Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Deux hypothèses pour Barnier : soit il est immensément sot, soit il nous croit immensément sots.

« Ce que je trouve est extrêmement grave, et je pèse mes mots » Cette phrase est surréaliste dans la bouche d’un très ancien et très impliqué homme de l’Etat. Et pourtant, c’est bien lui, Barnier, qui l’a dite…

Barnier va sans doute nous donner une explication quand Fournel — qui lit ce blog et le poursuit devant ses tribunaux, tant ce qui y est dit le contrarie — lui rapportera la question en tête de ce billet.

Mais avant, penchons-nous sur cette phrase.

Quand ce qu’il trouve est qualifié de grave par Barnier, on se pose la question : mais qu’a trouvé de grave Barnier ? Un trou dans ses chaussettes ? Une limace dans sa salade ? Une danseuse du Crazy-Horse sur son bureau ? Un ticket gagnant du loto périmé dans la poche de sa veste ?…

Non, Barnier a découvert un trou dans les caisses de l’Etat, enfin non : un gouffre. C’est Padirac, le lac et les bateaux en moins. Encore que… ne sommes-nous pas menés en bateau sur le lac du déficit de SB (Stasi-Bercy).

Donc c’est bien Padirac. Plus tard, à la fin du cauchemar, dans dix ans ou dans dix siècles, il faudra créer un jour férié en souvenir de toutes les souffrances fiscales, on pourra l’appeler le jour de Padirac…

Quand même, il nous surprend Barnier d’être surpris…

Il prend pour chef de cabinet celui qui a creusé, avec ténacité et efficacité, ce gouffre pendant les cinq ans où il a été de Directeur Général des Services Fiscaux, de SB. C’est lui qui a peaufiné et largement amélioré la partie sordide de SB, c’est à dire les services de la terreur fiscale : espionnage, délation, massacre d’innocents sans lesquels il n’est pas de terreur. Ce qui lui a permis d’emprunter encore et encore, tant le français, lobotomisé, paie sans sourciller : jusqu’à  plus que ce qu’il a, jusqu’à ce que SB juge qu’il aura un jour…

Et Barnier découvre…

Soyons clair. Si, quand il a embauché Fournel, Barnier ne savait pas d’où il venait, s’il n’avait pas lu son curriculum et ne connaissait pas ses exploits, on peut douter de la fermeté de son cortex préfrontal. Ne serait-il pas un peu mou ?

Parce qu’enfin, ce qui a été dit, dès sa nomination, c’est que son premier acte de Premier ministre fût d’embaucher Fournel.

Notez que l’histoire nous a appris que ce n’est pas toujours celui qui embauche qui commande. Quelques fois, il faut attendre L’aval des choses pour comprendre les rapports entre l’homme d’Etat et son collaborateur le plus proche…

La découverte du gouffre est donc faite en ce qui concerne Barnier, parce que pour nous, il y a déjà un bon moment qu’on l’avait découvert ce gouffre, et les pauvres acteurs économiques déjà noyés dedans.

Aujourd’hui pour Barnier la tâche va être rude.

Il s’agit de nous faire croire que ce sont les noyés qui sont les responsables du gouffre, et d’y expédier la totalité des actifs de ce pays, tout en pesant ses mots.

Une fine équipe : Barnier qui pèse ses mots, Fournel qui attise nos maux. Des faiseurs de mots…qui nous prennent pour des sots.

Au fait, connaissez-vous la définition de sot ? « Qui manifeste soudain de l’embarras, de la confusion, face à une situation qui le déconcerte ». Ça colle, non ?

Quand même. Déconcerté par la situation Barnier ? C’est ce qu’il dit. Croyons-le.

Donc, conclusion : nous ne sommes pas les sots…

Bien à vous. H. Dumas

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Quand la haine du capital cache la passion du fric.

Fille aînée de l’Eglise, la France sort groggy des rapports des hommes de l’Eglise à la sexualité. L’abbé Pierre étant la cerise sur le gâteau.

Pour que la prise de conscience populaire de l’addiction majoritaire au sexe des hommes de l’Eglise soit possible, il a fallu d’abord la laïcité, c’est à dire la séparation entre l’Eglise et le pouvoir, entre la croyance et la force. Puis un peu plus d’un siècle… 120 ans.

À partir du moment où chacun a le droit à ses croyances dans le respect de celles des autres, la croyance est ce qu’elle doit être : une relation personnelle à la vie, que chacun gère comme il le souhaite. Ce qui permet de vivre en paix, sans se mutiler ou se tuer les uns les autres.

La laïcité fut une mutation profonde, qui pour l’Eglise a demandé des siècles, mais qui a été accessible au plus grand nombre. Elle est aujourd’hui majoritaire dans la pensée, bientôt, sans doute, en toute sérénité.

Hélas, une autre croyance a envahi notre pays : l’égalitarisme.

Fantasme et croyance — alliés à la force par le biais de nos hommes de l’Etat et de la fiction qu’est l’Etat, qui leur permet d’exister et de monopoliser la force — sont de nouveau les maîtres de nos vies.

Cette croyance génère une haine du capital, du même type irraisonné que celle de l’Eglise pour le sexe.

Comme il n’y a pas de vie sans sexe, y compris sous ses formes les plus baroques, il n’y a pas d’économie sans capital, y compris sous ses formes les plus baroques. L’absence d’économie mène à l’état de misère.

Rappelons que capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, en toute chose, y compris en économie. Aussi que le capital constitué appartient à tous, quel qu’en soit le détenteur, que sa répartition ne peut se faire qu’à travers une économie libre, seule à même de confier le capital à ceux qui possèdent les compétences pour le conserver et le faire fructifier.

La haine du capital n’est qu’une attitude, elle ne correspond à aucune réalité. Elle est le contre coup d’une obsession, comme l’abstinence face aux pulsion sexuelles.

La haine du capital est liée à l’obsession pour le fric de ceux qui ne savent pas le gagner ou qui ne veulent pas faire les efforts nécessaires pour cela.

Le problème est sa liaison avec la force quand elle est portée par les hommes de l’Etat. Car alors la situation échappe à la population, la réflexion n’est plus de mise, la force contraint, tout le monde doit haïr le capital.

Une révolution laïque séparant le capital et la force est indispensable.

Le chemin va être long et pénible.

La Cour des comptes est exemplaire à ce sujet.

Prétextée comme garante de la probité des hommes de l’Etat, qui justifierait le dédain et la haine du capital, elle dissimule, sous des apparences d’enquêtes, leur cupidité et leur corruption, leur passion aveugle pour le fric.

Il faut lire un rapport de la Cour des comptes sur un sujet et une collectivité que l’on connait pour percevoir l’hypocrisie de ces rapports, qui plus est inutiles et sans possibilité d’intervention.

Aujourd’hui, c’est le comble, la Cour des comptes propose de taxer plus lourdement les successions. Or le capital est long à créer, cela demande souvent plusieurs générations, la taxation des successions est donc une entrave lourde à l’accumulation de capital, voire la garantie de sa disparition par éparpillement.

Sans taxation, le capital transmis intact pourra continuer son accumulation si les héritiers sont compétents, se retrouvera en d’autres mains, mais toujours capitalistiques, si les héritiers sont incompétents.

Alors que la taxation retirera le capital de sa fonction économique pour le voir disparaitre dans le cadre de dépenses sans retour.

Toute l’absurdité de la croyance égalitariste s’est emparée de notre société, à tous les niveaux, les principaux prêtres n’y croient absolument pas, ils sont seulement obsédés par le détournement du capital à leur profit.

Seule la ruine ouvrira les yeux des Français, ce sera trop tard.

Ils ont été dévastés pendant des siècles, laissés dans l’ignorance, mis en esclavage moral et intellectuel par une Eglise établie sur une croyance divine située dans les cieux, ils signent aujourd’hui pour plusieurs siècles en faveur d’une nouvelle croyance matérialiste qui va tuer leurs acteurs économiques et les plonger dans la misère.

La séparation entre la politique et l’économie est une urgence.

Bien à vous. H. Dumas

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Vous trouvez la fin difficile ? Mais ce n’est que le début…

Nous ne savons rien. Les hommes de l’Etat considèrent qu’ils doivent tout savoir de nous. Nous ne pouvons confier nos petits secrets à personne.

Le secret médical n’existe plus. Notre banquier, notre notaire, notre avocat doivent faire des fiches sur nous dès que nous devenons leur client, ces fiches sont consultables à tout moment par les hommes de l’Etat. On nous tait l’existence de ces fiches. Il faut dire qu’elles ne sont qu’une infime partie de toutes les fiches que les hommes de l’Etat élaborent sur nous.

Bien plus, nos anciens conseils familiaux sont chargés d’analyser eux-mêmes les données qu’ils fichent et de nous dénoncer au moindre soupçon… Soupçon de quoi ?

En réalité, pour être élus et profiter des avantages que leur donne cette notoriété, les hommes de l’Etat prennent l’engagement de nous assurer une vie prospère, où toute agression ou difficulté sera réglée par eux, par leurs géniales décisions. Malheureusement, il y a une majorité de cons qui croient ça…

Mais ce n’est pas la vrai vie. La vraie vie est que nous croisons tous les jours des situations accidentogènes, dues au hasard, à la malveillance, à la débilité, que les hommes de l’Etat n’y peuvent rien si ces situations quelques fois dérapent et finissent en drame.

Chacun doit en être conscient, s’y préparer pour les anticiper, les enfants doivent en être informés et leur liberté ne peut qu’être limitée jusqu’à qu’ils aient l’âge de se protéger eux-mêmes.

Bien sûr, l’organisation sociétale doit aider à ce que chacun de nous ait la connaissance, donc les capacités de détection et d’anticipation des situations dangereuses. L’éducation familiale n’y suffit plus

Mais le prix à payer doit-il être la perte de nos libertés, la mise en fiche de tous, le soupçon généralisé, la délation sanctifiée… ?

Doit-on revenir à l’inquisition, qui s’impose lorsque les croyances que l’on se donne sont si loufoques que seule la contrainte, l’espionnage individuel total et la délation peuvent les imposer ?

De leur côté, les hommes de l’Etat pourraient-ils exister sans le secret d’Etat ? Ils en usent et en abusent. Ils sont donc bien mal placés pour exiger de nous une totale mise à nue, véritable mise à mort de nos personnalités.

Donc, tout évitement ayant pour finalité la suppression des fiches, de leurs contenus, qu’il soit à l’initiative du ficheur ou du fiché, est un acte noble, un devoir de tous, tous les jours.

On nous agite le spectre des drames, moteurs d’actualité, dont une partie est liée au hasard, une autre à l’impuissance des forces de police, des tribunaux, encore une autre aux croyances imbéciles qui prétendent tout permettre, qui font croire à l’individu qu’il n’a pas à réfléchir, comprendre s’il est moral ou immoral, les hommes de l’Etat le font pour lui.

Comment expliquer à ceux qui ne le comprennent pas que la liberté individuelle est aussi le royaume de la responsabilité, sans laquelle il ne peut pas y avoir d’humanité, juste un troupeau de bœufs.

Le réflexe est de se tourner vers la justice.

Mais l’administration qui est affublée de ce nom est prête à tout, sauf à s’intéresser à la justice.

Je le tiens d’un magistrat en audience publique : « Nous ne sommes pas là pour parler de problèmes sociétaux. Nous sommes là pour appliquer le droit. Vous n’avez pas la parole si vous évoquez autre chose que le droit. Nous ne sommes pas un lieu de débat, une salle de congrès, un podium de presse ».

Mais oui… J’ai brisé là, j’ai laissé tomber ce que j’avais à dire, visiblement c’était un peu trop… pas accessible…

La justice tient les clefs des prisons, des condamnations pécuniaires, c’est elle qui est au terme des fiches…

Ce n’est pas un problème de société dit-elle, c’est un problème de droit, c’est bien connu.

Partout dans le monde les magistrats disent la même chose.

Ce serait bien qu’ils soient quelques fois responsables. Mais ce n’est pas possible, car ce n’est pas le droit… Enfin, en France…

Réfléchissez, c’est le début.

Croyez-vous à la farce qui consiste à prétendre que Barnier — on va voir ce qu’on va voir — prend SB (Stasi-Bercy) en mains ?

Allons bon. Il place un bleu de chez bleu à la tête de SB et SB lui colle Fournel, son directeur depuis 5 ans, comme directeur de cabinet.

Allons, c’est évident que c’est SB qui prend le pays en mains en captant Matignon et non l’inverse.

Ça va chauffer. Je plains ceux qui ont encore quelque chose et qui ne peuvent pas se faire la malle et ceux qui n’ont rien et ne peuvent pas non plus se faire la malle. En gros tout le monde.

Bien à vous. H. Dumas

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Petite pierre à l’édifice de la future constitution.

C’est clair, la cinquième république est à l’agonie. Sa fin est proche, par chienlit politique ou faillite économique. Barnier a fait la preuve, en quinze jours, qu’aucune médicamentation n’est possible, aucune chirurgie envisageable, la malade est sous sédatif. Pour combien de temps ?

Je dirais, paraphrasant Fernand Raynaud : « un certain temps ». Le temps qu’il va falloir à la France pour jeter les bases d’une nouvelle constitution, d’une sixième république.

Toutes les bonnes volontés doivent apporter leurs constats et leurs idées dans le creuset où va naître cette VIe.

Alors, on y va.

Le constat

En ce qui me concerne, je l’ai déjà exprimée, mon analyse est que la cause du désordre est liée à la survenance d’un troisième pouvoir qui, non reconnu, s’exprime occultement, donc de facto est irresponsable de ses actes et favorise ainsi toutes les dérives.

Le problème est mondial. Initialement, seule la force organisait les sociétés. Puis l’arrivée de l’agriculture initia une organisation autour de la propriété privée. Plus tard et difficilement, l’industrie généra un pouvoir économique, ses acteurs désignés sous le terme de « bourgeoisie ». Ce pouvoir dû conquérir sa place, cela au détriment de celui en place : la seule force. Ce fût les révolutions, ici ou ailleurs, dont la durée a été en moyenne d’un siècle avant qu’un résultat puisse être relativement effectif. Ainsi est née la vulgarisation de la démocratie.

Aujourd’hui un nouveau pouvoir découle de l’informatique, de ses facultés stupéfiantes de calcul et d’action, récemment appelées : « intelligence artificielle », nom qui donne une idée de sa force, de sa puissance.

Ceux qui ont acquis sa maîtrise ont rapidement compris qu’ils avaient en mains un pouvoir de quasi-sorcellerie pour les non-initiés.

Les systèmes de représentativité démocratiques ne sont pas faits pour sélectionner les acteurs de ce nouveau pouvoir. Ceux-ci ont donc pris en otage les élus traditionnels, les ont suppléés, en restant dans l’anonymat, donc en faisant porter le chapeau de leurs erreurs à des élus devenus ignares des dossiers qu’ils portent.

Autour de ce nouveau pouvoir s’est constituée une masse d’acteurs professionnels tout aussi irresponsables que ceux qu’ils servent.

Par pure vanité, un peu aussi par intérêt mercantile, les élus actuels s’accommodent de leur position, récupèrent les honneurs des décisions réussies qui leur sont étrangères et fuient la responsabilité de celles qui sont ratées, qui leur sont tout aussi étrangères.

Donc le problème est structurel. Il faut changer la constitution et l’adapter à la survenance de ce nouveau pouvoir.

Une proposition

Le pouvoir de l’intelligence artificielle est irréversible. Nous le subissons tous. Nous devons donc le contrôler. Il ne doit plus pouvoir se cacher.

Pour cela, nous devons retirer le pouvoir à ceux qui aident à sa dissimulation.

Donc, suppression du pouvoir factice des élus, de l’Assemblée nationale, du parlement tel qu’il existe actuellement.

En revanche, ceux qui exercent le nouveau pouvoir à travers l’intelligence artificielle doivent être sous notre contrôle, nommés par nous et rendant des comptes devant nous.

Sans préjuger de l’organisation qui naîtra des réflexions engagées, en prenant simplement l’organisation actuelle, ce sont par exemple, le préfet, le Recteur d’académie, le Directeur de l’équipement, le Président de la Cour d’appel, le Commandant régional ou départemental de la police, de la gendarmerie, etc… qui seront élus par la population sur des programmes chiffrés, et qui seront responsables de leur exécution devant cette même population.

En clair, l’administration du pays sera élue et responsable devant les électeurs de ses résultats, alors qu’aujourd’hui elle a déjà le pouvoir, mais sans aucune responsabilité.

Rien n’empêcherait qu’une Assemblée nationale, ait en charge une réflexion philosophique sur la meilleure façon de vivre tous ensemble, mais sans prérogative de réalisation, uniquement en tant que force de proposition.

C’est exactement le cas aujourd’hui, l’Assemblée nationale n’a aucune capacité de réalisation, c’est la SB (Stasi-Bercy) qui a seule le pouvoir, au point d’imposer ses directeurs comme chefs de cabinet des Premiers Ministres… N’est-ce pas M. Fournel ?

A petits pas.

La mise en route de la VIe ne va pas se faire en huit jours. Mais peut-être plus vite qu’on le croit face aux désordres qui s’annoncent. Mieux vaut une nouvelle constitution qu’une explication violente et fatalement infructueuse dans la rue.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces grands tabous : l’argent, le sexe, la violence.

Ils sont au centre de nos vies comme la lave en fusion est au centre de notre terre. Leurs éruptions dévastent tout sur leur passage, selon un cycle immuable : tabou, délation, lynchage.

Au départ est une croyance. C’est elle qui façonne le tabou. Contrairement à ce qu’essaient de faire croire ceux qui prétendent ne pas avoir de tabou, la croyance génératrice du tabou est en chacun de nous. Elle n’est pas imposée de l’extérieur. Personne ne peut s’en libérer.

Selon un cycle immuable on retrouve toujours face au tabou : ceux qui se croient indifférents qui sont en réalité soumis, ceux qui se croient libres mais ne l’affrontent qu’en état de culpabilité et ceux qui le manipulent au détriment des autres en prétendant le gérer. Mais tout cela est faux, c’est le tabou qui commande et lui seul. Que ce soit au moment de sa création, de son expansion, de son éruption ou de son acceptation par adhésion générale, il est son seul maître.

Il est vertigineux. Il déclenche le pire, toujours dissimulé.

Personne n’est Charlie, nous sommes tous le bras armé des tabous.

Pendant que nous croyons en vaincre un, nous sommes dépendants de tous les autres qui nous sont invisibles mais actifs.

Nous vivons une époque particulièrement propice à leurs éruptions, où la délation, moteur de cette éruption, jouit d’une audience hors du commun.

Il y a donc peu de chance que nous échappions à l’explosion mortelle des tabous, à la guerre totale.

Dans le genre sexuel nous avons l’affaire de Mazon. Où, alors que la vérité reste tapie au fond de chaque protagoniste, l’accusé se flagelle sans quoi il devrait affronter un tabou de cocu, la plaignante est outrée sans quoi elle devrait affronter le tabou de la pluralité sexuelle, les participants se prétendent irresponsables sans quoi ils seraient face à une odieuse exploitation. Quant à la société, elle n’a aucune volonté d’affronter ces tabous, alors elle s’apprête à les renforcer en condamnant violemment.

Dans le genre fric, nous avons les guerres de conquêtes territoriales.

Par exemple, les Russes qui veulent effacer les Ukrainiens, qui eux effaceraient bien les Russes s’ils étaient plus nombreux qu’eux. Tout cela n’étant qu’une affaire de possession, de pouvoir et finalement de fric, habillée en patriotisme. Déjà un million de morts et une contagion probable face à des opportunités que génère le désordre créé. Pendant ce temps une usine à gaz appelée l’ONU tente d’imaginer à la situation d’autres motifs que ces tabous primaires, sans succès évidemment.

Rien n’y fait, nous fabriquons nos tabous comme nos cellules cancéreuses. Ensuite ils s’imposent à nous. Une clique de faux médecins nous fait croire que d’autres tabous, les leurs, peuvent venir à bout des nôtres.

Nous tournons en rond dans cette folle farandole, mais avec un sabre tranchant au bout de nos bras tendus.

Bien à vous. H. Dumas

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La comédie continue… Caché, coucou…

Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.

“Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer

  En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.

Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.

« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »

Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.

Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.

Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.

« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »

C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…

Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.

Je vous accorde que le mot “fonctionnaire” manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.

Mais revenons à la norme.

Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…

Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.

Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.

Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.

La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.

Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.

Bien à vous. H. Dumas

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Fournel : modèle de l’escroquerie qui tue la démocratie.

Chat GPT dit ceci : « En droit, l’escroquerie se distingue du vol, car elle repose sur la manipulation et la tromperie plutôt que sur la prise directe de biens. Par exemple, faire croire à une personne qu’elle investit dans une entreprise fictive ou vendre un produit inexistant constitue une forme d’escroquerie. »

En quelques mots : l’irresponsable de ses promesses est un escroc en devenir, rarement sanctionné lorsqu’il est avéré que ses promesses étaient fausses.

Donc, toute promesse ou acte dont leurs auteurs n’assument pas la responsabilité est une escroquerie en devenir, que ce soit intentionnellement ou non, volontairement, par négligence ou incompétence.

On y voit plus clair, non ?

On peut donc dire que toute décision impliquant des conséquences matérielles non assumées est une escroquerie.

Les américains, qui fabriquent de la fausse monnaie et font porter ainsi leurs pertes par le reste du monde, sont des escrocs.

Et pourtant, ils représentent la démocratie, ils en sont le symbole.

Comme il n’est pas d’exemple d’escroquerie qui perdure, il est urgent de comprendre ce qui se passe. Le cas “Fournel” va nous y aider.

Toute organisation d’un groupe, privée ou publique, implique une structure d’analyse et d’exécution, que l’on appelle populairement la bureaucrate.

L’importance de ce rouage est tel qu’il est impératif qu’il rende des comptes, qu’il assume la responsabilité de ses actes, sous peine de lourdes dérives. En fait, d’escroquerie de sa part.

Or, dans certaines démocraties, dont la notre, cette bureaucratie est composée de fonctionnaires statutairement irresponsables.

Qui plus est, leur responsabilité est frauduleusement reportée sur les élus qui se prétendent décideurs à leur place en échange des honneurs et avantages qu’ils récupèrent.

Par exemple, “Fournel” a dépensé sans compter — en tant que Directeur Général de Bercy — sans retour donc sans succès, le capital de la France en faisant porter le chapeau à Le Maire. Aujourd’hui il va étrangler ce qu’il reste de ce même capital — en tant que chef de cabinet du Premier Ministre —  par l’augmentation de l’impôt, pour payer ses gabegies passées, c’est Barnier qui portera le chapeau.

On remarque au passage combien Le Maire ou Barnier ont naturellement une tête altière à chapeau…

Nous sommes là au cœur de la dérive mortelle de nos démocraties. Les hommes politiques portent une énorme responsabilité, tous sans exception, en continuant à faire croire qu’ils sont les animateurs responsables de l’économie du pays donc de son organisation, alors qu’elle est entre les mains de “Fournels”, irresponsables devant les élus et devant les Français.

L’escroquerie est statutaire, mortelle.

C’est elle qui détruit la démocratie. Que remplace alors souvent l’autocratie, dans laquelle cette bureaucratie n’est plus libre. Soumise à l’autocrate, elle lui rend des comptes. Mais le peuple est alors aussi grugé… par l’autocrate. Hélas, il le constate toujours trop tard. A titre de réconfort, il est constant que les autocrates finissent par perdre aussi… mais plus tard.

En réalité, la responsabilité ne peut être que personnelle. Elle doit être assumée par chacun, pour chacun de ses actes.

Symboliquement, Barnier a fait son premier déplacement dans un hôpital. Là où le clivage est net. D’un côté l’hôpital dont l’administration est au service d’elle même, indépendamment de l’activité des médecins. De l’autre les cliniques, dont l’administration est dépendante de l’activité des médecins et donc naturellement à leur service. Le différentiel de résultat est spectaculaire.

De la solution de ce problème, de l’éradication de nos “Fournels”, décideurs irresponsables, dépend notre survie en tant que démocratie.

Rendons la responsabilité du pouvoir bureaucratique, incontournable, nécessaire, aux préfets, à l’administration, sous notre surveillance directe, éventuellement déléguée par mandat aux élus.

Nous rendrons ainsi leur honneur à nos fonctionnaires. Mais ils répondront de leurs actions directement  devant nous. Ils seront responsables de leurs actes. Et les politiques seront à leur vraie place, discrète et si peu utile.

C’est la seule solution. Leur pouvoir actuel, occulte, est une escroquerie qui va entrainer notre disparition… et la leur…

Modifions la loi dans ce sens avant de nous étriper les uns les autres…

Bien à vous. H. Dumas.

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Tentative de solution

Même si l’observation de la situation actuelle paraît désespérante, il n’y a pas de raison objective de ne pas croire à l’émancipation et aux progrès à venir de l’humanité.

Pour cela il faut s’affranchir des conséquences pour réfléchir aux causes, oublier ses propres problèmes pour penser globalement.

Initialement les hommes ont dû trouver la force physique. C’est son organisation qui leur a permis de survivre, de maîtriser la nature, l’environnement, qui leur étaient hostiles. Un peu partout sur terre ce fut la sélection des plus forts, et une organisation pyramidale accompagnée de croyances divines pour faire avaler la pilule aux plus faibles.

Puis vint le commerce, l’échange, qui nécessitèrent une nouvelle organisation où la force ne fut plus musculaire mais raisonnée, tout en maintenant l’idée de compétition, de lutte pour la vie. La transition entre ces deux organisations fut souvent sanglante.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une troisième étape, qui va tout emporter. L’intelligence artificielle rend la force et l’économie obsolètes. Elle sait gérer les deux sans problème.

L’avenir de l’humanité est : « comment vivre tous en harmonie ?»

C’est un défi extraordinaire, majeur, que nous n’avons aucune raison de ne pas réussir.

La question est donc : quelle organisation pour vivre tous en harmonie?

La réponse tombe sous le sens : il faut que libertés individuelles et nécessités collectives vivent en bonne intelligence.

Est-ce possible ? Assurément.

Premier axiome : l’acceptation de l’autre. De tous les autres, quelles que puissent être leurs tares ou leurs qualités.

Deuxième axiome : le refus du mensonge, qui est un poison social. La recherche constante de la vérité qui ne peut être que ponctuelle et non définitivement révélée.

Troisième axiome : l’éradication des pouvoirs, qui sont toujours nocifs. Leur remplacement par le dialogue et l’acceptation.

Personnellement il me paraît que ces trois conditions suffisent comme bases solides de l’organisation du vivre tous en harmonie qui va s’imposer. Les accepter éviterait bien des souffrances.

Nous devons réfléchir aux quelques recettes qui, comme en son temps la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, permettront, après l’explosion qui marquera la fin du passé et le début de l’avenir, d’avoir un fil d’Ariane pour construire le nouveau monde.

Entre la déclaration des droits de l’homme et sa traduction en démocratie il s’est écoulé un siècle.

Alors, si vous le voulez bien, commençons modestement à poser les bases de quelques recettes d’organisation assises sur ces trois points.

Pour ce billet je propose un seul et premier sujet : une langue commune mondiale unique.

Je n’ai pas de peine à imaginer que la discussion va être mouvementée.

Bien à vous. H. Dumas

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On est pas loin du jackpot avec Fournel…

Le vieux monsieur Barnier est la surprise du chef. Un peu comme un quignon de pain rassis qui serait servi en amuse-bouche chez Pierre Gagnaire. Surprise, surprise…

Porté par le passé qui a construit notre présent — dont plus personne ne veut — Barnier s’affère le jour même de son intronisation à construire l’équipe de fer qui va tout bousculer sur son passage et faire échec aux ahurissantes propositions des extrêmes majoritaires.

L’habité Macron a réfléchi 50 jours. Quand même. Cinquante jours de solitude, d’introspection probablement, mais aussi des confessions de tout ce que la France compte de pauvres pécheurs politiques, de repentis ou de devins, de bonimenteurs patentés. Et, au terme de cette intensité… Michel Barnier !!!

Quelle hardiesse, quelle rupture, quel coup de fouet, quelle audace…

Il parait qu’il y a une quarantaine d’année il se serait mis les homosexuels à dos. Ce n’est pas très malin, mais il était jeune. Depuis il a muri et progressé, il sera sans doute en mesure de se faire pardonner.

Bref, cet accident politique mis de côté, il va prendre la France à bras le corps. Macron peut partir bronzer aux Seychelles, la boutique va être repeinte à neuf par Barnier, en profondeur. C’est son truc.

Il n’y a qu’à voir comment il a remis les pêcheurs Anglais à leur place à l’occasion du Brexit, comment il a géré les chutes de neige lors des Jeux Olympiques d’Albertville.

Il faut dire qu’il commence fort.

Directeur de cabinet, immédiatement nommé, choix personnel de Barnier dit la presse officielle : Jerome Fournel.

Jerome Fournel ? Mais on le connait. Bien. Très bien.

C’est ce Monsieur, hyper efficace, Directeur Général de Bercy, depuis mai 2019 jusqu’à janvier 2024 où il est carrément devenu le chef de cabinet de son ministre M. Le Maire. C’est ce Monsieur qui a abondé sans limite le trou du budget de la France.

Et le voilà qui prend tout le pays en main en devenant le chef de cabinet de M. Barnier.

Mais il y a pire. C’est le bourreau personnel des contribuables, le Robespierre de la terreur fiscale par laquelle il a conquis le pays sabre au clair.

Il me connait personnellement et surveille avec minutie les pièges destinés à me tuer, à me ruiner, parce que j’ai osé expliquer que la fiscalité tue, est anticonstitutionnelle, fait de nous des esclaves.

Oui, bientôt le jackpot.

Car enfin, il serait irrespectueux de prétendre que M. Fournel serait un simple combinard, pickpocket de luxe pour grands de ce monde.

Non, M. Fournel croit en sa vocation. Il croit dur comme fer qu‘il est normal que les hommes politiques disposent de sommes, que nous n’avons pas, pour acheter leurs voix à chaque élection.

Il croit que le capital est fait pour être distribué, que ceux qui le possèdent l’ont, comme eux, piqué à d’autres, que donc il est naturel de le leur prendre.

Il n‘imagine pas un seul instant que capitaliser est la seule solution pour progresser en tout, y compris en économie. Que tout le monde ne sait pas le faire ou n’y est pas apte. Que ceux qui savent le faire sont la richesse d’un pays et non sa tare.

Il croit à la terreur fiscale, aux troupes d’humanoïdes sélectionnées comme des troupes de choc de l’armée pour ratisser large dans le capital des Français, sans émotion, sans pitié et surtout sans compréhension de la réalité de l’économie.

Il est tout cela et plus encore Jerome Fournel. Il compte là-dessus pour rembourser les dettes qu’il a signées. Il répand la peur pour pouvoir moissonner sans résistance.

En ce qui me concerne, inutile de dire que ça sent le sapin. Bien que sur un sujet justement économique, que je n’ai encore jamais évoqué ici, je suis curieux de voir ce qu’il va décider…

Mais en ce qui concerne tout le monde, la France dans son entièreté ?

Objectivement, peut-on imaginer que cet homme se renie au point de détruire ce qu’il a construit, qui nous a amené à la ruine ? Ce serait un évènements stupéfiant, historique…

Honnêtement, comment sortir de son piège ce pays en employant les hommes et les méthodes qui l’y ont plongé ?

Alors, franchement, M. Barnier et M. Macron, vous n’êtes pas des gens sérieux. Même si pourtant vous faites tout pour en avoir l’air, sachez-le : c’est raté.

Bien à vous. H. Dumas

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Peut-on tout dire ?

En écrivant sur ce blog j’ai la conviction de ne dire que des vérités, de ne jamais tricher, mais au contraire de dénoncer justement les tricheries que je rencontre.

Et pourtant, je suis régulièrement cité devant les juges et je perds toujours, sans exception.

Il y a donc un problème, qui m’interpelle tant il paraît immuable. Il se résume au titre de ce billet : peut-on tout dire ?

Ce questionnement est vertigineux. Il amène, avec le temps de la réflexion — une vie en ce qui me concerne — à la conclusion suivante : on peut tout dire mais on ne peut pas tout entendre, on peut tout regarder mais on ne peut pas tout voir, on peut tout penser mais on ne peut pas tout faire.

Malin, le christianisme a prévu que son Dieu pouvait tout entendre, tout voir et tout pardonner. C’était futé, mais les curés ont tout foutu en l’air en limitant le droit de penser. Dommage.

Tous les individus affrontent cette problématique. Certains n’ont aucune hésitation à se limiter — pour eux évidemment, mais la plupart du temps pour les autres aussi — à ce qu’ils peuvent entendre, voir ou faire. Évidemment ils exigent les mêmes limites des autres. C’est là que vivre en société se complique. Que se pose la question des limites fondamentales, ou si vous préférez des droits fondamentaux.

À quel moment la société est-elle légitime à limiter ce que l’on peut dire, regarder ou penser ? Jamais, évidemment. Nous sommes là au cœur de la liberté individuelle.

C’est plus compliqué lorsque l’on passe de la liberté individuelle à la possibilité, voire la nécessité, de vivre en groupe. Soudain il paraît illégitime d’imposer ce qu’ils ne peuvent pas entendre, voir ou faire à des êtres humains, aux autres. C’est une atteinte évidente à leur personne, à leur humanité, à leur vie.

Alors ? Solution ?

Il n’y en a pas, sans quoi depuis que les hommes la cherchent ils l’auraient trouvée.

L’absence de solution n’implique pas d’oublier la problématique. Disons qu’au contraire chacun de nous doit l’avoir en tête afin de parvenir, au coup par coup, à la solution la plus équitable dans le respect de la liberté individuelle et des contraintes du groupe.

Il s’agit donc d’une réflexion constante, sans cesse renouvelable pour chaque situation. Qui impose sensibilité, tolérance, empathie et un soupçon d’intelligence, accompagnées de beaucoup d’éducation.

Ceux qui pensent être en mesure de diriger notre société devraient être préalablement obligés de nous expliquer comment ils comptent affronter cette problématique.

Bien à vous.

PS : Quelqu’un a dit Michel Barnier ? Ah bon…

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On ne peut pas continuer comme ça.

Il faut l’avouer, la période est inspirante.

Ce n’est pas tous les jours que les prétentieux que le pouvoir habille se retrouvent à tourner au fond du bocal, attirés là par les honneurs et le lucre comme la guêpe par le miel.

Les voir rugir et se débattre vainement est un bonheur rare.

Apaisé par ce spectacle, les douleurs que ces connards m’infligent depuis vingt ans, trouvent un répit. Certes il va être bref et au sortir du bocal leur vice et leur méchanceté seront sans doute décuplés. Profitons donc de cet espace de bonheur sans nous prendre la tête.

Au détour d’une sympathique insomnie, l’évidence me frappe : nous n’avons dans nos calendriers aucune journée annuelle officielle commémorative des trucs les plus cons du monde. Une sorte de fête de la Saint Con.

Je propose de réparer immédiatement ce manque.

Le 2 août me paraît une bonne date pour fêter la journée nationale de la connerie.

D’abord c’est ma date de naissance et je considérerais comme un honneur d’aider mes frères humains à se souvenir que nous sommes tous un jour le con d’un autre ou de nous-même.

Et puis, c’est le jour où la France, à travers sa somptueuse magistrature, a condamné à mort, par contumace, de Gaulle. Et, plus con que ça, tu meurs. Cela mérite un hommage.

Les bases sont jetées, il nous reste presqu’un an pour peaufiner les festivités de la Saint Con 2025.

Je suis à votre écoute pour monter l’association ad hoc, trouver les sponsors et organiser la première fête des cons le 2 aout 2025. Nul doute que cela sera un chantier considéré comme prioritaire par le prochain Premier Ministre, si nous sommes prêts à temps.

Le parvis de Bercy pourrait être le site de l’acte créatif de cette journée commémorative. J’en demande la disponibilité à la mairie de Paris, dans le même temps que je propose, par la présente, à Madame Hidalgo de parrainer cette première journée le 02/08/2025.

Pour l’inclusion aux jeux olympiques, attendons un peu, il ne s’agit pas de pêcher par trop d’optimisme…

Courage et à bientôt.

Bien à vous. H. Dumas

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La politique chez nous : c’est du tonnerre.

En image ça donne ceci : près de chez vous est un traiteur pas vraiment organisé et pas vraiment honnête, qui vous vend des plats qui, pour diverses raisons, vous rendent systématiquement malade. Mais il vous cajole, vous fait rêver, vous flatte et parait vous considérer, il rajoute des remises sur ses prix qui vous tentent. In fine, vous n’allez donc acheter vos repas que chez lui. Conséquence : vous êtes malade régulièrement.

Vous privilégiez vos affinités avec cet homme, au détriment de la qualité des produits que vous achetez, et vous en payez cash la facture sur votre santé et votre confort.

Ne serait-ce pas un peu con ? … Bien sûr que si, d’ailleurs en réalité vous n’agissez pas ainsi pour vos achats comestibles.

Et pourtant, en politique, c’est exactement ainsi qu’agissent les Français.

Ils aiment ou n’aiment pas, tel ou tel homme ou femme politique, indépendamment de leurs actes, liés à eux exclusivement par l’image qu’ils ont d’eux.

Ainsi rien à leurs yeux ne saurait avoir grâce dans les actes de ceux qu’ils n’aiment pas, alors qu’ils sont prêts à tout pardonner à ceux qu’ils aiment, sans à aucun moment se poser la question des conséquences de ces attachements sur leur propre vie ou sur celle du pays.

Ainsi Macron, alors qu’il fournit des efforts constants pour être aimé arrive à la situation contraire de détestation, liée probablement à sa suffisance, vestige de sa formation par l’Education Nationale…

Je n’adhérais à aucune de ses initiatives, soit qu’elles aient été impuissantes par manque de courage, soit qu’elles aient été contraires à l’intérêt du pays car mues par un désir de plaire déplacé dans sa fonction.

Mais je ne vois pas pourquoi, en cas de bonne initiative de sa part, je me priverais d’adhérer ou de le féliciter.

Or, la dissolution de l’Assemblée nationale est la meilleure initiative politique prise, depuis des lustres.

Et pourtant, unanimement, elle est dénoncée comme une erreur catastrophique.

Alors qu’elle nous permet de découvrir la réalité de la corruption intellectuelle de nos élus, de leur manque total de respect pour nos libertés de base, nos droits fondamentaux, de leur esprit mesquin de boutiquiers.

Doit-on en conclure que les Français préfèrent ne pas connaitre la vraie personnalité de leurs élus, préfèrent croire au Père Noël, plutôt qu’affronter la réalité ?

Est-ce un simple manque de culture politique ou un espoir de désordre propice au développement de combines douteuses que chacun imaginerait à son profit ?

Je n’ai pas la réponse à cette énigme.

En revanche, je suis convaincu que cette lâcheté collective fait le lit de la violence à venir, qui nous pend au nez.

Alors, un espoir fou ? … Que Macron soit capable d’une deuxième initiative de qualité.

Ce serait bien, mais objectivement peu probable.

Sans quoi il y a longtemps que Macron aurait mis en miette le pouvoir de Bercy qui a été, et est, le moteur et le combustible de la corruption de nos élus jusqu’au point de non-retour d’aujourd’hui.

Il est probable, en réalité, que son coup de génie soit dû au hasard, à l’énervement d’un enfant gâté, capricieux, et non une stratégie pesée et calculée au millimètre.

Mais, ne soyons pas comme ceux que nous critiquons, attendons de voir comment il va s’en sortir pour le juger…

Bien à vous. H. Dumas

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L’effarante corruption politique de notre nation.

Peut-être que le spectacle affligeant de nos politiques, mis à nu par la dissolution, est de nature à faire apparaître aux crédules le niveau actuel, encore jamais atteint dans notre pays, de la corruption politique.

En 1982 et 1983, les lois de décentralisation voulues par Mitterrand et portées par Defferre, ont donné aux élus le pouvoir de décision et de financement, alors que précédemment ces pouvoirs étaient du ressort de l’administration, même si celle -ci respectait souvent les souhaits des élus qui portaient, tant bien que mal, l’avis de la population.

Évidemment, les élus de la majorité au pouvoir étaient mieux servis par les préfets, grands ordonnateurs de tout le bastringue, que ceux de l’opposition .

Mitterrand, si longtemps dans l’opposition, vouait une haine tenace aux préfets pour avoir subi leur pouvoir

Ils furent ses cibles à l’occasion de la décentralisation.

Mais ce que n’avait pas envisagé Mitterrand — du moins je l’espère — c’est que les élus ont rapidement perçu à quel point ce nouveau pouvoir leur permettait d’acheter des voix plutôt que d’avoir à les séduire ou à les convaincre.

Aujourd’hui nous constatons que les élus, tous les élus, n’ont pour seul objectif que d’être mis aux manettes, avec pour seul projet une surenchère de primes pour leurs supporters. Aucun n’a un discours visant à l’équilibre politique nécessaire à une vie pour tous, en bonne intelligence, dans notre pays.

Cette corruption politique emporte tout.

Le drame se double du progrès technique incroyable qu’est internet.

Ainsi le mensonge politique entre en abondance dans chaque foyer en y portant toutes les escroqueries politiques possibles, jusqu’à plus soif.

C’est surréaliste.

Surtout que dans le même temps, le même progrès est utilisé en économie où, au contraire, il assainit le milieu. La vente se porte moralement mieux depuis qu’Internet permet la comparaison, moteur de la concurrence.

Il faut dire que l’économie vend des objets qui ont une réalité pendant que les politiques vendent du rêve qui n’en a pas.

En ce qui concerne les politiques il n’est pas imaginable de croire qu’ils pourraient abandonner la corruption électorale.

La seule solution est de leur couper les vivres.

Macron va être obligé de redonner le pouvoir aux préfets, si nous voulons que s’arrête cette corruption politique dangereusement ruineuse.

Ce pouvoir sera probablement différent de celui qu’ils avaient, plus souple, plus prés de la population, mais incontournable.

Plus vite ce sera fait, plus vite nous pourrons réparer la boutique.

Bien à vous. H. Dumas

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Que va faire Macron ?

C’est la question que nous nous posons tous. La prudence est de ne pas chercher la réponse, d’attendre. Il n’y en a plus pour longtemps, paraît-il.

OK, mais ce n’est pas drôle.

Alors, allons- y d’un petit pronostic. Que risque-t-on ?

Le bide. Pas grave.

D’abord Macron, c’est qui ? C’est quoi ?

C’est l’élite de la technocratie, c’est l’exemplaire type des hommes de l’Etat disposant du pouvoir depuis la décennie 1970.

Avec ses condisciples, il utilise et roule dans la farine : les élus non technocrates… il en reste, et les partis politiques avec leurs adhérents. En gros : les Français qui y croient.

Par la dissolution il a atomisé les politiques, pourquoi les remettrait-il en selle ?

Donc les consultations sont du pipeau, à leur terme il nous annoncera, catastrophé, que les politiques ne sont pas en mesure de former un gouvernement.

Il sortira de son chapeau un technocrate — qui y est déjà sans doute tout rabougri et tout fripé — qu’il déploiera triomphalement en ventant ses compétences techniques en même temps que son absence d’engagement politicien. Et même, ce sera peut-être vrai…

La population acclamera l’artiste et ne verra que du feu au numéro du magicien.

L’Assemblée Nationale votera comme un seul homme les textes de ce gouvernement robotisé à l’algorithme et aux plans. Les opposants passeront pour des ignares.

Mais, contrairement à ce qu’il croit , Macron fera, en agissant ainsi, la démonstration que bureaucratie et politique ne sont pas interchangeables. Il échouera.

La politique reprendra ses droits, pendant que la technocratie remise alors à sa place pourra enfin espérer recevoir l’estime qui lui est due. Cela sans doute sous l’égide d’un mouvement libéral de droite.

Tout cela en supposant qu’une catastrophe de type faillite ou guerre ne vienne pas tout casser et nous jeter dans l’inconnu sans aucune préparation.

Voilà pour le pari sur l’avenir.

Bien à vous. H. Dumas

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Les technocards

Quels que soient les rapports humains nécessaires, individuels ou collectifs, ils ne peuvent pas exister sans que les parties soient honnêtes.

Si l’honnêteté est universelle, elle n’est pas pour autant si facile à détecter et à appliquer. Elle demande une connaissance minimum du sujet pour lequel on a besoin d’elle.

Par exemple, il est très difficile pour un malade de définir le bon médecin, qui en réalité devra être un médecin tout simplement honnête. C’est-à-dire qui maîtrise ses compétences et ne va pas au-delà dans ses prestations, qui évidemment n’est pas corrompu par la cupidité ou par des croyances aveugles.

Très vite il apparait que seuls les autres médecins ont les connaissances nécessaires pour déterminer si un des leurs est un honnête médecin. Pour les patients… c’est un peu la loterie…

Finalement ce n’est pas si facile de détecter les professionnels à la fois honnêtes et compétents.

Et pourtant, une sagesse populaire y arrive avec le temps, elle a même créé le suffixe : « ard » pour designer ceux qui ne sont pas d’équerre, qu’elle préfère marquer ironiquement plutôt que contrer inlassablement et inutilement.

Ainsi l’homme politique indélicat et cupide sera appelé un « politicard ». L’homme d’affaire identique un « combinard ».

La sagesse populaire sait bien qu’elle ne peut pas éradiquer tous les « tocards ». Les qualifier et les marginaliser lui suffisent.

Une catégorie, que nous connaissons bien, les technocrates, échappent pourtant à toute qualification péjorative. Alors que leurs défauts, nombreux et graves, n’échappent, eux, à personne, notamment leur indélicatesse et le niveau stratosphérique de leur corruption morale, et même économique.

Alors, en cet été bizarre, où l’atmosphère général est insaisissable, c’est peut-être le moment de qualifier les technocrates crapuleux pour les différencier de leurs collègues honnêtes – si, si, je vous assure, il en est…–

Je propose les TECHNOCARDS… (si cela n’existe pas déjà…)

Mais toute autre proposition est possible, l’essentiel étant de pouvoir les qualifier. Car je sens — en tant que victime des technocards — que très rapidement cela va devenir vital pour nous tous de les repérer et de les qualifier.

Bien à vous. H. Dumas

PS, Chat GPT : Le suffixe “-ard” peut ajouter une nuance de mépris ou de dénigrement, marquant une distance avec le comportement ou la personne ainsi qualifiée.

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Mélenchon mon pote, puis- je te parler librement ?

Te dire ce que je pense — Attention ce n’est que mon avis, mon émotion, le fruit de ce que j’ai vécu, appris et étudié, dans cet ordre —

Tu parles constamment de partage, d’égalité, tu te fais fort de prendre à ceux qui ont pour donner à ceux qui n’ont pas.

Mais un truc me gêne, quel est vraiment l’objet de ton partage ? Y as-tu réfléchi ?

J’ai bien peur que non, que tu aies un bon siècle de retard, comme ceux que tu admires qui ont décapité un roi cent ans trop tard.

Il eut peut-être été performant de décapiter Louis XIV. Il représentait le pouvoir de la terre, privilège de la noblesse et du clergé, il n’envisageait pas de le partager.

Mais Louis XVI… il ne représentait plus rien.

La bourgeoisie commerciale et industrielle étaient en conquête des nouveaux privilèges. Elle a même pris partie pour les révolutionnaires d’opérette, elle leur a facilité la tâche pour mieux assoir son pouvoir. Ce qui a été immédiat.

Aujourd’hui, tel Don Quichotte tu attaques des illusions : les hiérarchies de l’économie industrielle et commerciale.

Tu es très en retard, tes cibles sont à l’agonie, comme l’était Louis XVI.

Le privilège aujourd’hui est donné à celui qui nage dans l’informatique comme un poisson dans l’eau.

Dès l’âge de 7 ou 8 ans les dès sont jetés.

Il y a ceux dont l’intelligence est compatible avec internet — et toutes les programmations qui sont derrière — et les autres.

Devenus adolescents les premiers vont se mesurer, d’abord à travers des jeux, avec leurs alter égaux du monde entier. Puis, jeunes adultes ce sont eux qui vont mettre en œuvre toutes les productions robotisées qui sont notre avenir.

Ils sont les privilégiés en devenir… immédiat.

Que peux-tu contre eux ?

Rien, pas plus que tous les révolutionnaires qui ont toujours eu un train de retard et ont systématiquement servi la soupe aux privilégiés à venir en massacrant ceux qui étaient sur le déclin. L’égalité est à la fois leur chimère et leur guillotine.

L’égalité qu’ils disent servir n’existe pas, n’a jamais existé. Ce n’est pas sur elle que s’est bâtie l’humanité, bien au contraire. Juste, ou injuste ? Non, simplement la vie.

Les révolutionnaires sont seulement des tueurs. Comme toi. Rien de plus.

Ta copine Lucie Castets et toi allez encore tuer pour rien. Massacrer les économes dont on a tous besoin, écraser de charges les Français, amputer gravement leur liberté, les faire souffrir au prétexte de l’égalité, alors qu’en réalité vous allez faire le lit des futurs privilégiés, leur dégager le terrain.

Vous allez semer la désolation et le malheur pour rien. Juste pour ton égo et une petite ristourne qui te sera versée naturellement par les nouveaux privilégiés que tu vas favoriser.

Cela vaut-il toute la haine que tu vas exciter, que tu excuses et abrites déjà ?

Je te laisse y réfléchir bonhomme.

Salut à toi. H. Dumas

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La responsabilité des victimes

La croyance est un confort illusoire qui peut déchainer des synergies dévastatrices. Elle éteint le doute, essentiel mais vertigineux.

La croyance a l’apparence du confort ouateux de la nappe des nuages sous le fuselage du long courrier, qui ne résiste pas au réalisme de la pesanteur.

Qui du prédicateur de croyance et qui du croyant est responsable de la survenance de la croyance et de son cortège de carnages inévitables ?

Ce sont les questions que je me pose quand je vois les contorsions de nos politiques et celles de leurs électeurs dont ma vie dépend contre mon gré.

Mélenchon croit-il à la rhéthorique dans laquelle il a engagé une gauche mortifère, qui sème depuis des siècles un égalitarisme dont l’unique moyen est l’inquisition qui assoit le pouvoir de quelques-uns au détriment de la liberté de tous ?

Le profil de Lucie Castets fait peur. Son discours et sa posture de grand inquisiteur fiscal, du tout par et pour l’Etat, ramènent aux sombres heures du National Socialisme, version extrême de la croyance de gauche, synonyme de pouvoir et de violences aveugles.

Et pourtant, il est probable que les 30% de croyants à cette folie, plus les activistes violents qui y trouvent le débouché dont ils rêvent pour leur violence, vont arriver à mettre en place ce délire.

Il est évident que les futures victimes que nous sommes portent une responsabilité considérable, déterminante, dans l’installation de ce processus.

Lire dans l’histoire la mise en place de ce type d’avatar est une chose, le voir s’installer sous nos yeux et dans nos vies en est une autre.

Que faire ? Rien.

Résister ? Évidemment, mais comment ? Il n’y a pas de QR Code pour ouvrir le mode d’emploi de la résistance.

Comme le lapin pris dans les phares de la voiture je suis tétanisé et conscient des dégâts que va m’occasionner le nouveau bolide qui m’arrive dessus, identique mais en pire à celui qui m’a déjà percuté il y a 25 ans, dont les dégâts sont encore très actifs.

Le doute m’habite depuis toujours, la phobie qu’en ont les croyants ne cesse de m’étonner. C’est leurs certitudes qui, contrairement à eux, me paniquent.

Est-ce eux qui sont la norme ? Ils sont si nombreux.

Une chose est sûre : demain quand ils seront les victimes de leurs croyances, ils en porteront la totale responsabilité. Il ne faudra pas l’oublier face à la puissance alors de leurs gémissements, si nous sommes toujours en vie, si leur lâcheté ne nous a pas tués.

Bien à vous. H. Dumas.

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Où va Macron ?

En gros c’est la question que relaie journalièrement, jusqu’à plus soif, la presse sous toutes ses formes.

Cette question est absconse en la forme. Elle devrait être : où peut aller Macron ? Que peut-il faire ? Là, la réponse est claire : rien.

Macron ment depuis le début, aux Français et peut-être à lui-même. Il n’a jamais eu de majorité pour gouverner notre démocratie, il n’a jamais proposé un programme qui aurait emporté l’adhésion d’une majorité.

Il a trafiqué par le mensonge les élections pour accéder au pouvoir, alors que la démocratie est justement une organisation faite pour éviter de donner le pouvoir. Pour que le peuple le conserve, pour que la nation soit administrée à partir d’un concept collectif majoritaire, mis en œuvre par des mandataires élus sur ce concept.

Depuis sa propre élection, Macron est dans la position qu’il reproche à l’Assemblée nationale à la suite des élections qu’il a provoquées par la dissolution : il est impuissant. Il n’a pas de majorité, pas de mandat clair.

Macron est le dernier rouage d’un mensonge — généré par Bercy depuis Giscard, donc depuis 50 ans, un demi-siècle — prétendant que le but de la nation serait principalement une plus juste répartition du capital par la force des fusils, de la loi fiscale imposée.

En réalité, il s’agit du pillage de la partie active et responsable du pays par une autre partie passive et irresponsable. Ce pillage arrive à son terme.

La suite ne peut être que violente, tel que l’a définitivement décrit Balzac : « après le vol vient le meurtre ».

Tous les acteurs politiques, depuis 50 ans, sont les seuls responsables de la situation actuelle de notre nation.

Le concept du pillage est le seul qui a pignon sur rue, ses cercles de réflexion, ses philosophes, ses groupes de pression, ses péroreurs.

La nation s’est abandonnée avec délice au pillage du capital — toujours commun quel qu’en soit le détenteur, ce que les Français n’ont pas compris — tout à la joie qu’elle est de craquer le fric de ceux qui l’ont gagné.

A ce sujet, il pète le feu Macron. Quand ça coince, il accélère les dépenses, vaste spectacle sur la Seine… on ne compte pas… C’est vrai qu’il a un côté “légende de Néron”.

Mais nous, notre nation ? Quel avenir ? Aucun, semble-t-il, dans le registre du pillage.

Pourrait-il en être autrement ?

Il y a bien les Américains qui ont conquis et pillé un continent. Ce qui laisserait supposer que le pillage du voisin peut être bénéfique.

Ce n’est pas notre situation, nous sommes face à un pillage interne à la nation.

Bon alors disons la révolution, qui fut bien le pillage de la noblesse terrienne au profit du reste de la population. En effet. Sommes-nous le produit de ce pillage ? Ce n’est que la légende que propage les aficionados du pillage.

En fait rien n’est moins sûr. La stabilité et les richesses que notre nation a pu produire depuis la révolution ne sont pas liées aux pillages de cette dernière — qui en fait la handicapèrent terriblement dans son avance vers le progrès — mais exclusivement aux modifications structurelles, dites des lumières, de la démocratie.

Conclusions

Macron ne peut rien faire, il n’a aucun concept à proposer. Pas de lumière, quels que soient les étages…

L’urgence est donc de s’entendre sur une ligne de conduite pour notre nation. Or, nous n’avons aucun choix. Nous sommes intoxiqués par les arguments des pillards dans le même temps qu’ils ont en main tous les leviers du pouvoir par l’intermédiaire de Bercy.

La résurrection de la nation France passe par la conquête de Bercy, comme elle est passée antérieurement par la conquête de La Bastille.

C’est cet acteur emblématique du pillage qu’il faut mettre à terre.

Courage, c’est possible. Bercy est aujourd’hui bien chancelant. Il faut exiger les comptes et ramener son pouvoir à ce qu’il n’aurait jamais dû dépasser : la gestion de notre capital commun et non la prétention de la redistribution.

Il y a d’autres moyens que la force brute et la terreur pour répartir équitablement les fruits du travail. Nous y reviendrons.

Bien à vous. H. Dumas

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Ramener l’homme au rang du loup, voire de la panthère des neiges, est une insulte à l’humanité.

Croyance et science sont incompatibles. Je ne me permettrai pas de critiquer l’ouvrage de Yuval Noah Harari « Sapiens », de remettre en cause sa théorie des croyances fédératrices ayant permis à l’homo sapiens de s’imposer. D’une part je n’ai pas les compétences nécessaires pour cela, d’autre part l’idée que la masse puisse imposer les plus lourdes erreurs ne me choque pas. Que l’homo sapiens n’était peut-être pas la meilleure solution non plus.

Ainsi, que la croyance soit la plus grave erreur possible, qu’au contraire le doute soit l’outil salvateur de l’homme, me parait la raison, le moteur de l’humanité.

La science, fille du doute, sait qu’elle ne sait pas. Que ce qui est acquis aujourd’hui peut s’avérer totalement faux demain. Le scientifique qui n’est pas pénétré par cet état d’esprit s’expose au risque d’être in fine un charlatan.

Bien sûr la nature est spectaculaire et l’humanité pas vraiment ou pas autant. Bien sûr la nature est gigantesquement puissante et l’humanité pas vraiment ou pas autant.

Il n’en reste pas moins que le parcours des hommes est hors du commun, peut-être illimité, c’est le seul défi digne d’intérêt.

Je vous sens perplexe : « Jusqu’à quand Dumas va-t-il enfoncer des portes largement ouvertes ? »  Vous avez parfaitement raison et je vous rassure, je ne quitte pas les sujets que je connais.

J’en reviens donc aux sachants et à leur mise en responsabilité, sans laquelle toutes les dérives sont possibles.

Au passage vous remarquerez que les croyances font toutes appel à des sachants, un clergé initié qui n’est responsable de rien puisque le responsable est toujours Dieu. Confortable, non ?

Donc, en ce qui concerne la science, elle aboutit normalement au progrès, qui ensuite modifie, souvent profondément, notre vie, notre biotope.

Pendant des millénaires la science, qui ne savait même pas qu’elle était la science, a imposé les conséquences de ses progrès de façon empirique, après que le temps eut classé ses résultats, conservant les utiles éliminant les inutiles.

Récemment l’humanité est devenue si puissante, si riche, qu’elle a eu les moyens de mettre en œuvre ses découvertes sans que le temps, l’histoire, aient passé et trié le bon grain de l’ivraie.

En agissant ainsi elle s’est exposée, et s’expose toujours, à subir, à grande échelle, les conséquences dommageables de découvertes scientifiques erronées, qui ne seraient donc plus que de banales croyances avec leur cortège de dégâts largement connus.

L’humanité court le risque, grave, d’être précipitée, par les sachants, dans des applications lourdes, peut-être irréversibles, de théories scientifiques qui s’avèreront trop tard complètement fausses.

Donc, et c’est l’objet de ce billet, il n’est qu’une seule solution, si nous ne voulons pas répéter à l’infini les dégâts infligés par les croyances qui tuent ou amènent la régression, c’est de tenir pour responsables les sachants de la mise en œuvre de leur savoir, quelque soit le niveau où ils le font.

Ainsi, s’ils ne sont pas des adeptes du doute salvateur, nous le mettrons dans la boucle pour eux et nous nous protégerons des folies de son absence.

Cela vaut pour tous les fonctionnaires-sachants de notre environnement, pas que pour les écolos…

Bien à vous.

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L’honneur des fonctionnaires et l’avenir de La France étroitement mêlés.

Je lis ou j’entends, à droite et à gauche, une abondance d’explications sur la situation politique du pays. Je suppose qu’il en est de même pour vous.

Chaque spécialiste ou acteur, réel ou simplement convaincu, y va de son explication. Globalement deux accusés sont mis en avant : les Français ou leurs élus.

Aux premiers il est reproché une immaturité politique qui les ferait passer à côté de la bonne croyance qui par leur faute n’est pas majoritaire, aux seconds un gout prononcé pour le mensonge et une passion pour leurs intérêts personnels, accompagnés de différentes imperfections simplement humaines mais à eux interdites.

Tout cela restant dans la pensée pure, dans un absolu, qui considère comme base de toute organisation politique la nécessité d’une croyance et la soumission à cette croyance. Sans compter les versions « complot » surabondantes.

Ce n’est pas ce que je vis chaque jour qui passe.

Je vois des Français lucides, qui savent pardonner mais s’étonnent des contraintes matérielles qui leurs sont imposées, du coût de leur participation à un fond commun qui ne génère pas les retours qu’ils pensent être en droit d’en attendre, qui regardent avec stupéfaction les farfelus qui cherchent à les entrainer dans des croyances auxquelles, avec raison, ils ne croient plus depuis longtemps.

On leur parle de quatrième, de cinquième république, et on leur assène qu’il leur faudrait une sixième république, qui en gros aurait pour mission de les voir « bien voter » !!!

On leur parle de déficit mortel, imputable à leurs voisins, proches ou lointains.

Mais : pourquoi sont-ils ruinés ? Pourquoi sont-ils frustrés ? Pourquoi sont-ils marginalisés quand il s’agit de leur collectivité ? Pourquoi celle-ci devrait-elle être inévitablement en contradiction avec leurs intérêts personnels ? Pourquoi devraient-ils vivre un conflit politique constant, alors qu’aux conflits politiques ils ont déjà donné tant de vies ? Pas de réponse satisfaisante.

Et pourtant les choses sont simples, si semblables à l’œuf de Christophe Colomb.

Les marginaux qui suivent ce discret blog savent qu’un troisième pouvoir : « les sachants », cherche sa place, ou plutôt parait se complaire dans l’effacement actuel qui lui procure le pouvoir sans responsabilité.

Hier j’ai rencontré une « sachante », aujourd’hui je vous fais part des réflexions que j’en ai tirées.

C’est la responsable de l’urbanisme d’une agglomération connue, de moyenne importance. Je souhaitais évoquer avec elle des projets d’urbanisme incohérents parce que victimes d’intérêts divergents qui les empoisonnent.

Elle a refusé de me recevoir, me disant ceci : « M. Dumas, je suis une fonctionnaire, je suis sous la dépendance des élus qui sont les seuls dont je dois recevoir des directives et à qui je dois rendre des comptes. Je ne peux pas vous rencontrer et écouter votre version des projets en cours. »

Tout les problèmes du pays sont résumés dans cette explication. C’est le nœud du drame que nous vivons.

Car enfin, cette fonctionnaire, contrairement à ce qu’elle prétend, n’est pas au service des élus, mais bien au notre. C’est nous qui la payons et elle travaille pour notre bien. Elle n’est pas une salariée des élus, elle n’est pas au service de leurs intérêts personnels, de leur réélection.

Certes elle est peut-être nommée plus par affinité politique que pour ses compétences, mais alors ce n’est pas normal. C’est un abus de pouvoir, une corruption.

La réalité est que c’est bien elle qui a le pouvoir en tant que « sachante ». Mais, son irresponsabilité statutaire fait que sa responsabilité est reportée illégitimement sur l’élu, et c’est là tout le problème.

Toutes les structures de notre pays fonctionnent sur ce principe de base : les élus sont tenus pour responsables de millions de décisions qu’ils ne contrôlent pas ou peu, prises par des fonctionnaires irresponsables.

Comment modifier une situation si l’on demande des comptes à des personnes qui n’en sont pas responsables ? Impossible.

La seule solution pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes est que les sachants — donc dans le cadre de notre collectivité les fonctionnaires — soient responsables de leurs actes et prennent conscience qu’ils sont à notre service, même si dans la pratique nos mandataires, les élus, peuvent leur transmettent nos souhaits, être une interface entre eux et nous.

Seule cette chaine de responsabilité est en mesure de nous sauver. Pas besoin de nouvelle république. Pas besoin de révolution, de nouvelles croyances.

Juste un changement de statut des sachants, la suppression des Tribunaux Administratifs dont l’unique but est de rendre les fonctionnaires irresponsables.

C’est peu de chose mais l’effet sera radical pour nous et largement bénéfique pour les sachants ou fonctionnaires qui passeront de l’ombre à la lumière et retrouveront ainsi leur honneur, actuellement en berne. Y compris pour l’école de leur élite : l’ENA.

Bien à vous. H. Dumas

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Pourquoi, peut-être…

Yves Marchand signe un papier qui saisit, avec une grande justesse et un humour glacial, l’invraisemblable situation de notre pays.

Cette situation est-elle une surprise, ou une simple logique inscrite depuis longtemps dans la constitution ?

Je penche pour la deuxième hypothèse.

Il me semble que la constitution de la Vème république visait – en mettant en place le scrutin majoritaire — le bipartisme, qui à l’époque paraissait la méthode la plus rationnelle pour diriger un pays, elle donnait alors satisfaction au maître du monde : les Etats-Unis.

En réalité, le centre y était masqué, mais il gérait le tempo des extrêmes qui se rangeaient derrière lui et teintaient légèrement son appartenance.

Il n’apparaissait pas alors que le bipartisme pouvait avaler le centre et mettre face à face deux extrêmes proches du point de rupture démocratique, faisant alors surgir la menace du pouvoir politique pur et dur, de l’affrontement matériel, de la guerre civile. Pourtant ce n’était que logique.

Et maintenant, réfléchissons, simples hypothèses…

Définissons les pouvoirs en présence.

Ils sont donc trois. Le pouvoir politique, c’est la force, la loi, les fusils. Le pouvoir économique, c’est le commerce et l’industrie qui fabriquent ou échangent tout ce qui est indispensable à la vie, sans lui il ne peut pas y avoir de vie. Et le petit dernier, le pouvoir de l’information, du savoir en règle générale, qui n’est plus accessible globalement par un seul individu, dont l’émiettement et la spécialisation ont multiplié les « sachants ».

Ces trois pouvoirs s’allient ou se déchirent au gré des vents du moment. Le plus puissant est le pouvoir économique, capable grâce à cette puissance de s’allier avec n’importe lequel des deux autres.

L’église catholique, qui a pris d’abord le pouvoir politique par la croyance — comme c’est toujours le cas dans le cadre du pouvoir politique – n’a atteint son apogée que lorsqu’elle a fait main basse sur le pouvoir économique, qui in fine l’a dévorée.

Il arrive la même aventure avec la croyance égalitariste, baptisée socialisme, aux multiples variantes telles que le communisme, l’écologie, le syndicalisme, etc…, qui dans certains pays a scellé le pacte du diable avec le pouvoir économique, voir la Chine, la Russie…

Sont nés de cette fusion des ensembles a vocation hégémonique, d’une puissance incontrôlable, qui risquent de tout emporter, momentanément…

Mais le pouvoir des sachants, le troisième et récent pouvoir, qui avance actuellement masqué, ne peut pas se contenter de faire figuration, alors qu’il se considère — et est peut-être – le plus puissant, le plus indispensable.

Ces conflits de titans entre pouvoirs sont la trame de tout, invisible évidemment.

Stratégie

Les pouvoirs ne sont pas maitrisables, ils n’appartiennent pas aux hommes, même si ce sont eux qui les exercent ou les subissent. Il faut donc les traiter comme des entités à part entière.

L’intérêt aujourd’hui, pour affaiblir l’alliance conjoncturelle et dangereuse entre le pouvoir économique et le pouvoir politique, est de favoriser la venue au grand jour du pouvoir des « sachants ». Ce contre quoi se battent les pays ou l’alliance politico-économique est actée, fixée solidement.

Dans ce cadre, la liberté, toute la liberté, sans limite, des réseaux sociaux, de l’information par tous les canaux possible, l’exigence de la transparence, sont un devoir absolu.

Car il est une constante : le pouvoir doit-être combattu, sous toutes ses formes, c’est la seule façon de le rendre raisonnable, car quoiqu’il lui soit fait il perdure… tant il a des raisons d’être. Mais il n’en a aucune de devenir abusif, ce que pourtant il devient naturellement.

Je rappelle que la résistance est un droit constitutionnel.

Alors, faut-il une nouvelle république, une nouvelle constitution ?

Voilà une énigme affolante. Qui la ferait cette nouvelle constitution ? Pourquoi serait-elle mieux ? Ou plutôt, pour qui serait-elle mieux ?

Peut-on répondre à ces questions ?

C’est une peu : quelle est la meilleure religion ? Aucune, et ce n’est pas la question.

La question est : comment faire pour que les hommes se supportent, éprouvent du plaisir à vivre ensemble ?

La réponse est : c’est un problème personnel, que chacun doit régler avec lui-même, qui ne peut pas être régler par le voisin, aurait-il même des fusil, de la fortune ou une grande culture…

Le libéralisme est une philosophie, pas une définition économique.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron et Sainte-Soline

Objectivement, je n’avais pas une grande attirance pour Macron, représentant caricatural de cette troisième force — que j’appelle les « sachants » — qui possède le pouvoir en France et dans le monde occidental à travers la bureaucratie publique — populairement nommée «les fonctionnaires» —

Cette force a la prétention de se substituer à la force politique et à la force économique qui se partagent le pouvoir depuis le 18ème siècle. Ou, a minima, de les dominer.

Il faudra bien qu’un jour elle s’intègre, démocratiquement…

En attendant ce jour, cette troisième force, que l’on devine derrière la marionnette Biden à qui elle donne un semblant de vie, s’est donc exposée en première ligne en France avec Macron.

Objectivement, elle a subi un grave revers lié à son manque de connaissance et de respect pour la démocratie, et à son goût du pouvoir absolu dissimulé en deuxième ligne avec tout ce que cela suppose d’hypocrisie et de mensonges.

Est-ce une raison pour que Macron subisse « la bronca » qu’il subit ? Qui me le rend presque sympathique.

Car enfin, qu’a-t-il fait finalement ? Une photographie, un sondage vrai, du niveau politique des électeurs de ce pays.

Et ce niveau ? Une catastrophe : les Français sont immatures politiquement, incapables de discerner les mensonges les plus gros, les ficelles les plus éculées. Ils refusent de voir les choses en face et sont prêts à s’embarquer vers n’importe quelle promesse, se hâtant de courir vers l’irresponsabilité, de confier leur vie au premier prédicateur fou qui annonce qu’il suffit de dépenser pour exister.

Ils ont pillé le monde pendant des siècles, ils croient que c’est leur droit, qu’ils vont pouvoir continuer sans limite, alors que c’est l’inverse qui se profile. D’autres estiment que c’est leur tour…

Galop d’essai à Sainte-Soline.

Des zadistes, venus parait-il de partout – aux frais de qui ? –, veulent en découdre au moment des Jeux Olympiques pour profiter de la venue des caméras du monde entier.

Juste au moment où le pouvoir politique est chancelant, à cause de Macron diront certains, je dirais plutôt à cause des surenchères de Mélenchon parfaitement illégitimes, y compris mathématiquement. Mais n’est-il pas Trotskyste ?

Dans la tête de ces zadistes, je suppose que Sainte-Soline pourrait-être une mèche pour allumer la bombe révolutionnaire.

Abrités derrière une écologie particulièrement approximative ici, ils peuvent provoquer l’incident qui sera relayé et amplifié par Mélenchon et ses troupes, plus tous ceux qui penseront y trouver un avantage personnel. Jusqu’où ? C’est le problème. Nous verrons bien.

Une chose est sure, nous sommes et nous serons loin de l’intérêt de la nation, le désordre ouvrira un espace libre pour toutes les ambitions les plus malsaines, les plus personnelles ou corporatives. C’est là que le niveau zéro de maturité politique des Français nous mènera au carnage.

Et Macron ?

Espérons que son “épouse-maman” saura le consoler et l’éloigner de la scène publique, où il ne ferait — par sa seule présence — qu’aggraver la situation.

Tout cela s’intègre, sans doute naturellement, sans complot, dans un mouvement mondial visant à redistribuer les cartes des pillards et des pillés.

Car, depuis que l’homme existe, le pillage est sa principale activité. Il ne fait pas exception à cette règle naturelle, vitale aussi bien dans la jungle que dans les salons littéraires les plus huppés.

A l’inverse, ne pas piller est l’honneur le plus haut. J’ai eu cet objectif toute ma vie, mon honneur est sauf, mon porte-monnaie est en friche et les pillards me harcèlent…

Qui puis-je ? Rien, ça au moins aujourd’hui j‘en suis sûr.

Un ange passe, accompagné d’une bande de magistrats…

Bien à vous. H. Dumas

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Comment ai-je pu avoir confiance en ces gens ??

J’apprends aujourd’hui, en me déplaçant au Tribunal Judiciaire de Montpellier, que le 3 juillet 2024, c’est-à-dire mercredi dernier, j’ai été condamné, par juge unique, à six mois de prison – avec sursis – à une interdiction de fréquenter le Greffier en Chef du Tribunal Administratif de Poitiers – que je n’envisageais pas de fréquenter ni de harceler contrairement à ce que fait avec moi ce fameux tribunal et les autres – et à un stage de citoyenneté !!!

Je vous rappelle rapidement l’affaire en question : https://temoignagefiscal.com/piege-judiciaire-premedite/, dont l’article de mon blog accessible avec ce lien était en réalité ma plaidoirie, tout y est vrai.

Quand même.

Je n’en reviens pas. Depuis que je suis tout petit, enfant, on m’a donc menti. Le même coup que pour le Père Noël ?

J’ai toujours fait confiance à la justice, comme on m’a incité à le faire. En cas d’échec je me disais : « Tu t’es mal expliqué. Ils sont débordés, il faut que tu sois plus précis. L’appel sera plus réfléchi, les magistrats y sont moins débordés, plus soucieux de l’organisation sociale. Tu es mal tombé, ça va s’arranger un jour. Ils vont bien finir par voir que c’est Bercy qui te maltraite, qui te harcèle, qui est dangereux, qui mène le pays à la ruine, aux conflits sociaux, à la haine des autres, etc… ». Grave erreur…

Peut-on davantage se tromper, avec des conséquences aussi graves ?

Abasourdi je me dis : « Qui est le délinquant, moi ou eux ? »

Cette question vaut-elle la révocation de mon sursis ?

Et pourtant à 80 ans, je peux revendiquer plusieurs choses :

  • Je n’ai jamais été corrompu, je n’ai jamais touché une somme, ou reçu un avantage, qui ne soit issu de mon travail et un simple pourcentage de ce que j’avais fait gagner à mes clients.
  • Je n’ai jamais dépendu de l’Etat, j’ai toujours payé mes impôts et donné une partie de mon temps à des activités bénévoles.
  • J’ai élevé mes enfants et assumé la vieillesse de mes parents, sans aide de l’Etat.
  • J’ai cotisé 40 ans à une caisse obligatoire, qui me verse 480 € de retraite par mois…

Eux, je dis eux, je veux dire les hommes de l’Etat et leurs affidés — dans lesquels, à ma grande stupeur, je dois compter la justice, qui rend l’ordre des hommes de l’Etat et non la justice –, ils m’ont massacré, gratuitement, dans le cadre de leurs croyances — et de la terreur qui rendent ces croyances obligatoires pour tous, même si elles sont de fait incompatibles avec notre constitution — qu’ont-ils fait :

  • Ils ont inventé un redressement fiscal inexistant. Ils m’ont attribué le titre infament de « fraudeur fiscal », uniquement dans le cadre de leurs connivences corporatistes entre tenants du pouvoir, entre fonctionnaires malsains. Car ne l’oublions pas il est des fonctionnaires honnêtes, même très honnêtes, mais ils n’ont sans doute pas intérêt à se montrer, ils risqueraient gros. Vous imaginez la vie du magistrat qui prendrait ma défense ?
  • Ils cassent mes projets professionnels, pour cela ils ruinent des propriétaires et se ruinent eux-mêmes à La Rochelle dans le cadre du transfert de l’hôpital… je vous raconterai.
  • Ils me harcèlent, cherchent constamment des motifs pour me ruiner, bloquer tous mes comptes, saisir et vendre tous mes biens, y compris les plus personnels – le jardin de ma maison –,
  • Ils ont inventé un dossier de délinquance contre moi, exclusivement à base de provocations de la police routière et de qualification en diffamation de ma liberté de parole et de pensée — pourtant bien sage par rapport à ce que l’on entend tous les jours – qui dénonce les escroqueries de Bercy, administration plus sacrée que toutes les religions du monde. Ils disent que je blasphème, ou que je diffame ce qui est pareil, quand je critique cette administration, cancer mortel du pays.

Je vais devoir faire appel, quand je recevrai le jugement, mais rien ne changera, je risque juste que ce soit pire.

Quand je vois mon pays donner des leçons de civilisation au reste du monde… j’en suis baba… Quel cauchemar.

Mais il y a toujours pire, en effet, aujourd’hui, face aux trafics de voix à grande échelle, de tous bords, à la corruption morale des élus qui passe pour du génie, j’ai la nausée pour notre « démocratie »,

Vous connaissez ma consolation ? Je suis né un deux août, date qui a vu la magistrature condamner à mort, par contumace, le Général de Gaule… Résistons, résistons…

Bien à vous. H. Dumas

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C’est fait. La France est nue face à sa vérité.

Les hommes de l’Etat ont acheté la France.

Les électeurs ont avalé toutes les couleuvres que Bercy et la fonction publique leur ont présentées. Ils ont vendu leur liberté, leur responsabilité, aux plus menteurs, aux plus cyniques, aux plus corrompus. Il n’y avait aucune porte de sortie.

Et maintenant ? Que vont-ils faire ces élus et leurs électeurs ?

C’est très simple, ils vont se piller entre eux, puisqu’ils ne souhaitent et ne savent faire que ça…

Ils ont fait le plein de la moissonneuse fiscale, ce matin Bercy pète le feu, le doigt sur le démarreur. Demain les marchés vont exiger que la guillotine fiscale donne à plein. Tout est prêt. Bonjour la misère, totale et irréversible.

Vous dire que je suis déçu ? Même pas. Incrédule ? Oui, c’est certain.

Incrédule et stupéfait, mais pouvait-il en être autrement ? Non.

Oui mais, disent certains, la France est un grand pays elle a survécu à des catastrophes d’une autre ampleur, et de citer : Sedan, Verdun, la débâcle, etc…

Dire cela est aussi une escroquerie, les victimes de ces catastrophes, elles, n’ont pas survécu. On les oublie ? Elles passent en pertes et profits ? Ce n’est pas sérieux…

Non ce matin la France se réveille comme elle est : con.

De grandes souffrances nous attendent. Plus tard leurs auteurs seront absous et leurs victimes oubliées, comme d’habitude.

Le café de ce matin est amer. Bien à vous. H. Dumas

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La France soumise, vaincue. La liberté éradiquée.

Pas un seul candidat libéral.

De trahisons en corruptions les hommes de l’Etat ont livré la France aux extrêmes, pieds et poings liés. Tout cela démocratiquement, c’est-à-dire avec l’aval des Français qui, par leurs votes, ont acquiescé à cette folie.

La question qui est posée dimanche : Quel extrême sera le moins extrême ?

Ou encore : Quel extrême sera le moins mauvais perdant ?

Et vous vous sentez obligé de voter ?

Les hommes de l’Etat qui nous ont amené à ce choix impossible portent une responsabilité historique.

Leurs complices aussi. Je citerai dans l’ordre :

  • La Justice, arbitre tricheur qui a failli à sa mission de dire le juste et de punir le mensonge, de le traquer au profit de la vérité. Qui n’a été qu’un outil de l’ordre, ou plutôt du désordre.
  • L’Education nationale sélectionneur tricheur qui a abusé de la crédulité des parents et des enfants, ou plutôt de leur vanité, et qui a capté iniquement la sélection sociale à son seul profit pour ensuite la politiser et rogner les libertés de penser.
  • La police nationale qui s’est transformée en milice au service du pouvoir politique en fonction des opportunités, des croyances de chacun de ses membres.
  • Les fonctionnaires de base qui, tout à la joie de leur planque et de leur irresponsabilité, ont dénaturé l’idée d’engagement, de résultat, de compte à rendre, de mérite, etc…, au profit de l’appartenance, du copinage, du soutien corporatif.
  • La presse qui a colporté les ragots séduisant son lectorat, au détriment de la recherche de la vérité.
  • Les acteurs économiques mus plus par la cupidité immédiate que par le service et la qualité de leurs produits.
  • Les élus, pauvres bougres en quête de notoriété, dissimulant leur vacuité par le bruit de leurs discours et l’avalanche de leurs lois liberticides et inconsistantes.

C’est beaucoup de monde.

Il en reste peu pour faire marcher la machine. Pas assez. Elle va donc s’arrêter. Le vote de dimanche n’est que l’aveu de l’échec.

Lundi nous rentrons dans le processus de fin. Nous laissons à nos enfants un territoire dévasté, où les libertés sont absentes, où les contraintes sont inconnues.

Les forces de démolition vont-elles venir de l’intérieur ou de l’extérieur, ou des deux ?

Nos enfants vont-ils faire face ? Je crois que oui, qu’ils sont armés pour se défendre, mais je ne saurais décrire ni pourquoi, ni comment… A eux de jouer.

Bien à vous. H. Dumas

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