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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, diplomé de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage ma vie entre la France et la Grèce. Le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

De Ribbentrop à Ribbentrump

V Poutine et la Russie viennent de réussir le plus gros coup de l’histoire récente : placer un de leurs hommes à la tête de la première puissance économique et militaire mondiale et on en mesure déjà les effets !

De gros soupçons avaient plané en 2016, lors de la première élection de D Trump, quant à une collusion entre l’équipe de campagne de celui-ci et les services secrets russes ; les services secrets américains ayant les preuves des manipulations russes et en particulier le piratage des mails démocrates et l’inondation des réseaux par des trolls.

En outre, des bruits insistants circulent à propos de D Trump quant à ses liens anciens (avérés depuis au moins les années 80) avec certains oligarques mais surtout de vrais mafieux, par le biais de la Deutsche Bank et de la banque russe VTB  qui lui ont prêté, ou pire, donné de l’argent pour qu’il ne fasse pas faillite (il a déjà fait 6 fois faillite) tout en servant de lessiveuse à de l’argent de provenance douteuse.

Les services secrets américains ont produit de nombreuses preuves de l’immixtion russe dans les élections de 2016 mais D Trump s’était alors cantonné dans un déni pur et simple en affirmant, en public, que V Poutine lui ayant assuré du contraire, cela … n’avait pas eu lieu !

Ben voyons !

Pour comprendre le phénomène Trump, il faut remonter aux années 70/80 (avec le livre de Catherine Belton) et la pénétration du pouvoir russe dans la société américaine ; mouvement qui s’est amplifié avec la chute de l’URSS et le transfert à l’ouest de sommes énormes, de manière totalement occulte, sur lesquelles le parti communiste et le KGB avaient mis la main, puis la reprise du pouvoir par les silovikis (hommes de la force) dont fait partie V Poutine.

Tout le monde a vu « l’entretien » dans le bureau ovale de la Maison Blanche et l’agression évidente du président Ukrainien par D Trump et son vice-président Vance qui ont utilisé des arguments dignes de la cour de récréation (« vous n’avez pas été reconnaissant, vous n’avez jamais dit merci pour tout ce que l’on vous a donné» ce qui est faux) ; tout en assénant au passage des montants d’aide sans rapport avec la réalité (66 Mds réels vs 350 ou 500 Mds$).

Précision important, ni D Trump ni Vance n’ont jamais donné quoique ce soit ni payé de leur poche et d’ailleurs ils étaient opposés à toute aide à l’Ukraine et ont bloqué celle-ci pendant 6 mois entre 2023/2024 !

L’impression qui en ressort est bien celle d’un guet-apens monté par le président  américain et son vice-président  pour humilier Zelensky devant les caméras, en le traitant comme un petit garçon (alors qu’il s’agit du chef d’un Etat souverain) mais surtout, ils cherchaient un prétexte pour justifier la rupture de l’aide américaine vis-à-vis de l’Ukraine, tout en se donnant le beau rôle. Et ils l’ont trouvé à travers ce spectacle affligeant au cours duquel on avait l’impression de voir deux mafieux en train de vouloir tordre le bras à « leur protégé »pour le faire « raquer » tout en se faisant passer pour les généreux donateurs qu’ils n’ont jamais été !

Élément à charge supplémentaire, on sait que D Trump déteste Zelensky parce que ce dernier ne lui a pas  « donné » le fils Biden (Hunter) pour faire plonger le père, alors président des Etats Unis !

Ne nous trompons pas sur la nature de D Trump …

Connu dans le milieu des affaires pour être un (très) mauvais payeur, c’est un grossier personnage, un menteur pathologique (spécialiste des fake news), un parvenu fort avec les faibles et geignard avec les forts, qui aime à insulter ses adversaires (enfin les faibles).

Il est capable de la plus parfaite mauvaise foi … et peut dire une chose et son contraire en l’espace de quelques heures. Il a notamment insulté Zelensky, le traitant de dictateur, puis déclaré, 2 jours plus tard, qu’il ne se souvenait pas de l’avoir fait !

Une bonne conscience est souvent affaire de mauvaise mémoire …

Avec le pacte germano-soviétique d’aout 1939, signé entre Ribbentrop et Molotov, Staline avait consciemment laissé les mains libres à A Hitler pour lui permettre, après s’être entendu avec lui pour se partager la Pologne, les pays baltes, et une partie de la Roumanie, d’attaquer les démocraties de l’ouest dans le but évident de les détruire !

Pour lui c’était une bonne affaire, A Hitler se chargeait de liquider à sa place les démocraties européennes tant honnies par le régime soviétique (déjà) ; avec ce handicap que si Ribbentrop était effectivement très favorable aux soviétiques, son Führer avait l’intention, à terme, de liquider l’URSS dans sa prochaine guerre engagée le 22 juin 1941!

Or, il faut être conscient que les but de V Poutine sont les mêmes que ceux de Staline et Trump ne propose pas autre chose à V Poutine, en liquidant l’OTAN et en affaiblissant les démocraties européennes tout en lui permettant de mettre la main sur l’Ukraine.

Néanmoins, Trump se berce d’illusion en croyant que V Poutine a de la considération pour lui et le respecte !

Lui, qui se proclame comme le nouveau sheriff, n’apparaît être qu’un pantin à la solde de Moscou … car comment expliquer autrement le fait qu’il lui ait tout concédé, sans aucune négociation, tout en tenant des propos qui relèvent de la falsification de l’histoire (tout comme … son mentor V Poutine  dont il adopte toutes les thèses et dont il glorifie le personnage) !

On présente D Trump comme un homme de deal …

Or, d’une part ses deals ressemblent plutôt à des contraintes imposées à ses interlocuteurs (droits de douanes, main mise sur le Groenland, le Canada , Panama …) avec vociférations et menaces à l’appui, et son attitude vis-à-vis de Zelensky en est un éclatant exemple, et d’autre part V Poutine n’a aucun deal à passer, il ne négocie pas, il veut juste la capitulation de l’Ukraine et son retour dans le giron russe.

Nous n’avons d’ailleurs aucune idée des « accords » qu’il envisage de passer avec V Poutine … alors que V Poutine n’a fait aucune proposition de paix (hors une capitulation).

On a plutôt l’impression qu’il a décidé de s’entendre avec lui sur le dos de l’Ukraine notamment parce que cette dernière n’a même pas été conviée aux « négociations » qui ont une odeur de déjà vu et de répétition du fameux pacte Ribbentrop-Molotov !

En fait, plutôt qu’un spécialiste du deal, Trump est surtout un adepte de la loi du plus fort et un spécialiste de la trahison et qui a trahi les kurdes ainsi que le gouvernement afghan en négociant directement avec les talibans, en ignorant totalement le gouvernement légitime, le retrait des troupes américaines.

Par ailleurs, V Poutine, qui est un véritable dictateur assassinant ses opposants, a été formé à l’école du KGB. Il  ne recule jamais et ne reculera pas alors qu’il a systématiquement violé tous les engagements souscrits par la Russie et notamment le mémorandum de Budapest de 1994 par lequel l’Ukraine abandonnait toutes ses armes nucléaires à la Russie en échange de la garantie de ses frontières par le Royaume uni, les Etats Unis et … la Russie !

Et, en fait, qu’a à proposer D Trump si ce n’est une levée des sanctions qui handicapent fortement la Russie et une capitulation de l’Ukraine, du fait de la trahison américaine, laquelle permettrait à V Poutine de s’en emparer (en tout ou partie) avec au passage une victoire inespérée à son aventure militaire qui ressemble pour l’instant à une impasse ?

Et c’est bien en ce sens qu’il agit, avec son insistance suspecte à vouloir arriver à une « paix » vraiment trop favorable à la Russie et à propos de laquelle on peut se demander quelles sont ses motivations profondes dans la mesure où les Etats Unis ne sont ni directement concernés ni menacés !

Par ailleurs, les pressions exercées par D Trump le sont exclusivement sur l’Ukraine, c’est à dire sur le pays agressé, jamais sur la Russie,  en sommant Zelensky de se soumettre, alors que tout le monde sait que l’agresseur est bien la Russie et que si celle-ci retire ses troupes, la guerre s’arrêtera aussitôt !

A ce stade, il est strictement impossible de parler d’aveuglement de la part de Trump … c’est clairement intentionnel de sa part … il a pris parti pour la Russie contre l’Ukraine et semble vouloir s’entendre avec elle pour la dépecer ; au grand dam des européens qui se retrouvent impuissants parce qu’ils ont refusé, par lâcheté, de considérer la possibilité d’une réélection de Donald Trump alors qu’ils savaient ce qui allait se passer si cela se produisait !

Et désormais, comme Zelensky n’a pas voulu se coucher, D Trump, qui a plus ou moins perdu la face et ne supporte visiblement pas qu’on lui résiste est furieux. Son « deal » à coups de pelle sur la nuque n’a pas abouti (pour l’instant) et il demande désormais que Zelensky  soit remplacé comme le demande … V Poutine !

D Trump fait les élections Ukrainiennes à lui tout seul mais il a oublié un détail : l’Ukraine est un Etat souverain et les Ukrainiens, de toute façon, ne sont d’accord ni pour capituler ni pour changer de président !

En fait, tout comme V Poutine, D Trump méprise les engagements internationaux signés par son pays !

Zelensky, de son côté, n’a pas été dupe et ne pouvait pas accepter, sans garanties de sécurité à propos desquelles D Trump s’est montré totalement muet, la cession sans garantie de l’exploitation des ressources minières de son pays ; il ne pouvait pas accepter ce qui ressemble à un dépeçage en règle de son pays … sans compter qu’il lui faut l’accord de la Rada (parlement) pour faire entériner ce genre d’accord alors qu’il connait parfaitement la valeur de la parole de V Poutine …

Les « souverainistes trumpistes » ne manqueront pas de le vilipender mais il n’a fait en l’occurrence que se conduire en patriote et défendre les intérêts de son pays.

Mais il ne ferme pas pour autant la porte car il sait que l’avenir de l’Ukraine apparait compromis à terme sans le soutien militaire américain.

A l’heure actuelle, Trump affecte de croire, et de faire croire, qu’il a tous les pouvoirs en s’agitant constamment devant les médias, en proférant tout et son contraire … seulement, les Etats Unis  sont une démocratie et leur constitution a été conçue pour éviter qu’un dictateur puisse confisquer le pouvoir. D’ailleurs, d’ores et déjà, les juges commencent à signifier à D Trump que certaines de ses décisions sont illégales et qu’il y a tout un tas de choses qu’il ne peut pas faire.

Il affecte d’ignorer ces avertissements et se prend pour le maitre du monde, mais cela ne va pas durer bien longtemps … d’autant plus que, dans 2 ans il y aura les élections de mi-mandat avec un probable renversement de majorité au Congrès par un électorat lassé des frasques et turpitudes de leur président ; ce qui aura pour effet de le rendre totalement impotent.

Par contre, la constitution américaine n’a pas prévu l’hypothèse de l’élection d’un fou, de surcroit facilement manipulable parce que égocentrique /narcissique au dernier degré, alors que les gens qui présentent ces traits de caractère sont extrêmement prévisibles dans leurs réactions !

Je vous encourage à lire ou relire l’article que j’avais publié à son propos ; article qui m’avait attiré un certain nombre de réactions hostiles mais dont je ne retire pas un mot !

Et pourtant, ce ne serait pas la première fois qu’un fou a été élu à la tête d’une démocratie, car les allemands ont bien porté au pouvoir, en  1933, un A Hitler qui les entrainés dans le précipice d’un nihilisme totalitaire !

Alors, agent de Moscou ou simple idiot utile ?

L’examen objectif des faits démontre qu’il est avant tout un vantard prétentieux qui croit que V Poutine a de la considération pour lui alors qu’il n’est qu’un instrument à son service.

Il ne semble pas avoir compris que le but premier des russes est d’affaiblir la puissance américaine socialement, politiquement, économiquement et militairement en créant le désordre et la confusion et une « alliance » entre Etats Unis et Russie ne peut être qu’une vue de l’esprit !

Néanmoins, il est bien plus qu’un simple idiot utile de Moscou, il est bien trop actif pour que l’on puisse en douter  et il est certain qu’il est sous influence de son entourage constitué d’une clique d’individus qui sont dans l’orbite de Moscou quand ils ne sont pas des agents avérés du KGB : (Dimitri Simes, Paul Manafort, Michael Flynn, Steve Bannon, Carter Page, Roger Stone, Jeff Sessions, Maria Boutina, …) ; de pseudo souverainistes à la solde de Moscou !

Il apparaît finalement n’être un fanfaron vaniteux qui se rêve dans la peau de V Poutine avec … les pouvoirs de V Poutine et il est évident que les services russes l’ont bien détecté comme tel et qu’ils exploitent sans vergogne cet aspect de sa personnalité !

Totalement inculte (il ne lit jamais et n’étudie jamais un seul dossier – il s’est montré incapable de situer les pays baltes), insultant et menaçant ses alliés tout en faisant des ronds de jambe aux pires dictateurs de la planète, D Trump est un individu parfaitement infréquentable auquel on prête une vision géostratégique, et notamment une tentative de détacher la Russie de la Chine (ce qui n’arrivera jamais).

Sans que l’on puisse totalement évincer cette thèse, elle m’apparaît totalement infondée, les buts réels sont ailleurs et sont plutôt à voir avec une vision du monde selon V Poutine … impérialiste, colonialiste et anti démocratique pour provoquer, entre autre, la désintégration de l’OTAN et l’Union Européenne !

La seule question qui mérite finalement d’être posée est : Pourquoi ?

Pourquoi Donald Trump agit-il ainsi, pourquoi veut-il absolument une paix en faveur de la Russie, pourquoi brandit il le fait que cette guerre est inutile et tue trop de monde alors … qu’il n’a absolument rien à faire des ukrainiens qui meurent tous les jours sur le front et qu’il a lui-même provoqué la mort de beaucoup de soldats ukrainiens lorsqu’il a bloqué le ravitaillement militaire entre novembre 2023 et avril 2024.

En outre, il est évident que si l’Ukraine s’affaiblit, la Russie va tout faire pour en profiter pour améliorer ses positions !

Tout donner à l’ennemi cela s’appelle une trahison. Un individu comme lui déshonore un grand pays comme les Etats Unis et il faut espérer que les américains vont s’en rendre compte ; compte non tenu du fait qu’ils vont pouvoir apprécier les aberrations économiques (droits de douane notamment) qu’il préconise.

On est bien loin d’un président comme R Reagan, qui lui, savait ce qu’était le pouvoir soviéto-russe car il est toujours dangereux d’être complaisant avec les dictatures.

On ne dine pas avec le diable même avec une cuillère équipée d’une longue queue et il ne faut jamais oublier que les russes et/ou soviétiques n’ont jamais été nos amis ; mais seulement des alliés de circonstance pendant les guerres mondiales !

Bien cordialement à tous !

 

Pour compléter votre information il faut lire absolument :

« notre homme à Washington » de Régis Genté

« les hommes de Poutine » de Catherine Belton

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Le grand coup de tronçonneuse fiscale de l’Etat rapetout

Vous connaissez cette image du président argentin Javier Milei avec sa tronçonneuse, élu pour stopper des décennies de dérives étatiques, les déficits insondables, une corruption endémique, un clientélisme électoral effréné, une inflation galopante qui a ruiné toute la classe moyenne.

Il a promis de couper dans les dépenses publiques, de diminuer le poids de l’Etat et notamment le nombre de ses fonctionnaires ; en un mot de redresser le pays.

Et c’est ce qu’il fait, avec succès d’ailleurs, car l’inflation diminue fortement, la croissance économique revient, les déficits se réduisent !

En France aussi, l’administration a sorti la tronçonneuse mais ce sera une tronçonneuse … fiscale et elle va couper bien des têtes …

En gros, ce sera une avalanche de nouveaux impôts car, en France, c’est bien connu, nous sommes en pleine austérité, à l’os budgétaire, sur tout et c’est d’ailleurs pour cette raison que nos services publics fonctionnent si mal !

On ne peut donc absolument pas réduire les dépenses, ce ne serait pas décent surtout … électoralement !

Cette vision est confirmée par E Macron, himself, puisqu’il a déclaré récemment que le plafond de 3% de déficit annuel (fixé par les français lors de la mise en place de l’€ pour rassurer les allemands) était obsolète et qu’il fallait envisager de nouvelles mesures pour permettre d’avantage de « souplesse budgétaire » ; car c’est bien connu quand le thermomètre donne de mauvaises mesures, le mieux est de … casser le thermomètre !

Il propose aussi de permettre des emprunts au niveau européen (de l’ordre de 500 Mds€) ; ce qui n’est rien moins qu’une proposition de faire payer les dettes de la France par les autres pays membres de l’Europe. Cela ne manquera pas de réjouir ces derniers et de les faire se précipiter pour apporter leur soutien à une proposition aussi « responsable et courageuse » …

Le projet de loi de finances pour 2025 confirme cette vision : plutôt que de réduire les dépenses, l’Etat fonctionnaire a choisi d’augmenter les prélèvements obligatoires.

Parmi les mesures envisagées, on peut citer :

Le prix des cartes grises pour les voitures va fortement augmenter ; avec pour certaines régions des augmentations de 50% (en Normandie notamment),

Le malus fiscal est porté à 70.000 € ; la plupart des voitures thermiques étant désormais assujetties à ce qui n’est qu’une amende fiscale, alors que, de manière « incompréhensible » les français refusent d’acheter des véhicules électriques à plus de 35.000€ et se tournent vers des véhicules d’occasion. Peut-être qu’ils n’en ont pas les moyens alors que le marché du neuf se finance désormais essentiellement par le biais de la LLD (location longue durée), forcément plus couteuse mais qui permet l’usage d’un véhicule sans une mise de fonds trop importante au départ,

La taxe de « solidarité » sur le transport par avion va encore augmenter et aura pour principal effet de faire fuir les compagnies aériennes étrangères,

Il a été prévu une réduction de l’exonération partielle de cotisations sociales sur les salaires des apprentis; ce qui revient à les augmenter !

De la même façon, il a été décidé de diminuer le montant des exonérations de charges sociales patronales pour les entreprises alors que les cotisations sont déjà trop élevées par rapport à tous nos concurrents économiques,

La taxe sur le transport pour financer le train régional, appelée « Versement Mobilité », sera aussi augmentée. Elle est supportée par les entreprises qui en répercuteront le cout sur leurs clients (donc vous),

La Tva est portée à 20% sur les chaudières à gaz parce que la Tva à taux réduit menaçait vraiment trop l’avenir de la planète,

L’abonnement EDF va augmenter en vous faisant le coup du train (qui peut en cacher en un autre) en vous expliquant que le prix de l’électricité (KWh) va baisser de 15%,

Il est prévu de mettre en place une taxe zucman sur les hauts patrimoines (plus de 100 millions€), (Gabriel Zucman est un pseudo économiste marxiste spécialisé, qui s’en étonnerait, dans la confiscation de l’argent des autres),

L’exit tax est toujours là pour ceux qui voudraient quitter le pays afin de sauver leur patrimoine de la spoliation fiscale,

La Tva sera désormais applicable sur l’activité des auto-entrepreneurs à partir de 25.000€ de CA,

La Tva sera désormais applicable sur les locations Airbnb et il est prévu un florilège d’amendes pour les petits malins qui oublieraient de se déclarer en mairie,

Il est prévu aussi un alourdissement de la fiscalité sur les plus-values pour les loueurs en meubles non professionnels,

L’impôt sur les sociétés (IS) va augmenter pour les grandes entreprises (il passera de 25 à 40%) ; ce qui va les inciter à transférer leur siège social à l’étranger. L’Etat poursuit donc consciencieusement la liquidation de l’industrie française (du moins ce qui en reste),

La facturation électronique va être obligatoire et payante pour toutes les entreprises, y compris les plus petites, afin de permettre à Bercy de mieux « contrôler » les risques de fraude fiscale,

Il est prévu la mise en place d’une nouvelle taxe sur les rachats d’actions par les sociétés,

La fiscalisation des avantages en nature au titre des voitures de sociétés va être alourdie et, parallèlement, il a été décidé une réduction du barème des frais kilométriques pour ceux qui utilisent beaucoup leur voiture à titre professionnel; et parallèlement, il est prévu une augmentation des amendes pour obliger les entreprises à acheter (ou louer) des véhicules électriques,

Vous n’échapperez pas à une augmentation des droits de mutation à titre onéreux (appelés aussi frais de notaires sur toutes les transactions immobilières, perçus essentiellement par les régions),

Bien entendu, les épargnants ne seront pas oubliés avec :

Le seuil de l’IFI qui n’a pas été revalorisé depuis sa mise en place, du coup ses assujettis subissent une augmentation de la pression fiscale alors que les prix de l’immobilier sont à la hausse depuis déjà plusieurs années, (il s’applique à partir d’1,3 million€ de patrimoine immobilier),

C’est la même chose pour les droits de succession avec un plafond d’exonération qui est toujours fixé à 100.000 € par héritier depuis 15 ans alors que les prix ont augmenté d’au moins 25%. Du coup, plus les prix montent et plus les impôts rentrent …

Il n’y aura pas non plus de revalorisation pour le plafond d’exonération 152 500 € pour les transmissions par le biais l’assurance-vie. Mêmes causes, mêmes effets …

Nous aurons aussi un alourdissement de la taxe Tobin sur les transactions boursières, (achat d’actions sur les sociétés françaises dont la capitalisation est supérieure à 1 Md €).

Le secteur de la santé ne sera pas oublié avec un alourdissement de la taxe de « solidarité » sur les contrats de mutuelles de santé (que vous paierez bien entendu par le biais d’une augmentation de primes mensuelles de votre mutuelle),

Les parieurs seront ravis d’apprendre qu’ils subiront aussi une augmentation de la fiscalité sur les jeux d’argent,

Les amateurs de boissons type Coca et autres supporteront une augmentation de la taxe soda sur les boissons sucrées,

Et j’en oublie certainement …

Alors que la France détient déjà le triste record mondial de la pression fiscale, la mitrailleuse fiscale a été de nouveau mise en batterie par nos grosses têtes de Bercy et c’est un véritable « carpet bombing » fiscal, un tapis de bombes, qui va nous tomber dessus avec des effets d’autant plus dévastateurs que la France est le seul pays de l’Union Européenne à adopter cette « stratégie fiscale et budgétaire » ; tous les autres pays faisant des efforts de réduction des dépenses publiques !

Mais, soyons équitables : le gouvernement a quand même prévu de revaloriser les tranches de l’impôt sur le revenu du montant de l’inflation (1.8% taux officiel d’une inflation qui se situe probablement aux environs de 3%) pour éviter que plusieurs centaines de milliers de contribuables aux très faibles revenus, jusqu’ici exonérés, ne se retrouvent imposables,

Nul besoin d’être devin pour prévoir les effets catastrophiques qu’auront ces mesures sur l’activité économique du pays qui va s’enfoncer lentement dans la crise et le surendettement … et tous ceux qui le pourront vont s’enfuir devant ce qu’on est bien obligé d’appeler une véritable folie fiscale !

Bien évidemment, ces dérives budgétaires et fiscales vont se payer, vous les paierez, nous les paierons, mais à l’arrivée combien d’entreprises vont disparaître, combien de chômeurs en plus, combien de misère et de dettes en plus ?

Définitivement, il ne faut pas travailler en France, il ne faut y avoir aucun patrimoine ni immobilier ni financier, il ne faut pas y créer d’entreprise et surtout il ne faut pas espérer y gagner de l’argent … car la France est un enfer fiscal !

Ce pays est manifestement dirigé par une bande de fous furieux car comment va-t-on faire face aux dépenses qui vont s’imposer, alors que la situation internationale et géopolitique devient instable, pour assurer une défense nationale pour l’instant incapable de faire autre chose que de petites interventions dans des pays africains qui ne veulent plus de nous !

On ne le répètera jamais assez : l’Etat est bien toujours capable du pire et nos élites, hauts fonctionnaires et élus, qui ne veulent pas renoncer à leurs plantureux avantages, viennent hélas encore une fois de le prouver !

Bien cordialement à tous !

 

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Les dangereuses dérives d’une administration hors de contrôle (1)

Un journal en ligne a titré récemment : Méfiez-vous des escrocs qui se font passer pour des agents de l’Etat !

Certes, mais … méfiez-vous aussi des agents de l’Etat qui se comportent comme des escrocs et ce n’est pas du tout une vue de l’esprit !

En France, l’illégalité est en train de devenir un mode ordinaire de gestion des affaires de l’Etat et les auteurs de ces illégalités peuvent agir en toute impunité au nom de la Loi ; laquelle apparait alors bien malmenée. Cela n’est possible que parce que la France est le pays d’une bureaucratie toute puissante qui exerce un pouvoir discrétionnaire et arbitraire sur la population !

Il est bien délicat dans ces conditions de parler d’Etat de droit bien que les autorités françaises se retranchent toujours derrière le légalisme, même si celui-ci n’est que de façade, car tout pouvoir, quelle que soit la nature, cherche à légitimer son action et surtout à faire croire que son action est légitime !

La répression routière est, à cet égard, un excellent exemple permettant de masquer la réalité des buts poursuivis car, comme l’écologie, elle constitue un argument de poids faisant l’objet d’une intense propagande.

Mais, les buts poursuivis sont-ils vraiment ceux annoncés ?

Pas si sûr … car l’élément essentiel à ne jamais perdre de vue c’est qu’elle rapporte beaucoup d’argent à l’Etat !

Dans un système ultra fiscalisé comme la France, dont tous les comptes sont au rouge, la difficulté est d’augmenter les impôts alors que l’on se situe déjà bien au-delà du niveau de toute taxation raisonnable.

Le saupoudrage fiscal apparait être, de ce fait, la technique préférée de nos grosses têtes de Bercy car le sentiment de matraquage fiscal apparaît alors plus diffus … beaucoup de gens paient plein de petits impôts partout, tout le temps et à la fin cela finit par rapporter gros.

Et le système des amendes routières est exactement conçu de cette façon même si, au départ, il s’agissait bien de sécurité routière !

En effet, nos hauts fonctionnaires se sont aperçus que ce système constituait une formidable machine à cash et les faits démontrent sans ambiguïté une véritable dérive du système vers des buts beaucoup plus matérialistes !

Tout le monde sait que le passage à 80 n’avait pas d’autre but que d’augmenter le rendement des radars, ce qui a été le cas ; alors que personne n’a pu démontrer une relation directe entre la diminution de la vitesse à 80 et le nombre des accidents. Mais qui s’en souvient aujourd’hui ?

Tout le monde a remarqué la multiplication des systèmes de contrôle et fatalement des amendes qui y sont associées.

Bien évidemment, cela n’est pas un hasard …

Le problème qui se pose à notre administration d’Etat c’est que, dans l’ensemble, les radars fixes flashent essentiellement les automobilistes de passage qui ne connaissent pas leurs implantations. En outre, les radars fixes sont désormais signalés par des applications sur mobiles.

De ce fait, le rendement par radar diminue inéluctablement.

Comment dès lors augmenter le rendement pour développer une nouvelle source de recettes ?

La solution du moment est donc la multiplication des radars mobiles (embarqués sur des voitures malgré leur cout d’exploitation très élevé) et des radars chantier car ces appareils présentent l’immense avantage de ne pas être signalés ni par les panneaux ni par les applis !

Car il y a les radars signalés et les autres !

Il s’agit très clairement d’un contournement de la loi qui oblige les autorités à signaler les radars et d’une pratique dissimulée d’extorsion fiscale sous couvert de sécurité publique car il est bien évident que plus on augmente le nombre de radars et de motifs d’amende et plus … on va collecter d’amendes !

Le but non avoué est donc de piéger l’automobiliste, n’importe où, le plus souvent possible et c’est devenu une nécessité financière pour un Etat surendetté car ne perdons jamais de vue que la collecte des amendes routières représente 2 Mds€ de recettes annuelles ; recettes dont l’Etat n’a absolument pas les moyens de se dispenser …

En plus, ce système présente un double avantage :

-l’augmentation des recettes s’accompagne d’un biais statistique dont le but est de stigmatiser les mauvais conducteurs. Seulement, nous verrons que les statistiques des radars sont … fausses mais que ce biais statistique sert de justification au renforcement des contrôles et de la répression !

-le sentiment de culpabilité de celui qui s’est fait prendre limite aussi les revendications ; sans compter que l’automobiliste est en général solvable et qu’il est donc aisé de lui extorquer des sommes d’argent à répétition ; ce qui est évidemment plus difficile avec le dealer des cités armé d’une Kalachnikov qui, en outre, n’a pas de compte bancaire !

Le présumé contrevenant se retrouve face à un système totalement opaque caractérisé par une dispersion intentionnelle des responsabilités entre l’ANTAI, la DGFIP, le Parquet et le CACIR (Centre automatisé de constat des infractions routières) ; ce qui fait que le contrevenant ne sait pas qui est son interlocuteur et il ne sait absolument pas à qui il s’adresse en appelant au numéro de téléphone indiqué.

Le système est conçu pour que la contestation relève du parcours du combattant et soit la plupart du temps vouée à l’échec parce que, sans vous en rendre compte, vous jouez une partie de poker truquée !

La légalité apparente est respectée, vous pouvez contester, mais en fait la plupart du temps votre contestation, même fondée et justifiée, sera … rejetée !

-Le numéro de téléphone (0806 606 606) est celui de l’ANTAI située à Rennes mais on s’aperçoit rapidement qu’il fonctionne essentiellement dans le but d’obtenir rapidement le paiement de l’amende et que les personnes qui répondent à ce numéro racontent absolument n’importe quoi.,

-le contrevenant ne connait pas le Code de Procédure Pénale ; lequel contient des dispositions très strictes que l’OMP (officier du ministère public) va utiliser sans aucun état d’âme dans le but de rejeter les réclamations,

-l’ANTAI est une administration qui n’a pas d’adresse physique ; juste un site internet, un numéro de tel et une boite postale

-l’Officier du Ministère Public est un policier qui agit en délégation de pouvoir du Parquet et qui décide de votre sort. Mais il n’a pas de nom, pas d’adresse, pas de n° de tel et il est injoignable. Il est aussi impossible d’avoir accès au dossier ou d’avoir un représentant du Parquet au téléphone !

Ce n’est finalement qu’un vaste système de racket fiscal où tout est calculé pour en maximiser le rendement ; ce qui ne devrait surprendre personne puisqu’on sait qu’en France la seule chose qui fonctionne c’est la … collecte des impôts !

Impossible me direz-vous ?

Et les dérives, où sont-elles ?

Bien sûr, les autorités nous annoncent, histoire de faire croire à un système équitable, que 30% des infractions sont annulées en oubliant de préciser que dans l’immense majorité des cas c’est parce que soit la voiture a été vendue, soit parce que ce n’est pas le bon conducteur ou encore parce que la photo n’est pas exploitable (en gros, le CACIR n’arrive pas à lire la plaque d’immatriculation) ?

Les statistiques sont bien évidemment totalement muettes sur le succès des contestations reposant sur un autre motif et ce n’est pas un hasard … car vous verrez que l’imputation de fausses infractions est une pratique courante, tout comme celle des amendes abusives.

Nous y reviendrons dans un prochain article qui vous permettra de comprendre toute la complexité du système mis en place et de découvrir un monde dans lequel des fonctionnaires peuvent faire absolument n’importe quoi en toute impunité !

Signe qui ne trompe pas : la France a été condamnée à plusieurs reprises pour violation des droits de la défense devant la CJUE du fait des méthodes employées …

Bien cordialement à tous !

 

 

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Quand des imbéciles sont au pouvoir !

 Parmi les nombreuses mauvaises nouvelles qui circulent, il y a celle de l’effondrement du marché de l’automobile.

Ce phénomène, qui ne surprend que nos élites, était pourtant parfaitement prévisible puisque nous l’avions prévu dans un article du 05 janvier 2021 que je vous invite à lire ou relire car il décrivait très précisément, 4 ans à l’avance, ce qui est en train de se passer !

Toutes les données étant, à l’époque, disponibles, il a fallu tout simplement faire preuve d’un aveuglement idéologique total pour ne pas prévoir ce qui allait se produire !

Le matraquage fiscal par le biais du malus fiscal a eu l’effet recherché : le ralentissement brutal de la vente de véhicules thermiques ; sauf que, désormais, c’est toute la filière qui est en danger !

Tous les véhicules thermiques sont dorénavant concernés par ce malus ; même les voitures les plus modestes. Il n’y a plus de bonus que pour les véhicules électriques et certains hybrides !

Seulement, ce que n’avaient pas prévu nos grands dirigeants c’est que, d’un autre côté, les ventes de véhicules électriques n’allaient pas décoller malgré de plantureuses subventions ; subventions qui ont, compte tenu du prix élevé de ces véhicules, principalement bénéficié aux plus aisés et qui sont désormais en baisse en raison d’un « léger problème de trésorerie » de l’Etat !

Même les opérateurs de bornes de recharge s’en inquiètent et demandent … une augmentation des aides !

En effet, le moment de la découverte a laissé la place à celui de la déconvenue : durabilité de la batterie, cout des recharges ailleurs qu’à la maison, temps de recharge, forte décote en occasion et enfin le fait qu’un véhicule électrique ne rendra jamais les mêmes services qu’un véhicule thermique !

Le résultat est catastrophique : d’un marché de 2.2 millions de voitures neuves vendues en 2019, nous sommes tombés à 1.7 million ; soit une baisse pour le moins significative de 500.000 véhicules (plus de 22%) !

Et ne croyez pas que ce phénomène soit propre à la France, il se passe exactement la même chose en Belgique !

La réalité, toute bête, est que, du fait de l’augmentation sensible du prix des voitures neuves ces dernières années, à force de matraquage fiscal, les particuliers ne peuvent plus suivre ; ils n’en ont plus les moyens !

Ils se rabattent donc fort logiquement sur les véhicules d’occasion !

Du coup, les dirigeants déconnectés des réalités vécues par les français ordinaires se lamentent sur le fait que le parc auto français vieillit (13 ans d’âge) et que les français, décidément fermés à la « politique écologique » volontariste d’un gouvernement décidé à sauver la planète par le biais d’une fiscalité massive et confiscatoire se tournent vers des véhicules plus anciens et présentés comme polluants sans voir que moins changer de voiture c’est aussi moins consommer de matières premières et d’énergie pour les extraire !

Car, c’est bien connu, « plus on paie d’impôts plus on sauve la planète» !

Evidemment, l’effet principal de cet effondrement, bien plus inquiétant que le réchauffement du climat, est que, si les voitures ne se vendent plus, il en résulte des pertes colossales de recettes de TVA à 20% pour les finances d’un Etat en bien mauvaise posture !

Jugez plutôt :

Pour un véhicule de 25.000€ TTC, le montant de la TVA s’élève à 4.166 € (le prix ht est de 21.080). Vous multipliez ce chiffre par 500.000 et vous avez le début de l’explication d’une véritable hémorragie budgétaire de 2.083.000.000 € qui, aussi curieux soit-il, n’a pas été anticipée par les « gros cerveaux » de Bercy

Oui, vous avez bien lu : plus de 2 Mds € de pertes de recettes !

Et le prix retenu de 25.000€ se situe dans la tranche basse des prix des voitures neuves ce qui signifie que l’hémorragie est évidemment très supérieure !

Si le prix moyen est de 30.000€ TTC, la perte de TVA monte à 2.5 Mds€ !

Et évidemment, les conséquences de cet effondrement du marché se répercutent inéluctablement sur les usines qui ferment avec les licenciements qui en découlent car les industriels n’ont pas le choix ; c’est une question de survie dans une économie mondialisée !

Il faut s’adapter ou mourir !

Comme j’avais eu l’occasion de l’écrire, les employés de ces usines ne remercieront jamais assez les bureaucrates normateurs, assurés d’un emploi à vie et d’une retraite confortable, pour leur avoir fait perdre leur travail, leurs revenus et leur situation sociale au nom d’une écologie qui ne repose que sur l’idéologie car là encore, dès 2019, nous avions perçu les difficultés à venir ICI  et LA !

Et, il n’y a pas que les particuliers qui soient concernés !

La contrainte « écologique » pèse à la fois sur les industriels constructeurs de voitures (par le biais de la norme européenne CAFE et des amendes colossales s’ils ne « verdissent » pas suffisamment leur production), mais aussi sur leurs sous-traitants, et enfin sur les entreprises utilisatrices que l’on oblige à acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes ; même si ces véhicules ne correspondent pas à leurs besoins !

L’acheteur particulier, lui, ne subit « que » la contrainte du malus. Il l’accepte de le payer ou … pas sauf à acheter un véhicule électrique encore plus cher malheureusement incapable de rendre le service basique d’un véhicule thermique en dehors des zones urbaines ou péri urbaines !

Le seul constat lucide est que notre bureaucratie s’est évertuée à créer un marché totalement artificiel, à coup de contraintes et de menaces ; et ses concepteurs ont cru que cela allait fonctionner alors que l’on sait que la fiscalité utilisée à des fins politiques provoque de graves distorsions de marché ?

En fait, l’Etat bureaucratique et normateur se trouve pris à son propre piège après avoir créé un système malthusien faisant abstraction des lois du marché, de la physique et des revenus des individus car la dérive des contraintes, des couts et des prix provoque chez le français moyen un effet dissuasif dont aujourd’hui il est impossible de mesurer les effets sur le long terme !

Il a créé un monstre technocratique qui finit par échapper à son contrôle malgré de nombreux « bidouillages » pour corriger « certaines erreurs » !

Par contre, ce que l’on voit c’est que les constructeurs européens qui ont déjà officiellement dépensé 250 Mds€ sur le véhicule électrique et qui ont cru à la poule aux œufs d’or électrique sont revenus à plus de réalisme. Ils commencent à modifier leurs gammes pour revenir au moteur thermique, ou pire, à délocaliser leurs usines pour produire hors Europe (Turquie, Maghreb, …) leurs « sales véhicules polluants » sans subir les foudres d’un Etat technocratique hors sol !

Car, il ne faut pas croire que des géants industriels de l’automobile vont rester là à regarder s’effondrer le marché sans réagir. Ils vont accélérer les délocalisations car c’est pour eux une question de survie !

On peut donc affirmer sans hésitation que la politique coercitive de l’Etat est un échec retentissant !

Néanmoins, si vous pensez que l’Etat bureaucratique va faire machine arrière, vous vous trompez lourdement car la capacité de ces gens à nier le réel est impressionnante ; d’autant plus que les décideurs de ce pays sont convaincus que les français finiront par s’y faire et que, de toute façon, il arrivera un moment où ils n’auront plus le choix !

La pression fiscale et règlementaire va donc augmenter. On va intensifier les contraintes ; ce qui est le propre de tout système collectiviste ! On parle même de mettre un malus sur les véhicules d’occasion !

Faut-il s’en étonner, il se passe exactement la même chose avec le marché de l’immobilier en plein effondrement après une overdose de règlements et d’impôts, mais aussi au niveau de l’aviation civile française qui recule là encore à cause d’une fiscalité punitive !

Empiler les règlementations et tabasser fiscalement n’a jamais sauvé la planète mais vous connaissez l’adage : « il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis »

Bien cordialement à tous !

 

 

 

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Prolifération des rats en ville : c’est le réchauffement climatique !

Le constat a été fait et rappelé à de nombreuses reprises : il y a de plus de plus de rats dans les villes et notamment à Paris mais aussi à Marseille et cela peut prendre des proportions gigantesques. On estime qu’il y a environ 3 rats par habitant !

Les grands « spécialistes » se sont dès lors répandus sur les médias pour diffuser la dernière version de la cause de leur présence : c’est le réchauffement climatique !

Bien sûr, bien sûr !

Rappelons quand même que la grande peste ou peste noire, qui a ravagé l’Europe à partir de 1348, et qui a tué la moitié de la population européenne en quelques années, était due à la propagation de l’agent pathogène de la peste (la bactérie Yersinia pestis) par … les rats (qui en meurent aussi d’ailleurs) au travers d’une, ou de plusieurs, piqure de puce après un long voyage depuis la Chine.

Le rat était déjà omniprésent et côtoyait l’homme, encore plus qu’aujourd’hui ; la situation étant aggravée par des conditions sanitaires souvent douteuses voire inexistantes ; ce qui explique aussi la présence de nombreux chats, meilleurs alliés de l’homme à ce propos.

Mais à cette époque, alors que le chauffage était quelque chose de rare et cher, et que la moitié de la population européenne grelottait de froid l’hiver, on ne parlait pas de réchauffement climatique ; notion vraiment trop abstraite pour les esprits du temps d’alors.

Par contre, le pouvoir, et plus particulièrement le clergé, tonnait en chaire devant un parterre de croyants terrifiés en expliquant que cette épidémie foudroyante, qui a littéralement épouvanté la population de l’époque, était une vengeance divine afin de punir les vilains pécheurs qui avaient commis tant de fautes !

Il fallait se repentir !

Le même argument a d’ailleurs été utilisé, beaucoup plus tard, par l’évêque de Mende au moment des meurtres liés à la bête du Gévaudan !

Evidemment, le caractère irrationnel de l’explication ne peut plus être utilisé dans nos sociétés post industrielles et technologiques …

Mais on utilise un autre argument !

Le climat !

Mais est-ce que son invocation apparait plus rationnelle que la vengeance divine d’il y a 800 ans ?

Evidemment non alors que le « dérèglement du climat », vrai ou faux, est devenu l’explication générique à tous les problèmes (les rats, les incendies, les inondations, les migrations, les tremblements de terre, la pollution, la sécheresse, le fait qu’il fasse chaud l’été et froid l’hiver …) surtout que, détail qui a son importance, on accuse l’homme d’être responsable de ce  réchauffement dont, néanmoins, on a du mal à percevoir la réalité au-delà de simples variations météorologiques si ce n’est climatiques.

Et il faut donc encore une fois se repentir !

Cette culpabilisation constante apparait surtout comme étant le meilleur moyen pour imposer à la population des contraintes, des règles, des taxes et des vexations permanentes en … constante augmentation !

Alors, il faut rappeler une situation qui remonte à la nuit des temps …

Le rat est un mammifère rongeur omnivore, opportuniste et adaptatif qui vit dans la proximité des humains depuis … toujours !

Et vous savez pourquoi ?

Parce que l’homme génère beaucoup de déchets et que le rat trouve, dans les ordures, de quoi se nourrir et si la nourriture est abondante, avec un « bon abri », l’animal va se reproduire à une cadence infernale !

Jugez plutôt : la femelle est fécondable tous les 3 à 5 jours, toute l’année, et le jeune rat devient mature sexuellement dès 6 semaines. Nul besoin donc de réchauffement climatique ; surtout dans nos régions tempérées. Le rat se reproduit à grande vitesse, toute l’année. À partir d’un couple de rats, on peut s’attendre à plusieurs centaines d’individus en descendance, sur une seule année !

C’est juste un animal doté de  capacités de reproduction absolument hors normes ; extrêmement adaptatif, qui est capable de s’infiltrer absolument partout au besoin en perçant les cloisons, les portes voire même des plaques d’acier !

Or, jusqu’à une époque récente, les ordures n’étaient jamais bien loin de l’habitat humain avec, pour conséquence, une inéluctable et profitable proximité pour l’animal.

En fait, l’essentiel du problème est qu’il ne faut jamais laisser trainer de la nourriture que ce soit dans les ordures ou dans les gamelles du chien (le rat raffole des croquettes pour chien) ; à la ville comme à la campagne ! Je me souviens d’avoir vu, la nuit tombée, le bac à ordures d’une pizzéria de Rodez littéralement submergée par des rats énormes !

Bien évidemment, si la source d’alimentation sa tarit, la population diminuera mais pour cela il faut le vouloir et avoir, surtout dans les villes qui agglutinent une grande quantité de population et donc d’ordures, des services efficaces de collecte et de nettoyage de la voirie.

Or, compte tenu de la dégradation constante des prétendus « services publics » (notoire à Paris mais coutumière à Marseille), il n’est pas sûr que l’on puisse se débarrasser de l’animal si facilement ; surtout lorsque les éboueurs font grève comme c’est souvent le cas à Marseille, et que les ordures s’accumulent sur plusieurs mètres de hauteur (vécu !).

En pareilles circonstances, c’est le festin assuré !

Alors, nous parler de réchauffement climatique à ce propos constitue une véritable imposture. Le rat n’a pas eu besoin d’attendre un prétendu réchauffement climatique pour pulluler et l’explication est évidemment à chercher ailleurs !

Mais l’homme est ainsi fait que, dès qu’il a un peu de pouvoir, il essaie d’imposer aux autres ses convictions, ses croyances, ses obsessions même si pour cela il lui faut user de coercition !

Les dangereux doctrinaires du climat n’hésitent jamais à faire endurer à la population les pires sévices au nom de leur idéologie. L’insignifiante ministre Panier-Runacher vient d’en donner le lamentable exemple en « expliquant » que « ceux qui ne veulent rien faire contre le changement climatique sont des ennemis du peuple » !

Rien de moins, et cela nous ramène la bonne vieille époque révolutionnaire et de la dictature robespierriste de 1793 qui vous envoyait à la guillotine au moindre soupçon d’être un ennemi du peuple ou encore l’abominable système soviétique qui a assassiné des millions d’innocents !

Attention : Loin de moi l’idée qu’il ne faut rien faire surtout que les rats sont le vecteur de nombreuses maladies souvent extrêmement graves qui peuvent être véhiculées par les morsures (rares) mais surtout par leurs déjections (leptospirose, …).

Néanmoins, la solution ne se trouve pas dans les théories fumeuses d’illuminés dangereux pour la liberté mais beaucoup plus simplement dans le nettoyage des villes, le ramassage et le traitement des ordures ce qui ramène chacun à ses responsabilités !

Bien cordialement à tous !

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Inondations en Bretagne : Qui va payer ?

Je viens de lire un article selon lequel il est annoncé que les dégats résultant des inondations de la région rennaise couteront environ 160 millions € aux assureurs …

Entre propagande, désinformation permanente et ignorance de ceux qui écrivent dans la presse en se proclamant journalistes, nombreuses sont les informations erronées qui circulent et qui finissent par avoir la « peau dure » ; voire même qui finissent pas devenir LA vérité !

Alors, une petite rectification s’impose …

Non, ces inondations couteront aux assurés car les assureurs qui devront prendre en charge l’indemnisation des sinistres sont avant tout essentiellement des organismes de prévoyance et de mutualisation des risques.

Cela veut dire que les assureurs répercutent toujours le cout des sinistres sur les autres assurés ; notamment par le biais d’une augmentation des cotisations à venir !

C’est le principe même de l’assurance ; à savoir la répartition des risques entre un grand nombre de personnes pour en limiter le cout pour les victimes.

Cela veut donc dire que tous les couts engendrés par ces inondations seront intégralement pris en charge par les assurés par le biais de hausses de cotisations !

En outre, compte tenu du système de réassurance existant entre toutes les compagnies d’assurances afin d’éviter d’avoir à supporter de trop grosses charges liées aux sinistres, vous saurez que ce sont vos primes d’assurances qui augmenteront pour financer l’indemnisation des victimes de ces inondations.

Enfin, dans le cas où les dégats seraient pris en charge dans le cadre d’une déclaration de catastrophe naturelle, prise dans le cadre d’un arrêté interministériel (qui pour l’instant n’a pas été pris), c’est le fonds de garantie auquel tous les assurés cotisent qui contribuera aux indemnisations (mais pas à toutes).

L’arrêté, « détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie [contre les effets des catastrophes naturelles] »  (article L125-1 du Code des assurances). C’est cette parution au Journal officiel qui va permettre aux victimes d’être indemnisées. »

Il est toujours bon de rappeler les choses essentielles !

Bien cordialement à tous

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Une Bérézina économique

Vous vous rappelez ce slogan de la « Startup Nation » qui allait booster la compétitivité française et améliorer l’économie ?

Au début de son mandat, E Macron a paru vouloir favoriser l’entreprise et s’était engagé aussi à réduire le nombre de fonctionnaires de 130.000 dans le cadre d’un programme néanmoins extrêmement flou.

On a pu penser, à l’époque, qu’il avait conscience de ce que la France ne peut créer des richesses et des emplois qu’au travers de ses entreprises et qu’il allait donc favoriser leur création ; ce qui est non seulement une évidence mais une nécessité économique.

Il a aussi souhaité réorienter l’épargne des français en supprimant l’ISF sur les placements financiers afin que ceux-ci soient réinvestis vers les entreprises et c’était une bonne idée même si la flat tax est beaucoup trop élevée en raison d’une CSG à 17.2%.

Malheureusement, aveuglé par une idéologie écologiste et manifestement coupé des réalités économiques vécues par les français, et aussi sans doute influencé par des conseilleurs ne partageant pas nécessairement les mêmes idées, il a eu le malheur, comme son prédécesseur, de vouloir utiliser la fiscalité (taxe carbone) comme moyen d’action ; sans voir que cette fiscalité supplémentaire, pourtant déjà située à un niveau excessif, ne pouvait que susciter le rejet ; compte non tenu de ses effets néfastes sur l’économie.

Les gilets jaunes sont arrivés puis le blocage de l’économie pour cause de Covid et E Macron a effectué, sans aucun état d’âme, un virage à 180° avec une politique fondée essentiellement sur la dépense publique et la dette, dans des proportions absolument inédites.

Parallèlement, l’emploi public a continué à progresser inexorablement sans explication crédible …

Pour faire simple, après avoir fait des annonces en début de mandat, E Macron  a fait exactement le contraire et, en fait, a fait … tout ce qu’il ne fallait pas faire !

On en voit aujourd’hui le résultat, et il est … catastrophique.

L’emploi industriel est passé de 24% en 1980 à 11% en 2024, l’un des plus faibles d’Europe avec la Grèce et les entreprises continuent de fermer. Les impôts sur les sociétés, les charges sociales sur les salaires sont les plus élevés d’Europe, les revenus du patrimoine sont les plus taxés d’Europe, et parallèlement, la France affiche les plus forts déficits !

Face à ce qu’on est obligé de qualifier de Bérézina économique, le patron de Michelin, entreprise mondiale et innovante, est intervenu pour montrer que, pour une activité fortement consommatrice d’énergie comme la sienne, il existe d’énormes différences de coûts du gaz en €/MWh au niveau mondial : Europe 53€, France 51€, Espagne 39€, Etats-Unis 16€, Asie 10€.

En 2019, le coût de production d’un pneu était de 100 en Asie, 127 aux États-Unis et 134 en Europe. En 2024, ce coût est resté à 100 en Asie, mais est passé à 176 aux Etats-Unis et à 191 en Europe ; soit pratiquement 2 fois le cout asiatique !

Le déficit de compétitivité est colossal et, forcément, la tentation de la délocalisation s’impose !

Le gouvernement en a-t-il pris acte et a-t-il décidé d’agir pour préserver les entreprises et l’emploi ?

Absolument pas !

Pour complaire à la gauche marxiste et surtout pour échapper à la motion de censure, F Bayrou a décidé d’alourdir la fiscalité sur les sociétés et donc d’aggraver le déficit de compétitivité !

La création d’une surtaxe sur l’impôt sur les bénéfices des grandes entreprises va porter celui-ci à 40 %, alors qu’il se situe partout ailleurs entre 12 et 25%. Bien sûr, nos hauts fonctionnaires de Bercy ont promis que cette sur taxation ne durera que 2 ans mais on sait qu’en France les impôts temporaires ont une fâcheuse tendance à durer ; surtout lorsque le pouvoir ne fait absolument rien pour faire des économies.

Car, pour moins taxer, il faut dépenser moins !

Cela tombe sous le sens, mais apparemment pas pour les gouvernants de ce pays puisque le budget 2025 prévoit un alourdissement de la fiscalité de 21 Mds € sur les ménages et les entreprises ; pratiquement sans aucune économie !!!

Alors, oui, il y a bien des créations d’entreprises, mais la plupart du temps ce ne sont que des auto entrepreneurs, avec des activités extrêmement réduites, qui créent leur « entreprise » parce qu’ils sont au chômage et ne trouvent pas d’emploi salarié. Et d’ailleurs, la plupart de ces entreprises n’ont aucun salarié !

Il faut dire qu’embaucher un salarié est devenu une activité à risque entre les dérives du droit social et des charges sociales dont le niveau est pour le moins dissuasif. Un employeur qui verse 100 € de salaire brut en France doit débourser 142 €, tandis que le salarié ne perçoit que 77,5 €. En Allemagne, le coût pour l’entreprise est de 120 € et le salarié touche 80 €. Au Canada, l’entreprise paie 115 €, le salarié en perçoit 85 €.

Enfin, il ne faut pas oublier les impôts de production qui, en France atteignent 4,5 % du PIB, contre 2,2 % en moyenne en Europe et qui exercent une pression asphyxiante sur la compétitivité des industriels.

La vérité est donc sensiblement différente du discours officiel … même si CGT et partis de gauche prétendent que les « salauds de patrons » quittent le navire et coulent le pays car, c’est bien connu, si les riches sont riches et que les pauvres sont pauvres c’est que les riches ont volé les pauvres !

Avec une pression fiscale qui n’a pas vraiment diminué depuis 2017, la France reste un enfer fiscal et la situation s’aggrave encore !

L’économie française est dans un cercle vicieux dont elle n’arrive pas à sortir parce que ni les politiques ni les hauts fonctionnaires, qui ne sont pratiquement jamais issu des milieux économiques et qui vivent du système en le pillant, ne veulent que cela change !

L’Etat, contrairement à ce qui a pu nous être affirmé, continue donc d’être un prédateur létal car, c’est bien du fait de son action que les entreprises disparaissent !

Cela explique que, pour compenser cette situation, dont il est d’ailleurs parfaitement conscient, E Macron ait décidé de subventionner l’économie en empruntant massivement sur les marchés pour soutenir les revenus des français et surtout pour … éteindre la grogne sociale dont il a visiblement très peur !

Ce but a été globalement atteint mais à quel prix !

Car il en est de la dette comme de l’alcool ; après l’euphorie, c’est la gueule de bois et quelle gueule de bois !

1.000 Mds € de dette supplémentaire ont été accumulés avec un total désormais impossible à résorber de 3.308 Mds € et il serait hasardeux de prétendre que la situation du pays se soit améliorée ; c’est le moins que l’on puisse dire !

Cette politique est donc un échec magistral dont, malheureusement, il ne semble absolument avoir conscience et dont il ne tire évidemment aucune conséquence !

Entre aveuglement et déni mais aussi pressions de la part des hauts fonctionnaires de Bercy, E Macron garde sa bonne conscience et s’occupe intensément du … Musée du Louvre. Les problèmes de compétitivité, de dettes et de fiscalité lui apparaissent… tout à fait secondaires mais on sait désormais, qu’individu extrêmement narcissique dont le mécanisme mental est fondé sur la séduction, il ne s’intéresse qu’aux sujets et questions susceptibles de le rendre populaire aux yeux d’une population qui le rejette fortement !

En fait, la « startup nation » chère à E Macron, et tant mise en avant en 2017, n’a jamais été qu’un slogan vide de sens, un effet oratoire dans un but de séduction et, devant les difficultés, le président est très vite retombé dans les vieux réflexes du haut fonctionnaire qu’il n’a jamais cessé d’être ; conforté dans sa vision du monde par un cénacle de hauts fonctionnaires profondément anti libéraux, anti entreprises et profondément agrippés à leurs avantages matériels !

Le résultat est sans appel : toujours plus d’impôts, de bureaucratie, de chômeurs ; la France connait une dégradation significative de sa situation économique  et sociale. Elle s’enfonce dans la dépression et le marasme … C’est l’homme malade, la caricature fiscale de l’Europe et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant.

Bien cordialement à tous !

 

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Soumission 

Vous connaissez sûrement ce roman de M Houellebecq intitulé « soumission » ; ce qui m’amène à la question suivante :

L’Etat serait-il une religion française ?

Car, il est un fait quand même tout à fait surprenant pour un observateur étranger, c’est la soumission des français à l’autorité de l’Etat ; c’est-à-dire, en fait, à son administration qui prospère sans limites ni contraintes, qui règlemente tout, tout le temps, partout, tout en dépensant avec profusion l’argent du contribuable !

Deuxième question : est-ce un choix ou une situation subie ?

Il y a deux façons d’obtenir la soumission : par le mensonge et les promesses d’une part et par la menace et les sanctions d’autre part.

Il est un fait que nous vivons dans un « monde de l’information » qui est manipulé par le biais des médias, de la publicité commerciale omniprésente, mais aussi de la propagande gouvernementale et des mensonges ; même si les dirigeants se défendent de le faire, avec des objectifs qui sont loin d’être innocents !

Et, le mensonge est une constante du pouvoir !

Il y a deux types de mensonges. Le mensonge pour dissimuler une vérité gênante et le mensonge pour influencer et manipuler la population.

Le premier a été largement utilisé par le gouvernement au moment de la séquestration des français pendant la crise du Covid.

Le second est utilisé par l’Etat et son administration afin de diffuser des messages dont le but est de conditionner la population pour justifier des interdictions, des taxes, des impôts, des cotisations et des contraintes à n’en plus finir avec, pour ceux qui voudraient résister, des sanctions en tous genres ; car le but final est bien de nous faire accepter des contraintes inacceptables !

C’est évidemment la porte ouverte à tous les excès et il ne faut jamais perdre de vue qu’un système administratif, tel qu’il existe en France, a une tendance « naturelle » à augmenter sans cesse son pouvoir et ses interventions ; surtout si la population accepte sans broncher ces contraintes et sanctions.

Il faut être aussi conscient que le pouvoir déteste les mouvements de foule incontrôlés voire incontrôlables et pour tout dire il en a peur. De ce fait, contrairement à la version officielle, la République n’a jamais rechigné à user de la répression … (les gilets jaunes mais aussi les mineurs autrefois ; ce « brave » Clémenceau ayant fait tirer sur les mineurs en grève en 1906).

Et caractéristique propre à l’Etat, il n’aime pas la concurrence et surtout il n’aime pas que l’on profère d’autres « vérités » que lui ; raison pour laquelle il n’a de cesse de vouloir contrôler et règlementer Internet !

Deux exemples, parmi d’autres, permettent de mesurer l’ampleur du phénomène :

-la politique climatique

Le mensonge, la contrainte et les sanctions y sont omniprésents !

Le discours climatique a évolué pour devenir de plus en plus oppressif. Le message initial du réchauffement climatique, qui ne cochait pas toutes les cases voulues, a laissé la place au dérèglement climatique puis à la crise, voire à l’urgence climatique ; et les fake news sont répandues intentionnellement sur les médias sans aucune retenue et surtout sans contrôle ou pire avec l’assentiment, ou pire à l’initiative, du pouvoir !

Le caractère anxiogène dans la gradation des qualificatifs est évidemment intentionnel au nom d’une idéologie climatique désormais parfaitement assimilée par une population abreuvée par plus de 30 ans de propagande intensive … sans qu’aucune preuve n’ait d’ailleurs jamais été rapportée ! !

Des subventions sont distribuées sans compter pour appuyer cette propagande, avec pour effet principal de creuser les déficits publics sans provoquer quelque amélioration que ce soit au niveau du climat. Néanmoins, imperturbablement, le pouvoir continue d’accentuer sa pression avec pour principal effet visible une dégradation constante de la qualité de vie des gens ordinaires.

Les ZFE, basées sur ce discours climatique biaisé, aboutissent à supprimer la liberté de circuler pour toute une catégorie de personnes qui, comme par hasard, sont les plus pauvres. Le contrôle technique est obligatoire, il est à vos frais, votre voiture le passe avec succès, mais finalement vous ne pouvez plus vous en servir !

Il s’agit là de décisions discriminatoires prises par des bobos urbains à forts revenus qui ne subissent bien évidemment pas les mêmes contraintes et qui, lorsqu’elles veulent se déplacer, n’hésitent pas à louer un gros SUV diesel ou mieux à prendre l’avion !

Le malus fiscal, dit écologique, sur les véhicules thermiques atteint des sommets  complètement délirants. Son but est évidemment d’interdire ce type de motorisation et d’imposer la voiture électrique … contre l’avis et les souhaits de la population et surtout des moins aisés qui se retrouvent honteusement pénalisés du fait d’une politique élitiste qui ne dit pas son nom !

Du coup, les français obéissants, du moins ceux qui en ont les moyens, acceptent de jeter leur voiture en bon état …bien que la tentative d’imposer la voiture électrique semble caler devant les nombreux problèmes d’usage rencontrés ; sans compter son prix astronomique !

Pour les autres, ce sera tant pis pour eux … sauf leasing social dont l’Etat n’a pas les moyens.

Il s’agit d’une double et inadmissible atteinte à la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » tant mise en avant par les dirigeants puisque il s’agit à la fois d’une violation de la liberté d’aller et de venir et d’une violation, fondée sur les revenus, du principe d’égalité puisque les plus pauvres se trouvent exclus du fait de dispositions discriminatoires à propos de la constitutionnalité desquelles visiblement on ne s’est pas penché !

-des contrôles omniprésents

Désormais, nous subissons des contrôles omniprésents à des niveaux délirants par caméras et radars implantés dans les endroits les plus improbables pour tous les motifs imaginables (vitesse, ceinture, tel, distance de sécurité, les stops, les feux, le bruit, les passages à niveau, le stationnement payant) … tout en étant eux-mêmes incontrôlables.

Or, d’une part la technologie peut se tromper et d’autre part il n’y a aucun contrôle humain des données collectées !

Inéluctablement, c’est la porte ouverte à tous les abus ; abus bien évidemment niés par une administration, en roue libre, qui se sent invincible puisque, dans tous les cas, c’est la lutte de l’individu seul contre tout un système parfaitement organisé et que, dans le cadre de ce rapport de forces, l’individu ne peut pas gagner !

Il faut se rendre compte du pouvoir qui est conféré au fonctionnaire anonyme au fond de son petit bureau à l’atmosphère étriquée : pour lui vous n‘êtes rien, tout au plus un numéro et il appliquera la Loi sans trembler, et ce phénomène est aggravé avec l‘interface informatique.

D’un trait de plume, pour lequel il n’encourt absolument aucune responsabilité, votre sort est décidé et vous n’avez plus qu’à vous soumettre d’autant que les sanctions, en cas de résistance, sont souvent très fortes pour ne pas dire abusives !

Alors, on peut critiquer la Chine communiste pour sa politique de « contrôle social » liberticide mais la réalité oblige à constater que, finalement, on ne se situe pas bien loin derrière …

Fatalement, la vie, du fait de ces dérives prétendument sécuritaires et écologiques, va devenir un enfer ; sauf pour quelques bobos écolo-conscients aux revenus confortables qui pourront y échapper !

C’est la preuve flagrante que l’Etat a pour but de contrôler les populations, en utilisant autrefois la religion et désormais l’écologisme et une politique sécuritaire qui, vous l’avez sans doute remarqué, ne s’étend pas aux dealers des cités !

Alors, bien sûr, il y a quelques avantages qui sont prodigués à la populace en échange de sa soumission mais il est quand même évident que nous glissons insidieusement vers un système totalitaire.

Il est d’ailleurs curieux de constater que les technocrates ont tendance à croire qu’une réglementation autoritaire résout tous les problèmes alors que, la plupart du temps elle les amplifie.

En fait, l’administration n’hésite jamais à recourir à l’abus d’autorité, qui a le « mérite » d’éteindre la contestation, et à l’excès de pouvoir pour assoir sa domination car le but est bien de soumettre les populations.

Finalement, le constat est accablant :

L’Etat réduit sans cesse les libertés individuelles, il exerce une pression constante de plus en plus forte et étrangle petit à petit le pays et, finalement, les pauvres français n’ont pas le choix …

Ce qui amène au constat qu’il n’y a que 2 options : se soumettre ou s’enfuir !

Les résistants et les réfractaires, et tous ceux qui n’ont plus confiance, s’en vont (beaucoup vers les USA) parce qu’ils sentent bien qu’il n’y a plus rien à faire ni à espérer dans un pays qui se trouve sur une inexorable pente descendante tant économique que du point de vue des libertés, que rien ne semble pouvoir arrêter.

Ce sont évidemment les plus jeunes !

Les autres subissent mais il faut être conscient que, désormais, le citoyen honnête prend des risques à vivre en France !

Bien cordialement à tous !

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Taxer les retraités pour boucher les trous creusés par les fonctionnaires

Face à une dérive budgétaire devenue incontrôlable, le gouvernement est aux abois, et F Bayrou, qui ne veut fâcher personne pour pouvoir garder son poste de 1er ministre, lance de nouvelles idées de spoliation fiscale dans le but de prendre la température et d’apprécier leur impact sur une population submergée par les impôts et les taxes !

Rien de surprenant d’ailleurs puisque Bercy, le grand argentier et principal responsable de la déroute budgétaire actuelle, cherche de nouveaux « gisements fiscaux » selon une terminologie bien spécifique à cette institution !

Faute de trouver le « gros filon fiscal », la dernière idée en date a été la mise en place, par le biais de la CSG, d’une « contribution des retraités les plus aisés au financement de la Sécurité sociale » en nous expliquant qu’ « Il y a la solidarité intergénérationnelle, mais il y a aussi la solidarité entre aînés, pour ceux qui peuvent se le permettre »,

« Se permettre de payer des impôts en plus », voilà une phraséologie pour le moins suspecte parce que, à bien y regarder, on ne se permet pas, on est contraint de payer des impôts !

Mais cela n’a rien de surprenant car cela fait un moment que le gouvernement, et surtout Bercy, tournent autour des retraités car ils sont trop nombreux et coutent trop cher ; effet direct du baby-boom qui met le système de retraite par répartition en péril !

Enfin, vous allez voir que cela dépend ;  surtout que ce que cette annonce ne dit pas, c’est que les régimes de retraite des fonctionnaires sont déficitaires au minimum de 40 Mds € par an. Et encore, on n’est pas sûr du montant réel car les données sont maquillées dans la comptabilité publique !

C’est donc une bien curieuse conception de la solidarité qui est mise en avant parce que faire payer les retraités du privé pour financer les dettes creusées par les régimes de retraite déficitaires des fonctionnaires, ce n’est rien moins que du racket fiscal pur et simple en faveur d’une catégorie socio professionnelle qui ne contribue pas assez à ses propres régimes sociaux !

Cette idée succède au projet initial de ne pas revaloriser les pensions de retraite pendant au moins 6 mois ; ce qui aurait abouti, de facto, du fait de l’inflation, à une diminution de montant de celles-ci ! Mais ce projet a été recalé avec la chute du gouvernement Barnier !

Vous noterez en outre que la terminologie utilisée n’est pas neutre et a clairement pour but d’influencer la population !

En ciblant les « plus aisés qui peuvent se le permettre » on espère contourner le problème de la contestation populaire puisque, dans l’esprit de la plupart des gens, les plus aisés sont … les autres et là on les décrit carrément comme des « pleins de fric » !

Et, nous savons qu’en matière de fiscalité le français est toujours persuadé que le meilleur impôt est celui qui est payé par les autres ; du coup le tour est joué !

Outre le fait que cette « idée » est absolument lamentable et traduit un manque de courage et d’imagination dramatiques, il est particulièrement scandaleux de s’en prendre à des personnes qui ont cotisé toute leur vie !

En outre, percevoir 2.000€ par mois est aujourd’hui le strict minimum pour survivre correctement ; alors faire passer les retraités qui perçoivent ce montant pour des gros riches qui peuvent se le permettre a quelque chose d’odieux !

Pour ma part, j’ai une autre solution bien plus simple, moins solidaire, mais beaucoup plus efficace : pour boucher les trous budgétaires creusés par les fonctionnaires qui ne cotisent pas assez, il suffit d’augmenter les cotisations des fonctionnaires !

Combien perçoivent F Hollande, JM Ayrault au titre de la retraite ? Environ 35.000 € par mois. C’était aussi le montant que percevait J Chirac !

Ont-ils travaillé 15 fois plus que le retraité moyen pour justifier pareils émoluments ?

Non surement pas et c’est même plutôt l’inverse !

Ces montants, totalement disproportionnés et franchement scandaleux, n’ont pas lieu d’être surtout pour des personnes qui n’ont pas vraiment travaillé dans leur vie !

Et si vous connaissiez le montant des retraites allouées à nos hauts fonctionnaires, vous tomberiez de votre chaise !

Mais, cette solution ne sera évidemment pas utilisée car … il ne faut pas fâcher les fonctionnaires qui pourraient se mettre en grève et paralyser tout le système !

Bon rassurez-vous, le nouveau ministre des finances a finalement annoncé que la mesure n’était pas à l’ordre du jour ; évidemment en raison du tollé soulevé !

Par contre, vous n’échapperez pas à l’augmentation des taxes sur les mutuelles de santé parce que le gouvernement poursuit sa politique du saupoudrage fiscal !

Une autre piste est actuellement en phase d’exploration : on parle de supprimer l’abattement de 10% pour les retraités.

Ce qu’on oublie de dire c’est que ces mêmes retraités doivent souscrire une mutuelle dont le cout dépasse largement les 1.000€ par an alors que les cotisations correspondantes ne sont pas déductibles du revenu imposable (contrairement à ce qui se passe pour les actifs).

Par contre, on maintient les avantages du secteur public en matière de jour de carence …

Encore et toujours le deux poids deux mesures en faveur du secteur public !

Et après on vient nous parler de justice fiscale …

Enfin, le gouvernement a relancé la piste des 7 heures travaillées gratuitement par les Français ; autrement dit, il propose le travail gratuit qui est … proscrit par le code du travail car c’est de l’esclavage !

Décidément, nos hauts fonctionnaires ne doutent de rien et ne reculent devant aucun excès ni devant aucune manœuvre, même illégale, pour boucher les trous qu’ils ont eux-mêmes creusés !

En fait, l’Etat français est au pied du mur de la dette et n’a pas de solution « satisfaisante ». Visiblement, nos hauts fonctionnaires n’ont pas conscience qu’ils sont arrivés au bout du chemin de la dépense publique sans contrainte … et qu’il va falloir faire des économies !

Néanmoins, il y a des signes qui ne trompent pas … et cette fébrilité fiscale va déboucher probablement sur de mauvaises nouvelles ; surtout si la capacité d’emprunt diminue et ne permet plus de faire face aux dépenses engagées !

N’espérez pas y échapper et attendez-vous, dans les prochains mois, à une augmentation de la CSG, le meilleur impôt de Bercy, cet impôt à haut rendement qui frappe tous les revenus sans abattement !

Bercy brule d’envie d’y recourir !

L’Etat protège les français ?

Sérieusement !

Mais qui a pu proférer une ânerie pareille ?

Bien cordialement à tous !

 

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Au secours, Séjourné veut sauver l’industrie automobile européenne

Stéphane Séjourné, commissaire européen à l’industrie, vient d’annoncer un plan en vue de redresser l’industrie automobile européenne en plein marasme.

Séjourné, c’est l’ancien conjoint de Gabriel Attal qui a fait un passage météorique aux affaires étrangères sous le gouvernement  de son « copain » à l’occasion duquel il a surtout été remarqué pour ses … bévues et dont le cv confine avec le néant.

Il est évident qu’il doit ses différents postes plus à ses relations qu’à ses compétences … car il reste à ce jour sans expérience professionnelle et sans jamais avoir rien fait de ses dix doigts. Dernier détail, il ne pratique pas l’anglais, langue véhiculaire de l’Europe !

Mais, il a un plan pour « sauver l’industrie automobile européenne ».

L’Europe au travers de la présidente de sa commission Ursula von der Leyen est tombée dans les pires travers du fonctionnement administratif à la française que, malheureusement, nous avons réussi à imposer ; raison en partie pour laquelle le Royaume Uni a choisi de faire le Brexit !

Partant d’un principe scientifiquement faux (le CO2 est un polluant), Bruxelles a réussi à imposer sa volonté de décarboner l’Europe avec d’une part les énergies renouvelables  et d’autre part le véhicule électrique !

Ce faisant, les bureaucrates de Bruxelles ont réussi l’exploit de cocher toutes les cases de ce qu’il ne fallait pas faire :

-mettre en place, par le biais d’une taxe sur l’énergie, une énergie chère alors que l’on sait que l’économie c’est de l’énergie et que celle-ci doit être bon marché, abondante, stable et disponible. Les couts de l’énergie étant devenus prohibitifs, les couts de production européens se sont envolés au détriment de la compétitivité et des exportations.

-pénaliser le nucléaire, notamment français, au nom d’une idéologie purement écolo pour favoriser les énergies renouvelables instables et subventionnées. Le désastre est aujourd’hui patent avec une fameuse Energie Wende allemande qui a prouvé toute son inefficacité malgré 500 Mds € de dépenses !

-interdire la production de véhicules thermiques à compter du 1er janvier 2035 tout en subventionnant massivement le véhicule électrique (qui ne se vend qu’accompagné de plantureuses subventions que l’Etat n’a plus les moyens de payer) ; sans voir que les chinois avaient une bonne dizaine d’années d’avance sur nous avec un effet désastreux sur les importations chinoises de batteries !

-imposer aux constructeurs auto un calendrier de réduction des émissions de CO2 (avec un plafond) irréaliste avec des amendes monstrueuses (norme CAFE),

Ils ont été accompagnés par les industriels, notamment allemands, qui, de façon fort malhonnête, ont pensé que le véhicule électrique allait s’imposer facilement.

De son côté, l’administration française s’est totalement investie dans ce concept mortifère notamment en mettant en place des ZFE et en alourdissant, au-delà de toute raison, un malus fiscal dont le principal effet a été de massacrer la filière automobile ; le but étant évidemment de contraindre la population à jeter les véhicules thermiques qui fonctionnent pour acheter des véhicules électriques et augmenter … les recettes de TVA !

On sait ce qu’il en est advenu, puisque le gouvernement est confronté à une véritable déroute budgétaire ; notamment du fait de la diminution des recettes fiscales et ce phénomène pourrait bien s’amplifier dans les prochaines années alors que nos hauts fonctionnaires de Bercy cherchent encore à augmenter la pression fiscale par … tous les moyens !

On sait que cette politique européenne a été en outre touchée de plein fouet par l’invasion russe de l’Ukraine avec l’obligation, pour ne pas financer la guerre impérialiste de la Russie, de stopper les importations de gaz russe bon marché qui profitaient essentiellement à l’industrie allemande.

Les résultats ont été à la hauteur des ambitions !

Ils sont absolument catastrophiques avec une énergie chère, des voitures électriques qui, en raison de défauts rédhibitoires (cout, autonomie, chargement lent, bornes absentes), ne se vendent (mal) qu’avec de plantureuses subventions et à la fin une invasion des voitures chinoises et des fermetures en masse d’usines avec, à la clé, des pertes d’emplois catastrophiques !

Pour faire court, au nom de la sauvegarde de la planète et afin d’arriver à la neutralité carbone en 2050, il a été décidé de massacrer l’économie européenne et le résultat est absolument « éblouissant » !

Tout cela était tellement évident que nous avions dès 2019 prédit la catastrophe mais personne n’a voulu le voir ICI et LA !

Désormais, les constructeurs auto viennent de prendre conscience que leurs produits ne se vendent pas et qu’ils courent à la catastrophe !

Ils estiment que les objectifs visés par les normateurs de Bruxelles sont intenables et appellent à moins de rigidité pour essayer de sauver l’industrie auto européenne qui représente quand même 13 millions d’emplois.

Ils estiment aussi que les droits de douane sur les voitures chinoises, ou plus exactement les batteries, sont inappropriés !

Alors aujourd’hui, l’Europe vient présenter, par la voix de Séjourné ses « solutions » pour sauver l’industrie automobile européenne … après avoir pris toutes les mesures possibles pour la faire s’effondrer !

Autant vous prévenir de suite, n’attendez aucune reconnaissance des erreurs passées, aucun retour en arrière : l’avenir de l’automobile en Europe est à l’électrique et évidemment, ce sera la solution bureaucratique !

-mettre en place un « Clean Industrial Deal » pour améliorer la compétitivité à court terme. C’est un plan de décarbonation de la production industrielle qui sera soutenu par un fonds pour la compétitivité. Ici, il faut comprendre que l’Europe versera des subventions mais pour le reste ce ne sont que des grands mots pour des « actions » ridicules !

-Créer un « choc de la demande » avec un accent particulier sur les flottes d’entreprises qui représentent 58 % des achats de véhicules neufs. On va donc augmenter les pressions sur les entreprises pour les forcer à acheter plus de véhicules électriques avec une logique imparable : Plus les entreprises achèteront de véhicules électriques, plus se développera un marché de l’occasion pour les particuliers qui pourront acheter des véhicules électriques de 2ème main.

Ce genre de contrainte existe déjà en France puisqu’elles sont tenues d’acheter un quota de véhicules électriques sous peine d’amendes. Le problème est que bien souvent les véhicules électriques ne correspondent pas aux besoins des entreprises et de toute façon si elles achètent (ou louent) plus de véhicules électriques, sous contraintes, le surcout en sera forcément supporté par le consommateur final !

-Augmenter le nombre de points de recharge qui seront, bien entendu, financés par l’impôt.

Restent deux questions non résolues :

-Les matières premières critiques. Pour échapper à l’emprise de la Chine, on veut diversifier les approvisionnements via des partenariats avec le Chili, l’Argentine, l’Australie et rouvrir des mines en Europe en accélérant la délivrance des permis de forer malgré la résistance des riverains … écolos ! Autrement dit, l’écologie se retourne contre ses propres idéologues !

-La fabrication des fameuses batteries reste toujours un gros problème en Europe alors que le suédois Northvolt a fait faillite après des investissements gigantesques dont beaucoup sont issus de … subventions car aujourd’hui l’Europe reste, sur ce plan, dépendante des chinois et aucune solution industrielle n’est en vue !

Les industriels seront mis aussi à contribution et Séjourné attend d’eux qu’ils privilégient les investissements en Europe et y maintiennent les emplois.

Comme tout système étatique qui se respecte, Bruxelles n’a que 3 moyens d’action : taxer, interdire, subventionner et il est visible que nous sommes en présence d’une vision du bureaucrate qui pense qu’il va pouvoir régler le problème en … augmentant les contraintes !

Si M Séjourné faisait en effort de réflexion et avait une quelconque expérience professionnelle, il se rendrait compte que ce genre de démarche n’a jamais fonctionné !

Nous n’avons finalement qu’un plan qui se gargarise de mots vides et qui va faire la part belle aux futures subventions payées avec nos impôts ; sans aucune notion d’économie de marché, de libre concurrence, de prix de marché.

Le citoyen européen et les entreprises n’ont pas le choix. Ils doivent se soumettre alors que la seule solution réaliste serait de reconnaître les erreurs commises et de stopper toute cette règlementation nuisible tout en laissant les constructeurs continuer à produire des véhicules thermiques.

Seulement, les normateurs de Bruxelles ne peuvent l’accepter car ce serait reconnaître qu’ils se sont trompés et ce serait remettre en cause leur pouvoir !

Il ne faut jamais attendre de la part de ceux qui ont provoqué le désastre, surtout lorsqu’ils agissent au nom d’une idéologie, qu’ils vont prendre les mesures pour corriger leurs erreurs …

En attendant les usines ferment … et les constructeurs vont se redéployer vers des pays moins contraignants !

Rien de neuf finalement !

Bien cordialement à tous !

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Retraites, le modèle social français prend l’eau

F Bayrou, l’homme qui voulait être président et qui n’avait qu’un seul but, entrer à Matignon, ne veut plus en sortir ; et pour cela il va utiliser tous les moyens qui vont se résumer à un seul : Ne rien faire, ne rien décider, ne toucher à rien et lâcher un peu de lest vis à vis de tous pour ne fâcher personne.

Et, pas de doute, à ce jeu-là, F Bayrou est le meilleur mais, rançon d’un comportement qui ne vise qu’à préserver des intérêts strictement personnels, le gaspillage des deniers publics n’est pas près de s’arrêter !

D’ailleurs, en louvoyant de tous bords, il n’est même pas sûr d’arriver à sauver sa peau de premier ministre face à des partis politiques, parfaitement conscients de la situation et bien décidés à en profiter, qui se livrent à d’odieux marchandages pour ne pas dire chantages, à propos de la soi-disant réforme des retraites.

En effet, à bien y regarder, cette réforme n’en est pas une, c’est juste un énième replâtrage pour maintenir en survie le système en vigueur depuis 1945.

Mais, il est bien connu qu’en ajoutant une béquille à une jambe de bois on va sauver un système, vicié à la base, qui partait du principe qu’il y aura toujours suffisamment d’actifs pour payer les retraites !

Si, en 1945, le système pouvait sembler viable, c’est qu’il y avait alors 5 ou 6 actifs pour un retraité. De fait, les cotisations payaient les retraites.

Or, aujourd’hui, c’est 1.6 voire même 1.4 actif pour un retraité et à terme ce sera encore moins compte tenu de l’évolution économique désastreuse du pays.

En outre, l’âge de la retraite avait été fixé à 65 ans parce que l’essentiel de la population mourait avant 65 ans ! Du coup, il s’agissait d’une promesse sur des revenus futurs qui ne coutait pas bien cher puisque l’essentiel de la population ne la percevait pas !

Seulement, deux facteurs sont venus déstabiliser durablement le système.

-La réforme de 1981, sous le mandat de F Mitterrand, qui a réduit l’âge de départ à 60 ans compte non tenu des nombreux programmes de mise en préretraite, pour essayer de réduire, à un cout exorbitant, le chômage structurel contre lequel selon les propres mots du président « on a tout essayé » (en vain) alors qu’à bien y regarder on a surtout essayé toutes les solutions qui ne fonctionnent pas ; ce qui n’est pas tout à fait la même chose !

-L’allongement de la durée de vie à 79 ans pour les hommes et 82 pour les femmes. Du coup la promesse future et incertaine est devenue une obligation qui n’avait pas été prévue à l’origine !

Par ailleurs, pour que cette « réforme » ait un sens, il faudrait :

– que tout le monde soit mis sur le même plan ; c’est à dire que les mêmes cotisations et la même durée de travail devraient donner les mêmes droits. Or, c’est loin d’être le cas car les durées de cotisation et les modes de calcul sont différents pour le public et le privé. Le secteur public est outrageusement avantagé alors que 480 des 1.000 Mds € de dettes accumulées ces dix dernières années proviennent des retraites payées par l’Etat ; lesquelles ne sont pas financées par des cotisations mais par l’impôt et l’emprunt ce qui constitue une faute de gestion criminelle.

– qu’aucun régime de retraite ne soit déficitaire. En effet, non seulement on demande aux jeunes générations de payer les retraites alors qu’elles n’en percevront pratiquement aucune mais en plus elles devront assumer des dettes accumulées parce que les actifs d’aujourd’hui (du secteur public) refusent de payer un montant de cotisations suffisant.  C’est la double peine en quelque sort ! Evidemment, il n’y a qu’une seule solution : il faut augmenter drastiquement les cotisations des employés du secteur public pour, au minimum, revenir à l’équilibre ; mais qui le fera ?

-faire disparaître les avantages indus bénéficiant à certains secteurs publics (EDF, SNCF, RATP) dont certains sont issus de l’idéologie communiste en vigueur à l’époque où ils ont été accordés (1945).

-que les salariés du privé puissent bénéficier des mêmes possibilités de cotisation. Il existe des fonds de pension par capitalisation pour les seuls agents du secteur public  mais pas pour les salariés du privé (Préfon retraite et autres). Il s’agit d’une inégalité de droit ne reposant sur aucun fondement !

-améliorer très sensiblement la gestion (publique) des caisses et leur rendement qui est actuellement très mauvais. Il y a des « fuites » dans les cotisations et les frais généraux (gestion déplorable, personnel surabondant) dans un système très opaque qui ne rend jamais de comptes à ses cotisants. Du coup, le rendement est extrêmement faible pour ne pas dire négatif !

Bien évidemment, dans un pays ou la « valeur travail » est complètement dévaluée et où la seule source de revenus, voire d’enrichissement, considérée comme « honorable » est la spoliation fiscale des autres, aucun des points cités ne fera l’objet d’une quelconque réforme !

En outre, le pouvoir n’a pas les moyens d’imposer ces modifications sans provoquer un blocage du fonctionnement de l’administration par le biais d’une grève dure lancée par des syndicats d’obédience marxiste !

Par ailleurs, la haute fonction publique n’a aucune envie de changer un système qui lui est si profitable et qu’elle contrôle (hormis les caisses de retraite complémentaires Agirc/Arrco gérées paritairement) !

En dehors de ces considérations, il faut savoir que le système de retraite français, par ailleurs unique en Europe, est un vaste système de Ponzi dans lequel seuls les premiers entrants perçoivent quelque chose,  les derniers étant purement et simplement grugés.

Le drame est que le système actuel est obligatoire, qu’on ne peut pas y échapper, alors qu’il constitue une véritable escroquerie vis-à-vis des plus jeunes puisqu’on leur demande aujourd’hui de payer des cotisations en vue d’une retraite qu’ils ne toucheront probablement pas dans 30 ou 40 ans parce que le système aura sauté ou parce que le montant des pensions sera infime du fait de la dévaluation du point de retraite en raison de la diminution du nombre de cotisants !

En fait, à l’encontre de la réalité à la fois économique mais surtout démographique (la population vieillit et le nombre d’enfants scolarisés diminue), la retraite par répartition vit ses derniers instants ; mais personne ne veut le voir et surtout pas les partis politiques qui s’imaginent encore avoir un pouvoir à ce propos et prétendent sauver le fameux modèle social français, fait de droits acquis immuables, dans un monde qui bouge.

Le seul système viable et juste est le système par capitalisation, bien plus performant, géré par des sociétés privées tenues de rendre des comptes annuels. Il permet d’accumuler individuellement de l’épargne mais aussi de bénéficier d’une revalorisation annuelle par le biais de la thésaurisation et enfin de choisir son niveau de cotisations ainsi que sa date de départ en retraite ; toutes choses qui sont impossibles avec le système actuel.

En dehors du fait que ce cirque politicien prouve de manière flagrante un décalage inquiétant entre des élites surprotégées et le monde réel, on peut se demander quels sont les buts réellement poursuivis à maintenir un système dont tout le monde sait qu’il est voué à l’effondrement ?

Car arrivera un moment où il faudra changer de système parce qu’on n’aura pas le choix !

Mais cela ne préoccupe visiblement pas les partis politiques qui ne sont plus aujourd’hui que des agitateurs !

Personne n’en parle et personne ne souhaite réduire les déficits alors que la France est au bord d’une crise budgétaire et financière majeure !

C’est évidemment de la folie, mais visiblement tout le monde s’en moque !

Jusqu’à quand ?

Bien cordialement à tous !

 

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Les prédateurs, ça se confirme !

Parfois, le doute est permis …

Parfois, on peut hésiter à formuler certaines idées ou opinions par peur de se faire taxer de complotisme ; vaste mot à la mode pour désigner aussi bien les paranoïaques, les fous, les hurluberlus mais aussi tous ceux qui ne pensent pas comme les autorités publiques.

Or, nous savons que celles-ci se sont arogées le droit et le privilège de définir l’opinion publique, la morale … et le comportement des individus.

Toutefois, ici, les choses se confirment !

Dans mon dernier article, j’évoquais la possibilité d’un prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires afin de combler, au moins partiellement, des déficits publics devenus impossibles à contrôler …

Bien évidemment, on vous expliquera que cela ne se fera jamais … jusqu’au jour où on n’aura pas le choix !

C’est un peu comme les hausses d’impôts dont on nous promet qu’elle n’auront pas lieu mais qui finalement sont bien mises en place !

Or, hier soir, samedi, aux environs de 20 h, j’écoutais la radio d’Etat (France Info) dont on sait qu’elle constitue un vecteur important de propagande et j’ai été sidéré par ce que j’ai entendu !

L’animateur faisait état d’une déclaration de M Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, dont on sait qu’il fait partie de l’élite et des gens qui seront nécessairement dans le secret des dieux !

Et, le gouverneur a expliqué qu’il fallait trouver une solution pour éviter le Bank Run, phénomène de panique bancaire qui se trouve aujourd’hui amplifié par internet et les réseaux sociaux ; en insistant sur le fait que l’information qui pouvait y circuler n’était pas nécessairement vraie ni fondée … ce qui est objectivement vrai.

Il faisait référence plus particulièrement à 2 banques américaines de la Silicon Valley (dont une dénommée SVB Silicon Valley Bank) qui avaient fait faillite en 2024 parce que « des rumeurs » avaient couru sur internet et que les déposants s’étaient précipités pour retirer leurs avoirs ; mouvement d’autant plus rapide qu’aujourd’hui, avec la possibilité d’opérer ses opérations bancaires en ligne, le phénomène peut prendre des proportions incontrôlables !

Et, de fait, en 48 heures, le retrait « précipité » des dépôts bancaires avait provoqué leur mise en faillite.

Il faut savoir écouter ce que disent les gens qui font partie de l’élite … et comprendre ce qu’elles ont à dire car ces déclarations ne sont jamais formulées à la légère ; mais il reste souvent à bien en comprendre le sens réel !

Le gouverneur n’a, à aucun moment, évoqué la question de la solvabilité de ces banques pour ne s’attacher qu’au fait que c’est bien le Bank Run qui avait provoqué leur mise en faillite.

Il souhaitait donc que des mesures soient prises …

Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un haut fonctionnaire français éprouve le besoin de mettre en place de nouvelles règles ; c’est un réflexe « professionnel ».

Là où ça devient intéressant c’est que si vous pensez qu’il souhaitait mettre en place de nouvelles règles pour s’assurer de la solvabilité des banques, vous vous trompez !

Son vœu était de contrôler les mouvements  de fonds et plus spécialement d’empêcher ces phénomènes de Bank Run assimilables à des mouvements  de panique.

Et quelle solution a-t-il proposé ?

De mettre en place une règlementation qui permettrait tout simplement d’empêcher les retraits d’argent !!!

A croire que M le gouverneur de la Banque de France a lu mon article !

Mais évidemment, il n’en a pas tiré les mêmes conclusions car, lui, il est là pour maintenir le système en place ; pas pour sauvegarder les intérêts des clients des banques ou des épargnants !

Car, il est évidemment probable que si la situation financière de la France venait à devenir très délicate, et il est probable que ce sera le cas au minimum en fin d’année, se mettraient alors à circuler, sur internet et ailleurs, des informations qui, par nature, deviendront virales et seront impossibles à stopper.

Et effectivement, il pourrait alors s’enclencher un phénomène de Bank Run au détriment des banques, bien sûr, mais aussi et surtout de l’Etat qui pourrait voir sa stratégie mise en échec.

Et, visiblement, LA solution trouvée est d’empêcher tout simplement l’argent de sortir des banques et donc de limiter les retraits en espèces ; sans toutefois fixer de seuil ou de limites !

C’est simple et il fallait y penser même s’il ne fait pas dans l’originalité et rejoint en cela la volonté d’une partie des élites bancaires françaises mais aussi européennes de supprimer tout simplement l’argent en espèces pour ne conserver qu’une monnaie totalement numérique.

Seulement, pour l’instant, cette volonté a été mise en échec du fait de la résistance de certains pays qui restent attachés aux billets de banque.

Reste à trouver les « bons arguments » pour justifier pareille remise en cause de la liberté et pareille atteinte à la propriété individuelle sans afficher ouvertement les buts réels de telles dispositions dont on sait qu’elles n’ont pour but que de contrôler les mouvements de fonds qui doivent, à un moment ou à un autre, selon l’orthodoxie de notre administration bienveillante, finir dans les poches de … l’Etat !

N’oublions pas que de telles dispositions existent avec la Loi dite Sapin II ; mais exclusivement en ce qui concerne les dépôts des contrats d’assurance vie dont les retraits peuvent être bloqués pendant 6 mois.

Bien évidemment, de telles dispositions seront présentées comme étant prises dans l’intérêt des déposants ; bien entendu !

Chacun fera bien entendu ce qu’il voudra de ce type d’information … mais le doute commence à se dissiper !

Bien cordialement à tous !

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Voici venir le temps des prédateurs

La France avait prévu de stabiliser sa dette à 112,8% du PIB à l’horizon 2027, elle vient d’être sanctionnée par l’agence de notation Moody’s notamment en raison de l’instabilité gouvernementale mais aussi et surtout parce qu’il devient évident que le pays ne maitrise plus ses déficits qui se sont envolés à 113.7% !

Le déficit pour 2024 devrait s’élever à 6.5% mais nul doute que les comptes seront maquillés (comme pour 2023) afin de masquer une réalité désastreuse ! Les milliards continuent à s’envoler et le déficit pour 2025 est prévu pour s’établir à 5.4%, ce chiffre devant être considéré comme un minimum, tandis que la croissance est attendue à 0.8% si … tout va bien !

L’Etat dépense donc sans compter pour enregistrer une très faible croissance. En fait, ce déficit n’est rien moins qu’une subvention à l’économie (en favorisant la consommation) et, à bien y regarder, si vous retranchez 5.4 de 0.8 vous avez bien une récession de -4.6% qu’évidement on s’efforce, en haut lieu, de cacher !

Cette situation est objectivement confirmée avec l’explosion du nombre des faillites d’entreprises.

L’année 2025 promet donc d’être mouvementée sur le marché de la dette française alors qu’il va falloir emprunter 340 Mds € ; et les mois prochains risquent d’apporter leur lot de (mauvaises) surprises alors que l’on sait que les ressources fiscales sont très insuffisantes pour faire face à des dépenses que notre haute fonction publique refuse de diminuer.

Il faut être conscient que l’Etat est désormais à la merci d’un effondrement économique (qui a déjà commencé) et, par voie de conséquence, de ses recettes fiscales !

Maintenant, imaginons que l’Etat, qui, emprunte actuellement 1 Md € par jour et dont la dette de 3.303 Mds € coute de plus en plus cher, doive faire face à un assèchement du crédit en raison de son incapacité à placer ses emprunts obligataires (OAT), et se retrouve à bout de ressources ?

La France serait confrontée à ce que l’on appelle une « crise de la dette » et serait acculée à la faillite !

Que se passerait-il alors ?

Les « plus hautes autorités » seraient amenées à prendre des dispositions  spéciales pour assurer la « sauvegarde des intérêts de l’Etat ! ».

Il convient d’être très prudent quant à ce qui pourrait se passer mais la seule chose dont on puisse être certain c’est que ceux qui contrôlent l’Etat n’auront absolument aucun scrupule à spolier les français lorsqu’on n’aura plus d’autre choix et nous aurons alors atteint le moment de tirer les conséquences de 50 ans de gabegie publique !

Auparavant, avant l’€, on dévaluait c’est à dire que la monnaie perdait de 10 à 30% de sa valeur avec pour résultat d’amputer d’autant le patrimoine financier des français.

Seulement, aujourd’hui, la dévaluation n’est plus possible ! On est donc obligé d’utiliser d’autres techniques, toutes aussi néfastes, et le prélèvement autoritaire sur les comptes bancaires fait partie de ces mesures !

Il faut savoir que l’épargne des français constitue, de facto, l’ultime « levier d’action » que l’Etat n’hésitera pas à utiliser surtout que c’est de l’argent gratuit : il suffit juste de tourner le compteur pour augmenter le prélèvement même si cela à des effets négatifs, voire destructeurs, sur l’économie.

Et, effectivement, le nouveau ministre des finances vient d’exprimer une augmentation de la fiscalité sur l’épargne, au nom de la justice fiscale, alors que celle-ci est déjà au plus haut niveau dans l’Union Européenne !

Et, quand on sait que les français ont accumulé 7.000 Mds € d’épargne … il faut bien comprendre que quand on vous parle de justice fiscale il s’agira en fait de matraque fiscale !

Bien évidemment, le recours à ce type de mesure doit s’entourer, en théorie, de beaucoup de précautions pour éviter les fuites ; afin surtout que les braves français ne puissent pas, dans le but de protéger leur épargne, prendre eux-mêmes des contre-mesures qui seraient de nature à faire échouer le plan gouvernemental.

En effet, l’échec signifierait l’effondrement financier du pays incapable de faire face à ses échéances et notamment au paiement des salaires et retraites de ses employés ! Et, ce n’est pas une figure de style …

En 2015, au moment où cela allait très mal en Grèce, avec un risque de faillite (qui a eu lieu) et un risque de sortie de l’€ qui aurait ruiné l’ensemble des épargnants (qui n’a pas eu lieu) ce n’est pas moins de 200 Mds € qui ont pris le chemin de l’étranger, et notamment de l’Allemagne, avant blocage des comptes. C’est évidemment énorme pour un pays de seulement 10 millions d’habitants !

Mais, la Grèce n’est pas la France … car cette dernière est bien mieux organisée pour s’assurer le contrôle de l’épargne et des flux financiers ; sans compter sa capacité absolument hors norme à organiser la spoliation fiscale !

Nos hauts fonctionnaires de Bercy feront donc leur possible pour assurer la réussite de l’opération ! Mais on peut quand même se poser la question de savoir si des fuites ne seraient pas possibles ; notamment par le biais d’un délit d’initié ?

Qu’est-ce qu’un délit d’initié ? Il s’agit du fait de profiter d’informations confidentielles pour opérer des opérations boursières dans le but d’obtenir des gains financiers hors de proportion avec ceux que vous pourriez obtenir sans ces informations. Il s’agit d’un délit sanctionné pénalement lorsqu’il vient à être prouvé par l’AMF (autorité des marchés financiers).

Mais, que croyez-vous qu’il va se passer ?

Bien évidemment, compte tenu de la lourdeur légendaire de l’administration, une telle décision va prendre un peu de temps et impliquer un certain nombre de personnes … qui seront dans le « secret des dieux » !

Ces personnes seront donc informées au préalable de l’opération qui se réalisera de la manière suivante : Le samedi après-midi les banques fermeront normalement mais elles ne rouvriront pas le mardi matin ! Toutes les opérations bancaires seront bloquées jusqu’au … jeudi ; au moins. Et le jeudi les français découvriront que leur compte bancaire a été amputé de 10% ; ce qui ne manquera pas de les mettre en colère  mais … il sera trop tard !

Inutile de vous dire que ce scénario existe, il est prévu et il n’attend plus que le « top départ » qui sera donné par les « plus hautes autorités de l’Etat » !

Néanmoins, vous ne pensez tout de même pas que les hauts fonctionnaires, ces profiteurs du système, du moins ceux qui vont participer à la mise en place de cette opération, ne vont rien faire pour tenter d’échapper, au moins partiellement, à la spoliation en ce qui concerne leur propre patrimoine et ne vont pas prévenir leur famille, leurs collègues et amis ?

Et ceux-ci, même s’il est difficile, dans l’urgence, de faire rapidement de gros retraits en espèces, retireront, en toute bonne conscience, leurs avoirs bancaires, juste avant la ponction pour les replacer après ; et ce n’est pas le ministre des finances qui le leur reprochera d’abord parce que ce délit n’existe pas en droit administratif mais aussi parce qu’il ne sera pas le dernier à le faire lui-même !

Car, soyons lucides … Si demain vous apprenez, par le biais d’un « bon tuyau », que l’Etat bienveillant va ponctionner 10% de vos comptes bancaires, qu’allez-vous faire ? Vous allez rester là, à ne rien faire et à attendre ?

Bien évidemment non !

En plus, ce délit d’initié n’existe qu’en droit privé et ne concerne que les opérations boursières concernant les sociétés cotées … Il n’y a donc aucune raison de se gêner puisqu’il n’y a pas de risque pénal et le ministre en charge, tout comme les hauts fonctionnaires concernés, se garderont bien d’en parler au nom de … l’égalité républicaine ; tout le monde étant censé être logé à la même enseigne même si … c’est complètement faux !

Morale de l’histoire ?

Pour ceux qui en doutaient, ils découvriront que l’Etat n’est pas un protecteur mais bien un prédateur et en outre que nous vivons dans un monde cynique dans lequel des personnes censées agir dans l’intérêt commun se retranchent derrière des dispositions légales pour protéger des intérêts particuliers !

Le plus grave c’est que ces mêmes personnes brandissent ensuite la loi et la morale pour imposer leurs actions aux autres !

Mais, bien évidemment, chacun agit comme il lui plait et en fonction de ses croyances et convictions ; bien entendu !

Bien cordialement à tous !

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Bientôt l’effondrement !

Il y a quelque chose d’étrange dans la psychologie humaine à refuser de voir la réalité en face et à toujours essayer de repousser une échéance que l’on sait inéluctable tout en s’efforçant de maintenir ses avantages ; sans voir que l’on va tout perdre si on continue dans cette voie !

Il s’agit d’une forme de déni et, effectivement, vous avez des personnes qui pensent que la catastrophe ne peut pas arriver parce qu’elles ont décidé que celle-ci ne pouvait pas arriver ou, que d’une manière ou d’une autre, elles pourront y échapper !

Et pourtant, combien de mondes se sont écroulés parce que leurs élites refusaient de changer le système qui leur était si profitable (la noblesse française en 1789, la noblesse russe en 1917, …).

E Macron a distribué, sans compter, l’argent qu’on n’avait pas pour maintenir le niveau de vie et la consommation et surtout pour éviter la grogne sociale, voire les émeutes de type gilets jaunes, qui lui ont fait très peur !

Il s’agit, clairement, d’une stratégie consciente, irresponsable et criminelle de fuite en avant !

Seulement, quand on fait n’importe quoi il peut arriver … n’importe quoi !

Le refus obstiné de réformer, de s’attaquer aux situations de rente (les fameux droits acquis), la croissance continue des comités Théodule qui ne servent à rien mais coutent un pognon de dingue, l’argent public, c’est à dire vos impôts, qui file dans des puits sans fonds sans aucun résultat ; tout cela est désormais une réalité devenue impossible à dissimuler ! Sur les 1000 Mds € de dette supplémentaire accumulée entre 2017 et 2024, 450 Mds sont dus aux déficits des régimes de retraite de la fonction publique et des régimes spéciaux ; ce qui laisse à penser que la dette explose pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires qui ne paient pas des cotisations suffisantes, et des retraités de la Fonction Publique et des régimes spéciaux qui sont clairement les choyés du régime !

Les foyers de dette subsistent et il va falloir emprunter 345 Mds € en 2025, ce qui est absolument gigantesque (la France est le 1er emprunteur européen et de très loin), pour couvrir à la fois le remboursement des emprunts venus à échéance et les frais de fonctionnement d’un Etat qui essaie juste de sauver les meubles … en essayant de nous faire croire qu’il fait des efforts alors qu’il n’en fait aucun !

Tout le problème est que ce montant à emprunter dépasse de très loin les capacités fiscales de remboursement puisque la totalité des recettes fiscales potentielles se sont élevées à 311 Mds € pour 2024. Le déficit initial prévu était de 147 Mds € et il a « explosé » à 180 !

La vision étriquée du monde de l’élite, ancrée sur ses privilèges, est une vision de fonctionnaire et non de décideur. On va donc continuer dans les errements précédents qui se sont pourtant révélés si nocifs car, l’’incompétence des dirigeants n’aboutit qu’à l’application de la toujours sempiternelle solution : augmenter la pression fiscale pour rattraper les boulettes passées et financer les déficits tout en remboursant les dettes ; ce qui est totalement impossible avec la masse fiscale actuelle

A Mayotte, E Macron a été très mauvais (il n’a pas supporté de ne pas avoir été accueilli en sauveur), E Borne a été très mauvaise (elle tourné le dos à ses interlocuteurs lorsqu’elle s’est trouvée à cours de réponses préparées d’avance), F Bayrou a été très mauvais : il a ânonné un texte préparé par un fonctionnaire subalterne ; ce qui explique sa réaction de petit fonctionnaire édictant des règles et des interdictions pour des gens qui ne vivent pas dans le même monde que lui (avec notamment l’interdiction de reconstruire des bidonvilles déjà reconstruits à 80%), qui n’ont rien à faire de telles interdictions qui … ne seront d’aucun effet !

Il faut être lucide : F Bayrou n’a rien du leader charismatique, visionnaire, inspiré et libéral susceptible de mettre en œuvre les réformes structurelles indispensables.

E Macron, qui est lui-même totalement carbonisé, l’a nommé à ce poste soit parce qu’il n’avait personne d’autre soit parce qu’il ne voulait personne susceptible de lui faire de l’ombre.

Mais, ne croyez surtout pas que les ministres soient utiles et qu’ils fassent quoique ce soit …

Ce sont, au mieux, des agents d’influence en faveur de tel ou tel groupe de pression !

Aujourd’hui, tout se passe derrière l’estrade sur laquelle s’agitent les marionnettes. C’est la haute administration qui décide et qui détient la réalité du pouvoir. Et en plus elle est inamovible puisqu’elle ne subit pas les aléas des élections.

Or, il faut être conscient que, pour la caste de hauts fonctionnaires qui dirige le pays, la seule solution est toujours plus de règles, de contraintes et d’impôts notamment parce que le but est de soumettre la population.

La caste au pouvoir fera donc tout, absolument tout, pour maintenir sa situation et va donc frapper fort fiscalement.

Pour l’instant, il ne s’agit que d’utiliser la bonne vieille technique du saupoudrage fiscal c’est à dire qu’on augmente, un peu, tout un tas de taxes (il y en aurait 482) pour que l’effet soit plutôt invisible même s’il ne sera pas indolore. Le principe, à la base, censé être astucieux, c’est que tout le monde ne paie pas les mêmes taxes et que cela permet donc de disperser l’effet négatif d’une augmentation massive sur tout le monde !

Mais, bien évidemment, il faudra envisager des mesures plus radicales si la situation se dégrade … et elle va se dégrader tout simplement parce qu’aucune mesure de diminution des dépenses n’a été envisagée !

Aujourd’hui, les « décideurs » en sont réduits à ne faire que de la communication comme un certain F Hollande qui, lors de son mandat, nous expliquait qu’il allait inverser la courbe du chômage qui continuait à augmenter ; ce qui n’avait pas manqué d’apporter son lot de sarcasmes !

Malgré les propos lénifiants de notre haute fonction publique qui n’ont pour but que de « tranquilliser » les braves français, la France est désormais à la merci de ses créanciers, qui détiennent 57% de la dette française. Les garants implicites, mais inconscients, des dettes accumulées sont bien évidemment les français eux-mêmes qui ont eu la « naïveté » d’accumuler 7.000 Mds € d’épargne sur lesquels nos « amis de Bercy » lorgnent avec de plus en plus d’insistance.

Car, il faut bien vous dire que, lorsque la situation va vraiment devenir critique, il ne s’agira pas de sauver les meubles de tout le monde. La caste n’hésitera pas, au moment de choisir entre votre patrimoine et sa situation personnelle, à choisir, dans le cadre d’un énorme délit d’initié, une jolie ponction sur vos comptes bancaires dont elle trouvera le moyen, pour elle-même, de s’exonérer !

Nous verrons tout cela dans un prochain article … et vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

Bien cordialement à tous et meilleurs vœux !

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L’autocratie : ce syndrome si français

Le plus grand problème français c’est que nous avons un système étatique qui fonctionne en roue libre sans aucun contrôle et qui impose, à partir de considérations souvent extrêmement sujettes à caution, des décisions qui s’imposeront à une population qui … n’a rien demandé mais qui en subira définitivement les conséquences.

Le locataire actuel de l’Elysée en est un vivant exemple …d’autant qu’il ne supporte pas que l’on refuse de le déifier et que l’on remette en cause les décisions autocratiques qu’il a prises sans l’aval de qui que ce soit !

Mais ne croyez surtout pas que ce comportement ne concerne qu’E Macron !

Tous les présidents de la Vème république ont été atteints, à un moment ou un autre, par le syndrome monarchique de la toute-puissance et on en a un excellent exemple avec Mayotte ; archétype de l’imprévoyance, de l’incompétence politicienne et de l’échec de l’administration.

Les récentes destructions dues au cyclone sont dramatiques mais il faut savoir que l’ile est située dans une zone cyclonique, et, compte tenu de leur fréquence dans la région, la question n’était pas de savoir si le drame allait arriver mais seulement quand ; car il était absolument évident que des bidonvilles de tôles et de palettes ne peuvent pas résister à des vents de plus de 220 km/h, la surpopulation constituant en outre un facteur aggravant !

Mais les « responsables » politiques français ont préféré regarder ailleurs … pour ne pas avoir à avouer leur impuissance quant à résoudre un problème qu’ils … avaient eux-mêmes créé ; en espérant sans doute que le cyclone passerait … à côté !

La situation actuelle résulte d’une succession de fautes, et non d’erreurs, qui remontent à 1974 lorsque la France a décidé de fausser le résultat du référendum d’auto détermination.

Je vous invite à relire les deux articles ici et que j’y avais consacrés en 2018 et dont pas un mot ne doit être retranché ; l’accumulation « d’erreurs » est vraiment impressionnante !

Géographiquement, cette ile fait partie de l’archipel des Comores, dans le canal du Mozambique, qui a été une colonie française jusqu’en 1974 ; date à laquelle a été organisé un référendum d’autodétermination d’accès à l’indépendance.

La vérité c’est que Mayotte n’est pas française ; les mahorais ne parlent pas le français, ne connaissent rien de la France et ne partagent aucune valeur avec la France !

Seulement, et cela vous ne l’entendrez nulle part, le gouvernement français de l’époque a intrigué pour garder Mayotte en dépit des résultats du référendum.

Pourquoi ?

Parce qu’il était prévu d’en faire un porte-avion terrestre avec l’implantation d’une base militaire au nom de prétendus intérêts stratégiques ; ce qui n’a finalement pas eu lieu. Ce n’était donc nullement pour faire plaisir aux mahorais mais juste pour exploiter une opportunité.

En raison de la grossièreté de la manœuvre, l’annexion française de Mayotte n’est reconnue par aucun pays, ni même par l’ONU, c’est à dire qu’en cette circonstance, on ne fait pas mieux que la Turquie qui occupe illégalement Chypre nord !

À partir de ce moment, s’est enclenché un mécanisme dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences.

Jusqu’en 2011, c’était un TOM (territoire d’outre-mer) dépendant de la France mais avec un statut spécifique qui faisait que la loi française ne s’y appliquait que très partiellement ; jusqu’à ce que N Sarkozy décide d’en faire le 101ème département français !

Vous pensez qu’il a agi pour des raisons purement altruistes ?

Certainement pas, il a agi avec des arrières pensées bassement électoralistes dans le but de récupérer des voix en vue de la prochaine élection présidentielle de 2012 qu’il a … perdue face à F Hollande !

Ce faisant, il a fait la même application que F Hollande du désormais fameux adage « ça ne coute rien puisque c’est l’Etat qui paie ! »

N Sarkozy, qui s’est bien gardé de solliciter l’avis des français à ce propos, a alors gravement obéré, pour l’éternité et de manière totalement irresponsable, les finances françaises car cette ile nous coute 2 Mds € par an, et sans doute beaucoup plus à l’avenir, sans aucun bénéfice d’aucune sorte en engageant le pays vis-à-vis de territoires et de populations dont nous ne devrions absolument pas avoir à nous mêler !

N Sarkozy sera-t-il sanctionné par avoir commis une telle faute ?

Non, bien évidemment, pas plus qu’il n’a été sanctionné pour avoir aggravé la dette publique de 800 Mds € entre 2007 et 2012.

La faute impardonnable a été de créer un ilot totalement artificiel de prospérité, entièrement subventionné par l’argent public de la métropole, au milieu d’un océan de pauvreté provoquant, de ce fait et de manière à la fois inéluctable et parfaitement prévisible, un afflux migratoire absolument incontrôlable.

Mayotte n’ayant pas d’économie propre et ne produisant absolument rien, les seuls emplois sont des emplois publics payés par la métropole !

La plupart des victimes du cyclone sont d’ailleurs des comoriens et des malgaches entrés illégalement en masse sur Mayotte provoquant un déséquilibre démographique dramatique avec des personnes sans domicile et sans revenus et pour corollaire une augmentation exponentielle de la délinquance !

Les derniers gouvernements, totalement dépassés par le problème, ont bien essayé d’intimider les Comores ; sans aucun résultat puisque Moroni ne reconnait pas l’annexion de Mayotte par la France !

Et quelle solution est envisageable aujourd’hui pour cette ile qui connait une situation absolument dramatique dont on peut être certain qu’elle va s’aggraver ?

Aucune, absolument aucune, hormis la restitution de Mayotte aux Comores ; ce qui est bien entendu impossible puisque ce serait revenir sur les engagements de la France vis-à-vis des populations locales qui ne veulent pas retourner à leur nationalité d’origine pour des raisons évidemment purement matérielles mais aussi et surtout créer un précédent tendant à porter atteinte au crédit et à l’image de la France !

Nous sommes donc devant une situation inextricable dont la responsabilité incombe totalement aux responsables politiques à l’origine de cette situation !

Le pire est que ces migrants, devenus français au bout de 5 ans de résidence, ont parfaitement le droit de quitter Mayotte pour la Réunion puis pour la métropole et rien ne peut s’y opposer.

Le flux migratoire est donc totalement incontrôlable !

La question qui se pose aujourd’hui est double :

-que fait la France dans cette zone et quels buts poursuit-elle dans une ile où la densité dépasse 550 habitants/km2, où seulement 30% des actifs ont un emploi, où le taux de pauvreté dépasse les 84% avec une population qui compte 50% de -17 ans et où les immigrés représentent 55% du total de la population (car les comoriens fuient en masse la sympathique république islamique des Comores) ?

– comment contenir les couts alors que les infrastructures locales sont totalement dépassées (réseau d’eau, électricité … la pollution par les eaux usées y est désormais dramatique) et que la « reconstruction » probablement grâce à l’importation à grands frais d’algécos va littéralement couter un pognon de dingue alors que l’immigration est totalement hors de contrôle même si certains pensent qu’il soit possible de l’endiguer.

Il est extrêmement peu probable qu’une réponse soit donnée sur ces points notamment en raison des priorités gouvernementales du moment ; lesquelles sont surtout de faire durer le gouvernement !

E Macron, qui a voulu s’y faire acclamer en qualité de sauveur, a encore une fois perdu ses nerfs et s’est fendu d’un « coup de gueule » face à la grogne menaçante de la foule.

Il lui a fallu promettre que la France, encore une fois, allait payer… Pire, il a même promis que les propriétaires des immeubles détruits qui n’étaient pas assurés seraient aussi indemnisés ; ce qui est absolument inadmissible !

L’assurance de son patrimoine est un choix personnel et ne pas les assurer dans une zone cyclonique c’est jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet (qui peut en contenir 6).

En conséquence, pour retrouver un semblant de paix sociale dans une ile gangrénée par la délinquance, on va construire des maisons pour tous ; et cela ne fera qu’aggraver l’appel d’air pour les futurs migrants !

Irresponsable quant aux conséquences de ses décisions, E Macron persiste donc à faire des promesses avec l’argent gratuit des autres, sans jamais solliciter l’avis des intéressés, avec la conviction totalement irrationnelle qu’il y en aura toujours ; à moins que, plus cynique encore, il ait fait ces promesses avec la ferme intention de ne pas les tenir !

Bien évidemment, le cout global ne vous sera jamais communiqué !

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

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Le père « la faillite »

Les dérives du pouvoir sont dues soit à l’incompétence soit à la personnalité des gouvernants soit, pire, à la combinaison des deux !

Le politicien n’est pas un gentil, il n’est pas animé par des sentiments altruistes ; seule compte sa promotion dans l’échelle du pouvoir et il joue sur les sentiments irrationnels de la population pour se faire élire.

En fait, il méprise cette même population qu’il ne perçoit que comme un moyen d’arriver à ses fins, et, une fois ses objectifs atteints c’est à dire une fois qu’il est arrivé au pouvoir convoité, il « oublie » qui l’a fait roi ; n’hésitant pas à se montrer méprisant, voire cassant, avec ceux qui l’ont élu !

Or, quand un élu évoque sa légitimité pour justifier son action et ses dérives, il ne faut pas perdre de vue que celui-ci a bien souvent péniblement recueilli 20 à 25% des seuls votants (au 1er tour) ; ce qui fait souvent encore bien moins par rapport au nombre des inscrits.

A cet aspect des choses déjà peu sympathique, s’ajoute le fait gravissime que les politiciens français ont pris l’habitude de pouvoir dire et proclamer absolument n’importe quoi, n’importe quelle ineptie, sans qu’il y ait jamais de conséquence pour eux hormis leur non réélection ; ce qui est à tout le moins totalement futile car personne n’est irremplaçable.

Cette mise en valeur du mensonge et de la manipulation, accompagnée d’un sentiment de totale impunité, a quelque chose d’éminemment malsain !

La moralisation de l’action publique passe nécessairement par la responsabilisation des décideurs publics ; ce qui veut dire qu’ils ne peuvent pas dire et faire n’importe quoi en toute impunité car une élection n‘est pas un blanc-seing pour une future action néfaste voire délictuelle !

Il suffit de regarder ce qui se passe dans le privé : Un chef d’entreprise qui fait n’importe quoi et qui mène son entreprise à la faillite finit pratiquement toujours au tribunal poursuivi pour banqueroute, faillite frauduleuse, abus de biens sociaux ; ce qui permet de constater que l’Etat bienveillant applique aux dirigeants privés des règles dont il s’exonère lui-même !?!

Seulement, cette forme d’exercice du pouvoir ce n’est pas la démocratie, c’est juste de l’abus de confiance ; c’est tromper les électeurs en leur faisant croire à des mirages et en leur mentant effrontément.

Il en est ainsi de la distribution éternelle d’argent gratuit obtenu par l’emprunt. Il est devenu évident que la gabegie publique et le clientélisme partisan nous ont menés au bord d’un précipice financier alors que tout cela était parfaitement évitable puisqu’on … l’avait prévu ; les dirigeants passés et présents ne pouvant donc même pas dire qu’ils ne savaient pas …

Ils ont agi de manière parfaitement délibérée ; ce qui donne fatalement un caractère délictuel à leur action !

Peut-être connaissez-vous cet aphorisme : Si vous tuez une personne vous êtes un assassin, si vous tuez un million de personnes vous êtes un conquérant !

Il est particulièrement indécent d’en faire un parallèle en matière financière : Si vous creusez un trou de 100.000 € vous êtes un escroc vous creusez un trou de 1.000 milliards d’€, vous êtes un héros !

Il s’agit là d’une inversion inquiétante de la perception de la réalité ; surtout lorsque l’individu est persuadé d’avoir agi pour le bien commun tout en ruinant le pays !

On en a un exemple flagrant avec F Hollande, qui a été extrêmement mauvais durant son mandat et qui se prête à rêver d’un nouveau mandat présidentiel en 2027. Il y a de quoi s’interroger … quant à sa lucidité mais il est vrai que, sous son mandat, la dette n’a augmenté que de 300 Mds € !

Une bonne conscience est souvent une affaire de mauvaise mémoire ou pire une forme de narcissisme exacerbé !

Seulement, si personne n’est responsable de rien alors autant mettre un âne à la place, le résultat ne sera pas pire et, à la fin, cela nous coutera beaucoup moins cher !

On comprend dès lors qu’on ne peut pas laisser impuni de tels agissements qui relèvent du complot contre l’Etat et contre la nation.

Etre chef de l’Etat, premier ministre ou ministre des finances, c’est être responsable de ses actions et de ses décisions et c’est donc être amené à rendre des comptes.

Or, à ce jour, quels sont les comptes qu’E Macron devra rendre en fin de mandat pour avoir mis le pays en faillite ?

Aucun, absolument aucun, il sera même bénéficiaire des nombreux avantages liés à son ancien mandat car la République, bonne fille, choie ses anciens dirigeants même s’ils se sont montrés incompétents ou pire ont mal agi (retraite confortable, financements de locaux, de personnel, de chauffeur, de voiture, et un poste au Conseil constitutionnel largement rémunéré).

De confortables maroquins payés avec l’argent gratuit des autres !

Quels sont les comptes que vont rendre ses différents premiers ministres ?

Aucun !

Quels sont les comptes que va rendre Bruno Le Maire, l’inénarrable ministre des finances, grand spécialiste de littérature pornographique ?

Aucun hormis une vague audition par une commission sénatoriale totalement dénuée de pouvoir  et vis-à-vis de laquelle il n’a pas manqué de se montrer à la fois hautain et méprisant !

Il est temps de mettre fin à l’indécence de telles postures et il y a pour cela deux moyens d’action : préventif et pénal (a posteriori).

A titre préventif :

Le système doit être organisé, par le biais d’une modification constitutionnelle, de telle manière que les politiques ou les gouvernants ne puissent pas faire n’importe quoi, en toute impunité car, il ne faut jamais perdre de vue que ce ne sont jamais les gouvernants qui paient les pots cassés, ce sont toujours les pauvres contribuables qui n’ont bien évidemment rien décidé et n’ont pas eu droit à la parole ; enfermés qu’ils sont dans une prison règlementaire !

Il n’y a qu’une seule solution pour protéger les citoyens contribuables des dérives du pouvoir : il faut absolument interdire les déficits budgétaires car le déficit c’est la solution de facilité et la porte ouverte au clientélisme le plus vil, aux abus les plus flagrants.

Il faut aussi instaurer une institution indépendante, non issue de la haute fonction publique (car on connait les accointances et le laisser-aller de cette caste), destinée à contrôler l’action des gouvernants et à transmettre le dossier à la justice s’il y a lieu.

Il ne faut jamais oublier l’aphorisme de lord Acton : « le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » ; il doit donc être absolument contrôlé.

Les allemands ont adopté de telles dispositions dans leur loi fédérale constitutionnelle ; laquelle est en outre organisée pour éviter les dérives autocratiques et le pouvoir personnel.

A titre pénal (a posteriori)

Il n’y a aucune raison pour qu’un politicien qui exerce des responsabilités soit exonéré des responsabilités que l’on impose aux dirigeants d’entreprises privées.

Pensez-vous qu’un individu comme E Macron, qui n’est qu’un pleutre, prenne le risque de se voir infliger 30 ans de prison pour abus de deniers publics, manipulations financières, cavalerie, abus de crédit, faux et usage de faux ?

Evidemment, ce dernier volet pose le problème, actuellement non résolu, de la politisation de notre système judiciaire dont on sait qu’il vote à gauche, voire très à gauche, et adopte dans ses décisions des postures partisanes allant de la mansuétude inexplicable vis-à-vis des amis politiques et la plus grande sévérité vis-à-vis de ses ennemis (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy) même si ceux-ci ne sont bien évidemment pas des perdreaux de l’année !

En attendant, rien ne se passe, les élus s’agitent dans des débats stériles et jouent, à qui mieux-mieux, au nouveau jeu qui fait fureur parmi les députés « je dégomme le gouvernement », et le pays continue de … s’enfoncer.

Clémenceau avait été surnommé le « père la victoire » à l’issue de la grande guerre.

Quelle trace E Macron laissera-t-il dans l’Histoire ?  Il a de grandes chances d’être qualifié de « père la faillite »  et ses ministres (qui sont pour la plupart des hauts fonctionnaires) d’incapables !

Bien cordialement à tous !

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Mais où est passé l’argent ?

M Barnier, en devenant brièvement 1er ministre, a eu cette explication toute sibylline, teintée de duplicité : Les déficits sont inexplicables, l’argent a disparu, il manque entre 10 et 50 Md€ de recettes fiscales !

En ce qui concerne les hommes de pouvoir, même éphémères, il ne faut jamais perdre de vue le fait qu’ils ne disent jamais la vérité. Beaucoup de gens sont capables de parler pour ne rien dire dans le cadre de réunions inutiles et de repas payés par le contribuable mais bien peu sont capables de dire la vérité et d’agir !

Ce faisant, M Barnier s’est juste fait le petit télégraphiste de Bercy, le temple qui a érigé en religion d’Etat l’appropriation des biens d’autrui par le biais de la spoliation fiscale car c’est bien Bercy qui a été le véritable instigateur du projet de budget refoulé par l’assemblée nationale lors du vote de la motion de censure.

En outre, cette motion de censure a démontré qu’il n’y avait en France aucune volonté politique, de quelque bord que ce soit, pour diminuer les dépenses de l’Etat ! Autrement dit, pour les hauts fonctionnaires de Bercy et pour les élus, il n’y a aucun problème de dette ou de déficit …

Néanmoins, il faut savoir que, eu égard au montant colossal des dépenses, les pontes de Bercy ont constamment les yeux rivés sur les recettes.

Dans ces conditions, la « chute surprise » des recettes fiscales n’en n’était pas une, c’était juste un argument politique . La promesse d’économies n’était qu’un écran de fumée destiné à introduire une franche augmentation du tour de vis fiscal.

Mais alors, comment expliquer cette chute des recettes fiscales ?

Il suffit pour cela de se demander quel est l’impôt qui constitue la principale recette du budget ?

C’est la TVA ; c’est à dire un impôt basé essentiellement sur la consommation.

Et que se passe-t-il lorsque la consommation diminue ?

Le montant de TVA collectée diminue et les rentrées fiscales suivent !

Or, d’après les propres déclarations d’un membre du gouvernement : Plus personne n’a confiance, plus personne n’investit et plus personne n’embauche !

Il y a donc bien un climat d’incertitude, voire d’inquiétude et de défiance qui s’est instauré avec un effet évident sur le niveau d’activité des agents économiques (particuliers et entreprises) qui anticipent une augmentation de la pression fiscale.

A cela, il faut ajouter une augmentation faramineuse des faillites, un écroulement du marché de l’immobilier, et on a l’explication de ce qui est en train de se passer alors que la base fiscale est de plus en plus étroite puisque la population active ne cesse de diminuer. Trop de gens sont payés à ne rien faire par le biais des aides sociales.

En fait, la promesse de ne pas augmenter les impôts n’a pas été crue ; avec juste raison puisqu’on vient d’apprendre que le pouvoir n’a absolument pas tiré les conséquences de la situation en présentant au vote une « loi spéciale » de finances qui prévoit 60 Mds € d’augmentation de la pression fiscale … sans aucune économie.

Cette défiance a en fait commencé bien avant la chute du gouvernement Barnier ; ce qui oblige à penser qu’il y a une dégradation sérieuse de la situation budgétaire depuis bien plus longtemps que ce qu’on a bien voulu nous dire. Le budget 2024 avait déjà été déclaré insincère par la Cour des Comptes.

Entre dépenses excessives et recettes insuffisantes, il y a une explication à cette déroute budgétaire mais on ne pourra en être certain que dans les mois prochains.

Ne serait-ce pas tout simplement l’effet Laffer selon lequel au-delà d’un certain niveau de taxation, les rentrées fiscales de l’Etat diminuent ?

On peut en effet imaginer une combinaison entre d’une part une « allergie fiscale des agents économiques » qui se mettent à contourner l’impôt en travaillant moins car personne n’accepte de travailler pour voir ses revenus confisqués par ou au profit de gens qui ne travaillent pas et  d’autre part une diminution de la consommation par peur de l’avenir voire un appauvrissement d’une partie de la population.

L’Etat se trouve alors confronté à l’effet inéluctable d’une diminution du rendement fiscal ; laquelle met évidemment un Etat très dépensier comme la France, sans marge de manœuvre autre que le tabassage fiscal, en difficulté budgétaire !

Paramètres supplémentaires : La bourse de Paris perd du terrain depuis le début de l’année, les taux d’intérêt français s’établissent désormais au niveau de ceux de la Grèce et l’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note de la France. Les marchés ont donc d’ores et déjà intégré l’écroulement français !

En effet, avec 6.2% de déficit (-180 Mds €)+2.5% d’inflation contre 0.9% de croissance, il est évident que la France est entrée en récession. La très faible croissance, basée sur la seule consommation, n’est maintenue artificiellement qu’au prix d’un déficit très élevé.

La conclusion inéluctable est que la dette va exploser car, si le montant des impôts diminue malgré l’augmentation de la pression fiscale (effet Laffer), cela signifiera bien que le gouvernement aura atteint le bout du bout de la pression fiscale !

L’Etat français sera alors au pied du mur ou plutôt au bord du précipice !

Les dépenses excessives et leur corollaire, la dette, sont devenues, faute de marge de manœuvre, un mistigri poisseux dont on n’arrive pas à se débarrasser alors que tout le monde sait que l’on ne peut pas vivre indéfiniment à crédit !

L’étape suivante sera l’appauvrissement généralisé du pays et, devant l’accumulation des difficultés, la fuite de tous ceux qui peuvent partir et notamment des cerveaux c’est à dire des jeunes diplômés vers un étranger plus clément !

Ne resteront plus que les pauvres qui n’auront pas le choix et les … profiteurs du système.

Combien de temps reste-t-il avant « l’accident » alors qu’on vient d’apprendre que c’est Bayrou, le crocodile du marigot politique, l’homme de l’extrême centre qui voulait être président et qui n’a jamais rien fait ni prouvé quoique ce soit, collectiviste assumé, qui vient d’être nommé 1er ministre ?

Piètre bouée de sauvetage pour un E Macron qui commence visiblement à manquer d’imagination ou tout bonnement d’appuis politiques.

Gageons que ce nouveau 1er ministre n’appportera aucune solution à la situation !

Bien cordialement à tous !

 

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L’être et le néant (billet de conjoncture)

En colère, incompris, mais totalement immobile et figé dans ses certitudes, tel est apparu E Macron lors de sa dernière prestation télévisée.

Candidat de l’élite, essentiellement de la haute fonction publique, choisi pour que tout change mais pour que rien ne change et surtout pas la situation abusivement privilégiée de ses mandants hauts fonctionnaires, élu en 2017, réélu par défaut en 2022, il a été pris au piège de son propre machiavélisme qui se retourne contre lui !

Ce qui est frappant dans son comportement, c’est l’immaturité de l’individu et son corollaire : l’irresponsabilité !

Il est très mécontent mais rien n’est de sa faute alors que tout est de sa faute car c’est pourtant bien lui qui a créé cette situation en dissolvant l’assemblée nationale et c’est aussi sous son mandat que la dette publique a connu une accélération phénoménale pour s’alourdir de la somme absolument jamais vue de 1.000 milliards € en 7 ans !

Et qu’a-t-il fait en retour de positif à part une vague réforme des retraites qui ne règle rien ?

Il n’a rien fait pour réduire les dépenses de l’Etat, ni même le train de vie de l’Élysée, et on vient d’apprendre que le nombre de fonctionnaires avait même augmenté de 83.600 en un an (données de l’INSEE) ; tout l’inverse de ce qu’il faut faire !

Le déni et l’égotisme narcissique poussé à son extrême !

Car, visiblement préoccupé par des considérations essentiellement narcissiques, il n’en conçoit aucune gêne ni aucun complexe, alors qu’il devrait s’excuser platement de nous avoir amené, sciemment, dans une impasse à la fois institutionnelle, politique, économique et financière !

Et, qu’a eu à dire le président à ce propos : rien, absolument rien !

Il n’a visiblement pas écouté ses conseillers en communication.

Il a seulement et clairement exprimé sa conception à la fois hiérarchique et monarchique du fonctionnement de la démocratie française : il commande et les autres doivent obéir ; sinon ce sont des imbéciles, des idiots ou des traitres !

Le monarque jupitérien n’a donc exprimé que son mécontent à l’endroit de ses sujets en niant de manière scandaleuse le rôle de la démocratie parlementaire et en ne proposant rien pour remédier à la situation alors que tout le monde sait que la réalité du pouvoir se trouve à l’Elysée.

Selon sa conception du pouvoir, décidément totalement déconnectée des réalités, les députés doivent voter comme lui l’a décidé ; ce qui est d’ailleurs le schéma « normal » de la Vème république !

Or, cette vision très réductrice du fonctionnement de l’assemblée nationale n’est pas la démocratie et cela démontre qu’effectivement il y a un problème avec ce système qui a mis en place, à l’instigation du général De Gaulle, une monarchie élective sans nous protéger de ses dérives institutionnelles susceptibles d’être liées aux dérèglements psychologiques de celui qui détient le pouvoir !

Car, campé sur son ego, E Macron est désormais le frein à toute évolution et on sait qu’il va s’accrocher coute que coute à sa fonction car, après son mandat, il ne sera plus rien ; ce qui lui est visiblement insupportable !

Il ne semble pas avoir conscience qu’il n’est plus que le représentant complètement fané, détesté des français, de cette haute fonction publique qui se croit intouchable, et qui pense qu’elle peut faire absolument n’importe quoi sans jamais en payer les conséquences !

Alors, E Macron va évidemment tacher de trouver un nouveau 1er ministre, un volontaire pour un poste à durée très courte car comme il ne peut plus dissoudre l’assemblée nationale avant l’expiration d’un délai d’un an il n’y aura aucun changement de majorité et les mêmes causes produiront les mêmes effets !

Après avoir essayé un 1er ministre plutôt de droite, mais totalement étatiste qui n’a eu pour but essentiel que d’aggraver la pression fiscale sans réellement diminuer les dépenses, va-t-il essayer un 1er ministre de gauche encore plus étatiste qui va encore plus augmenter cette pression fiscale afin de tenter, encore une fois, de maintenir le système dont on sait qu’il est voué à l’échec ?

Nous sommes dans une impasse !

Il devient évident qu’E Macron  est un boulet, un obstacle à toute réforme et on touche désormais du doigt, ou on prend en pleine figure, la réalité d’un monde totalement décalé vis-à-vis de la réalité et qui permet d’élire à la tête d’un pays un personnage extrêmement médiocre qui n’a jamais fait la preuve de ses compétences !

Car, une élection, même présidentielle, n’est absolument pas un brevet de compétence, c’est juste, au mieux, une entreprise de séduction !

Or, E Macron a réussi l’exploit, pratiquement impossible, d’amener le pays au bord du précipice avant de le bloquer au niveau de ses institutions (qui étaient d’ailleurs loin d’être démocratiques) à la fois par calcul et mesquinerie.

Clairement, il a montré toute l’envergure de sa personnalité étriquée et a confirmé qu’il n’est pas à la hauteur de sa fonction alors que c’est bien à lui qu’incombe la responsabilité de lancer les réformes et surtout de faire en sorte que le pays ne s’effondre pas sous ses difficultés.

Paradoxal ?

Encore une fois, le vice essentiel de la Vème république apparait de manière éclatante : la volonté du général De Gaulle de faire du président de la république le pivot central du pays par le biais de l’élection au suffrage universel, sans impliquer quelque responsabilité politique que ce soit, et à seule fin de ne pas dépendre du parlement dans une démocratie parlementaire, a été une erreur fondamentale ; surtout lorsqu’elle est basée sur une personnalité médiocre !

Car, malheureusement, la médiocrité ne peut amener que le pire et l’incapacité à résoudre les problèmes ; et les meilleurs conseillers du monde n’y peuvent rien !

Alors, oui, E Macron est bien le président de la république mais son comportement trahit, de manière éclatante, la petitesse et la mesquinerie d’un personnage qui, en fin de compte, face à l’importance du moment et de la situation, s’avère n’être pas à la hauteur de sa fonction !

Alors, certes le spectacle de ces disputes politiciennes à l’assemblée nationale, ces discours verbeux, ces effets oratoires sans profondeur, qui n’ont d’autre but que de faire du bruit et éventuellement de déstabiliser l’adversaire du moment, dans lesquelles l’ego des parlementaires a pris le pas sur l’intérêt national, est apparu parfaitement lamentable mais le président boulet est désormais le principal obstacle à la remise en question du système fiscal et social français qu’il faut impérativement remettre à plat !

Car, quoiqu’on en dise et quoiqu’on en pense, l’avenir passera nécessairement par une diminution de la fiscalité, des dépenses publiques, du nombre de fonctionnaires, des aides sociales parce que nous n’aurons pas le choix !

Celui qui proclame l’inverse est un menteur ou un fou !

Bien cordialement à tous !

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Les français vivent dans une prison règlementaire !

Bien que le système politique français soit régi par la Vème république, il faut savoir que la déclaration des droits de l’homme de 1789 a valeur constitutionnelle ; ce qui signifie que ses règles doivent s’appliquer …

Rappelons-en quelques dispositions intéressantes.

Article 1 : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

 Article 4 : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5 : La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 6 : La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7 : Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Article 8 : La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 9 : Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Article 14 : Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

 Article 16 : Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.

Article 17 : la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Il est frappant de constater que le mot qui revient sans cesse dans ces dispositions est : la loi et nous avons de fait un système qui instaure le principe de la primauté absolue de la Loi qui … protège la liberté, l’égalité (devant la Loi par la suppression des privilèges), l’inviolabilité du droit de propriété et assure le consentement à l’impôt.

Cette primauté de la Loi a été symbolisée par la fameuse citation de Lacordaire (1802-1861) : Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Et ce sont effectivement ces principes qui sont appliqués aujourd’hui dans le cadre de ce que j’ai appelé le « légalisme ». L’action publique se base et se retranche derrière la Loi pour justifier son action.

Mais, que reste-t-il de ces grands principes 235 ans plus tard. Est-ce que la loi peut tout et est-ce que la Loi protège l’individu et assure sa liberté ?

La réponse est … Tous ces grands principes ont été foulés aux pieds bien que l’on vous assure que la France est bien un Etat de droit !

Encore faudrait-il déterminer de quel droit il s’agit et dans quel but ?

Ce légalisme a dérivé à la fois vers un déferlement législatif que rien ne paraît pouvoir endiguer (à chaque nouveau problème un nouvel impôt et une nouvelle loi) et vers un système essentiellement répressif.

Faisons le tour des dispositions les plus marquantes.

Le consentement à l’impôt

Le consentement à l’impôt n’est aujourd’hui qu’une vaste fiction qui laisse place à la spoliation systématique pure et simple.

Nous avons une fiscalité oppressive qui fait que les français travaillent essentiellement pour l’Etat au travers des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu, de la CSG, de la TVA et des innombrables taxes) pour financer des dépenses publiques qui représentent 54% du PIB.

Personne ne se pose apparemment la question de la « normalité » d’une telle situation !

Cette fiscalité tous azimuts, essentiellement subie, constitue bien évidemment une atteinte à la liberté et à la propriété individuelle ; il s’agit d’une spoliation qui ne dit pas son nom !

La liberté

Les atteintes à la liberté individuelle sont aussi nombreuses que constantes !

On ne compte plus les dispositions qui ont été prises pour traquer les recettes fiscales sous prétexte de lutte contre le blanchiment et le terrorisme, parce que l’Etat n’est finalement qu’un puits sans fond, un tonneau des danaïdes qu’il faut sans remplir sans cesse parce que l’administration n’a aucune notion de rendement ou d’efficacité et que l’argent des autres est toujours gratuit !

C’est d’ailleurs bien dans ce but qu’a été réduit l’utilisation du cash qui demeure le dernier espace de liberté.

Les services de Bercy viennent d’imposer la facturation électronique pour les entreprises. Ce n’est évidemment pas dans le but de supprimer l’utilisation du papier mais bien de permettre aux services fiscaux de centraliser toutes les factures émises en France afin de mieux contrôler l’activité des entreprises et de … mieux collecter TVA et tous ces autres impôts dont elles sont abreuvées …

Les dispositions sur le contrôle technique auto sont de plus en plus répressives et n’ont désormais plus pour but de vous protéger mais bien de vous forcer à jeter votre voiture pour acheter une électrique même si les français ont clairement fait savoir qu’ils n’en veulent pas !

Vous avez une vieille voiture, vous ne pourrez plus vous en servir afin de sauver la planète, mais vous pourrez toujours acheter un …vélo électrique si vous n’avez pas les moyens d’acheter une voiture électrique !

Les entreprises seront sanctionnées si elles ne « verdissent » pas leurs flottes. Des pénalités fiscales seront appliquées si elles n’ont pas le quota requis de voiture électrique même si … cela ne correspond pas à leurs besoins !

Les français sont obligés d’adhérer au système de santé et de retraite obligatoire mis en place par l’Etat ; c’est à dire celui adopté à la Libération parce que le régime de Vichy avait vidé les caisses des différents régimes pour payer les indemnités d’occupation de l’armée allemande. Or, tout le monde sait que ce système est incontrôlable et mal géré mais les français n’ont pas le choix parce que l’Etat n’aime pas la concurrence !

 L’égalité devant la Loi

Les radars sont devenus une cash machine qui rapporte 2 Mds€ par an et se battre contre le système relève des travaux d’Hercules. Seulement, placer un radar, en ligne droite, en descente, là où il n’y a aucun risque à ce que le véhicule dépasse de 10 km/h la vitesse limite autorisée justifie-t-il de verbaliser sans concession ? C’est un système si respectueux des droits de la défense que vous êtes déclaré coupable d’avance et que vous ne pouvez contester que si vous payez la condamnation pécuniaire d’avance et que vous arrivez à prouver que soit ce n’était pas vous (véhicule vendu ou volé) ou que le système de contrôle est défaillant (ce qui est pratiquement impossible avec un radar fixe) !

La seule égalité que je constate est la violation systématique des droits de la défense !

Le droit de propriété

Dans un article du 08 octobre 2017, j’avais mis en garde face à la dérive prévisible des contraintes pesant sur l’immobilier parce que, par nature immobile, cet actif est facilement taxable.

Il faut bien le dire, les dérives ont dépassé toutes mes prévisions !

Vous avez une maison ou un appartement un peu ancien. Vous ne pouvez plus le louer s’il ne satisfait pas à certains critères du DPE ; sauf à dépenser des sommes folles de « mise aux normes » que vous ne pourrez pas récupérer sur le locataire,

La location en Rbnb est interdite dans beaucoup de villes car vous n’avez pas le droit d’user de vos biens alors que tout le monde sait que la location longue durée, du fait des contraintes fiscales et règlémentaires, n’est plus rentable.

Vous louez votre maison et le locataire ne paie pas ; vous ne pouvez pas l’expulser mais l’Etat n’est pas responsable de l’impossibilité judiciaire de procéder à une expulsion.

Vous avez un logement vide : vous êtes taxé (taxe sur les logements vacants) si vous avez le malheur d’avoir cet immeuble dans une « zone tendue ».

Trop de règles, trop de normes et de taxes qui ont amené le secteur au bord du précipice.

Conclusions :

On ne peut que se poser la question de la signification réelle de ce légalisme ; ne serait-ce pas un paravent n’ayant pour but essentiel que de justifier l’autorité d’un système vis-à-vis d’une population ?

Mais les dirigeants du pays jureront, la main sur le cœur, qu’ils font tout pour protéger les français !

Ce, à quoi, personne n’a posé la question : les protéger, oui, mais contre quoi ?

Contre leur volonté de liberté ?

Cela devient une évidence lorsque la liberté est présentée par nos élites gouvernantes, pour une fois unanimes, comme un danger ; notamment lorsqu’elles brandissent la menace du libéralisme ou pire de l’ultra libéralisme dont on sait qu’ils sont honnis en France !

Seulement, supprimer ou restreindre la liberté des individus au nom de la protection, ce n’est pas agir en faveur des individus, c’est juste faire preuve de coercition dans le cadre d’un mouvement autoritaire dissimulé sous des prétextes et, passé le stade de l’interrogation ou de l’incompréhension, il s’avère que nous sommes bien dans un système collectiviste qui ne dit pas son nom et auquel il est très difficile d’échapper, sauf à quitter le pays, car les dirigeants français trouvent tout à fait naturel que les français soient dans une prison règlementaire ; essentiellement pour des raisons fiscales !

Et, ces dirigeants, qui n’imaginent pas que l’on puisse contester cette vision, se heurtent à un mur d’incompréhension lorsqu’un acteur économique leur résiste.

Un exemple vient d’être donné par Ryan Air, compagnie aérienne low-cost, qui rejette la future augmentation de la taxe, purement française, sur les billets d’avions et qui annonce qu’elle va fermer plusieurs de ses destinations françaises. Des dizaines d’emplois vont être détruits juste à cause de la rapacité fiscale française alors que le bénéfice de cette taxe sera tout à fait marginal !

Mais c’est la même chose avec le malus fiscal sur les véhicules thermiques qui devrait atteindre, au maximum, la somme folle de 70.000€. Combien d’usines et d’emplois seront perdus parce que les voitures thermiques, devenues trop chères, ne se vendent plus et que peu de gens veulent des voitures électriques qui restent au demeurant trop chères ?

Les constructeurs ferment les usines et délocalisent … le chômage augmente tout comme les importations !

La plupart des dispositions votées, à l’initiative de l’exécutif, c’est-à-dire en fait de l’administration, sont des textes répressifs ou contraignants et ce n’est pas un hasard.

L’individu ne doit pas être libre, il doit être soumis à l’autorité qui régit désormais tous les aspects de la vie quotidienne. La pression de la Loi se fait de plus en plus insistante pour ne pas dire oppressive avec, en contrepartie, quelques avantages.

Beaucoup de bâton et peu de carottes …

Les effets délétères de cette soumission obligatoire sont bien connus : absence d’initiative personnelle, déresponsabilisation, infantilisation des individus, attentisme vis-à-vis des initiatives de l’Etat ; avec des effets particulièrement néfastes à long terme sur la société et les performances économiques !

En fait, force doit être de constater, qu’aujourd’hui, c’est la Loi qui opprime et la liberté qui affranchit et les révolutionnaires de 1789 se sont trompés !

Bien cordialement à tous !

 

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Banditisme d’Etat

Vous pensez que vous êtes un bon conducteur, respectueux des limitations de vitesse et que, par conséquent, vous ne risquez rien !

Et puis, un jour ordinaire, vous ouvrez votre boite aux lettres et le ciel vous tombe sur la tête : Un avis d’amende pour excès de vitesse dont vous ne vous rappelez pas !

A ce stade 2 attitudes sont possibles :

-soit vous acceptez et payez en vous disant que vous avez dû faire une erreur, même si vous n’êtes pas sûr du tout d’avoir commis cette infraction.

-soit vous essayez de comprendre, voire vous vous insurgez, et là vous allez de surprises en surprises !

Vous commencez par lire le document et vous n’y comprenez rien !

Rassurez-vous, c’est intentionnel !

Néanmoins, il est écrit que vous pouvez joindre l’ANTAI qui est l’organisme chargé de la gestion des amendes au 0806 606 606.

Vous appelez parce que vous souhaitez obtenir des renseignements sur l’avis …

Premier constat : Les délais d’attente au téléphone sont extrêmement longs et personne ne peut vous donner de renseignement utile car c’est le Parquet (Ministère public) qui a le dossier et que le Parquet vous … ne pouvez pas le joindre pour avoir des explications !

En outre, les renseignements communiqués sont soit inutiles, soit contradictoires soit même carrément inexacts et de nature à vous faire commettre des erreurs préjudiciables !

En fait, le système a été conçu pour que vous suiviez un parcours imposé et que vous … payiez sans discuter. D’ailleurs, on vous fait une promo : si vous payez dans les 15 jours (portés à 30 jours en cas de paiement par internet) ce sera juste 45€ au lieu de 68 !

3 cas sont prévus :

-vous payez,

-vous pouvez justifier que le véhicule a été vendu ou volé (auquel cas vous n’êtes pas responsable)

-vous avez prêté votre véhicule, et vous devez dénoncer le conducteur pour être exonéré.

Par ailleurs, il est écrit que vous devez payer le plus rapidement possible pour éviter les frais de poursuites tout en indiquant, discrètement, que le paiement de l’amende vaut reconnaissance de l’infraction et sans vous dire que ce paiement implique l’impossibilité ultérieure de contester ou même simplement d’obtenir la moindre explication.

L’erreur du système n’est clairement pas envisagée, l’hypothèse d’un contrôle abusif non plus ; quant aux droits de la défense ils se limitent à la possibilité de demander la photo !

En cherchant un peu, vous vous apercevez que le contrôle a été fait par un radar mobile c’est à dire une voiture radar ; dont on sait qu’il s’agit d’un service public sous-traité à des sociétés privées.

Ce système est basé à la fois sur la photo de votre véhicule et la géolocalisation de l’infraction avec cet élément fondamental que la défaillance d’un des deux paramètres doit entrainer l’invalidation du contrôle. Pour faire court : même si c’est votre voiture sur la photo, si la géolocalisation est inexacte, l’infraction ne peut pas être valablement constatée !

Deuxième constat : Le système est totalement opaque c’est à dire que vous ne connaissez pas les conditions du contrôle et vous ne pouvez pas les connaître hormis la photo (que vous pouvez demander) et la géolocalisation de l’infraction par indication des coordonnées géographiques. En effet, latitude et longitude sont indiquées sur l’avis (à la différence des radars fixes pour lesquels seul un point kilométrique est indiqué).

Or, rien ne permet de penser qu’il ne peut jamais y avoir une erreur alors qu’il est arrivé que le système des voitures radar soit pris en défaut notamment parce qu’il est resté calé « par erreur ou oubli » sur 70 km/h sur une route limitée en fait à 90 km/h.

Il se pose alors une double question :

– quant à l’existence d’une rémunération des conducteurs de voitures radar « au rendement » qui serait de nature à « inciter » le conducteur à « améliorer » ses résultats notamment en « oubliant », volontairement ou non de modifier les paramètres ; car finalement nous ne connaissons pas les compétences et la rigueur professionnelle de ces conducteurs. Si le système est manuel, le conducteur peut-il oublier, lorsqu’il quitte une zone à 70, de recaler le radar à 90 pour le maintenir à 70 avec fatalement une hausse significative des infractions ?

-quant à la validité de la géolocalisation en tant que moyen de preuve. En gros, si le système se recale automatiquement, peut-il simplement se tromper ou boguer et que se passe-t-il en cas d’erreur ?

Or, vous apprendrez qu’en cas de contrôle par géolocalisation, les erreurs sont fréquentes mais que l’administration rechigne évidemment à le reconnaitre car il s’agit d’un business extrêmement rentable (les amendes ont rapporté la somme colossale de 2 Mds€ en 2023).

Ce problème de la géolocalisation utilisé comme moyen de preuve d’une infraction s’est posé avec le contrôle LAPI des véhicules en stationnement et un arrêt du Conseil d’Etat vient d’énoncer qu’il appartient à l’autorité poursuivante de prouver la réalité de l’infraction et notamment qu’une vérification de la géolocalisation a bien été effectuée par des agents préalablement à l’expédition des PV.

Troisième constat : Il est évident que le système a été conçu dans l’optique d’une « course au rendement » et qu’il n’y a aucun contrôle de la réalité des infractions. Les PV sont expédiés automatiquement dans le but d’optimiser le rendement financier.

Ce sont les questions que je me suis posées lorsque pareille mésaventure m’est arrivée en mai dernier en partant pour la Grèce car, en me rendant sur Google Maps pour savoir où ce contrôle avait été effectué, je me suis rendu compte fortuitement que le point géographique figurant sur le PV ne correspondait pas du tout ; ce qui pose tout simplement la question de la validité du contrôle et par voie de conséquence de l’amende et fin fine du retrait de point !

J’ai donc contesté après avoir payé la consignation auprès du service de la DGFIP (service des impôts) qui est très difficile à joindre bien que seul habilité à recevoir le paiement.

Quatrième constat : même si vous êtes innocent, vous devez payer d’avance l’amende sous forme de consignation, sous peine d’irrecevabilité de votre recours en précisant bien qu’il s’agit d’une consignation. L’administration commet une « erreur » mais c’est à vous de payer !

En outre, en cas de contestation, il ne suffit pas d’avoir un motif, il faut aussi respecter les délais de recours qui … ne sont bien évidemment pas indiqués sur l’avis de contravention (il s’agit de l’art 530 du Code de Procédure Pénale avec des règles particulières en matière d’infractions routières). Passé ces délais et faute de consignation, vous êtes forclos c’est à dire que vous perdez votre droit à contestation compte non tenu du fait que la contestation doit impérativement être effectuée par lettre recommandée au-delà d’un certain délai.

Reste à savoir quelle sera l’attitude du Ministère Public ; étant entendu qu’il appartient à celui-ci de prouver la réalité de l’infraction ?

En effet, il existe une règle de droit essentielle : si la géolocalisation peut être retenue à charge contre le prévenu, une géolocalisation manifestement erronée invalide le contrôle et l’avis de contravention doit être annulé car on ne peut pas exercer des poursuites pénales sur le fondement de faits ou de constatations dont on sait qu’ils sont erronés !

Le Ministère Public peut annuler le PV et ordonner le remboursement de la consignation ou … vous faire citer devant le tribunal afin d’obtenir votre condamnation en essayant d’influencer le juge qui, bien souvent, n’a même pas besoin de cela (mon expérience des Tribunaux de police, en tant qu’avocat, m’a laissé quelques souvenirs mémorables) !

Cinquième constat : l’administration complexifie intentionnellement les « règles du jeu » tout en se gardant bien de vous communiquer certains éléments pourtant essentiels, notamment de procédure, afin de pouvoir ensuite commodément rejeter votre recours !

L’Etat n’attend finalement que votre soumission car le but n’est pas que vous puissiez exercer vos droits à la défense mais bien que vous passiez à la caisse ; ce qui est devenu flagrant avec l’automatisation des contrôles et des sanctions.

En fait, nous assistons au phénomène malheureusement trop fréquent de dévoiement d’un système administratif qui, sous prétexte de sécurité, poursuit un but exclusivement financier !

Conclusion : Personne n’est à l’abri d’un contrôle inexact ou abusif bien que l’administration fasse tout pour masquer cette réalité en exploitant intentionnellement des règles complexes dans le but d’obtenir, à toutes fins, un paiement.

Au moyen âge, il y avait les coupeurs de routes qui rançonnaient les voyageurs malchanceux.

Aujourd’hui, cette fonction est remplie, sans aucun complexe, par l’Etat avec la collaboration active de ses fonctionnaires !

Pour ma part, j’appelle cela tout simplement du banditisme d’Etat !

Bien cordialement à tous !

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Réformer la France ? Impossible sans une suppression du statut de la fonction publique et une révision constitutionnelle !

Croissance faible ou nulle, désindustrialisation, balance commerciale et comptes publics fortement déficitaires, le décrochage français ne peut plus être caché.

La France s’enfonce lentement dans les difficultés et est visiblement incapable de se réformer avec, in fine, une dette et des déficits publics hors de contrôle malgré une pression fiscale record.

Il y a désormais urgence à agir afin d’échapper à une situation qui pourrait devenir ingérable surtout que la défiance s’impose désormais dans l’opinion publique.

Que faire ?

On sait qu’il faut impérativement revoir de fond en comble notre système social et fiscal afin de libérer l’activité économique et la création de richesses qui permettront de trouver les ressources nécessaires.

Or, il devient de plus en plus évident que la caste des hauts fonctionnaires qui dirige le pays refuse de faire les réformes nécessaires et préfère se cantonner dans les vieilles recettes qui ont fait la preuve de leur nocivité ; notamment en choisissant la solution de l’alourdissement des impôts pour résoudre les problèmes dont elle est le plus souvent à l’origine !

Les effets pervers sont connus : Société bloquée, ascenseur social en panne, paupérisation et, in fine, une population qui se sent méprisée par les hommes de pouvoir qui, pense-t-elle, n’agissent qu’en fonction de leurs seuls intérêts.

C’est pourtant bien l’action politique qui conditionne tout le fonctionnement d’un pays puisque c’est le pouvoir politique qui donne les impulsions et prend les décisions, notamment en matière fiscale et sociale.

Or, vous allez voir que le système est totalement verrouillé ; ce qui n’ouvre malheureusement pas beaucoup d’espoir pour une évolution favorable, du moins à moyen terme.

Pour cela, il faut remonter dans le passé.

Sous la royauté, le souverain était de droit divin c’est à dire que son pouvoir absolu résultait de la volonté divine !

Les révolutionnaires, en 1789, dans leur volonté de rompre avec l’ancien système, ont procédé à une translation du pouvoir absolu du roi vers le peuple ; c’est à dire qu’ils ont proclamé que, désormais, la souveraineté, autrefois monarchique, était désormais populaire !

Seulement, les révolutionnaires n’ont pas vu que cette vision constitutionnelle contenait, en germe, nombre de nos difficultés actuelles.

Tout d’abord, la souveraineté n’entraine pas nécessairement la liberté alors que la Constitution se définit essentiellement comme un système de garantie des libertés individuelles face à la puissance et à l’arbitraire de  l’Etat !

En outre, dans la mesure où il n’existe pas, au niveau national, de démocratie directe, le pouvoir souverain du peuple est nécessairement délégué à des élus (les députés de l’Assemblée Nationale).

Se pose alors le problème du contrôle du Parlement lui-même.

Nous nous trouvons ici en présence d’une première défaillance majeure du système politique français car, aussi surprenant que cela puisse paraître, personne ne contrôle les élus du peuple !

La conséquence la plus immédiate est que le peuple, au nom duquel les lois sont votées, n’est pas à l’abri de lois abusives votées par des députés ignorants, corrompus, manipulés (y compris par une puissance étrangère), voire drogués !

Et, cette défaillance majeure a été sciemment aggravée par le système constitutionnel de  la Vème République qui a organisé, du fait de la volonté du général De Gaulle, d’une part la mise sous tutelle du Parlement, sous l’autorité de l’exécutif, et plus précisément du président de la république et d’autre part l’élection du président de la république au suffrage universel avec le sous-entendu que le président est le délégataire de la souveraineté populaire ; confisquant donc ce rôle à l’assemblée nationale !

Conclusion ; c’est finalement le président qui détient la réalité des pouvoirs alors qu’il est politiquement irresponsable ; le premier ministre n’étant qu’un homme de paille, un fusible politique dont le président change à sa guise en fonction des aléas politiques ou de … son humeur.

Le rappel de quelques dispositions de la constitution de 1958 vient compléter ce tableau :

-le président est garant de la constitution (art 5) ce qui  ne veut rien dire et ne l’empêche surtout pas de la manipuler à son profit !

-Le président préside le conseil des ministres (art 9) ce qui confirme la sujétion du 1er ministre au président.

-le président est le chef des armées (art 15).

-Le président peut faire usage de son droit de grâce à titre individuel (art 17) réminiscence des anciens pouvoirs royaux.

-le désormais fameux article 49.3 qui permet de faire passer comme votés des textes de lois qui n’ont pas été votés par le Parlement. On ne peut pas faire pire en termes de négation de la démocratie car les représentants du peuple, s’opposant à un texte, se retrouvent bafoués dans leur fonction par un exécutif qui passe outre !

Conclusion qui s’impose : le président de la République concentre absolument tous les pouvoirs, directement ou indirectement, sans subir une quelconque responsabilité politique ; ce qui constitue à tout le moins une grave anomalie.

Rappelons cette déclaration de Montesquieu : « l’existence d’un souverain tout puissant, qui n’est lié ni par la justice naturelle ni même par ses propres lois, n’est rien d’autre que le despotisme ».

Le seul cas où le président perd une partie de ses pouvoirs, sans toutefois devenir impotent, cette situation n’ayant visiblement pas été envisagée par les concepteurs de la Vème république, est lorsqu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée Nationale et ne peut pas constituer de coalition (ce qui est le cas en ce moment).

Le seul organe de contrôle est le conseil constitutionnel, chargé de veiller à la conformité des nouveaux textes avec la Constitution, mais celui-ci n’a pas l’efficacité recherchée surtout qu’il ne s’agit aucunement d’un organe judiciaire mais bien d’un organe politique recyclant d’anciens ministres et présidents (lesquels sont membres de droit).

En outre, il n’a aucun pouvoir d’action sur le président de la république !

Enfin, selon l’art 61 al 2  de la constitution, il ne peut pas s’autosaisir et sa saisine n’est que facultative par le Président de la République, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou 60 députés ou 60 sénateurs.

Peut-on espérer un rééquilibrage par le biais de la justice judiciaire ?

Hélas non car, sous la Vème république, elle n’est pas un pouvoir constitutionnel mais une simple autorité placée sous la tutelle et le contrôle du président de la république (art 64) et la constitution ne contient aucune disposition de nature à lui conférer un quelconque pouvoir de contrôle sur le parlement ou l’exécutif !

La séparation des pouvoirs, principe constitutionnel indispensable à toute démocratie moderne, longuement exposé par Montesquieu dans « l’esprit des lois », garant de la démocratie et qui a dicté les révolutionnaires dans leur rédaction de la déclaration des droits de l’homme de 1789, est donc totalement absente des institutions françaises !

Et cette situation a été encore aggravée par la main mise par la haute fonction publique sur tous les appareils de l’Etat car, ne nous leurrons pas, les gesticulations des députés et sénateurs ne sont finalement que de l’esbroufe médiatique, de peu d’effet sur la « bonne marche des affaires de l’Etat », car à la fin c’est toujours la haute fonction publique qui décide !

Et qui contrôle la haute fonction publique ?

La Cour des Comptes mais, comme par hasard, celle-ci n’a aucun pouvoir de sanction et, de toute façon, les contrôleurs sont les collègues des contrôlés ; les contrôleurs d’un jour pouvant devenir les contrôlés du lendemain !

Vous imaginez bien ce que cela signifie car qui sanctionne les abus de la haute fonction publique ?

Personne !

Nous nous trouvons finalement face à un système qui ressemble étrangement à une monarchie élective avec son monarque et sa noblesse ; ce qui a nous amène à la question fatale : à quoi servent l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, la cour des comptes ?

Réponse fatale, lucide et inéluctable : à rien, si ce n’est à faire croire à une apparence de démocratie dans un système totalement biaisé et sous contrôle d’une minorité qui a tout d’une caste !

Ainsi que l’a écrit Montesquieu « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) ».

Ainsi donc, en théorie, le peuple est souverain mais son pouvoir lui a été confisqué par une élite illégitime dont le représentant est le président de la république lui-même !

Finalement nous ne sommes pas loin de la dictature … car la Constitution, censée nous protéger, se contente de nous asservir !

Il y a urgence à réformer ce système mais … qui le fera ?

Bien cordialement à tous.

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Le pouvoir de nuisance des hommes de l’Etat est vraiment impressionnant !

La capacité de nuisance et la nullité des dirigeants sont sans limites !

C’est vraiment impressionnant !

Et pourtant, que d’arrogance, de morgue et de mépris !

Faisons ensemble l’inventaire de leurs derniers exploits :

  • EDF est en grande difficulté parce qu’on l’oblige à acheter de l’électricité à un prix supérieur au prix du marché pour financer de manière artificielle un marché de l’énergie basé sur l’économie subventionnée des énergies dites renouvelables !
  • On persiste à implanter des éoliennes partout à un cout délirant sans aucune efficacité énergétique,
  • Le massacre du marché de l’immobilier continue avec des normes impossibles (le fameux DPE) qui entrainent pour les propriétaires une interdiction de louer sauf à dépenser des sommes disproportionnées pour l’amélioration de l’isolation sans possibilité d’en récupérer ne serait-ce qu’une partie sur le locataire !
  • Nous assistons au massacre de l’industrie automobile avec un malus délirant pour obliger la population à acheter des voitures électriques dont elle ne veut pas ! Les ventes plongent et les constructeurs ne vont pas tarder à réclamer à corps et à cris des subventions pour leur permettre de survivre sans licencier en masse en Europe !
  • Parallèlement, on va augmenter la fiscalité sur les entreprises qui sont les seuls créateurs d’emplois productifs parce que les entreprises, pour la haute fonction publique, « c’est personne » et que les entreprises ont toujours été la vache à lait du gouvernement quelle que soit sa couleur politique,
  • Le pays subit la plus forte pression fiscale au monde mais il a été décidé d’alourdir la barque d’au moins 30 Mds en assurant évidemment qu’il n’y aurait que les riches qui paieront alors que l’on sent une fébrilité taxatoire tous azimuts !
  • L’Augmentation du contrôle de l’Etat sur la population s’accentue au nom de la solidarité, de l’équité fiscale, de la sauvegarde de la planète,
  • Au nom de l’équité fiscale et de la justice sociale, il a été décidé une augmentation des taxes sur l’énergie et notamment l’électricité prétendument au nom d’une transition énergétique en vue de sauver la planète mais en fait essentiellement pour boucher des trous budgétaires insondables !
  • Les retraites des fonctionnaires sont chroniquement déficitaires et sont financées par la dette (le régime est déficitaire de 80 Md€ par an) et aucune réforme n’est prévue !

La France est lentement en train de s’écrouler économiquement.

Après la chute de Casino, Auchan va licencier 2.300 personnes, Michelin va fermer 2 usines à Cholet et Vannes (1.254 salariés concernés) et on assiste à une explosion du nombre des faillites ! En outre, plusieurs équipementiers, tels Bosch, ZF, Continental, et Valeo ont aussi annoncé des plans sociaux ; et cette situation concerne aussi l’Allemagne avec des plans sociaux massifs de l’industrie automobile (VW Group).

Or, quand les grandes entreprises, qui sont les plus résilientes, commencent à licencier, c’est que ça va vraiment mal !

Constat incontournable : énergie chère, fiscalité au maximum encore alourdie, règles sociales invalidantes, secteur public pesant couteux et inefficace, déficit budgétaire record, vous avez là toutes les recettes de la catastrophe à venir !

Pour faire simple, ils vont faire … tout ce qu’il ne faut pas faire !

Franchement, chapeau bas !

N’ayons pas peur des mots, tout cela parce que nos hauts fonctionnaires, qui vivent dans le déni tout en contrôlant le pays, refusent de faire les réformes nécessaires et continuent comme si de rien n’était !

D’ailleurs, le monarque de l’Elysée, lui-même haut fonctionnaire vit très bien aux frais des français. La Cour des comptes dans son rapport du 29 juillet épingle ses dépenses record de 2023 (125,5 M€) ; en hausse de 14% par rapport à 2022 sous réserve que ce chiffre soit … exact. Précision intéressante : il n’y a aucun contrôle ni aucune sanction quant au niveau de ses dépenses, il peut donc faire absolument ce qu’il veut !

Le risque d’une telle politique est évidemment de provoquer, du fait d’un alourdissement excessif de la fiscalité, un krach économique par effondrement à la fois de la production industrielle du fait du matraquage des entreprises et de la consommation sur les particuliers alors que le taux de prélèvement fiscal est déjà le plus élevé de la planète.

Car, la suite apparait parfaitement prévisible : augmentation du chômage, diminution de l’activité économique et, à la fin, diminution des recettes fiscales pour l’Etat qui va se trouver confronté à l’effet Laffer qui a été empiriquement prouvé.

Nous allons donc probablement être confrontés dans les mois qui viennent à une dépression carabinée … qui pourrait bien être amplifiée avec l’élection de D Trump qui ne fait pas mystère des mesures protectionnistes qu’il compte faire adopter.

Enfin, chez des amis, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de presse de Michel Barnier retransmise à la télé (je n’ai pas la télé).

Autant vous dire qu’il m’a laissé la très mauvaise impression d’un homme fatigué, qui avait du mal à trouver ses mots, à rassembler ses idées et à les exprimer clairement et qui ne maitrisait pas son sujet.

Ce manque de vivacité intellectuelle m’a nécessairement fait penser Joe Biden, surnommé sleepy Joe (Joe l’endormi), dont les graves problèmes intellectuels l’ont d’ailleurs amené à ne pas se représenter à l’élection présidentielle américaine.

En outre, il a été opéré d’une lésion cervicale dont on ne saura rien au nom de la transparence …

Pas rassurant du tout … quant à son rôle réel alors qu’il est visible que les mesures proposées pour « redresser la situation » lui ont été imposées par les bonzes de Bercy ; lesquelles se résument à des hausses d’impôts !

On continuera à dépenser à tout va, n’importe comment, pour n’importe quoi alors que l’Etat français et ses décideurs vivent très clairement au-dessus des moyens des français !

Margaret Thatcher, qui n’est pas très populaire en France ni même d’ailleurs au Royaume Uni, avait eu cette phrase prémonitoire : « le socialisme s’arrête lorsque l’on a fini de dépenser l’argent des autres ! »

Bien cordialement à tous !

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La Fantastique escroquerie aux quotas carbone : un pitoyable fiasco d’Etat

Aujourd’hui, nous allons évoquer une histoire incroyable à la fois en raison de ses aspects rocambolesques mais aussi en raison de ses conséquences financières catastrophiques ; histoire qui a mis en évidence l’incompétence, la morgue et l’irresponsabilité de la haute fonction publique française.

Il s’agit de la fraude à la taxe carbone qui a eu lieu dans les années 2006-2009.

Cette histoire a été racontée par Fabrice Arfi dans son livre « d’argent et de sang » dont a été tirée une récente série TV du même nom.

Je n’évoquerai ici que l’aspect règlementaire, administratif et fiscal en vous laissant le soin de lire le livre pour ce qui concerne les aspects sordides de cette affaire lorsque le grand banditisme, attiré par l’odeur de l’argent gratuit, s’en est mêlé ainsi que les suites judiciaires.

Le fait générateur remonte à l’accord international sur le climat dit « protocole de Kyoto » de 1997.

A l’issue d’un grand raout mondial des élites planétaires dûment cornaquées par des organisations écologistes œuvrant à la « défense de la planète », il a été décrété que l’homme était en train de détruire la terre ; notamment du fait de ses émissions de gaz à effet de serre.

Ce protocole de Kyoto a décidé de mettre en place un système complexe de pénalisation des entreprises polluantes ; système résultant, pour l’Union Européenne, de la directive 2003/87/CE qui instaure un système communautaire d’échange de quotas d’émissions de CO2.

L’Union Européenne a fixé un plafond annuel de rejet de CO2 et les entreprises qui émettent trop de carbone doivent payer une amende ou racheter des « droits à polluer » appelés « crédits carbone » bénéficiant aux entreprises vertueuses (faiblement émettrices) et qui pouvaient les revendre.

En France, une bourse d’échange appelée Powernext Carbon puis Bluenext a été créée, sous le contrôle de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations, bras armé de la puissance financière de l’Etat français depuis 1816), les « quotas carbone » échangeables étant assujettis à la TVA.

Il convient néanmoins de noter les incohérences évidentes du système mis en place :

-Bruxelles et les services de Bercy se sont livrés à la marchandisation d’un bien commun (l’air que l’on respire) en créant, sous prétexte d’écologie, un système totalement artificiel dont la finalité n’est que fiscale,

-Les émissions de CO2, entreprise par entreprise, ont été fixées de manière plus ou moins arbitraire et ne reflétaient bien souvent pas la réalité. Pour faire simple, les émissions de CO2 étaient invérifiables !

-Le CO2 a été retenue comme « valeur » de référence de la pollution alors que nous savons que ce n’est pas un polluant et que son recyclage naturel permet la croissance des plantes et végétaux,

-A posteriori, nous savons que les données climatologiques avancées, notamment par le GIEC (qui n’est pas un organisme scientifique mais bien politique), pour justifier ce système n’étaient pas fiables quand elles n’étaient pas purement et simplement manipulées.

Il faut être conscient que ce marché du carbone a tout d’une usine à gaz règlementaire ; ce qui n’est finalement pas très surprenant pour un système totalement basé sur du vent !

L’argument écologique n’étant que le faux nez d’un système permettant à des Etats de créer une nouvelle base fiscale , vous allez voir que l’Etat français, dans sa rapacité fiscale, a été pris à son propre piège !

Il se trouve que des escrocs issus pour l’essentiel de la communauté juive de Belleville, déjà spécialisés dans l’escroquerie à la TVA, ont très vite décortiqué la mécanique du système et mis à jour des failles de sécurité qui vont leur permettre d’obtenir avec une facilité déconcertante, le paiement de la part de Bercy, de sommes qui dépassent l’entendement !

L’escroquerie reposait sur système complexe dit « carrousel » permettant de faire « tourner » des sommes d’argent entre une myriade de sociétés fictives en opérant des paiements transfrontaliers, dits « intra-communautaires », basés sur le principe que les biens et services sont taxés dans le pays d’arrivée et exonérés de TVA dans le pays d’exportation.

Pour faire simple : les fraudeurs achetaient hors taxes des quotas de CO2 à l’étranger qu’ils revendaient ensuite en France TTC mais sans reverser la TVA au fisc pourtant facturée. Le quota étaient ensuite revendu à l’étranger ce qui permettait de demander alors à Bercy le remboursement de la TVA du quota exporté.

Très vite, plusieurs spécialistes de la criminalité financière ont alerté les services de Bercy et de la CDC sur les risques de fraude … sans aucune réaction de la part des hauts fonctionnaires français qui se sont contentés de ricaner !

Les détournements « avoués » ont été chiffrés par la cour des comptes à 1.6 Md € mais certaines bonnes âmes évoquent un chiffre se situant plutôt entre 2 et 3 Mds € ce qui est proprement colossal !

Clairement, il s’agit de la plus vaste escroquerie de l’histoire de France.

Le jour où Bercy a décidé que les quotas carbone ne seraient plus assujettis à la TVA, le marché s’est effondré tout seul de 80 à 90% ; preuve s’il en est que l’essentiel du marché était constitué par … l’escroquerie elle-même.

Le pire dans cette histoire est que certains hauts fonctionnaires restent aujourd’hui persuadés que cette arnaque est la conséquence d’un « libéralisme échevelé » ou pire de l’ultra-libéralisme alors que l’examen objectif du mécanisme mis en place oblige à faire les observations suivantes :

-c’est essentiellement un système fiscal qui ne dit pas son nom ; système fiscal en faveur de l’Etat,

-l’organisme central régulateur était la CDC dirigée par un haut fonctionnaire et on a clairement évoqué que le niveau d’implication de la CDC a fait qu’elle s’est retrouvée en situation de conflit d’intérêts tout en jouant le rôle de société écran faisant d’elle un complice de recel de fraude fiscale sans toutefois encourir quelque poursuite pénale que ce soit.

-la totalité du système de contrôle était entièrement entre les mains de l’administration qui a mis près d’une année à réagir,

On a donc du mal, même avec beaucoup de bonne volonté, à y voir un quelconque libéralisme mais bien plutôt un effet pervers de l’étatisme délirant qui a atteint la société française ; avec les dérives incontrôlées d’une haute administration, convaincue de sa supériorité, qui a refusé de voir l’évidence !

La double morale de cette histoire est :

-que l’on a mis en place un marché financier technocratisé par Bruxelles et la haute fonction publique française sur des actifs qui, à bien y regarder, n’en étaient pas (le CO2 n’est jamais que du vent),

-que la haute administration, dont la responsabilité est ici totale, a fait la preuve absolue, à travers son arrogance, à la fois de son incompétence et de son incapacité à résoudre rapidement le problème. Elle n’a vu, dans ce mécanisme totalement artificiel, qu’une nouvelle poule aux œufs d’or fiscale.

Les escrocs comme l’Etat, à travers ses services, étaient mus en fait par le même motif : la cupidité,  purement financière pour les uns,  fiscale pour l’autre !

Les escrocs dans les faits, à travers la CDC,  ont opéré et réussi un véritable braquage de l’Etat !

Ultime précision qui en dit long sur la conduite des affaires de l’Etat : ni Bercy ni la DGFIP (direction générale des finances publiques) n’ont communiqué le montant des détournements opérés au détriment de l’Etat français.

On a ses pudeurs et, de toute façon, les français n’ont pas besoin de savoir…

Un véritable fiasco mais aussi un véritable et énorme scandale d’Etat !

L’aspect judiciaire de cette affaire n’étant toujours pas clos, je vous mets 3 liens en rapport avec les acteurs principaux de l’escroquerie : Arnaud Mimran et Marco Mouly ici et .

Bien cordialement à tous !

Le livre : Fabrice Arfi – D’argent et de sang – Editions Le Seuil

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Le mariage et les impôts

Je reviens sur le témoignage de Michel qui a soulevé la question de la situation des épouses qui seraient victimes des abus de l’administration fiscale du fait de la solidarité entre époux en ce qui concerne le paiement des impôts !

Il écrit : « La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi. »

Bien évidemment, cette situation est tout à fait dommageable pour les personnes concernées surtout lorsque les sommes réclamées sont très importantes ! Autrement dit, c’est la ruine assurée pour les épouses alors qu’elles n’y sont pour rien !

Cette situation concerne, le plus souvent, les épouses d’entrepreneurs qui ont fait faillite !

Seulement, Michel ne se pose pas les bonnes questions !

Ce qu’il n’a pas compris c’est que le fisc considère tous les français comme des débiteurs fiscaux et qu’il lui faut absolument faire rentrer l’argent coute que coute, à n’importe prix, même au prix de la ruine des épouses ou des époux ; sans compter qu’il considère les entrepreneurs comme des fraudeurs.

Le fisc n’a pas d’état d’âme à cet égard !

Les entrepreneurs ne sont d’ailleurs pas toujours conscients qu’ils sont co-responsables des dettes fiscales de leur entreprise même exploitée sous forme de société commerciale (type SARL) !

Nous savons en outre que l’administration se retranche derrière le légalisme pour exercer sa prédation en toute impunité !

Lisez le CGI (code général des impôts) et le LPF (livre des procédures fiscales) et vous comprendrez que face à la complexité absolue d’un système juridique aussi sophistiqué le citoyen est totalement désarmé. Et, ne nous leurrons pas, cette complexité est parfaitement … intentionnelle.

En outre, les tribunaux administratifs font pratiquement toujours droit aux demandes de l’Etat mais le cynisme oblige à dire que c’est leur but ; à savoir décourager le contribuable en lui donnant systématiquement tort !

Seulement, le légalisme n’empêche pas le cynisme ! Il n’est qu’à écouter les déclarations tonitruantes des ministres en matière de redressements fiscaux comme si la France était un pays de fraudeurs alors que la réalité est évidemment totalement différente : frauder le fisc en France est extrêmement difficile eu égard aux méthodes et moyens mis en œuvre par l’administration fiscale.

En fait, une seule chose fonctionne en France : le recouvrement des impôts et, dans un Etat mal géré et toujours impécunieux, la rapacité fiscale est fatalement sans limites !

Il faut être conscient que la spoliation fiscale est devenue un mode ordinaire de gestion des deniers de l’Etat. Tous les moyens sont donc permis pour permettre le recouvrement de l’impôt y compris au prix d’une variabilité des textes applicables.

Le meilleur exemple est l’Arrêt De Ruyter rendu par la CJUE du 26 février 2015 dans lequel l’Etat français a été condamné pour ses abus fiscaux en matière de CSG (dont il faut rappeler qu’il s’agit d’un impôt et non d’une cotisation sociale et d’ailleurs so paiement n’ouvre aucun droit d’affiliation à un régime de sécu) à l’égard des non-résidents et des personnes qui relèvent d’un système maladie d’un autre Etat, alors que toutes les juridictions nationales (TA, CA d’appel, CE) avaient donné raison à l’Etat français et malgré des tentatives ultérieures pour contourner cette décision qui s’imposait à elle !

La solidarité fiscale soulevée par notre lecteur vient de ce que l’Etat considère le couple hétéro ou homo comme un seul débiteur ; tout simplement parce que cela lui permet d’élargir la base de recouvrement.

En outre, le fisc considère que cette solidarité est justifiée dans la mesure où l’époux(se) a nécessairement bénéficié de l’argent détourné dans le cadre de ce que l’on pourrait qualifier d’enrichissement indu au détriment de l’Etat !

Inutile de vous dire que des pays comme la Suisse nous regardent comme des zombies !

Pour situer la différence de niveau, il faut savoir que des amis suisses m’ont expliqué le fisc suisse n’avait pas accès au secret bancaire et que les inspecteurs du fisc se comportent plutôt comme des conseillers fiscaux.

En France, l’encre du document d’ouverture du compte bancaire est à peine sèche que les impôts en sont aussitôt informés et que tout dialogue avec l’inspecteur du fisc laisse à craindre un coup de matraque !

Il y a là une différence philosophique qui repose sur la soumission des français qui sont totalement conditionnés à un ordre établi même si celui-ci est abusif !

L’Etat a mis en place un système collectiviste dans lequel il est l’intermédiaire pour tout et donc obligatoire et, comme il est mal géré, ça coute un pognon de dingue selon la déclaration désormais bien connue !

Que 92% des victimes de cette solidarité soient des femmes est seulement lié au fait que les entrepreneurs sont plutôt des hommes. Il ne faut donc y voir aucune discrimination sexiste mais essentiellement un constat sociologique.

Tout au contraire, il y a une stricte égalité fiscale, il n’y aucune atteinte spécifique aux droits des femmes et la déclaration des droits de l’homme de 1789, qui a valeur constitutionnelle, ne fait aucune distinction de genre.

Quel que soit le fraudeur, le conjoint est coresponsable !

Par contre, que certaines personnes veuillent y voir une discrimination de genre constitue essentiellement une vision politique d’un problème purement financier et budgétaire !

La bonne question que devrait se poser notre lecteur est donc : Est-ce que les méthodes de l’administration fiscale française sont globalement admissibles eu égard aux moyens exorbitants mis en œuvre pour obtenir le paiement de l’impôt ?

Autrement dit, d’une manière plus générale, est-ce que le système fiscal français est abusif et spoliatoire ?

Et la réponse est clairement oui !

N’oublions jamais que la France est le pays avec la fiscalité la plus forte au monde et qu’elle est en passe de l’alourdir au-delà de toute raison !

D’ailleurs, sur ce blog, nous n’arrêtons pas de dénoncer les effets délétères d’une fiscalité confiscatoire et abusive s’appuyant sur des moyens exorbitants !

Comprenne qui pourra !

Bien cordialement à tous !

 

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Les déficits français inquiètent

En l’occurrence, ils inquiètent surtout les autres, c’est à dire les non français parce que, s’il y a une constante française, c’est bien le déficit budgétaire et son corollaire la dette publique !

Soyons clairs …

Les mauvaises habitudes budgétaires sont une constante de l’élite française, quelle qu’elle soit, et très rares sont les budgets en équilibre et encore moins les budgets excédentaires tout au long de l’histoire de France !

Déficits, dépenses somptuaires, emprunts massifs, dettes, défauts, tous ces mauvais comportements remontent à Philippe le bel, roi de France entre 1285 et 1314, avec pour inéluctable conséquence les manipulations monétaires, le tabassage fiscal et, à la fin, des spoliations en tous genres.

Autrement dit, 1.000 ans de dérives budgétaires et fiscales et de nombreuses dévaluations !

N’oublions pas que la Révolution Française a eu pour cause la faillite de l’Etat et que Louis XVI, au pied du mur d’un déficit budgétaire tellement gigantesque qu’il grevait les recettes fiscales pour plusieurs années (qui remontait aux excès de Louis XIV), s’est trouvé dans l’obligation de convoquer les Etats Généraux dans le but d’obtenir une augmentation de la fiscalité !

Cela lui a couté sa tête !

La dépense publique a toujours posé problème en France mais elle n’inquiète absolument pas l’élite au pouvoir !

Ce sont bien évidemment des méthodes inadmissibles dans une démocratie moderne ; mais elles constituent un système constant de gestion des finances publiques françaises avec des conséquences imparables : mauvaise compétitivité, chômage et déclin !

Et c’est bien le cas, nous décrochons sans cesse par rapport à nos partenaires qui sont aussi nos concurrents économiques.

Peut-on espérer une évolution favorable ?

Hélas non, car il n’y a rien de plus rigide que l’administration et Michel Barnier en donne une nouvelle fois l’exemple avec un projet de budget dans la droite ligne … des errances précédentes !.

On nous promettait des coupes sombres dans les dépenses publiques et en fait ce sera essentiellement des hausses d’impôts et une diminution de la hausse des dépenses.

Cela veut dire que les dépenses vont continuer à augmenter ; et comme prévu dans mon article, il n’y aura aucune réforme structurelle ; on va continuer à dépenser sans compter, on va continuer à creuser les déficits, avec évidemment un résultat parfaitement prévisible !

Mille ans que cela dure et la France est toujours là et puis de toute façon ce n’est pas la haute fonction publique qui en paiera les conséquences !

Alors pourquoi se gêner !

Evidemment, on reste dubitatif devant  tant d’incompétence et d’irresponsabilité car tout le monde sait que cela va mal finir …

Or, il existe une constante : un pays avec une mauvaise économie a une mauvaise monnaie !

Si on avait encore le franc on aurait déjà dévalué au moins 3 ou 4 fois depuis 2017 eu égard à la gestion calamiteuse des dépenses publiques ; avec pour conséquence que notre pouvoir d’achat aurait diminué par rapport à celui des autres pays.

Seulement, nous sommes désormais les passagers clandestins de l’€ ; c’est à dire que nous profitons de la monnaie commune sans faire les efforts budgétaires ; ce qui énerve nos partenaires de l’Union Européenne et notamment les allemands qui ne … peuvent rien y faire !

En fait, entre les sabotages de la haute fonction publique qui refuse les réformes et les intérêts bien compris des bénéficiaires de la situation actuelle, on a fait le tour des résistances qui s’opposent à la remise en ordre de nos finances publiques ; compte non tenu du fait que certains pensent que la BCE paiera, in fine, les dettes de la France pour éviter une explosion de la zone €. (il faut dire que 25% de la dette française est déjà détenue pour la BCE soit 800 Mds€).

En outre, il faut être conscient que la haute fonction publique entretient dans l’opinion publique l’idée, évidemment totalement fausse, qu’il y aurait de l’argent caché et que, elle, elle est en mesure de le débusquer !

Ben voyons !

Il est évident que cette « posture volontariste » n’a qu’un seul but : dissimuler au « bon peuple » qu’elle est le premier bénéficiaire des déficits et qu’elle n’a donc aucun intérêt à adopter une gestion rigoureuse des deniers publics !

D’ailleurs, pendant très longtemps elle a expliqué avec insistance que les déficits publics n’étaient pas dus à sa mauvaise gestion mais à la fraude fiscale et évidemment les français l’ont cru parce que c’était la solution de facilité pour les uns comme pour les autres !

Du coup, personne ne se sentait responsable ni d’avoir provoqué les déficits ni d’en avoir profité puisque les responsables sont toujours les autres et les choses ont continué tranquillement !

En outre, persuader les français que ce sont les autres (les fraudeurs en l’espèce) qui paieront est évidemment une posture qui les arrange même si, à la fin, ce sont tous les français qui paient !

Enfin, la haute fonction publique s’abrite derrière le légalisme c’est à dire la Loi qu’elle ne ferait qu’appliquer … et les juges tiennent le même discours !

De ce fait, elle ne peut pas être responsable !

Le problème est que ce légalisme résulte essentiellement des décisions de la haute fonction publique qui en décide et qu’il est à géométrie variable ; c’est à dire qu’il oscille souvent entre contrainte et arbitraire !

On connait cet aphorisme : en France tout ce qui n’est pas autorisé est interdit et tout ce qui est autorisé est taxé !

La Déclaration des droits de l’homme de 1789, en son article 17, affirme le caractère absolu et inviolable de la propriété privée ; sauf que personne ne lit la suite qui énonce : « nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment».

Forts de ce principe, 3 mois après une aussi belle résolution, les révolutionnaires ont confisqué la totalité des biens du clergé sans aucune indemnité !

Vous avez dit respect de la propriété privée ?

Cette même Déclaration des droits de l’homme a affirmé les droits de l’homme dans ses articles 9 et 10 et leur caractère intangible …

C’est la raison pour laquelle, dès le 17 septembre 1793, Robespierre a mis en place la loi dite « des suspects » ce qui lui a permis d’arrêter et de faire exécuter à peu près n’importe qui et notamment ses ennemis politiques !

Les pays dits socialistes inféodés à la dictature stalinienne ont d’ailleurs retenu la leçon en arrêtant et liquidant tous les « ennemis du peuple » !

Vous avez dit droits de l’homme et respect des libertés ?

C’est ce même légalisme qui va permettre à l’administration de se livrer, en toute impunité, à l’extorsion fiscale en bande organisée …

Et finalement, vous pensez vous en tirer à bon compte ?

Demandez-vous alors quels impôts vous payez …

Car, riches ou pauvres, vous payez :

  • la même TVA sur tout ce que vous achetez (alimentation, vêtements, …),
  • les mêmes taxes sur le carburant,
  • les mêmes taxes sur l’électricité,
  • les mêmes taxes sur le gaz,
  • les mêmes taxes sur les mutuelles de santé et les contrats d’assurance,

Evidemment, il arrivera ce qui arrivera … mais, comme plus d’un français sur deux vote pour un parti extrémiste qui promet la richesse éternelle grâce à la spoliation des autres …

Soyons lucides, les français paieront et les responsables seront glorifiés pour leurs « erreurs » !

Sic transit gloria mundi !

Bien cordialement à tous !

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