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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

MALTRAITANCE ET TORTIONNAIRES – A l’attention de Mme Catherine LORMEAU

Madame,

Le 26 septembre 2022, vous m’avez adressé, par courrier en RAR, des mises en recouvrement antidatées au 16/08/2022.

Pour un total de 200 386 € : https://ahp.li/9662219cb21546194690.pdf

Ces mises en recouvrement visaient de pseudos-dettes fiscales issues de contrôles fiscaux abusifs, ne reposant sur aucune réalité, basse vengeance d’un pouvoir fiscal pervers qui avait généré la création de mon blog https://temoignagefiscal.com/, et une lutte mortelle de 20 ans, qui perdure et que j’espère encore gagner, car je crois en la justice et je pense que vos manœuvres seront lourdement condamnées.

Le 1 décembre 2022, vous m’avez adressé des mises en demeure pour le même objet d’un montant de 193 402 € : https://ahp.li/bb6a1e5ea07e1bbebebc.pdf

Le 2 mars 2023, vous avez pratiqué sur le compte de ma société une SATD, pour un montant de 193 402 €, total d’une addition de restants dus tous égaux à zéro, vestige sans doute de mon paiement de toutes ses sommes irréelles par la vente imposée des biens de ma société !!! : https://ahp.li/18ce38e87a0171f7c918.pdf

Le 31 mai 2024, vous venez de pratiquer une nouvelle SATD, pour un montant de 197 021,77 €, qui vise toujours les mêmes objectifs : https://ahp.li/bcd9506bee4d1110b90c.pdf

La preuve que ces sommes ne sont pas dues :

  • Le 11 juillet 2022 vous avez établi un décompte définitif des sommes dont vous me prétendiez débiteur, que le notaire qui a procédé aux ventes de mes biens vous a soldé. Ces sommes visent toujours les mêmes délires inexistants dans la réalité : https://ahp.li/014cf73339c0384a3a62.pdf
  • Le 19 aout 2022 vous avez levé toutes les hypothèques que vous aviez prises sur les biens de ma société, car le notaire avait soldé vos prétendues créances : https://ahp.li/f0100efa5c58fb8f7c03.pdf

Vous ne pouvez en aucun cas prétendre à de nouvelles créances visant un contentieux que vous avez-vous-même soldé.

LA VERITE

En réalité, je me suis aperçu que vous déteniez, vos décomptes fantaisistes soldés, un trop perçu d’IR de 10 322 €, que je vous ai réclamé le 10 aout 2022 : https://ahp.li/64493490539f33bad9ea.pdf

Où avais-je la tête ? Demander des comptes à un tortionnaire ? Quelle idée loufoque.

La réponse ne peut être que : davantage de maltraitance. CQFD.

MALTRAITANCE ET TORTIONNAIRES

J’ai 80 ans, une fin de vie particulièrement difficile alors que je n’ai jamais dépendu de l’agent public, qu’au contraire j’ai enrichi le pot commun et la pensée collective par mes engagements et mon travail. Je ne juge pas utile d’en faire étalage, je ne l’ai jamais fait, je n’ai agi qu’animé par ma condition d’être humain responsable.

Pendant tout ce temps, j’ai beaucoup réfléchi, au-delà, je l’espère, des intoxications intellectuelles et sociales permanentes.

Notamment en ce qui concerne la maltraitance, les tortionnaires et les résistants. Peut-être parce que je suis un enfant de la guerre, issu de ces problématiques.

Pour imager mon propos, je vais partir de l’article paru hier dans le journal Le Point : https://ahp.li/d507677f8119d59a3755.pdf

Il s’agit des maltraitances, considérées comme normales et nécessaires à l’époque, en vigueur il y a quelques années au lycée de Notre-Dame de Bétharram, à Pau.

Le constat

Pour qu’il y ait maltraitance — non définie comme « coups et blessures et atteinte à l’intégrité morale » qui sont la réalité — il faut :

  • Le support d’une croyance qui va effacer toute prise de conscience des faits, en les projetant dans une nécessité de future construction du cadre de l’implantation dans la société de cette croyance. Ici, c’est l’éducation sévère qui permettrait la construction d’un être parfait, efficace et solide, au point que ce sont les parents qui se privent pour envoyer leurs enfants souffrir dans cette boucherie humaine destructrice. Ce pourrait aussi être une religion, une organisation sociale, ou n’importe quelle croyance animée d’un prosélytisme fort.
  • Des tortionnaires volontaires. Le simple fait de croire prédispose à accepter la maltraitance, mais pas pour autant à en être un acteur. Or, le tortionnaire est un acteur. Ses motivations peuvent être la simple bêtise ou l’ambition, voire pire : le plaisir. Le tortionnaire est beaucoup plus présent que la trace qu’il laisse dans l’histoire des maltraitances éradiquées.
  • Une acceptation de la société. Sans laquelle la maltraitance n’ayant pas pignon sur rue va avoir du mal à se développer largement. La maltraitance est toujours, de ce fait, accompagnée de la censure pour éviter les contestations de la croyance qui lui donne vie. Elle est aussi couverte par la force qui s’exprime par la loi, la justice et les forces de l’ordre.

La résistance

  • La violence de la maltraitance et la résilience de l’être humain sont telles que très peu des maltraités entrent en résistance. La solution que pourrait apporter la résistance parait toujours plus lointaine que l’espoir immédiat d’imaginer la baisse de l’intensité de la maltraitance à cours terme par la soumission.
  • Pourtant aujourd’hui notre société a obtenu des résultats tangibles face à de nombreuses maltraitances. Citons : justement l’éducation des enfants, mais aussi la condition des femmes, la condition ouvrière, le rapport aux animaux, à la nature, l’acceptation des minorités, des préférences sexuelles, etc…
  • Et pourtant certains pensent encore que, justement, ces résultats prouveraient la faiblesse et la déliquescence de notre société, alors que c’est exactement l’inverse qui se produit.

La confusion

  • Elle se résume en peu de mot, un seul : l’égalitarisme.
  • Cette croyance qui permet à des personnes comme vous, Mme LORMEAU, de croire ou de faire semblant de croire à l’égalitarisme et de pouvoir au nom de cette croyance maltraiter tous les jours des êtres humains préalablement dévalorisés par la qualification de « fraudeurs fiscaux ». Cela sans que jamais leur position soit considérée par rapport à leur apport social, mais simplement par rapport à des règles que vous avez le droit d’inventer au jour le jour, juste pour avoir le plaisir de les torturer, comme cela est démontré dans le dossier que je rapporte en tête de ce billet.

Conclusion

Vous êtes, Madame LORMEAU, une tortionnaire dans un univers de maltraitance fiscale, dont Bercy est l’église sous-tendant la croyance en un égalitarisme qui sert de vecteur aux fanatiques de la maltraitance en général, qui comme vous s’épanouissent dans ces conditions extrêmement favorables.

Je suis un résistant qui, vu mon âge, risque de disparaître avant de voir la fin de cette maltraitance. Mais ce n’est pas sûr.

Car au bout de toute maltraitance il y a un échec cuisant. Ici se sera la faillite économique du pays générée par les dégâts sur les forces vives de cette maltraitance.

Et là, tous seront touchés, y compris les plus modestes, la croyance sera si ébranlée que les tortionnaires seront soudain vus pour ce qu’ils sont : des tortionnaires.

Alors ceux-ci seront lourdement condamnés. Aurai-je le temps de vous voir condamnée ? Je l’espère et je m’y emploie.

Serez-vous un jour condamnée pour tout le mal que vous faites ? J’en suis sûr, c’est ce qui me maintient en vie et me donne l’énergie pour continuer à me battre.

Désolé, mais pas de formule hypocrite de politesse, je vous souhaite simplement le dixième du mal que vous faites, ce sera déjà énorme à supporter.

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Le mystère : notre note de cotation baisse, notre capacité d’emprunt reste intacte.

C’est simple, la note de cotation est liée à la gestion du pays, la capacité d’emprunt est liée au volume de nos économies personnelles. Pour faire bref, qu’importe les compétences de l’emprunteur du moment qu’il offre une garantie largement supérieure au capital qu’il emprunte.

Disons même qu’au contraire, plus il est incompétent plus le préteur a des chances de faire une très bonne affaire puisque la faillite de l’emprunteur va lui donner accès aux garanties, donc à un capital supérieur aux crédits qu’il a consentis.

Le seul marqueur qui ressort de cette situation c’est que les préteurs sont totalement convaincus de la capacité de Bercy à nous déposséder pour payer les crédits engagés.

Comme les dirigeants des pays du tiers monde qui accueillent nos industries sont les garants de laisser leur population dans un état de misère économique les obligeant à travailler pour une poignée de pois chiches, ce qui est la raison de notre venue.

Quand Lemaire se réjouit du résultat et s’en attribut le mérite : il a raison.

C’est grâce à la maltraitance fiscale qu’il organise, à la terreur fiscale que cela instaure, à la violence qui en découle et devant laquelle tous plient, qu’il peut continuer à emprunter tout en n’ayant pas à gérer le pays, mais uniquement à faire semblant de distribuer — ou à distribuer pour de vrai à ses amis — pour garder le pouvoir à travers les élections, dans notre démocratie libérale…

Dans ce pillage, cette escroquerie gigantesque en pleine accélération, finalement qui fait quoi ?

D’abord le pouvoir.

Cette chose à laquelle les hommes sont génétiquement soumis au titre d’animal grégaire qui doit impérativement se regrouper ponctuellement pour exister, se défendre et régler des situations qui demandent un effort commun.

Ce pouvoir perdure au gré des évènements et peut-être – sans doute – du hasard, au-delà des situations où il est nécessaire, par la volonté de ceux qui y prennent gout, .

Actuellement ce pouvoir est entre les mains de la technobureaucratie. Nous pourrions développer les raisons et la succession des faits qui ont généré ce résultat, il faudrait un livre, pas un billet. Ce n’est pas l’objet du débat, qui est : qui fait quoi ?

Le fonctionnement du pouvoir.

Si la technobureaucratie exerçait directement le pouvoir, elle devrait affronter ses oppositions – il y en a toujours – en utilisant uniquement la force, ce qui serait peu pratique et provoquerait une contre-force qui la balayerait un jour ou l’autre.

Nous arrivons donc au tour de passe-passe.

La technobureaucratie a phagocyté la démocratie.

Disons que 90% des élus sont d’un ordinaire peu commun, car c’est la qualité qui leur permet de séduire la population. Pas de forte personnalité, pas de programme visant le mérite ou la rigueur, souplesse et démagogie sont les deux mamelles d’une bonne élection.

Donc, sauf cas exceptionnel, l’élu est arrangeant, peu ambitieux, craintif, à l’intérieur. Sensible aux honneurs, ébahi par sa notoriété, abusé par les imitations de servilité, courageux avec les faibles, à l’extérieur. Un dimanche il accède au pouvoir, souvent en même temps qu’à une luxation du poigné liée à son marathon de mains serrées qui l’a porté où il arrive.

Très vite il se range derrière la technobureaucratie qui lui fait comprendre sa nullité quant à la gestion qu’il est censé prendre en main.

Pour le consoler, et aussi dissimuler ou lui couper la chique quant aux avantages monstrueux que s’accorde la technobureaucratie en termes de revenus, d’irresponsabilité, de sadisme, elle lui ouvre largement l’accès au capitaux publics qui sont exclusivement composés de nos économies, du fruit de notre travail, car eux ne rapportent rien, absolument rien, ils en sont même fiers.

Voilà donc nos culs-terreux du dimanche devenus des personnages gonflés artificiellement d’importance par la technostructure, qui sont prêts à tout pour rester à ce poste équivalant à un gros lot de l’Euro millions.

L’attelage est sur les rails, le mensonge et la démagogie en carburants illimités — pas de risque de pénurie à ce sujet –, voilà les animateurs de notre esclavage — suivi de notre mort à venir — en route.

Tout le monde va payer la facture, ceux qui ne sont pas dans le système d’abord, mais ceux qui y sont aussi plus tard.

Et Bruno se congratule…

Est-ce bien utile de rabâcher cette réalité ? Non sans doute puisqu’il n’y a rien pour la déprogrammer.

Bien à vous. H. Dumas

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N’est-il pas possible qu’on nous foute juste la paix ?

Est-il quelqu’un de normal qui ressent un avantage positif en retour des contraintes auxquelles les hommes de l’Etat nous soumettent ?

Je serais curieux de le rencontrer et d’écouter son ressenti et ses analyses à ce sujet.

Est-il quelqu’un qui rencontre régulièrement dans sa vie des personnes, non attachées au pouvoir, qui viennent lui prendre ses affaires, lui voler le fruit de son travail, le torturer de soucis jour et nuit ?

Lui aussi j’aimerais le rencontrer, qu’il me raconte, puisque cela ne m’arrive pratiquement jamais.

Est-il quelqu’un qui ressent que son entourage espionne sa vie, contraint ses amis à le dénoncer, qui se sent donc obligé de dissimuler avec eux, comme il le fait face à son banquier, à son notaire, à son expert-comptable, à tous ces valets des Services Fiscaux ?

Encore un avec qui j’aimerais discuter, encore une situation que je ne connais pas avec mes amis.

En fait, j’aimerais rencontrer un être ordinaire, qui ne soit pas passé du côté des oppresseurs où je suppose la vie est facile, et qui s’épanouit dans notre « démocratie libérale », qui se sent protégé et qui est ravi de payer le prix exigé par les hommes de l’Etat pour se faire.

Parce que j’avoue que je finis par me demander si c’est moi qui suis paranoïaque, mythomane, envahi par des fantasmes d’horreur — n’existant que dans ma tête –, quand il faut que je roule à 30 à l’heure dans des endroits dégagés où il n’y a personne, quand il faut que je pile devant chaque piéton qui se gratte le nez sur le bord du trottoir, quand il faut que je remplisse pendant des heures entières des imprimés obligatoires pour lesquels, sans quoi, des professionnels me prennent des sommes faramineuses pour le faire mal à ma place, tout en me laissant responsable des résultats de leur laxisme.

Pour parfaire mon abattement, la presse, la radio, le net, se liguent et me farcissent la tête de nouvelles anxiogènes ou de petites vidéos falsifiées et majoritairement débiles.

L’heure n’est pas à la rigolade, parait-il.

C’est une question de résilience. A partir du moment où l’on arriverait à se foutre de tout, l’environnement actuel deviendrait probablement hautement risible.

Des homos aux énarques, des femmes aux machos, des croyants aux fanatiques, les situations qui ne manquent pas de piquant sont légion pour ceux qui voudraient s’esclaffer. Mais avec qui ?

Voilà le vrai problème.

Car il est possible de pleurer seul, de faire la tronche seul, mais pas de rire ou de sourire béatement seul.

Or, je voudrais bien rire de tout ce bordel, mais je me sens terriblement seul. Je crains que tous ces sinistres esclaves qui m’entourent m’expédient à l’asile en me surprenant à rire seul. Alors, je me retiens.

Face à des situations de plus en plus invraisemblables, cocasses, ridicules, je n’ose plus rire, tout simplement.

Vous dire que je le regrette est un euphémisme.

J’ai peur de ne plus jamais rire, alors que ce fût objectivement une de mes activités principales. Pratiquement mon plaisir extrême, depuis l’enfance jusqu’à ce jour maudit où plusieurs connards imbus de leur pouvoir, portés par le vice du sadisme, ont fabriqué de faux redressements fiscaux m’expédiant du côté des tristes.

Sont-ce mes éclats de rire qui les ont excités ? C’est bien possible…

C’était il y a vingt ans.

Depuis je vois la foule, logée à la même enseigne, me rejoindre, et ces connards toujours en place. Même s’ils la ramènent un peu moins, conscients que l’heure des comptes approche pour eux.

Le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible. Pour nous ce serait de rire de nouveau, mais jaune…

Bien à vous. H. Dumas

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LA LIBERTE : fleuron ou égout de l’humanité.

Tout le monde a posé un jour cette question : que ferais-tu si tu gagnais le gros lot de l’Euromillions ?

Les réponses sont convenues. Ce serait l’immédiat accès aux souhaits matériels du moment et la fin des contraintes économiques de la vie ressenties comme intolérables. La réalité, rapportées par de nombreuses études ou articles de presse, parait plus prosaïque pour les gagnants. Une sorte d’enfer lié aux autres et à un environnement inadapté. Avec en plus, assez souvent, la ruine et le désespoir après épuisement du pactole.

Qu’en serait-il du même type de question, mais élargie à la morale, aux interdits : que ferais-tu si tu pouvais faire tout ce que tu veux, sans limite, si tu étais totalement libre ?

Là, ça se complique. On voit très bien ce que l’on ferait de sa propre liberté, les contraintes que cela poserait aux autres, même en limitant en tout honneur l’usage de notre liberté. Alors en lui laissant libre cours…

Et pourtant chacun de nous se considère comme bien élevé et respectueux des autres. Mais quand il pense à ces salauds de x… les autres, c’est la terreur.

Bref, ce n’est pas gagné.

La liberté, ce fantasme dont on nous fait croire que la démocratie en serait la garante, existe-t-elle vraiment ?

Car de deux choses l’une, soit elle existe et la démocratie qui serait son emblème vaut la peine de donner sa vie pour elle, soit elle n’existe pas et tout n’est que mensonges, inutilement mortels pour les plus graves.

Mon avis qui, comme on dit, n’engage que moi.

La liberté suppose un apprentissage pour l’utiliser. Cet apprentissage ne peut-être que personnel, acquis évidemment librement.

Malheureusement il y a foultitude de candidats se prétendant instructeurs en bonnes manières d’être libre, mais commençant par assommer leurs disciples par des règles liberticides et repoussant la liberté à bien plus tard… dans les cieux…ou dans la société libre de demain bâtie sur l’esclavage d’aujourd’hui.

Pourtant, dans mon esprit la liberté existe, chacun doit avoir la volonté de la maîtriser, ce qui implique la tolérance, sans laquelle les erreurs initiales de ceux qui se forment à l’usage de la liberté sont considérées comme inacceptables.

Donc tolérance et liberté sont un tandem obligatoire.

Et pourtant, c’est ce tandem qui aujourd’hui est la cible de tous les projets politiques, à travers le monde. Il fait l’objet d’un rejet fort dans notre monde occidental, d’un sourire sarcastique dans les sociétés totalitaires.

Doit-on en conclure que le tandem « tolérance et liberté » est un accident de l’humanité, que la règle de cette humanité est la servitude et la dictature, la violence et la mort au profit de quelques’uns ? C’est possible.

Vous conviendrez que c’est désespérant.

Faut-il se laisser aller ? Chercher uniquement le pouvoir et ses réseaux pour assouvir sa liberté, voire ses plus bas instincts ? Ou travailler à la qualité de sa propre personne et lui permettre à terme de laisser libre cours à sa liberté civilisée ? La collectivité doit-elle pardonner les erreurs individuelles d’ajustement des libertés ? Doit-elle encadrer la liberté en courant le risque de l’anéantir ?

On voit bien que le problème est double, à la fois personnel et collectif. C’est ce qui le rend difficile.

L’idée est que la liberté soit propre, qu’elle puisse s’exprimer sans contrainte liberticide matérielle ou morale. Aussi que chacun de nous et le corps social partagent ce but, car c’est le seul susceptible d’engendrer un avenir pour notre condition d’homme.

Or, ce n’est pas mon ressenti actuel à partir des informations auxquelles j’ai, comme tout le monde, accès. Mais je peux me tromper…

Bien à vous. H. Dumas

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La règle de trois

La guerre n’est que la conséquence d’un désaccord intellectuel.

Au départ est donc une abstraction, un projet de vie, une vision de situation, une attitude, un processus de pensée, ou simplement une croyance, qui diffère entre deux personnes ou deux groupes de personnes.

Chacun est persuadé que sa vision est la vérité. Chacun pense que cette vérité est légitime et les conséquences qu’il en tire sont  si essentielles qu’il est prêt à se battre et donc à mourir pour elles.

De l’abstraction initiale nous arrivons à la plus ordinaire des situations : la mort et les souffrances qui la précèdent.

D’où l’expression : plus con que ça, tu meurs.

La parade est simple. C’est la même recette que celle qui permet le progrès technique qui ne diffère en rien du progrès intellectuel, contrairement à ce que beaucoup pensent ou prétendent.

C’est donc ici que prend place la règle de trois annoncée dans le titre de ce billet.

Dans un processus technique, industriel, chaque rajout à un tout doit répondre à trois critères : être nécessaire, solide et beau.

La même recette appliquée à la vie commune ne peut qu’aboutir au progrès, à l’entente, à l’harmonie, donc à la vie.

C’est à travers un processus de pensée individuel, constant en chacun de nous à son niveau de réflexion, que la vie en société est possible dans la paix.

Nécessaire

Si je me demande sincèrement pour chaque pensée et action que j’entreprends si elle est nécessaire pour moi et pour tous, j’évite l’inutile, je mets de l’ordre dans le fouillis de la nature. Ce sera la quête du juste, de l’utile.

Solide

Ce souci élimine l’éphémère, la mode et son cortège d’incohérences, de bluff, d’inutile. Ou du moins la ramène à ce qu’elle est : un simple divertissement.

Beau

C’est essentiel. Sans la beauté matérielle ou morale il ne peut pas y avoir d’humanité. La beauté naturelle est le fruit du hasard, celle de l’humanité est le fruit de la pensée, cette différence détermine tout.

Simple ? Oui, comme bonjour.

Pourquoi l’idée de vivre en paix, de continuer à faire progresser notre humanité devrait-elle être compliquée ?  Alors qu’elle est simplement nécessaire, solide et belle.

Bien à vous.

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C.Q.F.D. Affaire Théron à Bullecourt dans le Pas de Calais

Le débat judiciaire est clos.Quant à la suite des procédures lancées par Fournel le directeur national des services fiscaux contre ce blog parce que je demandais à M. le Procureur de la République d’enquêter sur le rapport entre cet horrible carnage et la situation fiscale de M. Théron, nous n’en saurons pas plus que ce que le Procureur a déclaré à la presse. Oui il y a un lien, mais pas d’enquête. Le lien est dans la tête de M. Théron… il ne peut pas être ailleurs…

Je vous joins le lien pour lire l’arrêt de La Cour d’Appel de Douai : https://ahp.li/98d434839dd0222944b6.pdf

La loi du silence, ici l’ormeta fiscale…. c’est la France et sa dette publique…

On revient toujours aux fondamentaux : Seule la transparence, en tout, permet la vie en groupe, dès le binôme et jusqu’à la nation.

Hélas nous en sommes loin.

Bien à vous. H. Dumas

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Quelle que soit l’horreur du pouvoir en place, il se trouvera toujours un magistrat à son service pour vous envoyer en prison, voire à l’échafaud.

C’est ce que chacun de nous doit avoir à l’esprit lorsqu’il utilise son bulletin de vote. Voter n’est pas anodin, ce ne peut pas être un simple caprice. Ce devrait être, dans l’absolu, limité à confier un mandat nous laissant la maîtrise de notre destin à travers une administration et une justice neutre et démocratique, respectant toutes les opinions. Ce n’est pas le cas.

Les condamnations, à la prison conduisant à la mort pour le résistant Alexeï Navalny, ou directement à la peine de mort pour le rappeur Toomaj Salehi, ne sont pas des exceptions. C’est la règle.

Le vote ne confie pas un mandat, il donne le pouvoir, et le pouvoir n’a pas de limite. Où que ce soit. La coercition qu’il peut mettre en œuvre avec ce qui se fait appeler abusivement la justice est illimitée.

Un exemple flagrant.

Cela fait deux fois que le magistrat Faucou Gérald, Président de la formation ayant à fixer une consignation au TJ de La Rochelle, abuse de son pouvoir pour entraver la justice.

La consignation à l’occasion d’une citation directe est fixée, selon l’article 392-1du Code de procédure pénale « en fonction des ressources de la partie civile ».

Deux de mes sociétés en survie difficile et ayant peu de ressources du fait d’agressions indues par les Services Fiscaux pour l’une, par les élus et Services Municipaux de l’Urbanisme pour l’autre, ont fait citer les responsables devant la Chambre correctionnelle du TJ de La Rochelle.

Ai-je tort ou raison dans ces affaires ? Vous pouvez en juger en lisant les citations accessibles avec les liens liés ci-dessus. En ce qui me concerne, je me défends, dos au mur, avec les moyens que me donne la constitution : la justice et le droit d’expression.

En règle générale, ces deux moyens me sont refusés par « la justice » qui poursuit mon blog pour le compte de Bercy et me colle, lorsque je la saisis, des montants de consignation pour le moins dissuasifs, disons en réalité carrément inaccessibles.

Ici en particulier, en imposant deux fois des consignations de dix mille Euros, le magistrat n’hésite pas à se mettre hors la loi. La Cour Européenne a déjà jugé qu’une consignation excessive est une entrave à la justice. C’est évident, puisqu’alors ne pouvant pas être payée elle met fin aux poursuites engagées.

Il est peu probable que La Cour d’Appel de Poitiers déjuge ce magistrat, qui en tout état de cause sera celui qui jugerait si la consignation pouvait être réglée, alors qu’il a déjà jugé, sans entendre le plaignant que je suis… sans procès juste et équitable.

Il faut savoir que dans le cas contraire, où c’est un membre de l’administration qui me poursuit, où sa consignation est payée par son employeur, celle-ci ne dépasse jamais 500 €, le plus souvent elle est limitée à 300 €…

Conclusion

Il existe bel et bien un corporatisme d’Etat couvrant un pouvoir absolu. La défense de nos droits, de la liberté d’expression, face à ce pouvoir absolu ne passe pas par la case justice. C’est un constat factuel, pas une impression ou une obsession, une phobie complotiste…

Hors, pas de vie sociale possible sans arbitre pour chaque phase de jeu…

N’est-ce pas le point essentiel à défendre, celui qui précède tout ?

Bien à vous.

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L’autorité, cochonnerie invasive.

Les élus, la presse, l’opinion publique, la plupart des intervenants, quel que soit leur bord politique, demandent un peu plus d’autorité, voire une ferme autorité.

J’avoue que cela me sidère. Ne voient-ils pas que la guerre n’est qu’un affrontement d’autorités ? Que c’est toujours ainsi que finissent les crises d’autorité : par la guerre.

Evidemment, il s’agit pour eux d’avoir davantage d’autorité dans le sens de leur opinion, pas dans un autre. Chacun arguant du fait que son opinion est probablement majoritaire, ou pour le moins le serait si ce n’était une, ou des, manipulations éhontées qui sabordent cette opinion. L’imbécilité des autres, victimes consentantes de ces manipulations, serait la grande fautive.

Au fait c’est quoi l’autorité ?

Ce qu’en dit Chat GTP : « L’autorité peut être comprise de différentes manières selon le contexte. Fondamentalement, elle se réfère à la capacité ou au droit de contrôler, de commander ou d’influencer les actions des autres. Cette capacité peut être fondée sur divers facteurs tels que la légitimité, la compétence, le pouvoir institutionnel ou social, etc. Dans le contexte social, l’autorité peut provenir de positions de pouvoir officielles telles que celles occupées par des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise ou des leaders religieux. Elle peut également découler de l’expertise ou de la compétence dans un domaine particulier, donnant à une personne une certaine influence sur les autres en raison de son savoir-faire. L’autorité peut également être perçue comme une norme de comportement acceptée dans une communauté ou une société donnée. Par exemple, les lois et les règlements sont souvent considérés comme des autorités régissant le comportement des individus. En psychologie, le concept d’autorité est souvent associé à l’influence sociale et à l’obéissance, comme illustré par les expériences célèbres de Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité. En résumé, l’autorité représente la capacité d’exercer une influence, de donner des directives ou de prendre des décisions qui sont acceptées ou suivies par d’autres, que ce soit en raison du pouvoir formel, de la compétence, de l’expertise ou des normes sociales. »

En résumé, l’autorité est l’expression du pouvoir, la plupart du temps accompagnée de l’emploi de la force. Elle commence par un froncement de sourcil, elle finit au peloton d’exécution.

Elle est celle du cerf dominant qui s’impose aux biches et aux mâles dominés, celle du prélat qui brulait les sorcières, celle du mollah qui condamne à mort un rappeur, celle du dictateur qui embastille ses opposants, celle du fonctionnaire guichetier qui tourmente les administrés, celle de Bercy qui vole en toute autorité pour crédibiliser les 3 000 Md€ de dettes.

Elle est inacceptable. Si inacceptable que la révolution a instauré la seule protection possible, le lieu où l’autorité ne peut aller : la propriété privée.

Oui mais, l’autorité d’un pouvoir éclairé ne serait-elle pas elle-même éclairée, donc parfaitement supportable ?

De mon point de vue, il n’est de pouvoir éclairé que ponctuellement, pour une action qui ne peut se résoudre qu’en groupe, le pouvoir ainsi instauré cessant dès l’action terminée. C’est rare.

Le reste du temps les hommes n’ont pas besoin de tutelle pour vivre leur vie, au contraire.

Bien plus, l’autorité ne peut être que consentie jamais imposée, tant les risques de dérapage, d’excès sont incontournables et graves.

Chacun a le droit de se mettre sous l’autorité de qui il veut, mais nul ne devrait être obligé de subir une autorité qu’il n’a pas choisi.

Alors, tarte à la crème : oui mais, la délinquance, l’incivilité, les crimes ?

D’abord ces débordements sont généralement le fruit de conflits d’autorités, mêmes si elles sont marginales ou illégales. Leur paroxysme naissant de l’usage qu’en font les Etats, dans la guerre, les manœuvres politiques, le pillage fiscal, etc…

Quant à l’autorité morale : elle est acceptable si elle reste morale, si elle ne devient pas contrainte physique ou matérielle.

Vous allez me rétorquer : « Qui définit la morale et, en admettant qu’elle puisse être définie, que fait-on pour ceux qui ne la respecte pas ? »

C’est un gros problème, effectivement.

Je dirais que chacun sait la morale universelle, la ressent. Mais elle suppose pour être suivie une maîtrise que nous n’avons pas tous ou pas toujours.

Je dirais que là l’arbitrage s’impose, et non la solution clef en mains qui a toutes les chances d’être partisane, voire crapuleuse.

Donc le cheminement est une définition large des contraintes de la vie sur terre, il me semble qu’à ce sujet la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est une ébauche presque parfaite.

Elle permet d’imaginer une société sans pouvoir, sans élu, avec uniquement des arbitres.

C’est-à-dire une justice libre, intense, disponible, au-dessus des intérêts matériels ou immatériels, transparente, qui traquerait le mensonge, qui ne serait pas une autorité puisqu’elle serait une justice universelle, la même pour tous les hommes.

Ne sommes-nous pas capables, toutes nations et civilisations réunies, de définir pas à pas une justice juste, qui s’impose sans autorité, par séduction et raison ?

Je suis convaincu que oui.

Et les délinquants ? On en fait quoi sans autorité ?

Ils devront affronter la honte, un poids mortel si elle fait face à la sagesse.

Bien à vous. H. Dumas

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Démocratie et corruption

La corruption, dans l’esprit du public et du législateur, est un acte strictement économique.

Deux définitions sont données sur le net :

La corruption active, qui se manifeste lorsqu’une personne, physique ou morale, offre, promet ou donne, directement ou indirectement, un avantage quelconque à un agent public ou à une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public, dans le but d’influencer son action ou sa décision.

Il peut s’agir par exemple d’influencer une personne publique – via des cadeaux, promesses ou autres avantages – dans le cadre d’un appel d’offre pour qu’elle choisisse une entreprise plus qu’une autre.

Ce type de corruption est une infraction pénale grave, régie par des articles spécifiques du code pénal. Cette pratique illégale peut prendre diverses formes, allant des cadeaux aux voyages en passant par des promesses plus subtiles d’avantages futurs. On parle de corruption « active » car il y a un acte spécifique : celui de proposer une compensation en l’échange d’une action.

La corruption passive, qui se caractérise par l’acte d’un agent public ou d’une personne exerçant une fonction ou un mandat électif public qui sollicite ou accepte, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des cadeaux ou des avantages de toute nature pour accomplir, retarder ou omettre un acte de sa fonction ou facilité par sa fonction.

Cela inclut les situations où l’agent public reçoit des avantages pour agir contre l’intérêt du service public ou pour favoriser des intérêts privés. Le droit pénal qualifie ces actes comme des infractions graves.

A l’inverse de la corruption active, il ne s’agit pas de faire une proposition délictueuse mais d’accepter une proposition en connaissance de cause. L’auteur a une fonction dans les pouvoirs publics – contrairement à l’autre type de corruption qui condamne des personnes travaillant dans le secteur privé.

Rien sur la corruption démocratique !!!

Pourtant, la démocratie est bien le système structurel par lequel nous considérons que notre société veille et agit pour l’intérêt collectif, dans toutes ses dimensions.

Dans ces conditions le vote ne peut qu’être déterminé par l’intérêt collectif.

Or, nul ne me contredira si j’affirme que le vote est, à 99%, déterminé par un intérêt personnel, soit direct par exemple l’octroi d’un emploi ou d’un logement, soit indirect par exemple la promesse de règles législatives favorisant des intérêts personnels ou catégoriels.

Les partis politiques et leurs programmes sont une litanie de propositions personnelles ou catégorielles, le plus souvent contradictoires par rapport à l’intérêt collectif.

Conclusion, la corruption est le moteur principal de nos démocraties.

L’écrasante majorité des électeurs considère normal de donner sa voix à celui qui leur apporte le plus d’avantages personnels, elle est totalement indifférente à l’intérêt collectif.

L’écrasante majorité des hommes politiques considère normal de chercher des voix à l’aide de promesses directes aux électeurs, aux groupes d’électeurs, aux membres de leurs partis politiques, sans aucun souci pour l’intérêt collectif.

Par exemple, l’intérêt collectif n’est pas d’avantager les incapables au détriment des capables, c’est l’inverse, mais il ne faut pas le dire. Claironner l’empathie comme moteur constructif d’une société, et non comme un devoir d’abord personnel puis collectif mais dans la mesure des possibilités, est la règle. C’est corrompre les délaissés pour qu’ils déterminent leurs voix.

Notre démocratie n’est qu’une vaste fumisterie corruptive. Nul ne peut ou ne veut gérer en bon père de famille le bien collectif, la vie collective, que ce soit du côté des électeurs ou des élus.

Cela dans l’indifférence générale de tous les garde-fous existants, y compris de ceux qui se parent du nom de « Justice ».

Comment peut-on sortir de là et aboutir à une démocratie véritable du type de celle qui existe en Suisse ?

La solution n’est pas seulement structurelle, elle est aussi éducative, et l’éducation ne découle pas que de l’enseignement mais aussi de la compréhension du vécu.

Le nerf de la guerre ce sont les sous, l’économie.

Un Etat qui dépense et s’octroie le droit de voler dans la caisse de ses administrés pour régler ses dépenses, surtout quand elles dérapent, n’est pas un Etat digne de confiance, moral. C’est donc un Etat qui prédispose à la corruption démocratique.

Il existe une solution simple pour à la fois régler ce problème et éduquer les électeurs.

C’est le vote par référendum de l’impôt, tous les deux ou trois ans, qui impliquera que seront mis aux manettes ceux dont le projet d’impôt aura été ratifié par le vote.

Pas le vote du budget, qui lui sera établi en fonction de l’impôt voté.

Le vote des deux ou trois impôts essentiels directs et indirects.

Cela obligera les élus à expliquer l’usage de ces impôts avant vote, puis à l’appliquer, sans possibilité de modification. Toutes les taxes mineures, génératrices enthousiastes de corruption, seront abolies.

Plus besoin de Bercy nous imposant ses lois, ouf…

C’est simple et incontournable, c’est l’assainissement qui permettra de penser et d’œuvrer exclusivement dans le cadre des intérêts collectif, sous surveillance de la population qui devenant décideuse, s’éduquera, se responsabilisera.

Bien à vous. H. Dumas

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Oui la démocratie est le meilleur système. Oui mais… Bercy…

La démocratie est à la politique ce que le marché est à l’économie, c’est à dire une organisation structurelle dont la base est la liberté.

Est-ce à dire que ce type d’organisation serait une sorte de culbuto qui, quoiqu’il arrive, retomberait toujours du bon côté ? Non.

Que ce soit en économie ou en politique il est toujours des êtres de pouvoir qui, pour augmenter sans limite leur propre liberté, abuse du pouvoir et sont prêts à soumettre la liberté des autres. Or, sans liberté, pas de démocratie.

Notons qu’une collectivité raisonne globalement. Elle aime et souffre globalement, se révolte ou adhère tout aussi globalement. En réalité, elle n’est pas si différente dans son émotionnel de chacun de nous.

Une collectivité peut donc être flattée, abusée, et se croire en sécurité. Ou, au contraire, elle peut être malmenée, bousculée et alors désespérée s’engager dans des voies sans issues, toujours comme chacun de nous.

On peut dire qu’actions et émotions sont une résultante naturelle, vécue aussi bien individuellement que collectivement, liée aux décisions prises, qui s’exprime sous la contrainte des structures qui les englobent.

De cela découle qu’une collectivité que l’on désespère peut avoir des réactions incohérentes, dangereuses, suicidaires, tout comme un individu désespéré.

C’est ainsi que les allemands, désespérés économiquement par leurs vainqueurs, se sont jetés logiquement dans les bras d’Hitler qui leur promettait non seulement une amélioration mais aussi un avenir radieux.

Donc, quand une démocratie dérape il faut se poser la question des responsabilités de celui ou de ceux qui ont pu la conduire, en la trompant, dans une situation de désespoir, de dérapage.

Ce motif de dérapage n’est pas une fatalité, aussi bien le groupe à pu se saborder lui même par erreurs accumulées où veuleries. On ne le sait qu’après s’être posé la question. Il faut donc impérativement se la poser pour connaitre les remèdes à appliquer.

Aujourd’hui, en ce qui nous concerne :

Force est d’admettre que la France est un groupe en mal-être, sur le point de sacrifier les libertés et la propriété — leur socle — peut-être même la démocratie.

Le coupable est Bercy.

Bercy qui a accumulé une dette objectivement désespérante, qui a relayé et crédibilisé une atteinte aux droits de propriété dévastatrice des libertés, qui a maltraité la France qui travaille au profit de celle qui profite sans morale.

Les dégâts sont tels que nul ne pourra les réparer sans un effort colossal, qui ne peut que porter sur les faibles, comme à la guerre, puisqu’on aura besoin des forts pour remonter la pente. Ces conséquences sont inaudibles…

Donc notre démocratie va dans le mur.

Après il sera top tard pour juger Bercy et pour traiter la maladie. Si l’on veut éviter le pire, seul un procès de Bercy et un jugement aujourd’hui permettront de faire le deuil de ce qu’était la France et lui permettre de redevenir une nation crédible.

Le procès de Bercy est essentiel. Nous devons l’exiger, aujourd’hui.

Bien à vous. H. Dumas

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La liberté, cette force qui définit la vie.

Le pouvoir a pour ambition de maitriser la liberté, d’installer l’ordre, évidemment à son profit, toujours en arguant de l’intérêt commun.

Mais il y a une constante dans le temps : le pouvoir perd, la liberté gagne, toujours.

La force de la liberté est phénoménale, seule la mort peut la vaincre, à supposer qu’elle ne soit pas immortelle, hors rien n’est moins sûr.

D’ailleurs, les tenants du pouvoir, depuis toujours, finissent tous par prétendre qu’à ne pas accepter leurs dictats délirants, nous allons provoquer la fin du monde, donc la fin de la liberté.

Mais, la liberté n’est pas toujours — elle n’est même que rarement — factuelle, elle est en réalité souvent simple sentiment, espoir, ressenti, fantasme, c’est pourquoi elle ne peut pas être enfermée, embrigadée, soumise.

Dès qu’il y a vie, il y a quête de liberté, tant et si bien que c’est cette recherche de liberté que certains pensent pouvoir trouver en contraignant les autres.

Les dictateurs sont de grands libertaires à leur service exclusif. Quand les soumis espèrent acheter la liberté par leur soumission.

La liberté est donc la vie elle-même, ou la vie n’est que la part de liberté qui irrigue nos esprits, en dehors d’elle, avant elle, après elle, il n’est que la mort.

L’égalité et la fraternité ne sont que du menu fretin en comparaison de la liberté, elles sont juste là pour ne pas effrayer.

Quand un pays se meurt, c’est qu’il n’a pas su laisser sa place, pleine et entière, à la liberté. C’est que des libertés sont devenues trop puissantes et ont acquis ou tenté d’acquérir encore plus de liberté par la soumission de la population de ce pays.

L’équilibre des libertés est essentiel, mais il ne se décrète pas, il s’établit naturellement par le jeu de ceux qui la possède : les vivants, et de ceux qui la perdent : les morts.

La liberté n’a pas d’empathie, c’est le problème, et il est de taille, presque rédhibitoire.

Peut-on être juste et libre ? Je crains que non, que la liberté, de l’esprit ou du corps, soit indifférente, qu’en tant que vie la liberté se soucie peu de la mort.

Peut-on défendre la liberté des autres ?  Là aussi je crains que non. Il est possible que, ponctuellement, un certain nombre d’hommes puissent penser qu’il est de leur intérêt de lutter contre un danger attentatoire à leur liberté, mais le danger passé ne leur apportera pas la certitude d’être libres. C’est cette relativité qui rend difficile les « combats pour la liberté ».

En réalité, la liberté ne peut être qu’individuelle, puisqu’elle est la vie.

Combattre et résister pour elle c’est tout simplement vivre. L’armée des morts-vivants est celle de ceux qui acceptent la soumission en échange de quelques breloques.

J’ai aimé passionnément la liberté, la vie. Elle s’est laissé apprivoiser quelques fois, rarement, la plupart du temps je l’ai rêvée et elle n’apparaissait que pour que le rêve puisse continuer.

Certains pensent que la retraite est l’époque de la liberté. Je suis convaincu du contraire, c’est pourquoi je ferraille encore dans la lutte pour la vie, pour la liberté.

Bien à vous. H. Dumas

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La terreur fiscale n’a pas suffi

Evidemment, les comptables des hommes de l’Etat, leurs sbires de Bercy, savent depuis longtemps qu’ils vivent, et nous font vivre, largement au-dessus de nos moyens.

Mais bon, les beaux restes de notre richesse d’occidentaux pillards les rassuraient. Ils se sont donnés totalement aux usuriers du monde. Ils ont vécu, et nous avec, sans baisser leur train de vie, en empruntant.

Les prêteurs sont avides de garanties. Ils leur donnèrent nos vies en garantie. C’est-à-dire nos biens, notre richesse, notre travail, nos économies, ce qui nous fait homme en plus de notre corps et de notre âme.

Pour apporter la preuve de ce don aux prêteurs ils ont établi la terreur fiscale. Ils se sont fait passer pour des durs capables de nous faire cracher le remboursement de toutes les dettes les plus folles, et plus.

Le résultat n’est pas brillant. Ils sont en faillite avec plus de 3 000 milliards de dettes affichées, le triple dissimulées. C’est sans issue, c’est structurel. Non modifiable.

Le carnage est immense.

Je suis loin d’être le seul à avoir été jeté en pâture à la population parce que traité de « fraudeur fiscal ». Alors qu’aucune preuve n’est apportée à ce sujet et qu’au contraire j’ai toutes les preuves de ma rectitude fiscale.

La justice – terme ambigu – a scellé mon sort, contre toute réalité. Les magistrats partagent peut-être l’idée de la nécessité de la terreur fiscale, je ne sais pas. Sûr qu’ils sont globalement adeptes de la terreur en échange de l’ordre, quel qu’il soit. L’histoire en est le témoin. C’est leur métier.

Sachez que le statut décrété de « fraudeur fiscal » vous exclut de la société.

Vous pouvez dire aurevoir à vos relations. En fait même pas, elle se dérobent avant que vous ayez le temps de les saluer.

Idem pour vos clients. Et encore pire pour vos relations avec les politiques et les fonctionnaires qui, eux, considèrent que vous portez directement atteinte à leur statut, à leurs revenus, en étant réputé « fraudeur fiscal ».

Votre exclusion de la société est totale. Et pourtant, ce n’est pas vous le voleur, ce sont eux…

Si comme moi vous avez la prétention de résister, alors là, vous êtes considéré comme un terroriste, tous les coups contre vous sont permis, les pires.

Toutes les portes se ferment, évidemment en premier les banques, puis les administrations, vous perdez votre droit au travail, vous devenez un marginal qui ne peut plus vivre qu’en marge.

Cela peut-il changer ?

Certainement. Cela changera. Mais pas dans le calme et la raison.

Cette situation d’un Etat qui vit à crédit, dont les largesses débordent des poches des hommes de l’Etat sous forme de broutilles que se partagent les glaneurs professionnels, est non seulement acceptée mais voulue par la majorité.

Tous croient qu’ils profitent du déficit. Ils rêvent. Ils vont le payer. Qui d’autre le paierait ?

Ils ne vont pas aimer. Ils vont se révolter. C’est con de se révolter contre soi-même. Con et violent. La violence de l’extrême, car c’est de l’extrême dont nous parlons. Le bout du bout de l’insouciance, de la veulerie, de l’absence de courage, le bout qui tue, qui explose tout. Le bout de l’addiction, de la drogue.

Après la mort est la résurrection. Celle que ma génération a connue, qui a fait suite à l’enfer des quatre ans de guerre et des dix ans de démagogie qui l’ont précédée.

La résurrection de la vérité, que nous avons cru définitive, simplement logique, alors qu’elle était exceptionnelle tant l’homme est naturellement un tricheur, mauvais joueur et dangereux.

Les affublés du titre de « fraudeur fiscaux » sont morts pour rien. Tout comme, ici ou ailleurs, ceux qui se dressent contre le mal et qui disparaissent, pour rien.

Un monument dans chaque bourgade aux morts contre le fisc, contre la dérive constante de l’argent public, contre la corruption électorale qui achète ses voix avec le sang des pillés par le fisc, ne servirait pas plus que ceux de la guerre de 14/18 qui n’ont pas empêché la suivante.

Désolé, je suis écœuré… et c’est définitif : la terreur fiscale n’a pas suffi, il va falloir que nous supportions la guerre lancée par les faussaires, que nous assumerons obligatoirement. Quel gâchis la majorité…

Bien à vous. H. Dumas

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La taxe lapin

Enfin du sérieux. Attal s’attaque au déficit de la sécurité sociale

Erreur potentielle d’orthographe ? Certains disent que « lapin » étant ici utilisé comme adjectif qualificatif s’accorderait avec le sujet. Il s’agirait donc de « la taxe lapine », que nous a concoctée notre Premier Ministre. On aimerait l’avis de l’Académie Française… pour lever toute ambiguïté.

Pour éviter cette difficulté M. Attal aurait pu parler de « l’Impôt lapin », mais alors, les Français, réputés moqueurs, chanteraient peut-être « l’impeau de lapin ».

Ne plaisantons pas avec cette nouvelle taxe, qui occulte la guerre en Ukraine, en Israël, la dette de 3 000 Md€, la crise du bâtiment, etc… ce qui est bien normal.

Donc rêveur et sautillant, chantonnant dans les prés, le patient va, oubliant son rendez-vous chez son médecin traitant. Peut-être est-il un chaud lapin détourné par une promesse de bonheur ?

Nul ne le sait, toujours est-il qu’il rate son rendez-vous, laisse son médecin cinq, dix, trente minutes, seul dans son bureau, sans pouvoir recevoir son prochain patient pour lequel l’heure de consultation n’est pas encore arrivée.

Chez mon médecin à moi, les absents : personne ne s’en aperçoit. Chacun attend son tour pendant une demi-heure à une heure, s’il manque un patient, tant mieux, ça fait moins d’attente pour les autres.

A partir de demain, si le Conseil constitutionnel entérine la loi, celui qui n’est pas à son rendez-vous paiera une amende de cinq Euros. Une bonne après-midi de consultation sera celle où aucun rendez-vous ne vient. Il suffira alors de prendre ceux qui viennent sans rendez-vous, et d’indiquer à Doctolib la liste de ceux qui ne sont pas venus.

Tout cela suppose que la sécu rembourse la taxe lapin.

Où alors ce serait créer une terrible injustice de taxer les mémoires défaillantes, on en conviendra. Car l’amende suppose une intention coupable, comment la déterminer, M. Doctolib.

Doctolib, parlons-en. Je me demande si cette idée fumeuse ne vient pas de lui, qui nous a déjà privé de la charmante voix des secrétaires médicales, qui nous colle des rdv à six mois, avec un généraliste qui petit à petit se transforme en robot, en « référant ». Alors que celui de ma mère, qui l‘a accouchée à la maison, à l’époque, a accepté d’être mon parrain, il avait une centaine de filleul…

La taxe lapin : c’est bien. Un putain de calcul… mathématique…

C’est ce que le pays attendait d’un nouveau gouvernement. Une réforme en profondeur, taillée en pointe.

Le reste peut attendre.

Et puis, qui cette réforme peut fâcher ? En dehors des amnésiques chroniques, pris en charge par la sécu ?

Les mal-élevés ? Attention, ils vont se syndiquer et se retourner contre l’Education Nationale pour faiblesse éducative, et demander des indemnités, que la justice va leur accorder largement, normal. A-t-elle besoin de problèmes complémentaires, l’Education Nationale ?

Et si le patient distrait ne parlait pas notre langue, n’avait pas le même fuseau horaire dans ses traditions communautaires ? Il faut prévoir un recours pour lui, au Tribunal Administratif.

Aussi le petit rabais des amendes de circulation, 10% si on paie dans le mois.

Un truc que je n’ai pas complètement compris : c’est le patricien ou la sécu qui touche les 5 balles ?

Comme pour tout ce qui est législatif, tous les jours, voire toutes les heures, il faut attendre que la loi ou le décret soit définitivement promulgué pour en saisir toute la complication.

Donc ne simplifions pas ce magnifique projet qui a de grandes chances à l’arrivée d’être beaucoup plus fourni que ce qui nous est annoncé.

Par exemple, le patient arrivant à l’heure, par mesure d’équilibre, se verrait recevoir une remise pour bonne conduite…

Ou encore, la punition pourrait se transformer, pour les indigents, en minutes d’intérêt général…

Nous reparlerons certainement de ce chantier titanesque du gouvernement Attal.

Bien à vous. H. Dumas

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L’Etat intrusif, malveillant et maltraitant, est-il une fatalité ?

Cette question me hante.

Evidemment, quand je dis « l’Etat » je ne perds pas de vue que l’Etat n’existe pas. Simplement, la formule est plus facile d’utilisation que « Les hommes de l’Etat » qui, eux, existent bel et bien et sont l’objet de ce billet. Il fallait que cela soit dit, une bonne fois pour toute.

Sauf nécessité ponctuelle, les hommes que nous sommes n’ont nul besoin d’être sous influence d’un pouvoir quelconque. Chacun possède en lui, à sa mesure, les moyens pour vivre en autonomie, de la même façon qu’il est apte, en cas de nécessité, à participer à des regroupements ponctuels visant un intérêt collectif vital.

Ceci posé, force est de constater que les pouvoirs sont toujours là, sous-jacents, prêts à enrôler les distraits ou les confiants.

Je dirais qu’il y a quatre pouvoirs : économique, politique, moral et scientifique. Que ces quatre pouvoirs se haïssent, tendent à recruter pour s’imposer, pour dominer.

Qu’avons-nous à notre disposition comme outils pour éviter d’être happés par un de ces quatre pouvoirs, en devenir l’esclave, le pion, le mercenaire, avec toutes les aliénations que cela implique ?

Nous n’avons que deux outils, c’est peu : notre intelligence et la propriété privée.

Notre intelligence nous est peut-être, sans doute, donnée à la naissance, mais en graine. Elle ne peut s’exprimer qu’après avoir été cultivée, entretenue, développée. Et, ce n’est pas une mince affaire. C’est aussi un risque de captation pendant ce développement de la part d’un des pouvoirs.

Contrairement à l’idée largement répandue, nous sommes seuls face à cette tâche, la plupart des aides au développement de notre intelligence exigent en échange la soumission, sont liées à un des pouvoirs et roulent plus pour lui que pour nous.

La propriété privée est notre abri. L’environnement sacré, normalement inviolable, où nous sommes libres de penser, libres de faire appel à notre intelligence pour nous connaître, prendre conscience de nos facultés, de nos possibilités, analyser les situations pour pouvoir agir à notre profit sans interférer dans celui des autres.

Les pouvoirs malveillants et maltraitants cherchent à envahir notre intelligence par le mensonge et la propagande, à laminer notre propriété privée par la force en prétextant sa potentielle inégalité.

Dans ce contexte, que faire ?

La retraite dans le désert, la vie en ermite en compagnie de deux ou trois chèvres, sont la tarte à la crème de la solution, inappropriée et lâche.

Faire face est beaucoup plus complexe et dangereux, mais vital.

Cela passe par l’analyse des quatre pouvoirs. Enfin, le ressenti, parce que l’analyse demanderait à lui seul une vie de réflexion pour chaque pouvoir.

Le pouvoir politique

Son but est de permettre la vie en commun pour tous. Son outil est la force, c’est aussi son problème car elle lui permet d’éliminer toute opposition, donc toute limite. On comprend aisément qu’il doit être très encadré, c’est vital.

Le pouvoir économique

Son but est matériel, pragmatique. Son outil est la séduction, sa force les consommateurs. Il est prêt à tous les mensonges pour les séduire, eux ne demandent que ça. Il devient négatif lorsqu’il transfère les richesses abusivement. Son tueur est le crédit qui facilite les transferts abusifs. Son ennemi est en même temps son moteur, c’est l’envie.

Le pouvoir moral

Son but est ambivalent. Il prétend toucher à tout, être capable de réguler toutes nos pulsions, de les classer, de séparer le bien du mal. Au départ, s’il est sincère, cela parait possible. Mais, plus le départ est sincère, plus son poids va entrainer des dérives obscurantistes, exposer ses officiants aux risques d’abus. Sa raison d’être implique la soumission et la globalité, il ne peut pas partager au risque de ne plus être le guide unique qu’il pense être, qu’il veut être.

Le pouvoir scientifique

Son but est la compréhension, qui le plus souvent avance en supprimant l’acquis au profit du conquis. Chaque étape est douloureuse, elle engloutit le passé, est dominée par la fragilité du présent.

Le pouvoir scientifique est une foire d’empoigne peu propice au pouvoir, qui la plupart du temps s’associe à un ou à tous les autres pouvoirs.

Un tableau peu inspirant

Comment, après ces ressentis, mettre en place une stratégie personnelle ou collective pour que tout cela vive en bonne intelligence ?

C’est très difficile, c’est ce qui permet aux indélicats de tous bords de capter l’un des pouvoirs et de faire suer le burnous aux autres.

Aujourd’hui le pouvoir politique, celui des hommes de l’Etat, élus et fonctionnaires de la technostructure, est quasi absolu.

Il domine par la force d’une loi constamment falsifiée par lui — non conforme à notre constitution — les trois autres pouvoirs.

Ce déséquilibre entraine la situation en titre de ce billet : la prégnance de l’intrusion, de la malveillance et de la maltraitance.

Ce n’est donc pas une fatalité, mais bien une dérive dont les responsables doivent être dénoncés, arrêtés et sanctionnés. Commençons par leurs hommes de mains : Bercy, très affaiblis aujourd’hui.

Le reste suivra naturellement et nous retrouverons notre statut légitime d’hommes libres à l’intersection des quatre pouvoirs, respectables s’ils sont contenus.

Bien à vous. H. Dumas

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Il ne faut jamais désespérer : ni de la justice, ni des hommes

Le 4 juillet 1940, un Tribunal Militaire à Toulouse, composé des généraux : Boris, Philippe, de Charry, Sivat, Lafontaine et Loubard, a condamné le Général de Gaulle pour refus d’obéissance et incitation à la désobéissance.

Par un arrêt du 25 juin 1945, La Cour d’appel de Toulouse annulera cette condamnation.

Le 2 août 1940, un autre Tribunal militaire à Clermont-Ferrand, composé des généraux : Frère, Noël, Etcheberrigary, Langlois, Bérard, de la Laurencie et de la Porte du Theil, a condamné le Colonel De Gaulle à mort par contumace.

Par un arrêt du 11 janvier 1945, La Cour d’appel de RIOM, annulera cette condamnation.

Certains des magistrats militaires ayant participé à ces condamnations seront résistants.

Certes la situation était exceptionnelle, les personnalités aussi, alors que nous ne sommes que du menu fretin. Mais chacun sait que l’exemple vient d’en haut.

Alors on peut espérer…

Surtout quand, comme moi, on est né le 2 août 1944. Bon, d’accord, cela n’a pas de rapport avec la condamnation du Général de Gaulle, mais convenez que pour la mémorisation de la date, je suis avantagé…

Plus sérieusement

La justice peut être prise à contrepied, les évènements peuvent avoir une certaine direction, erronée, puis se retourner, sans pour autant que la situation soit extrême comme dans le cas d’une guerre.

Les rapports entre les Français et Bercy sont dans cette dynamique.

Ils ont confié leur capital commun à cette organisation. Dans ce cadre ils ont cru tout ce que Bercy leur a raconté.

Notamment qu’ils étaient majoritairement — enfin principalement tous leurs voisins — des fraudeurs fiscaux, ce qui compliquait la tâche de Bercy, qui malgré tout veillait au grain et condamnait sévèrement tous ces fraudeurs fiscaux, qu’en conséquence tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes fiscaux.

Et puis patatras, c’est la faillite, et ils vont devoir payer la facture.

Doute dans la tête des Français : mais alors, si ce ne sont pas les fraudeurs fiscaux qui nous ruinent, ne sont-ce pas tout simplement Bercy et ses potes qui nous pillent ?

Petite idée deviendra grande, car la situation ne va pas s’améliorer.

Lorsque tout sera clair dans la tête des Français, qu’ils auront compris que Bercy promettant le beurre et l’argent du beurre c’est une escroquerie, que Bercy n’est que la vitrine et le bras armé des politicards vivant à leur crochet, peut-être prendront-ils la mesure de la maltraitance dont ils font l’objet de la part des hommes de l’Etat, des hommes du pouvoir.

Se jetteront-ils dans les bras d’un pouvoir encore plus maltraitant ? Ou, au contraire, comprendront-ils que le pouvoir — toujours maltraitant — doit être cantonné au minimum ? Même si cela oblige chacun à être plus responsable de lui-même.

Nul doute que dans le deuxième cas, ceux qui, comme moi, auront lutté pour faire barrage à Bercy, pour alerter les Français de la situation, seront réhabilités.

Rêvons, le rêve atténue la souffrance…

Bien à vous. H. Dumas

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Ils ont peur, parce qu’ils savent…

Nos hommes de l’Etat ont peur.

Ils savent que tout le monde va bientôt savoir… dans sa chair.

Ils savent que la faillite est non seulement certaine, mais que leurs soutiens, leurs fonctionnaires et leurs lèche-culs, vont morfler.

Ils savent que les « fraudeurs fiscaux », dont ils nous rabâchent les oreilles, n’existent pas, que les capitaux qu’ils guignent peuvent partir dans l’instant, que ne restera que le menu fretin qui sera bien loin de pouvoir payer la facture.

Ils savent que le départ du capital, c’est la glissade vers le fond du trou.

Ils savent que d’avoir laissé libre cours aux gouts de pillage de la population, de lui avoir laissé imaginer que quand elle le déciderait il lui suffirait de prendre à ceux qui auraient pour payer les folies d’un peuple insouciant et festif, était suicidaire.

Ils savent que leurs affidés vont se retourner contre eux violemment, peut-être les tuer.

Ils savent que ceux qu’ils ont harcelés, maltraités, ne bougeront pas le petit doigt pour les aider, alors qu’ils sont la seule force vive qui vaille.

Ils savent que c’est la fin pour eux.

Alors ils jactent à tout va, comme Macron. Ils se retournent dans leur veste comme Le Maire qui, si instable dans ses idées, n’a pas le temps de retourner sa veste, est obligé de se retourner sur lui-même à l’intérieur.

Ils jouent au shérif, comme Darmanin qui fait semblant de porter des coups terribles aux trafiquants de drogue, alors que c’est l’Allemagne qui va les ruiner en libéralisant les drogues douces, laissant nos banlieues sans le sous, mais avec les habitudes du luxe que procure l’argent facile.

Alors ils continuent à coup de fausses annonces.

« Nous ne toucherons pas aux retraites ». Les retraités seront évidemment les premiers ruinés par la chute de la monnaie.

« Nous ne toucherons pas aux soins ». Trop tard, ça ne marche déjà plus.

« Nous ne toucherons pas à ceci, pas à cela, pas d’impôt supplémentaire ». Ah bon ?

Mais rêvent-ils ou mentent-ils encore ? Ils ne maîtrisent déjà plus rien, ils sont le pont de Baltimore.

Trop tard hélas pour :

Refaire la constitution.

Enlever le pouvoir sur l’argent de la nation des mains des élus. Ils en font un usage délirant pour acheter leurs élections à coup de cadeaux sans retour. Le donner à un structure initiée, type « la préfectorale », avec des fonctionnaires responsables des résultats sur leurs fonds propres.

Réaffirmer solennellement la priorité de la propriété privée, incluant évidemment le capital. Privatiser les soins, les transports, l’énergie, etc…

Inclure des cours d’économie dès les petites classes, pas des cours d’égalitarisme aveugle, des cours de droit à l’égalité par le travail.

Ce qu’il ne faut pas faire

Anticiper la violence qui va naitre de tous les mensonges passés en la canalisant vers un ennemi extérieur. Hélas, c’est ce qui se prépare.

« Mourir pour des escrocs, pas d’accord, même de mort lente… »

Bien à vous. H. Dumas

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Quand le piège de l’Etat maltraitant se referme

La maltraitance commence par la domination partielle et a pour but la domination totale. Elle se suffit à elle-même, elle n’a ni raison ni limite.

La maltraitance peut être le fait d’un individu sur un autre, aussi d’un groupe d’individus, enfin et le plus souvent de l’organisation sociale sur l’individu.

C’est cette troisième forme qu’évoque ce blog, contre laquelle je me bats depuis l’enfance : la maltraitance de l’Etat contre l’individu. Elle apparait inévitablement lorsque l’Etat dépasse les stricts besoins de la nation et se mêle de la vie personnelle des individus. Elle se cache évidemment. Toujours derrière une cause noble.

Ce sont toutes ces caractéristiques qui rendent la maltraitance meurtrière et si difficile à dénoncer, à percevoir, aussi bien pour le maltraité que pour les témoins, et donc à combattre.

Prenons pour exemple l’enseignement, qui fut pour moi mon premier contact avec la maltraitance et ma première lutte, perdue.

Pour mémoire rappelons l’époque où l’église avait l’exclusivité de l’enseignement, où la maltraitance y était monnaie courante, dissimulée derrière l’obligation de croire en Dieu et dans les règles édictées par les hommes de Dieu.

Par un de leurs soubresauts, accidents de l’histoire, les Français se sont débarrassés, lucidement ou accidentellement je n’en sais rien je n’y étais pas, des curés et de leurs écoles à la fin du XIXe siècle.

Les instituteurs ont alors été chargés d’une mission individuelle visant à enseigner au plus grand nombre, mais aussi à sélectionner les meilleurs. Souvent isolés, leur mission n’avait pas d’autre but ou d’autre contrainte, si ce n’est aussi de combattre la propagande ecclésiastique par le droit à la liberté individuelle, grâce au savoir.

Michel Talagrand, le récent  lauréat du prix Abel explique : « Mon grand-père est né dans une famille nîmoise extrêmement pauvre. Il a eu une marâtre absolument ignoble qui devait gérer une flopée de gosses, et qui, c’est peu dire, était tout sauf tendre avec eux. Il s’est enfui de chez lui dès qu’il a pu. Il a fait tous les métiers possibles et imaginables. Il a été mineur, boucher, et maçon. Il a fini par trouver un poste à la SNCF qui l’a sorti de la misère. Mais il était quand même très pauvre jusqu’à la fin de sa vie. Et la difficulté, c’est que tout le monde lui conseillait de mettre son fils au travail pour alléger les fins de mois. Mon père a eu un instituteur intelligent qui est allé voir mon grand-père et a dit que mon père était un étudiant exceptionnel et qu’il fallait absolument le laisser à l’école. C’est ce qu’il a fait et mon père a fini par devenir agrégé en mathématiques. Si mon grand-père n’avait pas écouté l’instituteur, nous ne serions pas en train de parler aujourd’hui »

Cette époque a été éphémère. Très rapidement l’enseignement, d’un rapport entre individus, est redevenu une machine à dogme où, simplement, les hommes de Dieu ont été remplacés par les hommes de l’Etat.

L’Etat devenant lui-même l’abstraction suprême. Le nouveau Dieu auquel on doit croire et à qui on doit faire preuve d’allégeance.

Dans ma jeunesse, en 1955, cette fatalité se mettait en place, elle a abouti au pire :

  • À Parcousup qui a définitivement éradiqué la liberté d’apprendre.
  • À une organisation collectiviste qui a, sous couvert du respect du plus grand nombre, complètement annihilé les rapports humains individuels indispensables entre l’enseignant et l’élève, au profit de combats structurels entre forces collectives.

La mise en œuvre balbutiante de ce dérapage mortel était déjà une souffrance pour l’élève que j’étais, dont les résultats étaient directement liés à l’humanité de mes professeurs.

Heureusement pour moi, à l’époque le diplôme n’était pas le seul outil de classement social. Les traces de la guerre étaient encore présentes et le courage, l’engagement, la noblesse de cœur, l’intégrité, avaient leur place dans ce classement. Le corporatisme en avait pris un coup sur la casquette pendant la guerre.

Revenons à la société d’aujourd’hui.

L’Etat, cette abstraction aux mains des hommes de l’Etat, s’est imposé globalement comme le vecteur de notre vie, le guide de nos pensées, dont les dogmes nous sont imposés religieusement.

Tous croient en l’Etat. Or l’Etat disait très justement Louis XIV « c’est moi ». Ce n’était en effet que lui, ce n’est que « les hommes de l’Etat », rien de plus.

C’est à dire un dérapage de l’acceptation de soumission du plus grand nombre à ceux qui sont missionnés pour gérer ponctuellement des problèmes demandant une action groupée.

Ce dérapage, cette extension anormale du mandat de pouvoir, n’est pas naturel. Il ne peut exister que par une manipulation des hommes de pouvoir, une perfidie de leur part, évidemment assise sur la maltraitance.

La maltraitance a donc sa raison, voyons comment elle aboutit.

Très simplement. Les hommes de l’Etat, sous couvert de l’intérêt collectif et de la protection des individus, édictent une somme illimitée de règlements ou lois qui enferment les individus dans un filet immobilisant. Eux-mêmes s’en dispensant évidemment. Les citoyens inévitablement bougent et sont pris dans le filet.

Interviennent alors les magistrats, qui se font appeler juges, mais qui sont en réalité des forces de l’ordre, un ordre établi par les hommes de l’Etat.

Les magistrats jugent hors toute idée de justice, ils jugent en loi. Ils aboutissent à des condamnations qui souvent sont parfaitement injustes, ou à minima injustifiées.

Ces condamnations sont inscrites sur un registre, et non seulement elles ressortent à chaque rencontre avec les magistrats, mais elles servent d’éléments de domination pour les hommes de l’Etat.

Très rapidement vous devenez votre propre motif de maltraitance pour les magistrats, indépendamment de la réalité de votre vie. Cela du fait de leurs condamnations passées contre vous, qui trop souvent ne sont pas fondées, qu’ils utilisent en boucle pour justifier d’autres condamnations.

La maltraitance va alors s’autoalimenter, et la totalité de l’Etat, c’est à dire tous les hommes de l’Etat qui prétendent le représenter, dès le plus petit niveau — six millions de fonctionnaires — va devenir votre bourreau.

Pour échapper à cette fatalité, une seule solution : la soumission totale. Je vous la laisse…

Bien à vous. H. Dumas

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Confusion entre le patrimoine des Français et la faillite des hommes de l’Etat.

Il faut regarder cette vidéo, elle résume bien la pensée commune largement répandue, depuis la base collectiviste jusqu’à l’élite sans vergogne.

https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/deficit-la-france-sur-le-chemin-de-la-grece_VN-202403220135.html

Ainsi donc :

  • La France serait un pays riche, puisque certains de ses habitants sont économes et accumulent.
  • La faillite serait un état naturel, il suffirait que tout le monde soit en faillite pour qu’elle devienne une règle économique normale.

Je ne sais pas quelles études il faut avoir fait pour être invité à la télévision et pérorer de la sorte. Un mystère de plus.

Car enfin.

La France est effectivement une nation, c’est-à-dire un site dans lequel certains partagent des souvenirs et des valeurs, voire des espérances, communes. Rien ne prévoit, dans cet espace partagé, que ce que possède Martin, ou Lefevre, ou un autre, appartienne dans le même temps à tous. Qu’ainsi, si machin a besoin du bien de truc, il suffit qu’il le prenne.

Permettez, dans ces conditions, que je puisse avoir au moins la liberté de refuser d’être membre de cette nation partageuse, de me faire la malle. Moi et mes biens.

Confondre les économies de chacun avec la faillite des hommes de l’Etat me parait être une vision, disons… malsaine, à minima.

Il faut admettre pourtant que c’est bien ce que disent les hommes de l’Etat à leurs préteurs lorsqu’ils empruntent pour boucher les trous de leurs erreurs financières : « Ne vous inquiétez pas, les Français sont caution pour nous. La majorité d’entre eux, et c’est elle qui a le pouvoir, est favorable à l’idée que l’emprunt que nous faisons chez vous soit remboursé par nos économes, qui bien sûr n’ont aucune légitimité sur leurs économies, qu’ils n’ont pu que voler aux autres, à ceux qui n’ont rien et sont donc les seuls honnêtes hommes de ce pays. »

J’ai beaucoup de mal avec cette rhétorique. Même si, aujourd’hui, je suis du côté de ceux qui n’ont rien.

J’ai été pillé, disons préventivement, par les hommes de l’Etat, avec l’accord de la majorité, des tribunaux, etc… Je ne trouve pas cela vraiment juste. Je n’avais rien volé aux autres…Je trouve même cela incroyablement injuste et je suis dans une très grande colère. Je comprends que nous allons bientôt être tous dans cette très grande colère, je me sentirai moins seul.

La faillite un état naturel« ça me troue le cul » — comme on dit quand on est mal élevé, ou quand on est au maximum de son étonnement au point de ne plus contrôler finement ses réactions…

Oui, effectivement, les valeurs sont mises à rude épreuve. Qui, en ce moment, peut faire la différence entre un meurtre et un exploit guerrier recevant une médaille… lorsqu’il regarde les images liées aux informations… ?

Faire faillite consiste à ne pas payer ce que l’on doit. Effectivement ce n’est pas grave pour celui qui ne paie pas, si la situation fait que personne ne peut le contraindre. C’est effectivement le cas si tous les Etats sont en faillite.

Mais c’est très grave pour celui qui n’est pas payé, non ?

Qui est-il ? En France, assez peu les Français, davantage d’autres pays ou des financiers privés. Je pense que ces derniers comprennent, s’ils ne l’avaient pas compris, que leurs créances ne seront pas remboursées par la France, et cela en pleine conscience. Donc, de façon préméditée.

Nous parlons donc d’une faillite d’Etat frauduleuse.

J’avoue être débordé par le cynisme de ce discours. Démoralisé par la banalisation de meurtres et de faillites au nom de l’Etat. Révolté par les conséquences que je vis en première ligne de cette mentalité.

Bien à vous. H. Dumas

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87,28%

C’est donc le score électif de Poutine.

Démocratie quand tu nous embrouilles… Ce qui est le cas assez souvent, hélas.

Immédiatement, nous revient à l’esprit la république de Weimar et ses élections annonciatrices du pire. Effectivement, la ressemblance est frappante.

Même si certains se mentent en faisant mine de croire que la majorité obtenue par Poutine serait falsifiée, force est d’admettre que, même avec 10 ou 20 % de moins pour tricherie, les Russes auraient porté au pouvoir Poutine, comme les Allemands y ont en son temps porté Hitler.

Ce qui est le plus grave, c’est le motif du vote.

Dans le cas d’Hitler les Allemands sublimaient ce qu’ils pensaient être leur destin sur terre, l’avènement de la race arienne. Dans le cas de Poutine, les Russes subliment ce qu’ils croient être leur destin sur terre, l’âme russe. Deux moteurs de conquête identiques, reposant sur l’amour et l’admiration de soi, justifiant la force pour le faire comprendre et partager aux autres. Deux moteurs qui donnent bonne conscience à un tout bête esprit de revanche, qui le parent des plus beaux atouts.

Il ne s’agit pas de critiquer naïvement les idées d’expansion ou de domination des groupes et des peuples, elles sont inévitables. Mais elles tuent plus ou moins, et ça… c’est à prendre en compte.

L’occident emploie la séduction pour dominer. Ce n’est pas par la force que se répandent la musique, la mode, la culture, la technique, les marchandises, etc… c’est par la séduction. On pourrait dire par l’économie, mais elle n’est que le résultat pratique de la séduction.

L’occident, aujourd’hui, ce ne fut pas toujours le cas, est dans le rapport client et non sujet, sauf en France avec Bercy…. Un client qui se fait éventuellement entuber, ça arrive, mais c’est moins grave qu’un sujet qui se fait embastiller. Il n’est pas douteux que la séduction fait moins mal, moins de morts, moins de dégâts, même si, in fine, il y a quand même domination…

Acceptons que l’idéal serait l’absence de domination, c’est-à-dire l’absence d’appartenance, la conscience d’être tous les membres d’une même humanité et de tenter de vivre en paix, sans frontière, dans le respect des biens de chacun… Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

Donc Poutine.

Ses déclarations sont transparentes, pas de surprise, les Russes sont au-dessus du lot, courageux, sportifs, hétérosexuels, virils, guerriers, etc… Ils le croient, ou font semblant, c’est pour cela qu’ils l’ont élu.

Conclusions, ces gens sont dangereux, tous, pas Poutine tout seul. Nous avons donc très peu de chance d’échapper aux conflits à venir.

D’une façon ou d’une autre, Poutine va d’abord éliminer, bombe ou poison, son Jiminy Cricket en la personne de Zelensky. Personne ne mouftera.

Puis, il s’accommodera d’une partie de l’Ukraine s’il n’a pas tout du premier coup. Le solde se justifiera ultérieurement.

Il va rester en économie de guerre, il ne sait pas faire autre chose.

Il n’est pas pressé, plus tard il agressera ailleurs, mais inévitablement de plus en plus, en accélérant le rythme, jusqu’à l’embrasement total. C’est écrit. Son concept n’a pas d’autre sortie. C’est un serial guerrier à la tête d’un peuple globalement convaincu de son droit à la revanche…alors…

Bien à vous. H. Dumas

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S’aimer ou aimer les autres : l’ahuri de Bercy.

Ils aiment leurs chats, leurs chiens, voire leurs serins, mais ils détestent leurs voisins. C’est en gros le constat auquel je suis arrivé en 14 ans de réflexion à travers ce blog.

C’était il y a deux jours. L’idée que la maltraitance est la base du fonctionnement de Bercy a été soudain pour moi une révélation.

La maltraitance a, il me semble, deux origines possibles :

  • L’ordinaire sadisme
  • Le très sophistiqué narcissisme pervers. Celui qui fait que l’on s’aime passionnément, que l’on aime l’autre modérément, voire pas du tout, que donc on s’arroge le droit de lui imposer par la force ce que l’on pense être son bien ultime : penser et être comme nous, plus que nous.

A partir de ces deux définitions, le mensonge, la lâcheté, la cupidité, l’envie et la jalousie, la vanité, la jouissance sans retenue, le pouvoir en quelque sorte trouvent leur place aisément.

Peut-on éradiquer la maltraitance en aimant l’autre ? C’est ce qu’a tenté un petit bonhomme du nom de Jésus, ou peut-être une bande de philosophes dissimulés derrière ce nom, on ne sait pas… Mais ce dont on est sûr :  ce fût un échec monumental, la construction d’une machine à maltraiter qui a traversé les siècles sans mollir.

Alors… l’espoir est ténu en la matière.

Autour de nous ce ne sont que menteurs, à nous et à eux-mêmes, qui tentent d’imposer leurs égos en prétendant à la responsabilité, à la clairvoyance, au service de l’autre, de tous les autres. Tous adeptes de la maltraitance, se rêvant parfaits, au point de vouloir nous faire comme eux, de gré ou de force, mais plutôt de force…

Poutine impose sa vision et tue à cet effet sans sourciller. L’ahuri de Bercy cumule 3000 Md€ de dettes, nous ruinant pour notre bien, quoiqu’il en coûte.

L’étalon de l’Elysée tour à tour soucieux de l’économie, de l’écologie, de la grandeur, de la solidarité, de notre vie sexuelle, de notre mort, légifère et étouffe nos libertés en toute bonne conscience.

Nos voisins nous dénoncent à ceux qu’ils pensent au service de leurs idées ou envies, ainsi les Martino pullulent, prêts à nous dresser, voire à nous tuer pour nous dresser.

Les complotistes complotent pour leur compte et nous imposeraient bien leurs complots s’ils le pouvaient.

Bernard Cantat tue ses deux femmes et chante encore…

Tout cela est-il désespérant ?

Quand on parle d’amour, et c’est de cela que l’on parle, l’espoir et le désespoir s’entremêlent passionnément.

Seules la tolérance et la liberté sont capables de permettre à l’amour de s’épanouir, de donner le meilleur sans les avatars liés à l’exclusif de ce sentiment vital.

Si Bercy nous aimait : Bercy se ferait discret. Mais Bercy nous hait, Bercy nous maltraite, tous.

Et pourtant la majorité aime Bercy, accepte d’en dépendre. Souhaite que Bercy tue, l’autre évidemment…

Les parents maltraitants reportent toujours la faute sur leurs enfants, que deviendraient-ils sans quelques bonnes torgnoles ?

Il faut sortir de cycle infernal, en prendre conscience est un premier pas.

Le dire autour de soi, se mettre en route pour une croisade visant à dénoncer d’abord, puis à éradiquer ensuite, la maltraitance dans l’organisation de notre société, alors qu’elle en est le moteur actuellement.

C’est cela que je vous propose, que je propose à nos enfants car pour nous c’est trop tard.

Le délit de maltraitance doit être traqué, ce qui peut paraître un comble… et oui… attention au risque d’être maltraitant en traquant la maltraitance…

Je suis trop âgé et manque de moyens pour lancer un mouvement national à ce sujet, mais je peux l’accompagner si un ou plusieurs sont convaincus et se lancent.

Il me semble que la maltraitance est le virus qui nous tue, qui nous empêche de vivre ensemble. La liberté n’a pas à être conquise, son avènement est lié à la simple suppression de la maltraitance, laquelle exclut de fait toute idée de délinquance.

Tout s’enclenche, les solutions sont infinies lorsque l’amour de l’autre remplace l’amour de soi et explose la maltraitance.

N’est ce pas Fournel et Le Maire ?

Bien à vous. H. Dumas

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Corporatisme

Il en est pour croire que le corporatisme protège, que le monopole d’une activité par quelques’uns, qui se disent initiés, est légitime. Ils se trompent lourdement.

Le corporatisme est une entrave à la liberté, il tend inévitablement à protéger la médiocrité ou, à minima, la moyenne.

Alors que la liberté, qui donne sa chance à qui la tente, permet au meilleurs de s’exprimer, sans pour autant qu’il y ait lieu de renier ceux qui échouent et produisent de l’ordinaire.

Le meilleur, l’ordinaire et le médiocre sont un tout qui forme l’humanité. Chacun de nous est tour à tour acteur dans une de ces trois situations, ce n’est pas grave.

Ce qui est grave c’est de perdre la liberté.

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La maltraitance des Français par Bercy et Cie

Ecoutez : je ne sais pas vous, mais moi j’ai été heureux.

Heureux d’entreprendre, de rêver et d’accéder à mes rêves, de les construire, de les faire vivre. Heureux d’avoir des enfants, de travailler, de voyager, de gagner de l’argent, d’en disposer. D’acheter des jouets pour adulte, voiture, moto, bateau… Heureux de vivre et d’être libre.

Aujourd’hui je suis fatigué, angoissé pour l’avenir, j’alterne espoir et désespoir, je dors mal. Mes amis sont dans le même état. Mes enfants peinent, mes petits-enfants aussi.

J’ai l’impression d’avoir perdu ma liberté.

L’humour est devenu méchant, alors qu’il était simplement moqueur et insouciant. Le drame s’impose partout, dans l’information, dans les discussions et dans les actes de la vraie vie.

Je me sens, plus ou moins, englouti par les symptômes de la maltraitance, qui sont :

  • Maux de ventre, nausées, douleurs dorsales.
  • Fatigues inexpliquées, réveils nocturnes et difficultés d’endormissement
  • Maux de tête.
  • Eruptions cutanées.
  • Impression d’être fragilisé, dépendant.
  • Irritabilité et perte de concentration.
  • Impression de privation de mes droits, d’être face à une violation de ces droits.
  • Constat d’entraves systématiques à mes projets, personnels ou professionnels.
  • Je suis destinataire tous les jours de courriers menaçants, agressifs mais officiels.
  • Je m’isole, je me replie sur moi.

On pourrait imaginer que se sont des signes de vieillesse mais, autour de moi, les gens plus jeunes sont dans la même situation. L’âge n’a donc rien à voir à l’affaire. Les quelques moments, rares, où je retrouve l’espoir prouvent que la problématique ne m’est pas interne mais bien externe.

Au terme de ces constats, incroyable je coche toutes les cases des symptômes de la maltraitance.

La question me vient à l’esprit soudainement : Bercy et les hommes de l’Etat ne seraient-ils pas en train de me maltraiter ?

Je me renseigne. Quels sont les traits de caractère des auteurs de maltraitance ?

  • D’abord la domination.

Alors là, en plein dedans. Par un tour de passe-passe, discret et peu visible, Bercy et les hommes de l’Etat ont fini par transformer le mandat que nous leur donnons régulièrement en un pouvoir absolu pour la période visée. Or, un mandat ne donne pas le pouvoir, il confie une mission qui reste sous contrôle du mandant, alors que la prise de pouvoir vise la dépendance des autres.

Bercy et nos élus, plus tout ceux qui les servent, sont persuadés d’avoir légitimement le pouvoir. Pire, ceux qui visent à prendre leur place pensent se battre pour posséder le pouvoir. Nous sommes bien dans la domination malsaine.

  • La perversion narcissique.

Le pervers narcissique a tendance à exagérer ses résultats, il se sent supérieur à tout le monde. C’est un manipulateur, il dénigre son entourage et se place en victime, ce sont les autres qui sont la cause de ses problèmes.

Il affirme être attaché aux valeurs de bienveillance, mais il agit en contradiction avec ces valeurs, cependant il séduit par ses mensonges. Il n’a aucune empathie.

Il pratique donc un double discours, une apparence d’altruisme, une réalité de cynisme. Les victimes se sentent perdues face à ce double discours.

  • L’immaturité

Qui consiste à voir ses intérêts uniquement centrés sur sa personne, accompagnés de l’impossibilité de se mettre à la place de l’autre.

  • L’impulsivité

Par exemple se précipiter pour modifier ses moyens au moindre problème, sans prendre le recul nécessaire pour voir si celui-ci est ponctuel ou au contraire pérenne.

  • La rigidité et la pensée binaire

Qui consiste à voir le monde en deux couleurs, le blanc et le noir, sans aucune possibilité de modulation.

  • L’angoisse d’abandon

On pourrait dire la peur de ne pas être réélu, ou de perdre le pouvoir.

Pas de doute Bercy et Cie cochent, eux, toutes les cases du manipulateur maltraitant.

Soudain tout s’explique

La France et les Français sont tout simplement maltraités, au nom d’un altruisme sans résultat, Bercy et Cie les maltraitent.

Profondément touchés, ils doutent d’eux, ils sont irritables et impulsifs, agressifs et se replient sur eux-mêmes.

Les questions qui se posent :

Comment faire pour ouvrir les yeux du plus grand nombre ?

Comment faire comprendre que notre mal être n’est pas accidentel, ne vient pas d’une faiblesse de notre part, d’un défaut constitutionnel, mais de Bercy et Cie qui nous maltraitent ?

Les questions sont vitales. Les réponses difficiles.

Nul doute qu’il faut nous regrouper, prendre conscience de la situation, l’analyser, la dénoncer devant un tribunal d’exception, condamner les fautifs, retrouver notre dignité et notre liberté, faire en sorte que cela ne puisse plus jamais se reproduire.

Que puis-je faire ? Que pouvons-nous faire ?

Personnellement, rien. Même pas alerter les Français de cette situation tant ce blog est si peu lu, tant les maltraitants m’ont marginalisé.

Là, aujourd’hui, avec ce billet j’ai fait mon maximum. Mais je reste à votre service pour en parler avec vous et organiser une stratégie si quelques’uns sont partants.

Bien à vous. H. Dumas

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Leur regard

Ce matin, devant le JEX du TJ de Montpellier.

Toujours la même histoire. Trésorerie et patrimoine bloqués par Bercy, volontairement et sans raison. Uniquement parce que j’ai dénoncé la falsification de la réalité par les services fiscaux. Falsification ayant pour but de transformer en terrains constructibles des terrains qui ne le sont pas, et pour objectif un redressement indu sur les droits de la succession de ma mère et sur ma donation des biens de cette succession à mes enfants. Un redressement injustifié de 300 000€ qui sera annulé par la Cour d’Appel de Montpellier.

Il restera la vengeance corporatiste de deux redressements fiscaux sur mes sociétés professionnelles, totalement irréalistes, eux aussi falsifiés, organisés pour me tuer et bloquer ma lutte dans le cadre du redressement contesté de la succession et de la donation. Tous les fonctionnaires qui ont eu à connaître la situation l’ont évidemment comprise, tant les preuves sont indiscutables.

Une vengeance qui me taxe de 2,5 M€ indus, une somme considérable.

Nous sommes alors en 2004, j’ai 60 ans. Je travaille depuis 40 ans.

J’ai construit des milliers de m², monté des dizaines d’opérations importantes, travaillé avec des centaines de salariés et des dizaines d’entrepreneurs. J’ai une très bonne réputation.

Du fait des aléas de mon métier, j’ai souffert en traversant les crises cycliques qui vont avec, comme tout le monde, mais je n’ai jamais fait défaut. Je jouis d’une réputation de sérieux, de fiabilité, de compétence, des clients puissants me font une totale confiance. Je gère pour eux des investissements considérables, de plusieurs dizaines de millions d’Euros.

J’ai accumulé un capital, uniquement lié à mon travail et à mes prises de risque, qui n’est pas énorme mais suffisant pour voir arriver la retraite avec sérénité, sans être à la merci des autres ou un poids pour ma famille.

Aujourd’hui nous sommes en 2024, vingt ans ont passé, j’ai 80 ans.

Depuis 2004 tous mes comptes sont bloqués, mes biens hypothéqués, mes banquiers se débinent, la totalité de la fonction publique fait corps contre moi, notamment les services de l’urbanisme ici ou ailleurs. La masse des hommes de l’Etat, ou leurs affidés que j’ai à rencontrer, me savonnent la planche avec une joie non dissimulée.

Mon épouse et moi-même vivons plus que modestement, mais surtout nous vivons sous le regard désapprobateur de ceux-là même qui nous torturent.

Et ça, c’est incroyable. Tout particulièrement chez les magistrats.

Car, légaliste, j’avais de la justice une vision sans doute naïve. Je pensais que les magistrats étaient intellectuellement intègres, compétents, humains, à l’écoute, libres dans leur tête, passionnés par leurs dossiers et l’idée de dire la justice, d’être les arbitres des conflits, donc les détenteurs du lien social et, finalement, courageux.

Or, il n’en n’est rien.

Ils ne sont pas libres, ils dépendent totalement soit de leur hiérarchie, soit de leurs croyances. Ils n’ont pas une once d’humanité, au contraire ils sont blindés et prononcent des peines mécaniques pour des faits de simple non-conformité à la norme, alors que la plupart des déviances qu’ils sont amenés à juger sont bien trop complexes pour être réglées de façon aussi simple.

Ils défendent une corporation, — dont ils sont dépendants — née de l’organisation sociétale qui détruit tout, qui piétine la droiture, la responsabilité, le travail et les biens acquis : celle de la fonction publique.

Ils ont statutairement bonne conscience, ils sont statutairement respectables, quoiqu’ils fassent.

Ils vous regardent comme un terroriste si vous critiquez, si vous vous engagez contre les errements de cette organisation sociétale qui nous mène à la ruine, à la dépendance, au néant.

Ils ont fini par interdire leur accès à la population, à vous, à moi, à nous. Ils fonctionnent en petit comité avec les seuls avocats qui sont à leur merci, qui font juste semblant.

Et ce regard, qui vous fait comprendre combien vous ne comptez pas. Si vous échouez chez eux c’est que vous n’êtes qu’un moins que rien, surtout si vous vous battez contre Bercy qui est le générateur de 3 000 Md€ de dettes ou l’URSSAF 300 Md€ de dettes.

C’est ce regard de supériorité de caste qui marque le plus. Finalement, ici comme ailleurs, rien n’est ouvert, vivant, naturel, droit. Tout est sombre, calculs, menaces, dominations : pouvoir donc injustice.

Alors ? Hé bien mieux vaut s’en foutre…. Et attendre.

Ce n’est pas la première fois que l’histoire inverse les valeurs, son côté culbuto les remettra à l’endroit.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Il y a des exceptions dans les regards, mais pas dans les jugements…

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Ceci est un ascenseur social, ne le cassez pas, utilisez-le.

C’est le panneau que les établissements d’enseignement devraient installer au-dessus de leur entrée principale.

Il dit que l’enseignement est un ascenseur social. Il ne dit pas, à juste titre, que c’est le seul. Il sous-entend qu’il en est d’autres.

Il ne pose pas le débat en termes d’obligation, de soumission, mais au contraire il évoque un service que chacun peut refuser. Mais qu’il serait mal venu de détruire, de ne pas laisser intact pour ceux qui veulent en profiter.

Il conseille, mais de façon neutre, de participer au grand élan de l’ascension sociale. Qui, suffisamment répandu, devient bénéfique à toute la société.

Il instaure, dès le départ, un rapport de confiance et de respect qui n’a rien à voir avec l’ordre, la servitude ou la discipline imposée. Qui, au contraire, suggère le contrat consenti et évoque un résultat matériel complémentaire aux satisfactions intellectuelles supposées.

Car enfin, il y a bien un problème entre l’enseignement, les élèves et les parents d’élèves. Chacun se plaignant des autres.

Traditionnellement, c’est l’Education Nationale qui porte le chapeau.

Or, le problème ne vient-il pas de l’idée que ce font les protagonistes de la réalité des établissements d’enseignements ?

Cette idée n’est-elle pas un peu trop théorique, ou au contraire trop intéressée ?

Déjà, la notion d’enseignement obligatoire est malvenue, l’enseignement devrait être séducteur et non obligatoire. Mais aussi lucide, transparent.

Que ce soit à travers les connaissances acquises, voire le diplôme obtenu, la majorité de ceux qui prennent la peine d’étudier ne sont pas mus par une simple satisfaction personnelle. Ils espèrent un retour. Hélas, ils rêvent souvent de transformer ce retour directement en pouvoir, social ou économique. Autant les avertir qu’ils font fausse route, que ce qu’ils peuvent espérer est moins terre à terre.

L’ascenseur social n’a pas d’autre vertu que de nous mettre à l’étage supérieur, libre à nous d’y avoir l’activité ou les buts que nous souhaitons, ou qui nous seront accessibles en fonction d’autres critères complémentaires à la connaissance.

Situer précisément la place de l’enseignement, ne pas faire croire qu’il s’agit de l’unique trajectoire, mais qu’elle reste respectable, que ceux qui ne la respecte pas ne sont pas obligé de la casser, me parait enfoncer une porte ouverte, encore faut-il localiser cette porte ouverte.

Sont-ils si nombreux à la voir ? Rien n’est moins sûr.

Beaucoup croient que les études terminées, la suite est toute tracée. Ils ont tout faux. Et pourtant, c’est dans cette idée qu’ils sont endoctrinés dès leur plus jeune âge.

De ce fait, en réaction, d’autres refusent l’enseignement, signe pour eux de toutes les tares dont ils accusent ceux qui réussissent. Alors qu’il n’y a pas de rapport direct entre l’instruction et, disons, la réussite telle qu’elle est souvent abhorrée.

Le panneau laisse supposer les limites de l’enseignement, qui n’a aucune raison de subir la haine qu’engendre chez certains la hiérarchie sociale. Il demande de ne pas casser en cas de refus d’utiliser.

A quoi sert de casser un ascenseur ? Juste à monter ensuite les étages à pied. Ce qui peut parfaitement se faire sans casser l’ascenseur. Et peut-être d’arriver alors au constat que celui qui est monté à pied est finalement plus robuste que celui qui a pris l’ascenseur, donc plus performant à l’étage atteint.

Oui, ce panneau « Ceci est un ascenseur social, ne le cassez pas, utilisez-le », me parait de nature à faire que ceux qui rentrent dans un établissement d’enseignement soient avertis de sa réalité, de ses limites et de ses potentialités sociales.

Que donc soient désamorcées la plupart des réactions néfastes liées aux erreurs d’attente de l’enseignement.

Restent évidemment, à la discrétion de chacun, les émotions personnelles de l’enseignement, des études, c’est un autre problème, dont nous ne nous mêlerons pas, puisqu’il est personnel.

Bien à vous. H. Dumas

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Ces petits dictateurs qui nous entourent

Il est indéniable que nous sommes obligés de vivre en groupe, au moins ponctuellement pour les problèmes que nous ne pouvons pas gérer seul du fait de notre faiblesse par rapport à l’environnement.

Certains d’entre nous sont plus spécifiquement chargés de nos actions collectives.

Il se trouve que notre modèle social prévoit qu’à cet effet nous leur donnions un mandat.

Ils n’accèdent pas à ces fonctions par la force, ce qui serait un risque car il se trouve que le confort et l’excitation qui naissent du mandat de la gestion collective sont pour certains jouissifs. On appelle cela le pouvoir.

Le mandat électif ou nominatif, des élus ou des fonctionnaires, est très clair.

Il doit être dénué de tout sentiment, respectueux de toutes les individualités, remis en cause régulièrement et étroitement surveillé.

Pour être clair, celui qui s’occupe de la chose commune doit être impartial. Quel que soit ce qu’il pense de ceux qui ont besoin de lui, il doit les servir également.

Hélas ce n’est pas la réalité.

En effet, les tenants du pouvoir, même le plus infime, sont d’une susceptibilité extrême. Tout manquement au protocole qu’ils croient attaché à leur fonction les froisse à 99%.

Et… ils se vengent.

En fait, c’est cela que je n’ai pas compris.

J’ai eu souvent le pouvoir, dans mon métier d’abord, puis occasionnellement dans des actions bénévoles à moitié politiques.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir, face à des contradicteurs ou des provocateurs, oublié la mission que j’avais pris en charge et utilisé mon mandat à régler des problèmes de personnes.

Quand je réfléchis à la situation, dramatique et injuste, dans laquelle m’ont mis quelques individus, je constate qu’en réalité ils ont détourné leur pouvoir pour colmater leur susceptibilité en pétard, liée à mon désaccord sur leur façon de voir les choses, les miennes ou celles de la collectivité.

Qui plus est, ils tentent, avec un certain succès, de faire croire que mes opinions sont déraisonnables, que c’est par devoir qu’ils me tabassent, alors qu’ils agissent en flagrant délit d’usage personnel de leur pouvoir pour cause de susceptibilité déplacée.

Ils sont partout ces petits dictateurs qui usent de leur pouvoir pour eux et non au service du mandat qui leur a été donné.

Notre petit coq chéri Macron en est un exemple parfait à grande échelle.

Mais plus près de chez moi, j’ai vu avant-hier un guichetier de la Poste en panique abuser de son pouvoir pour ne pas affronter la situation ridicule dans laquelle il s’était fourré. Un Monsieur âgé en a fait les frais. Il n’a pas pu récupérer le recommandé d’une personne en difficulté, habitant chez lui et frappée d’Alzheimer, parce qu’elle ne lui avait pas signé l’avis d’AR au dos…Cet homme a fait remarquer, avec justesse, au guichetier hystérique qu’il n’avait pas les moyens policiers de vérifier sa signature, qu’il aurait donc pu signer l’avis  d’AR dans la cour de la poste, que tout alors se serait passé comme… une lettre à la poste.

Alors là, ce fut l’explosion. Ils sont fragiles ces petits dictateurs. Alors, quand ils ont à portée de main le bouton de la bombe atomique…

Pour des raisons que je ne développerai pas dans ce post, que je reprends souvent, ces petits dictateurs se sont multipliés de façon exponentielle, tant et si bien que nous en subissons plusieurs par jour.

Non seulement c’est éreintant, mais cela installe une atmosphère de violence qui a du mal à se calmer.

Cette violence, devenue endémique, pourrit notre société et la rend hypersensible.

Du coup, à la moindre remarque, regardez Mélenchon, les tenants d’une parcelle de pouvoir, même minoritaire, voire infinitésimale, se braquent et transforment leur réaction épidermique, simple susceptibilité non maitrisée, en un combat de fin du monde exigeant la destruction totale de celui qu’ils déclarent adversaire.

C’est le contraire de la démocratie, le contraire du voltairianisme si cher à nos aïeux.

C’est la guerre. Enfin, l’esprit propice à la guerre, qui la précède.

Bien à vous. H. Dumas

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