur insuffisante, l’or ne peut pas constituer la garantie des émissions monétaires des Etats parce que, retourner à un « étalon or », ce serait limiter l’expansion économique ainsi que celle du crédit et de la monnaie. Ou alors il faudrait réévaluer la valeur de l’or d’un facteur de dix mille.
En fait, ceux qui vous expliquent cela ont pour but essentiel de vous faire douter de la stabilité de la monnaie scripturale ou fiduciaire ; c’est à dire la monnaie émise par les Etats. Néanmoins, on ne peut pas leur donner totalement tort dans la mesure où les phénomènes inflationnistes portent effectivement atteinte à la valeur de la monnaie fiduciaire dans le temps.
Mais alors pourquoi l’or monte-t-il ?
Cela revient à se poser la question : qui achète de l’or ?
Ce sont essentiellement les banques centrales ou les institutions financières de pays comme l’Inde, la Chine ou la Russie dont les monnaies ne sont pas convertibles. Les achats par les particuliers sont en fait relativement réduits.
Il faut aussi faire attention au fait qu’il existe deux marchés de l’or : celui de l’or métal et celui de l’or papier constitué par des titres donnant « normalement » droit à la contrepartie en métal.
Sauf que, alors qu’il y a dix fois plus de transactions sur papier que sur l’or physique, on s’est aperçu qu’il n’y avait pas de contrepartie physique au papier émis ; ce qui peut amener à se poser la question de la solvabilité des établissements émetteurs de ces papiers qui ne reposent finalement sur rien et qui seraient incapables de fournir le métal promis … sauf à l’acheter sur les marchés avec le risque évident de faire monter les cours et de ne pas pouvoir le payer !
Evidemment, la grande question est : l’or va-t-il continuer à monter alors que son prix a augmenté de 39% au cours des 12 derniers mois en passant de 1.800 à 3.085$ l’once.
Oui, probablement mais nul ne peut savoir de combien ; bien que l’on sache que certaines circonstances s’y prêtent notamment les risques de guerre ou l’inflation.
Le problème général est en fait que ce n’est pas l’or qui prend de la valeur mais celui de la monnaie fiduciaire qui perd de la valeur du fait de l’inflation que nous, agents économiques, ne contrôlons pas ; mais que les Etats savent utiliser au mieux de leurs intérêts notamment par le biais de l’émission monétaire dont on sait qu’elle est facteur d’inflation. L’épisode du Covid nous en a donné un excellent exemple.
Ce phénomène évidemment amplifié avec les tensions internationales, la spéculation, …
L’or présente-t-il une garantie de sauvegarde de son patrimoine ?
En 1923, lors de la crise d’hyperinflation allemande (sous la République de Weimar), n’ont pu éviter la ruine totale que ceux qui avaient acheté de l’immobilier et de l’or car leur capital ne s’est pas dévalué (contrairement à la monnaie papier qui ne valait absolument plus rien).
Mais, il ne faut pas perdre de vue que l’or ne procure aucun revenu, les gains ne peuvent être qu’en capital (plus-values) alors qu’aucune monnaie dans le monde n’est plus convertible en or !
L’or est-il un remède ?
Oui et … non car il n’y a pas de solution miracle … mais c’est en tout cas plus sûr que les cryptos à la volatilité erratique et violente ; compte non tenu du fait qu’avec de l’or vous avez au moins quelque chose entre les mains alors qu’avec les cryptos, définitivement vous n’avez rien. La Banque des règlements internationaux a d’ailleurs révélé qu’environ 3/4 des utilisateurs ont perdu de l’argent en investissant dans le Bitcoin.
En outre, si vous êtes convaincu que l’inflation va durer, l’or constitue effectivement un excellent placement mais avec quelques inconvénients …
L’or est un actif tangible, tout comme l’immobilier. Mais son problème est sa liquidité qui est faible bien que toutefois supérieure à celle de l’immobilier. Il fait aussi l’objet d’une fiscalité importante parce que l’Etat n’aime pas que l’on puisse gagner de l’argent impunément et surtout en dehors des parcours fléchés par l’administration fiscale dont le but essentiel est de garder le contrôle sur l’argent des français. Attention, le régime des plus-values (taxation à 36.2% des plus-values) ne s’applique que si vous pouvez prouver l’achat de l’or que vous vendez. Dans le cas contraire (bijoux de famille notamment), c’est la taxe forfaitaire de 11% sur le montant total de la transaction qui s’applique ; ce qui, pour un lingot de 1 kg d’une valeur actuelle de 90.580€, représente quand même la bagatelle de 10.000 € d’impôt ; frais de courtage en sus !
Néanmoins, l’or présente un important avantage en ce qu’il échappe, en principe, au risque de confiscation des comptes bancaires ; bien qu’il soit délicat de conserver de l’or chez soi compte tenu des risques de vol. Il faut donc prévoir des frais de location d’un coffre dans une banque auprès de laquelle vous devez déclarer le contenu qu’elle … s’empressera de communiquer aux services fiscaux.
La seule solution vraiment sécure est de stocker cet or dans les pays qui n’ont pas pour usage de pratiquer la spoliation ou la confiscation fiscale ; Suisse notamment … ce qui peut amener à des complications fiscales lors du transfert monétaire.
Il n’est pas non plus aisé à transporter sauf à passer par l’intermédiaire de certificats bancaires dont l’usage remonte … au moyen âge !
Le risque de spoliation par l’Etat (français) n’est néanmoins pas complètement nul car il peut en interdire la détention comme l’ont fait les Etats Unis sous Roosevelt en vue tout simplement de s’accaparer les stocks disponibles !
Bien évidemment, cela ne peut concerner que l’or dont l’Etat a la connaissance (fiscalement essentiellement puisque toutes les transactions et tous les dépôts en coffre doivent être déclarées). Néanmoins, il faudrait être un idiot complet pour aller rapporter à l’Etat de l’or qui n’est pas connu de l’administration ! Par contre, il faudra attendre la fin de la mesure de confiscation pour le ressortir en toute légalité ; ce qui peut … prendre du temps !
En fait, la règle de base, à propos de l’or, est qu’il ne faut pas être pressé !
Enfin, il ne faut pas oublier que le marché de l’or est totalement sous contrôle des Etats mais aussi d’institutions financières à propos desquelles le terme de transparence ne s’applique absolument pas et il faut donc avoir conscience que la progression de la « valeur » de l’or dépend de facteurs qui vous échappent mais qui n’échappent pas totalement aux Etats !
Bien cordialement à tous !
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Connaissez-vous l’Art L521-4 du code de la construction et de l’habitation ?
Probablement pas et c’est normal car, qui irait chercher de telles dispositions dans un code que personne ne consulte ?
Mais, de quoi s’agit-il ?
Les dispositions de cet article méconnu concernent la protection des locataires particuliers de locaux d’habitation.
L’hypothèse malheureusement trop fréquente est que votre locataire ne paie pas son loyer (et éventuellement ses charges lorsqu’il s’agit d’un immeuble collectif). Le préjudice peut très vite devenir considérable entre les pertes de revenus (surtout si vous avez un emprunt), les dégradations éventuellement commises et les impôts applicables !
Vous pourriez être tenté, devant la résistance opposée le plus souvent de mauvaise foi par votre locataire, de faire justice par vous-même en recourant à des méthodes « musclées » ayant pour but de lui faire vider les lieux !
Nous en avons eu un exemple récent avec un propriétaire qui, excédé par le comportement de son locataire, a fait retirer les portes et fenêtres de l’appartement (au prétexte de travaux d’isolation).
Mais, ce n’est pas une bonne idée car la loi protège le locataire.
Jugez plutôt …
Est puni de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 € le fait :
-en vue de contraindre un occupant à renoncer aux droits qu’il détient en application des articles L. 521-1 à L. 521-3-1, de le menacer, de commettre à son égard tout acte d’intimidation ou de rendre impropres à l’habitation les lieux qu’il occupe ;
-de percevoir un loyer ou toute autre somme en contrepartie de l’occupation du logement, y compris rétroactivement, en méconnaissance du I de l’article L. 521-2 ;
-de refuser de procéder à l’hébergement ou au relogement de l’occupant, bien qu’étant en mesure de le faire.
Sont punis de 5 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende les faits prévus au présent I lorsqu’ils sont commis à l’encontre d’un occupant qui est une personne vulnérable, notamment un ressortissant étranger en situation irrégulière au sens du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.
Vous noterez à ce propos que l’étranger en situation irrégulière, et qui n’a donc aucun droit ni titre de résidence en France, est plus protégé que le français … ordinaire !
On peut se poser la question à propos d’un « fiché S » (terroriste) ou d’un individu faisant l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français après décision judiciaire d’expulsion) alors que l’on sait que seulement 3% des décisions sont exécutées ….
Et, ce n’est pas fini car :
Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes :
1° La confiscation du fonds de commerce ou des locaux mis à bail. Lorsque les biens immeubles qui appartenaient à la personne condamnée au moment de la commission de l’infraction ont fait l’objet d’une expropriation pour cause d’utilité publique, le montant de la confiscation en valeur prévue au dixième alinéa de l’article 131-21 du code pénal est égal à celui de l’indemnité d’expropriation ;
2° L’interdiction pour une durée de 5 ans au plus d’exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l’infraction. Cette interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales.
3° L’interdiction pour une durée de 10 ans au plus d’acheter un bien immobilier à usage d’habitation ou un fonds de commerce d’un établissement recevant du public à usage total ou partiel d’hébergement ou d’être usufruitier d’un tel bien ou fonds de commerce. Cette interdiction porte sur l’acquisition ou l’usufruit d’un bien ou d’un fonds de commerce soit à titre personnel, soit en tant qu’associé ou mandataire social de la société civile immobilière ou en nom collectif se portant acquéreur ou usufruitier, soit sous forme de parts immobilières ; cette interdiction ne porte toutefois pas sur l’acquisition ou l’usufruit d’un bien immobilier à usage d’habitation à des fins d’occupation à titre personnel.
Le prononcé des peines complémentaires mentionnées aux 1° et 3° du présent II est obligatoire à l’encontre de toute personne coupable d’une infraction prévue au présent article. Toutefois, la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer ces peines, en considération des circonstances de l’infraction et de la personnalité de son auteur.
Cela veut dire que le législateur, dans sa bienveillance, intime au juge de condamner puisqu’il est écrit que le prononcé des peines complémentaires est OBLIGATOIRE et que cela va jusqu’à la confiscation pure et simple de votre patrimoine !
L’article se poursuit avec des peines similaires pour les bailleurs personnes morales (sociétés) qui sont de même nature.
Conclusions qui s’imposent …
Quels que soient la nature du locataire et ses agissements, celui-ci est considéré comme une victime qui doit être protégée tandis que le propriétaire est considéré comme un sale exploiteur.
Vous n’êtes plus propriétaire de vos biens et l’Etat bienveillant demande aux propriétaires privés de remplir à sa place une mission de service public en logeant gratuitement certaines catégories de personnes.
Si le locataire ne paie pas ses loyers, vous devez engager une procédure judiciaire longue et couteuse dont vous ne pouvez même pas être sûr de l’issue car il est très difficile d’expulser un locataire indélicat ; notamment lorsque celui-ci a une famille nombreuse.
Par contre, si vous vous débarrassez du locataire en utilisant des méthodes « non appropriées », c’est à dire non autorisées, vous devenez un dangereux délinquant !
Mais qui est le fautif dans l’histoire : Le locataire qui ne respecte pas ses obligations ou le propriétaire qui essaie de préserver son patrimoine ?
En fait, la loi a été prise au nom d’une démagogie électoraliste pour protéger des individus qui ne devraient pas l’être par des gens qui, de toute façon, ne se livrent pas à l’activité de propriétaire immobilier loueur de biens … et qui donc ne risquent rien !
Le risque est donc forcément pour les autres !
Petite et ultime précision : Le texte n’évoque en aucune manière la responsabilité de l’Etat en pareille circonstance !
En France, propriétaire immobilier devient une activité de plus en plus risquée notamment en raison des dispositions qui précèdent mais aussi de la fiscalité de plus en plus lourde qui s’y applique !
Dans la plupart des pays, vous ne payez pas votre loyer, vous êtes mis à la porte très rapidement !
Bien cordialement à tous !
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Nos chers députés, bien cornaqués par notre technocratie bienveillante, ont mis en place le malus fiscal rétroactif sur les voitures thermiques d’occasion mises en circulation depuis 2015 et qui n’avaient pas été soumises à cette taxe lors de leur première mise en circulation.
Cette mesure, qui devrait s’agrémenter d’une taxe au poids, devrait entrer en application à compter du 1er janvier 2026 et concernerait les véhicules émettant plus de 107 g de Co2 au km et qui auront une masse supérieure à 1.499 kg. (vous verrez plus loin que ce n’est pas par hasard que j’utilise le conditionnel …).
L’effet évident est que si, d’aventure, vous vous lancez dans l’acquisition d’une voiture thermique d’occasion mise en circulation en 2016 et que son premier acquéreur n’a pas payé le fameux malus, parce qu’à l’époque ce véhicule n’y était pas soumis, vous serez tenu de le payer au moment de l’établissement de la carte grise.
Et, détail intéressant, le barème du malus est évidemment celui en vigueur à ce jour et non celui en vigueur à l’époque (puisqu’encore une fois à l’époque de sa première immatriculation ce véhicule n’y était pas soumis) !
Est-ce un effet de la fée écologie qui vient de frapper d’un coup de baguette magique les véhicules concernés au nom de la sauvegarde de la planète ?
Bien évidemment non, il s’agit seulement d’un bon coup de matraque fiscale décidée par Bercy parce qu’il faut sauver le « soldat France » de la faillite !
On a compris que le malus en vigueur ne suffisait pas, bien qu’il ait réussi à littéralement flinguer toute l’industrie automobile française qui ferme les usines les unes derrière les autres. Les statistiques économiques sont impitoyables : la France qui produisait 2.2 millions de voiture par an avant 2019 n’en produit désormais plus de 1.7 million.
Les effets négatifs ne vont évidemment pas tarder à se faire sentir.
Cela signifie que la bureaucratie étatique continue de prendre des décisions économiquement et socialement néfastes qui ont pour effet de provoquer d’importantes distorsions de marché exclusivement dans un but fiscal !
Mais il est vrai que cette même bureaucratie, aussi loin que l’on remonte dans le temps, et jusqu’à Philippe Le Bel (14°s), a toujours considéré que la fiscalité était un puits sans fond littéralement inépuisable !
Pour dire les choses crûment : ils ont décidé de presser le citron fiscal au maximum.
Bien évidemment, les effets de bord d’une telle décision ne vont pas manquer d’apparaître !
Cette mesure, parfaitement antisociale, va pénaliser un peu plus les plus défavorisés qui ne pouvaient déjà pas acheter, faute de moyens, une voiture neuve s’ils ne pouvaient pas bénéficier d’un leasing social et qui donc se contentaient de véhicules d’occasion.
Mais il n’a pas échappé à nos grosses têtes de Bercy que les transactions sur les véhicules d’occasion étaient encore relativement élevées (5.4 millions transactions par an) et que cela représentait évidemment un gisement fiscal à exploiter de toute urgence ; même si ces véhicules ont largement contribué aux finances publiques par le biais de la TVA (sur le prix de vente et sur les pièces détachées), des taxes diverses sur les carburants, les assurances et autres !
Bien évidemment, les personnes ayant les revenus les plus faibles vont fatalement garder leurs vieux véhicules polluants le plus longtemps possible et, en cas de besoin, reporter leurs achats sur les véhicules encore plus anciens (antérieurs à 2015) alors qu’on se plaint déjà en haut lieu du vieillissement du parc automobile français qui a, en moyenne, plus de 11 ans !
Néanmoins, je pense qu’une telle disposition fiscale ne pourrait pas résister à une saisine du conseil constitutionnel car il est de jurisprudence constante que les lois fiscales ne peuvent pas être rétroactives !
Car, c’est bien de cela qu’il s’agit !
Ces dispositions fiscales sont inconstitutionnelles !
En effet, fort de ce principe, il n’est pas possible de modifier rétroactivement la fiscalité sur des biens et services ou des personnes et l’admettre serait mettre le doigt (et bien plus) dans un dangereux engrenage !
Si la rétroactivité devenait la règle, ce serait alors la porte ouverte à tous les abus car pourquoi ne pas faire passer la TVA de 20 à 25% sur toutes les voitures mises en circulation depuis 2015 et réclamer le différentiel de TVA ajouté ?
Au nom de ce même principe, pourquoi ne pas augmenter les frais de notaires rétroactivement, de même que le barème des impôts (sur le revenu ou sur la propriété immobilière) ?
il faut espérer que le conseil constitutionnel sera saisi par ceux qui en ont le pouvoir … mais rien n’est moins sûr dans un pays où les élites se gobergent de leurs privilèges !
Cela revient à se poser la question initiale …
A quoi reconnait-on qu’un Etat est aux abois ?
Nous avons la réponse : il fait absolument n’importe quoi et n’hésite pas à violer les principes constitutionnels qui régissent son fonctionnement.
C’est un signe qui ne trompe pas et qui corrobore sans aucune ambiguité les constats que nous avions déjà faits à propos de la « santé financière du pays » !
Il s’agit évidemment d’une dérive dangereuse qui ne peut amener qu’à une réaction violente de la part d’une population qui va se sentir de plus en plus oppressée et à qui on retire progressivement (ZFE à l’appui) tout moyen de déplacement et toute mobilité, tous ses revenus et tous ses moyens de subsistance.
En conclusion : notre bureaucratie joue un jeu dangereux en s’imaginant que cela n’aura pas d’incidence !
Bien cordialement à tous !
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Un nouveau concept de notre bureaucratie bienveillante ?
Non, juste un comportement de la population qui intègre le message des petits hommes gris de l’Etat : l’écologie sauvera la planète …
Sauf que, à bien y regarder, ce n’est pas tout à fait ce que l’on voit …
La répétition constante de messages anxiogènes au caractère contradictoire flagrant auprès de la population amène cette dernière à adopter des comportements radicaux qui pourraient bien s’avérer à terme parfaitement … nuisibles !
Ainsi, l’hiver 2024-2025, qui a été l’un des plus pluvieux jamais enregistrés. En fait, il pleut comme jamais, les roubines (fossés le long des routes) débordent, les nappes phréatiques débordent mais on nous annonce, sans rire, que « la sécheresse menace » !
Sans doute avons-nous affaire à un nouveau phénomène climatique : la pluie sèche !
Plus il pleut et plus la sécheresse menace !
Certains messages nous annoncent aussi une subite et spectaculaire augmentation du niveau des mers alors que, depuis 30 ans, on nous annonce la submersion des iles de l’océan indien qui … se fait toujours attendre !
En y regardant de plus près on s’aperçoit qu’il s’agit de 0.5 cm, donc de 5 mm, et encore faut-il savoir que la surface du globe terrestre n’est pas ronde comme une balle de tennis et qu’il existe de fortes disparités de niveau d’une région à l’autre, d’un océan à l’autre. On incrimine la fonte des glaciers ? Non même pas, il s’agit juste de la dilatation thermique de l’eau en raison de la chaleur ou d’autres phénomènes locaux dont on ne connait pas réellement l’importance.
Et pourquoi pas 70° ou même 80° ; car finalement, il ne coute rien de faire de telles annonces, dont le but initial est juste idéologique de la part d’intégristes du climat, et qui sont reprises, sans scrupules, par une presse en mal d’audience !
Et finalement, tout cela sera oublié dans 3 mois !
Fatalement, ces messages anxiogènes finissent pas être intégrés par une population abreuvée de messages relevant essentiellement de la propagande ; à tel point que les moins de 35 ans ne remettent absolument plus en cause l’écologie punitive et taxatoire pratiquée par les hommes de l’Etat !
Seulement, on ne peut pas asséner impunément une propagande constante sans que cela ait, à un moment ou à un autre, des conséquences plus ou moins incontrôlables pour ne pas dire carrément néfastes sur l’esprit de la population !
Désormais, au nom de l’écologie, la population rejette tout projet industriel et les exemples commencent à se multiplier au-delà du simple hasard statistique.
On en arrive à des comportements parfaitement contradictoires … que les pays anglophones ont traduit par le concept le « syndrome NIMBY » (Not in my backyard – pas dans mon jardin).
Les gens veulent des téléphones de plus en plus sophistiqués, de plus en plus performants, des communications de plus en plus rapides, la 5G pour regarder des vidéos à longueur de journées, mais pas de pylône de retransmission à coté de leur habitation et surtout pas de mine d’extraction.
De la même façon, la population est plutôt pour le véhicule électrique, dont il faut bien avouer qu’il est surtout imposé par Bruxelles et le gouvernement à travers des taxes absolument délirantes (sur les véhicules non électriques) mais à condition que les mines de lithium soient exploitées loin de chez eux !
Le syndrome écolo est désormais devenu celui du « surtout ne rien faire et surtout pas chez moi» tout en espérant en percevoir quand même tous les avantages ; ce qui est essentiellement une vision narcissique du monde dans lequel l’individu doit vivre sans subir de contraintes de quelque nature qu’elles soient !
Oui, je suis pour les énergies renouvelables, pour le véhicule électrique, mais surtout pas d’éolienne, pas de centrale électrique, ni de mine à côté de chez moi …
En fait, les gens sont pour une écologie fantasmée qui ressemble à un jardin à la française …
Oui, on sait qu’il faut des mines pour extraire les métaux mais seulement chez les petits noirs …
Oui, on sait qu’il faut des usines pour fabriquer ces produits présentés comme écologiques mais seulement chez les chinois ou les indiens … où n’importe où ailleurs !
Les français se plaignent ensuite qu’ils n’y a pas d’emplois (ce qui est faux) mais dès qu’une entreprise veut s’installer quelque part, c’est la levée de fourches (ex : l’usine le Duff près de Rennes qui devait fabriquer de la viennoiserie et qui devait employer 500 personnes ou encore un entrepôt Amazon) !
Il fut une époque où toute la couronne parisienne (Argenteuil, Bezons, …) comptait nombre de petits ateliers et d’entreprises qui faisaient vivre et travailler des dizaines de milliers de personnes.
Aujourd’hui, il n’en reste rien ! Toute la zone est devenue, ZFE à l’appui, une immense zone résidentielle ; en forçant le trait, juste un sanctuaire pour bobos friqués roulant en véhicule électrique et utilisant des IPhone fabriqués … ailleurs !
Cette attitude n’est évidemment pas sortie de nulle part et est devenue le prétexte à ne rien faire ; et c’est d’ailleurs au nom de ce principe dit « de précaution » que l’Etat a « montré la voie » en interdisant la prospection pétrolière et notamment les huiles de schiste sur le territoire français !
En somme, en France on veut bien l’argent gratuit pour vivre confortablement et consommer mais surtout pas d’usines, un emploi mais pas de travail contraignant … ce qui est un peu irréaliste lorsque l’on sait que plus de la moitié de la population gagne moins de 2.500€ par mois et connait des fins de mois difficiles dès le 15 du mois !
Car, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre …
C’est là où l’on voit que 50 ans de propagande gouvernementale et que la distribution massive d’aides sociales en tous genres ont provoqué une dévaluation de la valeur « travail » et amené la population à adopter un comportement totalement irréaliste dont nous serons amenés à payer, à un moment ou un autre, les conséquences car on ne peut pas transformer un pays entier en une immense zone résidentielle faite exclusivement de jolis jardins écolos !
L’€, en tant que monnaie commune, nous protège pour l’instant parce que la solvabilité des autres pays membres de la zone monétaire nous assure une solvabilité que nous n’avons plus alors que nous accumulons des déficits gigantesques dans tous les secteurs de l’économie … et notamment au niveau de la balance des paiements, du commerce extérieur qui sont normalement les sources de devises permettant de payer nos achats à l’étranger.
Car, sans l’€ et sans devises, nous serions réduits à la mendicité !
Cela veut dire que, grace à l’€, nous pouvons encore dépenser l’argent que nous n’avons pas pour nous acheter tous ces produits qui sont fabriqués … ailleurs !
Si nous avions encore le Franc, nous aurions dévalué dans des proportions telles que nous serions au niveau de l’Argentine dont on sait qu’elle a fait plusieurs fois faillite tout en ruinant totalement sa population !
La génération Z est très représentative de ce phénomène avec un rapport au travail très différent de celui que l’on a pu connaître entre 1945 et 1990.
Le plaisir et les loisirs avant tout ; le travail n’est pas indispensable (et d’ailleurs le turnover devient de plus en plus important chez les 25-30 ans), l’absentéisme augmente dans des proportions alarmantes et finalement l’écologie est devenue un prétexte à ne rien faire … du tout !
La valeur travail est totalement dévaluée ; aidée en cela clairement par les petits hommes de l’Etat et des partis politiques irresponsables qui ont mis en place un système dans lequel une personne qui ne travaille pas perçoit pratiquement autant de revenus qu’une personne qui travaille au smic !
Finalement, à quoi cela sert-il de travailler ?
Seulement, on ne peut pas vivre d’allocations gratuites, d’assistanat généralisé, de dépenses sociales pour tout le monde, d’emprunts pour financer notre train de vie … Un pays s’est essayé au tout financé par la dette, il a fait faillite en 2015 (c’était la Grèce) !
Car, il ne faut pas rêver, on n’a rien sans rien !
Bien cordialement à tous !
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L’Europe a cru, naïvement à la fin de la guerre froide, à l’émergence d’un monde nouveau basé sur le commerce et des relations apaisées. D Trump et V Poutine viennent d’apporter un démenti cinglant à notre vision optimiste et finalement angélique du monde !
Nous vivons depuis 3 ans au rythme des nouvelles du front russo-ukrainien.
L’agression de la Russie contre l’Ukraine tient à ce que, selon la doctrine soviéto-russe, elle “doit” contrôler son étranger proche. Autrement dit, selon ses dirigeants, les pays limitrophes doivent lui être soumis et ne peuvent avoir une pleine souveraineté ; ce qui est déjà le cas pour la Biélorussie et la Géorgie. V Poutine l’a clairement déclaré dans son discours de 2007 à la tribune de Munich dans lequel il s’en prenait à l’OTAN au prétexte d’une menace de sa part alors que l’OTAN est une organisation strictement défensive.
Evidemment, il n’a échappé à personne de bonne foi que ce principe concerne surtout les voisins les plus faibles de la Russie parce que, malgré plusieurs milliers de km de frontière commune avec la Chine, la Russie n’a formulé aucune exigence de cette nature à l’encontre de cette dernière !
Nous savons aussi qu’une agression peut être multiforme. Ce n’est pas seulement une invasion armée ; cela peut aussi être la subversion parmi les populations (c’est ce qui s’est passé dans le Donbass ou en Géorgie) ou encore la déstabilisation par des attaques cyber massives ou de la désinformation massive en vue de discréditer telle ou telle personne ; et les russes sont passés maîtres dans ce que l’on appelle la guerre hybride.
L’histoire a aussi prouvé que la lâcheté ne paie pas face à un adversaire déterminé. Lors de la conférence de Munich 1938, la France, l’Italie et le Royaume Uni ont lâchement laissé faire au nom d’une politique d’appeasement qui a mené … à la deuxième guerre mondiale ; et là encore les accords conclus l’ont été sans que les principaux intéressés (tchèques) soient invités (ce qui ressemble furieusement à la situation actuelle avec les « accords » Donald Trump V Poutine dont on ne connait absolument rien) !
L’histoire ne se répète pas mais il faut quand même se méfier de ses bégaiements et on ne peut absolument pas faire confiance à V Poutine qui poursuit imperturbablement ses buts malgré toutes les tentatives des européens de le faire revenir en arrière. D’autant que les Etats Unis, par la voix de D Trump, ont clairement déclaré qu’ils n’aideraient pas les pays baltes en cas d’invasion par la Russie … et parlent de quitter l’OTAN ; ce qui signifie à terme la mort de l’OTAN !
Les européens viennent de découvrir, épouvantés, que les Etats Unis ne sont pas des alliés fiables et qu’ils vont devoir apprendre à se passer du parapluie américain qui nous protège depuis 1945 ; tout cela parce que les chancelleries européennes ont considéré que la réélection de D Trump en 2025 était impossible.
Il eut été évidemment plus confortable pour les européens que la situation reste inchangée mais cela ne relève pas de notre décision et nous ne pouvons qu’en prendre acte.
Or, dans ces cercles feutrés, tout le monde sait que le principe des relations internationales est que l’on ne doit jamais faire confiance aux autres (les Etats n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts) et que l’on doit toujours prévoir le pire ; ce que manifestement les pays européens n’ont pas voulu faire par aveuglement ou pour des considérations électoralistes.
Nous devons désormais donc nous débrouiller à 27 ou moins (+ le Royaume Uni) pour organiser une défense européenne parce qu’individuellement nous sommes trop petits et trop faibles ; même si la France possède l’arme nucléaire, en toute autonomie, laquelle est essentiellement une arme de … non emploi !
Bien sûr les vrais pacifistes, les faux pacifistes derrière lesquels se cachent de vrais poutinistes et de parfaits collabos, les opposants à la démocratie partisans de l’homme fort qui nous manquerait et les souverainistes idiots utiles de Moscou nous expliquent que la Russie veut la paix (alors qu’elle intensifie ses bombardements et qu’elle rejette le cessez-le-feu de 30 jours proposé par les Etats Unis en y mettant des conditions inacceptables), qu’elle ne veut en aucun cas nous attaquer.
Certes, mais peut-on se fier à des assurances de ce type qui n’engagent que ceux qui les croient ?
Si l’on s’en tient aux faits, la Russie, dans le cadre d’une politique expansionniste, colonialiste et impérialiste, a décidé d’attaquer ses voisins ; ce qu’elle a d’ailleurs toujours fait, y compris sous les tsars, et a démontré qu’une guerre conventionnelle extrêmement meurtrière était possible en Europe!
Il faut être lucide, on ne devient pas le pays le plus vaste de la planète juste par hasard … et V Poutine a clairement désigné l’occident comme l’ennemi ; l’argument de la menace otanienne n’étant finalement qu’un prétexte justifiant ses actions. Est bien naïf celui qui croit que V Poutine va s’arrêter là surtout s’il sent que personne n’est en mesure de s’opposer à lui et que les Etats Unis ne feront rien pour l’en empêcher alors que l’on sait qu’il louche avec insistance sur les pays baltes si … faciles à prendre !
Les faits ont aussi montré que la complaisance à son égard ne faisait que renforcer la Russie dans ses intentions et on ne peut donc pas faire comme si la menace n’existait pas !
La France, contrairement à ses voisins, est indépendante stratégiquement mais, faute d’infrastructures industrielles suffisantes et de volonté politique, nous n’avons pas beaucoup d’armes et peu de munitions (la France peut faire la guerre pendant 15 jours). Clairement, nous avons fait preuve d’une imprévoyance totale et c’est encore pire pour les autres pays européens (Pologne exceptée) alors que le conflit russo-ukrainien dure déjà depuis 3 ans !
Ce qui veut dire que nous n’avons tiré les conséquences de cette guerre que parce que D Trump a été élu et nous a mis au pied du mur …
Nous devons donc absolument devenir indépendants stratégiquement ; c’est à dire que nous devons organiser une défense autour de compétences technologiques dont nous ne manquons pas ; ce qui signifie que plutôt que financer les sociétés américaines d’armement … autant financer les nôtres et nos emplois !
Nous n’avons pas besoin d’acheter du matériel américain bridé par la norme ITAR car à quoi cela sert-il d’acheter, fort cher, des avions F35 (dédiés aux bombes ou missiles nucléaires) ou F16 qui ne sont utilisables qu’avec l’autorisation des américains et en aucun cas contre un ennemi menaçant tant que les Etats Unis auront décidé que cet ennemi n’était pas le leur !?!
Et quitte à s’endetter, autant s’endetter entre nous plutôt que faire passer des tombereaux d’argent de l’autre côté de l’atlantique et d’engraisser une Amérique qui nous tient pour quantité négligeable, comme piétaille de ses armées ou pire comme ses vassaux!
Si ce processus est engagé, le complexe militaro industriel américain va hurler à la mort face à la perte de juteux marchés d’armement et D Trump va alors découvrir que les pays européens achètent finalement beaucoup d’armes aux Etats Unis (83 Mds$ en 2023) et que l’OTAN n’était peut-être finalement pas une si mauvaise affaire.
Malgré notre idéal de paix, nous ne pouvons ignorer les dangers à nos frontières et nous pouvons parfaitement constituer une alliance européenne aux lieux et places de l’OTAN, en étant conscients, qu’à ce jour, si la France n’avait pas eu l’arme nucléaire indépendante, l’Union Européenne, en cas de défaillance des Etats Unis, serait totalement désarmée face à la Russie !
Evidemment, cela va couter de l’argent et les européens devront faire des choix et notamment abandonner le beurre social et les dérives écologistes délirantes de ces dernières années pour les canons parce qu’aujourd’hui, l’Union Européenne n’est qu’un ventre mou, sans consistance, sans réflexe et pratiquement sans capacités !
Bien sûr, on sait que la guerre n’est pas bonne pour les affaires ni pour l’économie en général mais avons-nous le choix, allons-nous rester là à nous regarder le nombril en pleurnichant sur les méchants américains qui ne veulent plus nous protéger et sur les méchants russes qui veulent nous asservir même si les pro poutine français et anti-européens nous assurent du contraire ?
Nous ne devons pas sombrer dans le défaitisme et la résignation ; et rien ne sert de supplier D Trump, cela ne fera que renforcer son sentiment jubilatoire de toute puissance !
Cet engagement nécessite néanmoins de remplir au moins 2 conditions :
-d’une part un engagement politique commun des gouvernements en vue d’assurer une coordination des industries européennes. Cela qui risque de prendre du temps ; temps que nous n’avons pas nécessairement alors que certains gouvernements (hongrois et slovaque) se déclarent ouvertement prorusses!
-d’autre part, il faudra trouver les moyens de financer ces nouvelles dépenses et sur ce plan on ne peut que se poser quelques questions …
Pour l’instant, le budget français des armées est de 55 Mds€ par an et on sait qu’il faudrait le passer à 100 Mds€ ce qui représente un doublement dont … on ne voit pas le début du commencement d’une quelconque possibilité de financement !
Il n’a échappé à personne qu’E Macron, qui a fait ces derniers jours de grandes déclarations volontaristes et semble vouloir se voir en chef de guerre européen, s’est montré extrêmement évasif à ce propos et … ce n’est pas par hasard puisqu’il ne veut pas, pas plus que le gouvernement ou que les députés, réduire nos dépenses publiques qui sont essentiellement sociales !
Or, alors que la dette publique dépasse désormais 3 300 Mds€ (113,8 % du PIB) et que le déficit atteint 175 Mds€ (6 % du PIB), il apparaît peu envisageable de dépenser plus en augmentant encore la pression fiscale.
D’ailleurs, les limites françaises deviennent évidentes lorsque l’on s’aperçoit que la France n’est pas, et de très loin, le premier contributeur, ni même le deuxième, à l’aide militaire et économique de l’Ukraine ; ce ne sont donc pas nos fournitures à ce pays qui plombent nos comptes !
Par ailleurs, se pose la question de l’industrie elle-même car s’il faut favoriser son développement, cet élan volontariste se heurte, en France, à une structure fiscale et sociale qui relève du tabassage pur et simple et est donc surtout dissuasive !
Faut-il alors craindre qu’E Macron ne retombe dans ses travers habituels de l’esbroufe narcissique et des effets communicationnels dépourvus de toute réalité de la part d’un velléitaire craintif accroché à des sondages de popularité en berne ? On n’oubliera pas les prétentions irréalistes de l’homme qui croit qu’il va influencer V Poutine (avec un entretien au bout d’une très longue table) ou D Trump récemment avec force claques dans le dos … sans aucun effet puisque D Trump a décidé, le lendemain, de mettre en place des taxes douanières dures à l’encontre des produits européens !
En fait, en l’état, on ne voit pas comment réaliser les prévisions qu’il nous a distillées en utilisant un registre dramatique de circonstance ?
Compte tenu de notre situation budgétaire et fiscale, il n’y a que deux solutions :
-l’emprunt, qu’il soit direct ou par l’intermédiaire de l’Union Européenne. Mais un emprunt reste un emprunt et il devra être remboursé alors que se profile une future dégradation de la note française avec pour conséquence immédiate une hausse des taux d’emprunts dont la charge va devenir à terme insoutenable. Le gouvernement pourrait aussi envisager de « mobiliser l’épargne des français » c’est à dire réaliser un emprunt « forcé » qui pourrait … ne jamais être remboursé ; une sorte d’impôt qui ne dirait pas son nom.
-la monétisation de la dette ; c’est à dire que la BCE va augmenter la masse monétaire par le biais de la planche à billets pour financer les dépenses militaires des Etats avec le principal défaut d’entrainer à moyen terme une forte, voire une très forte, inflation. L’épisode du Covid en est la preuve la plus éclatante alors que l’on connait la capacité quasi inépuisable de la haute fonction publique française à générer, sans aucun complexe, des déficits himalayens ; sans doute parce qu’elle est persuadée d’avoir encore une marge de manœuvre confortable.
Seulement, à trop charger la barque de dettes, nous risquons de nous heurter à une défiance des prêteurs et à une explosion des taux d’intérêts alors que ceux-ci sont déjà en forte augmentation et que les agences de notation sont en passe de dégrader encore une fois la note de la France !
La conclusion que l’on tire nécessairement est que, si les choses se gâtent, il faudra bien en passer par des baisses importantes des dépenses publiques qui sont pour l’instant évacuées par les hommes de l’Etat …
Apprendre l’indépendance stratégique aura évidemment un prix ; encore faut-il se demander qui va le payer ?
La maxime latine n’a jamais été aussi vraie : Si vis pacem para bellum ! (si tu veux la paix prépare la guerre)
Bien cordialement à tous !
Ps : article republié – nous avons eu quelques soucis avec le serveur internet
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V Poutine et la Russie viennent de réussir le plus gros coup de l’histoire récente : placer un de leurs hommes à la tête de la première puissance économique et militaire mondiale et on en mesure déjà les effets !
De gros soupçons avaient plané en 2016, lors de la première élection de D Trump, quant à une collusion entre l’équipe de campagne de celui-ci et les services secrets russes ; les services secrets américains ayant les preuves des manipulations russes et en particulier le piratage des mails démocrates et l’inondation des réseaux par des trolls.
En outre, des bruits insistants circulent à propos de D Trump quant à ses liens anciens (avérés depuis au moins les années 80) avec certains oligarques mais surtout de vrais mafieux, par le biais de la Deutsche Bank et de la banque russe VTB qui lui ont prêté, ou pire, donné de l’argent pour qu’il ne fasse pas faillite (il a déjà fait 6 fois faillite) tout en servant de lessiveuse à de l’argent de provenance douteuse.
Les services secrets américains ont produit de nombreuses preuves de l’immixtion russe dans les élections de 2016 mais D Trump s’était alors cantonné dans un déni pur et simple en affirmant, en public, que V Poutine lui ayant assuré du contraire, cela … n’avait pas eu lieu !
Ben voyons !
Pour comprendre le phénomène Trump, il faut remonter aux années 70/80 (avec le livre de Catherine Belton) et la pénétration du pouvoir russe dans la société américaine ; mouvement qui s’est amplifié avec la chute de l’URSS et le transfert à l’ouest de sommes énormes, de manière totalement occulte, sur lesquelles le parti communiste et le KGB avaient mis la main, puis la reprise du pouvoir par les silovikis (hommes de la force) dont fait partie V Poutine.
Tout le monde a vu « l’entretien » dans le bureau ovale de la Maison Blanche et l’agression évidente du président Ukrainien par D Trump et son vice-président Vance qui ont utilisé des arguments dignes de la cour de récréation (« vous n’avez pas été reconnaissant, vous n’avez jamais dit merci pour tout ce que l’on vous a donné» ce qui est faux) ; tout en assénant au passage des montants d’aide sans rapport avec la réalité (66 Mds réels vs 350 ou 500 Mds$).
Précision important, ni D Trump ni Vance n’ont jamais donné quoique ce soit ni payé de leur poche et d’ailleurs ils étaient opposés à toute aide à l’Ukraine et ont bloqué celle-ci pendant 6 mois entre 2023/2024 !
L’impression qui en ressort est bien celle d’un guet-apens monté par le président américain et son vice-président pour humilier Zelensky devant les caméras, en le traitant comme un petit garçon (alors qu’il s’agit du chef d’un Etat souverain) mais surtout, ils cherchaient un prétexte pour justifier la rupture de l’aide américaine vis-à-vis de l’Ukraine, tout en se donnant le beau rôle. Et ils l’ont trouvé à travers ce spectacle affligeant au cours duquel on avait l’impression de voir deux mafieux en train de vouloir tordre le bras à « leur protégé »pour le faire « raquer » tout en se faisant passer pour les généreux donateurs qu’ils n’ont jamais été !
Élément à charge supplémentaire, on sait que D Trump déteste Zelensky parce que ce dernier ne lui a pas « donné » le fils Biden (Hunter) pour faire plonger le père, alors président des Etats Unis !
Ne nous trompons pas sur la nature de D Trump …
Connu dans le milieu des affaires pour être un (très) mauvais payeur, c’est un grossier personnage, un menteur pathologique (spécialiste des fake news), un parvenu fort avec les faibles et geignard avec les forts, qui aime à insulter ses adversaires (enfin les faibles).
Il est capable de la plus parfaite mauvaise foi … et peut dire une chose et son contraire en l’espace de quelques heures. Il a notamment insulté Zelensky, le traitant de dictateur, puis déclaré, 2 jours plus tard, qu’il ne se souvenait pas de l’avoir fait !
Une bonne conscience est souvent affaire de mauvaise mémoire …
Avec le pacte germano-soviétique d’aout 1939, signé entre Ribbentrop et Molotov, Staline avait consciemment laissé les mains libres à A Hitler pour lui permettre, après s’être entendu avec lui pour se partager la Pologne, les pays baltes, et une partie de la Roumanie, d’attaquer les démocraties de l’ouest dans le but évident de les détruire !
Pour lui c’était une bonne affaire, A Hitler se chargeait de liquider à sa place les démocraties européennes tant honnies par le régime soviétique (déjà) ; avec ce handicap que si Ribbentrop était effectivement très favorable aux soviétiques, son Führer avait l’intention, à terme, de liquider l’URSS dans sa prochaine guerre engagée le 22 juin 1941!
Or, il faut être conscient que les but de V Poutine sont les mêmes que ceux de Staline et Trump ne propose pas autre chose à V Poutine, en liquidant l’OTAN et en affaiblissant les démocraties européennes tout en lui permettant de mettre la main sur l’Ukraine.
Néanmoins, Trump se berce d’illusion en croyant que V Poutine a de la considération pour lui et le respecte !
Lui, qui se proclame comme le nouveau sheriff, n’apparaît être qu’un pantin à la solde de Moscou … car comment expliquer autrement le fait qu’il lui ait tout concédé, sans aucune négociation, tout en tenant des propos qui relèvent de la falsification de l’histoire (tout comme … son mentor V Poutine dont il adopte toutes les thèses et dont il glorifie le personnage) !
On présente D Trump comme un homme de deal …
Or, d’une part ses deals ressemblent plutôt à des contraintes imposées à ses interlocuteurs (droits de douanes, main mise sur le Groenland, le Canada , Panama …) avec vociférations et menaces à l’appui, et son attitude vis-à-vis de Zelensky en est un éclatant exemple, et d’autre part V Poutine n’a aucun deal à passer, il ne négocie pas, il veut juste la capitulation de l’Ukraine et son retour dans le giron russe.
Nous n’avons d’ailleurs aucune idée des « accords » qu’il envisage de passer avec V Poutine … alors que V Poutine n’a fait aucune proposition de paix (hors une capitulation).
On a plutôt l’impression qu’il a décidé de s’entendre avec lui sur le dos de l’Ukraine notamment parce que cette dernière n’a même pas été conviée aux « négociations » qui ont une odeur de déjà vu et de répétition du fameux pacte Ribbentrop-Molotov !
En fait, plutôt qu’un spécialiste du deal, Trump est surtout un adepte de la loi du plus fort et un spécialiste de la trahison et qui a trahi les kurdes ainsi que le gouvernement afghan en négociant directement avec les talibans, en ignorant totalement le gouvernement légitime, le retrait des troupes américaines.
Par ailleurs, V Poutine, qui est un véritable dictateur assassinant ses opposants, a été formé à l’école du KGB. Il ne recule jamais et ne reculera pas alors qu’il a systématiquement violé tous les engagements souscrits par la Russie et notamment le mémorandum de Budapest de 1994 par lequel l’Ukraine abandonnait toutes ses armes nucléaires à la Russie en échange de la garantie de ses frontières par le Royaume uni, les Etats Unis et … la Russie !
Et, en fait, qu’a à proposer D Trump si ce n’est une levée des sanctions qui handicapent fortement la Russie et une capitulation de l’Ukraine, du fait de la trahison américaine, laquelle permettrait à V Poutine de s’en emparer (en tout ou partie) avec au passage une victoire inespérée à son aventure militaire qui ressemble pour l’instant à une impasse ?
Et c’est bien en ce sens qu’il agit, avec son insistance suspecte à vouloir arriver à une « paix » vraiment trop favorable à la Russie et à propos de laquelle on peut se demander quelles sont ses motivations profondes dans la mesure où les Etats Unis ne sont ni directement concernés ni menacés !
Par ailleurs, les pressions exercées par D Trump le sont exclusivement sur l’Ukraine, c’est à dire sur le pays agressé, jamais sur la Russie, en sommant Zelensky de se soumettre, alors que tout le monde sait que l’agresseur est bien la Russie et que si celle-ci retire ses troupes, la guerre s’arrêtera aussitôt !
A ce stade, il est strictement impossible de parler d’aveuglement de la part de Trump … c’est clairement intentionnel de sa part … il a pris parti pour la Russie contre l’Ukraine et semble vouloir s’entendre avec elle pour la dépecer ; au grand dam des européens qui se retrouvent impuissants parce qu’ils ont refusé, par lâcheté, de considérer la possibilité d’une réélection de Donald Trump alors qu’ils savaient ce qui allait se passer si cela se produisait !
Et désormais, comme Zelensky n’a pas voulu se coucher, D Trump, qui a plus ou moins perdu la face et ne supporte visiblement pas qu’on lui résiste est furieux. Son « deal » à coups de pelle sur la nuque n’a pas abouti (pour l’instant) et il demande désormais que Zelensky soit remplacé comme le demande … V Poutine !
D Trump fait les élections Ukrainiennes à lui tout seul mais il a oublié un détail : l’Ukraine est un Etat souverain et les Ukrainiens, de toute façon, ne sont d’accord ni pour capituler ni pour changer de président !
En fait, tout comme V Poutine, D Trump méprise les engagements internationaux signés par son pays !
Zelensky, de son côté, n’a pas été dupe et ne pouvait pas accepter, sans garanties de sécurité à propos desquelles D Trump s’est montré totalement muet, la cession sans garantie de l’exploitation des ressources minières de son pays ; il ne pouvait pas accepter ce qui ressemble à un dépeçage en règle de son pays … sans compter qu’il lui faut l’accord de la Rada (parlement) pour faire entériner ce genre d’accord alors qu’il connait parfaitement la valeur de la parole de V Poutine …
Les « souverainistes trumpistes » ne manqueront pas de le vilipender mais il n’a fait en l’occurrence que se conduire en patriote et défendre les intérêts de son pays.
Mais il ne ferme pas pour autant la porte car il sait que l’avenir de l’Ukraine apparait compromis à terme sans le soutien militaire américain.
A l’heure actuelle, Trump affecte de croire, et de faire croire, qu’il a tous les pouvoirs en s’agitant constamment devant les médias, en proférant tout et son contraire … seulement, les Etats Unis sont une démocratie et leur constitution a été conçue pour éviter qu’un dictateur puisse confisquer le pouvoir. D’ailleurs, d’ores et déjà, les juges commencent à signifier à D Trump que certaines de ses décisions sont illégales et qu’il y a tout un tas de choses qu’il ne peut pas faire.
Il affecte d’ignorer ces avertissements et se prend pour le maitre du monde, mais cela ne va pas durer bien longtemps … d’autant plus que, dans 2 ans il y aura les élections de mi-mandat avec un probable renversement de majorité au Congrès par un électorat lassé des frasques et turpitudes de leur président ; ce qui aura pour effet de le rendre totalement impotent.
Par contre, la constitution américaine n’a pas prévu l’hypothèse de l’élection d’un fou, de surcroit facilement manipulable parce que égocentrique /narcissique au dernier degré, alors que les gens qui présentent ces traits de caractère sont extrêmement prévisibles dans leurs réactions !
Je vous encourage à lire ou relire l’article que j’avais publié à son propos ; article qui m’avait attiré un certain nombre de réactions hostiles mais dont je ne retire pas un mot !
Et pourtant, ce ne serait pas la première fois qu’un fou a été élu à la tête d’une démocratie, car les allemands ont bien porté au pouvoir, en 1933, un A Hitler qui les entrainés dans le précipice d’un nihilisme totalitaire !
Alors, agent de Moscou ou simple idiot utile ?
L’examen objectif des faits démontre qu’il est avant tout un vantard prétentieux qui croit que V Poutine a de la considération pour lui alors qu’il n’est qu’un instrument à son service.
Il ne semble pas avoir compris que le but premier des russes est d’affaiblir la puissance américaine socialement, politiquement, économiquement et militairement en créant le désordre et la confusion et une « alliance » entre Etats Unis et Russie ne peut être qu’une vue de l’esprit !
Néanmoins, il est bien plus qu’un simple idiot utile de Moscou, il est bien trop actif pour que l’on puisse en douter et il est certain qu’il est sous influence de son entourage constitué d’une clique d’individus qui sont dans l’orbite de Moscou quand ils ne sont pas des agents avérés du KGB : (Dimitri Simes, Paul Manafort, Michael Flynn, Steve Bannon, Carter Page, Roger Stone, Jeff Sessions, Maria Boutina, …) ; de pseudo souverainistes à la solde de Moscou !
Il apparaît finalement n’être un fanfaron vaniteux qui se rêve dans la peau de V Poutine avec … les pouvoirs de V Poutine et il est évident que les services russes l’ont bien détecté comme tel et qu’ils exploitent sans vergogne cet aspect de sa personnalité !
Totalement inculte (il ne lit jamais et n’étudie jamais un seul dossier – il s’est montré incapable de situer les pays baltes), insultant et menaçant ses alliés tout en faisant des ronds de jambe aux pires dictateurs de la planète, D Trump est un individu parfaitement infréquentable auquel on prête une vision géostratégique, et notamment une tentative de détacher la Russie de la Chine (ce qui n’arrivera jamais).
Sans que l’on puisse totalement évincer cette thèse, elle m’apparaît totalement infondée, les buts réels sont ailleurs et sont plutôt à voir avec une vision du monde selon V Poutine … impérialiste, colonialiste et anti démocratique pour provoquer, entre autre, la désintégration de l’OTAN et l’Union Européenne !
La seule question qui mérite finalement d’être posée est : Pourquoi ?
Pourquoi Donald Trump agit-il ainsi, pourquoi veut-il absolument une paix en faveur de la Russie, pourquoi brandit il le fait que cette guerre est inutile et tue trop de monde alors … qu’il n’a absolument rien à faire des ukrainiens qui meurent tous les jours sur le front et qu’il a lui-même provoqué la mort de beaucoup de soldats ukrainiens lorsqu’il a bloqué le ravitaillement militaire entre novembre 2023 et avril 2024.
En outre, il est évident que si l’Ukraine s’affaiblit, la Russie va tout faire pour en profiter pour améliorer ses positions !
Tout donner à l’ennemi cela s’appelle une trahison. Un individu comme lui déshonore un grand pays comme les Etats Unis et il faut espérer que les américains vont s’en rendre compte ; compte non tenu du fait qu’ils vont pouvoir apprécier les aberrations économiques (droits de douane notamment) qu’il préconise.
On est bien loin d’un président comme R Reagan, qui lui, savait ce qu’était le pouvoir soviéto-russe car il est toujours dangereux d’être complaisant avec les dictatures.
On ne dine pas avec le diable même avec une cuillère équipée d’une longue queue et il ne faut jamais oublier que les russes et/ou soviétiques n’ont jamais été nos amis ; mais seulement des alliés de circonstance pendant les guerres mondiales !
Bien cordialement à tous !
Pour compléter votre information il faut lire absolument :
« notre homme à Washington » de Régis Genté
« les hommes de Poutine » de Catherine Belton
Partager la publication "De Ribbentrop à Ribbentrump"
Vous connaissez cette image du président argentin Javier Milei avec sa tronçonneuse, élu pour stopper des décennies de dérives étatiques, les déficits insondables, une corruption endémique, un clientélisme électoral effréné, une inflation galopante qui a ruiné toute la classe moyenne.
Il a promis de couper dans les dépenses publiques, de diminuer le poids de l’Etat et notamment le nombre de ses fonctionnaires ; en un mot de redresser le pays.
Et c’est ce qu’il fait, avec succès d’ailleurs, car l’inflation diminue fortement, la croissance économique revient, les déficits se réduisent !
En France aussi, l’administration a sorti la tronçonneuse mais ce sera une tronçonneuse … fiscale et elle va couper bien des têtes …
En gros, ce sera une avalanche de nouveaux impôts car, en France, c’est bien connu, nous sommes en pleine austérité, à l’os budgétaire, sur tout et c’est d’ailleurs pour cette raison que nos services publics fonctionnent si mal !
On ne peut donc absolument pas réduire les dépenses, ce ne serait pas décent surtout … électoralement !
Cette vision est confirmée par E Macron, himself, puisqu’il a déclaré récemment que le plafond de 3% de déficit annuel (fixé par les français lors de la mise en place de l’€ pour rassurer les allemands) était obsolète et qu’il fallait envisager de nouvelles mesures pour permettre d’avantage de « souplesse budgétaire » ; car c’est bien connu quand le thermomètre donne de mauvaises mesures, le mieux est de … casser le thermomètre !
Il propose aussi de permettre des emprunts au niveau européen (de l’ordre de 500 Mds€) ; ce qui n’est rien moins qu’une proposition de faire payer les dettes de la France par les autres pays membres de l’Europe. Cela ne manquera pas de réjouir ces derniers et de les faire se précipiter pour apporter leur soutien à une proposition aussi « responsable et courageuse » …
Le projet de loi de finances pour 2025 confirme cette vision : plutôt que de réduire les dépenses, l’Etat fonctionnaire a choisi d’augmenter les prélèvements obligatoires.
Parmi les mesures envisagées, on peut citer :
Le prix des cartes grises pour les voitures va fortement augmenter ; avec pour certaines régions des augmentations de 50% (en Normandie notamment),
Le malus fiscal est porté à 70.000 € ; la plupart des voitures thermiques étant désormais assujetties à ce qui n’est qu’une amende fiscale, alors que, de manière « incompréhensible » les français refusent d’acheter des véhicules électriques à plus de 35.000€ et se tournent vers des véhicules d’occasion. Peut-être qu’ils n’en ont pas les moyens alors que le marché du neuf se finance désormais essentiellement par le biais de la LLD (location longue durée), forcément plus couteuse mais qui permet l’usage d’un véhicule sans une mise de fonds trop importante au départ,
La taxe de « solidarité » sur le transport par avion va encore augmenter et aura pour principal effet de faire fuir les compagnies aériennes étrangères,
Il a été prévu une réduction de l’exonération partielle de cotisations sociales sur les salaires des apprentis; ce qui revient à les augmenter !
De la même façon, il a été décidé de diminuer le montant des exonérations de charges sociales patronales pour les entreprises alors que les cotisations sont déjà trop élevées par rapport à tous nos concurrents économiques,
La taxe sur le transport pour financer le train régional, appelée « Versement Mobilité », sera aussi augmentée. Elle est supportée par les entreprises qui en répercuteront le cout sur leurs clients (donc vous),
La Tva est portée à 20% sur les chaudières à gaz parce que la Tva à taux réduit menaçait vraiment trop l’avenir de la planète,
L’abonnement EDF va augmenter en vous faisant le coup du train (qui peut en cacher en un autre) en vous expliquant que le prix de l’électricité (KWh) va baisser de 15%,
Il est prévu de mettre en place une taxe zucman sur les hauts patrimoines (plus de 100 millions€), (Gabriel Zucman est un pseudo économiste marxiste spécialisé, qui s’en étonnerait, dans la confiscation de l’argent des autres),
L’exit tax est toujours là pour ceux qui voudraient quitter le pays afin de sauver leur patrimoine de la spoliation fiscale,
La Tva sera désormais applicable sur l’activité des auto-entrepreneurs à partir de 25.000€ de CA,
La Tva sera désormais applicable sur les locations Airbnb et il est prévu un florilège d’amendes pour les petits malins qui oublieraient de se déclarer en mairie,
Il est prévu aussi un alourdissement de la fiscalité sur les plus-values pour les loueurs en meubles non professionnels,
L’impôt sur les sociétés (IS) va augmenter pour les grandes entreprises (il passera de 25 à 40%) ; ce qui va les inciter à transférer leur siège social à l’étranger. L’Etat poursuit donc consciencieusement la liquidation de l’industrie française (du moins ce qui en reste),
La facturation électronique va être obligatoire et payante pour toutes les entreprises, y compris les plus petites, afin de permettre à Bercy de mieux « contrôler » les risques de fraude fiscale,
Il est prévu la mise en place d’une nouvelle taxe sur les rachats d’actions par les sociétés,
La fiscalisation des avantages en nature au titre des voitures de sociétés va être alourdie et, parallèlement, il a été décidé une réduction du barème des frais kilométriques pour ceux qui utilisent beaucoup leur voiture à titre professionnel; et parallèlement, il est prévu une augmentation des amendes pour obliger les entreprises à acheter (ou louer) des véhicules électriques,
Vous n’échapperez pas à une augmentation des droits de mutation à titre onéreux (appelés aussi frais de notaires sur toutes les transactions immobilières, perçus essentiellement par les régions),
Bien entendu, les épargnants ne seront pas oubliés avec :
Le seuil de l’IFI qui n’a pas été revalorisé depuis sa mise en place, du coup ses assujettis subissent une augmentation de la pression fiscale alors que les prix de l’immobilier sont à la hausse depuis déjà plusieurs années, (il s’applique à partir d’1,3 million€ de patrimoine immobilier),
C’est la même chose pour les droits de succession avec un plafond d’exonération qui est toujours fixé à 100.000 € par héritier depuis 15 ans alors que les prix ont augmenté d’au moins 25%. Du coup, plus les prix montent et plus les impôts rentrent …
Il n’y aura pas non plus de revalorisation pour le plafond d’exonération 152 500 € pour les transmissions par le biais l’assurance-vie. Mêmes causes, mêmes effets …
Nous aurons aussi un alourdissement de la taxe Tobin sur les transactions boursières, (achat d’actions sur les sociétés françaises dont la capitalisation est supérieure à 1 Md €).
Le secteur de la santé ne sera pas oublié avec un alourdissement de la taxe de « solidarité » sur les contrats de mutuelles de santé (que vous paierez bien entendu par le biais d’une augmentation de primes mensuelles de votre mutuelle),
Les parieurs seront ravis d’apprendre qu’ils subiront aussi une augmentation de la fiscalité sur les jeux d’argent,
Les amateurs de boissons type Coca et autres supporteront une augmentation de la taxe soda sur les boissons sucrées,
Et j’en oublie certainement …
Alors que la France détient déjà le triste record mondial de la pression fiscale, la mitrailleuse fiscale a été de nouveau mise en batterie par nos grosses têtes de Bercy et c’est un véritable « carpet bombing » fiscal, un tapis de bombes, qui va nous tomber dessus avec des effets d’autant plus dévastateurs que la France est le seul pays de l’Union Européenne à adopter cette « stratégie fiscale et budgétaire » ; tous les autres pays faisant des efforts de réduction des dépenses publiques !
Mais, soyons équitables : le gouvernement a quand même prévu de revaloriser les tranches de l’impôt sur le revenu du montant de l’inflation (1.8% taux officiel d’une inflation qui se situe probablement aux environs de 3%) pour éviter que plusieurs centaines de milliers de contribuables aux très faibles revenus, jusqu’ici exonérés, ne se retrouvent imposables,
Nul besoin d’être devin pour prévoir les effets catastrophiques qu’auront ces mesures sur l’activité économique du pays qui va s’enfoncer lentement dans la crise et le surendettement … et tous ceux qui le pourront vont s’enfuir devant ce qu’on est bien obligé d’appeler une véritable folie fiscale !
Bien évidemment, ces dérives budgétaires et fiscales vont se payer, vous les paierez, nous les paierons, mais à l’arrivée combien d’entreprises vont disparaître, combien de chômeurs en plus, combien de misère et de dettes en plus ?
Définitivement, il ne faut pas travailler en France, il ne faut y avoir aucun patrimoine ni immobilier ni financier, il ne faut pas y créer d’entreprise et surtout il ne faut pas espérer y gagner de l’argent … car la France est un enfer fiscal !
Ce pays est manifestement dirigé par une bande de fous furieux car comment va-t-on faire face aux dépenses qui vont s’imposer, alors que la situation internationale et géopolitique devient instable, pour assurer une défense nationale pour l’instant incapable de faire autre chose que de petites interventions dans des pays africains qui ne veulent plus de nous !
On ne le répètera jamais assez : l’Etat est bien toujours capable du pire et nos élites, hauts fonctionnaires et élus, qui ne veulent pas renoncer à leurs plantureux avantages, viennent hélas encore une fois de le prouver !
Bien cordialement à tous !
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Un journal en ligne a titré récemment : Méfiez-vous des escrocs qui se font passer pour des agents de l’Etat !
Certes, mais … méfiez-vous aussi des agents de l’Etat qui se comportent comme des escrocs et ce n’est pas du tout une vue de l’esprit !
En France, l’illégalité est en train de devenir un mode ordinaire de gestion des affaires de l’Etat et les auteurs de ces illégalités peuvent agir en toute impunité au nom de la Loi ; laquelle apparait alors bien malmenée. Cela n’est possible que parce que la France est le pays d’une bureaucratie toute puissante qui exerce un pouvoir discrétionnaire et arbitraire sur la population !
Il est bien délicat dans ces conditions de parler d’Etat de droit bien que les autorités françaises se retranchent toujours derrière le légalisme, même si celui-ci n’est que de façade, car tout pouvoir, quelle que soit la nature, cherche à légitimer son action et surtout à faire croire que son action est légitime !
La répression routière est, à cet égard, un excellent exemple permettant de masquer la réalité des buts poursuivis car, comme l’écologie, elle constitue un argument de poids faisant l’objet d’une intense propagande.
Mais, les buts poursuivis sont-ils vraiment ceux annoncés ?
Pas si sûr … car l’élément essentiel à ne jamais perdre de vue c’est qu’elle rapporte beaucoup d’argent à l’Etat !
Dans un système ultra fiscalisé comme la France, dont tous les comptes sont au rouge, la difficulté est d’augmenter les impôts alors que l’on se situe déjà bien au-delà du niveau de toute taxation raisonnable.
Le saupoudrage fiscal apparait être, de ce fait, la technique préférée de nos grosses têtes de Bercy car le sentiment de matraquage fiscal apparaît alors plus diffus … beaucoup de gens paient plein de petits impôts partout, tout le temps et à la fin cela finit par rapporter gros.
Et le système des amendes routières est exactement conçu de cette façon même si, au départ, il s’agissait bien de sécurité routière !
En effet, nos hauts fonctionnaires se sont aperçus que ce système constituait une formidable machine à cash et les faits démontrent sans ambiguïté une véritable dérive du système vers des buts beaucoup plus matérialistes !
Tout le monde sait que le passage à 80 n’avait pas d’autre but que d’augmenter le rendement des radars, ce qui a été le cas ; alors que personne n’a pu démontrer une relation directe entre la diminution de la vitesse à 80 et le nombre des accidents. Mais qui s’en souvient aujourd’hui ?
Tout le monde a remarqué la multiplication des systèmes de contrôle et fatalement des amendes qui y sont associées.
Bien évidemment, cela n’est pas un hasard …
Le problème qui se pose à notre administration d’Etat c’est que, dans l’ensemble, les radars fixes flashent essentiellement les automobilistes de passage qui ne connaissent pas leurs implantations. En outre, les radars fixes sont désormais signalés par des applications sur mobiles.
De ce fait, le rendement par radar diminue inéluctablement.
Comment dès lors augmenter le rendement pour développer une nouvelle source de recettes ?
La solution du moment est donc la multiplication des radars mobiles (embarqués sur des voitures malgré leur cout d’exploitation très élevé) et des radars chantier car ces appareils présentent l’immense avantage de ne pas être signalés ni par les panneaux ni par les applis !
Car il y a les radars signalés et les autres !
Il s’agit très clairement d’un contournement de la loi qui oblige les autorités à signaler les radars et d’une pratique dissimulée d’extorsion fiscale sous couvert de sécurité publique car il est bien évident que plus on augmente le nombre de radars et de motifs d’amende et plus … on va collecter d’amendes !
Le but non avoué est donc de piéger l’automobiliste, n’importe où, le plus souvent possible et c’est devenu une nécessité financière pour un Etat surendetté car ne perdons jamais de vue que la collecte des amendes routières représente 2 Mds€ de recettes annuelles ; recettes dont l’Etat n’a absolument pas les moyens de se dispenser …
En plus, ce système présente un double avantage :
-l’augmentation des recettes s’accompagne d’un biais statistique dont le but est de stigmatiser les mauvais conducteurs. Seulement, nous verrons que les statistiques des radars sont … fausses mais que ce biais statistique sert de justification au renforcement des contrôles et de la répression !
-le sentiment de culpabilité de celui qui s’est fait prendre limite aussi les revendications ; sans compter que l’automobiliste est en général solvable et qu’il est donc aisé de lui extorquer des sommes d’argent à répétition ; ce qui est évidemment plus difficile avec le dealer des cités armé d’une Kalachnikov qui, en outre, n’a pas de compte bancaire !
Le présumé contrevenant se retrouve face à un système totalement opaque caractérisé par une dispersion intentionnelle des responsabilités entre l’ANTAI, la DGFIP, le Parquet et le CACIR (Centre automatisé de constat des infractions routières) ; ce qui fait que le contrevenant ne sait pas qui est son interlocuteur et il ne sait absolument pas à qui il s’adresse en appelant au numéro de téléphone indiqué.
Le système est conçu pour que la contestation relève du parcours du combattant et soit la plupart du temps vouée à l’échec parce que, sans vous en rendre compte, vous jouez une partie de poker truquée !
La légalité apparente est respectée, vous pouvez contester, mais en fait la plupart du temps votre contestation, même fondée et justifiée, sera … rejetée !
-Le numéro de téléphone (0806 606 606) est celui de l’ANTAI située à Rennes mais on s’aperçoit rapidement qu’il fonctionne essentiellement dans le but d’obtenir rapidement le paiement de l’amende et que les personnes qui répondent à ce numéro racontent absolument n’importe quoi.,
-le contrevenant ne connait pas le Code de Procédure Pénale ; lequel contient des dispositions très strictes que l’OMP (officier du ministère public) va utiliser sans aucun état d’âme dans le but de rejeter les réclamations,
-l’ANTAI est une administration qui n’a pas d’adresse physique ; juste un site internet, un numéro de tel et une boite postale
-l’Officier du Ministère Public est un policier qui agit en délégation de pouvoir du Parquet et qui décide de votre sort. Mais il n’a pas de nom, pas d’adresse, pas de n° de tel et il est injoignable. Il est aussi impossible d’avoir accès au dossier ou d’avoir un représentant du Parquet au téléphone !
Ce n’est finalement qu’un vaste système de racket fiscal où tout est calculé pour en maximiser le rendement ; ce qui ne devrait surprendre personne puisqu’on sait qu’en France la seule chose qui fonctionne c’est la … collecte des impôts !
Impossible me direz-vous ?
Et les dérives, où sont-elles ?
Bien sûr, les autorités nous annoncent, histoire de faire croire à un système équitable, que 30% des infractions sont annulées en oubliant de préciser que dans l’immense majorité des cas c’est parce que soit la voiture a été vendue, soit parce que ce n’est pas le bon conducteur ou encore parce que la photo n’est pas exploitable (en gros, le CACIR n’arrive pas à lire la plaque d’immatriculation) ?
Les statistiques sont bien évidemment totalement muettes sur le succès des contestations reposant sur un autre motif et ce n’est pas un hasard … car vous verrez que l’imputation de fausses infractions est une pratique courante, tout comme celle des amendes abusives.
Nous y reviendrons dans un prochain article qui vous permettra de comprendre toute la complexité du système mis en place et de découvrir un monde dans lequel des fonctionnaires peuvent faire absolument n’importe quoi en toute impunité !
Signe qui ne trompe pas : la France a été condamnée à plusieurs reprises pour violation des droits de la défense devant la CJUE du fait des méthodes employées …
Bien cordialement à tous !
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Parmi les nombreuses mauvaises nouvelles qui circulent, il y a celle de l’effondrement du marché de l’automobile.
Ce phénomène, qui ne surprend que nos élites, était pourtant parfaitement prévisible puisque nous l’avions prévu dans un article du 05 janvier 2021 que je vous invite à lire ou relire car il décrivait très précisément, 4 ans à l’avance, ce qui est en train de se passer !
Toutes les données étant, à l’époque, disponibles, il a fallu tout simplement faire preuve d’un aveuglement idéologique total pour ne pas prévoir ce qui allait se produire !
Le matraquage fiscal par le biais du malus fiscal a eu l’effet recherché : le ralentissement brutal de la vente de véhicules thermiques ; sauf que, désormais, c’est toute la filière qui est en danger !
Tous les véhicules thermiques sont dorénavant concernés par ce malus ; même les voitures les plus modestes. Il n’y a plus de bonus que pour les véhicules électriques et certains hybrides !
Seulement, ce que n’avaient pas prévu nos grands dirigeants c’est que, d’un autre côté, les ventes de véhicules électriques n’allaient pas décoller malgré de plantureuses subventions ; subventions qui ont, compte tenu du prix élevé de ces véhicules, principalement bénéficié aux plus aisés et qui sont désormais en baisse en raison d’un « léger problème de trésorerie » de l’Etat !
Même les opérateurs de bornes de recharge s’en inquiètent et demandent … une augmentation des aides !
En effet, le moment de la découverte a laissé la place à celui de la déconvenue : durabilité de la batterie, cout des recharges ailleurs qu’à la maison, temps de recharge, forte décote en occasion et enfin le fait qu’un véhicule électrique ne rendra jamais les mêmes services qu’un véhicule thermique !
Le résultat est catastrophique : d’un marché de 2.2 millions de voitures neuves vendues en 2019, nous sommes tombés à 1.7 million ; soit une baisse pour le moins significative de 500.000 véhicules (plus de 22%) !
Et ne croyez pas que ce phénomène soit propre à la France, il se passe exactement la même chose en Belgique !
La réalité, toute bête, est que, du fait de l’augmentation sensible du prix des voitures neuves ces dernières années, à force de matraquage fiscal, les particuliers ne peuvent plus suivre ; ils n’en ont plus les moyens !
Ils se rabattent donc fort logiquement sur les véhicules d’occasion !
Du coup, les dirigeants déconnectés des réalités vécues par les français ordinaires se lamentent sur le fait que le parc auto français vieillit (13 ans d’âge) et que les français, décidément fermés à la « politique écologique » volontariste d’un gouvernement décidé à sauver la planète par le biais d’une fiscalité massive et confiscatoire se tournent vers des véhicules plus anciens et présentés comme polluants sans voir que moins changer de voiture c’est aussi moins consommer de matières premières et d’énergie pour les extraire !
Car, c’est bien connu, « plus on paie d’impôts plus on sauve la planète» !
Evidemment, l’effet principal de cet effondrement, bien plus inquiétant que le réchauffement du climat, est que, si les voitures ne se vendent plus, il en résulte des pertes colossales de recettes de TVA à 20% pour les finances d’un Etat en bien mauvaise posture !
Jugez plutôt :
Pour un véhicule de 25.000€ TTC, le montant de la TVA s’élève à 4.166 € (le prix ht est de 21.080). Vous multipliez ce chiffre par 500.000 et vous avez le début de l’explication d’une véritable hémorragie budgétaire de 2.083.000.000 € qui, aussi curieux soit-il, n’a pas été anticipée par les « gros cerveaux » de Bercy
Oui, vous avez bien lu : plus de 2 Mds € de pertes de recettes !
Et le prix retenu de 25.000€ se situe dans la tranche basse des prix des voitures neuves ce qui signifie que l’hémorragie est évidemment très supérieure !
Si le prix moyen est de 30.000€ TTC, la perte de TVA monte à 2.5 Mds€ !
Et évidemment, les conséquences de cet effondrement du marché se répercutent inéluctablement sur les usines qui ferment avec les licenciements qui en découlent car les industriels n’ont pas le choix ; c’est une question de survie dans une économie mondialisée !
Il faut s’adapter ou mourir !
Comme j’avais eu l’occasion de l’écrire, les employés de ces usines ne remercieront jamais assez les bureaucrates normateurs, assurés d’un emploi à vie et d’une retraite confortable, pour leur avoir fait perdre leur travail, leurs revenus et leur situation sociale au nom d’une écologie qui ne repose que sur l’idéologie car là encore, dès 2019, nous avions perçu les difficultés à venir ICI et LA !
Et, il n’y a pas que les particuliers qui soient concernés !
La contrainte « écologique » pèse à la fois sur les industriels constructeurs de voitures (par le biais de la norme européenne CAFE et des amendes colossales s’ils ne « verdissent » pas suffisamment leur production), mais aussi sur leurs sous-traitants, et enfin sur les entreprises utilisatrices que l’on oblige à acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes ; même si ces véhicules ne correspondent pas à leurs besoins !
L’acheteur particulier, lui, ne subit “que” la contrainte du malus. Il l’accepte de le payer ou … pas sauf à acheter un véhicule électrique encore plus cher malheureusement incapable de rendre le service basique d’un véhicule thermique en dehors des zones urbaines ou péri urbaines !
Le seul constat lucide est que notre bureaucratie s’est évertuée à créer un marché totalement artificiel, à coup de contraintes et de menaces ; et ses concepteurs ont cru que cela allait fonctionner alors que l’on sait que la fiscalité utilisée à des fins politiques provoque de graves distorsions de marché ?
En fait, l’Etat bureaucratique et normateur se trouve pris à son propre piège après avoir créé un système malthusien faisant abstraction des lois du marché, de la physique et des revenus des individus car la dérive des contraintes, des couts et des prix provoque chez le français moyen un effet dissuasif dont aujourd’hui il est impossible de mesurer les effets sur le long terme !
Il a créé un monstre technocratique qui finit par échapper à son contrôle malgré de nombreux « bidouillages » pour corriger « certaines erreurs » !
Par contre, ce que l’on voit c’est que les constructeurs européens qui ont déjà officiellement dépensé 250 Mds€ sur le véhicule électrique et qui ont cru à la poule aux œufs d’or électrique sont revenus à plus de réalisme. Ils commencent à modifier leurs gammes pour revenir au moteur thermique, ou pire, à délocaliser leurs usines pour produire hors Europe (Turquie, Maghreb, …) leurs « sales véhicules polluants » sans subir les foudres d’un Etat technocratique hors sol !
Car, il ne faut pas croire que des géants industriels de l’automobile vont rester là à regarder s’effondrer le marché sans réagir. Ils vont accélérer les délocalisations car c’est pour eux une question de survie !
On peut donc affirmer sans hésitation que la politique coercitive de l’Etat est un échec retentissant !
Néanmoins, si vous pensez que l’Etat bureaucratique va faire machine arrière, vous vous trompez lourdement car la capacité de ces gens à nier le réel est impressionnante ; d’autant plus que les décideurs de ce pays sont convaincus que les français finiront par s’y faire et que, de toute façon, il arrivera un moment où ils n’auront plus le choix !
La pression fiscale et règlementaire va donc augmenter. On va intensifier les contraintes ; ce qui est le propre de tout système collectiviste ! On parle même de mettre un malus sur les véhicules d’occasion !
Faut-il s’en étonner, il se passe exactement la même chose avec le marché de l’immobilier en plein effondrement après une overdose de règlements et d’impôts, mais aussi au niveau de l’aviation civile française qui recule là encore à cause d’une fiscalité punitive !
Empiler les règlementations et tabasser fiscalement n’a jamais sauvé la planète mais vous connaissez l’adage : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis »
Bien cordialement à tous !
Partager la publication "Quand des imbéciles sont au pouvoir !"
Le constat a été fait et rappelé à de nombreuses reprises : il y a de plus de plus de rats dans les villes et notamment à Paris mais aussi à Marseille et cela peut prendre des proportions gigantesques. On estime qu’il y a environ 3 rats par habitant !
Les grands « spécialistes » se sont dès lors répandus sur les médias pour diffuser la dernière version de la cause de leur présence : c’est le réchauffement climatique !
Bien sûr, bien sûr !
Rappelons quand même que la grande peste ou peste noire, qui a ravagé l’Europe à partir de 1348, et qui a tué la moitié de la population européenne en quelques années, était due à la propagation de l’agent pathogène de la peste (la bactérie Yersinia pestis) par … les rats (qui en meurent aussi d’ailleurs) au travers d’une, ou de plusieurs, piqure de puce après un long voyage depuis la Chine.
Le rat était déjà omniprésent et côtoyait l’homme, encore plus qu’aujourd’hui ; la situation étant aggravée par des conditions sanitaires souvent douteuses voire inexistantes ; ce qui explique aussi la présence de nombreux chats, meilleurs alliés de l’homme à ce propos.
Mais à cette époque, alors que le chauffage était quelque chose de rare et cher, et que la moitié de la population européenne grelottait de froid l’hiver, on ne parlait pas de réchauffement climatique ; notion vraiment trop abstraite pour les esprits du temps d’alors.
Par contre, le pouvoir, et plus particulièrement le clergé, tonnait en chaire devant un parterre de croyants terrifiés en expliquant que cette épidémie foudroyante, qui a littéralement épouvanté la population de l’époque, était une vengeance divine afin de punir les vilains pécheurs qui avaient commis tant de fautes !
Il fallait se repentir !
Le même argument a d’ailleurs été utilisé, beaucoup plus tard, par l’évêque de Mende au moment des meurtres liés à la bête du Gévaudan !
Evidemment, le caractère irrationnel de l’explication ne peut plus être utilisé dans nos sociétés post industrielles et technologiques …
Mais on utilise un autre argument !
Le climat !
Mais est-ce que son invocation apparait plus rationnelle que la vengeance divine d’il y a 800 ans ?
Evidemment non alors que le « dérèglement du climat », vrai ou faux, est devenu l’explication générique à tous les problèmes (les rats, les incendies, les inondations, les migrations, les tremblements de terre, la pollution, la sécheresse, le fait qu’il fasse chaud l’été et froid l’hiver …) surtout que, détail qui a son importance, on accuse l’homme d’être responsable de ce réchauffement dont, néanmoins, on a du mal à percevoir la réalité au-delà de simples variations météorologiques si ce n’est climatiques.
Et il faut donc encore une fois se repentir !
Cette culpabilisation constante apparait surtout comme étant le meilleur moyen pour imposer à la population des contraintes, des règles, des taxes et des vexations permanentes en … constante augmentation !
Alors, il faut rappeler une situation qui remonte à la nuit des temps …
Le rat est un mammifère rongeur omnivore, opportuniste et adaptatif qui vit dans la proximité des humains depuis … toujours !
Et vous savez pourquoi ?
Parce que l’homme génère beaucoup de déchets et que le rat trouve, dans les ordures, de quoi se nourrir et si la nourriture est abondante, avec un « bon abri », l’animal va se reproduire à une cadence infernale !
Jugez plutôt : la femelle est fécondable tous les 3 à 5 jours, toute l’année, et le jeune rat devient mature sexuellement dès 6 semaines. Nul besoin donc de réchauffement climatique ; surtout dans nos régions tempérées. Le rat se reproduit à grande vitesse, toute l’année. À partir d’un couple de rats, on peut s’attendre à plusieurs centaines d’individus en descendance, sur une seule année !
C’est juste un animal doté de capacités de reproduction absolument hors normes ; extrêmement adaptatif, qui est capable de s’infiltrer absolument partout au besoin en perçant les cloisons, les portes voire même des plaques d’acier !
Or, jusqu’à une époque récente, les ordures n’étaient jamais bien loin de l’habitat humain avec, pour conséquence, une inéluctable et profitable proximité pour l’animal.
En fait, l’essentiel du problème est qu’il ne faut jamais laisser trainer de la nourriture que ce soit dans les ordures ou dans les gamelles du chien (le rat raffole des croquettes pour chien) ; à la ville comme à la campagne ! Je me souviens d’avoir vu, la nuit tombée, le bac à ordures d’une pizzéria de Rodez littéralement submergée par des rats énormes !
Bien évidemment, si la source d’alimentation sa tarit, la population diminuera mais pour cela il faut le vouloir et avoir, surtout dans les villes qui agglutinent une grande quantité de population et donc d’ordures, des services efficaces de collecte et de nettoyage de la voirie.
Or, compte tenu de la dégradation constante des prétendus « services publics » (notoire à Paris mais coutumière à Marseille), il n’est pas sûr que l’on puisse se débarrasser de l’animal si facilement ; surtout lorsque les éboueurs font grève comme c’est souvent le cas à Marseille, et que les ordures s’accumulent sur plusieurs mètres de hauteur (vécu !).
En pareilles circonstances, c’est le festin assuré !
Alors, nous parler de réchauffement climatique à ce propos constitue une véritable imposture. Le rat n’a pas eu besoin d’attendre un prétendu réchauffement climatique pour pulluler et l’explication est évidemment à chercher ailleurs !
Mais l’homme est ainsi fait que, dès qu’il a un peu de pouvoir, il essaie d’imposer aux autres ses convictions, ses croyances, ses obsessions même si pour cela il lui faut user de coercition !
Les dangereux doctrinaires du climat n’hésitent jamais à faire endurer à la population les pires sévices au nom de leur idéologie. L’insignifiante ministre Panier-Runacher vient d’en donner le lamentable exemple en « expliquant » que « ceux qui ne veulent rien faire contre le changement climatique sont des ennemis du peuple » !
Rien de moins, et cela nous ramène la bonne vieille époque révolutionnaire et de la dictature robespierriste de 1793 qui vous envoyait à la guillotine au moindre soupçon d’être un ennemi du peuple ou encore l’abominable système soviétique qui a assassiné des millions d’innocents !
Attention : Loin de moi l’idée qu’il ne faut rien faire surtout que les rats sont le vecteur de nombreuses maladies souvent extrêmement graves qui peuvent être véhiculées par les morsures (rares) mais surtout par leurs déjections (leptospirose, …).
Néanmoins, la solution ne se trouve pas dans les théories fumeuses d’illuminés dangereux pour la liberté mais beaucoup plus simplement dans le nettoyage des villes, le ramassage et le traitement des ordures ce qui ramène chacun à ses responsabilités !
Bien cordialement à tous !
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Je viens de lire un article selon lequel il est annoncé que les dégats résultant des inondations de la région rennaise couteront environ 160 millions € aux assureurs …
Entre propagande, désinformation permanente et ignorance de ceux qui écrivent dans la presse en se proclamant journalistes, nombreuses sont les informations erronées qui circulent et qui finissent par avoir la « peau dure » ; voire même qui finissent pas devenir LA vérité !
Alors, une petite rectification s’impose …
Non, ces inondations couteront aux assurés car les assureurs qui devront prendre en charge l’indemnisation des sinistres sont avant tout essentiellement des organismes de prévoyance et de mutualisation des risques.
Cela veut dire que les assureurs répercutent toujours le cout des sinistres sur les autres assurés ; notamment par le biais d’une augmentation des cotisations à venir !
C’est le principe même de l’assurance ; à savoir la répartition des risques entre un grand nombre de personnes pour en limiter le cout pour les victimes.
Cela veut donc dire que tous les couts engendrés par ces inondations seront intégralement pris en charge par les assurés par le biais de hausses de cotisations !
En outre, compte tenu du système de réassurance existant entre toutes les compagnies d’assurances afin d’éviter d’avoir à supporter de trop grosses charges liées aux sinistres, vous saurez que ce sont vos primes d’assurances qui augmenteront pour financer l’indemnisation des victimes de ces inondations.
Enfin, dans le cas où les dégats seraient pris en charge dans le cadre d’une déclaration de catastrophe naturelle, prise dans le cadre d’un arrêté interministériel (qui pour l’instant n’a pas été pris), c’est le fonds de garantie auquel tous les assurés cotisent qui contribuera aux indemnisations (mais pas à toutes).
L’arrêté, « détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie [contre les effets des catastrophes naturelles] » (article L125-1 du Code des assurances). C’est cette parution au Journal officiel qui va permettre aux victimes d’être indemnisées.”
Il est toujours bon de rappeler les choses essentielles !
Bien cordialement à tous
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Vous vous rappelez ce slogan de la « Startup Nation » qui allait booster la compétitivité française et améliorer l’économie ?
Au début de son mandat, E Macron a paru vouloir favoriser l’entreprise et s’était engagé aussi à réduire le nombre de fonctionnaires de 130.000 dans le cadre d’un programme néanmoins extrêmement flou.
On a pu penser, à l’époque, qu’il avait conscience de ce que la France ne peut créer des richesses et des emplois qu’au travers de ses entreprises et qu’il allait donc favoriser leur création ; ce qui est non seulement une évidence mais une nécessité économique.
Il a aussi souhaité réorienter l’épargne des français en supprimant l’ISF sur les placements financiers afin que ceux-ci soient réinvestis vers les entreprises et c’était une bonne idée même si la flat tax est beaucoup trop élevée en raison d’une CSG à 17.2%.
Malheureusement, aveuglé par une idéologie écologiste et manifestement coupé des réalités économiques vécues par les français, et aussi sans doute influencé par des conseilleurs ne partageant pas nécessairement les mêmes idées, il a eu le malheur, comme son prédécesseur, de vouloir utiliser la fiscalité (taxe carbone) comme moyen d’action ; sans voir que cette fiscalité supplémentaire, pourtant déjà située à un niveau excessif, ne pouvait que susciter le rejet ; compte non tenu de ses effets néfastes sur l’économie.
Les gilets jaunes sont arrivés puis le blocage de l’économie pour cause de Covid et E Macron a effectué, sans aucun état d’âme, un virage à 180° avec une politique fondée essentiellement sur la dépense publique et la dette, dans des proportions absolument inédites.
Parallèlement, l’emploi public a continué à progresser inexorablement sans explication crédible …
Pour faire simple, après avoir fait des annonces en début de mandat, E Macron a fait exactement le contraire et, en fait, a fait … tout ce qu’il ne fallait pas faire !
On en voit aujourd’hui le résultat, et il est … catastrophique.
L’emploi industriel est passé de 24% en 1980 à 11% en 2024, l’un des plus faibles d’Europe avec la Grèce et les entreprises continuent de fermer. Les impôts sur les sociétés, les charges sociales sur les salaires sont les plus élevés d’Europe, les revenus du patrimoine sont les plus taxés d’Europe, et parallèlement, la France affiche les plus forts déficits !
Face à ce qu’on est obligé de qualifier de Bérézina économique, le patron de Michelin, entreprise mondiale et innovante, est intervenu pour montrer que, pour une activité fortement consommatrice d’énergie comme la sienne, il existe d’énormes différences de coûts du gaz en €/MWh au niveau mondial : Europe 53€, France 51€, Espagne 39€, Etats-Unis 16€, Asie 10€.
En 2019, le coût de production d’un pneu était de 100 en Asie, 127 aux États-Unis et 134 en Europe. En 2024, ce coût est resté à 100 en Asie, mais est passé à 176 aux Etats-Unis et à 191 en Europe ; soit pratiquement 2 fois le cout asiatique !
Le déficit de compétitivité est colossal et, forcément, la tentation de la délocalisation s’impose !
Le gouvernement en a-t-il pris acte et a-t-il décidé d’agir pour préserver les entreprises et l’emploi ?
Absolument pas !
Pour complaire à la gauche marxiste et surtout pour échapper à la motion de censure, F Bayrou a décidé d’alourdir la fiscalité sur les sociétés et donc d’aggraver le déficit de compétitivité !
La création d’une surtaxe sur l’impôt sur les bénéfices des grandes entreprises va porter celui-ci à 40 %, alors qu’il se situe partout ailleurs entre 12 et 25%. Bien sûr, nos hauts fonctionnaires de Bercy ont promis que cette sur taxation ne durera que 2 ans mais on sait qu’en France les impôts temporaires ont une fâcheuse tendance à durer ; surtout lorsque le pouvoir ne fait absolument rien pour faire des économies.
Car, pour moins taxer, il faut dépenser moins !
Cela tombe sous le sens, mais apparemment pas pour les gouvernants de ce pays puisque le budget 2025 prévoit un alourdissement de la fiscalité de 21 Mds € sur les ménages et les entreprises ; pratiquement sans aucune économie !!!
Alors, oui, il y a bien des créations d’entreprises, mais la plupart du temps ce ne sont que des auto entrepreneurs, avec des activités extrêmement réduites, qui créent leur « entreprise » parce qu’ils sont au chômage et ne trouvent pas d’emploi salarié. Et d’ailleurs, la plupart de ces entreprises n’ont aucun salarié !
Il faut dire qu’embaucher un salarié est devenu une activité à risque entre les dérives du droit social et des charges sociales dont le niveau est pour le moins dissuasif. Un employeur qui verse 100 € de salaire brut en France doit débourser 142 €, tandis que le salarié ne perçoit que 77,5 €. En Allemagne, le coût pour l’entreprise est de 120 € et le salarié touche 80 €. Au Canada, l’entreprise paie 115 €, le salarié en perçoit 85 €.
Enfin, il ne faut pas oublier les impôts de production qui, en France atteignent 4,5 % du PIB, contre 2,2 % en moyenne en Europe et qui exercent une pression asphyxiante sur la compétitivité des industriels.
La vérité est donc sensiblement différente du discours officiel … même si CGT et partis de gauche prétendent que les « salauds de patrons » quittent le navire et coulent le pays car, c’est bien connu, si les riches sont riches et que les pauvres sont pauvres c’est que les riches ont volé les pauvres !
Avec une pression fiscale qui n’a pas vraiment diminué depuis 2017, la France reste un enfer fiscal et la situation s’aggrave encore !
L’économie française est dans un cercle vicieux dont elle n’arrive pas à sortir parce que ni les politiques ni les hauts fonctionnaires, qui ne sont pratiquement jamais issu des milieux économiques et qui vivent du système en le pillant, ne veulent que cela change !
L’Etat, contrairement à ce qui a pu nous être affirmé, continue donc d’être un prédateur létal car, c’est bien du fait de son action que les entreprises disparaissent !
Cela explique que, pour compenser cette situation, dont il est d’ailleurs parfaitement conscient, E Macron ait décidé de subventionner l’économie en empruntant massivement sur les marchés pour soutenir les revenus des français et surtout pour … éteindre la grogne sociale dont il a visiblement très peur !
Ce but a été globalement atteint mais à quel prix !
Car il en est de la dette comme de l’alcool ; après l’euphorie, c’est la gueule de bois et quelle gueule de bois !
1.000 Mds € de dette supplémentaire ont été accumulés avec un total désormais impossible à résorber de 3.308 Mds € et il serait hasardeux de prétendre que la situation du pays se soit améliorée ; c’est le moins que l’on puisse dire !
Cette politique est donc un échec magistral dont, malheureusement, il ne semble absolument avoir conscience et dont il ne tire évidemment aucune conséquence !
Entre aveuglement et déni mais aussi pressions de la part des hauts fonctionnaires de Bercy, E Macron garde sa bonne conscience et s’occupe intensément du … Musée du Louvre. Les problèmes de compétitivité, de dettes et de fiscalité lui apparaissent… tout à fait secondaires mais on sait désormais, qu’individu extrêmement narcissique dont le mécanisme mental est fondé sur la séduction, il ne s’intéresse qu’aux sujets et questions susceptibles de le rendre populaire aux yeux d’une population qui le rejette fortement !
En fait, la « startup nation » chère à E Macron, et tant mise en avant en 2017, n’a jamais été qu’un slogan vide de sens, un effet oratoire dans un but de séduction et, devant les difficultés, le président est très vite retombé dans les vieux réflexes du haut fonctionnaire qu’il n’a jamais cessé d’être ; conforté dans sa vision du monde par un cénacle de hauts fonctionnaires profondément anti libéraux, anti entreprises et profondément agrippés à leurs avantages matériels !
Le résultat est sans appel : toujours plus d’impôts, de bureaucratie, de chômeurs ; la France connait une dégradation significative de sa situation économique et sociale. Elle s’enfonce dans la dépression et le marasme … C’est l’homme malade, la caricature fiscale de l’Europe et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant.
Vous connaissez sûrement ce roman de M Houellebecq intitulé « soumission » ; ce qui m’amène à la question suivante :
L’Etat serait-il une religion française ?
Car, il est un fait quand même tout à fait surprenant pour un observateur étranger, c’est la soumission des français à l’autorité de l’Etat ; c’est-à-dire, en fait, à son administration qui prospère sans limites ni contraintes, qui règlemente tout, tout le temps, partout, tout en dépensant avec profusion l’argent du contribuable !
Deuxième question : est-ce un choix ou une situation subie ?
Il y a deux façons d’obtenir la soumission : par le mensonge et les promesses d’une part et par la menace et les sanctions d’autre part.
Il est un fait que nous vivons dans un « monde de l’information » qui est manipulé par le biais des médias, de la publicité commerciale omniprésente, mais aussi de la propagande gouvernementale et des mensonges ; même si les dirigeants se défendent de le faire, avec des objectifs qui sont loin d’être innocents !
Il y a deux types de mensonges. Le mensonge pour dissimuler une vérité gênante et le mensonge pour influencer et manipuler la population.
Le premier a été largement utilisé par le gouvernement au moment de la séquestration des français pendant la crise du Covid.
Le second est utilisé par l’Etat et son administration afin de diffuser des messages dont le but est de conditionner la population pour justifier des interdictions, des taxes, des impôts, des cotisations et des contraintes à n’en plus finir avec, pour ceux qui voudraient résister, des sanctions en tous genres ; car le but final est bien de nous faire accepter des contraintes inacceptables !
C’est évidemment la porte ouverte à tous les excès et il ne faut jamais perdre de vue qu’un système administratif, tel qu’il existe en France, a une tendance « naturelle » à augmenter sans cesse son pouvoir et ses interventions ; surtout si la population accepte sans broncher ces contraintes et sanctions.
Il faut être aussi conscient que le pouvoir déteste les mouvements de foule incontrôlés voire incontrôlables et pour tout dire il en a peur. De ce fait, contrairement à la version officielle, la République n’a jamais rechigné à user de la répression … (les gilets jaunes mais aussi les mineurs autrefois ; ce « brave » Clémenceau ayant fait tirer sur les mineurs en grève en 1906).
Et caractéristique propre à l’Etat, il n’aime pas la concurrence et surtout il n’aime pas que l’on profère d’autres « vérités » que lui ; raison pour laquelle il n’a de cesse de vouloir contrôler et règlementer Internet !
Deux exemples, parmi d’autres, permettent de mesurer l’ampleur du phénomène :
-la politique climatique
Le mensonge, la contrainte et les sanctions y sont omniprésents !
Le discours climatique a évolué pour devenir de plus en plus oppressif. Le message initial du réchauffement climatique, qui ne cochait pas toutes les cases voulues, a laissé la place au dérèglement climatique puis à la crise, voire à l’urgence climatique ; et les fake news sont répandues intentionnellement sur les médias sans aucune retenue et surtout sans contrôle ou pire avec l’assentiment, ou pire à l’initiative, du pouvoir !
Le caractère anxiogène dans la gradation des qualificatifs est évidemment intentionnel au nom d’une idéologie climatique désormais parfaitement assimilée par une population abreuvée par plus de 30 ans de propagande intensive … sans qu’aucune preuve n’ait d’ailleurs jamais été rapportée ! !
Des subventions sont distribuées sans compter pour appuyer cette propagande, avec pour effet principal de creuser les déficits publics sans provoquer quelque amélioration que ce soit au niveau du climat. Néanmoins, imperturbablement, le pouvoir continue d’accentuer sa pression avec pour principal effet visible une dégradation constante de la qualité de vie des gens ordinaires.
Les ZFE, basées sur ce discours climatique biaisé, aboutissent à supprimer la liberté de circuler pour toute une catégorie de personnes qui, comme par hasard, sont les plus pauvres. Le contrôle technique est obligatoire, il est à vos frais, votre voiture le passe avec succès, mais finalement vous ne pouvez plus vous en servir !
Il s’agit là de décisions discriminatoires prises par des bobos urbains à forts revenus qui ne subissent bien évidemment pas les mêmes contraintes et qui, lorsqu’elles veulent se déplacer, n’hésitent pas à louer un gros SUV diesel ou mieux à prendre l’avion !
Le malus fiscal, dit écologique, sur les véhicules thermiques atteint des sommets complètement délirants. Son but est évidemment d’interdire ce type de motorisation et d’imposer la voiture électrique … contre l’avis et les souhaits de la population et surtout des moins aisés qui se retrouvent honteusement pénalisés du fait d’une politique élitiste qui ne dit pas son nom !
Du coup, les français obéissants, du moins ceux qui en ont les moyens, acceptent de jeter leur voiture en bon état …bien que la tentative d’imposer la voiture électrique semble caler devant les nombreux problèmes d’usage rencontrés ; sans compter son prix astronomique !
Pour les autres, ce sera tant pis pour eux … sauf leasing social dont l’Etat n’a pas les moyens.
Il s’agit d’une double et inadmissible atteinte à la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » tant mise en avant par les dirigeants puisque il s’agit à la fois d’une violation de la liberté d’aller et de venir et d’une violation, fondée sur les revenus, du principe d’égalité puisque les plus pauvres se trouvent exclus du fait de dispositions discriminatoires à propos de la constitutionnalité desquelles visiblement on ne s’est pas penché !
-des contrôles omniprésents
Désormais, nous subissons des contrôles omniprésents à des niveaux délirants par caméras et radars implantés dans les endroits les plus improbables pour tous les motifs imaginables (vitesse, ceinture, tel, distance de sécurité, les stops, les feux, le bruit, les passages à niveau, le stationnement payant) … tout en étant eux-mêmes incontrôlables.
Or, d’une part la technologie peut se tromper et d’autre part il n’y a aucun contrôle humain des données collectées !
Inéluctablement, c’est la porte ouverte à tous les abus ; abus bien évidemment niés par une administration, en roue libre, qui se sent invincible puisque, dans tous les cas, c’est la lutte de l’individu seul contre tout un système parfaitement organisé et que, dans le cadre de ce rapport de forces, l’individu ne peut pas gagner !
Il faut se rendre compte du pouvoir qui est conféré au fonctionnaire anonyme au fond de son petit bureau à l’atmosphère étriquée : pour lui vous n‘êtes rien, tout au plus un numéro et il appliquera la Loi sans trembler, et ce phénomène est aggravé avec l‘interface informatique.
D’un trait de plume, pour lequel il n’encourt absolument aucune responsabilité, votre sort est décidé et vous n’avez plus qu’à vous soumettre d’autant que les sanctions, en cas de résistance, sont souvent très fortes pour ne pas dire abusives !
Alors, on peut critiquer la Chine communiste pour sa politique de « contrôle social » liberticide mais la réalité oblige à constater que, finalement, on ne se situe pas bien loin derrière …
Fatalement, la vie, du fait de ces dérives prétendument sécuritaires et écologiques, va devenir un enfer ; sauf pour quelques bobos écolo-conscients aux revenus confortables qui pourront y échapper !
C’est la preuve flagrante que l’Etat a pour but de contrôler les populations, en utilisant autrefois la religion et désormais l’écologisme et une politique sécuritaire qui, vous l’avez sans doute remarqué, ne s’étend pas aux dealers des cités !
Alors, bien sûr, il y a quelques avantages qui sont prodigués à la populace en échange de sa soumission mais il est quand même évident que nous glissons insidieusement vers un système totalitaire.
Il est d’ailleurs curieux de constater que les technocrates ont tendance à croire qu’une réglementation autoritaire résout tous les problèmes alors que, la plupart du temps elle les amplifie.
En fait, l’administration n’hésite jamais à recourir à l’abus d’autorité, qui a le “mérite” d’éteindre la contestation, et à l’excès de pouvoir pour assoir sa domination car le but est bien de soumettre les populations.
Finalement, le constat est accablant :
L’Etat réduit sans cesse les libertés individuelles, il exerce une pression constante de plus en plus forte et étrangle petit à petit le pays et, finalement, les pauvres français n’ont pas le choix …
Ce qui amène au constat qu’il n’y a que 2 options : se soumettre ou s’enfuir !
Les résistants et les réfractaires, et tous ceux qui n’ont plus confiance, s’en vont (beaucoup vers les USA) parce qu’ils sentent bien qu’il n’y a plus rien à faire ni à espérer dans un pays qui se trouve sur une inexorable pente descendante tant économique que du point de vue des libertés, que rien ne semble pouvoir arrêter.
Ce sont évidemment les plus jeunes !
Les autres subissent mais il faut être conscient que, désormais, le citoyen honnête prend des risques à vivre en France !
Face à une dérive budgétaire devenue incontrôlable, le gouvernement est aux abois, et F Bayrou, qui ne veut fâcher personne pour pouvoir garder son poste de 1er ministre, lance de nouvelles idées de spoliation fiscale dans le but de prendre la température et d’apprécier leur impact sur une population submergée par les impôts et les taxes !
Rien de surprenant d’ailleurs puisque Bercy, le grand argentier et principal responsable de la déroute budgétaire actuelle, cherche de nouveaux « gisements fiscaux » selon une terminologie bien spécifique à cette institution !
Faute de trouver le « gros filon fiscal », la dernière idée en date a été la mise en place, par le biais de la CSG, d’une « contribution des retraités les plus aisés au financement de la Sécurité sociale » en nous expliquant qu’ « Il y a la solidarité intergénérationnelle, mais il y a aussi la solidarité entre aînés, pour ceux qui peuvent se le permettre »,
« Se permettre de payer des impôts en plus », voilà une phraséologie pour le moins suspecte parce que, à bien y regarder, on ne se permet pas, on est contraint de payer des impôts !
Mais cela n’a rien de surprenant car cela fait un moment que le gouvernement, et surtout Bercy, tournent autour des retraités car ils sont trop nombreux et coutent trop cher ; effet direct du baby-boom qui met le système de retraite par répartition en péril !
Enfin, vous allez voir que cela dépend ; surtout que ce que cette annonce ne dit pas, c’est que les régimes de retraite des fonctionnaires sont déficitaires au minimum de 40 Mds € par an. Et encore, on n’est pas sûr du montant réel car les données sont maquillées dans la comptabilité publique !
C’est donc une bien curieuse conception de la solidarité qui est mise en avant parce que faire payer les retraités du privé pour financer les dettes creusées par les régimes de retraite déficitaires des fonctionnaires, ce n’est rien moins que du racket fiscal pur et simple en faveur d’une catégorie socio professionnelle qui ne contribue pas assez à ses propres régimes sociaux !
Cette idée succède au projet initial de ne pas revaloriser les pensions de retraite pendant au moins 6 mois ; ce qui aurait abouti, de facto, du fait de l’inflation, à une diminution de montant de celles-ci ! Mais ce projet a été recalé avec la chute du gouvernement Barnier !
Vous noterez en outre que la terminologie utilisée n’est pas neutre et a clairement pour but d’influencer la population !
En ciblant les « plus aisés qui peuvent se le permettre » on espère contourner le problème de la contestation populaire puisque, dans l’esprit de la plupart des gens, les plus aisés sont … les autres et là on les décrit carrément comme des « pleins de fric » !
Et, nous savons qu’en matière de fiscalité le français est toujours persuadé que le meilleur impôt est celui qui est payé par les autres ; du coup le tour est joué !
Outre le fait que cette « idée » est absolument lamentable et traduit un manque de courage et d’imagination dramatiques, il est particulièrement scandaleux de s’en prendre à des personnes qui ont cotisé toute leur vie !
En outre, percevoir 2.000€ par mois est aujourd’hui le strict minimum pour survivre correctement ; alors faire passer les retraités qui perçoivent ce montant pour des gros riches qui peuvent se le permettre a quelque chose d’odieux !
Pour ma part, j’ai une autre solution bien plus simple, moins solidaire, mais beaucoup plus efficace : pour boucher les trous budgétaires creusés par les fonctionnaires qui ne cotisent pas assez, il suffit d’augmenter les cotisations des fonctionnaires !
Combien perçoivent F Hollande, JM Ayrault au titre de la retraite ? Environ 35.000 € par mois. C’était aussi le montant que percevait J Chirac !
Ont-ils travaillé 15 fois plus que le retraité moyen pour justifier pareils émoluments ?
Non surement pas et c’est même plutôt l’inverse !
Ces montants, totalement disproportionnés et franchement scandaleux, n’ont pas lieu d’être surtout pour des personnes qui n’ont pas vraiment travaillé dans leur vie !
Et si vous connaissiez le montant des retraites allouées à nos hauts fonctionnaires, vous tomberiez de votre chaise !
Mais, cette solution ne sera évidemment pas utilisée car … il ne faut pas fâcher les fonctionnaires qui pourraient se mettre en grève et paralyser tout le système !
Bon rassurez-vous, le nouveau ministre des finances a finalement annoncé que la mesure n’était pas à l’ordre du jour ; évidemment en raison du tollé soulevé !
Par contre, vous n’échapperez pas à l’augmentation des taxes sur les mutuelles de santé parce que le gouvernement poursuit sa politique du saupoudrage fiscal !
Une autre piste est actuellement en phase d’exploration : on parle de supprimer l’abattement de 10% pour les retraités.
Ce qu’on oublie de dire c’est que ces mêmes retraités doivent souscrire une mutuelle dont le cout dépasse largement les 1.000€ par an alors que les cotisations correspondantes ne sont pas déductibles du revenu imposable (contrairement à ce qui se passe pour les actifs).
Par contre, on maintient les avantages du secteur public en matière de jour de carence …
Encore et toujours le deux poids deux mesures en faveur du secteur public !
Et après on vient nous parler de justice fiscale …
Enfin, le gouvernement a relancé la piste des 7 heures travaillées gratuitement par les Français ; autrement dit, il propose le travail gratuit qui est … proscrit par le code du travail car c’est de l’esclavage !
Décidément, nos hauts fonctionnaires ne doutent de rien et ne reculent devant aucun excès ni devant aucune manœuvre, même illégale, pour boucher les trous qu’ils ont eux-mêmes creusés !
En fait, l’Etat français est au pied du mur de la dette et n’a pas de solution « satisfaisante ». Visiblement, nos hauts fonctionnaires n’ont pas conscience qu’ils sont arrivés au bout du chemin de la dépense publique sans contrainte … et qu’il va falloir faire des économies !
Néanmoins, il y a des signes qui ne trompent pas … et cette fébrilité fiscale va déboucher probablement sur de mauvaises nouvelles ; surtout si la capacité d’emprunt diminue et ne permet plus de faire face aux dépenses engagées !
N’espérez pas y échapper et attendez-vous, dans les prochains mois, à une augmentation de la CSG, le meilleur impôt de Bercy, cet impôt à haut rendement qui frappe tous les revenus sans abattement !
Bercy brule d’envie d’y recourir !
L’Etat protège les français ?
Sérieusement !
Mais qui a pu proférer une ânerie pareille ?
Bien cordialement à tous !
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Stéphane Séjourné, commissaire européen à l’industrie, vient d’annoncer un plan en vue de redresser l’industrie automobile européenne en plein marasme.
Séjourné, c’est l’ancien conjoint de Gabriel Attal qui a fait un passage météorique aux affaires étrangères sous le gouvernement de son « copain » à l’occasion duquel il a surtout été remarqué pour ses … bévues et dont le cv confine avec le néant.
Il est évident qu’il doit ses différents postes plus à ses relations qu’à ses compétences … car il reste à ce jour sans expérience professionnelle et sans jamais avoir rien fait de ses dix doigts. Dernier détail, il ne pratique pas l’anglais, langue véhiculaire de l’Europe !
Mais, il a un plan pour « sauver l’industrie automobile européenne ».
L’Europe au travers de la présidente de sa commission Ursula von der Leyen est tombée dans les pires travers du fonctionnement administratif à la française que, malheureusement, nous avons réussi à imposer ; raison en partie pour laquelle le Royaume Uni a choisi de faire le Brexit !
Partant d’un principe scientifiquement faux (le CO2 est un polluant), Bruxelles a réussi à imposer sa volonté de décarboner l’Europe avec d’une part les énergies renouvelables et d’autre part le véhicule électrique !
Ce faisant, les bureaucrates de Bruxelles ont réussi l’exploit de cocher toutes les cases de ce qu’il ne fallait pas faire :
-mettre en place, par le biais d’une taxe sur l’énergie, une énergie chère alors que l’on sait que l’économie c’est de l’énergie et que celle-ci doit être bon marché, abondante, stable et disponible. Les couts de l’énergie étant devenus prohibitifs, les couts de production européens se sont envolés au détriment de la compétitivité et des exportations.
-pénaliser le nucléaire, notamment français, au nom d’une idéologie purement écolo pour favoriser les énergies renouvelables instables et subventionnées. Le désastre est aujourd’hui patent avec une fameuse Energie Wende allemande qui a prouvé toute son inefficacité malgré 500 Mds € de dépenses !
-interdire la production de véhicules thermiques à compter du 1er janvier 2035 tout en subventionnant massivement le véhicule électrique (qui ne se vend qu’accompagné de plantureuses subventions que l’Etat n’a plus les moyens de payer) ; sans voir que les chinois avaient une bonne dizaine d’années d’avance sur nous avec un effet désastreux sur les importations chinoises de batteries !
-imposer aux constructeurs auto un calendrier de réduction des émissions de CO2 (avec un plafond) irréaliste avec des amendes monstrueuses (norme CAFE),
Ils ont été accompagnés par les industriels, notamment allemands, qui, de façon fort malhonnête, ont pensé que le véhicule électrique allait s’imposer facilement.
De son côté, l’administration française s’est totalement investie dans ce concept mortifère notamment en mettant en place des ZFE et en alourdissant, au-delà de toute raison, un malus fiscal dont le principal effet a été de massacrer la filière automobile ; le but étant évidemment de contraindre la population à jeter les véhicules thermiques qui fonctionnent pour acheter des véhicules électriques et augmenter … les recettes de TVA !
On sait ce qu’il en est advenu, puisque le gouvernement est confronté à une véritable déroute budgétaire ; notamment du fait de la diminution des recettes fiscales et ce phénomène pourrait bien s’amplifier dans les prochaines années alors que nos hauts fonctionnaires de Bercy cherchent encore à augmenter la pression fiscale par … tous les moyens !
On sait que cette politique européenne a été en outre touchée de plein fouet par l’invasion russe de l’Ukraine avec l’obligation, pour ne pas financer la guerre impérialiste de la Russie, de stopper les importations de gaz russe bon marché qui profitaient essentiellement à l’industrie allemande.
Les résultats ont été à la hauteur des ambitions !
Ils sont absolument catastrophiques avec une énergie chère, des voitures électriques qui, en raison de défauts rédhibitoires (cout, autonomie, chargement lent, bornes absentes), ne se vendent (mal) qu’avec de plantureuses subventions et à la fin une invasion des voitures chinoises et des fermetures en masse d’usines avec, à la clé, des pertes d’emplois catastrophiques !
Pour faire court, au nom de la sauvegarde de la planète et afin d’arriver à la neutralité carbone en 2050, il a été décidé de massacrer l’économie européenne et le résultat est absolument « éblouissant » !
Tout cela était tellement évident que nous avions dès 2019 prédit la catastrophe mais personne n’a voulu le voir ICI et LA !
Désormais, les constructeurs auto viennent de prendre conscience que leurs produits ne se vendent pas et qu’ils courent à la catastrophe !
Ils estiment que les objectifs visés par les normateurs de Bruxelles sont intenables et appellent à moins de rigidité pour essayer de sauver l’industrie auto européenne qui représente quand même 13 millions d’emplois.
Ils estiment aussi que les droits de douane sur les voitures chinoises, ou plus exactement les batteries, sont inappropriés !
Alors aujourd’hui, l’Europe vient présenter, par la voix de Séjourné ses « solutions » pour sauver l’industrie automobile européenne … après avoir pris toutes les mesures possibles pour la faire s’effondrer !
Autant vous prévenir de suite, n’attendez aucune reconnaissance des erreurs passées, aucun retour en arrière : l’avenir de l’automobile en Europe est à l’électrique et évidemment, ce sera la solution bureaucratique !
-mettre en place un « Clean Industrial Deal » pour améliorer la compétitivité à court terme. C’est un plan de décarbonation de la production industrielle qui sera soutenu par un fonds pour la compétitivité. Ici, il faut comprendre que l’Europe versera des subventions mais pour le reste ce ne sont que des grands mots pour des « actions » ridicules !
-Créer un « choc de la demande » avec un accent particulier sur les flottes d’entreprises qui représentent 58 % des achats de véhicules neufs. On va donc augmenter les pressions sur les entreprises pour les forcer à acheter plus de véhicules électriques avec une logique imparable : Plus les entreprises achèteront de véhicules électriques, plus se développera un marché de l’occasion pour les particuliers qui pourront acheter des véhicules électriques de 2ème main.
Ce genre de contrainte existe déjà en France puisqu’elles sont tenues d’acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes. Le problème est que bien souvent les véhicules électriques ne correspondent pas aux besoins des entreprises et de toute façon si elles achètent (ou louent) plus de véhicules électriques, sous contraintes, le surcout en sera forcément supporté par le consommateur final !
-Augmenter le nombre de points de recharge qui seront, bien entendu, financés par l’impôt.
Restent deux questions non résolues :
-Les matières premières critiques. Pour échapper à l’emprise de la Chine, on veut diversifier les approvisionnements via des partenariats avec le Chili, l’Argentine, l’Australie et rouvrir des mines en Europe en accélérant la délivrance des permis de forer malgré la résistance des riverains … écolos ! Autrement dit, l’écologie se retourne contre ses propres idéologues !
-La fabrication des fameuses batteries reste toujours un gros problème en Europe alors que le suédois Northvolt a fait faillite après des investissements gigantesques dont beaucoup sont issus de … subventions car aujourd’hui l’Europe reste, sur ce plan, dépendante des chinois et aucune solution industrielle n’est en vue !
Les industriels seront mis aussi à contribution et Séjourné attend d’eux qu’ils privilégient les investissements en Europe et y maintiennent les emplois.
Comme tout système étatique qui se respecte, Bruxelles n’a que 3 moyens d’action : taxer, interdire, subventionner et il est visible que nous sommes en présence d’une vision du bureaucrate qui pense qu’il va pouvoir régler le problème en … augmentant les contraintes !
Si M Séjourné faisait en effort de réflexion et avait une quelconque expérience professionnelle, il se rendrait compte que ce genre de démarche n’a jamais fonctionné !
Nous n’avons finalement qu’un plan qui se gargarise de mots vides et qui va faire la part belle aux futures subventions payées avec nos impôts ; sans aucune notion d’économie de marché, de libre concurrence, de prix de marché.
Le citoyen européen et les entreprises n’ont pas le choix. Ils doivent se soumettre alors que la seule solution réaliste serait de reconnaître les erreurs commises et de stopper toute cette règlementation nuisible tout en laissant les constructeurs continuer à produire des véhicules thermiques.
Seulement, les normateurs de Bruxelles ne peuvent l’accepter car ce serait reconnaître qu’ils se sont trompés et ce serait remettre en cause leur pouvoir !
Il ne faut jamais attendre de la part de ceux qui ont provoqué le désastre, surtout lorsqu’ils agissent au nom d’une idéologie, qu’ils vont prendre les mesures pour corriger leurs erreurs …
En attendant les usines ferment … et les constructeurs vont se redéployer vers des pays moins contraignants !
F Bayrou, l’homme qui voulait être président et qui n’avait qu’un seul but, entrer à Matignon, ne veut plus en sortir ; et pour cela il va utiliser tous les moyens qui vont se résumer à un seul : Ne rien faire, ne rien décider, ne toucher à rien et lâcher un peu de lest vis à vis de tous pour ne fâcher personne.
Et, pas de doute, à ce jeu-là, F Bayrou est le meilleur mais, rançon d’un comportement qui ne vise qu’à préserver des intérêts strictement personnels, le gaspillage des deniers publics n’est pas près de s’arrêter !
D’ailleurs, en louvoyant de tous bords, il n’est même pas sûr d’arriver à sauver sa peau de premier ministre face à des partis politiques, parfaitement conscients de la situation et bien décidés à en profiter, qui se livrent à d’odieux marchandages pour ne pas dire chantages, à propos de la soi-disant réforme des retraites.
En effet, à bien y regarder, cette réforme n’en est pas une, c’est juste un énième replâtrage pour maintenir en survie le système en vigueur depuis 1945.
Mais, il est bien connu qu’en ajoutant une béquille à une jambe de bois on va sauver un système, vicié à la base, qui partait du principe qu’il y aura toujours suffisamment d’actifs pour payer les retraites !
Si, en 1945, le système pouvait sembler viable, c’est qu’il y avait alors 5 ou 6 actifs pour un retraité. De fait, les cotisations payaient les retraites.
Or, aujourd’hui, c’est 1.6 voire même 1.4 actif pour un retraité et à terme ce sera encore moins compte tenu de l’évolution économique désastreuse du pays.
En outre, l’âge de la retraite avait été fixé à 65 ans parce que l’essentiel de la population mourait avant 65 ans ! Du coup, il s’agissait d’une promesse sur des revenus futurs qui ne coutait pas bien cher puisque l’essentiel de la population ne la percevait pas !
Seulement, deux facteurs sont venus déstabiliser durablement le système.
-La réforme de 1981, sous le mandat de F Mitterrand, qui a réduit l’âge de départ à 60 ans compte non tenu des nombreux programmes de mise en préretraite, pour essayer de réduire, à un cout exorbitant, le chômage structurel contre lequel selon les propres mots du président « on a tout essayé » (en vain) alors qu’à bien y regarder on a surtout essayé toutes les solutions qui ne fonctionnent pas ; ce qui n’est pas tout à fait la même chose !
-L’allongement de la durée de vie à 79 ans pour les hommes et 82 pour les femmes. Du coup la promesse future et incertaine est devenue une obligation qui n’avait pas été prévue à l’origine !
Par ailleurs, pour que cette « réforme » ait un sens, il faudrait :
– que tout le monde soit mis sur le même plan ; c’est à dire que les mêmes cotisations et la même durée de travail devraient donner les mêmes droits. Or, c’est loin d’être le cas car les durées de cotisation et les modes de calcul sont différents pour le public et le privé. Le secteur public est outrageusement avantagé alors que 480 des 1.000 Mds € de dettes accumulées ces dix dernières années proviennent des retraites payées par l’Etat ; lesquelles ne sont pas financées par des cotisations mais par l’impôt et l’emprunt ce qui constitue une faute de gestion criminelle.
– qu’aucun régime de retraite ne soit déficitaire. En effet, non seulement on demande aux jeunes générations de payer les retraites alors qu’elles n’en percevront pratiquement aucune mais en plus elles devront assumer des dettes accumulées parce que les actifs d’aujourd’hui (du secteur public) refusent de payer un montant de cotisations suffisant. C’est la double peine en quelque sort ! Evidemment, il n’y a qu’une seule solution : il faut augmenter drastiquement les cotisations des employés du secteur public pour, au minimum, revenir à l’équilibre ; mais qui le fera ?
-faire disparaître les avantages indus bénéficiant à certains secteurs publics (EDF, SNCF, RATP) dont certains sont issus de l’idéologie communiste en vigueur à l’époque où ils ont été accordés (1945).
-que les salariés du privé puissent bénéficier des mêmes possibilités de cotisation. Il existe des fonds de pension par capitalisation pour les seuls agents du secteur public mais pas pour les salariés du privé (Préfon retraite et autres). Il s’agit d’une inégalité de droit ne reposant sur aucun fondement !
-améliorer très sensiblement la gestion (publique) des caisses et leur rendement qui est actuellement très mauvais. Il y a des « fuites » dans les cotisations et les frais généraux (gestion déplorable, personnel surabondant) dans un système très opaque qui ne rend jamais de comptes à ses cotisants. Du coup, le rendement est extrêmement faible pour ne pas dire négatif !
Bien évidemment, dans un pays ou la “valeur travail” est complètement dévaluée et où la seule source de revenus, voire d’enrichissement, considérée comme « honorable » est la spoliation fiscale des autres, aucun des points cités ne fera l’objet d’une quelconque réforme !
En outre, le pouvoir n’a pas les moyens d’imposer ces modifications sans provoquer un blocage du fonctionnement de l’administration par le biais d’une grève dure lancée par des syndicats d’obédience marxiste !
Par ailleurs, la haute fonction publique n’a aucune envie de changer un système qui lui est si profitable et qu’elle contrôle (hormis les caisses de retraite complémentaires Agirc/Arrco gérées paritairement) !
En dehors de ces considérations, il faut savoir que le système de retraite français, par ailleurs unique en Europe, est un vaste système de Ponzi dans lequel seuls les premiers entrants perçoivent quelque chose, les derniers étant purement et simplement grugés.
Le drame est que le système actuel est obligatoire, qu’on ne peut pas y échapper, alors qu’il constitue une véritable escroquerie vis-à-vis des plus jeunes puisqu’on leur demande aujourd’hui de payer des cotisations en vue d’une retraite qu’ils ne toucheront probablement pas dans 30 ou 40 ans parce que le système aura sauté ou parce que le montant des pensions sera infime du fait de la dévaluation du point de retraite en raison de la diminution du nombre de cotisants !
En fait, à l’encontre de la réalité à la fois économique mais surtout démographique (la population vieillit et le nombre d’enfants scolarisés diminue), la retraite par répartition vit ses derniers instants ; mais personne ne veut le voir et surtout pas les partis politiques qui s’imaginent encore avoir un pouvoir à ce propos et prétendent sauver le fameux modèle social français, fait de droits acquis immuables, dans un monde qui bouge.
Le seul système viable et juste est le système par capitalisation, bien plus performant, géré par des sociétés privées tenues de rendre des comptes annuels. Il permet d’accumuler individuellement de l’épargne mais aussi de bénéficier d’une revalorisation annuelle par le biais de la thésaurisation et enfin de choisir son niveau de cotisations ainsi que sa date de départ en retraite ; toutes choses qui sont impossibles avec le système actuel.
En dehors du fait que ce cirque politicien prouve de manière flagrante un décalage inquiétant entre des élites surprotégées et le monde réel, on peut se demander quels sont les buts réellement poursuivis à maintenir un système dont tout le monde sait qu’il est voué à l’effondrement ?
Car arrivera un moment où il faudra changer de système parce qu’on n’aura pas le choix !
Mais cela ne préoccupe visiblement pas les partis politiques qui ne sont plus aujourd’hui que des agitateurs !
Personne n’en parle et personne ne souhaite réduire les déficits alors que la France est au bord d’une crise budgétaire et financière majeure !
C’est évidemment de la folie, mais visiblement tout le monde s’en moque !
Jusqu’à quand ?
Bien cordialement à tous !
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Parfois, on peut hésiter à formuler certaines idées ou opinions par peur de se faire taxer de complotisme ; vaste mot à la mode pour désigner aussi bien les paranoïaques, les fous, les hurluberlus mais aussi tous ceux qui ne pensent pas comme les autorités publiques.
Or, nous savons que celles-ci se sont arogées le droit et le privilège de définir l’opinion publique, la morale … et le comportement des individus.
Toutefois, ici, les choses se confirment !
Dans mon dernier article, j’évoquais la possibilité d’un prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires afin de combler, au moins partiellement, des déficits publics devenus impossibles à contrôler …
Bien évidemment, on vous expliquera que cela ne se fera jamais … jusqu’au jour où on n’aura pas le choix !
C’est un peu comme les hausses d’impôts dont on nous promet qu’elle n’auront pas lieu mais qui finalement sont bien mises en place !
Or, hier soir, samedi, aux environs de 20 h, j’écoutais la radio d’Etat (France Info) dont on sait qu’elle constitue un vecteur important de propagande et j’ai été sidéré par ce que j’ai entendu !
L’animateur faisait état d’une déclaration de M Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, dont on sait qu’il fait partie de l’élite et des gens qui seront nécessairement dans le secret des dieux !
Et, le gouverneur a expliqué qu’il fallait trouver une solution pour éviter le Bank Run, phénomène de panique bancaire qui se trouve aujourd’hui amplifié par internet et les réseaux sociaux ; en insistant sur le fait que l’information qui pouvait y circuler n’était pas nécessairement vraie ni fondée … ce qui est objectivement vrai.
Il faisait référence plus particulièrement à 2 banques américaines de la Silicon Valley (dont une dénommée SVB Silicon Valley Bank) qui avaient fait faillite en 2024 parce que « des rumeurs » avaient couru sur internet et que les déposants s’étaient précipités pour retirer leurs avoirs ; mouvement d’autant plus rapide qu’aujourd’hui, avec la possibilité d’opérer ses opérations bancaires en ligne, le phénomène peut prendre des proportions incontrôlables !
Et, de fait, en 48 heures, le retrait « précipité » des dépôts bancaires avait provoqué leur mise en faillite.
Il faut savoir écouter ce que disent les gens qui font partie de l’élite … et comprendre ce qu’elles ont à dire car ces déclarations ne sont jamais formulées à la légère ; mais il reste souvent à bien en comprendre le sens réel !
Le gouverneur n’a, à aucun moment, évoqué la question de la solvabilité de ces banques pour ne s’attacher qu’au fait que c’est bien le Bank Run qui avait provoqué leur mise en faillite.
Il souhaitait donc que des mesures soient prises …
Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un haut fonctionnaire français éprouve le besoin de mettre en place de nouvelles règles ; c’est un réflexe « professionnel ».
Là où ça devient intéressant c’est que si vous pensez qu’il souhaitait mettre en place de nouvelles règles pour s’assurer de la solvabilité des banques, vous vous trompez !
Son vœu était de contrôler les mouvements de fonds et plus spécialement d’empêcher ces phénomènes de Bank Run assimilables à des mouvements de panique.
Et quelle solution a-t-il proposé ?
De mettre en place une règlementation qui permettrait tout simplement d’empêcher les retraits d’argent !!!
A croire que M le gouverneur de la Banque de France a lu mon article !
Mais évidemment, il n’en a pas tiré les mêmes conclusions car, lui, il est là pour maintenir le système en place ; pas pour sauvegarder les intérêts des clients des banques ou des épargnants !
Car, il est évidemment probable que si la situation financière de la France venait à devenir très délicate, et il est probable que ce sera le cas au minimum en fin d’année, se mettraient alors à circuler, sur internet et ailleurs, des informations qui, par nature, deviendront virales et seront impossibles à stopper.
Et effectivement, il pourrait alors s’enclencher un phénomène de Bank Run au détriment des banques, bien sûr, mais aussi et surtout de l’Etat qui pourrait voir sa stratégie mise en échec.
Et, visiblement, LA solution trouvée est d’empêcher tout simplement l’argent de sortir des banques et donc de limiter les retraits en espèces ; sans toutefois fixer de seuil ou de limites !
C’est simple et il fallait y penser même s’il ne fait pas dans l’originalité et rejoint en cela la volonté d’une partie des élites bancaires françaises mais aussi européennes de supprimer tout simplement l’argent en espèces pour ne conserver qu’une monnaie totalement numérique.
Seulement, pour l’instant, cette volonté a été mise en échec du fait de la résistance de certains pays qui restent attachés aux billets de banque.
Reste à trouver les « bons arguments » pour justifier pareille remise en cause de la liberté et pareille atteinte à la propriété individuelle sans afficher ouvertement les buts réels de telles dispositions dont on sait qu’elles n’ont pour but que de contrôler les mouvements de fonds qui doivent, à un moment ou à un autre, selon l’orthodoxie de notre administration bienveillante, finir dans les poches de … l’Etat !
N’oublions pas que de telles dispositions existent avec la Loi dite Sapin II ; mais exclusivement en ce qui concerne les dépôts des contrats d’assurance vie dont les retraits peuvent être bloqués pendant 6 mois.
Bien évidemment, de telles dispositions seront présentées comme étant prises dans l’intérêt des déposants ; bien entendu !
Chacun fera bien entendu ce qu’il voudra de ce type d’information … mais le doute commence à se dissiper !
Bien cordialement à tous !
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La France avait prévu de stabiliser sa dette à 112,8% du PIB à l’horizon 2027, elle vient d’être sanctionnée par l’agence de notation Moody’s notamment en raison de l’instabilité gouvernementale mais aussi et surtout parce qu’il devient évident que le pays ne maitrise plus ses déficits qui se sont envolés à 113.7% !
Le déficit pour 2024 devrait s’élever à 6.5% mais nul doute que les comptes seront maquillés (comme pour 2023) afin de masquer une réalité désastreuse ! Les milliards continuent à s’envoler et le déficit pour 2025 est prévu pour s’établir à 5.4%, ce chiffre devant être considéré comme un minimum, tandis que la croissance est attendue à 0.8% si … tout va bien !
L’Etat dépense donc sans compter pour enregistrer une très faible croissance. En fait, ce déficit n’est rien moins qu’une subvention à l’économie (en favorisant la consommation) et, à bien y regarder, si vous retranchez 5.4 de 0.8 vous avez bien une récession de -4.6% qu’évidement on s’efforce, en haut lieu, de cacher !
Cette situation est objectivement confirmée avec l’explosion du nombre des faillites d’entreprises.
L’année 2025 promet donc d’être mouvementée sur le marché de la dette française alors qu’il va falloir emprunter 340 Mds € ; et les mois prochains risquent d’apporter leur lot de (mauvaises) surprises alors que l’on sait que les ressources fiscales sont très insuffisantes pour faire face à des dépenses que notre haute fonction publique refuse de diminuer.
Il faut être conscient que l’Etat est désormais à la merci d’un effondrement économique (qui a déjà commencé) et, par voie de conséquence, de ses recettes fiscales !
Maintenant, imaginons que l’Etat, qui, emprunte actuellement 1 Md € par jour et dont la dette de 3.303 Mds € coute de plus en plus cher, doive faire face à un assèchement du crédit en raison de son incapacité à placer ses emprunts obligataires (OAT), et se retrouve à bout de ressources ?
La France serait confrontée à ce que l’on appelle une « crise de la dette » et serait acculée à la faillite !
Que se passerait-il alors ?
Les « plus hautes autorités » seraient amenées à prendre des dispositions spéciales pour assurer la « sauvegarde des intérêts de l’Etat ! ».
Il convient d’être très prudent quant à ce qui pourrait se passer mais la seule chose dont on puisse être certain c’est que ceux qui contrôlent l’Etat n’auront absolument aucun scrupule à spolier les français lorsqu’on n’aura plus d’autre choix et nous aurons alors atteint le moment de tirer les conséquences de 50 ans de gabegie publique !
Auparavant, avant l’€, on dévaluait c’est à dire que la monnaie perdait de 10 à 30% de sa valeur avec pour résultat d’amputer d’autant le patrimoine financier des français.
Seulement, aujourd’hui, la dévaluation n’est plus possible ! On est donc obligé d’utiliser d’autres techniques, toutes aussi néfastes, et le prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires fait partie de ces mesures !
Il faut savoir que l’épargne des français constitue, de facto, l’ultime « levier d’action » que l’Etat n’hésitera pas à utiliser surtout que c’est de l’argent gratuit : il suffit juste de tourner le compteur pour augmenter le prélèvement même si cela à des effets négatifs, voire destructeurs, sur l’économie.
Et, effectivement, le nouveau ministre des finances vient d’exprimer une augmentation de la fiscalité sur l’épargne, au nom de la justice fiscale, alors que celle-ci est déjà au plus haut niveau dans l’Union Européenne !
Et, quand on sait que les français ont accumulé 7.000 Mds € d’épargne … il faut bien comprendre que quand on vous parle de justice fiscale il s’agira en fait de matraque fiscale !
Bien évidemment, le recours à ce type de mesure doit s’entourer, en théorie, de beaucoup de précautions pour éviter les fuites ; afin surtout que les braves français ne puissent pas, dans le but de protéger leur épargne, prendre eux-mêmes des contre-mesures qui seraient de nature à faire échouer le plan gouvernemental.
En effet, l’échec signifierait l’effondrement financier du pays incapable de faire face à ses échéances et notamment au paiement des salaires et retraites de ses employés ! Et, ce n’est pas une figure de style …
En 2015, au moment où cela allait très mal en Grèce, avec un risque de faillite (qui a eu lieu) et un risque de sortie de l’€ qui aurait ruiné l’ensemble des épargnants (qui n’a pas eu lieu) ce n’est pas moins de 200 Mds € qui ont pris le chemin de l’étranger, et notamment de l’Allemagne, avant blocage des comptes. C’est évidemment énorme pour un pays de seulement 10 millions d’habitants !
Mais, la Grèce n’est pas la France … car cette dernière est bien mieux organisée pour s’assurer le contrôle de l’épargne et des flux financiers ; sans compter sa capacité absolument hors norme à organiser la spoliation fiscale !
Nos hauts fonctionnaires de Bercy feront donc leur possible pour assurer la réussite de l’opération ! Mais on peut quand même se poser la question de savoir si des fuites ne seraient pas possibles ; notamment par le biais d’un délit d’initié ?
Qu’est-ce qu’un délit d’initié ? Il s’agit du fait de profiter d’informations confidentielles pour opérer des opérations boursières dans le but d’obtenir des gains financiers hors de proportion avec ceux que vous pourriez obtenir sans ces informations. Il s’agit d’un délit sanctionné pénalement lorsqu’il vient à être prouvé par l’AMF (autorité des marchés financiers).
Mais, que croyez-vous qu’il va se passer ?
Bien évidemment, compte tenu de la lourdeur légendaire de l’administration, une telle décision va prendre un peu de temps et impliquer un certain nombre de personnes … qui seront dans le « secret des dieux » !
Ces personnes seront donc informées au préalable de l’opération qui se réalisera de la manière suivante : Le samedi après-midi les banques fermeront normalement mais elles ne rouvriront pas le mardi matin ! Toutes les opérations bancaires seront bloquées jusqu’au … jeudi ; au moins. Et le jeudi les français découvriront que leur compte bancaire a été amputé de 10% ; ce qui ne manquera pas de les mettre en colère mais … il sera trop tard !
Inutile de vous dire que ce scénario existe, il est prévu et il n’attend plus que le « top départ » qui sera donné par les « plus hautes autorités de l’Etat » !
Néanmoins, vous ne pensez tout de même pas que les hauts fonctionnaires, ces profiteurs du système, du moins ceux qui vont participer à la mise en place de cette opération, ne vont rien faire pour tenter d’échapper, au moins partiellement, à la spoliation en ce qui concerne leur propre patrimoine et ne vont pas prévenir leur famille, leurs collègues et amis ?
Et ceux-ci, même s’il est difficile, dans l’urgence, de faire rapidement de gros retraits en espèces, retireront, en toute bonne conscience, leurs avoirs bancaires, juste avant la ponction pour les replacer après ; et ce n’est pas le ministre des finances qui le leur reprochera d’abord parce que ce délit n’existe pas en droit administratif mais aussi parce qu’il ne sera pas le dernier à le faire lui-même !
Car, soyons lucides … Si demain vous apprenez, par le biais d’un « bon tuyau », que l’Etat bienveillant va ponctionner 10% de vos comptes bancaires, qu’allez-vous faire ? Vous allez rester là, à ne rien faire et à attendre ?
Bien évidemment non !
En plus, ce délit d’initié n’existe qu’en droit privé et ne concerne que les opérations boursières concernant les sociétés cotées … Il n’y a donc aucune raison de se gêner puisqu’il n’y a pas de risque pénal et le ministre en charge, tout comme les hauts fonctionnaires concernés, se garderont bien d’en parler au nom de … l’égalité républicaine ; tout le monde étant censé être logé à la même enseigne même si … c’est complètement faux !
Morale de l’histoire ?
Pour ceux qui en doutaient, ils découvriront que l’Etat n’est pas un protecteur mais bien un prédateur et en outre que nous vivons dans un monde cynique dans lequel des personnes censées agir dans l’intérêt commun se retranchent derrière des dispositions légales pour protéger des intérêts particuliers !
Le plus grave c’est que ces mêmes personnes brandissent ensuite la loi et la morale pour imposer leurs actions aux autres !
Mais, bien évidemment, chacun agit comme il lui plait et en fonction de ses croyances et convictions ; bien entendu !
Bien cordialement à tous !
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Il y a quelque chose d’étrange dans la psychologie humaine à refuser de voir la réalité en face et à toujours essayer de repousser une échéance que l’on sait inéluctable tout en s’efforçant de maintenir ses avantages ; sans voir que l’on va tout perdre si on continue dans cette voie !
Il s’agit d’une forme de déni et, effectivement, vous avez des personnes qui pensent que la catastrophe ne peut pas arriver parce qu’elles ont décidé que celle-ci ne pouvait pas arriver ou, que d’une manière ou d’une autre, elles pourront y échapper !
Et pourtant, combien de mondes se sont écroulés parce que leurs élites refusaient de changer le système qui leur était si profitable (la noblesse française en 1789, la noblesse russe en 1917, …).
E Macron a distribué, sans compter, l’argent qu’on n’avait pas pour maintenir le niveau de vie et la consommation et surtout pour éviter la grogne sociale, voire les émeutes de type gilets jaunes, qui lui ont fait très peur !
Il s’agit, clairement, d’une stratégie consciente, irresponsable et criminelle de fuite en avant !
Seulement, quand on fait n’importe quoi il peut arriver … n’importe quoi !
Le refus obstiné de réformer, de s’attaquer aux situations de rente (les fameux droits acquis), la croissance continue des comités Théodule qui ne servent à rien mais coutent un pognon de dingue, l’argent public, c’est à dire vos impôts, qui file dans des puits sans fonds sans aucun résultat ; tout cela est désormais une réalité devenue impossible à dissimuler ! Sur les 1000 Mds € de dette supplémentaire accumulée entre 2017 et 2024, 450 Mds sont dus aux déficits des régimes de retraite de la fonction publique et des régimes spéciaux ; ce qui laisse à penser que la dette explose pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires qui ne paient pas des cotisations suffisantes, et des retraités de la Fonction Publique et des régimes spéciaux qui sont clairement les choyés du régime !
Les foyers de dette subsistent et il va falloir emprunter 345 Mds € en 2025, ce qui est absolument gigantesque (la France est le 1er emprunteur européen et de très loin), pour couvrir à la fois le remboursement des emprunts venus à échéance et les frais de fonctionnement d’un Etat qui essaie juste de sauver les meubles … en essayant de nous faire croire qu’il fait des efforts alors qu’il n’en fait aucun !
Tout le problème est que ce montant à emprunter dépasse de très loin les capacités fiscales de remboursement puisque la totalité des recettes fiscales potentielles se sont élevées à 311 Mds € pour 2024. Le déficit initial prévu était de 147 Mds € et il a « explosé » à 180 !
La vision étriquée du monde de l’élite, ancrée sur ses privilèges, est une vision de fonctionnaire et non de décideur. On va donc continuer dans les errements précédents qui se sont pourtant révélés si nocifs car, l’’incompétence des dirigeants n’aboutit qu’à l’application de la toujours sempiternelle solution : augmenter la pression fiscale pour rattraper les boulettes passées et financer les déficits tout en remboursant les dettes ; ce qui est totalement impossible avec la masse fiscale actuelle
A Mayotte, E Macron a été très mauvais (il n’a pas supporté de ne pas avoir été accueilli en sauveur), E Borne a été très mauvaise (elle tourné le dos à ses interlocuteurs lorsqu’elle s’est trouvée à cours de réponses préparées d’avance), F Bayrou a été très mauvais : il a ânonné un texte préparé par un fonctionnaire subalterne ; ce qui explique sa réaction de petit fonctionnaire édictant des règles et des interdictions pour des gens qui ne vivent pas dans le même monde que lui (avec notamment l’interdiction de reconstruire des bidonvilles déjà reconstruits à 80%), qui n’ont rien à faire de telles interdictions qui … ne seront d’aucun effet !
Il faut être lucide : F Bayrou n’a rien du leader charismatique, visionnaire, inspiré et libéral susceptible de mettre en œuvre les réformes structurelles indispensables.
E Macron, qui est lui-même totalement carbonisé, l’a nommé à ce poste soit parce qu’il n’avait personne d’autre soit parce qu’il ne voulait personne susceptible de lui faire de l’ombre.
Mais, ne croyez surtout pas que les ministres soient utiles et qu’ils fassent quoique ce soit …
Ce sont, au mieux, des agents d’influence en faveur de tel ou tel groupe de pression !
Aujourd’hui, tout se passe derrière l’estrade sur laquelle s’agitent les marionnettes. C’est la haute administration qui décide et qui détient la réalité du pouvoir. Et en plus elle est inamovible puisqu’elle ne subit pas les aléas des élections.
Or, il faut être conscient que, pour la caste de hauts fonctionnaires qui dirige le pays, la seule solution est toujours plus de règles, de contraintes et d’impôts notamment parce que le but est de soumettre la population.
La caste au pouvoir fera donc tout, absolument tout, pour maintenir sa situation et va donc frapper fort fiscalement.
Pour l’instant, il ne s’agit que d’utiliser la bonne vieille technique du saupoudrage fiscal c’est à dire qu’on augmente, un peu, tout un tas de taxes (il y en aurait 482) pour que l’effet soit plutôt invisible même s’il ne sera pas indolore. Le principe, à la base, censé être astucieux, c’est que tout le monde ne paie pas les mêmes taxes et que cela permet donc de disperser l’effet négatif d’une augmentation massive sur tout le monde !
Mais, bien évidemment, il faudra envisager des mesures plus radicales si la situation se dégrade … et elle va se dégrader tout simplement parce qu’aucune mesure de diminution des dépenses n’a été envisagée !
Aujourd’hui, les « décideurs » en sont réduits à ne faire que de la communication comme un certain F Hollande qui, lors de son mandat, nous expliquait qu’il allait inverser la courbe du chômage qui continuait à augmenter ; ce qui n’avait pas manqué d’apporter son lot de sarcasmes !
Malgré les propos lénifiants de notre haute fonction publique qui n’ont pour but que de « tranquilliser » les braves français, la France est désormais à la merci de ses créanciers, qui détiennent 57% de la dette française. Les garants implicites, mais inconscients, des dettes accumulées sont bien évidemment les français eux-mêmes qui ont eu la « naïveté » d’accumuler 7.000 Mds € d’épargne sur lesquels nos « amis de Bercy » lorgnent avec de plus en plus d’insistance.
Car, il faut bien vous dire que, lorsque la situation va vraiment devenir critique, il ne s’agira pas de sauver les meubles de tout le monde. La caste n’hésitera pas, au moment de choisir entre votre patrimoine et sa situation personnelle, à choisir, dans le cadre d’un énorme délit d’initié, une jolie ponction sur vos comptes bancaires dont elle trouvera le moyen, pour elle-même, de s’exonérer !
Nous verrons tout cela dans un prochain article … et vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !
Bien cordialement à tous et meilleurs vœux !
Partager la publication "Bientôt l’effondrement !"
Le plus grand problème français c’est que nous avons un système étatique qui fonctionne en roue libre sans aucun contrôle et qui impose, à partir de considérations souvent extrêmement sujettes à caution, des décisions qui s’imposeront à une population qui … n’a rien demandé mais qui en subira définitivement les conséquences.
Le locataire actuel de l’Elysée en est un vivant exemple …d’autant qu’il ne supporte pas que l’on refuse de le déifier et que l’on remette en cause les décisions autocratiques qu’il a prises sans l’aval de qui que ce soit !
Mais ne croyez surtout pas que ce comportement ne concerne qu’E Macron !
Tous les présidents de la Vème république ont été atteints, à un moment ou un autre, par le syndrome monarchique de la toute-puissance et on en a un excellent exemple avec Mayotte ; archétype de l’imprévoyance, de l’incompétence politicienne et de l’échec de l’administration.
Les récentes destructions dues au cyclone sont dramatiques mais il faut savoir que l’ile est située dans une zone cyclonique, et, compte tenu de leur fréquence dans la région, la question n’était pas de savoir si le drame allait arriver mais seulement quand ; car il était absolument évident que des bidonvilles de tôles et de palettes ne peuvent pas résister à des vents de plus de 220 km/h, la surpopulation constituant en outre un facteur aggravant !
Mais les « responsables » politiques français ont préféré regarder ailleurs … pour ne pas avoir à avouer leur impuissance quant à résoudre un problème qu’ils … avaient eux-mêmes créé ; en espérant sans doute que le cyclone passerait … à côté !
La situation actuelle résulte d’une succession de fautes, et non d’erreurs, qui remontent à 1974 lorsque la France a décidé de fausser le résultat du référendum d’auto détermination.
Je vous invite à relire les deux articles ici et là que j’y avais consacrés en 2018 et dont pas un mot ne doit être retranché ; l’accumulation « d’erreurs » est vraiment impressionnante !
Géographiquement, cette ile fait partie de l’archipel des Comores, dans le canal du Mozambique, qui a été une colonie française jusqu’en 1974 ; date à laquelle a été organisé un référendum d’autodétermination d’accès à l’indépendance.
La vérité c’est que Mayotte n’est pas française ; les mahorais ne parlent pas le français, ne connaissent rien de la France et ne partagent aucune valeur avec la France !
Seulement, et cela vous ne l’entendrez nulle part, le gouvernement français de l’époque a intrigué pour garder Mayotte en dépit des résultats du référendum.
Pourquoi ?
Parce qu’il était prévu d’en faire un porte-avion terrestre avec l’implantation d’une base militaire au nom de prétendus intérêts stratégiques ; ce qui n’a finalement pas eu lieu. Ce n’était donc nullement pour faire plaisir aux mahorais mais juste pour exploiter une opportunité.
À partir de ce moment, s’est enclenché un mécanisme dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences.
Jusqu’en 2011, c’était un TOM (territoire d’outre-mer) dépendant de la France mais avec un statut spécifique qui faisait que la loi française ne s’y appliquait que très partiellement ; jusqu’à ce que N Sarkozy décide d’en faire le 101ème département français !
Vous pensez qu’il a agi pour des raisons purement altruistes ?
Certainement pas, il a agi avec des arrières pensées bassement électoralistes dans le but de récupérer des voix en vue de la prochaine élection présidentielle de 2012 qu’il a … perdue face à F Hollande !
Ce faisant, il a fait la même application que F Hollande du désormais fameux adage « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie ! »
N Sarkozy, qui s’est bien gardé de solliciter l’avis des français à ce propos, a alors gravement obéré, pour l’éternité et de manière totalement irresponsable, les finances françaises car cette ile nous coute 2 Mds € par an, et sans doute beaucoup plus à l’avenir, sans aucun bénéfice d’aucune sorte en engageant le pays vis-à-vis de territoires et de populations dont nous ne devrions absolument pas avoir à nous mêler !
N Sarkozy sera-t-il sanctionné par avoir commis une telle faute ?
Non, bien évidemment, pas plus qu’il n’a été sanctionné pour avoir aggravé la dette publique de 800 Mds € entre 2007 et 2012.
La faute impardonnable a été de créer un ilot totalement artificiel de prospérité, entièrement subventionné par l’argent public de la métropole, au milieu d’un océan de pauvreté provoquant, de ce fait et de manière à la fois inéluctable et parfaitement prévisible, un afflux migratoire absolument incontrôlable.
Mayotte n’ayant pas d’économie propre et ne produisant absolument rien, les seuls emplois sont des emplois publics payés par la métropole !
La plupart des victimes du cyclone sont d’ailleurs des comoriens et des malgaches entrés illégalement en masse sur Mayotte provoquant un déséquilibre démographique dramatique avec des personnes sans domicile et sans revenus et pour corollaire une augmentation exponentielle de la délinquance !
Les derniers gouvernements, totalement dépassés par le problème, ont bien essayé d’intimider les Comores ; sans aucun résultat puisque Moroni ne reconnait pas l’annexion de Mayotte par la France !
Et quelle solution est envisageable aujourd’hui pour cette ile qui connait une situation absolument dramatique dont on peut être certain qu’elle va s’aggraver ?
Aucune, absolument aucune, hormis la restitution de Mayotte aux Comores ; ce qui est bien entendu impossible puisque ce serait revenir sur les engagements de la France vis-à-vis des populations locales qui ne veulent pas retourner à leur nationalité d’origine pour des raisons évidemment purement matérielles mais aussi et surtout créer un précédent tendant à porter atteinte au crédit et à l’image de la France !
Nous sommes donc devant une situation inextricable dont la responsabilité incombe totalement aux responsables politiques à l’origine de cette situation !
Le pire est que ces migrants, devenus français au bout de 5 ans de résidence, ont parfaitement le droit de quitter Mayotte pour la Réunion puis pour la métropole et rien ne peut s’y opposer.
Le flux migratoire est donc totalement incontrôlable !
La question qui se pose aujourd’hui est double :
-que fait la France dans cette zone et quels buts poursuit-elle dans une ile où la densité dépasse 550 habitants/km2, où seulement 30% des actifs ont un emploi, où le taux de pauvreté dépasse les 84% avec une population qui compte 50% de -17 ans et où les immigrés représentent 55% du total de la population (car les comoriens fuient en masse la sympathique république islamique des Comores) ?
– comment contenir les couts alors que les infrastructures locales sont totalement dépassées (réseau d’eau, électricité … la pollution par les eaux usées y est désormais dramatique) et que la « reconstruction » probablement grâce à l’importation à grands frais d’algécos va littéralement couter un pognon de dingue alors que l’immigration est totalement hors de contrôle même si certains pensent qu’il soit possible de l’endiguer.
Il est extrêmement peu probable qu’une réponse soit donnée sur ces points notamment en raison des priorités gouvernementales du moment ; lesquelles sont surtout de faire durer le gouvernement !
E Macron, qui a voulu s’y faire acclamer en qualité de sauveur, a encore une fois perdu ses nerfs et s’est fendu d’un « coup de gueule » face à la grogne menaçante de la foule.
Il lui a fallu promettre que la France, encore une fois, allait payer… Pire, il a même promis que les propriétaires des immeubles détruits qui n’étaient pas assurés seraient aussi indemnisés ; ce qui est absolument inadmissible !
L’assurance de son patrimoine est un choix personnel et ne pas les assurer dans une zone cyclonique c’est jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet (qui peut en contenir 6).
En conséquence, pour retrouver un semblant de paix sociale dans une ile gangrénée par la délinquance, on va construire des maisons pour tous ; et cela ne fera qu’aggraver l’appel d’air pour les futurs migrants !
Irresponsable quant aux conséquences de ses décisions, E Macron persiste donc à faire des promesses avec l’argent gratuit des autres, sans jamais solliciter l’avis des intéressés, avec la conviction totalement irrationnelle qu’il y en aura toujours ; à moins que, plus cynique encore, il ait fait ces promesses avec la ferme intention de ne pas les tenir !
Bien évidemment, le cout global ne vous sera jamais communiqué !
Bonnes fêtes de fin d’année à tous !
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Les dérives du pouvoir sont dues soit à l’incompétence soit à la personnalité des gouvernants soit, pire, à la combinaison des deux !
Le politicien n’est pas un gentil, il n’est pas animé par des sentiments altruistes ; seule compte sa promotion dans l’échelle du pouvoir et il joue sur les sentiments irrationnels de la population pour se faire élire.
En fait, il méprise cette même population qu’il ne perçoit que comme un moyen d’arriver à ses fins, et, une fois ses objectifs atteints c’est à dire une fois qu’il est arrivé au pouvoir convoité, il « oublie » qui l’a fait roi ; n’hésitant pas à se montrer méprisant, voire cassant, avec ceux qui l’ont élu !
Or, quand un élu évoque sa légitimité pour justifier son action et ses dérives, il ne faut pas perdre de vue que celui-ci a bien souvent péniblement recueilli 20 à 25% des seuls votants (au 1er tour) ; ce qui fait souvent encore bien moins par rapport au nombre des inscrits.
A cet aspect des choses déjà peu sympathique, s’ajoute le fait gravissime que les politiciens français ont pris l’habitude de pouvoir dire et proclamer absolument n’importe quoi, n’importe quelle ineptie, sans qu’il y ait jamais de conséquence pour eux hormis leur non réélection ; ce qui est à tout le moins totalement futile car personne n’est irremplaçable.
Cette mise en valeur du mensonge et de la manipulation, accompagnée d’un sentiment de totale impunité, a quelque chose d’éminemment malsain !
La moralisation de l’action publique passe nécessairement par la responsabilisation des décideurs publics ; ce qui veut dire qu’ils ne peuvent pas dire et faire n’importe quoi en toute impunité car une élection n‘est pas un blanc-seing pour une future action néfaste voire délictuelle !
Il suffit de regarder ce qui se passe dans le privé : Un chef d’entreprise qui fait n’importe quoi et qui mène son entreprise à la faillite finit pratiquement toujours au tribunal poursuivi pour banqueroute, faillite frauduleuse, abus de biens sociaux ; ce qui permet de constater que l’Etat bienveillant applique aux dirigeants privés des règles dont il s’exonère lui-même !?!
Seulement, cette forme d’exercice du pouvoir ce n’est pas la démocratie, c’est juste de l’abus de confiance ; c’est tromper les électeurs en leur faisant croire à des mirages et en leur mentant effrontément.
Il en est ainsi de la distribution éternelle d’argent gratuit obtenu par l’emprunt. Il est devenu évident que la gabegie publique et le clientélisme partisan nous ont menés au bord d’un précipice financier alors que tout cela était parfaitement évitable puisqu’on … l’avait prévu ; les dirigeants passés et présents ne pouvant donc même pas dire qu’ils ne savaient pas …
Ils ont agi de manière parfaitement délibérée ; ce qui donne fatalement un caractère délictuel à leur action !
Peut-être connaissez-vous cet aphorisme : Si vous tuez une personne vous êtes un assassin, si vous tuez un million de personnes vous êtes un conquérant !
Il est particulièrement indécent d’en faire un parallèle en matière financière : Si vous creusez un trou de 100.000 € vous êtes un escroc vous creusez un trou de 1.000 milliards d’€, vous êtes un héros !
Il s’agit là d’une inversion inquiétante de la perception de la réalité ; surtout lorsque l’individu est persuadé d’avoir agi pour le bien commun tout en ruinant le pays !
On en a un exemple flagrant avec F Hollande, qui a été extrêmement mauvais durant son mandat et qui se prête à rêver d’un nouveau mandat présidentiel en 2027. Il y a de quoi s’interroger … quant à sa lucidité mais il est vrai que, sous son mandat, la dette n’a augmenté que de 300 Mds € !
Une bonne conscience est souvent une affaire de mauvaise mémoire ou pire une forme de narcissisme exacerbé !
Seulement, si personne n’est responsable de rien alors autant mettre un âne à la place, le résultat ne sera pas pire et, à la fin, cela nous coutera beaucoup moins cher !
On comprend dès lors qu’on ne peut pas laisser impuni de tels agissements qui relèvent du complot contre l’Etat et contre la nation.
Etre chef de l’Etat, premier ministre ou ministre des finances, c’est être responsable de ses actions et de ses décisions et c’est donc être amené à rendre des comptes.
Or, à ce jour, quels sont les comptes qu’E Macron devra rendre en fin de mandat pour avoir mis le pays en faillite ?
Aucun, absolument aucun, il sera même bénéficiaire des nombreux avantages liés à son ancien mandat car la République, bonne fille, choie ses anciens dirigeants même s’ils se sont montrés incompétents ou pire ont mal agi (retraite confortable, financements de locaux, de personnel, de chauffeur, de voiture, et un poste au Conseil constitutionnel largement rémunéré).
De confortables maroquins payés avec l’argent gratuit des autres !
Quels sont les comptes que vont rendre ses différents premiers ministres ?
Aucun !
Quels sont les comptes que va rendre Bruno Le Maire, l’inénarrable ministre des finances, grand spécialiste de littérature pornographique ?
Aucun hormis une vague audition par une commission sénatoriale totalement dénuée de pouvoir et vis-à-vis de laquelle il n’a pas manqué de se montrer à la fois hautain et méprisant !
Il est temps de mettre fin à l’indécence de telles postures et il y a pour cela deux moyens d’action : préventif et pénal (a posteriori).
A titre préventif :
Le système doit être organisé, par le biais d’une modification constitutionnelle, de telle manière que les politiques ou les gouvernants ne puissent pas faire n’importe quoi, en toute impunité car, il ne faut jamais perdre de vue que ce ne sont jamais les gouvernants qui paient les pots cassés, ce sont toujours les pauvres contribuables qui n’ont bien évidemment rien décidé et n’ont pas eu droit à la parole ; enfermés qu’ils sont dans une prison règlementaire !
Il n’y a qu’une seule solution pour protéger les citoyens contribuables des dérives du pouvoir : il faut absolument interdire les déficits budgétaires car le déficit c’est la solution de facilité et la porte ouverte au clientélisme le plus vil, aux abus les plus flagrants.
Il faut aussi instaurer une institution indépendante, non issue de la haute fonction publique (car on connait les accointances et le laisser-aller de cette caste), destinée à contrôler l’action des gouvernants et à transmettre le dossier à la justice s’il y a lieu.
Il ne faut jamais oublier l’aphorisme de lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » ; il doit donc être absolument contrôlé.
Les allemands ont adopté de telles dispositions dans leur loi fédérale constitutionnelle ; laquelle est en outre organisée pour éviter les dérives autocratiques et le pouvoir personnel.
A titre pénal (a posteriori)
Il n’y a aucune raison pour qu’un politicien qui exerce des responsabilités soit exonéré des responsabilités que l’on impose aux dirigeants d’entreprises privées.
Pensez-vous qu’un individu comme E Macron, qui n’est qu’un pleutre, prenne le risque de se voir infliger 30 ans de prison pour abus de deniers publics, manipulations financières, cavalerie, abus de crédit, faux et usage de faux ?
Evidemment, ce dernier volet pose le problème, actuellement non résolu, de la politisation de notre système judiciaire dont on sait qu’il vote à gauche, voire très à gauche, et adopte dans ses décisions des postures partisanes allant de la mansuétude inexplicable vis-à-vis des amis politiques et la plus grande sévérité vis-à-vis de ses ennemis (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy) même si ceux-ci ne sont bien évidemment pas des perdreaux de l’année !
En attendant, rien ne se passe, les élus s’agitent dans des débats stériles et jouent, à qui mieux-mieux, au nouveau jeu qui fait fureur parmi les députés « je dégomme le gouvernement », et le pays continue de … s’enfoncer.
Clémenceau avait été surnommé le « père la victoire » à l’issue de la grande guerre.
Quelle trace E Macron laissera-t-il dans l’Histoire ? Il a de grandes chances d’être qualifié de « père la faillite » et ses ministres (qui sont pour la plupart des hauts fonctionnaires) d’incapables !
M Barnier, en devenant brièvement 1er ministre, a eu cette explication toute sibylline, teintée de duplicité : Les déficits sont inexplicables, l’argent a disparu, il manque entre 10 et 50 Md€ de recettes fiscales !
En ce qui concerne les hommes de pouvoir, même éphémères, il ne faut jamais perdre de vue le fait qu’ils ne disent jamais la vérité. Beaucoup de gens sont capables de parler pour ne rien dire dans le cadre de réunions inutiles et de repas payés par le contribuable mais bien peu sont capables de dire la vérité et d’agir !
Ce faisant, M Barnier s’est juste fait le petit télégraphiste de Bercy, le temple qui a érigé en religion d’Etat l’appropriation des biens d’autrui par le biais de la spoliation fiscale car c’est bien Bercy qui a été le véritable instigateur du projet de budget refoulé par l’assemblée nationale lors du vote de la motion de censure.
En outre, cette motion de censure a démontré qu’il n’y avait en France aucune volonté politique, de quelque bord que ce soit, pour diminuer les dépenses de l’Etat ! Autrement dit, pour les hauts fonctionnaires de Bercy et pour les élus, il n’y a aucun problème de dette ou de déficit …
Néanmoins, il faut savoir que, eu égard au montant colossal des dépenses, les pontes de Bercy ont constamment les yeux rivés sur les recettes.
Dans ces conditions, la « chute surprise » des recettes fiscales n’en n’était pas une, c’était juste un argument politique . La promesse d’économies n’était qu’un écran de fumée destiné à introduire une franche augmentation du tour de vis fiscal.
Mais alors, comment expliquer cette chute des recettes fiscales ?
Il suffit pour cela de se demander quel est l’impôt qui constitue la principale recette du budget ?
C’est la TVA ; c’est à dire un impôt basé essentiellement sur la consommation.
Et que se passe-t-il lorsque la consommation diminue ?
Le montant de TVA collectée diminue et les rentrées fiscales suivent !
Il y a donc bien un climat d’incertitude, voire d’inquiétude et de défiance qui s’est instauré avec un effet évident sur le niveau d’activité des agents économiques (particuliers et entreprises) qui anticipent une augmentation de la pression fiscale.
A cela, il faut ajouter une augmentation faramineuse des faillites, un écroulement du marché de l’immobilier, et on a l’explication de ce qui est en train de se passer alors que la base fiscale est de plus en plus étroite puisque la population active ne cesse de diminuer. Trop de gens sont payés à ne rien faire par le biais des aides sociales.
En fait, la promesse de ne pas augmenter les impôts n’a pas été crue ; avec juste raison puisqu’on vient d’apprendre que le pouvoir n’a absolument pas tiré les conséquences de la situation en présentant au vote une « loi spéciale » de finances qui prévoit 60 Mds € d’augmentation de la pression fiscale … sans aucune économie.
Cette défiance a en fait commencé bien avant la chute du gouvernement Barnier ; ce qui oblige à penser qu’il y a une dégradation sérieuse de la situation budgétaire depuis bien plus longtemps que ce qu’on a bien voulu nous dire. Le budget 2024 avait déjà été déclaré insincère par la Cour des Comptes.
Entre dépenses excessives et recettes insuffisantes, il y a une explication à cette déroute budgétaire mais on ne pourra en être certain que dans les mois prochains.
Ne serait-ce pas tout simplement l’effet Laffer selon lequel au-delà d’un certain niveau de taxation, les rentrées fiscales de l’Etat diminuent ?
On peut en effet imaginer une combinaison entre d’une part une « allergie fiscale des agents économiques » qui se mettent à contourner l’impôt en travaillant moins car personne n’accepte de travailler pour voir ses revenus confisqués par ou au profit de gens qui ne travaillent pas et d’autre part une diminution de la consommation par peur de l’avenir voire un appauvrissement d’une partie de la population.
L’Etat se trouve alors confronté à l’effet inéluctable d’une diminution du rendement fiscal ; laquelle met évidemment un Etat très dépensier comme la France, sans marge de manœuvre autre que le tabassage fiscal, en difficulté budgétaire !
Paramètres supplémentaires : La bourse de Paris perd du terrain depuis le début de l’année, les taux d’intérêt français s’établissent désormais au niveau de ceux de la Grèce et l’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note de la France. Les marchés ont donc d’ores et déjà intégré l’écroulement français !
En effet, avec 6.2% de déficit (-180 Mds €)+2.5% d’inflation contre 0.9% de croissance, il est évident que la France est entrée en récession. La très faible croissance, basée sur la seule consommation, n’est maintenue artificiellement qu’au prix d’un déficit très élevé.
La conclusion inéluctable est que la dette va exploser car, si le montant des impôts diminue malgré l’augmentation de la pression fiscale (effet Laffer), cela signifiera bien que le gouvernement aura atteint le bout du bout de la pression fiscale !
L’Etat français sera alors au pied du mur ou plutôt au bord du précipice !
Les dépenses excessives et leur corollaire, la dette, sont devenues, faute de marge de manœuvre, un mistigri poisseux dont on n’arrive pas à se débarrasser alors que tout le monde sait que l’on ne peut pas vivre indéfiniment à crédit !
L’étape suivante sera l’appauvrissement généralisé du pays et, devant l’accumulation des difficultés, la fuite de tous ceux qui peuvent partir et notamment des cerveaux c’est à dire des jeunes diplômés vers un étranger plus clément !
Ne resteront plus que les pauvres qui n’auront pas le choix et les … profiteurs du système.
Combien de temps reste-t-il avant “l’accident” alors qu’on vient d’apprendre que c’est Bayrou, le crocodile du marigot politique, l’homme de l’extrême centre qui voulait être président et qui n’a jamais rien fait ni prouvé quoique ce soit, collectiviste assumé, qui vient d’être nommé 1er ministre ?
Piètre bouée de sauvetage pour un E Macron qui commence visiblement à manquer d’imagination ou tout bonnement d’appuis politiques.
Gageons que ce nouveau 1er ministre n’appportera aucune solution à la situation !
Bien cordialement à tous !
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En colère, incompris, mais totalement immobile et figé dans ses certitudes, tel est apparu E Macron lors de sa dernière prestation télévisée.
Candidat de l’élite, essentiellement de la haute fonction publique, choisi pour que tout change mais pour que rien ne change et surtout pas la situation abusivement privilégiée de ses mandants hauts fonctionnaires, élu en 2017, réélu par défaut en 2022, il a été pris au piège de son propre machiavélisme qui se retourne contre lui !
Ce qui est frappant dans son comportement, c’est l’immaturité de l’individu et son corollaire : l’irresponsabilité !
Il est très mécontent mais rien n’est de sa faute alors que tout est de sa faute car c’est pourtant bien lui qui a créé cette situation en dissolvant l’assemblée nationale et c’est aussi sous son mandat que la dette publique a connu une accélération phénoménale pour s’alourdir de la somme absolument jamais vue de 1.000 milliards € en 7 ans !
Et qu’a-t-il fait en retour de positif à part une vague réforme des retraites qui ne règle rien ?
Il n’a rien fait pour réduire les dépenses de l’Etat, ni même le train de vie de l’Élysée, et on vient d’apprendre que le nombre de fonctionnaires avait même augmenté de 83.600 en un an (données de l’INSEE) ; tout l’inverse de ce qu’il faut faire !
Le déni et l’égotisme narcissique poussé à son extrême !
Car, visiblement préoccupé par des considérations essentiellement narcissiques, il n’en conçoit aucune gêne ni aucun complexe, alors qu’il devrait s’excuser platement de nous avoir amené, sciemment, dans une impasse à la fois institutionnelle, politique, économique et financière !
Et, qu’a eu à dire le président à ce propos : rien, absolument rien !
Il n’a visiblement pas écouté ses conseillers en communication.
Il a seulement et clairement exprimé sa conception à la fois hiérarchique et monarchique du fonctionnement de la démocratie française : il commande et les autres doivent obéir ; sinon ce sont des imbéciles, des idiots ou des traitres !
Le monarque jupitérien n’a donc exprimé que son mécontent à l’endroit de ses sujets en niant de manière scandaleuse le rôle de la démocratie parlementaire et en ne proposant rien pour remédier à la situation alors que tout le monde sait que la réalité du pouvoir se trouve à l’Elysée.
Selon sa conception du pouvoir, décidément totalement déconnectée des réalités, les députés doivent voter comme lui l’a décidé ; ce qui est d’ailleurs le schéma « normal » de la Vème république !
Or, cette vision très réductrice du fonctionnement de l’assemblée nationale n’est pas la démocratie et cela démontre qu’effectivement il y a un problème avec ce système qui a mis en place, à l’instigation du général De Gaulle, une monarchie élective sans nous protéger de ses dérives institutionnelles susceptibles d’être liées aux dérèglements psychologiques de celui qui détient le pouvoir !
Car, campé sur son ego, E Macron est désormais le frein à toute évolution et on sait qu’il va s’accrocher coute que coute à sa fonction car, après son mandat, il ne sera plus rien ; ce qui lui est visiblement insupportable !
Il ne semble pas avoir conscience qu’il n’est plus que le représentant complètement fané, détesté des français, de cette haute fonction publique qui se croit intouchable, et qui pense qu’elle peut faire absolument n’importe quoi sans jamais en payer les conséquences !
Alors, E Macron va évidemment tacher de trouver un nouveau 1er ministre, un volontaire pour un poste à durée très courte car comme il ne peut plus dissoudre l’assemblée nationale avant l’expiration d’un délai d’un an il n’y aura aucun changement de majorité et les mêmes causes produiront les mêmes effets !
Après avoir essayé un 1er ministre plutôt de droite, mais totalement étatiste qui n’a eu pour but essentiel que d’aggraver la pression fiscale sans réellement diminuer les dépenses, va-t-il essayer un 1er ministre de gauche encore plus étatiste qui va encore plus augmenter cette pression fiscale afin de tenter, encore une fois, de maintenir le système dont on sait qu’il est voué à l’échec ?
Nous sommes dans une impasse !
Il devient évident qu’E Macron est un boulet, un obstacle à toute réforme et on touche désormais du doigt, ou on prend en pleine figure, la réalité d’un monde totalement décalé vis-à-vis de la réalité et qui permet d’élire à la tête d’un pays un personnage extrêmement médiocre qui n’a jamais fait la preuve de ses compétences !
Car, une élection, même présidentielle, n’est absolument pas un brevet de compétence, c’est juste, au mieux, une entreprise de séduction !
Or, E Macron a réussi l’exploit, pratiquement impossible, d’amener le pays au bord du précipice avant de le bloquer au niveau de ses institutions (qui étaient d’ailleurs loin d’être démocratiques) à la fois par calcul et mesquinerie.
Clairement, il a montré toute l’envergure de sa personnalité étriquée et a confirmé qu’il n’est pas à la hauteur de sa fonction alors que c’est bien à lui qu’incombe la responsabilité de lancer les réformes et surtout de faire en sorte que le pays ne s’effondre pas sous ses difficultés.
Paradoxal ?
Encore une fois, le vice essentiel de la Vème république apparait de manière éclatante : la volonté du général De Gaulle de faire du président de la république le pivot central du pays par le biais de l’élection au suffrage universel, sans impliquer quelque responsabilité politique que ce soit, et à seule fin de ne pas dépendre du parlement dans une démocratie parlementaire, a été une erreur fondamentale ; surtout lorsqu’elle est basée sur une personnalité médiocre !
Car, malheureusement, la médiocrité ne peut amener que le pire et l’incapacité à résoudre les problèmes ; et les meilleurs conseillers du monde n’y peuvent rien !
Alors, oui, E Macron est bien le président de la république mais son comportement trahit, de manière éclatante, la petitesse et la mesquinerie d’un personnage qui, en fin de compte, face à l’importance du moment et de la situation, s’avère n’être pas à la hauteur de sa fonction !
Alors, certes le spectacle de ces disputes politiciennes à l’assemblée nationale, ces discours verbeux, ces effets oratoires sans profondeur, qui n’ont d’autre but que de faire du bruit et éventuellement de déstabiliser l’adversaire du moment, dans lesquelles l’ego des parlementaires a pris le pas sur l’intérêt national, est apparu parfaitement lamentable mais le président boulet est désormais le principal obstacle à la remise en question du système fiscal et social français qu’il faut impérativement remettre à plat !
Car, quoiqu’on en dise et quoiqu’on en pense, l’avenir passera nécessairement par une diminution de la fiscalité, des dépenses publiques, du nombre de fonctionnaires, des aides sociales parce que nous n’aurons pas le choix !
Celui qui proclame l’inverse est un menteur ou un fou !
Bien cordialement à tous !
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Bien que le système politique français soit régi par la Vème république, il faut savoir que la déclaration des droits de l’homme de 1789 a valeur constitutionnelle ; ce qui signifie que ses règles doivent s’appliquer …
Rappelons-en quelques dispositions intéressantes.
Article 1 :Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Article 4 : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article 5 :La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article 6 : La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7 : Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Article 8 :La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9 :Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 14 : Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 16 : Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.
Article 17 : la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Il est frappant de constater que le mot qui revient sans cesse dans ces dispositions est : la loi et nous avons de fait un système qui instaure le principe de la primauté absolue de la Loi qui … protège la liberté, l’égalité (devant la Loi par la suppression des privilèges), l’inviolabilité du droit de propriété et assure le consentement à l’impôt.
Cette primauté de la Loi a été symbolisée par la fameuse citation de Lacordaire (1802-1861) : Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.
Et ce sont effectivement ces principes qui sont appliqués aujourd’hui dans le cadre de ce que j’ai appelé le « légalisme ». L’action publique se base et se retranche derrière la Loi pour justifier son action.
Mais, que reste-t-il de ces grands principes 235 ans plus tard. Est-ce que la loi peut tout et est-ce que la Loi protège l’individu et assure sa liberté ?
La réponse est … Tous ces grands principes ont été foulés aux pieds bien que l’on vous assure que la France est bien un Etat de droit !
Encore faudrait-il déterminer de quel droit il s’agit et dans quel but ?
Ce légalisme a dérivé à la fois vers un déferlement législatif que rien ne paraît pouvoir endiguer (à chaque nouveau problème un nouvel impôt et une nouvelle loi) et vers un système essentiellement répressif.
Faisons le tour des dispositions les plus marquantes.
Le consentement à l’impôt
Le consentement à l’impôt n’est aujourd’hui qu’une vaste fiction qui laisse place à la spoliation systématique pure et simple.
Nous avons une fiscalité oppressive qui fait que les français travaillent essentiellement pour l’Etat au travers des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu, de la CSG, de la TVA et des innombrables taxes) pour financer des dépenses publiques qui représentent 54% du PIB.
Personne ne se pose apparemment la question de la “normalité” d’une telle situation !
Cette fiscalité tous azimuts, essentiellement subie, constitue bien évidemment une atteinte à la liberté et à la propriété individuelle ; il s’agit d’une spoliation qui ne dit pas son nom !
La liberté
Les atteintes à la liberté individuelle sont aussi nombreuses que constantes !
On ne compte plus les dispositions qui ont été prises pour traquer les recettes fiscales sous prétexte de lutte contre le blanchiment et le terrorisme, parce que l’Etat n’est finalement qu’un puits sans fond, un tonneau des danaïdes qu’il faut sans remplir sans cesse parce que l’administration n’a aucune notion de rendement ou d’efficacité et que l’argent des autres est toujours gratuit !
C’est d’ailleurs bien dans ce but qu’a été réduit l’utilisation du cash qui demeure le dernier espace de liberté.
Les services de Bercy viennent d’imposer la facturation électronique pour les entreprises. Ce n’est évidemment pas dans le but de supprimer l’utilisation du papier mais bien de permettre aux services fiscaux de centraliser toutes les factures émises en France afin de mieux contrôler l’activité des entreprises et de … mieux collecter TVA et tous ces autres impôts dont elles sont abreuvées …
Les dispositions sur le contrôle technique auto sont de plus en plus répressives et n’ont désormais plus pour but de vous protéger mais bien de vous forcer à jeter votre voiture pour acheter une électrique même si les français ont clairement fait savoir qu’ils n’en veulent pas !
Vous avez une vieille voiture, vous ne pourrez plus vous en servir afin de sauver la planète, mais vous pourrez toujours acheter un …vélo électrique si vous n’avez pas les moyens d’acheter une voiture électrique !
Les entreprises seront sanctionnées si elles ne « verdissent » pas leurs flottes. Des pénalités fiscales seront appliquées si elles n’ont pas le quota requis de voiture électrique même si … cela ne correspond pas à leurs besoins !
Les français sont obligés d’adhérer au système de santé et de retraite obligatoire mis en place par l’Etat ; c’est à dire celui adopté à la Libération parce que le régime de Vichy avait vidé les caisses des différents régimes pour payer les indemnités d’occupation de l’armée allemande. Or, tout le monde sait que ce système est incontrôlable et mal géré mais les français n’ont pas le choix parce que l’Etat n’aime pas la concurrence !
L’égalité devant la Loi
Les radars sont devenus une cash machine qui rapporte 2 Mds€ par an et se battre contre le système relève des travaux d’Hercules. Seulement, placer un radar, en ligne droite, en descente, là où il n’y a aucun risque à ce que le véhicule dépasse de 10 km/h la vitesse limite autorisée justifie-t-il de verbaliser sans concession ? C’est un système si respectueux des droits de la défense que vous êtes déclaré coupable d’avance et que vous ne pouvez contester que si vous payez la condamnation pécuniaire d’avance et que vous arrivez à prouver que soit ce n’était pas vous (véhicule vendu ou volé) ou que le système de contrôle est défaillant (ce qui est pratiquement impossible avec un radar fixe) !
La seule égalité que je constate est la violation systématique des droits de la défense !
Le droit de propriété
Dans un article du 08 octobre 2017, j’avais mis en garde face à la dérive prévisible des contraintes pesant sur l’immobilier parce que, par nature immobile, cet actif est facilement taxable.
Il faut bien le dire, les dérives ont dépassé toutes mes prévisions !
Vous avez une maison ou un appartement un peu ancien. Vous ne pouvez plus le louer s’il ne satisfait pas à certains critères du DPE ; sauf à dépenser des sommes folles de « mise aux normes » que vous ne pourrez pas récupérer sur le locataire,
La location en Rbnb est interdite dans beaucoup de villes car vous n’avez pas le droit d’user de vos biens alors que tout le monde sait que la location longue durée, du fait des contraintes fiscales et règlémentaires, n’est plus rentable.
Vous louez votre maison et le locataire ne paie pas ; vous ne pouvez pas l’expulser mais l’Etat n’est pas responsable de l’impossibilité judiciaire de procéder à une expulsion.
Vous avez un logement vide : vous êtes taxé (taxe sur les logements vacants) si vous avez le malheur d’avoir cet immeuble dans une « zone tendue ».
Trop de règles, trop de normes et de taxes qui ont amené le secteur au bord du précipice.
Conclusions :
On ne peut que se poser la question de la signification réelle de ce légalisme ; ne serait-ce pas un paravent n’ayant pour but essentiel que de justifier l’autorité d’un système vis-à-vis d’une population ?
Mais les dirigeants du pays jureront, la main sur le cœur, qu’ils font tout pour protéger les français !
Ce, à quoi, personne n’a posé la question : les protéger, oui, mais contre quoi ?
Contre leur volonté de liberté ?
Cela devient une évidence lorsque la liberté est présentée par nos élites gouvernantes, pour une fois unanimes, comme un danger ; notamment lorsqu’elles brandissent la menace du libéralisme ou pire de l’ultra libéralisme dont on sait qu’ils sont honnis en France !
Seulement, supprimer ou restreindre la liberté des individus au nom de la protection, ce n’est pas agir en faveur des individus, c’est juste faire preuve de coercition dans le cadre d’un mouvement autoritaire dissimulé sous des prétextes et, passé le stade de l’interrogation ou de l’incompréhension, il s’avère que nous sommes bien dans un système collectiviste qui ne dit pas son nom et auquel il est très difficile d’échapper, sauf à quitter le pays, car les dirigeants français trouvent tout à fait naturel que les français soient dans une prison règlementaire ; essentiellement pour des raisons fiscales !
Et, ces dirigeants, qui n’imaginent pas que l’on puisse contester cette vision, se heurtent à un mur d’incompréhension lorsqu’un acteur économique leur résiste.
Un exemple vient d’être donné par Ryan Air, compagnie aérienne low-cost, qui rejette la future augmentation de la taxe, purement française, sur les billets d’avions et qui annonce qu’elle va fermer plusieurs de ses destinations françaises. Des dizaines d’emplois vont être détruits juste à cause de la rapacité fiscale française alors que le bénéfice de cette taxe sera tout à fait marginal !
Mais c’est la même chose avec le malus fiscal sur les véhicules thermiques qui devrait atteindre, au maximum, la somme folle de 70.000€. Combien d’usines et d’emplois seront perdus parce que les voitures thermiques, devenues trop chères, ne se vendent plus et que peu de gens veulent des voitures électriques qui restent au demeurant trop chères ?
Les constructeurs ferment les usines et délocalisent … le chômage augmente tout comme les importations !
La plupart des dispositions votées, à l’initiative de l’exécutif, c’est-à-dire en fait de l’administration, sont des textes répressifs ou contraignants et ce n’est pas un hasard.
L’individu ne doit pas être libre, il doit être soumis à l’autorité qui régit désormais tous les aspects de la vie quotidienne. La pression de la Loi se fait de plus en plus insistante pour ne pas dire oppressive avec, en contrepartie, quelques avantages.
Beaucoup de bâton et peu de carottes …
Les effets délétères de cette soumission obligatoire sont bien connus : absence d’initiative personnelle, déresponsabilisation, infantilisation des individus, attentisme vis-à-vis des initiatives de l’Etat ; avec des effets particulièrement néfastes à long terme sur la société et les performances économiques !
En fait, force doit être de constater, qu’aujourd’hui, c’est la Loi qui opprime et la liberté qui affranchit et les révolutionnaires de 1789 se sont trompés !
Bien cordialement à tous !
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