Cette phrase est la transposition de : « le parti se renforce en s’épurant », extrait d’une lettre de Lassalle à Marx, le 24 juin 1852. Pour consolider son pouvoir absolu tout régime dictatorial est obligé de liquider sans aucun état d’âme ceux qui s’opposent à sa doctrine. Régime communiste ou régime d’extrême droite, la formule pour durer est la même : Liquider toute velléité d’opposition. Si elle n’existe pas, il faut la créer. Hitler, Staline et Mao sont les champions toutes catégories dans le meurtre de masse. Les deux derniers plus précisément sur leur propre peuple, en affichant un score d’approximativement 30 et 60 millions d’assassinats. Les massacres à grandes échelles, les génocides ont toujours été à la mode dans tous les empires aujourd’hui disparus : Perse, sumérien, romain etc…
L’empire romain, plus près de nous, qui dura plus ou moins 800 ans est celui qui nous a le plus influencé et nous devrions en l’étudiant en tirer des leçons. Jusqu’en l’an 200 et des brouettes, il s’est nourri des pillages des nations conquises, jusqu’à plus soif. Les citoyens romains n’étaient pas soumis à l’impôt et profitaient d’un évergétisme effréné de la part de son élite. Ils vivaient allègrement de cet assistanat payé par les autres (cela ne vous rappelle rien ?). Tout se gâta, lorsque la pourpre fut à vendre au plus offrant. En 49 ans il y eu 23 empereurs (une moyenne d’un tous les 2 ans) et des tonnes d’usurpateurs. Les empereurs passaient leur temps à se battre contre les usurpateurs, sans oublier les « barbares ». Les légions traversaient l’empire dans tous les sens pour s’étriper consciencieusement en pillant et en tuant, bien sûr, tout sur leur passage. Et il fallait en plus les payer. Les impôts se mirent à connaître une courbe exponentielle, n’épargnant plus personne dans ses abus, sauf bien sûr leurs énarques. Ceux-là seront mis à « contribution » par les barbares à la chute de l’empire romain.
Le peuple de l’empire accepta assez facilement la venue des nouveaux arrivants qui, eux, ne les assommaient d’impôts. Au final, un des facteurs déterminant de la chute de l’empire romain fut, en autre, le matraquage fiscal qui devint vite insupportable au peuple qui travaillait.
Cette époque révolue et dont tout le monde sait qu’elle se termina dans le sang, ne semble n’avoir rien enseigné à personne. D’abord en 1789 où l’élite aristocratique reproduisant les mêmes effets d’impôts écrasants le peuple ne vit, elle non plus, rien venir. On connait la suite.
Aujourd’hui, les mêmes symptômes se reproduisent. Les impôts et les abus fiscaux se multiplient à qui mieux mieux pour nourrir une élite corrompue, jouant « officiellement » pour les autres un égalitarisme (évergétisme à nos frais) effréné, qui n’est qu’un prétexte pour se maintenir au pouvoir. Bercy épure donc, à tour de bras, ses citoyens “fraudeurs” pour renforcer ses élites.
Peu importe leur nombre. Seul compte le CA. Cela ne pourra pas durer encore des années.
Je suis assez curieux de voir comment cela va se terminer.
E.BOLLING
RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "LA FRANCE SE RENFORCE EN TUANT SES FORCES VIVES."
Comme il marche bien, notre nouveau Président ! Dans la France d’Emmanuel Macron, les grands événements se succèdent, tous plus magnifiques les uns que les autres. Le Président parcourt les esplanades, les avenues et les allées du pouvoir avec une solennité merveilleuse qui captive les objectifs des photographes et le cœur des Français en manque de pourpre. La Garde républicaine élégamment chamarrée n’est jamais loin, qui l’accompagne et le met en valeur alors qu’il marche, marche et marche encore sur un éternel tapis rouge qui n’en finit pas de se dérouler.
• Soirée d’élection (7 mai), investiture (14 mai), rencontres internationales (Otan et G7 fin mai), discours devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles (3 juillet), autant d’occasions de se mettre en scène dans les attributs visibles du pouvoir, comme si la légitimité conférée par l’élection présidentielle et renouvelée aux législatives ne suffisait pas, comme s’il fallait la renforcer de tous les artifices du protocole républicain pour bien établir aux yeux de « toutes et tous » : « Je suis le Président. »
Et comme il aime parler ! A Versailles lundi dernier, dans un (trop) long discours d’une heure et demi où les considérations de haute philosophie le disputaient au lyrisme historique et à la poésie des terroirs de France au point d’en être parfois sévèrement ennuyeux, Emmanuel Macron s’est prévalu de l’article 18 de notre Constitution qui lui permet depuis 2008 de s’exprimer devant les parlementaires. Selon lui,
« il est des heures qui de cette possibilité font une nécessité, les heures que nous vivons sont de celles-là. »
De quelle « nécessité » parle-t-il ? Quelles « heures » particulières sommes-nous en train de vivre ? Il ne le précise pas directement, mais il semblerait que son accession au pouvoir soit ce grand événement qui motive la tenue du Congrès.
Non pas que je veuille minimiser de telles circonstances, mais disons qu’elles résultent des échéances électorales normales de notre vie politique, alors que ses deux prédécesseurs avaient usé de cette possibilité dans des occasions beaucoup plus exceptionnelles, voire dramatiques : les attentats de Paris pour Hollande en décembre 2015 et les conséquences de la crise de 2008 pour Sarkozy en juillet 2009.
Prenant la parole à la veille du traditionnel discours de politique générale de son Premier ministre (hier, 4 juillet 2017), il nous donne la forte impression qu’il ne se résout pas à s’effacer devant les prérogatives du chef du gouvernement. Il se comporte comme s’il souhaitait exister en tant que Président, se placer définitivement en surplomb de tout et montrer combien toute action entreprise ne sera jamais que l’expression de sa volonté et la conséquence du cap que lui, le Président, ambitionne de donner à la France.
Il lui suffit donc de constater que les Français viennent de lui confier un mandat clair et qu’ils ont confié un mandat également clair aux députés et sénateurs. Dès lors, pour l’exécutif comme pour le législatif, il en résulte une obligation impérieuse :
« Celle d’une transformation résolue, et profonde, tranchant avec les années immobiles ou avec les années agitées, toutes aux résultats également décevants. »
.
• J’ai assez expliqué dans ce blog combien les résultats étaient en effet décevants pour donner totalement raison à Emmanuel Macron sur ce point crucial. J’ai assez expliqué combien la France perdait du terrain par rapport à ses voisins comparables, empêtrée qu’elle est dans le triple carcan de l’Etat-providence, de l’Etat stratège et de l’Etat dirigiste. C’est bien une transformation résolue et profonde qu’il va falloir mener, c’est bien une « Révolution » qu’il nous faut, pour reprendre le titre de son livre-programme.
On réalise cependant combien il est facile aux hommes politiques et à Emmanuel Macron en l’occurrence, de vendre la peau de l’ours prématurément, de promettre de ne jamais boire l’eau de la proverbiale fontaine, de plastronner sans raison et se moquer de l’immobilisme des uns et l’agitation des autres, alors même que bon nombre des « changements profonds », largement promis et répétés pendant la campagne électorale et pompeusement mis en perspective philosophico-politique pas plus tard qu’avant-hier à Versailles, se sont trouvés retardés, évidés ou oubliés dès le lendemain, comme nous l’a annoncé le Premier ministre hier dans son discours de politique générale.
Si de bonnes réformes demeurent – sélection à l’entrée des universités, diminution d’un tiers du nombre de parlementaires, meilleure séparation de l’exécutif et du judiciaire dans la nomination des juges du parquet, construction de 15 000 places de prison, suppression de la Cour de justice de la République par exemple – les réformes fiscales, qui devaient provoquer une relance pour l’emploi, sont repoussées ou modifiées (ISF, transformation du CICE en baisse de charges, exonération de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages) et les dépenses ponctuelles en direction de telle ou telle catégorie sont à nouveau à l’ordre du jour (fonds pour l’innovation, fonds pour le Sahel, pass culture pour les jeunes…).
Dans ces conditions, l’ambition de faire diminuer les dépenses publiques de 3 points par rapport au PIB et de revenir à un déficit public inférieur à 3 % dès 2017 relève de la quadrature du cercle, dont on pressent que les impôts risquent d’être la variable d’ajustement.
Compte tenu de ce qu’on sait sur l’état dégradé et bidonné de nos comptes publics, situation qui n’a rien de bien nouveau pour quiconque suit un peu l’actualité française, mais qui plonge opportunément notre exécutif dans une stupeur comique, il semble clair que si le bulldozer fou des dépenses n’est pas pris par les cornes, on n’arrivera à rien d’ici 2022. On parviendra peut-être à maintenir la situation actuelle, surtout si un peu de croissance mondiale nous vient en aide, mais c’est bien le maximum qu’on puisse espérer.
Finalement, quand Edouard Philippe écrivait dans Libération, à l’époque où il était encore l’opposant de son patron actuel : « Macron (…) n’assume rien mais promet tout, avec la fougue d’un conquérant juvénile et le cynisme d’un vieux routier », il n’était peut-être pas si loin du compte, à ceci près qu’ils sont désormais embarqués sur le même radeau.
• Aussi, j’aimerais d’abord rappeler à M. Macron que s’il peut s’exprimer devant le Parlement comme il le souhaite et quand il le souhaite, même sans nécessité, même si les heures que nous vivons n’ont rien d’exceptionnel, c’est parce qu’un « agité », ou un « immobile », a cru bon dans les années antérieures de faire évoluer la Constitution de la Vème République (Sarkozy en 2008). Preuve s’il en est que l’Histoire de France n’est certainement pas en train de commencer avec Emmanuel Macron comme il se plaît à le croire.
J’aimerais lui dire ensuite que si les différences de point de vue sont parfois stériles parce qu’elles ne reflètent que des ambitions personnelles contrariées, elles ont aussi du sens dans la mesure où personne ne peut prétendre qu’en matière de « chose publique » il n’y aurait qu’une façon de procéder, la sienne, ou plus généralement celle de l’homme du moment. Ajouter comme il le fait que ces oppositions « garantissent de beaux succès de tribune (mais) n’apportent rien » est d’une part faux car un texte peut être utilement amendé par le croisement d’opinions variées et c’est d’autre part se moquer du monde quand on voit à quel point il monopolise lui même la tribune et les postures colorées, filmées et photographiées afférentes.
Plus profondément, j’aimerais lui dire enfin que la « Révolution » à laquelle il nous convie, celle qui consiste à regarder notre pays avec les yeux de la solidarité et « en même temps » avec les yeux du réel, celle qui consiste à réaliser la cohabitation harmonieuse de la liberté et de la protection, celle qui consiste à conjuguer les exigences de l’excellence et de l’esprit de justice – cette « Révolution », loin d’être inédite, est précisément celle qu’on poursuit dans notre pays depuis la fin de la guerre, à la notable exception du programme commun de la gauche entre 1981 et 1983.
En 1945, l’ambition s’appelait reconstruction sous l’égide de l’Etat stratège et la protection s’appelait Etat providence. Par la suite, il a toujours été question de retrouver la fougue de l’esprit de conquête sans renoncer pour autant ni à notre modèle social ni au primat des politiques publiques. Je pense notamment à Jacques Chaban-Delmas et à Michel Rocard, Premiers ministres qui furent justement cités* en exemple par Edouard Philippe au début de son discours de politique générale dans une continuité très révélatrice.
Déjà en 1969, Chaban faisait le constat d’une société bloquée :
« De cette société bloquée, je retiens trois éléments essentiels : la fragilité de notre économie, le fonctionnement souvent défectueux de l’Etat, enfin l’archaïsme et le conservatisme de nos structures sociales. » (1969)
Ceci l’amena à proposer un vaste programme de « Nouvelle société » plus autonome, mais toujours sous l’égide de l’Etat.
Quant à Rocard, lui aussi souhaitait « dépasser les clivages ». Il incarnait une « deuxième gauche » qui se voulait réaliste et pragmatique. Elle rejetait les nationalisations du Programme commun et plaidait pour plus de décentralisation. Il n’était plus exclu de reconnaître que la production et l’emploi était le fait des entreprises.
Ce sont précisément ces politiques, typiques de la social-démocratie bien encadrée qu’on ne connaît que trop en France, qui nous ont conduits aux « résultats décevants » où nous sommes aujourd’hui et qui nous laissent dans la situation finalement décrite par Emmanuel Macron, après une heure et demi d’envolées littéraires sur l’humain, la France et l’Histoire :
« Nos équilibres financiers sont dégradés, notre dette considérable. L’investissement productif encore faible et le chômage toujours insupportable. La dureté de la vie est là pour tant et tant de nos concitoyens. »
.
A ce point de notre histoire, il ne peut plus être question de se dire une fois de plus, comme semblent hélas se le dire Emmanuel Macron et Edouard Philippe, deux rocardiens de coeur, que la « deuxième voie », celle qui réalise le mariage bancal de la protection et de la libéralisation, est la bonne. A la suivre, on ne pourra que retomber dans les même erreurs avec les mêmes résultats décevants dénoncés par le Président en début de discours.
C’est plus qu’une transformation profonde qui devient nécessaire, c’est un changement radical de paradigme. Et si l’idée qu’il faut libérer tout en protégeant était un contresens ? Et si la protection venait non pas de la conservation, même réformée, de notre modèle social, mais au contraire de sa totale remise en cause ? Et si c’étaient les emplois qui protégeaient, pas les indemnités chômage ou les privilèges de quelques syndicats ? Et si la protection venait de la libéralisation ?
Je souhaite, selon la formule désormais consacrée, « que Macron réussisse », mais j’espère avant cela qu’il va se poser les bonnes questions jusqu’au bout en dépassant les soins qu’il apporte à la forme du pouvoir pour entrer dans le vif des besoins urgents de notre pays.
Vidéo intégrale du discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement le 3 juillet 2017 :
* Je signale, car ce n’est pas anodin, qu’Edouard Philippe a commencé son discours avec un hommage appuyé aux bienfaits des politiques publiques et que l’Assemblée nationale a chaleureusement applaudi le souvenir de Michel Rocard.
Partager la publication "Macron : parler, marcher, parler. Autre chose ? par NATHALIE MP"
Dans la série des phrases passées inaperçues mais lourdes de sens politique, une citation de Pierre Moscovici en date du 22 juin est à retenir. Ce jour là, le Commissaire européen était à Madrid. Au détour d’un déjeuner, il a déclaré que « tous ces footballeurs, qui gagnent énormément d’argent grâce à leur talent, n’ont pas besoin d’en gagner plus avec des montages fiscaux qui sont approximatifs ». Voilà une citation qui est profondément Erwan Le Noanrévélatrice de ce qu’est l’Etat-Providence…
La partie intéressante de l’extrait est évidemment celle où l’ancien ministre explique que les sportifs « n’ont pas besoin » d’augmenter leurs revenus. Elle illustre d’abord la façon de penser de la technocratie (Pierre Moscovici est énarque) : les hauts fonctionnaires français sont convaincus d’avoir la capacité de dégager une position « au-dessus » de la société et de pouvoir dire ce qui est bon pour elle (ici, quel niveau de revenu est décent). Comme si l’Etat et ceux qui le servent étaient spontanément neutres, systématiquement désintéressés et nécessairement justes.
Cette citation est ensuite un symbole de ce qu’est devenue la fiscalité : une arme de transformation de la société entre les mains du pouvoir. L’impôt n’est pas là pour financer les fonctions de l’Etat, il sert à inculquer au peuple ce qui est bon, lui enseigner ce qu’il doit faire : fumer, c’est mal : on taxe ; manger bio, c’est bien : on subventionne.
L’opinion de l’ancien ministre ne tient même pas compte des incitations économiques : en l’espèce, un article académique (aux auteurs peu suspects d’être laxistes sur le sujet de l’optimisation fiscale) a montré que le régime fiscal espagnol, avantageux pour les footballeurs, est ce qui a permis au championnat ibérique de décoller, en attirant les meilleurs sportifs (1) ; à l’inverse, la disparition d’un cadre identique en Grèce en 1993 a favorisé l’exil des joueurs hors du pays…
De manière plus intéressante, les propos du Commissaire sont enfin un indice de l’état de délabrement de nos libertés publiques. En Europe, la puissance publique en est venue à considérer comme légitime de pouvoir systématiquement saisir une partie de tous les revenus produits. C’est ce qui explique l’intrusion de l’administration fiscale en tout : elle contrôle chaque activité, pour être certaine de prendre sa part ; elle estime ainsi qu’il est naturel de porter atteinte au droit de propriété des citoyens, sans que cela ne suscite la moindre réserve.
Petit à petit, de manière insidieuse, c’est la liberté qui recule. L’Etat-Providence a fait de la société sa vassale : prétextant agir pour le bien, il ne cesse d’étendre son empire ; la surveillance étatique est la règle, la liberté de la société l’exception.
Ce faisant, la démocratie est également mise à mal : ce n’est plus l’administration qui rend des comptes aux citoyens qui lui octroient des moyens, mais les contribuables qui sont sans cesse sommés de se justifier devant l’Etat, qui leur fait grâce de les laisser disposer d’un peu des richesses nationales.
Décidément, les champs de la place de l’Etat, des libertés publiques et de la démocratie, auxquels est liée la question fiscale, restent à rénover !
(1) Kleven, Landais, Saez, Taxation and international migration of superstars, 2010
Injuste, contre-productif, complexe, opaque : force est de constater qu’au fil des années les adjectifs dont les commentateurs et analystes ont affublé notre système fiscal n’ont rien caché de ses lourdes déficiences.
Les derniers travaux de la Commission européenne montrent par exemple que le poids de la fiscalité n’a cessé de s’alourdir en France alors même qu’il s’allégeait dans la plupart des pays européens, faisant fi de tout objectif de convergence fiscale et budgétaire (car il est bon de rappeler que les recettes fiscales d’un État devraient idéalement déterminer sa politique de dépense publique et son objectif d’équilibre budgétaire).
PAS DE CONVERGENCE FISCALE EUROPÉENNE
Alors que nous mettons souvent en exergue le poids des prélèvements obligatoires (46% du PIB), il faut rappeler que ces prélèvements n’intègrent pas uniquement l’IR et l’IS bien connus de tous, mais aussi la fiscalité locale, les taxes indirectes et les cotisations sociales. Ce chiffre n’était encore que de 42% il y a dix ans (baissant même à 41% lors des deux premières années du quinquennat Sarkozy) et il doit être comparé au niveau de nos partenaires européens avec un même niveau de protection des citoyens : la Finlande (44%), l’Italie (42%), l’Allemagne ou les Pays Bas (37%). Il y a probablement 7-8 points de PIB (140 milliards d’euros) à libérer de la pression fiscale. Nous n’évoquerons même pas le cas de l’Angleterre (32%), du Canada (30%) ou des USA (26%) qui n’ont bien sûr pas le même système social.
La Commission européenne a récemment alerté les États membres sur ces disparités :
Les États membres affichent de fortes disparités en matière de niveaux d’imposition, avec un taux de prélèvement obligatoire qui devrait s’étendre fin 2017 de 25.7% du PIB en Roumanie à 48.6% au Danemark, et 45% en France.
Au cours de la même période la France n’a baissé son IS que de 8%. Emmanuel Macron prévoit de manière très vague – comme Manuel Valls avant lui- d’abaisser en 5 ans l’IS de 33% à 28%…. Cette trajectoire sera dépendante des finances publiques, des arbitrages politiques (autant dire qu’elle est très hypothétique), et ce taux parait encore trop élevé au regard de l’Espagne, des Pays Bas (25%) et bien sûr du Royaume Uni (20%).
PLONGÉE DANS LE BAZAR FISCAL FRANÇAIS
Il existe en France 360 impôts et taxes dont 233 sont à la charge des entreprises, qui sont de loin les premières contributrices aux politiques publiques. L’inventaire ubuesque de ces prélèvements sur les entreprises nous plonge dans un univers kafkaïen que peu de nos concitoyens connaissent intégralement : TVA (151 milliards de recettes), IS (35,6 milliards), TICPE (23,7 milliards), CVAE (14,2 milliards), taxe sur les salaires (13,1 milliards), CSG acquittée par les entreprises (12,8 sur les 88 milliards de recettes), CFE +IFER (10 milliards), droits de mutation (11,4 milliards), autres impôts divers (61,5 milliards)…
À cela il convient d’ajouter tout ce qui est dû par les entreprises aux organismes sociaux : cotisations sociales (330,1 milliards), CSG acquittée par les employeurs (70 milliards), autres cotisations (30 milliards). Soit environ 770 milliards d’euros dont s’acquittent les entreprises (entre 30 et 35% du PIB en moyenne tendancielle), les ménages et investisseurs contribuant aux alentours de 15% du PIB en moyenne.
La fiscalité du capital n’existe plus en tant que telle en France depuis son intégration aux revenus des ménages, mais même si l’on devait revenir à la situation antérieure à 2011, un niveau de prélèvement libératoire de 30% (avec de probables contributions additionnelles type CSG ou Impôt sur la Fortune Immobilière) pénaliserait encore les investisseurs.
L’impôt sur le revenu, qui ne concerne qu’un Français sur deux, pèse sur les classes moyennes alors que la totalité des sommes dont s’acquittent les ménages (fiscalité sur les salaires, épargne, placement, investissement, immobilier) a bondi en dix ans de 447 à 588 milliards d’euros….
COMMENT S’EN SORTIR ?
Égrener nos divers impôts et leurs externalités négatives sur la croissance, c’est découvrir ce qu’Ivan Best a appelé, dans un ouvrage récent, le bazar fiscal français. Comment s’en extirper ?
Une importante diminution de la dépense publique, une modification des missions de l’État, est la condition sine qua non à une diminution de la pression fiscale. Les pays qui ont diminué leurs dépenses l’ont fait avec de la croissance (Suède, Canada…) ou en modifiant leur système social (Allemagne, où les retraites ont été pour partie privatisées).
Voilà pourquoi, compte tenu de la contrainte de réduction du déficit, et sans remise en cause des fonctions de l’État, les impôts ne devraient pas baisser durant le quinquennat Macron. Mais il est possible d’apporter un début de clarification et de simplification à ce capharnaüm fiscal, en éliminant les niches (l’IS pourrait être à 26% avec les mêmes recettes si toutes les niches étaient éliminées), en élargissant les assiettes, en instillant davantage de progressivité et d’équité dans le système fiscal.
En mettant fin à l’hypocrisie fiscale, à une forte taxation des plus riches qui parfois n’est qu’apparence, au moyen d’une imposition plus faible mais plus large, sans échappatoire. Pour une fois, les classes moyennes, largement mises à contribution ces dernières années, sortiraient gagnantes de l’opération.
Le premier triomphe de l’ENA a eu lieu sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing en 1974. Polytechnicien, il y est entré hors concours grâce à un décret de Pompidou introduit par son père, lui-même inspecteur des finances. Ce décret permettait à deux polytechniciens (un aurait été outrancier) sortis de l’X dans le premier cinquième de leur promotion d’entrer à l’ENA sans courir les risques du concours d’entrée. Sorti comme son père à l’Inspection, l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République marque la première apothéose de cette école, qui fut créée à la Libération par le général de Gaulle avec la paternité de Michel Debré et Maurice Thorez.Sous Giscard, l’ENA triomphe en occupant les postes importants de Bercy, notre ministère des Finances (Pierre-Mathieu Duhamel, Michel Poniatowski) mais l’économie s’enfonce avec une augmentation et une généralisation de la TVA et un accroissement d’environ moitié du nombre des fonctionnaires, ce qui permet de masquer le chômage grandissant. Cette époque est marquée par la création par Jacques Chirac, Premier ministre, du monstre d’inefficacité que sera l’ANPE, et par la taxation accrue des dividendes accompagnée de la détaxation des intérêts d’emprunts publics, ce qui permet d’attirer l’argent privé vers le budget public et de couvrir le déficit croissant.
Depuis, le déficit public et le chômage ne cesseront d’augmenter, bien que chaque gouvernement s’ingénie à créer de nouvelles mesures pour tenter de les réduire.
Leur point commun est leur inefficacité, car ces mesures sont toutes issues ou validées par Bercy et toutes sont conformes à son idéologie. Celle-ci interdit les mesures ayant fait leurs preuves dans les pays anglo-saxons, sous prétexte qu’une disposition fiscale ne peut contribuer à rendre plus riches ceux qui le sont déjà. Or, les emplois se créent lorsque des entrepreneurs créent de nouvelles entreprises avec l’espoir de faire des plus-values et de devenir plus riches. Bien au contraire, les étatistes au pouvoir traquent les plus-values au nom de la recherche de l’égalité des revenus et de la haine des riches.
L’incapacité de la haute administration française à accepter l’existence des inégalités et des riches va de pair avec son inexpérience. Pour rappel, elle a fait sombrer la banque française, à travers des pertes qui dépassent les 500 milliards d’euros quand on totalise les résultats des inspecteurs des finances ayant pris le contrôle du Crédit Lyonnais, de la Société Générale, et des grandes sociétés d’assurance (hors AXA).
Ces désastres confirment que la formation énarchique, qui ignore ce qu’est réellement une entreprise, forme de beaux parleurs, brillants, mais des gestionnaires incapables.
Ce sont pourtant eux sur lesquels vont continuer de s’appuyer les gouvernements de droite de Chirac et Sarkozy en multipliant les plans d’aides au retour à l’emploi, tous bâtis sur les mêmes schémas éculés : formation des chômeurs –mais sans créer d’emplois-, et incitation des chômeurs à créer leur entreprise – mais avec des investissements si faibles que ces entreprises sont des zombies. Ils s’occupent par ailleurs de faire cacher par l’organisme de mesure de l’emploi, l’INSEE, l’inefficacité des mesures de Bercy en sortant des statistiques – comme les créations d’entreprise – qui n’ont plus aucune signification.
L’échec généralisé de ces politiques est soigneusement masqué par les médias devenus la voix de l’énarchie à travers un maquis de subventions et réglementations dont l’État tire toutes les ficelles et dont les seuls bénéficiaires sont les énarques et leurs clients à travers les lois et avantages qu’ils se votent. On peut en donner pour exemple le logement intermédiaire ou l’expansion des postes pour énarques dans des domaines où ils sont manifestement incompétents – comme la santé.
Avec cette vision, l’arrivée d’un inspecteur des finances à la présidence (Macron) renforcée par celle d’un énarque sorti dans un autre grand corps (Conseil d’État : Philippe) et confortée par la multiplication des énarques à tous les postes de ministres ou de conseillers, ne peut que terroriser. Nous sommes vraiment passés sous le contrôle de la « firme » avec même, comme ministre, celle qui a dirigé les études des énarques à Strasbourg. Pour qui a lu La ferme des énarques ou La promotion Ubu roi – des descriptions du séjour à l’ENA par des élèves qui en sortent – la perspective d’une politique française menée par la « firme », une firme qui ne connaît l’entreprise – le matériau dont sont faites les économies modernes – qu’à travers des livres sans jamais l’avoir vécue, est une perspective catastrophique.
Faut-il se réjouir de ce que les adversaires comme Laurent Wauquier ou Valérie Pécresse sortent aussi de l’ENA en passant par le Conseil d’État ?
Les entrepreneurs, ceux que l’on loue comme étant les héros de l’économie mais qu’on n’entend que très rarement, ont un énorme travail à accomplir pour que la situation française ne continue pas à se dégrader. Présidence Macron: apothéose énarchique par Bernard Zimmern http://www.emploi-2017.org/presidence-macron-apotheose-enarchique,a0817.html
Partager la publication "LE TRIOMPHE MORTEL DES ÉNARQUES. par Bernard Zimmern"
Elle n’est pas belle celle là ?
Bercy doit provisionner 24 milliards de perte liée aux « litiges » fiscaux.
« Litiges », doux euphémisme pour remplacer le mot « abus », qui lui, veut bien dire ce qu’il veut dire et que tout le monde peut comprendre sans qu’on lui fasse un discours énarchisant.
Bercy est obligé de reconnaître, à regret et en catimini, que cette provision a doublé depuis 2012.
Cette annonce qui est une vraie bombe est passée quasiment inaperçu de tous les médias, à ma connaissance, papiers, web, radios et télés. Un seul journal en a parlé. D’où ce papier.
C’est dire le consensus de l’omerta dès qu’il s’agit de Bercy.
C’est là que l’on s’aperçoit qu’on est vraiment en France…
Cela me rappelle les milliers d’arrestations transformées en disparitions par le NKVD sous Staline et dont personne ne parlait ou n’osait parler. Ce qui revient au même.
La terreur fait que l’on « s’auto-tait ». Cela est plus que compréhensible.
Personne n’a envie de subir un contrôle fiscal aux petits oignons pour avoir ouvert sa gueule.
Tout le monde a pigé cette règle simplissime.
Médias et élus.
Bercy avoue que ces 24 petits milliards sont provisionnés pour un « risque potentiel » lié aux contentieux perdus ou en cours de perditions suite aux jugements qui seront rendus.
Bercy va donc inventer des raisons « logiques » pour expliquer cette provision qui ne cesse d’enfler.
Bien sûr, vous le savez d’avance ce n’est pas de sa faute mais de celle de ces mauvais français fraudeurs, c’est-à-dire potentiellement chaque français, qui deviennent de plus en plus malin (salopards) et qui ont l’outrecuidance de ne pas vouloir se laisser gentiment plumer par des inspecteurs « assermentés » qui ne font que leur devoir d’honnêtes fonctionnaires (et citoyens) en atteignant les chiffres de redressements annuels, c’est-à-dire en mots simples, le C.A imposé par les grosses têtes de Bercy pour faire fonctionner tout le Bazar.
Bazar, qui, comme vous le savez aussi, fuit de toutes parts.
Nous vous avions donné, il y a quelques temps déjà, les chiffres officiels du fisc, concernant les procès intentés par ces salauds de mauvais contribuables qui contestaient les redressements des agents du fisc.
De ces agents du fisc, fonctionnaires assermentés, je vous le répète encore une fois, honnêtes et dévoués corps et âmes au Bien Commun.
Bercy nous dit que, seulement, à peine 10% de ces mauvais coucheurs obtiennent PARTIELLEMENT ou ENTIEREMENT un jugement favorable.
Calcul de CM2 :
Si 24 milliards représentent 10% des contestations, à combien se monte l’ensemble des contestations ?
Au bas mot 240 milliards !
Et la grande majorité des contribuables la ferme.
Les raisons en sont diverses :
la peur du gendarme, le coût d’une procédure ou tout simplement l’ignorance de se faire gruger, comme au coin d’un bois.
Ceux qui vont devant le Tribunal Administratif n’y vont pas de gaité de cœur.
Ils y vont contraint et forcés par un redressement par trop abusif et qui souvent met leur survie en péril, et en plus, après cette épreuve, 9 sur 10 vont perdre.
Merci petit Jésus.
240 milliards cela en représentent des souffrances, des milliers de mises à mort sociales, des vies et des familles brisées pour faire fonctionner le Bazar !
Et, apparemment, ce n’est pas fini.
C’est loin d’être fini !
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "BERCY DOIT PROVISIONNER 24 MILLIARDS D’ABUS FISCAUX. (suite de la vidéo Bercy-et-la-concussion-en-bande-organisée)"
Pour quelques sujets importants, obtenir le consentement de la population nécessite un travail préalable de modelage de l’opinion publique.
Dans l’article précédent, je vous parlais de l’instauration de la société sans cash, rêvée par la Parasitocratie politique et financière.
La Parasitocratie est une caste qui vit d’une rente, un bénéfice récurrent qui tient à un privilège acquis en faussant la concurrence. Elle met en place des systèmes à dessein compliqués qui la favorisent et qu’elle maîtrise. Si un gouvernement est censé être au service de ses administrés, la Parasitocratie, elle, ne l’est pas. Elle est au service d’elle-même. Ce n’est pas un groupe de conspirateurs, c’est simplement un groupe de privilégiés qui partagent la même éducation, sont allés dans les mêmes écoles et universités, croient aux mêmes choses et ont une même vision globale de ce qui est bien pour les autres.
PLUS DE LA MOITIÉ DE CE QUE NOUS PRODUISONS NOUS ÉCHAPPE
Rappelons que la part de notre économie qui est gérée par l’État dépasse 57%.
Dit autrement, le contrôle de plus de la moitié de ce que nous produisons nous échappe mais n’échappe pas aux parasitocrates.
Pour imposer ses échanges gagnants-perdants, la Parasitocratie utilise la contrainte : réglementation, directives, normes, loi, etc. La complication est une de ses armes favorites.
Cependant, l’idéal, pour faire approuver ses règles, la pesanteur et la complexité, est d’obtenir le consentement des victimes. C’est la condition de la « paix sociale ».
Prenons un exemple récent. La loi ALUR oblige depuis le 1er janvier 2017 les copropriétaires à bloquer tous les ans 5% du budget de leur copropriété dans un compte pour gros travaux. Le législateur a estimé que les copropriétaires étaient inaptes à planifier et prétend les protéger contre leur propre impéritie. Le lobby bancaire y gagne une source de dépôts captifs et vous perdez le contrôle de la somme d’argent que vous déversez sur ce compte.
Cette disposition légale figure à l’ordre du jour de votre assemblée générale et on vous demande de voter pour la constitution du dit compte. Votre consentement individuel à une loi inepte est ainsi dûment enregistré.
Pour quelques sujets importants, obtenir ce consentement nécessite un travail préalable de modelage de l’opinion publique.
RÉGULER UN SYSTÈME MONÉTAIRE INTRINSÈQUEMENT FRAUDULEUX
Le système monétaire actuel est très complexe. Il est contrôlé par le FMI, la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne. Avec ce système, des banques commerciales ont le monopole de la création monétaire, sous forme de création de crédit.
Le grand public est très peu conscient du fait que les prétentions de régulation bancaires ne sont en fait qu’un empilage de normes visant à rendre acceptable ce système intrinsèquement frauduleux.
En effet, lorsque vous déposez de l’argent dans une banque, la banque l’utilise pour réaliser des prêts. Ainsi, l’argent est enregistré comptablement à deux endroits en même temps : sur votre compte et sur celui de l’emprunteur.
Vous pourriez en théorie tous les deux – vous déposant, et l’autre emprunteur – dépenser cet argent en même temps… sauf si vous essayez de le faire réellement. Si deux personnes réclament en même temps le même argent, cela ne peut que mal se terminer.
Ce système financier complexe permet à la Parasitocratie de se nourrir grâce à des rouages complexes de taxations, allocations, subventions et redistributions. Des banquiers protégés de la faillite prêtent à des gouvernements incompétents et des contribuables dociles sont les garants en dernier ressort (et non pas une banque centrale comme on l’entend souvent dire).
Cette machine est bien rodée mais il faut quand même que certains créent de la véritable richesse avant que celle-ci ne soit captée et que pas un sou n’échappe au circuit…
D’OÙ LA SOCIÉTÉ SANS CASH…
Plus aucune échappatoire possible.
Oui, les moyens de paiements modernes sont bien commodes mais vous avez encore le choix de les utiliser ou pas. Si votre banque vous semble en danger vous pouvez encore vider votre compte et, en commandant votre argent d’avance, stocker du cash.
Évidemment des limites drastiques sont déjà en place : limites de paiement, limites de retraits, contrôle des dépôts en cash. Des logiciels sophistiqués mis en place par votre banque communiquent à Tracfin1 et donc Bercy toute « anomalie », mouvement suspect. Les limites de paiement en espèces sont régulièrement rabaissées dans l’indifférence générale puisque les paiements par carte sont si pratiques.
Mais cette liberté très encadrée est encore trop grande, semble-t-il. Depuis 2008, le niveau de dette et d’argent bidon a considérablement augmenté. A la prochaine crise financière, le public risque de devenir méfiant et risque de vouloir son argent.
Donc pour vous imposer la société sans cash, les grandes manoeuvres sont en cours.
Phase 1 : préparation mentale de l’opinion publique. Le cash est pour les criminels, les terroristes, les fraudeurs rétifs à l’impôt, les inciviques et non solidaires.
Phase 2 : enquête sondage, confirmant que le message de la phase 1 est bien reçu. Retour à la phase 1 et au façonnage en cas de « mauvaise opinion », sinon…
Toute enquête d’opinion suppose que tout le monde peut avoir une opinion ; ou, autrement dit, que la production d’une opinion est à la portée de tous.
L’homme politique est celui qui dit : « Dieu est avec nous ». L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ».
Un des effets les plus pernicieux de l’enquête d’opinion consiste précisément à mettre les gens en demeure de répondre à des questions qu’ils ne se sont pas posées.
Merci donc de signer notre pétition Non à la société sans cashsi vous estimez que la conservation du petit espace de liberté financière qui nous reste le mérite.
Attendons de pied ferme les résultats de l’enquête de la BCE et les commentaires qu’en feront les grands medias.
Non seulement les gouvernements mènent la guerre contre le cash mais aussi la guerre contre toute forme de monnaie concurrentielle comme l’or, l’argent ou le bitcoin.
—
Partager la publication "Comment on prépare l’opinion publique à la disparition du cash. Par Simone Wapler."
Depuis des années qu’Henri Dumas a ouvert son site, nous recevons de multiples témoignages et de nombreux mails décrivant l’inhumanité la plus crasse, le manque total d’empathie et surtout la torture au quotidien infligée par les agents du fisc.
Nous constatons des redressements complètement disproportionnés, des amendes complètement délirantes, que ces gens qui n’ont déjà plus rien et qui vivent dans une quasi misère, se voient infligés.
Il leur faudrait plusieurs vies pour les « régler ».
Certains se battent pied à pied depuis des années, voire 10 ou 20 ans, au quotidien contre ces tortionnaires bureaucratiques « assermentés ».
C’est un combat sans fin.
Décrire la souffrance de ces victimes du fisc est impossible et se rendre compte de sa réalité est aussi impossible. On ne peut décrire ces tortures quotidiennes.
Monsieur Doremieux est l’exemple typique de la ruine d’un homme programmé par un de ces petits chefs, qui au lieu d’être sanctionnés sont couverts par toute leur administration.
Sa lettre (ci-dessous) décrit son combat contre l’injustice de la Grande Faucheuse dans l’indifférence générale.
Il a fini par sauver sa peau mais à quel prix ? « Préambule. Je n’ai jamais triché fiscalement. J’ai eu trois contrôles du fisc en 40 ans, dont deux par des vérificateurs tout à fait honnêtes, autrefois. Aucun redressement. Le premier vérificateur M L…….. M’apportant même un point oublié par mon comptable M K…. et ainsi une restitution d’impôt trop versé. Du jamais vu ! Mais c’était en 1979. Tout a changé depuis !
Je suis hostile à la fraude fiscale, et même hostile à la défiscalisation. Cette dernière laisse sur le bord du chemin les classes moyennes pauvres tout comme ne peuvent plus acheter des biens ceux qui avec des salaires médiocres sont assommés d’impôts qui les empêchent d’acheter leurs maisons.
Tout cela indiffère, non pas tous les agents du fisc (j’en ai vu dans mon cabinet médical presque tous honnêtes franchement), sauf 1/10 seulement, selon mon expérience, et seulement 1/3 des vérificateurs. Ceux-ci considèrent que leurs intérêts fiscaux sont supérieurs à ceux de la survie à terme de mon cabinet médical que j’ai dû fermer.
Alors que je suis consentant vis à vis de l’impôt, avec la réserve qu’il est devenu bien trop complexe (je viens de poster la 2042, la 2042 PRO-C, la 2035, les annexes SD de la 2035, la 2044, la 2070) rédigés en trois WE.
Alors que je suis respectueux des règles fiscales complexes et que je suis partisan et militant de la simplification fiscale de l’impôt par l’impôt cadastral ou PROPERTY TAX, le chirurgien que je suis, s’est trouvé exposé puis ruiné lors d’un troisième contrôle fiscal à un redressement, suivi des moyens de coercitions du fisc ; je parle des saisies immédiates de mes comptes bancaires qui m’ont paralysé, ont ruiné la confiance de mes associés et de ma famille pour finalement, me détruire : privation de comptes bancaires comment exercer ?
Le tribunal administratif de NANCY a annulé 8 ans plus tard ce redressement sans cependant aboutir à toutes les conséquences de cette annulation : la restitution complète de toutes les saisies et impôts versés de façon indue.
Visiblement, le dernier vérificateur Monsieur J… P… L…. n’a pas réussi à maîtriser la totalité de ce qu’il fallait vérifier, peut-être 20 % de ce qu’il fallait voir. Je lui avais pourtant accordé de bonne foi six mois supplémentaires et mes ordinateurs (qu’il a refusés), voyant qu’il ne parvenait pas à la fin de l’année 2000, dépourvu de moyens informatiques, à faire son travail en trois mois. J’ai été récompensé de ma bonne volonté par une absence d’entretien terminal. J’en ai compris la raison dès la lecture de la notification. Elle contenait trois extravagances.
La première était que sa notification était bourrée de fautes de calculs. J’en ai dénombré plus de cinquante sur mes tableurs EXCEL. Oublions un instant cette première extravagance. Je la crois due à une absence de moyens informatiques chez un vérificateur qui était aussi le client de mon cabinet médical. La suite est, probablement, dictée par son supérieur hiérarchique : Mr T……. .
La seconde extravagance, de loin la plus importante, consistait à effacer l’imputabilité de tous les frais de mon cabinet médical (loyers, appareils, salaires et charges sociales de ma secrétaire, frais divers et variés). Bref, j’avais exercé 15 ans des consultations là c’est oui ; mais sans cabinet médical ! D’où venaient donc mes recettes alors ?
Voici maintenant la troisième extravagance. Sans se rendre compte de la contradiction de sa notification, le même vérificateur qui supprime mon cabinet médical, ajoute à mes honoraires importants, des ‘honoraires dissimulés’ (sic).
Comment peut-on avoir des recettes et même des honoraires dissimulés sans cabinet médical ? J’en suis encore abasourdi quinze ans plus tard.
Sans perdre un jour, sans m’avertir, les huissiers du Trésor Public se sont saisi des sommes figurant sur mes comptes bancaires. Le Tribunal Administratif de Strasbourg n’a pas dénié écouter le bon certificat de mon banquier attestant que les soi-disant honoraires dissimulés, n’étaient que des virements de compte à compte à l’intérieur de sa banque au centime près.
En première instance au TRIBUNAL ADMINISTRATIF, au motif bien connu que « LE ROI NE PEUT PAS MAL FAIRE », l’avocat de la RÉPUBLIQUE a, seul, de droit à la parole. Voulant montrer le bon certificat de mon banquier qui me dédouanait de toute dissimulation en honoraires, je suis expulsé de la salle manu militari et débouté. Complètement ruiné, j’ai fermé mon cabinet et je me suis mis en retraite croyant y trouver la paix.
Que nenni, une nouvelle série de saisies a commencé avec des prélèvements sur mes pensions de la CARMF : de grosses sommes. Je me suis alors adressé à la Cour d’Appel de Nancy.
Cette dernière, enfin, a bien vu qu’il n’y avait aucun ‘honoraire dissimulé’. Ouf ! Cette seule anomalie démembrée leurs suffisait à annuler totalement le redressement.
Comment le TA de STRASBOURG, contredit par LA COUR ADMINISTRATIVE D’APPEL de NANCY peut-elle vivre sans lire les attendus du jugement qui dénonce son impéritie ? Un généraliste prend toujours le temps de lire le courrier du CHU. Dès lors, le Trésor Public m’a restitué 80% de la deuxième série de saisies, mais pourquoi pas les 20 % restants ? Je n’en sais rien ! Et rien du tout de la première série, celle survenue juste après la notification qui était survenue sans avertissement préalable.
Puisque l’administration fiscale maintenait la seconde anomalie, à savoir que je n’avais pas eu de cabinet médical 15 ans, j’ai alors demandé de me restituer les 15 taxes professionnelles versées pour ce cabinet médical qui n’existe pas selon l’administration fiscale. J’ai obtenu, SURPRISE venant sans doute d’une partie encore honnête de l’administration fiscale, j’ai partiellement satisfaction.
Je ne comprends pas, cependant, que l’on puisse me restituer une partie des taxes professionnelles, mais pas le reste qui n’est pas encore reversé. Peut-on verser des TP dans un local qui n’est pas qualifié par le fisc lui-même de professionnel alors qu’il est bien un cabinet médical, la preuve les recettes ?
Vous pouvez comprendre que j’ai l’intention, en cas d’échec, de m’adresser au Conseil d’Etat, puis à la Cour Européenne des Droits de l’Homme…
Dr J.D. »
Ils sont des milliers comme lui.
Nous, nous le savons.
Et le pire, c’est que nous savons pourquoi, grâce à Francis Le Poizat.
Les médias et les hommes politiques préfèrent regarder ailleurs.
Mais cela changera un jour.
C’est pour nous une certitude…
E.Bolling
temoignagefiscal.com est le seul site dédié aux victimes du fisc…
RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "OBTENIR JUSTICE DE LA PART DU FISC, EN FRANCE, C’EST MISSION IMPOSSIBLE!"
Il est vrai que vous pouvez appartenir à cette moitié de Français exemptés de l’impôt sur le revenu. Mais certains d’entre vous font partie de ceux qui vont payer, et peut-être même de ces 10 % de contribuables « les plus riches » qui à seuls fournissent 70 % de la recette totale.
La justice fiscale consisterait à rendre tous les citoyens égaux devant la charge fiscale, puisqu’elle est destinée à payer la fourniture de biens publics qui, par définition, servent tout le monde indifféremment et aléatoirement. L’impôt de capitation devrait donc s’imposer.
GONFLER LES RECETTES DE L’ÉTAT
Ce n’est qu’au début du 20ème siècle que Joseph Caillaud inventa l’impôt sur le revenu, non pas au nom de la justice mais pour gonfler les recettes d’un État déjà trop dispendieux.
L’arbitraire s’est installé lorsque l’impôt n’a plus été considéré comme une contribution aux charges communes, mais comme une arme de redistribution : les riches paient plus que les pauvres (une explication audacieuse est que les riches consomment plus de services publics !)
La déclaration des droits du citoyen de 1789 évoquait pourtant la proportionnalité de l’impôt (article 13). Nous voici maintenant à l’ère de la progressivité, qui pénalise la richesse peut-être, mais sûrement la réussite, le mérite, l’effort, l’innovation, le talent.
LA PROGRESSIVITÉ TUE LA CROISSANCE
Voilà pourquoi la progressivité tue la croissance. Une des bases des « Reaganomics » a été la diminution du nombre de tranches de revenus (jusqu’à deux) puis l’abaissement spectaculaire du taux (abaissé jusqu’à un taux marginal de 28 %). François Hollande s’est fait élire sur la promesse d’un taux marginal à 75 % !
La réforme fiscale la plus radicale est la flat tax : un taux d’impôt unique. Elle a réussi partout où elle a été appliquée. La raison en est bien simple : sachant qu’ils entreprennent, travaillent et épargnent pour eux, et non plus pour le percepteur, les citoyens se remettent à entreprendre, travailler et épargner.
De la sorte, le produit augmente et les revenus aussi, donc l’assiette fiscale : les recettes fiscales croissent (c’est le fameux effet Laffer, mais « à Bercy on n’y croit pas »). Quant aux obsédés de la redistribution et de l’égalitarisme, ils devraient méditer cette statistique, établie par Alvin Rabushka après la réforme Reagan : la part que les Américains les plus riches avaient payée dans l’ensemble des recettes fiscales avait spectaculairement augmenté !
Dans sa très grande complaisance, l’État qui ne veut que notre bien, et nos biens, ouvre sa base de données « Patrim » d’estimation de la valeur des biens immobiliers. Méfiance…
L’État qui ne veut que notre bien en veut à nos biens. C’est assez logique, me direz-vous puisque l’État n’a pas d’argent, il n’a que le nôtre.
Parmi les mesures les plus stupides de l’ancien gouvernement, celle de l’idée du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.
« Inutilement coûteux pour les entreprises et l’économie françaises, le prélèvement à la source dégrade notre capacité à exercer pleinement notre contrôle sur l’appareil d’État. Il s’agit d’une mesure anti-démocratique qui exonère davantage les hommes politiques et l’administration de rendre des comptes aux contribuables », estimions-nous l’été dernier.
UN PRÉTEXTE BUREAUCRATIQUE
Le nouveau président semble vouloir temporiser. Tant mieux.
Le prétexte invoqué est toutefois purement bureaucratique. « Il y aura immanquablement des loupés techniques et je n’ai pas envie de plonger le pays dans l’incertitude totale » a déclaré Macron. Cet énarque doit savoir de quoi il parle. Il pourrait y avoir des bugs, Bercy ne serait pas à 100% prêt, il faudrait plus de temps pour former les agents…
Les protestations des zélés agents du fisc à cet égard sont comiques. Bercy se déclare au taquet sur ce coup. Le ministère a même financé avec notre argent une campagne de publicité pour nous vanter les mérites de la nouvelle méthode pour nous prendre notre argent.
Avec des mignons slogans tels que « L’impôt s’adapte à votre vie ».
ADAPTER NOS VIES AUX IMPÔTS ?
Mmmmmm… c’est plutôt nous qui adaptons notre train de vie aux impôts, il me semble. Sauf évidemment si vous vous appelez Cahuzac ou Thévenoud.
Pour le long terme, la position de Macron et de son gouvernement sur ce sujet n’est pas encore tout à fait tranchée.
En revanche sur l’ISF c’est assez clair : cet impôt sera réformé pour devenir une taxe immobilière de plus, une sorte de méga-taxe foncière. En attendant, cette année encore, il faudra le déclarer si vous y êtes « assujetti » pour reprendre le jargon ad hoc. Heureusement vous n’êtes pas tout seul et vous pouvez éviter la « phobie administrative ».
L’ETAT VEUT VOS BIENS
Dans sa très grande complaisance, l’État qui ne veut que notre bien, et nos biens, ouvre sa base de données « Patrim » d’estimation de la valeur des biens immobiliers.
Une touchante attention. Sauf que la connexion n’est pas anonyme et vous devez donner votre numéro fiscal. Certains professionnels déconseillent donc aux particuliers de se connecter en direct pour y chercher des renseignements. Car si vous doutez sur la valeur d’estimation de votre bien, le fisc sait que vous doutez, vous pourriez donc avoir fait par le passé des estimations hasardeuses et il pourrait être tentant de regarder vos anciennes déclarations…
Mais je ne voudrai pas que vous succombiez à un accès de paranoïa par une si belle journée de printemps.
https://www.contrepoints.org
Partager la publication "Impôts : cet État qui en veut à votre propriété. Par Simone Wapler."
Dernièrement, ayant contesté la validité d’ATD tous azimuts du fisc, j’ai dû pour cela ne pas m’écarter d’une procédure stricte, à savoir :
-2 mois jour à jour sous peine d’être hors délai et de l’avoir automatiquement dans l’os. L’avoir dans l’os est une spécialité typiquement française mis au point depuis des décennies par les crânes d’œufs de Bercy et acceptée par la France silencieuse, c’est-à-dire par la majorité qui considère que les abus fiscaux rétablissent l’égalité entre les citoyens.
Un peu comme la guillotine qui raccourcissait les privilèges.
On connait la fin de l’histoire, les adeptes de la Grande Faucheuse finirent eux-mêmes par y passer quand les citoyens lambdas s’aperçurent qu’ils faisaient partie des privilégiés.
On est tous le privilégié de quelqu’un…
Les énarques et les petites mains tueuses de Bercy devraient se méfier et tirer les leçons de l’Histoire.
Le mépris et la morgue ne protègent pas toujours des retours de bâtons, surtout si en plus, ils sont bien mérités.
Revenons à mes gentils ATD.
Mon avocat les conteste donc dans les délais imposés par Bercy, le 25 avril.
Le 15 mai je reçois de l’Administration avec un grand A le poulet suivant :
Ce qui ressort de cette réponse c’est que « ces gens là » ont, contrairement à nous, pauvres contribuables (dont la finalité est d’être tondue) tous les droits.
Répondre ou pas, cela n’a pour eux aucune importance. Par contre si vous vous passez le moindre délai…
Et ils disent que nous sommes à armes égales avec eux !
Et que le Droit et la Justice sont respectés.
Etant un peu retardé, vous avez dû vous en apercevoir si vous lisez de temps à autres mes billets sur ce site, je demande à ma gentille et efficace (et honnête. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas. J’en ai fait moi-même l’expérience. L’affaire est d’ailleurs toujours devant le Bâtonnier de Paris) avocate de m’expliquer cette lettre en français courant :
« La date du 4 septembre est la date ultime de saisine du tribunal compétent.
Je vous précise qu’à défaut de réponse au 4 juillet 2017, nous disposerons du 5 juillet au 4 septembre 2017 pour saisir le Tribunal compétent, pas au-delà du 4 septembre 2017.
Dans l’hypothèse d’une réponse défavorable avant le 4 juillet 2017, nous disposerons de deux mois, décomptés à partir de la réception de la décision, pour saisir le Tribunal compétent.
Dans l’hypothèse d’une réponse défavorable après le 4 juillet 2017,nous disposerons du 5 juillet au 4 septembre 2017 pour saisir le Tribunal compétent, pas une journée de plus.
En pratique, je constate très souvent une absence de réponse ou une réponse après le délai de 2 mois…, peut-être pour tenter de jouer l’erreur de procédure…
Bien cordialement. »
CQFD.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.
Vicieux, vous avez dit vicieux ?
E.Bolling
PS: Bien sûr leur réponse sera négative. Bien sûr j’irai au T.A et bien sûr je perdrai. Bien sûr j’irai en Appel. ETC…
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "PLUS VICIEUX QUE LE FISC EST-CE POSSIBLE ?"
Pourquoi la France, pays disposant d’atouts naturels et humains, réussit-elle moins bien que certains de ses voisins ? Pourquoi le pessimisme sur l’avenir est-il un mal typiquement français ? Pourquoi ce pays ne parvient-il pas à s’adapter à la réalité contemporaine qui est le dépassement de l’État-nation et l’évolution vers une globalisation scientifique, économique, financière et parfois même associative ?
Toutes ces questions comportent des réponses complexes, mais les quelques milliers de personnes qui constituent la haute administration française ont nécessairement, puisqu’elles dirigent le pays, une part importante de responsabilité dans la situation actuelle. D’autant que la situation française est tout à fait singulière.
LES SPÉCIFICITÉS HISTORIQUES
Un État-nation très centralisé se construit très tôt en France et ses dirigeants accumulent un pouvoir écrasant la société civile. La monarchie absolue, le jacobinisme, l’Empire napoléonien, la troisième République sont des régimes politiques glorifiant l’État et mettant l’élite à son service.
L’aristocratie d’Ancien régime a été remplacée par une aristocratie d’Empire puis par une aristocratie républicaine. Mais toujours, une petite oligarchie a détenu l’essentiel de la compétence et du pouvoir dans la sphère publique.
En 1945, ce travers bien français est accentué par la création de L’École nationale d’administration (ENA). Les hommes qui ont présidé à la naissance de l’ENA, sous le gouvernement provisoire de la République (1944-1946), sont le général de Gaulle, Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste français, et Michel Debré. Inutile de préciser que ces hommes sont bien loin du libéralisme. Ce sont des étatistes convaincus, qui veulent construire un État puissant et s’en donnent les moyens. Leur réussite sera complète.
COMPÉTENCE ET CONQUÊTE DU POUVOIR
La noblesse d’État sera donc désormais formée, et même formatée, dans une école spécifique. Coupée de la société civile, cette caste maîtrise parfaitement les rouages complexes de l’administration et des institutions républicaines.
Elle connaît les finesses du droit public et dispose d’une compétence sans partage en matière de finances publiques. Les politiciens, désignés ou élus, doivent composer avec cette technocratie d’État, car sans elle, ils ne sont rien : sans la bonne volonté des administrations, impossible d’agir.
Peu à peu, à partir du milieu des années 1960, les énarques vont coloniser les cabinets ministériels et les fonctions politiques. Le statut de la fonction publique leur est très favorable.
Un fonctionnaire élu est placé en position de détachement et peut retrouver son poste s’il n’est pas réélu. Le risque est donc nul. Pourquoi alors ne pas cumuler la compétence du haut fonctionnaire et le pouvoir du politique ?
On imagine la puissance que cela représente : être beaucoup plus compétent que la plupart des députés du fait de l’expérience professionnelle et disposer de la légitimité démocratique par l’élection. La combinaison est presque toujours gagnante. Le risque, encore une fois, est pratiquement nul.
UN CAS UNIQUE AU MONDE
Il existe des études statistiques permettant d’apprécier l’importance numérique et le pouvoir des énarques dans le monde politique et les cabinets ministériels . Mais sans entrer dans ces détails, chacun peut très facilement constater cette spécificité française en se limitant aux plus hautes fonctions politiques.
Après la période de fondation de la Ve République par le général de Gaulle (1958-1969), six Présidents de la République (PR) se sont succédés. Trois d’entre eux sont des énarques (Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, François Hollande). En ce qui concerne les premiers ministres (PM), sur la même période (1969 -2015), les énarques dominent également. Le tableau suivant fournit un panorama d’ensemble :
Sur une période d’environ 46 ans, le Président a été un énarque pendant 21 ans et le Premier ministre pendant 25 ans, soit 55% du la durée totale. Mais les périodes où ni le Président ni le Premier ministre ne sont des énarques se limitent à une dizaine d’années. Un énarque a donc été présent dans le couple Président – Premier ministre pendant environ 36 années sur 46.
Ce phénomène est unique au monde. Une seule école a une place prépondérante en France dans le recrutement des gouvernants depuis la fin des années soixante. Dans tous les autres pays développés, le recrutement est beaucoup plus diversifié. Prenons deux exemples sur la même période : Allemagne et États-Unis.
POURQUOI LE SYSTÈME FRANÇAIS CONDUIT-IL À L’ÉCHEC ?
Tout simplement parce que la formation des énarques est étroite, sans ouverture sur la diversité sociale, économique, technologique, scientifique. Le secteur public, rien que le secteur public pour l’écrasante majorité de ces hauts fonctionnaires qui régentent le pays.
L’actuel Président de la République constitue un exemple presque caricatural de cette expérience limitée. Candidat socialiste par défaut, il parvient au poste suprême pour l’unique raison que les meilleurs de son camp (Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn) ont été écartés par des ennuis judiciaires.
L’improbable se produit donc et un énarque-apparatchik pur, sans aucune expérience ministérielle, accède à la présidence. Il maîtrise parfaitement les combinaisons partisanes et électoralistes, dispose d’une vaste culture politique, économique et juridique, mais n’est jamais sorti du cercle de la technocratie publique et des cadres des partis politiques.
Il ignore tout de la vie vécue par 99% de ses contemporains. Son monde est celui des équilibres politiques subtils et de l’évitement stratégique. Ce profil est archétypal de la haute fonction publique. Combien de petits François Hollande gouvernent la France ?
Les énarques ne sont pas adaptés au monde ouvert qui est le nôtre.
Créée par des étatistes après la seconde guerre mondiale, l’ENA pouvait représenter un atout dans une France aux frontières hermétiques, se protégeant de la concurrence par des droits de douane et des contingentements.
Le capitalisme de connivence pouvait fonctionner avec une certaine efficacité dans un contexte purement national. Mais l’ouverture des frontières change la donne car la connivence n’existe pas à l’échelle internationale.
Lorsque le pays doit affronter la concurrence des pays de l’Union européenne (libre circulation), celle des pays émergents et celle des pays développés extra-européens (abaissement des obstacles aux échanges), les petits arrangements au sein de l’élite politico-administrative représentent un handicap.
Il n’est plus question d’utiliser les subterfuges traditionnels pour tromper la population, en particulier la dévaluation de la monnaie. La France était auparavant une grande adepte de la dévaluation qui permettait de masquer à la population l’inefficacité relative de sa gestion publique.
L’inflation constituait une autre supercherie : la Banque de France pouvait créer de la monnaie sur instruction gouvernementale et rembourser ensuite la dette publique en monnaie de singe. Cette époque est définitivement révolue.
Il faut désormais être compétitif, s’adapter sans cesse aux évolutions, bref accepter la concurrence.
Du fait de sa formation, l’aristocratie républicaine en est incapable. L’attitude archaïque de la France en Europe ressemble donc, dans son principe, à celle de la Grèce : promettre toujours, mais ne jamais tenir, mentir pour obtenir des délais, éviter la confrontation au réel par des manœuvres politiques.
Ce ne sont pas les Français qui refusent le monde actuel, puisqu’ils fuient de plus en plus le pays pour s’installer à l’étranger. Ce sont leurs dirigeants, une caste fermée sur elle-même et protégeant ses privilèges au détriment de la population entière.
Les manœuvres politiques ne fonctionnent plus aujourd’hui. L’élite administrative et politique française est totalement rejetée par la population. Il suffit d’écouter. Deux thèmes reviennent souvent dans les discussions du Café du Commerce : on ne comprend rien à ce qu’ils racontent ; ils ne font qu’augmenter les impôts sans rien donner en contrepartie. L’insatisfaction grandissante des Français et les succès électoraux du Front National sont les premiers symptômes de la fin de l’énarchie.
Cet article a été publié une première fois le 1 septembre 2016
Partager la publication "IL FAUT ENVOYER D’URGENCE LES ÉNARQUES EN CAMP DE REEDUCATION!"
19.900.000 salariés du privé. Cela comprend les autos entrepreneurs, les artisans, les commerçants etc… 1.300.000 employés du semi public. 5.600.000 employés du public. 3.500.000 chômeurs 2.500.000 RSA( soit 10 milliards d’€) 2.700.000 allocataire APL (soit 7,2 milliards d’€.) La CAF dépense 70 milliards d’€ par an.
Faîtes vous même l’addition.
On peut constater que les 19.900.000 salariés du privé payent pour tous les autres. Ils payent aussi pour les retraites de l’ensemble des fonctionnaires qui ont tous un régime bien plus favorable que le régime du privé. Je ne parle pas des régimes spéciaux, où là on atteint des summums d’iniquité par rapport au secteur privé.
Les employés du privé font réellement leur 35 heures ce qui n’est absolument pas le cas des fonctionnaires. Des études prouvent que ceux-ci travaillent à peine 32 heures par semaines. Je ne vous parle de l’absentéisme qui explose dans tous les secteurs du public favorisé aussi par un système plus que généreux au niveau des jours de carences. Tous ceux qui ont des enfants connaissent l’absentéisme endémique des profs…
Alors que, plus ou moins, tous les secteurs du privé licencient, le public et semi public recrutent toujours. Ce secteur ne connaît pas la crise. (N’oubliez pas: c’est vous qui payez toujours tout au final)
Alors qu’en Europe tous les pays ont dégraissé la fonction publique, seul la France veut augmenter son nombre déjà pléthorique.
Les esclaves du secteur privé étant surchargés de taxes et de charges toujours plus nombreuses sans aucun espoir d’espérer une amélioration, bien au contraire, beaucoup ont décidé de prendre la poudre d’escampette (enfin ceux qui le peuvent, ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde) pour des cieux plus cléments avec ceux qui travaillent réellement.
La France détient pour la 2eme année consécutive le record des expatriations des millionnaires. Ceux-ci dépensent ailleurs leur argent et donc créent ailleurs des entreprises. Bercy se rabat sur les malheureux qui sont obligés de rester et les tond à tour de bras, jusqu’au sang, en abusant de son pouvoir. On ne compte plus les abus fiscaux toujours plus nombreux.
Les faillites toujours plus nombreuses, 50 000 cette année (trois fois plus nombreuses qu’en Allemagne) alimentent toutes une mafia de vampires (voir Capital avril 2017), en ruinant à tout va des entrepreneurs, qui eux,n’ont pas droit au chômage et qui eux, en plus, ont pris des risques.
L’exception française que le monde entier ne veut surtout pas imiter court à sa perte. On marche sur la tête. On court vers le précipice en décourageant, par électoralisme, les gens d’entreprendre et dont la fonction première est de servir de vache à lait à l’ensemble d’une partie toujours plus nombreuse de la population qui veut la traire en se la coulant douce.
Dans quelques années, il ne nous restera que les fonctionnaires et les inactifs (de plus en plus nombreux) et plus de lait…
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "LE PRIVE, LA VACHE A LAIT DU SECTEUR PUBLIC."
Je suis diplômé de physiques et j’ai travaillé des années dans la finance.
J’ai créé ce message afin de donner une alerte importante à tous les Français, portant sur un changement important au sein de notre système monétaire…
Nous verrons un choc économique… mais au contraire de celui venu en 2008, il ne s’arrêtera pas au niveau des banques, des PDGs, ni même des politiciens.
Ce que je prévois pourrait changer de manière radicale la manière dont vous vivez.
Vous le noterez vous-même le jour où vous irez à la banque pour retirer de l’espèce, mais elle sera fermée.
Vous irez au magasin mais, une fois à la caisse, votre carte bleue ne fonctionnera pas.
A partir de ce jour-là, les choses changeront de plus en plus rapidement.
Nous verrons des grèves en force dans les grandes villes, où les transports, les écoles, les forces de police, et même les hôpitaux fermeront.
Les retraités se retrouveront sans accès à leurs pensions.
Nos dirigeants essaieront de prendre les choses en main, tout en nous rassurant que cette crise est “de passage seulement.”
Vous verrez des foules immenses dans les rues de Paris, Marseille, ou Lyon, réclamant l’action des autorités.
Vous verrez des membres du cabinet présidentiel démissionner les uns après les autres, comme nous avons vu sous la 4ème République à l’issue de la Seconde guerre mondiale.
Des millions de gens dans les villes essaieront de fuir le tumulte dans les zones urbaines en rejoignant des amis ou des cousins éloignés en campagne.
Des queues se formeront devant les stations-essence s’étendant le long des bornes de stationnement d’urgence, tandis qu’on annonce des pénuries de carburant.
Vous êtes peut-être sceptique sur mes propos.
Vous avez peut-être écouté des soi-disant “expert” sur internet préconiser une crise d’un genre ou d’un autre, et vous vous demandez pourquoi vous devriez prendre cette alerte au sérieux.
La plupart des gens qui liront ce message, j’en suis certain, croiront que je cherche seulement à faire peur.
Croyez-moi, ce n’est pas du tout le cas. Je prends ces changements très au sérieux.
La majorité des gens se diront: “cela ne peut jamais se produire en France aujourd’hui.”
Je pense que c’est une grave erreur.
C’est pourquoi je vais tout de suite vous montrer ce que je prévois, dans l’espoir que ces informations pourront vous aider.
De plus, je vais vous donner quelques conseils issus de mes recherches, qui pourraient vous aider à vous préparer face à cette crise.
Imaginez votre quartier vacant, les habitants partis en hâte par souci de leur sécurité personnelle.
Vous voyez les immeubles couverts de graffitis et les fenêtres des bâtiments brisées.
Vous vous demandez comment un problème dans le système bancaire puisse avoir déclenché un tel événement.
Vous allez voir à présent que ce scénario est parfaitement envisageable, et même probable, lorsque vous regardez les faits.
D’OÙ VIENT RÉELLEMENT LA “RICHESSE” FRANÇAISE?
Chaque année, ici en France, nous dépensons plus de 2 200 milliards d’euros.
Nous payons nos loyers et nos courses. Les entreprises payent leurs salariés.
Nous ne pouvons pas dépenser tout cet argent en liquide.
Nous n’avons que 3% de l’argent qu’il nous faut en argent physique, environ. Cet argent ne change pas assez rapidement de mains pour effectuer tous nos achats.
Ce que nous utilisons pour 97% de nos dépenses, ce n’est pas de l’argent physique, “réel.”
C’est autre chose.
Vous allez maintenant découvrir ce que c’est.
Le voilà: c’est la dette.
Depuis environ 40 ans, notre dette grimpe à vitesse exponentielle.
Notre argent “fictif” est en réalité une dette.
Cependant, la dette possède une “faille” qui la différencie de l’argent “physique” comme les pièces et les billets.
Nos dettes n’ont de la valeur que parce que nous croyons qu’elles vont être remboursées, voir qu’elles peuvent être remboursées.
Si nous cessons d’y croire, notre dette cesse d’être acceptée comme paiement. Tout ce que nous avons dans nos comptes en banque, dans nos comptes d’épargnes, ou dans nos assurances-vie s’évapore.
C’est grâce à notre dette que nous pouvons faire fonctionner notre pays.
Les entreprises empruntent afin de construire leurs locaux, payer leur matériel, et pour payer leurs salariés.
Les agriculteurs s’endettent pour acheter leurs terres, payer leurs engrais, ou louer leurs machines.
Le supermarché emprunte afin d’acheter les produits alimentaires et vous les revendre.
Les banques s’échangent des dettes afin de fournir l’argent qui vous sert au paiement. Mais ce n’est jamais de l’argent réel. Ce ne sont que des dettes.
Nous avons au total environ 100 milliards d’euros en liquide qui circulent, c’est-à-dire qui sont dépensés régulièrement. C’est environ 2% seulement de ce que nous avons en dettes.
C’est la dette que nous utilisons pour 98% de notre économie.
Si soudainement nous ne croyons plus que ces dettes seront remboursées, alors nous verrons rapidement notre système financier s’effondrer.
Lorsque les gens ordinaires se rendront compte qu’ils pourraient perdre accès à leur argent, ils iront droit aux distributeurs, au plus vite, afin de vider leurs comptes bancaires.
SI CELA SE PRODUIT, NOUS AURONS VIDÉ LES DISTRIBUTEURS EN QUELQUES HEURES AU MAXIMUM.
Nous avons environ 67 000 distributeurs d’actifs ici en France, et chacun peut disposer au plus d’environ 150 000 euros. Au total, cela ne fait qu’environ 150 euros par personne.
Lorsque nous aurons le plus besoin de notre argent en liquide , nos banques seront fermées.
Nos dirigeants voudront peut-être éviter cette catastrophe en bloquant les retraits ou en nationalisant les banques. Le résultat sera inchangé.
Tôt ou tard, nous n’arriverons plus à utiliser notre argent. Nous n’arriverons plus payer nos courses ni notre carburant. Les supermarchés n’arriveront plus à acheter les aliments dont vous avez besoin. Les agriculteurs laisseront leurs champs en jachère parce qu’ils n’arriveront plus à couvrir les coûts de leurs opérations.
Les trains s’arrêteront parce que les fonctionnaires auront quitté leurs postes.
C’est ce qui arrive lorsqu’un système bâti sur la dette s’écroule. Vous allez en pharmacie mais ne trouvez plus de médicaments. Les hôpitaux vous refusent parce qu’ils n’ont plus leurs médecins ni leur personnel.
Vous pensez peut-être que j’exagère, mais nous avons déjà connu ces désastres dans d’autres pays. Je ne parle pas non plus d’histoire ancienne. L’exemple le plus récent était cette année, en 2016, au Venezuela.
Ce pays, aux Amériques, fait environ la même taille que la France, avec de riches ressources naturelles.
Lorsque les prix des matières premières, en particulier le pétrole, ont chuté, le pays ne pouvait plus supporter sa dette. Très rapidement, les magasins se sont vidés.
La mortalité infantile a bondi parce que les hôpitaux n’avaient plus de personnel ni de médicaments pour administrer des soins.
Selon un reportage récent sur le pays, des bandes armées se disputent le contrôle des magasins. À la capitale, Caracas, ils ont abattu les animaux du zoo national pour leur viande.
La plupart des gens se diront: “C’est un pays pauvre, qui n’a rien avoir avec la France.”
Justement. Nous sommes plus “riches.” Mais notre richesse repose entièrement sur la dette.
NOUS, FRANÇAIS, N’AVONS JAMAIS AUTANT DÉPENDU DE LA DETTE DANS NOTRE HISTOIRE.
Cet effondrement a failli se dérouler en 2008. Selon certains membres hauts-placés du système bancaire et du gouvernement, nous étions à seulement quelques heures de voir l’implosion du système bancaire.
Dominique Strauss-Kahn, alors directeur du Fonds Monétaire International, a plus tard écrit que “le coeur-même du système [était] en cause.”
Nos dirigeants français en ont peu révélé sur la situation qui se déroulait sous leurs yeux.
Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie sous Sarkozy, a même affirmé à plusieurs reprises qu’une crise ne se produirait pas, que ce soit en France ou aux États-Unis:
Elle a dit: « Ce n’est pas un krach,» le 17 août 2007 dans Le Parisien, un an avant la crise.
Elle a intoné sur Europe 1, en novembre 2007 que:
«La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle…»
Un mois plus tard, sur France-Inter, elle refusait d’avouer le danger:«Il [est]… excessif de conclure que nous sommes à la veille d’une grande crise économique.»
Cependant, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont été plus transparents sur la crise qui se profilait. Ils ont révélé en termes très explicites ce qui se préparait.
Un membre du comité bancaire américain, Neel Kashkari, a révélé que “littéralement, votre carte bancaire ne fonctionnerait plus. Vous allez à la machine, tapez votre code, mais l’argent ne sort pas.”
En Grande-Bretagne, Thomas McKillop, le dirigeant de la plus grande banque du pays (la Royal Bank of Scotland) a appelé le chancelier de la Trésorerie pour lui dire qu’ils étaient à “2 ou 3 heures près” de perdre la capacité de fonctionner.
Le chancelier, Alistair Darling, a rapporté cet échange dans son livre Back from the Brink.
Aux États-Unis, les gens se sont rués au plus vite aux distributeurs afin de sortir leur argent. IndymacBank, en Californie, a même fait faillite, et a dû être secourue par l’État.
Plus récemment, nous avons vu les citoyens de Chypre et de Grèce essayer de retirer l’argent de leurs comptes en banque. Le gouvernement a répondu en imposant des limites sur les retraits.
En 2016, en Turquie, des queues se sont formées devant les bornes à billets. Or, ce n’était même pas un problème financier. C’était une crise politique!
La moindre instabilité dans un pays peut déclencher cette réaction.
Néanmoins, la majorité des Français pensent qu’un tel événement est impossible dans notre pays, parce que les autorités empêcheront que cela ne se produise.
Malheureusement, c’est une sécurité illusoire.
Les pouvoirs publics français ont déjà dépensé environ 1 000 milliards d’euros depuis 2007, presque 17 000 euros pour chaque homme, femme, et enfant vivant en France, afin d’essayer de réparer le problème qui nous menaçait en 2008.
Ajoutez-y les dettes des ménages et des entreprises françaises, et nous avons quasiment doublé la taille de nos dettes en 9 ans.
La Banque Centrale Européenne, qui a remplacé la Banque de France en 2002, a déjà baissé ses taux d’intérêts aux niveaux les plus faibles de notre histoire pour soutenir le système financier:
NOUS NE POURRONS PAS ENDURER UN DEUXIÈME CHOC.
Vous pouvez prendre certaines mesures dès maintenant afin d’assurer votre sécurité et celle de votre famille.
Je ne peux pas garantir que vous ne souffriez aucun effet douloureux de cette crise.
Après tout, ce désastre va mener à des changement sévères, sur presque tous les plans.
Cependant, si vous choisissez de ne rien faire, vous risquez d’endurer la violence de cette crise de plein fouet. C’est l’heure de faire ses préparatifs.
Vous verrez dans un instant comment prendres les choses entre vos mains.
Sachez d’abord que cette crise est déjà en train de se matérialiser, même si les pouvoirs publics insistent que “tout va bien.”
SELON L’ANALYSE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE, NOUS NE SOMMES TOUJOURS PAS SORTIS DE LA DERNIÈRE CRISE.
Notre taux de chômage reste surélevé, à 10%, ce qui dépasse de 2,5% le taux de 2007.
Le taux de croissance en France a récemment atteint le “point-nul.” Notre économie fait du surplace, et pourrait entrer en récession à tout moment:
En octobre 2016, l’INSEE a même réduit sa prévision de croissance pour l’année, à seulement 1,3%, après une récession au deuxième trimestre de -0,1%.
Pendant ce temps, tous pays de l’Union Européenne confondus, nous avons créé plus de 4 000 milliards d’euros de dettes dans l’objectif de relancer la croissance, le tout soutenu par la Banque Centrale Européenne.
Cependant, malgré que la BCE ait injecté environ 2,6 milliards d’euros par jour depuis 2009 pour essayer de pousser l’inflation vers le haut, l’inflation ne décolle pas…
Tout dernièrement, le président de la BCE, Mario Draghi, a annoncé qu’il ajouterait encore 540 milliards d’euros au programme monétaire. Ces euros seront créés de toute pièce et utilisés afin de soutenir le marché créancier en 2017.
Au total, le soutien de la BCE atteindra au moins 2 200 milliards d’euros, et sans doute beaucoup plus: les dirigeants de la BCE n’ont aucune intention de réduire leur intervention.
La BCE a affirmé en début de décembre 2016 que “dans le cas où nos attentes pour l’avenir deviendront moins positives, ou si les conditions financières s’avèrent incompatibles avec une hausse prolongée de l’inflation, alors le Conseil des dirigeants de la BCE se tient prêt à accroître la taille et la durée du programme.”
Christine Lagarde, ex-ministre de l’Économie et maintenant dirigeante du Fonds Monétaire International, a écrit en septembre 2016 que nous souffrons “encore des séquelles de la crise, telles que le surendettement des secteurs public et privé et le déséquilibre des bilans des institutions financières…”
Elle plaide les autorités d’agir, insistant que “ne rien faire, c’est risquer de remettre en cause l’intégration économique mondiale et donc de casser la dynamique qui, pendant des décennies, a produit et propagé de la richesse dans le monde entier. Personnellement, je crois que c’est un risque exorbitant.”
QUE FAIT L’ÉTAT?
Tout récemment, le Sénat a voté en faveur d’une loi, “Sapin 2,” pour réquisitionner le trésor des épargnes des Français placées dans les assurances-vie. Les Français ont mis 1 500 milliards d’euros de côté pour leurs retraites dans les assurances-vie. Le Sénat a autorisé le gouvernement à réquisitionner ces épargnes, en gelant votre compte d’assurance-vie, en cas de nécessité.
D’autre part, ils ont déjà interdit l’utilisation de l’argent liquide pour les transactions de plus de 2 000 euros, et ont mis des restrictions en place pour décourager les banques de vous donner des montants importants en liquide.
Les plus riches Français semblent être avertis du danger.
Liliane Bettencourt, dont la fortune personnelle dépasse 34,2 milliards d’euros, a retiré 100 000 euros, en liquide, quelques mois avant la crise financière de 2007.
Plus récemment, elle a essayé de retirer 500 000 euros en liquide, mais la banque a refusé, sans doute par crainte de tomber elle-même à court d’argent.
Une crise de ce genre aura aussi un impact grave sur notre société.
SANS DOUTE, CETTE CRISE ENTRAÎNERA AUSSI UNE CRISE SOCIALE AU SEIN DE LA FRANCE.
Au Venezuela, des bandes organisées s’en prennent aux gens ordinaires, pour leur arracher de force des objets de valeur ou de l’argent liquide.
Ici en France, nous verrons des résultats similaires.
Rien que cette année, des “casseurs” ont vandalisé des bâtiments, brisant des fenêtres et des pare-brises, alors que la France était sous le coup d’attentats terroristes.
Ne vous attendez pas à voir de retenue à la venue de cette crise.
Une habitante de Rennes, en Bretagne, décrit le passage des casseurs, sans prétexte apparent, dans sa rue en mai 2016:
« Certains avaient des barres de fer, des marteaux, ils tapaient comme des sourds sur la vitrine… Le groupe avançait rapidement, comme un seul homme… Cela m’a paru très organisé.»
C’est une conséquence prévisible d’une crises financière très grave.
Lorsque l’Allemagne, après la Première guerre mondiale, a connu une crise financière de cet ordre, la société a commencée à se désintégrer.
La deutsche mark a perdu 99.99% de sa valeur en cinq ans, réduisant la population à la ruine. L’on voyait le désespoir saisir les gens. Un auteur, un jeune homme à l’époque, a décrit ce qui se produisait:
“La culture allemande, autant qu’elle ait pu exister, est en train de disparaître. La classe moyenne est épuisée. Nous n’avons plus que deux choix: de mourir lentement, ou de rejoindre le parti révolutionnaire.”
Plus récemment, lorsqu’un désastre financier a frappé en Russie, en 1999, les retraités ont été privés de leurs pensions, et les citoyens ont perdu accès à leurs comptes bancaires.
Dans un autre exemple, en Argentine, en 2001, le gouvernement a subitement interdit les retraits bancaires. Lorsqu’ils ont enfin autorisé aux habitants à y accéder à nouveau, leur argent avait perdu plus du tiers de sa valeur.
Ici en France, nous avons failli connaître quelque chose de semblable immédiatement après la Seconde guerre mondiale. Dans les 4 années qui ont suivi la guerre, l’ancien franc a connu trois dévaluations successives réduisant sa valeur de 80%.
Heureusement, nous avons connu une forte croissance économique et nous en sommes sortis.
Cependant, nous aurions facilement pu finir comme la Grande-Bretagne dans les années 1970, lorsqu’ils ont dévalué la livre sterling. Les salaires des fonctionnaires n’ont pas tenu de compte de l’inflation, et ils ont quitté leurs postes. Pendant “l’hiver du mécontentement” en 1978, les poubelles sont restées entassées dans la rue:
AUJOURD’HUI, NOTRE DETTE A TOUT JUSTE COMMENCÉ À S’EFFONDRER.
Depuis 40 ans, les taux d’intérêts baissent, ce qui a permis aux Français d’emprunter toujours plus — créant une bombe à retardement de 5 000 milliards d’euros de dettes à rembourser.
Maintenant, pour la première fois, les taux d’intérêts sont en train de remonter. Sur le graphe suivant, vous verrez les taux sur les emprunts à 10 ans de l’État français.
Ils ont touché le fonds durant l’été 2016, et ont commencé à grimper depuis septembre 2016:
Environ 11 000 milliards d’euros de dettes mondialement ont des taux d’intérêts négatifs. Une étude récente indique que 1 300 milliards de ces dettes à taux négatifs sont des dettes du gouvernement français.
Lorsque vous avez des dettes à taux négatifs et que les taux grimpent, ces dettes perdent leur valeur exponentiellement.
À ce rythme, le choc pourrait frapper dans les prochains mois, ou même les prochaines semaines.
C’est le retournement d’une tendance établie depuis au moins 1986…
Que vous soyez de gauche, de droite, ou de centre, je vous assure qu’aucun homme politique ne peut désormais régler ce problème.
En 2008, des milliards d’euros se sont évaporés du système financier, et nos dirigeants y ont injecté des centaines de milliards d’euros, pour essayer de contrer l’effondrement du système.
Cela n’a servi qu’à remettre le choc à plus tard, et à décupler la taille du problème.
Nous avions 3 000 milliards d’euros à rembourser avant la crise de 2008, en France. Aujourd’hui, nous avons 5 000 milliards d’euros d’emprunts.
Au niveau mondial, le problème est le même. Une étude de McKinsey publiée en 2015 révèle que 53 000 milliards d’euros de dettes ont été créées depuis 2007.
Ici en France, nous sommes encore engagés dans un combat désespéré contre ce problème, mais nous allons échouer.
La crise qui vient sera bien pire que celle de 2008.
Des voix s’élèvent pour prévenir du danger.
Dans son bilan annuel, Société Générale a pris un ton sérieux:
“Le réveil sera être difficile. Il existe plus de dettes hors secteur financier que jamais auparavant. Les fonds sous administration dans les stratégies créancières ont grimpé au plafond. Le revers de ces paris records sur les taux d’intérêts sera d’abord la baisse dans le marché créancier, et, à terme, une forte pression sur les crédits plus risqués.”
Ce n’est pas la seule alerte de ce genre:
“Les taux d’intérêts sont les plus faibles que nous ayons vu depuis 500 ans. Il y a $10 billions en obligations à taux négatifs. C’est une ‘supernova’ qui va exploser un jour,” dit Bill Gross, le fondateur de plus grand fonds d’investissements au monde, en juin 2016.
Ce “supernova” va exploser lorsque les taux commenceront à grimper. Comme vous l’avez vu, c’est déjà en train de commencer.
D’autant plus que, de son côté, la Réserve fédérale américaine, la “banque centrale” des États-Unis, vient de procéder à une nouvelle hausse dans les taux d’intérêts.
L’ÉTAT A LES YEUX SUR VOS ÉPARGNES.
Le gouvernement a fait passer une loi, entrée en vigueur en janvier 2016, qui leur permet de piocher directement l’argent dans votre compte bancaire.
Vous avez bien entendu. Nos dirigeants peuvent arbitrairement décider de “retirer” une partie ou la totalité de vos épargnes.
C’est une mesure “de dernier recours” pour stabiliser le système bancaire, suggérée par Bruxelles, et introduite récemment en France.
Une autre mesure, la loi “Sapin 2,” votée en novembre 2016 met également les assurances-vie à disposition de l’État en cas de soucis.
Cette loi permet à l’État de bloquer les fonds privés que 15 millions de Français utilisent pour financer leurs retraites. La loi permet au gouvernement de “geler” ces fonds pour une durée de “3 mois renouvelables,” c’est-à-dire indéfiniment.
Marie-Christine Dalloz, représentant du Jura à l’Assemblée Nationale, en a dit: “Cette loi me terrorise.” Mais cela n’a pas empêché que la loi soit votée, le 9 novembre, puis validé par le Conseil constitutionnel.
MON OBJECTIF EN ÉCRIVANT CETTE ALERTE N’EST PAS DE VOUS FAIRE PEUR, MAIS DE VOUS MONTRER COMMENT VOUS PROTÉGER.
Vous pouvez commencer en gardant du liquide, dans le cas où votre carte cesse de fonctionner.
Vous pouvez aussi acheter de l’or. Avoir un peu d’or vous apportera une sécurité inestimable lorsque l’argent liquide disparaîtra.
Vous pouvez aussi vous rendre indépendant de notre système économique, en faisant pousser vos propres aliments par exemple.
Environ 80% des Français vivent en ville, et presque personne ne peut subvenir à tous ses besoins sans les supermarchés, les stations-essence, ou l’électricité de la commune. Même la plupart des agriculteurs ne peuvent pas s’en sortir tous seuls.
Cependant, vivre de manière plus indépendante est beaucoup plus simple qu’il ne paraît.
Même si vous ne possédez pas de terrain pour planter un jardin, vous pouvez mettre en place quelques techniques à bas coût qui vous permettront de manger mieux, de réduire vos dépenses, et surtout d’être plus autosuffisant. Je vous montrerai comment découvrir ces astuces dans un instant.
SI VOUS POSSÉDEZ UNE ASSURANCE-VIE, PENSEZ À LA FERMER.
Nos assurances-vie seront spoliées par le gouvernement, et vous ne verrez pas un centime de vos épargnes.
C’est une certitude que l’État ira droit aux épargnes des Français lorsqu’il aura besoin d’argent.
Vous pouvez mettre de l’argent en sécurité, en remplaçant votre assurance-vie par une alternative, comme vous le verrez dans un instant.
POUR VOUS AIDER À VOUS PRÉPARER, J’AI MIS AU POINT UN OUVRAGE TRÈS PARTICULIER.
Ce document contient tout ce que vous avez besoin de savoir sur l’effondrement de la dette, comment vous préparer, et ce que l’avenir nous réserve en France.
C’est un ouvrage complet sur ce sujet, intitulé:
LA FRANCE EN FAILLITE: VOTRE PLAN DE SURVIE
Vous y trouverez tous mes conseils, le fruit de centaines d’heures passées à suivre et à étudier ce problème, le tout écrit très clairement, en français.
Vous n’aurez pas besoin d’avoir un doctorat en économie pour comprendre.
Vous n’aurez pas non plus besoin d’étudier de graphes compliqués.
Vous trouverez tout expliqué de manière très clair. Vous pourrez même expliquer ces sujets à vos petits-enfants après avoir lu ce livre.
“LA FRANCE EN FAILLITE: VOTRE PLAN DE SURVIE” décrit ce que je prévois maintenant pour notre pays, expliquant comment nous en sommes arrivés ici.
Je pourrais vous envoyer ce document gratuitement, mais je veux être certain que je m’adresse aux gens sérieux. Cependant, comme vous le verrez, le prix que j’ai fixé est modique, accessible à tous.
POURQUOI J’AI DÉCIDÉ DE CRÉER “LA FIN DE LA FRANCE: VOTRE PLAN DE SURVIE”
D’abord, parce que je pense que c’est la bonne manière de vous aider.
Vous pouvez découvrir comment vous protéger, et apprendre toutes les petites choses sur notre économie que vous ne lirez pas dans les journaux.
Deuxièmement, je le fais parce que j’espère que vous allez être impressionné par mon travail.
En fait, j’espère que ce livre sera le premier pas dans une relation beaucoup plus longue entre nous. J’espère vous apporter plus d’informations et de conseil critiques lorsque vous en aurez besoin.
Je suis convaincu que ce livre vous prouvera la valeur de mon analyse et de mes conseils, au-delà du moindre doute.
Je vous garderai par ailleurs au courant sur la situation qui se développe en France, et je vous tiendrai au courant des derniers mouvements importants dans les marchés-actions.
Pour ce faire, en plus de vous envoyer ce document, je vous enverrai aussi un petit message bref, quotidien, que j’écris pour mon cercle de lecteurs privés, les tenant au courant des informations critiques lorsqu’elles se présentent. Vous recevrez toutes ces alertes en plus de ce livre.
Honnêtement, avec les changements qui se produisent actuellement autour du monde, vous avez plus que jamais besoin d’un conseiller, d’une source d’informations indépendante, pour vous rapporter ce que nient les politiciens et dont refusent de parler les médias.
POURQUOI LA MAJORITÉ DES GENS ONT DÉJÀ FERMÉ CE MESSAGE
L’idée que le monde de demain puisse s’avérer très différent de celui que nous connaissons nous met mal à l’aise, voir même en colère.
C’est pour cette raison que, à chaque fois qu’un changement de ce type se profile, la plupart des gens ferment les yeux. Ils refusent tout simplement d’y croire.
C’est une réaction très commune. Les psychologues y ont même donné un nom: c’est le “bias vers la normalité.”
Les avocats parlent également “d’aveuglement volontaire” lorsqu’une personne fait exprès d’ignorer un fait évident. Les gens se prêtent à cet aveuglement parce qu’une information est trop dure à accepter.
Nous voyons ce même “aveuglement volontaire” dans le monde financier.
Presque personne ne croyait que le marché immobilier américain puisse chuter, ni que sa chute toucherait le monde entier, y compris l’économie française.
Nos propres dirigeants n’y croyaient pas, mais la crise a frappé notre pays de plein fouet. Les États-Unis sont sortis de récession en automne 2011. Ici en France, nous sommes encore en stagnation.
Pourtant, en 2007, les “signaux d’alerte” étaient bien là. Il suffisait de regarder.
La plus grande banque française, BNP Paribas, avait bloqué les retraits de ses plus grands fonds en août 2007, citant un “manque de liquidité.”
Personne n’a compris l’importance de cet événement.
Un an plus tard, la banque Lehman Brothers, l’une des plus grandes banques des États-Unis, a fait faillite, entraînant une crise de proportions épiques.
C’est loin d’être le seul exemple de cet “aveuglement volontaire” à grande échelle.
En mars 2000, le marché des actions internet s’est écroulé, chutant de 77% en deux ans. Le marché-actions français, le CAC 40, n’en est jamais revenu.
Avant la chute, l’idée qu’il puisse y avoir une bulle dans le marché-actions était impensable.
De même pour le Japon, une “star” de l’économie mondiale dans les années 1980. En
Partager la publication "VOILÀ COMMENT VOUS DÉFENDRE CONTRE LE PROCHAIN CHOC FINANCIER par Henri Bonner"
Vous connaissez mon aversion chronique pour l’ENA cette machine qui crache des dizaines d’incompétents ayant le monopole de sucer à vie l’argent des contribuables en donnant l’illusion de faire des « choses utiles » en échange.
L’incompétence mixée avec l’irresponsabilité de cette engeance n’est plus à démontrer.
Mon aversion pour ces gens là vient certainement de ce que j’ai travaillé toute ma vie, pour finir ruiné salement, afin qu’ils puissent boire encore une petite pinte de sang.
Le mien…
L’Ifrap avait en son temps sorti un dossier sur l’ENA.
Tout le monde connaît, maintenant, la malfaisance sur l’économie des actions des énarques.
Quasiment, à chaque fois qu’ils dirigent une entreprise « d’état » ils dépensent à tout va, surtout, pour satisfaire leur égo en jouant les chefs d’entreprises, et quittent toujours celles-ci en quasi faillite avec des dettes abyssales.
L’Etat, dont tous les dirigeants, jusqu’au Président de la République sont des énarques réinjectent, sans état d’âmes puisque c’est vous qui payez, des milliards d’euros pour combler ces énormes déficits au nom de l’emploi.
Et « on » trouve une autre chaise musicale pour l’incompétent. Au besoin « on »va créer un machin/bidule pour celui-ci.
Les énarques sont partout, à tous les leviers de commande des administrations et nous font subir, à nos frais, leurs visions bullesques (et burlesques) de l’économie.
Combien de candidats à la présidentielle ne sont pas issus de l’ENA ?
Même le FN a le sien en la personne de son N°2.
L’énarque n’a pas de conscience citoyenne. Il est prêt à tout moment à retourner sa veste et à toutes les compromissions pour conserver ses avantages.
Notre nouveau Président à toutes les chances d’être issu de ce sérail et donc d’avoir vécu dans une bulle depuis son entrée à l’ENA.
Bulle payée par le contribuable.
L’exemple type est notre cher Michel Sapin.
Il peut ressembler à une caricature et pourtant c’est l’exemple normal de l’énarque.
Alors qu’il assurait ne pas faire partie des condamnés dans une affaire d’indemnités indûment perçues quand il était maire d’Argenton-sur-Creuse (Indre), Michel Sapin vient de voir son discret recours rejeté par le tribunal administratif de Limoges.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des indemnités indûment perçues par les élus d’Argenton-sur-Creuse, fief électoral du ministre des Finances, Michel Sapin. Le tribunal administratif de Limoges vient de “rejeter la requête personnelle de Michel Sapin et des autres élus d’Argenton-sur-Creuse qui avaient formé tierce opposition au jugement du 29 septembre 2016”. Ce jugement condamnait tout un parterre d’élus, dont Michel Sapin, ancien maire de la commune, à rembourser une indemnité liée à un prétendu statut de “ville touristique”. Un petit biscuit équivalent à un quart de leurs indemnités d’élus qu’ils ont pu déguster de 2008 à 2012, pour un montant total de 100.000 euros.
C’est Ludovic Livrenette, conseiller municipal d’opposition, qui avait porté l’affaire devant la justice. “L’affaire subsiste devant la cour administrative concernant l’appel fait par la commune”, précise-t-il au Lanceur. En effet et à la surprise générale, l’actuel maire d’Argenton-sur-Creuse – très proche de Michel Sapin (c’est son ancien beau-frère, pour être précis) – avait fait appel de la condamnation au remboursement, privant ainsi la commune du retour desdites indemnités. Le fait que le maire fasse partie des bénéficiaires n’est peut être pas étranger à cette décision…
Question : qui a payé son avocat ?
Ce cher Monsieur Sapin, en 2016, avait déjà coûté aux contribuables, depuis sa sortie de l’ENA, la modique somme de 19 millions d’Euros. Et ce n’est pas fini ! Les vaut-il ? C’est à vous de juger puisque c’est vous qui réglez celle addition. Vous saurez tout sur ce gentil Monsieur en lisant mon papier du 2 octobre 2015.
Je vous joins pour les contribuables qui sont curieux de savoir comment est formée notre formidable « élite » qui nous dirige et qui se gorge de notre argent depuis des décennies. Et ce n’est pas fini.
Que nous dit le rapport du président de jury de l’école nationale d’administration (ENA), censée fournir au pays son élite administrative ?
Par Nathalie MP.
Évoquant par anticipation le débat d’hier soir entre nos prétendants présidentiels, Sophie Coignard du Point le comparait au grand oral de l’ENA (École nationale d’administration) et se prenait à espérer que les 11 partants éviteraient la langue de bois qui reste manifestement de règle chez les candidats au fameux concours, ainsi qu’en atteste la passionnante lecture du rapport du président des jurys du concours 2016 (M. Thierry Bert) publié le mois dernier (cliquer sur la première ligne du lien : « concours 2016 »).
Ce rapport est avant tout clinique. Il donne des statistiques sur les candidats. Il explique comment les jurys se sont concertés au préalable pour attribuer les notations et quelle ambiance (bienveillante plutôt que déstabilisante, comme c’est mignon !) ils ont souhaité faire prévaloir, notamment pendant les épreuves orales.
LES REMARQUES DES CORRECTEURS
En seconde partie, il rend compte de façon détaillée des remarques (souvent sévères) des correcteurs sur les copies examinées épreuve par épreuve. Mais il adopte aussi parfois un ton personnel très pince-sans-rire qui n’est pas sans nous distraire hautement.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un passage relatif à l’épreuve orale d’entretien, anciennement grand oral. Il semblerait que les 197 candidats admissibles aient fait preuve d’une quasi unanimité à chanter les louanges du service public et à protester de leur total dévouement envers l’intérêt général, tellement plus « noble » que les intérêts particuliers ! Réflexions de M. Bert :
Il s’agit ici d’un jury de concours, et non d’une cérémonie religieuse. (…) Mais certains candidats sont restés fixés sur cette opposition entre le lucratif (le mal) et l’intérêt général (le bien). (…) Nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. (…) Mais il est tout à fait inquiétant qu’en France au XXIèmesiècle, on puisse encore croire qu’il a le monopole de l’intérêt général, alors que c’est toute la société qui y concourt (…). (page 47)
CONFORMISME GÉNÉRALISÉ
De fait, de rapport en rapport, les jurys pointent leconformisme, le manque de sens critique, l’incapacité à prendre de la hauteur, l’absence de réflexion personnelle, parfois même la difficulté à comprendre les sujets et à utiliser les documents donnés en appui ou à échapper à leur simple paraphrase.
Les candidats ont aussi tendance à se montrer peu rigoureux sur les références qu’ils utilisent, donnant l’impression de construire des paragraphes entiers visant à placer à tout prix des citations qu’ils ont en tête mais qui ne présentent qu’un lointain rapport avec le sujet. Ou bien ils pratiquent allègrement le name-dropping sans explication ni discernement en faisant voisiner Zemmour avec Hume ou Locke, par exemple.
LE NIVEAU BAISSE
Dans la partie détaillée épreuve par épreuve du rapport 2016, les correcteurs ne sont pas tendres avec le niveau des candidats, aussi bien sur le plan des connaissances que celui du raisonnement. En économie, le jury du concours externe (étudiants) note :
PUBLICITÉ
Le jury considère le niveau général comme moyen, tant sur les connaissances purement économiques que sur la capacité d’analyse.
Celui du concours interne (fonctionnaires) :
La moyenne de l’épreuve se situe à 9 sur 20 et reflète un niveau général assez faible, avec une forte concentration de devoirs en-deçà de 10 sur 20. »
Autre exemple, les correcteurs de l’épreuve « questions sociales » du concours externe ont observés que l’épreuve semblait mal préparée :
De grosses erreurs et confusions sur des notions de base ont en effet été fréquentes (…) À ce défaut de connaissance et de maîtrise du fond s’ajoutent des défauts de raisonnement.
Signalons enfin les remarques du jury « finances publiques » du concours externe :
Le jury a estimé qu’un nombre peu significatif de candidats avait bien compris les attentes de cette épreuve, en termes de méthode comme de programme.
Si vous parcourez le document, vous conviendrez aisément que je n’ai pas sélectionné les passages les plus désobligeants par pure intention maligne.
DES ÉLITES À L’ORTHOGRAPHE HASARDEUSE
C’est jusqu’à l’orthographe hasardeuse des candidats qui est épinglée dans l’exposé de M. Bert sur un concours considéré en France comme rassemblant ce que notre élite produit de mieux. La remarque est reprise ensuite par de nombreux correcteurs.
On constate cependant avec une triste surprise que l’ENA subit elle aussi ses petits nivellements par le bas, comme la première école primaire venue. Il a été décidé, à la « demande explicite » de M. Bert que l’orthographe ne pouvait donner lieu à des pénalités supérieures à 2 points (sauf copie incompréhensible) :
Nous savons tous que l’orthographe a évolué et évolue continuellement (…) Nous savons aussi qu’il s’agit souvent d’un « marqueur social », et qu’il faut donc relativiser son importance si l’on veut pratiquer des recrutements innovants. »
RIEN À VOIR AVEC LES INÉGALITÉS SOCIALES
Il y a vraiment de quoi s’esclaffer lorsqu’on consulte ensuite les origines sociales (parents majoritairement CSP+ et enseignants) et scolaires des candidats : la plupart des étudiants sortent de Sciences Po Paris ou d’un IEP, sinon d’HEC et ESSEC, les fonctionnaires du concours interne viennent essentiellement de Bercy tandis que les candidats du troisième concours sont issus le plus souvent des professions du conseil et de l’audit. On ne va quand même pas leur demander d’écrire correctement !
Si les difficultés orthographiques des candidats à l’ENA prêtent à rire, elles ont au moins l’avantage de montrer une fois de plus que les inégalités sociales ne sont rien dans la dégradation du niveau des élèves en comparaison de l’affaiblissement continu des programmes et des pédagogies utilisées qui affecte absolument tous les élèves, de la ZEP au concours de l’ENA.
SÉLECTIVITÉ QUI RESTE TRÈS ÉLEVÉE
Rassurons-nous cependant. Si les candidats pris dans leur globalité n’impressionnent guère les correcteurs, la sélectivité est très élevée. On peut donc espérer que les 90 reçus en 2016 sont bien les représentants de la crème de la crème censée pourvoir à nos destinées au sein de toutes les administrations publiques. On sait qu’en France, on ne manque pas d’administrations publiques, lesquelles ne manquent pasd’activités amusantespour s’occuper et se trouver « obligées » de recruter de plus en plus de fonctionnaires, dont nos merveilleux énarques.
Il existe 3 voies d’accès à l’ENA : le concours externe réservé aux étudiants titulaires d’une licence, le concours interne pour les agents ayant au moins quatre ans d’expérience dans la fonction publique, et le troisième concours, supposé apporter de la diversité, ouvert aux candidats pouvant se prévaloir de huit ans d’expérience professionnelle en dehors de la fonction publique (élus, salariés du privé, syndicalistes). En 2016, ces derniers représentaient 112 inscrits pour un total de 1550.
UN TAUX DE RÉUSSITE À 10%
À la fin du 5ème jour des 5 épreuves écrites, il ne restait plus que 932 candidats. Parmi eux, 197 ont été déclarés admissibles et 90 furent ensuite admis à l’issue des épreuves orales. Le taux global de réussite est donc d’environ 10 %. Il est plus sévère pour le concours externe (7 %).
Beaucoup des critiques adressées à l’ENA portent sur l’aspect reproduction sociale que j’ai évoqué plus haut, ainsi que sur sa« parité » hommes femmesdéficiente. Il n’y a toujours pas autant de filles que de garçons reçus : 35,5 % en 2016, alors que tous les espoirs semblaient permis en 2013 où le taux s’était hissé à 45 %.
Mais est-ce vraiment le problème essentiel de l’école ? Si l’on en croit les témoignages récurrents d’anciens élèves, le système du classement qui détermine l’ensemble de la carrière subséquente des élèves génère non seulement une obsession chez tous les anciens énarques, mais aussi le conformisme que les jurys d’admission déplorent tant par ailleurs.
UN PARCOURS BALISÉ
Pour arriver dans les premières places qui ouvrent la porte des 3 corps les plus « prestigieux » (Conseil d’État, Inspection générale des finances et Cour des comptes), il n’est question que de bachotage intensif d’où sont exclues toute originalité, toute idiosyncrasie personnelle et toute prise de risque qui compromettraient les chances d’être bien noté.
Dès le concours d’entrée, les élèves savent qu’ils « doivent » aborder tel sujet sous tel angle s’ils veulent être admis. Dans le rapport de M. Bert, on lit par exemple que sur le sujet « Un monde de croissance(s) ? Selon quels indicateurs ? » (épreuve économie du concours externe) les correcteurs attendaient des candidats :
qu’au moins un paragraphe du travail traite de la question de la remise en cause du modèle capitaliste fondé sur une croissance forte dans un monde où les ressources sont finies.
Ce n’est pas un mince paradoxe pour les candidats puis élèves de réaliser que toute l’originalité de pensée qu’on exige d’eux ne vaut que tant qu’elle reste dans les cadres autorisés de la haute fonction publique. Comme disait M. Bert, « nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. »
CAPACITÉ À SINGER
Dans un livre paru en 2012 et intitulé « Promotion Ubu roi. 27 mois sur les bancs de l’ENA », Olivier Saby (sorti en 2011 25ème sur 81) va encore plus loin. Il critique un enseignement qui fonctionne sur « la capacité à reproduire sans courage, à imiter, à singer. » Il dénonce des conditions de formation qui font évoluer les élèves en préfectures et ministères, au milieu de multiples avantages de fonction et très loin des réalités de la vie quotidienne des Français.
Il brocarde enfin le « vide abyssal de l’enseignement » qui est délivré par des intervenants censés être des experts dans leur domaine. Or, par exemple, Saby a reçu des cours sur l’ouverture du capital de Gaz de France par un spécialiste de la grippe aviaire qui avouait ne rien connaître au sujet du cours, cette situation « ubuesque » n’étant pas rare.
On dit généralement que l’ENA a été créée en 1945 à l’initiative du général de Gaulle pour donner une formation spécifique de qualité à tous les hauts fonctionnaires. C’est vrai. Mais il manque quelques éléments importants pour bien comprendre que cette « prestigieuse » école est le bras armé de l’étatisme le plus forcené et que ses absurdités, comprenant même des petits problèmes de déficit incroyables dans ce haut lieu de l’élite française auto-proclamée, sont complètement en phase avec l’échec qui vient imperturbablement conclure ce genre de politique.
DE GAULLE ET THOREZ DERRIÈRE L’ENA
En 1945, de Gaulle présidait un gouvernement provisoire qui comprenait des ministres originaires de tous les partis, y compris bon nombre de socialistes (SFIO) et communistes (PC). L’ENA fut instituée en même temps que les grandes nationalisations de 1945 (Renault, charbonnages, électricité…) et que les bases de notre calamiteux État-providence actuel. Qui dirigeait la Mission provisoire de réforme de l’administration chargée de préparer le projet de l’école ? Qui signa les décrets fondateurs ? Maurice Thorez, ministre de la Fonction publique et secrétaire général du Parti communiste.
Il est également troublant de voir que cette volonté de disposer de hauts fonctionnaires parfaitement calibrés par et pour l’État relevait de la même idée que celle qui avait présidé à la création de l’École des cadres d’Uriage par le régime de Vichy en 1940 (si ce n’est que dans le contexte de la Résistance, les cadres d’Uriage ont fini par se détacher de leur créateur).
On imagine bien qu’avec une inspiration aussi collectiviste, l’ENA ne pouvait qu’instaurer un formatage de la pensée et une mainmise des hauts fonctionnaire sur la gouvernance du pays (grandes entreprises privées comprises lors de pantouflages de pure connivence) avec des résultats au mieux décevants, mais plus souvent catastrophiques, comme nous le rappellent régulièrement les aventures coûteuses de notre État-stratège.
S’il vous prenait malgré tout l’envie farfelue de tester vos capacités à intégrer un organisme aussi furieusement français que dramatiquement prétentieux, vous avez jusqu’au jeudi 13 avril prochain pour vous inscrire au concours 2017 de l’ENA !
Ils représentent la fameuse exception française dont ils se gargarisent à longueur de temps et dont pas un pays (sensé) au monde ne veut imiter.
Maintenant vous ne pourrez plus dire : je ne savais pas qu’ils me pillaient. Maintenant vous savez à quoi et à qui servent vos impôts. Bon versement au Trésor Public…
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "L’ENA OU LA FABRIQUE DES PARASITES A VIE (la leur)."
Sur Contrepoints, aujourd’hui, j’ai pu lire cette lettre rigolote d’un chef d’entreprise qui croit encore au Père NoËL.
Il est mort depuis Giscard…
Lettre ouverte sur l’ISF d’un chef d’entreprise aux candidats à la présidentielle
battus credits political posters from USSR 70s and 80s (licence creative commons)
Le cri de colère d’un entrepreneur face à l’absurdité du système fiscal français.
Par Gilles Roland.
J’ai 52 ans, et je suis entrepreneur, qui comme tous les entrepreneurs, cherche chaque jour à développer son activité, développer de nouveaux marchés, motiver ses troupes. Bref, je suis un patron ordinaire, et ma situation est celle de nombreux chefs d’entreprise.
Je fais un métier particulier : je rachète des entreprises industrielles françaises que l’ancien propriétaire envisageait de fermer. J’ai racheté 8 entreprises industrielles jusqu’à présent, représentant plus de 4.800 emplois en France.
C’est ainsi qu’en 2005, j’ai racheté en quasi-faillite, dirigé, redressé puis revendu un groupe industriel de 9 usines, « sauvant » alors 3.000 salariés en France. Je suis alors devenu riche, et j’ai acheté mon appartement et une maison de vacances. Aux États-Unis, en Angleterre ou en Allemagne, cela aurait été justifié. En France, je suis entré dans une zone étrange, presque suspecte !
RICHE, DONC SUSPECT EN FRANCE
Avec un patrimoine de 8 millions d’euros, qui a déjà été largement taxé lors de son accumulation, j’aurais pu choisir d’arrêter de travailler, et « vivre de mes rentes ». J’ai choisi de continuer ce travail passionnant, et de racheter des usines, en France, dans des situations financières délicates.
Mais en France, la richesse est condamnable. Un mythe est entretenu que les riches le sont forcément devenus sur le dos des pauvres (sauf les chanteurs, les acteurs et les joueurs de foot). Nos hommes politiques, soucieux de leur image « sociale », mais ignorants de l’économie, ont construit des règles absurdes qui soulagent la conscience sans résoudre aucun problème : le chômage est toujours massif, et la pauvreté s’étend. Ainsi l’administration fiscale est le Robin des Bois chargé de reprendre aux riches pour redonner aux pauvres, et l’ISF en est l’impôt le plus symbolique.
ENCHAÎNEMENT KAFKAÏEN
Ce contexte posé, j’invite ici mes lecteurs à suivre attentivement la suite kafkaïenne.
Bien que j’en sois actionnaire quasi-unique et seul dirigeant, ma holding doit démontrer qu’elle est animatrice sinon l’ensemble de mon groupe industriel ne sera plus considéré comme mon outil de travail et sera inclus dans la base de calcul de mon ISF. Je dois justifier par des écrits que je suis le pilote de l’ensemble du groupe. Absurde, mais peu contraignant.
Je dois également percevoir un salaire en adéquation avec ma fonction.
Je gagne 5.000 € bruts par mois, 4.032 € nets. Comme chaque Français, mon « net imposable » soit 4.176 €, est supérieur à mon « net perçu » : en France, on paie même de l’impôt sur l’argent que l’on n’a pas perçu !
L’OBLIGATION DE L’ISF
Mon « net imposable » est de 50.112 € par an. C’est beaucoup pour une grande majorité de Français. Mais ils n’ont pas tous l’obligation de payer l’ISF. Mon ISF s’est élevé à 59.681 € en 2016. Il diminue chaque année. Le taux baisse ? Non, son assiette, car je grignote mon capital pour vivre.
J’ai ainsi payé environ 650.000 € d’ISF en 10 ans, sur un capital déjà taxé lors de sa constitution. Bien plus que ce que mon capital ne rapporte. J’ai largement contribué à l’économie française, et repayé ce que j’ai reçu (notamment mon éducation).
Pour ne pas totalement me spolier, l’État a plafonné l’ISF et l’IR à 75% de mes revenus, soit 37.584 €. Il me reste donc 12.528 € pour « vivre ». Mais c’est avant paiement de mes taxes d’habitation, et taxes foncières. Soit 11.882 € pour mes deux logements.
UN CAPITAL QUI S’AMENUISE
Mon revenu annuel disponible après impôts et taxes s’élève à 646 € ! Moins de 2 € par jour pour une famille de 5 personnes.
Ceci avant de payer nourriture, électricité, sorties, éducation des enfants … Je n’ai pas d’autre option que de puiser dans mon capital, qui année après année s’amenuise. Dois-je demander le RSA ? Des allocations familiales ? Une allocation logement ? On marche sur la tête…
Et si mon salaire augmentait de 1.000 € par mois, mon ISF augmenterait de 750 € par mois ..
Une décision rationnelle serait de m’expatrier et continuer mon travail (qui sauve des emplois en France, rappelons-le !) depuis l’étranger. Un vrai choix serait de profiter de la vie et laisser ces usines à leur sort !
L’ABSURDITÉ DU SYSTÈME FISCAL ACTUEL
À l’heure des grands choix politiques, l’objectif de cet article n’est pas de susciter envie ou pitié, mais de mettre en lumière l’absurdité de notre système fiscal actuel, qui incite les entrepreneurs à quitter la France ou à moins travailler. Or nous, les entrepreneurs de France, sommes les forces vives, qui irriguent l’économie.
Le redressement de la France, le recul du chômage et par conséquent de la pauvreté, passent par un redressement économique. Ceci nécessite de déserrer les nombreux carcans qui étouffent notre économie. Et d’abord de redonner à tous les entrepreneurs (de startups, mais aussi les artisans, les commerçants, les patrons de toutes les PME, les agriculteurs), de vraies perspectives de vivre de ses revenus, d’accumuler du capital, et pourquoi pas, devenir riches ! Ce n’est pas une maladie honteuse !
Les 11 candidats à la plus haute fonction de la république doivent arrêter la démagogie. Il faut s’ancrer fermement dans l’Europe, encourager nos entrepreneurs par une fiscalité décente, et soutenir nos entreprises par une législation stable. Des entreprises qui se développent sont des entreprises qui embauchent des jeunes et des moins jeunes, Français de souche, issus de l’immigration ou étrangers. Et qui créent cette richesse dont la France a tant besoin.
Je n’ai pas encore préparé mes valises. Mais je le ferais sans remords si rien ne change.
Cher Gilles,
Les hommes politiques de tout temps font de la politique.
Ils se foutent pas mal de vos problèmes et encore plus de votre menace de vous expatrier.
Les chiffres, chaque année, des expatriations qui sont en augmentation exponentielle ferait réfléchir n’importe qui, mais pas nos élus ou politiques.
Eux ne pensent que dépenses du service publique et donc impôts et taxations. L’un ne va pas sans l’autre.
Économie, ce mot leur est inconnu et on ne l’apprend pas à l’ENA.
D’ailleurs à voir les résultats de nos énarques, toutes promotions confondues, et depuis des décennies, on se demande si on leur apprend que 2+2 font 4.
On doit uniquement leur apprendre comment appuyer sur le bouton pour renvoyer l’ascenseur.
Cher Gilles, dans votre malheur, vous vivez encore, ce qui est un exploit en France.
Vous avez sauvé et créé des emplois, et alors ?
Vous faîtes partie des forces vives de ce pays, et alors ?
Les postulants à l’élection présidentielle, étant tous des énarques ou un apparatchik, votre petit problème ne les intéresse pas, mais pas du tout.
Comme le RSI qui ruine des dizaines de milliers de français chaque année, ils s’en foutent comme de leur 1ere brosse à dents.
Comme les contrôles fiscaux (abusifs) qui dézinguent des milliers de français, eux aussi chaque année, tout le monde s’en contrefout.
Votre Robin des Bois est le plus grand voleur de France et toute la classe politique s’en félicite.
Les français eux applaudissent des deux mains , s’imaginant, les pauvres naïfs que tous ces pillages leur profitera et remplira leur frigidaire…
Bref, rien de bien nouveau sous le soleil.
Emmanuel Bolling
PS : Avez vous subi un contrôle fiscal ?
Votre lettre ne le dit pas.
Si, c’est non, n’attendez pas votre Robin des Bois. Fuyez dès maintenant. Sans attendre !
Partager la publication "INCROYABLE, J’AI TROUVE UN CHEF D’ENTREPRISE QUI CROYAIT ENCORE AU PÈRE NOËL…"
Voilà 21 ans que les petits fonctionnaires de Bercy me torturent.
Les uns après les autres, ou les uns avec les autres.
En 2008 ils ont enfin réussi à faire liquider ma très belle entreprise après avoir employé tous les moyens possibles et imaginables de saisies, de coercitions diverses depuis 1996, date de mon redressement contesté. Depuis 2008, je vis avec ma famille de ma retraite.
Celle-ci, je l’ai bien mérité.
Moi, vous pouvez me croire, j’ai toute ma vie travaillé nettement plus que 35 ou 32 heures par semaine et malheureusement ma retraite n’est pas calculé sur les 6 derniers mois avec ma « dernière promotion » juste avant…
Pour info, nous avons été relaxé en 2002 par le tribunal correctionnel de Paris de l’accusation de « dissimulation de recettes », accusation qui représentait 90 % du fameux redressement contesté.
Les petits fonctionnaires de la torture se moquent bien de la justice civile et sont passés outre ce jugement définitif. Ces petits fonctionnaires ont leur justice bien à eux : la justice administrative.
Celle-ci vous le savez est entièrement à leurs ordres.
Nous l’avons dans ce blog démontré à maintes reprises.
Donc, non content d’avoir fait liquidé mon entreprise avec un redressement bidon (voir jugement tribunal correctionnel) mais ils l’ont fait« juger » en dernier ressort par une, en 2010, puis une deuxième cours d’appel administrative, en 2012 à 50 % du redressement initial. Mon entreprise s’en foutait pas mal, elle était morte depuis 4 ans.
Elle était morte mais pas les 3 actionnaires qui avaient été eux aussi « jugés » solidaire de ce redressement par nos petits fonctionnaires zélés. Ils nous avaient collés à chacun une « dette » de 1.128.395 € !
En faisant court, je ne développerai pas ici mon argumentation contre toute cette « affaire »fiscale.
Vous pouvez la retrouver en long en large et en travers sur ce blog.
Donc ces petits fonctionnaires me ruinent mon outil de travail et me foutent à la rue mais avec une dette « kolossal », que sans autres ressources que ma retraite je ne pourrai jamais payer.
C’est tellement évident que même un enfant en CP le comprendrait.
Mais pas eux.
Ils vont donc continuer à me torturer moralement en me réclamant son paiement.
Ils vont me menacer des pires maux, et ils vont finir par me coller des ATD sur ma retraite.
Ils veulent plus que me ruiner, ils veulent certainement me pousser au suicide par cette torture incessante et hors de proportion.
Bien sûr, je suis persuadé que aucun de ces petits fonctionnaires se sent coupable de torture. Ils suivent un protocole interne sans se poser aucune question.
Surtout ne pas se poser de question !
La philosophe Hannah Arendt au procès Eichmann, en avril 1961, à Jérusalem, a décrit « la banalité du mal » fonctionnarisée par des bureaucrates consciencieux et à l’intelligence médiocres qui sont prêt aux pires tortures ou exécutions sous prétexte d’obéir aux ordres. Et surtout ne jamais s’interroger sur leur bien fondé ou les contester. La promotion est au bout de l’obéissance aveugle.
Nous recevons sur ce blogs de nombreux témoignages de torture morale insupportables sur des gens affaiblis ou en position de faiblesse caractérisée. Sauf pour nos petits fonctionnaires.
Il faut que cela cesse.
Il faut que ces petits fonctionnaires soient responsables de la torture gratuite qu’ils distribuent allègrement et sans le moindre remord, comme si c’était des friandises.
J’ai donc décidé, avec Henri Dumas, au nom de tous ces gens torturés et en mon nom propre de porter plainte contre Monsieur Lionel Noirez, inspecteur des finances publiques à la DNVSF de Paris.
Il faudrait que tous ceux qui ont été réduit à l’état de gueux et d’esclaves par ces petits fonctionnaires, se révoltent et fassent de même.
E.Bolling
Ma plainte : EMMANUEL BOLLING
Parquet du TGI
TGI de Paris
14 Quai des Orfèvres
75001 PARIS
Lezan le 22/03/2017
PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE
Monsieur Le Procureur de la République,
Par la présente, j’ai l’honneur de déposer entre vos mains une plainte à l’encontre de Monsieur Lionel NOIREZ et de X dans sa hiérarchie, pour les délits et tentatives de délit suivants :
– Provocation au suicide, article 223-13 du Code Pénal
– Abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse, article 223-15-2 du Code Pénal
– Réduction en esclavage et exploitation de personnes réduite en esclavage, article 224-1 A
Exposé des faits :
J’ai créé en 1986 une entreprise de loisir, “La Locomotive”, à Paris, Bd de Clichy, en SARL avec quatre associés à parts égales.
Cette entreprise a été la victime de graves mesures de coercition fiscales qui, malgré une relaxe par le Tribunal Correctionnel de Paris lors d’un jugement le 6/06/2002 sur le principal fait reproché, ont perduré par la volonté incompréhensible des Services Fiscaux.
Le résultat de ces poursuites sans fondement a été la mise en liquidation de la société en Octobre 2009. L’ensemble de ce redressement inique et destructeur fait actuellement l’objet d’une demande de dommages et intérêts contre l’Etat.
Non content d’avoir détruit l’entreprise, qui était notre seul outil de travail, depuis la liquidation le fisc poursuit personnellement trois des quatre associés (bizarrement l’un n’est pas inquiété), pour la somme de 1.128.395 € chacun.
En ce qui me concerne j’avais 60 ans au moment de la liquidation de l’entreprise et deux enfants de 8 et 5 ans.
Le choc a été tel que je suis resté dépressif, à la limite de l’atteinte personnelle à ma vie, jusqu’à aujourd’hui où j’ai 68 ans et mes enfants 14 et 16 ans.
Je n’ai pas eu d’autre possibilité que de vivre de ma retraite qui justement m’a été servie dès mes 60 ans.
Ma situation s’est donc avérée tendue avec deux enfants en bas âge, une entreprise liquidée, et une retraite de 3.500 €.
Alors que les Services Fiscaux ont été les seuls responsables de la faillite de notre société et donc de l’impossibilité de revendre mes parts de société en fin de vie professionnelle, ils continuent aujourd’hui, volontairement, à me poursuivre pour des sommes qui sont liées à la société et auraient dû s’éteindre avec sa disparition.
C’est ainsi que le 24/02/2017, Monsieur Noirez n’a pas hésité à saisir, au titre de sa fonction de Trésorier de l’Etat, toute la partie saisissable de ma retraite, en me laissant pour vivre et élever mes enfants la somme nettement insuffisante de 2.300€.
Les délits
Ce faisant M. Noirez pousse ma désespérance à son paroxysme, en effet comment imaginer qu’une dette de 1.128.395 € puisse être remboursée par le prélèvement de 1.300€ mensuel sur ma retraite.
Outre le fait qu’il est indécent de prélever sur un individu, à titre personnel, une somme liée à une entreprise dont il a été simplement actionnaire et codirigeant, on comprend qu’ici la démarche est ridicule et disproportionnée.
L’épuisement de la dette imaginaire prendrait en effet 75 ans, me mettant pendant toute cette période en situation d’esclavage, ignorant volontairement l’état de faiblesse qui en résulte.
Les conséquences de cette situation sans fin, qui dure depuis déjà huit ans, sur ma santé et sur celle de ma famille sont de la responsabilité de M. Noirez et de sa hiérarchie.
L’intention délibérée
Toutes les informations et tous les détails de cette triste affaire sont parfaitement connus de M. Noirez et de sa hiérarchie, d’une part par le dossier interne aux services, d’autre part par son exposition publique dans le blog auquel je participe – www.temoignagefiscal.com — pour tenter d’aider tous ceux que les Services Fiscaux projettent dans la misère et vers les tentatives de suicide tant leur désespérance est grande.
Les délits sont constitués.
Je vous remercie M. Le Procureur de La République de bien vouloir m’informer de la suite que vous entendez donner à cette plainte, que je ferai suivre d’une citation directe si vous décidiez de ne pas poursuivre.
Respectueusement.
E. BOLLING
Quelques mails reçus
3 contrôles fiscaux en 2 ans ! mauvaise foi des inspecteurs, non respecte de mes droits. lors du 3 eme contrôle on m’a refusé la presence du conseil de mon choix ( j’avais choisi un huissier de justice comme conseil) voyant qu’il avait commis une grosse erreur, on m’a fait on proces verbal d’opposition. ..on me réclame 2 millions sur le troisième alors que je suis simple agriculteur au forfait ( moins de 80000 euros de chiffre d’affaire ) une vie d’enfer !!!!!!!!!!! menace; abus de pouvoir, refus de me recevoir, refus de me répondre au téléphone.. aucun débat contradictoire…! s‘agit d’une milice ?
Bonjour,
je suis en litige avec le fisc depuis 5 ans, suite à un contrôle fiscal. Ce n’est pas simple, d’autant moins que le recours contre l’administration est jugé par….l’administration. J’ai contesté devant la CAA une décision du TA, elle l’a annulée, mais mon recours est malgré tout rejeté!!!!
Je cherche des solutions.
Cdlt
Bonjour, j’ai crée mon autoentreprise en 2013, j’ai dépassé le plafond de 5000€ et ils m’en demandent pour cela 19000€, et maintenant j’ai un contrôle fiscal pro et perso pour 2014, 2015, l’inspectrice vient mardi à la maison.
Pendant cette période contrôlé je me suis retrouvée seule, en dépression et n’ai plus rien gérer.
L’année dernière j’ai encaissé 8000€ dans l’année, j’ai fermé ma micro entreprise fin 2016, maman isolée, aujourd’hui au rsa, dans une maison en rénovation, j’ai peur de me retrouver à la rue avec mon petit garçon.
Merci infiniment de votre soutien.
Bonjour,
Je suis à mon troisième contrôle fiscal et celui-ci est différent. Le controleur conteste les dispositions qui ont été validés par les 2 premiers et annonce des faits contraire à la réalité. Il entrave même mon travail alors que je suis salarié d’une PME de 45 personnes.
Bonjour
Le fisc à émis un tiers détenteur à mon encontre sur un bien que je ne suis pas propriétaire pour le motif
5 successions non établies depuis 1960 et blocage par
Procureur
Chambre des notaires
Notaires
Ministère de la justice
Président de la République et ancien
La totale
Je n‘en peux plus au bout de 18 ans de procédure
La totale
J’exposerai ultérieurement les abus fiscaux que nous subissons :
-moi par le RSI alors que je suis agriculteur cotisant à la MSA ;
-ma femme par des manœuvres opérées à son insu dans le cadre de la succession déficitaire de sa mère décédée sous tutelle de l’Etat, acceptée à hauteur de l’actif net seulement, mais dont l’Administration fiscale ne cesse de prélever abusivement le déficit fiscal par ATDs réitérés sur les comptes bancaires personnels de ma femme, en lui fabriquant à ce jour une dette prétendue mais contraire à la loi de 54 000 euros..
Bonjour
Je m’appelle christophe Andre j’habitais à Meounes dans le Var,j’étais artisan dans le bâtiment, et le 24 mai j’ai eu un contrôle fiscal sur ma société.cela devait être pas trop sévère cependant j’ai vendu ma maison, j,ai rembourse le crédit et il mon fait une saisie conservatoire sur mon compte !! Ma femme veut lutter mais moi je n’ai pas eu le courage de rester en France et suis parti au Costa Rica notre famille est brisée nos enfant sont dans une détresse … Ma femme vient de découvrir qu’elle avait deux tumeurs…ma femme a pris un avocat fiscaliste cependant nous ne savons pas comment sortir de cette affaire peut être par une mort certaine de certain membre de notre famille… Nous sommes désespérés… Et cela nous paraît insurmontable ….
Cher Monsieur Dumas, C’est avec une tristesse immense, en ce jour du 2 Août 2016, que mon mari vient de décéder, après quatre ans de harcèlement de la DGFP de la ville de Dax. Merci, sincères salutations.
Et des centaines d’autres… Vous pouvez aussi jeter un œil dans la chambre des torture du fisc, notre rubrique “VOS TÉMOIGNAGES”
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "BERCY OU LES PETITS FONCTIONNAIRES DE LA TORTURE."
Simon de Montfort, chef de la croisade contre les cathares, mit le siège avec son armée devant Béziers. Le 22 juillet 1209, au moment de donner l’assaut final, un baron l’interrogea sur le sort des « bons »catholiques qui vivaient entre ces murs. Il suggéra de les faire sortir avant le massacre, car tous savaient qu’il ne serait pas fait de quartier. En clair que tous seraient passés au fil de l’épée.
Il lui fut répondu par Simon de Montfort ou par le légat du pape qui l’accompagnait « Tuez les tous Dieu reconnaîtra les siens » Et tous furent égorgés…
Bercy mène depuis des décennies une croisade anti contribuables et ses routiers (les inspecteurs) ont pour consigne de massacrer tout ce qui bouge et qui ressemble à un ennemi de la doctrine bercynienne : une entreprise ou un vulgus pecum ( le commun des mortels, la multitude ignorante ) c’est à dire le contribuable de base. Vous, moi, nous.
Pour cette démonstration, je vais être obligé de prendre mon cas pour exemple. Je vais faire court et éviter mes commentaires. Si vous voulez connaître dans le détail le pourquoi du comment de mon redressement et mon combat, qui 25 ans plus tard est toujours d’actualité, je vous renvoie à plusieurs de mes articles précédents sur ce blog. Ceux qui me lisent régulièrement connaissent tous les coups tordus que j’ai subit de la part de Bercy.
Pourquoi a-t-on massacré mon entreprise? Seuls les gabelous du fisc le savent, mais peu importe, arrivons à l’inhumanité poussé à son paroxysme par les têtes dirigeantes de cette administration. Bien sûr, personne n’est responsable de votre mort. Chaque fonctionnaire n’a fait que pousser le bouton qui était devant lui et qui était la fonction pour laquelle il était payé.
Cela me rappelle le procès d’Eichmann en avril 1961 à Jérusalem. Le procès de ce bureaucrate consciencieux et à l’intelligence médiocre met en lumière la « banalité du mal », selon la forte expression de la philosophe Hannah Arendt . Il a déclaré, en substance, « moi, mon job, c’était de faire rouler les trains… Où ils allaient, qui ils transportaient, je ne savais pas. Ce n’était pas de mon ressort. » Bref un fonctionnaire modèle et qui a été récompensé en gravissant les échelons de son administration, la SS. Ne voyez aucun rapport où il n’y en a pas.
Revenons encore une fois à mon exemple perso. J’ai eu 2 redressements. Un perso et un découlant de ma société. Je ne parlerai, pour faire court, que de ce dernier. Donc ma société est redressée top niveau avec touts les suppléments possibles et imaginables : Mauvaise foi, pénalités etc. qui vous font passer par l’opération du Saint Esprit (Bercy) dans des montants stratosphériques (de 1 à 10).
Ma société “fraudeuse”, bien qu’ayant été relaxée par le tribunal correctionnel, est liquidée à force de pressions et de contraintes diverses et variées de Bercy. Dans ce fameux redressement les 3 associés écopent chacun, en prime pour avoir travaillé comme des forçats, d’1/3 de celui-ci à titre perso, en sus évidement de celui de la société. Exit la société (RIP), je suis donc sans ressource. Mon outil de travail, grâce aux gentils fonctionnaires du fisc (du haut en bas de la hiérarchie) a été vendu aux enchères.
J’ai eu la « chance » d’avoir l’âge de la retraite, sinon ma famille et moi nous aurions sans doute vécu de l’air du temps. Régime conseillé par Bercy. Je touche donc ma retraite qui est réellement mon seul revenu. Je reçois il y a 8 jours un ATD de la DNVSF pour un montant de 1.128.395€ (vous avez bien lu: 1 million cent vingt huit mille euros et des brouettes). J’avais déjà, depuis plus de 2 ans, des ATD à vie pour mon redressement perso. Celui-ci me volait déjà tout ce qu’il avait le droit de me voler. Soit 40 % de ma retraite. Ils sont donc deux maintenant à se disputer ma dérisoire dépouille. Ils sont deux à se partager les 40 %. Super non ? Lien vers l’ATD Je devrais selon toute probabilité mettre 96,16 ans à les « rembourser ». J’aurai fini à environ 170 ans. Cool, non ?
Je suis donc condamné à perpétuité (voir Manitas de Plata mort à 93 ans dans la misère grâce au fisc après avoir vendu 93 millions de disques) sans remise de peine. Avec Bercy c’est de la vraie perpète !
Si j’avais imité Spaggiari et que je me sois fait gauler, j’aurais pris maxi 10 ans et je serai sorti, pour bonne conduite, au bout de 5. J’aurai dû me faire gangster.
Ah oui, j’oubliais la cerise sur le gâteau : Je paye mes impôts sur la totalité de ma retraite, même bien sûr, sur les 40 % que je ne vois jamais.
C’est normal, vous me direz. Mais tout est normal avec Bercy, c’est ça la beauté de la chose. Dormez bien braves gens, Bercy veille sur vous (et votre argent).
Emmanuel Bolling
P.S: je tenais à vous avertir, en “avant première” que je suis dans les derniers mètres de la rédaction d’un bouquin contant l’aventure de La Locomotive et la mienne. Vous pourrez suivre, comme si vous y étiez, les faces obscures des nuits à Paris… C’est chaud!
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "BERCY OU L’INHUMANITÉ INSTITUEE EN DOCTRINE."
Les Français n’attendent plus rien des gesticulations électorales !
Il appartient au peuple, plongé dans l’économie réelle, de reprendre
rapidement la situation en main
Au cours des dernières élections nationales, il y a eu 75% à 80 % d’abstentions.
Lors de l’élection des conseils régionaux, seulement 38% des électeurs se sont déplacés.
Avec un taux d’abstention aussi important, on ne peut plus parler de démocratie.
La prochaine élection présidentielle annonce plutôt le chaos que l’espoir pour les Français.
Pourtant, notre pays devrait plutôt saisir sa chance : face à Poutine, Trump, au Brexit, une classe politique française éclairée et déterminée devrait proposer différents projets en cohérence avec la mondialisation, afin de balayer les lacunes économiques, sociales et structurelles actuelles et ainsi faire converger capitaux, investisseurs et cerveaux vers l’hexagone.
Il n’en est rien !
Nous aurons bien entendu un énième président du système, un professionnel de la politique incompétent, au service des différents réseaux et dictant des lois à l’avantage de sa cour.
Les Français ne sont pas aussi manipulables et aveugles qu’on le croit. Ils ne votent plus !
Ils savent que 80% des lois françaises ont une origine européenne.
Ils savent que les candidats passés et actuels n’utilisent l’Europe qu’à des fins carriéristes et n’en parlent que dans la mesure où ils espèrent en être les principaux bénéficiaires.
Est-ce que les Français ont été informés par leurs députés des grandes lignes du traité de libre-échange avec le Canada, traité en négociation depuis 2009 ?
Ils regardent certains candidats en faire un argument antieuropéen pendant la campagne présidentielle alors qu’ils participent encore à d’autres négociations et accords du même type.
Le débat sur l’Union européenne n’aura donc pas lieu, même du côté de Macron qui se dit le plus européiste : sa proposition sur les retraites ou l’assurance chômage est en contradiction avec les directives européennes qui abrogent le monopole de la sécurité sociale et permettent ainsi la libre circulation des biens et des personnes en Europe. M. Macron accentue avec ses propositions l’emprise de la Sécurité sociale « que le monde entier nous envie » (comme l’a une énième fois répété le perroquet niçois Estrosi dimanche dernier sur BFM), et qui détruit l’économie de notre pays, l’emploi et de plus en plus la liberté et la démocratie.
Ainsi la France, à les entendre, serait le pays qui possède le système social le plus généreux, ainsi que la meilleure répartition des richesses.
Mais des chiffres accablants les contredisent : la France a deux fois plus de travailleurs pauvres que l’Allemagne, dont les réformes du marché du travail ont été critiquées par la classe politique française, cette association de « gamellards » sans foi ni loi.
Il est clair que les Français n’attendent plus rien de ces gesticulations électorales !
Il appartient au peuple, plongé dans l’économie réelle, de reprendre rapidement la situation en main.
Il faut remplacer ces moulins à vent.
Une solution semble s’imposer : chacun doit se porter candidat aux législatives pour balayer ces politiciens professionnels et les remplacer par de véritables acteurs socio-économiques.
Ces nouveaux parlementaires ne pourront qu’avoir des solutions pleines de bon sens.
Fini la corruption généralisée de toutes les sphères de la République, fini la république des copains, fini la spoliation généralisée des actifs qui détruit les forces vives de la nation.
A vous de vous engager !
Faraj Chemsi
Partager la publication "Engagez-vous en politique si vous voulez que ça change ! par Faraj Chemsi"
Henri Dumas en voulant filmer son débat oral et contradictoire avec l’inspecteur du fisc Louis Martino en 2007 ne s’imaginait pas que cette demande allait l’entraîner àla ruine, dans un premier temps, et dans un combat de plus de 10 ans avec la justice française. Et ce n’est pas fini !
Dans ce combat il sera condamné, à de multiples reprises, en dépit de tout esprit de justice.
Nous sommes en 2017, les mœurs et coutumes ont considérablement évoluées. Nous sommes entrés dans l’ère de la numérisation. Dès l’age de 6 ou 7 ans tout le monde possède un téléphone portable. Tout le monde filme tout le monde. A tout va ! Depuis de nombreuses années les vidéos servent de preuves, même officieuses. La vidéo, c’est la preuve imparable. On le constate tous les jours à chaque instant.
Les gardes à vues maintenant sont filmées.
Après une levée de boucliers, elles sont entrées dans les procédures et plus personne ne s’en plaint et les remet en questions.
Les flics dans la rue vont enfin être équipés de mini caméra portables.
Fini les conflits interminables, les contestations à tort ou à raison.
Devant le nombre exponentiel des plaintes mettant en doute la parole « assermentée » des fonctionnaires de police, le plus simple et incontestable était d’enregistrer leurs faits et gestes. Nous y sommes enfin.
La vidéo ne ment pas, elle ne transforme pas les faits ni les paroles prononcées.
Cela a deux avantages que même un bambin peut comprendre : Les flics se sachant filmés, adieu les bavures et la transformations de celles-ci. Les citoyens se sachant filmés ne pourront plus hurler à la bavure ou déclarer qu’ils étaient sages et polis…
Les caméras ont envahi notre vie.
Nous sommes filmés dans la rue, le métro, dans les magasins.
Les caméras, qu’on le veuille ou non, font partie intégrante de notre vie. Personne ne peut plus vous interdire de filmer ce que vous avez envie de filmer…
Henri Dumas fut un précurseur et il connut le sort habituel des précurseur: le bûcher. Comme au temps de l’Inquisition, où contester ou mettre en doute le dogme vous y envoyait direct.
C’était l’époque où la terre était plate et où elle était le centre de l’univers.
(Comme Bercy est le centre de la France)
Par chance, ces certitudes incontestables ont disparu. La science et la raison ont changé notre vie. L’évolution est constante, et ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui. Aucune certitude est définitive. Toutes les croyances sont remises en question et se transforment.
La parole des fonctionnaires assermentés, au vu de nombreux abus, n’est plus crédible. Seul la Justice la défend encore mais cette position est chaque jour plus branlante. Les citoyens ne croient plus à l’honnêteté des assermentés, quels qu’ils soient. La vidéo va remettre les choses en place et c’est un grand pas en avant pour la démocratie. Seuls les dictatures refusent ces preuves implacables. Les dictatures souhaitent « œuvrer » dans le silence et la discrétion.
Bercy refuse que l’on filme ses agents lorsque vous les rencontrez, pour le fameux débat oral et contradictoire.
La bonne question est : pourquoi Bercy refuse obstinément, sous des prétextes bidons, que ses agents soient filmés ( même de dos, en floutant leurs visage et sans dire leur nom)?
Ont-ils quelque chose à cacher ?
La réponse, vous l’avez deviné, est oui.
Ils peuvent vous mentir, affirmer des choses et pouvoir en vous redressant abusivement, nier ce qu’ils vous ont déclaré.
Et, ils sont assermentés.
Vous l’avez dans l’os. Et profond.
Si vous les attaquez au tribunal, bien du courage messieurs dames !
Combien de temps vont-ils encore pouvoir tenir ce combat d’arrière garde et anti-démocratique. Je sais bien que la démocratie Bercy s’en bat les cacahuètes, mais un jour et c’est inexorable Bercy sera obligé d’accepter que ces agents soient filmés.
En attendant ce jour, combien de milliers de gens seront encore (abusés?) et ruinés par des inspecteurs assermentés?
Merci Henri pour votre combat, nous sommes avec vous.
Emmanuel Bolling
L’enregistrement du débat et la deuxième des revendications de ce blog :
LE BUT DE TEMOIGNAGE FISCAL d’Henri Dumas
NOUS NOUS BATTONS POUR OBTENIR:
Transparence du dossier fiscal.
Enregistrement du débat oral et contradictoire.
Présomption d’innocence pour le contribuable
(Contentieux à l’initiative du Fisc, preuves à sa charge)
Contentieux relevant exclusivement de tribunaux civils indépendants.
Redressement exigible uniquement après jugement en dernier ressort.
Possibilité d’engager la responsabilité personnelle des contrôleurs.
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "LES CONTRÔLEURS DES IMPÔTS REFUSENT CATÉGORIQUEMENT D’ÊTRE FILME PENDANT LE DÉBAT ORAL ET “CONTRADICTOIRE”."
Par Nathalie MP dans Contrepoints. (https://leblogdenathaliemp.com/2017/02/01/le-serieux-budgetaire-selon-michel-sapin/ via @MPNathalie
On imagine sans peine l’ambiance de plomb qui doit régner au Parti socialiste depuis que les résultats des « primaires citoyennes » ont officialisé la déchirure sanglante entre son pôle frondeur triomphant avec Hamon et son pôle social-démocrate recalé avec Valls. Par bonheur, ce parti multi-facettes a la chance de compter dans ses rangs quelques amuseurs de haut vol. Sur ce point, ma partialité à l’égard de Jean-Christophe Cambadélis est connue, mais j’admets bien volontiers que le jovial Michel Sapin n’est pas dénué non plus de talent comique ! Quand il se met à vous débiter les chiffres des comptes publics en plissant ses petits yeux et en vous balançant goguenard : « Et il n’y a pas d’astuce ! », il est simplement irrésistible !
• À propos des comptes 2015, il vantait déjà « le sérieux budgétaire » qui avait présidé à l’obtention des « bons résultats » sur les dépenses publiques. Disons que, sans l’aide assez efficace de la baisse des taux d’intérêt et des prix du pétrole et du gaz — éléments qui d’après moi ne sont pas gérés à Bercy —, il fallait plutôt parler de hausse des dépenses. Une fois qu’on faisait abstraction de ces éléments exogènes, il était difficile de voir en quoi « la France se reprenait en main », selon les termes que lui et son compère Eckert employaient avec satisfaction à l’époque.
Le budget 2016 critiqué
À nouveau, la préparation du budget 2016 avait donné lieu à pas mal de critiques, notamment à propos des taux de croissance et d’inflation retenus, jugés trop élevés par la plupart des spécialistes. Alors que la croissance envisagée dans le budget 2015 était de 1,5 %, elle se situa finalement à 1,2 %. Pour 2016, le gouvernement persista à vouloir la fixer à 1,5 % malgré les mises en garde de la plupart des institutions économiques type OCDE ou FMI. De même, l’inflation observée à 0 % en 2015, prévue très faible par les observateurs, fut fixée à 1 % par le gouvernement, puis ramenée à 0,1 % en cours d’exécution.
Le budget 2016 souffrait aussi des déséquilibres inhérents à toutes les promesses financières lâchées par Hollande et Valls en début d’année, aux étudiants, aux agriculteurs, aux fonctionnaires etc… Dès février 2016, il fallut se mettre à chercher huit milliards d’économie à raboter un peu partout pour essayer de rester dans les clous d’un déficit public limité à 3,3 %.
Cet automne, l’élaboration du budget 2017 s’avéra encore plus acrobatique et provoqua rapidement des remarques acerbes de la part de Didier Migaud (PS), Président du Haut Conseil des Finances publiques. Selon cette instance censée veiller au réalisme budgétaire du gouvernement, le retour à un déficit public de 2,7 % était jugé « improbable », les prévisions de croissance à 1,5 % étaient « trop optimistes », les économies envisagées dans certaines dépenses de l’État étaient « irréalistes » et la petite magouille consistant à décaler les décaissements sur 2018, « fragilisaient la trajectoire des finances publiques à compter de 2018. »
Irréaliste Michel Sapin
Et bim ! Voilà qui était joliment balancé dans les gencives de Sapin, sans circonlocutions
adoucissantes inutiles ! Et probablement avec quelques bonnes raisons, car quelques semaines plus tard, les sénateurs refusaient d’examiner le budget 2017 tant ils le trouvaient « insincère », confirmant ainsi les premières impressions peu amènes de Didier Migaud et ses collègues :
« Nous allons marquer solennellement notre refus de nous livrer à cet exercice qui nous semble être une mascarade. »
.
• Les comptes des années 2016 et 2017 semblaient donc plutôt mal partis. Et voilà qu’il y a quinze jours de cela, nos deux comiques de Bercy ont eu le plaisir de revenir sur le devant de la scène pour annoncer un déficit de l’État pour 2016 en amélioration par rapport à 2015. Il s’établirait à 69 milliards d’euros au lieu des 70 milliards prévus et serait en baisse de 1,5 milliard par rapport à 2015.
Petite précision technique : le déficit de l’État (ou déficit budgétaire) n’est pas le déficit public, il ne concerne que la (plus grosse) part « État central et ses agences » dans un ensemble à trois pattes qui comprend en outre les collectivités territoriales et les administrations de sécurité sociale. Les données concernant la globalité des comptes publics 2016 seront divulguées fin mars 2017.
Comme d’habitude, la formule de satisfaction sur le « sérieux de la gestion budgétaire » du gouvernement nous est resservie par Sapin et Eckert au top de leur forme.
« Et il n’y a pas d’astuces ! »
s’est cru obligé de fanfaronner Michel Sapin pour bien montrer combien les remarques du Haut conseil des finances publiques témoignaient d’une inquiétude hors de propos. Notons quand même que chez nos voisins allemands, il n’est nullement question de déficit, mais d’un excédent budgétaire atteignant le magnifique montant de 6 milliards d’euros pour 2016 après 12 milliards en 2015.
Intraitable Didier Migaud
Et remarquons surtout que même ce petit mieux apparent dans nos comptes n’a pas eu l’heur de détendre Didier Migaud. Quelques jours après, le jeudi 19 janvier 2017, à l’occasion de la rentrée solennelle de la Cour des comptes, l’intraitable magistrat décernait quelques coups de baguette bien sentis sur les doigts de nos deux vrais-faux bons élèves de Bercy.
Le déficit est un petit peu plus faible que prévu, certainement, mais comme 40 % de l’amélioration est du à la baisse des taux d’intérêt, il n’y a pas vraiment de quoi pavoiser. Comme en plus, on va plutôt vers une hausse, c’est un coup de pouce sur lequel il ne faudra plus compter à l’avenir. Un autre élément de baisse vient de l’allègement de la contribution de la France à l’Union européenne. Avec le Brexit, ce poste pourrait remonter également. Là encore, le « sérieux budgétaire » de la France n’est guère opérationnel. Conclusion de Messieurs les magistrats :
« Aux présentations flatteuses, (les magistrats de la Cour des comptes) préfèrent les évolutions effectives. Aux annonces improbables ou incertaines, ils préfèrent les engagements prudents et réalistes. Aux élixirs d’alchimiste, ils recommandent et continueront de recommander de substituer de vrais remèdes. »
De quel remède s’agirait-il ? Oh, comme c’est curieux ! Si l’on comprend bien, cette idée que tout doit pouvoir se résoudre par des dépenses en plus, des moyens en plus, sans s’occuper le moins du monde de réfléchir d’abord à ce qu’on va faire et comment on va le faire correctement et efficacement, ne serait pas forcément la meilleure façon de manifester le « sérieux budgétaire » de notre vrai-faux vertueux gouvernement :
« Le premier levier doit être une meilleure utilisation des moyens déjà engagés, et non l’engagement systématique de moyens nouveaux. »
• Tout ceci était bien long et pas spécialement fun. Si l’on ajoute au tableau des désolations que l’augmentation du chômage à fin décembre 2016 (voir tableau dans la colonne latérale de ce blog) a brisé tous les espoirs d’un retournement durable de la courbe, on s’imaginerait volontiers que notre Sapin frôle la dépression nerveuse, se couvre la tête de cendres, pleure à chaudes larmes, se frappe la poitrine et se tord de désespoir aux pieds de Hollande en lui disant : « François, c’est ma faute, c’est ma très grande faute, j’ai vraiment tout raté ! Ce quinquennat qu’on t’a volé, cette réélection triomphale qui t’échappe, c’est moi qui en suis le vil responsable ! »
Eh bien, pas du tout ! Rassurez-vous, mes amis, Michel Sapin va très bien, il n’a même pas la grippe, il est inoxydable. Son « sérieux budgétaire » et son enthousiasme légendaire pour son travail bien fait sont au plus haut !
Dans un petit communiqué diffusé hier 31 janvier 2017 par l’AFP, notre ministre de l’Économie et des finances, expert en haute voltige comptable, pardon en « sérieux budgétaire », nous a donné un aperçu supplémentaire de ses dons de très grand comique.
Avant d’arriver à la chute de cette aimable blague, rappelons-nous que le gouvernement avait prévu une croissance de 1,5 % pour 2016, rappelons-nous que tout le monde trouvait ce chiffre trop élevé, et rappelons-nous que c’est le niveau minimum de croissance à partir duquel notre économie peut espérer créer de vrais emplois marchands et donc faire baisser le chômage.
Annonce : selon les chiffres de l’INSEE, la croissance française fut de 1,1 % en 2016.
Commentaire parfaitement adapté de M. Michel Sapin :
« L’année 2016 aura ainsi confirmé la reprise amorcée en 2015 (…) Pour la deuxième année consécutive, l’activité économique aura été dynamique, permettant enfin de faire reculer le chômage tout en continuant à réduire (le) déficit public. »
Manifestement, la leçon de Didier Migaud n’a pas encore atteint les zones sensibles du cerveau de M. Sapin. « Mascarade », « élixirs d’alchimiste » et « annonces improbables » restent ses seules performances. Dans son esprit, le « sérieux budgétaire » est un concept essentiellement théâtral. Il n’existe que dans le discours des ministres lorsqu’ils présentent leurs résultats dans des communiqués ou à la télévision, mais jamais dans les actes gouvernementaux et donc jamais dans les chiffres qui rendent compte de ces actes. Il est temps que M. Sapin s’en aille.
Ce n’est cependant ni avec François Fillon, dont le « sérieux budgétaire » un peu spécial vient de se prendre un mur en béton, ni avec Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon qui prônent ouvertement la « débauche budgétaire », ni avec Emmanuel Macron qui a été formé par MM. Sapin et Hollande, ni avec Marine Le Pen qui doit absolument se montrer plus sociale et solidaire que Hamon et Mélenchon, que nous pourrons espérer trouver un chemin de rupture capable de mettre un terme à la lente descente aux enfers de nos comptes publics, symptôme ô combien révélateur du long déclassement de la France dans l’ordre de la prospérité, du dynamisme et de la croissance.
Partager la publication "L’hilarant « sérieux budgétaire » de Michel Sapin. par Nathalie MP"
En 2005, fatigué des difficultés que rencontraient mon entreprise, j’ai, sur le principe du jeu de l’Oie, adapté sur celui-ci, le Jeu de l’Entrepreneur. Véritable parcours du combattant, il montre les pièges, souvent mortels que l’entrepreneur doit constamment vaincre. Il est plus que jamais d’actualité! “Vaincre ou mourir” tel est la formule qui doit guider l’Entrepreneur. Beaucoup, s’ils sont encore vivant financièrement, choisiront la case 70. Je n’ai pas eu cette chance.
Pour saisir tout le “parfum” d’un tel parcours, vous pouvez agrandir le jeu en cliquant dessus. Je vous ai sélectionné quelques cases mais chacune d’elles est un vrai bonheur pour l’Entrepreneur. Bonne chance. Que le meilleur gagne…
1 : Vous avez un projet !
Dans notre beau pays (beau, pour qui?), la formule chère à nos élus (la plupart fonctionnaires en « disponibilité ») et nos gouvernants (énarques incompétents), la France pays des droits de l’homme a été remplacé, sans que l’on s’en aperçoive, par la France pays des impôts et taxes.
Nous dénombrons 316 impôts et taxes.
Un record mondial toutes catégories.
Le français commence à travailler pour son compte le 26 juillet (2016).
Avant il bosse pour le roi de Prusse.
Le roi de Prusse c’est d’abord notre nouvelle aristocratie, notre nouvelle nomenklatura composé des hauts fonctionnaires et de nos gouvernants, qui d’abord pense à leur porte monnaie et qui pompent 24h/24, 7 jours/7 pour eux et leur caste.
Le reste est distribué à leur clientèle au nom du Bien Commun.
Comme ils n’ont pas encore trouvé le secret de la multiplication des pains, pour satisfaire tous ces « besoins » d’argent, ils empruntent à qui mieux mieux, sans aucun scrupule, puisque que c’est vous qui payez.
Montant de la dette :
2160 milliard d’€ au 3eme trimestre 2016 ;
Soit : 34 000€ de dette public par habitant.
Ils accroissent notre dette de 1449€ par seconde.
Je dis notre dette, car eux ne la payeront jamais…
Nous sommes passés, pour les prélèvements obligatoires, de 819 milliards d’€ en 2007 à 991 milliards en 2016.
Tous nos sous sont jetés dans le célèbre tonneau des Danaïde français que subtilement nos politiques ont appelés « Administrations Publique ».
Ces administrations publiques dévorent allègrement plus de 57 % de notre PIB.
Encore un record mondial.
Zone euro 48 %. Allemagne 44 %. Angleterre 43 %. Japon 40 %.
USA 37 %.
Irlande 32 %.
J’ai arrondi les chiffres.
On va nous enfumer avec la propagande officielle ( depuis Giscard D’Estaing) qui nous vante l’exceptionnel bonheur de vivre en France, dont les services publics sont les meilleurs du monde ( mais que personne ne copie).
Ce qui a un coût. CQFD.
Les français, comme sous l’Ancien Régime, renâclent à payer en fanfare leurs impôts, Bercy a donc créé, au fil des années, des équipes de gabelous de plus en plus performantes.
Il s’est concocté, comme sous les meilleurs régimes (dictatoriaux) une justice à sa dévotion, je veux parler du Tribunal Administratif.
1.500.000 contrôles fiscaux plus ou moins par an.
Ces merveilleux et justes contrôles ont accouché de :
En 2013 Bercy à redressé les « mauvais français » ( en deux mots les fraudeurs) de 18 milliards d’€.
En 2014 de 19 milliards d’€.
En 2015 de 21,2 milliards d’€.
Chapeau bas à nos Eliot Ness du redressement.
Il faut savoir, aussi, que à peine 40 % de ces sommes sont payés.
Peu importe, ce qui est important c’est l’effet d’annonce.
Notre gouvernement, vu ses dépenses, est obligé, tous les ans de fixer au fisc un objectif supérieur à celui de l’année précédente, d’inventer quelques nouvelles taxes et impôts.
Rien de plus fluctuants en France que ces deux rubriques, avec même des fois des effets rétroactifs dans des niches légales mais étiquetées « pas vraiment morales ».
Si, un de ces « incorruptibles » de la notification abusive vous signifie une addition exponentiel, vous avez, comme vu plus haut, la ressources d’aller demander « réparation » au Tribunal Administratif.
Là, les statistiques ne plaident pas en votre faveur.
Pour faire court, vous avez une chance sur dix d’obtenir un jugement PARTIELLEMENT ou totalement favorable. (source Bercy)
Donc c’est pas gagné.
Bien sûr, dans ces contrôles qui veulent à tout prix redresser, pour faire le chiffre dévolu, les abus sont nombreux.
Ces abus provoquent la mort et la désolation sur son passage dont évidemment personne n’est responsable.
N’oubliez pas, on vous tond jusqu’au sang mais c’est pour le Bien Commun.
Et c’est pas fini!
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Partager la publication "LA FISCALITÉ RÉELLE EN FRANCE. DES CHIFFRES QUI DONNENT LE TOURNIS!"
Une nouvelle salve d’interdictions de circuler promet de resserrer un peu plus l’étau sur la vie parisienne. Après le choc de la fermeture des voies sur berges, les quais seront à leur tour fermés aux voitures dans le centre, les 3ème et 4ème arrondissements seront intégralement piétonnisés et on roulera rue de Rivoli dans les deux sens.
Côté rive gauche, l’avenue du Général Leclerc devrait au contraire être convertie en sens unique pour casser l’axe de l’autoroute du sud. Cette transformation à marche forcée n’est pas anodine. Au fur et à mesure que la Maire érige une véritable muraille entre la capitale et sa banlieue, la vie intramuros s’étiole.
Ville de Paris : une qualité de vie qui se dégrade
Certes, des quartiers résistent. Les bars bondés – aux terrasses littéralement rackettées : +500% de taxes municipales en 5 ans – ne manquent pas, mais les restaurants sont de moins en moins remplis et les commerces tirent la langue. Le tourisme plonge à cause de la dégradation générale de l’image de Paris. Quant aux habitants de banlieue, pourquoi viendraient-ils dans une ville qui ne veut pas d’eux ?
La qualité de vie recule rapidement pour les Parisiens eux-mêmes, piégés dans leur propre ville refermée sur elle-même. Car inversement, quitter Paris est le même enfer pour les Parisiens qui envisagent de passer un week-end à la campagne, de dîner chez des amis en banlieue ou d’aller à un simple vide grenier. Résultat, Paris se vide inexorablement, pressée par la main de fer dans un gant de fer d’Anne Hidalgo. Sans étude préalable ni débat. Presque 14 000 habitants de moins en 5 ans, l’équivalent d’une ville comme Fontainebleau. La tendance n’est pas près de s’inverser.
La Ville de Paris n’attire pas les expatriés
Autre conséquence, Paris est loin d’être une ville attirante dans une carrière d’expatrié. À la 21ème place au classement « Expat Explorer Survey », il apparaît nettement que la qualité de vie attendue – fantasmée, on l’a vu – ne suffit plus à compenser l’absence de liberté économique et la faiblesse des rémunérations après impôt aux yeux des cadres étrangers. Auxquelles il faut ajouter le sentiment de paralysie – justifié – et d’insalubrité grandissant.
Au moment où Londres – ville où le péage urbain, moins hypocrite que la politique du bouchon, a plutôt bien réussi – menace de se vider de ses banquiers au fort pouvoir d’achat, Paris a perdu l’essentiel de son pouvoir de séduction. La finance ira ailleurs, à Francfort peut-être.
Chasse aux voitures et au bruit
Mais de quelle qualité de vie parlons-nous ? La HLMisation ruineuse remplace peu à peu l’exode des classes moyennes. Pour habiter Paris, il faut être soit suffisamment aisé pour se payer un foncier exorbitant, soit suffisamment défavorisé pour accéder au logement social… ou alors être copain des élus parisiens aux quotas de logements discrétionnaires.
Le premier fléau de Paris, c’est sa mairie et son mauvais penchant : mener une lutte implacable contre tout ce qui anime la vie de ses « sujets ». La « nightlife » évoque Berlin, Barcelone ou Londres, plus du tout Paris où la guerre contre l’agitation nocturne et le bruit fait rage.
La ville de Paris est devenue sale
D’autant que la chasse aux automobilistes s’est accompagnée d’une aggravation des nuisances et de la saleté. La mairie de Paris – 2.2 millions d’habitants – a dû recruter 100 agents supplémentaires chargés du nettoyage des rues en 2016 alors qu’elle emploie déjà davantage d’agents que la Commission européenne à Bruxelles – 508 millions d’habitants. La propreté, c’est moins amusant que d’embaucher des Pierrots de la Nuit, intermittents chargés de
« passer le message d’un comportement plus attentif au voisinage dans la rue, en faisant prendre conscience que l’on ne peut créer une nuisance et s’en moquer : le silence n’est pas une répression mais une nouvelle forme de partage. »
Les 100 nouveaux agents habillés en vert ont donc rejoint l’armée des 4 900 éboueurs et 690 conducteurs de bennes.
Mais la seule chose dont se souviennent les Parisiens, ce sont les interminables semaines de grève des éboueurs… municipaux et de l’aide providentielle apportée par ceux du secteur privé qui, eux, n’ont pas hésité à travailler deux fois plus dur. La conséquence, en cette fin d’année, c’est une prolifération inquiétante des rats dans la capitale.
Certains jardins, déjà rares à Paris où on préfère bétonner la Place de la République que d’ajouter de la verdure, ont été fermés au public pour dératisation. Alléchant, non ?
À Paris, on n’a pas de péage, mais on a des bouchons !
Mais Paris fait d’abord la guerre aux voitures. Par principe. À côté de vastes espaces désespérément vides – fameux couloirs – entre deux passages de bus ou de tram (quand ils passent, c’est-à-dire pas en soirée, ni le dimanche et autres jours de grève), les bouchons prennent de la bouteille. Jour et nuit, même sur les axes qui n’avaient jamais connu d’embouteillage, la mairie a réussi à instaurer le bouchon permanent.
Certes, d’autres grandes villes ont choisi cette voie de centres débarrassés de l’automobile. Pas toujours avec un profil d’activité aussi intense, ni toujours avec succès. Mais aucune ne subit un monopole de transports en commun aussi insuffisant que délabré.
Aucune n’use non plus de moyens aussi cyniquement pervers que Paris. Cynisme aux résultats peu reluisants : la part des transports en commun dans les déplacements franciliens n’a quasiment pas bougé en 20 ans. Malgré une baisse de 30% du nombre de voitures, la circulation s’est terriblement dégradée.
Les motos ont remplacé les voitures, le temps moyen perdu dans les transports a augmenté avec les bouchons (plus polluants qu’une circulation fluide) au prix d’une forte dégradation du quotidien des Parisiens – ne parlons même pas des banlieusards qui se savent dorénavant persona non grata – et d’un stress général peut-être plus nocif encore que les microparticules que les bouchons n’ont pas contribué à réduire.
Paris, ville pour les riches
La voiture est devenue un bien de luxe à Paris. Coût du parking, des PV inéluctables – les seuls PV de stationnement passeront à 50 euros dans les 11 premiers arrondissements de Paris, 35 euros dans les autres -, de l’assurance surgonflée, des accrochages incontournables, de l’exclusion des voitures pas assez récentes, tout est fait pour exclure les moins aisés du public pouvant encore rouler à Paris. C’est un choix politique qui a préféré jouer le harcèlement et la guerre d’usure que d’instaurer un péage plus honnête dans son côté exclusif.
Paris est devenue une ville profondément divisée. Pour gâcher une soirée, il fallait parler politique ou religion. Dorénavant, le sujet le plus redoutablement efficace pour transformer un dîner en ring de catch, c’est la voiture. La moitié de la tablée va accuser les conducteurs de tous les maux, l’autre moitié hurler qu’elle ne peut plus supporter cette quasi interdiction de la voiture. La liberté de se déplacer contre celle de respirer un air propre. Nous n’avons pour finir ni l’un, ni l’autre. Quel succès !
La Ville de Paris a pourtant des atouts
Et pourtant ! Malgré tous ces handicaps, Paris reste la plus belle ville du monde. En Asie, ce n’est pas la ville-caserne de Singapour ou la mégapole hyper polluée de Hong Kong qui font de l’ombre à Paris. New York et ses névrosés nourris au boulgour sans gluten et aux fruits sans saveur a perdu son charme transgressif, tout y est dorénavant formaté dans cette immense galerie marchande aux marques standardisées. En Europe, aucune ville n’est parvenue à cumuler les atouts de Paris. Tant que l’esprit parisien ne sera pas complètement éteint, nous entretiendrons – même malgré nous – cette flamme créative, transgressive, bigarrée, épicurienne.
Malgré tous les efforts infantilisants, moralisateurs et répressifs de la mairie socialiste, Paris reste la ville des plaisirs – le dernier sondage Ifop sur la vie sexuelle des Parisiens va dans ce sens -, de la contestation – même si elle confine parfois à l’absurde -, de la création – comment survivre à Paris sans imagination ? -, de l’esprit. Saint-Germain des Prés s’est-elle transformée en galerie marchande parallèlement à l’appauvrissement de la pensée des intellectuels de la rive gauche ?
De nombreux quartiers ont pris la relève rive droite comme rive gauche, et ce de plus en plus à l’est, ils débordent même de Paris sur la petite couronne qui prend fièrement le relais, sur l’Ile-de-France et, qui sait, peut-être un jour jusqu’au Havre comme l’annonçait Antoine Rufnacht en évoquant le Grand Paris ? Paris grandit malgré le périph, malgré l’interdiction larvée de la voiture et tous les efforts de bloquer l’accès de la ville aux non-Parisiens.
Paris reste une fabuleuse cité rayonnante de vitalité. C’est peut-être parce que nous sommes nombreux à râler en constatant l’ampleur des dégâts que nous causent nos élus et nos administrations publiques pléthoriques que nous continuons à faire battre – en chœur – le cœur de Paris. Ce n’est pas l’effondrement du tourisme qui nous arrêtera de vivre librement et d’envoyer paître les pouvoirs publics qui ont perdu de leur légitimité à nos yeux. N’oublions pas que toutes les révolutions sont parties de Paris. Et peut-être aussi la prochaine.
C’est la somme que me demande cette étude, suite à un surcoût concernant un règlement que je leur ai fait en juin 2015.
Nous sommes début janvier.
Ils ont mis plus de 6 mois pour me réclamer ce fameux surcoût.
74,62€, c’est une sacré somme qui dans leur bilan devait leur faire défaut.
Revenons au début de cette affaire :
Le 12 janvier 2016, je suis condamné à verser 500€ à Madame Anne Beot inspectrice des impôt du 18eme arrondissement de Paris.
Je ne vais pas revenir sur cette affaire.
J’ai écrit à ce sujet plusieurs papiers qui d’ailleurs ont été repris par le site « La gauche m’a tuer ».
Bref ayant peu d’argent pour vivre, j’ai tardé, je le reconnais à verser cette somme à Madame Beot.
Cette dame perdant patience, je présume, à mandaté l’étude Bellin et consort pour la récupérer.
Cette dernière, au lieu de m’en faire le rappel par lettre, mail ou téléphone a préféré m’en faire la demande en me délivrant un avis de signification, histoire de faire tourner un peu son compteur et d’ajouter quelques menus frais.
Je passe ainsi de 500€ à 654,48 € soit une augmentation de 30 %!
Début juin je fais parvenir à cette charmante étude le règlement de ces 654,48€ en 4 chèques.
Le dernier de 200€ encaissable le 10 octobre 2016.
Les 4 chèques ayant été débité, je me pensais peinard, la conscience tranquille.
La logique, la votre ou la mienne, devait estimer l’affaire terminée.
Pas du tout. C’était sans compter sur nos huissiers.
En effet le 5 janvier, je recevais un coup (au propre comme au figuré) de téléphone de cette charmante étude. Une agréable dame me signifiait (terme approprié à une étude d’huissiers) que je leur devais encore 74,62€ .
Je vais faire court :
Je protestais disant avoir réglé la totalité des fameux 654,48€ par 4 chèques qu’ils avaient encaissés.
« oui, oui me dit cette agréable dame, mais vous avez oublié les intérêts et un « prout » forfaitaire concernant ceux-ci. Que ce soit pour 10.000 ou 10€ ce prout forfaitaire est toujours du même montant.
(Prout n’est pas le terme que cette personne a employé, mais comme je ne me souviens pas de celui-ci, je l’ai remplacé par ce terme qui me semble tout a fait approprié).
Devant mon peu d’empressement à accepter de régler cette « surtaxe » qu’elle m’a déclaré à plusieurs reprises comme étant complètement légale, elle me prévint qu’elle saurait, dune façon ou d’une autre se servir pour se faire payer.
Je ne sais si cette surfacturation est légale ou pas, mais peu importe.
Dans ce cas précis ce n’est malheureusement plus le débat.
Je vais la régler en cédant à la menace de cette dame, sachant qu’ils sont capables de forcing et je ne souhaite pas m’engager dans une bataille juridique qui me coûtera beaucoup plus que ces malheureux 74,62€ qui semble leur faire si cruellement défaut.
Il faut savoir être généreux.
Que Dieu prête longue vie aux huissiers et à ceux-la en particulier.
Emmanuel Bolling
PS : Ces 74, 62€ sont donc des « intérêts » de retard.
J’espère qu’ils son destinés à Madame Béot.
Que ces huissiers ne vont pas les garder pour eux car ces « intérêts » ne les concernent absolument pas.
Je ne le saurais certainement jamais.
C’est la beauté de la chose (pour eux)…
PSS: Je ne vous met pas en liens ces belles “factures” car même un polytechnicien serait perdu de l’une à l’autre.
Est-ce voulu?
Partager la publication "L’ETUDE STÉPHANE BELIN ET JÉRÔME LAURENT A NIMES. DES HUISSIERS « DÉBROUILLARDS »."
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok