Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Rencontre avec Patrick De Casanove (vidéo)

Patrick de Casanove est le Président du Cercle Frédéric Bastiat.

Nous avons participé au grand rendez-vous annuel qu’il anime à Dax.

Cette année, c’est du 22 au 24 Septembre que le Weekend de la Liberté s’est tenu. Nous avons eu le privilège d’interviewer les orateurs de cette manifestation dont le niveau était remarquable.

Patrick de Casanove tire un bilan de sa manifestation en 2017. Nous lui souhaitons réussite et bonheur pour 2018.

Cordialement. H. Dumas

 

 

 

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Adieu Francis

J’ai donc accompli les désirs de Francis Le Poizat, il ne participera plus à ce blog, y compris sous la forme de commentaires.

Sa présence folklorique était amusante.

Certes, il se prenait un peu au sérieux, mais il était aisé de lui pardonner.

Jusqu’à récemment je lui prêtais un bon fond.

Je n’étais pas dupe de sa fausse violence et de son courage fuyons. Pas dupe de sa fausse fortune, pas dupe de sa reconversion impressionnante, pas dupe des comptes qu’il réglait à travers mon blog.

Mais bon, il mettait de la fantaisie dans un sujet mortel.

Puis vint aujourd’hui.

Il a montré sa vraie nature. Cela m’a contrarié, beaucoup.

La situation de la fiscalité dans notre société est la vague qu’il prétend surfer avec élégance et compétence. Tout comme ceux qu’il dénonce il en a donc besoin pour exister.

Il n’a pas compris que le but de ce blog n’est pas de trouver ou de donner des combines aux plus malins pour échapper à la folie fiscale.

Le but de ce blog est collectif, il tente, sans illusion, de modifier la propagande gouvernementale, il tente de démontrer que la population n’a pas conscience qu’elle se fait déposséder de ses biens, de sa vie, pour un paradis sur terre qui n’existe pas.

Qu’elle paie fort cher un service public inopérant, mensonger, qui est en réalité une contrainte publique.

C’est effectivement un combat philosophique de la place de l’homme dans notre société et non une recherche de combines pour survivre dans un monde invivable.

Cela ne dépasse pas l’intelligence de Francis, mais cela dépasse son équilibre et son sens de l’intérêt immédiat.

Oui, ce monde d’aliénation peut faire peur, et au lieu de l’affronter on peut se faire croire qu’on va le dominer en gesticulant, mais hélas ce n’est pas possible, ce n’est qu’apparence.

Donc, bon vent Francis, de notre côté nous continuons à cheminer modestement, mais avec ténacité.

Nous publions les situations dramatiques, injustes, sans nous demander si ceux qui les subissent ont tort ou raison, auraient pu ou non y échapper, nous les publions tout simplement parce que nous pensons qu’il est inacceptable qu’elles existent.

Cordialement. H. Dumas

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ET HOP, l’ETAT VOLE 16.855 €

J’ai une société qui, bien que peu active économiquement, est très importante.

Elle porte un immense et magnifique projet que des élus et une administration peu regardants entravent au détriment de leurs administrés. Mais bon c’est une autre histoire.

Cette société, depuis plusieurs années, n’a que des frais, pas de rentrée.

Tous les mois il reste donc un petit solde positif à mon profit de TVA sur les dépenses. Pour éviter la paperasse et pour ne pas multiplier les actes peu importants de secrétariat, je n’ai pas demandé tous les mois, ou tous les deux mois, mon remboursement de ces TVA.

Finalement le montant total, en plusieurs années, est arrivé à la somme rondelette de 16.855 €.

J’en ai demandé le remboursement fin Octobre.

Voici ce que je reçois aujourd’hui, daté du 7/12/2017 et posté le 18/12/2017.

Ma réponse par mail de ce jour :

“Identifiant : 440487940

Correspondant : Mme Patricia VETE-CONGOLO

Rejet remboursement de TVA 2017L1138
 
Madame,
J’accuse réception de votre “rejet de réclamation” du 07/12/2017.
Vous voudrez bien justifier de la lettre du 14/11/2017 que vous prétendez m’avoir adressée, je n’ai pour ma part rien reçu.
J’attends donc votre justificatif à ce sujet.
Il n’a pas pu vous échapper que le remboursement de TVA demandé est issu de plusieurs années, pendant lesquelles je n’ai pas souhaité, pour ne pas importuner inutilement vos services, demander tous les mois les remboursements modestes que vous me deviez. Ceci est parfaitement vérifiable sur les déclarations mensuelles.
Je remplis évidemment les conditions d’assujetti à la TVA, donc de droit aux remboursements.
Les sommes que vous me devez ne vous appartiennent pas, il ne s’agit pas dans ce cadre d’une réclamation de ma part, mais de ma légitime demande de remboursement de sommes m’appartenant en dépôt chez vous.
Votre attitude ne me surprend pas, elle fait suite à une attitude constante chez vous qui consiste à piller et voler les contribuables, y compris en refusant systématiquement de leur restituer des fonds qui leur appartiennent et qui sont en simple dépôt chez vous.
Sauf changement d’attitude de votre part, qui ne m’empêchera pas de donner à votre attitude toute la publicité voulue, nous allons donc nous retrouver chez les juges, vos complices, pour qu’une fois de plus ils couvrent vos vols.
Il faut que toute la France soit consciente de tout cela, vous connaisse au delà de votre propagande.
Un jour vous serez tous recherchés pour atteinte à l’intégrité morale de l’Etat.
Respectueusement. H. Dumas”

La suite au prochain numéro.

Mais, quand même, il s’agit d’un vol. Pur et simple.

Evidemment, l’administration ne peut pas ignorer, en fonction des déclarations mensuelles, qu’il s’agit d’un cumul de petits sommes qui datent de plusieurs années, dont elle a profité pendant tout ce temps, qui m’appartiennent, qu’elle n’a qu’en dépôt.

Pourquoi demander les factures ? Chaque mois des millions d’entrepreneurs déduisent de leurs déclarations de TVA les TVA qu’ils ont payées, sans avoir à fournir les factures justificatives. Vous imaginez le contraire… la paperasse…

Mais reprendre les petites factures de plusieurs années, quel boulot pour le contribuable….. A vous dégoutter de récupérer votre fric….

Pourquoi traiter ma demande légitime de remboursement de TVA, donc de fonds qui m’appartiennent, de “réclamation contentieuse” ?

Sommes-nous là en plein dans l’amélioration voulu par Macron des rapports entre les citoyens et l’administration ou plus prosaïquement dans la continuation de l’escroquerie fiscale et de toutes ses ficelles, plus ou moins grosses ? Ici très grosse.

Cordialement. H. Dumas

PS : Je précise que pour une autre société dans la même situation, j’ai fourni trois kilos de factures pour me voir  refuser le remboursement de TVA, au motif que je n’avais pas de recette, bien que je remplissais tous les mois les imprimés en tant qu’assujetti et que le remboursement de TVA est justement fait pour palier aux manques de recettes.

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Rencontre avec Jean Bouheben (vidéo)

Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu le plaisir de rencontrer et d’interviewer Jean Bouheben, nous avons parlé de l’Adour et de cette région Ouest qui lui tient à cœur.

Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales  sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.

Cordialement. H. Dumas

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Merci Richard

Richard Armenante nous envoie cette vidéo…..

https://www.facebook.com/gilbert.derderian.7/videos/1939126126338245/

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IL EST TEMPS DE S’ORGANISER.

Créé en Janvier 2010 “Témoignagefiscal” aura donc huit ans ce premier Janvier 2018.

Ces huit ans de réflexion, de constats, de rencontres, nous ont permis de pouvoir aujourd’hui affirmer :

            – 1° – L’impôt tel qu’il est organisé est un pillage de l’Etat au détriment des forces vives du pays. Un massacre du capital, sans lequel pourtant il n’est pas d’économie possible.

            – 2° –  Cette dérive fiscale qui transforme la participation volontaire de tous aux nécessitées collectives par l’impôt en un schéma de redistribution arbitraire aux motifs largement politisés, plus injuste que le partage naturel par l’effort et la compétence, nous entraîne vers une misère collective qui peut mettre définitivement à terre notre pays. En faire un esclave de puissances économiques plus lucides.

            – 3° – La conséquence dramatique de cette situation se cristallise sur les contrôles fiscaux. D’abord autour d’une propagande visant des “fraudeurs fiscaux” imaginaires. Ensuite par l’organisation d’un espace de non droit à l’occasion des contrôles fiscaux, suivi de la mise en œuvre par l’Etat d’une terreur fiscale aux conséquences dévastatrices, générant des souffrances gigantesques, une injustice inacceptable.

Depuis huit ans nous souhaitons agir

Tout ce que nous avons imaginé à ce sujet c’est avéré difficile à concrétiser ou inopérant.

Nos lecteurs, la plupart du temps, arrivaient vers nous beaucoup trop tard.

Les dégâts que le fisc leur avait provoqués étaient irréparables. L’exemple le plus évident étant celui d’Emmanuel Bolling, qui nous a rejoints en Janvier 2014 alors que, malgré son courage et sa résistance, le fisc l’avait déjà complètement ruiné.

Nous avons créé une association, mais nous ne voulions pas recueillir des cotisations sans prestation sérieuse en échange.

Nous avons rapidement constaté qu’une fois le contrôle fiscal fini, les recours sont illusoires, juste un faux répit, une mort lente, une danse du scalp dont le tempo reste entre les mains du fisc et de la fausse justice administrative sa complice.

N’étant pas capables d’assister efficacement d’éventuels adhérents, nous avons éconduit les demandeurs.

Aujourd’hui les choses changent

Notre blog a une audience qu’il n’avait pas, régulière, comprenant des lecteurs déterminés.

Nous pouvons donc imaginer des interventions en amont, dès le début, au moment de la réception de l’avis de contrôle fiscal.

Personnellement, dès 2007, je me doutais que c’était là qu’il fallait agir.

J’ai filmé, en Octobre 2007, les deux contrôleurs qui sont venus avec la mission de me piller et de me détruire, dont le sieur Martino.

Lorsque Bercy a compris le danger, Martino a été financé pour engager des procédures visant à interdire la diffusion du film. Il les a gagnées évidemment.

Et pourtant

Le débat oral et contradictoire est au contrôle fiscal ce que la garde à vue est au pénal. Or, la garde à vue pénale est filmée.

Vous êtes-vous demandé pourquoi les gardes à vue sont filmées ?

Ne croyez pas qu’il s’agit d’un souci d’équité. Non, c’est beaucoup plus simple.

Les comptes-rendus écrits des gardes à vue étaient si peu exploitables par les magistrats qu’ils se trouvaient, notamment les procureurs, souvent en difficulté face à la défense des prévenus. Les flics ne sont ni littéraires ni objectifs, ceci explique cela.

Les magistrats ont donc souhaité connaître la véritable garde à vue, pas son compte-rendu policier, pour cela seul le film était réaliste.

La situation est exactement la même pour le débat oral et contradictoire fiscal.

La différence tient au fait que la défense du contrôlé fiscal n’a pas les moyens équitables de celle du délinquant pénal, que donc la réalité du débat oral et contradictoire n’intéresse pas les magistrats administratifs.

En conséquence

Notre première action, concrète, dans le cadre de la lutte contre l’arbitraire des contrôles fiscaux et des souffrances qu’ils engendrent, sera donc d’engager nos adhérents à enregistrer leur contrôle fiscal.

ATTENTION,

Cet enregistrement ne doit pas être occulte.

Vous devez en avertir le contrôleur avant sa venue.

Il ne doit pas pouvoir être reconnu sur le film, donc être filmé de dos ou flouté.

Nous défendrons tout adhérent qui filmera son contrôle fiscal, nous nous engagerons à ses côtés.

Donc, si vous connaissez un résistant courageux, qui vient de recevoir un avis de contrôle fiscal, dites-lui de nous contacter.

Notre deuxième action, là aussi concrète, sera, dès la réception de la notification du contrôle fiscal, de déposer une plainte pénale contre le contrôleur pour concussion.

Cela au motif que sa notification aura été mise en œuvre avant que son enquête fiscale ait fait l’objet d’un jugement public, avec les moyens de défense qui vont avec.

Nous considérons cette absence du juge à cet endroit comme l’édition d’une lettre de cachet indigne d’une démocratie, non conforme à la constitution et aux droits de l’homme.

Conclusion

Si, comme nous l’espérons, il se trouve le nombre habituel de résistants, soit 1%, en matière fiscale comme en toute matière, nous pouvons espérer sur 50.000 contrôles annuels, 500 résistants.

C’est donc 500 films, 500 procès en concussion, une vraie force qui se mettra en route, qui gagnera.

Nous sommes prêts. A vous de jouer.

Cordialement. H. Dumas

RAPPEL : MOBILISONS NOUS.
SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)

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Rencontre avec Alain Mathieu (vidéo)

Dax, à l’occasion du huitième Weekend de la liberté organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, j’ai eu le plaisir de rencontrer et d’interviewer Monsieur Alain Mathieu.

Le Weekend de la Liberté est une manifestation animée par notre ami Patrick de Casanove, à Dax. Ces rencontres libérales  sont fructueuses et alimentent réellement la réflexion sociétale et politique. Je ne peux que vous conseiller d’y participer l’année prochaine.

Bien cordialement. H. Dumas

 

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Francis Le Poizat

Donc, Francis nous a quittés. Enfin, pas de confusion, il a simplement quitté ce blog.

Autant que nous le sachions, il est en parfaite santé et vit des jours que nous espérons heureux chez lui en Provence.

C’est en Avril 2015 qu’Emmanuel Bolling et moi-même avons rencontré pour la première fois Francis Le Poizat. Il nous avait contactés.

Animant lui-même un blog, il s’impatientait trouvant que l’audience n’était pas à la hauteur de ce qu’il avait à dire.

Il nous proposait de nous parler sans mensonge des services fiscaux.

Nous nous sommes déplacés, caméra à la main, avec notre curiosité et nos lacunes de cinéastes même pas amateurs.

Ce jour là nous avons été sidérés, dans le bon sens.

Tellement sidérés que j’en ai oublié de régler le son. Tout ce qui avait été dit était inaudible. Nous avons dû tout recommencer quelques jours plus tard. A la deuxième prise l’intensité des révélations n’avait pas baissé, au contraire.

Ce qu’il nous a appris confortait notre engagement, était encore plus violent et plus stupide que tous nos cauchemars réunis.

Je n’hésite pas à affirmer que c’est ce jour là que ma détermination à lutter contre Bercy est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire légitime dans ma tête et totale dans mes actes.

Il n’était pas le premier agent des impôts nous contactant, ayant quitté la maison et désirant “être utile aux contribuables”. Il ne sera sans doute pas le dernier.

La différence tient au fait qu’il voulait vraiment casser la baraque pendant que les autres se glissent simplement dans le système, aussi nocifs après qu’ils ont pu l’être avant, puisque c’est le système qui est monstrueux.

Les révélations

Bien sûr elles n’en étaient pas complètement, nous nous doutions de tout ce que nous a dit Francis.

Mais, entre se douter et avoir la connaissance il y a un gouffre qu’il nous a fait visiter, un génocide économique dont il a démystifié les acteurs.

Il nous a apporté la preuve de leur médiocrité, de leur cupidité, de leurs limites intellectuelles. Il nous a donné du courage.

Les complications

Francis est un “publicateur précoce”.

Les pulsions qui animent son désir de faire connaître, de montrer les dessous meurtriers de Bercy, d’ouvrir les yeux du plus grand nombre sur la terreur et la torture fiscale, sur la médiocrité des acteurs de cette folie, ces pulsions il ne peut pas les refreiner.

Conclusion, ses billets arrivent à peine ébauchés, remplis de fautes d’orthographe, en langage verbal reflétant son indignation mais passant mal l’épreuve de l’écrit.

L’importance du fond, la sincérité de son engagement, les risques qu’il prend, lui font oublier la forme, beaucoup trop.

Francis n’est pas l’homme que pourrait faire croire la forme de ses écrits.

Je ne le connais que peu, mais je peux témoigner de son intelligence, de son ouverture d’esprit et de sa vraie tolérance. De son souci de ne pas détruire inutilement. De sa conscience de la nécessité du capital en économie.

En résumé, ce n’est pas un “allumé” agissant par aigreur, un fou qu’il faudrait interner, un exhibitionniste qui ne rêve que de notoriété, de célébrité à bon compte.

Pour moi, Francis est un type bien. Peut-être un peu trop sensible pour ce monde fiscal de brutes, de pillards.

Pourquoi nous a-t-il quittés brusquement, sans un mot ?

Je n’en sais rien. Je peux émettre quelques hypothèses.

La première

Très suffisamment cultivé et sensible pour mal vivre ses publications compulsives et précoces, j’imagine qu’il a pu trouver injustes les remarques qui lui ont été faites à ce sujet. Il a tort bien sûr. C’était à lui de se réfréner, de ne publier qu’après relecture et le lendemain de l’écrit par exemple.

Nous avons tous ce problème. Malgré de multiples relectures, la plupart du temps mes billets paraissent avec quelques fautes pas piquées des vers. Tout le monde n’a pas fait normale sup ou gagné la dictée de Pivot.

Disons que sa susceptibilité n’avait objectivement pas lieu de s’incruster dans nos rapports avec lui. Mais bon, il est le seul juge de ses décisions.

La seconde

Je crois qu’il a foutu un vrai bordel. Que ce bordel s’est trouvé en synergie avec une prise de conscience des français naissante face au pillage des hommes de l’Etat et à la terreur fiscale qui finit, comme toutes les terreurs, par toucher tout le monde y compris ceux qui pensaient en profiter.

Les différents organismes qui sont à la manœuvre ne peuvent pas accepter les révélations et les preuves de Francis.

Il a dû recevoir des menaces de plus en plus fortes, de plus en plus précises, notre blog encore trop confidentiel n’est pas en mesure de lui assurer une protection.

Peut-être alors la fuite qui sauve la vie ?

La troisième

Le temps et l’âge qui polissent toutes les énergies et étouffent toutes les luttes. Le temps qui momifie les comportements.

La nature qui se fout des boursouflures des hommes, elle qui fait exploser les galaxies et fondre les soleils.

Conclusion

Salut Francis, tu n’étais pas comme tout le monde, pas vraiment classable, tu nous gonflais des fois, mais on t’aimait bien, tu nous a beaucoup apporté, tu vas nous manquer… porte toi bien, amicalement.

H. Dumas

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Ces écolos, collectivistes et délateurs

Les écolos m’agacent. Modérément, pas plus que ce qu’ils sont. Mais ils m’agacent.

Leur côté fils de riches qui crachent dans la soupe me gêne terriblement.

Je n’aime pas les fils de riches qui, incapables de poursuivre l’effort ou de rependre le flambeau, prétendent que la richesse est inutile, que le capital n’a pas de raison d’être, qui se croient en osmose avec les déshérités, prêts à partager la misère, mais en 4X4 au Soudan ou ailleurs, pas en bourricot ou à pied.

Je suis issu d’un monde de pauvreté, que je n’ai pas personnellement connu mais dont la marque sur notre famille est encore significative.

Tous les miens sont issus du plateau des mille vaches où il n’a jamais fait bon vivre, tout particulièrement jusqu’au milieu du vingtième siècle.

Ils se sont enfuis, marqués pour toujours par la misère et la dureté de la vie en ces lieux, conscients que sur cette planète il y a largement pire sans que cela leur apporta la moindre consolation.

Ils sont allés chercher le confort, le chaud quand il fait froid, le froid quand il fait chaud, l’apaisement par le capital amassé, la sécurité à la place de l’insécurité, le bien manger et le bien dormir qui, accompagnés de soins de qualité, porte la vie à 85 ans au lieu de 45 ou 50 ans.

Ils ont su me faire comprendre la valeur de tout cela, le respect dû à la société capable de la donner, la nécessité de la gagner personnellement, l’indécence de la voler aux autres.

C’est sans doute pour ça que je n’aime pas les écolos, ces enfants nés de l’hyper- richesse de l’occident. Comme les fils de riches ils disparaîtront dans le même temps que notre richesse, notre capital, qu’ils détruisent volontairement.

C’est en cela que, bien que peu nombreux, ils sont mortifères.

La suffisance tient lieu de preuves scientifiques à leurs croyances de marabouts. Leur négation de la récompense de l’effort et du respect de la réussite séduit les losers.  Ils nous entraînent tous dans leur retour aux sources qui ne peut finir que par un retour à la misère.

Ouf, me voilà soulagé, place aux détails idiots

Le retour à la terre

Vers 1900 et quelque, une de mes arrière grand’mère et mon arrière grand’père étaient les deux instituteurs de l’école d’Alleyrat. Ce village du plateau des mille vaches comptait alors 500 habitants. Elle s’occupait des enfants du village, cherchant à repérer les plus vifs pour les sortir de là. Lui était en surnombre, il n’eut jamais d’autre activité que la chasse, c’était un instituteur chassant.

Aujourd’hui Alleyrat c’est 69 habitants. Est-ce un drame ?

Probablement pas vu par les 400 habitants qui se seraient bien passés d’y être en 1900, qui ont mis un siècle en s’en extraire, dont ma famille fait partie.

Sans doute que si pour les citadins écolos qui rêvent de vivre à Alleyrat et qui, empêtrés dans leurs croyances, sont incapables d’avoir l’intelligence de comprendre qu’Alleyrat ne peut pas plus les faire vivre aujourd’hui qu’en 1900.

Les centres villes

Cet après midi, lors d’un de mes voyages au long cours bimensuel entre Sète et La Rochelle, je me suis arrêté à Moissac.

J’ai pensé à Philippe, oui, notre Philippe à tous, celui qui veut revivifier les centres villes.

Dès la “sortie Moissac” de l’autoroute, on est accueilli par une zone commerciale moderne, dont le centre nerveux parait être un Leclerc. Cette zone est rationnelle, probablement pratique, propre, bien fournie en enseignes. Étonnamment même pour une si petite ville. Sans doute draine-t-elle le voisinage. Bravo pour Moissac.

Puis arrive le centre ville. C’est là que Google Maps m’entrainait, vers le n° 1 des restaurants TripAdvisor. Absolument délicieux, je vous le conseille, avec un menu complet à 15€. Le rêve.

Quant au centre ville commercial, en dehors d’un morceau de rue de 100 m, le reste n’est que ruines et désolations. Mais, d’un autre côté, des rues de 2m de large, des immeubles menaçant de s’effondrer, une ambiance sinistre, ce n’est pas bon pour le commerce.

On sent bien qu’à une époque ce centre ville a été animé, riche peut-être, si l’on en juge par les édifices religieux ou de pouvoir qui subsistent dans la cité.

Ceux qui avaient alors le pouvoir et le capital ont dû avoir une crise existentialiste type “écolo”. Ils se sont probablement assis sur leurs lauriers, gonflés de prétention, passionnés pour l’inutile, attachés à leur gloire.

Ils ont desséché sur place, les rejets ont poussé plus loin, dans la zone commerciale de l’entrée. Heureusement, la mort aurait pu être totale.

Croyez vous qu’ils se sentent responsables de leur sort ?

Qu’ils ont conscience qu’en travaillant, en laissant la vie remanier constamment leur cité, son urbanisme, ils auraient certainement gardé charme et pouvoir économique ?

Bien sûr que non. Ils croient que c’est de la faute à la malchance, alors que ce sont eux et leurs élites qui ont failli. Ils appellent Philippe à la rescousse, qui fait semblant d’arriver.

Ils ont très probablement snobé les grandes surfaces, les projetant au loin au lieu de garder avec elle un lien salvateur de proximité. Ils ont fait comme tous les notables de France, je le sais, j’y étais, je me battais contre eux.

Alors que s’ils avaient accepté l’idée de mutation, de progrès, et qu’ils aient intégré, au plus près, les zones modernes de distribution, ils auraient été dans le sens de l’histoire et leur centre ville ne serait pas dans cet état.

Le lien de proximité aurait favorisé l’échange au lieu du chacun pour soi qu’ils ont voulu. Ils ont perdu.

Il faut bien que l’industrie distribue ce qu’elle fabrique, que le plus grand nombre ait accès au confort de la modernité, ceux qui entravent cet absolu s’exposent à la ruine.

Car si tous, unanimement, répètent à l’infini qu’il faut redonner vie aux centres villes, aucun n’y vont faire leurs courses. C’est tout le charme des sondages et des plans qui les suivent.

Conclusions

Il est dur d’évoquer les détails objectivement, sans déraper vers la polémique.

Par exemple : le plastic dans les océans, les éoliennes, les gaz d’échappement, l’énergie fossile, les centres ville, les gares désaffectées, les déserts médicaux, les routes impraticables à plus de 80 km/h et les rues des villes à plus de 30 km/h, le féminisme, l’homoparentalité, le hachich, les bavures fliqueuses ou médicales, la peste, la grippe et son vaccin, le choléra, etc…

Pourtant, vous en conviendrez, par rapport à l’univers ce ne sont que des détails, quand bien même ils mettraient en jeu le confort de l’être humain, qui a le tort de se prendre pour plus que ce qu’il est : l’ultime détail.

Donc, nous y reviendrons…. Peut-être…. Mais ce n’est pas sûr…. On verra, bof.

Cordialement. H. Dumas

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Les croyances tuent, mais exclusivement les meilleurs d’entre les hommes.

Dans son ouvrage “SAPIENS”, le scientifique paléontologue Yuval Noah Harari démontre qu’il y a 100.000 ans l’Homo Sapiens que nous sommes n’était pas seul, il y avait au moins six espèces d’hominidés.

Nous avons éradiqué les cinq autres concurrents. Ce fut probablement un drame important pour la vie sur terre, au moins quant à sa diversité.

Il accompagne son affirmation d’une démonstration qui tend à prouver que tout ne fut qu’une affaire de nombre. Au-delà d’une cinquantaine de membres tout groupe de primates devient instable, va irrémédiablement vers la fragmentation et donc la composition de sous-groupes, qui en se développant subissent le même sort.

Seul l’Homo Sapiens aurait été capable de créer des groupes de plusieurs milliers d’individus, ce qui lui aurait donné la force du nombre et lui aurait permis de prendre le pouvoir sur la planète.

Cette capacité de regroupement serait basée sur sa possibilité d’élaborer des croyances abstraites ayant servi de liens de regroupement, au-delà des contraintes naturelles de liberté.

Nous savons à quel point la croyance est opposée à la raison, à l’intelligence.

Remplacer la connaissance ou la recherche par la croyance amène à l’erreur fondamentale. Ce ne sont pas les astronomes qui contrediront cette affirmation si je leur soutiens que je crois toujours en une terre plate.

Pourquoi les croyances ayant permis aux Homo Sapiens de se regrouper auraient-elles été plus intelligentes que toutes celles que nous avons ensuite eues à connaître ?

Nous pouvons donc affirmer, si nous acceptons les résultats de la théorie scientifique de M. Harari sur l’importance de la croyance, que c’est la connerie – “croyance” — qui nous a permis de dominer le monde il y a 100.000 ans.

Pour ma part, je crois non seulement cette théorie cent fois millénaire parfaitement juste, mais je constate journellement sa pertinence.

Comme disait Brassens : “sitôt qu’on est plus de quatre on est une bande de cons”

Les croyants croient, c’est à ça qu’on les reconnait :

A chaque crise cherchons la croyance qui regroupe les cons et cherchons ceux qui  la génèrent et sont les véritables coupables, la solution pourrait être là.

Aujourd’hui, au moins en France, la croyance qui emporte tout, nous détruit, est basée sur la haine du capital, ni plus ni moins.

Outrepassant la loi de Godwin, je vais aller dans les pas du dernier Goncourt “L’ordre du jour” de M. Éric Vuillard. Voilà un homme qui écrit fort bien, qui est d’une grande intelligence, d’une immense culture, mais qui est un croyant, un vrai.

Il croit que la dernière guerre qui a ravagé le monde est le fait des vingt quatre grands capitalistes allemands de l’époque. Pour étayer sa thèse il part d’une réunion imposée par Hitler où ceux-ci durent participer au financement du parti nazi. En fait, pour lui, ces vingt quatre capitalistes symbolisent “le capital honni”.

Puis, il sous-tend que c’est donc ce capital qui est le suppôt du nazisme et donc des ravages en découlant, évidemment du génocide juif, mais ce dernier point il ne l’exprime pas clairement dans toute son horreur.

Il en veut pour preuve la pérennité du capital, de ces 24 capitalistes entre autre, après la défaite allemande et jusqu’à aujourd’hui.

Ce faisant il occulte deux choses:

            – Que le capital — mais je l’ai si souvent dit — est la base de l’organisation sociale, du progrès. Evidemment en économie, mais aussi en toute activité humaine, culturelle, scientifique, philosophique etc… car il est le simple fait d’accumuler et de transmettre, la base donc de notre humanité.

            – Que le capital est naturellement soumis, tout particulièrement aux croyances qu’il ne peut affronter sous peine de disparaitre. Imaginez la difficulté de développer un capital culturel en Corée du Nord, autre que celui qui est autorisé par la croyance communiste en cours.

Sans en dévoiler l’auteur —  je ne souhaite en aucun cas lui nuire —  je vous rapporte un extrait du mail que je viens de recevoir d’une major du bâtiment : ” affronter les élus ne fait pas partie de notre ADN”.

Affronter les élus, le plus souvent pourvoyeurs de croyances, ne fait en effet pas partie de l’ADN des entreprises qui, elles, ne peuvent épouser aucune croyance. Elles seraient immédiatement détruites. L’entreprise ne doit sa survie qu’à son intelligence, elle fuit la croyance qui la tuerait.

Les vrais initiateurs des croyances et leurs victimes

Ce sont évidemment les politiques et donc les hommes de l’Etat qui usent et abusent de la croyance. C’est leur substrat, leur point d’appui. Les masses ne les suivent qu’à travers la croyance, comme l’a démontré le professeur Harari.

M. Vuillard en fait aussi la démonstration lorsqu’il décrit de belle façon l’accueil des Allemands par le peuple autrichien, et la propagande pacifiste des autres états en cause.

Les croyances viennent du peuple et lui sont destinées, elles sont le défaut majeur de celui-ci, elles tuent.

Elles tuent d’abord les boucs-émissaires, puis tout le monde.

Les juifs ont été les boucs-émissaires d’une des dernières grandes croyances nocives : le nazisme. Ils n’ont pas été les premiers. Hélas, ils ne sont déjà pas, et depuis longtemps, les derniers.

Aujourd’hui, en France, ce sont les “fraudeurs fiscaux” — plus exactement les détenteurs de capitaux qui ne peuvent être que des fraudeurs fiscaux — qui sont présumés coupables et donnés à la vindicte populaire des croyants par les initiateurs de croyances que sont les avides de pouvoir, les politiques et leurs affidés leurs relais de propagande.

La vie est un enfer pour les “fraudeurs fiscaux” isolés et torturés par le peuple lobotomisé.

Le capital est l’objet de la haine des croyants. Ils croient, pauvres niais, que l’éradication du capital leur apportera l’égalité. Alors que le résultat ne sera que la misère pour tous, la soumission à d’autres qui auront su le créer, l’épargner et le protéger.

Jusqu’au moment où la faillite emportera tout, où la croyance actuelle sera discréditée, ceux qui se dressent contre elle souffriront, ils seront tués. Pendant que ceux qui y adhèrent seront, in fine, eux aussi les dupes de l’opération.

Puis, viendra peut-être un instant de paix, immédiatement suivi d’une nouvelle croyance manigancée par toujours les mêmes hommes du pouvoir politique.

Ainsi tout recommencera. La connerie ce n’est pas comme la couche d’ozone, c’est inépuisable.

Bien cordialement.

PS : je dédis ce billet à ce lecteur qui, m’appelant ce matin longuement, m’a donné l’impression d’être utile.

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Le père Noël est vraiment une ordure (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Johnny HALLYDAY

Je suis d’un an plus jeune que Johnny Hallyday. Je dois dire qu’à l’époque des faits, dans les années 60, j’étais plus Dutronc que Johnny.

Ceci dit ce n’est pas de moi dont je voulais vous parler, désolé pour cet écart.

Nous sommes, parait-il, quinze millions à avoir suivi les obsèques de M. Hallyday à la télévision et, quand même, pas loin d’un million qui étaient sur place.

C’était des obsèques XXXL, l’émotion était indéniablement présente et colossale.

Un petit coup de chapeau à Madame Line Renaud pour sa sensibilité et sa vraie modestie.

Une fois l’émotion exprimée, la larme séchée, on se prend à penser : “mais qu’est-ce qui c’est passé ?”

On a vu une église pleine d’apparatchiks et à l’extérieur une foule faite de gens simples, les deux hermétiquement séparés par deux barrières, l’une matérielle, l’autre abstraite. C’était saisissant.

La sincérité des gens simples était évidente, celle des apparatchiks plus suspecte, au moins pour certains.

La question est la suivante : le pouvoir était-il dans l’église ou dans la rue ? Car, derrière l’émotion affichée, il était bel et bien là le pouvoir.

Il m’a paru que les hommes de pouvoir étaient contraints. Rien en effet n’aurait pu arrêter la déferlante de la foule venue partager une émotion, qu’elle dut laisser sur le trottoir en repartant bredouille.

Les apparatchiks avaient décidé de canaliser foule et émotion à leur avantage. Ils l’ont bien fait, on n’y a vu que du feu.

Que représentait cet homme, Johnny, pour cette foule venue spontanément — pas comme pour les défilés politiques ou syndicaux organisés et payés par les partis ou les syndicats — ?

Seul chacun des participants le sait au fond de lui, ou croit le savoir.

Voici mon hypothèse, qui n’est donc qu’une hypothèse.

Au préalable un petit détour chez moi.

Figurez-vous qu’il fut un temps où nous donnions à manger aux animaux sauvages de notre jardin. Gardons raison ce n’était pas des lions, il ne s’agissait que d’écureuils, de pies et de palombes, mais ils venaient manger journellement à deux mètres de la fenêtre de notre séjour.

J’ai pu les observer longuement.

Nous ne les alimentons plus car notre maison était alors envahie de tiques, ce que nous attribuions très injustement à notre chien, alors que lui-même était la victime de ces animaux sauvages transporteurs de parasites. Nous avons supprimé la nourriture, ils ne viennent plus, nous n’avons plus de tique.

Revenons au sujet, la particularité de ces animaux, en dehors de leur beauté et de la curiosité qu’ils provoquent, c’est qu’ils vivent dans la peur.

Une peur constante, visible, qui les met en mouvement perpétuel, prêts à faire face ou à détaler. Une peur si inquiétante qu’elle fait peur à observer.

Dans le même temps, mon chien lui ronflait à longueur de journée. Il était étranger à la peur, sauf s’il pensait encourir mon courroux après avoir fait une connerie.

Il était clair que mon chien a échangé sa peur contre sa liberté. En acceptant d’être mon animal domestique, d’être sous ma servitude, il a éloigné la peur.

Il y a donc un lien fort entre la liberté et la peur. La liberté fait peur.

Comme les animaux les hommes croient n’avoir que deux choix, la peur ou la servitude.

De la même manière que les animaux, il n’est pas rare que les homme contractent un marché de dupe et doivent subir la peur tout en ayant accepté une servitude qui finira mal pour eux. Il faudrait en parler avec les vaches, avant leur arrivée sur l’étal du boucher.

J’imagine que Johnny représentait la liberté pour tous ces gens simples qui ont abandonné leur liberté aux apparatchiks pour éviter la peur qu’elle véhicule.

Je crois que c’est cela qu’ils sont venus dire : “Tu nous quittes, “capitaine même pas peur”, nous étions libres à travers toi, que va-t-on devenir ?”

Car Johnny Hallyday c’était : la moto “même pas peur”, le fric “même pas peur”, les impôts “même pas peur”, les déserts “même pas peur”, les femmes “même pas peur”, les apparatchiks “même pas peur”, jamais peur Johnny.

Il était donc, entièrement, à travers sa musique, ses chansons et sa vie, ce message d’intrépidité, de refus de la peur, de passion de la liberté individuelle, de toutes les libertés. Ce message il l’exposait au grand jour, tous pouvaient le partager, se l’approprier, il le leur donnait.

C’est ce message qui perturbe gravement la pensée politique de Mélenchon, qui ne peut ni l’entendre, ni le voir, ni le comprendre et n’a pas apprécié cette cérémonie dédiée par les gens simple au courage en même temps qu’à l’amour de celui qui vivait pour eux ce courage.

Sur ce blog nous connaissons bien les ravages de la peur.

Notamment son résultat le plus commun, l’abandon des libertés en espérant, en échange de la servitude, ne plus avoir à affronter la peur. C’est ce réflexe universel qui domestique, au profit de leurs tyrans, les animaux et les hommes.

Personnellement, comme tout le monde, j’ai eu très peur toute ma vie, j’ai encore peur. Notamment Bercy me fait peur.

Je pense à Jean Moulin et à sa lucidité, lui qui agissait en toute conscience de la peur et qui s’est jeté par la fenêtre pour que la peur ne l’oblige pas à trahir face à la torture. Résister fait peur.

Le gout de la liberté, l’idée que l’on se fait d’elle — peut-être simple utopie — vaut d’affronter la peur. D’autant que de multiples preuves sont là pour nous faire savoir que la servitude n’est pas une garantie contre la peur.

Johnny Hallyday, bouclier anti-peur ?

C’est ce que je crois. La foule qui était présente refuse la servitude qui lui est imposée par les hommes de pouvoir, mais la peur la paralyse, elle extériorisait en venant ici son désir de liberté à travers Johnny Hallyday, le jour de sa mort elle se trouve orpheline de cet ami sincère qui n’avait “même pas peur” et soulageait sa servitude. Les hommes de pouvoir n’avaient pas le choix, s’ils avaient entravé cette foule, elle aurait explosé.

En cela on peut dire que oui, au-delà du saltimbanque, au-delà de l’être aimé et aimant, Johnny Hallyday était quelqu’un d’immense.

Il faut être immense pour porter seul la peur de tous.

Cordialement. H. Dumas

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Le 100 mètres, la course reine des olympiades, vu par Bercy

En 2020, le monde entier aura le regard tourné vers Tokyo, tout particulièrement  vers les huit couloirs de la piste du 100 mètres.

Il y a deux façons de regarder cette course mythique, celle du plus grand nombre et celle de Bercy.

Celle du plus grand nombre :

Cela consiste à observer l’événement, en ayant au préalable choisi ou non un favori, puis à partager la joie du vainqueur acclamé et fêté par le stade, la presse et finalement le monde entier.

En espérant, évidemment, que le record jusque là atteint soit pulvérisé.

Si en 2020 je suis là, si je regarde cette course — ce qui n’est pas sûr car je n’ai ni la passion ni la compétence requise — je sais que je la verrai de cette façon, de la façon du plus grand nombre.

Celle de Bercy :

Elle est tout à fait différente.

Bercy ne partagera pas la joie du vainqueur, pas plus que celle découlant du nouveau record éventuellement établi.

Non, Bercy dit ceci : “est-il juste que sept coureurs perdent cette compétition, au profit d’un seul qui la gagne ?”

Car n’oublions pas que tous se sont entrainés durement des années entières pour cette course. “De quel droit un seul pourrait-il retirer des satisfactions à la suite de ces efforts au simple motif qu’il serait arrivé le premier ?” dit Bercy.

D’autant que les experts de Bercy ont calculé la trace carbone de ces années d’entrainement et il faut bien reconnaître qu’elle n’est pas anodine. En effet, si l’on ajoute les déplacements, la nourriture des athlètes et de leurs staffs, la construction des pistes d’entrainement, l’usage d’avions pour aller partout dans le monde, les soins médicaux — autorisés et interdits –, ils arrivent à un total qui égale les pets de 100 éléphants pendant deux ans, ce qui n’est pas anodin quand par ailleurs il est de notre devoir de protéger ces animaux, et leurs flatulences conséquemment.

Ici, Bercy nous rappelle que la vision du plus grand nombre, celle que l’on croit naturelle, n’est en réalité que la jungle, les restes sociaux de l’animalité qui a été la notre avant l’arrivée de “l’énarquie” qui, heureusement, a pris aujourd’hui le pouvoir et régule nos pulsions pour notre plus grand bien et celui des autres.

Le 100 mètres n’est pas le seul visé par le regard de Bercy

Si vous frémissez pour une équipe de rugby du Top 14, pensez aux treize équipes qui perdront la compétition et ne soulèveront pas le bouclier de Brénnus, à leur frustration et à la trace carbone de tout ce bazar.

Pareillement pour votre équipe préférée de football, et ainsi de suite pour tous les sports qui pourraient vous attirer en tant que supporter ou simple spectateur.

Cessez d’acclamer le vainqueur, gardez vos émotions pour les vaincus.

C’est l’attitude noble de l’homme nouveau “Bercyen”, en cours de conception.

Réfléchissons Jean Pierre

Plus de vaincu, donc plus de vainqueur dans le monde aimant de Bercy : “Si l’on entrave ton crampon de droite, tend le gauche”.

Reste qu’il faut quand même organiser les olympiades, le monde entier compte dessus, tout particulièrement les organisateurs et les annonceurs qui passent à la télé pour l’occasion.

En ce qui concerne le 100 mètres, pas de problème. Au coup de pistolet du départ les “athlètes” se lèvent, se prennent par la main et avancent paisiblement vers l’arrivée, sans que l’un dépasse l’autre, dans un grand mouvement collectif égalitaire.

Après la photo-finish le rassurant sur l’absence de vainqueur le stade exulte, le monde entier vibre, aucun record n’a été dépassé, la foule se prosterne aux pieds de Bercy au coup de trompette prévu à cet effet donné du haut du beffroi olympique.

Il reste un problème: comment va-t-on sélectionner les compétiteurs ?

Mais par le tirage au sort. Une méthode qui a fait ses preuves, régulièrement employée par la gente Bercyenne collectiviste qui exerce le pouvoir. Est-il quelque chose de plus juste que le tirage au sort, qui annihile tout effort et toute compétition, toute différence ?

Déjà appliqué aujourd’hui aux notaires, aux étudiants, aux fortunes économiques qui ne sont acceptables que découlant du loto, il conviendra parfaitement pour les nouveaux athlètes.

Il faudra quand même réserver, par esprit d’équité, quelques places d’office aux “malmarchants” qu’éventuellement les autres compétiteurs porteront lors de la compétition. D’abord une pour 7, puis après un entrainement ad hoc 2, puis 3 et enfin 4 soit un “malmarchant” par compétiteur, ce qui parait la bonne solution pour une parfaite justice égalitaire.

Conclusion

Ce n’est pas pour rien que le 100 mètres est l’épreuve reine des olympiades. On voit bien que de reine il faudra bien peu pour qu’elle devienne plébéienne, juste un passage par la case égalitariste de Bercy.

En France ce ne sera pas un problème, tous les relais d’opinion sont prêts pour la mutation, les cerveaux ont été préparés, ils se passionneront facilement, si ce n’est pour la compétition elle-même au moins pour sa préparation et pour la désignation des athlètes participants. Je vois bien le tableau et j’entends déjà les discussions.

Dans le reste du monde ce sera peut-être plus problématique. Il faut le dire, le reste du monde n’est que très peu civilisé. Les pauvres, ils n’ont pas Bercy, qu’ils nous envient avec aussi notre Sécu.

Quoiqu’il en soit, s’il le faut, nous ferons des jeux olympiques mondiaux exclusivement français….

Bien cordialement. H. Dumas

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Le projet de loi N° 424

Un numéro c’est bien, c’est un peu ce que nous sommes tous devenus. Le numéro c’est l’appartenance au groupe, sans autre distinction que celle du rang dans le groupe, sans identité personnelle.

Je vous mets un lien pour accéder au projet de loi N° 424 : LE LIEN.

En ce qui nous concerne il vous suffit de lire les articles 3, 4 et 7, ce sont les seuls qui visent directement la fiscalité.

La globalité de ce projet loi est une insulte à la démocratie,

Comment peut-on demander à nos députés de voter une loi globale à l’intérieur de laquelle sont des sujets aussi différents que :

La fiscalité, les infractions au Code Forestier, la délivrance des passeports, les dons aux églises, les matériaux de construction, les facultés, les aides à domicile, les structures de surveillance agricoles, le Taux Effectif Global des banques, la participation du public aux projets environnementaux, la décision d’implantations d’éoliennes par décret !!!, les licences des entreprises de spectacles vivants (les gladiateurs sans doute), les décharges publiques, les forages d’eau, c’est du Prévert non ?

Franchement que devra faire le député mécontent sur un de ces points ? Ronger son frein et voter ?

Quant aux petits malins ce sera, comme d’habitude, le moment de passer un amendement sans rapport avec rien, mais qui arrangera quelques copains. C’est dans ces conditions qu’a été supprimée l’exemption de charges sociales personnelles pour les travailleurs indépendants de plus de 60 ans ayant eu quatre enfants, ou encore qu’a été introduite la limitation à 18 mois des promesses de vente simples. Pas grand-chose certes, mais de quoi satisfaire quelques administrations amies. Ainsi va la pétaudière.

Revenons au projet de loi n° 424 et admirons la poésie des scribes de l’Etat :

“Et la France a effectivement la chance d’avoir un service public de grande qualité grâce à des agents habités par le sens de l’intérêt général”.

Elle n’est pas bonne celle-là ?

Plus loin hélas :

“Mais la France ce sont les Français. Ils ne supportent plus ce qui les paralyse tout en appelant la protection de l’État et ses arbitrages.”

Qu’elle bande d’emmerdeurs ces français, la vie serait plus simple sans eux pour notre belle administration. Si nous pouvions n’être qu’entre fonctionnaires….

Mais soyons raisonnables et larges d’esprit :

“L’État doit faire un usage circonspect de sa puissance quand l’essentiel, la survie de la nation, la justice et l’ordre, ne sont pas en cause. Il ne saurait se substituer aux acteurs sociaux : bienveillant et ouvert, il doit protéger la liberté, l’initiative, offrant, au service des dynamiques sociales, des outils, des garde fous, et un cadre à un nouvel agir collectif.”

Cet éclair de lucidité est accidentel.

Pourtant, plus loin la surenchère :

“Il s’agit désormais que les citoyens soient au cœur du droit”. Trop fort….

Bon allons maintenant au fond du problème

L’article 3 est présenté ainsi :

“Il poursuit cette démarche et prévoit de réduire de moitié le montant dû au titre de l’intérêt de retard en cas de dépôt spontané par le contribuable d’une déclaration rectificative. Par ailleurs, dès lors que l’intérêt de retard, constituant le « prix du temps », reste dû, alors le droit à l’erreur est applicable. Le fait de ne pas l’appliquer lorsque les sanctions en matière de contributions indirectes sont mises en œuvre conduirait à un enrichissement sans cause du redevable de mauvaise foi. Par mesure de cohérence, la disposition de l’article 1727 du code général des impôts selon laquelle l’intérêt de retard n’est pas dû en cas d’application de sanctions prévues par ce code, suite à une infraction constatée en contributions indirectes, est supprimée”.

Cela parait un peu compliqué, mais c’est très simple : il n’y a rien de changé. Simplement les particuliers ont accès a un processus déjà ouvert au professionnel, qui ne s’applique jamais. Et c’est 50% minima dans  les cas les meilleurs.

L’article 4 est présenté ainsi :

“Il introduit par ailleurs un rescrit qui permet au contribuable faisant l’objet d’un examen ou d’une vérification de comptabilité d’obtenir du vérificateur une prise de position sur un point examiné au cours du contrôle.

La possibilité actuellement offerte au contribuable de régulariser les erreurs révélées au cours d’un contrôle moyennant l’acquittement sous trente jours de sa dette envers le Trésor et le paiement d’un montant d’intérêt de retard égal à 70 % de celui normalement dû, est actuellement limité aux vérifications et examens de comptabilité. Aussi, l’article 4 étend-il cette procédure de régularisation à l’ensemble des procédures de contrôle fiscal : contrôle sur pièces, vérification de comptabilité, examen de comptabilité et examen contradictoire de situation fiscale personnelle.”

Si vous trouvez un vérificateur qui vous fait une attestation dans ce sens, n’hésitez pas à nous joindre en urgence, vous avez gagnez une magnifique médaille en chocolat éditée par Témoignagefiscal, en plus des 30% de remise. Mais vous l’avez toujours dans le c…  pour les 70%.

L’article 7 est présenté ainsi :

“Il porte habilitation à développer la relation de confiance dans les relations entre les entreprises et l’administration fiscale, afin notamment de définir le cadre dans lequel l’administration pourra, sur la demande des entreprises et le cas échéant sur place, examiner la conformité de leurs opérations à la loi fiscale et prendre formellement position sur l’application de celle-ci.”

Alors là fuyez, parce que la position formelle ne vaut que si l’administration ne la remet pas elle-même en cause dans le cadre d’un nouveau contrôle, car elle en aura le droit.

Conclusion

Au jeu de loi, notre bébé Macron est fortiche.

Cette loi, qui sera largement amendée en faveur du fisc, n’en doutons pas, s’avérera probablement liberticide et coûteuse pour nous, comme toutes les autres.

Finalement la montagne n’accouchera pas d’une souris, ce n’était qu’un pet.

Cordialement. H. Dumas

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La loi de Godwin, et oui… comment y échapper…

De façon récurrente explose une haine du capital, accompagnée d’une occultation profonde de sa réalité d’outil indispensable à l’économie.

Cette haine suicidaire et ridicule — généralement conséquence de la faillite de l’Etat qui s’est au préalable fait passer mensongèrement pour le grand organisateur de l’économie — est obligée de se dissimuler derrière une image, un bouc-émissaire.

Hier les boucs-émissaires s’appelaient les juifs, aujourd’hui on les appelle les fraudeurs fiscaux. Les premiers étaient innocents, les seconds aussi.

Mais, dans les deux cas, c’est le même processus qui est à l’œuvre pour le même résultat à venir. Nous y voila M. Godwin.

Les juifs (lire les réputés Détenteurs du Capital, que nous nommerons DC)

Le 27 Février 1933 incendie du Reichstag dans une Allemagne en faillite, et le 23 Mars 1933 les premières lois liberticides sont mises en place. Une majorité d’allemand souscrit à la dynamique engendrée. Hitler prendra le pouvoir démocratiquement.

Normalisation de la pensée, installation de la pensée unique et de la délation, dès le 1 Août 1933 les DC voient leurs activités professionnelles boycottées.

A partir du 15 Septembre 1935 les DC sont privés de leur nationalité.

Le 26 Mars 1938, les DC doivent déclarer tous leurs biens et reçoivent l’ordre de cesser toute activité économique au plus tard le 1 Janvier 1939.

Le 9 novembre 1938, La Nuit de Cristal voit les DC persécutés et 7.500 de leurs entreprises commerciales ou professionnelles saccagées.

Le reste du monde s’était couché à Evian le 23 Mars 1938.

Puis les choses iront au bout de l’horreur, que l’on connait.

Les fraudeurs fiscaux (lire les réputés Détenteurs du Capital, que nous nommerons les DC2)

Boucs-émissaires de la faillite prévisible et à venir sous peu de l’Etat français, les DC2 sont stigmatisés depuis plusieurs années à grands renforts de communications officielles reprises goulument par tous les médias.

Bien que notoirement indéfinis, les DC2 sont détestés de la majorité.

Nous sommes à l’étape 23 Mars 1933 : les lois liberticides et leur propagande, un lecteur me fait parvenir ceci :

L’arrêté du 14 novembre 2017  aurait pu passer inaperçu. Et pourtant, il confère à Bercy une bien précieuse autorisation.

 Le traitement est mis en œuvre :
«-à titre pérenne, pour les fraudes relatives aux professionnels ; 
«-à titre expérimental, pour une durée de deux ans, pour les fraudes relatives aux particuliers.

L’évasion fiscale en chiffres (source MINEFI)       fEvasion fiscale.pdf

Le rapport du sénat (source EFI ) 

La Cour des comptes  avait   publié le 10 octobre 2013, un référé adressé au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur l’organisation, les méthodes et les résultats du contrôle fiscal en France. 

Les recommandations de la Cour des comptes pour lutter contre la fraude fiscale 

“Elle concerne des contribuables de nature très différente, note-t-elle, des personnes physiques dont les activités sont, pour l’essentiel, légales, de grands groupes qui utilisent abusivement des mécanismes d’optimisation fiscale ou encore des réseaux criminels qui ont notamment investi le champ de la fraude à la TVA.” 

Ce dispositif de ciblage automatisé de la fraude fiscale. déjà mis en place  pour traquer les fraudes des entreprises depuis 2014, à titre expérimental tout d’abord, puis pérennisé  en 2015  est ainsi élargi à l’ensemble des contribuables de l’Hexagone.

REPARTITION DE L IMPOT SUR LE REVENU (IR 15/16)
1.2% des foyers fiscaux paient 32% de l’IR
13.5% des foyers fiscaux paient 78.2%

Explications.par Hélène GULLY

Pour améliorer la lutte contre la fraude fiscale, l’exécutif autorise son ministère de l’Economie et des Finances à utiliser, temporairement pour les particuliers, un logiciel analysant des milliers de données des Français. un robot informatique capable de traquer plus efficacement les fraudeurs,

Une definition du data mining 

Cette procédure est déjà utilisée en Italie depuis 2014 Italie le contrôle fiscal par un robot…le redditometro   et en Belgique Le data mining fiscal en Belgique

 les sources de renseignements de la DGFIP

L’avis de la CNIL sur le traitement automatisé de lutte contre la fraude
dénommé « ciblage de la fraude et valorisation des requêtes » 
 

Explications.par Hélène GULLY

Ce dispositif, déjà mis en place  pour traquer les fraudes des entreprises depuis 2014, à titre expérimental tout d’abord, puis pérennisé l’année suivante, est ainsi élargi à l’ensemble des contribuables de l’Hexagone.

Pour Bercy, cette extension est nécessaire : les omissions fiscales réalisées par les particuliers étaient ,pour BERCY, en 2015 plus importantes que celles relatives à la TVA. D’où l’importance de renforcer l’arsenal du fisc. 

L’évasion fiscale en chiffres (source MINEFI)       fEvasion fiscale.pdf 

Le site de l’ONG iconoclaste CCFD Terre solidaire

Je n’ose pas vous souhaitez de bonnes fêtes de Noël et une bonne année 2018.

Dans cinq ans c’est la nuit de cristal. Partez, vite.

Bien cordialement. H. Dumas

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L’incroyable scénographie des plans d’urbanisme de La Rochelle

Touchant à l’espace vital des hommes, les plans d’urbanisme sont un lieu sociétal spectaculaire où se côtoient la croyance et la raison, mais aussi l’Etre et l’Avoir.

La croyance et la raison

La croyance, parce que ceux qui croient projettent, à l’occasion de ces plans d’urbanisme, leurs croyances personnelles de l’organisation de la collectivité et obtiennent en retour les moyens de coercition de la force publique pour imposer ces croyances.

La raison, parce que ceux qui raisonnent perçoivent, à cette occasion, les limites de la raison lorsqu’elle doit prendre en compte une quantité illimitée de paramètres, certains totalement inconnus du présent, d’autres si nombreux que leur masse les rend impénétrables. Force alors leur est d’admettre que la seule réponse possible à cette situation est l’inconvenante et indéfendable liberté, qu’ils n’osent pas revendiquer, ou que peut-être ils limitent à leur usage et non à celui du voisin.

Situation typique où la croyance est plus facilement accessible que la raison, et l’emporte.

Alors que, in fine, dans le temps la ville est évidemment fille de la raison et non de la croyance.

L’Etre et l’Avoir

En quel autre lieu que la ville, ses territoires et ses regroupements imposés, les deux piliers composant l’homme, son Etre — donc son corps et son esprit –, et son Avoir – donc ses biens –, sont-ils autant imbriqués ? Aucun.

Tous savent qu’il n’est pas d’homme sans ces deux composantes que sont son Etre et son Avoir, c’est dire à quel point les plans d’urbanisme sont probablement l’acte collectif le plus important qui soit.

La réalité des plans d’urbanisme

Tout le monde est ou sera concerné par les plans d’urbanisme, qu’il soit résident ou passant d’un territoire.

Or, seuls des spécialistes autoproclamés, élus ou techniciens, sont à la manœuvre pour l’élaboration de ces plans d’urbanisme. La population en est globalement écartée, volontairement par les décideurs ou involontairement parce qu’elle n’a pas compris les conséquences de ces plans sur sa vie, ses libertés.

C’est ainsi que des minorités imposent leur volonté dans ce que nous avons de plus précieux : notre Etre et notre Avoir, car elles ont ici l’opportunité d’imposer la croyance plutôt que la raison, la soumission plutôt que la liberté.

L’incroyable spécificité intellectuelle de La Rochelle

Evidemment elle découle des acteurs.

Figurez-vous que la cheville ouvrière de l’élaboration des PLU de La Rochelle s’appelle M. GRAU. Il est le maire de Lagord, une des communes composant l’agglomération de La Rochelle, il est aussi un vice-président de l’agglomération.

Ce ne sont pas ces deux fonctions qui créent l’évènement.

C’est le fait qu’il est médecin anesthésiste.

Et oui, c’est le professionnel le plus à la crête des deux versants de l’Etre, la mort et la vie, qui se trouve ici sur la crête des deux versants de l’Avoir, la possession ou la dépossession de l’usage de ses biens.

Incroyable non ?

Au vu de sa prestation lors de la propagande publique de présentation des décisions déjà prises dans le cadre des PLUI de l’agglomération de La Rochelle — parce qu’imposées par la technocratie centrale ici comme dans toute la France — il n’a pas donné l’impression d’avoir conscience de son exceptionnelle situation.

Il a tranquillement, comme on le dit couramment, “avalé son chapeau”.

Dans son chapeau

Etaient, comme il se doit, incluses toutes les tartes à la crème de l’administration centrale :

            – Priorité à l’habitat social et au vivre ensemble

            – densité, voire surdensité.

            – Architecture uniforme sur tout le territoire français

            – Sacralisation des terres cultivées, y compris les plus inadaptées.

            – Transports collectifs et chasse aux transports individuels.

            – Retranscription fidèle des algorithmes poussifs tirés des chiffres du passé par des mathématiciens en déshérence, fonctionnaires du médiocre, pour imaginer un avenir linéaire aussi improbable que la météo.

            – Rien n’est épargné aux rochelais, jusqu’aux éoliennes.

Leur passé, leur propriété privée, leur liberté, leur vision de l’avenir, n’ont été à aucun moment pris en compte, même pas évoqués.

Par des contorsions dignes du cirque Medrano, les élus rochelais et leurs techniciens sont parvenus à coller toute ces contraintes sur cette pauvre ville et ses habitants qui n’en peuvent.

Ils essaient actuellement de faire passer la pilule à l’aide de fausses réunions de concertation. Ils ont un an pour cela. Le départ n’est pas terrible, la salle de la présentation initiale leur était franchement hostile. Mais ce sont eux, les élus, qui ont les fusils, alors…

Quoiqu’il en soit, dans tout ça, pas de grand projet structurant, pas d’ambition, pas de respiration. Alors que M. Grau est bien placé pour savoir que sans respiration il n’y a pas de vie. Mais bon.

La morale

Il n’y a pas de morale à ce billet. A La Rochelle, comme dans toute la France, juste des minorités qui imposent leur volonté à une majorité insouciante qui se croit en démocratie et protégée par ceux qu’elle a mandatés pour cela.

Mais, hélas, ceux-ci ne se sentent pas des mandataires mais des hommes de pouvoir et, comment exprimer son pouvoir si ce n’est en imposant, notamment des choses désagréables ?

Je voulais simplement, dans ce billet, vous faire partager la singularité de cet homme en charge de la triste besogne de tailler dans les libertés de l’Avoir, lui qui connait si bien les limites des libertés de l’Etre du fait de son métier.

Bien cordialement. H. Dumas

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Le droit à l’erreur, encore et encore

Le Ministre Gérald Darmanin, à la tête du Ministère de l’Action et des Comptes publics, a donc dévoilé la fameuse botte secrète de Macron pour calmer la fureur des français producteurs de richesses contre la terreur fiscale instaurée par Bercy.

Et, finalement, dès le début, la montagne accouche d’une souris.

Je vous rappelle qu’il y a quelques jours la télévision française cherchait un citoyen écrasé, par mégarde, sous les bottes à clou de Bercy, tant cette télévision pensait que la nouvelle loi annoncée concernait les excès de zèle des contrôleurs fiscaux et la terreur fiscale installée par Bercy.

Mais pas du tout ou si peu, presque rien.

Quarante articles noient l’échec politique de Macron. Il est probable qu’il voulait desserrer la corde de Bercy du cou des contribuables. Accordons-lui le bénéfice du doute quant à l’objectif.

Comment a-t-il pu rêver que cela serait possible ?

Bercy a dû s’arc-bouter sur ses droits à la torture fiscale en lui disant :

 – “Comment voulez-vous que nous fassions entrer dans les caisses de l’Etat des impôts — aussi importants que ceux dont vous avez besoin — sans tortures et terreurs fiscales ? Si vous perdurez dans votre démagogie “bisounours”, ne comptez plus sur nous, vous irez réclamer vos impôts vous-même.”

Imagine-t-on un Président de La République et ses ministres passant chez l’un et chez l’autre, comme les pompiers ou les éboueurs, pour vendre leur calendrier et abonder ainsi les caisses de l’Etat ?

Non,  donc : rétropédalage de Macron et de sa bande.

Oui mais, l’honneur dans tout ça ? Les promesses de campagne ?

Qu’à cela ne tienne : “abracadabra, plouf, plouf, un escargot tout chaud et une poule sur un mur”, le ministre parle et hop, la foule est en extase, la presse s’embrase, la révolution est en marche.

Ceci exclusivement pour ceux qui s’en foutent, qui ne paient pas d’impôt, n’ont pas de salarié à leur charge, pas d’entreprise, pas de responsabilité. Pour les autres, c’est une nouvelle mascarade qui est en route.

Résumons la propagande du jour :

-“Tu vois le grand costaud là-bas, qui distribue des coups-de-poing à tout le monde ?

– Oui.

– Et bien à partir d’aujourd’hui son premier coup il devra le donner doucement.

– Ah bon et les suivants ?

– Ah ben là, évidement, ça va cogner plus fort sans doute…”

Ben oui, probable. Dure réalité.

Le Ministre a aussi dit : “Aujourd’hui, le citoyen, le contribuable, l’association, l’entreprise doivent prouver leur bonne foi. L’idée, c’est de faire l’inverse”.

L’inverse ??? Ce serait que l’administration doit prouver sa bonne foi, non ?

Et ben non, ce n’est pas ça, ce serait impossible. Enfin, réfléchissez….

Donc c’est :”le citoyen est supposé de bonne foi, c’est juste que l’administration doit prouver qu’il ne l’est pas”. Mais, ça a toujours été comme ça….

N’oubliez surtout pas que (grosse voix) : “l’administration a les moyens de vous faire de mauvaise foi… C’est ça le problème.

Néanmoins, il resterait une piste pour une solution entre gens de bonne foi.

En effet, si l’Etat éprouve le besoin d’envisager que les rapports, entre l’administration en général — fiscale en particulier — et les français, doivent changer c’est qu’il considère qu’ils ne sont pas bons.

C’est un aveu, partons de là.

S’ils ne sont pas bons, et c’est vrai nous pouvons en témoigner, ceux qui ont eu à subir les conséquences de ces mauvais rapports doivent être remis dans leurs droits.

C’est-à-dire que, si le gouvernent était sincère, il devrait s’excuser des harcèlements et tortures administratives passés, qu’il dénonce aujourd’hui et cherche à réduire.

Donc, si Macron était habité par un vrai souci de justice, de réduction des abus administratifs et fiscaux, il proposerait à ceux qui les ont subis une cellule d’écoute et de réhabilitation des situations détruites, de recherche des harcèlements et tortures fiscales et administratives diverses passées, pour rétablir les victimes dans leurs droits.

Là, oui, nous pourrions peut-être commencer à penser que la justice est en route, que demain sera peut-être meilleur. On peut rêver.

Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui, et ce ne le sera pas dans un avenir proche.

Nous devrons donc les renverser nous-mêmes, ces bourreaux. Il n’y aura pas d’autre solution.

Bien cordialement. H. Dumas

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Bercy : le début de la fin ? (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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Les obligés de Bercy vont légiférer sur le droit à l’erreur.

Il y a quelques jours, une sympathique journaliste d’une chaîne de télévision nationale, dont je tairai le nom pour ne pas gêner cette personne, nous a contactés.

Dans le cadre d’une émission à venir sur la loi liberticide concoctée perversement par Bercy sur l’idée d’un droit à l’erreur — portée par les obligés de Bercy, l’Elysée et l’Assemblée Nationale — cette journaliste nous proposait d’intervenir au titre du contrôle fiscal et de l’extraordinaire mansuétude que représentait évidemment pour les contrôlés fiscaux cette exceptionnelle loi de tolérance.

Après que je lui ai fait part de notre reconnaissance pour l’honneur qu’elle nous faisait en nous appelant, je lui ai dit :

            – Pourrons-nous évoquer la question cruciale de qui sera l’autorité qui jugera s’il y a ou non erreur de bonne foi ?

            – Non pas vraiment, me répondît-elle.   

Un peu perplexe je lui demandai :

            – Avez-vous conscience que cette loi sera accusatrice, puisqu’elle renforcera la culpabilité de celui qui ne sera pas reconnu comme ayant fait une simple erreur ? 

Elle n’avait pas vu le problème sous cet angle et elle n’envisageait pas de le voir ainsi. Elle s’est excusée de m’avoir dérangé pour rien.

Encore une journaliste que nous ne reverrons plus…

Elle n’avait probablement jamais eu à affronter un contrôle fiscal, sans quoi ce projet de loi aurait éveillé ses soupçons, l’aurait terrorisée.

Elle n’aurait pas eu de peine à imaginer que l’autorité chargée de détecter l’erreur de bonne foi, un peu comme le médiateur, ne la reconnaîtra sans doute jamais, ou si peu souvent…

Qu’ensuite, devant les faux tribunaux que sont les tribunaux administratifs, fisc et magistrats pourront en toute bonne conscience condamner à tour de bras.

Comment se défendre une fois qu’il a été établi que vous n’avez pas fait une erreur de bonne foi ? Que donc c’est volontairement que vous tentez de soustraire votre capital, vos économies gagnées si péniblement, à la convoitise des fainéants. 

Arrivé à ce point de délinquance fiscale supposée, dans votre cas les bonnes âmes ne peuvent que recommander au moins la prison, puis le bannissement et pourquoi pas la réintroduction de la peine de mort pour atteinte à l’intérêt de l’Etat et haute trahison.

L’erreur ce sont eux – et pas de bonne foi –, ce n’est pas nous.

Ce sont eux qui votent de faux budgets, qui dépensent sans compter pour acheter des voix, qui déresponsabilisent majoritairement le peuple pour mieux le soumettre, qui mentent comme ils respirent, naturellement.

Pendant que nous créons, que nous prenons des risques, que nous travaillons sans compter nos heures, tels des proxénètes ils se pavanent et relèvent les compteurs sous la menace, sans hésiter à recourir à la violence et au meurtre social. Ils sèment la ruine et la misère tout en se faisant passer pour des justiciers.

Ce sont des tyrans, Bercy est un repère de tyrans

Dans son livre “Conversations entre adultes” Yanis VAROUFAKIS écrit ceci :

“Un tyran accuse sa victime. Un tyran intelligent agit comme si la culpabilité de sa victime était une évidence.”

Le tyran intelligent et pervers Bercy fait mieux, il fabrique artificiellement la culpabilité de ses victimes.

Conclusions

Après cette éphémère rencontre journalistique nous aurons au moins appris une chose : ce n’est pas sur cette chaîne, ni dans cette émission, que seront pris en compte la réalité du non droit des contrôles fiscaux, des abus de droit multiples,  constants et assassins, de Bercy, de la propagande qui cache tout cela.

Une réalité simple

Admettons qu’une infime parcelle de sincérité soit incluse dans cette future loi sur le droit à l’erreur pour le contrôlé, voire pour le contrôleur.

Sachant, qu’à partir de notre expérience, nous pouvons affirmer que 80% des redressements fiscaux sont des erreurs, soit du déclarant soit du contrôleur.

Vous imaginez, dès la promulgation de la loi, une baisse de 80% des redressements fiscaux, qui précédemment avaient pour origine une erreur !!!

Allez, soyons sérieux, je suis sûr qu’il vous est beaucoup plus facile d’imaginer les tourments décuplés de l’innocent auquel l’autorité ad hoc aura évidemment refusé le statut d’erreur de bonne foi.

Vous voyez beaucoup plus clair maintenant, en tout cas bien plus clair que ma journaliste, qui d’ailleurs n’a ni l’envie ni l’intention de voir clair sur ce sujet.

Oui, la loi sur l’erreur de bonne foi est un pas de plus vers la tyrannie administrative, tout particulièrement en matière de contrôles fiscaux. Elle va décupler l’accusation populaire, qui va se sentir des ailes pour accuser et piller.

Pas d’erreur, donc pas de quartier.

Ce sera la devise de Filoche, le Filochard des pieds nickelés, gouvernants prétentieux, qui nous prennent pour des cons.

Alors que la solution sincère serait une baisse de la dépense publique et des impôts, une libéralisation de l’économie, la mise en place d’un espace de justice tel que nous l’avons défini pour gérer les contrôles fiscaux et leur interdire leur rôle actuel de sur-impôt pour catégories sociales persécutées.

Décidemment, tout va de mal en pis.

Cordialement. H. Dumas

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Capital et révolution culturelle

En 1966, Mao Tsé-toung lance la révolution culturelle.

Il s’agit d’éradiquer le capital culturel de la Chine qu’il considère comme une entrave à la mise en place de la pensée unique du paradis communiste qu’il imagine.

Mao Tsé-toung entreprend alors un gigantesque lavage de cerveau collectif à travers lequel il pense asseoir son pouvoir et jeter les bases d’une organisation sociale nouvelle.

Il utilise les armes classiques : la propagande, la délation, l’enquête falsifiée, la justice d’exception, la fausse accusation, la sanction publique, l’exclusion sociale et l’enfermement, voire la mort, en un mot il installe la terreur.

Est-il sincère ? Pourquoi pas ? Fou assurément, mais aussi probablement sincère par rapport à cette folie. C’est bien là le drame.

La chine depuis des millénaires a capitalisé une culture très sophistiquée, dont Confucius est pour nous l’élément le plus connu.

Comme tout “capital”, le capital culturel procède de façon naturelle par accumulation et transmission au cours des siècles.

En 1966, l’outil principal de l’accumulation et de la transmission du capital culturel est le livre. Logiquement, à l’occasion de cette campagne, tout livre autre que le petit livre rouge de Mao ou qui ne serait pas dans la ligne du parti, est interdit.

Ceux qui détiennent un tel livre sont passibles de peines lourdes. De très nombreux intellectuels chinois braveront l’interdit. Certains le paieront cher.

Heureusement, cette folie eut une fin avant la destruction culturelle générale du pays, que sa continuité aurait provoquée.

Aujourd’hui, les résistants chinois de l’époque ou leurs descendants, malgré les réhabilitations, ont encore, marquées au plus profond de leur esprit, les violences dont ils ont été l’objet pour avoir résisté et avoir tenté de préserver leur capital culturel personnel, qui était aussi celui de la Chine.

Nos bureaucrates, fonctionnaires et énarques, agissent de la même façon que Mao Tsé-toung.

Ils cherchent à mettre en œuvre une société économique paradisiaque, dans leurs rêves, dont évidemment ils auraient la maîtrise en gérant exclusivement et selon leurs souhaits le capital financier et sa répartition.

Tout comme Mao Tsé-toung rêvait de gérer le capital culturel au mépris des richesses culturelles individuelles, nos technocrates rêvent de contrôler le capital économique global au mépris des richesses économiques individuelles.

La folie de Mao Tsé-toung était de croire que le capital culturel pouvait être issu de directives politiques, alors qu’il est insaisissable et issu de millions de connexions libres,  dont les initiatives peuvent être publiques ou privées.

La folie de nos technocrates est de croire la même chose pour le capital économique alors qu’il n’est pas diffèrent, dans sa structure et sa répartition, du capital culturel. La somme du capital économique d’un pays est faite de la valeur de ses biens publics et de ses biens privés et des milliards de connexions libres entre ces biens.

La révolution économique qu’appellent de leurs vœux tous nos hommes politiques sans exception, nos fonctionnaires et nos technocrates, est aussi folle et irresponsable que l’était la révolution culturelle de Mao Tsé-toung.

Tous souhaitent détruire le capital privé pour bâtir sur ses ruines un capital collectif, soi-disant mieux réparti.

C’est pure folie qui ne peut qu’aboutir à la disparition totale du capital, privé évidemment mais aussi public. Donc à la ruine de l’économie.

C’était exactement le schéma de la gestion du capital culturel par Mao Tsé-toung, notre capital économique n’y survivra pas.

La terreur et tout son cortège de dérives sociologiques  que nous avons déjà vus à l’œuvre chez Mao : la propagande, la délation, l’enquête falsifiée, la justice d’exception, la fausse accusation, la sanction publique, l’exclusion sociale et l’enfermement, sont mis en place par Bercy, au service de cette barbarie.

Les français les plus courageux doivent résister.

Pour cela une seule solution : contourner le prédateur fou Bercy.

Résister par l’évasion ou l’optimisation au prédateur, protéger son capital économique personnel qui est évidemment une part du capital économique global de la France.

Sans capital culturel pas de culture, sans capital économique pas d’économie.

Aujourd’hui vilipendés par une propagande outrancière, demain les résistants, ceux qui auront caché et protégé leur capital, seront réhabilites. La France aura besoin d’eux et de leur capital.

Courage, résistez, cachez votre capital, vos économies. Ne vous laissez pas traiter de fraudeurs, vous êtes des résistants.

Cordialement. H. Dumas

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Championne du monde des prélèvements fiscaux, jusqu’où ira la France.

Emmanuel Bolling a publié sur ce site, le Jeudi 16 Novembre, un tableau récapitulant le classement mondial des enfers fiscaux. Ce tableau, publié en 2009 par Forbes Asia, est toujours d’actualité. La France est bonne première mondiale au titre du prélèvement fiscal.

Cette publication a fait le buzz. Deux jours après sa parution, elle enregistrait 5.800 vues. Puis, dans la nuit de Samedi à Dimanche, le compteur a été remis à zéro, sans que l’on puisse déterminer par qui, pourquoi et comment…. Dont acte.

Mais il y a mieux, la France est aussi première au titre de la performance du recouvrement de l’impôt et de la chasse aux “fraudeurs”.

Nous sommes bien placés sur ce blog pour savoir que 90% des “fraudeurs” sont de braves gens dépassés ou négligents, mais aussi très souvent des victimes carrément innocentes.

Nous savons aussi que Bercy installe volontairement la terreur fiscale, elle est palpable.

Ceux qui nous suivent ont peur. Ils ont raison d’avoir peur. Mais, bien souvent ils renoncent à résister, à lutter, et là ils ont torts.

Cette terreur fiscale vit de la destruction aveugle de ceux qui sont pris dans la nasse, qu’ils soient – rarement—coupables ou – la plupart du temps —  innocents.

Cette dictature fiscale peut-elle avoir ne serait-ce que l’ombre d’une justification ?

Non, la France a :

            – Un taux de chômage anormalement élevé.

            – Une dette abyssale.

            – Une administration pléthorique défaillante

    – Des services monopolisés par l’Etat qui dysfonctionnent complètement, l’enseignement, la santé, la justice, l’urbanisme et la construction par voie de conséquence, les chemins de fer, la presse, etc…

            – Un coefficient de désespérance supérieur à tous les autres pays évolués.

            – Des entreprises non performantes si elles n’ont pas un pied ailleurs dans le monde normal.

Cela est lié à la dictature fiscale que nous subissons.

La dictature fiscale alimente ces échecs, plus elle s’impose plus ces échecs prennent de l’ampleur, plus ils prennent de l’ampleur plus la dictature fiscale se renforce. Le cercle vicieux et infernal ne s’arrêtera que par la ruine totale, voire la disparition de la France.

Le danger n’est donc pas Daech mais Bercy.

Nous pouvons même dire que si Daech n’existait pas, Bercy serait obligé de l’inventer pour détourner l’attention.

La conclusion

Rien dans les résultats actuels de la France ne justifie son statut d’enfer fiscal.

La dictature de Bercy est totalement illégitime, sa complice la justice – complice de toutes les dictatures – est elle aussi illégitime.

Tout donc justifie la fuite fiscale, légale ou illégale.

Le capital est essentiel, le sauver est pour chaque citoyen un devoir personnel et collectif. Lutter contre la dictature fiscale est un acte de résistance crucial.

Aujourd’hui, beaucoup de français pensent qu’ils sont les bénéficiaires de la torture fiscale, que les fruits amers de cette torture leur sont redistribués. Ils acceptent, voire encouragent, la dictature fiscale. Ils se trompent lourdement.

Ils sont déjà, pour certains, eux-mêmes torturés par Bercy tant la dictature est toujours aveugle. Demain ils le seront tous.

Ce lien pour bien évaluer la marche en avant de la dictature fiscale, comprendre les prochaines oppressions, les chaines qui vont nous asservir.

Bercy détruit toute notre raison de vivre ensemble.

Bercy introduit la délation, la suspicion, la ruine aveugle, l’abus de droit, la torture fiscale, dans notre lien social.

Que reste-t-il de chacun de nous quand nos biens sont pillés, quand nos secrets sont sur la place publique, quand la peur et l’angoisse sont constantes ? Rien.

Vivre ensemble ne doit pas être une abjecte contrainte, mais au contraire une joie partagée, un atout complémentaire et non une entrave à la vie, à l’épanouissement, au bonheur.

Réfléchissez, prenez votre courage à deux mains et rejoignez-nous. Dans un premier temps simplement en vous abonnant gratuitement à ce site

Cordialement. H. Dumas

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Hier j’étais dans l’antre du monstre

L’immobilier est le sommet des activités du bipède humain, toutes options confondues.

Tout finit ou tend à finir par une construction.

Qu’il s’agisse du simple nid personnel ou familial, des activités industrielles, commerciales, ou tertiaires, de la culture ou des divertissements, l’immobilier s’impose. Par exemple, à Menlo Park on trouve le siège, gigantesque aboutissement immobilier, de l’activité la plus dématérialisée qui soit : Facebook.

La paléontologie consiste à gratter la terre pour découvrir l’origine des êtres vivants, principalement à partir de leurs lieux de vie et les accessoires s’y trouvant.

C’est donc à travers leur immobilier que les sociétés se découvrent : “dis moi quoi et comment tu construis et je te dirai qu’elle société tu es”.

Hier je participais à un Forum à Paris intitulé “Le 17ème forum des projets urbains”.

Une caricature de notre société immobilière politico-collectiviste où la liberté de l’individu est inexistante, même pas envisagée.

Parfaitement organisé au Palais des Congrès de la Porte Maillot, ce Forum regroupait les acteurs des plus grands projets immobiliers du pays.

Une vaste salle recevait plus de cent tables de 12 personnes pour un repas en commun.

Un large couloir déambulatoire favorable aux rencontres programmées ou fortuites séparait cette salle de deux couloirs desservant une dizaine d’espaces de conférence suréquipés en sonos, écrans, projecteurs et tribunes.

Dans ces espaces, tout au long de la journée, quelques orateurs aguerris ou débutants — mais tous sans originalité — ressassaient, quelque soit le projet présenté, exactement les mêmes idées aux mots prés devant une poignée de spectateurs indifférents au sujet car uniquement absorbés par le leur propre. Tout cela sans passion et sans aucun intérêt.

Pendant ce temps, le balais des ronds de jambe et des égos surdimensionnés battait son plein dans le couloir dédié.

Tous attendaient le repas.

Dans l’immense salle qui lui était consacrée à l’endroit le plus noble, un vaste carré ouvrant sur la verrière dominant la Porte Maillot, se trouvait les tables réservées aux majors, à nos grandes entreprises apparatchiks de l’immobilier. Le reste de la salle était consacré à la piétaille des fonctionnaires des services publics et des prestataires insignifiants.

Nulle trace des destinataires de ces grands projets : les acquéreurs, qui sont quand même à la fois les utilisateurs et les financiers ultimes de tout ce cirque.

Parmi les 1500 présents, que des seconds couteaux, pas un seul décideur.

Je me posais la question : mais à quoi sert ce type de manifestation ?

Car enfin, tout est voulu par le politique, tout est mis en musique par les services, tout est bâti par les majors qui dictent leur prix sans réelle concurrence. Pourquoi réunir coûteusement toute cette faune, d’où sont absents les véritables décideurs, sans aucune participation des destinataires ultimes : les acquéreurs utilisateurs ? Je ne sais pas.

Peut-être s’agit-il d’une propagande interne pour donner du cœur à l’ouvrage aux exécutants, faute pour eux d’avoir la récompense du travail bien fait par le retour satisfait du client. Il est vrai que leurs clients, les utilisateurs de l’immobilier, souffrent des contraintes politiques et idéologiques qu’ils leur imposent en bon exécutants lobotomisés, sans état d’âme.

Figurez-vous que, tel le canard dans la couvée de gras poulets de Bresse, j’étais venu distribuer le tract visible avec ce lien :

LE LIEN

Vous l’avez compris, mon décalage était complet.

Cependant pas d’agressivité juste de la condescendance de leur part.

Je suis parti après le déjeuner — compris dans le prix du ticket de participation — je n’ai pas attendu la grande messe d’autocongratulation générale de la fin de la journée.

Qu’il est dur d’être libéral dans ce monde de collectivistes convaincus, de penser et de respecter les individus pour eux-mêmes et non comme un morceau d’un ensemble. Où sont passées les lumières ?

Quelques échanges pendant le déjeuner m’ont convaincu que les acteurs de cette monstruosité sont parfaitement conscients de leurs actes et de la situation. Mais la récompense du confort qu’ils obtiennent en échange de leur complicité étouffe vite leurs velléités de morale.

Ils tuent l’immobilier en martyrisant le consommateur, comme ils tuent le reste. Les autres pour eux ne sont que les pions sur lesquels s’assoient leur pouvoir et leur confort.

Vivement qu’ils fassent faillite — ce qui ne saurait tarder — la liberté retrouvée sera à ce prix.

Bien cordialement. H. Dumas

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Au fond du trou, inaudible, le journal Le Monde délire encore

Ainsi donc Le Monde (lien) aurait ouï-dire que 15.000 scientifiques, représentant 184 pays, s’inquiètent pour la planète. Ils ont peur.

Notez, on les comprend. Cette planète entourée d’astres morts, dans un vide sidéral, c’est un peu “viens passer la nuit au cimetière”. Un film d’horreur.

Parce que, les photos de la planète bleue vue de la station orbitale, c’est très beau mais ça craint un peu pour ceux et celles qui ont l’angoisse facile, ou qui se prennent pour le nombril du monde.

De là à ce qu’une bande d’escrocs nous la rejouent “faites ce qu’on vous dit, flagellez-vous, souffrez et haïssez vous les uns les autres, nous jouirons à votre place”. Non merci, on a déjà donné.

Voyons donc les choses de plus près.

15000 scientifiques pour 184 pays cela ne fait que 81,5 scientifiques par pays…. peuchère.

Heureusement, il reste des millions de scientifiques dans le monde qui n’ont pas signé cette harangue à la manipulation sociologique, aux relents “facho-collectivistes” du type “laissez-moi fabriquer l’homme idéal”

Dans son interminable glissade vers le fond, Le Monde lâche les conclusions de la réflexion de ces scientifiques, sans nous dire dans quel bar ils les ont écrites et après combien de pastis.

Globalement c’est plutôt marrant, l’article 4 à lui seul vaut le détour.

Le voici : ” 4. ré-ensauvager des régions abritant des espèces endémiques, en particulier des super-prédateurs, afin de rétablir les dynamiques et processus écologiques”

Zut, j’aurais dû avertir les porteurs de dentier du risque de l’avaler par violent éclat de rire.

Si j’analyse bien l’article 4, il faudrait, pour que les lois écologiques de la nature fonctionnent à plein régime — je suppose qu’il s’agit de celles que l’on appelle la sélection naturelle — que, dans les régions où les abrutis s’épanouissent, les “super-prédateurs” soient insérés ou protégés pour bouffer les abrutis et redonner du tonus à l’ensemble.

Ré-ensauvager voulant dire déciviliser — on a déjà ça en magasin —

Et ben dis-donc, putains de scientifiques, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère.

Ah mais, suis-je bête, ça c’est pour les animaux et, comme chacun le sait, l’homme n’est pas un animal. Enfin, quand il est scientifique, parce qu’autrement…. à y bien réfléchir … Ne laissent-ils pas entendre qu’il se reproduirait comme les lapins ?

J’espère que l’aspect “facho-collectif” de l’opération ne vous a pas échappé.

On installe une peur, on prétend être porteur d’une solution, on réclame la soumission totale à cette solution et le tour est joué. L’individu disparaît au profit des organisateurs de la combine. Il devient leur obligé, toute tentative d’exister se transforme pour lui en délit.

Ces collectivistes sont affligeants.

Voici une anecdote qui les ridiculise. Elle est liée à la fameuse approche des problèmes, réels ou imaginaires, politiquement correcte qui oublie dans sa fougue — ou sa turpitude — tout simplement le consommateur final.

D’où, déplaisir pour tous et connerie illimitée puisque l’utilisateur n’est jamais pris en compte et que seul compte le gain politique espéré.

Les vélib’

Poussés par la folie écologique, les élus parisiens décident de mettre la population au vélo. Objectif totalement irréalisable pour des raisons de capacité physique, de circulation, de météo, de dénivelés, mais bon.

Qu’à cela ne tienne, une bonne propagande, un max de tune et un pouvoir absolu transforment rapidement de nombreuses places précieuses de stationnement en nids à vélib’.

Sorti du chapeau, un industriel de complaisance rentre dans le trip, adhère au projet débile — entre nous celui qui veut faire du vélo peut en acheter un ce n’est pas un objet couteux –, décide de jouer la partie au service des élus.

Donc, vélos bien visibles, lourds et énormes, camionnettes qui sillonnent la ville pour alimenter en vélib’ les stations, stations gigantesques et facture à l’avenant pour les impôts des parisiens.

En réalité, une colossale faillite, payée par l’impôt, que j’avais annoncée dès les premiers jours du bidule.

Notons que dans cette affaire tout est parti du politique collectiviste. Juste, l’avis du  potentiel cycliste et ses besoins ont été oubliés.

Face à l’échec, notre industriel est viré, un autre, ami d’amis, prend le bébé pour légèrement moins cher mais affligé des mêmes tares.

Et pendant ce temps là, un troisième larron s’intéresse au problème.

Mais lui, de façon libérale. C’est-à-dire à partir du besoin du consommateur et non des fantasmes de conquêtes électorales du politique.

Il invente un joli vélo vert, plus léger, sans station de regroupement.

Car, ce vélo possède dans son antivol une puce qui, par GPS, le situe dès qu’il est à l’arrêt. Génial non ?

Donc, vous avez une carte d’abonnement, au moment où vous avez besoin d’un vélo votre téléphone vous indique le plus près, vous partez avec et vous le laissez où vous voulez. Les pneus sont pleins, pas de crevaison. Pas mal et pas con, non ?

Plus de places de stationnement sacrifiées. Plus de frais de figuration politique, de poudre aux yeux. Que du bonheur.

Mais alors ? Comment les élus écolos vont-ils gérer leur échec ? Un des premiers vraiment visible, incontestable.

Leur nouveau complice ne peut pas, avec son cahier des charges incluant un cinéma de propagande politique, s’en sortir économiquement.

Nous allons donc avoir, d’un côté une solution libérale discrète de petits vélos verts qui rapporte et offre le service voulu, de l’autre une solution “politico-collectiviste” qui coûte une fortune mais sert de propagande aux élus tout en enrichissant la connivence.

On parie que les petits vélos verts vont être interdits ?

C’est de cette vanité politique, machine à obtenir les votes des naïfs entraînés jour après jour à la haine des autres, de ceux qui proposent des solutions simples mais sans intervention politique, que notre pays meurt, lentement mais surement.

Cherchez l’erreur.

Cordialement. H. Dumas

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TRACFIN et la dénonciation calomnieuse

Avant que  l’article ci-dessous soit effacé du code pénal, prenez le temps de le lire.

Article 226-10

La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d’acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n’a pas été commis ou que celui-ci n’est pas imputable à la personne dénoncée.

En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci.

NOTA : 

Conformément à la décision n° 2016-741 DC du 8 décembre 2016, Art. 4 : Les mots ” , soit, en dernier ressort, à un journaliste, au sens de l’article 2 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ” figurant au premier alinéa de l’article 226-10 du code pénal sont contraires à la Constitution.

Notez au passage que nos élus, très craintifs vis-à-vis de la délation pour eux-mêmes, avaient prévu de punir ceux qui les dénoncent à la presse. Mais, la manœuvre a échoué retoquée par le Conseil Constitutionnel. Où ça va se nicher quand même toute cette crapulerie….

Cet article du Code Pénal est un vestige de l’époque où le respect de la liberté individuelle avait amené le législateur à regarder avec suspicion toute délation et même à punir lourdement ceux qui dénonçaient des faits irréels.

Sous la pression de Bercy, les choses ont bien changé.

Démocratiquement, évidemment, puisque c’est notre parlement qui a voté les nouvelles lois liberticides. Après, convenons-en, une propagande terrifiante et morbide utilisant sans vergogne la mort d’innocents en aucune façon liée à la liberté individuelle et au secret de la vie privée, mais plutôt liée à la démagogie politique, à l’irresponsabilité des élus et aux mensonges électoraux qui, promettant des vies de rêve, frustrent les âmes simples.

Ainsi naquit TRACFIN, la Stasi de Bercy.

Une pourriture qui ne va pas tarder à rendre notre vie commune aussi nauséabonde que l’était celle des allemands de l’Est, des russes, des chinois, des cambodgiens etc… de tous ceux qui ont été un jour engloutis par la délation collective.

La réalité

Mettons que vous allez chez votre notaire acheter un immeuble de 300.000€ en le payant comptant. Ou encore chez votre banquier déposer plus de 10.000€ en liquide, cadeau de votre riche tante. Voire exposer à votre avocat un truc qui ne lui plait pas. Ou encore que vous ayez sauté la femme de votre huissier, qui s’ennuyait à mourir avec lui, et qu’il l’ait su.

Ceux-ci vont immédiatement vous dénoncer à TRACFIN. Sans avoir au préalable eu besoin de s’assurer que votre acte était réel ou délictueux.

TRACFIN c’est quoi ?

Une bande de fonctionnaires, la tête dans le guidon, heureux comme des papes d’avoir un salaire et une retraite assurés à vie, probablement pas hantés par le destin de l’humanité et surtout pas par celui des individus, leur sensibilité, leur droit au secret, à l’intimité, à la discrétion, à la confiance, à la vie tout bêtement.

Ces gens là ont, comme tout le monde, une curiosité aiguisée, un instinct de chasseur, qu’il est facile de chatouiller et de mettre en branle.

Donc, dès que votre nom apparaît dans leur champ de vision d’abord c’est pour toujours, ensuite la machine qu’ils sont se met en route.

Une enquête commence, votre vie va être épluchée. D’abord, les renseignements d’usage, votre parcours personnel et professionnel, la liste de vos biens. Plus tard, vos comptes en banque, vos relations, vos cartes et abonnements, vos habitudes. Tout un dossier, qui restera archivé en un lieu dont vous n’avez pas connaissance mais auquel eux auront accès pour toujours, qu’ils continueront mécaniquement à alimenter.

Sans doute que tout va bien pour vous, que ce dossier, en l’état, restera inutilisé.

Il n’en sera pas de même si, par accident, le pouvoir tombe entre les mains de fanatiques gourmands de renseignements, par exemple dans le cadre de la levée d’un impôt exceptionnel…. Mais bon, ne dramatisons pas… Pas tout de suite.

Donc tout va bien

Mais, si tout va bien, vous avez donc fait l’objet d’une dénonciation calomnieuse.

S’il n’y a rien à vous reprocher, certes vous êtes un être exceptionnel dans cette société de fautifs, mais votre banquier, votre notaire ou x sont donc des dénonciateurs calomnieux, dans l’esprit de l’article 226-10 du Code Pénal.

Et oui…. C’est là que l’on peut percevoir à quel point notre société dérape.

Car, non, en fait ils ont obtenu le droit, grâce à Bercy, de dénoncer leurs concitoyens sans contrainte, sans vérification préalable, sans aucune responsabilité, et vogue la galère.

Bien pire, ils sont tenus de le faire, sans quoi ils sont passibles de sanction. On pourrait presque les comprendre…

Sauf qu’ils ne se sont pas révoltés contre cette obligation contraire à leur secret professionnel, disons même qu’ils en retirent une certaine satisfaction… quelque part.

Toute cette chaîne de crapulerie est révoltante, et pourtant il est vrai que la démocratie la soutient. S’il y avait à voter, c’est massivement que les français entérineraient cette situation. Il faudra qu’ils en paient le prix de la servitude induite pour, peut être, se révolter, mais ce n’est même pas sûr.

Les allemands de l’Est ne se sont pas révoltés pour ça, mais juste pour ne plus être obligés de rouler en Traban.

Cordialement. H. Dumas

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David PUJADAS : faux journalisme mais vraie propagande

Bonjour,

Avant de visionner la vidéo ci-dessous, veuillez cliquer sur ce lien : “24H Pujadas, l’info en question” . Il vous emmènera sur le “replay” de l’émission du 3 Novembre 2017. Soyez patient car vous devrez peut-être subir d’abord un écran noir et 7/8 minutes de pub avant de pouvoir la visionner

Vous allez être surpris par l’émission visible avec le lien. Elle véhicule des idées convenues que nous savons fausses et une dose de propagande exceptionnelle.

Vous allez avoir des difficultés à visionner jusqu’au bout de cette ignominie, mais soyez tenace, vous devez connaître l’horreur pour pouvoir vous défendre et sauver votre peau et vos biens.

La lutte promet d’être sans pitié.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

 

 

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