Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Journalistes et magistrats

J’ai été élevé et j’ai vécu dans l’idée que les magistrats rendent la justice et que les journalistes traquent la vérité.

Force m’est de reconnaitre que j’ai été puis que je me suis lourdement trompé.

Mes premiers constats personnels en flagrance de falsification ont concerné les journalistes. D’une nature peu discrète, très tôt — vers 15 ans pour les compétitions de Kart — certains de mes actes ou de mes pensées ont eu à être rapportés par la presse – locale, je vous rassure – la divergence entre la réalité vécue et ce qui en était colporté m’a stupéfait.

J’ai rapidement réalisé que ces distorsions ne m’étaient pas exclusives que, c’est un fait acquis, la presse est infoutue de traiter objectivement et fidèlement un événement matériel ou intellectuel. D’ailleurs, toutes ces masses de mensonges ont généré une nouvelle profession : “les communicants”, qui ne sont que des menteurs professionnels.

Concernant les magistrats, ce fut pour moi plus tardif. Je dirais même que les premières rencontres, alors que je n’étais pas encore classé dans une case de “trublion”, furent relativement justes. Même s’il m’arriva alors de perdre, d’être condamné, je ne ressentais pas les partis pris iniques d’aujourd’hui. Avec le temps, l’injustice a pris le dessus, l’obligation de condamner contre toute logique est devenue le mantra des magistrats qui se croient au service du pouvoir ou de leurs convictions personnelles.

– “Voltaire, tu es bien loin, ils ont oublié ta lucidité, tes convictions”

Comment en est-on arrivé là ?

Je n’ai pas la prétention, en posant la question, d’être en mesure d’apporter la réponse. Je propose juste d’engager le débat en explicitant ma vision, fatalement partielle et peut-être erronée. Nous verrons…

Je poserai comme préalable que les hommes sont assez peu différents les uns des autres, que ce qui les différencie découle de la géographie et des structures qu’ils se donnent. Une synergie étant probable entre les deux.

Contrairement à l’idée faussement répandue, la structure sociétale n’est pas décidée par le peuple mais bien par l’élite au pouvoir.

On peut rêver que cette élite est mise en place par le peuple, volontairement ou involontairement. Rêvez…. démocratie ou pas, ce n’est jamais le cas.

Mais, en réalité, le vrai et le seul pouvoir du peuple, pour peu qu’il lui soit octroyé ou qu’il le prenne, est limité à la possibilité de se débarrasser d’une élite qui ne lui convient pas. Par la loi : le vote, ou par la force : la rue. Le pouvoir du peuple est le pouvoir du nombre, quoi de plus con ?

Mon théorème de base est que le système social est le fruit des élites, que donc la sélection des élites est le socle de tout.

C’est ici qu’aujourd’hui, en France, le bât blesse.

La compétence

Quelque soit le type de société recherché, si l’on vise la réussite, la sélection de l’élite ne peut se faire qu’à partir de la compétence. Ce n’est pas le cas chez nous.

La grille hiérarchique qui commande la pyramide sociale est exclusivement basée sur les indications de l’Education Nationale.

Or l’Education Nationale ne détecte pas les compétences mais les connaissances. Ce n’est pas du tout la même chose.

Les connaissances sont théoriques, les compétences sont pratiques. Les unes s’apprennent à l’université, les autres dans le feu de l’action. Or, l’alliance du statut professionnel figé — aussi bien du salariat public ou privé que du patronat — et du “principe de Peter” favorise le classement théorique à partir des connaissances et obstrue volontairement l’émergence des compétences.

Le réseau

A partir du moment où la compétence est mise en échec, la porte est ouverte à la cooptation par faveur.

Naturellement se créent alors des réseaux autour de valeurs aussi diverses que la religion, les anciens combattants ou les boulistes, les utopies politiques, etc…

Le but de ces réseaux étant exclusivement de permettre à leurs membres de rejoindre l’élite pour organiser les conventions sociales – ou lois – au bénéfice du réseau d’appartenance, au mépris de toute efficacité globale.

Le réseau est la béquille qui pallie l’absence de compétence, qui prend pour excuse la connaissance référence apparente au dessus de tout soupçon.

La boucle est bouclée.

La compétence a disparu, complètement marginalisée, voire persécutée.

Journalistes et magistrats n’échappent pas à cette désorganisation sociologique.

Il n’y a pas de procès en sorcellerie à leur faire, pas de complot, pas de rancœur personnelle.

Leur carence n’est liée qu’à leur incompétence. Les uns ne comprennent pas ce qu’ils rapportent, les autres ne comprennent pas ce qu’ils jugent.

Cela est particulièrement visible à l’occasion des contrôles fiscaux, de la fameuse fraude fiscale, de leurs contentieux et communiqués. Tant qu’il en sera ainsi nous souffriront, les dégâts seront terribles.

Hélas, rien ne permet d’imaginer qu’un changement se profile à l’horizon.

C’est la négation de ce à quoi je croyais, de ce pourquoi j’ai vécu. Terrible constat.

Cordialement. H. Dumas

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Grèves et corruption

Notre société est si corrompue économiquement que plus personne ne sait ce qu’est la corruption économique, car plus personne ne connait les règles basiques de l’économie.

La corruption économique est le détournement, au profit d’un intervenant interne ou externe, d’un avantage ou d’une somme d’argent dans le cadre d’un échange économique, détournement inutile, voire contraire, à l’objet de cet échange.

Le sujet est vaste et peut échapper à celui qui méconnait les règles de l’économie. Car l’économie ne peut pas exister sans règle. Le marché existe naturellement, mais pas l’économie. Le marché n’est que l’équilibre naturel d’une économie normalement régulée.

Les règles de l’économie sont avant tout morales, préétablies, tout sauf naturelles, donc malheureusement – ou heureusement — discutables.

La sanction, dans le cadre d’une non observation des règles économiques, n’est que la ruine, rien de plus mais rien de moins. On peut parfaitement vivre ruiné, si on le veut…. Si on le souhaite…

Les règles basiques de l’économie sont:

– La propriété

– La liberté des transactions

– Le respect des engagements

Ces trois éléments sous-entendent que les conventions sont librement consenties, que les informations données sont vraies, que la force est exclue sous toutes ses formes, y compris le monopole ou l’impôt, sauf pour la bonne exécution des contrats.

Une société qui n’observe pas ces règles doit, à plus ou moins long terme, accepter de se passer d’économie. Tout comme celui qui décide de jouer au ballon avec les mains doit se passer de football.

L’économie n’est qu’un jeu, qui ne peut se jouer qu’avec les règles qui le font.

Notre société a été récemment économique, elle croit l’être encore, elle ne l’est plus beaucoup, elle s’apprête à ne plus l’être du tout.

Notre société a tous les droits, puisqu’elle est une démocratie, mais ceux qui ne veulent plus de l’économie ne doivent pas faire croire aux autres que sans économie la société restera ce qu’elle est. Ce faisant ils mentent et trompent lourdement les français.

Les grèves actuelles

Tout le monde sait ou comprend que la sécurité n’est pas une composante naturelle de l’économie. A tel point que sa recherche, sans cesse remise en question, est même un des moteurs de l’économie.

Lorsqu’un groupe social obtient une garantie économique à vie dans une société économique, il s’agit d’une corruption.

La garantie de l’emploi, la garantie de carrière sont deux corruptions économiques puisqu’il s’agit d’avantages inutiles, voire contraires, à la globalité des transactions économiques. Ils ne trouvent pas leur place dans une société régie par les règles économiques, naturellement instables.

Dans une société mixte, comme la notre, ils font porter sur ceux qui sont régis par les règles économiques une lourde charge qui augmente leur précarité naturelle.

En cela ces avantages sont injustes et doivent être supprimés. Toujours évidemment si l’on reste dans une société économique.

Si l’on s’oriente vers une société dont l’économie n’est plus l’axe central ces avantages ne sont plus une corruption économique. Ils sont alors un avantage politique, dont le cout sera porté par l’organisation politique. On a quelques exemples…

Il faudrait arrêter de mentir

Je peux comprendre que certains se lassent d’une société qui a mis l’économie en priorité de son organisation.

Cependant, je ne peux pas accepter de les voir mentir et cacher à la population que certes une société n’est pas obligée de choisir l’économie comme priorité mais qu’alors il y a un prix à payer.

Pas de problème pour donner la priorité à la religion ou à tout autre croyance, à un dictateur et à sa clique, à un roi et à ses courtisans, mais il faut en connaître et en accepter les conséquences. Elles sont différentes des conséquences d’une société qui a pris l’économie comme priorité, mais bon….

En ce qui me concerne ces sociétés ne m’inspirent pas. Je ne souhaite pas y vivre.

Je ne souhaite surtout pas m’y retrouver prisonnier contre mon gré, qui plus est à l’occasion de manœuvres d’une minorité qui aurait trompé la majorité.

C’est pourquoi je crois utile de poser le problème tel qu’il est :

– Une société à priorité économique n’est pas fatalement juste pour ceux qui ne sont pas doués pour l’économie, mais elle est normalement riche et la richesse finit toujours par se réguler et se partager.

– Les grèves actuelles visent à reconduire indéfiniment des avantages, qui sont une corruption de l’économie arrachée lors d’une trop grande richesse, insupportables actuellement sans nous entraîner vers un changement de priorité dans notre organisation sociale.

– Un changement de priorité voudrait dire que nous passons d’une société économique à une société politique d’où la richesse sera exclue ou reléguée.

Veut-on vivre tous pauvres, y compris d’ailleurs nos élites ?

Veut-on remplacer définitivement les règles de l’économie: propriété, liberté de transaction et respect des contrats, par les règles d’une société politique : Biens communs, usage réservé aux favoris, délation et exclusion de tous les autres sous la férule du pouvoir politique régulateur ?

C’est le vrai débat des grèves actuelles et à venir. Il ne s’agit pas d’un détail. Il s’agit de la globalité de notre organisation sociale.

C’est très grave. Ce n’est pas : vais-je trouver ou non un train, c’est : dans quelle société je veux vivre demain.

Or, comment les français vont-ils choisir, noyés qu’ils sont par le mensonge des politiques et des médias.

Dur, dur.

Cordialement. H. Dumas

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Les projets du gouvernement pour les contrôles fiscaux

Nous y voilà.

Il y a déjà huit ans que j’ai créé ce blog. A l’époque il me paraissait évident que le contrôle fiscal est le seul baromètre de la démocratie fiscale, car c’est à sa police et à sa justice que l’on sait si une société est démocratique ou totalitaire.

La conclusion est à ce jour sans appel, nous vivons sous une dictature fiscale, ce blog le démontre et les témoignages qu’il recueille le confirment.

Aujourd’hui, le gouvernement décide de légiférer en matière de contrôle fiscal. Le but est-il de ramener justice et démocratie dans cet espace de non droit ou au contraire d’accentuer la dérive totalitaire ?

Difficile de se faire une idée, la novlangue employée par le gouvernement rend l’analyse des propositions peu aisée.

La presse rapporte quatre points dans le projet gouvernemental.

Premier point : une nouvelle police

Le terme police pourrait être rassurant.

Pour cela il faudrait que cette police soit indépendante de Bercy, limitée aux enquêtes, avec des moyens encadrés par la justice à laquelle elle devrait rendre des comptes. Qu’en son sein il y ait des “bœufs-carottes”, une police des polices qui sanctionnerait tout dérapage.

Enfin quoi, que ce soit une police comme notre police nationale.

Hélas, la chose parait mal partie puisque cette police dépendrait de Bercy. Qu’en fait, il ne s’agirait que de donner à nos inspecteurs fiscaux de véritables pouvoirs de police, sans les accompagner du contre-pouvoir du juge.

On voit tout le vice à employer ici le mot police qui renvoie à l’idée que nous avons de la police nationale, organisme mesuré pour peu que l’on ne soit pas un magrébin de banlieue.

En fait de police, nous allons sans doute hériter d’une “police politique au service de Bercy, ce qui risque de faire très mal.

Deuxième point : l’opprobre

L’affichage public des sanctions fiscales. Une sorte de décapitation publique en place de Grève.

Les affichages vont faire fureur. Gageons que leurs publications bénéficieront d’un audimat costaud. La populace va se régaler. Tout particulièrement les délateurs. Ils vont avec l’humiliation publique de leur victime, c’est même leur moteur.

Nous ne sommes plus très loin des procès en sorcellerie. Très rassurant….

Quand on connait un peu le manque de scrupule des agents du fisc, on frémit à les voir investis de pouvoir de police, mais quand au bout ce sera l’affichage public, alors là c’est le pompon.

Peut-être un tiercé organisé par la française des jeux avant publication ????

Troisième point : Les intermédiaires

En clair, tous nos anciens confidents, tenus au secret professionnel, sont transformés en agents de délation.

Ils n’ont pris une importance fiscale que parce que la fiscalité s’est anormalement compliquée. Dans le cas contraire, ils eurent été inutiles sur ce point et auraient pu conserver leur indispensable utilité ailleurs. Là, ils sont tués net. Comment pourrions-nous leur garder notre confiance.

C’est quand même extraordinaire : La délation force de la nation.

Pourtant, on connait. Cela est déjà arrivé chez nous, c’est ou ça a été en cours ailleurs.

La délation n’a pas de limite, nul ne peut plus avoir confiance en personne, les fils dénoncent les pères, les maris leurs épouses, les frères leurs sœurs, les amis se dénoncent entre eux….. Plus de société possible, c’est le prix de la délation.

Bercy et les politiques sont prêts à ça !!! Faut-il qu’ils aient besoin d’argent.

Je ne croyais pas voir cela un jour. Le sang et la terreur ne sont pas loin.

Quatrième point : le verrou de Bercy

Du pipeau, du cinéma. Toujours la même histoire, pas de juge entre l’enquête et la sanction, une justice postérieure à la sanction et acquise à Bercy.

C’est ce que l’on appelle le verrou de Bercy, ce qui ne veut strictement rien dire.

Il ne s’agit pas d’un verrou qui empêcherait de récupérer les milliards fantasmés de fraude fiscale, mais un abus de droit qui au contraire empêche actuellement la justice civile de mettre son nez dans la fabrication frauduleuse de tricheurs fiscaux par Bercy. Tricheurs qui, pour leur plus grande part, n’existent que dans l’imagination et les plans de carrière des contrôleurs de Bercy.

Le “verrou de Bercy” un mot typique de la novlangue, un amuse ballot qui ne veut rien dire.

Conclusion

Une vraie police indépendante, un vrai juge indépendant installé entre l’enquêteur et la sanction, de vraies procédures publiques avec la possibilité de saisir des experts, cela aurait été un grand pas en avant vers une justice et une démocratie fiscale.

Une simplification de la fiscalité, une participation de tous et pas 50% qui sont dispensés de l’impôt, cela aurait évité d’impliquer des intermédiaires dont nous avons besoin par ailleurs confidentiellement.

Quand à l’affichage public, n’est-ce pas suffisant d’en voir les dégâts sur le net ?

Je pensais que Macron serait le Gorbatchev français porteur de liberté et d’ouverture, je me suis trompé il sera son von Hindenburg. En réalité, il fait le lit du fascisme fiscal. Sale place à venir dans l’histoire de France.

Cordialement. H. Dumas

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Il va nous manquer BERIA, quoique ….

Dans son évidente sagesse, puisqu’élu par le peuple, le gouvernement s’apprête à déposer une nouvelle loi pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale. Tous ces fraudeurs, qui ruinent le pays, vont enfin rendre l’âme, on s’en occupe en haut lieu. Le parlement va légiférer.

Déjà tous chauffards, nous allons tous devenir des fraudeurs fiscaux.

Lorsque vous prenez le volant de votre voiture, il n’est pas certain que vous ayez bien intégré que les forces de l’ordre et de répression vous considèrent comme un chauffard du seul fait que vous êtes assis derrière un volant.

Ainsi, tous les ans, des millions d’entre vous reçoivent une “prune” venue d’on ne sait où. Certains naïfs, surs de leur bon droit, vont s’en expliquer devant un tribunal. Là, patatras, ils prennent conscience de leur tare, magistralement la justice leur démontre qu’ils sont des chauffards. Ils s’en retournent penauds. Ensuite ils paient leurs “prunes” sans moufter. C’est la terreur routière.

N’en doutez pas, elle est nécessaire et régulièrement augmentée d’un cran, au point qu’aujourd’hui un nombre important d’automobilistes français se haïssent et haïssent leur voiture.  Ça tombe bien, on n’a plus de pétrole et la couche d’ozone se fait la malle. Le cancer se cache dans les pots d’échappement. Tous au vélo. Pour les cancers du mollet on verra plus tard.

Concernant la fiscalité, il eut été dommage que seuls quelques privilégiés comme vous et moi, tâtent de la répression fiscale. Pas de problème, l’Etat veille. Les 66 millions de fraudeurs fiscaux que nous sommes vont morfler sous peu.

La différence phonétique n’est pas bien grande entre Béria et Bercy, c’est un signe qui ne trompe pas. La différence pratique et morale entre les deux est inexistante, si l’on tient compte de l’évolution de la vie en société.

L’échelle de sensibilité adaptée à notre époque, nous allons retrouver les mêmes méthodes d’enquêtes, de délations, de torture, d’aveux et de condamnations sans fin entraînant des misères inhumaines, détruisant des individus et leurs familles, les pulvérisant, les projetant dans le néant de leur vivant.

Est-ce juste ? NON.

N’oublions pas le principe premier, pour lequel beaucoup sont morts, qui est : l’Impôt doit être “consenti librement”.

Il s’agit donc d’un contrat qui, comme tout contrat, doit être contracté librement. Or je n’ai pas choisi librement d’être français et sous la coupe de BB (Beria-Bercy). Le fait d’être né en France ne vaut pas acceptation d’un contrat me réduisant à l’état d’esclave fiscal de BB.

Certes, et c’est heureux, je peux rompre ce contrat et aller ailleurs, difficilement et à condition qu’ailleurs on veuille bien de moi. Mais, pour l’instant, c’est encore possible.

Ce qui serait honnête

Ce serait qu’à l’âge adulte, mettons 18 ans, soient expliquées aux jeunes français les contraintes fiscales auxquelles ils s’engagent en étant français, les avantages qu’ils auront en échange, et les laisser choisir de rester ou de partir.

En clair, leur expliquer le fameux contrat fiscal, clairement, sans mensonge, avec des vrais chiffres.

Ceux qui resteraient devraient évidemment respecter le contrat. Mais uniquement le contrat qu’ils ont signé après information, pas un autre fabriqué en cours de route.

L’impôt n’est qu’un contrat.

S’il n’était pas un contrat, il ne serait qu’un vol en bande organisée avec menace, un pillage.

Puisqu’il est un contrat, il doit avoir une vie judiciaire de contrat.

Le contrat n’est pas passible du pénal en cas de conflit entre les contractants. Il est du ressort du civil. C’est important. Au civil, les parties exposent leurs griefs, les experts donnent leur avis, le juge tranche, le procureur de la République n’intervient pas.

Alors qu’au pénal, le procureur de la république intervient, il plaide toujours à charge pour le compte de l’Etat. Si vous êtes au pénal c’est que vous avez causé un tort au contrat social. Lequel contrat social vous est imposé, n’est pas “consenti librement”.

Or, selon la constitution, l’impôt serait un achat de prestation, consenti librement, au même titre qu’un billet de train.

Donc, lorsqu’il y a désaccord sur les termes du contrat, lorsque l’une des parties n’a pas rempli correctement ses engagements, l’autre partie devrait la poursuivre au tribunal civil et le procureur de la république n’a rien à voir à l’affaire.

Oui mais, entre ce que raconte l’Etat dans ses grandes déclarations infatuées et ce qu’il fait en réalité; il y a plein de petits Béria.

Des petits Béria qui, pour le compte de la solidarité, du devoir, de la France, nous torturent, nous ruinent, détruisent notre honneur, nos familles, aveuglément.

Ces petits Béria se multiplient, prennent de plus en plus de pouvoir. Et l’on a beau savoir qu’ils mourront liquidés — c’est inéluctable — le temps nous parait long. La souffrance le rend oppressant, la misère inacceptable.

Allons-nous vers une révolution ? NON

Chez nous, c’est la démocratie qui donne naissance aux Béria. Le plus grand nombre imagine que le matraquage fiscal lui est bénéfique. Quelle sottise…

La démocratie ne finit jamais par une révolution, mais toujours par une dictature, souvent précédée d’une faillite.

La faillite n’est pas loin, la dictature et ses Béria sont en route, plus tard, bien plus tard, quand tout cela aura passé, ce sera de nouveau la liberté. Patience, les cycles sont immuables.

Cordialement. H. Dumas

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La fédération des révoltés (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La triste histoire du Lieutenant-Colonel de Gendarmerie

Dans une société pas assez liberticide ou trop liberticide, c’est au gout de chacun, un petit voyou acculé par la vie, désespéré pour des raisons que l’on ignore, décide de se suicider.

Motivé par la propagande de Daech — en d’autre temps et d’autre lieux cela aurait pu être le communisme et les bridages rouges, plus loin encore le fascisme et les chemises noires, etc… —  le bonhomme décide de tuer avant de mourir.

Comme c’est le cas en tout, journellement, il veut que son problème devienne celui des autres. Il veut que ce qu’il considère sans doute comme son échec dans la vie, ne soit pas de son fait. Il veut clamer haut et fort que ce sont les autres qui l’empêchent d’être le génie qu’il croit sans doute être.

S’il savait à quel point il est ordinaire, combien sont nombreux ceux qui pensent comme lui, qui pourraient eux aussi devenir facilement des meurtriers si les circonstances devenaient favorables, qui en rêvent, qui tentent de provoquer ces circonstances.

Dans sa folie ordinaire, il croise la route de personnes qui vont y laisser la vie, complètement par hasard.

Ils auraient aussi bien pu être écrasés par un camion fou, être atteints d’une maladie mortelle subite. C’est le lot absurde de la vie, de l’injustice qui nous entoure de toute part dès que nous mettons le pied sur cette terre imbécile.

Mais, et c’est le paradoxe, la meute communicante, presse et personnes autorisées, nous oblige à ne regarder que la mort du Lieutenant-Colonel de Gendarmerie, dernier exécuté par le forcené.

Et pourtant, cet officier dans la force de l’âge, brillant en tout nous dit-on, est mort bêtement

A-t-il sauvé une vie ? Nul ne le sait, il faudrait être dans la tête du tueur pour savoir s’il aurait abattu son otage.

Il a évidemment soulagé immédiatement la personne que celui-ci retenait en otage.

Mais, qu’a-t-il imaginé lorsqu’il a proposé, lui le Lieutenant-Colonel de gendarmerie, de prendre la place de l’otage ?

Comment s’est-il projeté dans cette affaire ?

Il fournissait un tableau de chasse exceptionnel à un désespéré en phase finale, qui ne devait pas en espérer autant. Pensait-il pouvoir raisonner ce fou ? N’a-t-il pas compris que celui-ci avait dépassé le cap du retour en arrière possible ?

Comment une intelligence aussi brillante peut-elle se mettre, et nous mettre, dans cette situation sans issue ?

Evidemment l’émotion, bonne récolteuse de lecteurs et de voix, va avoir le dessus dans les jours qui viennent.

Mais ensuite ? Qui de ces fous reprendra le flambeau pour tuer encore plus haut dans la hiérarchie ?

A-t-il pensé à ça notre haut gradé ?

Est-il possible qu’il ne savait pas que nous sommes en guerre civile dans ce pays ?

Que, comme pour toutes les guerres, chaque camp est persuadé d’avoir raison, mais que la violence est là. Que dans cette violence il y a des règles, notamment que le chef ne se donne jamais à l’ennemi. Même, comme Pétain, en feignant de se sacrifier.

Or, notre Lieutenant-Colonel s’est donné à l’ennemi global que le forcené prétendait représenter, ce que les plus hautes autorités accréditent.

Nous allons devoir admirer et verser notre larme à l’occasion de cette faute professionnelle grave.

Attention, mon jugement n’implique pas une absence de compassion pour la mort de cet homme, même si je considère qu’il s’est lourdement trompé et que je n’ai pas de raison de faire semblant de ne pas m’en apercevoir.

La mort reste la mort, avec tout ce que cela comporte de révoltant. Je suis triste pour lui en premier, pour tous les siens, pour tous ceux qui avaient pour lui de l’amour ou de l’amitié, de l’estime. Je suis sûr que son intelligence et probablement son dévouement vont manquer à l’Etat.

Il ne m’arrive jamais de penser que telle ou telle personne méritait la mort, quelque soit la responsabilité qu’elle peut avoir à ce sujet.

Figurez-vous que j’ai voté une fois dans ma vie pour les socialistes, c’était pour Mitterrand, parce qu’il avait promis de supprimer la peine de mort. Il l’a fait. Je n’ai pas eu à recommencer.

Dans le concert de louange qui ne va pas manquer de s’abattre sur nous au sujet de ce brillant militaire, je serai, je l’espère pas tout seul, du côté de ceux qui regrettent cette évidente faute professionnelle, qui s’est mal terminée pour lui, dont nous devrons hélas payer probablement les conséquences dans l’avenir.

Je ne pense pas que les chefs de la coalition contre Daech iraient se proposer en échange de la population que cette organisation prend régulièrement en otage.

Malgré cette erreur flagrante, une dernière pensée pour cet homme, en espérant qu’il n’a pas eu le temps de se reprocher son erreur.

Cordialement. H. Dumas

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Une initiative majeure

https://www.facebook.com/groups/liberesdelasecu/permalink/2125831124099829/

Bravo à ces  courageux.

H. Dumas

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Olivier SELMATI, le plus célèbre escroc français à la manœuvre. Sainte CIPAV, priez pour nous.

Vous connaissez déjà cette histoire. Mais, comme les contes pour enfant, c’est chaque fois un émerveillement.

Où trouver plus con, plus minable, plus sordide ? Pas de raison de s’en priver.

J’ai reçu, le 17 Mars 2018, la lettre suivante. Il s’agit, de la part de la CIPAV de me menacer en me réclamant une facture globale de 52.731 €.

Après 40 ans de cotisation, la CIPAV a établi mes droits à une retraite de 400 € par mois. Ceci depuis 2006, mes activités ayant commencé en 1965.

A ce jour la CIPAV m’a donc versé une retraite totale de 52.800 €.

Chacun comprend que 400 € par mois sont déjà en eux-mêmes une escroquerie, par rapport à 40 ans de cotisation.

Cette somme ne permettant pas de vivre, je suis resté actif, hélas sans grand succès. Donc, sans autre revenu que de tenter de gérer un stock, par ailleurs entièrement paralysé par des demandes largement délictuelles – concussion évidente – du fisc.

Une situation pénible et imméritée lorsque l’on a, comme ce fut mon cas, passé 40 ans à générer des richesses et à fournir du travail à des centaines de personnes.

Vous avez bien lu :

La CIPAV me réclame l’équivalant de ce qu’elle me règle comme retraite.

Quelle entreprise, quelle compagnie d’assurance privée, pourrait se permettre une chose pareille ?

C’est tellement con et tellement fou, que tout le monde trouve cela normal. Que peut-on espérer d’une population qui, majoritairement, trouve une telle situation normale ?

Ce n’est pas plus malin que de se foutre à quatre pattes plusieurs fois par jour ou d’emprisonner ses femmes derrière des grillages. C’est du même côté de la bête croyance, du lavage de cerveau accepté, du niveau cérébral zéro.

Mais attention, de brillants bac plus cinq, de dignes magistrats, tous nos hommes politiques adhèrent à une telle stupidité.

Voilà ce qu’en dit la CIPAV elle-même, dans un courrier du 25/11/2004, qui n’a pas évolué d’un iota.

Est-ce bien charitable de se moquer, comme je le fais, d’une telle usine à gaz ?

Oui, parce qu’elle est redoutablement prétentieuse. Elle donne des leçons à la terre entière. Elle arrive à cet exploit de se qualifier elle-même de solidaire.

Elle est une parfaite illustration de l’escroquerie que peut facilement devenir la solidarité.

Nous ne nous moquerons jamais assez de ces gens qui sont ridicules, mais qui nous empoisonnent la vie, et ce n’est qu’un début.

Car enfin :

Se prétendre solidaire et écrire noir sur blanc que, quelles que soient les difficultés de l’adhérent, il faudra qu’il paie… c’est magique.

Faire semblant de donner une retraite, se vanter de le faire au nom de l’Etat bienveillant, puis tout reprendre au motif que vous êtes encore actif, décréter que cette continuation de cotisation ne donnera droit à aucun complément de retraite, c’est beaucoup plus fort que Madoff. Un gamin ce Madoff par rapport à Selmati.

Fuyons, fuyons. Bof, bonne soirée à vous. H. Dumas

 

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Qui est l’homme le plus riche du monde?…. POUTINE, nous dit le journal CAPITAL.

Voilà une information intéressante, qui mérite un développement.

Parlant richesse nous pensons, peut-être à tort, économie. Revisitons la réalité de l’économie, quelque soit le lieu ou l’époque.

L’économie :

  • 1° – Le point de départ est un besoin vrai, porté par ce que l’on appelle une clientèle.
  • 2° –Il génère des compétences susceptibles de proposer une solution pour le besoin exprimé.
  • 3° – Ces compétences œuvrent normalement dans un cadre concurrentiel, mais porteur d’un bénéfice.
  • 3 bis – Le bénéfice est capitalisé pour pérenniser l’activité, voire en développer de nouvelles.

Donc, l’économie c’est trois socles : le besoin, la compétence, le bénéfice et sa capitalisation.

Une telle simplicité ravit. Oui mais voilà, le système affronte régulièrement des addictions ou des maladies mortelles pour lui.

Avant d’en comprendre les dysfonctionnements rappelons que l’économie se met en place naturellement, librement. Ce n’est qu’à condition qu’elle préserve cette liberté qu’elle s’épanouit et se développe.

Le rythme de l’économie est plutôt lent, laborieux. Il faut le temps que les informations circulent, que les solutions voient le jour.

Lorsqu’un nouveau besoin crée une nouvelle économie, que le temps de gestation s’est écoulé, celle-ci peut être très rapidement copiée ou encadrée, paralysée. Même, et le plus souvent, par des compétiteurs internes indélicats.

Sans avoir la prétention de faire une liste exhaustive, voici quelques pièges qui attendent l’économie. Ils s’attaquent à l’un ou à plusieurs des trois socles que nous avons définis. Ils sont de deux ordres, les pièges internes, les pièges externes.

Les pièges internes, mis en place par les opérateurs économiques eux-mêmes.

Concernant le premier socle, le besoin, il s’agira de fabriquer de toutes pièces un besoin objectivement inutile ou de tromper la clientèle sur sa nécessité. Ainsi se mettra en route une chaîne économique inutile, qui ne pourra à terme que s’effondrer.

Une variante consiste à falsifier la solution d’un vrai besoin, rendre un faux service, vendre un produit toxique. Là aussi la vérité finira par apparaître et la fin ne sera pas glorieuse.

Concernant le deuxième socle, la compétence. C’est bien sûr l’incompétence, volontaire ou involontaire, qui est le danger. Ce piège est si intimement lié au fonctionnement même de l’économie que certains le confondent avec la concurrence. Or, ce n’est pas le cas. L’incompétence découle au mieux de la bêtise, au pire de l’escroquerie, ce n’est pas un effet de la libre concurrence.

Concernant le troisième socle, le bénéfice, c’est là que sont les principales difficultés. Le bénéfice est vital, or il peut disparaître. Mais il peut aussi être dévoyé, utilisé à d’autres fins que l’économie de l’entreprise.

Dans tous les cas son absence est mortifère pour l’économie. Sa préservation forcée conduit à de graves manquements, tels que le monopole et la corruption qui va avec, détruisant surement l’économie. Le pire, dans ce cas, est l’illusion d’utilité immédiate que peuvent avoir de telles attitudes.

On le voit, les opérateurs de l’économie peuvent représenter eux-mêmes un danger pour cette activité. Leur éducation à ce sujet est essentielle, rien ne laisse supposer qu’elle soit performante à ce jour.

Les pièges externes, mis en place par des forces en conflit naturel avec l’économie.

Ici nous entrons dans les effets connexes de l’incorporation de l’économie à l’organisation sociale. L’économie ne fait pas tout. Elle ne peut pas être le seul lien social. Cependant, sans économie rien ne peut exister.

De ce fait, les autres pouvoirs, politiques, religieux, philosophiques, culturels, scientifiques, etc… voudraient maîtriser l’économie. Dans cette optique ils n’ont de cesse d’intervenir, de lui compliquer l’existence. Là aussi, les solutions qu’ils emploient ont une particularité systémique : elles donnent l’impression d’apporter immédiatement un avantage, alors qu’à terme elles introduisent la mort.

Concernant le premier socle, les pouvoirs concurrents externes vont soit dénigrer la réalité des besoins, soit même carrément inventer de toutes pièces de faux besoins, les planifier. Inutile de dire que cela va mal finir.

Le déni de la réalité du besoin est une constante pour les pouvoirs non économiques. Leur outil de communication sur ce point est une variante perverse de la publicité : la propagande.

Concernant le deuxième socle, la compétence. Très spécifiquement lors d’interventions externes, la compétence — la sélection par la valeur — est remplacée par la cooptation, la sélection par le réseau. Ce que Paulo Coelho appelle “la banque des faveurs”.

Les pouvoirs externes à l’économie font une fixation sur l’introduction dans le corps économique d’éléments incompétents mais dévoués à leur cause. A chaque fois cela finit en drame. Sans pour autant que la méthode soit remise en cause.

Concernant le troisième socle, le bénéfice. Disons que c’est le pompon. Tous les autres pouvoirs souhaitent s’accaparer les bénéfices de l’économie, dont ils ne perçoivent que la particularité annexe et marginale : le pouvoir d’achat.

C’est tout particulièrement le cas des deux pouvoirs armés que sont la politique et la religion. Le premier montrant ses fusils et sa loi, le second ses lavages de cerveau et aussi ses lois.

Une remarque particulière pour “les économistes” qui sont à l’économie ce que les critiques et les supporters sont au football. Ils parlent sans jamais agir. Ils feraient mieux de se taire, bien souvent. Les solutions qu’ils préconisent doctement n’ayant pour effet que de brider la liberté, sans laquelle pourtant il ne peut pas y avoir d’économie pérenne.

Conclusion

Chaque fois qu’un groupe, ou une personne, intervient par la force dans le déroulement naturel de l’économie, par la loi ou par la corruption, il ruine l’économie.

Bien souvent cette ruine correspond, éphémèrement, à un enrichissement indu, plus ou moins important, de l’intervenant.

Tout cela permet de prédire à Poutine, qui n’a pu que s’enrichir par la force sur le dos de l’économie de son pays, une fin difficile.

Les prémices sont en cours. C’est certainement ce qui le rend agressif. Dans ce genre de situation la sortie est le plus souvent une guerre, dont le fracas masque l’échec du fauteur de trouble.

Contre exemple

L’économie, naturelle, clairvoyante, vierge de toute intervention liberticide, intérieure ou extérieure, s’observe à l’occasion de mutations nouvelles.

Ainsi Bastiat, qui s’exprime au milieu du 19ième siècle, est-il le fruit de la novation des manufactures. Cent ans plus tard, le même homme n’aurait pas pu discourir aussi clairement.

Ainsi Edouard Leclerc, qui s’exprime lors de la grande novation de la distribution, est-il le fruit d’un processus alors nouveau qu’il est le seul à avoir intellectualisé, pour le plus grand bonheur de ceux qui l’ont suivi sans toujours le bien saisir. J’ai le souvenir de ses discours d’inauguration, qu’il était le seul à comprendre sur 2 ou 300 présents.

Ainsi les géants du web sont-ils le fruit de la formidable invention d’internet. Ce sont actuellement les seuls au monde à avoir une attitude économique naturelle, mais les démons sont à l’œuvre et les rattrapent déjà. Demain ils auront été récupérés, d’abord par le monopole, puis par la corruption.

Sacré Poutine. Son incompréhension totale de l’économie, l’irrespect qu’il a de ses règles et de ses acteurs, sa passion pour la force, font de lui l’homme le plus riche du monde. La facture sera salée pour son peuple.

Comme je l’ai dit au début de ce billet, lorsque l’on parle richesse on pense économie, j’ai ajouté “peut-être à tort”. J’aurais dû écrire  “évidemment à tort”.

Pour accéder rapidement à la richesse le pillage supplante, et de loin, l’économie.

Cordialement. H. Dumas

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Claude Reichman : “Nous avons gagné” (vidéo)

Bonjour,

Le combat de Claude Reichman est exemplaire. Hélas, il démontre que ceux-là mêmes qui font les lois ne les appliquent pas…. bien plus, les transgressent.

Cordialement. H. Dumas

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La dictature de la solidarité

J’ai longtemps cru que l’égalitarisme était la plaie de notre époque.

Cependant un constat me turlupinait : l’égalitarisme n’existe que dans la dimension économique de notre société, nulle part ailleurs.

Ailleurs, dans le sport, la culture, les sciences, la connaissance, etc… pas d’égalitarisme, au contraire une compétition exacerbée, qui voit même s’affronter les handicapés.

Un constat s’impose, les français ne sont pas égalitaristes, sauf en économie.

Perturbé par cette anomalie, pensant qu’il s’agissait d’un quiproquo, j’ai essayé de convaincre de la nécessité du capital en économie comme dans toutes les disciplines où il est, de fait, le vecteur du progrès, de la compétition. J’ai essayé de défendre le capital économique. Je l’ai défini, il est fait d’accumulation puis de transmission, il est le socle de toute aventure humaine, y compris donc en économique.  Peine perdue.

J’en étais là de mon dépit, je dirais même de mon désespoir.

Car, comment lutter contre une situation dont la toxicité apparaît chaque jour, mais sans que la cause puisse en être définie ?

Puis j’ai découvert, et vous ai fait découvrir, le budget du Conseil Général de mon département.

Ce fût la révélation, le choc lumineux, l’œuf de Christophe Colomb.

L’intégralité du budget de mon Conseil Général, de son énergie, de sa raison d’être, impliquant toute sa politique, tout son poids, sa charge sur ses habitants, est voué à la solidarité. Et cependant, ce n’est jamais assez.

Les budgets des villes, des régions et de l’Etat sont du même tonneau.

Et pourtant, les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches. C’est ce constat qui nous est seriné chaque jour à coup d’articles culpabilisants, illustrés de camemberts, courbes et tableaux significatifs et chiffrés.

Théorie :

La principale particularité des dictatures, telles qu’elles sont définies par Wikipédia : Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d’un pouvoir absolu, s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire.

Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l’absence de séparation des pouvoirs (exécutiflégislatifjudiciaire). Cette confusion des pouvoirs peut l’être au profit de l’exécutif (cas le plus courant) ou au profit du pouvoir législatif (régime d’assemblée). Il résulte aussi de l’absence de contrôle démocratique et d’élections libres (répression politique des opposants, le non-respect de la liberté de la presse).

Le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l’État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d’exceptions).” est justement que les pauvres y sont particulièrement pauvres et les riches particulièrement riches.

Or, le plus souvent, lorsque l’on développe le symptôme c’est que l’on a la maladie. Si donc le symptôme de la dictature est apparent chez nous, nous sommes probablement en dictature. Et pourtant, rien de tel n’est évident.

La justice se prétend libre, les élections le sont, la police est cantonnée, l’armée discrète, la presse plurielle — modérément mais réellement –, tout beigne.

Alors quelle peut-être cette dictature, invisible mais bien réelle, qui nous possède ?

Qui aurait un pouvoir absolu, qui le conserverait de façon autoritaire et l’exercerait de façon arbitraire. Qui engendrerait la confusion des pouvoirs, négligerait leur séparation. Qui ne respecterait pas l’Etat de droit, se moquerait du pouvoir législatif et de la démocratie.

Mais la solidarité bien sûr.

En son nom, son bras armé Bercy règne dictatorialement sur notre société.

Bercy est un groupe de personnes qui dispose du pouvoir absolu, qui s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire. Qui refuse la séparation des pouvoirs. Bercy ne respecte pas l’état de droit, viole la constitution et établit des lois d’exception. Bercy se fout complètement des élections, de la liberté de la presse, et impose la terreur, le harcèlement, la torture et de plus en plus la délation et le fichage.

Nous pouvons effectivement affirmer que nous sommes sous la dictature de la solidarité. A ceci près que cette solidarité n’est que financière, les solidarités morales, à l’exemple de “je suis Charly”, sont comme les roses, elles ne vivent qu’un instant.

L’escroquerie

La solidarité est humainement éphémère, elle n’a à s’exprimer qu’en cas de nécessité. Sa vocation n’est pas d’être pérenne, chaque homme cherche à mériter sa vie, pas à être le mendiant des autres.

La dictature de la solidarité est une imposture.

Bercy est un escroc. La conséquence la plus évidente est la captation de l’économie par la connivence, réservée à quelques-uns, qui se gavent entre eux.

L’idée que la liberté d’entreprendre, de posséder, serait contraire à la solidarité justifie cette corruption.

Ouvrons les yeux, la solidarité, telle que la pratique Bercy, n’est pas un acte altruiste, équitable. C’est une dictature de tous les instants, qui nous pourrit la vie et nous entraine vers la ruine, le déclin, la mort, l’extinction de notre société.

La solidarité devrait être un acte noble, laissé à l’appréciation de chacun, pour des occasions réelles la nécessitant. Non une propagande uniquement destinée à profiter à quelques-uns qui se donnent le beau rôle, pendant qu’en réalité ils volent la collectivité sans profit pour les plus nécessiteux.

Le désastre

L’idée même de solidarité, telle qu’elle est déformée par ces escrocs doit, pour faire la preuve de son existence  autrement irréelle, détruire le capital économique.

Son inexistence est dissimulée par la destruction du capital. La seule preuve de son efficacité, qui n’existe évidemment pas, est la ruine du capital supposé avoir été consommé au profit de la solidarité.

Pendant ce temps, le capital aura simplement diminué drastiquement, tout en se concentrant entre les mains des initiés corrompus pendant que tous les autres s’appauvrissent.

Nous vivons sous le régime de la dictature de la solidarité, qu’on se le dise.

Cordialement. H. Dumas

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Deux budgets départementaux parmi d’autres.

Voici donc des budgets départementaux ordinaires : L’Hérault et la Haute-Garonne. Chacun d’un milliard et demi d’€. Quand même.

Environ un milliard deux cent mille € sont affectés à la solidarité et à la masse salariale des monstres — environ 6.000 personnes —

Ces deux dépenses représentent, en gros, 80% du budget. Ou, si vous préférez, la totalité des recettes.

Puisque, pour le reste, il faudra emprunter 300 millions d’€.

Même si les chiffres sont regardés à la louche, une conclusion s’impose sans avoir à faire l’ENA : voilà une boutique qui ne fonctionne que pour elle-même.

Comme disait Fernand Raynaud du célèbre gala de Vertaizon : “il était organisé au profit des organisateurs de galas”

En effet, la solidarité vise avant tout à capturer les électeurs, à les rendre dépendants, la masse salariale est évidemment elle-même captive.

Six mille personnes pour distribuer 750 millions aux pauvres, ça en fait des pauvres et des distributeurs. Et bien non, pas tant que ça.

Chaque département a un petit peu plus d’un million d’habitants, le seuil de pauvreté étant de l’ordre de 15%, c’est donc 150.000 personnes qui ont un réel besoin d’aide.

750 millions divisés par 150.000, cela fait 5.000€ par an et par personne, c’est peu.

Et pourtant l’impôt est lourd. Alors ?

Il y a un truc qui ne va pas. La redistribution par la collectivité est en échec, c’était une simple prétention illusoire, un tour de magie politique.

Pratiquement pas d’investissement dans ces budgets. Par exemple : 60 millions d’€ pour 6.000 kms de route cela fait 10.000€ par km. Or, 1 km d’autoroute c’est 6 millions d’€. Nous ne sommes pas prêts d’avoir toutes nos routes à quatre voies. D’où la voiture politiquement désignée comme le mal absolu.

Nous sommes dans la nasse. Avec une imposition trop lourde qui obère notre croissance et une redistribution étatique sur laquelle est basée toute notre organisation politique et administrative qui absorbe la totalité des recettes.

Le modèle a foiré.

Rajoutez à cela un déficit de natalité, la catastrophe n’est pas loin.

Peut-on revenir en arrière. Mon opinion est non.

Il n’aurait pas fallu quitter le monde de la réalité, des revenus liés aux bénéfices, d’une consommation liée à l’accumulation, aux économies et non au crédit, nous serions moins gâtés mais vivants. Alors que nous sommes dans le luxe, mais moribonds. Nous n’aurions pas dû quitter le monde de Bastiat.

Adieu pauvres de nous. H. Dumas

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Une vision de l’homme (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement.
H. Dumas

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J’ai cru que je m’installais à mon compte…

Coïncidence c’était un premier Avril — le jour des farces — nous étions en 1965. Je n’avais pas tout à fait vingt et un ans, j’étais mineur. Muni de l’autorisation parentale et de la bénédiction de la même autorité, j’ai franchi la porte du greffe du tribunal de commerce de Rochefort-sur-mer et je me suis inscrit comme travailleur indépendant.

Lourde victime du syndrome de l’esprit d’escalier, je n’ai compris mon erreur qu’aujourd’hui, cinquante trois ans plus tard.

En réalité, je ne m’étais pas inscrit comme travailleur indépendant mais comme salarié de l’Etat français. Lié par un contrat à durée indéterminée, aux termes flous et mouvants, sans possibilité de rupture ou de négociation. Au moindre manquement la force me serait imposée, brutalement. Au terme ultime du contrat — mon inutile vieillesse puis ma mort — tout ce que j’aurai gagné appartiendra de droit à l’Etat.

Comment ai-je pu m’engager dans une telle galère ?

C’est, comme souvent, un problème de sémantique.

Le terme travailleur indépendant évoque la liberté, le fait de ne pas avoir à pointer aussi. Je rêvais de liberté. Terrible erreur, le mot “indépendant” cache en réalité le mot “sans protection” et “l’absence de pointeuse” une durée de travail “illimitée”.

Qui plus est, mon employeur tacite, l’Etat français, c’est avéré être un escroc.

D’abord dans son objet

Il se prétendait mon protecteur territorial et moral.

Or il ne dépense que 1,77% de son chiffre d’affaires pour ma protection – l’armée — face aux ennemis potentiels extérieurs et environ 0,60% de son CA pour me protéger – la police — des gangsters intérieurs

Ce total de 2,37%, mettons 2,5%, de son CA pour ces missions est ravageur moralement.

Imaginez une société de sécurité privée qui consacrerait 2,5% de son chiffre d’affaires à vous protéger, à remplir sa mission, le reste serait perdu.

Incroyable non ?

En ce qui concerne ma protection morale – la justice – c’est pire, l’Etat n’y consacre que 0,30% de son CA.

Disons donc, qu’en tout, au service des prestations que je croyais avoir de lui, l’Etat ne consacre que 2,80% à 3% de son CA — si nous considérons que le PIB de la France est le CA de l’Etat –

Ensuite dans ses moyens

Pour me transformer en esclave — à mon insu de mon plein gré — l’Etat a mis en œuvre un processus machiavélique.

Il a procuré, avec mes ressources et mon énergie, une sécurité globale à 90% de la population. C’est-à-dire que les 61 millions de français qui ne sont pas en prise de risque sont protégés de tout, santé, chômage, vieillesse. Pendant qu’au contraire les 5 millions qui, comme moi, prennent tout les risques sont eux exposés à tout, notamment quand la pression fiscale les anéantit.

Une fois la chose acquise, l’Etat vente la démocratie, dont la finalité est d’imposer leur statut d’esclaves à 5 millions d’hommes au profit de 61 millions d’hommes libres, aux frais des premiers.

Cela ne va pas sans un certain nombre de contorsions intellectuelles, de faux-semblants.  

Les êtres humains ne sont pas si mauvais. Il faut un peu traficoter la réalité pour qu’ils acceptent de vivre aux dépens de la mort ou de la souffrance d’autrui.

Donc, pour la propagande, le travailleur indépendant est un tricheur-voleur, cupide et sans vergogne, particulièrement inutile à la société. Alors que les enfants, les vieillards, les salariés privés ou publics, tous les fonctionnaires, sont des saints, toujours abusés, jamais assez protégés, dont les avantages acquis ne doivent surtout pas baisser pendant que la fluctuation de ceux des travailleurs indépendants est tout à fait naturelle.

Non seulement le travailleur indépendant est suspecté de toutes les vilenies, mais sa chasse est ouverte. Il faut l’abattre. 61 millions de français dont la bureaucratie d’Etat, la presse, le fisc, le traquent, le dénoncent.

Ils ne perçoivent pas sa souffrance, son indispensable utilité. Ils sont abusés par la propagande. Les hommes de l’Etat ne supportent pas ces indépendants qui seraient capables d’avoir même des idées indépendantes.

Le travailleur indépendant est en voie d’extinction. Ils ne l’ont pas encore complètement anéanti, mais cela ne saurait tarder.

Le jour, proche, où le dernier travailleur indépendant aura été abattu à coup de rumeurs moralistes et de charges fiscales, nous serons dans un régime totalitaire communiste, collectiviste. C’est pour demain, avec juste un siècle de retard. Il nous restera alors à franchir les quatre-vingts ans nécessaires pour s’en sortir. L’expérience des autres ne sert à rien, c’est bien connu.

Cordialement. H. Dumas

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Il parait que les italiens auraient mal voté

Comment peut-on mal voter ?

Ceux qui — se réclamant du peuple — se permettent de prétendre que ce même peuple voterait mal lorsqu’il ne vote pas selon leurs opinions sont quand même gonflés.

Ici où là, comme en Chine, les hommes du pouvoir annoncent la couleur. Ils détestent le peuple, tout particulièrement quand il s’exprime. Donc, en Chine, il n’aura plus à s’exprimer. Toto, leur chef suprême, est là à vie.

Pendant ce temps

Ce matin, la presse nous bassine avec le vote Italien. Par exemple dans un quotidien connu : “… cela promet pour l’an prochain des élections particulièrement serrées. Surtout si les adeptes du “parler cash” venaient à s’unir dans une vaste coalition transfrontalière. La menace serait alors grande d’avoir au menu, comme chez les romains, du pain et des jeux. De perdre un peu plus de nos libertés”. Que dire ? Sans doute un journaliste collectiviste qui s’exprime.

Quand il parle de nos libertés, je ne vois pas très bien de quoi il parle. En ce qui me concerne je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas l’impression d’être libre.

Et, “parler cash”, ça veut dire quoi ? Mentir ou ne pas mentir ? Parce qu’en politique je ne vois pas d’autre problème d’expression que celui là.

Je vous accorde que je n’ai pas choisi une flèche journalistique pour émailler mon propos, dont acte.

Ce qui me saisit c’est l’idée que tout ce qui ne serait pas collectiviste serait fasciste. Le simple fait de réclamer sa liberté d’homme, d’accepter ses responsabilités et qu’il en soit de même pour tous, serait fasciste. J’étouffe, j’ai du mal avec cette idée.

D’ailleurs, j’ai du mal avec beaucoup de choses.

J’ai du mal avec la corruption qui m’entoure, avec tous ces mensonges, tout ce cynisme.

J’ai du mal avec cette affirmation que l’homme est le principal danger sur terre. Que tous les progrès que nous avons mis des siècles à réaliser sont porteurs de notre mort. Bien plus, de la destruction imminente de la planète.

Ceux qui sont prêts à me martyriser pour le bien de l’humanité me font salement peur. Leurs prédécesseurs ont fait tant de dégâts. Et pourtant, chaque jour qui se lève voit naître un nouveau zélateur prêt à emprisonner ou à tuer pour le bien commun, c’est même la principale cause de souffrance “le bien commun”.

Le bien commun, c’est comme les routes départementales de Jean Yanne.

J’en ai ras la casquette de tous ces écolos qui découvrent sur le tard la nature et les petits oiseaux parce qu’ils ont vécu leur enfance dans le métro.

Que croient-ils ? Que le monde serait fréquentable si l’homme ne l’avait pas apprivoisé ? Ce qu’ils prennent pour la nature, c’est le résultat de siècles du travail de leurs prédécesseurs. Ils ne sont même pas foutus de le comprendre, de le respecter.

Le pouvoir devrait être interdit. Plus de frontière, plus de pays, plus d’emmerdeur.

Laissez-moi respirer, comme disait Balendar à Vertaizon.

On veut juste être libres de travailler, de garder les fruits de notre travail. Etre heureux sans qu’à chaque minute nous soit rappelée notre fragilité d’homme.

Certes, on comprend que nous faire peur déclenche des angoisses collectives, dont les petits malins cherchant le pouvoir prétendent nous protéger.

Mais au fait, ce pouvoir, qu’en font-ils ? Que leur apporte-t-il ?

Ah quoi peut bien servir le pouvoir sur les autres si ce n’est à les exploiter ?

Aimer quelqu’un n’est-il pas justement lui souhaiter la plus grande liberté ? N’a-t-on pas envie que nos enfants soient plus libres que nous l’avons été ?

Avez-vous senti un petit — voire tout petit — geste pour favoriser votre liberté de la part des hommes du pouvoir ?

A l’école ? A l’église ? A la mosquée ? Sur la route ? Dans votre entreprise ? Dans votre bureau ? A votre banque ? Aux services des impôts ? A l’hôpital ?

Où ? Dites-le moi vite, que je me précipite pour en profiter.

Je vous l’ai dit : j’étouffe.

Je vais mourir sans avoir été libre. Le pire c’est que ce sont exclusivement les hommes du pouvoir qui m’on gâché la vie. Avec les autres, mes compagnons d’infortune, ça va plutôt bien.

Le pouvoir est une calamité.

Comment la presse peut-elle fustiger les Italiens qui cherchent à tâtons un peu de liberté ?

Il peut arriver que, cherchant la liberté, ils trouvent un esclavage pire que le leur, des politiciens pires que ceux qu’ils ont. Hélas c’est probable, car c’est une caste ou le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible.

Pour ma part je leur souhaite bonne chance et je leur dit : “Amis italiens, initiateurs de notre civilisation, le mieux qui puisse vous arriver est que vous débarrassiez définitivement des hommes du pouvoir. Tous, politiciens, curés ou mafieux. Courage. Ouvrez la voie”.

Cordialement. H. Dumas

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Revenons à la Sécu.

Notre sécu et l’éducation nationale sont nos deux mamelles les plus abouties du collectivisme à la française. Du monopole d’Etat imposé par la force.

Voilà deux domaines fondamentaux où le marché, c’est à dire la libre négociation de nos choix, est totalement exclu.

Les conséquences ne peuvent pas être exprimées en un simple billet alors qu’un ouvrage de milliers de pages n’y suffirait pas, mais il est possible de piocher ici ou là quelques invraisemblances significatives.

L’inversion des bases

La sécu a persuadé la majorité des médecins que sans elle ils n’existeraient pas, ils n’auraient pas de malade. Dans le même temps elle a persuadé les malades que sans elle il n’y aurait pas de médecin ou qu’ils seraient inaccessibles.

Que donc, la santé : c’est la sécu.

Cette absurdité ne résiste pas à l’analyse. Le médecin et le malade n’ont besoin de personne pour se rencontrer.

Sauf dans le cas où le médecin préfère l’argent à la médecine et où le malade n’est pas malade. Dans ce cas particulier la sécu prend tout son sens, elle s’épanouit. A tel point qu’elle génère une foultitude de vocations parasites qui creusent hardiment ce que l’on appelle le “trou de la sécu”.

En réalité, dans la pratique, le lien direct entre le malade et le médecin ayant été atrophié par la sécu, les deux se regardent en chiens de faïence. Le premier prend le second pour un employé de la sécu à son service. Le second prend le premier pour un morceau du revenu mensuel que la sécu prétend lui assurer, ou dans lequel il pense qu’elle le cantonne.

La raison de la rencontre entre les deux, le soin de la maladie, passe en second plan. C’est absurde et grave.

La sémantique.

Les conséquences pratiques de cette absurdité sont telles que personne n’est capable de les affronter. Le résultat est une perversion du vocabulaire, le langage étant le véhicule idéal du mensonge.

C’est ainsi que les dérives financières et pratiques provoquées par l’intervention de la sécu entre le médecin et le malade générant le fameux “trou de la sécu” nécessitent le pillage sans vergogne de tous les français pour tenter, sans succès, de le combler. Ce pillage est appelé “solidarité” et hop, le tour est joué, ni vu ni connu je t’embrouille. Alors que tous les intervenants sont spoliés, sauf les parasites qui y gagnent.

C’est le même principe qui régit l’éducation nationale.

L’inversion de bases

L’éducation nationale a persuadé les français que le savoir qu’elle dispense est le seul critère de sélection possible. Alors qu’en sont exclues bien des performances intellectuelles ou pratiques nécessaires au bon fonctionnement d’une société.

De leur côté les français ont fini par accepter la hiérarchie scolaire à l’exclusion de tout autre. Donc l’organigramme social est exclusivement construit à partir des appréciations de l’éducation nationale.

Nous sommes là aussi en pleine absurdité. La complexité d’une société, ses énergies, ne peuvent pas se ramener à un carnet scolaire. Qui plus est, les exclus du système, lorsqu’ils sont de qualité et prennent leur place, ne trouvent pas l’espace qu’ils méritent. Ils deviennent alors dangereusement contreproductifs.

Une société à deux vitesses s’installe. D’un côté ceux qui arrimés au pouvoir par le diplôme en profitent, en limitant au maximum leurs efforts compensés par leur pouvoir. De l’autre côté les autres qui s’engagent à fond pour contrer leur mise à l’écart et qui, une fois arrivés à leur niveau de compétence, ne se sentent pas concernés par notre société, plongent naturellement vers l’égoïsme le plus total.

Un gouffre sépare ces deux France, il est de la responsabilité des prétentions de l’éducation nationale, de son monopole.

La sémantique s’empare aussi de la question scolaire. Au lieu de libérer l’espace aux hommes de bonne volonté, de reconnaître toutes les compétences, on traque l’échec scolaire. N’est-il pas, dans le jargon de l’éducation nationale, synonyme d’échec de vie. On croit rêver face à tant de sottise.

La vie pourrait être belle.

Sans ces deux monstres que sont la sécu et l’éducation nationale, le marché de la santé et de l’éducation suivraient l’ouverture d’esprit de notre époque et son enrichissement exceptionnel.

Mais non, nous sommes écrasés par ces mammouths, par leurs carcasses agonisantes.

C’est cet écrasement qui nous désespère, qui nous lamine, qui installe la pensée unique. Comment voir et aimer la diversité alors que la norme s’impose ?

Le drame

Il est dépendant de l’inversion sémantique de la pensée. C’est le vocabulaire qui commande la pensée.

Lorsque l’on en arrive à dire que c’est la sécu qui soigne, que c’est l’éducation nationale qui trie, on finit par le penser.

Tout comme quand on dit que telle ou telle catégorie d’hommes sont des sous-hommes on finit par le penser, pire par le croire.

Mon père m’a toujours dit que de 1930 à 1939, la pensée qui s’exprimait était si falsifiée qu’il n’avait aucun doute sur la survenance de la guerre.

Je ressens exactement la même chose aujourd’hui.

Je suis stupéfait par la masse de raisonnements détachés de toute réalité, par les contresens qui font mine d’être des vérités. Et personne n’y peut rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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Se reconstruire (vidéo)

Bonjour,

Vous le verrez en regardant la vidéo, nous vous proposons des rencontres de reconstruction.

Si vous êtes intéressés, allez sur “Nous contacter” colonne de droite en bas, confirmez votre intérêt et laissez-nous un téléphone pour vous joindre.

Nous vous appellerons pour vous indiquer la date et l’adresse de la première rencontre.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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INÉNARRABLES BANQUIERS, SOMBRES CRAPULES…

Nos banquiers précédemment amis et confidents de nos petits secrets, de notre vie privé, proches partenaires de nos espoirs, de nos entreprises, sont devenus de zélés et méprisables délateurs entièrement dévoués au fisc. Mais pas que….

Ce sont aussi une sacrée bande de cons, inconséquents et gratuitement méchants.

Regarder la lettre ci-dessous. Pour 4,30 €, ils ont le culot de refuser le paiement d’un chèque de 240 €, d’interdire à leur client de faire des chèques pendant cinq ans. Ceci pour toutes les banques, avec obligation pour lui de rendre tous ses chéquiers. Donc de l’exclure de la société.

Le plus : ce sont eux qui ont mis ce compte en découvert de 4,30 € par le prélèvement de leurs frais aussi exorbitants qu’injustifiés.

Mais, grands seigneurs, ils ont une solution. Juste il va falloir que vous y consacriez une petite semaine de boulot et de patience.

C’est où papa l’Allemagne de l’Est ? C’est quoi la Stasi ? Ça n’existe plus, c’était comme ici maintenant mon fils, travaille et ferme là.

Bien cordialement. H. Dumas

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Balance ton pourri

Je voudrais ici saluer les femmes pour la lutte qu’elles ont entamée, avec plus ou moins de délicatesse, en vue d’obtenir un consentement social sur leur droit de disposer librement de leur corps et de leur vie. En fait, pour être propriétaire d’elle-même et jouir librement de leur propriété.

J’ai fait partie de la génération des derniers hommes dont le moteur social était l’accès aux femmes. Cet accès était lié à la capacité pour l’homme d’assumer matériellement et moralement la vie de sa famille, dont le pilier était la femme.

Celle-ci n’avait que le don d’elle-même à donner en contrepartie. Ce don recouvrait toutes les exigences des hommes, évidemment. Tout cela nous paraissait naturel. Les débordements du système étaient tolérés. Sa légitimité était liée à la reproduction, qui n’était ni contrôlée ni interrompue.

Sont arrivées, en Occident, dans le même temps, la pilule, l’IVG et la libération sexuelle. C’était beaucoup d’un seul coup dans le jeu social.

La mutation imposée par ces éléments a été si profonde que nombreux sont ceux qui sont restés à la traîne, ont raté le virage.

Aujourd’hui la cause est entendue, nous sommes à l’heure des comptes. Les duels mortels au profit du sexe dit le plus fort ne sont plus tolérés, le brigandage sexuel est puni.

La propriété de leur corps et de leur vie est acquise pour les femmes. Tous ceux qui se mettent en travers de cette évidence sont sévèrement punis par les outils répressifs de la société. C’est évidemment un progrès, même si l’organisation sociale que ce progrès entraînera n’est pas encore tout à fait au point et génère d’autres souffrances nouvelles non encore maîtrisées, voire même pas encore identifiées.

La propriété de son corps et de sa vie pour une femme est si évidente qu’il ne vendrait à l’idée de personne, au nom de la misère sexuelle, de prétendre que chacun ou chacune à ce sujet doit donner selon ses moyens et recevoir selon ses besoins.

Vous l’avez compris, c’est là que je voulais en venir, au respect de la propriété et au scandale du partage non voulu de celle-ci.

En effet, je ne vois aucune différence entre la propriété privée intellectuelle et physique de leur personne par les femmes et les différentes propriétés privées intellectuelles et physiques de tous les êtres humains.

Quand Bercy viole mon intimité pour voler mes biens, quand des élus violent mes projets, mon droit au travail, pour me déposséder de mes idées et les réaliser à ma place, ma souffrance est identique à celle de la femme déconsidérée, marginalisée, ramenée au rang d’esclave.

Pas plus que la misère sexuelle ne peut pardonner le viol, la misère matérielle ne peut pardonner le vol.

Je n’accepte pas l’idée du don de ma vie pour compenser la médiocrité, réelle ou apparente, de celle des autres.

Le porc qui menace la propriété des femmes n’est pas diffèrent du pourri qui menace la mienne.

Mêmes méthodes : mensonge, abus de pouvoir, utilisation de la force, de la propagande, de la pensée dirigée. Même résultats : suffisance de l’agresseur, culpabilisation de la victime déclarée responsable de son sort, marginalisation de ce qui est volé, estime pour le prédateur regardé comme un vainqueur naturel. Tout y est. La société approuve le pillage du possédant, comme elle a approuvé pendant des siècles le pillage de la femme.

Suivant l’exemple de “balance ton porc” je pense que nous devrions nous engager dans une démarche de “balance ton pourri”.

De la même façon que l’irrespect de sa propriété — de sa personne — pour la femme commence par de petites agressions, jusqu’ici acceptées, l’irrespect de notre propriété se découvre dans des petits gestes de tous les jours.

C’est tel patron ou employé indélicat qui prend sans donner, qu’il soit travailleur indépendant ou fonctionnaire. Qui fait porter aux autres le poids de ses envies sans en avoir gagné le coût au préalable. Qui trouve naturel que le bien des autres soit lourdement amputé, sous la seule condition qu’il soit lui le bénéficiaire de cette amputation. Qui trouve normal qu’une tâche lui soit confiée non pour son mérite mais pour sa situation, sa place dans le réseau. Qui pense que la misère doit être résolue avec l’argent des autres. Qui se comporte en mère maquerelle de la liberté et de la propriété des autres. Etc…

Pas plus que la liberté sexuelle n’autorise que tout un chacun dispose de la femme dont il a envie, indifféremment de l’avis des femmes, la liberté globale n’autorise que tout un chacun dispose des biens des autres, indifféremment de l’avis des autres.

En clair, la charité ne peut pas être obligatoire, qu’elle soit  économique ou sexuelle.

Et pourtant, je parierais gros que les initiatrices de “balance ton porc” n’adhèreront pas à “balance ton pourri”. Je crains qu’elles trouvent tout à fait normal le viol de mon intimité matérielle, le vol de mes biens…

De la même façon qu’elles ne sont pas le fruit de leurs réflexions personnelles mais d’un concours de circonstances (pilule, IVG, etc…) qui a permis la croisade qu’elles portent, nous devrons attendre je ne sais trop quoi pour voir vivre “balance ton pourri”.

Ce ne sont pas les mentalités qui changent les événements, mais les événements qui changent les mentalités.

Peut être l’intelligence artificielle sera-t-elle moins con et moins mortifère que les égalitaristes, attendons….

Bien cordialement. H. Dumas

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Claude Reichman condamné mais gagnant

Le Tribunal Correctionnel du TGI de Paris vient de condamner Claude Reichman à 10 mois de prison avec sursis et 60.000 € d’amende.

Il est accusé d’avoir incité les travailleurs indépendants à aller voir ailleurs qu’auprès de la Sécu pour contracter leur assurance maladie obligatoire.

Mais, pour en arriver là, les magistrats ont été obligés de manger leur chapeau.

Ils ont dû affirmer que l’assurance maladie est un monopole de l’Etat. Oui, un monopole, vous avez bien lu.

Comment dans une société moderne, intelligente, ouverte, un Etat peut-il exiger, pour une activité se rattachant à la libre concurrence telle que l’assurance, un monopole ?

Alors que dans le même temps ce même Etat a déjà cassé, pour le plus grand bonheur des français, les monopoles de l’ORTF, de La Poste, de la Télévision, de la téléphonie, bientôt de la SNCF etc….

Chacun connait le trou de la Sécu, la catastrophe actuelle des prestations qu’elle fournit, nulles et hors de prix. Son poids démentiel sur l’économie.

Et il se trouve donc des magistrats pour approuver haut et fort ce monopole, pour ne pas hésiter à accoler leur nom à une telle décision.

La raison n’a plus le dessus dans ce pays. L’intelligence se fracasse sur les croyances, le pouvoir utilise la force sans discernement  pour imposer ces croyances d’un autre âge.

Comment accepter ce néolithique judiciaire en cette époque exceptionnelle de liberté d’échange et de pensée.

Les magistrats ont-ils réfléchi à la fulgurance de l’émotion à travers le net et les réseaux sociaux ?

Ont-ils pris en compte le fait que nul aujourd’hui n’est dupe de la faillite de la Sécu, de l’Etat en règle générale, due non à la fronde des français, mais à la veulerie, à la corruption et à l’incompétences de profiteurs portant beau, bien placés et peu scrupuleux. Mais, que tout le monde peut voir et observer grâce à la transparence du net.

Jusqu’où vont-ils aller ces magistrats ?

Vont-ils embastiller ceux qui se sont d’ores et déjà assurés ailleurs, sur le marché, gérant en bon père de famille leur budget professionnel ?

Vont-ils avoir le culot de prétendre que notre santé dépendrait de la Sécu et non des progrès de la médecine ? Nous ne serions pas loin des tribunaux de l’inquisition.

La justice ne peut pas se baser sur des croyances, elle doit la vérité.

Et, ici, la vérité est que ce n’est pas Reichman qui met le pays en danger mais bien la Sécu. Tout le prouve, il suffit de regarder  les faits honnêtement et non à travers une idéologie mortifère.

Attendons l’appel, arme au pied.

Bien cordialement. H. Dumas

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Nous libérons la parole.

Il ne se passe pas une journée sans que l’on me demande l’utilité de notre blog. Chaque fois je suis embarrassé, chacun attendant une réponse conforme à celle dont il a besoin.

Ceci m’a amené à me poser la question suivante : “Bien oui, finalement, à quoi sert Témoignagefiscal, qu’est-il ?”  Ce n’est pas si facile.

Tout au début, en Janvier 2010, la raison était simple pour moi, je m’en suis souvent expliqué. Déjà à cette époque Bercy m’avait tué. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir tenir jusqu’à aujourd’hui. D’ailleurs cela ne va pas durer.

En 2010, je lisais Etty Hillesum. Son témoignage m’avait bouleversé. Carbonisée par les allemands à Auschwitz à 29 ans, son journal est terrible.

L’arrivée des contraintes du nazisme pour les juifs — au départ simples contrariétés du groupe sur sa personne — devient au fil du temps de plus en plus prégnante dans son oeuvre jusqu’à supplanter sa propre recherche existentielle – motif initial de son journal – et remplir intégralement ce qui devient sa non-vie.

Il me semblait que les contraintes des contrôles fiscaux avaient sur moi exactement le même effet. La mort sociale remplaçant la mort physique. Je supposais que je n’étais pas le seul dans ce cas. Il me fallait donc témoigner.

D’où le nom de Témoignagefiscal.

Il se trouve qu’effectivement des centaines de milliers de français subissaient, comme moi, ces lourdes et injustes contraintes du contrôle fiscal, déguisées par l’Etat en mesures utiles de salut public.

Au départ donc un simple témoignage.

Assez réfractaire aux chemins classiques en toute chose, je me suis battu à ma façon pour sauver ma vie. Il parait que ce n’était pas la bonne, dont acte. Je n’y suis pas arrivé, c’est un fait. J’ai perdu, je le subis mais je ne l’accepte pas.

Par contre, ce faisant, j’ai accumulé une incroyable quantité d’apories fiscales. Oui, le fisc, lors des contrôles fiscaux, a des raisonnements si incohérents qu’ils obligent les tribunaux à rédiger sans cesse des jugements qui sont de véritables falsifications, qui n’ont rien à envier à n’importe quelle justice d’oppression, qui s’affranchissent allègrement de l’idée de justice de respect de la présomption d’innocence et du justiciable. Le mensonge et l’abus de droit sont la norme des tribunaux spécifiques chargés de répandre la terreur fiscale, de lui donner une apparence légale.

Il est vrai que la justice peut-être une arme par destination.

Je possède donc une collection impressionnante de ces falsifications intellectuelles et morales, qui m’ont permis d’affirmer que le contrôle fiscal est une escroquerie dans la majorité des cas, tout simplement un sur-impôt totalement aléatoire.

Affirmant et prouvant cette réalité, j’ai vu venir sur le blog, d’abord timidement puis de plus en plus ouvertement, quantité de français empêtrés dans les filets tendus par Bercy sans respect pour l’environnement économique et humain.

Jusqu’à ce qu’apparaisse la détresse inimaginable dans laquelle sont plongés par dizaines de milliers tous les ans les français qui subissent un contrôle fiscal, même dans le cas où celui-ci ne finit pas par une notification irréaliste.

Non seulement cette détresse est considérable, mortelle — accompagnée de la misère que génère les contrôles fiscaux à l’occasion d’une mise à mort illimitée dans le temps et dans l’énormité — mais elle est totalement ignorée du corps social et l’Etat s’en glorifie.

Violé et moqué, le contrôlé fiscal partage le sort des juifs tout au long de leur histoire, mais aussi des femmes violées, des enfants maltraités, des malades incurables, des lépreux, des sidéens, il n’y a pas si longtemps, etc… De tous ceux dont l’extrême torture n’entraine aucune compassion pour le groupe, au contraire.

Face à cette situation, je crois que ceux qui viennent sur ce blog, le plus souvent par hasard tant il est peu relayé par la presse officielle, comprennent immédiatement que c’est par le témoignage que l’on inversera la tendance. Ils témoignent.

Je ne peux que les inciter à témoigner davantage.

C’est en libérant la parole que nous pourrons, dans un premier temps adoucir les souffrances, dans un deuxième temps contrer Bercy le responsable.

De nombreuses catégories sociales voient aujourd’hui leurs causes prises en compte parce qu’elles  ont initialement libéré leur parole.

Pour être écouté, il faut être entendu. Pour être entendu, il faut parler.

A la réflexion, je crois que le but de ce blog est de libérer la parole, toutes les paroles en lien avec la souffrance fiscale.

Qu’elle soit globale, individuelle, technique, politique, philosophique, pratique ou autre, la souffrance fiscale a une origine et des moyens qui s’expriment par Bercy, mais qui n’existent que parce qu’impunément des politiques peuvent les mettre en œuvre. Ces politiques n’ont qu’un allié, le silence qui vaut acquiescement.

Libérons la parole et l’esclavage fiscal, la terreur fiscale, la torture fiscale, ne seront plus possibles.

Par la parole mettons en avant la dévastation que nous connaissons, que nous subissons, exposons là sous toutes ses formes, n’en n’ayons pas honte. Nul n’est tricheur lorsque l’impôt est si lourd qu’il atteint à la vie.

Si nous arrivons à libérer la parole en ce qui concerne le scandale de la misère et de la mort semées par les contrôles fiscaux, notre isolement actuel ne sera plus qu’un mauvais souvenir. La torture fiscale cessera.

Bien cordialement. H. Dumas

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Conversation libre avec le Président du Cercle Frédéric Bastiat (vidéo)

Bonjour,

Aujourd’hui, je vous propose une conversation libre avec Patrick de Casanove, le Président du Cercle Frédéric Bastiat.

Evidemment, il est question de libéralisme.

Bien cordialement. H. Dumas

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LES SIX POINTS

Ce weekend j’écrivais à une relation amicale lui rappelant que la terreur et la pression fiscales ne pouvaient être combattues qu’à travers une intégrité retrouvée lors des contrôles fiscaux.
Le paradoxe étant que Bercy est largement plus malhonnête que les contribuables que cette administration prétend dénoncer.
Je lui disait ceci :
“Voici donc les problèmes posés par l’installation de la terreur fiscale.
1° problème
L’inquisition fiscale. C’est à dire le secret du motif de l’enquête fiscale initiale.
On peut comprendre qu’au début d’une enquête les motifs de celle-ci ne soient pas dévoilés au suspect.
Mais, ensuite ils doivent l’être, sans quoi c’est l’arbitraire qui devient la loi.
En France le contrôlé ne sait jamais pourquoi il a été ciblé. Visée personnelle, analyse sur pièces déclarées, dénonciation, suspicion globale d’une profession, etc..
Cela n’a aucune raison d’être caché lors de la procédure. Il y a des conséquences possibles selon le motif initial du contrôle.
2° problème
La trace des échanges entre le contrôleur et le contrôlé pendant le contrôle.
Ils sont appelés le débat oral et contradictoire.
Ces échanges sont essentiels. Il n’en reste aucune trace. Leur enregistrement est interdit alors qu’il devrait être obligatoire.
Seule fera foi la notification établie par le contrôleur, qui ne reprendra que l’argumentation du contrôleur, pas celle développée par le contrôlé.
De ce fait l’affaire sera présentée à la justice uniquement à charge et exclusivement par le contrôleur.
L’enregistrement du débat entre le contrôlé et le contrôleur est un élément fondamental à obtenir.
3° problème
La présence du juge, en audience publique, entre l’enquête et la sanction.
C’est l’élément clef de toute justice. Sans cela on est dans le cadre la lettre de cachet.
Or, en matière fiscale, l’enquêteur prononce la sanction sans passer par le juge.
Bien mieux, le recours au juge est non seulement postérieur, mais il doit être précédé d’un recours préalable devant l’administration elle-même.
Dans ces conditions la saisine d’un expert judicaire indépendant est exclue, alors qu’elle serait essentielle, nous sommes en matière comptable.
Ce point précis fait systématiquement de tout contrôle fiscal un abus de droit.
4° problème
L’exigibilité du redressement.
Actuellement elle est acquise dès la délivrance de la notification.
Alors qu’elle ne devrait être possible qu’à la suite du dernier recours contentieux.
Cette exigibilité précoce tue les entreprises à coup sûr.
C’est une grande stupidité, doublée d’un véritable scandale juridique.
5° problème
La responsabilité des contrôleurs.
Le contrôle fiscal est une agression grave pour le contrôlé.
Il a un cout élevé en terme de disponibilité et de fourniture d’informations.
Une absence de rigueur où une incompétence notoire, et évidemment une volonté de nuire, de la part du contrôleur devraient engager sa responsabilité;
Un organisme de contrôle des contrôleurs devrait exister et pouvoir être saisi par les contrôlés.
6° problème
Une justice indépendante et spécialisée.
Actuellement le contrôle fiscal dépend de la justice administrative, non seulement soumise à l’Etat, mais incompétente financièrement.
Le contentieux fiscal devrait présumer le contrôlé innocent, preuves à la charge donc du vérificateur.
Le travail d’enquête devrait être soumis à un tribunal civil financier, libre et indépendant, avant toute sanction. 
Voilà donc les grandes lignes des réformes à envisager pour la paix fiscale, qui résoudraient aussi bien les problèmes de l’impôt excessif que celui des dépenses inconsidérées de l’Etat.
Un contrôle juste de la perception de l’impôt, par ses effets induit, ramènerait la paix fiscale.”
Bien cordialement. H. Dumas
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Quels circuits courts ?

Hier je rentrais de Paris en voiture par l’A75, donc par le pont de Millau. Cet ouvrage est poignant pour qui aime la vie et l’humanité. Quel exploit, quelle beauté.

L’A75 est symbolique, avant le pont elle traverse l’Aubrac, plus avant encore elle borde la Margeride, après le pont c’est le Larzac.

Sait-on ce qu’étaient ces régions il y a 65 ans ? A l’époque mon père y vaquait à ses occupations de grossiste en bois. Tous les jours que le bon dieu faisait sans école j’étais prisonnier de ses périples.

Mon souvenir est une succession ininterrompue de virages pris “à fond la caisse” avec une Citroën “traction avant 11 légère”. Des paysages passant de gorges étroites et sombres à des plateaux vastes et dénudés. Des bois, toujours et encore des bois. Des lacs artificiels aux eaux noires et froides, des rivières au contraire toutes en lumière, transparentes, glissant presque invisibles sur des tapis de galets lisses aux couleurs pastels. Des truites et des écrevisses, des vraies, d’origine, pas introduites à partir d’un élevage. Des champignons évidemment, et cette odeur de forêt si prenante, différente dans les gorges et sur les plateaux, différente aussi selon les saisons. Et ces épicéas à la senteur extrême.

Tout cela filtré par l’essentiel, j’étais malade en voiture, terriblement. Je le suis toujours si je ne conduis pas.

Quant aux populations, la misère était présente partout. Plus particulièrement l’isolement. l’exclusion du monde. Une infime différence entre l’homme et les quelques animaux qui l’entourent et qu’il ménage pour les manger ou les faire travailler.

Des histoires terribles de conflits entre familles pour tel ou tel détail de bornage, des jalousies sordides, des rumeurs mortelles sur plusieurs générations.

Des régions inaccessibles, vivant en vase clos, où la pauvreté tenait lieu de compagne à vie pour ceux qui restaient au pays, les plus cons, les moins courageux, les autres partaient.

A cette époque, on peut dire que les circuits étaient courts. Chaque propriétaire survivait sur ses terres, ne revendant que très peu de surplus. Ceux de la ville n’ont qu’à se démerder pensaient les autochtones qui ne les portaient pas dans leur cœur.

Concernant ceux de la ville de cette époque, qui y étaient partis avant la guerre de 1939, il y avait deux solutions, soit ils avaient reproduit à la ville leur misère ancestrale et avaient grossi les rangs des esclaves citadins, soit ils y avaient réussi dans des métiers souvent pénibles et revenaient alors afficher cette réussite en bâtissant quelque extravagante maison sur place où finalement ils ne reviendraient jamais.

Puis ce fût l’abandon accéléré de ces régions inhospitalières et inaccessibles.

Un peu plus tard, à partir de 1970, vint le désenclavement. D’abord d’Ussel dont Chirac était alors la star montante, puis plus largement du reste du Massif Central par les autoroutes, dont l’A75.

L’A75, un acte politique fort puisque cette autoroute, aux nombreux ouvrages d’art dont le point d’orgue est le pont de Millau, a couté une fortune, a été réalisée en un temps interminable, mais est là et gratuite.

Soudain ce cœur secret de la France est accessible. Ces espaces libres, vides, ne sont pas plus accueillants, mais toujours aussi beaux et forts, et maintenant ouverts à ceux qui prennent la peine de s’arrêter. Très peu prennent cette peine.

Les émotions qui émanent de cette région liées à l’isolement, au repli sur soi, à la pauvreté, restent prégnantes, pas immédiatement séduisantes.

Elles séduisent les marginaux, ceux qui refusaient le pont de Millau, qui refusent tout ce qui, incertain, projette le monde vers l’avenir, vers l’inconnu.

La grande particularité de ces régions est que l’égoïsme ne choque pas, il est la règle depuis des générations face à la difficulté de vivre ici.

Le rejet des autres, incompatible avec notre société mondialiste, est ici à son aise.

C’est le paradis du circuit court, un peu de terre, quatre chèvres, fromage et patates, et vogue la galère, qu’importe les millions de citadins, on ne va pas produire pour les nourrir, qu’ils se démerdent.

C’est ça le circuit court.

Encore plus fort, sur le Larzac même pas la peine d’acheter la terre, l’Etat la distribue. L’Europe de son côté assure un minimum vital pour cause de pays de merde, tout est pour le mieux.

Instituteurs et pseudos intellectuels des mégapoles peuvent répandre l’idée que c’est cette vie là qui est équitable, que le bonheur sur terre passe par une vache et un cochon par famille sur 3 ou 4 hectares de terre, poulets et lapins en plus.

Et pourtant, si perdre la liberté c’est restreindre le champ des possibles, on peut affirmer que ces contrées à circuit court sont de véritables prisons.

L’A75 est une lucarne de modernité inaccessible pour ces prisonniers des régions pauvres, un chemin de ronde pour ceux qui passent sans un regard, un bonheur pour ceux dont le romantisme fait oublier la réalité, qui s’arrêtent et peuvent alors jouir du meilleur en s’épargnant la contrainte du pire.

L’A75 est un circuit court pour aller de Paris à Sète, qui déploie son infrastructure à la pointe de la modernité pour traverser une région où la notion de circuit court repose au contraire sur la nostalgie d’un passé dont les souffrances sont escamotées des mémoires.

Bien cordialement. H. Dumas

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Conclusions face à un meurtre fiscal

Ce jour, 15 Février 2018, je comparais face à La Cour d’Appel de Versailles, poursuivi par Louis Martino, célèbre inspecteur des impôts dans ce blog.

Voici le lien pour lire mes conclusions LIEN

Attention le chargement est assez long, quelques minutes.

Bonne lecture, bien cordialement. H. Dumas

 

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