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COMMENT LES FERMIERS GÉNÉRAUX DE BERCY VOUS CERNENT.

Un vieil ami lecteur du blog nous a envoyé ce petit cadeau de Noël que les hauts fonctionnaires de Bercy, les nouveaux fermiers généraux issus de la ferme générale, l’ENA, nous ont concocté, le plus discrètement possible avec le silence assourdissant de médias,  pour qu’aucun contribuable n’échappe à leur pillage.
Leur survie financière, comme vous le savez, en dépend. ( voir l’article de Philos: https://www.temoignagefiscal.com/bercy-lempire-du-mal-et-la-citadelle-de-tous-les-abus/)
Comme chacun le sait en France, le provisoire veut dire, en langage langue de bois, définitif.
Vous allez être fliqué comme jamais, mais ça vous vous en doutiez.
Mais pas à ce point. 

Ici s’arrête la liberté.
Même les fonctionnaires vont passer à la gamelle.
Bercy va rentrer avec tous ses outils informatiques et son dernier algorithme inventé par leur docteur Mabuse, qui fouille votre vie jusque dans vos toilettes (et même plus).
Voir aussi l’article de Philos https://www.temoignagefiscal.com/traque-fiscale-et-regression-democratique-faites-vous-confiance-a-ladministration/

Votre cadeau, vous allez voir, il est super sympa. Vous en redemanderez :

Arrêté du 28 août 2017

Haut du formulaire

JORF n°0265 du 14 novembre 2017
texte n° 56

Arrêté du 28 août 2017 modifiant l’arrêté du 21 février 2014 portant création par la direction générale des finances publiques d’un traitement automatisé de lutte contre la fraude dénommé « ciblage de la fraude et valorisation des requêtes »

NOR: CPAE1728989A

ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/8/28/CPAE1728989A/jo/texte
Le ministre de l’action et des comptes publics,
Vu le code général des impôts, notamment ses articles 1741 et 1743 ;
Vu le livre des procédures fiscales, notamment ses articles L. 10, L. 81 et L. 229 à L. 231 ;
Vu le code pénal, notamment ses articles 313-1 et suivants ;
Vu la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, notamment ses articles 26 et 30 ;
Vu l’arrêté du 21 février 2014 portant création par la direction générale des finances publiques d’un traitement automatisé de lutte contre la fraude dénommé « ciblage de la fraude et valorisation des requêtes » ;
Vu la délibération n° 2017-226 du 20 juillet 2017 portant avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés,
Arrête :

Article 1 En savoir plus sur cet article…
A l’article 1er de l’arrêté du 21 février 2014 susvisé, les mots : « de la mission Requêtes et Valorisation » sont remplacés par les mots : « du bureau en charge de la programmation et de l’analyse des données ».

Article 2 En savoir plus sur cet article…
A l’article 2 de l’arrêté du 21 février 2014 susvisé, les troisième, quatrième et cinquième alinéas sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Le traitement est mis en œuvre :
«-à titre pérenne, pour les fraudes relatives aux professionnels ;
«-à titre expérimental, pour une durée de deux ans, pour les fraudes relatives aux particuliers.
« Les traitements mis en œuvre peuvent utiliser, d’une part, à titre pérenne les données des professionnels et des personnes physiques en lien avec une entreprise et, d’autre part, à titre expérimental les données des particuliers sans lien avec une entreprise, contenues dans la base. »

Article 3 En savoir plus sur cet article…
L’article 3 de l’arrêté du 21 février 2014 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 3.-I.-Les données à caractère personnel traitées sont :
« 1° Identification des personnes physiques et éléments de situation professionnelle et économique :
«-données d’identification civile et fiscale ;
«-coordonnées postales, téléphoniques et électronique ;
«-statut et qualité dans une entreprise, dates associées, relations financières avec une entreprise, le cas échéant ;
« 2° Identification des entreprises et éléments de situation professionnelle et économique :
«-identifiants et données d’identification ;
«-informations relatives à l’activité et au fonctionnement (sur le territoire national ou international) ;
«-informations financières et de participation ;
«-informations comptables et fiscales ;
«-données du journal d’annonces légales et des tribunaux de commerce ;
« 3° Informations d’ordre économique et financier des personnes physiques :
«-données fiscales issues des déclarations et des obligations fiscales annuelles ;
«-données bancaires et données patrimoniales ;
«-données et indicateurs internes à l’administration fiscale ;
« 4° Informations d’ordre économique et financier des entreprises :
«-données fiscales issues des déclarations et des obligations fiscales annuelles ou mensuelles ;
«-données bancaires et données patrimoniales ;
«-données et indicateurs internes à l’administration fiscale ;
« 5° Informations externes :
«-données issues d’autres administrations, nationales et étrangères, et données en provenance d’organismes sociaux ;
«-données provenant de bases privées (états financiers standardisés, information sur les sociétés implantées à l’étranger, indicateurs financiers, données d’identification des personnes en lien avec ces entreprises) ;
« 6° Informations sur le dossier renseignées en retour par les agents des services de la direction générale des finances publiques chargés de la recherche, de la programmation ou du contrôle fiscal des particuliers ou des professionnels.
« L’utilisation d’une donnée, qu’elle soit interne ou externe, est conditionnée par sa pertinence et par sa qualité pour analyser le type de fraude explorée.
« II.-Font l’objet d’une journalisation qui se traduit par la conservation, pour chaque connexion, de l’identifiant de l’auteur, des références des éléments utilisés et de la nature des actions effectuées ainsi que de la date et l’heure de la consultation :
«-les interrogations effectuées par les agents du bureau en charge de la programmation et de l’analyse des données ;
«-les consultations par les agents des services déconcentrés de la direction générale des finances publiques des données dont ils sont rendus destinataires, conformément aux dispositions de l’article 5. »

Article 4 En savoir plus sur cet article…
Après l’article 4 de l’arrêté du 21 février 2014 susvisé, il est inséré un article 4-1 ainsi rédigé :
« Art. 4-1.-Les informations traitées sont issues :
« 1° Des applications de consultation, de gestion et de contrôle fiscal de la direction générale des finances publiques suivantes :
«-le référentiel des personnes physiques et morales (PERS) ;
«-le référentiel des occurrences fiscales et des adresses (OCFI)
«-le fichier des comptes bancaires (FICOBA) ;
«-le traitement des opérations d’abonnement en ligne pour les entreprises (OPALE) ;
«-la base nationale des déclarations fiscales des professionnels et des informations relatives à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (E-PRO) ;
«-le compte fiscal des professionnels (ADELIE) ;
«-le traitement de tenue du fichier des redevables professionnels et de gestion des opérations de recouvrement (MEDOC) ;
«-le compte fiscal des particuliers (ADONIS) ;
«-le traitement de l’impôt sur le revenu (IR) ;
«-le traitement de suivi des échanges des déclarations d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) papier ;
«-le traitement de gestion de la taxe d’habitation (TH) ;
«-le traitement de gestion décentralisée de la documentation cadastrale (MAJIC 3) ;
«-la base nationale des données patrimoniales (BNDP) ;
«-le traitement de gestion du recouvrement contentieux de l’impôt direct (RAR) ;
«-le traitement de gestion du recouvrement contentieux des impôts et d’aide à l’organisation du contentieux de recouvrement (RSP) » ;
«-le traitement de consultation des moyens de paiement automatisés (COMPAS) ;
«-le traitement de simplification de la gestion des informations de recoupement (SIR) ;
«-le traitement d’aide à la sélection et au contrôle des dossiers des professionnels (SIRIUS PRO) ;
«-le traitement d’aide à la sélection et au contrôle des dossiers des particuliers (SIRIUS PART) ;
«-la base nationale des liens d’associés et de dirigeants existant entre les personnes physiques et morales et les sociétés (TSE) ;
«-le traitement de suivi du contrôle fiscal (ALPAGE) ;
«-le fichier des contrats de capitalisation et d’assurance vie (Ficovie) ;
«-le traitement d’échange automatique des informations (EAI) ;
« 2° Des données issues d’autres administrations, nationales et étrangères, et données en provenance d’organismes sociaux ;
« 3° Des données provenant de bases privées. »

Article 5 En savoir plus sur cet article…
L’article 5 de l’arrêté du 21 février 2014 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 5.-Les informations traitées sont consultables sur un serveur de la direction générale des finances publiques par les personnels habilités du bureau en charge de la programmation et de l’analyse des données.
« Sont rendus destinataires des données personnelles strictement utiles à leur mission et conformément au principe du besoin d’en connaître les agents territorialement compétents chargés :
«-de la gestion, de la programmation et du contrôle des dossiers des professionnels ;
«-de la programmation et du contrôle des dossiers des particuliers. »

Article 6 En savoir plus sur cet article…
Au premier alinéa de l’article 6 de l’arrêté du 21 février 2014 susvisé, après les mots : « loi du 6 janvier 1978 modifiée » sont insérés les mots : « sauf en ce qui concerne les données issues des applications de consultation, de gestion et de contrôle fiscal de la direction générale des finances publiques pour lesquelles les droits d’accès et de rectification s’exercent auprès du centre des finances publiques dont relève le requérant ».

Article 7 En savoir plus sur cet article…
Le directeur général des finances publiques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 août 2017.
Pour le ministre et par délégation :

Le directeur général adjoint des finances publiques,

V. Mazauric

Bonne survie.
E.Bolling

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UN VRAI CONTE DE NOEL : MON ATD REVIENT.

En 20 ans de contestation puis de combats contre Bercy, dans lesquels j’avais perdu mon entreprise et tout ce que je possédais (et bien au-delà) et qu’en plus j’y ai gagné une « dette » que, bien qu’ils me piquent (sans vergogne) 40% de ma retraite depuis plusieurs années, je n’aurai éclusé celle-ci que dans 350 ans soit jusqu’en 2367 inclus.
Tout cela pour vous dire que, malheureusement, je ne crois plus au Père Noël et que les contes de Noël ne sont plus ma tasse de thé.
Je suis épuisé, comme tout ceux qui combattent Bercy et mon moral est bien sûr au sous-sol.
Mon moral peut-être, mais pas ma volonté. Celle-ci  ne me fera  lâcher ce combat que lorsque j’aurai rendu mon dernier souffle et  je pense  que je me battrai  encore contre ces fonctionnaires par l’entremises de mes enfants qui reprendront, je l’espère, le flambeau jusqu’à la victoire finale.

En attendant je survis, cahin caha, en subissant les petites tortures de ces fonctionnaires zélés qui ne sont jamais en panne d’imagination pour vous remettre sur le grill.
J’ai du mal à comprendre leur mode de fonctionnement et c’est pour cela que,  m’attendant tous les jours à une de leurs villénenies,  je suis toujours surpris de constater le degré de celles-ci quant elles m’arrivent.

Trouvant que nous devions encore trop bien vivre, ma famille et moi, avec ce qu’ils étaient obligés de nous laisser, une certaine Madame Claire Chaussy, comptable publique de son état, appartenant à la trésorerie de Paris 18eme, décida de me foutre le 10 octobre 2017 un ATD sur la partie insaisissable de ma retraite.
Pourquoi se gêner lorsque l’on ne risque rien ?
Comme dit l’autre, c’est tout bon.
Je ne vais pas une nouvelle fois vous décrire cette manœuvre savante digne d’un grand stratège, vous trouverez tout cela dans un précédent billet (https://www.temoignagefiscal.com/apres-la-double-le-fisc-invente-la-triple-peine/)

Bref le 2 novembre 2017, je lui envoie en AR la lettre suivante :
Madame Claire Chaussy
SIP Paris 18e Gds Carrière
61 rue Eugène Carrière
75 875 Paris Cedex 18

En LRAR

Madame,
Le 10 octobre 2017, j’ai eu la très mauvaise surprise d’avoir un ATD venant du SIP 18eme. Cet ATD m’a saisie une partie de la partie insaisissable de ma retraite.
En effet vous avez en toute connaissance de cause fait saisir par ma banque, le jour de son virement, ma retraite déjà déduite de votre « ponction » à la source.
Cela me parait déjà illégal. 1er point.
J’ai eu connaissance de votre nom par la société Générale. Nom qui était sur votre ATD et dont je n’ai pas eu connaissance à ce jour, le 2 novembre 2017.
Donc ne m’ayant pas averti à l’avance de votre ATD celui-ci est donc frappé de nullité.  2eme point.
Dans une décision de principe (Cass. com., 13 janvier 1998, n°135P), la Cour de cassation, statuant en matière d’impôts directs, a estimé que le défaut de notification au débiteur de l’avis à tiers détenteur entraînait la nullité de la procédure.
et
Article R*256-6 Modifié par Décret n°2011-1302 du 14 octobre 2011 – art. 8

En conséquence je vous demanderai de faire parvenir une « mainlevée » à ma banque et de me rembourser les frais bancaires occasionnés (133,20) par votre ATD dans les délais les plus brefs.
Faute de quoi je me verrai dans l’obligation d’engager des poursuites contre vous pour concussion.
Le 02 novembre 2017.
E.Bolling

PS : ci-joint lettre de ma banque et relevé bancaire prouvant la saisie sur une somme insaisissable.

 Le  26 novembre 2017 je reçois de la direction des « finances publiques » de Paris la lettre suivante :  REPONSE ATD CLAIRE CHAUSSY

Comme vous pouvez le constater leur mauvaise foi, qui maintenant de notoriété publique, est toujours aussi flagrante et sans limite.

Des deux motifs que j’avais invoqués pour dénoncer l’illégalité de leur ATD,  ces abuseurs professionnels ont choisi le moindre et trouvés un prétexte des plus bidons pour accepter le remboursement de l’ATD et de ses frais bancaires (j’ai, à ce jour reçu le remboursement de l’ATD mais pas encore des frais). Pour ne pas perdre la “face”.

Une question qui résume tout:
Comment ne peut-on pas haïr ces gens là ?

E.Bolling

PS: Merci à Chris, à Francis et à Patrice Patruel pour leurs conseils…

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La logique fiscale est devenue totalitaire Par Patrick Aulnas.

Nous avons quitté la démocratie depuis de nombreuses décennies dans le domaine fiscal et social. Il s’agit désormais pour le pouvoir politique de contrôler l’ensemble des données financières micro-économiques.

Les progrès fulgurants de l’informatique permettent de mettre en œuvre ce projet qui n’en est pas un. Le pouvoir étant toujours à la recherche de sa propre puissance, les moyens dont il dispose déterminent les fins qu’il poursuit. La marche vers le totalitarisme fiscal est donc très rapide et se mesure à l’aune des capacités de traitement de l’information.

L’APPROCHE LIBÉRALE DE LA FISCALITÉ

Si la démocratie consiste à laisser aux individus le maximum de liberté compatible avec le maintien d’une structure sociale, la fiscalité devrait adopter un profil aussi discret que possible. Ce fut le cas approximativement jusqu’au milieu du XXe siècle. L’ambition des gouvernants consistait à obtenir l’argent nécessaire pour financer le fonctionnement des services publics.

Le monopole de la violence légitime permettait de définir ce qui serait imposable ou pas. Quelques exemples assez cocasses permettront de comprendre que le plus grand pragmatisme présidait au choix de la matière imposable.

La gabelle, impôt sur le sel, fut en vigueur du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle parce que le sel était nécessaire pour la conservation des aliments. L’impôt sur les portes et fenêtres perdura de 1798 à 1926.

Il était fonction du nombre et de la taille des ouvertures donnant sur la voie publique. Le contrôle était purement visuel. Les grandes demeures payaient donc plus que les maisons modestes. Il n’était pas question de tout savoir des patrimoines et des revenus. L’idée n’existait même pas, les moyens non plus.

JUSTICE FISCALE ET PROPORTIONNALITÉ

D’une manière générale, la justice fiscale était associée à la notion de proportionnalité. L’accent était donc mis sur la fiscalité indirecte, qui grève le prix de certains biens (boissons, sel, droits de timbre, etc.).

Plus la consommation est importante et plus l’impôt est élevé. L’idée de justice était conçue sans y introduire la rigoureuse arithmétique actuelle. Si les riches payaient en moyenne proportionnellement plus que les pauvres, ce qui était le cas, le système était considéré comme équitable.

Le pouvoir politique avait pour seule ambition d’assurer le financement de l’État (justice, police, armée, diplomatie, etc.) selon les capacités contributives de chacun. Sur le plan idéologique, c’est la logique libérale qui dominait. L’impôt n’était que la contrepartie nécessaire des prestations de services fournies par l’État (sécurité intérieure et extérieure, voies publiques, etc.).

L’APPROCHE SOCIALISTE DE LA FISCALITÉ

La dérive commence lorsque Joseph Caillaux, ministre des Finances, fait voter l’impôt progressif sur le revenu en 1914. L’évolution vers la spoliation est extrêmement rapide.

Le taux marginal supérieur passe progressivement de 2% en 1915 à 72% en 1924. Le barème progressif constituera par la suite un sujet de discorde entre droite et gauche. La droite veut réduire le nombre de tranches et le taux marginal supérieur, la gauche veut les augmenter.

L’imposition générale de la totalité du revenu et le principe de progressivité vont conduire à modifier radicalement les objectifs du pouvoir politique. Peu à peu, se met en place une ambition redistributive qui n’était absolument pas celle de Joseph Caillaux au début du XXe siècle. Les socialistes ont su remarquablement utiliser l’outil fiscal pour imposer leur idéologie.

LE CONSENSUS DROITE-GAUCHE INTERVENTIONNISTE

Au terme de cette évolution, au début du XXIe siècle, un consensus droite-gauche existe pour considérer que le rôle de l’État ne se limite pas à financer les services publics, quel que soit leur périmètre.

Il a pour fonction de remodeler la répartition des revenus et des patrimoines en prélevant les montants jugés nécessaires sur les propriétés individuelles. La violence étatique reste légitime si elle cherche à modifier le fonctionnement de l’économie, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Le rôle du pouvoir politique est désormais de configurer la société globale selon ses propres critères. Il n’y a aucune limite théorique aux prélèvements obligatoires qui frôlent les 50% du PIB dans certains pays (France, Danemark).

COMMENT S’EST EFFECTUÉ LE PASSAGE DU LIBÉRALISME AU SOCIALISME ?

L’ambition socialiste, qui consiste à octroyer au pouvoir politique le maximum de prérogatives économiques, a donc été admise de façon latente par l’ensemble des sensibilités politiques représentées dans les Parlements et par l’écrasante majorité du corps social.

L’instrument du glissement idéologique général a été l’augmentation des prélèvements obligatoires après la seconde guerre mondiale. Ils étaient partout inférieurs à 20% en 1930 et deviennent supérieurs à 40% dans la plupart des pays développés en 2010. L’État-providence était installé.

Cette augmentation phénoménale a été rendue possible par une croissance économique exceptionnelle de 1945 à 1974 (Trente Glorieuses). Il était possible de puiser chaque année dans la richesse supplémentaire créée par l’économie de façon relativement indolore.

Avec 5% de croissance annuelle, un PIB de 2000 milliards d’€ génère une richesse supplémentaire de 100 milliards la première année, puis ce chiffre augmente rapidement selon le principe des intérêts composés.

OPPORTUNISME TENACE

Cette fabuleuse richesse créée par le capitalisme a permis de financer des prestations sociales multiples (santé, maternité, retraite, chômage, famille, etc.) et d’augmenter le nombre de fonctionnaires dans des proportions jamais atteintes auparavant.

Les cotisations sociales obligatoires s’ajoutant à des impôts en augmentation rapide ont ainsi formé une masse financière énorme (1000 milliards environ en France) gérée par les politiciens assistés d’une puissante technocratie publique.

La diabolique habileté politique qui a présidé à toute cette évolution ne relève pas d’une stratégie préétablie mais d’un opportunisme tenace. A posteriori, il est clair que la croissance générée par le capitalisme a été utilisée pour renforcer le pouvoir politique tout en offrant de multiples avantages sociaux distribués par des monopoles publics sous contrôle étatique. Les avantages obtenus par la population permettaient ainsi de justifier la croissance du pouvoir politique.

L’INÉLUCTABLE DÉRIVE TOTALITAIRE

L’approche libérale – payer des impôts en contrepartie des services publics rendus – est désormais obsolète, du moins en pratique. La problématique socialiste – configurer la société globale selon des critères idéologiques – lui a été substituée.

La preuve la plus paradoxale de cette substitution provient d’ailleurs des revendications actuelles des partis de gauche et même bien souvent – horresco referens – de ceux de droite. Alors que les politiciens n’ont jamais disposé de masses financières aussi énormes, ils ne cessent d’évoquer l’appauvrissement des collectivités publiques.

On comprend assez facilement de quoi il s’agit. La population étant désormais conditionnée par des décennies de dérive socialisante, elle en appelle spontanément aux responsables politiques pour résoudre le moindre problème. Il n’est plus question dans les esprits du début du XXIe siècle de se prendre en charge, mais d’être pris en charge par le Big Brother étatique.

L’homme politique de base (député, sénateur, maire, conseiller municipal, etc.) est constamment sollicité par mille demandes d’intervention qui nécessitent toujours plus d’argent. Les collectivités publiques sont plus riches que jamais mais beaucoup trop pauvres par rapport aux aspirations de nombreux citoyens.

MENTALITÉ D’ASSISTÉ ENTRETENUE

Cette mentalité d’assisté est entretenue à dessein – ou parfois contre leur gré – par les politiciens. Élargir le champ de leurs interventions leur permet d’accumuler pouvoir et reconnaissance. Qui se hasarderait à évoquer les limites du rôle de l’État serait immédiatement classé parmi les politiciens incapables de répondre aux aspirations des électeurs. Une carrière politique suppose évidemment le contraire.

La dérive totalitaire est donc en cours. La démocratie totalitaire, nouveau régime politique, se met en place. Revenus, bénéfices, patrimoines, effectifs des entreprises, identité des salariés, etc. sont connus des administrations spécialisées.

Une majorité de citoyens pense même que la justice consiste à affiner encore cette transparence. Rien ne doit rester dans l’ombre. Qui n’a rien à se reprocher n’a rien à cacher. Voilà la définition même d’une morale totalitaire.

Les citoyens eux-mêmes alimentent les bases de données publiques qui permettent de les soumettre à la servitude fiscale et sociale. Les obligations déclaratives s’imposant aux personnes physiques et morales deviennent pléthoriques. Des milliers de CERFA doivent être remplis. Ils sont adaptés à chaque situation particulière et désormais informatisés.

L’homme du XXIe siècle effectue lui-même, sur son propre ordinateur, le travail de mise à jour des bases de données qui permettront son contrôle. Il tend à son bourreau la corde pour le pendre.

le site de l’auteur:  http://www.rivagedeboheme.fr/pages/politique/etudes/

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LA VÉRITÉ SUR L’ETAT ENA.

Tout les français connaissent l’ENA, l’école nationale de l’administration, (que certains sur Face Book avec  humour appellent l’Ecole Des Ânes). Il est vrai que lorsque que l’on constate leur incompétence générale dans tous les domaines du public ou du privé et les centaines milliards cumulés que celle-ci nous coûte à nous contribuables, (que certains sur Face Book avec un humour certain appellent les vaches à lait) on est sidéré qu’on ne les ait pas encore stérilisés et qu’ils prolifèrent toujours.
Et toujours aux commandes de la France.
Des livres, comme “le dossier noir de l’ENA” écrit par Bernard Zimmern et publié en 2015 par l’IFRAP, au lieu de créer une onde de choc salvatrice en dénonçant la “gestion” par les énarques des deniers publics ,impôts et taxes toujours plus spoliateurs et destructeurs de l’économie (https://www.temoignagefiscal.com/la-france-championne-du-monde-pour-lexportation-de-ses-millionnaires/), ces livres tombent dans une indifférence généralisée entretenue par les médias, dont l’intérêt bien compris est de les passer sous silence.
Les français savent que les énarques sont partout mais ils ne se doutent pas (comme moi avant de recevoir ce tableau ci-dessous envoyé par un internaute) de leur nombre.
Comme vous pourrez le constater, ils se répandent  partout, comme des métastases. Dans tous les secteurs de l’économie. Rien n’échappe à leur vigilance.
Ils nous spolient en nous déclarant, formule consacrée, que “c’est pour notre bien”.
Ils tiennent tous les leviers de commandes.
C’est la nouvelle aristocratie doublée de fermiers généraux.
Bercy grâce à ses ramifications de connivences tentaculaires est le vrai dirigeant totalitariste de la France.
Dormez tranquille brave gens, ne vous réveillez surtout pas, Bercy veille sur votre argent et votre liberté…

 

Aucun texte alternatif disponible.

E.Bolling

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Les millionnaires ont quitté la France par milliers. Par Richard Krieger,

Nous savions que François Hollande n’aimait pas les riches, lui dont la retraite lui assure plus de 30 000 euros par mois. Nous devons inscrire désormais à son passif déjà colossal, le fait que sous son « règne » nos millionnaires ont préféré quitter la France plutôt que de se laisser plumer comme des pigeons.

Ces millionnaires, qui sont-ils ? Des cadres supérieurs ayant un appartement à Paris et une résidence secondaire en Bretagne, ou le propriétaire d’un grand champ de pommes de terre à l’ile de Ré ? L’heureux possesseur d’une Aston Martin DB5 (la voiture de James Bond) ou bien un jeune patron de start-up qui a su revendre son « business » à un grand groupe financier ?

Cela peut être tout cela. Tous ces heureux propriétaires d’un actif net supérieur à 1 million d’euros sont par définition classés dans les millionnaires. Pour évaluer la richesse, on prend en compte les biens mobiliers et immobiliers, les bijoux et les œuvres d’art.

Selon une étude du Crédit Suisse de 2010, la France abriterait 9 % de millionnaires, soit 2,2 millions de personnes pour environ 50 millions d’adultes, ce qui la placerait au 3ème rang mondial derrière les États-Unis et le Japon.

D’après Wikipédia :

– Les « riches » sont les millionnaires qui possèdent entre 1 et 5 millions de dollars de fortune ;
– Les « très riches » sont les millionnaires qui possèdent entre 6 et 20 millions de dollars de fortune ;
– Les « supers-riches » sont les millionnaires qui possèdent entre 20 et 30 millions de dollars de fortune ;
– Les « ultras-riches » sont les millionnaires qui possèdent plus de 30 millions de dollars de fortune.

Les conseils en gestion de patrimoine s’accordent à dire qu’en dessous de 5 millions, le jeu de l’expatriation n’en vaut pas la chandelle.

Alors, si l’analyse ci-dessous faite par le blog canadien visualcapitalist dit vrai, c’est donc 12 000 millionnaires français qui se sont exilés avec leurs capitaux entre 2015 et 2016, en progression de 20%. 
En prenant par exemple l’hypothèse – raisonnable – d’une moyenne de 5 millions d’actifs net par exilé, et en imaginant que ceux-ci transfèrent la moitié de leur patrimoine hors de France, cela représenterait 12 000 X 5 millions d’euros x 0,5 soit 30 milliards qui sont partis s’investir en dehors de France en une année.

Cette émigration des millionnaires a pour conséquence :

– la diminution pour la France de ses ressources : pour maintenir une charge fiscale égale, il faut augmenter le prélèvement des contribuables restants et/ou réduire ses services publics. Par ailleurs, le cas échéant, il y a la disparition des activités économiques qu’exerçait ou finançait la personne qui s’exile, entrainant in fine une destruction de l’emploi local ou national ;

– pour l’État d’arrivée, le nouvel impatrié va apporter une ressource budgétaire supplémentaire par ses impôts, et éventuellement de nouvelles activités économiques, particulièrement quand l’expatrié est un entrepreneur.

Forts de ces informations, nous verrons si Emmanuel Macron saura ralentir ou stopper, par sa politique, cet exode des Français qui ont compris que la France vivait totalement sous l’emprise de Bercy et qu’il n’y avait plus rien à espérer. Rendez-vous pris en 2018 pour le suivi de cette étude qui interpelle.

Le classement 2016 des 5 principaux pays exportateurs de leurs millionnaires

Le classement des 5 principaux pays destinataires

Source : http://www.visualcapitalist.com/millionaire-migrants-countries-rich-people-flocking/

Sur le web:      https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Nos-combats/Emploi-et-chomage/Les-millionnaires-ont-quitte-la-France-par-milliers  

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France, Danemark, Finlande : un sacré podium ! PAR JEAN NOUAILHAC

Cet article vient en complément de mes précédents.
On le trouve dans “Le Point” de ce jour.
Ces trois pays européens se partagent régulièrement les titres de champion du monde et champion d’Europe des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques.
Pour la France, dans ces deux compétitions, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. D’abord la mauvaise : malgré des efforts considérables et une conscience professionnelle digne d’éloges, nos énarques-inspecteurs des finances que le monde entier nous envie n’ont pas réussi à gagner le titre de champion du monde des prélèvements obligatoires, selon les calculs de l’OCDE rendus publics ce jeudi 23 novembre.

C’est le Danemark qui a remporté le cocotier avec le score magnifique de prélèvements obligatoires (P.O.) de 45,9 % du PIB pour l’année 2016. Rappelons que ces P.O. rassemblent tous les impôts, taxes et charges sociales que subissent les habitants des pays considérés. Dans cette compétition qui réunit les 35 pays les plus riches du monde, la France tire néanmoins son épingle du jeu, avec un taux de 45,3 % de prélèvements obligatoires, ce qui lui donne une seconde place amplement méritée au tableau d’honneur des pays les plus matraqueurs.

Champions

Dans la vedette capitonnée qui n’arrête pas de faire actuellement des allers et retours sur la Seine, entre le paquebot de Bercy et l’Assemblée nationale, à l’occasion de l’examen du budget 2018 par les députés, nos énarques-inspecteurs des finances de service faisaient grise mine ce jeudi noir, et on peut les comprendre : eux qui se croient les plus doués et les plus grands spécialistes du monde dès qu’il s’agit d’impôts et de prélèvements sociaux, se faire doubler par des Danois, quelle incongruité ! Quelle injustice !

Ce taux français de 45,3 % est en effet très élevé et très difficile à obtenir, car il représente 11 points de plus que la moyenne des pays de l’OCDE, ce qui veut dire que les Français paient près de 250 milliards d’impôts, de taxes et de charges sociales de plus que la moyenne des pays riches. Et que, par curiosité, pour être dans la moyenne de la seule zone euro, il faudrait que la France ramène son déficit annuel des 83 milliards (prévus en 2018) à 33,5 milliards d’euros et qu’elle réduise ses dépenses publiques de 190 milliards. Autant dire qu’à Bercy, c’est hors de question !

Cœur vaillant

Heureusement, pour nos énarques-inspecteurs des finances, la crème de la crème, l’élite de l’élite dans l’Hexagone, il y a une bonne nouvelle : les Français restent officiellement champions d’Europe des dépenses publiques pour l’année 2016, avec 56,2 % du PIB, devant la Finlande avec 56,1 %. Ce titre de champion d’Europe nous avait échappé ces dernières années, la Finlande semblant indéboulonnable, mais à cœur vaillant rien d’impossible. Nos magnifiques spécialistes de Bercy l’ont finalement emporté d’une courte tête avec un écart de 0,1 % dans un véritable sprint au finish, comme au sommet d’un col du Tour de France !

Avec ces 56,2 % de dépenses publiques selon les experts d’Eurostat, notre vénéré pays peut s’enorgueillir également d’avoir remporté la palme au niveau mondial des économies développées. « S’il faut mettre de côté quelques pays à l’économie très administrée, comme le Venezuela, le Zimbabwe ou la Corée du Nord, il n’y a aucun autre pays de l’OCDE où les dépenses publiques soient supérieures », a précisé François Écalle, ancien membre de la Cour des comptes et animateur du site internet Fipeco, spécialisé dans les finances publiques. Nos chers et même très chers énarques-inspecteurs des finances peuvent être fiers : ils ne sont dépassés dans le monde que par des pays comme le Venezuela, le Zimbabwe et la Corée du Nord, tandis qu’en Europe, ils sont à la lutte à couteaux tirés avec le Danemark et la Finlande… Finalement, c’est un peu comme dans le sport : on a les compétiteurs qu’on mérite !

sur le  web:       http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-france-danemark-finlande-un-sacre-podium-26-11-2017-2175236_2428.php

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LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE POUR L’EXPORTATION. DE SES MILLIONNAIRES !

 » Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie.  Frédéric BASTIAT« 

La France, enfin, est une nouvelle fois championne du monde. (cocorico)
Sa 1ère médaille d’or (cocorico) concernait son niveau d’imposition et de taxes variées et diverses à l’infini.
Sa 2ème médaille d’or (super cocorico) est obtenue à l’exportation avec une progression de 20% d’un an sur deux, entre 2015 et 2016.
Non, il ne s’agit pas de l’agroalimentaire ou des voitures et autres TGV, il s’agit d’un secteur bien particulier dont nous pouvons nous montrer fiers : l’exportation de riches.
Nous battons la Chine, l’Inde, bref nous coiffons tout le monde au poteau. Et pas qu’un peu.
Certaines mauvaises langues, jamais contentes des efforts constants que font nos gouvernements successifs, toutes tendances confondues, pour nous rendre la vie plus heureuse diront que la 2ème médaille d’or d’écoule de la 1ère.
Peu importe, le principale est de les obtenir et surtout de les garder.
Nous avons gagné de haute lutte cette 2ème médaille en 2015 et à l’instar de Teddy Riner nos énarques vont essayer de la conserver autant au moins que lui.
Teddy Riner est un modèle pour nos élus et  ils vont, pour pouvoir rester en haut du podium, devoir accentuer et la pression fiscal et la répression, même abusive.
Si l’on veut garder cette médaille, il faut s’en donner les moyens. Seul compte le résultat disent ils.
Dans cette optique notre fisc, toujours à la pointe de l’innovation en matière de traque et de répression a inauguré dernièrement le top du top de l’arme de destruction massive du contribuable (https://www.temoignagefiscal.com/letat-veut-tout-filmer-sauf-ses-agents-du-fisc/) avec un  algorithme concocté par un des docteurs Mabuse de Bercy.
En 2016, notre exportation de millionnaires a crevé tous les plafonds, 12 000 unités,  laissant loin derrière elle  la Chine qui, avec une population 30 fois plus importante,  fait un modeste 9 000 unités, le Brésil 8 000 et  l’Inde 6 000, pour ne parler que de nos concurrents directes.
Il est évident que les autres qui s’expatrient en masse mais qui ne sont pas millionnaire ne comptent que pour du beurre  et ne peuvent entrer dans ces belles statistiques qui font honneur à la France , France qu’on appelait  avant « Patrie des droits de l’homme ».
Mais ça c’était avant.
C’était avant la dictature de Bercy et la création, par un autre docteur Mabuse (peut être l’arrière grand père de l’inventeur du fameux algorithme, que pour le coup toutes les dictatures nous envient) de sa géniale zone de non droit accouplé au non moins génial Tribunal Administratif anti-contribuables ! https://www.temoignagefiscal.com/le-tribunal-administratif-linquisition-au-service-du-fisc/
Invention qui aurait pu gagner, en son temps, le concours Lépine toutes catégories…

E.Bolling

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L’ETAT VEUT TOUT FILMER SAUF SES AGENTS DU FISC!

 » Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie.  Frédéric BASTIAT«

La vidéo est entrée dans nos mœurs.
Tout le monde filme  tout le monde avec son téléphone/caméra.
Il y a des dizaines de milliers de caméra qui vous enregistrent partout,  le jour, la nuit, 24 h sur 24. Personne ne peut y échapper.
Les lois liberticides pour votre « sécurité » les autorisent tous les jours un peu plus devant l’acquiescement apathique de nos concitoyens . Les caméras s’immiscent partout,  dans les moindres recoins de votre vie et peuvent vous reconnaître où que vous soyez, en un millième de seconde (j’exagère mais à peine).
Votre visage est répertorié et classé dans des fichiers qui, officiellement, n’existent pas mais qui peuvent, à la demande, vous suivent partout même dans les endroits les plus improbables.
Personne ne peut leur échapper!
Il y a des enregistrements utiles  pour votre liberté (de moins en moins nombreux) et les néfastes, toujours officiellement pour votre bien.
Toutes les administrations veulent notre bien, ça nous le savons,  et tout particulièrement Bercy qui a, dans l’apathie générale, voire l’acquiescement des français inauguré en grande pompe (pourquoi pas) sa toute dernière arme de destruction massive (toujours et encore, évidement pour votre bien) un super algorithme qui peut savoir combien de fois vous allez uriner par jour et  combien de feuilles de papier vous avez utilisé.
Et si, bien sûr, vous vous êtes acquittés de la TVA sur ce papier.
Les enregistrements qui servent de preuves de bonne foi sont utilisé par une foultitude d’entreprises. Plus un lieu sans caméra, plus un appel téléphonique où l’on vous prévient qu’il est enregistré.
Les enregistrements servent à éviter les « dérives » de tout un chacun, entreprises privés ou administrations.
Après bien des cris d’orfraies même la police et la  gendarmerie y ont été obligé. Et c’est tant mieux car cela évite les bavures style coups de bottin.  
Plus une garde à vue sans vidéo.
Seules les organisations criminelles comme la  Mafia ou les truands, bref tout ceux qui ont des activités juteuses mais illégales et qui ne souhaitent pas que leurs exactions soient à la vue de tous refusent catégoriquement d’être filmé.
D’où le parallèle entre les redressements bien juteux de Bercy et ces organisations.
La seule et unique administration qui se refuse à être filmé c’est Bercy.
Bercy refuse formellement que ses agents « assermentés et d’une honnêteté » que nous connaissons bien pour l’avoir « constaté » à maintes reprises soient filmés pendant l’entretien préalable.
Les raisons invoquées à ce perpétuel refus sont toutes aussi fumeuses et bidons. Elles  ne convaincraient même pas un élève de CM2.
La réalité est que ses agents, pour « embrouiller » le contribuable, dans ce fameux entretien préalable “conviviale”,  avancent souvent des arguments mensongers qui ne tiendraient pas le route devant un tribunal civil (je ne parle pas du Tribunal Administratif qui contre vents et marées leur donnerait, sans sourciller, raison).
Henri Dumas a essayé d’enregistrer cet entretien et il s’est fait cartonner à mort.
Il a payé grave pour avoir tenté cet enregistrement.
Bercy livre un combat d’arrière garde perdu d’avance, mais avant de le perdre, il fera encore des dizaines de milliers de victimes. 
Le fisc français sera un jour obligé de cesser de fonctionner dans cette fameuse   zone de non droit qu’il s’est créé er qu’il pratique  à outrance dans un pays  dit « de droit », le notre.
Je ne vous parlerai pas de cette dictature, car s’en est une, qu’il a installé dans le soi disant pays des droits de l’homme, formule devenue creuse depuis des décennies mais que nos énarques aiment à employer pour cacher la spoliation qu’ils programment à notre encontre sans aucun remord.

Pourquoi en auraient-ils puisque le peuple français dans sa majorité en redemande.

Pour l’instant…

E.Bolling

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Quand l’immobilier concentre toutes les frustrations anticapitalistes Par Ferghane Azihari.

La hausse des prix de l’immobilier est, pour une bonne part, due au dirigisme. Paradoxalement, elle nourrit une hostilité à l’économie de marché.

 Par Ferghane Azihari. 

En 1960, les Français consacraient en moyenne 10% de leurs revenus à leur domicile. Cette part s’élève aujourd’hui à 18% avant impôts, tous statuts confondus.

Selon l’INSEE, les ménages modestes ont vu leurs dépenses d’habitation progresser de plus de 50% ces 15 dernières années. À la lecture de ces chiffres, on peut se demander, comme le fait d’ailleurs l’économiste Patrick Arthus pour le compte de Natixis, si les dysfonctionnements du marché de l’immobilier ne seraient pas à l’origine du sentiment d’appauvrissement des Français, et ceci en dépit de l’amélioration du niveau de vie global ces dernières décennies.

Ce sentiment est renforcé par notre tendance à nous concentrer beaucoup plus sur ce qui coûte le plus cher et à négliger les secteurs porteurs de gains en pouvoir d’achat. Le logement constituant un besoin fondamental, le sentiment d’appauvrissement est renforcé.

LES DÉPENSES POUR LE LOGEMENT ONT EXPLOSÉ

Cette tendance ne se limite pas à la France. L’American Enterprise Institute, un think tankconservateur basé à Washington, a comparé l’évolution des prix entre plusieurs secteurs aux États-Unis. Surprise : le logement fait aussi partie des postes de dépenses ayant explosé.

La difficulté des ménages à trouver un logement abordable n’est pas seulement un problème pour le niveau de vie. Elle a également un véritable effet sur le plan politique en conditionnant notre perception du système économique. Comme l’explique Kristian Niemietz, chercheur à l’Institute of Economic Affairs basé à Londres :

Le marché du logement n’est pas n’importe quel marché. Les loyers et les remboursements des prêts immobiliers constituent le principal poste budgétaire pour la plupart des gens. Un marché du logement dysfonctionnel affecte gravement nos niveaux de vie, il a la possibilité d’annuler tous les avantages obtenus dans d’autres secteurs de l’économie. Et il a un plus grand impact que les autres secteurs sur la question de savoir si le ‘système’ est de notre côté ou non.

Avec le marché de l’emploi, le marché du logement est celui qui cristallise les ressentiments anti-capitalistes. Il constitue un nouveau front pour la lutte des classes, en mettant en scène de vils propriétaires disposant d’un pouvoir souverain sur de pauvres locataires dépourvus de capital immobilier.

LE BOUC ÉMISSAIRE DE SPÉCULATION IMMOBILIÈRE

La cherté du logement qui étrangle les ménages est imputée à la « spéculation immobilière », ce qui alimente la défiance vis-à-vis de l’économie de marché et augmente la demande en faveur d’une plus grande intervention des pouvoirs publics (logements sociaux, contrôle des loyers etc.).

Au Royaume-Uni, par exemple, le parti travailliste capitalise sur la flambée des prix du logement et ses répercussions sur les populations pour étendre le contrôle du gouvernement sur la société : logements sociaux, contrôle des loyers…

Pourtant, l’explosion des prix dans l’immobilier a des causes réglementaires avant toute chose.

L’ENCADREMENT RÉGLEMENTAIRE DE L’URBANISME

Dans la quasi-totalité des pays occidentaux, le développement de l’urbanisme est strictement encadré par des restrictions foncières mises en oeuvre dans le cadre d’une politique de planification des sols. La planification des sols permet à une poignée de bureaucrates de limiter la quantité de zones constructibles et les possibilités de surélévation, ce qui raréfie logiquement l’offre immobilière en gonflant artificiellement les prix.

Les motivations officielles font appel à des impératifs esthétiques et de spécialisation pour favoriser la « bonne » articulation des activités résidentielles, commerciales, industrielles etc.

Outre le fait qu’aucun bureaucrate n’est capable de déceler la « bonne » articulation (notion subjective), la théorie des choix publics – qui analyse le comportement, les intérêts et les incitations des parties prenantes à la décision publique – suggère au contraire des motivations clientélistes. La planification des sols servirait surtout à acheter les faveurs des promoteurs et propriétaires immobiliers installés et qui n’ont pas intérêt à favoriser l’abondance de l’offre immobilière sous peine de dégrader la valeur de leur patrimoine.

À l’image des corporations de métier, la réglementation crée donc des rentes sur lesquelles il sera difficile de revenir, au détriment d’un marché accessible au plus grand nombre.

 

sur le web  https://www.contrepoints.org/2017/11/22/303697-limmobilier-concentre-toutes-frustrations-anticapitalistes

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La liste des Enfers Fiscaux, par Forbes Asia

Cela fait suite à mon précédent papier:
LA FRANCE, L’ENFER FISCAL NUMBER ONE au monde
https://www.temoignagefiscal.com/la-france-lenfer-fiscal-number-one-au-monde/

La liste des Enfers Fiscaux, par Forbes Asia
Le magazine Forbes Asia publie tous les ans le « Tax Misery & Reform Index« .
L’objectif étant de présenter les pays qui attirent ou repoussent le plus, les Capitaux et Talents.
La France est en haut de classement, avec les plus fortes taxes dans le monde!

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LA FRANCE, L’ENFER FISCAL NUMBER ONE au monde!

” Quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes, qui vit au sein de la société , ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code moral qui le glorifie.  Frédéric BASTIAT
La question qui se pose en 2017 est la suivante :
le français (qui travaille), vous, moi, veut-il vivre dans l’enfer fiscal et y être dépouillé au nom de je ne sais quel principe creux de « solidarité » qui officialise le système bien connu des vases communicants, étant bien entendu que vous faîtes partie des vases du haut, à vider.

En 2009, Le magazine Forbes Asia a cependant établi un classement intitulé « Tax Misery & Reform Index » qui se base sur le niveau d’oppression fiscale constaté dans les différents Etats. Il ressort de ce dernier que la France arrive sans surprise, toujours number one, (encore champion du monde, comme dirait mon fils de 14 ans, en parlant de Teddy Rinner. Cette réflexion s’applique très largement à la fiscalité française) qui caracole en tête depuis Philippe Le Bel!
On peut présumer avec certitude que la France est parvenue depuis lors à conserver et même à accentuer sa position de leader mondiale (devant les fameux pays nordiques dont on nous bassine, le « il y fait bon vivre » à longueur de journée) en matière d’oppression fiscale puisque les impôts n’ont fait que suivre la courbe millénaire ascendante, jusqu’à à arriver à l’enfer.
Le notre, bien franchouillard et que bien sûr,  le monde entier nous envie, au vu de sa redistribution, vision énarque.
C’est dire que cette « solidarité » s’applique en priorité à cette oligarchie qui se redistribue l’argent extorqué de vos impôts discrètement mais fermement…

Il faut dire qu’une bonne partie de la population française, celle qui ne paye pas d’impôts, applaudie à ce pillage pensant qu’elle va en profiter un max. Douces illusions.

La communication des nouveaux fermiers généraux (Bercy et ses séides) avec l’aide de tout ceux qui mangent dans la gamelle, médias de tout poils, élus etc…étant aux petits oignons, le bon peuple n’y voit, comme d’habitude, que du feu et avale goulument les miettes qu’on lui balance en étant convaincu que c’est du caviar
La fiscalité en France devrait être reconnu par l’UNESCO, comme patrimoine mondiale.

Les riches, ces salauds de riches, en plus d’être riches ne veulent pas participer à l’effort national et planquent leurs sous.
En plus d’être riches, ce sont des mauvais français qui camouflent leur fric et ne veulent pas qu’on les dépouille.
Ils voudraient garder pour eux une partie du fruit de leur travail.
Heureusement Bercy et le Tribunal Administratif veillent pour y mettre bon ordre.

Ceux qui restent sont des riches moyens, n’ayant pas, pour diverses raisons, la possibilité de fuir notre enfer fiscal,  ils peuvent donc encore être rackettés.
Les gros riches, eux, ont mis les voiles dès qu’ils ont senti que cela sentait le roussi pour eux (fiscalement parlant) et ont émigré, qui en Suisse, qui au Portugal, bref n’importe où.
Selon le rapport transmis par le gouvernement à la Commission des finances de l’Assemblée nationale, environ 30.000 contribuables aisés quittent chaque année la France pour s’installer à l’étranger.( http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/exiles-fiscaux-vrais-chiffres-732158.html)
N’importe que pays autre que la France est un paradis fiscal, quant on vit en enfer.
Il n’y a pas besoin de faire des milliers de kilomètres. Les paradis fiscaux sont à notre porte. Irlande, Hollande…

D’aucuns prétendent qu’il faudrait éradiquer les paradis fiscaux.
Ne faudrait-il pas plutôt réformer les enfers fiscaux tels que la France ? dixit Virginie Pradel dans un bel article (https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/Ces-paradis-fiscaux-qui-cachent-les-enfers-fiscaux)
Et Bercy qui s’imagine que le modèle fiscal français va faire des émules en Europe.
C’est bien une pensée d’énarque.
Encore une école, l’ENA, qui devrait aussi être reconnu par l’UNESCO.

Personnellement, si j’avais su que ce qui m’attendait c’était d’être pillé, j’aurais vendu à temps et placé vite fait mon blé dans un paradis fiscal en l’optimisant.
La moralité, rien à foutre.
Vous croyez que Bercy quand il vous spolie s’embarrasse avec la moralité ?
Il n’en n’a rien à foutre !

E.Bolling

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L’impôt, religion du ressentiment par Nicolas Baverez

Impôts inutiles, niveau confiscatoire, extrême concentration. La loi de finances pour 2018 ne met pas un terme à l’arbitraire et au délire fiscal français.

PAR NICOLAS BAVEREZ

10 % des ménages acquittent les trois quarts des prélèvements fiscaux et sociaux. © PHILIPPE HUGUEN/AFP

L’échec de la mobilisation contre les ordonnances réformant le Code du travail a déplacé la contestation vers le budget. Dès lors que la poursuite de la hausse des dépenses et du déficit de l’État ainsi que le maintien des effectifs de la fonction publique ne laissent guère de place à l’antienne sur le manque de moyens, les attaques se concentrent sur la fiscalité et la dénonciation des “cadeaux aux riches”.

La loi de finances pour 2018 est cependant très loin de mettre fin à l’exception fiscale française. La transformation de l’ISF en IFI laisse subsister un impôt sur le capital immobilier, à la fois inutile au plan fiscal (le coût de perception sera supérieur aux recettes alors même qu’il s’ajoute aux prélèvements sur les plus-values, les transmissions et aux taxes foncières), injuste au plan social (il pèsera en priorité sur les fortunes moyennes), inefficace au plan économique (il biaise l’allocation des actifs et crée une menace d’élargissement de son assiette dissuasive pour le retour des ménages et des capitaux exilés). Le coût politique est élevé pour une demi-réforme qui assure la survie d’un impôt responsable de la fuite de dizaines de milliers d’entrepreneurs et de fortunes, du départ de 150 milliards d’euros de capital productif, de la perte de 12 à 15 milliards de recettes fiscales annuelles, d’une amputation de 0,3 % de la croissance depuis 2010.

Police des mœurs et des esprits

Le niveau confiscatoire de l’impôt va de pair avec son extrême concentration : 10 % des ménages acquittent les trois quarts des prélèvements fiscaux et sociaux. À la démagogie de la dérive des dépenses répond celle des exonérations. Alors que l’impôt sur le revenu n’est plus payé que par 46 % des ménages, seuls 20 % continueront à être soumis à la taxe foncière, qui ne va pas manquer de s’envoler. La majorité des citoyens se trouve ainsi coupée du financement des charges de la nation et des collectivités, vivant de l’impôt qu’elle juge toujours insuffisant, tandis que la partie de la France qui travaille meurt de son niveau inégalé dans les pays développés.

Troisième spécialité de la fiscalité française, sa prétention à contribuer à l’édification d’un homme nouveau en pesant sur les comportements des citoyens, réputés irresponsables, et en leur dictant leur manière de manger, se soigner ou s’informer. Le Code des impôts s’est transformé en police des mœurs et des esprits, au gré des humeurs des gouvernants. Ainsi le diesel et le tabac, après avoir été encouragés, sont-ils diabolisés, tandis que les sodas s’apprêtent à être surtaxés selon leur teneur en sucre.

La France est le seul pays développé où les contribuables sont tenus d’indemniser l’ÉEtat et l’administration fiscale pour leur incompétence et leurs violations du droit

L’exubérante irrationalité de la fiscalité française est illustrée par les avatars de la taxe de 3 % sur les dividendes, mise en place en 2012 pour compenser la sanction des règles applicables au précompte. En dépit de son illégalité, soulignée dès l’origine, et de l’ouverture d’une procédure en manquement de la Commission européenne en 2015 puis d’une cascade de condamnations, elle a été maintenue, collectant 10 milliards de recettes. Son invalidation définitive par le Conseil constitutionnel, le 6 octobre, ouvre aux entreprises le droit à un remboursement intégral dont le sous-provisionnement frappe la loi de finances pour 2018 d’insincérité. Pis, au lieu d’envisager de réaliser des économies ou de céder des actifs, le gouvernement entend financer cette charge par une contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés. La France est ainsi le seul pays développé où les contribuables sont tenus d’indemniser l’État et l’administration fiscale pour leur incompétence et leurs violations du droit.

Les travaux de France Stratégie présentent le point ultime de l’arbitraire et du délire fiscal. Ils envisagent de taxer les loyers que les propriétaires sont censés se verser à eux-mêmes et proposent, afin de rembourser une dette publique sortie de tout contrôle, que l’État confisque une partie des terrains et des immeubles construits pour exiger des propriétaires le paiement du loyer correspondant. Soit la systématisation des biens nationaux et la création d’une nouvelle forme de ces assignats qui conduisirent à la banqueroute des deux tiers en 1797.

Dogme

La fiscalité, en France, n’est plus un instrument de politique économique mais un dogme. D’où une incapacité politique à baisser les impôts, à laquelle répond l’incapacité économique de diminuer les dépenses et de les réorienter vers l’investissement. Et ce faute d’avoir le courage de rationaliser les transferts sociaux, qui culminent à 34 % du PIB, et d’effectuer les indispensables gains de productivité dans la fonction publique, au risque de s’aliéner certaines clientèles électorales…

Marx soulignait qu'”il n’y a qu’une façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts”. Ce que Marx a rêvé, la France le fait. L’impôt en France détruit la croissance et les emplois, ruine l’attractivité du pays, livre nos entreprises aux capitaux étrangers et nos talents à leurs concurrentes, entretient la défiance, sape la citoyenneté et détruit l’ÉEtat. La France se relèvera quand l’impôt cessera d’être une religion de l’envie et du ressentiment pour redevenir un outil de politique économique assurant en priorité la couverture des charges publiques au service de l’intérêt général.

sur le web  NICOLAS BAVEREZ

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Paradise Papers: une étonnante fake news de la presse subventionnée par ERIC VERHAEGHE.

Le Monde titre aujourd’hui sur les « Paradise Papers », une enquête à partir de documents confidentiels sur l’optimisation fiscale dans les paradis caribéens. Une jolie façon de nourrir la confusion entre fraude fiscale et optimisation fiscale dans l’esprit du grand public.

Dans la foulée des Panama Papers, qui avaient révélé il y a dix-huit mois l’ampleur de la fraude fiscale dont bénéficient les Bahamas, Le Monde, et plusieurs autres titres internationaux ayant pignon sur rue, publie une enquête sur l’optimisation fiscale. Une fois de plus, ce sont des documents confidentiels qui appuient ces révélations.

Regrettable confusion entre fraude et optimisation

On s’amusera quand même du tapage qui est fait autour de ces informations dont on connaît déjà le principe juridique. Certains font mine de découvrir que des entreprises, des institutions (comme la couronne d’Angleterre) ou des particuliers ont recours à des mécanismes parfaitement légaux pour échapper à l’impôt. Cette hypocrisie fait sourire puisque, s’agissant de la France, ces mécanismes sont discutés chaque année au Parlement avec toute la transparence que permettent les procédures parlementaires. Personne ne se souvient d’avoir lu la moindre ligne, dans Le Monde, dénonçant ces montages juridiques décidés par le législateur.

On regrettera simplement que Le Monde donne désormais dans la fake news et nourrisse une confusion perfide entre optimisation fiscale, qui est probablement immorale mais parfaitement légale, et fraude fiscale.

Les amis du Monde sont pourtant les premiers optimisateurs

On se demande d’ailleurs pourquoi s’embêter à courir jusqu’au Bahamas pour dénoncer des faits bien connus de tous. Il suffit de franchir la frontière luxembourgeoise pour découvrir la mécanique du rescrit fiscal qui a permis à de nombreuses entreprises transnationales de bénéficier d’une imposition proche de zéro.

On ne peut oublier ici que le Premier Ministre luxembourgeois qui a industrialisé ce mécanisme s’appelle Jean-Claude Juncker. Mais il est probablement difficile pour Le Monde d’expliquer que l’Union Européenne, dont il paraît qu’il faut se féliciter, est aujourd’hui conduite par un expert en optimisation fiscale.

C’est ballot, tout de même, d’avoir, pendant des mois, expliqué que l’euroscepticisme était l’antichambre du fascisme. Le Monde aurait gagné en crédibilité en rappelant que les faits qu’il dénonce aujourd’hui ont été théorisés par ceux qu’il nous enjoignait de soutenir pour faire barrage au Front National et à toutes ces horreurs. Vérité un jour, erreur le lendemain.

Le naufrage populiste de la presse subventionnée

Au demeurant, n’importe quelle publication Internet non subventionnée n’aurait pu se permettre de nourrir une telle confusion entre optimisation et fraude sans s’exposer à l’ire des subventionnés. Ceux-ci n’auraient pas manqué de « décoder » les fake news propagés par ces morveux de la Toile et les procès en diffamation auraient plu comme à Gravelotte.

C’est le privilège des rentiers de la presse que de proclamer avec force trompettes et tambours des fake news malsaines pour la vie démocratique. Car le lecteur moyen, en parcourant le Monde, ne fera aucune différence entre ceux qui fraudent et ceux qui appliquent les lois: tous dans le même sac, tous pourris. Le Monde propage aujourd’hui ce qu’il prétendait détester hier.

Le sujet tabou de la taxation du capital

S’il est légitime d’informer sur l’optimisation fiscale, on regrettera que tous les médias qui ont évoqué le sujet aient présenté leurs révélations en insinuant qu’il y avait fraude dans ces mécanismes, redisons-le, transparents – en France, en tout cas. Or, l’optimisation fiscale pose une fois de plus la question de la doctrine de l’incitation fiscale en vigueur notamment en France: on crée des niches pour orienter l’action des agents économiques dans un sens ou dans un autre.

S’agissant de l’optimisation fiscale, elle est largement liée à la surtaxation du capital, sujet qui mériterait d’être mis sur la table si la presse subventionnée avait pour ambition d’informer les lecteurs. Mais, manifestement…

le site de l’auteur http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/11/06/paradise-papers-une-etonnante-fake-news-de-la-presse-subventionnee/

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AVEC NOUS, RÉSISTEZ !

Vous qui êtes au fond du trou ou qui allez y finir.
Vous qui êtes dans la désespérance et que plus personne n’écoute.
Vous qui souffrez dans l’indifférence générale.
Vous qui ne dormez plus la nuit et qui êtes sans relâche poursuivi par les nervis du fisc.
Vous qui avez envie de mettre fin à vos jours pour échapper à cette vie d’enfer que vous font subir ces tortionnaires du quotidien.

Reprenez confiance en vous et avec nous défendez-vous.
Ne comptez pas sur leur compassion, vous feriez fausse route.
Croyez en notre expérience. Ils n’en n’ont pas !
Vous ne représentez rien. Vous faîtes juste partie d’un plan de carrière et de promotion.
Résistez, car souvent ils profitent de votre peur et de votre ignorance pour vous abuser.
Ne leur facilitez pas leurs exactions.
Résistez!

Nous avons tout vécu ce que vous vivez ou allez vivre.
Comme certains d’entre vous, nous aussi, nous avons été ruiné à tort.
Nous aussi nous sommes à la rue.
Nous sommes tous devenus des morts vivants socialement et financièrement.

Nous avons survécu grâce à ce site qui prouve que vous n’êtes pas seul, mais des milliers à vivre cette dégringolade sans fin.
Ce site est votre dernier vrai ami à qui vous pouvez confier votre désespoir et être compris.
Ecrivez votre histoire dans la rubrique « vos témoignages », même anonymement.
Vous n’êtes plus seul !

Emmanuel Bolling

 

PS : Claude Reichman avec ses amis a réussit, dans l’indifférence générale des médias et des politiques,  à faire tomber le RSI. A force de combat, de courage, de persévérance et de résistance…

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APRES LA DOUBLE , LE FISC INVENTE LA TRIPLE PEINE AVEC MADAME CLAIRE CHAUSSY!

Tout d’abord bravo et merci.
D’une façon générale, merci, un grand merci à tous ces dévoués fonctionnaires fiscaux qui dans un grand souci de justice, chacun à son tour y va de sa “petite initiative” pour me pousser gratuitement dans la misère.
On ne peut tondre un œuf dit-on.
Ben eux, si!

Etant, grâce à la ponction à vie (plus ou moins 35 ans et à mon âge, 68 ans, cela veut bien dire à vie) que me fait tous les mois le centre des impôts de Paris 18eme sur ma retraite (40%) je suis juste sur le seuil de la porte qui ouvre sur la pauvreté.

Je n’y suis pas encore mais il suffirait d’un petit d’un petit « coup de pouce » pour m’y faire basculer.
Ma retraite amputée de ces 40% arrive à 2 dates différentes.
Le 1er et le 10 de chaque mois. Comme tous les retraités de France.
Tous les agents du fisc connaissent ces dates de virements. Ils ne peuvent l’ignorer.
Cela fait partie de leur B.A BA.

Donc, le 10 octobre 2017, j’ai la très mauvaise surprise de constater que Madame Claire Chaussy, comptable public ( ?) du centre des impôts 18eme a envoyé le 10 (jour du versement de ma retraite Carsat) un ATD sur mon compte.
Non, non, à ce stade là, la concomitance des dates ne peut être une coïncidence. C’est délibéré.
Ma banque a donc bloqué ce qu’il y avait dessus soit 545,35€.

J’ai donc eu droit à ce que l’on peut appeler la « double peine » de la part de Madame Claire Chaussy.
Ponction saisie à la source habituelle (depuis 2014) et re-ponction saisie sur la partie dite « insaisissable » de ma retraite à l’arrivée sur mon compte.
La même trésorerie ne peut saisir deux fois la même somme.
C’est donc, semble t-il,  un abus de pouvoir caractérisé de Madame Claire Chaussy, et cet abus est fait en toute connaissance de cause. Sans sourciller.
Que risque un agent du fisc pour un abus aussi flagrant?
RIEN. R.I.E.N !!!
Là est la beauté de la chose. Il ne risque rien sauf peut-être une promotion(voir les articles de Francis Le Poizat).

Me ponctionnant ces 545,35€, cette fonctionnaire « zélée », Madame Claire Chaussy m’occasionne beaucoup de soucis car ils vont me manquer. Ce qui d’ailleurs doit être le but recherché. Ma trésorerie, si on peut appeler cela une trésorerie, déjà hyper tendue a explosé. J’ai du faire un choix dans mes dépenses « courantes ».
Madame Claire Chaussy, ma famille se joint à moi pour vous remercier de votre super initiative.

Pourquoi pas un autre ATD chaque mois le 10 ? Et puis le 1er ?
Bien sûr, si elle ne me rend pas cet argent capté d’une façon indu, et je ne pense pas qu’elle le fasse, je vais donc être dans l’obligation d’attaquer Madame Claire Chaussy au TGI de Paris.
Cela va m’occasionner d’autres dépenses d’avocat.
Ce qui ne me fait pas sourire.
je vous tiendrai au courant.
Dans un premier temps, dans un prochain papier je vous mettrai le double de la lettre en A.R que je vais lui envoyer. 

Je n’avais vraiment pas  besoin du « zèle » de cet agent.
La troisième peine est occasionnée par Madame Claire Chaussy, qui bien sûr, encore une fois ne peut l’ignorer, c’est le coût bancaire, pour mes finances, de son ATD : 133,20€.

La morale de cette histoire « fiscale », c’est que ces agents doivent être bien sûrs de leur impunité pour se permettre de tels actes.
Vous connaissez le dicton : où il ya de la gêne, il n’y a pas de plaisir…

Emmanuel Bolling

PS : cerise sur le gâteau mon impôt sur le « revenu » est calculé, bien évidement, sur les 100% de ma retraite. (https://www.temoignagefiscal.com/vive-le-r-s-a/)
Donc, en plus,  où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir…

A ce jour(30 octobre) soit 20 jours plus tard, je n’ai toujours pas été prévenu de ce “missile” ATD. J’ai eu le nom de Claire Chaussy par la Société Générale…

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Propriété : Back in the USSR avec France Stratégie ? par NATHALIE MP

 (ON VA BIENTÔT MARCHER SUR LA TÈTE!)

Le centenaire de la révolution d’octobre combiné au cinquantenaire de la mort de « Che » Guevara serait-il monté à la tête des hauts fonctionnaires de France Stratégie ? Fort préoccupés du niveau intenable de notre dette publique, ils ont publié hier un petit rapport dans lequel ils préconisent que l’Etat puisse décréter unilatéralement qu’il devient « copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels », situation qui le rendrait ainsi créditeur d’une rente pour occupation des sols de la part des autres propriétaires privés. Ingénieux, non ? Toute ressemblance avec les meilleures pratiques mafieuses – fortuite bien évidemment !

 

Que le niveau de notre dette publique ait lieu de nous inquiéter, cela ne fait hélas aucun doute. Elle a atteint 2 232 milliards d’euros à fin juin 2017, c’est-à-dire 99,2 % du PIB selon les derniers chiffres de l’INSEE. Qu’il faille réfléchir à la façon d’enrayer la folle machine des déficits qui s’accumulent depuis plus de 40 ans, c’est absolument évident et nécessaire.

Formidable ! Les fonctionnaires de France Stratégie sont justement payés pour réfléchir. Et pas pour n’importe qui. Ils sont directement rattachés au Premier ministre avec pour mission d’anticiper les mutations à venir, inventer les politiques publiques de demain et préparer les réformes.

Comme ce sont nous, les contribuables, qui les payons, on attend un peu de « niveau » dans la réflexion. Sur le papier, de celui qui fait les jolis diplômes et les gendres idéals, on est servi : que des énarques, des X-Ensae et des docteurs en économie. Du sérieux, donc. Mais aussi une légère angoisse : France Stratégie n’est autre que l’émanation la plus récente de ce qui était à l’origine un travers bien français, le Commissariat au plan.

A vrai dire, le rapport mentionné ci-dessus ne se préoccupe pas tant du cas spécifique de la France que de répondre à la question-titre « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? » à un moment où Emmanuel Macron tente d’obtenir d’Angela Merkel un budget et, pourquoi pas, une mutualisation des dettes de la zone euro, proposition que la chancelière allemande a toujours écartée. Et pour cause : l’Allemagne accumule les surplus budgétaires et ne compte nullement les voir se dissoudre dans la vertigineuse dépense publique française.

Les auteurs du rapport craignent que les disparités de niveau de dette des Etats membres cristallisent les oppositions entre pays. Ils estiment de plus que les efforts budgétaires classiques et le retour à la croissance seront lents à porter leurs fruits sur les niveaux d’endettement tandis qu’un choc économique externe à brève échéance pourrait porter un coup fatal à toute l’architecture de la zone euro.

Ils proposent donc trois pistes pour y remédier rapidement : un geste de solidarité entre Etats membres sous forme d’un swap de taux favorable aux pays très endettés, le soutien de la Banque centrale européenne par rachat des dettes puis transformation en obligations perpétuelles à taux zéro (on avance dans le loufoque), et, entre les deux, ce qu’ils appellent pudiquement « l’instauration d’un impôt exceptionnel sur le capital immobilier résidentiel ».

A partir de là, on quitte le terrain général de la zone euro pour revenir très basiquement en France. Raisonnement des auteurs du rapport :

Si notre dette publique a fortement augmenté pour atteindre aujourd’hui près de 100 % du PIB, le patrimoine net immobilier des ménages est passé pour sa part de 125 % à 255 % du PIB depuis le milieu des années 1990. Or qu’est-ce qui fait la valeur d’un bien immobilier ? Pour moitié, la valeur du terrain sur lequel il est construit. Et d’où le terrain tire-t-il cette valeur ? De son emplacement plus ou moins proche d’infrastructures publiques :

« Pour un propriétaire, la part de la valeur du terrain dans le prix de son bien immobilier dépend crucialement de l’endroit où il est situé (région, commune, quartier), et en particulier de la nature des services et infrastructures publics se trouvant à proximité. » (Rapport détaillé, page 8)

Vous ne vous en doutiez peut-être pas, mais si votre bien immobilier a de la valeur, c’est grâce à la fabuleuses qualité des services publics – payés par vos impôts, ne l’oublions pas – qui l’environnent ! Il est donc – comment dire ? – « tout naturel » que l’Etat cherche à récupérer son « dû » en se proclamant soudain propriétaire d’une partie de ce bien et qu’il exige de vous une sorte de loyer (ou rente ou taxe) pour occupation de son terrain. Un simple « rééquilibrage comptable du bilan patrimonial de l’Etat », comme disent les auteurs du rapport (rapport détaillé, p. 9).

Il est bien entendu que tout ceci se ferait dans la plus totale liberté ! Si un propriétaire refusait de payer annuellement sa taxe, pas de problème, celle-ci serait prélevée dès la première transaction intervenant sur le bien (vente ou transmission aux héritiers).

On ne sait pas exactement quelle serait la proportion que l’Etat s’approprierait, mais un exemple chiffré donné à propos de l’Italie évoque un taux de 25 % de tous les terrains résidentiels ! Finalement, toute l’opération consisterait pour l’Etat à se créer gratuitement un patrimoine foncier qui viendrait apporter une sorte de garantie hypothécaire à une belle partie de sa dette tout en lui assurant des revenus.

Les auteurs du rapport se flattent que ce système ne constituerait pas vraiment une hausse fiscale puisque la valeur des biens des particuliers diminuant (par amputation forcée), les impôts fonciers traditionnels baisseraient aussi. Mais d’une part, on ne sait rien du niveau de la rente qui serait exigée par l’Etat, et d’autre part, une fois rassuré ainsi sur la crédibilité de sa dette, on voit mal ce qui empêcherait le dit Etat de continuer à dépenser et taxer plus, de même qu’on voit mal ce qui l’empêcherait d’augmenter le taux d’expropriation en cas de besoin. Il y a des précédents, la CSG par exemple.

Ce qu’il y a de bien avec de telles idées – radicales, admettent les auteurs du rapport – c’est qu’on nous épargne la fable de l’impôt citoyen que tout le monde adore payer. Il y a longtemps qu’on a dépassé le stade où l’impôt sert à financer les activités naturelles de l’Etat, à savoir ses activités régaliennes – qu’il a du reste tant de mal à assurer convenablement en dépit de dépenses toujours plus grandes.

On voit au contraire avec une netteté sans pareil que l’impôt est une véritable spoliation, une expropriation forcée qui accable tout particulièrement le droit de propriété immobilier, à seule fin de pallier les dérives gravissimes d’Etats dépensiers au-delà de toute prudence et de toute raison.

Inutile de préciser que la solution qui consisterait à réduire véritablement les dépenses puis ensuite les impôts n’est même pas envisagée, ni dans ce rapport qui n’est pour l’instant qu’une idée parmi d’autres, ni dans le budget 2018 du gouvernement qui est pour sa part une réalité et qui pénalise déjà l’immobilier à travers sa « rénovation » de l’ISF limité à la fortune immobilière.

Alors certes, « les opinions exprimées (dans le rapport) engagent leurs auteurs et n’ont pas vocation à refléter la position du gouvernement ». Il n’empêche. Soit ce rapport sera un rapport de plus qui s’empilera dans une armoire ou une mémoire d’ordinateur, et dans ce cas il est urgent de se demander à quoi servent tous ces organismes fumeux rattachés à nos frais au Premier ministre.

Soit il attirera l’attention du gouvernement, ne serait-ce que par le fait qu’il compte parmi ses auteurs le commissaire général adjoint de France Stratégie. Dans ce cas, on est en droit de redouter la mise en route d’une gestion de notre dette souveraine particulièrement déresponsabilisante pour le pouvoir en place et scandaleusement expropriatrice à l’égard des individus, dont, je le rappelle, les droits naturels sont la liberté, la sécurité, et la propriété, cette dernière étant la condition indispensable de la prospérité. Voir les échecs de l’URSS et de toutes les économies sans respect de la propriété privée.

 

le site de l’auteur: https://leblogdenathaliemp.com/2017/10/12/propriete-back-in-the-ussr-avec-france-strategie/#more-33209

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Vendre son entreprise ? Abominable fiscalité française tordue et perverse. par Spartacus

Vendre une entreprise en France nécessite de jongler avec l’incompréhensible. Et sachez que ce schéma de vulgarisation est un condensé de textes indigestes et tous écrit dans la langue Enarque.

Préambule : pour comprendre cet article, ou déposer une critique sur le fond, téléchargez la pièce jointe qui explique le calcul de l’impôt de cession de part sociale d’entreprise en Europe.

(fichier excel ou open office).
opendocument spreadsheet - 180.4 ko
On imagine derrière l’impôt sur les plus values, le nombre ubuesque de fonctionnaires vérificateurs pour refaire les calculs d’impôt, contrôler lesdits calculs, émettre la note à payer, répondre aux contestations, suivre la procédure judiciaire, réécrire la note de calcul selon décision du juge, transmettre au percepteur, assurer les locaux et facilités de mission de tout ce petit monde, assurer les formations nécessaires itou…Des impôts phagocytés par les frais de perception
Le plus ahurissant étant, peut-être, que dans certains cas, on aboutit à une taxe de 15,5 %, plus modeste que d’autres pays. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que ceux qui profitent de cette taxe à 15,5% sont les informés et ceux qui ont vendu leur entreprise, le bon jour, au bon moment pas trop tôt, pas trot tard, la bonne année. Bref le coup de bol.
Pourquoi ne pas faire une règle simple qui aboutisse tout de suite à un impôt simple, identique pour tous et compréhensible pour tous ?
Cela nécessiterait moins de postes de fonctionnaires pour établir les règles, et soulagerait le contribuable payeur.
Comment voulez vous qu’un patron qui a vendu le mauvais jour fiscal, la mauvaise année ne se sente pas victime d’un système ubuesque ?
Un système complexe comporte toujours de nombreuses failles dans lequel l’initié peut s’engouffrer. L’entrepreneur classique, a souvent la tête dans le guidon, sa cession est souvent mal préparée. L’immense majorité d’entre eux, qui ne connaissent pas les combines ou n’y ont pas accès , se font plumer en bon pigeons. Le document de bas de page explique le calcul dans les pays d’Europe.
Même avec expert-comptable, avocat fiscaliste, la cession d’entreprise est généralement suivie de contrôle fiscal et contestation. Le cédant doit apporter la preuve qu’il a franchit avec succès les bâtons fiscaux possibles et imaginables de l’Enarchie de Bercy. L’esprit de l’impôt est intercompréhension cynique. Il faut que les textes soient soient à double sens, pour que nos fonctionnaires passent leur temps a poursuivre les contribuables perdus.
L’arbitraire de la direction des impôts qui traitera le dossier de cession, aura toute liberté à exercer son pouvoir à la tête du client. Lui a le temps, il est payé pour persécuter ceux qui n’ont pas cet esprit Kafkaïen.
Vendre son entreprise pour un entrepreneur Français est le début d’une nouvelle aventure,le combat contre le harcèlement administratif qui va suivre.
C’est l’esprit sous-jacent qui est grave !
Le monde entier contemple, ahuri, de pareils délires. Ce que l’on vous fait passer pour la norme … est une spécificité uniquement Française.
Les politiciens Français (55% des députés fonctionnaires) à commencer par le premier en chef Hollande, considèrent l’impôt comme redresseurs de patrimoine et outil consolateur des aigris et envieux. L’ignorance de ces derniers ont tendance à croire que vendre sa boite n’est qu’une minuscule démarche.
Ces faibles d’esprit, de culture Zola et Marx n’intellectualisent pas qu’en économie de marché l’impôt doit se borner à procurer les ressources nécessaires à l’état.
Un système complexe comporte toujours de nombreuses failles dans lequel l’initié peut s’engouffrer. Et ça fournit du pain à nombre d’avocats fiscalistes.
Un bon indicateur de la complexité ahurissante du régime fiscal français se trouve dans la numérotation des textes du code général des impôts.
Quelques exemples :
– l’annexe 3 du CGI contient une « section VI nonies : crédit d’impôt pour dépenses de distribution d’œuvres audiovisuelles », composé des articles 46 quater-O YZE et 46 quater-O YZF adossé au CGI, de l’article 302 septies AA ou encore les articles 302 bis ZA à 302 bis ZN
Bien entendu l’entrepreneur novice au démarrage de son entreprise ne pense pas au départ à la cession de cette dernière. Grave erreur fiscale ! Et ils sont des milliers.
Si le nouvel entrepreneur donne sous contrat privé de restitution à cession par lot de 25% le capital à des tiers qui ont obligation de mettre leurs actions dans leur PEA, il y a de forte chance de passer à coté de l’impôt….
Hollande avait promis la justice « fiscale », pire quand on voit son (CICE), il est dans la lignée de ubu, et il ne faut pas compter sur cet Énarque changer cet univers fumeux de la fiscalité Française.
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Résistance fiscale ! « Paypal » fournit les premières armes. par spartacus

Vous avez un compte Paypal ou de paiement par Internet ou un compte de transfert Western Union pour des raisons pratiques. Avoir un compte dématérialisé type Paypal, apporte un sécurité indéniable pour ses paiements sur les transferts vers des tiers sur Internet. Mais c’est un compte étranger. La loi vous oblige a le déclarer au risque de recevoir une amende de 1500€. Et ce n’est pas une blague.

Il faut absolument le faire dès maintenant, pour 2 raisons, la première c’est obligatoire, c’est la loi. La seconde c’est un acte de résistance fiscale minimum pour tous ceux qui veulent agir et manifester contre les taxophiles gouvernementaux, et pour ceux qui ont marre des impôts….

La loi :

Vous êtes tous des Cahuzac ! Vous êtes des millions à disposez d’un compte bancaire à l’étranger non déclaré, et des fraudeurs fiscaux.

Si vous disposez d’un compte Paypal, MoneyBookers, Google Chechout pour vos achats sur Internet et que vous ne l’avez pas déclaré à l’administration fiscale, vous devez recevoir une amende forfaitaire de 1500€. Il en est de même par exemple si vous avez de la famille à l’étranger et disposez d’un compte dépôt de type Western Union.

Cahuzac n’a pas à rougir, il est accompagné de 5 millions de personnes rien que pour ceux qui ont seulement un compte Paypal.

Un tribunal administratif vient de créer une jurisprudence qui confirme que posséder un compte « Paypal », est un compte officiellement « étranger ». C’est la loi et l’interprétation de l’article 344 A de l’annexe III au Code général des impôts.Concrètement, pour le Tribunal administratif responsable de cette décision et jurisprudence, « un compte ouvert auprès de la société Paypal, dont le siège social se trouve au Luxembourg, constitue un compte étranger soumis à l’obligation de déclaration, dès lors qu’il permet à son titulaire d’avoir accès à des services de paiement par Internet et de procéder à des achats en ligne au moyen de fonds disponibles sur ce compte« .

C’est donc très clair !

Cette information est passée inaperçue, mais vous êtes des millions à être des fraudeurs fiscaux. Vous êtes plusieurs millions en France a disposer d’un compte à l’étranger et ne pas l’avoir déclaré.

Les journaux subventionnés et le service communication de Bercy assurent que c’est à la marge et que vous ne « risquez rien ». Que vous pouvez tranquillement continuer votre shopping, que la jurisprudence correspond à un cas « rare ». On vous explique que la personne condamnée le « méritait bien », puisqu’elle travaillait avec. Ce ne sont que des mots et des déclarations de principe qui n’ont aucune référence législative. Ces affirmations sont en contradiction avec la loi et n’ont aucune valeur juridique. Une personne a bien été condamnée pour ce simple motif. Cela constitue pour toutes les juridictions de France un point de repère jurisprudentiel, et tout le monde doit être égal avec la loi.

On espère même qu’un petit malin va attaquer l’état et les médias, pour promotion de masse à la fraude fiscale et incitation à ne pas déclarer son compte étranger.

Vous pourrez toujours venir avec les articles des journaux « bobo » devant un tribunal administratif, la loi c’est la loi et face à la force de la jurisprudence, quand l’amende arrivera, c’est pas « le monde » ou « libération », ou l’obscur fonctionnaire des impôts qui a affirmé le contraire qui va payer l’amende à votre place.

Par ailleurs les nouvelles loi contre l’exil fiscal ont augmenté l’abus de droit. A cette amende forfaitaire, vous recevrez 40% de majoration pour déclaration frauduleuse et 10% de majoration pour ne pas avoir déclaré dans les temps.

Bienvenue dans le monde des contrôlés fiscaux.

Vous imaginez qu’un contrôleur fiscal se passera d’utiliser cette jurisprudence pour vous matraquer ? C’est mal connaître la mentalité de cette administration. Elle en a poussé au suicide plus d’un. Si vous êtes un « petit indépendant » vous n’y manquerez pas. Si vous disposez déjà d’un compte à l’étranger déclaré, on vous objectera que vous n’aviez pas d’excuses de ne pas le savoir.

Vous pourrez faire appel au conciliateur fiscal de votre département, vous aurez la surprise de comprendre ce que savent tous les entrepreneurs contrôlés, que ce sont des personnages payés par l’administration fiscale et que votre dossier est toujours analysé à charge. De médiateurs ou conciliateurs ils n’ont que le nom. Vous comprendrez, in finé que ces gens sont vos ennemis, qu’ils ne sont là que pour comprendre comment vous avez établi des arguments contre l’administration fiscale et que leur but est d’analyser vos arguments et préparer la future défense des services fiscaux devant un tribunal administratif. C’est comme ça la France, les médiateurs fiscaux sont partie prenante.

Si beaucoup d’indépendants le savent, les particuliers à revenus fixe ont une idée des services fiscaux idyllique, et n’imaginent pas l’absence de probité et la mentalité anti-contribuable.

Vous pensez certainement qu’avec un litige avec l’administration, que vos droits ou votre parole pourrait être entendue devant un tribunal administratif. Les juges des tribunaux administratifs sont des juges rouges et partiaux, 40% d’entre eux sont Franc-maçons de gauche non déclarés, ce n’est rarement et seulement à la marge que le particulier peut gagner devant cette juridiction syndiquée à l’utra-gauche, et étatiste.

Cette juridiction de juges (et partie) culturellement bolcheviques (voir le mur des cons), perpétue dans une optique étatiste d’inquisition fiscale sur les particuliers et les administrés.

La tournure que prennent les choses avec le nouveau gouvernement aggrave actuellement les choses. Ils se savent intouchables et il est bien vu de persécuter ceux qui ne penseraient pas comme eux.

Nous avons eu récemment l’affaire Cahuzac, elle sert aujourd’hui de prétexte à réécrire une partie du code fiscal, pour offrir de nouvelles voies d’enquêtes et d’inquisition de la part du fisc avec l’appui de ces juges rouges de la justice partiale.

N’espérez pas qu’une action en justice contre Paypal puisse aboutir, cette compagnie comme les autres ont d’excellents avocats, et il s’appuieront sur le fait que dans leur CGU (Conditions Générales d’Utilisation), ils déclinaient toute responsabilité.

Ne pensez pas non plus qu’un avocat spécialisé en droit administratif puisse vous venir réellement en aide. Ils sont majoritairement issus de de l’administration, et pour les « petits dossier » leur action consiste a négocier derrière vous avec les chefs de brigade administratifs, une petite « remise » pour vous faire croire qu’ils sont utile, et que vous avez gagné quelque chose. Leur but étant précisément le contraire de vous défendre, mais de faire durer le dossier en concertation avec l’administration pour vous plumer.

Résistance fiscale.

Chaque jour socialiste qui passe est une nouvelle ode à la taxation. Chaque jour qui passe en France est une nouvelle façon d’assombrir l’avenir de ceux qui entendent mener leur vie honnêtement, et d’accroître l’emprise du népotisme des obligés de l’état qui se nourrissent de ces matraquages étatistes.

Et lorsqu’on se fait attaquer d’impôts, il faut répliquer. Faire exploser la machine.

Cette France de gauche ne vit que la paperasse et l’étatisme. Elle nous détruit. Alors l’affaire Paypal est une excellente opportunité pour résister. C’est une excellente faille a creuser. Un excellent début pour entraîner notre population à résister au fiscauphiles.

La quantité d’impôts et la quantité de paperasserie demandée de façon permanente par la myriade d’administrations toutes aussi inutiles les unes que les autres, sont tels que la légitimité de résistance, devant la machine étatique devenue folle.

Il est temps de porter des coups à la machine bureaucratique Française.

Il faut appliquer ont simplement besoin d’être lancées, par tous ceux qui, ne pouvant fuir, comptent cependant résister à leur façon à ce que l’État est en train de faire au pays, au peuple.

Pour ceux qui subissent les impôts, et ne peuvent partir en exil de l’enfer fiscal Français, le plus important enfer du monde occidental, beaucoup choisissent actuellement de ne plus s’acharner à travailler, mais à lever le pied. Pourquoi risquer si c’est pour se faire spolier par les étatistes.

Chaque Français concerné par la jurisprudence « Paypal » doit écrire à l’administration fiscale. N’oubliez pas que vous êtes concerné à la fois par la déclaration comme la clôture d’un compte Paypal. Écrivez des lettres bien longues à l’administration fiscale, une pour demander le formulaire de déclaration. N’allez pas le chercher, écrivez. Faites faire de la paperasse. Écrivez des longues lettres, Demandez confirmation. N’oubliez pas que vous pouvez testez les concurrents de Paypal, et clôturer quand vous voulez ces comptes. La loi vous oblige a déclarer. Faites le ! Ne le faites pas par Internet, mais par courrier. Les abonnés des fin de travail à 15h45 doivent avoir un maximum de travail.

Ajoutez dans ces lettres à l’administration de demandes incongrues. Réclamez tout ce que vous pouvez, que vous y ayez droit ou non.

Harcelez légalement ceux qui vous harcèlent. Ne laissez passer aucune opportunité de faire passer ce message. L’administration doit recevoir des millions de déclarations de compte étranger dès maintenant. Vous devez être légaux. Si vous avez fermé un compte par le passé, signalez le. Envoyez une lettre, ils pourraient ne pas en avoir connaissance et créer avec vous un litige.

Faites gripper la machine. Ça fait 40 ans que cela dure. Réagissez ! Contre attaquez légalement.

Créez des milliers de dossiers à traiter, des milliers de cas à vérifier, des dizaines, des centaines de milliers de formulaires à échanger, d’e-mails à envoyer, de bordereaux à remplir, au sein de l’administration fiscale. Vous vous souvenez que les impôts ont pris de l’argent un jour directement sur votre compte bancaire ? Montrez que vous avez compris et que bien discipliné vous souhaiter déclarer tout, absolument tout.

N’en résistez pas qu’a cette opportunité de résister. Amplifiez la résistance. Amplifiez le mouvement et faite le savoir !

C’est le temps des taxes foncières ou d’habitation, demandez en plus des exemptions. Ça ne coûte pas grand-chose de les demander, le but n’est pas de les obtenir, mais bien de créer un vaste mouvement de papier dans la machine.

C’est un immense chantier qui attend la résistance. Il faut bien comprendre que la machine étatique ne se réformera jamais d’elle même.

Il faudra la faire écrouler par son propre poids.

https://www.agoravox.fr/auteur/spartacus-61267

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Florent Pagny, chanteur-fiscaliste PAR PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS

En s’exilant au Portugal, le chanteur met en lumière la dérive idéologique de nos prélèvements obligatoires devenus un outil de redistribution.

PAR 

Il est peu probable que le virage actuel du gouvernement dissuade Florent Pagny de s'installer au Portugal.
Il est peu probable que le virage actuel du gouvernement dissuade Florent Pagny de s’installer au Portugal. © Michel Monteils
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Les impôts des autres et la complicité du racket par Simone Wapler.

Les impôts en France restent un sujet d’écœurement comme le montrent les discussions sur les taxes « m’as-tu vu ».
Chassez le naturel, il revient au galop…

Le débat sur la taxation des yachts nous prouve que la France est un pays toujours bien engagé dans le chemin du marxisme. La flat tax est déjà mort-née puisque les revenus immobiliers y échappent.
Baisse et simplification des impôts promises par Emmanuel Macron ont vécu quatre mois. Retour des vieux démons, de la jalousie et de la rancœur.
L’économie française est à 57% contrôlée par l’Etat. C’est ce que la gauche appelle l’ultra-libéralisme ou néo-libéralisme.

100% de contrôle étatique, c’est le marxisme avec les succès économiques qu’on lui connaît et 0% c’est l’anarchie.

Nous sommes donc plus près du marxisme que de tout autre régime.

Comme vous le savez peut-être, la nuance n’est pas mon point fort. On pourrait ergoter à l’infini pour savoir où devrait être le curseur pour entrer en zone de « libéralisme économique ».

Selon l’OCDE (des fonctionnaires internationaux ultra-néo-libéraux), à partir de 46% du PIB, les dépenses publiques deviennent stériles voire nuisibles. Ce genre d’étude n’est pas populaire dans notre douce France, donc peu relayée dans les medias subventionnés.

En examinant les méthodes de manipulation, je me suis aperçue qu’il fallait avoir des revendications excessives pour arriver à un objectif. Par exemple, si vous êtes libéral, soutenez l’anarchie. Ensuite, faites des concessions au camp adverse (ceux qui veulent contrôler la vie des gens de la crèche à la tombe) et vous pourrez peut-être faire revenir le curseur des dépenses publiques en arrière.

L’IMPÔT SANS CONSENTEMENT N’EST QUE DU RACKET

Dans cet esprit, je voudrai développer l’argument suivant : l’impôt est un vol. L’Etat le prend de force. Il n’existe pas à ma connaissance de pays où il y aurait des troncs dans lesquels chacun mettrait son obole pour financer les principales fonctions de l’Etat (police, justice et éventuellement armée) et le train de vie du gouvernement. Dans la mesure où l’argent est pris sous la contrainte (on vous emprisonne si vous ne payez pas), il y a bien vol.

Pour que l’impôt ne soit plus du vol, il faudrait qu’il y ait un consentement explicite de chacun. Sur le papier, une représentation démocratique est censée garantir le consentement. En pratique il n’en est rien.

Si c’était le cas, débats parlementaires et budgets porteraient sur l’utilité des dépenses publiques et leur coût. Chaque dépense ferait l’objet d’un examen sourcilleux et attentif. Puis le taux d’une flat tax pour recouvrer l’argent nécessaire serait fixé. Là encore, toutes les études prouvent que la flat tax est l’impôt le plus simple, le plus efficace.

En France, cela ne se passe pas ainsi. L’impôt n’est discuté que comme instrument de « justice sociale », de « redistribution ».
Chacun accepte « l’impôt des autres », celui qu’il ne paie pas et qui par conséquent doit être le plus élevé possible. Chacun rêve d’échapper à l’impôt et de recevoir « l’argent des autres ».
Le jeu politique consiste à distribuer l’argent des autres au plus grand nombre possible afin de s’acheter des voix et à prendre cet argent au plus petit nombre possible, si possible en rendant les victimes haïssables.
Pour masquer le vol, la fiscalité est illisible, incompréhensible et met chacun à la merci d’un contrôleur zélé.

COMPLICES DE RACKET

Un de mes fils, encore adolescent, a été victime d’un racket dans le RER C un mercredi à 16h00 à l’âge de 16 ans. Ses trois agresseurs étaient munis de cutters. Dans la voiture, huit adultes regardaient le sol ou lisaient très attentivement leur journal pour ne pas avoir à intervenir.

Les caméras sur le quai ont enregistré la fin de l’agression. Lorsque son père l’a accompagné pour porter plainte au commissariat (un mineur ne peut porter plainte), il a vite compris que cette affaire banale n’intéressait personne. Deux mois plus tard, le scooter volé du fils du président Nicolas Sarkozy était retrouvé grâce à des traces ADN. Cette affaire était certainement plus intéressante.

Ceux qui rentrent dans le jeu de se féliciter que d’autres paient des impôts sont exactement comme ceux qui baissent les yeux en voyant quelqu’un se faire racketter. Des complices.

Si X, Y, Z veut s’offrir un yacht, un cheval de course, un jet privé, des voitures de luxe, en quoi cela nous prive-t-il de quelque chose ? Ces gens ont-ils volé leur argent ? Si oui, alors les lois sont mal faites. Si non, pourquoi n’auraient-ils pas le droit de faire ce qu’ils veulent avec ce qu’ils ont légitimement acquis ?

NOTRE VOCATION N’EST PAS LE SACRIFICE PERPÉTUEL !

« Le grand mot de ‘solidarité’ est en général invoqué comme fondement d’une obligation d’accepter la redistribution : ceux qui, sur le plan financier, ont la capacité d’aider les autres devraient le faire.

On voit immédiatement que ce raisonnement mélange deux choses très différentes : d’une part, l’aide à une personne en danger ; et d’autre part, l’acceptation d’un processus de redistribution qui porte sur l’égalisation plus ou moins poussée des moyens matériels d’existence.

On ne cesse d’asséner que ce serait un devoir de solidarité que de se soumettre à la redistribution obligatoire organisée par l’Etat. L’individu devrait se sacrifier pour les autres, moins chanceux, moins habiles ou même moins talentueux ou moins travailleurs et renoncer à une partie de ce qu’il a produit par son travail ou sa créativité pour réduire les différences de revenu ou de fortune, dans la mesure arbitrairement requise par ceux qui exercent le pouvoir. »

Thierry Afschrift, professeur de droit fiscal à l’Université Libre de Bruxelles.

La tyrannie de la redistribution, Les Belles Lettres

Si vous acceptez ce raisonnement, vous devenez complice de la tyrannie de la redistribution. Jusqu’où ? Voulez-vous que le curseur soit à 100% ?

Les impôts des autres et la complicité du racket

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VIVE LE R.S.A

Je viens de recevoir ma feuille d’impôts perso, la fameuse I.R.
Mes impôts ont augmenté de plus de 400€.
Depuis plusieurs années je vis un truc assez kafkaïen ou Bercynien, ce qui entre nous est complètement la même chose.
A Bercy nos chers énarques doivent être des fans de Kafka.

Je dois (en théorie) une somme Kolossal à Bercy qui a convaincu à 100% les juges du Tribunal Administratif et à 50%  ceux de la Cour d’Appel (c’est déjà un petit peu mieux) que mes associés et moi avions mis des camions de billets dans nos fouilles.
Malgré la relaxe du Tribunal Correctionnel pour cette même affaire.
CQFD.

Bref, ma famille et moi sommes quasiment à la rue.
Pas tout à fait mais presque.

Bercy suivant sa stratégie de la terreur, malgré mon peu d’argent, essaye par tous les moyens de me le prendre et de me pousser (avec ma famille et mes enfants) vers le statut de SDF.

Ma seule ressource financière étant ma retraite, il lui a lancé plein d’ATD sur celle ci.
Donc tous les mois ils m’en piquent 40% . 
J’en ai, d’après mes calculs pour environ 2500 ans.

Revenons à mon I.R.
Il est calculé sur ma retraite totale, faisant fi de la ponction mensuelle de Bercy.
Pas mal comme raisonnement pour vous étrangler encore un peu plus.
Ma retraite cette année a été augmentée.
Bien sûr, je n’en n’ai pas vu la couleur. C’est Bercy qui en a bénéficié. Il n’empêche que cette augmentation m’a fait sauter d’une tranche et m’a valu une « plus value » d’I.R de 400€.

Qu’il faut bien sûr que je paye.
A ce régime là, je vais finir au Bois de Vincennes…

Au final je me dis que j’aurais dû rester tranquille et me contenter d’être employé au SMIC.
Je connais des gens qui ont eu cette vie là et à la retraite, Bercy ne les fait pas chier.
Ils ont une petite maison et une petite retraite. Ils sont exonérés d’un tas de choses et vivent gentiment.
En poussant le raisonnement plus loin, j’aurais dû rester encore plus tranquille et être au RSA.
Là, j’aurais été peinard à fond.
Avec 2 enfants (j’en aurais peut être fait plus.), il me tombait dans le bec un max d’aides sociales diverses et j’étais exonéré de tout.
En cas de problème imprévu (achat d’IPhone par exemple) j’allais crier misère et une quelconque administration m’aurais débloquée des fond d’un quelconque fond de soutient.
Pour couronner le tout j’aurais, bien évidement, pour mettre un peu de beurre dans mes épinards, travaillé au black.
J’ai devant moi, de multiples exemples de ces gens qui vivent beaucoup mieux que moi en étant au RSA. Ils sont aidés à tout propos.
La dernière en date: 2000€ de prime à la casse alors que le pékin qui travaille comme un crétin n’aura droit qu’à 1000€. Je vous signale que leur voiture est déjà nettement mieux que la mienne.
Cherchez l’erreur.

Moi, je suis parti de rien avec rien et je suis arrivé, grâce à Bercy, à rien avec encore moins que rien.
Entre temps, comme un con, j’ai crée un max de  richesse pour mon pays.
J’ai fait travailler des centaines de personnes. J’ai versé des dizaines de millions d’ € à Bercy (TVA) qui sont allés en partie vers mes RSA boys, des impôts sur les sociétés, des millions aussi sous formes de cotisations diverses et variées. J’ai contribué à faire vivre des dizaines de PME.
Et encore au final, je me suis fait botter le cul par Bercy.

Et j’en ai pour 2500 ans !

Mon conseil aux jeunes entrepreneurs :
N’entreprenez rien. Ne bougez pas une oreille. Soyez un marginal intelligent et vivez cool de l’égalitarisme français. Ne dépassez pas du lot ou on vous tondra.
Et surtout votez dans la bonne direction.

E.Bolling

RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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MON LIVRE. “LA LOCOMOTIVE ou la fin des années rock” est enfin terminé!

Après 2 ans et demi d’une ponte parfois joyeuse mais aussi, douloureuse, j’ai enfin terminé mon livre “LA LOCOMOTIVE ou la fin des années rock”.
357 pages d’une aventure extraordinaire, qui malheureusement se terminera dans le sang.
Parti de rien nous avons construit la plus grande discothèque de Paris, qui a fait danser des générations de français.
Parti de rien, nous sommes arrivés à rien grâce à nos amis de Bercy.
je les remercie dans ce livre de notre ruine.
Ce livre vous fera découvrir le monde de la nuit avec ses coups tordus qui nous tombent dessus comme à Gravelotte.
Du vécu!

E.Bolling

P.S: Je me mets à la recherche d’un éditeur, si vous en connaissez un, n’hésitez pas à me le faire savoir.

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3200 milliards = cette dette hors-bilan dont nul ne vous parle par Jean-Yves ARCHER.

Le citoyen en qualité d’électeur tout autant que de contribuable sait largement qu’il existe une dette, générée par les Gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB. Mais, il y a une dette immergée qui s’invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique.

Lorsque l’Etat apporte une garantie aux prêts bancaires de l’UNEDIC ( dont la dette atteint 20 mds ), cela ne se retrouve pas dans son bilan.

Quand l’Etat soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n’est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées.

Lorsque l’Etat employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu’au budget annuel approuvé par le Parlement.

Autrement dit, ces trois exemples illustrent l’importance de ce que l’on nomme ” les engagements hors-bilan ” de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d’euros.

Dans cette question de dette publique, je dois observer que l’on abreuve les médias d’informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n’est que très rarement évoquée sauf par le désormais sénateur honoraire Philippe Marini et par son collègue socialiste Gaëtan Gorce ou le député Charles de Courson.

Si l’on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu’au jour où il est trop tard.

En pages 71 et 72 du récent rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de l’Etat pour l’exercice 2014, il est reproduit ” le tableau de synthèse des principaux engagements hors-bilan ” à l’exception des montants unitairement inférieurs à un milliard d’euros. L’annexe chiffrée fournie n’est donc pas exhaustive. A regret car  ” si c’est flou, c’est qu’il y a un loup ” pour reprendre le mot désormais fameux de Madame Martine Aubry.

A titre informatif, au sein des 3200 mds, les engagements liés au légitime  paiement futur des pensions des fonctionnaires civils et militaires représentent 1561 mds auxquels il convient d’ajouter les retraites des fonctionnaires de la Poste, soit 128 mds.

La moitié de la dette immergée vient donc des futures pensions et présente un caractère incontournable.

Le poste intitulé ” Subventions aux régimes de retraites et subventions d’équilibre aux régimes spéciaux ” qui se situe à hauteur de 274 milliards dont 137 pour la seule SNCF pourrait être analysé différemment.

Tous ces chiffres offrent la caractéristique d’être assez stables dans le temps à l’exception très notable des ” Aides au logement et contribution de l’Etat au financement du FNAL ” qui passent de 106 mds en 2012, à 109 en 2013 puis 164 en 2014.

L’ancien Secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger avait émis une boutade acide : ” L’Europe ? Quel est son numéro de téléphone ? “. On serait tenté, face à 50 milliards de glissement de dette hors-bilan lui aussi acide, de demander le numéro de portable de l’omniprésente Madame Cécile Duflot dont le ” track-record ” est empli de records dont les professionnels du logement se souviendront des années durant. Chacun observera le silence qui entoure ce dérapage de 50 milliards pour le poste du logement !

La dette hors-bilan comporte donc des variations qui interpellent l’entendement mais aussi de légitimes motifs : ainsi, on relève 412 mds d’engagements liés à la ” garantie de protection des épargnants ” ( livrets d’épargne réglementés ) au sein de la sous-rubrique ” Garanties liées à des missions d’intérêt général “.

Dans une ” communication ” ( et non un rapport ce qui n’est pas neutre ) de 215 pages de fin avril 2013 adressée à la Commission des finances du Sénat , la Cour des comptes a décrit ” Le recensement et la comptabilisation des engagements hors-bilan de l’Etat “. Convenons que ce travail très conséquent et méthodique n’a guère atteint les oreilles du public. Tout d’abord, un certain flou l’entoure car le TIGRE ( ” Tableau d’inventaire des garanties recensées par l’Etat ” page 78 ) est toujours en cours d’élaboration par la Direction générale du Trésor.

 

En République, être pudique sur des chiffres du secteur public n’est jamais gage d’éthique. Le gouvernant mise sur la crédulité ou sur l’hypoalgésie tandis que le mal perdure et enfle. Un simple chiffre : avec 3.200 milliards d’euros, le hors-bilan représente 158% du PIB. Quant à sa dynamique, elle est nette : en dix ans, ce hors-bilan a été multiplié par 3,5.

 

D’autant que la crise a évidemment un impact : ainsi, les différents mécanismes de sauvetage de la zone euro ( MES ) pèsent pour près de 130 mds au sein du passif hors-bilan.

 

Dans ce panorama qui invite au sérieux et à la componction, il faut noter que l’Etat ne perçoit plus qu’un milliard en 2012 ( contre 4 en 2006 ) au titre des garanties qu’il consent. ” Plus la protection de l’Etat a été recherchée, moins elle a été rétribuée par les entités qui en bénéficiaient “. ( rapport de 2013 sous l’élaboration du président de la première Chambre :  M. Raoul Briet )

 

 

” L’Etat, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ” a écrit le libéral Frédéric Bastiat ( Sophismes économiques ). Plus d’un siècle et demi après, cette phrase s’applique à cette partie immergée de l’iceberg qu’est la dette hors-bilan. Ainsi, le tableau de la page 41 nous apprend que le ” démantèlement des matériels militaires, destruction de munitions, dépollution de sites militaires, engagements de nature fiscale ” ne sont pas encore exhaustivement quantifiés et ont précisément fait l’objet, en 2015, d’une réserve de la Cour sur les comptes 2014 de l’Etat.

 

De surcroît, les engagements au titre du commerce extérieur ( Assurance-crédit COFACE ) appellent à la vigilance ( 85 mds ), il est crucial de relever que la dette garantie directement par l’Etat atteint 194 mds.

 

Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l’année électorale de 2017. ” Nous sommes dans une ruelle étroite et des deux toits opposés, il pleut également sur nous. ” Jean Jaurès. (in ” Oeuvres Tome 8: Défense républicaine et participation ministérielle ” ). Oui, les deux dettes implicite et explicite sont deux toits dont le financement supposerait l’équivalent arithmétique de 19 années de pression fiscale sous condition impérative d’absence d’ajout de déficit annuel additionnel.

 

Tels sont les faits saillants de cette dette qui rend muettes la plupart des voix politiques, à l’exception – jadis – de celle du libéral Raymond Barre ou du socialiste André Boulloche.

 

Jean-Yves ARCHER

Economiste

http://www.jeanyvesarcher.com/3200-milliards-cette-dette-hors-bilan-dont-nul-ne-vous-parle

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France : les avantages acquis jamais remis en cause. L’invasion des cliquets. Par Yves Buchsenschutz,

Toute une série de phénomènes sont affectés du syndrome des cliquets : ils ne fonctionnent que dans un sens et ne reviennent jamais en arrière. Ce mécanisme à l’intérêt – ou l’inconvénient – de polluer considérablement l’évaluation des phénomènes. Il brouille la perception tant de la croissance que de la valeur absolue et amène très progressivement, de manière imperceptible… à des décisions insoutenables.

Au 1er septembre 2017, le RSA (revenu de solidarité active) a augmenté exceptionnellement de 1,62% pour représenter désormais 546 euros par mois contre 537 euros depuis le 1er avril, montant qui entérinait l’« inflation » des 12 mois précédents. Il atteint désormais quasiment 50% du SMIC mais pour des personnes qui ne travaillent pas. Il est intéressant de constater que le nouveau gouvernement qui s’est attaqué au coût du travail en France et au poids de l’État, cherchant partout de nouvelles recettes et des économies, entérine sans broncher une mesure qui va pencher du mauvais côté de la balance en termes de rétablissement des comptes, et même entérine l’accélération.

Un autre cliquet qui fonctionne au-delà de toute espérance est celui des voyages « bonifiés » de la SNCF : le ticket à 10% de son prix normal. Accordé comme dans beaucoup de sociétés à l’origine, cette consommation quasi gratuite des produits de l’entreprise s’est étendue progressivement du personnel proprement dit à la famille, puis à la famille élargie, et du cheminot en titre au simple stagiaire. Je sais que des personnes ont traversé la France grâce à un billet bonifié via une de leurs belles-filles, simple stagiaire à la SNCF. Cet avantage, compréhensible au départ, a dérivé au fil du temps : il paraîtrait qu’aujourd’hui, 1 million de personnes en France paient un billet à 10% du tarif normal, alors que les effectifs de la SNCF ne comptent plus que 150 000 personnes. Or, rappelons-le, la dette de la SNCF s’élève à 44 milliards d’euros.

Le point d’indice des fonctionnaires procède d’une logique similaire : gelé de 2010 à 2016 – véritable exploit – il est reparti à la hausse pour des raisons électorales évidentes en 2016 et 2017. Par ailleurs, le point d’indice n’étant qu’une des composantes de calcul du salaire des fonctionnaires, son gel n’a pas empêché les dérapages d’autres éléments (ancienneté, glissement catégoriel, primes…), ayant entrainé une augmentation globale. On ne s’étonnera donc pas de n’avoir jamais entendu évoquer la baisse de ce point d’indice, par exemple dans le cadre de la hausse de la CSG. On entend plutôt dire, mais sans savoir comment, que cette hausse serait compensée : l’alignement du régime public sur le privé démarre mal.

Un autre point intéressant est l’exemption d’impôt sur le revenu (IRPP) par hausse du seuil de perception. Il paraît effectivement raisonnable d’aider ceux de nos concitoyens qui ont du mal à vivre sans recourir au découvert : la devise de notre République inclut bien la « fraternité ». Mais le système des cliquets fait qu’aujourd’hui la dispense d’IRPP a entraîné progressivement pour les bénéficiaires la dispense d’autres impôts (en particuliers locaux) puis s’est mis à déclencher pour eux les différentes aides, HLM, APL, RSA, CMU, loi Dalot, etc., sans compter les aides locales ou communales.

« En même temps », pour reprendre des termes chers à notre nouveau président, nous sommes passés de 50% de bénéficiaires (indigents) à… 57% de la population exemptée purement et simplement. Ceci nous donne la première place sur le podium international en la matière. « En même temps » toujours, Emmanuel Macron va exempter de taxe d’habitation 80% (vous avez bien lu) de la population. Si l’on considère qu’il est délicat, voire injuste, de faire payer les impôts directs par un Français sur deux seulement, on va probablement voir émerger un syndicat des payeurs, lequel pourrait demander à cette occasion le rétablissement d’un suffrage censitaire. Payer pour quelque chose demandé par ceux qui ne paient pas peut également relever de l’injustice, voire de l’incohérence.

Un autre cas intéressant de cliquet est celui des retraités, mais qui fonctionne dans l’autre sens. Si je prends mon exemple personnel, quand j’ai pris ma retraite il y a dix ans, je touchais 65% de mon salaire (ou plus précisément 65% de la moyenne de mes 25 meilleures années). Entre rabots successifs, inflation et hausse d’impôts, je dois être aujourd’hui aux environs de 50%. Entre nouvelle CSG (-1,7%), inflation (-1,2% ?) voire innovations en termes de taxe d’habitation (?), autres modifications diverses (+0,5% ?), je vais probablement passer à 47%. A cette vitesse-là, je serai à zéro dans 20 ans. Je vais réviser mon espérance de vie.

Les études prouveraient qu’en 2017, un retraité est mieux loti qu’un actif et en particulier qu’un jeune… ce qui justifierait la baisse régulière des allocations de retraite. Je n’ai entendu personne faire remarquer qu’un jeune démarre dans la vie avec pas grand-chose (c’était aussi la situation des retraités d’aujourd’hui), alors qu’un retraité, dans beaucoup de cas, a épargné et évolué tout au long de sa vie. Il n’est donc pas étonnant du tout qu’il ait souvent accumulé et réussi à consolider sa situation un peu mieux qu’un actif débutant. Il faut donc faire des comparaisons équitables. Cela rappelle les données de Piketty d’après lesquelles un étudiant américain ayant emprunté 20 000 dollars pour payer ses études est plus pauvre qu’un Bangladeshi n’ayant rien et en particulier pas de dettes.

Plus simplement, les grandes avancées fiscales de l’époque Hollande, qui ont en partie entraîné son désaveu, ne sont non seulement pas remises en cause, mais elles deviennent le socle d’un nouveau cliquet pour ceux qui payent (encore) l’impôt. De même le seuil de 2,5 SMIC (issu du CICE) continue à déterminer la richesse.

Que faire ?

• Reconstruire quelque chose de simple, équilibré, transparent et efficace mais cela demandera de revenir sur des privilèges. C’est vrai, c’est très dur, mais cela marche, tous ceux qui l’ont fait le savent : interrogez un échantillon de directeurs commerciaux qui l’ont fait chez des clients ou de DRH face à des syndicats, ils vous expliqueront.

• Arrêter immédiatement la politique de compensation. Un précédent article explique comment les indemnités de licenciement de la nouvelle loi travail vont en fait coûter plus cher aux patrons que les anciennes afin de compenser son plafonnement auprès des syndicats.

• Abroger les mauvaises lois et revenir aux législations antérieures si elles sont meilleures plutôt que de corriger à tâtons les effets néfastes : une bonne partie de la loi ALUR et des normes handicapés, le traitement de la pénibilité… sont tout simplement à supprimer, avant toute nouvelle reconstruction législative…

• Instaurer un suffrage censitaire : ce n’est que la généralisation du principe pollueur – payeur

Et puis surtout : diminuer les dépenses ! Quand commence-t-on ?

Yves Buchsenschutz

https://www.emploi-2017.org/france-les-avantages-acquis-jamais-remis-en-cause,a0842.html#top

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UNE VIDÉO BIEN INSTRUCTIVE…

Si vous avez envie de vous détendre un chouia, je vous conseille  cette vidéo . Elle aborde même l’ENA…
Amusez-vous bien.

 

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