On sait que Bruxelles veut absolument décarbonner l’économie européenne … et, pour cela, l’argument écologique a été utilisé à grande échelle dans le cadre d’un véritable matraquage médiatique sous toutes ses formes …
L’argument écologique n’est évidemment qu’un prétexte car on sait que l’Union Européenne ne représente pas grand-chose au niveau mondial (500 millions d’habitants) ; surtout que les efforts significatifs et extrêmement couteux consentis jusqu’ici n’auront absolument aucun impact sur le soi-disant réchauffement climatique devenu l’abominable dérèglement climatique …
Le but réel, et non avoué, est en fait de ne plus dépendre du pétrole qui reste pourtant la source d’énergie numéro 1 dans le monde parce qu’on … n’a pas trouvé mieux !
Cette décision est motivée par le fait que les pays de l’Union Européenne ne produisent pas de pétrole (seuls la Norvège et le Royaume Uni en produisent mais ils ne sont pas dans l’Union Européenne !).
Intoxiqués par des pseudos scientifiques idéologiquement motivés, les dirigeants de l’Union Européenne ont donc cru qu’ils pourraient remplacer le pétrole par une électricité essentiellement produite par des énergies renouvelables (solaire et éoliennes) en croyant qu’elle pourrait être gratuite parce que le vent et le soleil ne coutent rien ; mais sans voir que ces énergies intermittentes et aux capacités aléatoires n’avaient aucune chance de pouvoir produire la quantité d’électricité nécessaire au fonctionnement d’une économie moderne.
En outre, vision écologique allemande oblige, il ne fallait surtout pas de centrales nucléaires … (l’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous l’ère Merkel).
A grands coups de règlements totalement arbitraires extrêmement pénalisants pour certains secteurs et de subventions délirantes pour d’autres, dont les effets principaux ont été essentiellement de fausser le marché, les administrations européenne et française ont donc tenté d’imposer les énergies renouvelables et le véhicule électrique … mais hypocritement, on avait quand même pensé à se fournir en gaz bon marché auprès de la … Russie pour compenser les jours sans vent et sans soleil !
Les constructeurs automobiles européens ont cru y voir un moyen de reprendre des parts de marché tout en augmentant les prix mais en oubliant la règle principale : Le client est roi !
Or, décider pour le client ce qu’il veut n’est pas la preuve d’un marché libre et concurrentiel basé sur l’économie de marché mais la preuve d’une vision communiste du monde ; et nous savons que l’économie communiste, de type URSS, ça ne fonctionne pas !
Les faits sont là : le client ne veut pas du véhicule électrique !
Du coup, les industriels, qui ont cru à la poule aux œufs d’or, se sont rendu compte qu’ils allaient à la catastrophe car d’une part ils suppriment les véhicules thermiques, avec des ventes en moins et donc des recettes en moins, mais en plus ils n’arrivent pas à vendre les véhicules électriques et du coup les stocks s’accumulent… tout comme les pertes avec in fine des licenciements massifs que nous avions d’ailleurs prévus !
En outre, nos chers dirigeants avaient mis sous le tapis l’hypothèse d’une agression russe contre ses voisins ; Géorgie puis Ukraine alors que la guerre durait déjà depuis 2014 avec cette dernière !
Les évènements ne s’étant pas déroulés comme prévu, et le gaz russe bon marché n’étant plus disponible, la conséquence de cette politique a été de provoquer un surcout colossal et extrèmement pénalisant de l’énergie (gaz et électricité) puisque maintenant nous devons nous fournir en gaz norvégien ou américain !
On a bien pensé (ou plutôt rêvé) à l’hydrogène, en oubliant commodément les règles de la physique, et subventionné grassement des « entrepreneurs » qui promettaient un miracle industriel alors qu’ils étaient essentiellement motivés par le montant des subventions. Evidemment, le miracle n’a pas eu lieu et il n’en est absolument rien sorti de positif.
Hopium qui devait fabriquer une voiture à hydrogène a fait en faillite.
Et ça ne va pas mieux dans le secteur des batteries puisque Northvolt qui devait fabriquer des batteries a fait aussi faillite …
Inexplicablement, l’économie ne se plie pas à la volonté des fonctionnaires normateurs de Bruxelles et de Bercy !
Mais, à aucun moment ces administrations ne se sont posé la question de savoir si ce ne sont pas leurs décisions qui sont inappropriées …
Seulement, hormis un matraquage fiscal en constante augmentation pour empêcher le consommateur d’acheter un véhicule thermique et des subventions délirantes accordées pour engager des industries décarbonnées, le résultat est qu’aujourd’hui nous avons échangé une dépendance vis-à-vis des producteurs de pétrole contre une dépendance vis-à-vis de la Chine à la fois pour les batteries pour voitures et pour les terres rares qui sont utilisées dans les moteurs électriques, les éoliennes et l’électronique ; terres rares dont les chinois veulent contrôler et limiter les exportations !
En outre, on apprend fortuitement que les batteries des véhicules électriques ne sont pratiquement pas réparables et que le plan d’aménagement des bornes de recharge est totalement insuffisant !
Seulement, ce choix n’a pas été neutre car, en échangeant une dépendance contre une autre, nous avons aussi détruit le tissu industriel que nous avions mis des dizaines d’années à constituer !
En 2004, les industries françaises ont produit 3,6 millions voitures tandis que les exportations représentaient 12,3 Mds€ d’excédents. En 2024, seulement 1.35 million voitures sont sorties des chaînes françaises (soit une baisse de 63 %) et les excédents commerciaux se sont transformés en déficits (-10 Mds€ rien que sur les 6 premiers mois de l’année 2025).
Les industriels allemands, qui ont cru au mirage électrique, suivent désormais la même voie et, devant la dégringolade, tentent désormais de faire revenir Bruxelles sur l’échéance de 2035 et l’interdiction de fabriquer des véhicules thermiques !
Mais, pas d’inquiétude, l’administration fiscale de Bercy continue imperturbablement sa politique nocive et décide de poursuivre le tabassage fiscal avec l’augmentation du malus auto à des niveaux stratosphériques … et de diverses taxes (augmentation de 0.60€ par litre des taxes sur l’E85) mais aussi de subventionner massivement des secteurs non rentables mais proclamés « verts » et donc de gaspiller de l’argent dans des secteurs improductifs ou non compétitifs.
Même les gérontocrates du sénat commencent à s’affoler et ont pondu un rapport suggérant des mesures d’urgence pour sauver … ce qui peut l’être.
Le désastre économique, industriel et social se profile sans l’ombre d’un doute et Bercy appuie à fond sur l’accélérateur fiscal !
Ce sera, à n’en pas douter, un véritable triomphe !
Non, vraiment, chapeau bas les artistes !
Bien cordialement à tous !
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