Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

L’illégalité constitutionnelle de l’impôt

L’impôt est lourd, pénible pour tous sous toutes ses formes, depuis l’impôt sur la fortune à l’impôt déguisé des amendes routières.

Comme vous tous je le subis, avec en prime les crimes des inspecteurs vérificateurs à la gâchette facile qui tirent sans sommation et sans vraies raisons. Ils m’ont aligné de la façon la plus inique qui soit, j’attends qu’ils se montrent pour les poursuivre globalement au pénal, pour “faire sauter le verrou”. Cela ne saurait tarder, la concussion est en route.

Evidemment, de telles agressions laissent des marques et génèrent des questionnements.

J’ai beaucoup lu sur le sujet, notamment sur la légitimité de l’impôt, aussi évidemment sur son illégitimité. Rien ne m’a complètement convaincu.

Puis, récemment, je suis arrivé à ce que je crois être une démonstration absolue de l’illégalité constitutionnelle de l’impôt.

Je vous livre le fruit de mes réflexions, la discussion est ouverte.

En premier lieu il faut se reposer la question : qu’est ce qu’un privilège ?

Le privilège est un avantage concédé par la loi. Il est donc différent des avantages liés au hasard ou aux capacités personnelles. La loi étant entre les mains des politiques, on peut dire que les privilèges sont des avantages concédés par la politique, sont entre les mains des politiques, découlent de leur bon vouloir.

En cela les privilèges sont différents des avantages que chacun peut se procurer lui-même par ses compétences ou sa personnalité.

Cette différence est si peu naturelle que les privilèges doivent au préalable être précédés d’une croyance absolue — à laquelle doit adhérer toute la société — pour qu’ils soient concédés au nom de cette croyance. Sans cela ils ne pourraient pas être mis en œuvre.

Ils sont le nœud de l’affaire.

Avant la révolution les privilèges étaient régis par la noblesse et l’église, un peu par les corporations. La croyance religieuse chrétienne, chez nous le catholicisme majoritaire, sacralisait les donneurs de privilèges.

Au cours des siècles, l’attribution des privilèges finit par déstabiliser l’organisation sociale naturelle, au point justement de provoquer la révolution.

Mais, avant de passer à l’acte révolutionnaire, les intellectuels avaient dû se libérer de leur croyance et prendre le temps de réfléchir sur la notion de privilège et sa corrélation l’impôt. C’est ainsi que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen dit précisément :

Art. 1-  Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.”

Dieu et l’église ont disparu, ce sont les privilèges qui sont visés, éradiqués. Les différences naturelles, innées ou conquises, sont préférées pour hiérarchiser la société. Une hiérarchie est  admise comme nécessaire, après la naissance qui ouvre un accès aux droits égal à tous.

Puis parlant de l’impôt la même déclaration dit :

“Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.”

L’impôt est strictement réservé à l’entretien de la force publique et aux dépenses d’administration. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen exclut donc formellement que l’impôt puisse être utilisé pour créer ou financer des privilèges.

Petit aparté

Il ne vous a pas échappé que la révolution a totalement échoué, pour finir sur le summum des privilèges organisé par Napoléon. Et oui, avoir raison et réfléchir ne suffit pas.

C’est l’industrie qui a rebattu les cartes. Dans le même temps que la richesse agraire partait en quenouille, l’industrie pour assoir sa puissance avait besoin que les privilèges, organisés alors à partir de la terre, soient dépréciés. C’est donc la puissance de l’industrie qui a aboli les privilèges de l’époque et non les réflexions de nos philosophes. Dur, dur.

Revenons à notre sujet.

Notre constitution actuelle se réfère, sans équivoque, à la Déclaration de Droits de l’Homme et du Citoyen.

De ce fait, il n’y a pas de place dans notre constitution pour les privilèges, pour les faveurs distribuées par la force publique.

Et pourtant, chacun de nous peut constater que l’organisation de notre société est essentiellement basée sur les privilèges, de toutes sortes.

Un constat incontournable

Une nouvelle croyance est en place, aussi forte que le christianisme, c’est l’égalitarisme. Tout hérétique est menacé de mort s’il émet l’idée que l’égalité est une absurdité. Ce qui est pourtant le cas.

A partir de cette croyance, des privilèges sont largement distribués, aux nécessiteux évidemment — il n’en manque jamais –, mais aussi abondamment aux organisateurs de la distribution des privilèges. Plus largement à n’importe qui susceptible de voter pour un distributeur de privilège.

Tant et si bien que 70% de l’impôt ne sert qu’à cela, au financement des privilèges à base de croyance égalitaire.

Ce qui est parfaitement contraire à notre constitution. Donc, 70% de l’impôt est parfaitement illégal.

Cette situation de fait, illégale, désorganise notre société, renverse artificiellement les rapports de force en son sein, jusqu’à un point proche où tout le système s’effondrera.

Seule la croyance artificielle en cours, l’égalitarisme, maintien notre société artificiellement en vie en même temps qu’elle l’entraîne vers le néant. Ce paradoxe est la marque de notre époque.

Ce système mourra dans la plus parfaite illégalité constitutionnelle, donc dans la plus grande violence.

Courage. Bien à vous. H. Dumas

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La France une royauté populaire : ces privilèges qui nous tuent.

  1. Je vous propose de relire notre constitution.

Dans son article premier elle déclare que la France est une république, qu’à ce titre elle est garante de l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

Dans son deuxième article elle précise que la France c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peule.

Dans son préambule elle déclare se référer à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26/08/1789 qui, sans ambiguïté, garantit les droits naturels et imprescriptibles de l’homme que sont : la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Puis, pendant 87 articles, elle installe le pouvoir des politiques, sous toutes ses formes, sous tous les cieux. Plus de place pour le peuple qui ne gouverne plus rien du tout. Plus de place pour les libertés individuelles, pour la propriété, pour la sûreté et pour la résistance à l’oppression.

Un premier constat s’impose, la constitution qui nous gouverne a confisqué le pouvoir au peuple, lui otant du même coup sa liberté et la propriété de ses biens.

A cela nous devons rajouter la novlangue qui s’est déversée sur les français et a permis toute les dérives qui font d’eux les otages d’un système politique atypique à mi-chemin entre l’oppression et la dépendance, la dictature et l’esclavage.

Cette situation génère un énorme quiproquo.

Une grande majorité de français croit appartenir à la république issue des lumières, croit vivre d’après les règles durement acquises par leurs ancêtres au prix d’une révolution sanglante. Ils croient être dans un monde libre et démocratique. Il n’en n’est rien.

Les français vivent sous une royauté populaire où ceux qui se sont donnés des privilèges remplacent ceux qui, avant la révolution, prétendaient les détenir de Dieu. Mais le résultat est le même, il y a d’un côté les privilégiés de l’autre les soumis, les serfs contribuables, imposables à merci.

Les privilèges

Le privilège : “une disposition juridique conférant un statut particulier”, dit Wikipédia. Donc tous ceux qui possèdent par la loi un avantage qui les met à l’abri des aléas de la vie sont des privilégiés.

Evidemment les fonctionnaires avec la garantie de l’emploi sont aux premières loges. Mais tous les assistés aussi qui, par la loi, obtiennent des avantages sans rapport avec la vie de ceux qui sont confrontés à la réalité.

C’est la recherche de l’obtention de ces privilèges qui explique la formidable poussée de l’immigration. Les émigrés ne cherchent, ni plus ni moins, que l’obtention des privilèges largement répandus dans notre société. N’oublions pas que nous sommes les champions mondiaux de l’assistance, le plus gros budget au monde pour la protection sociale, qui vue à l’image mondiale est un énorme privilège.

Les privilèges et l’organisation politique

Tout comme sous la royauté, nos privilégiés ont une organisation politique à leur service. Les élections libres et démocratiques ne traitent plus de l’avenir du pays et de ses besoins, mais exclusivement des privilèges et des privilégiés. Au point que lors des dernières élections présidentielles on a même vu un candidat offrir carrément le privilège absolu : un salaire pour tous, sans obligation en retour.

Tout comme Louis XIV achetait la société en distribuant les privilèges nobiliaires, nos politiques achètent leur pouvoir en distribuant des privilèges ciblés.

Les privilèges et la novlangue

Evidement, personne ne doit pouvoir prendre conscience de cette situation. La dernière fois que les privilèges ont dévasté le lien social, écrasé la société, sous Louis XVI, les conséquences furent terribles.

Aujourd’hui, les privilégiés se font appelés bénéficiaires et affichent une servilité prétendue au bénéfice de l’Etat. En réalité, ils n’en branlent pas une. Tout n’est qu’attitude, comme à La Cour à Versailles en son temps.

Bien plus, comme évidement tout cela a un coût, pour le dissimuler ils accusent le capital de mille mots. Ils perdent de vue que du capital on est responsable, alors que du privilège on est l’obligé, il ne s’agit pas de la même humanité.

La novlangue traite de libéraux ceux qui sont confrontés à la réalité de la vie et, au contraire de citoyens responsables les privilégiés. Cela va loin.

Mais ces privilèges ont un coût.

Ce coût est incompressible, le système politique étant à son service. Entrepreneurs libéraux et capitalistes sont taxés. Ils finissent ruinés ou partent sous d’autres cieux.

Pas plus que les privilégiés de l’ancien système ceux du nouveau ne sont capables de s’assumer. Nos privilégiés d’aujourd’hui dépendent étroitement du pillage par Bercy des forces vives du pays. Mais ce pillage a des limites toutes bêtes. Ce sont celles des règles de l’économie, dont justement les privilégiés prétendent s’affranchir.

Le mur n’est pas loin.

En ce qui me concerne je plains beaucoup nos privilégiés, dont je perçois tous les jours l’incurie, l’incompétence, la médiocrité, derrière leur masque de pouvoir.

Je vois arriver la fin sans crainte, car c’est là que les privilégiés paient la facture. N’en n’étant pas un, je n’aurai rien à payer le jour des comptes.

Vous non plus sans doute, si vous lisez ce blog.

Bien cordialement. H. Dumas

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La grâce présidentielle

Chaque jour qui passe voit ma désespérance s’accentuer. Plus notre blog gagne en audience, plus les drames qui s’y affichent sont poignants.

La rubrique “Vos témoignages” — à laquelle il faut ajouter ceux qui nous contactent directement par le lien prévu à cet effet, ceux qui hésitent à s’exposer — explose.

Créé au départ pour les gros contrôles, pour les acteurs économiques significatifs entravés par le sur-impôt qu’est, sans vergogne, le contrôle fiscal, notre blog abrite aujourd’hui une misère fiscale qui touche les plus humbles.

Ce sont des familles entières qui sont persécutées à vie pour des fautes fiscales imaginaires ou involontaires qui ne méritent en aucun cas les sanctions qu’elles génèrent.

Bercy est fou. La terreur fiscale n’a plus de limite.

Nous savons exactement où se situe le point d’entrée de cette folie. C’est l’espace de non-droit que nous dénonçons. L’absence de juge et d’audience publique d’un tribunal libre entre l’enquête fiscale et la sanction fiscale. C’est le fait que ce soit la police fiscale qui décide la sanction fiscale, au mépris de toute règle démocratique de justice. C’est le système des lettres de cachet qui perdure à Bercy. Des siècles d’obscurantisme juridique encore en vigueur dans cette officine meurtrière.

Comment se battre pour rétablir le droit en matière fiscale, tout comme il existe ailleurs ?

Plus personne ne peut imaginer une police nationale qui ferait les enquêtes et prononcerait les sanctions en s’affranchissant de la justice, des tribunaux et des magistrats. Même si certains flics particulièrement enthousiastes le réclament à demi-mots.

Pourquoi cela est-il possible pour le fisc ? Pourquoi personne ne dit rien ? Pourquoi, face à ce non-droit, les français ne descendent-ils pas dans la rue ?

Une propagande abjecte.

Il ne se passe pas de jour sans que les “riches” soient dénoncés. Une confusion est volontairement entretenue entre le capital économique et les revenus, deux choses bien distinctes, qui n’ont aucun point commun. Leurs signes extérieurs apparemment identiques sont exploités pour valider cette confusion.

C’est à partir de cette image falsifiée que Bercy prétend rétablir l’équité par l’impôt sur le revenu.

Or les prélèvement de l’Etat sont en France d’environ 800 Mds d’€, à l’intérieur desquels l’impôt sur le revenu représente moins de 10%, payé par moins de la moitié des français.

C’est dire que le poids fiscal excessif de l’Etat porte bien sur tous les français, y compris les plus humbles. Et, lorsque Bercy met en avant, dans sa propagande, le seul impôt sur le revenu, il ment de façon cynique et toxique.

En réalité, lorsque Bercy accentue sa répression, aveugle et sans contrôle, il s’en prend plus aux gens modestes qui paient majoritairement la charge fiscale, qu’aux seuls “riches” qui lui servent d’excuse.

C’est ce marché de dupe qu’il est très difficile de dénoncer.

Une organisation opaque

Tout le système fiscal est organisé pour que les véritables donneurs d’ordre que sont les députés, qui votent l’impôt, ne puissent pas percevoir ses conséquences désastreuses. Les effets de la torture fiscale ne remontent pas jusqu’à eux.

Tout est fait pour que le français torturé soit inaudible. L’organisation contentieuse se fait hors de la vue du pays. Comme toute torture, la torture fiscale ne peut se faire que dans le secret. Pour le secret, la discrétion du contentieux fiscal, Bercy est un champion toutes catégories confondues. Seul, peut-être, le tribunal des armées pourrait concourir avec lui, et encore, ce n’est pas sûr.

La grâce présidentielle

Une jeune femme dont, dans un prochain billet, je raconterai l’histoire, se trouve harcelée pour une faute fiscale bégnine de son époux, avant leur rencontre.

Leur maison commune est hypothéquée par le fisc, les ATD et menaces pleuvent pour au moins dix ou vingt ans. Ils sont torturés, comme d’habitude.

Impuissant face à cette horreur qui détruit des jeunes gens avec des enfants, travailleurs et socialement parfaitement intégrés, j’ai conseillé à cette jeune femme d’écrire au Président de La République pour lui demander sa grâce présidentielle.

Elle a fait un courrier clair et simple, que je publierai.

La révélation

A la suite de cette affaire, je me suis dit :

 – Et si tous les français victimes du fisc adressaient une lettre de demande de grâce au Président de La République ?

Cela ne coûte rien, qu’un timbre.

L’adresse est la suivante :

Monsieur Le Président de La République

Palais de l’Elysée

55 rue du Faubourg Saint Honoré

75008 PARIS

Il suffit d’écrire la réalité des faits, peu importe le style, les fautes d’orthographe. Ce n’est pas un exercice de français. C’est un cri de douleur, d’incompréhension, d’injustice.

Si tous ceux qui sont harcelés par le fisc, torturés, lui écrivent, ce sont des milliers de lettres que recevra le Président de La République.

Bercy alors ne pourra plus prétendre qu’il participe, par ses contrôles fiscaux, à une plus juste répartition de la fortune. Tout le monde verra que les dépenses non maitrisées de l’Etat impactent en premier les plus humbles d’entre nous, les moins armés, ceux qui portent déjà la plus grande charge de l’impôt.

Il vous suffit d’un timbre et de quelques minutes pour raconter vos malheurs fiscaux et changer peut-être la face des choses, faire échec à la propagande, faire apparaître l’horreur de la réalité fiscale.

Courage, écrivez tous au Président de La République demandez-lui sa grâce fiscale pour votre dossier. Je suis pour ma part de tout cœur avec vous.

Si vous le faites, mon blog et mon engagement auront alors servi à quelque chose.

H.Dumas

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Petit meurtre entre ennemis

Je crois utile de vous exposer comment une bande de voyous au-dessus de tout soupçon peut, en toute impunité, applaudie par la foule, ruiner une entreprise et mettre à bas trente ans de travail.

Je ne pense pas que ce que je vais vous exposer, chiffres en mains, soit original ou intéressant. C’est exactement l’inverse. Cette affaire est d’une banalité affligeante et n’a aucune raison d’attirer l’attention de qui que ce soit.

Mais n’oubliez pas que ce type de meurtre, répété à l’infini, ruine ce pays et donc vous-mêmes. Que les andouilles qui se délectent de ces meurtres économiques seront ceux qui demain ne comprendront pas pourquoi le pays sera parti en vrille, type Venezuela.

Aucune différence entre ce pillage et tous les autres qui émaillent l’humanité régulièrement. Donc relax…. Je n’attache aucune importance à toute cette médiocrité fiscale, je n’ai même pas de haine pour les deux débiles qui m’ont assassinés : Martino et Guilgault.

D’abord le projet assassiné :

Il s’agit d’un terrain situé à La Flote en Ré, qui m’est proposé en 1988. A cette époque je crois dur comme fer que les locations de vacances dont Pierre et Vacances (Gérard Bremond) est le leader devront évoluer des studios-cabine vers des logements plus vastes.

J’imagine un programme sur ce site allant dans cette direction. Je ferai des maisons individuelles (réduites : 48 m²) et non des studios en immeuble. Mais, s’agissant d’un village qui pratiquera la location estivale, je me heurte immédiatement (déjà) au maire du patelin, Gendre, qui est hôtelier.

Et oui…. ça commence mal, la connivence et là, dès les premiers pas.

Finalement, au bout de quatre ans, à force de bagarres, j’obtiens deux choses, mon permis de construire et la haine du maire, qui me poursuit encore aujourd’hui de sa vindicte, car il est toujours maire, totalitaire mais maire.

                     

En 1992 le chantier commence, été 1994 il est livré.

C’est une réussite qui se vérifie par le taux de remplissage du village qui, lissé sur une année, atteint 80%.

Je passe sur les détails, le projet va générer 12 M€ de travaux et un CA de 500.000€ par an. Du travail et de la richesse pour La Flotte et sa région.

Un petit hic, la terrible crise immobilière de 1993 a perturbé les ventes, qui n’ont pas suivi. Il reste un stock qui fera l’objet de chamailleries entre moi et mon associée la MACIF. Finalement je récupère le stock en 1997. A cette époque il est occupé, loué, je ne peux pas le vendre.

Je travaille donc sur ce projet depuis 1988, je n’ai fait que dépenser de l’argent, je n’ai pas encore eu accès aux bénéfices potentiels de mon travail.

La mise en place du meurtre

En 2000, à la suite du décès de ma mère, je suis amené à faire une déclaration de succession fiscale qui concerne son seul bien : sa maison de Sète, que j’habite aujourd’hui.

Je fais cette déclaration scrupuleusement. Puis, une excitée du bonnet, la mère Jourdes pour les initiés, à la fois épouse d’un ophtalmo défavorablement connu et inspectrice des impôts, me tombe dessus.

Elle affirme la constructibilité du terrain qui entoure la maison et me colle un redressement de plusieurs centaines de milliers d’€.

Je me marre, c’est mon métier je suis bien placé pour savoir que ce terrain n’est pas constructible.

J’ai tort de me marrer. La Jourdes ne recule devant rien. C’est pas son genre. Elle va fabriquer plusieurs faux pour assoir sa thèse. Je dénoncerai ces faux aux tribunaux sans aucun succès, alors qu’ils sont évidents.

Aujourd’hui, La Cour de Cassation m’a donné raison, encore faut-il que La Cour d’Appel de Montpellier n’invente pas je ne sais quoi pour maintenir le redressement….ça c’est pour Janvier 2019. En gros vingt ans seront passés.

Mais, dans la lutte violente qui s’est installée entre la Jourdes, le fisc et moi, les deux premiers ont cherché la mort subite.

C’est ainsi qu’a débarqué chez moi l’élite du contrôle fiscal, représentée par Martino. La brigade des brigades, celle qui serre les gros poissons, les stars, les footballeurs. Cette fière brigade arrive en avion, à deux, pour contrôler une société qui fait 50.000€ de chiffre d’affaires….. ridicule.

Mais ne rigolez pas, voici le tableau des dégâts. Tout est faux, comme l’a souligné, sans succès, le rapporteur public de La Cour Administrative d’Appel de Marseille.

Du toc, mais du toc qui tue.

De la grenade assourdissante qui vous arrache les couilles.

Ce magnifique tableau c’est en chiffre et colonnes bien rangés le délire fiscal de cette affaire que magistrats, fonctionnaires, propres sur eux, portant beau ont été capables de pondre : un charnier économique, un meurtre fiscal.

Il faut le lire en partant du bas :

– Jusqu’aux créances appelées La Flotte c’est les résultats de Martino : 1 487 324 €

– A partir de La Flotte c’est le foncier que cette société ne peut plus payer : 5 745 €

– Il faut rajouter l’incidence sur la fiscalité personnelle du dirigeant, moi : 800.000 €

– Plus les charges de copropriété que la société ne peut plus payer : 200 000 €

Nous arrivons au total magique de 2 495 067 €

Pour un capital immobilier appartenant à cette société de, peut-être,  2 M€, mais pas sûr.

Que va-t-il arriver ?

Comment ces connards vont-ils s’en sortir ? Clean ? Sans bavure, après avoir menti, triché, pratiqué le faux, l’abus de droit ?

C’est l’objet de ma curiosité. J’ai été au bout du bout, il me tarde aujourd’hui de connaitre la conclusion.

En ce qui me concerne trente ans de travail pour rien, même pour une dette. Tout cela fabriqué en toute impunité, par des crapules qui se font passer pour des protecteurs de la population. A l’escroquerie économique, au meurtre, ils rajoutent l’ignoble de la bienfaisance, de l’hypocrisie, de la propagande, du mensonge. Qu’ils aillent en enfer.

Bien à vous. H. Dumas

PS : il y a aussi le contrôle bidon de la SCI le Mirabeau, cela fera l’objet d’un prochain billet. Même début, mais nouveaux interlocuteurs, lieux et chiffres différents à rajouter à la facture finale.

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Ça marche et ça ne marche pas

L’Education nationale ça ne marche pas. Beaucoup d’enfants sortent de ce bazar en ne maîtrisant pas grand-chose. Ils vont rejoindre immédiatement la masse des chômeurs. En plus c’est le désordre complet dans les classes. Le mélange forcé des cancres et des bons élèves n’arrive pas à élever le niveau général, c’est plutôt le contraire qui se produit. Le bac donné à tous devient un piège pour l’enseignement supérieur.

L’hôpital, ça ne marche pas. Les urgences sont à l’agonie, les patients y meurent patiemment. Pour le reste les malades rouspètent en fonction de l’énergie qui leur reste et les soignants sont épuisés. Certains hôpitaux ferment, d’autres ouvrent, sans que l’on sente autre chose comme motif que des pressions politiques.

La justice ça ne marche pas. Pas assez de moyens, trop de procédures. Nos magistrats sont débordés, les délais de procédure sont déraisonnables, les jugements rarement satisfaisants. Inutile de téléphoner pour renseignement à un tribunal, l’attente est interminable si réponse il y a. Sans avocat, pas de renseignement. Avec avocat, d’abord une facture puis une fois sur dix un renseignement judicieux, le reste du temps la tonte généralisée du justiciable.

La police se plaint de la magistrature qui n’enferme pas assez, se dit débordée par la paperasse, se retranche dans ses commissariats et laisse d’importantes parties du territoire où il vaut mieux ne pas aller se promener. Quelques meurtres sont solutionnés, mais pratiquement aucun cambriolage ou incivilité. Tout cela bien que nous soyons tous fliqués et filmés du matin au soir.

Dans les prisons, malgré le peu de volonté reprochée aux magistrats pour l’internement, c’est la bousculade. Les cellules pour deux sont occupées par quatre. Les matons sont aux abois, les voyous ressortent épris de religion. Malheureusement pas la notre…. Que font nos curés…..

La SNCF, c’est la chienlit. Le réseau tombe en panne régulièrement, les grèves n’en finissent pas, la dette est abyssale.

L’EDF fabrique une électricité à la mode mais hors de prix. Peu nombreux sont ceux qui ont les moyens de se chauffer correctement l’hiver. Les pulls de grand’mère resortent des tiroirs le soir pour regarder la télé chez soi.

La Poste, ce qui mettait un jour pour arriver en met deux, ce qui mettait deux jours en met quatre. Alors qu’il y a de moins en moins de courrier et que le timbre est de plus en plus cher. Elle abandonne des morceaux entiers de territoire. Les bureaux sont régulièrement reconditionnés, mais les guichetières toujours austères sinon désagréables et les queues aux guichets interminables.

Les routes nationales et secondaires tombent en décrépitude, la limitation de vitesse cache leur caractère accidentogène. Nous ne roulons plus qu’à 80 Km/h, bientôt le 50 km/h s’imposera, puis le 30 Km/h sans doute.

L’armée est parait-il découragée. Matériel obsolète, régiments actifs en petit nombre. Surutilisation de la grande muette et ambitions politiques au dessus de ses moyens. C’est ce qui filtre, en même temps les informations sont rares.

La Sécurité sociale c’est la faillite, une dette que personne n’envisage de combler, une pression de cotisation qui ruine les patrons et plus principalement les salariés. Des remboursements si étriqués qu’ils en sont ridicules.

Les Caisses de retraite, une pyramide de Ponzi, où les nouveaux entrants paient pour les anciens entrants, dont tous les acteurs devraient être en prison si, bizarrement, ils n’étaient pas laissés en liberté contre toute logique.

L’Urbanisme, chasse gardée des élus qui l’utilisent pour détruire la propriété privée, en limiter drastiquement la liberté. Avec pour résultat une uniformité insipide et une pénurie qui n’en finit pas de faire monter les prix, rendant la propriété privée inaccessible, sauf conjoncturellement du fait de l’argent prêté gratuitement, ce qui ne saurait durer.

Bercy, une bande de mafieux qui terrorisent les français, pratiquent le chantage et prennent en otage les familles, pour alimenter en argent frais tous les acteurs des boutiques évoquées ci-dessus.

Pendant ce temps là.

Peugeot ça va. Conquête de nouveaux marchés. Activité mondiale assumée. Un fleuron qui a racheté Opel.

Michelin ça va aussi. Toujours leader. Bibendum se porte comme un charme. Une entreprise aussi mondiale.

Accor, ça va aussi. Un peu racheté par les chinois, mais si peu…. Bientôt numéro un mondial parait-il.

Total, ça boume. Une super major. Notre fierté, si l’on aime ce qui marche, si l’on n’est pas béat d’admiration pour ce qui merde, genre élevage de chèvres du Larzac.

La téléphonie, pour le sans fil c’est tout bon.

La Grande distribution, pas de problème ça marche aussi. Pas trop à l’étranger, à cause du gras accumulé facilement avec la loi Royer, mais bon…. juste une petite perte de reflexe face à la vraie concurrence.

Bouygues, ça va, même après que le papa génial soit parti. Il avait structuré la boutique.

LVMH, ça beigne. Un peu plus que l’année dernière, un peu moins que l’année prochaine.

L’Oréal, paix à Liliane, elle n’a pas de souci à se faire, ça gaze toujours.

Étrange non cette situation ? Cherchez l’erreur.

D’un côté un secteur public que le monde entier nous envie, qui merde à bloc, de l’autre côté un secteur privé qui marche.

Et encore, dans le secteur privé n’existent que ceux qui sont assez puissants pour gagner leur sécurité et leur extension ailleurs dans le monde, à l’abri des pillards de Bercy.

Or, tout un secteur privé qui ne demanderait qu’à éclore est tué dans l’œuf par les ponctions de fric nécessaires pour soutenir les boiteux du secteur public et engraisser leurs intermédiaires, hommes politiques, relais d’opinion, presse officielle etc….

Car en effet, si le secteur public et ses fonctionnaires à partir d’une petite unité naissante ne savent que croître et dépenser comme un cancer, le secteur privé et ses travailleurs, quelque soit leur taille finale, commencent toujours par de petites structures. Il est regrettable que ce ne soit plus possible aujourd’hui, c’est un véritable drame, qui ne permet pas à la relève de s’installer.

Nous ne ferons jamais assez le procès du secteur public, enfin plus précisément du secteur public qui ne sait pas rester à sa place, au service des français au lieu de se servir des français.

Bien à vous. H. Dumas

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Naissance d’une royauté ?

On oublie souvent que les choses qui nous paraissent évidentes ont eu d’abord une inexistence, puis une naissance et ensuite une vie. Donc une origine et une évolution bien souvent très différentes de ce que ces choses sont devenues, de l’état dans lequel nous pouvons les observer au présent.

L’observation en temps réel de nouvelles naissances de situations, qui pour nous appartiennent toutes au passé, est passionnante. C’est une chance qui nous est donnée de mieux comprendre les origines de telle ou telle configuration. C’est ce que cherche dans l’univers les scientifiques à partir des différentiels de temps qui s’y superposent.

Plus simplement, aujourd’hui, politiquement, nous assistons peut-être à la tentative de naissance d’une royauté.

Troisième génération de despotes cruels issus de la grande utopie communiste, qui ont affamé, torturé et tué la plus grande partie de leur population, le jeune Kim Jung-un a peut-être compris que la combine ne pouvait pas durer.

Plus intelligent sans doute que Kadafi ou Saddam Hussein, il parait capable de séduire le grand escogriffe américain, simple et vaniteux, et de lui vendre, peut-être, une dictature parlementaire du type de la chine, voire plus intelligente.

En admettant qu’il arrive à ouvrir son pays à l’économie par ce biais et à un semblant de démocratie, nul doute que le peuple lui en sera reconnaissant.

C’est ça le génie de la royauté : avoir transformé la cruauté initiale en une image de sécurité, de bonté, simplement en cessant de contraindre par la violence primaire.

Ce qui est intéressant à observer en Corée du Nord, ce ne sont pas tant les manœuvres de Kim Jung-un pour essayer de sauver sa peau qui sont assez ordinaires, mais ce que sera l’attitude de son peuple, ramené au niveau politique du légume depuis trois générations.

Nous avons donc, peut-être, sous les yeux une évolution grandeur nature du peuple politique.

Le peuple politique, cette chose dont certains parlent beaucoup, dont on n’est pas sûr de l’existence, à qui l’on prête d’énormes qualités, que personnellement je crois perclus de défauts et sans intérêt, puisque je ne crois qu’en l’homme unique et indivisible, non agrégeable, non miscible, composé de ses seuls “être” et “avoir”.

Le peuple politique pour moi ne représentant que la conséquence de l’asservissement de la liberté. Sans rapport avec la foule qui, elle, est une masse de personnes distinctes réunies pour une occasion, pour qui je peux avoir de la sympathie si l’objet de la réunion me plait.

Nous pourrions donc assister au schéma suivant :

Kim Jung-un cesse d’oppresser personnellement ses compatriotes, qui lui en sont évidemment immédiatement très reconnaissants. Mais, incapables d’exister par eux-mêmes, il leur organise une domination plus sophistiqué, telle que nous la connaissons.

Les lois y remplacent les armes, les fusils agissent sans avoir besoin d’être utilisés en se contentant de cautionner les lois.

Il trouvera, il n’en manque nulle part, des ambitieux qui accepteront d’exercer le pouvoir, tout en faisant semblant d’agir en son nom. Il se placera au dessus de la mêlée.

Le peuple politique lui vouera une reconnaissance éternelle, du seul fait qu’il ait cessé de le tabasser lui-même. S’il est malin, il pourra même apparaître comme un protecteur potentiel, garant du non retour de la barbarie totalitaire.

Il pourra rester chez lui à bricoler, il lui suffira d’apparaître, avec femme et enfants, sur un balcon central, face à une grande place, de temps en temps.

Le peuple politique, dont c’est la seule liberté ici ou ailleurs, viendra régulièrement se prosterner devant lui.

Il peut faire encore plus fort en se dotant du droit de bénédiction, qui le placerait très haut, presque à la droite de ce que les hommes appellent Dieu.

Nous allons peut-être connaître cela, un tyran sanguinaire évoluant naturellement vers la tyrannie démocratique. Quelle expérience et quelle leçon, pour ceux qui voudront ouvrir les yeux.

L’asservissement par la politique a de nombreuse facettes, en voici une oubliée depuis longtemps qui sera passionnante à suivre, que la Chine, qui la dirige, doit être curieuse de voir évoluer.

Cordialement. H. Dumas

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Mathilde HELBERT accuse imprudemment.

Mathilde HELBERT fait dans le social.

Elle a du boulot et il parait même qu’elle n’est pas assez nombreuse. Il en manque des Mathilde HELBERT, tant les français comptent sur l’Etat pour s’occuper d’eux ou de leur parents. Pourquoi se faire du souci pour sa vieillesse ou pour celle de ses parents, plein de Mathilde HELBERT s’en occupent.

Chantez et dansez, quand l’hiver viendra l’Etat sera là. Ne vous emmerdez pas avec vos vieux, tout comme avec vos mouflets, l’Etat s’en occupe. Contentez-vous de vous occupez de vous. Enfin de vos loisirs, parce que pour le reste, salaire, choix de votre profession, de votre habitation, de vos transports, de votre culture, de votre santé, l’Etat s’en occupe, même de vous emmener bientôt sur la lune. Tout va bien.

Mathilde m’a écrit.

Elle n’aime pas les propriétaires Mathilde. Tous des méchants grippes-sous qui n’hésitent pas à voler et à harceler les pov’vieux dont elle s’occupe avec amour. Elle n’hésite pas à m’accuser de demander à M. Garelli des sommes qu’il ne me doit pas.

Mais quand même, Mathilde, quand elle m’adresse des reçus du fisc, ne s’aperçoit-elle pas qu’il en manque ? Au lieu de m’accuser de façon péremptoire, n’aurait-elle pas dû me demander de lui fournir les comptes de ce monsieur ?

Allons, pensez-donc, un propriétaire ? Comment voulez-vous qu’il soit honnête, s’il n’est pas une société d’HLM ? Enfin quoi, elle n’en revient pas que je me révolte.

Pourquoi le sieur Garelli n’a-t-il pas fourni tous les mois les reçus du fisc, alors qu’il a pris la peine d’aller payer au fisc son loyer ? Hein, pourquoi ? Il ferait mieux de faire ses comptes plutôt que d’emmerder son voisinage. Mais a-t-il intérêt à faire ses comptes, où là, comme pour le reste, n’a-t-il pas intérêt à se prétendre irresponsable ? A demander l’aide des travailleurs sociaux ? Il rend service à la nation, il participe à la création d’emploi. Parfait.

Quant à se demander pourquoi le fisc pratique des ATD sur mes locations, Mathilde n’y pense même pas. Si le fisc pratique des ATD, c’est que je suis un sale tricheur fiscal. Que pourrais-je être d’autre ?

Mathilde ne peut pas imaginer que le fisc ait triché comme un malade en déclenchant chez moi des contrôles fiscaux abusifs et illégaux, jusqu’à la moelle. Non, elle ne peut pas. Tout comme elle, des millions de fonctionnaires ne peuvent pas.

Je lui ai répondu à Mathilde. Elle va aller voir son chef : “Gonflé le mec lui dira-t-elle, ces salauds de capitalistes libéraux, ils se croient tout permis. “ Il lui répondra : “Ne vous inquiétez pas Mathilde, on aura sa peau, j’en parle au receveur que je connais bien.”

Et oui, c’est ainsi. Enfin, ci-dessous ma lettre à Mathilde, pour le fun.

Merci de rectifier close et non clause (la lettre est partie comme cela, trop de travail le soir tard, il me faudrait une assistante sociale secrétaire).

Bien à vous. H. Dumas

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Après le gout du risque : la haine du risque

Parole de vieux chnoque, en 1965, lorsque je me suis installé comme travailleur indépendant, le gout du risque faisait intégralement partie de notre ADN. Il rythmait la société et notre vie de tous les jours.

Pour comprendre physiquement le gout du risque il faut, par exemple, avoir fait de la moto sans casque, de la voiture sans ceinture de sécurité. Attention, je ne dis pas que c’est bien, que l’on doit y revenir, 14.000 morts par an ce n’est pas acceptable.

Je veux simplement parler d’émotion. Il m’arrive, par distraction, de quitter ma maison en deux roues tête nue, en oubliant mon casque, je m’en aperçois par un afflux inopiné de sensation de bien être. Je m’arrête immédiatement et retourne chercher mon casque, évidemment.

Car, il faut le dire, le risque c’est la perspective de l’échec, voire de la mort, mais c’est aussi la vie, sa densité, sa noble trajectoire. Le risque met en route les plus nobles facultés humaines, les plus fortes émotions.

Une société qui perd le goût du risque est mal en point, dépressive, mais une société qui est atteinte de la haine du risque est probablement gravement malade.

Or, la France affiche ostensiblement sa haine du risque, son mépris pour ceux qui en prennent, son refus de les récompenser, son souhait de les punir.

Essayons de comprendre ce qui s’est passé.

Ma génération, arrivée à la sortie de la guerre, a été élevée par des parents confrontés pendant la décennie précédente au risque. Un risque subi et non choisi.

De cette confrontation sont sorties deux mentalités, ceux qui avaient adoré le risque et en redemandaient, et ceux qui l’avaient haï et ne voulaient plus jamais en entendre parler.

En 1946 les premiers se lancèrent dans la vie sans filet, ce fut les trente glorieuses, les seconds inventèrent le statut des fonctionnaires ce sont les gagnants d’aujourd’hui.

C’est en 1946 que tout s’est joué.

En 1970, mes affaires marchaient à bloc. Le directeur des services techniques de la ville où j’habitais m’avait pris en sympathie. J’avais 26 ans et lui environ 56 ans. C’était un homme extrêmement brillant et très entreprenant. A cette époque, cette fonction faisait de vous un notable. Il était ingénieur des Arts et Métiers, je n’étais qu’un agréé en architecture en devenir.

Un jour de discussion amicale, je lui ai demandé pourquoi, avec une personnalité aussi forte et des compétences aussi développées, il n’avait pas créé un cabinet d’ingénierie.

Il m’a répondu ceci : “J’ai passé la guerre dans un camp de travail obligatoire, lorsque je suis revenu j’aspirais à la sécurité. Le statut des fonctionnaires m’a apporté cette sécurité”.

A la remarque : “Mais votre salaire est ridicule”. A l’époque les fonctionnaires payaient la garantie de l’emploi à vie par un salaire inférieur de moitié au secteur privé.

Il a répondu : “Je le savais en prenant ma décision, je ne vais me plaindre aujourd’hui”.  

A la deuxième remarque : “Mais vous n’utilisez pas plus de 50% de vos compétences, vous êtes entravé. “

Sa réponse a été : “Effectivement, mais je compense par ma collection de timbre, qui est une des plus belle de France.”

Tout est dit. Les règles du jeu étaient posées.

Soixante dix ans se sont écoulés depuis la création du statut des fonctionnaires en 1946.

Au cours de ces soixante dix ans, une pression parentale forte a dirigé nombre de jeunes gens vers la sécurité de la fonction publique. Les parents comblés déclaraient : “Mon fils, ou ma fille, a réussi, il est à l’abri, il est fonctionnaire”.

La prolifération des adhérents à ce statut a fait que la compétition sociale s’est déplacée du monde du risque vers celui du statut sécurisé de la fonction publique. Ce statut est devenu le modèle pour tous.

Cela a entrainé une hiérarchisation liée au statut de la fonction publique qui très rapidement a rejoint le niveau des avantages résultant de la récompense du risque, pour aujourd’hui largement les dépasser.

Seuls les avantages liés au capital restent au dessus des avantages accessibles aux fonctionnaires, mais ceux-ci sont au combat pour les rejoindre et les dépasser.

Dans ces conditions la prise de risque ne reste que suicidaire, puisqu’elle n’apporte plus aucun profit. De ce fait, on peut affirmer aujourd’hui que la simple notion de prise de risque est quasiment éradiquée de la pensée des français.

Le problème est grave car ce n’est pas parce que la prise de risque est refusée, même pas identifiée, que le risque est pour autant supprimé. Il est simplement dissimulé.

Le risque, la mort donc, n’est pas détachable de la condition humaine, c’est une donnée universelle.

En faisant mine de le supprimer, le statut des fonctionnaires a introduit dans la société française le mensonge, l’aveuglement.

Une société qui se ment sur un point aussi fondamental, qui fuit la réalité du risque, va droit dans le mur.

Soixante dix ans parait la jauge naturelle de facturation des erreurs sociétales – voir l’URSS –

Nous ne devrions être pas très loin de la facture, de l’échec pur et dur.

Bien à vous. H. Dumas

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Un apparatchik à l’hôpital.

Rescapé de l’attaque ignoble perpétrée par des islamistes à Charlie Hebdo le 5 Janvier 2015, Philippe Lançon vient de publier “Le Lambeau”, chez Gallimard.

Lors de cette attaque, 12 victimes décéderont.

J’en connaissais deux, que j’avais rencontrées dans les années 1980. L’un, Cabu, ayant passé un weekend chez moi, l’autre, Wolinski, avec qui j’avais plusieurs fois déjeuné.

Je ne partageais pas leurs visions politiques, mais ils étaient deux personnages passionnants, drôles d’abord puis, objectivement, agréables et courtois. Paradoxalement, leur humour constant, qui était assez agressif en public, était plutôt tendre en privé.

Ce jour là, à Charlie Hebdo, ce crime odieux, inacceptable, m’a énormément choqué. Les différentes récupérations politiques ou intellectuelles m’ont, la plupart du temps, parues insignifiantes par rapport à la densité profonde de cet acte de barbarie, qui à l’évidence en annonçait d’autres à venir.

Je supposais alors que les rescapés — présents blessés ou absents chanceux d’avoir été ailleurs par hasard à cet instant — devaient se poser des questions fondamentales, les mêmes que moi, les mêmes que tout le monde.

Je croyais que, face à une telle violence, tout le monde retrouvait les mêmes valeurs, les vraies valeurs. Eh bien non, ce n’est pas le cas.

Finalement, peut-être n’y a-t-il pas de vraies valeurs? Peut-être que nous nous abusons, que tout simplement les valeurs auxquelles nous adhérons nous paraissent vraies ? Je ne sais pas.

Ce que je sais, c’est que le livre de Lançon est décevant, il tombe des mains.

La souffrance

Très grièvement blessé — un quart de son visage emporté par une balle — l’auteur parait découvrir que la souffrance n’est pas partageable, qu’elle est intransmissible. Que donc tous ceux qui font mine de la partager ne sont que des acteurs plus ou moins doués pour la comédie.

Celui qui souffre est non seulement seul, mais le fait qu’il ne peut pas s’exclure de sa souffrance le condamne à l’isolement.

Il suffit de s’être fait opérer des hémorroïdes pour constater avec stupeur que, pendant les deux jours qui suivent l’opération, la douleur interdit toute pensée au-delà de son propre trou de balle. C’est un choc.

La souffrance est comme la mort, si intime, si intolérable, que l’homme, non seulement ne peut pas partager celle des autres, mais il ne peut même imaginer la sienne à venir.

Pas plus qu’il ne peut envisager réellement sa mort, il ne peut pas conceptualiser sa souffrance future. S’il le pouvait, aurait-il du gout à vivre ?

Avant d’être blessé, Lançon a parcouru le monde, imaginant sans doute partager la souffrance des autres, en tout cas le laissant penser.  Il sait aujourd’hui qu’il n’en était rien, que ce n’était pas possible, qu’il jouait un rôle. Or, il ne le dit pas.

Il se réserve sans doute le droit de trier les souffrances, de les hiérarchiser. Peu probable qu’il se penche un jour sur la souffrance liée au pillage fiscal.

Le privilège

Dans son ouvrage, M. Lançon nous fait partager intimement son calvaire médical, évidemment réel.

Il ne nous cache pas son privilège. Sa notoriété lui permet, à l’hôpital public, de disposer d’une chambre seul, de pouvoir y installer un lit d’accompagnant, de tenir salon à toute heure, d’avoir un contact direct particulier avec les soignants, simples ou médecins. Autant de choses auxquelles le malade ordinaire n’a pas accès.

Ce qui me gêne n’est pas l’obtention de ces privilèges, mais la façon de les acquérir, alors qu’il est un homme de gauche prônant l’égalitarisme. Or, son privilège est lié justement à son image d’égalitariste et à une chaine de copinage du même tonneau.

Je ne juge pas, je constate.

Je suis sûr que M. Lançon a une très mauvaise opinion de l’hôpital américain de Neuilly, qui n’est qu’un établissement offrant des conditions de soins privilégiées à ceux qui ont les moyens de les payer.

Essayons d’être objectif.

Est-il scandaleux que face à la mort, aux souffrances, l’homme tente de se créer des privilèges qui lui laissent imaginer que ses souffrances ou sa mort seront plus douces ? Même s’il se trompe lourdement sur le résultat, peut-on lui jeter la pierre ?

Et enfin, est-il plus sain que ces privilèges soient distribués de façon stalinienne ou de façon libérale ?

La distribution stalinienne, favorable à M. Lançon, est basée sur son appartenance aux pensées égalitaristes, garantie par ses amitiés et son capital culturel personnel. Il va donc, au fil des pages, nous assommer de preuves de ce capital, tout comme les patients de l’hôpital américain s’évertuent à faire étalage de leur fortune, de leur capital économique.

Lançon aura-t-il un jour accès à la sagesse ? Comprendra-t-il, à la suite de ce drame, que la recherche de privilèges face à l’idée qui nous taraude tous de la mort et de la souffrance n’est pas anormale, est incontournable, que nul ne peut s’en affranchir.

Dans ces conditions, M. Lançon conviendra-t-il qu’il faut prendre acte de cette quête de privilèges et donc accepter un système de société qui la permette, ouvert au plus grand nombre sur ce point ? Admettra-t-il que l’octroi de privilèges soit lié à un type d’effort que tous peuvent entreprendre, même si sont exclus inévitablement les moins doués.

Je veux parler d’un système le plus économique et libéral possible, que ses détracteurs appellent péjorativement “capitaliste”.

Son livre ne prend pas ce chemin. Le calvaire qu’il traverse ne parait pas l’amener à remettre en question le système égalitariste auquel il appartient, où seule une minorité bien pensante accède aux privilèges.

Ce n’est pas si grave puisque nous savons depuis belle lurette que les privilèges ne font pas échec à la mort et ne protègent pas de la souffrance. Mais bon…

Nous savons aussi combien est essentiel que le capital soit transmis, peut importe celui qui le possède, en cela M. Lançon est un outil de transmission comme un autre du capital culturel, acceptons-le sur ce sujet.

Concernant son bouquin, vous pouvez économiser 21 € en ne l’achetant pas. Commandez plutôt les nouvelles de Marcel Aymé.

Cordialement. H. Dumas

 

 

 

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Les jours avec et les jours sans

Décide-t-on froidement d’entrer en lutte avec des monstres tels que Bercy ou l’URSSAF ? Vaste question que ne manquent pas de se poser tous ceux qui résistent à ces organismes et se retrouvent sous le feu destructeur de leur pouvoir.

Deux questions viennent alors à l’esprit :

            – Qui sont ces monstres ?

            – Pourquoi je me bats ?

Ces monstres ne sont que le bras armé de la pensée qui a pris le pouvoir, ils n’ont pas de réalité par eux-mêmes. La pensée qui leur donne naissance n’est elle-même qu’une excuse, un habillage, de la simple trivialité du pillage.

Le pillage cyclique d’une partie de la population par une autre et vieux comme le monde. Fait-il suite aux abus de ceux qui possèdent, ou nait-il simplement du désir de ceux qui n’arrivent pas à posséder ? Probablement de la conjugaison des deux.

Les sociétés ont cru trouver deux solutions pour éviter cette situation, la propriété privée sacrée et inviolable, ou, au contraire, l’absence totale de propriété privée qui est censée casser le motif même du pillage. Rien n’y fait.

Toute différence justifie un jour ou l’autre le pillage.

En fait, pas de société sans tri, pas de tri sans marque, pas de marque sans différenciation, pas de différenciation sans pillage à venir.

On se bat par hasard. En fonction du système que le hasard met en place pour telle ou telle société il y a ceux qui s’épanouissent et ceux qui au contraire périclitent.

Chacun étant persuadé de la véracité du système dans lequel il serait le meilleur. Y a-t-il une morale dans tout cela ? Une direction vraie et une autre fausse ? J’en suis de moins en moins sûr. Ce dont je suis sûr c’est qu’il y a des gens biens et des crapules dans tous les systèmes. Et c’est bien là le problème.

Certains systèmes privilégient-ils l’épanouissement des crapules, d’autres des gens de bien ? Je ne sais pas.

Je vous propose la lecture de “La Trilogie Berlinoise” de Philip Herr.

Cet auteur, décédé récemment, a écrit des romans policiers qui ont la particularité de se situer un peu avant, pendant, ou un peu après, le nazisme en Allemagne.

Il écrit : “En ces temps difficiles, le simple fait de survivre était une sorte d’exploit. Ce n’était pas quelque chose qui arrivait tout seul. Vivre en Allemagne nazie demandait un effort constant. Et encore vous restait-il, si vous parveniez à surnager, à trouver un but à votre vie. Car à quoi bon jouir de la santé et de la sécurité si votre vie n’a aucun sens ?”

Un peu plus loin : “Il est vrai, me disais-je, que ce problème ne me concerne guère, que les juifs ont bien cherché ce qui leur arrive. Mais même si c’était vrai, quel goût aurait notre plaisir au regard de leur douleur ? Leur souffrance rendraient-elles notre vie plus douce ? Le sentiment de ma liberté serait-il affermi par leur persécution ?”

Il va ensuite décrire des nazis fous, mais puissants donc capables de donner libre cours à leur folie, des complotistes, mais aussi des hommes et des femmes qui font de leur mieux, sans pour autant s’opposer frontalement au nazisme qui finalement s’imposera jusqu’au bout, jusqu’au dernier, jusqu’à l’anéantissement de toute une nation.

Donc l’horreur peut jaillir et emporter l’organisation sociale, même en démocratie. Pour autant apparait-il une évidence du bien et du mal ? Hélas non, cette évidence n’apparait qu’après, et encore est-elle particulièrement louche, touchant plus particulièrement ceux qui ont perdu plutôt que ceux qui se seraient trompés.

Les jours avec et les jours sans

C’est tout cela qui vient à l’esprit lorsque l’on a le nez dans le guidon, que l’on se bat pour vivre. Lorsque Bercy et l’URSSAF nous ruinent avec la bénédiction de la majorité, du peuple.

Certes, nous sommes convaincus qu’il se trompe le peuple, que Mélanchon est une enflure et ses économiste des pitres. Nous savons que, stigmatisant le capital, Piketty se met naturellement au banc de l’économie, qu’il en répondra. Peut-être ?

Il n’en reste pas moins que le poids de la lutte parait souvent inhumain.

Peut-on avoir raison contre tous ? Pouvait-on ne pas être nazi en Allemagne nazie ?

Ne pas être Stalinien en URSS sous Staline ? Aujourd’hui ne pas être  Chaviste  au Venezuela ? Ou communiste à la SNCF ?

Il est donc des jours où il semble que tout cela n’est pas possible, ce sont les jours sans. D’autres fois, l’espoir renaît, les certitudes s’emparent de celui qui résiste, ce sont les jours avec. Mais… pendant ce temps là l’horloge ne s’arrête pas.

Le bonheur de demain a du mal à combler la douleur lancinante d’aujourd’hui, et ça, Bercy et l’URSSAF le savent. C’est leur force et leur abjection.

Mais avec eux, la vie a-t-elle un sens ? Non aucun. Ils pillent pour piller. Il n’y a rien et il n’y aura jamais rien au bout de leur turpitude et de leur vanité.

Courbons le dos et résistons, tout en sachant que cela ne change rien, que demain sera comme aujourd’hui entre les mains des ambitieux et des menteurs.

La résistance n’a pas de but, elle est la seule solution à notre humanité, in fine, même face aux associations d’anciens résistants.

La résistance nous possède ou ne nous possède pas, elle est un point d’équilibre de la nature. Est-elle volontaire ? Rien n’est moins sûr.

Cordialement. H. Dumas

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Croyance, liberté, guerre : Jérusalem

Les croyances s’affrontent, se haïssent, se toisent, s’entretuent.

Ce sont des cochonneries que l’on vénère dans nos sociétés à l’aide de cette incroyable expression : “la liberté de croyance”. Un oxymore très répandu.

La croyance c’est, d’une part l’aliénation de la pensée, sa limitation, d’autre part l’instrument du pouvoir.

La croyance fait en effet référence à une vérité prétendument connue qu’il va falloir apprendre pour y croire. Il y aura donc celui qui sait et celui qui croit. Celui qui sait développe constamment sa connaissance en la vérité de référence, de telle sorte que celui qui croit ne puisse jamais arriver à son niveau et soit obliger d’accepter sa domination.

Pour en revenir à l’oxymore du début, après 74 ans de bons et loyaux services en tant qu’être humain, je suis arrivé à la conclusion que la liberté est aussi une croyance, qui n’a pas plus d’existence que les autres.

Que notre oxymore est en fait une sorte de pléonasme ou de répétition comme : “la croyance de croyance”.

Ceci dit nous voilà avertis, Trump l’iconoclaste, l’inculte, l’indécrottable fruste, touche au sacré, à la base de toutes les croyances : Jérusalem.

Enfin, plutôt à la base de toutes NOS croyances, chrétiennes, venant et découlant de…. — du judaïsme au communisme —  Parce que, entre nous, sur terre, il ne manque pas de croyances qui n’ont rien à voir avec Jérusalem.

Mais bon, admettons. Cela fait effectivement 2 ou 3 millénaires que Jérusalem tient la “prime time” de nos croyances occidentales et que vaillamment nous nous y égorgeons cycliquement.

Franchement, 3 millénaires à l’échelle de l’univers… qu’est-ce ? Surtout pour le petit pet que nous sommes sur sa toile cirée…

Donc, la catastrophe est imminente, des millions de croyants sont sur le point de s’étriper mutuellement, à coup de bombes et de fusils, voire pire, tout ça parce que Jérusalem….

J’ai des doutes. Jusqu’au point que je viens de vous avouer. A savoir que la liberté est une croyance, une vue de l’esprit, sans existence vraie. Nul n’est libre, tous nous sommes nos propres prisonniers, enfermés dans nos éducations, nos connaissances, notre corps, nos certitudes, seule la vanité nous fait croire que nous sommes libres ou que nous pourrions l’être.

Paradoxalement, cet asservissement nous donne une liberté unique, celle de pouvoir se foutre de tout. C’est probablement ce qu’ont compris avant moi ceux qui ont depuis longtemps vendu en ce qui les concerne leur concept de liberté en se soumettant aux prétentieux qui veulent absolument être élus, posséder le pouvoir.

Le pouvoir sur quoi ? Sur des esclaves dont in fine ils se retrouvent avoir la charge ? Rien n’est simple.

Et pourtant, la guerre nous pend au nez, parait-il. Et là, la simplicité revient au galop.

A la guerre, on est vivant jusqu’au moment où on est mort, entre les deux ont meurt de peur. Ce n’est pas très différent du reste du temps, juste un peu plus chaud, intense, dur.

J’en reviens à ces satanées croyances auxquelles je ne crois pas, que même je déteste. Ce serait donc elles qui génèreraient la guerre à venir.

Alors là, je pense que l’on se fout vraiment de notre gueule. Je crois que la vérité est que nous sommes sur le point d’être banalement les victimes potentielles d’un vaste pillage, qui ne sera que la suite, désagréable mais logique, des nôtres qui l’ont précédé.

Les bandes de Gaza rêvent de piller les juifs, au prétexte que ces derniers les auraient précédemment pillés, avec notre accord.

Info ou intox, je ne sais pas. Ce que je sais, et que j’ai déjà dit, c’est que l’idée n’est pas bonne.

Israël est un pays à fiscalité lourde, légèrement plus lourde que la France, doté d’une armée pléthorique qui lui coute très cher. Gaza n’a pas besoin d’armée, Gaza n’a pas d’ennemi.

Alors, comme je l’ai proposé récemment dans un commentaire, si les habitants de Gaza, au lieu de tenter de légitimer le pillage des israéliens, se contentaient de les couillonner, à la loyale.

Rien ne les empêche de créer un de ces Etats bancaires, riche et dense, comme Monaco, Hong Kong, etc… où ils pratiqueraient une douceur fiscale paradisiaque qui attirerait tous les sous des israéliens fortement fiscalisés.

Un nouveau Monaco à la porte de Telaviv, comme notre Monaco à la porte de Rome, un programme qui ne mettrait pas le feu à la planète mais du beurre dans les épinards de Gaza.

Oui mais, pour cela, il faudrait être vraiment libre, ne pas avoir l’esprit encombré de croyances, y compris celles de la liberté.

Or, si sur cette planète il est des gens esclaves des croyances, sous toutes leurs formes, ce sont bien ceux de Gaza. Et, comme toute la planète s’efforce de les contraindre dans ces croyances, effectivement cela risque de mal finir, d’abord pour eux, puis pour nous par contrecoup.

Le seul qui n’y est pas pour grand-chose, c’est ce pauvre Trump, qui parait souvent prendre sa vessie, voire sa prostate, pour une lanterne.

Pour finir ce billet un peu désordonné, un peu de rigueur, le proverbe du jour :

“Celui qui n’a jamais vu un œuf d’éléphant, ne peut pas se prétendre poète”

Bien à vous.

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Morts aux urgences

Nous avons vécu ces jours-ci un emballement médiatique pour un fait journalier et banal.

La particularité, qui a soulevé l’indignation du pays dans l’information récente de la mort d’une jeune femme aux urgences de Strasbourg, est qu’elle était jeune, ce qui est effectivement une catastrophe qui révolte.

Remarquons que cette indignation fut à retardement puisque les faits remontent au 29 Décembre 2017 et n’apparaissent que maintenant, soit quatre mois plus tard.

Tous ceux qui ont été amenés un jour à téléphoner au 15 peuvent témoigner de l’impossibilité qu’il y a de communiquer concrètement avec le régulateur.

Peut-on objectivement déceler la situation médicale d’urgence d’une personne par téléphone, sans la voir ?

Peut-on enclencher les moyens lourds du SAMU à partir d’un simple coup de téléphone ?

L’absurdité de la situation est évidente.

D’un côté des urgences qui, réceptacles des cas les plus graves, ont un taux d’échec, de mortalité, très élevé, de l’autre un accès à ces urgences par le moyen le moins rationnel et efficace possible : le téléphone.

Le téléphone ne transmet que la parole, chacun sait que cette dernière est l’outil du mensonge, volontaire ou non.

L’urgence est le soin ultime, vital mais désespérant, aboutissement habituel des vieillards en bout de course ou des accidentés lourds. La mort y est une donnée ordinaire.

L’urgentiste qui la côtoie toute la journée ne peut que la banaliser, faute de quoi il mourrait lui-même de chagrin.

L’arnaque politique est de nous faire croire que nous pourrions tous recevoir des soins et de la compassion en cas d’urgence, sans problème.

Chacun comprend que s’il se sent faible ou malade, il ne faut pas qu’il traverse seul l’Atlantique en bateau, qu’alors il s’expose à ne pas être secouru en cas de nécessité.

Au même on fait croire qu’à Paris ou à Marseille il lui suffit de prendre son téléphone et les soins vont surgir immédiatement. Et bien non, ce n’est pas beaucoup plus possible qu’au milieu de l’Atlantique, dans le premier cas la solitude joue contre lui, dans le deuxième cas c’est la foultitude, ce qui revient pratiquement au même.

Essayons d’y voir clair

Notre connaissance médicale a fait de tels progrès qu’il est peu de situations ingérables, nos médecins peuvent faire face à presque toutes les urgences et repousser la mort. Ça, c’est dans l’absolu, dans la théorie.

Dans la pratique, il reste à régler le coût d’intervention. Là ça se complique salement.

Mettons qu’une urgence demande une intervention dans la demi-heure, on voit tout de suite la complication.

J’ai dans ma tête le souvenir d’un oncle qui eut la bonne idée d’avoir un infarctus sur le trottoir devant Necker, il fût sauvé et se félicita longtemps de ce hasard car il habitait au fin fond de la Corrèze.

Supposons un cas moins facile à diagnostiquer en un lieu plus éloigné, il faudrait qu’un médecin arrive très rapidement. Cela a un coût.

C’est d’abord ce coût qui tue.

Les hommes de l’Etat, qui ne sont pas à un mensonge près, persuadent la population qu’à la condition qu’elle en finance marginalement le principe ils sont capables d’apporter le secours à tous, tout le temps, en tout lieu.

Ils jouent sur le fait que celui qui est en demande de secours est rarement en situation d’analyser objectivement la réponse à sa demande. Il suffira, la plupart du temps, de lui dire qu’il n’y avait rien à faire pour que lui ou ses héritiers le croient.

C’est ainsi que le coût de la réalité étant inaccessible, l’image va pouvoir se substituer à elle. Environnement, klaxons, déguisement, numéro de téléphone miracle, suffiront à abuser le client.

Imaginez la réalité financière qui serait nécessaire pour rendre plausible une intervention partout à son meilleur niveau :

            – Des médecins disponibles en tout lieu dans le quart d’heure.

            – Leur déplacement vers le malade,

            – Puis, derrière et immédiatement, toute la lourde machine de diagnostic.

Mettons, au pif, entre mille et deux mille euros à chaque fois — y compris pour les simples angoisses — à multiplier par le nombre d’appel aux urgences : plus de dix millions par an. ( donc 1.000 milliards….).

Tout cela est simplement impossible, même en mettant dans la balance la totalité des revenus du pays.

Et puis…. cela en vaudrait-il la peine ? Non, évidemment, les urgences peuvent sans doute repousser la mort, mais elles ont rarement la faculté de rendre neuf et intact un corps abimé ou blessé. Il en sort le plus souvent un infirme.

Nous sommes ici face à notre misérable condition d’homme.

Mais nous sommes aussi face à un mensonge typique de la démocratie, tout particulièrement de sa déviance égalitariste qui consiste à faire croire à la population qu’en échange de sa liberté et de sa soumission elle va bénéficier de prestations totalement irréalistes.

Les urgences en font partie, du moins telles qu’elles nous sont vendues, miraculeuses et disponibles gratuitement dans l’instant.

Tout cela participe à notre déresponsabilisation.

Pourquoi serions-nous prudent, prévoyants, soucieux d’être entourés et prêt à faire les efforts nécessaires à ce sujet, puisqu’en cas de pépin, les urgences sont là…. au moins à la télé. Grace aux urgences, famille et amitiés sont inutiles, plus besoin de s’occuper des enfants et des vieux.

Hélas, les urgences sont comme le reste un fantasme qui ne tient que parce que la cooptation permet de se passer de la compétence, sans quoi les urgentistes eux-mêmes refuseraient de participer à cette mascarade. Ils exigeraient des moyens que personne ne peut leur donner. Ou ils expliqueraient les limites de leur possibilité d’intervention, que les hommes de l’Etat transmettraient à la population…

Mais alors, chacun serait face à ses responsabilités… vous voyez bien que ce n’est pas possible, ce n’est pas séduisant électoralement parlant.

Bien cordialement. H. Dumas

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Platon et le capital

J’ai lu récemment “Et si Platon revenait…”, un livre du professeur Roger-Pol Droit, publié chez Albin Michel.

Cet ouvrage m’a passionné et je m’apprêtais à vous en parler à l’occasion d’une prochaine vidéo pour vous en dire du bien et vous conseiller de l’acheter. Puis, j’ai envoyé un mail au professeur Droit, je lui ai fait part de mon plaisir à la lecture de son livre, de mon admiration et de mon projet d’en parler sur le blog. Il m’a aussitôt répondu, de la façon la plus aimable qui soit, me demandant de surcroît de lui signaler quand  mon article serait sur le blog.

Du coup je me suis senti obligé de faire, à partir de son livre, non pas juste un commentaire en fin de vidéo mais bien un billet.

Grave difficulté pour moi.

Je lis vite et ne retiens que les émotions que me procure un livre. C’est un peu comme à l’école où je comprenais rapidement en oubliant juste d’apprendre. Un peu aussi comme dans ma vie économique où je suis très à l’aise et bon monteur d’opération, mais en oubliant l’essentiel : la constitution d’un capital.

Ce n’est pas une bonne méthode, pas un bon plan.

Cette façon d’être me permet de réfléchir, d’agir, intuitivement, mais pas d’expliquer, d’analyser. Je cherche la vérité, pas la connaissance. Je suis un touriste éternel, un promeneur de la pensée, en balade plus ou moins agréable. Je ne suis pas un homme de pouvoir qui ne s’acquiert que par le poids, puisque que tout en moi n’est que légèreté.

Mais bon, je vais quand même m’y coller.

Le professeur Droit est stupéfiant, pour moi qui le lis pour la première fois. Sa proximité avec la vie simple, sa capacité à lier cette vie avec la somme gigantesque de ses connaissances philosophiques, permet au lecteur de se croire cultivé et intelligent. Convenons que cela est très agréable.

Son livre a deux parties, une où il imagine Platon face à certaines problématiques d’aujourd’hui, une autre où il se positionne personnellement par rapport à la philosophie, à l’individu et à la société. Ces deux parties sont alternativement liées.

La première est amusante, quand la seconde est tout simplement formidable. Dans la seconde partie toutes les clefs, tous les moteurs, du raisonnement sont là.

Je vous incite vraiment à lire cet ouvrage. Plus rien alors ne sera pour vous comme avant. “Ti to esti ?” (page 117) deviendra votre outil de pensée.

Par ailleurs ce livre apporte la preuve que je cherchais (lien)

Bien des fois sur ce blog j’ai essayé de mettre le capital en perspective. Le capital : “Ti to esti ?”

Je défends l’idée que le capital est constitué de deux paramètres, l’accumulation et la transmission. Que, quel qu’en soit le détenteur il ne lui appartient pas, il est toujours un outil collectif sans lequel aucun progrès ne peut voir le jour.

L’ouvrage du professeur Droit participe intensément au capital culturel. Il est assis sur une base de connaissances colossale, accumulées aujourd’hui dans la tête du professeur, transmises avec simplicité à tous ceux qui le souhaitent. Pas de pédanterie, pas d’intimité glauque, ésotérique, que de la générosité.

Notons pour mémoire que le même sujet aurait pu être traité de façon égoïste, élitiste, prétentieuse, bien qu’alors antipathique l’ouvrage aurait aussi fait partie de notre capital culturel.

Le contenu de ce livre procure une impression réelle de capital culturel accessible. Ce capital, bien que propriété du professeur Droit, bénéficie à tous ceux qui lisent le livre, et même, par sa seule existence, à tous ceux qui ne le lisent pas ou ne le liront jamais.

A partir de cet ouvrage, de son contenu si plein, si riche, il est possible d’imaginer le désert intellectuel que peut être l’incendie, la destruction, des bibliothèques, l’éradication du capital culturel par la violence physique ou tout simplement par la censure qui en interdit l’accès au plus grand nombre.

Et pourtant, ce type de comportement est le sport préféré des dictatures de la croyance, de la mono pensée, c’est même leur signature, ce à quoi on les reconnait.

Le capital économique

Il est exactement comparable au capital culturel. Quel qu’en soit le possesseur il bénéficie à tous, sans lui il n’y a pas d’économie possible. Ici aussi des dictateurs à la pensée unique tentent de le détruire.

J’aimerais bien avoir l’avis de Platon sur le capital économique, à son époque et… s’il revenait….

Bien cordialement. H. Dumas

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LA HAUTE AUTORITÉ POUR LA TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique

Et oui… voilà Louis Martino… Mon Louis Martino                                         

Il est le patron du pôle contrôle et procédures de la HATVP.

 

Il est le troisième personnage le plus important de cet organisme selon la Décision du 8 Septembre 2016 portant organisation des services :

Article 4 Le pôle contrôle et procédures

Le pôle contrôle et procédures assure le contrôle des déclarations de situation patrimoniale et d’intérêts. Il a plus particulièrement pour mission le contrôle de l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de la situation patrimoniale des déclarants. Il assure également l’instruction des signalements qui résulte de son activité et met en œuvre les prérogatives d’enquête adéquates. Il est chargé d’examiner les variations de situation patrimoniale et de piloter la vérification fiscale des membres du gouvernement. Le pôle assure la préparation et le suivi des projets soumis au collège de l’Autorité dans son champ de compétence, le cas échéant en lien avec les rapporteurs.”

Le Cahuzac de la transparence

Louis Martino est l’incontestable patron de la transparence visant tous les élus ou hommes publics, le maître de leur vie privée qu’il pénètre et piétine avec des moyens lourds qui ramènent les outils de la Stasi au rang de la préhistoire.

Il fouine et fouille à longueur de journée dans la vie privé des autres.

Mais lui, qui est-il ?

Il est celui qui m’a refusé la transparence sur les motifs de sa venue dans mes bureaux, qui était à l’évidence une manœuvre illégale, un abus de droit.

Celui qui a établi un faux procès verbal d’opposition à contrôle fiscal.

Celui qui me poursuit inlassablement pour atteinte à sa vie privée alors que je ne fais que rapporter des faits exacts en dénonçant ses exactions.

Il m’a ruine, moi et ma famille, sur ordre. Il me poursuit sans vergogne pour les primes que les magistrats lui concèdent pour son zèle.

C’est un dissimulateur, faussaire, vicieux et pervers.

Qu’espérer ?

A titre personnel, je suppose que vous comprenez combien mon combat est sans issue. Il n’y a aucune chance pour qu’un magistrat, un élu, un responsable quelconque regarde mon dossier autrement qu’en couvrant Martino.

Donc, les carottes sont cuites. C’est la vie, la triste vie des hommes, l’injustice triomphante.

Pour la France, les chiens veulent davantage de sang, de bourreaux. Le peuple réclame des têtes. L’idée de justice ne l’effleure même pas. Il se range du côté des ordures. Il est aveugle, ce n’est pas la première fois, c’est même chez lui une constante. Socrate en est mort.

Il n’y a donc rien à espérer.

Mais, quand même, la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique quelle escroquerie morale. Si tous les membres de cette docte assemblée sont comme Martino – et pourquoi serait-ce le contraire – ce pays va s’enfoncer dans l’injustice, la corruption, la connivence et la magouille.

Cordialement. H. Dumas

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Louis Martino : un des matons zélés de notre prison fiscale

Un huissier vient de m’adresser cela :

Il s’agit du cumul des petites primes, ou pots-de-vin selon comment on se place, gagnées par Martino à l’occasion des plaintes qu’il a déposées contre moi au motif que dire la vérité sur ce qu’il me fait subir serait diffamatoire, atteindrait à sa vie privée, pendant qu’il a ravagé la mienne.

Voilà un huissier tonique qui, pour 4.395€, n’hésitera pas à défoncer ma porte, à voler des meubles. Alors qu’il sait parfaitement que je ne possède rien.

Puisque je le lui ai dit :

From: Henri Dumas

Sent: Friday, May 4, 2018 10:45 AM

To: merle.chauchard@wanadoo.fr

Subject: Ouverture forcée de ma porte 

DOSSIER N° 1702036 

Bonjour Maître,

Nous venons de converser au téléphone où j’ai pu apprécier votre sens de l’humour, donc un brin d’humanité vous restant.

Je vous confirme que les meubles qui sont à l’intérieur de la maison que j’occupe, tout comme cette maison, ne sont pas à moi.

Ils étaient dans la maison avant moi, appartenant à ma mère, et ont été donnés, ainsi que la maison, à mes enfants.

Il y a bien longtemps que le fisc m’a dépossédé de tout.

Pour explication reportez-vous à mon blog, à partir de demain : www.temoignagefiscal.com

Maintenant informé, toute entrée intempestive à mon domicile serait assimilée à une violation du dit domicile et poursuivie.

Respectueusement. H. Dumas

Le fisc m’a tout pris, par solidarité avec ceux qui n’ont rien, parait-il. Dans le fond, c’est vrai, je suis devenu solidaire des indigents, puisque indigent moi-même.

Pour les autres c’est un accident de la vie, ils ne sont parait-il responsables de rien, il y a urgence à les aider.

Tandis que pour moi, c’est bien fait, ma misère est méritée, je dois crever sans bruit. J’ai travaillé toute ma vie, accumulé quelques biens, jamais triché avec qui que ce soit et encore moins avec le fisc, mais cela n’a rien à voir. Ma ruine tient au fait que j’ai résisté à une bande de pillards se réclamant de l’Etat. Je dois disparaître. Un point c’est tout.

Alors, Louis Martino dans tout ça ?

Certains parmi vous connaissent mes péripéties fiscales. Je les résume brièvement pour les autres.

Le fisc s’est mis dans l’idée de redresser la succession de ma mère — décédée en 1997 — qui se compose d’une seule maison que j’ai scrupuleusement évaluée à sa vraie valeur – c’est mon métier –

Sur le moment, j’ai pris cette agression fiscale à la légère. Mal jugé de ma part. Car alors, le fisc — dont le stupide redressement ne correspondait à rien — face à sa propre incurie s’embourbe et se lance dans une série de faux, que je dénonce immédiatement devant la justice. J’ai perdu toutes ces procédures en dénonciation de faux pourtant réels.

La preuve de ma bonne foi a été récemment établie, soit vingt ans plus tard, par La Cour de Cassation qui vient de me donner raison en ce qui concerne la succession — fait déclencheur de mes misères fiscales — reste encore à ce que La Cour d’Appel confirme cela. En Janvier 2019 parait-il…..

Mes actions en justice pour démontrer ma bonne foi ont scandalisé la gente fiscale et ses obligés les magistrats. Pensez-donc, accuser des membres du “politfiscalbureau” — Bercy pour les initiés –, de faux ? Il doit être exécuté… (musique de Guy Béart).

C’est ainsi, probablement à la demande de Prieuret, le Directeur des Services Fiscaux de mon département de l’époque, que Martino entre en scène.

Martino c’était l’élite, le GIGN fiscal. Il faisait partie d’une brigade parisienne la DNVSF, spécialisée dans la traque des très grands fraudeurs internationaux, milliardaires du sport, des matières premières, du trafic d’armes, etc…

Inutile de préciser qu’il est donc venu sur ordre, cette brigade n’ayant aucune raison d’avoir croisé naturellement ma toute petite entreprise au fin fond de la province.

Je dis sur ordre, je suis gentil. Il est venu, sur un “abus d’ordre”, satisfaire une vengeance personnelle de ces agents du fisc tricheurs, menteurs, faussaires, qui ne supportent pas que l’on dénonce leurs magouilles, leur incompétence.

Martino sait cela. Evidemment.

Martino c’est toujours l’élite, il ne cesse de monter en grade. Son intelligence naturelle de la servilité en a fait l’homme de confiance de Bercy chargé de surveiller la fiscalité des élus. Tout un programme, on s’en doute.

Martino sait aussi qu’il a faussement déclaré une opposition à contrôle fiscal inexistante, tout au plus pouvait-il arguer d’une non présentation de comptabilité lorsque j’ai demandé, en préalable au contrôle, mon dossier fiscal pour essayer de comprendre sa venue. La CADA m’a donné raison sur ce point.

Il sait tout Martino. Alors ? Que se passe-t-il dans la tête de Martino ?

A mon avis rien, tout simplement : rien.

Je pense souvent à Hannah Arendt et à sa stupéfaction lorsqu’elle découvrit au procès d’Eichmann que l’horreur n’avait pour base ni la haine, ni le vice, ni la perversion, mais seulement, et seulement, la bêtise, accompagnée de la servilité, de la prétention, de l’orgueil et de la susceptibilité. Toutes choses qui tuent sans même en avoir conscience.

Alors, je résiste tout en pardonnant à Martino. Il ne peut être autre chose que ce qu’il est. Ceux qui l’utilisent, le couvrent, abusent de ses faiblesses pour l’entrainer à provoquer injustement la ruine, le chao, la mort, sont les vrais responsables.

Ils seront démasqués. Ce jour là Martino sera tout étonné d’avoir à rendre des comptes sur les horreurs qu’il commet, car je ne suis sans doute pas le seul qu’il tue, ou tente de tuer. Il dira qu’il n’a fait que son métier, qu’il n’a qu’exécuté les ordres qui lui ont été donnés.

Bien cordialement. H. Dumas

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Les Black Blocs, c’est le chant du cygne

Un peu d’histoire récente vécue. Je veux vous parler des années 1955 à 1975.

A cette époque, récemment sortie de la guerre la  France était franchement pauvre. Chaque ville possédait son bidonville, seuls les objets de première nécessité étaient accessibles, souvent avec des délais importants avant de pouvoir en disposer. Le petit commerce faisait la loi en s’engraissant sur l’inflation. Pas d’échange ni de reprise, des discussions interminables en cas de marchandise défaillante ce qui était monnaie courante.

Vers le milieu de cette période, j’ai participé à la naissance de ce que l’on appelle aujourd’hui “la grande distribution”.

J’ai construit de nombreux “Centre Leclerc”. Leur ouverture dans une ville moyenne faisait immédiatement baisser de 30% le prix des produits. Les consommateurs ont alors découvert, en même temps, les reprises sans discussion, les remplacements immédiats des marchandises à défaut, la liberté de choisir sans avoir sur le dos un commerçant espion, l’anonymat de la consommation. Tant de choses qui aujourd’hui paraissent naturelles. Tant de choses qui ne le sont pas, qui sont une conquête acquise dans cette époque de conquête. L’exemple du commerce n’est pas exclusif, les mêmes novations s’épanouissaient en tout, industrie, culture, science, etc…

Le plus grand nombre accédait à la consommation matérielle et intellectuelle, à la liberté d’être, de posséder, de progresser.

Pendant ces années où la société vivait cette unique et incroyable révolution, il existait forcément des forces contraires, chagrines, qui se proclamaient révolutionnaires, tout en n’agissant pas sauf pour torpiller. Elles se réclamaient généralement du communisme.

En réalité la problématique était très simple, ces forces contraires visaient la hiérarchie sociale dont elles étaient insatisfaites.

Hélas dirais-je, il n’est pas de société sans hiérarchie, sans tri. Et, opérer un tri social le moins injuste possible est une gageure, un défi, qui fait et défait les sociétés.

Il est trois bases de tri qui donnent des résultats hiérarchiques relativement satisfaisants : la connaissance, la compétence et la richesse. Trois vecteurs accessibles à tous, librement.

Ceux qui réfutent ces trois bases de tri sont, en règle générale, des adeptes de la cooptation, solution maléfique s’il en est.

La cooptation est la base de tri des organisations sociales basées sur la croyance, qui sont des sectes en réalité, reconnues ou non. Le Nazisme avait ce type d’organisation par cooptation, les pays qui ont embrassé la secte communiste aussi. Ils échouèrent évidemment.

Donc, pendant que La France faisait la part belle à la compétence, aux connaissances et à la richesse, les adeptes de la cooptation rongeaient leur frein.

Finalement, déstabilisés par les échecs des sociétés qui avaient mis en œuvre leur concept, notamment par l’évident effondrement de l’URSS leur porte drapeau, ils se radicalisèrent.

Ainsi naquirent les “Brigades Rouges” rendues célèbres par leur aveuglement et leur violence gratuite. Elles étaient annonciatrices de la fin du communisme en tant que régime politique viable. La violence est la plupart du temps la forme du stade ultime de l’échec, avant disparition.

Aujourd’hui l’histoire se répète : L’écologie collectiviste est en échec, au bord de la disparition.

A l’époque dont je viens de vous parler, chaque avancée apportait un profit, aujourd’hui, au contraire, chaque avancée écolo-collectiviste créé un coût. C’est loin d’être la même chose, bénéficier d’une avancée ou subir un coût, pour les membres d’une société.

Il n’y a aucun doute sur le fait  que toute intervention écologique génère un surcoût et une pénurie. C’est une constante.

Dans ces conditions, il est peu probable que cette organisation perdure, qu’un tel système s’impose. Il va s’éteindre seul, comme le communisme de l’URSS.

Sociologiquement, l’écologie collectiviste n’a été possible que parce que la cooptation s’est imposée comme moteur de la hiérarchie sociale.

Nous sommes gouvernés, à tous les niveaux, par des copains entre eux, liés le plus souvent par leur statut. Compétence, connaissance et richesse sont bannies. Mais qu’importe, ce n’est qu’un mauvais moment à passer, ces trois valeurs s’imposeront de nouveau demain, elles sont incontournables.

En attendant ce retour aux valeurs classiques, la faillite est à notre porte, et la violence, qui toujours l’annonce, entre en force.

Les black blocs et leur violence ne sont que le signe désespéré annonciateur de l’échec de l’écologie collectiviste, tout comme les brigades rouges étaient celui de la fin du communisme. Ce sont les mêmes individus, la même méthode, la même pensée et presque la même situation.

Il n’y en a plus pour très longtemps. Patience. Nous retrouverons bientôt la liberté et le progrès qui va avec.

Cordialement. H. Dumas

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Pourquoi rien ne marche

Vous qui nous faites l’honneur de lire ce blog, vous avez — ou vous avez eu — une activité professionnelle, que nous ne connaissons peut-être pas.

Quelle que soit cette activité, je suis prêt à parier, qu’aujourd’hui, rien autour de vous ne fonctionne de façon satisfaisante, que votre environnement vous désespère, que les choses  ne suivent pas, que tout va de travers.

Nous en sommes tous là. Rien ne marche dans ce pays. Et pourtant, à longueur de journées, on  nous rabâche que tout va bien, voire de mieux en mieux.

Dans cette ambiance schizophrénique, chacun se demande ce qui se passe, pourquoi en est-on arrivé là ?

L’hôpital, la sécurité, la justice, la distribution, l’enseignement, le travail, l’économie, la monnaie — même la météo — tout se dégrade, à l’exception de ce qui nous implique seuls, jardinage, bricolage, lecture, informatique, etc…

En réalité, il est incontestable qu’il y a une panne de société. Que, malgré la propagande solidaire et l’organisation collectiviste, tout ce qui est collectif se dégrade rapidement et irrévocablement.

Nous sommes probablement tous un peu responsables, mais beaucoup moins que ceux qui sont chargés d’organiser les règles de notre vie commune.

Car c’est un problème de règles, d’organisation, qui déstabilise notre pays.

C’est, à la base, l’introduction volontaire ou accidentelle du mensonge qui génère la situation que nous subissons. On peut dire qu’au cours des siècles ces problèmes de société sont récurrents du fait que le mensonge à une force de séduction sur les masses que la vérité n’a pas.

Le mensonge qui nous mine est simple, il s’agit de prétendre que nul n’est responsable de sa condition subie ou voulue.

Par une de ces déviances dont elle a le secret, la démocratie nous a fabriqué des élites qui ressemblent à s’y méprendre aux précédentes, qui sont royales. C’est-à-dire qui prétendent se substituer à notre libre arbitre, aux conséquences de celui-ci, en vue de notre bien cela va de soi. Précédemment elles le firent au nom de Dieu, aujourd’hui elles le font au nom du peuple, c’est “kif-kif bourricot”.

Ces nouvelles élites affirment qu’il suffit de leur confier le pouvoir pour accéder à l’irresponsabilité.

Tout un programme, électoral il s’entend, pas réel.

Votez pour moi vous aurez, selon le cas : une vie aisée sans peine, un travail à vie, une riche retraite, une santé prise en main et donc une garantie de longue vie, évidemment aucune responsabilité professionnelle, les inégalités de votre naissance seront éradiquées dans le même temps que toutes les autres de votre vie.

Le progrès dans ce discours, sa séduction, c’est que l’on vous assure l’accession au bonheur là tout de suite, sur terre. Pas demain au paradis.

Il suffit, pour cela, que 50% de gogos, plus un, croient à cette fable pour qu’elle mette en place son élite menteuse. Une fois au pouvoir cette élite va devoir, au moins, faire semblant d’être capable de mettre en musique ses promesses.

Il tombe sous le sens que ce n’est pas sur ses troupes irresponsables que l’élite élue dans ces conditions va pouvoir compter pour donner un semblant de réalité à ses folles promesses, si loin de la vraie vie, de la réalité humaine.

Mais elle peut compter sur ceux qui n’ont pas marché dans la combine, vous et moi, à qui elle fera porter le fardeau.

Donc, d’un côté une majorité déresponsabilisée qui rêve — parce qu’on la fait rêver — de l’autre une minorité lucide, pragmatique. Entre les deux, une élite qui possède les fusils.

Armée, l’élite élue peut inventer la loi. La recette consiste à prendre aux responsables suffisamment pour satisfaire les irresponsables, mais pas trop pour ne pas les tuer ils sont le moteur de cette fusion sociétale explosive.

La difficulté tient au fait que les irresponsables deviennent de plus en plus exigeants, que l’élite doit répondre à ces exigences sous peine de perdre sa place privilégiée. Ces deux impératifs mettent cruellement en danger, par des prélèvements destructeurs, la productivité de la classe responsable, donc les futurs prélèvements possibles sur elle. Alors que c’est sur elle que repose le système — sans qu’elle s’en aperçoive vraiment — au point que sa disparition entraînera la désagrégation de l’ensemble.

Il s’en suit une danse du type “je t’aime moi non plus” entre l’élite et les classes responsables de ce pays. Danse initiatique sous les yeux de la masse des gogos profiteurs qui ne voient rien, ne comprennent rien, mais continuent à réclamer et de plus en plus fort.

Cette danse morbide et malsaine a généré ce que l’on appelle l’économie de connivence entre certains initiés machiavéliques des deux bords, qui ont compris qui dépend de qui et de quoi.

Ces couples infernaux, sans cesse renouvelés, mettent ce pays en coupe réglée sous le regard bovin d’une écrasante majorité qui ne perçoit rien et croit tout ce qui lui est raconté.

Ainsi va le pays dans le mur. Ainsi croît le dysfonctionnement généré par l’irresponsabilité comme base de la société.

Aujourd’hui ces dysfonctionnements — dont la base est l’irresponsabilité — sont matériels et moraux, ils envahissent tout le spectre social, les métastases sont partout, elles sont mortelles, la maladie est incurable.

Le seul mystère est la date du décès de notre société. J’en prédis le début visible dans le courant de cette année, la réalité pratique l’an prochain, la survenance de la guerre – civile ou totale —  exutoire naturel de ce type de dysfonctionnement, en 2020. Un beau chiffre rond, facile à se rappeler dans l’histoire à venir.

Bien cordialement. H. Dumas

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La soldatesque des escrocs de la CIPAV montre ses gros muscles

PETITE HISTOIRE EN SIX ÉTAPES (A SUIVRE)

En lien avec : https://www.temoignagefiscal.com/cipav-caisse-de-retraite-2eme-round/ 

ETAPE 1
ETAPE 2

From: Henri Dumas

Sent: Monday, January 29, 2018 4:59 PM
Subject: Vos menaces du 23/01/2018
DOSSIER N° 171503/3
Messieurs,
Je fais suite à votre lettre de menace du 23/01/2018.
Outre qu’elle ne précise pas de quelle créance il s’agirait, qu’elle est donc nulle, je crois devoir vous confirmer que mon domicile et les meubles qu’il contient ne sont pas ma propriété.
Je n’en suis que l’usufruitier.
Vous vous éviteriez bien des désagréments en ne venant pas, dans ces conditions parfaitement connues de vous, fracturer la porte de cette habitation.
Toute dégradation impliquera votre responsabilité.
Par ailleurs, toute intervention sera filmée, et publiée.
Il est bon que les français sachent à quoi s’en tenir vis à vis des pillages par la puissance publique, de ses méthode et de l’enfer qu’elle fait vivre à nombre de nos compatriotes.
Je vous adresse aussi ce mail en RAR ce jour.
Respectueusement. H. Dumas
ETAPE 3

ETAPE 4

Message de “Henri Dumas” <sete@groupe-henri-dumas.com> du 24/04/2018 19:13

 

Messieurs,
En pièce jointe l’avis de saisie que vous avez déposé ce jour à mon domicile.
Je vous rappelle les termes de mon mail précédent ci-dessous, du 29 Janvier 2018.
Entre temps, une procédure d’appel, qui inclut toutes les sommes en jeu avec la CIPAV, a été lancée (pièce jointe).
Votre insistance engage nettement votre responsabilité dans cette escroquerie.
Respectueusement. H. Dumas
ETAPE 5
Sent: Wednesday, April 25, 2018 9:44 AM
Subject: Re: Vos menaces du 23/01/2018

Monsieur, vos conclusions en appel ne concernent pas le dossier CIPAV que je traite; en outre, un éventuel appel ne suspend la procédure de recouvrement forcé, la 1ère décision étant exécutoire nonobstant appel; en ce qui concerne la propriété des biens présents à votre domicile, c’est à vous de prouver qu’ils ne vous appartiennent pas en m’apportant la preuve par le bais de factures aux noms de tiers; à défaut ces derniers pourront saisir le juge de l’exécution; j’attends donc l’accord de la CIPAV pour pratiquer une ouverture forcée à votre domicile.

Avec mes salutations distinguées,

MP CUCURNY

SELARL ABC DROIT
Delphine AMRANI – Marie-Pascale CUCURNY
Siège Social à SETE:
85 Boulevard Camille BLANC BP 121
Centre d’Affaires Orphée
34200 SETE
Tél: 04.67.74.85.96
Fax: 04.67.74.47.14
Bureau secondaire à LODEVE:
1 Place Alsace Lorraine BP 57
34701 LODEVE Cedex
Tél: 04.67.44.02.92
Fax: 04.67.44.43.75
ETAPE 6
Maître,

Vous devriez être plus prudente et plus ouverte. La menace et le chantage ne sont pas une option de vie en société acceptable.

Au delà de la stupidité de cette fausse dette, que vous semblez ne pas vouloir considérer, vous engagez lourdement votre responsabilité professionnelle, à de nombreux niveaux.

Vu la tournure que vous donnez aux évènements, vous voudrez bien par retour me faire parvenir les mandats ou pouvoirs qui vous laissent supposer que vous pourriez engager une telle action.

Vous conviendrez que le papier que vous avez déposé dans ma boite à lettre n’est pas suffisant.

Sans pouvoir réel, légal, ce qui me parait être le cas, vous vous engageriez vers une violation de domicile.

Lorsque j’aurai en mains ces pouvoirs, il y aura lieu de me laisser le temps nécessaire à leur contestation, car, pour de multiples raisons, ils ne peuvent pas avoir de réalité juridique.

Très cordialement. H. Dumas

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LA JUSTICE COMPLICE DE L’ETAT PILLARD, LA LIBERTÉ RAVAGÉE SUR LE NET PAR UN ARRÊT DE LA C.A. DE VERSAILLES… Et, Louis MARTINO le chanceux gagne encore au grattage.

Le 29 Juin 2011, j’avais écrit sur ce blog un billet qui ne disait que la vérité.

La Cour d’Appel de Versailles vient de rendre un arrêt N° 174, le 27 Mars 2018, m’ordonnant de supprimer ce billet, ce qui est fait. Vous pouvez consulter l’arrêt avec le lien suivant : https://ahp.li/13abebab519b16d7d7b0.pdf ,

Cet arrêt d’appel est exemplaire à plusieurs titres.

Bref rappel de la situation

A son décès, ma mère, dont je suis le fils unique, me laisse une maison et son terrain à Sète. Je déclare au fisc cette succession et, dans le même temps, j’en fais donation à mes trois enfants. Ma déclaration fait apparaître la juste valeur de ce bien.

Les Services Fiscaux, pour des raisons probablement inavouables, décident de redresser lourdement cette succession. Ce redressement, particulièrement mal fondé, va obliger les Services Fiscaux, face à mon étonnement et à ma défense sincère, à réaliser successivement plusieurs faux.

Ces faux prendront la forme :

–  d’un certificat d’urbanisme obtenu à l’aide d’une demande falsifiant la réalité, retiré par le Maire donc nul, mais toujours utilisé par les Services Fiscaux.

– du dessin d’un chemin de desserte inexistant, ceci devant la commission de conciliation présidée par un magistrat.

Je poursuivrai vainement les auteurs de ces faux devant la justice. Bien que les faits soient avérés, je perdrai toutes mes procédures et serai lourdement condamné en dommages et intérêts — à verser directement dans la poche des agents falsificateurs indélicats —

Cependant, gesticulant en tout sens, prenant à témoin la justice jusqu’aux niveaux les plus élevés de responsabilité, Trésorier payeur départemental, Directeur des Services de Bercy, j’ai fini par lasser au point que ma mort économique fut décidée en haut lieu. Pendant qu’indifférente la justice enchainait les condamnations à mon encontre.

C’est ainsi que Louis Martino, alors jeune inspecteur des impôts, s’est pointé chez moi. Il était membre d’une section d’élite, la DNVSF, structure nationale en charge exclusivement des multinationales et des très grands comptes, genre sportifs de haut niveau. C’est dire que cette brigade n’avait rien à faire à Sète, dans une petite entreprise dont la comptabilité tient sur une feuille A4 et dont le CA  est de l’ordre de 50.000€ par an.

Il est clair que c’est la hiérarchie fiscale, départementale ou nationale, qui a mandaté Louis Martino pour tuer ma société, et non lui-même ou sa structure qui m’aurait découvert depuis Paris.

Choqué par cet abus de droit, j’ai signifié à Louis Martino que je souhaitais avoir connaissance de mon dossier fiscal avant sa venue, espérant y trouver des traces de la motivation de son déplacement.

Louis Martino a non seulement refusé de me donner mon dossier fiscal, mais il a fait un procès verbal d’opposition à contrôle fiscal.

J’avais filmé sa venue et j’ai donc la preuve que je ne me suis pas opposé au contrôle fiscal. Mais cet enregistrement – au motif de la protection de la vie privée de Louis Martino, qui lui a peu d’égard pour la mienne – a été déclaré interdit d’utilisation par la justice. Une preuve en justice interdite par les juges !!!

Manque de pot pour Louis Martino, la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) saisie a affirmé qu’il devait me donner mon dossier fiscal.

Ce fut probablement un choc pour lui et pendant deux ans je n’ai entendu parler de rien.

Soudain, deux ans plus tard donc, j’ai reçu une notification de redressement, de fait sans contrôle préalable et probablement sur ordre. Une ardoise mortelle, qui sera largement critiquée par le Rapporteur Public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille, sans succès tant les protections de Louis Martino sont puissantes.

Aujourd’hui, assommée par ce redressement indu, ma société agonit doucement, ce n’est plus qu’une question de jours.

Deux trajectoires croisées dans cette affaire

Moi d’un côté, qui lutte pour faire valoir mes droits et qui m’achemine doucement, à 74 ans, vers une fin de vie misérable, en dessous du RSA.  Alors que pendant cinquante ans j’ai été un agent économique responsable, j’ai créé des richesses, fait travailler des centaines de personnes, j’ai payé mes charges et mes impôts sans dissimulation aucune. Et, pour finir, le fisc m’a tué, me privant arbitrairement des économies de toute une vie.

Louis Martino du sien, qui depuis son contrat contre moi grimpe allègrement et régulièrement dans la hiérarchie de Bercy. Il y a peu il s’occupait de la surveillance du patrimoine des élus, une place de confiance, probablement. Dans le même temps il tente de faire interdire ce blog, financé en cela par sa hiérarchie. Evidemment, il n’hésite pas une seconde sur le montant des honoraires d’avocats dont il fait la richesse, allant de Cour d’Appel en Cassation, avec beaucoup de bonheur il faut l’avouer. Qui plus est en percevant directement, pour sa propre poche, des dommages et intérêts pour lesquels il pratique des saisies-arrêts sur mes comptes.

Donc, des destins bien différents. N’est ce pas ?

Et la justice dans tout ça ?

Elle est comme à Vichy, au service du pouvoir, sans état d’âme.

D’abord globalement.

Personne ne pourra me faire croire que les magistrats instructeurs, méfiants et malins comme des renards, n’ont pas compris les vraies raisons de la venue de Louis Martino chez moi, n’ont pas perçu l’abus de droit. Et pourtant, ils ne mouftent pas. Ont-ils peur,  où sont-ils d’accord avec les bavures de la terreur fiscale dont découle leurs salaires ?

Je ne sais pas, je me contente de constater tristement cette situation.

Maintenant La Cour de Versailles.

D’abord en cliquant dessus, l’enregistrement de ma plaidoirie qu’une âme sensible a bien voulu réaliser, alors que ce n’est pas vraiment permis. Ce qui entre nous est incompréhensible puisque les débats sont publics.

Puis les énormités de l’arrêt, plus particulièrement les mensonges. Sur le fond les juges sont libres, mais sur les faits ils ne peuvent pas trahir la vérité.

Or nous pouvons lire :

Ceci est faux. Je n’ai pas refusé le contrôle, j’ai demandé qu’il soit repoussé après que l’on ait mis à ma disposition mon dossier fiscal, et j’avais raison. C’est Louis Martino, et lui seul, qui a décrété cette fausse opposition à contrôle fiscal. Cette présentation est mensongère. Pourtant elle change tout.

Ensuite nous pouvons lire :

N’est-ce pas succulent que toutes ces condamnations concernent des primes octroyées par la justice à des agents fiscaux qui ont réalisé des faux à l’occasion de la succession de ma mère. Que j’ai poursuivis à l’occasion d’instance où j’ai perdu pour qu’ils soient couverts et puissent continuer à répandre la terreur fiscale dont l’Etat à tant besoin. Pas mal non ?

Et enfin, le clou du spectacle

La terrible jurisprudence que l’on pourrait appeler “l’arrêt Dumas”. Qui, si quelqu’un en doutait, consacrerait le pouvoir absolu de Bercy sur nos institutions.

Bercy a obtenu, pour être agréable à Louis Martino, que la jurisprudence européenne soit modifiée.

Ainsi un clic, simple consultation de bibliothèque, devient, s’il est profond, c’est-à-dire s’il renvoie directement à l’article visé, pas s’il renvoie à côté – pourquoi renverrait-il à côté ? –, vaut nouvelle publication.

C’est grave. Très grave. Ainsi toute publication peut, au fil de l’évolution des censures ou des émotions, se retrouver passible d’une procédure en diffamation, des années après sa publication, victime d’un simple clic.

Permettez-moi de vous dire que je trouve cela écœurant.

Ah, j’oubliais, Louis Martino a encore gagné 2.500€… la prime du bourreau.

Bien cordialement. H. Dumas

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Pingouin à Paris

Le hasard de mon calendrier professionnel m’a fait passer à Paris cette semaine de canicule d’Avril, un rare phénomène météorologique.

J’ai découvert une société que je ne connaissais pas.

Le Vendredi j’avais un  rendez-vous près du parc Monceau. Ayant déjeuné de bonne heure, je cherchais à occuper mon temps sur place avant ma rencontre prévue à 15H. J’ai franchi les grilles du parc Monceau pensant y trouver un moment de calme, il était 13H.

Là, stupéfaction, il y avait une foule que j’évaluerai à 5.000 personnes entrain de pique-niquer sur les pelouses. Au soleil ou à l’ombre selon les goûts de chacun.

La majorité féminine, l’âge moyen entre 30 et 40 ans. Pas de vieux. Des corps exposés, une ambiance discrètement sexuée.

Ayant toujours habité en bord de mer je suis habitué à ces transhumances solaires et aquatiques du type manchots qui font la joie des autochtones lors de l’arrivée des parisiens en Août.

Mais, concernant les pelouses des parcs de Paris ou d’ailleurs j’étais resté sur les pancartes “Défense de marcher sur la pelouse” dont la stricte observation était prise en charge par des gardiens de square à la sévérité légendaire. Ici rien de tel. Qu’en est-il des pelouses ?

Samedi, le soleil est toujours resplendissant, la chaleur presque torride, nous décidons d’aller manger une glace au Berthillon de l’île Saint Louis.

Nouvelle stupéfaction, les berges de la Seine sont noires de monde. Plus de 10.000 personnes probablement. Là aussi pique-nique de rigueur.

Mon souvenir des berges de la Seine était des entrailles nécessaires à la vie de la cité, partagées par la circulation automobile, les rats et les clochards. Il y a toujours les rats et les clochards mais plus de voiture remplacée en cas de chaleur et de soleil par des pique-niqueurs.

Le Trocadéro, le Champs de Mars, les Invalides, en fait tous les espaces verts ou libres de la capitale, subissent cette invasion de nonchalance et d’agapes pseudo-champêtres.

Pingouin parmi les pingouins je me suis demandé quel sens trouver à tout cela.

Tout d’abord il saute aux yeux que la dimension collective du phénomène n’est qu’apparence. L’ensemble est composé d’entités distinctes qui ne se mélangent pas, qui cependant cohabitent dans le calme et sans animosité apparente.

Assez semblables dans leurs tenues vestimentaires, je me suis demandé s’il en était de même pour leurs pensées politiques et philosophiques. Je n’en sais rien, mais j’ai pris pour hypothèse que oui.

S’il fallait résumer la situation je dirais que je la trouve animale du type : “maintenant, tout de suite”. L’inverse de la société des hommes qui pour moi serait plutôt : “aujourd’hui nous œuvrons pour préparer demain”.

Ces foules, exposées aux prédateurs, me paraissent particulièrement fragiles. Ce ne peut être que l’inconfort qui les pousse vers ces sites inadaptés.

Accoudé au parapet surplombant la Seine sur le pont piéton qui relie les deux îles, je m’interrogeais sur l’état d’esprit de cette foule par rapport à l’étiquette de fraudeur fiscal que m’ont collée artificiellement deux vrais contrôleurs fiscaux fraudeurs. Je crois que ce serait majoritairement la haine, mécaniquement, sans réfléchir.

Au même moment, j’avais depuis mon point d’observation une vision au symbolisme renversant.

Dans l’axe de la Seine, au Sud-Ouest : la salle de restaurant au dernier étage de La Tour d’Argent et, au Nord-Est : la Mairie de Paris, hauts lieux du pouvoir. Entre les deux : les pingouins pique-niqueurs. Que dire de plus, tout est là.

Les pingouins sont des proies faciles que l’ours protège sans s’engager plus que quelques grognements, que les otaries dégustent à satiété et sans risque.

Cordialement. H. Dumas

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Les otages de la violence fiscale

La violence et la compassion sont les deux mamelles de la communication politique, les deux fonds de commerce de notre presse zélée.

Je ne suis pas un spécialiste de la violence, j’ai du mal à la conceptualiser.

Je dirais que je perçois trois types de violence :

            – La violence pour prendre les biens, le corps ou la pensée d’un autre;

            – La violence pour imposer ses biens, son corps ou sa pensée à un autre.

            – La violence gratuite, pour le plaisir.

Les trois s’entremêlent la plupart du temps. Je déteste la violence, qui pourtant nous entoure. Je considère qu’elle est le point de rupture du raisonnement. En cela j’adhère à la thèse de Clausewitz.

J’ajouterai que la violence fiscale me sidère.

Je ne suis pas non plus un spécialiste de la compassion collective, j’ai du mal à y voir autre chose que de l’hypocrisie. Cependant, je suis sûr de deux choses : la compassion collective est éphémère et inégalement distribuée.

J’en arrive à la source de mes réflexions, un article du Figaro, que je n’ai pas pu lire parce qu’il est payant, qui s’intitule : “Sortis des griffes des terroristes, d’anciens otages racontent leur vie d’après”

La partie lisible de cet article laisse entendre que les ex-otages sont terriblement choqués, certains se terrent chez eux par peur de revivre leur drame, d’autres au contraire se racontent pour l’exorciser, tous ont du mal à réintégrer la société. Evidemment il n’est question que de ceux qui ont survécu, les morts ne parlent pas.

Cet article n’est qu’une infime goutte d’eau dans la masse des articles qui s’épanchent et compatissent sur les dégâts de la violence : violence dans les écoles, faite aux femmes, aux homosexuels, aux minorités sexuelles de tout poil, aux paysans collectivistes, aux flics, aux émigrés, aux cheminots, aux clochards, aux obèses, aux gourmands, aux malades évidemment, aux handicapés c’est la moindre des choses, à tous les déglingués de la vie, la liste est inépuisable, nous en faisons tous partie à un moment ou à un autre de notre vie. Nous y aurons tous droit un jour.

Donc, la compassion, à juste titre, oint de sa sainte pensée toutes les victimes réelles ou fantasmées que nous sommes, sauf une catégorie : “les fraudeurs fiscaux”, je veux dire les soupçonnés de fraude fiscale, c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas dans la légitime misère d’une société égalitaire.

Sur ce sujet, toute la presse et toute la population sont d’accord, pas de compassion, au contraire, plus de violence, une violence maximale.

Comme, dans ces conditions, nul journal ne prend la peine d’interroger les “fraudeurs fiscaux” quant à la violence qu’ils affrontent, et puisque je suis répertorié comme tel, je vais auto-témoigner en contrepoint du Figaro.

Témoignage de la violence fiscale par un otage de Bercy, non rescapé.

Il faut d’abord savoir que le fisc ne prend pas en otage des personnes mais des foyers fiscaux, c’est-à-dire des familles entières, c’est un point important. On est plus près de Daech que des amateurs individuels preneurs d’otages ici ou là.

Donc, vous êtes en tain de faire vos courses,  d’aller chez vos enfants pour les fêtes de Noël, en vacances à Ibiza ou à Marvejols, peu importe, pendant ce temps arrive chez vous une lettre recommandée de Bercy.

Ça y est, votre famille est prise en otage.

Les pressions, interrogatoires et tortures diverses vont commencer. Cela peut durer quelques mois, comme vingt ans.

Tout va dépendre de votre résistance, de votre courage, de votre sens de la justice et de l’honneur, autant de choses qui vont exciter au plus haut point le preneur d’otage qui a débarqué chez vous.

Une chose est sure, le preneur d’otage va s’organiser pour ne pas laisser de trace, pour que vous ne soyez à aucun moment lucide, pour que ce ne soit pas lui qui vous tue.

Pour la lucidité, il va vous laisser croire jusqu’au bout que justice pourrait vous être rendue, ce qui est évidemment totalement faux.

Pour la mise à mort, il n’exécutera jamais ses exigences, se contentant de paralyser votre vie et de provoquer votre faillite à l’occasion de laquelle sa place de privilégié parmi les privilégiés lui permettra de se servir.

Pour les traces, le preneur d’otage fera en sorte que personne ne sache pourquoi et comment il est venu, que personne ne puisse savoir ou comprendre ce qu’il vous reproche. Pour cela il effacera les traces des explications qu’il a dû vous donner à un moment où vous ne pouviez pas les comprendre.

Quand tout sera fini, votre famille, si tout c’est bien passé, sera ruinée pour plusieurs générations. Mais, ce n’est pas le pire.

Le pire c’est que vous ne pourrez plus jamais voir la vie comme vous la voyiez avant. Votre famille restera sidérée et choquée pour toujours.

Les objectifs qui vous poussaient à travailler, maison, voiture, beaux objets, vacances, vont vous paraitre suspects. Lorsque vous en apercevrez un vous serez apeuré, inquiet pour son possesseur, voire soupçonneux.

Plus votre vie sera petite, plus elle vous paraitra normale. Vous qui rêviez d’espace et de conquêtes, vous serez heureux comme un fou d’arriver à payer le gaz de votre appartement.

Un éclair au chocolat le Dimanche vous paraitra une folie. Les restaurants, un monde inaccessible réservé à ceux qui disposent de tickets restaurants, tickets que vous n’avez jamais eu et que vous n’aurez jamais. Vous n’êtes pas du bon côté de la société, vous êtes un banni. Voire pire : un libéral.

Mais qu’est ce qui vous a pris de vous croire libre, de penser apporter aux autres vos compétences, de prendre des risques. En réalité, vous êtes bien le con, le bon à rien, que les professeurs avaient détecté au lycée.

Maintenant, c’est trop tard pour vous et pour votre famille. Il fallait réfléchir avant, vous êtes des “fraudeurs fiscaux”.

Adieu le travail à vie, la planque tranquille où l’on est augmenté de 100€ par an à l’ancienneté, où le ministre vient vous taper sur l’épaule dans sa voiture à gyrophare.

Normalement, vous devriez être envoyé dans un camp de travail forcé, c’est ce que pense la majorité de la population et de la presse. Ne comprenez-vous pas que c’est à cause de vous que les autres ne peuvent pas s’empiffrer autant qu’ils le souhaiteraient.

N’imaginez pas un instant que vous allez changer les choses, vous finiriez espionné du matin au soir, répertorié dans des dossiers secrets, prêt à être immédiatement embastillé en cas de trouble, fiché SB++++, vous et toute votre famille.

Alors Daech….. des amateurs.

Bercy, ça ce sont des preneurs d’otage opérationnels.

Otage c’est dur, 50.000 français l’expérimentent tous les ans. Ils en sortent détruits, ramenés au rang de zombies sociaux, esclaves de Bercy à vie.

Cordialement. H. Dumas

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MACRON : au dessous du volcan

J’ai regardé notre Président de La République hier soir, je suis effondré.

Certes ce dut être un très bon élève, il respire l’honnêteté. Aussi, il s’engage à fond. Mais, c’est justement le drame.

Parlons d’abord de son échec en tant que communicant.

La pantomime, type grand oral de l’ENA, ne pouvait pas fonctionner.

Soit, comme il l’a fait, il choisissait deux vieux kroumirs dépassés comme professeurs du contrôle, et les questions étaient stupides, démagogiques et réductrices.

Soit il choisissait des professeurs de qualité qui lui posaient les questions terribles que doit affronter la France, que les français ne veulent majoritairement pas entendre, et il sombrait dans l’impuissance.

Hier soir il s’est mis à dos tout le monde, les libéraux parce qu’il a déclaré sa flamme interventionniste, les collectivistes parce qu’il a dans le même temps prétendu que quelque part la rentabilité s’imposait.

Par exemple Notre Dame des Landes a été un grand moment. Des collectivistes s’approprient, naturellement pour eux, des terrains appartenant à l’Etat. Il n’est pas plus choqué que ça. Mais qu’ils ne remplissent pas les imprimés qu’il leur propose le déroute et il envoie la cavalerie.

Bref, ce fut la communication d’un bon élève de l’ENA. Un remake, pour les anciens, des exploits de Giscard.

Un manque de réalisme

Depuis un an au pouvoir, il n’est pas crédible d’imaginer que ce jeune homme ne se soit pas encore aperçu qu’il est à la tête d’un bateau ivre dont les commandes ne répondent plus.

Or, il n’en a rien dit.

Un seul discours était possible : “Française Français, la France ne peut être que ce que vous en faites. En ce qui me concerne je ne peux que vous rendre votre liberté et vous souhaiter bon courage. Je m’engage à vous protéger avec votre armée et à traquer avec vos magistrats les tricheurs prêts à vous tromper à l’occasion des millions de contrats que vous aurez à passer entre vous.”

Au lieu de cela, il a tenté de nous convaincre que notre avenir est entre ses mains, que de ses décisions dépend notre vie. C’est absurde. Son administration pléthorique est à la ramasse, sans espoir de rémission.

Il le cache. Prenons deux problèmes que nous connaissons bien.

La fraude fiscale. Plus particulièrement le verrou de Bercy qui ne souhaite pas que la justice civile ait à débattre de la réalité de la fraude fiscale.

Nous savons qu’il ne s’agit pas pour Bercy de protéger les fraudeurs fiscaux, mais de dissimuler les fraudes de ses agents, leurs faux redressements qu’une justice civile ne manquerait pas de refuser.

Bercy a besoin de son complice le tribunal administratif.

Macron connait-il la vérité ? Ce n’est pas certain. Il est dans la théorie. Il accepte de colporter l’insondable bêtise d’une fraude fiscale qui serait la source de la faillite du pays. Il est du type qui bât ses enfants puis, dénoncé par eux, en déduit qu’il ne les a pas assez battus sans quoi ils ne l’auraient pas dénoncé….

Les retraites. Il entérine la pyramide de Ponzi, il confirme son attachement à la retraite par répartition. D’un seul coup il se met à dos tout le monde. Ceux qui sont contre ce système, mais aussi ceux qui sont pour en leur affirmant qu’il n’y aura plus de privilégié dans cette escroquerie. Difficile de faire pire.

Macron est un planificateur théoricien.

C’est la conclusion que l’on retire de cette soirée décevante.

Pourrait-il être autrement ? Non bien sûr, son parcours est, au plus haut niveau, celui de la théorie et de la planification.

Cet homme est un bel objet, pur produit de l’ENA, ça va être un carnage.

Le sourire malicieux de cette vieille barbe de Plenel ne trompe pas, il sait que la connaissance ne suffit pas, que la théorie est trompeuse.

Lorsque Macron a évoqué le redressement fiscal parfaitement justifié de Médiapart, Plenel n’a même pas relevé qu’il a obtenu de l’assemblée nationale un effacement de sa dette. A cette occasion théorie et planification n’avaient pas leur place. Cet épisode résume assez bien l’ambiance.

Planification et théorie d’un côté, démagogie de l’autre, la confrontation n’est pas loin.

Ce que n’a pas compris Macron

La démagogie, qui très justement le choque, est la fille de la théorie et de la planification réunies, elles-mêmes issues de l’égalitarisme.

La seule réponse est la responsabilisation de chacun.

Exactement l’inverse de son discours déresponsabilisant, qui prétend tout gérer pour nous. Son addiction à la planification lui sera fatale.

Bref ce fût un échec, dont la facture à venir sera payée cash pour lui, mais hélas aussi pour nous.

Cordialement. H. Dumas

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CIPAV, Caisse de retraite, 2ème round

Bonjour,

Juste ce lien pour lire mes conclusions d’appel dans le conflit CIPAV :   LIEN

Chargement un peu long, bonne lecture.

Cordialement. H. Dumas

 

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Le fisc est haïssable, la délation inacceptable.

En 2004 je publiais un livre intitulé : “Je hais le Fisc, notre associé déloyal”.

Immédiatement poursuivi par Bercy, je fus alors condamné par le Tribunal Correctionnel de Paris à 1 € de dommages et intérêts, sans interdiction de publication. C’était il y a dix huit ans.

A cette époque, j’avais déjà un lourd passé de harcelé fiscal, mais j’analysais le problème comme lié à ma personnalité un peu rebelle. Je croyais encore que la justice me donnerait raison, puisque j’avais raison.

Je n’avais pas la vision globale, sociétale, de la souffrance fiscale que j’ai aujourd’hui grâce à vous, lecteurs, auteurs et commentateurs de mon blog. Je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’un système, d’un pillage voulu, intentionnel, de l’installation délibérée de la terreur fiscale.

En effet, quatorze ans plus tard, je peux affirmer que non seulement le fisc n’est pas un problème personnel mais bien un problème de société, mais qu’en plus Bercy commet sciemment un crime contre l’humanité dont les dégâts vont être dévastateurs pour la France.

La perception de ce crime n’est pas encore accessible à tous. Les exactions sont ponctuelles, le fisc en donne des explications apparemment crédibles. Ce ne sera que lorsque les cadavres économiques seront globalement apparents, envahissants, que la population prendra conscience du crime total perpétré, du massacre.

Certains le subodorent, mais bien souvent leur intérêt immédiat leur fait croire qu’il vaut mieux ne pas trop chercher à comprendre ces problèmes, qu’ils seraient de la responsabilité des hommes de l’Etat.

Chaque hutu qui tuait un tutsi n’avait pas la mesure du crime global contre l’humanité en train de se jouer. Il réglait un compte personnel, certes violemment mais dans un contexte de violence qui lui paraissait légitime. C’est la masse qui crée le crime contre l’humanité. Or, Bercy est responsable d’une action destructrice de masse.

Le système de délation instauré

Même non touchés par un redressement fiscal — donc ignorants de cette zone de non-droit, de ses tortures financières, de ses harcèlements — tous les français peuvent facilement imaginer ce que va devenir leur société dans laquelle Bercy vient de légaliser et de rendre obligatoire la dénonciation.

On nous fait croire que dénoncer son voisin ou son client est une mesure citoyenne justifiable. Que donner au fisc des informations confidentielles est du civisme.

Certains le croient ou font semblant de le croire.

La réalité est bien différente. Accordez-moi un instant de votre réflexion.

Si vous êtes détenteur d’une confidence, c’est qu’une personne qui vous faisait confiance vous l’a faite. OK ?

Cette personne est un ami proche, un parent, un patron, qui vous estime assez pour vous faire une confidence. Où encore dont la confiance qu’il vous porte vous a permis de l’espionner dans ses moindres détails.

Si le sujet révélé est illégal, vous avez le devoir de lui dire de régulariser sa situation, de l’inciter à le faire, éventuellement de le dénoncer mais après l’avoir averti que vous allez le faire. Ça c’est la morale.

Dans le cas contraire vous trahissez sa confiance. Ça c’est immoral.

Comment une société pourrait-elle exister si chacun pense que son ami le plus proche est prêt à trahir les confidences qu’il lui fait ?

Plus personne ne peut se confier, aucune amitié ne peut se lier.

Arrivé à ce niveau de défiance, la porte est ouverte à la fausse accusation, invérifiable puisque personne n’a confiance en personne.

Tous les pays qui se sont essayés à ce sport ont tué en masse, c’est inévitable.

C’est un bain de sang que veut Bercy ? Peut-être.

Le fisc est haïssable

Aujourd’hui, après des décennies de lutte, de résistance, je peux affirmer que Bercy est haïssable. Que les contrôles fiscaux sont un espace de mort, au lieu d’être un espace de discussion entre les différentes visions et engagements nécessaires  à l’économie et à la vie en société.

De la même façon que personne ne peut imaginer aujourd’hui avoir, entre patrons et salariés, les mêmes rapports, exclusivement liés à la force, qu’au 19ème siècle, il est insensé de reproduire ce stupide schéma entre les acteurs économiques et le fisc.

Non seulement le fisc est haïssable, mais ses agents sont des cons.

Entre eux et les apporteurs de richesse, la discussion devrait être constante, individuelle, dans le sens des intérêts conjoints des opérateurs privés et de ceux la collectivité. Les deux sont inexorablement liés.

Mais, pour cela, il faudrait que chaque agent fiscal soit intelligent, compétent et intègre, pour pouvoir s’acquitter d’une telle mission.

C’est bien parce que, malheureusement, ils sont majoritairement stupides, incompétents et corrompus, que la fiscalité ne connait que la force pour calculer et percevoir l’impôt. C’est cette bêtise et cette incompétence qui motive la force qui nous brise et nous tue. Un comble.

Or, à l’échelle ou Bercy emploie aujourd’hui la force, le fisc a un pied dans le crime contre l’humanité, demain il aura les deux, la France sera projetée dans la douleur et la mort. Seront des menteurs ceux qui diront alors qu’ils n’ont rien vu venir, qu’ils ne savaient pas.

Cordialement. H. Dumas

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URSSAF, quand tu nous pompes l’air

Ce que je reçois aujourd’hui par mail

Sent: Friday, April 6, 2018 2:58 PM
Cc:
Subject: Votre dossier URSSAF 917 917000001201289891 DUMAS HENRI

Bonjour,

Nous nous étions entretenu par téléphone début Janvier.
Je me permets de revenir vers vous.
Concernant votre interrogation, je suis au regret de vous informer que vous ne pouvez prétendre à aucune exonération.

Vous évoquiez une éventuelle importante rentrée d’argent, cela est-il en cours?
Pensez -vous pouvoir honorer votre dette? Reprendre des paiements? Mettre en place un échéancier?

Vous remerciant,

Bien cordialement,


Recouvrement amiable et forcé

Urssaf Languedoc-Roussillon
35 Rue de la Haye 34937 MONTPELLIER CEDEX 9
referents-huissiers.montpellier@urssaf.fr

MA RÉPONSE

Bonjour,
Je me rappelle parfaitement de vous et de votre gentillesse.
Contrairement à ce que vous m’aviez dit, entre temps l’URSSAF n’a aucunement cessé ses attaques et contraintes.
Nous sommes dans la position du serpent qui se mord la queue.
Tous mes tracas ont commencé par un redressement fiscal issu de falsifications avérées des Services Fiscaux.
Leur souhait de dissimuler leur forfaiture, l’esprit de corps qui anime l’administration publique, leur ont fait penser que des redressements fiscaux complémentaires viendraient à bout de ma résistance par ma ruine, mon discrédit et ma disparition.
Il n’en n’a rien été jusqu’à ce jour. Mais évidemment cela a eu une influence néfaste sur ma trésorerie.
Du fait donc d’une farandole ridicule de redressement fiscaux injustifiés, je ne peux plus assumer les différents impôts ou taxes auxquels je suis soumis, dont vous faites partie.
En résumé, l’Etat par falsification augmente une fausse dette et bloque ma trésorerie, ce qui ne me permet plus de lui payer mes vraies dettes.
Jusqu’à ce jour, j’arrive à n’avoir aucun autre créancier. J’attends donc sereinement que l’Etat, quelle que soit sa forme, les services Fiscaux, Vous URSSAF, la CIPAV, etc… passe à l’attaque par la vente de mes biens ou ma mise en faillite.
Je vous promets un feu d’artifice y compris judiciaire, je dirais même que j’attends avec impatience ce moment.
Il faudra bien que tant de malhonnêteté, d’irrespect, de harcèlement, d’abus de droit, fassent l’objet d’un scandale.
Cette réponse et votre mail sont publiés ce jour sur mon blog : www.temoignagefiscal.com
Bien cordialement. H. Dumas
A VOUS DE JUGER
 PS du 9/5/2018
A la demande des fonctionnaires concernés, j’ai effacé leurs noms et numéros de téléphone. Je rappelle que ce blog s’attaque aux structures et aux systèmes défaillants, pas aux individus.
Il y a des gens bien et des crapules partout, dans le cadre de la lutte pour un Etat de droit, les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur situation doivent être respectés, les crapules quelle que soit aussi leur situation doivent être dénoncées.
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