Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Revenons à la Sécu.

Notre sécu et l’éducation nationale sont nos deux mamelles les plus abouties du collectivisme à la française. Du monopole d’Etat imposé par la force.

Voilà deux domaines fondamentaux où le marché, c’est à dire la libre négociation de nos choix, est totalement exclu.

Les conséquences ne peuvent pas être exprimées en un simple billet alors qu’un ouvrage de milliers de pages n’y suffirait pas, mais il est possible de piocher ici ou là quelques invraisemblances significatives.

L’inversion des bases

La sécu a persuadé la majorité des médecins que sans elle ils n’existeraient pas, ils n’auraient pas de malade. Dans le même temps elle a persuadé les malades que sans elle il n’y aurait pas de médecin ou qu’ils seraient inaccessibles.

Que donc, la santé : c’est la sécu.

Cette absurdité ne résiste pas à l’analyse. Le médecin et le malade n’ont besoin de personne pour se rencontrer.

Sauf dans le cas où le médecin préfère l’argent à la médecine et où le malade n’est pas malade. Dans ce cas particulier la sécu prend tout son sens, elle s’épanouit. A tel point qu’elle génère une foultitude de vocations parasites qui creusent hardiment ce que l’on appelle le “trou de la sécu”.

En réalité, dans la pratique, le lien direct entre le malade et le médecin ayant été atrophié par la sécu, les deux se regardent en chiens de faïence. Le premier prend le second pour un employé de la sécu à son service. Le second prend le premier pour un morceau du revenu mensuel que la sécu prétend lui assurer, ou dans lequel il pense qu’elle le cantonne.

La raison de la rencontre entre les deux, le soin de la maladie, passe en second plan. C’est absurde et grave.

La sémantique.

Les conséquences pratiques de cette absurdité sont telles que personne n’est capable de les affronter. Le résultat est une perversion du vocabulaire, le langage étant le véhicule idéal du mensonge.

C’est ainsi que les dérives financières et pratiques provoquées par l’intervention de la sécu entre le médecin et le malade générant le fameux “trou de la sécu” nécessitent le pillage sans vergogne de tous les français pour tenter, sans succès, de le combler. Ce pillage est appelé “solidarité” et hop, le tour est joué, ni vu ni connu je t’embrouille. Alors que tous les intervenants sont spoliés, sauf les parasites qui y gagnent.

C’est le même principe qui régit l’éducation nationale.

L’inversion de bases

L’éducation nationale a persuadé les français que le savoir qu’elle dispense est le seul critère de sélection possible. Alors qu’en sont exclues bien des performances intellectuelles ou pratiques nécessaires au bon fonctionnement d’une société.

De leur côté les français ont fini par accepter la hiérarchie scolaire à l’exclusion de tout autre. Donc l’organigramme social est exclusivement construit à partir des appréciations de l’éducation nationale.

Nous sommes là aussi en pleine absurdité. La complexité d’une société, ses énergies, ne peuvent pas se ramener à un carnet scolaire. Qui plus est, les exclus du système, lorsqu’ils sont de qualité et prennent leur place, ne trouvent pas l’espace qu’ils méritent. Ils deviennent alors dangereusement contreproductifs.

Une société à deux vitesses s’installe. D’un côté ceux qui arrimés au pouvoir par le diplôme en profitent, en limitant au maximum leurs efforts compensés par leur pouvoir. De l’autre côté les autres qui s’engagent à fond pour contrer leur mise à l’écart et qui, une fois arrivés à leur niveau de compétence, ne se sentent pas concernés par notre société, plongent naturellement vers l’égoïsme le plus total.

Un gouffre sépare ces deux France, il est de la responsabilité des prétentions de l’éducation nationale, de son monopole.

La sémantique s’empare aussi de la question scolaire. Au lieu de libérer l’espace aux hommes de bonne volonté, de reconnaître toutes les compétences, on traque l’échec scolaire. N’est-il pas, dans le jargon de l’éducation nationale, synonyme d’échec de vie. On croit rêver face à tant de sottise.

La vie pourrait être belle.

Sans ces deux monstres que sont la sécu et l’éducation nationale, le marché de la santé et de l’éducation suivraient l’ouverture d’esprit de notre époque et son enrichissement exceptionnel.

Mais non, nous sommes écrasés par ces mammouths, par leurs carcasses agonisantes.

C’est cet écrasement qui nous désespère, qui nous lamine, qui installe la pensée unique. Comment voir et aimer la diversité alors que la norme s’impose ?

Le drame

Il est dépendant de l’inversion sémantique de la pensée. C’est le vocabulaire qui commande la pensée.

Lorsque l’on en arrive à dire que c’est la sécu qui soigne, que c’est l’éducation nationale qui trie, on finit par le penser.

Tout comme quand on dit que telle ou telle catégorie d’hommes sont des sous-hommes on finit par le penser, pire par le croire.

Mon père m’a toujours dit que de 1930 à 1939, la pensée qui s’exprimait était si falsifiée qu’il n’avait aucun doute sur la survenance de la guerre.

Je ressens exactement la même chose aujourd’hui.

Je suis stupéfait par la masse de raisonnements détachés de toute réalité, par les contresens qui font mine d’être des vérités. Et personne n’y peut rien.

Bien cordialement. H. Dumas

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Se reconstruire (vidéo)

Bonjour,

Vous le verrez en regardant la vidéo, nous vous proposons des rencontres de reconstruction.

Si vous êtes intéressés, allez sur “Nous contacter” colonne de droite en bas, confirmez votre intérêt et laissez-nous un téléphone pour vous joindre.

Nous vous appellerons pour vous indiquer la date et l’adresse de la première rencontre.

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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INÉNARRABLES BANQUIERS, SOMBRES CRAPULES…

Nos banquiers précédemment amis et confidents de nos petits secrets, de notre vie privé, proches partenaires de nos espoirs, de nos entreprises, sont devenus de zélés et méprisables délateurs entièrement dévoués au fisc. Mais pas que….

Ce sont aussi une sacrée bande de cons, inconséquents et gratuitement méchants.

Regarder la lettre ci-dessous. Pour 4,30 €, ils ont le culot de refuser le paiement d’un chèque de 240 €, d’interdire à leur client de faire des chèques pendant cinq ans. Ceci pour toutes les banques, avec obligation pour lui de rendre tous ses chéquiers. Donc de l’exclure de la société.

Le plus : ce sont eux qui ont mis ce compte en découvert de 4,30 € par le prélèvement de leurs frais aussi exorbitants qu’injustifiés.

Mais, grands seigneurs, ils ont une solution. Juste il va falloir que vous y consacriez une petite semaine de boulot et de patience.

C’est où papa l’Allemagne de l’Est ? C’est quoi la Stasi ? Ça n’existe plus, c’était comme ici maintenant mon fils, travaille et ferme là.

Bien cordialement. H. Dumas

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Balance ton pourri

Je voudrais ici saluer les femmes pour la lutte qu’elles ont entamée, avec plus ou moins de délicatesse, en vue d’obtenir un consentement social sur leur droit de disposer librement de leur corps et de leur vie. En fait, pour être propriétaire d’elle-même et jouir librement de leur propriété.

J’ai fait partie de la génération des derniers hommes dont le moteur social était l’accès aux femmes. Cet accès était lié à la capacité pour l’homme d’assumer matériellement et moralement la vie de sa famille, dont le pilier était la femme.

Celle-ci n’avait que le don d’elle-même à donner en contrepartie. Ce don recouvrait toutes les exigences des hommes, évidemment. Tout cela nous paraissait naturel. Les débordements du système étaient tolérés. Sa légitimité était liée à la reproduction, qui n’était ni contrôlée ni interrompue.

Sont arrivées, en Occident, dans le même temps, la pilule, l’IVG et la libération sexuelle. C’était beaucoup d’un seul coup dans le jeu social.

La mutation imposée par ces éléments a été si profonde que nombreux sont ceux qui sont restés à la traîne, ont raté le virage.

Aujourd’hui la cause est entendue, nous sommes à l’heure des comptes. Les duels mortels au profit du sexe dit le plus fort ne sont plus tolérés, le brigandage sexuel est puni.

La propriété de leur corps et de leur vie est acquise pour les femmes. Tous ceux qui se mettent en travers de cette évidence sont sévèrement punis par les outils répressifs de la société. C’est évidemment un progrès, même si l’organisation sociale que ce progrès entraînera n’est pas encore tout à fait au point et génère d’autres souffrances nouvelles non encore maîtrisées, voire même pas encore identifiées.

La propriété de son corps et de sa vie pour une femme est si évidente qu’il ne vendrait à l’idée de personne, au nom de la misère sexuelle, de prétendre que chacun ou chacune à ce sujet doit donner selon ses moyens et recevoir selon ses besoins.

Vous l’avez compris, c’est là que je voulais en venir, au respect de la propriété et au scandale du partage non voulu de celle-ci.

En effet, je ne vois aucune différence entre la propriété privée intellectuelle et physique de leur personne par les femmes et les différentes propriétés privées intellectuelles et physiques de tous les êtres humains.

Quand Bercy viole mon intimité pour voler mes biens, quand des élus violent mes projets, mon droit au travail, pour me déposséder de mes idées et les réaliser à ma place, ma souffrance est identique à celle de la femme déconsidérée, marginalisée, ramenée au rang d’esclave.

Pas plus que la misère sexuelle ne peut pardonner le viol, la misère matérielle ne peut pardonner le vol.

Je n’accepte pas l’idée du don de ma vie pour compenser la médiocrité, réelle ou apparente, de celle des autres.

Le porc qui menace la propriété des femmes n’est pas diffèrent du pourri qui menace la mienne.

Mêmes méthodes : mensonge, abus de pouvoir, utilisation de la force, de la propagande, de la pensée dirigée. Même résultats : suffisance de l’agresseur, culpabilisation de la victime déclarée responsable de son sort, marginalisation de ce qui est volé, estime pour le prédateur regardé comme un vainqueur naturel. Tout y est. La société approuve le pillage du possédant, comme elle a approuvé pendant des siècles le pillage de la femme.

Suivant l’exemple de “balance ton porc” je pense que nous devrions nous engager dans une démarche de “balance ton pourri”.

De la même façon que l’irrespect de sa propriété — de sa personne — pour la femme commence par de petites agressions, jusqu’ici acceptées, l’irrespect de notre propriété se découvre dans des petits gestes de tous les jours.

C’est tel patron ou employé indélicat qui prend sans donner, qu’il soit travailleur indépendant ou fonctionnaire. Qui fait porter aux autres le poids de ses envies sans en avoir gagné le coût au préalable. Qui trouve naturel que le bien des autres soit lourdement amputé, sous la seule condition qu’il soit lui le bénéficiaire de cette amputation. Qui trouve normal qu’une tâche lui soit confiée non pour son mérite mais pour sa situation, sa place dans le réseau. Qui pense que la misère doit être résolue avec l’argent des autres. Qui se comporte en mère maquerelle de la liberté et de la propriété des autres. Etc…

Pas plus que la liberté sexuelle n’autorise que tout un chacun dispose de la femme dont il a envie, indifféremment de l’avis des femmes, la liberté globale n’autorise que tout un chacun dispose des biens des autres, indifféremment de l’avis des autres.

En clair, la charité ne peut pas être obligatoire, qu’elle soit  économique ou sexuelle.

Et pourtant, je parierais gros que les initiatrices de “balance ton porc” n’adhèreront pas à “balance ton pourri”. Je crains qu’elles trouvent tout à fait normal le viol de mon intimité matérielle, le vol de mes biens…

De la même façon qu’elles ne sont pas le fruit de leurs réflexions personnelles mais d’un concours de circonstances (pilule, IVG, etc…) qui a permis la croisade qu’elles portent, nous devrons attendre je ne sais trop quoi pour voir vivre “balance ton pourri”.

Ce ne sont pas les mentalités qui changent les événements, mais les événements qui changent les mentalités.

Peut être l’intelligence artificielle sera-t-elle moins con et moins mortifère que les égalitaristes, attendons….

Bien cordialement. H. Dumas

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Claude Reichman condamné mais gagnant

Le Tribunal Correctionnel du TGI de Paris vient de condamner Claude Reichman à 10 mois de prison avec sursis et 60.000 € d’amende.

Il est accusé d’avoir incité les travailleurs indépendants à aller voir ailleurs qu’auprès de la Sécu pour contracter leur assurance maladie obligatoire.

Mais, pour en arriver là, les magistrats ont été obligés de manger leur chapeau.

Ils ont dû affirmer que l’assurance maladie est un monopole de l’Etat. Oui, un monopole, vous avez bien lu.

Comment dans une société moderne, intelligente, ouverte, un Etat peut-il exiger, pour une activité se rattachant à la libre concurrence telle que l’assurance, un monopole ?

Alors que dans le même temps ce même Etat a déjà cassé, pour le plus grand bonheur des français, les monopoles de l’ORTF, de La Poste, de la Télévision, de la téléphonie, bientôt de la SNCF etc….

Chacun connait le trou de la Sécu, la catastrophe actuelle des prestations qu’elle fournit, nulles et hors de prix. Son poids démentiel sur l’économie.

Et il se trouve donc des magistrats pour approuver haut et fort ce monopole, pour ne pas hésiter à accoler leur nom à une telle décision.

La raison n’a plus le dessus dans ce pays. L’intelligence se fracasse sur les croyances, le pouvoir utilise la force sans discernement  pour imposer ces croyances d’un autre âge.

Comment accepter ce néolithique judiciaire en cette époque exceptionnelle de liberté d’échange et de pensée.

Les magistrats ont-ils réfléchi à la fulgurance de l’émotion à travers le net et les réseaux sociaux ?

Ont-ils pris en compte le fait que nul aujourd’hui n’est dupe de la faillite de la Sécu, de l’Etat en règle générale, due non à la fronde des français, mais à la veulerie, à la corruption et à l’incompétences de profiteurs portant beau, bien placés et peu scrupuleux. Mais, que tout le monde peut voir et observer grâce à la transparence du net.

Jusqu’où vont-ils aller ces magistrats ?

Vont-ils embastiller ceux qui se sont d’ores et déjà assurés ailleurs, sur le marché, gérant en bon père de famille leur budget professionnel ?

Vont-ils avoir le culot de prétendre que notre santé dépendrait de la Sécu et non des progrès de la médecine ? Nous ne serions pas loin des tribunaux de l’inquisition.

La justice ne peut pas se baser sur des croyances, elle doit la vérité.

Et, ici, la vérité est que ce n’est pas Reichman qui met le pays en danger mais bien la Sécu. Tout le prouve, il suffit de regarder  les faits honnêtement et non à travers une idéologie mortifère.

Attendons l’appel, arme au pied.

Bien cordialement. H. Dumas

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Nous libérons la parole.

Il ne se passe pas une journée sans que l’on me demande l’utilité de notre blog. Chaque fois je suis embarrassé, chacun attendant une réponse conforme à celle dont il a besoin.

Ceci m’a amené à me poser la question suivante : “Bien oui, finalement, à quoi sert Témoignagefiscal, qu’est-il ?”  Ce n’est pas si facile.

Tout au début, en Janvier 2010, la raison était simple pour moi, je m’en suis souvent expliqué. Déjà à cette époque Bercy m’avait tué. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir tenir jusqu’à aujourd’hui. D’ailleurs cela ne va pas durer.

En 2010, je lisais Etty Hillesum. Son témoignage m’avait bouleversé. Carbonisée par les allemands à Auschwitz à 29 ans, son journal est terrible.

L’arrivée des contraintes du nazisme pour les juifs — au départ simples contrariétés du groupe sur sa personne — devient au fil du temps de plus en plus prégnante dans son oeuvre jusqu’à supplanter sa propre recherche existentielle – motif initial de son journal – et remplir intégralement ce qui devient sa non-vie.

Il me semblait que les contraintes des contrôles fiscaux avaient sur moi exactement le même effet. La mort sociale remplaçant la mort physique. Je supposais que je n’étais pas le seul dans ce cas. Il me fallait donc témoigner.

D’où le nom de Témoignagefiscal.

Il se trouve qu’effectivement des centaines de milliers de français subissaient, comme moi, ces lourdes et injustes contraintes du contrôle fiscal, déguisées par l’Etat en mesures utiles de salut public.

Au départ donc un simple témoignage.

Assez réfractaire aux chemins classiques en toute chose, je me suis battu à ma façon pour sauver ma vie. Il parait que ce n’était pas la bonne, dont acte. Je n’y suis pas arrivé, c’est un fait. J’ai perdu, je le subis mais je ne l’accepte pas.

Par contre, ce faisant, j’ai accumulé une incroyable quantité d’apories fiscales. Oui, le fisc, lors des contrôles fiscaux, a des raisonnements si incohérents qu’ils obligent les tribunaux à rédiger sans cesse des jugements qui sont de véritables falsifications, qui n’ont rien à envier à n’importe quelle justice d’oppression, qui s’affranchissent allègrement de l’idée de justice de respect de la présomption d’innocence et du justiciable. Le mensonge et l’abus de droit sont la norme des tribunaux spécifiques chargés de répandre la terreur fiscale, de lui donner une apparence légale.

Il est vrai que la justice peut-être une arme par destination.

Je possède donc une collection impressionnante de ces falsifications intellectuelles et morales, qui m’ont permis d’affirmer que le contrôle fiscal est une escroquerie dans la majorité des cas, tout simplement un sur-impôt totalement aléatoire.

Affirmant et prouvant cette réalité, j’ai vu venir sur le blog, d’abord timidement puis de plus en plus ouvertement, quantité de français empêtrés dans les filets tendus par Bercy sans respect pour l’environnement économique et humain.

Jusqu’à ce qu’apparaisse la détresse inimaginable dans laquelle sont plongés par dizaines de milliers tous les ans les français qui subissent un contrôle fiscal, même dans le cas où celui-ci ne finit pas par une notification irréaliste.

Non seulement cette détresse est considérable, mortelle — accompagnée de la misère que génère les contrôles fiscaux à l’occasion d’une mise à mort illimitée dans le temps et dans l’énormité — mais elle est totalement ignorée du corps social et l’Etat s’en glorifie.

Violé et moqué, le contrôlé fiscal partage le sort des juifs tout au long de leur histoire, mais aussi des femmes violées, des enfants maltraités, des malades incurables, des lépreux, des sidéens, il n’y a pas si longtemps, etc… De tous ceux dont l’extrême torture n’entraine aucune compassion pour le groupe, au contraire.

Face à cette situation, je crois que ceux qui viennent sur ce blog, le plus souvent par hasard tant il est peu relayé par la presse officielle, comprennent immédiatement que c’est par le témoignage que l’on inversera la tendance. Ils témoignent.

Je ne peux que les inciter à témoigner davantage.

C’est en libérant la parole que nous pourrons, dans un premier temps adoucir les souffrances, dans un deuxième temps contrer Bercy le responsable.

De nombreuses catégories sociales voient aujourd’hui leurs causes prises en compte parce qu’elles  ont initialement libéré leur parole.

Pour être écouté, il faut être entendu. Pour être entendu, il faut parler.

A la réflexion, je crois que le but de ce blog est de libérer la parole, toutes les paroles en lien avec la souffrance fiscale.

Qu’elle soit globale, individuelle, technique, politique, philosophique, pratique ou autre, la souffrance fiscale a une origine et des moyens qui s’expriment par Bercy, mais qui n’existent que parce qu’impunément des politiques peuvent les mettre en œuvre. Ces politiques n’ont qu’un allié, le silence qui vaut acquiescement.

Libérons la parole et l’esclavage fiscal, la terreur fiscale, la torture fiscale, ne seront plus possibles.

Par la parole mettons en avant la dévastation que nous connaissons, que nous subissons, exposons là sous toutes ses formes, n’en n’ayons pas honte. Nul n’est tricheur lorsque l’impôt est si lourd qu’il atteint à la vie.

Si nous arrivons à libérer la parole en ce qui concerne le scandale de la misère et de la mort semées par les contrôles fiscaux, notre isolement actuel ne sera plus qu’un mauvais souvenir. La torture fiscale cessera.

Bien cordialement. H. Dumas

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Conversation libre avec le Président du Cercle Frédéric Bastiat (vidéo)

Bonjour,

Aujourd’hui, je vous propose une conversation libre avec Patrick de Casanove, le Président du Cercle Frédéric Bastiat.

Evidemment, il est question de libéralisme.

Bien cordialement. H. Dumas

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LES SIX POINTS

Ce weekend j’écrivais à une relation amicale lui rappelant que la terreur et la pression fiscales ne pouvaient être combattues qu’à travers une intégrité retrouvée lors des contrôles fiscaux.
Le paradoxe étant que Bercy est largement plus malhonnête que les contribuables que cette administration prétend dénoncer.
Je lui disait ceci :
“Voici donc les problèmes posés par l’installation de la terreur fiscale.
1° problème
L’inquisition fiscale. C’est à dire le secret du motif de l’enquête fiscale initiale.
On peut comprendre qu’au début d’une enquête les motifs de celle-ci ne soient pas dévoilés au suspect.
Mais, ensuite ils doivent l’être, sans quoi c’est l’arbitraire qui devient la loi.
En France le contrôlé ne sait jamais pourquoi il a été ciblé. Visée personnelle, analyse sur pièces déclarées, dénonciation, suspicion globale d’une profession, etc..
Cela n’a aucune raison d’être caché lors de la procédure. Il y a des conséquences possibles selon le motif initial du contrôle.
2° problème
La trace des échanges entre le contrôleur et le contrôlé pendant le contrôle.
Ils sont appelés le débat oral et contradictoire.
Ces échanges sont essentiels. Il n’en reste aucune trace. Leur enregistrement est interdit alors qu’il devrait être obligatoire.
Seule fera foi la notification établie par le contrôleur, qui ne reprendra que l’argumentation du contrôleur, pas celle développée par le contrôlé.
De ce fait l’affaire sera présentée à la justice uniquement à charge et exclusivement par le contrôleur.
L’enregistrement du débat entre le contrôlé et le contrôleur est un élément fondamental à obtenir.
3° problème
La présence du juge, en audience publique, entre l’enquête et la sanction.
C’est l’élément clef de toute justice. Sans cela on est dans le cadre la lettre de cachet.
Or, en matière fiscale, l’enquêteur prononce la sanction sans passer par le juge.
Bien mieux, le recours au juge est non seulement postérieur, mais il doit être précédé d’un recours préalable devant l’administration elle-même.
Dans ces conditions la saisine d’un expert judicaire indépendant est exclue, alors qu’elle serait essentielle, nous sommes en matière comptable.
Ce point précis fait systématiquement de tout contrôle fiscal un abus de droit.
4° problème
L’exigibilité du redressement.
Actuellement elle est acquise dès la délivrance de la notification.
Alors qu’elle ne devrait être possible qu’à la suite du dernier recours contentieux.
Cette exigibilité précoce tue les entreprises à coup sûr.
C’est une grande stupidité, doublée d’un véritable scandale juridique.
5° problème
La responsabilité des contrôleurs.
Le contrôle fiscal est une agression grave pour le contrôlé.
Il a un cout élevé en terme de disponibilité et de fourniture d’informations.
Une absence de rigueur où une incompétence notoire, et évidemment une volonté de nuire, de la part du contrôleur devraient engager sa responsabilité;
Un organisme de contrôle des contrôleurs devrait exister et pouvoir être saisi par les contrôlés.
6° problème
Une justice indépendante et spécialisée.
Actuellement le contrôle fiscal dépend de la justice administrative, non seulement soumise à l’Etat, mais incompétente financièrement.
Le contentieux fiscal devrait présumer le contrôlé innocent, preuves à la charge donc du vérificateur.
Le travail d’enquête devrait être soumis à un tribunal civil financier, libre et indépendant, avant toute sanction. 
Voilà donc les grandes lignes des réformes à envisager pour la paix fiscale, qui résoudraient aussi bien les problèmes de l’impôt excessif que celui des dépenses inconsidérées de l’Etat.
Un contrôle juste de la perception de l’impôt, par ses effets induit, ramènerait la paix fiscale.”
Bien cordialement. H. Dumas
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Quels circuits courts ?

Hier je rentrais de Paris en voiture par l’A75, donc par le pont de Millau. Cet ouvrage est poignant pour qui aime la vie et l’humanité. Quel exploit, quelle beauté.

L’A75 est symbolique, avant le pont elle traverse l’Aubrac, plus avant encore elle borde la Margeride, après le pont c’est le Larzac.

Sait-on ce qu’étaient ces régions il y a 65 ans ? A l’époque mon père y vaquait à ses occupations de grossiste en bois. Tous les jours que le bon dieu faisait sans école j’étais prisonnier de ses périples.

Mon souvenir est une succession ininterrompue de virages pris “à fond la caisse” avec une Citroën “traction avant 11 légère”. Des paysages passant de gorges étroites et sombres à des plateaux vastes et dénudés. Des bois, toujours et encore des bois. Des lacs artificiels aux eaux noires et froides, des rivières au contraire toutes en lumière, transparentes, glissant presque invisibles sur des tapis de galets lisses aux couleurs pastels. Des truites et des écrevisses, des vraies, d’origine, pas introduites à partir d’un élevage. Des champignons évidemment, et cette odeur de forêt si prenante, différente dans les gorges et sur les plateaux, différente aussi selon les saisons. Et ces épicéas à la senteur extrême.

Tout cela filtré par l’essentiel, j’étais malade en voiture, terriblement. Je le suis toujours si je ne conduis pas.

Quant aux populations, la misère était présente partout. Plus particulièrement l’isolement. l’exclusion du monde. Une infime différence entre l’homme et les quelques animaux qui l’entourent et qu’il ménage pour les manger ou les faire travailler.

Des histoires terribles de conflits entre familles pour tel ou tel détail de bornage, des jalousies sordides, des rumeurs mortelles sur plusieurs générations.

Des régions inaccessibles, vivant en vase clos, où la pauvreté tenait lieu de compagne à vie pour ceux qui restaient au pays, les plus cons, les moins courageux, les autres partaient.

A cette époque, on peut dire que les circuits étaient courts. Chaque propriétaire survivait sur ses terres, ne revendant que très peu de surplus. Ceux de la ville n’ont qu’à se démerder pensaient les autochtones qui ne les portaient pas dans leur cœur.

Concernant ceux de la ville de cette époque, qui y étaient partis avant la guerre de 1939, il y avait deux solutions, soit ils avaient reproduit à la ville leur misère ancestrale et avaient grossi les rangs des esclaves citadins, soit ils y avaient réussi dans des métiers souvent pénibles et revenaient alors afficher cette réussite en bâtissant quelque extravagante maison sur place où finalement ils ne reviendraient jamais.

Puis ce fût l’abandon accéléré de ces régions inhospitalières et inaccessibles.

Un peu plus tard, à partir de 1970, vint le désenclavement. D’abord d’Ussel dont Chirac était alors la star montante, puis plus largement du reste du Massif Central par les autoroutes, dont l’A75.

L’A75, un acte politique fort puisque cette autoroute, aux nombreux ouvrages d’art dont le point d’orgue est le pont de Millau, a couté une fortune, a été réalisée en un temps interminable, mais est là et gratuite.

Soudain ce cœur secret de la France est accessible. Ces espaces libres, vides, ne sont pas plus accueillants, mais toujours aussi beaux et forts, et maintenant ouverts à ceux qui prennent la peine de s’arrêter. Très peu prennent cette peine.

Les émotions qui émanent de cette région liées à l’isolement, au repli sur soi, à la pauvreté, restent prégnantes, pas immédiatement séduisantes.

Elles séduisent les marginaux, ceux qui refusaient le pont de Millau, qui refusent tout ce qui, incertain, projette le monde vers l’avenir, vers l’inconnu.

La grande particularité de ces régions est que l’égoïsme ne choque pas, il est la règle depuis des générations face à la difficulté de vivre ici.

Le rejet des autres, incompatible avec notre société mondialiste, est ici à son aise.

C’est le paradis du circuit court, un peu de terre, quatre chèvres, fromage et patates, et vogue la galère, qu’importe les millions de citadins, on ne va pas produire pour les nourrir, qu’ils se démerdent.

C’est ça le circuit court.

Encore plus fort, sur le Larzac même pas la peine d’acheter la terre, l’Etat la distribue. L’Europe de son côté assure un minimum vital pour cause de pays de merde, tout est pour le mieux.

Instituteurs et pseudos intellectuels des mégapoles peuvent répandre l’idée que c’est cette vie là qui est équitable, que le bonheur sur terre passe par une vache et un cochon par famille sur 3 ou 4 hectares de terre, poulets et lapins en plus.

Et pourtant, si perdre la liberté c’est restreindre le champ des possibles, on peut affirmer que ces contrées à circuit court sont de véritables prisons.

L’A75 est une lucarne de modernité inaccessible pour ces prisonniers des régions pauvres, un chemin de ronde pour ceux qui passent sans un regard, un bonheur pour ceux dont le romantisme fait oublier la réalité, qui s’arrêtent et peuvent alors jouir du meilleur en s’épargnant la contrainte du pire.

L’A75 est un circuit court pour aller de Paris à Sète, qui déploie son infrastructure à la pointe de la modernité pour traverser une région où la notion de circuit court repose au contraire sur la nostalgie d’un passé dont les souffrances sont escamotées des mémoires.

Bien cordialement. H. Dumas

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Conclusions face à un meurtre fiscal

Ce jour, 15 Février 2018, je comparais face à La Cour d’Appel de Versailles, poursuivi par Louis Martino, célèbre inspecteur des impôts dans ce blog.

Voici le lien pour lire mes conclusions LIEN

Attention le chargement est assez long, quelques minutes.

Bonne lecture, bien cordialement. H. Dumas

 

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Nicolas HULOT victime des planètes qui se réchauffent

Nous ne savons rien de la réalité de toutes ces rumeurs qui se propagent autour de Nicolas Hulot. On constate seulement qu’il n’a pas de chance, ses dénégations font tellement penser à celles de Cahuzac.

Y a-t-il eu délit ou non avec la petite-fille de Tonton ? Nous n’en saurons peut-être jamais rien et, finalement, cela ne concerne que les deux protagonistes et leurs consciences. C’est une affaire de famille. Sauf, bien sûr, si d’autres candidates à la une des journaux se mettaient raconter la même misère.

Il reste une certitude. En 1997, alors jeune, frétillant et célèbre, animateur de télévision, Nicolas Hulot avait ses planètes chaudes.

Est-ce à cette occasion qu’il a eu l’idée de se pencher sur le réchauffement de la notre ? Ce n’est pas impossible.

Un effort de mémoire nous projette à ses côtés, sous les retors de ses hélicoptères, les pales de leurs voilures.

Bingo, c’est évidement là qu’est née sa passion pour les éoliennes. Mêmes retors, mêmes pales, mêmes bruits, mêmes supplices pour les voisins et les passants que ses hélicoptères.

En prime, des mats dont la hauteur et la rigidité phallique se détachant sur les paysages peuvent faire rêver les âmes simples.

Au beau milieu de toute cette agitation, l’argent et le pouvoir, c’est évident.

Il est vrai que lorsque l’argent et le pouvoir sont là, bien souvent la sexualité les a précédés, puis les accompagne ensuite. N’est-elle pas le carburant essentiel à tout ce cirque, si humain ?

Carburant si essentiel que, depuis des millénaires, ceux qui veulent ou possèdent argent et pouvoir s’évertuent à faire croire que la sexualité n’est pas leur tasse de thé.

En ce sujet l’hypocrisie est reine, encore plus qu’ailleurs.

Personnellement, je sais que ce n’est plus à la mode, mais j’adhère aux théories de M. Freud : tout n’est que sexe et tant pis pour la réputation et les complications.

N’en doutons pas, Nicolas Hulot va être emporté par le bouillon, probablement pas par hasard. Il le sait, tout le monde le sait, c’est pour cela qu’il fait la tronche.

Une ère glaciale s’ouvre devant ses planètes. En bon écolo-climatologue, gageons qu’il saura la combattre. Une bonne cure d’isolation, qui ne fait pas de doute, devrait arranger les choses pour lui, si ce n’est pour son porte-monnaie.

Souhaitons bon vent à l’artiste, à son éolienne et à ses planètes qui finiront bien par refroidir, comme celles de tout le monde.

Cordialement. H. Dumas

 

 

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L’ETAT EST UN TUEUR

Le Monde et La Tribune reprennent, avec d’autres feuilles de choux, les informations de l’INSEE dont il ressort que si l’on dispose de 400 € par mois on vit 12 ans de moins que si l’on dispose de 4.000 € par mois.

Et encore mieux si l’on fait partie des 5% des plus riches. Là cependant j’ai des doutes. Je ne suis pas sûr que la vie des plus riches soit très saine et particulièrement longue. J’en connais peu, mais ceux que je connais ne sont pas partis pour faire des centenaires  — en dehors de Kirk Douglas —

Alors que Jeanne Calment a vécu 122 ans à Arles, sans que l’on ait entendu dire qu’elle faisait partie des 5% les plus riches de France.

Ceci dit, on ne va pas bouder notre plaisir de voir des journaux officiels admettre – officiellement donc —  qu’il y a un rapport entre la richesse et l’espérance de vie.

Que l’homme est bien composé de son être et de son avoir et que toucher à l’un des deux est attenter à sa vie.

Evidemment, ces journaux avancent ces informations avec en sous-entendu l’idée que, si nous ne donnons pas notre argent à ceux qui n’en n’ont pas, nous sommes responsables de la diminution de leur espérance de vie.

Par contre, l’Etat serait habilité à nous dépouiller, donc à diminuer notre espérance de vie, pour enrichir les pauvres et augmenter la leur.

Car au final c’est ça l’histoire, on travaille et on tente de s’enrichir dans le but de se protéger et de protéger sa famille des accidents de la vie, donc de la mort.

En dehors de cette prétention à soi-disant mieux répartir les richesses que nous ne le ferions, connait-on un Etat qui a réellement enrichi ses citoyens ?

En dehors des Etats assis sur une richesse naturelle, et encore, il ne me vient pas à l’esprit un Etat de cocagne dont la richesse collective aurait permis à ses membres d’avoir une espérance de vie particulièrement longue.

Bien plus, tous les Etats biens lotis n’arrivent pas à performer comme les norvégiens, regardez les vénézuéliens ou les algériens.

Je crois qu’il est possible de conclure que l’enrichissement protecteur est affaire individuelle. Pendant que nous pouvons affirmer, enfin, que la question des ressources est une question de vie ou de mort, pas de consommation.

Nous arrivons au point de rosé, celui qui perce les tuyaux.

La bascule est-elle légitime ?

Lorsque le fisc, à l’aide d’une de ses arnaques dont il a le secret, attente à notre richesse au point de nous faire rejoindre le monde des pauvres, dont nous sommes sortis par notre travail, il diminue volontairement votre espérance de vie. En un mot, il nous tue effectivement, il nous condamne à mort.

C’est la conclusion que l’on a enfin le droit de dire, merci Monsieur INSEE.

Est-il une erreur comptable qui justifie de condamner un individu à mort ?

Est-il un pauvre qui ait le droit de tuer un riche pour vivre ? L’Etat a-t-il ce droit par procuration ? Voilà les questions délicates qui se posent à nous.

Je pense que ceux qui partagent mon sort de pauvre par la volonté du fisc, comprennent ce que je dis et le ressentent au plus profond d’eux.

Aujourd’hui ils savent que ce ressenti est la réalité. Oui l’Etat a attenté à notre vie. Oui il devra assumer cette responsabilité. Un jour, il sera jugé.

Encore pire

Lorsque l’Etat dépense notre argent personnel sans compter. Même s’il le fait en nous faisant croire qu’il le redistribue, ce qui est faux. Lorsqu’il nous met en faillite par une dette démesurée. Il diminue à terme notre espérance de vie, il nous tue tous prématurément. Il est un assassin, pas seulement un mauvais gestionnaire. C’est grave.

Une seule constante, l’Etat aime tuer.

On peut même dire que c’est sa seule raison d’être. L’Etat n’existe que pour la guerre, il est porteur de mort. En temps de paix il faut qu’il trouve une raison de tuer.

Il ne fait jamais la guerre sans invoquer une raison impérieuse, incontournable, que régulièrement l’histoire oublie ou trouve bien légère à l’heure du bilan.

Alors en temps de paix, la raison doit s’imposer et les conséquences doivent être discrètes.

Quoi de mieux que l’amour des pauvres et l’agonie invisible des riches dénudés pour eux ?

C’est formidable, dans cette configuration l’Etat tue, il s’assume donc dans toute sa plénitude de tueur, et tout le monde applaudit. Qui irait pleurer sur la mort prématurée d’un ancien riche ?

Tout est donc parfait.

Petit problème quand même. Quand il n’y a plus de riche, il n’y a que des pauvres, alors l’espérance de vie diminue pour tout le monde.

Mais qui, face à la mort, a un regard collectif ? Personne.

En réalité, l’espérance de vie apparente reste la même. C’est celle qui vous fait vivre plus vieux que le voisin. Dans les tranchées, en 1914, elle était de quelques jours. Ailleurs dans le monde il en est encore ainsi, l’INSEE est impuissante sur le sujet.

La seule consolation

Nous pouvons affirmer qu’en nous mettant artificiellement dans le camp de la pauvreté, de la misère, le fisc nous tue. Que ses agents sont donc des tueurs. C’est ce que je vais expliquer à La Cour d’Appel de Versailles le 15 Février concernant Martino.

Juste un dernier mot, nous sommes en état de légitime défense quand nous protégeons notre patrimoine, nos biens, nos revenus, en refusant l’état de misère artificiel dû aux redressements fiscaux ou aux abus d’impôts. Cela change beaucoup de choses.

Cordialement. H. Dumas

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Un de mes petits-fils a eu 18 ans la semaine dernière

Ce fut une fête simple, familiale. Enfin, celle où j’ai été conviée. Ce n’était pas la fête des copains, de ces jeunes adultes à qui demain appartient. Dont la mission majeure sera de payer “hier” : c’est-à-dire le trou que nous leur laissons.

Si j’avais 18 ans aujourd’hui je serais morose.

Un peu, beaucoup, contrarié par ma situation et la morale, ou plutôt la propagande, qui ne les quitte pas d’une semelle, partout, au lycée, à la faculté, dans les entreprises, à la télé, dans la presse, au bistrot du coin : “l’argent est la cause de tout, le capital doit être éradiqué, quelques privilégiés possèdent tout, toi inutile de te lancer, tu n’auras jamais rien, pire la terre va cuire et les océans déborder, marche à pied, vis en Ardèche, cultive des parasites et des vers, pas d’engrais, pas de culture génétiquement modifiée, le rutabaga pour objectif, les chèvres et leur lait pour subsistance, les moustiques et leurs maladies pour compagnons, tu as le monde en charge ne l’oublie pas, travaille pour que les autres puissent vivre, ils sont sous ta responsabilité, mais ils ne te doivent rien, c’est ainsi, c’est tout, la malchance t’a fait naître chez les salauds de la terre, les occidentaux, si encore tu étais homosexuel, mais hélas tu n’en prends pas le chemin, peut-être une grave maladie pourrait compenser les avantages inadmissibles que tu as volés au reste du monde en naissant ici, si ce n’est toi c’est donc ton père, ou ton grand-père, etc….” et encore “Si tu as quelque chose, donne-le. Si tu travailles, partage ton bénéfice. Tu dois tout à l’Etat, ton éducation, ta situation à venir, ta santé, tes moyens de déplacement, ton temps libre, remercie les fonctionnaires et les élus qui se sacrifient pour toi et veillent sur toi. Aime les plus que ta famille à qui tu ne dois rien, bla, bla, bla…”. Et surtout “n’aborde jamais une femme, ne lui fais jamais d’avances sans un accord signé de sa part sur papier timbré et préalablement enregistré”…..

A cette fête symbolique des 18 ans, type passage de l’équateur, repère temporel et spatial, il y avait une grande feuille à dessin ou chacun mettait une pensée.

J’y ai mis le dessin ci-contre.

“De quoi s’agit-il ?” m’a demandé la petite sœur du récipiendaire, chargée de la tenue du document, qui s’acquittait de sa tâche avec application.

Je lui ai répondu que la solution serait à consulter sur mon blog.

Nous y sommes.

Voici ma réflexion d’une vie mon cher et jeune petit-fils, majeur aujourd’hui, à qui j’aurais aimé pouvoir dire ce que l’on m’a dit à ton âge : “la volonté déplace les montagnes, le monde t’appartient, rien n’est inaccessible, tu es un homme libre dans un pays libre, soit honnête et travailleur, ais confiance en toi, sois patient, le travail bien fait est toujours récompensé, profite de ta liberté et respecte celle des autres, tout ira bien….si les petits cochons ne te mangent pas tu t’en sortiras”

Mais ce n’est plus possible de dire cela, il parait que les temps ont changé. Les petits cochons sont peut-être en train de nous manger ?

Alors voici mon conseil jeune homme que j’aime comme j’ai aimé mes propres enfants : “Fais bien attention, LA LOI N’EXISTE PAS.”

Ne te laisse pas enfermer par ceux qui te l’opposeront, qui la fabriquent à leur avantage.

Il est temps de te dévoiler mon petit dessin complet, ci-contre

Il représente la seule loi qui vaille, la loi universelle du bien et du mal.

Le bien est tout ce qui concourt à la vie, le mal est tout ce qui concourt au néant, que l’on appelle la mort.

De part et d’autre de la limite qui sépare la vie du néant sont deux zones grises où l’on est ni complètement vivant ni complètement mort.

Certains passent leur vie dans ces zones. Peut-être ne savent-ils pas qu’il pourrait en être autrement ? Je ne sais pas.

Tout le reste, tout ce qui te sera opposé ne sont que des conventions.

Ce n’est pas la loi. Dire que des conventions sont la loi, les prétendre immuables est une escroquerie.

Le premier gros menteur à ce sujet, dans notre civilisation, fût Moïse. Un petit malin qui est monté sur une montagne et en est redescendu en affirmant qu’une puissance supérieure lui avait dicté la loi qu’il fallait maintenant que tout le monde applique.

Le mec, gonflé, même pas le courage de faire accepter par tout le monde ses conventions — qui l’arrangeaient sans doute — et qui monte ce coup fumant pour les faire appliquer.

D’autres dans son genre, encore plus graves, vont même jusqu’à prétendre que c’est en se précipitant dans le néant que l’on gagne la vie. Ceux-là sont les pires escrocs, ils sont le mal absolu.

Tu vois mon cher petit-fils, les choses sont simples. Tu parles le plus souvent possible à ton cœur, tu te demandes, chaque fois qu’il le faut, si ce que tu fais ou ce que l’on veut te faire faire participe de la vie ou du néant, du bien ou du mal, et tu agis en conséquence.

Quant aux conventions que l’on t’opposera, si elles vont dans le bon sens pas de problème, si elles vont dans le mauvais sens combats les de toutes tes forces.

Le plus difficile est de comprendre le sens de nos actions. En effet elles peuvent paraître aller dans le bon sens immédiatement, alors qu’à terme elles nous précipitent dans le mauvais sens. Là est toute la difficulté.

Si tu as bien compris la différence entre la loi universelle et les conventions, le reste tu l’apprendras avec le temps.

Bon anniversaire à toi.

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Comment la fiscalité façonne les esprits

Bercy est bien plus qu’une machine à encaisser semant terreur et désolation en pillant ceux qui prudemment tentent d’accumuler pour faire marcher l’économie et se protéger des aléas de la vie.

Ceux-là sont trop indépendants. Les collectivistes au pouvoir n’en veulent pas. Leur nom même fait peur aux collectivistes : “travailleurs indépendants”, un crime.

Les piller ne suffit pas. Ils s’entêtent les sots et reconstruisent sur les ruines qui résultent du laminage fiscal, tout particulièrement du sur-impôt issu des contrôles fiscaux. Ils sont indécrottables, ils y laissent leur santé et leur vie.

Leur exemple, leur ténacité, sont mauvais conseillers pour le petit peuple que l’on tond sans risque. Il ferait beau voir qu’il se révolte ce petit peuple en cherchant à les imiter, sous leur influence.

Donc Bercy, au-delà de sa carte triviale d’encaisseur d’impôt se veut une force morale et politique.

Dans ce but, Bercy se présente comme un redresseur de tort, comme un répartiteur juste des richesses. Cette fonction justifiant évidemment que la force publique soit à sa disposition pour lui permettre de remplir sa tache. C’est le premier pas.

L’usage spectaculaire, aveugle et sans concession, de la force va répandre la terreur fiscale, étape essentielle. A ce stade Bercy a besoin d’alliés. Ils seront achetés en échange de différents avantages fiscaux finement étudiés. Cerise sur le gâteau, il faudra aussi une propagande forte pour laquelle les avantagés fiscaux seront d’excellents relais.

C’est ainsi que la machine se met en place. A partir de là, le pouvoir de Bercy est incontestable et incontesté.

L’impact de cette force sur les comportements va pouvoir s’exercer librement.

Prenons un exemple : la propriété privée.

Gravée dans le marbre de la constitution, les français croient qu’elle existe et sont prêts à se battre pour elle. Un peu comme pour la liberté d’expression, elle fait partie de ces acquis de notre démocratie qui n’existent pas ou plus, mais que l’on croit toujours avoir. C’est ça le tour de magie de Bercy.

La propriété privée est l’antidote au collectivisme.

Giscard l’avait bien compris qui, en son temps, souhaitait permettre l’accès à la propriété privée au plus grand nombre. Ce qu’il a réussi en partie.

Le monstre Bercy a réagi par une fiscalité lourde, induisant une organisation de l’espace restrictive pour la propriété privée.

Aujourd’hui Bercy arrive au bout de son concept de collectivisme avec la mise en place de l’outil de mise à mort de la propriété privée : la suppression de la taxe d’habitation payée par l’occupant et son corollaire l’augmentation de la taxe foncière payée par le propriétaire.

La base d’une société où les individus seraient libres commence par la propriété de leurs logements, qui doit être un endroit inviolable où ils sont protégés des prédateurs et notamment du prédateur le plus dangereux, l’Etat. Inversement une société collectiviste doit fragiliser le domicile de ses obligés, leur refuge.

C’est la que Bercy intervient en profondeur.

L’idée est que le locataire n’étant plus imposé son statut devient un avantage fiscal, pendant que le propriétaire plus lourdement imposé est évidemment désavantagé.

Si l’intérêt fiscal, que personne n’aurait l’idée de contester, est que le statut fiscal de locataire est le plus intéressant, la majorité s’efforcera d’être locataire.

Au début un afflux de locataires pourra paraître bénéfique pour les propriétaires.

Mais très vite, Bercy amplifiera la distinction entre les deux catégories de propriétaires, ceux qui ne sont pas imposés les propriétaires sociaux, et les autres lourdement imposés jusqu’à l’écœurement.

Les propriétaires sociaux peuvent être l’Etat lui-même ou des privés ayant fait allégeance.

Assez rapidement les français comprendront que leur intérêt immédiat n’est pas de devenir propriétaire mais bien d’être ou de rester locataire. Ce premier pas franchit, il restera pour Bercy à maîtriser la propriété privée en la restreignant aux propriétaires sociaux sous sa dépendance.

Il ne serait pas judicieux de le faire trop rapidement. C’est donc par la mise en place conjointe d’une fiscalité lourde, de droits de préemption larges, que Bercy va déposséder, en plusieurs générations, les propriétaires privés classiques.

Pas besoin de guerre, de révolution bolchévique, le collectivisme s’imposera par la suppression de la propriété privée.

Tous locataires, l’Etat notre généreux propriétaire aura entre ses mains notre histoire personnelle, notre nid, notre vie.

Vous avez dit démocratie libérale, vous avez oublié de penser dictature fiscale collectiviste.

Rassurez-vous, il est trop tard. Urbanisme et fiscalité vont avoir raison de votre propriété privée, comme une fois la corde serrée de la castration, ce n’est plus qu’une question de temps.

Bercy agit ainsi en tout. Bercy est notre maître, nous sommes ses esclaves.

Ah ! Le Jazz et la prohibition…. je m’égare.

Cordialement. H. Dumas

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Tous les chemins mènent au libéralisme

Il y a deux hypothèses de départ : l’homme naît bon et la société le corrompt ou l’homme naît mauvais et La société l’améliore.

Dans le premier cas, rien ne justifie la présence d’un État. L’homme étant naturellement bon, plus il sera libre plus cette bonté naturelle va s’imposer. Cette évidence est telle que cela en est gênant pour un libéral sincère.

Dans cette perspective la jungle initiale est effectivement le paradis. Toute organisation sociale devient le démon qui pervertit l’homme naturellement bon.

Ce n’est pas ainsi que je vois le problème. Le retour à l’état de nature n’est pas mon truc. Je ne vois pas la jungle comme un paradis, bien au contraire.

Dans le deuxième cas, l’homme est naturellement mauvais, c’est donc légitimement que la société, donc l’Etat, le contraint. Sans cette contrainte la barbarie s’installerait.

Plus la société limite la liberté de l’homme plus elle a des chances d’éradiquer sa nature mauvaise. Ici le collectivisme et son point d’orgue l’égalitarisme s’imposent.

Ce n’est pas non plus ainsi que je vois les choses. L’individu noyé dans la masse pour son salut n’est pas ma tasse de thé.

Je suis cependant plus proche de la deuxième hypothèse que de la première.

En effet mon expérience de la vie — base très modeste de ma réflexion — m’a amené à constater que l’homme est naturellement un pillard et — comme le dit très opportunément Balzac le vol étant toujours suivi du meurtre — aussitôt après il devient un meurtrier.

Ce constat vaut pour un individu, il vaut aussi pour un groupe d’individus.

Pour se convaincre de cette évidence il suffit de regarder autour de nous. Ce ne sont que pillages et guerres, plus ou moins sophistiqués pour seules différences.

Dans cette abomination il est des espaces fugaces de calme, de paix et de sérénité, toujours exclusivement entre deux horreurs.

C’est ce constat qui m’intéresse.

Je vais rester simple n’ayant pas les moyens intellectuels pour faire compliqué.

Prenons l’image du football. Naturellement, enfants nous tapons dans des ballons. Cela ne fait pas automatiquement une partie de football. Pour qu’elle ait lieu il faut des règles.

Ces règles vont-elles être naturellement observées par les joueurs ? Quelquefois oui, quelquefois non. Cela va dépendre de multiples facteurs dont la volonté des joueurs, la hauteur de l’enjeu, etc…

En fait, c’est l’arbitrage qui fait qu’il y aura ou non football.

Sauf à penser que le football n’est pas une amélioration du geste naturel consistant à taper dans un ballon avec ses pieds et que le faire n’importe comment serait largement plus profitable pour acteurs et spectateurs, l’arbitre est donc incontournable.

J’aurais pu prendre pour exemple le golf qui n’est que la mise en règles du geste millénaire des bergers projetant au loin un caillou avec leurs bâtons.

Conséquemment, si l’on n’est pas béatement séduit par l’idée de ramener l’homme à son statut prétendument naturellement paradisiaque de Tarzan des jungles, il faut se poser la question de l’arbitre social avant de jouer à la société des hommes.

La logique imposerait donc de définir d’abord les règles de la vie en société, puis de nommer un arbitre chargé de les faire respecter.

C’est en gros ce qui s’est passé pour toutes les sociétés connues, qui, de façon opportunes, sous la contrainte de la nécessité, se sont données des règles leur paraissant  ponctuellement nécessaires. Puis, elles ont installé un arbitre, que l’on appelle communément aujourd’hui l’Etat, à qui elles ont confié le pouvoir d’arbitrer et la force pour le faire.

 ceci près que, systématiquement, dans un laps de temps plus ou moins long, l’arbitre se met à jouer à la place des joueurs et à modifier les règles à son avantage.

Là est le problème.

Quand l’arbitre tire lui-même les pénaltys ou quand il est le manager d’une des deux équipes on comprend que le jeu est pipé.

Pour résumer ma réflexion.

Naturellement l’homme est mauvais, c’est un animal dangereux pour les autres animaux et pour lui-même. Machine à transformer en énergie ce qu’il dévore, il dévore tout.

Son organisation en société est dictée par la nécessité de plus de puissance évidemment, mais aussi et surtout de protection contre sa prédation par rapport à lui-même. Cela sous contrôle d’un arbitre : l’Etat.

L’arbitre ne peut en aucun cas se mêler de la partie jouée dans les sociétés. C’est la morale du libéralisme.

L’individu acquiert sa sociabilité par l’éducation, le dressage, et la conserve contre vents et marées par sa soumission à l’arbitre. Celui-ci doit être juste évidemment et indépendant de l’action.

L’Etat français actuel est le plus vil arbitre qui soit. Le plus grand tricheur de tous les temps, le plus hypocrite.

En effet, son outil d’intervention Bercy, devenant un joueur, s’est étroitement insinué dans tous les actes de la vie sociale. Il pervertit complètement le rôle d’arbitre de l’Etat, il dénature et corrompt la justice. Il pourrit l’arbitrage de l’intérieur.

La société française n’a plus d’arbitre.

L’Etat s’est insinué dans la partie, dans le jeu social, jusqu’à un point de non retour. C’est en prétendant faire le bien que l’Etat a corrompu son rôle d’arbitre, cela aggrave ses responsabilités et celles de ceux qui prétendent le représenter.

Nous revenons ici au libéralisme, qui est la seule option possible pour laisser les joueurs sociaux s’exprimer et conserver à l’Etat son rôle essentiel d’arbitre.

Donc, quelle que soit l’hypothèse de départ — l’homme naturellement bon ou naturellement mauvais — le libéralisme s’avère être la seule solution possible pour vivre ensemble.

Quand aurons-nous le bonheur de retrouver un de ces espaces libéraux qui permettent d’avoir quelques moments de satisfaction sur cette terre ?

Probablement pas tout de suite. La mise en place d’un arbitre neutre n’est pas pour demain.

Il faut d’abord que les membres de la société prennent tous conscience de la situation, y compris ceux qui profitent actuellement de l’arbitre tricheur. Cela suppose une faillite ou une révolte, rien de facile.

Puis, en suivant, il faut qu’une lumière exceptionnelle éclaire soudainement les méninges de ceux qui vont reconstruire la société actuelle défaillante.

Je ne le verrai pas, je suis donc destiné à vive l’enfer jusqu’à la fin de mes jours. Mais, j’ai la chance d’avoir connu de 1944 à 1970 un monde libéral et les plaisirs qu’il peut apporter — qui faisait suite au carnage du nazisme exemple évident de l’arbitre tricheur —

Je souhaite le liberalisme aux nouveaux arrivants, le plus tôt possible.

Bien cordialement. H. Dumas

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Mais bien sûr : c’est l’amour…

Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?

L’amour évidement l’amour, c’est lui qui fait la fortune des chanteurs, des poètes, des musiciens, des cinéastes, l’amour est partout, c’est lui le moteur.

Il est à la télé, il s’affiche à l’assemblée nationale où on l’appelle le sexe.

L’amour nous envahit tous, y compris les contrôleurs fiscaux.

Celui de l’article que je me suis permis de reproduire ci-dessous, que Richard m’a fait passé, n’est-il pas touchant ?

Voilà un contrôleur qui agit par amour, excusons-le.

Il s’est un peu précipité et a tapé directement dans la caisse du trésor. Bon d’accord, et alors ?

Ses confrères aussi agissent  par amour quand ils viennent chez nous. Certes eux tapent d’abord dans notre caisse, mais ensuite, ils reçoivent un tombereau d’amour de leurs chefs reconnaissants, des assistés reconnaissants, des fonctionnaires reconnaissants, de tous les fainéants du monde reconnaissants, des jaloux reconnaissants, etc…

Ah, l’amour, quoi de plus pur….

L’ARTICLE DE LA DÉPÊCHE DU MIDI :

“Eure : par amour, un contrôleur des impôts détourne 276 000 €
Le contrôleur des impôts détourne 276 000€./ Photo d'illustration DDM
Le contrôleur des impôts détourne 276 000€./ Photo d’illustration DDM
En amour, certains sont prêts à tout. C’est le cas d’un contrôleur des impôts de l’Eure qui a détourné 276 000 euros entre juillet 2011 et octobre 2014, rapporte La Dépêche d’Evreux. Un contrôle de la Direction départementale des finances publiques effectué fin octobre 2014 a permis de mettre le doigt sur 27 opérations frauduleuses.

Vincent, le contrôleur mis en cause, avait d’abord effectué de faux ordres de paiement comptable sur les 5 % retenus par la collectivité en cas de malfaçons. « Repérant les entreprises en liquidation ou ne demandant pas cette somme, il s’était fait passer pour le légataire », explique le journal local. Une fois ce filon épuisé, en avril 2014, le contrôleur des impôts exploite la faille d’un logiciel. Résultat : il crée de faux mandats et détourne plus de 230 000 euros en six mois.

L’amour rencontré sur Internet

Début 2014, Vincent rencontre l’amour sur Internet. Il s’agit d’un transexuel philippin. Il voit alors les choses en grand : il verse 35 000 € à son ami, effectue quatre voyages aux Philippines pour distribuer 62 000 € en espèces aux personnes qui lui demandaient de l’aide, et remis 11 000 € à une femme rencontrée dans un bar-hôtel de Rouen.

Au procès, le contrôleur des impôts reconnaît immédiatement les faits : « J’ai toujours eu énormément de difficulté à gérer mon budget. Au début, je voulais juste me remettre à flot mais je n’ai pas pu rembourser. Ensuite, en janvier 2014, j’ai rencontré un transsexuel philippin sur Internet. Je devais le rejoindre pour ouvrir un commerce », a expliqué posément le prévenu au tribunal d’Évreux.

L’homme a également fait croire à l’Armée du Salut qu’il ne touchait pas d’aide dans le but d’être hébergé gratuitement. « Tout était millimétré et planifié et, à deux mois près, il ne serait pas devant nous. De plus, son attitude envers l’Armée du Salut est honteuse et scandaleuse ! », a dénoncé le substitut du procureur.

L’accusé a été condamné à 24 mois de prison dont 12 avec sursis. Il devra également rembourser 276 000 €, plus les intérêts, à l’État.”

J’en ai la larme à l’œil. Bien cordialement. H. Dumas

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Histoire ronflante d’un capital dormant

Ce weekend je n’ai pas pu convaincre une égalitariste-alternative, peut-être ce billet….

Grâce à M. Piketty chacun sait que la plaie de l’humanité est LE CAPITAL.

Je vous propose de nous pencher sur un capital dormant particulièrement significatif : La BNF François Mitterand.

Les chiffres que je vais vous donner sont un peu arrondis mais ne trahissent pas la réalité. Celui qui prenant mon histoire au premier degré les contesterait n’est pas pris en compte, tant pis pour lui.

Donc, la BNF François Mitterand c’est 15 millions d’ouvrages pour une valeur immobilisée de 1,5 milliards d’€.

C’est 30.000 cartes de consultation, pour l’année ou pour 15 et 3 fois. Dont 10% sont des visiteurs occasionnels, le reste 27.000 sont des chercheurs ou des professionnels.

Les frais annuels de La BNF sont de 200 millions d’€ pour 10 millions de recette, donc 190 millions de subventions.

Chaque année, en bonne capitaliste, La BNF creuse le différentiel entre le volume de ses collections et l’extension de ma propre bibliothèque, injustice qui génère, tout le monde peut le comprendre, notamment M. Piketty, mon dramatique ressenti.

Un tel capital immobilisé pour une si petite quantité d’utilisateurs privilégiés est évidemment choquant. Comme dirait Marcel : “Ça interpelle”.

La grande excuse, l’argument bateau, est de prétendre qu’il s’agirait de culture.

Alors là je dis non. La culture c’est l’accès pour tous, ce sont les cinémas d’art et d’essai, Arte et Télérama, Le Monde et Le Nouvel Obs, les spectacles de rue, etc…  C’est le partage par tous, pas l’élitisme réservé à une élite prétentieuse et inaccessible dans sa tour d’ivoire.

Voici donc ma solution technocratico-politique pour régler ce scandale et partager au profit du plus grand nombre ce capital hideux en l’état.

Je pense avoir l’accord de Mme Hidalgo pour la mise en œuvre de cette solution.

L’île de France c’est environ 15 millions de personnes, un peu moins, les manquants seront tirés au sort sur le reste du territoire.

Nous allons, dans le plus strict respect de l’égalité, partager le capital de La BNF entre les habitants de l’île de France. Chacun recevra un ouvrage de La BNF. Pour éviter toute corruption et parce que ces ouvrages n’ont pas tous le même intérêt culturel, la distribution se fera par tirage au sort.

Ainsi, la culture sera accessible à tous au lieu d’être réservée aux 30.000 visiteurs actifs de La BNF.

Évidemment, cette proposition sera soumise, après une campagne explicative, à un référendum populaire, le peuple devant avoir le dernier mot.

Dans le cadre de notre économie de connivence l’opération sera sous-traitée au privé, donc à moi-même l’apporteur de cette idée géniale, que nous appellerons la révolution du capital culturel.

Je m’engage à financer la distribution des ouvrages composant ce capital. La puissance publique contraindra les franciliens à venir retirer leur ouvrage sous peine d’amende en cas de défection.

 5000 par jour en dix ans ce sera chose faite, donc bien plus rapidement que le temps de constitution de ce honteux capital.

Prenant en charge la totalité des frais de cette démarche culturelle égalitaire, que tout le monde attend, en échange la puissance publique me confiera l’exclusivité des rachats à ceux qui ne souhaiteraient pas conserver la parcelle de culture que le sort et la volonté politique égalitaire leur auront allouée.

J’aurai donc un chapiteau à la sortie du hall de distribution. Toute revente ailleurs que chez moi exposerait vendeur et acquéreur au délit de recel et détournement, lourdement sanctionné.

Un sondage laisse penser que 90% des bénéficiaires revendront leur part de culture.

Donc, dans dix ans je pars en Suisse avec 90% du capital de La BNF.

Mais, entre temps, Hidalgo sera constamment réélue pour avoir cassé, elle et son prochain premier adjoint M. Piketty, la spirale infernale du capital culturel.

Bien cordialement.

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La folle perquisition (vidéo)

Un juge d’instruction, (sans doute) en mal de notoriété, autorise une perquisition chez un innocent.

Une perquisition c’est du lourd, un viol de domicile. Dans cette affaire tous les biens de M. De Jésus seront embarqués, sans inventaire sur place.

Au final : non-lieu. Les accusations de blanchiment en bande organisée tombent, complètement. C’était un fantasme judiciaire.

Résultat, pour sauver la face et conserver les biens soustraits par les perquisiteurs, le fisc est mis sur le coup. Il prononce un redressement complètement dément, sans commune mesure avec les faits reprochés. Mais ici pas de justice, pas de magistrat, pas de non-lieu possible, nous sommes en matière fiscale. La folle perquisition échouant se transforme en escroquerie fiscale habituelle. Les biens saisis sont conservés par l’Etat ou par X. Trop fort.

Une vie détruite, une foule avide qui applaudit, nous sommes retournés en 1940, l’Etat se met du côté des pillards étant lui-même devenu le chef pillard. La masse croit bénéficier du pillage, elle applaudit. La suite sera aussi triste et dévastatrice que toutes celles qui ont eu lieu sur le même concept dans le passé.

Cordialement. H. Dumas

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Le grand distributeur Carrefour va mal

Ce n’est pas moi qui le dis cette semaine, c’est la presse subventionnée.

Moi, je l’ai dit en Décembre 1973. Personne ne s’en souvient, évidemment. Pourquoi quelqu’un s’en souviendrait-il ? Paris-Match ne m’avait pas relayé à l’époque – entre nous, aujourd’hui non plus —

En ce temps là, un simple d’esprit a marqué les esprits en liant son nom à une loi particulièrement stupide, la loi Royer.

Il s’agissait de protéger les “petits commerçants” des futurs “gros distributeurs” alors en gestation avancée.

L’erreur de diagnostic était qu’il ne s’agissait pas d’une lutte des petits commerçants contre les gros commerçants, mais d’une nouvelle façon de consommer.

Les acteurs de la mutation n’étaient pas les commerçants mais les consommateurs. C’est la règle de toute économie, le maître est incontestablement le consommateur, ce ne sont ni l’industriel ni le distributeur qui commandent. Il était donc stupide de légiférer entre commerçants, puisque les responsables étaient les consommateurs.

La suite, parfaitement prévisible, de notre loi Royer fut que les petits moururent quand même mais surtout que les gros se trouvèrent protégés par une rente de situation liée au blocage artificiel des implantations. Que la concurrence fut pipée, éliminée.

Je passe sous silence les incroyables pots-de-vin, par valises complètes, que perçurent les politiques qui octroyaient les autorisations d’implantation.

Normalement, tout le monde aurait dû finir en prison.

Et bien non, cela c’est fini par une loi qui a blanchi les protagonistes, qui régit maintenant l’incroyable usine à gaz qui finance grassement la politique – alors que cette activité devrait-être bénévole –

La financiarisation de la politique fut le tombeau de sa crédibilité, elle ne finit pas de voir ces pauvres types agonir, pour notre plus grand malheur. Leur agonie se répand comme la gangrène.

Ceci dit, il n’y avait pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que ces situations de monopole accordées au commerce allaient générer des monstres patauds, vautrés dans ce monopole, donc insignifiants, qui un jour mourraient d’obésité et d’inertie.

Nous y sommes. Après avoir joué les cadors à travers le monde sans grande réussite, parce qu’intervenant avec des fonds gagnés sans effort, nos grands distributeurs sont en passe de se trouver très mal.

Et oui, le monde de l’économie est un monde d’équilibre qui doit être en perpétuelle insécurité. La force de ceux qui s’intéressent à cette activité est puisée justement dans l’adresse nécessaire pour rester en équilibre. La concurrence est là pour entretenir la fragilité qui fait la force de l’économie, son attrait.

Une nouvelle mutation des consommateurs a pris de court nos distributeurs grassouillets, gravement. Peu de chance qu’ils puissent revenir dans le coup.

Mais, et c’est le hic — en tout cas pour une société qui a complètement perdu de vue que la vie n’est que risques et instabilité — chaque gros distributeur a plus de 100.000 employés, à qui l’on a promis avenir serein, sécurité de l’emploi, etc…

L’avenir prévisible est assez clair.

Comment une classe politique, qui s’agite avec frénésie pour protéger ses prébendes lorsque 50 ou 100 emplois sont menacés, pourrait-elle ne rien faire lorsque le problème se pose pour plusieurs centaines de milliers ?

D’abord, évidemment, comme bêtement ce pauvre Royer, les politiques vont agir sur le commerce, alors que la mutation est une nouvelle fois chez les consommateurs. Ils vont tenter de contraindre ces derniers, peine perdue, cela ne marche jamais.

Puis ils vont probablement essayer de sauver le modèle périmée de la grande distribution en paralysant ses évolutions du type complexe polyvalent, ce qui est déjà en cours et va empirer.

Et enfin, ils vont mettre la main à la poche pour soutenir avec de l’argent public, cette grande distribution débordée.

Ils seront facilement convaincus, ils se rêvent déjà fixant les prix d’achat aux producteurs et bloquant les prix de vente pour les consommateurs.

Ils nationaliseront, à terme, la distribution.

Et là, bingo, quelques années plus tard, les rayons seront vides. La pénurie, qui est une constante lors de toutes leurs interventions, sera la règle.

Voir venir, une qualité ou un défaut ?

Je ne sais pas, bien que je sois un peu affublé de cette particularité, qui n’est pas de tout repos, loin sans faut.

Je peux simplement vous dire deux choses

– On ne voit, relativement, les conséquences à des décennies des décisions prises aujourd’hui que pour des domaines et en des lieux que l’on connait parfaitement, c’est-à-dire en peu de choses.

– En conséquence, trouver celui qui sait est tâche ardue. La démocratie en est incapable.

Donc nous sommes condamnés à avancer à l’aveugle.

Celui qui voit ne peut nous être d’aucun secours s’il n’est pas celui qui décide. Et, celui qui décide n’est jamais mis en place parce qu’il est celui qui voit, mais pour des raisons liées au hasard ou à des motifs non attachés à ses compétences de vision.

C’est ce qui explique le nombre si restreint d’hommes politiques qui maitrisent l’action et ses conséquences dans le temps.

Bien cordialement. H. Dumas

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Un méchant haut-le-coeur

Larousse est net, le haut-le-cœur : “Sentiment de dégoût, de répulsion provoqué par ce qui est insupportable, révoltant, abject.” Clair, non ?

La Sécu édite une charte du cotisant contrôlé, intéressant. Notamment une des premières pages, en ce qu’elle donne le ton.

“La sécurité sociale repose sur le principe de la solidarité” c’est quoi ce truc ?

Voilà, voilà, pas de précipitation : “Chacun est protégé face aux aléas de la vie”. Ah bon. Mais c’est très vaste ça. Qui est-ce qui décide ce que sont les aléas de la vie ? Par rapport à quoi ? A qui ? Comment ? Pourquoi ?

Les précisions arrivent : “Les prestations versées en cas de maladie ou de perte d’emploi, les allocations familiales, les indemnités d’accidents du travail et les retraites sont ainsi prises en charge par la collectivité pour le bénéfice de chacun”

Effectivement c’est plus clair. Mais ce ne sont pas les aléas de la vie ça, ce sont certains risques de la vie, très différent.

Un risque dont le coût connu est partagé à l’aide d’une prime versée par des assurés, volontairement ou par obligation légale, on connait, on appelle ça une assurance.

Nulle solidarité en cela, simplement un partage du risque. En quoi l’Etat peut-il se targuer de prendre en charge une “solidarité” qui n’en n’est pas, qui n’est qu’une assurance dont il s’octroie le monopole ? Salement gonflé l’Etat.

Comment peut-il annoncer qu’il le fait au “bénéfice de chacun” ? Ce n’est pas à l’Etat de décider de nos bénéfices de consommateurs, d’assurés. Nous sommes assez grands pour choisir les assurances que nous souhaitons, même quand, comme pour notre automobile, elles sont obligatoires.

Un peu plus loin le mystère s’épaissit : “Ces prestations sont financées par les cotisations et contributions sociales collectées par la branche recouvrement”.

Les primes d’assurances pour la couverture de ces différents risques sont appelées “cotisations et contributions”. Lourde suspicion.

Ne serait-ce pas un enfumage pour payer autre chose avec les primes ou pour ne pas lier ces primes au risque ? C’est bien possible. A la réflexion c’est même sûr.

N’est-ce pas la définition de l’escroquerie ? Faire payer autre chose que le produit objet de la transaction, mais si, mais si, pas de doute.

Donc un Etat escroc. Mais oui, encore oui.

Un Etat qui utilise ses fusils, ses prisons, ses magistrats pour faire croire qu’il rend un service alors qu’il ne fait qu’usurper une activité économique qu’il dénature et évidemment dont il surenchérit le coût jusqu’à l’impossible pour les assurés.

Grosse escroquerie : “supérieure au budget de l’Etat…..”

Mais tout cela ne serait pas si grave, si l’Etat ne devenait pas, dans le même temps, un meurtrier.

Lorsqu’un assuré ne paie pas sa prime, il n’est pas assuré, un point c’est tout. Dans ce cas, on peut imaginer que l’Etat pourrait peut-être l’assister sous certaines conditions, pourquoi pas.

Par ailleurs, la prime d’une assurance est liée au risque et au profil du client, pas d’ambiguïté, peu d’espace pour la suspicion.

Mais, quand la prime en prenant le nom de “cotisation et contribution” ne correspond plus à rien, qu’elle devient un impôt qui ne dit pas son nom, qui se dit de solidarité, qu’en est-il?

Tout le monde n’a pas la même idée de la solidarité. Pour faire entrer cette brillante idée dans les têtes, il faut un peu forcer, fatalement.

D’où, propagande, police de la pensée, espionnage, répression, le cycle infernal. C’est tout cela qui est défini, “pour notre bien”, dans la charte du cotisant contrôlé.

Je vous le dis : méchant haut-le-cœur.

Cela ne finira donc jamais. S’engager dans la vie, prendre des responsabilités, assumer sa part de l’économie indispensable au groupe, n’a comme résultat que de faire de celui qui s’engage un cotisant contrôlé, un contribuable contrôlé.

Avec tous les harcèlements, les tortures, liés aux contrôles. Merci, on connait.

La fuite, la fuite, la fuite….. la liberté par la fuite, pas d’autre solution.

Cordialement. H. Dumas

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LES CHAROGNARDS DU DARKFISC

Je ne sais pas où vous en êtes de votre contrôle fiscal, mais je suppose que, comme nous tous, vous vous trompez sur son organisation, sa réalité, sa finalité, votre place dans la terrible épreuve qui vous est tombée dessus, qui va vous tuer ou vous transformer définitivement en infirme de la société.

Nous sommes des naïfs perpétuels dans cet espace de sauvagerie et de tromperie institutionnelles du contrôle fiscal.

Ce n’est pas un manque de sensibilité ou d’intelligence qui nous ferait défaut, c’est que l’inimaginable ignominie du contrôle fiscal n’est pas accessible à la raison.

Entendons nous bien :

– Je ne parle pas de l’anxiété à recevoir, sans raison, sans explication, une notification de contrôle fiscal. Cela paraît anxiogène au départ mais ne sera que broutille plus tard.

– Je n’évoque pas le choc psychologique du viol par le contrôleur de votre intimité matérielle, de vos secrets stratégiques, de l’atteinte à votre image pour vous-même et pour les autres.

– Pas question non plus de penser à votre effarement quand vous découvrez la jungle des professionnels supposés vous servir de conseils, leur connivence avec le fisc, leurs conseils de capitulation.

– Encore moins de rappeler votre déception quand vous constatez que ni la hiérarchie des contrôleurs ni la justice n’ont d’écoute pour vous et votre cas, alors que vous le ressentez comme essentiel, vital, évidemment.

– Ce sera pire quand, en plus, vous constaterez que, non content de s’en foutre, ils vont participer à votre destruction sans prendre la peine de comprendre vos arguments, sans respect pour vous et pour la ruine dans laquelle ils vous précipitent sans raison.

Quand petit à petit, isolé du reste de la société, des inconnus mais aussi de vos plus proches parents ou amis, vous aurez enfin découvert tout cela, entre dix et quinze ans seront passés.

Vous serez hébété, le temps vous aura filé entre les doigts, la lutte que vous aurez dû mener aura pris toute votre énergie, mangé votre vie, vous n’arriverez même pas à imaginer qu’une vie paisible puisse exister.

Plus de projet, plus d’avenir, seule l’idée de desserrer un étau qui vous étouffe à petit feu vous obsèdera. Vos proches, s’ils restent avec vous, épouseront cette angoisse existentielle.

Mais tout cela n’est rien.

Depuis le début les charognards du Darkfisc rodent, ils vont passer à l’attaque.

Là, c’est vraiment dur, vous êtes face au peloton d’exécution.

Mais attention, il ne faut pas qu’à l’occasion du scandale de votre disparition la population puisse percevoir ne serait-ce qu’une infime partie des tortures dont vous êtes l’objet, des injustices qui vous frappent. Elle pourrait, sait-on jamais, avoir un mouvement de compassion, voire même une révolte d’indignation.

Alors les charognards vont laisser pourrir la situation, dix ans, quinze ans, vingt ans, pour eux le temps ne compte pas.

Ils ont pris des hypothèques sur tous vos biens immobiliers, répertoriés tous vos biens meubles, paralysés tous vos comptes en banque, et ils attendent.

Au début vous vivez du peu qui a échappé à la traque, vente de vos vins, de votre collection de timbres, de quelques bijoux, puis vous empruntez à des amis proches.

Vous êtes encore assez naïf pour croire que vous allez trouver une issue. Pendant ce temps les charognards se marrent. Votre environnement se lasse. Les autres vous croient disparu depuis longtemps. Il faut les comprendre, ils ne vous voient plus, vous n’avez plus les moyens de sortir, vous êtes cloîtré chez vous.

A ce moment deux choses peuvent se passer :

La première :

Vous êtes coincé, un créancier, même petit, provoque votre faillite commerciale ou personnelle. C’est la fin.

Les charognards présentent leur facture. Tout vous échappe. Les magistrats qui s’occupent alors de vos comptes entérinent la dette fiscale, la lutte est finie. La liquidation couvrira ce qu’elle couvrira, pour le reste vous resterez débiteur. Vos revenus, retraite par exemple, seront saisis jusqu’à épuisement. Vous vivrez au dessous du RSA pour le reste de votre vie.

Aucun homme, même un vrai tricheur fiscal, ne mérite une condamnation à perpétuité de ce type.

La deuxième :

Vous mourrez. La lutte vous a épuisé, le cancer fiscal vous a emporté, c’est la tombe. Les charognards sont à votre enterrement avec leur facture.

Ils la présentent au notaire chargé de la succession qui, comme les magistrats cités précédemment, l’entérine. Votre épouse, vos enfants, ne sont pas outillés pour poursuivre la lutte, ils sont dépossédés de tous vos biens. Ils sont tenus de refuser la succession. Vous disparaissez de la planète, vous n’avez jamais existé, il ne reste rien de vous. Les charognards ont tout pris. Mélanchon et Besancenot applaudissent, ils fêtent la mort d’un affreux capitaliste, alors que vous n’étiez qu’un homme libre, travailleur, économe et probablement utile aux autres.

Vous n’avez même pas pensé à aller en banlieue acheter une Kalachnikov tant vous étiez crédule, confiant en votre pays et en sa justice, tant vous aviez la conscience tranquille. Trop tard, le film ne pourra pas se rejouer, le grand soir n’était pas pour vous. Que feront les autres demain ? Rien, comme vous ils ne comprendront qu’à la fin, eux aussi trop tard….

                                                                 EXEMPLE PRATIQUE EN COURS

Bien cordialement. H. Dumas

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Notre Dame des Landes : -“Triez pour nous qui avons recours à vous”

Chacun y va de sa petite émotion concernant cette étrange affaire. Quels sont ceux qui ont en main toutes les informations qui permettraient de comprendre quelque chose à ce sac de nœuds ?

Certainement pas moi. Dois-je pour autant ne pas donner mon opinion ? Objectivement oui, je ne devrais pas la donner. Et bien, figurez-vous que je vais quand même vous la donner. Disons que c’est histoire de passer un moment ensemble, d’en parler entre amis.

Nous sommes donc dans les années 60, la France se la pète légèrement. Elle est riche et un peu vulgaire, on lui pardonnera. Il n’est pas si simple d’être riche et bien élevé. Il faut souvent plusieurs générations.

A cette époque nos technocrates sont enthousiastes. Pas encore cyniques. Déjà ils prévoient l’avenir exclusivement à partir du passé, c’est leur TOC.

Ces braves gens ne savent faire qu’une chose c’est mettre dans une infinité de cases tous les chiffres qu’ils peuvent récupérer puis, à partir de formules imaginées par eux, projeter un avenir qui serait déterminé par ces chiffres du passé.

Ils oublient, tout simplement, la vie, les situations, le hasard, toutes ces choses qui ont justement généré les chiffres qu’ils ont récupérés qu’ils font mine de croire vrais, issus exclusivement de la logique mathématique.

Que n’ont-ils retenu — la seule chose à retenir de l’église catholique — l’acceptation du mystère, maître de la vie.

Or, dans les années 70, la France commence à déraper. Les premières pertes arrivent. Tous les projets prestigieux souffrent, les existants vont mourir de leur belle mort, ceux en devenir vont être mis en sommeil.

C’est l’amorce du repli. Le début de celui que nous le connaissons aujourd’hui, qui est encore loin de son maximum mais s’y dirige avec entrain.

Très peu de projets survivront, très peu garderont avec le temps une légitimité. C’est dire le manque de prospective pertinente qui les avait vu naître.

Il n’est pas difficile d’imaginer que, dans une période mondialement plus dure, effectivement le grand Ouest français est un peu la pampa. Ce n’est objectivement pas là que ça se passe.

Quel homme politique pourrait avoir le courage de dire à une région qu’elle n’est plus dans le coup, au moins en l’état des projets prévus, notamment un délirant aérodrome ? Encore faudrait-il qu’il ait autre chose à proposer, et même….

Donc notre aéroport, seul projet grandiose et flatteur de la région, en reste le totem, alors que l’économie n’en veut plus.

Toute la fine fleur de nos penseurs et de nos techno-devins fait comme oui, en sachant que non.

C’est là que débarquent les “zadistes”, les cloportes de la défaite, les parasites de l’échec, les champignons du moisi, les points blancs de la confiture qui tourne, les intermittents du boulot, de la responsabilité….

Ils envahissent un espace dont tout le monde se fout, créant une micro-société adaptée à leur idée de la liberté pour eux et de l’esclavagisme pour les autres qui sont censés leur devoir tout ce dont ils ont besoin à travers l’impôt que l’Etat leur redistribue abondamment.

Mais soudain, avec le temps, ils symbolisent une résistance.

A quoi ? A rien puisque plus personne ne veut de cet aéroport, de ce site, enfin plus personne d’économiquement responsable.

Les politiques et leurs connivents les majors signent des ersatz de contrats visant à digérer l’échec annoncé.

La pantomime prend de l’ampleur à la faveur d’un précédent célèbre, qui n’a rien à voir en lieu et en temps.

Le Larzac, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’est pas le déchet d’une grandeur économique terrassée à quoi tout souriait avant, mais celui d’une armée en décomposition après avoir accumulé des défaites à répétition et que plus personne alors ne veut servir.

Certes, il y a un point commun entre l’extension inutile d’un camp militaire sur le Larzac et la création inutile d’un aérodrome à Nantes, c’est l’inutilité. Mais c’est tout.

Le Larzac est un terrain sans valeur, juste bon à faire vivre quelques moutons et un homme politique subventionné célèbre. C’est un désert loin de tout.

Notre Dame des Landes c’est un terrain riche, proche de Nantes, rien à voir.

De ce fait, les “zadistes” du Larzac ne sont restés qu’un été, ceux de Notre Dame des Landes tentent de s’incruster.

C’est tout le sel de l’opération.

Tout site que la vie économique abandonne s’expose au squat. C’est une règle absolue, qui vaut pour un pays entier. Il s’en faut de peu que la France, dans sa globalité, devienne une réserve mondiale de “zadistes”.

Attention, soyons clairs, mes paroles dures pour les “zadistes” ne sont pas un jugement moral. J’accepte pour chacun le droit à la vie qu’il veut, y compris à la cloche sur le Larzac ou ailleurs, si c’est sa décision. Mais je ne veux pas être impliqué à travers le moindre argent public. C’est tout.

Alors oui, Notre Dame des Landes triez pour nous.

Si ces terres reviennent à la culture cela devrait être à travers le marché agricole et non à la suite de la récompense à une résistance à rien, montée en épingle pour rien.

Il ne s’agissait que d’un projet stupide et mégalo, complètement décalé économiquement, qui n’aurait jamais abouti, “zadistes” ou pas “zadiste”.

Bien cordialement. H. Dumas

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Vincent GUILGAULT, un voyou à qui l’on donnerait le Bon Dieu sans confession.

Une fois n’est pas coutume, comme l’aurait dit Sancho Panza qui ne pouvait pas s’empêcher d’émailler ses discours de proverbes. Je vais aujourd’hui vous entretenir de mes déboires fiscaux personnels.

Ce n’est pas que je veuille vous faire partager ma misère fiscale, non plus attirer votre compassion, mais je crois que ce qui m’arrive est révélateur de l’ignominie des Services Fiscaux. Nous n’avons pas si souvent la possibilité d’apporter la preuve des souillures de ces gens là, qui se donnent toujours le beau rôle et se veulent au-dessus de tout soupçon.

“Le cénotaphe de Newton” de Dominique Pagnier est un livre qui vous colle un vertige spatial désagréable parce que l’action se passant principalement en Russie, en Allemagne et en Autriche, les noms et les lieux inhabituels, abondamment décrits, rendent les repères difficiles au fil de l’action.

Il n’en reste pas moins que ce livre est formidable. Il recréé l’ambiance délétère des sociétés totalitaires où le pouvoir s’appuie sur un idéal irréel, inhumain, et compte sur la délation, la torture, l’enfermement, la déconstruction, la psychiatrie accusatoire, qui vont avec tous les totalitarismes, pour casser les individus et les soumettre à cet idéal, en fait au pouvoir.

C’est un sujet largement exploité, mais Dominique Pagnier le fait avec une humanité qui, passant par-dessus l’innommable, décortique la problématique à travers l’affect. L’ignominie prend le visage humain auquel elle ne peut échapper.

Dans le livre Götz sourit à Arius, fait mine de le rassurer. Alors qu’il est le chasseur de la Stasi. Il n’a même pas de haine pour Arius. Il le voit comme un élément potentiellement perturbateur du système communiste qu’il défend avec conviction. Il va employer les méthodes les plus viles pour soumettre Arius.

Mais, en fait, ne le soumettre à rien, juste à entrer dans la place qu’il lui établit dans le gigantesque fichier de la Stasi dont il a la charge. Ce faisant il détruit la vie d’Arius, gratuitement, inutilement. Tellement qu’il continuera son fichage après la chute du mur, alors que la STASI n’existe plus.

La Stasi c’était cela, c’est-à-dire rien et tout à la fois, une machine sans queue ni tête, juste un outil de terreur, exclusivement destiné à entretenir cette terreur pour préserver le pouvoir en place.

Notre fisc c’est la même chose. Le bilan réel des contrôles fiscaux est nul si l’on met en perspective les dégâts inutilement causés par rapport aux retours espérés ou annoncés.

Ceux qui sont chargés des contrôles fiscaux et de leurs recouvrements sont comme Götz. Ils ne voient même plus la réalité de leur action. Ils distillent la terreur. Ils consacrent leur intelligence et leur vice – car il leur en faut – à fabriquer la machine à faire peur, à terroriser les français et les déposséder de leur individualité pour les soumettre.

Avec ce LIEN, vous pouvez, si vous le désirez, mais ce sera un peu rébarbatif (le chargement du lien demande plusieurs minutes), prendre connaissance de l’intégralité de ma misère fiscale telle que je l’expose en ce moment à l’AJE, avec qui je suis en procès, sans espoir, incluant cependant deux QPC qui vaudraient la peine….réponse fin Février.

Revenons à Vincent Guilgault

Ce monsieur est le patron du pôle recouvrement de la Charente-Maritime. C’est donc lui qui est chargé de me poursuivre dans le cadre d’une partie des sommes indues qui m’ont été collées sur le dos par des contrôleurs fiscaux indélicats.

C’est ainsi que j’ai été amené à rencontrer Vincent Guilgault plusieurs fois. A chaque rencontre il a été compréhensif, ouvert, partageant mes émotions et évoquant livres et voyages. Amical quoi.

Je suis tombé dans le panneau, et pas qu’un peu.

Dans un billet – LIEN – il m’avait tellement convaincu de sa bonne foi que j’ai publié les mails échangés avec lui, dans lesquels il m’informait que, malgré toute sa compassion, il n’avait pas pu convaincre sa hiérarchie de desserrer l’étau qui nous ruine mon épouse et moi-même.

J’ai donc pris contact avec la dite hiérarchie, et voici le mail que j’ai reçu en retour.

Incroyable non ?

C’est Guilgault qui a le pouvoir et non sa hiérarchie pour les problèmes qui me tuent iniquement.

Vous pouvez imaginez ça ?

Un type avec qui je discute 1h30 dans son bureau, qui me parle de Brassens, de littérature, de vacances, qui se dit effondré et comprendre les injustices fiscales dont je suis l’objet, me précisant qu’il ne les avait pas comprises avant, mais que maintenant il va se faire l’ambassadeur de ma cause auprès de sa direction, car ce n’est plus lui qui a mon dossier. A qui j’expose ma misère sans retenue.

Et qui, en sortant de son bureau, court certainement vers son service et dit à ses collaborateurs: “on le tient, il est mort, finissez-le”.

Vous pouvez imaginer une telle déloyauté, un tel vice ? Une telle raclure ?

Moi, non. J’ai pourtant tout vu. Mais chaque fois, la noirceur des hommes me confond. C’est un puits sans fond.

Alors oui, je l’affirme, Bercy est l’outil d’une dictature — comme la Stasi — tous ceux qui participent à cette dictature sont coupables. Ils savent ce qu’ils font. Ils le font par vice, par conviction peut-être à cet idéal inhumain et stupide d’égalitarisme.

Combien de meurtres encore avant qu’ils paient ? Paieront-ils un jour ?

Retrouverons-nous la liberté, sans laquelle le peu de temps qui nous est donné de vivre n’a aucun intérêt ? Ou, serons nous pour toujours les victimes de pervers comme Guilgault ?

Quel espoir d’éradiquer ces cochonneries ?

Après, au cours des siècles, des centaines de millions de morts, d’interminables journées du souvenir, des tonnes de littératures sur le sujet, de fausses contritions, de fausses promesses politiques, nous sommes toujours au même point.

Ce sont ces ordures qui inventent le mal pour nous asservir, qui se prétendent au service de l’Etat, qui nous donnent, supérieurs, l’impression de nous comprendre pendant que par derrière ils nous tuent sans vergogne. Eux qui dénoncent notre droit à la liberté comme un mal pour la collectivité qu’ils se sont appropriés par effraction.

Nous sommes vraiment un troupeau voué à l’abattage. Aujourd’hui je connais un boucher, piètre consolation.

Bien cordialement. H. Dumas

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Julien DRAY

Julien Dray — “Draysiel” pour les intimes tant ça fume noir quand il réfléchit — se lance dans la compétition préférée des ténors politiques : “Plus nul que ça tu meurs”

Il a le goût du risque, il voudrait devenir le nouveau Premier secrétaire du défunt Parti socialiste. Où ça va se nicher l’ambition ?

Il se dit qu’une médaille au concours pourrait l’aider. Après avoir raté celle du plus beau charolais au salon de l’agriculture, il pense qu’ici il a ses chances.

Ce ne va pas être facile, il aura fort à faire.

N’oublions pas Hamon qui se proposait aux dernières présidentielles d’acheter sans vergogne les électeurs en leur refilant un salaire direct avec l’argent public. Le Code électoral interdit la manœuvre, d’ailleurs à l’époque nous avons déposé une plainte, dont nous n’avons jamais entendu parler depuis.

Aussi Marine Le Pen dans sa complainte : “Papa, je peux sortir de table ?”. Ben non, elle peut pas, faudra attendre que le vieux ait fini son gueuleton.

Ou encore le Bussereau et son extraordinaire garde-robe de vestes et manteaux réversibles.

Du lourd tout ça.

Enfin, regardons la proposition de Dray, elle ne manque pas de panache pour le concours de ” plus nul que ça tu meurs”

D’abord, Dray : il n’aime pas internet.

Il est resté très Traban et Minitel. D’ailleurs chez lui, entre le bureau et la cuisine, il y a un circuit Minitel qui lui permet de converser avec son épouse pendant qu’il prépare le pot au feu.

Alors vous imaginez, si ça ne tenait qu’à lui les “gafa” auraient intérêt à faire gaffe.

Ne nous égarons pas.

La proposition de Dray pour le concours c’est : 50.000 balles à tous les français le jour de leurs 18 ans, à la place de l’impôt sur le bénéfice des “gafa”.

C’est pas mal.

Si son plan avait été en place à l’époque, j’aurais été dispensé d’impôt pour les 18 ans de mes enfants quand je leur ai acheté une bagnole.

Je me dis que nos grands distributeurs regroupés, les “Calcui” ( l’ont-ils?), vont peut-être choisir cette solution plutôt que leurs impôts. D’une part ils sauront où passe leur argent, d’autre part pour les gamins nous en serions alors à 100.000€ pour leur 18 ans, ça commence à être pas mal.

Où ça se complique c’est sur les motivations.

Il nous dit : “ils ramassent des informations sur nous, donc ils doivent nous verser un petit machin”, enfin pas à nous mais aux gamins pour leur 18 ans.

Je ne saisis pas très bien pourquoi la valorisation de mes informations personnelles irait récompenser un gamin que je ne connais pas, mais bon, pourquoi pas.

Le truc que je ne comprends pas non plus c’est que tous les sites internet récupèrent nos informations personnelles. S’ils sont tous taxés de la sorte, à 18 ans tous nos gamins seront riches.

Et puis, je ne vois pas la différence entre nous et les “gafa” et nous et n’importe quel commerçant. Si mes souvenirs sont exacts, nous sommes les chalands et, de tout temps, les commerçants ont vendu ou loué leur chalandise, elle fait partie de leur fond de commerce. Mon boulanger me devrait-il un petit quelque chose parce qu’il connaît mon prénom ?

Je me demande si son truc est bien ficelé au Dray.

En fait, c’est peut-être une fake News son truc ?

Juste une bulle médiatique pour avoir l’air intelligent et devenir le plus intelligent des socialistes. Si c’est ça, effectivement, ça devrait largement suffire.

Il n’en reste pas moins que ce coup de monnayer nos informations personnelles, ça fait réfléchir.

Parce que, le champion toutes catégories confondues de la récolte de nos données personnelles c’est Bercy.

Si elles sont valorisées comme le souhaite Dray, on va ramasser un sacré paquet de pognon chez Monsieur Bercy.

Sans compter que : plus les données rapportent plus évidemment elles valent chers.

Les gros contribuables percevront donc plus que les petits lors de cette valorisation.

Pas si con le Dray.  Enfin un peu de justice.

Lors de mon prochain voyage à Paris, je passerai par Bercy pour discuter de la valeur des informations qu’ils collectent sur moi.

Cordialement. H. Dumas

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Les fake news : pincez moi, je rêve

Définition de fake news par Wikipédia : “Les fake news sont des informations délibérément fausses ou truquées (fake veut dire en anglais « faux, truqué ») émanant en général d’un ou de plusieurs médias, d’un organisme ou d’un individu. Elles participent à des tentatives de désinformation, que ce soit via les médias traditionnels ou via les médias sociaux, avec l’intention d’induire en erreur dans le but d’obtenir un avantage financier ou politique.”

Notre jeune et impétueux président de la République Emmanuel Macron est scandalisé. La presse se fait l’écho de son indignation : “le président de la République a annoncé un projet de loi pour lutter contre la publication de faux contenus pendant les campagnes électorales”.

Une piste législative est dévoilée à demi-mot : “Le chef de l’Etat en a dévoilé les contours en fustigeant “cette propagande articulée avec des milliers de compte sur les réseaux sociaux” qui “en un instant répandent partout dans le monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste”.

Nous sommes habitués à être pris pour des cons, mais alors là chapeau, c’est la totale.

Dans le fond, c’est quoi la revendication de Macron ?

Tout simplement il réclame pour lui et ses copains de la presse officielle l’exclusivité du mensonge pendant les campagnes électorales. C’est pas beau ça ?

Imageons la situation.

Les élections arrivent. Mettons : je balance une fake news, anonymement évidemment.

Par exemple : je trouve – ou je fabrique — une photo de Macron avec une jeunette et je titre “Macron tombe amoureux d’une étudiante en philo de 17 ans, il ne se représentera pas, il part avec elle aux philippines”.  Plenel, tout excité, reprend l’info, et bien sûr Mélenchon surenchérit. Je ne parle même pas de la drôlesse de Jean-Marie.

La fake news parfaite ? Et bien non.

Certes, il est possible que la chose soit fausse, mais où se siturait mon avantage financier ou politique ? Peut-être une blague de potache pas très fine, mais elle ne me rendra ni riche, ni président de la République. Donc, pas de fake news selon la définition de Wikipédia. Juste un gag, qui me fait mourir de rire, qui ne plait pas à l’intéressé, pas grave.

Au même moment Macron lui déclare : “Je vais continuer à travailler pour vous, à faire baisser le chômage, à limiter le déficit de la France, à soigner gratis tout le monde, à enrichir les pauvres tout en favorisant les entreprises des riches, à répandre l’amour entre vous tous par le mélange obligatoire des communautés, je vais établir le rafraîchissement climatique, votez pour moi”. Son discours est repris par toute la presse et ses millions de lecteurs.

Ça c’est une fake news : tout est faux, nous sommes induits en erreur et lui cherche à en tirer un avantage politique et financier, il veut être réélu. CQFD.

Macron et consorts pourraient-ils éviter de se répandre en fake news ?

Pas facile. Il faudrait qu’ils disent la vérité : “Votez pour moi, je ne foutrai rien. Le destin du pays ne dépend pas de moi, mais de vous. Je vous promets de vous laisser faire, de ne rien faire pour vous emmerder. La France ce n’est pas moi, c’est vous. Nous ne sommes pas un grand pays, juste une bourgade mondiale. Je m’engage à supprimer tous les parasites qui vivent à ne rien branler, les profiteurs déguisés en personnages importants. Etc…”

Vous imaginez ça ? Un président de la République dont le programme serait d’aller au golf tous les jours, de supprimer tous ces fonctionnaires qui nous pompent l’air, claquent notre fric, détruisent notre tissu social pour installer à sa place une utopie dont on sait quelle ne peut que tuer sans limite. En fait, de nous lâcher la grappe, d’être libéral. C’est impossible.

Conclusion

Les fake news on s’en fout, nous sommes habitués. Mais en consentir l’exclusivité à  Macron et ses copains, non, certainement pas.

Cette attaque injustifiée contre notre liberté sur le net, c’est peut-être la goutte d’eau qui va faire déborder le vase.

Je ne crois pas une minute au sondage qui prétend que 75% des français seraient pour la censure sur le net.

Macron avance sur un terrain instable qui pourrait révéler sa vraie nature s’il persiste et précipiter sa déchéance de Gorbatchev français, de censeur mou continuateur d’un système à l’agonie.

La liberté n’est peut-être pas loin, que Bercy le veuille ou non.

Cordialement. H. Dumas

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