Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Les Black Blocs, c’est le chant du cygne

Un peu d’histoire récente vécue. Je veux vous parler des années 1955 à 1975.

A cette époque, récemment sortie de la guerre la  France était franchement pauvre. Chaque ville possédait son bidonville, seuls les objets de première nécessité étaient accessibles, souvent avec des délais importants avant de pouvoir en disposer. Le petit commerce faisait la loi en s’engraissant sur l’inflation. Pas d’échange ni de reprise, des discussions interminables en cas de marchandise défaillante ce qui était monnaie courante.

Vers le milieu de cette période, j’ai participé à la naissance de ce que l’on appelle aujourd’hui “la grande distribution”.

J’ai construit de nombreux “Centre Leclerc”. Leur ouverture dans une ville moyenne faisait immédiatement baisser de 30% le prix des produits. Les consommateurs ont alors découvert, en même temps, les reprises sans discussion, les remplacements immédiats des marchandises à défaut, la liberté de choisir sans avoir sur le dos un commerçant espion, l’anonymat de la consommation. Tant de choses qui aujourd’hui paraissent naturelles. Tant de choses qui ne le sont pas, qui sont une conquête acquise dans cette époque de conquête. L’exemple du commerce n’est pas exclusif, les mêmes novations s’épanouissaient en tout, industrie, culture, science, etc…

Le plus grand nombre accédait à la consommation matérielle et intellectuelle, à la liberté d’être, de posséder, de progresser.

Pendant ces années où la société vivait cette unique et incroyable révolution, il existait forcément des forces contraires, chagrines, qui se proclamaient révolutionnaires, tout en n’agissant pas sauf pour torpiller. Elles se réclamaient généralement du communisme.

En réalité la problématique était très simple, ces forces contraires visaient la hiérarchie sociale dont elles étaient insatisfaites.

Hélas dirais-je, il n’est pas de société sans hiérarchie, sans tri. Et, opérer un tri social le moins injuste possible est une gageure, un défi, qui fait et défait les sociétés.

Il est trois bases de tri qui donnent des résultats hiérarchiques relativement satisfaisants : la connaissance, la compétence et la richesse. Trois vecteurs accessibles à tous, librement.

Ceux qui réfutent ces trois bases de tri sont, en règle générale, des adeptes de la cooptation, solution maléfique s’il en est.

La cooptation est la base de tri des organisations sociales basées sur la croyance, qui sont des sectes en réalité, reconnues ou non. Le Nazisme avait ce type d’organisation par cooptation, les pays qui ont embrassé la secte communiste aussi. Ils échouèrent évidemment.

Donc, pendant que La France faisait la part belle à la compétence, aux connaissances et à la richesse, les adeptes de la cooptation rongeaient leur frein.

Finalement, déstabilisés par les échecs des sociétés qui avaient mis en œuvre leur concept, notamment par l’évident effondrement de l’URSS leur porte drapeau, ils se radicalisèrent.

Ainsi naquirent les “Brigades Rouges” rendues célèbres par leur aveuglement et leur violence gratuite. Elles étaient annonciatrices de la fin du communisme en tant que régime politique viable. La violence est la plupart du temps la forme du stade ultime de l’échec, avant disparition.

Aujourd’hui l’histoire se répète : L’écologie collectiviste est en échec, au bord de la disparition.

A l’époque dont je viens de vous parler, chaque avancée apportait un profit, aujourd’hui, au contraire, chaque avancée écolo-collectiviste créé un coût. C’est loin d’être la même chose, bénéficier d’une avancée ou subir un coût, pour les membres d’une société.

Il n’y a aucun doute sur le fait  que toute intervention écologique génère un surcoût et une pénurie. C’est une constante.

Dans ces conditions, il est peu probable que cette organisation perdure, qu’un tel système s’impose. Il va s’éteindre seul, comme le communisme de l’URSS.

Sociologiquement, l’écologie collectiviste n’a été possible que parce que la cooptation s’est imposée comme moteur de la hiérarchie sociale.

Nous sommes gouvernés, à tous les niveaux, par des copains entre eux, liés le plus souvent par leur statut. Compétence, connaissance et richesse sont bannies. Mais qu’importe, ce n’est qu’un mauvais moment à passer, ces trois valeurs s’imposeront de nouveau demain, elles sont incontournables.

En attendant ce retour aux valeurs classiques, la faillite est à notre porte, et la violence, qui toujours l’annonce, entre en force.

Les black blocs et leur violence ne sont que le signe désespéré annonciateur de l’échec de l’écologie collectiviste, tout comme les brigades rouges étaient celui de la fin du communisme. Ce sont les mêmes individus, la même méthode, la même pensée et presque la même situation.

Il n’y en a plus pour très longtemps. Patience. Nous retrouverons bientôt la liberté et le progrès qui va avec.

Cordialement. H. Dumas

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Pourquoi rien ne marche

Vous qui nous faites l’honneur de lire ce blog, vous avez — ou vous avez eu — une activité professionnelle, que nous ne connaissons peut-être pas.

Quelle que soit cette activité, je suis prêt à parier, qu’aujourd’hui, rien autour de vous ne fonctionne de façon satisfaisante, que votre environnement vous désespère, que les choses  ne suivent pas, que tout va de travers.

Nous en sommes tous là. Rien ne marche dans ce pays. Et pourtant, à longueur de journées, on  nous rabâche que tout va bien, voire de mieux en mieux.

Dans cette ambiance schizophrénique, chacun se demande ce qui se passe, pourquoi en est-on arrivé là ?

L’hôpital, la sécurité, la justice, la distribution, l’enseignement, le travail, l’économie, la monnaie — même la météo — tout se dégrade, à l’exception de ce qui nous implique seuls, jardinage, bricolage, lecture, informatique, etc…

En réalité, il est incontestable qu’il y a une panne de société. Que, malgré la propagande solidaire et l’organisation collectiviste, tout ce qui est collectif se dégrade rapidement et irrévocablement.

Nous sommes probablement tous un peu responsables, mais beaucoup moins que ceux qui sont chargés d’organiser les règles de notre vie commune.

Car c’est un problème de règles, d’organisation, qui déstabilise notre pays.

C’est, à la base, l’introduction volontaire ou accidentelle du mensonge qui génère la situation que nous subissons. On peut dire qu’au cours des siècles ces problèmes de société sont récurrents du fait que le mensonge à une force de séduction sur les masses que la vérité n’a pas.

Le mensonge qui nous mine est simple, il s’agit de prétendre que nul n’est responsable de sa condition subie ou voulue.

Par une de ces déviances dont elle a le secret, la démocratie nous a fabriqué des élites qui ressemblent à s’y méprendre aux précédentes, qui sont royales. C’est-à-dire qui prétendent se substituer à notre libre arbitre, aux conséquences de celui-ci, en vue de notre bien cela va de soi. Précédemment elles le firent au nom de Dieu, aujourd’hui elles le font au nom du peuple, c’est “kif-kif bourricot”.

Ces nouvelles élites affirment qu’il suffit de leur confier le pouvoir pour accéder à l’irresponsabilité.

Tout un programme, électoral il s’entend, pas réel.

Votez pour moi vous aurez, selon le cas : une vie aisée sans peine, un travail à vie, une riche retraite, une santé prise en main et donc une garantie de longue vie, évidemment aucune responsabilité professionnelle, les inégalités de votre naissance seront éradiquées dans le même temps que toutes les autres de votre vie.

Le progrès dans ce discours, sa séduction, c’est que l’on vous assure l’accession au bonheur là tout de suite, sur terre. Pas demain au paradis.

Il suffit, pour cela, que 50% de gogos, plus un, croient à cette fable pour qu’elle mette en place son élite menteuse. Une fois au pouvoir cette élite va devoir, au moins, faire semblant d’être capable de mettre en musique ses promesses.

Il tombe sous le sens que ce n’est pas sur ses troupes irresponsables que l’élite élue dans ces conditions va pouvoir compter pour donner un semblant de réalité à ses folles promesses, si loin de la vraie vie, de la réalité humaine.

Mais elle peut compter sur ceux qui n’ont pas marché dans la combine, vous et moi, à qui elle fera porter le fardeau.

Donc, d’un côté une majorité déresponsabilisée qui rêve — parce qu’on la fait rêver — de l’autre une minorité lucide, pragmatique. Entre les deux, une élite qui possède les fusils.

Armée, l’élite élue peut inventer la loi. La recette consiste à prendre aux responsables suffisamment pour satisfaire les irresponsables, mais pas trop pour ne pas les tuer ils sont le moteur de cette fusion sociétale explosive.

La difficulté tient au fait que les irresponsables deviennent de plus en plus exigeants, que l’élite doit répondre à ces exigences sous peine de perdre sa place privilégiée. Ces deux impératifs mettent cruellement en danger, par des prélèvements destructeurs, la productivité de la classe responsable, donc les futurs prélèvements possibles sur elle. Alors que c’est sur elle que repose le système — sans qu’elle s’en aperçoive vraiment — au point que sa disparition entraînera la désagrégation de l’ensemble.

Il s’en suit une danse du type “je t’aime moi non plus” entre l’élite et les classes responsables de ce pays. Danse initiatique sous les yeux de la masse des gogos profiteurs qui ne voient rien, ne comprennent rien, mais continuent à réclamer et de plus en plus fort.

Cette danse morbide et malsaine a généré ce que l’on appelle l’économie de connivence entre certains initiés machiavéliques des deux bords, qui ont compris qui dépend de qui et de quoi.

Ces couples infernaux, sans cesse renouvelés, mettent ce pays en coupe réglée sous le regard bovin d’une écrasante majorité qui ne perçoit rien et croit tout ce qui lui est raconté.

Ainsi va le pays dans le mur. Ainsi croît le dysfonctionnement généré par l’irresponsabilité comme base de la société.

Aujourd’hui ces dysfonctionnements — dont la base est l’irresponsabilité — sont matériels et moraux, ils envahissent tout le spectre social, les métastases sont partout, elles sont mortelles, la maladie est incurable.

Le seul mystère est la date du décès de notre société. J’en prédis le début visible dans le courant de cette année, la réalité pratique l’an prochain, la survenance de la guerre – civile ou totale —  exutoire naturel de ce type de dysfonctionnement, en 2020. Un beau chiffre rond, facile à se rappeler dans l’histoire à venir.

Bien cordialement. H. Dumas

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La soldatesque des escrocs de la CIPAV montre ses gros muscles

PETITE HISTOIRE EN SIX ÉTAPES (A SUIVRE)

En lien avec : https://www.temoignagefiscal.com/cipav-caisse-de-retraite-2eme-round/ 

ETAPE 1
ETAPE 2

From: Henri Dumas

Sent: Monday, January 29, 2018 4:59 PM
Subject: Vos menaces du 23/01/2018
DOSSIER N° 171503/3
Messieurs,
Je fais suite à votre lettre de menace du 23/01/2018.
Outre qu’elle ne précise pas de quelle créance il s’agirait, qu’elle est donc nulle, je crois devoir vous confirmer que mon domicile et les meubles qu’il contient ne sont pas ma propriété.
Je n’en suis que l’usufruitier.
Vous vous éviteriez bien des désagréments en ne venant pas, dans ces conditions parfaitement connues de vous, fracturer la porte de cette habitation.
Toute dégradation impliquera votre responsabilité.
Par ailleurs, toute intervention sera filmée, et publiée.
Il est bon que les français sachent à quoi s’en tenir vis à vis des pillages par la puissance publique, de ses méthode et de l’enfer qu’elle fait vivre à nombre de nos compatriotes.
Je vous adresse aussi ce mail en RAR ce jour.
Respectueusement. H. Dumas
ETAPE 3

ETAPE 4

Message de “Henri Dumas” <sete@groupe-henri-dumas.com> du 24/04/2018 19:13

 

Messieurs,
En pièce jointe l’avis de saisie que vous avez déposé ce jour à mon domicile.
Je vous rappelle les termes de mon mail précédent ci-dessous, du 29 Janvier 2018.
Entre temps, une procédure d’appel, qui inclut toutes les sommes en jeu avec la CIPAV, a été lancée (pièce jointe).
Votre insistance engage nettement votre responsabilité dans cette escroquerie.
Respectueusement. H. Dumas
ETAPE 5
Sent: Wednesday, April 25, 2018 9:44 AM
Subject: Re: Vos menaces du 23/01/2018

Monsieur, vos conclusions en appel ne concernent pas le dossier CIPAV que je traite; en outre, un éventuel appel ne suspend la procédure de recouvrement forcé, la 1ère décision étant exécutoire nonobstant appel; en ce qui concerne la propriété des biens présents à votre domicile, c’est à vous de prouver qu’ils ne vous appartiennent pas en m’apportant la preuve par le bais de factures aux noms de tiers; à défaut ces derniers pourront saisir le juge de l’exécution; j’attends donc l’accord de la CIPAV pour pratiquer une ouverture forcée à votre domicile.

Avec mes salutations distinguées,

MP CUCURNY

SELARL ABC DROIT
Delphine AMRANI – Marie-Pascale CUCURNY
Siège Social à SETE:
85 Boulevard Camille BLANC BP 121
Centre d’Affaires Orphée
34200 SETE
Tél: 04.67.74.85.96
Fax: 04.67.74.47.14
Bureau secondaire à LODEVE:
1 Place Alsace Lorraine BP 57
34701 LODEVE Cedex
Tél: 04.67.44.02.92
Fax: 04.67.44.43.75
ETAPE 6
Maître,

Vous devriez être plus prudente et plus ouverte. La menace et le chantage ne sont pas une option de vie en société acceptable.

Au delà de la stupidité de cette fausse dette, que vous semblez ne pas vouloir considérer, vous engagez lourdement votre responsabilité professionnelle, à de nombreux niveaux.

Vu la tournure que vous donnez aux évènements, vous voudrez bien par retour me faire parvenir les mandats ou pouvoirs qui vous laissent supposer que vous pourriez engager une telle action.

Vous conviendrez que le papier que vous avez déposé dans ma boite à lettre n’est pas suffisant.

Sans pouvoir réel, légal, ce qui me parait être le cas, vous vous engageriez vers une violation de domicile.

Lorsque j’aurai en mains ces pouvoirs, il y aura lieu de me laisser le temps nécessaire à leur contestation, car, pour de multiples raisons, ils ne peuvent pas avoir de réalité juridique.

Très cordialement. H. Dumas

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LA JUSTICE COMPLICE DE L’ETAT PILLARD, LA LIBERTÉ RAVAGÉE SUR LE NET PAR UN ARRÊT DE LA C.A. DE VERSAILLES… Et, Louis MARTINO le chanceux gagne encore au grattage.

Le 29 Juin 2011, j’avais écrit sur ce blog un billet qui ne disait que la vérité.

La Cour d’Appel de Versailles vient de rendre un arrêt N° 174, le 27 Mars 2018, m’ordonnant de supprimer ce billet, ce qui est fait. Vous pouvez consulter l’arrêt avec le lien suivant : https://ahp.li/13abebab519b16d7d7b0.pdf ,

Cet arrêt d’appel est exemplaire à plusieurs titres.

Bref rappel de la situation

A son décès, ma mère, dont je suis le fils unique, me laisse une maison et son terrain à Sète. Je déclare au fisc cette succession et, dans le même temps, j’en fais donation à mes trois enfants. Ma déclaration fait apparaître la juste valeur de ce bien.

Les Services Fiscaux, pour des raisons probablement inavouables, décident de redresser lourdement cette succession. Ce redressement, particulièrement mal fondé, va obliger les Services Fiscaux, face à mon étonnement et à ma défense sincère, à réaliser successivement plusieurs faux.

Ces faux prendront la forme :

–  d’un certificat d’urbanisme obtenu à l’aide d’une demande falsifiant la réalité, retiré par le Maire donc nul, mais toujours utilisé par les Services Fiscaux.

– du dessin d’un chemin de desserte inexistant, ceci devant la commission de conciliation présidée par un magistrat.

Je poursuivrai vainement les auteurs de ces faux devant la justice. Bien que les faits soient avérés, je perdrai toutes mes procédures et serai lourdement condamné en dommages et intérêts — à verser directement dans la poche des agents falsificateurs indélicats —

Cependant, gesticulant en tout sens, prenant à témoin la justice jusqu’aux niveaux les plus élevés de responsabilité, Trésorier payeur départemental, Directeur des Services de Bercy, j’ai fini par lasser au point que ma mort économique fut décidée en haut lieu. Pendant qu’indifférente la justice enchainait les condamnations à mon encontre.

C’est ainsi que Louis Martino, alors jeune inspecteur des impôts, s’est pointé chez moi. Il était membre d’une section d’élite, la DNVSF, structure nationale en charge exclusivement des multinationales et des très grands comptes, genre sportifs de haut niveau. C’est dire que cette brigade n’avait rien à faire à Sète, dans une petite entreprise dont la comptabilité tient sur une feuille A4 et dont le CA  est de l’ordre de 50.000€ par an.

Il est clair que c’est la hiérarchie fiscale, départementale ou nationale, qui a mandaté Louis Martino pour tuer ma société, et non lui-même ou sa structure qui m’aurait découvert depuis Paris.

Choqué par cet abus de droit, j’ai signifié à Louis Martino que je souhaitais avoir connaissance de mon dossier fiscal avant sa venue, espérant y trouver des traces de la motivation de son déplacement.

Louis Martino a non seulement refusé de me donner mon dossier fiscal, mais il a fait un procès verbal d’opposition à contrôle fiscal.

J’avais filmé sa venue et j’ai donc la preuve que je ne me suis pas opposé au contrôle fiscal. Mais cet enregistrement – au motif de la protection de la vie privée de Louis Martino, qui lui a peu d’égard pour la mienne – a été déclaré interdit d’utilisation par la justice. Une preuve en justice interdite par les juges !!!

Manque de pot pour Louis Martino, la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) saisie a affirmé qu’il devait me donner mon dossier fiscal.

Ce fut probablement un choc pour lui et pendant deux ans je n’ai entendu parler de rien.

Soudain, deux ans plus tard donc, j’ai reçu une notification de redressement, de fait sans contrôle préalable et probablement sur ordre. Une ardoise mortelle, qui sera largement critiquée par le Rapporteur Public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille, sans succès tant les protections de Louis Martino sont puissantes.

Aujourd’hui, assommée par ce redressement indu, ma société agonit doucement, ce n’est plus qu’une question de jours.

Deux trajectoires croisées dans cette affaire

Moi d’un côté, qui lutte pour faire valoir mes droits et qui m’achemine doucement, à 74 ans, vers une fin de vie misérable, en dessous du RSA.  Alors que pendant cinquante ans j’ai été un agent économique responsable, j’ai créé des richesses, fait travailler des centaines de personnes, j’ai payé mes charges et mes impôts sans dissimulation aucune. Et, pour finir, le fisc m’a tué, me privant arbitrairement des économies de toute une vie.

Louis Martino du sien, qui depuis son contrat contre moi grimpe allègrement et régulièrement dans la hiérarchie de Bercy. Il y a peu il s’occupait de la surveillance du patrimoine des élus, une place de confiance, probablement. Dans le même temps il tente de faire interdire ce blog, financé en cela par sa hiérarchie. Evidemment, il n’hésite pas une seconde sur le montant des honoraires d’avocats dont il fait la richesse, allant de Cour d’Appel en Cassation, avec beaucoup de bonheur il faut l’avouer. Qui plus est en percevant directement, pour sa propre poche, des dommages et intérêts pour lesquels il pratique des saisies-arrêts sur mes comptes.

Donc, des destins bien différents. N’est ce pas ?

Et la justice dans tout ça ?

Elle est comme à Vichy, au service du pouvoir, sans état d’âme.

D’abord globalement.

Personne ne pourra me faire croire que les magistrats instructeurs, méfiants et malins comme des renards, n’ont pas compris les vraies raisons de la venue de Louis Martino chez moi, n’ont pas perçu l’abus de droit. Et pourtant, ils ne mouftent pas. Ont-ils peur,  où sont-ils d’accord avec les bavures de la terreur fiscale dont découle leurs salaires ?

Je ne sais pas, je me contente de constater tristement cette situation.

Maintenant La Cour de Versailles.

D’abord en cliquant dessus, l’enregistrement de ma plaidoirie qu’une âme sensible a bien voulu réaliser, alors que ce n’est pas vraiment permis. Ce qui entre nous est incompréhensible puisque les débats sont publics.

Puis les énormités de l’arrêt, plus particulièrement les mensonges. Sur le fond les juges sont libres, mais sur les faits ils ne peuvent pas trahir la vérité.

Or nous pouvons lire :

Ceci est faux. Je n’ai pas refusé le contrôle, j’ai demandé qu’il soit repoussé après que l’on ait mis à ma disposition mon dossier fiscal, et j’avais raison. C’est Louis Martino, et lui seul, qui a décrété cette fausse opposition à contrôle fiscal. Cette présentation est mensongère. Pourtant elle change tout.

Ensuite nous pouvons lire :

N’est-ce pas succulent que toutes ces condamnations concernent des primes octroyées par la justice à des agents fiscaux qui ont réalisé des faux à l’occasion de la succession de ma mère. Que j’ai poursuivis à l’occasion d’instance où j’ai perdu pour qu’ils soient couverts et puissent continuer à répandre la terreur fiscale dont l’Etat à tant besoin. Pas mal non ?

Et enfin, le clou du spectacle

La terrible jurisprudence que l’on pourrait appeler “l’arrêt Dumas”. Qui, si quelqu’un en doutait, consacrerait le pouvoir absolu de Bercy sur nos institutions.

Bercy a obtenu, pour être agréable à Louis Martino, que la jurisprudence européenne soit modifiée.

Ainsi un clic, simple consultation de bibliothèque, devient, s’il est profond, c’est-à-dire s’il renvoie directement à l’article visé, pas s’il renvoie à côté – pourquoi renverrait-il à côté ? –, vaut nouvelle publication.

C’est grave. Très grave. Ainsi toute publication peut, au fil de l’évolution des censures ou des émotions, se retrouver passible d’une procédure en diffamation, des années après sa publication, victime d’un simple clic.

Permettez-moi de vous dire que je trouve cela écœurant.

Ah, j’oubliais, Louis Martino a encore gagné 2.500€… la prime du bourreau.

Bien cordialement. H. Dumas

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Pingouin à Paris

Le hasard de mon calendrier professionnel m’a fait passer à Paris cette semaine de canicule d’Avril, un rare phénomène météorologique.

J’ai découvert une société que je ne connaissais pas.

Le Vendredi j’avais un  rendez-vous près du parc Monceau. Ayant déjeuné de bonne heure, je cherchais à occuper mon temps sur place avant ma rencontre prévue à 15H. J’ai franchi les grilles du parc Monceau pensant y trouver un moment de calme, il était 13H.

Là, stupéfaction, il y avait une foule que j’évaluerai à 5.000 personnes entrain de pique-niquer sur les pelouses. Au soleil ou à l’ombre selon les goûts de chacun.

La majorité féminine, l’âge moyen entre 30 et 40 ans. Pas de vieux. Des corps exposés, une ambiance discrètement sexuée.

Ayant toujours habité en bord de mer je suis habitué à ces transhumances solaires et aquatiques du type manchots qui font la joie des autochtones lors de l’arrivée des parisiens en Août.

Mais, concernant les pelouses des parcs de Paris ou d’ailleurs j’étais resté sur les pancartes “Défense de marcher sur la pelouse” dont la stricte observation était prise en charge par des gardiens de square à la sévérité légendaire. Ici rien de tel. Qu’en est-il des pelouses ?

Samedi, le soleil est toujours resplendissant, la chaleur presque torride, nous décidons d’aller manger une glace au Berthillon de l’île Saint Louis.

Nouvelle stupéfaction, les berges de la Seine sont noires de monde. Plus de 10.000 personnes probablement. Là aussi pique-nique de rigueur.

Mon souvenir des berges de la Seine était des entrailles nécessaires à la vie de la cité, partagées par la circulation automobile, les rats et les clochards. Il y a toujours les rats et les clochards mais plus de voiture remplacée en cas de chaleur et de soleil par des pique-niqueurs.

Le Trocadéro, le Champs de Mars, les Invalides, en fait tous les espaces verts ou libres de la capitale, subissent cette invasion de nonchalance et d’agapes pseudo-champêtres.

Pingouin parmi les pingouins je me suis demandé quel sens trouver à tout cela.

Tout d’abord il saute aux yeux que la dimension collective du phénomène n’est qu’apparence. L’ensemble est composé d’entités distinctes qui ne se mélangent pas, qui cependant cohabitent dans le calme et sans animosité apparente.

Assez semblables dans leurs tenues vestimentaires, je me suis demandé s’il en était de même pour leurs pensées politiques et philosophiques. Je n’en sais rien, mais j’ai pris pour hypothèse que oui.

S’il fallait résumer la situation je dirais que je la trouve animale du type : “maintenant, tout de suite”. L’inverse de la société des hommes qui pour moi serait plutôt : “aujourd’hui nous œuvrons pour préparer demain”.

Ces foules, exposées aux prédateurs, me paraissent particulièrement fragiles. Ce ne peut être que l’inconfort qui les pousse vers ces sites inadaptés.

Accoudé au parapet surplombant la Seine sur le pont piéton qui relie les deux îles, je m’interrogeais sur l’état d’esprit de cette foule par rapport à l’étiquette de fraudeur fiscal que m’ont collée artificiellement deux vrais contrôleurs fiscaux fraudeurs. Je crois que ce serait majoritairement la haine, mécaniquement, sans réfléchir.

Au même moment, j’avais depuis mon point d’observation une vision au symbolisme renversant.

Dans l’axe de la Seine, au Sud-Ouest : la salle de restaurant au dernier étage de La Tour d’Argent et, au Nord-Est : la Mairie de Paris, hauts lieux du pouvoir. Entre les deux : les pingouins pique-niqueurs. Que dire de plus, tout est là.

Les pingouins sont des proies faciles que l’ours protège sans s’engager plus que quelques grognements, que les otaries dégustent à satiété et sans risque.

Cordialement. H. Dumas

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Les otages de la violence fiscale

La violence et la compassion sont les deux mamelles de la communication politique, les deux fonds de commerce de notre presse zélée.

Je ne suis pas un spécialiste de la violence, j’ai du mal à la conceptualiser.

Je dirais que je perçois trois types de violence :

            – La violence pour prendre les biens, le corps ou la pensée d’un autre;

            – La violence pour imposer ses biens, son corps ou sa pensée à un autre.

            – La violence gratuite, pour le plaisir.

Les trois s’entremêlent la plupart du temps. Je déteste la violence, qui pourtant nous entoure. Je considère qu’elle est le point de rupture du raisonnement. En cela j’adhère à la thèse de Clausewitz.

J’ajouterai que la violence fiscale me sidère.

Je ne suis pas non plus un spécialiste de la compassion collective, j’ai du mal à y voir autre chose que de l’hypocrisie. Cependant, je suis sûr de deux choses : la compassion collective est éphémère et inégalement distribuée.

J’en arrive à la source de mes réflexions, un article du Figaro, que je n’ai pas pu lire parce qu’il est payant, qui s’intitule : “Sortis des griffes des terroristes, d’anciens otages racontent leur vie d’après”

La partie lisible de cet article laisse entendre que les ex-otages sont terriblement choqués, certains se terrent chez eux par peur de revivre leur drame, d’autres au contraire se racontent pour l’exorciser, tous ont du mal à réintégrer la société. Evidemment il n’est question que de ceux qui ont survécu, les morts ne parlent pas.

Cet article n’est qu’une infime goutte d’eau dans la masse des articles qui s’épanchent et compatissent sur les dégâts de la violence : violence dans les écoles, faite aux femmes, aux homosexuels, aux minorités sexuelles de tout poil, aux paysans collectivistes, aux flics, aux émigrés, aux cheminots, aux clochards, aux obèses, aux gourmands, aux malades évidemment, aux handicapés c’est la moindre des choses, à tous les déglingués de la vie, la liste est inépuisable, nous en faisons tous partie à un moment ou à un autre de notre vie. Nous y aurons tous droit un jour.

Donc, la compassion, à juste titre, oint de sa sainte pensée toutes les victimes réelles ou fantasmées que nous sommes, sauf une catégorie : “les fraudeurs fiscaux”, je veux dire les soupçonnés de fraude fiscale, c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas dans la légitime misère d’une société égalitaire.

Sur ce sujet, toute la presse et toute la population sont d’accord, pas de compassion, au contraire, plus de violence, une violence maximale.

Comme, dans ces conditions, nul journal ne prend la peine d’interroger les “fraudeurs fiscaux” quant à la violence qu’ils affrontent, et puisque je suis répertorié comme tel, je vais auto-témoigner en contrepoint du Figaro.

Témoignage de la violence fiscale par un otage de Bercy, non rescapé.

Il faut d’abord savoir que le fisc ne prend pas en otage des personnes mais des foyers fiscaux, c’est-à-dire des familles entières, c’est un point important. On est plus près de Daech que des amateurs individuels preneurs d’otages ici ou là.

Donc, vous êtes en tain de faire vos courses,  d’aller chez vos enfants pour les fêtes de Noël, en vacances à Ibiza ou à Marvejols, peu importe, pendant ce temps arrive chez vous une lettre recommandée de Bercy.

Ça y est, votre famille est prise en otage.

Les pressions, interrogatoires et tortures diverses vont commencer. Cela peut durer quelques mois, comme vingt ans.

Tout va dépendre de votre résistance, de votre courage, de votre sens de la justice et de l’honneur, autant de choses qui vont exciter au plus haut point le preneur d’otage qui a débarqué chez vous.

Une chose est sure, le preneur d’otage va s’organiser pour ne pas laisser de trace, pour que vous ne soyez à aucun moment lucide, pour que ce ne soit pas lui qui vous tue.

Pour la lucidité, il va vous laisser croire jusqu’au bout que justice pourrait vous être rendue, ce qui est évidemment totalement faux.

Pour la mise à mort, il n’exécutera jamais ses exigences, se contentant de paralyser votre vie et de provoquer votre faillite à l’occasion de laquelle sa place de privilégié parmi les privilégiés lui permettra de se servir.

Pour les traces, le preneur d’otage fera en sorte que personne ne sache pourquoi et comment il est venu, que personne ne puisse savoir ou comprendre ce qu’il vous reproche. Pour cela il effacera les traces des explications qu’il a dû vous donner à un moment où vous ne pouviez pas les comprendre.

Quand tout sera fini, votre famille, si tout c’est bien passé, sera ruinée pour plusieurs générations. Mais, ce n’est pas le pire.

Le pire c’est que vous ne pourrez plus jamais voir la vie comme vous la voyiez avant. Votre famille restera sidérée et choquée pour toujours.

Les objectifs qui vous poussaient à travailler, maison, voiture, beaux objets, vacances, vont vous paraitre suspects. Lorsque vous en apercevrez un vous serez apeuré, inquiet pour son possesseur, voire soupçonneux.

Plus votre vie sera petite, plus elle vous paraitra normale. Vous qui rêviez d’espace et de conquêtes, vous serez heureux comme un fou d’arriver à payer le gaz de votre appartement.

Un éclair au chocolat le Dimanche vous paraitra une folie. Les restaurants, un monde inaccessible réservé à ceux qui disposent de tickets restaurants, tickets que vous n’avez jamais eu et que vous n’aurez jamais. Vous n’êtes pas du bon côté de la société, vous êtes un banni. Voire pire : un libéral.

Mais qu’est ce qui vous a pris de vous croire libre, de penser apporter aux autres vos compétences, de prendre des risques. En réalité, vous êtes bien le con, le bon à rien, que les professeurs avaient détecté au lycée.

Maintenant, c’est trop tard pour vous et pour votre famille. Il fallait réfléchir avant, vous êtes des “fraudeurs fiscaux”.

Adieu le travail à vie, la planque tranquille où l’on est augmenté de 100€ par an à l’ancienneté, où le ministre vient vous taper sur l’épaule dans sa voiture à gyrophare.

Normalement, vous devriez être envoyé dans un camp de travail forcé, c’est ce que pense la majorité de la population et de la presse. Ne comprenez-vous pas que c’est à cause de vous que les autres ne peuvent pas s’empiffrer autant qu’ils le souhaiteraient.

N’imaginez pas un instant que vous allez changer les choses, vous finiriez espionné du matin au soir, répertorié dans des dossiers secrets, prêt à être immédiatement embastillé en cas de trouble, fiché SB++++, vous et toute votre famille.

Alors Daech….. des amateurs.

Bercy, ça ce sont des preneurs d’otage opérationnels.

Otage c’est dur, 50.000 français l’expérimentent tous les ans. Ils en sortent détruits, ramenés au rang de zombies sociaux, esclaves de Bercy à vie.

Cordialement. H. Dumas

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MACRON : au dessous du volcan

J’ai regardé notre Président de La République hier soir, je suis effondré.

Certes ce dut être un très bon élève, il respire l’honnêteté. Aussi, il s’engage à fond. Mais, c’est justement le drame.

Parlons d’abord de son échec en tant que communicant.

La pantomime, type grand oral de l’ENA, ne pouvait pas fonctionner.

Soit, comme il l’a fait, il choisissait deux vieux kroumirs dépassés comme professeurs du contrôle, et les questions étaient stupides, démagogiques et réductrices.

Soit il choisissait des professeurs de qualité qui lui posaient les questions terribles que doit affronter la France, que les français ne veulent majoritairement pas entendre, et il sombrait dans l’impuissance.

Hier soir il s’est mis à dos tout le monde, les libéraux parce qu’il a déclaré sa flamme interventionniste, les collectivistes parce qu’il a dans le même temps prétendu que quelque part la rentabilité s’imposait.

Par exemple Notre Dame des Landes a été un grand moment. Des collectivistes s’approprient, naturellement pour eux, des terrains appartenant à l’Etat. Il n’est pas plus choqué que ça. Mais qu’ils ne remplissent pas les imprimés qu’il leur propose le déroute et il envoie la cavalerie.

Bref, ce fut la communication d’un bon élève de l’ENA. Un remake, pour les anciens, des exploits de Giscard.

Un manque de réalisme

Depuis un an au pouvoir, il n’est pas crédible d’imaginer que ce jeune homme ne se soit pas encore aperçu qu’il est à la tête d’un bateau ivre dont les commandes ne répondent plus.

Or, il n’en a rien dit.

Un seul discours était possible : “Française Français, la France ne peut être que ce que vous en faites. En ce qui me concerne je ne peux que vous rendre votre liberté et vous souhaiter bon courage. Je m’engage à vous protéger avec votre armée et à traquer avec vos magistrats les tricheurs prêts à vous tromper à l’occasion des millions de contrats que vous aurez à passer entre vous.”

Au lieu de cela, il a tenté de nous convaincre que notre avenir est entre ses mains, que de ses décisions dépend notre vie. C’est absurde. Son administration pléthorique est à la ramasse, sans espoir de rémission.

Il le cache. Prenons deux problèmes que nous connaissons bien.

La fraude fiscale. Plus particulièrement le verrou de Bercy qui ne souhaite pas que la justice civile ait à débattre de la réalité de la fraude fiscale.

Nous savons qu’il ne s’agit pas pour Bercy de protéger les fraudeurs fiscaux, mais de dissimuler les fraudes de ses agents, leurs faux redressements qu’une justice civile ne manquerait pas de refuser.

Bercy a besoin de son complice le tribunal administratif.

Macron connait-il la vérité ? Ce n’est pas certain. Il est dans la théorie. Il accepte de colporter l’insondable bêtise d’une fraude fiscale qui serait la source de la faillite du pays. Il est du type qui bât ses enfants puis, dénoncé par eux, en déduit qu’il ne les a pas assez battus sans quoi ils ne l’auraient pas dénoncé….

Les retraites. Il entérine la pyramide de Ponzi, il confirme son attachement à la retraite par répartition. D’un seul coup il se met à dos tout le monde. Ceux qui sont contre ce système, mais aussi ceux qui sont pour en leur affirmant qu’il n’y aura plus de privilégié dans cette escroquerie. Difficile de faire pire.

Macron est un planificateur théoricien.

C’est la conclusion que l’on retire de cette soirée décevante.

Pourrait-il être autrement ? Non bien sûr, son parcours est, au plus haut niveau, celui de la théorie et de la planification.

Cet homme est un bel objet, pur produit de l’ENA, ça va être un carnage.

Le sourire malicieux de cette vieille barbe de Plenel ne trompe pas, il sait que la connaissance ne suffit pas, que la théorie est trompeuse.

Lorsque Macron a évoqué le redressement fiscal parfaitement justifié de Médiapart, Plenel n’a même pas relevé qu’il a obtenu de l’assemblée nationale un effacement de sa dette. A cette occasion théorie et planification n’avaient pas leur place. Cet épisode résume assez bien l’ambiance.

Planification et théorie d’un côté, démagogie de l’autre, la confrontation n’est pas loin.

Ce que n’a pas compris Macron

La démagogie, qui très justement le choque, est la fille de la théorie et de la planification réunies, elles-mêmes issues de l’égalitarisme.

La seule réponse est la responsabilisation de chacun.

Exactement l’inverse de son discours déresponsabilisant, qui prétend tout gérer pour nous. Son addiction à la planification lui sera fatale.

Bref ce fût un échec, dont la facture à venir sera payée cash pour lui, mais hélas aussi pour nous.

Cordialement. H. Dumas

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CIPAV, Caisse de retraite, 2ème round

Bonjour,

Juste ce lien pour lire mes conclusions d’appel dans le conflit CIPAV :   LIEN

Chargement un peu long, bonne lecture.

Cordialement. H. Dumas

 

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Le fisc est haïssable, la délation inacceptable.

En 2004 je publiais un livre intitulé : “Je hais le Fisc, notre associé déloyal”.

Immédiatement poursuivi par Bercy, je fus alors condamné par le Tribunal Correctionnel de Paris à 1 € de dommages et intérêts, sans interdiction de publication. C’était il y a dix huit ans.

A cette époque, j’avais déjà un lourd passé de harcelé fiscal, mais j’analysais le problème comme lié à ma personnalité un peu rebelle. Je croyais encore que la justice me donnerait raison, puisque j’avais raison.

Je n’avais pas la vision globale, sociétale, de la souffrance fiscale que j’ai aujourd’hui grâce à vous, lecteurs, auteurs et commentateurs de mon blog. Je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’un système, d’un pillage voulu, intentionnel, de l’installation délibérée de la terreur fiscale.

En effet, quatorze ans plus tard, je peux affirmer que non seulement le fisc n’est pas un problème personnel mais bien un problème de société, mais qu’en plus Bercy commet sciemment un crime contre l’humanité dont les dégâts vont être dévastateurs pour la France.

La perception de ce crime n’est pas encore accessible à tous. Les exactions sont ponctuelles, le fisc en donne des explications apparemment crédibles. Ce ne sera que lorsque les cadavres économiques seront globalement apparents, envahissants, que la population prendra conscience du crime total perpétré, du massacre.

Certains le subodorent, mais bien souvent leur intérêt immédiat leur fait croire qu’il vaut mieux ne pas trop chercher à comprendre ces problèmes, qu’ils seraient de la responsabilité des hommes de l’Etat.

Chaque hutu qui tuait un tutsi n’avait pas la mesure du crime global contre l’humanité en train de se jouer. Il réglait un compte personnel, certes violemment mais dans un contexte de violence qui lui paraissait légitime. C’est la masse qui crée le crime contre l’humanité. Or, Bercy est responsable d’une action destructrice de masse.

Le système de délation instauré

Même non touchés par un redressement fiscal — donc ignorants de cette zone de non-droit, de ses tortures financières, de ses harcèlements — tous les français peuvent facilement imaginer ce que va devenir leur société dans laquelle Bercy vient de légaliser et de rendre obligatoire la dénonciation.

On nous fait croire que dénoncer son voisin ou son client est une mesure citoyenne justifiable. Que donner au fisc des informations confidentielles est du civisme.

Certains le croient ou font semblant de le croire.

La réalité est bien différente. Accordez-moi un instant de votre réflexion.

Si vous êtes détenteur d’une confidence, c’est qu’une personne qui vous faisait confiance vous l’a faite. OK ?

Cette personne est un ami proche, un parent, un patron, qui vous estime assez pour vous faire une confidence. Où encore dont la confiance qu’il vous porte vous a permis de l’espionner dans ses moindres détails.

Si le sujet révélé est illégal, vous avez le devoir de lui dire de régulariser sa situation, de l’inciter à le faire, éventuellement de le dénoncer mais après l’avoir averti que vous allez le faire. Ça c’est la morale.

Dans le cas contraire vous trahissez sa confiance. Ça c’est immoral.

Comment une société pourrait-elle exister si chacun pense que son ami le plus proche est prêt à trahir les confidences qu’il lui fait ?

Plus personne ne peut se confier, aucune amitié ne peut se lier.

Arrivé à ce niveau de défiance, la porte est ouverte à la fausse accusation, invérifiable puisque personne n’a confiance en personne.

Tous les pays qui se sont essayés à ce sport ont tué en masse, c’est inévitable.

C’est un bain de sang que veut Bercy ? Peut-être.

Le fisc est haïssable

Aujourd’hui, après des décennies de lutte, de résistance, je peux affirmer que Bercy est haïssable. Que les contrôles fiscaux sont un espace de mort, au lieu d’être un espace de discussion entre les différentes visions et engagements nécessaires  à l’économie et à la vie en société.

De la même façon que personne ne peut imaginer aujourd’hui avoir, entre patrons et salariés, les mêmes rapports, exclusivement liés à la force, qu’au 19ème siècle, il est insensé de reproduire ce stupide schéma entre les acteurs économiques et le fisc.

Non seulement le fisc est haïssable, mais ses agents sont des cons.

Entre eux et les apporteurs de richesse, la discussion devrait être constante, individuelle, dans le sens des intérêts conjoints des opérateurs privés et de ceux la collectivité. Les deux sont inexorablement liés.

Mais, pour cela, il faudrait que chaque agent fiscal soit intelligent, compétent et intègre, pour pouvoir s’acquitter d’une telle mission.

C’est bien parce que, malheureusement, ils sont majoritairement stupides, incompétents et corrompus, que la fiscalité ne connait que la force pour calculer et percevoir l’impôt. C’est cette bêtise et cette incompétence qui motive la force qui nous brise et nous tue. Un comble.

Or, à l’échelle ou Bercy emploie aujourd’hui la force, le fisc a un pied dans le crime contre l’humanité, demain il aura les deux, la France sera projetée dans la douleur et la mort. Seront des menteurs ceux qui diront alors qu’ils n’ont rien vu venir, qu’ils ne savaient pas.

Cordialement. H. Dumas

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URSSAF, quand tu nous pompes l’air

Ce que je reçois aujourd’hui par mail

Sent: Friday, April 6, 2018 2:58 PM
Cc:
Subject: Votre dossier URSSAF 917 917000001201289891 DUMAS HENRI

Bonjour,

Nous nous étions entretenu par téléphone début Janvier.
Je me permets de revenir vers vous.
Concernant votre interrogation, je suis au regret de vous informer que vous ne pouvez prétendre à aucune exonération.

Vous évoquiez une éventuelle importante rentrée d’argent, cela est-il en cours?
Pensez -vous pouvoir honorer votre dette? Reprendre des paiements? Mettre en place un échéancier?

Vous remerciant,

Bien cordialement,


Recouvrement amiable et forcé

Urssaf Languedoc-Roussillon
35 Rue de la Haye 34937 MONTPELLIER CEDEX 9
referents-huissiers.montpellier@urssaf.fr

MA RÉPONSE

Bonjour,
Je me rappelle parfaitement de vous et de votre gentillesse.
Contrairement à ce que vous m’aviez dit, entre temps l’URSSAF n’a aucunement cessé ses attaques et contraintes.
Nous sommes dans la position du serpent qui se mord la queue.
Tous mes tracas ont commencé par un redressement fiscal issu de falsifications avérées des Services Fiscaux.
Leur souhait de dissimuler leur forfaiture, l’esprit de corps qui anime l’administration publique, leur ont fait penser que des redressements fiscaux complémentaires viendraient à bout de ma résistance par ma ruine, mon discrédit et ma disparition.
Il n’en n’a rien été jusqu’à ce jour. Mais évidemment cela a eu une influence néfaste sur ma trésorerie.
Du fait donc d’une farandole ridicule de redressement fiscaux injustifiés, je ne peux plus assumer les différents impôts ou taxes auxquels je suis soumis, dont vous faites partie.
En résumé, l’Etat par falsification augmente une fausse dette et bloque ma trésorerie, ce qui ne me permet plus de lui payer mes vraies dettes.
Jusqu’à ce jour, j’arrive à n’avoir aucun autre créancier. J’attends donc sereinement que l’Etat, quelle que soit sa forme, les services Fiscaux, Vous URSSAF, la CIPAV, etc… passe à l’attaque par la vente de mes biens ou ma mise en faillite.
Je vous promets un feu d’artifice y compris judiciaire, je dirais même que j’attends avec impatience ce moment.
Il faudra bien que tant de malhonnêteté, d’irrespect, de harcèlement, d’abus de droit, fassent l’objet d’un scandale.
Cette réponse et votre mail sont publiés ce jour sur mon blog : www.temoignagefiscal.com
Bien cordialement. H. Dumas
A VOUS DE JUGER
 PS du 9/5/2018
A la demande des fonctionnaires concernés, j’ai effacé leurs noms et numéros de téléphone. Je rappelle que ce blog s’attaque aux structures et aux systèmes défaillants, pas aux individus.
Il y a des gens bien et des crapules partout, dans le cadre de la lutte pour un Etat de droit, les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur situation doivent être respectés, les crapules quelle que soit aussi leur situation doivent être dénoncées.
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Journalistes et magistrats

J’ai été élevé et j’ai vécu dans l’idée que les magistrats rendent la justice et que les journalistes traquent la vérité.

Force m’est de reconnaitre que j’ai été puis que je me suis lourdement trompé.

Mes premiers constats personnels en flagrance de falsification ont concerné les journalistes. D’une nature peu discrète, très tôt — vers 15 ans pour les compétitions de Kart — certains de mes actes ou de mes pensées ont eu à être rapportés par la presse – locale, je vous rassure – la divergence entre la réalité vécue et ce qui en était colporté m’a stupéfait.

J’ai rapidement réalisé que ces distorsions ne m’étaient pas exclusives que, c’est un fait acquis, la presse est infoutue de traiter objectivement et fidèlement un événement matériel ou intellectuel. D’ailleurs, toutes ces masses de mensonges ont généré une nouvelle profession : “les communicants”, qui ne sont que des menteurs professionnels.

Concernant les magistrats, ce fut pour moi plus tardif. Je dirais même que les premières rencontres, alors que je n’étais pas encore classé dans une case de “trublion”, furent relativement justes. Même s’il m’arriva alors de perdre, d’être condamné, je ne ressentais pas les partis pris iniques d’aujourd’hui. Avec le temps, l’injustice a pris le dessus, l’obligation de condamner contre toute logique est devenue le mantra des magistrats qui se croient au service du pouvoir ou de leurs convictions personnelles.

– “Voltaire, tu es bien loin, ils ont oublié ta lucidité, tes convictions”

Comment en est-on arrivé là ?

Je n’ai pas la prétention, en posant la question, d’être en mesure d’apporter la réponse. Je propose juste d’engager le débat en explicitant ma vision, fatalement partielle et peut-être erronée. Nous verrons…

Je poserai comme préalable que les hommes sont assez peu différents les uns des autres, que ce qui les différencie découle de la géographie et des structures qu’ils se donnent. Une synergie étant probable entre les deux.

Contrairement à l’idée faussement répandue, la structure sociétale n’est pas décidée par le peuple mais bien par l’élite au pouvoir.

On peut rêver que cette élite est mise en place par le peuple, volontairement ou involontairement. Rêvez…. démocratie ou pas, ce n’est jamais le cas.

Mais, en réalité, le vrai et le seul pouvoir du peuple, pour peu qu’il lui soit octroyé ou qu’il le prenne, est limité à la possibilité de se débarrasser d’une élite qui ne lui convient pas. Par la loi : le vote, ou par la force : la rue. Le pouvoir du peuple est le pouvoir du nombre, quoi de plus con ?

Mon théorème de base est que le système social est le fruit des élites, que donc la sélection des élites est le socle de tout.

C’est ici qu’aujourd’hui, en France, le bât blesse.

La compétence

Quelque soit le type de société recherché, si l’on vise la réussite, la sélection de l’élite ne peut se faire qu’à partir de la compétence. Ce n’est pas le cas chez nous.

La grille hiérarchique qui commande la pyramide sociale est exclusivement basée sur les indications de l’Education Nationale.

Or l’Education Nationale ne détecte pas les compétences mais les connaissances. Ce n’est pas du tout la même chose.

Les connaissances sont théoriques, les compétences sont pratiques. Les unes s’apprennent à l’université, les autres dans le feu de l’action. Or, l’alliance du statut professionnel figé — aussi bien du salariat public ou privé que du patronat — et du “principe de Peter” favorise le classement théorique à partir des connaissances et obstrue volontairement l’émergence des compétences.

Le réseau

A partir du moment où la compétence est mise en échec, la porte est ouverte à la cooptation par faveur.

Naturellement se créent alors des réseaux autour de valeurs aussi diverses que la religion, les anciens combattants ou les boulistes, les utopies politiques, etc…

Le but de ces réseaux étant exclusivement de permettre à leurs membres de rejoindre l’élite pour organiser les conventions sociales – ou lois – au bénéfice du réseau d’appartenance, au mépris de toute efficacité globale.

Le réseau est la béquille qui pallie l’absence de compétence, qui prend pour excuse la connaissance référence apparente au dessus de tout soupçon.

La boucle est bouclée.

La compétence a disparu, complètement marginalisée, voire persécutée.

Journalistes et magistrats n’échappent pas à cette désorganisation sociologique.

Il n’y a pas de procès en sorcellerie à leur faire, pas de complot, pas de rancœur personnelle.

Leur carence n’est liée qu’à leur incompétence. Les uns ne comprennent pas ce qu’ils rapportent, les autres ne comprennent pas ce qu’ils jugent.

Cela est particulièrement visible à l’occasion des contrôles fiscaux, de la fameuse fraude fiscale, de leurs contentieux et communiqués. Tant qu’il en sera ainsi nous souffriront, les dégâts seront terribles.

Hélas, rien ne permet d’imaginer qu’un changement se profile à l’horizon.

C’est la négation de ce à quoi je croyais, de ce pourquoi j’ai vécu. Terrible constat.

Cordialement. H. Dumas

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Grèves et corruption

Notre société est si corrompue économiquement que plus personne ne sait ce qu’est la corruption économique, car plus personne ne connait les règles basiques de l’économie.

La corruption économique est le détournement, au profit d’un intervenant interne ou externe, d’un avantage ou d’une somme d’argent dans le cadre d’un échange économique, détournement inutile, voire contraire, à l’objet de cet échange.

Le sujet est vaste et peut échapper à celui qui méconnait les règles de l’économie. Car l’économie ne peut pas exister sans règle. Le marché existe naturellement, mais pas l’économie. Le marché n’est que l’équilibre naturel d’une économie normalement régulée.

Les règles de l’économie sont avant tout morales, préétablies, tout sauf naturelles, donc malheureusement – ou heureusement — discutables.

La sanction, dans le cadre d’une non observation des règles économiques, n’est que la ruine, rien de plus mais rien de moins. On peut parfaitement vivre ruiné, si on le veut…. Si on le souhaite…

Les règles basiques de l’économie sont:

– La propriété

– La liberté des transactions

– Le respect des engagements

Ces trois éléments sous-entendent que les conventions sont librement consenties, que les informations données sont vraies, que la force est exclue sous toutes ses formes, y compris le monopole ou l’impôt, sauf pour la bonne exécution des contrats.

Une société qui n’observe pas ces règles doit, à plus ou moins long terme, accepter de se passer d’économie. Tout comme celui qui décide de jouer au ballon avec les mains doit se passer de football.

L’économie n’est qu’un jeu, qui ne peut se jouer qu’avec les règles qui le font.

Notre société a été récemment économique, elle croit l’être encore, elle ne l’est plus beaucoup, elle s’apprête à ne plus l’être du tout.

Notre société a tous les droits, puisqu’elle est une démocratie, mais ceux qui ne veulent plus de l’économie ne doivent pas faire croire aux autres que sans économie la société restera ce qu’elle est. Ce faisant ils mentent et trompent lourdement les français.

Les grèves actuelles

Tout le monde sait ou comprend que la sécurité n’est pas une composante naturelle de l’économie. A tel point que sa recherche, sans cesse remise en question, est même un des moteurs de l’économie.

Lorsqu’un groupe social obtient une garantie économique à vie dans une société économique, il s’agit d’une corruption.

La garantie de l’emploi, la garantie de carrière sont deux corruptions économiques puisqu’il s’agit d’avantages inutiles, voire contraires, à la globalité des transactions économiques. Ils ne trouvent pas leur place dans une société régie par les règles économiques, naturellement instables.

Dans une société mixte, comme la notre, ils font porter sur ceux qui sont régis par les règles économiques une lourde charge qui augmente leur précarité naturelle.

En cela ces avantages sont injustes et doivent être supprimés. Toujours évidemment si l’on reste dans une société économique.

Si l’on s’oriente vers une société dont l’économie n’est plus l’axe central ces avantages ne sont plus une corruption économique. Ils sont alors un avantage politique, dont le cout sera porté par l’organisation politique. On a quelques exemples…

Il faudrait arrêter de mentir

Je peux comprendre que certains se lassent d’une société qui a mis l’économie en priorité de son organisation.

Cependant, je ne peux pas accepter de les voir mentir et cacher à la population que certes une société n’est pas obligée de choisir l’économie comme priorité mais qu’alors il y a un prix à payer.

Pas de problème pour donner la priorité à la religion ou à tout autre croyance, à un dictateur et à sa clique, à un roi et à ses courtisans, mais il faut en connaître et en accepter les conséquences. Elles sont différentes des conséquences d’une société qui a pris l’économie comme priorité, mais bon….

En ce qui me concerne ces sociétés ne m’inspirent pas. Je ne souhaite pas y vivre.

Je ne souhaite surtout pas m’y retrouver prisonnier contre mon gré, qui plus est à l’occasion de manœuvres d’une minorité qui aurait trompé la majorité.

C’est pourquoi je crois utile de poser le problème tel qu’il est :

– Une société à priorité économique n’est pas fatalement juste pour ceux qui ne sont pas doués pour l’économie, mais elle est normalement riche et la richesse finit toujours par se réguler et se partager.

– Les grèves actuelles visent à reconduire indéfiniment des avantages, qui sont une corruption de l’économie arrachée lors d’une trop grande richesse, insupportables actuellement sans nous entraîner vers un changement de priorité dans notre organisation sociale.

– Un changement de priorité voudrait dire que nous passons d’une société économique à une société politique d’où la richesse sera exclue ou reléguée.

Veut-on vivre tous pauvres, y compris d’ailleurs nos élites ?

Veut-on remplacer définitivement les règles de l’économie: propriété, liberté de transaction et respect des contrats, par les règles d’une société politique : Biens communs, usage réservé aux favoris, délation et exclusion de tous les autres sous la férule du pouvoir politique régulateur ?

C’est le vrai débat des grèves actuelles et à venir. Il ne s’agit pas d’un détail. Il s’agit de la globalité de notre organisation sociale.

C’est très grave. Ce n’est pas : vais-je trouver ou non un train, c’est : dans quelle société je veux vivre demain.

Or, comment les français vont-ils choisir, noyés qu’ils sont par le mensonge des politiques et des médias.

Dur, dur.

Cordialement. H. Dumas

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Les projets du gouvernement pour les contrôles fiscaux

Nous y voilà.

Il y a déjà huit ans que j’ai créé ce blog. A l’époque il me paraissait évident que le contrôle fiscal est le seul baromètre de la démocratie fiscale, car c’est à sa police et à sa justice que l’on sait si une société est démocratique ou totalitaire.

La conclusion est à ce jour sans appel, nous vivons sous une dictature fiscale, ce blog le démontre et les témoignages qu’il recueille le confirment.

Aujourd’hui, le gouvernement décide de légiférer en matière de contrôle fiscal. Le but est-il de ramener justice et démocratie dans cet espace de non droit ou au contraire d’accentuer la dérive totalitaire ?

Difficile de se faire une idée, la novlangue employée par le gouvernement rend l’analyse des propositions peu aisée.

La presse rapporte quatre points dans le projet gouvernemental.

Premier point : une nouvelle police

Le terme police pourrait être rassurant.

Pour cela il faudrait que cette police soit indépendante de Bercy, limitée aux enquêtes, avec des moyens encadrés par la justice à laquelle elle devrait rendre des comptes. Qu’en son sein il y ait des “bœufs-carottes”, une police des polices qui sanctionnerait tout dérapage.

Enfin quoi, que ce soit une police comme notre police nationale.

Hélas, la chose parait mal partie puisque cette police dépendrait de Bercy. Qu’en fait, il ne s’agirait que de donner à nos inspecteurs fiscaux de véritables pouvoirs de police, sans les accompagner du contre-pouvoir du juge.

On voit tout le vice à employer ici le mot police qui renvoie à l’idée que nous avons de la police nationale, organisme mesuré pour peu que l’on ne soit pas un magrébin de banlieue.

En fait de police, nous allons sans doute hériter d’une “police politique au service de Bercy, ce qui risque de faire très mal.

Deuxième point : l’opprobre

L’affichage public des sanctions fiscales. Une sorte de décapitation publique en place de Grève.

Les affichages vont faire fureur. Gageons que leurs publications bénéficieront d’un audimat costaud. La populace va se régaler. Tout particulièrement les délateurs. Ils vont avec l’humiliation publique de leur victime, c’est même leur moteur.

Nous ne sommes plus très loin des procès en sorcellerie. Très rassurant….

Quand on connait un peu le manque de scrupule des agents du fisc, on frémit à les voir investis de pouvoir de police, mais quand au bout ce sera l’affichage public, alors là c’est le pompon.

Peut-être un tiercé organisé par la française des jeux avant publication ????

Troisième point : Les intermédiaires

En clair, tous nos anciens confidents, tenus au secret professionnel, sont transformés en agents de délation.

Ils n’ont pris une importance fiscale que parce que la fiscalité s’est anormalement compliquée. Dans le cas contraire, ils eurent été inutiles sur ce point et auraient pu conserver leur indispensable utilité ailleurs. Là, ils sont tués net. Comment pourrions-nous leur garder notre confiance.

C’est quand même extraordinaire : La délation force de la nation.

Pourtant, on connait. Cela est déjà arrivé chez nous, c’est ou ça a été en cours ailleurs.

La délation n’a pas de limite, nul ne peut plus avoir confiance en personne, les fils dénoncent les pères, les maris leurs épouses, les frères leurs sœurs, les amis se dénoncent entre eux….. Plus de société possible, c’est le prix de la délation.

Bercy et les politiques sont prêts à ça !!! Faut-il qu’ils aient besoin d’argent.

Je ne croyais pas voir cela un jour. Le sang et la terreur ne sont pas loin.

Quatrième point : le verrou de Bercy

Du pipeau, du cinéma. Toujours la même histoire, pas de juge entre l’enquête et la sanction, une justice postérieure à la sanction et acquise à Bercy.

C’est ce que l’on appelle le verrou de Bercy, ce qui ne veut strictement rien dire.

Il ne s’agit pas d’un verrou qui empêcherait de récupérer les milliards fantasmés de fraude fiscale, mais un abus de droit qui au contraire empêche actuellement la justice civile de mettre son nez dans la fabrication frauduleuse de tricheurs fiscaux par Bercy. Tricheurs qui, pour leur plus grande part, n’existent que dans l’imagination et les plans de carrière des contrôleurs de Bercy.

Le “verrou de Bercy” un mot typique de la novlangue, un amuse ballot qui ne veut rien dire.

Conclusion

Une vraie police indépendante, un vrai juge indépendant installé entre l’enquêteur et la sanction, de vraies procédures publiques avec la possibilité de saisir des experts, cela aurait été un grand pas en avant vers une justice et une démocratie fiscale.

Une simplification de la fiscalité, une participation de tous et pas 50% qui sont dispensés de l’impôt, cela aurait évité d’impliquer des intermédiaires dont nous avons besoin par ailleurs confidentiellement.

Quand à l’affichage public, n’est-ce pas suffisant d’en voir les dégâts sur le net ?

Je pensais que Macron serait le Gorbatchev français porteur de liberté et d’ouverture, je me suis trompé il sera son von Hindenburg. En réalité, il fait le lit du fascisme fiscal. Sale place à venir dans l’histoire de France.

Cordialement. H. Dumas

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Il va nous manquer BERIA, quoique ….

Dans son évidente sagesse, puisqu’élu par le peuple, le gouvernement s’apprête à déposer une nouvelle loi pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale. Tous ces fraudeurs, qui ruinent le pays, vont enfin rendre l’âme, on s’en occupe en haut lieu. Le parlement va légiférer.

Déjà tous chauffards, nous allons tous devenir des fraudeurs fiscaux.

Lorsque vous prenez le volant de votre voiture, il n’est pas certain que vous ayez bien intégré que les forces de l’ordre et de répression vous considèrent comme un chauffard du seul fait que vous êtes assis derrière un volant.

Ainsi, tous les ans, des millions d’entre vous reçoivent une “prune” venue d’on ne sait où. Certains naïfs, surs de leur bon droit, vont s’en expliquer devant un tribunal. Là, patatras, ils prennent conscience de leur tare, magistralement la justice leur démontre qu’ils sont des chauffards. Ils s’en retournent penauds. Ensuite ils paient leurs “prunes” sans moufter. C’est la terreur routière.

N’en doutez pas, elle est nécessaire et régulièrement augmentée d’un cran, au point qu’aujourd’hui un nombre important d’automobilistes français se haïssent et haïssent leur voiture.  Ça tombe bien, on n’a plus de pétrole et la couche d’ozone se fait la malle. Le cancer se cache dans les pots d’échappement. Tous au vélo. Pour les cancers du mollet on verra plus tard.

Concernant la fiscalité, il eut été dommage que seuls quelques privilégiés comme vous et moi, tâtent de la répression fiscale. Pas de problème, l’Etat veille. Les 66 millions de fraudeurs fiscaux que nous sommes vont morfler sous peu.

La différence phonétique n’est pas bien grande entre Béria et Bercy, c’est un signe qui ne trompe pas. La différence pratique et morale entre les deux est inexistante, si l’on tient compte de l’évolution de la vie en société.

L’échelle de sensibilité adaptée à notre époque, nous allons retrouver les mêmes méthodes d’enquêtes, de délations, de torture, d’aveux et de condamnations sans fin entraînant des misères inhumaines, détruisant des individus et leurs familles, les pulvérisant, les projetant dans le néant de leur vivant.

Est-ce juste ? NON.

N’oublions pas le principe premier, pour lequel beaucoup sont morts, qui est : l’Impôt doit être “consenti librement”.

Il s’agit donc d’un contrat qui, comme tout contrat, doit être contracté librement. Or je n’ai pas choisi librement d’être français et sous la coupe de BB (Beria-Bercy). Le fait d’être né en France ne vaut pas acceptation d’un contrat me réduisant à l’état d’esclave fiscal de BB.

Certes, et c’est heureux, je peux rompre ce contrat et aller ailleurs, difficilement et à condition qu’ailleurs on veuille bien de moi. Mais, pour l’instant, c’est encore possible.

Ce qui serait honnête

Ce serait qu’à l’âge adulte, mettons 18 ans, soient expliquées aux jeunes français les contraintes fiscales auxquelles ils s’engagent en étant français, les avantages qu’ils auront en échange, et les laisser choisir de rester ou de partir.

En clair, leur expliquer le fameux contrat fiscal, clairement, sans mensonge, avec des vrais chiffres.

Ceux qui resteraient devraient évidemment respecter le contrat. Mais uniquement le contrat qu’ils ont signé après information, pas un autre fabriqué en cours de route.

L’impôt n’est qu’un contrat.

S’il n’était pas un contrat, il ne serait qu’un vol en bande organisée avec menace, un pillage.

Puisqu’il est un contrat, il doit avoir une vie judiciaire de contrat.

Le contrat n’est pas passible du pénal en cas de conflit entre les contractants. Il est du ressort du civil. C’est important. Au civil, les parties exposent leurs griefs, les experts donnent leur avis, le juge tranche, le procureur de la République n’intervient pas.

Alors qu’au pénal, le procureur de la république intervient, il plaide toujours à charge pour le compte de l’Etat. Si vous êtes au pénal c’est que vous avez causé un tort au contrat social. Lequel contrat social vous est imposé, n’est pas “consenti librement”.

Or, selon la constitution, l’impôt serait un achat de prestation, consenti librement, au même titre qu’un billet de train.

Donc, lorsqu’il y a désaccord sur les termes du contrat, lorsque l’une des parties n’a pas rempli correctement ses engagements, l’autre partie devrait la poursuivre au tribunal civil et le procureur de la république n’a rien à voir à l’affaire.

Oui mais, entre ce que raconte l’Etat dans ses grandes déclarations infatuées et ce qu’il fait en réalité; il y a plein de petits Béria.

Des petits Béria qui, pour le compte de la solidarité, du devoir, de la France, nous torturent, nous ruinent, détruisent notre honneur, nos familles, aveuglément.

Ces petits Béria se multiplient, prennent de plus en plus de pouvoir. Et l’on a beau savoir qu’ils mourront liquidés — c’est inéluctable — le temps nous parait long. La souffrance le rend oppressant, la misère inacceptable.

Allons-nous vers une révolution ? NON

Chez nous, c’est la démocratie qui donne naissance aux Béria. Le plus grand nombre imagine que le matraquage fiscal lui est bénéfique. Quelle sottise…

La démocratie ne finit jamais par une révolution, mais toujours par une dictature, souvent précédée d’une faillite.

La faillite n’est pas loin, la dictature et ses Béria sont en route, plus tard, bien plus tard, quand tout cela aura passé, ce sera de nouveau la liberté. Patience, les cycles sont immuables.

Cordialement. H. Dumas

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La fédération des révoltés (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement. H. Dumas et E. Bolling

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La triste histoire du Lieutenant-Colonel de Gendarmerie

Dans une société pas assez liberticide ou trop liberticide, c’est au gout de chacun, un petit voyou acculé par la vie, désespéré pour des raisons que l’on ignore, décide de se suicider.

Motivé par la propagande de Daech — en d’autre temps et d’autre lieux cela aurait pu être le communisme et les bridages rouges, plus loin encore le fascisme et les chemises noires, etc… —  le bonhomme décide de tuer avant de mourir.

Comme c’est le cas en tout, journellement, il veut que son problème devienne celui des autres. Il veut que ce qu’il considère sans doute comme son échec dans la vie, ne soit pas de son fait. Il veut clamer haut et fort que ce sont les autres qui l’empêchent d’être le génie qu’il croit sans doute être.

S’il savait à quel point il est ordinaire, combien sont nombreux ceux qui pensent comme lui, qui pourraient eux aussi devenir facilement des meurtriers si les circonstances devenaient favorables, qui en rêvent, qui tentent de provoquer ces circonstances.

Dans sa folie ordinaire, il croise la route de personnes qui vont y laisser la vie, complètement par hasard.

Ils auraient aussi bien pu être écrasés par un camion fou, être atteints d’une maladie mortelle subite. C’est le lot absurde de la vie, de l’injustice qui nous entoure de toute part dès que nous mettons le pied sur cette terre imbécile.

Mais, et c’est le paradoxe, la meute communicante, presse et personnes autorisées, nous oblige à ne regarder que la mort du Lieutenant-Colonel de Gendarmerie, dernier exécuté par le forcené.

Et pourtant, cet officier dans la force de l’âge, brillant en tout nous dit-on, est mort bêtement

A-t-il sauvé une vie ? Nul ne le sait, il faudrait être dans la tête du tueur pour savoir s’il aurait abattu son otage.

Il a évidemment soulagé immédiatement la personne que celui-ci retenait en otage.

Mais, qu’a-t-il imaginé lorsqu’il a proposé, lui le Lieutenant-Colonel de gendarmerie, de prendre la place de l’otage ?

Comment s’est-il projeté dans cette affaire ?

Il fournissait un tableau de chasse exceptionnel à un désespéré en phase finale, qui ne devait pas en espérer autant. Pensait-il pouvoir raisonner ce fou ? N’a-t-il pas compris que celui-ci avait dépassé le cap du retour en arrière possible ?

Comment une intelligence aussi brillante peut-elle se mettre, et nous mettre, dans cette situation sans issue ?

Evidemment l’émotion, bonne récolteuse de lecteurs et de voix, va avoir le dessus dans les jours qui viennent.

Mais ensuite ? Qui de ces fous reprendra le flambeau pour tuer encore plus haut dans la hiérarchie ?

A-t-il pensé à ça notre haut gradé ?

Est-il possible qu’il ne savait pas que nous sommes en guerre civile dans ce pays ?

Que, comme pour toutes les guerres, chaque camp est persuadé d’avoir raison, mais que la violence est là. Que dans cette violence il y a des règles, notamment que le chef ne se donne jamais à l’ennemi. Même, comme Pétain, en feignant de se sacrifier.

Or, notre Lieutenant-Colonel s’est donné à l’ennemi global que le forcené prétendait représenter, ce que les plus hautes autorités accréditent.

Nous allons devoir admirer et verser notre larme à l’occasion de cette faute professionnelle grave.

Attention, mon jugement n’implique pas une absence de compassion pour la mort de cet homme, même si je considère qu’il s’est lourdement trompé et que je n’ai pas de raison de faire semblant de ne pas m’en apercevoir.

La mort reste la mort, avec tout ce que cela comporte de révoltant. Je suis triste pour lui en premier, pour tous les siens, pour tous ceux qui avaient pour lui de l’amour ou de l’amitié, de l’estime. Je suis sûr que son intelligence et probablement son dévouement vont manquer à l’Etat.

Il ne m’arrive jamais de penser que telle ou telle personne méritait la mort, quelque soit la responsabilité qu’elle peut avoir à ce sujet.

Figurez-vous que j’ai voté une fois dans ma vie pour les socialistes, c’était pour Mitterrand, parce qu’il avait promis de supprimer la peine de mort. Il l’a fait. Je n’ai pas eu à recommencer.

Dans le concert de louange qui ne va pas manquer de s’abattre sur nous au sujet de ce brillant militaire, je serai, je l’espère pas tout seul, du côté de ceux qui regrettent cette évidente faute professionnelle, qui s’est mal terminée pour lui, dont nous devrons hélas payer probablement les conséquences dans l’avenir.

Je ne pense pas que les chefs de la coalition contre Daech iraient se proposer en échange de la population que cette organisation prend régulièrement en otage.

Malgré cette erreur flagrante, une dernière pensée pour cet homme, en espérant qu’il n’a pas eu le temps de se reprocher son erreur.

Cordialement. H. Dumas

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Une initiative majeure

https://www.facebook.com/groups/liberesdelasecu/permalink/2125831124099829/

Bravo à ces  courageux.

H. Dumas

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Olivier SELMATI, le plus célèbre escroc français à la manœuvre. Sainte CIPAV, priez pour nous.

Vous connaissez déjà cette histoire. Mais, comme les contes pour enfant, c’est chaque fois un émerveillement.

Où trouver plus con, plus minable, plus sordide ? Pas de raison de s’en priver.

J’ai reçu, le 17 Mars 2018, la lettre suivante. Il s’agit, de la part de la CIPAV de me menacer en me réclamant une facture globale de 52.731 €.

Après 40 ans de cotisation, la CIPAV a établi mes droits à une retraite de 400 € par mois. Ceci depuis 2006, mes activités ayant commencé en 1965.

A ce jour la CIPAV m’a donc versé une retraite totale de 52.800 €.

Chacun comprend que 400 € par mois sont déjà en eux-mêmes une escroquerie, par rapport à 40 ans de cotisation.

Cette somme ne permettant pas de vivre, je suis resté actif, hélas sans grand succès. Donc, sans autre revenu que de tenter de gérer un stock, par ailleurs entièrement paralysé par des demandes largement délictuelles – concussion évidente – du fisc.

Une situation pénible et imméritée lorsque l’on a, comme ce fut mon cas, passé 40 ans à générer des richesses et à fournir du travail à des centaines de personnes.

Vous avez bien lu :

La CIPAV me réclame l’équivalant de ce qu’elle me règle comme retraite.

Quelle entreprise, quelle compagnie d’assurance privée, pourrait se permettre une chose pareille ?

C’est tellement con et tellement fou, que tout le monde trouve cela normal. Que peut-on espérer d’une population qui, majoritairement, trouve une telle situation normale ?

Ce n’est pas plus malin que de se foutre à quatre pattes plusieurs fois par jour ou d’emprisonner ses femmes derrière des grillages. C’est du même côté de la bête croyance, du lavage de cerveau accepté, du niveau cérébral zéro.

Mais attention, de brillants bac plus cinq, de dignes magistrats, tous nos hommes politiques adhèrent à une telle stupidité.

Voilà ce qu’en dit la CIPAV elle-même, dans un courrier du 25/11/2004, qui n’a pas évolué d’un iota.

Est-ce bien charitable de se moquer, comme je le fais, d’une telle usine à gaz ?

Oui, parce qu’elle est redoutablement prétentieuse. Elle donne des leçons à la terre entière. Elle arrive à cet exploit de se qualifier elle-même de solidaire.

Elle est une parfaite illustration de l’escroquerie que peut facilement devenir la solidarité.

Nous ne nous moquerons jamais assez de ces gens qui sont ridicules, mais qui nous empoisonnent la vie, et ce n’est qu’un début.

Car enfin :

Se prétendre solidaire et écrire noir sur blanc que, quelles que soient les difficultés de l’adhérent, il faudra qu’il paie… c’est magique.

Faire semblant de donner une retraite, se vanter de le faire au nom de l’Etat bienveillant, puis tout reprendre au motif que vous êtes encore actif, décréter que cette continuation de cotisation ne donnera droit à aucun complément de retraite, c’est beaucoup plus fort que Madoff. Un gamin ce Madoff par rapport à Selmati.

Fuyons, fuyons. Bof, bonne soirée à vous. H. Dumas

 

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Qui est l’homme le plus riche du monde?…. POUTINE, nous dit le journal CAPITAL.

Voilà une information intéressante, qui mérite un développement.

Parlant richesse nous pensons, peut-être à tort, économie. Revisitons la réalité de l’économie, quelque soit le lieu ou l’époque.

L’économie :

  • 1° – Le point de départ est un besoin vrai, porté par ce que l’on appelle une clientèle.
  • 2° –Il génère des compétences susceptibles de proposer une solution pour le besoin exprimé.
  • 3° – Ces compétences œuvrent normalement dans un cadre concurrentiel, mais porteur d’un bénéfice.
  • 3 bis – Le bénéfice est capitalisé pour pérenniser l’activité, voire en développer de nouvelles.

Donc, l’économie c’est trois socles : le besoin, la compétence, le bénéfice et sa capitalisation.

Une telle simplicité ravit. Oui mais voilà, le système affronte régulièrement des addictions ou des maladies mortelles pour lui.

Avant d’en comprendre les dysfonctionnements rappelons que l’économie se met en place naturellement, librement. Ce n’est qu’à condition qu’elle préserve cette liberté qu’elle s’épanouit et se développe.

Le rythme de l’économie est plutôt lent, laborieux. Il faut le temps que les informations circulent, que les solutions voient le jour.

Lorsqu’un nouveau besoin crée une nouvelle économie, que le temps de gestation s’est écoulé, celle-ci peut être très rapidement copiée ou encadrée, paralysée. Même, et le plus souvent, par des compétiteurs internes indélicats.

Sans avoir la prétention de faire une liste exhaustive, voici quelques pièges qui attendent l’économie. Ils s’attaquent à l’un ou à plusieurs des trois socles que nous avons définis. Ils sont de deux ordres, les pièges internes, les pièges externes.

Les pièges internes, mis en place par les opérateurs économiques eux-mêmes.

Concernant le premier socle, le besoin, il s’agira de fabriquer de toutes pièces un besoin objectivement inutile ou de tromper la clientèle sur sa nécessité. Ainsi se mettra en route une chaîne économique inutile, qui ne pourra à terme que s’effondrer.

Une variante consiste à falsifier la solution d’un vrai besoin, rendre un faux service, vendre un produit toxique. Là aussi la vérité finira par apparaître et la fin ne sera pas glorieuse.

Concernant le deuxième socle, la compétence. C’est bien sûr l’incompétence, volontaire ou involontaire, qui est le danger. Ce piège est si intimement lié au fonctionnement même de l’économie que certains le confondent avec la concurrence. Or, ce n’est pas le cas. L’incompétence découle au mieux de la bêtise, au pire de l’escroquerie, ce n’est pas un effet de la libre concurrence.

Concernant le troisième socle, le bénéfice, c’est là que sont les principales difficultés. Le bénéfice est vital, or il peut disparaître. Mais il peut aussi être dévoyé, utilisé à d’autres fins que l’économie de l’entreprise.

Dans tous les cas son absence est mortifère pour l’économie. Sa préservation forcée conduit à de graves manquements, tels que le monopole et la corruption qui va avec, détruisant surement l’économie. Le pire, dans ce cas, est l’illusion d’utilité immédiate que peuvent avoir de telles attitudes.

On le voit, les opérateurs de l’économie peuvent représenter eux-mêmes un danger pour cette activité. Leur éducation à ce sujet est essentielle, rien ne laisse supposer qu’elle soit performante à ce jour.

Les pièges externes, mis en place par des forces en conflit naturel avec l’économie.

Ici nous entrons dans les effets connexes de l’incorporation de l’économie à l’organisation sociale. L’économie ne fait pas tout. Elle ne peut pas être le seul lien social. Cependant, sans économie rien ne peut exister.

De ce fait, les autres pouvoirs, politiques, religieux, philosophiques, culturels, scientifiques, etc… voudraient maîtriser l’économie. Dans cette optique ils n’ont de cesse d’intervenir, de lui compliquer l’existence. Là aussi, les solutions qu’ils emploient ont une particularité systémique : elles donnent l’impression d’apporter immédiatement un avantage, alors qu’à terme elles introduisent la mort.

Concernant le premier socle, les pouvoirs concurrents externes vont soit dénigrer la réalité des besoins, soit même carrément inventer de toutes pièces de faux besoins, les planifier. Inutile de dire que cela va mal finir.

Le déni de la réalité du besoin est une constante pour les pouvoirs non économiques. Leur outil de communication sur ce point est une variante perverse de la publicité : la propagande.

Concernant le deuxième socle, la compétence. Très spécifiquement lors d’interventions externes, la compétence — la sélection par la valeur — est remplacée par la cooptation, la sélection par le réseau. Ce que Paulo Coelho appelle “la banque des faveurs”.

Les pouvoirs externes à l’économie font une fixation sur l’introduction dans le corps économique d’éléments incompétents mais dévoués à leur cause. A chaque fois cela finit en drame. Sans pour autant que la méthode soit remise en cause.

Concernant le troisième socle, le bénéfice. Disons que c’est le pompon. Tous les autres pouvoirs souhaitent s’accaparer les bénéfices de l’économie, dont ils ne perçoivent que la particularité annexe et marginale : le pouvoir d’achat.

C’est tout particulièrement le cas des deux pouvoirs armés que sont la politique et la religion. Le premier montrant ses fusils et sa loi, le second ses lavages de cerveau et aussi ses lois.

Une remarque particulière pour “les économistes” qui sont à l’économie ce que les critiques et les supporters sont au football. Ils parlent sans jamais agir. Ils feraient mieux de se taire, bien souvent. Les solutions qu’ils préconisent doctement n’ayant pour effet que de brider la liberté, sans laquelle pourtant il ne peut pas y avoir d’économie pérenne.

Conclusion

Chaque fois qu’un groupe, ou une personne, intervient par la force dans le déroulement naturel de l’économie, par la loi ou par la corruption, il ruine l’économie.

Bien souvent cette ruine correspond, éphémèrement, à un enrichissement indu, plus ou moins important, de l’intervenant.

Tout cela permet de prédire à Poutine, qui n’a pu que s’enrichir par la force sur le dos de l’économie de son pays, une fin difficile.

Les prémices sont en cours. C’est certainement ce qui le rend agressif. Dans ce genre de situation la sortie est le plus souvent une guerre, dont le fracas masque l’échec du fauteur de trouble.

Contre exemple

L’économie, naturelle, clairvoyante, vierge de toute intervention liberticide, intérieure ou extérieure, s’observe à l’occasion de mutations nouvelles.

Ainsi Bastiat, qui s’exprime au milieu du 19ième siècle, est-il le fruit de la novation des manufactures. Cent ans plus tard, le même homme n’aurait pas pu discourir aussi clairement.

Ainsi Edouard Leclerc, qui s’exprime lors de la grande novation de la distribution, est-il le fruit d’un processus alors nouveau qu’il est le seul à avoir intellectualisé, pour le plus grand bonheur de ceux qui l’ont suivi sans toujours le bien saisir. J’ai le souvenir de ses discours d’inauguration, qu’il était le seul à comprendre sur 2 ou 300 présents.

Ainsi les géants du web sont-ils le fruit de la formidable invention d’internet. Ce sont actuellement les seuls au monde à avoir une attitude économique naturelle, mais les démons sont à l’œuvre et les rattrapent déjà. Demain ils auront été récupérés, d’abord par le monopole, puis par la corruption.

Sacré Poutine. Son incompréhension totale de l’économie, l’irrespect qu’il a de ses règles et de ses acteurs, sa passion pour la force, font de lui l’homme le plus riche du monde. La facture sera salée pour son peuple.

Comme je l’ai dit au début de ce billet, lorsque l’on parle richesse on pense économie, j’ai ajouté “peut-être à tort”. J’aurais dû écrire  “évidemment à tort”.

Pour accéder rapidement à la richesse le pillage supplante, et de loin, l’économie.

Cordialement. H. Dumas

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Claude Reichman : “Nous avons gagné” (vidéo)

Bonjour,

Le combat de Claude Reichman est exemplaire. Hélas, il démontre que ceux-là mêmes qui font les lois ne les appliquent pas…. bien plus, les transgressent.

Cordialement. H. Dumas

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La dictature de la solidarité

J’ai longtemps cru que l’égalitarisme était la plaie de notre époque.

Cependant un constat me turlupinait : l’égalitarisme n’existe que dans la dimension économique de notre société, nulle part ailleurs.

Ailleurs, dans le sport, la culture, les sciences, la connaissance, etc… pas d’égalitarisme, au contraire une compétition exacerbée, qui voit même s’affronter les handicapés.

Un constat s’impose, les français ne sont pas égalitaristes, sauf en économie.

Perturbé par cette anomalie, pensant qu’il s’agissait d’un quiproquo, j’ai essayé de convaincre de la nécessité du capital en économie comme dans toutes les disciplines où il est, de fait, le vecteur du progrès, de la compétition. J’ai essayé de défendre le capital économique. Je l’ai défini, il est fait d’accumulation puis de transmission, il est le socle de toute aventure humaine, y compris donc en économique.  Peine perdue.

J’en étais là de mon dépit, je dirais même de mon désespoir.

Car, comment lutter contre une situation dont la toxicité apparaît chaque jour, mais sans que la cause puisse en être définie ?

Puis j’ai découvert, et vous ai fait découvrir, le budget du Conseil Général de mon département.

Ce fût la révélation, le choc lumineux, l’œuf de Christophe Colomb.

L’intégralité du budget de mon Conseil Général, de son énergie, de sa raison d’être, impliquant toute sa politique, tout son poids, sa charge sur ses habitants, est voué à la solidarité. Et cependant, ce n’est jamais assez.

Les budgets des villes, des régions et de l’Etat sont du même tonneau.

Et pourtant, les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches. C’est ce constat qui nous est seriné chaque jour à coup d’articles culpabilisants, illustrés de camemberts, courbes et tableaux significatifs et chiffrés.

Théorie :

La principale particularité des dictatures, telles qu’elles sont définies par Wikipédia : Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d’un pouvoir absolu, s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire.

Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l’absence de séparation des pouvoirs (exécutiflégislatifjudiciaire). Cette confusion des pouvoirs peut l’être au profit de l’exécutif (cas le plus courant) ou au profit du pouvoir législatif (régime d’assemblée). Il résulte aussi de l’absence de contrôle démocratique et d’élections libres (répression politique des opposants, le non-respect de la liberté de la presse).

Le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l’État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d’exceptions).” est justement que les pauvres y sont particulièrement pauvres et les riches particulièrement riches.

Or, le plus souvent, lorsque l’on développe le symptôme c’est que l’on a la maladie. Si donc le symptôme de la dictature est apparent chez nous, nous sommes probablement en dictature. Et pourtant, rien de tel n’est évident.

La justice se prétend libre, les élections le sont, la police est cantonnée, l’armée discrète, la presse plurielle — modérément mais réellement –, tout beigne.

Alors quelle peut-être cette dictature, invisible mais bien réelle, qui nous possède ?

Qui aurait un pouvoir absolu, qui le conserverait de façon autoritaire et l’exercerait de façon arbitraire. Qui engendrerait la confusion des pouvoirs, négligerait leur séparation. Qui ne respecterait pas l’Etat de droit, se moquerait du pouvoir législatif et de la démocratie.

Mais la solidarité bien sûr.

En son nom, son bras armé Bercy règne dictatorialement sur notre société.

Bercy est un groupe de personnes qui dispose du pouvoir absolu, qui s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire. Qui refuse la séparation des pouvoirs. Bercy ne respecte pas l’état de droit, viole la constitution et établit des lois d’exception. Bercy se fout complètement des élections, de la liberté de la presse, et impose la terreur, le harcèlement, la torture et de plus en plus la délation et le fichage.

Nous pouvons effectivement affirmer que nous sommes sous la dictature de la solidarité. A ceci près que cette solidarité n’est que financière, les solidarités morales, à l’exemple de “je suis Charly”, sont comme les roses, elles ne vivent qu’un instant.

L’escroquerie

La solidarité est humainement éphémère, elle n’a à s’exprimer qu’en cas de nécessité. Sa vocation n’est pas d’être pérenne, chaque homme cherche à mériter sa vie, pas à être le mendiant des autres.

La dictature de la solidarité est une imposture.

Bercy est un escroc. La conséquence la plus évidente est la captation de l’économie par la connivence, réservée à quelques-uns, qui se gavent entre eux.

L’idée que la liberté d’entreprendre, de posséder, serait contraire à la solidarité justifie cette corruption.

Ouvrons les yeux, la solidarité, telle que la pratique Bercy, n’est pas un acte altruiste, équitable. C’est une dictature de tous les instants, qui nous pourrit la vie et nous entraine vers la ruine, le déclin, la mort, l’extinction de notre société.

La solidarité devrait être un acte noble, laissé à l’appréciation de chacun, pour des occasions réelles la nécessitant. Non une propagande uniquement destinée à profiter à quelques-uns qui se donnent le beau rôle, pendant qu’en réalité ils volent la collectivité sans profit pour les plus nécessiteux.

Le désastre

L’idée même de solidarité, telle qu’elle est déformée par ces escrocs doit, pour faire la preuve de son existence  autrement irréelle, détruire le capital économique.

Son inexistence est dissimulée par la destruction du capital. La seule preuve de son efficacité, qui n’existe évidemment pas, est la ruine du capital supposé avoir été consommé au profit de la solidarité.

Pendant ce temps, le capital aura simplement diminué drastiquement, tout en se concentrant entre les mains des initiés corrompus pendant que tous les autres s’appauvrissent.

Nous vivons sous le régime de la dictature de la solidarité, qu’on se le dise.

Cordialement. H. Dumas

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Deux budgets départementaux parmi d’autres.

Voici donc des budgets départementaux ordinaires : L’Hérault et la Haute-Garonne. Chacun d’un milliard et demi d’€. Quand même.

Environ un milliard deux cent mille € sont affectés à la solidarité et à la masse salariale des monstres — environ 6.000 personnes —

Ces deux dépenses représentent, en gros, 80% du budget. Ou, si vous préférez, la totalité des recettes.

Puisque, pour le reste, il faudra emprunter 300 millions d’€.

Même si les chiffres sont regardés à la louche, une conclusion s’impose sans avoir à faire l’ENA : voilà une boutique qui ne fonctionne que pour elle-même.

Comme disait Fernand Raynaud du célèbre gala de Vertaizon : “il était organisé au profit des organisateurs de galas”

En effet, la solidarité vise avant tout à capturer les électeurs, à les rendre dépendants, la masse salariale est évidemment elle-même captive.

Six mille personnes pour distribuer 750 millions aux pauvres, ça en fait des pauvres et des distributeurs. Et bien non, pas tant que ça.

Chaque département a un petit peu plus d’un million d’habitants, le seuil de pauvreté étant de l’ordre de 15%, c’est donc 150.000 personnes qui ont un réel besoin d’aide.

750 millions divisés par 150.000, cela fait 5.000€ par an et par personne, c’est peu.

Et pourtant l’impôt est lourd. Alors ?

Il y a un truc qui ne va pas. La redistribution par la collectivité est en échec, c’était une simple prétention illusoire, un tour de magie politique.

Pratiquement pas d’investissement dans ces budgets. Par exemple : 60 millions d’€ pour 6.000 kms de route cela fait 10.000€ par km. Or, 1 km d’autoroute c’est 6 millions d’€. Nous ne sommes pas prêts d’avoir toutes nos routes à quatre voies. D’où la voiture politiquement désignée comme le mal absolu.

Nous sommes dans la nasse. Avec une imposition trop lourde qui obère notre croissance et une redistribution étatique sur laquelle est basée toute notre organisation politique et administrative qui absorbe la totalité des recettes.

Le modèle a foiré.

Rajoutez à cela un déficit de natalité, la catastrophe n’est pas loin.

Peut-on revenir en arrière. Mon opinion est non.

Il n’aurait pas fallu quitter le monde de la réalité, des revenus liés aux bénéfices, d’une consommation liée à l’accumulation, aux économies et non au crédit, nous serions moins gâtés mais vivants. Alors que nous sommes dans le luxe, mais moribonds. Nous n’aurions pas dû quitter le monde de Bastiat.

Adieu pauvres de nous. H. Dumas

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Une vision de l’homme (vidéo)

Bonjour,

Bien cordialement.
H. Dumas

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J’ai cru que je m’installais à mon compte…

Coïncidence c’était un premier Avril — le jour des farces — nous étions en 1965. Je n’avais pas tout à fait vingt et un ans, j’étais mineur. Muni de l’autorisation parentale et de la bénédiction de la même autorité, j’ai franchi la porte du greffe du tribunal de commerce de Rochefort-sur-mer et je me suis inscrit comme travailleur indépendant.

Lourde victime du syndrome de l’esprit d’escalier, je n’ai compris mon erreur qu’aujourd’hui, cinquante trois ans plus tard.

En réalité, je ne m’étais pas inscrit comme travailleur indépendant mais comme salarié de l’Etat français. Lié par un contrat à durée indéterminée, aux termes flous et mouvants, sans possibilité de rupture ou de négociation. Au moindre manquement la force me serait imposée, brutalement. Au terme ultime du contrat — mon inutile vieillesse puis ma mort — tout ce que j’aurai gagné appartiendra de droit à l’Etat.

Comment ai-je pu m’engager dans une telle galère ?

C’est, comme souvent, un problème de sémantique.

Le terme travailleur indépendant évoque la liberté, le fait de ne pas avoir à pointer aussi. Je rêvais de liberté. Terrible erreur, le mot “indépendant” cache en réalité le mot “sans protection” et “l’absence de pointeuse” une durée de travail “illimitée”.

Qui plus est, mon employeur tacite, l’Etat français, c’est avéré être un escroc.

D’abord dans son objet

Il se prétendait mon protecteur territorial et moral.

Or il ne dépense que 1,77% de son chiffre d’affaires pour ma protection – l’armée — face aux ennemis potentiels extérieurs et environ 0,60% de son CA pour me protéger – la police — des gangsters intérieurs

Ce total de 2,37%, mettons 2,5%, de son CA pour ces missions est ravageur moralement.

Imaginez une société de sécurité privée qui consacrerait 2,5% de son chiffre d’affaires à vous protéger, à remplir sa mission, le reste serait perdu.

Incroyable non ?

En ce qui concerne ma protection morale – la justice – c’est pire, l’Etat n’y consacre que 0,30% de son CA.

Disons donc, qu’en tout, au service des prestations que je croyais avoir de lui, l’Etat ne consacre que 2,80% à 3% de son CA — si nous considérons que le PIB de la France est le CA de l’Etat –

Ensuite dans ses moyens

Pour me transformer en esclave — à mon insu de mon plein gré — l’Etat a mis en œuvre un processus machiavélique.

Il a procuré, avec mes ressources et mon énergie, une sécurité globale à 90% de la population. C’est-à-dire que les 61 millions de français qui ne sont pas en prise de risque sont protégés de tout, santé, chômage, vieillesse. Pendant qu’au contraire les 5 millions qui, comme moi, prennent tout les risques sont eux exposés à tout, notamment quand la pression fiscale les anéantit.

Une fois la chose acquise, l’Etat vente la démocratie, dont la finalité est d’imposer leur statut d’esclaves à 5 millions d’hommes au profit de 61 millions d’hommes libres, aux frais des premiers.

Cela ne va pas sans un certain nombre de contorsions intellectuelles, de faux-semblants.  

Les êtres humains ne sont pas si mauvais. Il faut un peu traficoter la réalité pour qu’ils acceptent de vivre aux dépens de la mort ou de la souffrance d’autrui.

Donc, pour la propagande, le travailleur indépendant est un tricheur-voleur, cupide et sans vergogne, particulièrement inutile à la société. Alors que les enfants, les vieillards, les salariés privés ou publics, tous les fonctionnaires, sont des saints, toujours abusés, jamais assez protégés, dont les avantages acquis ne doivent surtout pas baisser pendant que la fluctuation de ceux des travailleurs indépendants est tout à fait naturelle.

Non seulement le travailleur indépendant est suspecté de toutes les vilenies, mais sa chasse est ouverte. Il faut l’abattre. 61 millions de français dont la bureaucratie d’Etat, la presse, le fisc, le traquent, le dénoncent.

Ils ne perçoivent pas sa souffrance, son indispensable utilité. Ils sont abusés par la propagande. Les hommes de l’Etat ne supportent pas ces indépendants qui seraient capables d’avoir même des idées indépendantes.

Le travailleur indépendant est en voie d’extinction. Ils ne l’ont pas encore complètement anéanti, mais cela ne saurait tarder.

Le jour, proche, où le dernier travailleur indépendant aura été abattu à coup de rumeurs moralistes et de charges fiscales, nous serons dans un régime totalitaire communiste, collectiviste. C’est pour demain, avec juste un siècle de retard. Il nous restera alors à franchir les quatre-vingts ans nécessaires pour s’en sortir. L’expérience des autres ne sert à rien, c’est bien connu.

Cordialement. H. Dumas

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Il parait que les italiens auraient mal voté

Comment peut-on mal voter ?

Ceux qui — se réclamant du peuple — se permettent de prétendre que ce même peuple voterait mal lorsqu’il ne vote pas selon leurs opinions sont quand même gonflés.

Ici où là, comme en Chine, les hommes du pouvoir annoncent la couleur. Ils détestent le peuple, tout particulièrement quand il s’exprime. Donc, en Chine, il n’aura plus à s’exprimer. Toto, leur chef suprême, est là à vie.

Pendant ce temps

Ce matin, la presse nous bassine avec le vote Italien. Par exemple dans un quotidien connu : “… cela promet pour l’an prochain des élections particulièrement serrées. Surtout si les adeptes du “parler cash” venaient à s’unir dans une vaste coalition transfrontalière. La menace serait alors grande d’avoir au menu, comme chez les romains, du pain et des jeux. De perdre un peu plus de nos libertés”. Que dire ? Sans doute un journaliste collectiviste qui s’exprime.

Quand il parle de nos libertés, je ne vois pas très bien de quoi il parle. En ce qui me concerne je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas l’impression d’être libre.

Et, “parler cash”, ça veut dire quoi ? Mentir ou ne pas mentir ? Parce qu’en politique je ne vois pas d’autre problème d’expression que celui là.

Je vous accorde que je n’ai pas choisi une flèche journalistique pour émailler mon propos, dont acte.

Ce qui me saisit c’est l’idée que tout ce qui ne serait pas collectiviste serait fasciste. Le simple fait de réclamer sa liberté d’homme, d’accepter ses responsabilités et qu’il en soit de même pour tous, serait fasciste. J’étouffe, j’ai du mal avec cette idée.

D’ailleurs, j’ai du mal avec beaucoup de choses.

J’ai du mal avec la corruption qui m’entoure, avec tous ces mensonges, tout ce cynisme.

J’ai du mal avec cette affirmation que l’homme est le principal danger sur terre. Que tous les progrès que nous avons mis des siècles à réaliser sont porteurs de notre mort. Bien plus, de la destruction imminente de la planète.

Ceux qui sont prêts à me martyriser pour le bien de l’humanité me font salement peur. Leurs prédécesseurs ont fait tant de dégâts. Et pourtant, chaque jour qui se lève voit naître un nouveau zélateur prêt à emprisonner ou à tuer pour le bien commun, c’est même la principale cause de souffrance “le bien commun”.

Le bien commun, c’est comme les routes départementales de Jean Yanne.

J’en ai ras la casquette de tous ces écolos qui découvrent sur le tard la nature et les petits oiseaux parce qu’ils ont vécu leur enfance dans le métro.

Que croient-ils ? Que le monde serait fréquentable si l’homme ne l’avait pas apprivoisé ? Ce qu’ils prennent pour la nature, c’est le résultat de siècles du travail de leurs prédécesseurs. Ils ne sont même pas foutus de le comprendre, de le respecter.

Le pouvoir devrait être interdit. Plus de frontière, plus de pays, plus d’emmerdeur.

Laissez-moi respirer, comme disait Balendar à Vertaizon.

On veut juste être libres de travailler, de garder les fruits de notre travail. Etre heureux sans qu’à chaque minute nous soit rappelée notre fragilité d’homme.

Certes, on comprend que nous faire peur déclenche des angoisses collectives, dont les petits malins cherchant le pouvoir prétendent nous protéger.

Mais au fait, ce pouvoir, qu’en font-ils ? Que leur apporte-t-il ?

Ah quoi peut bien servir le pouvoir sur les autres si ce n’est à les exploiter ?

Aimer quelqu’un n’est-il pas justement lui souhaiter la plus grande liberté ? N’a-t-on pas envie que nos enfants soient plus libres que nous l’avons été ?

Avez-vous senti un petit — voire tout petit — geste pour favoriser votre liberté de la part des hommes du pouvoir ?

A l’école ? A l’église ? A la mosquée ? Sur la route ? Dans votre entreprise ? Dans votre bureau ? A votre banque ? Aux services des impôts ? A l’hôpital ?

Où ? Dites-le moi vite, que je me précipite pour en profiter.

Je vous l’ai dit : j’étouffe.

Je vais mourir sans avoir été libre. Le pire c’est que ce sont exclusivement les hommes du pouvoir qui m’on gâché la vie. Avec les autres, mes compagnons d’infortune, ça va plutôt bien.

Le pouvoir est une calamité.

Comment la presse peut-elle fustiger les Italiens qui cherchent à tâtons un peu de liberté ?

Il peut arriver que, cherchant la liberté, ils trouvent un esclavage pire que le leur, des politiciens pires que ceux qu’ils ont. Hélas c’est probable, car c’est une caste ou le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible.

Pour ma part je leur souhaite bonne chance et je leur dit : “Amis italiens, initiateurs de notre civilisation, le mieux qui puisse vous arriver est que vous débarrassiez définitivement des hommes du pouvoir. Tous, politiciens, curés ou mafieux. Courage. Ouvrez la voie”.

Cordialement. H. Dumas

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