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Amnesty international dénonce la guerre orchestrée contre la liberté d’expression par Frédéric Mas

Quand les français vont-ils comprendre qu’une certaine dictature est en marche?
Les dictatures s’attaquent d’entrée à la liberté d’expression.
C’est la 1ere liberté qui disparaitra.

Amnesty rapporte que l’État français s’est rendu coupable de violations de ses engagements internationaux, en particulier au regard de la Convention européenne des droits de l’Homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Par Frédéric Mas.

Dans une enquête publiée ce mardi, Amnesty international affirme que la répression des manifestations pacifiques s’est intensifiée depuis 2018, et que les autorités ont instrumentalisé des lois contraires au droit international pour verbaliser, poursuivre et même emprisonner des individus n’ayant commis aucune violence.

La répression par temps de covid n’est cependant que la partie émergée de l’iceberg. Depuis 2018, les autorités judiciaires auraient condamné près de 40 000 sur le fondement de « lois vagues », utilisées pour restreindre la liberté d’expression et de circulation.

INSTRUMENTALISATION DU DROIT

Amnesty international affirme que pendant la crise des Gilets jaunes, les autorités ont instrumentalisé le droit pénal et l’appareil judiciaire pour arrêter et poursuivre des manifestants pacifiques :

« Des manifestant·e·s ont été verbalisé·e·s, arrêté·e·s et poursuivi·e·s en raison de comportements pacifiques qui ne devraient pas être punis et qui sont garantis par les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression, par exemple l’organisation d’une manifestation sans respecter l’obligation de déclaration ou la participation à un tel rassemblement en portant des lunettes de natation ou d’autres équipements de protection contre le gaz lacrymogène et les balles de défense. »

Le rapport explique notamment que l’État français s’est rendu coupable de violations de ses engagements internationaux, en particulier au regard de la Convention européenne des droits de l’Homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans trois domaines en particulier.

Premièrement, des centaines de manifestants ont été condamnés pour des actes protégés par la liberté d’expression ou celle de réunion.

Deuxièmement, certains manifestants exerçant leur droit à critiquer les autorités, dans le cadre de l’exercice de la liberté d’expression, ont été verbalisés pour outrage à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique.

Enfin, troisièmement, des centaines de manifestants ont été poursuivis pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences », une disposition introduite dans le Code pénal en 2010 pour lutter contre la violence organisée. Comme le note le rapport :

« Ces arrestations et ces poursuites sont arbitraires, car elles se fondent sur une loi formulée en des termes trop vagues et ne s’appuient pas sur des éléments suffisants pour établir la responsabilité pénale des personnes concernées. Cette application arbitraire de la loi s’est également traduite par l’arrestation et, parfois, la poursuite en justice de journalistes, de secouristes bénévoles et d’observateurs et observatrices des droits humains. »

Ce rapport intervient quelques semaines après les protestations émises contre le nouveau « schéma national du maintien de l’ordre » paru le 17 septembre de cette année. Le document, qui dessine les grandes lignes de la doctrine du maintien de l’ordre en France, autorise les interpellations des journalistes et des observateurs des ONG, ce qui a fait bondir les défenseurs de la liberté d’expression.

GUERRE CONTRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, PRÉÉMINENCE DE L’ÉTAT DE POLICE SUR L’ÉTAT DE DROIT

L’État d’urgence sanitaire n’a donc été qu’une parenthèse dans la guerre du gouvernement Macron contre la liberté d’expression. Après avoir ouvert un front dans la rue avec la répression des Gilets jaunes, c’est sur internet qu’il tente désormais de reprendre la main, en essayant d’imposer la loi Avia que le Conseil constitutionnel avait pourtant retoqué.

Les libertés d’expression, de circulation et de réunion sont aujourd’hui à défendre en priorité si nous ne voulons pas que l’État de droit se fasse définitivement engloutir par l’État de police sanitaire.

et: https://temoignagefiscal.com/la-police-francaise-a-t-elle-changee/

Amnesty international dénonce la guerre orchestrée contre la liberté d’expression

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UN FILM A VOIR POUR SAVOIR?

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DES COLD CASES PAR CENTAINES

USA / Le Congrès adopte enfin un projet de loi visant à lutter contre les femmes autochtones disparues et assassinées. La loi de Savanna les aidera à rendre justice. Après des années de retards inutiles, la Chambre a adopté lundi une loi pour aider les forces de l’ordre à répondre à une crise horrible et largement invisible: des centaines de femmes amérindiennes disparaissent mystérieusement ou sont assassinées. Le projet de loi, Savanna’s Act, a été voté par un vote avec peu de fanfare. Il se dirige maintenant vers le bureau du président Donald Trump pour être promulgué. La mesure, rédigée par la sénatrice Lisa Murkowski (R-Alaska) et adoptée par le Sénat en mars, répond à une situation dévastatrice dans laquelle personne ne peut dire exactement ce qui se passe. Au moins 506 femmes et filles autochtones ont disparu ou ont été assassinées dans 71 villes américaines, dont plus de 330 depuis 2010, selon un rapport de novembre 2018 de l’Urban Indian Health Institute . Et c’est probablement un sous-dénombrement flagrant étant donné le manque limité ou complet de données collectées par les forces de l’ordre. Quatre-vingt-quinze pour cent de ces cas n’ont jamais été couverts par les médias nationaux, et les circonstances entourant nombre de ces décès et disparitions restent inconnues. Le projet de loi de Murkowski est autant une tentative d’attirer l’attention sur la question que d’en comprendre la gravité. Il renforce la coordination et la collecte de données entre les forces de l’ordre tribales, locales, étatiques et fédérales dans les cas de femmes autochtones disparues ou assassinées. Il oblige les agences fédérales à obtenir des recommandations des tribus sur la façon d’améliorer la sécurité des femmes autochtones et exige de nouvelles directives pour répondre à ces cas, en consultation avec les tribus. «La question des femmes autochtones disparues ou assassinées est une crise depuis si longtemps. De nombreux défenseurs des tribus et membres des familles des personnes touchées ont travaillé sans relâche sur cette question, et je suis fier d’avoir travaillé à leurs côtés pour élever cette crise au niveau local, étatique et national » , a déclaré Murkowski au HuffPost dans un communiqué. «Aujourd’hui est une grande victoire dans notre combat pour rendre justice aux victimes, guérir leurs familles et protéger les femmes et les enfants à travers le pays.» Beaucoup de ces disparitions et meurtres sont dus à la violence domestique, aux agressions sexuelles et au trafic sexuel. Quatre-vingt-quatre pour cent des femmes autochtones sont victimes de violence au cours de leur vie et, dans certaines communautés tribales, les femmes autochtones sont assassinées 10 fois la moyenne nationale . Le projet de loi porte le nom de Savanna LaFontaine-Greywind, une femme autochtone de 22 ans qui a été enlevée et tuée dans le Dakota du Nord en 2017. Elle était enceinte de huit mois et son bébé a été coupé de son ventre. La loi de Savanna était si proche de devenir loi en 2018. Elle avait été adoptée à l’unanimité par le Sénat et était prête pour un vote rapide à la Chambre. Mais l’ancien représentant Bob Goodlatte (R-Va.), Alors président du Comité judiciaire, a empêché à lui seul le projet de loi d’obtenir un vote à la Chambre. L’ancienne sénatrice Heidi Heitkamp (DN.D.), qui était l’auteur original du projet de loi mais qui a perdu sa réélection cette année-là, a passé ses dernières semaines au Sénat à humilier publiquement Goodlatte pour avoir sapé la législation. Murkowski a pris les devants sur le projet de loi au début de 2019 et a promis à Heitkamp qu’elle le ferait passer. Elle a déclaré au HuffPost à l’époque qu’elle ne pouvait que spéculer sur les raisons pour lesquelles tant de femmes autochtones ont disparu ou sont mortes. Mais l’une des «réalités brutales» est que les femmes autochtones reçoivent plus d’argent des trafiquants, a-t-elle dit. «Les femmes autochtones, en raison de leur apparence, peuvent être considérées comme plus exotiques, plus asiatiques et, apparemment, il existe un marché plus élevé pour les femmes d’origine asiatique», a déclaré Murkowski. «Quand j’ai entendu ça, c’est juste … ça me rend malade. Dans un communiqué de mardi, Heitkamp a déclaré que “signifie le monde” que la loi de Savanna deviendrait loi. «Les femmes autochtones disparues et assassinées ne sont plus invisibles», a-t-elle déclaré. «Lorsque j’ai présenté ce projet de loi pour la première fois lors du dernier Congrès, je n’aurais pas pu imaginer la vague de soutien que nous recevrions – et je suis encouragé par le fait que même en ces temps partisans, le Congrès s’est réuni et a adopté ce projet de loi important et nécessaire. Heitkamp a ajouté que «notre travail n’est pas terminé» et a déclaré que les gens doivent «tenir vos membres du Congrès responsables et les exhorter à s’appuyer sur ce travail». La Chambre a également adopté la Loi non invisible lundi, un projet de loi connexe approuvé par le Sénat en mars qui obligerait le gouvernement fédéral à intensifier sa réponse aux femmes autochtones disparues, assassinées ou contraintes de se livrer au trafic sexuel. Ce projet de loi se dirige maintenant vers le bureau du président également.

Congress Finally Passes Bill To Address Missing And Murdered Indigenous Women

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Crise du coronavirus en France: épidémie terminée versus panique organisée. Pourquoi ? par FranceSoir

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

En mars 2020, nous sommes entrés dans un monde délirant gouverné par la peur et les mensonges de nos autorités qui font actuellement tout pour  prolonger la panique sans justifications médicales réelles.

 

Confinement : la pire catastrophe française depuis 1940

En mars, notre président a déclaré la guerre au Covid19 et ses ministres nous ont expliqué que la suspension des libertés fondamentales, l’obligation : « restez chez vous » (sous contrôle policier tatillon) et la rupture de tous les liens sociaux, étaient nécessaires pour sauver nos aïeux, empêcher nos hôpitaux d’être débordés et limiter le nombre de morts que nous infligerait inéluctablement le Covid19.

Trois mois plus tard, nous constatons que ces mesures ont abouti à l’assassinat de nos anciens dans les Ehpad, que les lits des cliniques privées sont restés vides même dans les régions qui ont enregistré le plus grand nombre d’hospitalisations liées au COVID-19 (et ont transféré des patients à l’étranger), et que la France se retrouve parmi les pays qui comptent le plus de morts de Covid19 par million d’habitants.

La réalité est à l’opposé de ce que nous annonçaient les prédicateurs d’apocalypse, leurs simulations[2] et le comité scientifique, celui-là même qui aujourd’hui nous recommande de porter des masques, de nous faire tester et d’installer une application de traçage sur nos téléphones (stop covid) alors que la maladie a quitté notre territoire.

 

L’assassinat de nos aïeux

La protection de nos ainés, victimes désignées du Covid19 constituait l’objectif « officiel » prioritaire du confinement. Or toutes les mesures prises durant la loi d’urgence ont abouti à les éliminer sans témoin et en empêchant de leur rendre le dernier hommage. Le meurtre avec préméditation par Covid non traité et/ou Rivotril des pensionnaires des Ehpad constitue l’infamie la plus triste du confinement. Le terme assassinat est violent, mais correspond aux faits constatés d’une mise à mort organisée. Le premier temps a été de les couper de leur famille les transformant en « prisonniers au mitard »[3], les rendant plus vulnérables et facilitant les syndromes de glissement (désintérêt progressif de la vie rendue insipide par l’absence de contacts menant au décès) alors qu’il aurait été possible de maintenir des contacts protégés. Le second temps a été de les interdire de tests diagnostiques[4] puis de réanimation[5] puis d’hôpital. Le troisième de réexpédier les pensionnaires malades dans leur établissement d’origine ou faute de possibilité réelle d’isolement, de matériel de protection et de personnel en nombre suffisant ils ont contaminé leurs compagnons d’infortune. La solution finale a été le décret Rivotril[6] qui a organisé la dispensation d’un produit destiné à les tuer sur simple suspicion de Covid (sans certitude diagnostique) avec rédaction d’une ordonnance « préventive » et préparation d’une seringue nominale sans prévenir le malade ni sa famille ni même attendre une éventuelle aggravation. Le 6 mai 2020 les personnes âgées dépendantes résidants en Ehpad représentaient la moitié des morts attribués à l’épidémie en France (12 769 décès sur les 25 531)[7]. L’objectif allégué du confinement n’a donc pas du tout été atteint, ni même visé.

 

Hôpitaux vides

Pendant le confinement des centaines de milliers de personnes n’ont pas pu recevoir les soins dont elles avaient besoin parce que le plan blanc réservait toutes les capacités d’hospitalisation pour le tsunami COVID-19 qui « n’allait pas manquer de nous submerger partout ».

En réalité de nombreux hôpitaux sont restés à moitié vides pendant tout le mois d’avril et les cliniques privées vidées de tout malade ont dû recourir au chômage partiel de leur personnel. Ainsi, le syndicat de l’hospitalisation privée annonçait que de très nombreuses demandes de chômage partiel avaient été déposées dans ses établissements[8] et demandait que les ARS (agences régionales de santé) leur adressent les malades qui n’auraient pas pu être soignés dans les établissements publics[9]. Mais à l’exception de quelques cliniques parisiennes et durant une quinzaine de jours, les lits privés sont restés vides faute de malades.

 

Pendant cette période, pour montrer qu’il était efficace, le pouvoir a organisé des grands spectacles TGV covid, Evasan[10] Covid et hôpital militaire de campagne Covid alors qu’il suffisait parfois de pousser une porte pour trouver les lits, des respirateurs et des soignants en nombre suffisant. Dans le Grand-Est, le mercredi 25 mars, 150 lits de réanimation étaient disponibles pour les cas Covid dans les hôpitaux publics et privés, avec une possibilité de création de 300 lits de réa supplémentaires. “Vu la situation dans l’Est, c’est difficile de comprendre pourquoi ces lits restent vides. D’autant plus alors que des patients sont transférés vers d’autres régions”, regrettait Pénélope De Feuquières[11], responsable de la communication du groupe Elsan qui compte 120 établissements dans toute la France, majoritairement en régions.

Dans cette mise en scène dramatique la France n’est pas une exception : au Pays de Galles, sur les 17 hôpitaux de campagne qui ont été mis en place pour traiter 6000 patients COVID-19, un seul a été utilisé pour 46 patients et aujourd’hui il est vide, lui aussi. L’exercice a coûté 166 millions de livres sterling[12]. En Lombardie, la région italienne la plus touchée, l’hôpital COVID-19 Fiera di Milano, qui a coûté 20 millions d’euros, n’a finalement traité qu’une vingtaine de patients[13]. De même à Madrid où l’immense hôpital de campagne a été un désastre [14].

 

Un des pires taux mondiaux de mortalité Covid19

On juge une mesure sanitaire à son résultat : le nombre de morts par million d’habitants. Sur ce critère, d’après les chiffres OMS du 24 juillet, la France se place au 6ème rang mondial des plus fortes mortalités des 197 états membres avec 483 décès/million derrière la Belgique (846/M), la Grande-Bretagne (671/M), l’Espagne (608/M), l’Italie (580/M) et la Suède (562). Les mieux placés étant Taiwan (1/M), le Japon (8/M), la Corée (6/M), Singapour (5/M), la Malaisie (4/M), le Maroc (8/M), l’Algérie (27/M), l’Inde (24/M) et les pays africains d’endémie palustre dont les populations prennent quotidiennement des antipaludéens.

Si nous avions décidé, comme nos voisins allemands, de mettre en quarantaine, (d’isoler pendant 15 jours) les porteurs de virus de la population saine nous compterions 25000 morts de Covid19 de moins. L’absence de test n’est pas une excuse : c’est parce que le ministère n’en a pas voulu que nous n’en avons pas eu ; au début de cette épidémie les allemands ne disposaient pas de plus de tests que nous pour cette maladie nouvelle, mais leur chancelière a permis à tous les laboratoires y compris vétérinaires d’en pratiquer alors qu’en France le ministère et les Agences Régionales de Santé ont dédaigné les offres qu’on leur a faites. D’ailleurs même sans tests la mise en quarantaine des infectés aurait été possible et efficace sur les simples signes cliniques car, contrairement à ce qui a été longtemps prétendu (et en partie responsable des erreurs des modélisations folles qui ont servi d’alibi à nos politiques), les infectés asymptomatiques participent très rarement à la diffusion de la maladie[15]. Mais les autorités sanitaires ont préféré renvoyer les infectés sans signe de gravité chez eux et les vieux dans les Ehpad infecter leurs proches grâce au confinement qui augmentait la durée d’exposition au virus.

 

Des victimes collatérales par dizaine de milliers

Le « plan blanc » activé dès l’état d’urgence et le confinement aveugle adoptés a entraîné l’arrêt des traitements des maladies chroniques (hypertension, diabète, cancers), source de pertes importantes de chances de survie. Il a également bloqué le diagnostic et le traitement de nouvelles pathologies infectieuses, cancéreuses etc. qui sont apparues pendant le confinement et sont restées évolutives en l’absence de diagnostic et de traitement. Or même des retards modestes dans la chirurgie du cancer ont un impact significatif sur la survie.  Aux victimes directes du Covid19 et du confinement, le plan blanc a donc ajouté des victimes collatérales par arrêt ou retard des soins des maladies chroniques et les retards de diagnostic des maladies jusque-là ignorées.

Dans un rapport[16] F Bizard précise : « la CNAMTS a confirmé une baisse d’activité de 40% pour les médecins généralistes. Une moyenne de 70% de perte d’activité chirurgicale a été constatée depuis le début du plan blanc. »

L’impact de la crise Covid19 a été estimé à une baisse de plus de 2 millions d’actes chirurgicaux, pour une date de levée du plan blanc postérieure au premier juin. Les traitements en cours des cancers connus ont été retardés ou modifiés. Les ARS ont même suggéré de traiter des cancers coliques et pulmonaires reconnus par radiothérapie, alors qu’un tel traitement est nettement moins efficace que la chirurgie et que les services de radiothérapie surchargés donnent souvent rendez-vous dans deux mois ou plus.

 

Appel des médecins et chirurgiens pour la levée du plan Blanc

L’académie de médecine[17], le BLOC[18] et autres représentants des chirurgiens de France ont adressé des mises en garde aux plus hautes autorités de l’Etat.

« Nous constatons chaque jour et de plus en plus l’aggravation des morbidités et de la mortalité des malades non COVID. Les patients présentent des états aggravés avec des retards diagnostiques et thérapeutiques lourds de conséquences. Toutes les spécialités médicales sont concernées ». Edicté pour lutter contre le risque COVID19, le plan blanc a maintenant des effets délétères pour la santé publique, alors même que l’épidémie est presque éteinte sur une grande partie du territoire. Son rapport bénéfice/risque est devenu catastrophique ». En vain.

Depuis le confinement, en trois mois, 90000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués et traités et ne l’ont majoritairement pas été. Alors que depuis des années, l’institut National du Cancer, la Haute Autorité de Santé et la ligue contre le cancer n’ont de cesse de rappeler l’importance cruciale des traitements précoces « plus un cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes » et qu’ils prônent sans arrêt tous les dépistages des cancers.

 

Le mal épidémique des décisions gouvernementales : équivalent plan Blanc en Grande-Bretagne

Nos voisins anglais ont estimé l’impact sanitaire de l’arrêt des activités médicales en cancérologie en Grande-Bretagne. L’équipe du professeur Turnbull[19] [20]  a calculé que si les 94 912 patients – qui devaient subir une intervention chirurgicale pour retirer leur cancer – avaient un retard de trois mois, il y aurait 4 755 décès supplémentaires au cours des cinq prochaines années. Compte tenu de la durée de vie attendue des patients après la chirurgie, le retard représenterait 92 214 années de vie perdues.

« Pour éviter une crise de santé publique liée aux décès par cancer évitables, les actes diagnostiques et chirurgicaux du cancer doivent être maintenus à leur rythme normal, avec une attention rapide à tout arriéré déjà accumulé ».

Durant la même période plus de la moitié des maladies digestives, cardiaques[21], vasculaires, neurologiques, rhumatologiques, psychiatriques et pulmonaires n’ont pas été vues en consultation, se sont aggravées, faute de traitement en temps utile.

Le nombre des décès secondaires aux retards de soin consécutif à ce plan blanc est difficile à compter pour l’instant, mais le nombre considérable de malades concernés (plusieurs millions) fait craindre qu’il ne dépasse très largement celui des victimes directes de l’épidémie.

 

Lourdes conséquences sociales du confinement aveugle

Alors qu’il n’y a aucune preuve que le raz-de-marée annoncé sur les hôpitaux ait été empêché par le confinement[22] [23], les mesures ordonnées par le gouvernement ont mis des pans entiers de la société dans la détresse : jeunesse privée de son droit à l’éducation, désintérêt progressif du travail chez de nombreux salariés qui ont beaucoup de mal à reprendre leurs activités, finances publiques lourdement grevées, maisons de retraite transformées en prisons tandis que les liens dans la population ont été distendus, minés par la défiance et la peur de l’autre. Récession économique, aggravation du chômage et de la misère se font déjà sentir. Les mesures prises au nom de la protection de la population n’étaient manifestement ni efficaces, ni proportionnées, ni adéquates.

 

En France, l’épidémie est terminée

Une maladie existe lorsqu’elle entraîne des malades, des personnes qui présentent des signes cliniques, qui nécessitent des soins, des hospitalisations et qui sont menacées de mort. Or, lorsqu’on consulte les données officielles de Santé Publique France, on constate depuis 3 mois une baisse continue du nombre des hospitalisations, du nombre d’entrées en réanimation et du nombre de décès, indicateurs clés d’une épidémie évolutive ainsi que le montrent les graphiques officiels suivants .

Depuis le début de l’année, la mortalité n’a dépassé la limite supérieure de la valeur statistiquement attendue que dans la catégorie d’âge des 65 ans et plus, et ce uniquement entre la troisième semaine de mars et la troisième semaine d’avril. Dans la classe d’âge des 0 à 64 ans, en revanche, à aucun moment la mortalité ne s’est significativement écartée des valeurs habituelles.

 

Epidémie terminée, mais intensification de la propagande de la peur !

Au lieu de mettre en avant ces bonnes nouvelles le gouvernement poursuit sa propagande terrorisante, sous prétexte que le nombre de cas testés positifs augmente, alors que cela traduit principalement la forte augmentation du nombre de tests effectués.

Lorsqu’on examine les graphiques qui présentent le nombre de tests revenus positifs rapporté au nombre de tests revenus négatifs, il faut presque une loupe pour apercevoir la part des positifs – laquelle est par ailleurs stable, oscillant depuis la mi-mai autour 1%.

Ces cas positifs ont de plus de chances d’être en réalité des faux-positifs. Les tests PCR actuellement utilisés présentent en effet une marge d’erreur de 1,8%. Cela signifie que sur 10 000 tests, il y aura 180 faux positifs. Or depuis le 11 mai, le pourcentage des tests positifs est restée stable à 1%. Avec des chiffres aussi réduits, la possibilité qu’il s’agisse souvent de faux positifs ne peut donc être exclue. Dans une analyse parue mi-juin, Beda Stadler, professeur émérite et ancien directeur de l’Institut de virologie et d’immunologie de l’Université de Berne, rappelait aussi qu’une grande partie ces « cas d’infection » pouvaient en réalité être des personnes déjà immunisées contre le virus, encore porteuses de « débris viraux » dans leur organisme.

La poursuite de la propagande de la peur est efficace ainsi qu’en témoigne le nombre de consultations pour angoisse de covid19 qu’utilise ensuite Santé Publique France pour faire croire à une seconde vague : « signe d’une possible reprise de la maladie, du 29 juin au 5 juillet, 1 523 actes médicaux pour suspicion de Covid-19 ont été enregistrés par les associations SOS Médecins, cela représente une hausse de 41 % par rapport à la semaine précédente ».

Ainsi malgré des indices objectifs tous rassurants, des adultes de toutes les classes d’âge, et même des enfants[24], craignent d’être contaminés, de tomber malades et de mourir du COVID-19. Cette peur infondée soulève la question de la responsabilité de ceux qui l’ont répandue et qui continuent de l’entretenir.  Les consultations en psychiatrie ne cessent de se multiplier de même que le besoin d’hospitalisations que les services ne peuvent fournir.[25]

 

Quelles peuvent être les raisons d’une telle désinformation ?

Pourquoi les données rassurantes dont on dispose aujourd’hui ne font-elles pas les gros titres ? A quoi rime cette volonté d’imposer le masque alors que la maladie a quitté le pays, de faire croire aux petits enfants qu’ils ne doivent pas embrasser leurs grands-parents pour les protéger, de rappeler constamment au public que les restrictions pourraient être réimposées très bientôt sinon à entretenir la panique et s’assurer de la soumission de la population ?

 

Plusieurs raisons confortent cette hypothèse

En premier lieu l’incohérence qui caractérise les mesures en place (dont la plupart sont dénuées de fondement scientifique solide) et la manière dont le comportement des habitants est analysé par les experts et les médias.

Les citoyens qui mettent en doute l’intérêt médical actuel réel du masque, des tests et du traçage sont qualifiées d’irresponsables qui menaceraient la santé publique et favoriseraient une deuxième vague. Là, c’est le comportement des personnes qui ont massivement fêté le retour d’un peu de liberté et la musique que l’on criminalise, alors qu’aucune augmentation des malades n’a été constaté depuis ces évènements festifs. Dans le même temps, les médias ne se sont guère ému des milliers de manifestants qui ont envahi à la même période les rues des grandes villes pour protester contre le racisme, ni des consommateurs qui ont couru les soldes, sitôt les centres commerciaux réouverts.

Dans les rangs des politiques et des journalistes, personne ne semble s’étonner du changement majeur de l’objectif des mesures imposées passant d’ « aplatir la courbe », à « éradiquer Sars-Cov-2 », une entreprise qu’aucun scientifique ne peut juger crédible.

Cette hypothèse se trouve également crédibilisée par la similitude de cette propagande illogique des gouvernants dans de nombreux pays que la maladie a déserté comme la Suisse ou le Canada.

 

En démocratie, c’est le peuple qui doit gouverner

Il y a lieu de s’interroger sur la place grandissante que s’arrogent les membres du comité scientifique et l’exécutif. Rappelons que ce groupe d’experts trop liés aux entreprises du médicament est de conseiller le président et le conseil de défense en s’appuyant sur ses connaissances scientifiques. Non de gouverner à la place des autorités élues, ni de torpiller leurs décisions en lançant des mises en garde à la population. Pourtant, c’est bien ce que ces chercheurs ont fait en imposant des restrictions stupides sans justification sanitaire réelle, compliquant considérablement la réouverture des écoles voulue par le président. Cette manière d’autoriser un groupe d’experts non élus, peu compétents en médecine clinique et dont les membres ont été recrutés en fonction de critères opaques témoigne d’une méconnaissance et d’un mépris des institutions démocratiques pour le moins ahurissants qui fait douter une fois encore de la capacité des médias à nourrir le débat démocratique..0

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/crise-du-coronavirus-en-france-epidemie-terminee-versus-panique-organisee-pourquoi?fbclid=IwAR0i3soJg4C2QtTsmBU5aRSdwxAbRZ9qz

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LA LBERTE, EN FRANCE, EST PARTIE SUR LA POINTE DES PIEDS selon François Sureau.

https://www.facebook.com/franceculture/videos/488803061704168

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OLIVIER VERAN OU LE CRETINISME A SON APOGEE ?

La France n’est plus une fête…

Il y a des gens qui ont l’art de vous toucher même sans rien dire, ce gouvernement a l’art de tout détruire sans le voir venir !
Hier Olivier Veran a vu rouge:
Rouge-rouge, Rouge-Super-Rouge, Rouge écarlate …..tellement trop rouge que la dictature communiste est en marche !!
Avec un Exécutif de novices, tout se joue dans la symbolique, et quand on n’a ni expérience ni référence, on érige l’impensable en exemple…
Le Covid est devenu la punition divine par excellence:
« les Français sont punis de loisirs parce qu’ils refusent d’être pris en otage d’une incurie sanitaire » !
Petit à petit, le pays du bien vivre ressemble à l’Arabie Saoudite, on impose la longueur de la jupe, on interdit l’alcool, on restreint les loisirs, on impose des couvres feux….
Tout cela parce que le virus à tête chercheuse atteindrait sa cible en fonction de l’activité:
« Et que chacun se le dise, le Covid n’est pas épicurien !! »
Soyez-en certains vous pouvez être compressés dans le métro comme une œuvre de Cesar, vous ne courrez aucun risque, par contre si vous courrez boire un café: là c’est la double peine assurée, le virus sera à vos trousses à la première foulée, à la première gorgée…
Allez comprendre pourquoi les écoles, les facultés….faculté mot inconnu de ce gouvernement…bref les endroits où l’on dénombre une hécatombe de cas positifs ne seraient pas des lieux à risque, mais par contre la terrasse de café c’est Aqmi et Daesh réunis niveau pandémie !!
La doctrine sanitaire n’est ni de soigner, ni d’accompagner mais de contraindre….
Aucune organisation ni dans les écoles, encore moins dans les hôpitaux, et surtout pas les maisons de retraite, mais le problème se nomme restaurateurs !!!!
Il n’y a aucune cohérence d’exécuter une profession pour un virus qui peut toucher tout le monde, n’importe quand et en tout lieu, mais le Gouvernement a choisi son coupable, parce qu’au pays des bisounours staliniens, tout d’abord il en faut toujours un, et ensuite mieux vaut choisir celui qui vous enlève tout plaisir pour vous faire croire que le bonheur vous est offert par l’État….
Et effectivement qui y a t’il de plus jouissif que de se sentir materné par Macron et fessé par Véran ???
Tout est mis en place pour installer la sinistrose, et ériger le gouvernement en sauveur, là où en réalité les mesures mises en places sont arbitraires, totalitaires et d’une logique incantatoire !!!
Au printemps, Macron découvrait le virus, comme un petit garçon découvre son prépuce en se demandant ce qu’il peut bien se cacher plus loin, aujourd’hui le doute l’habite encore, et il feint encore et toujours d’être surpris par la pandémie…
C’est aussi inexcusable qu’inexplicable, comment un pays comme le nôtre est incapable de mettre en place un réel plan pandémie en s’adaptant à la contrainte de façon organisationnelle, et médicale ???
On apprend, que surpris par le taux élevé de personnes asymptomatiques testées positives, des tests ont été réalisés sur des lots d’écouvillons stériles: ils étaient tous positifs:
« Même la méthode pour détecter le virus est une catastrophe » !!!!!
Il n’y a ni logique, ni efficience, uniquement une politique sanitaire répressive, l’idée étant de confiner la société dans une bulle d’angoisse, de trouver la contrainte qui parle a tout le monde pour marquer les esprits, on sacrifie donc les restaurateurs pour que chacun se sente vulnérable, et donc pour devenir un recours ultérieur ….
Le timing par contre lui est soigné, ce virus longue durée devrait faire ses adieux en pleine Présidentielle, et le Gouvernement passera pour Minos enfermant le Minotaure Covid dans un labyrinthe de mesures !!
Le “en même temps “ de cette pandémie consiste à ne rien faire d’efficace contre cette pandémie, c’est une façon déguisée de tenter l’immunité collective, tout en imposant des mesures furibardes et excessives pour faire croire que l’on se bat contre la pandémie…..
Il n’y a aucune raison logique d’imposer la fermeture des bars et restaurants, tout comme d’imposer le port du masque à l’extérieur, et encore moins maintenant:
« Après avoir laissé le pays open bar à la pandémie tout l’été, le gouvernement se trouva fort dépourvu quand la seconde vague fut venue »
Est-ce que l’on peut arrêter la fable maintenant ?????!!!
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Pour en finir avec le Coronavirus : un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine. Sauvé en 2/3 mouvements…

CE JOURNALISTE N’EST PAS HORS SOL COMME CES GENS  QUI NOUS DIRIGENT DE LEURS BUREAUX ET VIVENT SUR UNE AUTRE PLANETE: LA PLANETE ENA…

Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a été testé positif à la Covid-19 il y a 10 jours. Souffrant de violents symptômes, il a décidé de suivre le traitement controversé préconisé par le Professeur Raoult. Il raconte la maladie et les effets du traitement, presque immédiats.

Paul Molga avec le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult.
Paul Molga avec le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult. – Paul Molga

C’est le 13 septembre que Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a ressenti les premiers symptômes de la Covid-19 : “Grosse fatigue, mal de tête, violentes courbatures, frissons. C’est quelque chose de nouveau dans l’organisme, ce n’est pas vraiment une grippe, c’est plus violent que ça. On se sent habité, par des êtres, des virus qui sont inconnus du corps.” Très vite, Paul se rend à l’IHU Méditerranée Infection pour faire le test. Le diagnostic tombe et après une batterie d’examens, les médecins lui proposent de suivre le traitement du Professeur Didier Raoult.

Le mercredi 16 septembre, médicaments sur la table, Paul peut commencer le traitement : azythromycine une fois par jour pendant cinq jours, hydroxychloroquine trois fois par jour associée à du zinc. Et les effets sont très rapides.

“Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué et la plupart des symptômes se sont atténués.” – Paul Molga

Au fil des jours, Paul se sent de mieux en mieux. Dès le vendredi, il a même la sensation de ne plus ressentir de symptôme. Mais il doit tout de même poursuivre le traitement pendant 10 jours. Un traitement parfois plébiscité, parfois très critiqué, notamment dans le milieu médical. Début juin, l’essai clinique britannique Recovery concluait même que l’hydroxychloroquine ne montrait “pas d’effet bénéfique” pour les malades de la Covid-19.

Paul Molga assure qu’avant de le suivre il n’était “ni anti ni pro Raoult”Il a voulu tester pour se soigner : “Ce qui m’étonne, c’est la violence qu’on fait subir à ce traitement et à l’hydroxychloroquine. On a quand même parlé de poison alors que c’est un médicament dont on connaît les effets depuis 70 ans, il y a plusieurs continents qui en prennent régulièrement. On n’a pas parlé de taux de mortalité associé à la prise de médicament.”

En tant que journaliste il reconnaît avoir été curieux de tester ce que certains appellent “la potion du druide”“J’avais entendu, comme beaucoup, des témoignages de malades qui guérissaient du protocole Raoult.”

“C’est ma vérité, ce n’est pas une vérité absolue. Moi j’ai pu le tester, je vois les effets et je vois aussi les gens qui n’ont pas pris de traitement et dont les symptômes traînent des semaines, voire des mois.”

Ce mardi 22 septembre, donc un peu plus d’une semaine après les premiers symptômes, Paul Molga se sent mieux, il ose même prononcer le mot “guérison” : “Je n’ai plus aucun symptôme.” 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-il-raconte-son-traitement-a-l-hydroxychloroquine-1600762347?fbclid=IwAR1Bo_btpz0WNFe3UCwXFXgSAJoCNzs1zCUmyeYgh4Dv3lnyn-Lm0qcv

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Japon : une plateforme pour signaler les excès de bureaucratie ferme au bout d’un jour, victime de son succè

En France, elle sauterait en 1 heure…

«Veuillez nous envoyer des informations sur des réglementations inutiles, qui entravent votre travail», avait demandé à ses concitoyens le ministre de la Réforme administrative.

Le ministre de la Réforme administrative japonais Taro Kono.
Le ministre de la Réforme administrative japonais Taro Kono. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Un jour à peine après son lancement, une plateforme en ligne créée par un ministre au Japon pour permettre à chacun de signaler des excès de bureaucratie a dû être suspendue : elle croulait déjà sous les plaintes.
https://temoignagefiscal.com/liste-des-impots-et-taxes-en-france-prenez-votre-souffle-et-votre-temps-calez-vous-bien-sur-votre-fauteuil/

Taro Kono, devenu mercredi 16 septembre ministre de la Réforme administrative, une priorité du nouveau premier ministre japonais Yoshihide Suga, avait annoncé jeudi le lancement de cette plateforme. «Veuillez nous envoyer des informations sur des réglementations inutiles, qui entravent votre travail», avait-il écrit sur son compte Twitter japonais. Mais M. Kono a suspendu l’opération dès vendredi. «J’ai reçu beaucoup plus de courriels que ce à quoi je m’attendais», a-t-il expliqué. «Je suspends la réception de nouveaux courriels afin d’examiner ceux que j’ai déjà reçus».

La paperasserie et les tracasseries administratives sont un problème notoire au Japon, dont l’administration publique accuse par ailleurs un retard patent dans les technologies numériques par rapport à d’autres pays industrialisés. Avant M. Suga, son prédécesseur Shinzo Abe avait lui aussi promis de s’attaquer au vaste chantier de la simplification administrative.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/japon-la-plateforme-internet-d-un-ministre-contre-la-paperasserie-victime-de-son-succes-20200918?fbclid=IwAR2dk_IFuPaex3HS1j92Rt9xHlvAf3jgrFEqqF7_XJ3FUXJbDVt

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LA MACRONIE, UN PAYS HORS SOL PEUPLE d’ALIENS. Le livre choc d’une repentie de la macronie.

VIDÉO. Marie Tanguy a été une des plumes du candidat Macron en 2017. Elle en a tiré « Confusions », un récit qui en dit long sur la déconnexion des macronistes.

Par 

Modifié le 16/09/2020 à 15:16 – Publié le 16/09/2020 à 11:02 | Le Point.fr
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LES PRÉFETS, LES NOUVEAUX SEIGNEURS DE GUERRE.

Nous voila revenu au temps féodal avec les nouveaux seigneurs de guerre, les préfets.
Les préfets sont issus en grande majorité, sinon tous, de l’ENA.
L’ENA qui à l’origine avait été créé par le Général De Gaulle dans un but louable: servir l’état.
Depuis Giscard, qui a introduit les énarques dans les hautes marches du pouvoir, leur but n’est plus de servir l’état mais de se servir.
Les énarques ont prospéré, se multipliant, se croisant, se cooptant, ils sont dans tous les ministères, soit ministres soit chef de cabinet des ministres.
Ils ont même réussit à se faire élire chef de l’état. Tout leur est donc permis.
Ils ont fait en 40 ans, depuis Giscard, de la France une république bananière en créant des marchés de connivence à grandes échelles.
Ils ont aussi placés des énarques ou des affidés sûr à la  tête de toutes les grosses entreprises contrôlées par l’état.
Ils se servent à tous les robinets des finances publiques.
Ils ont gangrenés toutes les administrations dont plus aucune n’est au service des citoyens; justice, police, etc… et tous travaillent dans le même sens, celui de cette nouvelle noblesse: l’énarchie.
Les préfets grâce à cette fausse pandémie ont gagné leurs galons de dictateurs aux petits pieds et jouent à fond leur tout nouveau pouvoir de coercition toujours plus violente avec des FDO qui ne s’interrogent plus sur la légalité de leurs ordres.
Les préfets sont hors contrôle et personne, dans les élus godillots, ne s’interrogent sur le bien fondé et la légalité de leurs décisions qui s’apparentent plus à des diktats de l’ère soviétique qu’a des arrêtés contrôlés par un état de droit.
Ces préfets, à qui on va encore adjoindre des nouveaux sous préfets dont la mission unique est d’aider à répandre la terreur à un peuple déjà soumis  qui acceptent sans sourciller d’obéir aux contraintes les plus absurdes de ces petits tchékistes.
Dans leur petit jeu malsain de celui qui pisse le plus loin, qu’ils se livrent entre eux pour obtenir le record des contraintes les plus “hors sol”, aucun ne s’interrogent sur les ruines imbéciles qu’ils provoquent ou vont provoquer.
Ils ont dû faire un stage à Bercy!
Et, bien installés confortablement dans leur bulles, leurs hauts salaires de fonctionnaires parasites garantis à vie et payés par nous qui sommes devenus de véritables esclaves dont le but unique est de les nourrir.
Le masque est devenu la nouvelle chaîne de notre statut d’esclave.
La majorité des français, qui selon De Gaulle était des veaux se sont transformés en moutons et qui attendent la béquée…
La résistance, même passive, à cet ordre nouveau est un devoir.
Quel monde vais-je laisser à mes enfants, moi qui ai connu la liberté?
Ils devront lire Orwell!

Et pour reprendre R.Armenante:
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Pasteur Martin Niemöller

 

UNE EX-MACRONISTE SE LÂCHE. “ON TERRORISE LA POPULATION!

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Est-ce encore une théorie complotiste ou notre avenir dévoilé ?

C’EST PASSIONNANT MAIS C’EST A VOUS DE CHOISIR…

https://www.facebook.com/peter.elbaze/videos/2749678265285670

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DANS LES ECOLES, LA RAISON A-T-ELLE DISPARU?

 Le lavage de cerveau est-il en marche avec la complicité massive du corps enseignant?

Sur F.B

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AUX PROFESSEURS DES ÉCOLES
Je suis professeur des écoles et directrice à la retraite et je ne reconnais plus mes anciens collègues. Avant, quand les gouvernements nous demandaient de mettre en œuvres des mesures, des programmes qui nous choquaient, nous n’hésitions pas à manifester, à faire grève pour défendre l’intérêt de nos élèves.

Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on vous a fait un lavage de cerveau. Etes-vous devenus des esclaves de la pensée unique ? Où est votre curiosité intellectuelle, votre sens de l’information, de la critique. On vous dit à la TV qu’un virus très dangereux nous attaque et vous ne vérifiez pas ces affirmations ? Où sont les mourants, tombent-ils dans les rues ? Quels malades gravement atteints connaissez-vous parmi vos relations ? (Je ne parle pas de ceux dits « positifs » atteints d’un vague rhume ou d’une petite fièvre…) Et cela ne vous intrigue pas ? Vous ne cherchez pas à vous informer en acceptant de donner la parole à des contradicteurs ? C’est pourtant ce qu’on apprend dans toutes les facultés : se faire sa propre opinion après avoir examiné les diverses thèses.

Mais non ! Vous obéissez à des décrets, des ordres de vos ministres sans même vous demander s’ils sont légaux, s’ils n’enfreignent pas le droit et la constitution (ce qui est le cas). Cela ne vous rappelle-t-il pas les pires époques de notre histoire ? Et vous acceptez de vous transformer ainsi que vos élèves en tristes masques sans expressions ni vie… Vous risquez d’être les premiers à en pâtir (votre voix, votre respiration, vous obligeront sans doute rapidement à réexaminer la question).

Mais laissez-moi vous dire ce que j’ai constaté ce matin, en passant devant un collège, à l’heure de la sortie. J’ai eu envie de pleurer. Une masse de gamins silencieux, aux yeux tristes, n’osant se toucher s’est dirigée vers moi. A l’endroit où d’habitude, après quatre heures de cours, c’étaient rires, bousculades et chahut, régnait un malaise palpable. Ahurie, j’ai vu alors trois policiers armés de fusil de guerre à la porte ! A la porte d’un collège ! Armés de fusils prêts à tirer ! Sur qui ? Des gamins qui s’embrasseraient, qui se prendraient par la main ? Mais où vivons-nous ? J’ai vraiment pris peur pour l’avenir de notre société et de nos enfants.

J’ai trois petits-enfants en âge scolaire. Hier une de mes petites filles m’a montré des boutons tout autour de sa bouche et son nez et elle se plaint de maux de tête tous les soirs. Mon aîné, qui vient de rentrer en IUT, doit suivre une semaine sur deux ses cours seul dans sa chambre sur son ordinateur. Super l’ambiance fac ! Mais que faisons-nous de nos élèves, de notre jeunesse ? N’est-ce pas plus grave qu’un programme contre lequel nous nous sommes rebellés jadis ? A -ton transformé l’élite intellectuelle de notre pays, les gens capables de réfléchir, en moutons de Panurge ?

Ou bien croyez-vous vraiment la publicité TV de la petite fille qui ne veut pas tuer sa grand-mère avec le méchant virus. Mais écoutez une grand-mère : « Je préfère mourir demain si je ne dois plus embrasser mes petits-enfants, les voir rire et chahuter et flirter avec leur petite copine. »

Faut-il que ce soient les retraités qui descendent dans la rue pour manifester leur angoisse, leur inquiétude, non face à un virus moribond mais face à une société liberticide où on transforme les gens en robots sans sentiments ni expression derrière leur masque ? Allez-vous vous réveiller avant qu’il ne soit trop tard ?
Evelyne MELAN

 

Une autre petite pour la route d’une prof résistante…

” Je suis une enseignante de SVT dans un collège où j’ai refusé de continuer à porter le masque ( de l’hérésie à la honte ). J’ai été relevé jeudi de mes fonctions, en plein cours, en présence de mes élèves;je suis mise en demeure jusqu’à ma convocation au Rectorat ce lundi avec menace de faute professionnelle vu “mon comportement irresponsable”.
Que cela se sache ! Une enseignant a refusé la maltraitance qui lui était infligée à porter un masque inefficace pendant 5 heures à parler, à se déshydrater, à s’intoxiquer et cette enseignante refuse d’être complice de la maltraitance infligée à nos enfants, à porter ce masque de 7h à 17h30 en ne le posant que 15mn le temps du déjeuner….après l’avoir touché, baissé, remonté x fois pour RESPIRER un peu avec leurs mains péniblement lavées une fois dans la journée….
Pourquoi les syndicats ne se remuent-ils pas pour cette grave atteinte à la liberté …de respirer ?
Cordialement”
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UNE EX-MACRONISTE SE LÂCHE. “ON TERRORISE LA POPULATION!

C’est l’ère des petits chefs (comme en 40 ou dans les états totalitaires), du simple flic au préfet, du CRS au maire , tous interdisent, tous verbalisent souvent avec violence que rien ne peut justifier. Rien ne peut les arrêter, ils agissent dans une impunité totale. A tous les échelons…
La démocratie comme nous l’avons connu est morte et bien morte. Nous entrons de plein pied dans le monde d’Orwell.

https://www.facebook.com/indivisible.perception.7/videos/136023444863233

 

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Contrôle des masques ! Le triomphe autoritaire des petits chefs par Frédéric Mas

Partout, c’est l’impuissance et la stupéfaction devant l’absurde rigueur des bureaucrates qui nous gouvernent. Il faut interdire, punir et réglementer, et cela en toute bonne conscience, puisque c’est pour le bien commun sanitaire.

Un informaticien de Cherbourg en poste à Paris ôte son masque ce lundi matin pour manger un pain au chocolat. Des policiers le croisent, le contrôlent parce qu’il a le masque sur le menton. Les esprits s’échauffent, et ils l’emmènent au poste après un vif échange. 135 euros pour non port du masque et 3 fois 68 euros pour outrage.

Gare de Lyon, 31 août dernier. Robin, 22 ans, se fait quant à lui coincer pour avoir mangé un Kinder Bueno dans le métro. Lui aussi s’est emporté face à deux policiers en civil qui lui avaient ordonné de remettre son masque.

Visiblement, dans ces cas précis, la police sait mieux que vous quand vous avez faim et quand vous devez manger. En cas de contestation, préparez-vous à payer. C’est mesquin, c’est la France de 2020.

LE PETIT POUVOIR LOCAL

Mais il n’y a pas que certains éléments de la maréchaussée qui se sentent pousser des ailes. Certains élus locaux essaient d’en profiter pour asseoir leur petit pouvoir et dicter leurs préférences aux citoyens en espérant que le flou de la règlementation joue en leur faveur.

Vendredi 28 août, quand la préfecture, en lien avec la mairie de Paris, a rendu le masque obligatoire partout à Paris (pour ensuite rétropédaler assez lamentablement), une adjointe au maire a déclaré benoîtement que du coup il était interdit de fumer dans la rue. Heureusement, dans ce cas précis, l’élue s’est vite fait recadrer. Mais dans l’ambiance hygiéniste d’aujourd’hui, on peut se demander si ce n’était pas un coup d’essai…

Les élus locaux ne sont pas en reste quand il s’agit de montrer leurs muscles et de rassurer les flippés du covid. Les masques obligatoires et les couvre-feux se multiplient un peu partout en France, en fonction de circonstances que seuls les édiles locaux et les préfets sont capables d’évaluer.

Là encore, ce qui compte, c’est de rouler des mécaniques en écrasant les citoyens ordinaires qui vivent de leurs commerces, et pas de la consommation d’impôts. Vous vendez une glace un peu après le blackout ? Attention, le Préfet débarque, la nuque raide, pour faire respecter la loi et l’ordre.

BLACKOUT PARTOUT, LIBERTÉ NULLE PART

Et ce n’est pas tout. Au nom du bien commun sanitaire, et pour en finir avec ce satané virus qui n’arrête pas de circuler, on va tuer le commerce local. La Chicorée, célèbre restaurant lillois connu pour son ouverture 24 h sur 24 h est désormais au bord de la faillite, comme bon nombre de commerces qui n’ont pas les reins suffisamment solides pour endurer les prises de décision politique autoritaires antilibérales et anti-commerciales.

Partout, c’est l’impuissance et la stupéfaction devant l’absurde rigueur des bureaucrates qui nous gouvernent. Il faut interdire, punir et réglementer, et cela en toute bonne conscience puisque c’est pour le bien commun sanitaire, l’aide aux personnes vulnérables et le combat commun contre l’égoïsme.

Mais le cœur du problème, c’est que les règles sanitaires sont floues, changeantes, impénétrables et donc largement laissées à l’appréciation de la multitude d’exécutants qui peuvent très bien choisir de les appliquer ou pas. Peut-on manger et fumer à Paris alors que le masque est obligatoire ? Le préfet, sphinx impavide, n’en dit rien, et laisse ces menus détails à l’appréciation de ses policiers.

L’ÉROSION DE L’ÉTAT DE DROIT

Ces tracasseries incessantes qui participent à l’effacement du capital culturel et informel qui tisse la confiance entre les citoyens d’une même nation, érode aussi le fondement de l’État de droit. Comme l’avait très bien vu Hayek dans La Constitution de la liberté, la liberté défendue par les libéraux demande le respect de l’égalité devant la loi.

Elle est la même pour tous, et doit être suffisamment claire, transparente et univoque pour que chacun puisse la comprendre et lui obéir, gouvernants comme gouvernés. Et bien entendu, elle devrait s’appliquer autant aux honnêtes citoyens qu’aux racailles. C’est assez facile de casser les pieds des citoyens ordinaires tout en s’empressant de ne rien faire en réponse à la demande croissante de justice face à l’ensauvagement du pays.

L’idée ici est simple, héritière de la grande tradition de la Rule of law : c’est à la loi qu’on obéit, pas aux hommes et à leurs variations d’humeur. Réintroduire le pouvoir des petits chefs à tous les niveaux du pouvoir étatique revient à s’en séparer et à réhabiliter l’arbitraire. Il est plus que temps de sortir de l’état d’exception permanente justifié par la crise sanitaire.

Contrôle des masques ! Le triomphe autoritaire des petits chefs

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ET SI ON FAISAIT DISPARAÎTRE LES DISCOTHÈQUES? Quelle bonne idée!

Les discothèques ont un ennemie mortel: l’administration

Et en général tout ce qui est fonctionnaire: les préfectures et leurs multiples “services”, les flics, les pompiers, les services d’hygiène, les contrôleurs URSSAF, les douanes etc…
En deux mots tous ces gens qui ont  un petit pouvoir (même minuscule. Là c’est encore pire) et qui entendent bien vous faire payer votre vie “débridée”.

Pour le pékin normal, qui va au cinéma un fois l’an et encore, qui respectent toutes les réglementations, qui payent ses PV sans rechigner, le doigt sur la couture du pantalon car il sait que c’est pour son bien et que l’état est là pour l’aider à remplir son frigo.

La ceinture de sécurité obligatoire? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
La limitation de vitesse à tous les coins de rue? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
Le casque à moto? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
Des permis de conduire différents et à passer pour chaque catégorie de véhicule? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis.
Les centaines de taxes? OK, c’est pour mon bien et j’applaudis. https://temoignagefiscal.com/liste-des-impots-et-taxes-en-france-prenez-votre-souffle-et-votre-temps-calez-vous-bien-sur-votre-fauteuil/
Des impôts, dont nous sommes médaille d’or? C’est pour les autres!  OK, c’est pour mon portefeuille et j’applaudis.
Etc, etc…

Donc pour ce gentil pékin normal, les discothèques sont des lieux de débauche (sexuelle), fréquentées par des gays, des camés et des ivrognes.
Il ne voit donc aucun inconvénient à les faire crever.
Quant à cette foultitude de fonctionnaires cités plus haut, c’est tout bénef.
Eux, ils voudraient que” tout le monde soit couché comme chez Orwell, avec le soleil.

Pendant 25 ans  que j’ai dirigé La Loco à Paris, ils m’ont toujours mis des bâtons dans les roues. Souvent rien que pour le plaisir d’emmerder un entrepreneur qui avait réussit et, même s’il travaillait 28h sur 24, il avait un boulot plaisant.
Cela c’est l’injure suprême pour le petit bureaucrate qui se fait chier toute la journée en fréquentant des collègues souvent encore plus cons que lui. Une vie sans espoir de la moindre aventure.
Leurs aventures, pour eux, c’est partir avant l’heure, c’est de défendre mordicus ses avantages et sa retraite calculée sur les 6 derniers mois…

Bref avec ma discothèque j’ai tout eu, les flics, les douanes, les pompiers,les divers contrôleurs URSSAF.
Tous me mettaient au piquet les mains sur la tête, surtout quand j’étais convoqué au commissariat du coin parce que j’avais été un mauvais garnement et que j’étais obligé de subir un sermon moralisateur à deux balles par le trou du cul de service. Quelle jouissance ils avaient ces oublié du QI. C’était l’orgasme assuré et gratuit.

Et ces contrôles de sécurité où chacun y mettait son grain de sel. Et je t’en rajoute une couche, et l’autre une  de plus.
Le fameux mille feuilles français, ça vous parle? Moi je l’ai vécu.
J’ai vécu cette bêtise crasse pendant 25 ans et à j’ai dû fermer ma gueule.
Et pour finir, au lieu de me décorer, une race encore pire, réservée aux entrepreneurs et à ceux qui ont de l’argent, les fameux contrôleurs fiscaux, bien sûr honnêtes et assermentés,
m’ont terminé en me faisant les poches.
A vif et sans rémission.

Tous ces patrons de discothèques, tous quasiment endettés vont crever dans l’indifférence générale,  grâce au Covid qui leur donne un prétexte pour les éliminer en douceur, pour le bien commun, of course.
Réouverture: avril 2021. Pas mal non?
Ces patrons vont vivre leur ruine d’une façon différente de la mienne, mais le résultat sera identique: la mort de leur affaire. Et c’est un drame vous pouvez me croire.

Pourquoi pendant 25 ans je me suis écrasé devant ces bons à rien?
La discothèque n’a aucune certitude d’être ouverte le lendemain.
Comme pour le fisc, les préfectures ont aussi la possibilité d’émettre une lettre de cachet imparable, la fermeture administrative.
Le motif, comme pour un redressement, n’a pas besoin d’être crédible.

Petit extrait d’une convocation au commissariat.
Extrait de mon livre.

Les képis, eux, nous la jouaient « service/service » en prenant un malin plaisir à nous humilier. Quel plaisir pour un petit brigadier de pouvoir engueuler un patron de discothèque qu’il tient à sa merci, en le menaçant à chaque fois de fermeture administrative !
Combien de fois, convoqué au commissariat des Grandes Carrières, pour des broutilles, j’ai dû fermer ma gueule et subir un sermon d’une connerie sans nom, par un crétin qui n’avait pas dépassé le Ce2, sans pouvoir répliquer et même en devant dire merci en partant.
A les écouter, à chaque convocation, j’avais failli déclencher la 3eme guerre mondiale boulevard de Clichy.

Les deux ou trois premières fois, j’essayais aimablement et gentiment de rétablir la vérité.
Du coup, le ton montait. Le leur. Je comprenais qu’il fallait que je m’écrase si je ne voulais pas aller au clash. Clash, bien sûr, qui me serait défavorable.
Eux, de derrière leur bureau, ils m’expliquaient mon métier et la façon de le faire. J’avais l’impression d’être dans un mauvais rêve.
Eux, savaient. Moi, je n’étais qu’un con !
Les premières fois, c’était assez dur. Je devais prendre sur moi pour ne pas les envoyer paître.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour sauver son bisness…
Après, ayant pris l’habitude, lorsque j’étais convoqué, je disais au bureau, à la cantonade :
« C’est l’heure, les gars, je prends ma vaseline, je dois aller au commissariat me faire doser. Je vais encore me mettre à genoux face au mur avec mon bonnet d’âne et écouter gentiment et surtout respectueusement leurs conneries en disant oui, oui, vous avez raison Monsieur l’agent, je ne le ferais plus.
Merci Monsieur l’agent. Au revoir Monsieur l’agent ».
J’avais beau plaisanter, savoir que j’allais servir de paillasson, à l’intellectuel de service, n’avait rien de réellement excitant.
Ah, j’en ai avalé des couleuvres et des bien grasses servis par des quasis mongoliens…Un max !

Et pour reprendre R.Armenante:
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Pasteur Martin Niemöller

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VOUS PRENDREZ BIEN UN PETIT COUP DE BIGARD?

Il est là, on peut en penser ce que l’on veut mais il est là.
Un vent frais dans les écuries d’Augias?
Un feu de paille, ou fera-t-il partie d’un nouveau monde?
L’avenir qui gronde nous le dira…

https://www.facebook.com/christopher.ronsin.31/videos/329880111397420

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L’ESCROQUERIE PROUVÉE DU GOUVERNEMENT POUR LE COVID!

Il faut que cette escroquerie s’arrête.
On n’en peut plus de cette comédie qui tue notre économie.
Quelle entreprise, hors connivence, survivra?
Si vous  faîtes partie de ceux  qui ne sont pas convaincus, cette vidéo est pour vous.
Si après celle-ci vous croyez encore les “chiffres” du gouvernement relayés en chœur par nos chers médias, et bien bonne chance.
A chacun son libre arbitre.

https://www.facebook.com/sensetsymboles/videos/229713931810597

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UNE VRAIE RÉSISTANTE DE 2020.

IL FAUT LA REJOINDRE POUR COMBATTRE LA DICTATURE QUI S’ANNONCE AIDÉE PLUS PAR  DES MILICIENS QUE PAR DES FDO RESPECTANT LA LÉGALITÉ RÉPUBLICAINE?
https://temoignagefiscal.com/la-dictature-est-elle-en-marche-aussi-en-france/
Nous vivons l’illégalité et l’abus de pouvoir au quotidien.
Sommes nous déjà passé dans le monde d’ORWELL?
Je suis sidéré par ce qui s’annonce à l’horizon comme cette résistante.

https://www.facebook.com/magazine.nexus/videos/948067512336482

 

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LA VOITURE ELECTRIQUE N’EST PEUT-ETRE PAS VRAIMENT ÉCOLO…

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Trahie!

TROUVE SUR F.B
Chacun appréciera…
(Un peu long)
MON CRI DU CŒUR
LETTRE À MR MACRON
Je pourrais être cataloguée comme une anti-masque, mais…
Mon problème est bien plus profond.
je crois que ce débat de surface partout sur les médias est un écran de fumée qui nous éloigne d’un problème bien plus grave, car il nous éloigne sournoisement de l’essentiel.
Est-ce voulu Mr Macron ?
Croyez bien que je serais la première à le porter ce masque pour protéger mon prochain… mais le souci c’est que je n’ai plus confiance en vous, en votre gouvernement et dans votre haut conseil scientifique et leurs liens d’interêts.
Pourtant, j’ai voté pour vous et aujourd’hui je le regrette amèrement…
Pourquoi ?
J’avais beaucoup d’espoirs, vous étiez jeune et plein d’ambitions… Vous réunissiez la droite et la gauche. Le en même temps…
MAIS JE DORMAIS et je me suis réveillée de mon anesthésie générale…
Par ce que depuis le début de la crise je me sens trahie.
Trahie quand votre gouvernement a interdit un traitement en se basant sur une fausse étude du Lancet dont plus personne ne parle.
Trahie que vous n’ayez pas laissé des médecins prescrire malgré leur niveau de pratiques et d’études. Ils devaient tous se ranger sur les décisions uniques de 12 personnes seules, censées représenter tous les médecins et scientifiques de France. Tout cela sous peine de se faire attaquer par le Conseil de l’ordre. Point barre, pas de discussion possible, par ici la sortie…
Trahie de voir des médecins avoir peur de prescrire et même de donner un avis contraire.
Trahie d’avoir peur moi-même de parler sous peine de censure ou peur d’être en dehors de la pensée unique qui règne sur les plateaux de télé, ou peur d’être rejetée par les bien-pensants qui eux se soucient de leur prochain. (sous-entendu pas moi).
Trahie quand habitant Marseille j’ai vu que l’on a laissé descendre en flèche des grands professeurs qui n’allaient pas dans le sens de ce que votre conseil scientifique avait décidé.
Trahie quand n’ayant pas de masque en stock, au lieu de dire la vérité on nous a menti sur l’utilité du port du masque.
Trahie quand tous les médias ont attisé la peur tous les soirs sur des grands plateaux en comptant le nombre de morts sans jamais parler d’un seul point positif, ou sans jamais accompagner les gens en détresse psychologique.
Trahie de voir les enfants angoissés d’avoir peur de tuer leurs grands parents.
Trahie de voir que maintenant, la grosse crise passée, tous les soirs au lieu de compter le nombre de morts et le nombre d’hospitalisés, on compte le nombre de cas, en nous faisant croire que nous sommes dans la même situation qu’en Mars.
Trahie quand on parle de la carte des zones rouges, et que personne ne nous explique que vous ne prenez pas les mêmes critères qu’en Mars… Car si c’était les mêmes critères, toute la carte et toutes les zones seraient vertes.
Trahie de voir une courbe des décès aussi plate, que je ne vois dans aucun média et que je dois aller chercher moi-même pour me rassurer.
Trahie de me sentir manipulée par celui qui devrait nous protéger.
Trahie a cause de l’utilisation abusive d’une technique de manipulation mentale connue de l’injonction paradoxale pour méduser le peuple ( battre le chaud et le froid, mesures contradictoires sans aucun sens, dire blanc et noir …)
Trahie de voir que vous misez tout sur les vaccins comme les sauveurs mais que personne de votre conseil scientifique ne nous explique ce qu’il y a dedans.
Trahie que l’on ne parle pas des techniques utilisées dans ces futurs vaccins qui pourtant sont des techniques qui se passent au niveau de L’ARN ou même de la thérapie génique.
Trahie que l’on taise cette information capitale aux français, information qui pourtant est dans toutes les revues scientifiques ou sur les sites des entreprises fabricantes de ces mêmes vaccins.
Trahie de voir les groupes pharmaceutiques qui se prémunissent juridiquement des possibles effets secondaires en toute impunité.
Trahie de voir que les phases des essais cliniques des vaccins soient accélérées et que cela non plus on ne nous en parle pas…
Trahie que l’on nous pousse à mettre des masques en extérieur sans études scientifiques qui prouvent l’efficacité d’une telle mesure.
Trahie de voir que mes enfants aient à mettre des masques 10 heures par jour avec distanciation sociale, qui rentrent en saignant du nez ou avec des maux de tête.
Trahie de voir des enfants internes qui doivent porter le masque du lever au coucher dans certains établissements.
Trahie que personne ne parle de ce qu’il se passe chez ces enfants au niveau émotionnel.
Trahie d’avoir à gérer leur crises d’angoisses.
Trahie de voir des personnes âgées qui souffrent de la solitude.
Trahie que l’on ne parle que de Santé physique mais que l’on ne préserve pas la santé mentale de la population.
Trahie que personne ne parle d’immunité et de sa construction.
Trahie que l’on ne parle plus d’immunité collective.
Trahie que l’humain et sa psychologie ne soit pas aussi au cœur des débats.
Trahie que l’on ne voit pas plus des éducateurs, de psy, de naturopathes autour de la table.
Trahie que les pouvoirs locaux n’aient pas la parole et que vous décidiez tout de Paris.
Trahie de voir les médias traiter les manifestants de fascistes.
Trahie de voir ces plateaux qui minimisent la souffrance du peuple qui n’en peut plus d’être trahi.
Trahie que les gens qui veulent faire entendre leur voix soient considérés comme des débiles mentaux ( car oui vous n’interviewez que des gens qui n’ont pas fait des hautes études ayant des raisonnements un peu rapides parfois, tout cela dans le but de décrédibiliser leurs thèses. Mais ces gens là ont du cœur et du discernement ! Et ont sûrement beaucoup plus d’authenticité que vous .)
Trahie de voir ces haussements de sourcils condescendants à chaque expressions d’avis contraires.
Moi aussi comme vous j’ai fait des hautes études… j’ai été en Doctorat D’économie… J’ai été Directeur de Projet Grand compte en BIotech à l’international … J’ai enseigné dans les grands groupes et dans les amphis.
Alors j’ai comme vous un cerveau bourré de courbes et de graphiques… Mais j’ai aussi un cœur de femme et de mère qui a envie de hurler de prendre en considération l’humain dans cette putain crise !!!
Marre d’entendre les conseils des scientifiques qui ne s’entendent même pas sur leurs études.
Marre d’entendre ces débats qui n’en finissent plus sur ces putains de masques !
Marre qu’on l’on n’entende pas qu’il y a des hommes, des femmes et des enfants sous ces masques. et que ces gens ont un coeur, des émotions et ont aussi envie de servir leur Pays !
Alors je suis sûre que vous pouvez entendre qu’il y a vraiment un trop plein à l’intérieur de tout ce peuple… Et ils n’ont pas tous eu la chance de faire 15 ans de démarches personnelles ou de développement personnel pour faire la paix en eux ou pour dépasser cela…
Et même moi qui ai fait cette démarche, j’ai envie de tout casser.. Sauf que ma conscience sait que ce n’est pas la solution. Que la clé se trouve ailleurs. Dans la création du beau et du vrai.
Et vous voulez que l’on porte ce masque partout et sans rien dire ? Sans avoir le droit d’exprimer notre incompréhension ? nos émotions ? nos doutes ?
Croyez bien monsieur Macron qu’aujourd’hui je serai la première à vouloir votre masque si j’avais confiance vous, en votre gouvernement et aux médias.
Je serai la première à vouloir protéger mon prochain
Mais je crois que mon prochain n’a besoin que d’une seule et unique chose : Se protéger de vous et du monde que vous nous offrez.
L’humain est bien plus grand que cela… Il n’a pas qu’un cerveau… Il a un coeur, des émotions et une conscience du « bien plus grand que lui même ».
Les cerveaux ne doivent pas dominer le monde… Les autres éléments doivent aussi entrer dans la partie.
Je rêve d’un monde où l’on prendra soin de notre santé physique mais aussi de nos coeurs d’homme et de femme.
Merci Mr Macron. Vous m’avez réveillé d’un grand sommeil. Depuis je cherche, et j’avoue ne pas aimer ce que je trouve… Il est sûr que de ce monde je n’en veux plus et que j’ai énormément d’élan à oeuvrer pour le nouveau monde de demain.
Alors aujourd’hui ce n’est pas avec ma tête que je parle, car vous trouveriez toujours un bel argument pour me prouver que j’ai tort… mais c’est avec mon coeur que je m’exprime … et vous savez le coeur n’a jamais tort… IL ressent…
Et là je crois que vous ne pourrez rien répondre… Car le coeur ce n’est pas de la “parole” mais du “lien”…
Mais vous, vous ne voulez créer que de la distanciation sociale et de la séparation… Vous êtes bien loin de son langage…
Puisse les coeurs se faire entendre…
Car à la distanciation les coeurs répondent “lien”
Car à la séparation les coeur répondent “Amour”
Car au masque, les coeurs répondent “Expression libre”
Car à l’isolement, les coeurs répondent “Chaleur”
Car à la technologie, les coeurs répondent “Nature”
Car à la bureaucratie les coeurs répondent “Vivant”
Caroline Gauthier
Auteur, Conférencière
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CHRISTIAN MICHIGAN, le chevalier blanc n’a rien pu faire, c’était joué d’avance ( la loco, extrait 6)!


Le dialogue étant donc rompu avec l’administrateur, nous n’avons plus à faire qu’à ses sous-fifres qui nous dirigent sans trop de ménagement vers une voie de garage. Et si l’on veut obtenir un chèque, comme c’est lui qui a la signature, c’est la croix et la bannière, jusqu’au jour où il décidera de ne plus rien signer. Pourtant il a encore plus de 160 000€ à nous. Mais ces euros-là, on dirait qu’ils ne nous appartiennent déjà plus. Sous divers prétextes fumeux, il ne veut pas les lâcher. Sans que nous en apercevions, nos 160 000 euros avaient changé de proprio.
Impossible de les récupérer. Certainement que sa poche, indépendamment de sa volonté, les avait kidnappés.
Entamer une procédure pour les récupérer serait trop long.
Donc, nous avons fait une croix dessus.

Denis et moi essayons de relancer la machine.
Avec assez de succès, il faut le dire.
La Loco fonctionne toujours bien et les gens viennent toujours nombreux aux soirées discothèques ou aux soirées co-prod.
Ils sont loin de se douter, que derrière les lights, les paillettes,  les spectacles et les groupes qui font leur show sur scène, que la Loco vit ses dernières heures. Que derrière ces miroirs en trompe l’œil, un monde va s’écrouler. Un mythe va disparaître, car la Loco était devenue en 25 ans, on peut l’affirmer un lieu mythique.
C’est ce qui restera dans l’esprit de millions de personnes, de plusieurs générations de jeunes qui y seront venus y transpirer et draguer. Chacun aura ses propres souvenirs et interprétera le mythe à sa façon.

Nous avons donc compris que nos jours étaient comptés.
Seul un miracle, comme un jugement favorable de la Cour d’Appel concernant l’ « Arrêt Ravon » pourrait nous sauver, mais l’audience est programmée pour le 17 septembre 2009. Et le 8 octobre nous repassons (pour la dernière fois, nous le savons) devant le T.C.
C’est un peu court.
Le miracle, si miracle il y a, il va se jouer dans les tous derniers mètres.
Au finish. Nous savons que les miracles mêmes à Lourdes sont de plus en plus rares, alors vous pensez dans le 18eme arrondissement…
La Loco restera surtout dans les mémoires comme ayant été jusqu’au bout le temple du rock avec ses plusieurs centaines de groupes qui s’y sont produits. Pendant ces 25 ans, tous les jeunes groupes y sont passés. C’était une sorte de consécration avant d’aller plus loin et plus haut.
Tout cela va disparaître, cela nous paraît inéluctable.
Denis, voyant l’impasse dans laquelle nous nous dirigeons concernant le plan de continuation : no monney, no plan et devant l’incapacité de le faire nous-même, me présente son ultime joker, Christian Michigan.
Présenter Michigan vaudrait un chapitre à lui tout seul.
C’est un personnage aux facettes multiples et au passé fluctuant et énigmatique. Il est difficile à cerner.
Pour tout dire, je n’ai jamais réussi à savoir réellement qui il était et ce qu’il faisait. Officiellement il est comptable, il a une formation juridique et fiscale et il semble avoir l’habitude de faire des plans de continuation.
Il débarque chez nous début deuxième quinzaine de septembre. Le plan doit être présenté le 8 octobre. Cela ne nous laisse pas trop le temps de glander.
Christian fait partie des gens « over booké » du matin au soir et même la nuit, 7 jours sur 7. Donc il tient peu les heures de ses rendez-vous. Il vous dit 14h et vous le voyez débarquer à 19h. Ou pas.
Après quelques jours d’apprentissage et d’exaspération totale pour m’adapter à son mode de fonctionnement, j’ai compris qu’il n’était disponible pour la Loco que la nuit. Et que certaines nuits.
Avec lui aucun rendez-vous n’est certain.
Lorsque je lui en fais la réflexion il me répond immanquablement « ne t’en fais pas Manu, ton plan sera prêt à l’heure ». Tout discours « moralisateur » glisse sur lui et sa bonne humeur, car il est toujours de bonne humeur. Après un énième faux bond, lorsque je lui tombe dessus et ne mâche pas mes mots, il attend que l’orage passe et me dit encore une fois son éternel « ne t’en fais pas Manu, ton plan sera prêt à l’heure » avec le sourire.
Putain, combien de fois, au début j’avais envie de lui foutre des coups.
Puis, je m’y suis habitué.
Tous ses clients avaient dû faire pareil. Obligés !
Ce mec, malgré tous ses défauts, pour ses clients, c’était l’ange Gabriel,
le dernier recours, la bouée de sauvetage avant le grand saut.
Il ne s’occupait que de cas « désespérés », genre Mère Theresa, les autres ne l’intéressaient pas. Ce mec était vraiment un spécimen à part, je n’ai jamais pu le classer. Il vous sortait des thèses apocalyptiques sur le « devenir » du monde.
Je l’aurai très bien vu moine ou bonze et se faire cramer.
La nuit, lorsque j’avais la chance de le voir arriver au bureau, il se transformait en bulldozer du boulot.
Le planning était des plus simples : Il se pointait vers 19/20h.
Au bureau, j’étais tout seul.
Je l’attendais avec de la bonne grosse bouffe pourrie de chez Quick.
Il y en avait un à 20 mètres de la Loco.
Pendant une demi-heure, on s’empiffrait de saloperies bien dégueux. Il adorait ça. Après, café. Heureusement que nous avions une machine qui, en plus, en faisait un excellent, car tout au long de la nuit nous allions nous en injecter une bonne dizaine chacun.
Donc, en bon assistant, avant son arrivée, je vérifiais deux choses, si je voulais que l’ambiance soit bonne et reste studieuse : Provision de dosettes et de clopes.
Il fumait un à deux paquets par nuit. Une vraie centrale à charbon.
J’étais, même s’il caillait, obligé d’ouvrir la fenêtre. Moi-même qui étais un fumeur, j’aurais été vite asphyxié si nous l’avions gardée fermée. L’interdiction de fumer n’avait plus court ces nuits-là. Nous étions en pleine illégalité…
Un jour ou plutôt une nuit, il avait manqué de cigarettes, je ne vous dis pas l’enfer !
N’ayant aucune compétence en compta, je ne pouvais que lui servir de boy. J’étais revenu plus de 35 ans en arrière. Mon rôle se cantonnait à l’aider (photocopieuse, scanner etc.), à le relancer dans le plan lorsqu’il commençait à mollir ou à partir dans une autre direction prosélytique, et à lui fournir clopes, bouffe, café.
En fin de nuit, vers 7h, nous étions genre zombie, à ramasser à la petite cuillère. Mon ultime mission, je devais rassembler tous les éléments qu’il avait pondus et les mettre en ordre.
Ça, je savais faire.
Je me souviendrais toute ma vie de l’élaboration de ce plan et après du deuxième avec Michigan.
C’est irracontable. Michigan, c’était E.T qui a vieilli, qui a 40 ans. Il venait vraiment d’une autre planète. Par contre les chiffres, il connaissait. Il savait les aligner et jongler avec.
Avec lui, malgré le stress de notre liquidation programmé, il était tellement « space », que j’attrapais des fous rire. Par moment, nous deux, c’était Buster Keaton et Charlot réunis. Nous avons passé de grands moments dans la déconne. Je ne souhaite pas les revivre mais ce fut malgré tout une expérience.  Encore une.
Le redressement judiciaire et la liquidation quasi certaine qui s’annonçait m’ont fait connaître le côté « obscure » de l’aventure que vivent certains entrepreneurs.
J’avais, bien sûr le moral dans les égouts et je ne dormais plus. Ne plus dormir, cela faisait un bout de temps, mais rien à faire, on ne s’y habitue pas. Le plus difficile à gérer ce sont les pensées de suicide qui vous trottent dans la tête pendant de longues heures. Et toutes les nuits rebelote, les revoilà. En plus on baigne dans son jus, tellement on transpire. On transpire tellement que vos draps sont trempés. On ne peut s’imaginer cette douleur réelle que l’on doit supporter chaque nuit. On a envie de crier celle-ci et on se retient pour la cacher, pour essayer de donner le change à celle qui partage votre vie. Celle-ci n’est pas vraiment dupe car elle vit votre agitation, et surtout votre sudation.
Le matin, on se lève les jambes coupées et tout courbaturé, tout cassé. On met un long moment à chasser ses idées noires et à redevenir positif, prêt au combat. En quelques mois de ce régime, j’avais vieilli de 15 ans. Intérieurement, car extérieurement les gens ne se doutaient de rien.

 A part Nadine, ma femme, personne ne savait ce que j’endurais toutes les nuits. L’apparence « winner », je devais la garder pour les autres, pour la galerie, employés ou relations alors que je n’y croyais plus du tout. J’étais un ex-winner qui avait une tonne de plomb dans les godasses.
Tous les soirs je voyais approcher le moment de me coucher avec horreur. J’emploie ce mot à bon escient, il n’est vraiment pas trop fort.
Putain, quelle fin d’aventure merdique. Dans mes pires cauchemars je n’aurais pu l’imaginer aussi lamentable. J’avais envisagé plusieurs scénarios, mais aucun aussi pourri.
Jamais je n’aurais pu envisager de tout perdre, comme ça, bouffé tout cru par des saloperies de vautours.
C’était l’éternelle histoire des vases communicants, mais là, nous, nous étions dans le mauvais sens.
Ils allaient nous aspirer le sang à pleines goulées.
Pendant que je tenais seul, je dis seul car Kelly avait littéralement disparu (j’aurais presque dû envoyer un avis de recherche) et Frédéric, lui dans la journée bossait encore, mais la nuit lorsque j’étais avec Michigan, il passait de temps en temps, style courant d’air en nous la souhaitant bonne (la nuit), je restais seul pour tenir « compagnie » et aider l’ami Michigan.
Denis avait pris les rênes, où ce qu’il en restait, en mains.
Il faisait tout ce qu’il pouvait pour faire tourner la boutique et faire rentrer de l’argent.

Comme notre gentil administrateur judiciaire ne voulait plus rien régler, à part les payes des employés, depuis grosso modo la fermeture administrative, cela nous mettait encore un peu plus dans le caca.
Lui, tranquillement, il continuait à se faire du lard sur notre dos.
En effet, pour la gestion courante nous ne pouvions que l’assumer avec le cash que nous encaissions sur les règlements.
La partie chèque ou CB allait directo sur notre compte en banque, dont nous n’avions plus la signature. L’administrateur pouvait le voir grossir en se disant que cet argent n’était pas perdu pour tout le monde et qu’il saurait, lui, le diriger dans la bonne direction. Toujours une histoire de flux.

Les gens réglant de plus en plus en CB, vous voyez le topo pour nos finances….
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Les juifs et les “fraudeurs fiscaux”…

Nous voila presque revenu en 1941.
En 1940 Pétain fait voter les lois de la spoliation des biens juifs.
En 1941 tout un système “d’aryanisation”, c’est un dire un système de spoliation des affaires juives.
Le CGQJ, commissariat général aux questions juives va s’occuper de tondre tout ce beau monde au profit des bons français.
47 000 dossiers seront ouverts et traités par des AP, administrateurs provisoires (les charognards de l’époque, ils sont encore là aujourd’hui).
Tous ces braves gens seront aidés dans leur mission sacrée par un appareil judiciaire aux ordres et qui ne trouvent rien à redire à ces vols.
Ils les favoriseront même.

Les forces de l’ordre, gendarmes et flics le doigts sur la couture du pantalon prêteront, sans état d’âme leur concours, même plus, à cette mascarade dévastatrice.
Même plus, quand il faudra arrêter les juifs pour les envoyer dans des camps, ils répondront présent: les ordres voyez-vous…
A Nuremberg ou à Jérusalem avec Eichmann, tous se serviront de la même “excuse” pour justifier l’injustifiable dont ils ont été les complices actifs.
En France, à la libération, tous ces salopards ont retourné leur veste et quasiment toute la population avait été dans la résistance.
Oublié Pétain, le sauveur de la France!

Les français ont la mémoire (ultra) courte (voir vidéo de Pétain) et oublient les leçons de l’Histoire. (https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000233/francais-vous-avez-vraiment-la-memoire-courte.html )
C’est pour cela qu’elle revient frapper à notre porte, et si nous n’y prenons garde, d’une dictature douce et insidieuse que nous vivons actuellement  va s’installer en gommant petit à petit, avec l’accord de nos élites et de nos fonctionnaires l’Etat de Droit, la dictature pur et dur .
Les dictatures ne survivent que par les FDO… ( https://temoignagefiscal.com/la-dictature-est-elle-en-marche-aussi-en-france/)
Lisez et relisez 1984 de G.Orwell.
Il nous aura prévenu.

Je pense qu’il y a une similitude certaine entre 1940/1944 acceptée et agrée dans ses exactions par tous les hauts et petits fonctionnaires de toutes professions et la chasse aux soi disant “fraudeurs fiscaux” contemporains que l’on va piller “légalement” avec la complicité du Tribunal Administratif, de tous les fonctionnaires (toujours eux) et des charognards officiels.
A quand la nouvelle étoile?

N’oubliez pas le papier ci-dessous!

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ENCORE UN KENNEDY QUI NE FERA PAS DE VIEUX OS…

Manifs freedom et antimasque à Berlin avec Robert Kennedy, des dizaines (voir plus) de milliers de manifestants. Idem à Londres avec David Icke.
A Paris , samedi dernier à Nation, manif avec 150 personnes.
Toutes verbalisées par nos gentils FDO.
Cherchez l’erreur.
Pourquoi les français ont ils la trouille de manifester?
Peut-être à cause de l’ultra violence de nos FDO, violence qui n’existe pas ailleurs en Europe?
Vous avez certainement votre opinion…

https://www.facebook.com/annette.zenalenvers/videos/1394479637419190

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David Icke, le Churchill de la liberté.

Les anglais, les allemands et autres bougent.
Et les français?
Comme en 40, ils collaborent…

https://www.facebook.com/christian.cotten/videos/10220664108567522

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Carlos Ghosn, victime de la (dé)raison d’État ? par Philippe Lacoude

Tout ce que vous devriez savoir sur Carlos Ghosn et que vous ne lirez nulle part.

Renault Trafic. Renault Captur. Mitsubishi Eclipse. Renault Evasion. Nissan Rogue. À l’évidence, l’histoire rocambolesque de Carlos Ghosn était prévue de longue date…

LE BAL DES TARTUFFES

Alors que la BBC et le Figaro se demandent comment Carlos Ghosn a bien pu s’échapper du Japon, la police y enquête avec un zèle désespéré sous le regard goguenard du reste de la planète pendant que ses chefs nettoient leurs katanas avant de se faire seppuku. Les politiciens japonais geignent que le fugitif a été aidé par « une puissance étrangère » et l’ancien gouverneur de Tokyo, plus direct, accuse carrément le Liban.

Bien sûr, les Libanais ne sont au courant de rien… Du moins les hommes de l’État qui jurent que « le gouvernement n’a rien à voir avec la décision de Mr Ghosn de venir » comme l’a dit le ministre Salim Jreissati au New York Times, une source sûre. « Nous ne savons rien des circonstances de son arrivée ». Et le ministère de la Justice qui « avait demandé son extradition », déclare au Financial Times que le Liban « n’a porté aucun concours à ses plans de fuite ».

De son côté, en Turquie, le régime liberticide du président Erdogan traite ceci comme la seconde bataille de Lépante… Après avoir nié toute collaboration, il fait semblant d’être très fâché et sa police a arrêté sept personnes jeudi (dont quatre pilotes), soupçonnées d’avoir aidé l’ancien patron de Renault-Nissan à transiter par Istanbul dans sa fuite vers le Liban.

Comme tous les protagonistes de cette affaire, la compagnie aérienne MNG Jet protège ses arrières courageusement et dépose « une plainte au sujet de l’utilisation illégale de ses services d’aviation privée en lien avec la fuite de Carlos Ghosn ». Ça donne envie de louer ses avions…

La diplomatie française – qui illumine pourtant l’humanité ébahie avec son gros néon « ouvert le mardi de 10 h 15 à 11 h 20 et le jeudi de 13 h 45 à 14 h 30 (sauf jours fériés) » – est fidèle à elle-même. Après avoir traîné les pieds pour aider un de ses ressortissants – un grand capitaine d’industrie qui plus est –, elle ne sait rien.

Cela est d’autant plus plausible que, comme l’a déclaré Mme Ghosn, « il [n’a pas] eu assez de soutien et [qu’]il appelle à l’aide. En tant que citoyen français, ce devrait être un droit ». À l’inverse de l’été 2016, la DGSE a un alibi – elle était en RTT ! – même si certains Belges supputent gratuitement le contraire !

Son avocat japonais tire, lui, à boulets rouges sur son ancien client ce qui doit être une méthode marketing japonaise que je ne comprends pas pour augmenter son chiffre d’affaires. « Impardonnable » dit-il (en japonais) dans une vidéo où l’on voit qu’il a clairement perdu tout son calme : « On ne peut pas s’empêcher de penser que ceci viole les termes de sa mise en liberté sous caution ». Nan, vraiment ?!?

De son côté, dans une agitation fébrile qui fait chaud au cœur et rassure madame Michu, Interpol prend les choses au sérieux dans ce monde de brutes et a déjà eu le temps d’émettre une « notice rouge » contre Carlos Ghosn pour son arrestation.

Nous pouvons tous dormir tranquilles. Ce dangereux fabricant de voitures ne risque pas de voyager ! Et en tout cas, pas tant que la Turquie n’a pas libéré ses pilotes…

LES ACCUSATIONS CONTRE CARLOS GHOSN

Il n’y a aucun doute que l’homme d’affaires de 65 ans a sauvé Nissan, le constructeur automobile japonais, au bord de la faillite il y a deux décennies. Personne ne nie non plus une alliance réussie avec Renault. Le groupe a 120 000 salariés, utilise 38 usines à travers le monde et assemble plus de 10 millions de voitures chaque année.

Si les accusations sont nombreuses, il les nie en bloc.

La toute première accusation serait qu’au prix de cachotteries comptables – condamnables, moralement sinon légalement ! – le patron de Nissan aurait sous-estimé une partie de son salaire dans les documents publics de la firme cotée en bourse !

Il aurait également reçu jusqu’à 10 millions de dollars du représentant de la marque à Oman, somme qu’il aurait réinvestie, en partie dans un bateau yacht et en partie dans des investissements dans la Silicon Valley. Comme je ne sais pas plus que les journalistes si cet accord était connu de Nissan, approuvé ou non, correspond à une rétro-commission (ou non), je me garderai de jugement de valeur…

Enfin, le constructeur automobile français Renault, pour ne pas être en reste dans la curée anti-Ghosn, a déclaré début juillet 2019 avoir informé les enquêteurs français que Carlos Ghosn aurait personnellement bénéficié d’un accord de parrainage.

L’affaire est compliquée : Renault parraine le château de Versailles. Normalement, le château fait payer une somme de 50 000 euros lorsqu’il organise des réceptions privées. Il se trouve que l’ancien patron a loué le complexe du Grand Trianon pour son deuxième mariage en octobre 2016 : il aurait donc dû payer ces 50 000 euros dont le château lui aurait fait grâce… Là encore, il y a peut-être un sérieux manquement éthique mais on parle de moins d’un millième de sa rémunération au fil des ans. Un peu comme si, disons, un policier acceptait un expresso gratuit au café du coin, une fois par mois.

CARLOS GHOSN ET LES IMPÔTS FRANÇAIS

Pourquoi donc le patron de Renault aurait-il voulu cacher une partie de sa rémunération ? Et à qui ?

Le fait que les accusations des procureurs japonais ne portent pas sur de la fraude fiscale indique clairement que tout a été déclaré au(x) fisc(s). Sinon, l’inculpation japonaise aurait porté non sur une anomalie comptable mais sur de la fraude fiscale, un acte criminel bien plus grave sur les sommes en jeu. Nous pouvons en conclure qu’une partie des hommes des États français et japonais connaissaient donc parfaitement sa rémunération.

Cela dit, les médias japonais ont rapporté que Carlos Ghosn se préparait depuis l’an dernier à déménager son domicile fiscal en Suisse, qui offre un traitement fiscal préférentiel aux « riches ». Avec près de 7 millions d’euros de salaire et à peu près autant en stock-options, les incitations étaient fortes.

LE PETIT MACRON FAIT DU MECCANO FINANCIER

L’autre raison des cachotteries de la rémunération du patron de l’alliance Renault-Nissan tient très certainement à l’interventionnisme d’un apprenti-sorcier, Emmanuel Macron, qui était ministre des Finances en avril 2015 : à l’époque, l’énarque en question dont la présente fonction m’échappe – mais qui doit toujours détruire de la valeur à un poste où il ne fait preuve d’aucune compétence ! – décide que Carlos Ghosn est trop payé. Ce jugement de valeur, propre à ceux de sa caste, n’est évidemment pas fondé sur la création de valeur chez Renault ou Nissan.

Qu’à cela ne tienne ! Il suffit alors de limiter son salaire, ses primes de résultats, ses stock-options ! Dans une res publica où tout est… public, l’État détient 15 % des parts de Renault. Grâce à la « loi Florange » – cet artifice inique inventé en 2014 par un autre énarque tout aussi funeste –, ces 15 % donnent à l’État 30 % des droits de vote. Las ! Les actionnaires privés, soucieux de conserver un patron qui augmente la valeur de leurs actions ne l’entendent pas de la sorte : ils ne veulent pas de droit de vote double pour l’État et essaient d’adopter une mesure contre.

Le ministre des Finances décide alors – ce n’est pas son argent et il coule à flots ! – d’acheter 4,73 % du capital de Renault peu avant l’assemblée générale via l’Agence des participations de l’État (APE) ! L’État s’assure ainsi une minorité de blocage en faisant grimper sa part à 19,7 % du capital. Compte-tenu d’un quorum de 72 % lors de l’assemblée générale, cette participation s’avère suffisante pour rejeter la résolution contournant les droits de vote double.

L’État retourne alors à ses 15 % initiaux qui lui donnent maintenant – « loi Florange » oblige – plus de 35 % des droits de vote ! Les jaloux de Bercy peuvent donc bloquer les hausses de salaire du patron de Renault en assemblée générale…

Mais voilà. Au Japon, chez Nissan, c’est la consternation. Cette décision n’est pas comprise. Elle bouleverse le fragile équilibre de l’alliance avec Nissan. En effet, bien qu’égal actionnaire de Renault, aussi à 15 %, Nissan n’a aucun droit de vote ! Si Nissan avait des droits de votes avec ses 15 % dans Renault, et si Renault exerçait ses droits de vote avec ses 43,4 % de Nissan, le groupe serait en situation d’auto-contrôle partiel, ce qu’interdit la loi.

Les industriels japonais et surtout les autorités du puissant ministry of Economy, Trade and Industry (l’ex-MITI) prennent très mal cette entourloupe franco-étatique à la petite semaine. Le 23 avril 2015, Nissan publie un communiqué s’opposant à l’initiative d’un État étranger souverain, la France.

Il y a d’abord la volonté de préserver l’indépendance de Nissan. Mais il y a aussi le fait qu’entre 1999 et 2014, le groupe japonais a apporté 15 milliards d’euros de bénéfices et 4 milliards de dividendes à Renault. Ça fait quand même cher pour se retrouver avec 0 % des droits de votes…

La décision macronesque torpille ainsi les velléités de Carlos Ghosn d’accélérer l’exploitation des gisements de synergies entre les deux groupes en 2016. Elle gâte complètement la relation entre Carlos Ghosn et les Japonais. Comment leur faire comprendre – eux qui sont si soucieux de l’indépendance de leur industrie – que cette montée en puissance est une affaire de jalousie des salaires des cadres dirigeants ? Eux y voient, bien sûr, une tentative voilée de nationalisation de Nissan par l’État français. Inacceptable !

Pour ce qui est de la rémunération de Carlos Ghosn, le petit ministre des Finances exsangues persiste dans son entêtement : quand le conseil d’administration avalise la rémunération du patron de Renault, les représentants de l’État, – Olivier Bourges et un certain Alexis Kohler, devenu Secrétaire général de l’Élysée –, s’y opposent ainsi que le « représentant » des salariés, un cégétiste.

La majorité des actionnaires, elle, n’a pas de problème. Les membres capitalistes du conseil d’administration n’ont pas d’objection non plus. Mais c’en est trop pour l’énarque qui menace de légiférer si Carlos Ghosn ne diminue pas son salaire : « quand des gouvernances sont défaillantes parce qu’elles pensent que tout est permis et qu’il n’y a plus de comportement en responsabilité et en éthique, on est obligé de réouvrir des sujets comme celui de la loi. »

Les Japonais ne font plus confiance à la France : la prise de contrôle de Mitsubishi par Nissan se fait sans aval officiel de la part de Renault. Elle contribue à déplacer un peu plus le point de gravité de l’Alliance vers le Japon.

De leur côté, les joueurs de meccano financier de Bercy torpillent le rapprochement de Renault-Nissan-Mitsubishi avec Fiat-Chrysler. Comme nous l’avons vu (ici et ici), c’est un cas d’école de l’échec du capitalisme d’État à la française.

Il convient de rappeler une fois de plus que la création de valeur – qui seule devrait déterminer le salaire d’un dirigeant par les actionnaires, le conseil d’administration ou un comité idoine – n’est pas en cause : les « autorités » françaises n’avaient pas tant de problèmes quand Renault était utilisé par la caste des hommes de l’État pour fournir une mission super importante (dont le bienfondé m’échappe) à Rachida Dati de 2010 à 2013 à 2,6 millions d’euros ! Et où étaient le ministre et l’Agence des participations de l’État quand Alain Bauer, le conseiller sécurité d’un certain Nicolas Sarkozy se faisait un million d’euros pour des services qui, je n’en doute pas une seconde, étaient aussi exemplaires qu’exceptionnels ?

Dès lors, on peut se demander si Carlos Ghosn n’a pas choisi de garder le silence pour sa rémunération chez Nissan au vu de cette affaire… Au Japon, jusqu’à une date récente, il n’était pas obligatoire de révéler tous les détails de la rémunération des dirigeants des sociétés cotées en bourse.

UN PAYS MODÈLE

Je ne veux pas tomber dans une xénophobie primaire de mauvais aloi. Bien évidemment, le Japon est une des plus grandes civilisations humaines. C’est un pays modèle a qui nous devons les cocottes à riz, le stylo roller, le Betamax VHS, le déterminant d’une matrice, le Walkman, le Discman, le quark bottom, les mangas, les tamagotchis, le premier microprocesseur 16-bit, les actroids, le calcul de Itô et, bien sûr, les chindōgus. Le Japon est tellement fort que même sans l’aide de SUD Rail et de la FTM-CGT, il arrive à faire rouler les trains (privés) à l’heure et à fabriquer des voitures qui ne tombent (presque) jamais en panne…

Si les deux pays ont presque exactement le même revenu par habitant – 39400 dollars américains en parité de pouvoir d’achat en 2018 selon la Banque mondiale – l’État au Japon ne dépense que 39 % du PIB (soit 15 366 dollars par an par habitant) contre 56 % en France (soit 22 064 dollars par an par habitant). Le Japonais moyen reçoit peut-être de meilleurs services pour ses 15 366 dollars que le Français moyen pour ses 22 064 dollars.

Mais cela ne veut pas dire que le Japon est parfait. Comme toute grande civilisation, il y a sûrement des domaines qui peuvent être améliorés. Comme partout ailleurs, l’État corrompt la société. Le pays est malade de sa démographie qui réduit la croissance de long terme d’un pourcent par an interdisant ainsi le remboursement de la pire dette publique de l’OCDE ; son secteur bancaire a trop de banques zombies qu’il conviendrait de liquider…

Et surtout, l’État y exerce un interventionnisme industriel sans mesure et une justice despotique dont Carlos Ghosn a fait les frais.

LE MITI

L’interventionnisme industriel fait hélas partie du code génétique de l’État japonais et il n’est pas sans rappeler celui de l’État français…

Jusque dans les années 1980, les Premiers ministres se devaient même d’occuper un poste de ministre du MITI avant de prendre le pouvoir. Même s’il a été remplacé par le ministry of Economy, Trade and Industry (METI), les principes restent les mêmes. L’État travaille en étroite collaboration avec les intérêts commerciaux japonais établis et est en grande partie responsable de maintenir le marché intérieur fermé à la plupart des entreprises étrangères.

Une partie du pouvoir est réglementaire. Une autre partie du pouvoir s’exerce à travers les participations de l’État : la Banque du Japon achète environ 30 milliards de dollars d’actions japonaises par an via des ETF. Grâce à ceci, elle est un des dix premiers actionnaires dans environ 90 % des entreprises cotées sur l’indice Nikkei 225.

Cela crée précisément les problèmes auxquels Nissan s’est trouvé confronté en 1999 : le mal-investissement, pour reprendre le terme de Ludwig von Mises, s’accumule dans la structure de production. Les grandes entreprises ont leurs fournisseurs attitrés. Elles font des investissements dictés par les « stratèges » du METI. Elles évitent les luttes frontales avec leurs concurrentes. La concurrence ne joue pas à plein. Les inefficiences s’amassent et dilapident les profits.

Il n’y a aucune chance dans un tel contexte culturel que Nissan ait pu voir d’un bon œil la montée en puissance de l’État français dans le capital de Renault. Un fonctionnaire de Bercy aurait immédiatement dû faire attention à ses actes de façon à ce qu’ils ne soient pas mal interprétés. Ceci aurait dû être d’autant plus aisé que, finalement, il est aussi interventionniste, à sa façon. Mais voilà, le ministre Macron est aussi abrasif qu’inepte.

Comme l’ont noté certains observateurs japonais, l’affaire Carlos Ghosn est un retour de « Japan Inc. », c’est-à-dire de l’interventionnisme étatique nippon dans la gestion interne des grandes entreprises, une pratique courante des années 1980 et 1990 qui s’était estompée avec le temps…

Carlos Ghosn, qui est arrivé au Japon en 1999, ne s’y est pas trompé : dans un message vidéo enregistré peu de temps avant qu’il ne soit de nouveau arrêté (alors qu’il était en liberté sous caution), Carlos Ghosn a affirmé que des « coups de poignard dans le dos » des dirigeants de Nissan avaient pour but de le faire arrêter pour l’empêcher de tisser des liens plus étroits avec le constructeur français. Il avait même nommé certaines personnes mais son avocat, Junichiro Hironaka, avait décidé de supprimer ces allégations spécifiques de l’enregistrement.

Invité à commenter la vidéo, un porte-parole de Nissan avait prudemment déclaré que « l’enquête interne a révélé des preuves substantielles d’une conduite manifestement contraire à l’éthique » – mais, pas, notera-t-on à la loi ! – et que « la société restait concentrée sur la correction des faiblesses de la gouvernance qui ont permis cette faute ».

Ghosn a répété à plusieurs reprises qu’une poignée de dirigeants de Nissan était à l’origine d’un complot en vue de son arrestation, apparemment par crainte qu’il envisageât de faire entrer Nissan dans une fusion avec Renault qui affaiblirait la position de la société japonaise.

La décision des énarques de Bercy de faire monter la participation de l’État français dans l’actionnariat de Renault et d’asséner des votes doubles selon la « loi Florange » ne pouvait qu’inciter les autorités japonaises à une tentative d’éviction du dirigeant de Renault. Pour cela, ils avaient une institution moyenâgeuse à leur disposition : la « justice » criminelle japonaise…

CARLOS GHOSN ET LA JUSTICE JAPONAISE

Le Japon a le droit criminel le moins libéral du monde développé.

Tout d’abord, les institutions ne sont pas imprégnées du Traité du gouvernement civil (1690) de John Locke ou De l’esprit des lois (1748) de Montesquieu, la séparation des pouvoirs est ténue et l’exécutif intervient au milieu des affaires judiciaires.

Ensuite, le concept anglo-saxon de « fruit de l’arbre empoisonné » (« fruit of the poisonous tree »), c’est-à-dire l’idée que si la source (l’« arbre ») de la preuve ou la preuve elle-même est contaminée, tout ce qui en est tiré (le « fruit ») est également contaminé, n’existe pas : les procureurs peuvent se servir de preuves illégalement acquises par la police au cours des procès.

Le droit pénal occidental interdit de poursuivre une personne deux fois pour les mêmes faits – selon l’adage Non bis in idem en droit pénal français ou le « double jeopardy » américain. Au Japon, la constitution de 1947 a été écrite par les Américains et son article 39 stipule donc que « nul ne peut être tenu pénalement responsable d’un acte […] dont il a été acquitté […] » mais, dans la pratique, si quelqu’un est acquitté par un tribunal de première instance, le procureur peut faire appel auprès de la cour d’appel, puis de la Cour suprême selon un processus qui prend parfois des décennies… Au final, les procureurs japonais ont un taux de condamnation de 99,7 % ce qui donne une idée du droit de la défense…

Comme le prédisait Bloomberg« il est peu probable que Ghosn reçoive quelque chose qui ressemble à de la justice. Officiellement, en vertu de la loi japonaise, un suspect peut être détenu et interrogé pendant 23 jours sans être inculpé. Pendant ce temps, il peut être interrogé jusqu’à huit heures par jour sans avocat. Officieusement, la période de détention est beaucoup plus longue, car après la fin des 23 jours, la police peut simplement vous arrêter de nouveau pour un crime supplémentaire et redémarrer le chronomètre […] Finalement, comme presque tous les suspects au Japon, il sera probablement contraint de signer des aveux, qu’il soit ou non coupable. »

Et c’est exactement ce qui s’est passé : il a été arrêté – pour 23 jours donc – le 19 novembre 2018, puis réarrêté le 21 décembre 2018, puis le 11 janvier 2019, puis le 4 avril 2019. Pendant ce temps, sans accès à ses avocats, il a été interrogé jusqu’à 14 heures par jour, parfois la nuit, jusqu’à ce qu’il tombe sérieusement malade. Sa libération sous caution a été refusée à plusieurs reprises.

De son côté, sa femme, Carole Ghosn, qui a comparu devant le tribunal en tant que simple témoina déclaré que les procureurs l’avaient empêchée de contacter son avocat lorsqu’ils sont entrés dans l’appartement loué par le couple à Tokyo, qu’elle avait été soumise à plusieurs reprises à des fouilles corporelles, forcée de garder la porte de la salle de bain ouverte lorsqu’elle utilisait les toilettes et qu’une enquêtrice était présente dans la salle de bain lorsqu’elle s’est déshabillée pour prendre une douche. Il lui a été interdit de communiquer avec son mari pendant des mois…

Même les médias japonais reconnaissent le côté « prise d’otage » de leur système judiciaire où l’on est présumé coupable et où on a 99,9 % de chances de le rester…

Il est intéressant que le pays des droits de l’Homme, si prompt à donner des leçons à la planète entière, n’ait même pas suggéré qu’il fallait fournir un traitement médical à un homme âgé et malade : interrogé par France Info, Bruno Le Maire a déclaré que l’intervention politique de la France n’était peut-être pas le meilleur moyen d’aider Carlos Ghosn…

A contrario, des sources de Reuters ont déclaré que l’Ambassadeur libanais au Japon l’avait entrevu presque tous les jours. Comme l’ont si bien noté Loïk Le Floch-Prigent et Bruno Pineau-Valencienne dans Contrepoints, Carlos Ghosn a vite été oublié par Paris et par ses « amis ». On ne s’oppose pas à Bercy impunément…

SECURITIES AND EXCHANGE COMMISSION

Si la solution absolutiste japonaise n’est pas une solution libérale, qu’aurait-il fallu faire ? La réponse est évidemment que toute entreprise doit être gérée dans l’intérêt ultime de ses actionnaires dans le cadre de la loi. Les autorités de marché devraient veiller à ce qu’ils ne soient pas floués par les dirigeants d’entreprise. Mais en dernière analyse, il suffit que la loi donne une grande latitude aux assemblées générales d’actionnaires pour ce faire. Il n’y a pas besoin de lois : cela est une simple conséquence de la théorie des droits de propriété.

De ce point de vue, s’il y avait un problème avec la rémunération de Carlos Ghosn chez Nissan, soit en niveau, soit en transparence, il n’y avait pas besoin de recourir au droit pénal.

Cela est en fait la position officielle de la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC), l’agence fédérale de régulation des marchés financiers américains. Beaucoup plus pragmatique que le ministère français des Finances ou que la justice japonaise, elle a examiné l’affaire Nissan (qui est cotée en bourse à New York), a conclu que Nissan et son patron avait dérogé aux règlements comptables sur la transparence des comptes pour les actionnaires, a infligé une amende à chaque partie (pour 15 et 1 millions, respectivement) et a classé l’affaire.

Nous noterons que Ghosn et Nissan ont réglé les amendes sans avoir à admettre ou à nier les allégations de la SEC : dans les cas où la fraude est grave, la SEC requiert de la part des défendants qu’ils admettent leur culpabilité. Dans les cas de fraude avérée grave, l’affaire va au pénal…

Dans le long terme, cela est beaucoup moins malsain que la solution japonaise ou les caprices macroniens : les entreprises et les dirigeants ont une forte incitation administrative à la transparence, l’État n’interfère pas dans le niveau des rémunérations (où il n’a rien à faire) et l’emploi n’est pas menacé à tout bout de champ.

LES GOUVERNEMENTS JAPONAIS ET FRANÇAIS SAUVENT LA FACE

Cette évasion évitera bien des embarras diplomatiques. Elle arrange probablement tout le monde : Tokyo, Paris et ses anciens employeurs peuvent mettre fin à une affaire diplomatique mutuellement embarrassante. Pour Nissan, un procès aurait exacerbé l’image d’une mauvaise gouvernance d’entreprise : après tout, soit il n’y avait rien à dire et toute cette affaire était bien un coup monté, soit la rémunération du patron était trop élevée (ou pas assez transparente) et ceci est clairement le fait d’un manque élémentaire de contrôle de gestion…

Au Japon, les procureurs peuvent toujours prétendre que sa fuite implique sa culpabilité et la police peut toujours se demander comment le dirigeant gaijin le plus reconnaissable du Japon a réussi à esquiver sa surveillance.

De son côté, Carlos Ghosn est probablement mieux au Liban, où il a grandi, où il possède des propriétés, où il est apparu sur les timbres et où il n’y a pas de traité d’extradition avec le Japon. Il a enfin du temps pour écrire le scénario du film qu’il a récemment proposé à Hollywood…

Carlos Ghosn, victime de la (dé)raison d’État ?

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