Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

La fin de la crise sur les retraites

En préalable de ce billet une petite anecdote. La semaine dernière je croisais une relation amicale que je n’avais pas vu depuis une dizaine d’années, socialiste.

En plaisantant je lui dis :

– Alors, toujours socialiste ?

Il fait la moue, puis me répond :

– En tout cas, toujours de gauche.

Je ne vais pas plus loin dans la conversation parce que je l’aime bien, mais je me dis : que veut-il dire ?

Est-il pour un Etat acteur économique unique ou, tout simplement, pense-t-il que la gauche aurait, comme le disait Giscard, le monopole du cœur ?

Je crois hélas que la vérité tient tout simplement dans la deuxième hypothèse, c’est navrant, si primaire.

Au fond de lui il a dû adopter l’égalitarisme comme solution de cœur…

C’est la facilité, cela évite la lourde contrainte personnelle de la compassion, de la responsabilité et de la charité, notamment envers ses proches et sa famille.

En ce qui concerne la crise des retraites mêmes erreurs, du vent.

Quand je vois des personnes descendre dans la rue pour contester ce que, alors inactifs, ils imaginent percevoir dans quarante ans, je me demande si je rêve. En revanche je suis sûr qu’eux rêvent.

Que ce soit par la répartition ou par la capitalisation, nul ne peut sans mentir affirmer qu’il sera capable de verser dans quarante ans une retraite égale au salaire moyen de chacun sur la période.

Tout au plus l’Etat, par l’impôt, peut-il organiser un minimum vital pour les nécessiteux au jour de la retraite, et encore ce n’est pas certain. L’URSS n’en n’a pas été capable lors de sa retentissante faillite.

Chacun est responsable de sa vieillesse, encore faut-il que sa capacité d’économie ne lui soit pas volée par l’Etat égalitariste. Là est le problème.

Là est la crise

La révolte concernant les retraites n’est qu’une inconsciente façade. Comment expliquer autrement que des hyper-privilégiés, fonctionnaires aux salaires, avantages et retraites démesurés payés par les autres, soient dans la rue au coude à coude avec les laissés pour compte alors que, sans aucun doute, les premiers portent en grande partie la responsabilité de la dérive des seconds ? L’égalitarisme nuit principalement aux plus faibles.

La jonction de ces deux extrêmes est le symptôme d’un grave dysfonctionnement qui préfigure historiquement l’avènement de la vraie violence sociétale, ingérable.

Quand privilégiés et miséreux s’associent, le chaos n’est pas loin, les princes ont du souci à se faire.

Il est utopique d’imaginer que la “crise des retraites” puisse être régulée, puisque ce ne sont pas uniquement les retraites qui jettent les gens les plus déterminés dans la rue, mais différents agents de mécontentement tels que les abus de réseaux, les connivences, la corruption, l’arbitraire, tous issus des tares de l’égalitarisme.

Nous n’en sommes qu’au début, inutile donc d’en imaginer la fin.

Plus rien ne marche, les hôpitaux sont en jachères ; la justice en pleine crise masturbatoire rend journellement l’iniquité ; l’enseignement forme nos enfants au mensonge, aux mirages ; l’économie vit en vase clos entre initiés et tente par le monopole de contrer la concurrence qu’elle ne peut pas assumer, alors que ce devrait être sa mission ; la police tabasse ; l’armée prie pour ne pas avoir à détaler à l’occasion d’un conflit.

Pendant ce temps une poignée de privilégiés, élus ou nommés sans rapport avec leurs compétences, font la pluie et le beau temps, corrompant leurs gitons, traquant les têtes qui dépassent, à l’abri derrière la croyance admise de l’égalitarisme.

Comment cela va-t-il finir ?

Comme tous les mensonges, mal en général.

En effet, aujourd’hui, en est-il un seul pour dire la vérité ?

Pour dire que si les hommes sont égaux en droit ils sont inégaux en compétence, que cette inégalité est leur richesse, libre elle s’équilibre par l’échange, la compassion et l’honnêteté.

Que la base de tout c’est la liberté, qu’il n’est rien, aucune croyance ou philosophie, au-dessus.

Que derrière chaque prédicateur, il y a un prédateur.

Formatée pour subir, la population ne l’est pas pour réfléchir, quand la contrainte devient lourde elle tue ceux qui lui ont fait prendre les vessies pour des lanternes et l’ont amenée au point de souffrance qui provoque la rupture.

Oui, nos Princes ont du souci à se faire.

Bien à vous. H. Dumas

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Le loup, ce prédateur.

Le livre de Jiang Rong “Le Totem du loup” m’avait en son temps énormément marqué. Je n’étais pas isolé, Jean-Jacques Annau en a fait un magnifique film, rendant presque — mais pas tout à fait — accessible le mythe de ce prédateur qui hante notre inconscient.

Dans “Le totem du loup” l’animal est fantasmé, en même temps que ses coutumes et moyens sont merveilleusement racontés. En réalité ce livre est une incantation à la liberté.

Car, et c’est là le problème, tout aujourd’hui concourt à nous faire croire qu’il n’est pas de liberté sans prédateur, dont celle-ci favoriserait l’activité. Est-ce vrai ?

C’est une question fondamentale que se posent les libéraux, enfin ceux qui cherchent à savoir pourquoi ils sont libéraux.

Pour imager la réflexion restons au stade bestiaire : le loup et le mouton.

Le loup est libre, le mouton ne l’est pas. Le mouton pourrait-il être libre ? Evidemment oui.

C’est alors un mouflon. Il n’a aucune ressemblance avec le mouton domestique, mais il reste la proie du loup, simplement plus difficile pour lui à attraper.

L’idée que la liberté pourrait être rendue à un troupeau de moutons par un berger idéaliste est stupide, devenus inadaptés à l’état sauvage ils seraient rapidement décimés. La domestication a donc considérablement modifié le mouflon, au point de le rendre inapte à la vie sauvage.

Quels sont les gains, pour lui et pour la nature ?

Pour lui, aucun gain. Mouflon Il était naturellement dévoré par le loup quelques-uns en réchappaient, mouton domestiqué il est maintenant dévoré par le berger sans exception.

Pour la nature la modification est essentielle, modifications du mouton lui-même et de son environnement. Mais uniquement au bénéfice de son prédateur le berger, donc modifications à somme nulle pour le mouton.

La nature modifiée est-elle plus séduisante ? Certainement oui pour le berger. Mais il faut que celui-ci accepte l’idée qu’il fait lui-même partie de cette nature, qu’il est un prédateur, qu’il assume ce rôle.

La conclusion est qu’il est possible d’affirmer que la liberté n’est pas le support de la prédation, qui au contraire se trouve facilitée par la domestication qui n’est jamais qu’une prédation rationalisée à grande échelle. Liberté et prédation ne sont pas liées.

La nature régulée, modifiée par le berger, reste égale à elle-même, la modification n’est que ponctuelle et apparente, le fond ne change pas : la prédation reste présente, constante.

La prédation est donc une composante de la nature indépendante de la liberté.

Pourquoi le cacher ? C’est la question fondamentale.

Les moutons savent-ils que le berger va les dévorer, comme ils le savent instinctivement pour le loup ?

Sans doute. Peut-être comme nous savons tous que nous allons mourir et sommes capables de n’y jamais penser.

Bien que naturel, le rôle du berger est trouble lorsqu’il prétend défendre le mouton indépendamment de son appétit pour lui.

C’est ici que se trouve le nœud du problème : le rapport entre une société, ses prédateurs et ses soi-disant protecteurs.

Ramenée à la société des hommes ce questionnement ne manque pas de saveur.

Immédiatement il amène à se demander quel est le prédateur qui se cache derrière les bergers (ères) de tout poil qui s’autoproclament à longueur de journées.

A ce jeu les réponses ne sont pas évidentes, mais elles existent à chaque fois. Cherchez bien, vous les trouverez. Mais à quoi bon ?

La prédation est une composante indissociable de l’état de nature.

Ma conclusion est que : pour chaque prédateur dénoncé il est un berger futur prédateur habilement dissimulé en dénonciateur, qui cherche à neutraliser les défenses naturelles du vivant pour mieux l’abuser.

Raison de plus pour être un libéral, capable d’affronter ou de vivre la prédation à visage découvert, tout en n’en ayant ni le goût ni la phobie.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron la joie

J’aime bien ce jeune-homme, son apparence à la fois de sérieux et de naïveté, sa réalité de panique totale.

S’il était un objet, il serait une roue motrice d’auto-tamponneuse. Enfant j’étais émerveillé par les roues motrices des autos-tamponneuses. Situées directement sous le moteur électrique, elles peuvent tourner indéfiniment à 360 degrés. Ainsi elles vont instantanément en avant ou en arrière, ou encore sur les côtés.

C’est exactement les caractéristiques du jeune Macron, c’est pourquoi l’observer fait ma joie.

L’exemple le plus caractéristique est sa posture avec les maires de France.

On nous rabâche les oreilles avec le sacrifice de ces individus, moi qui les ai côtoyés toute ma vie j’ai le regret de vous dire qu’ils sont, à une écrasante majorité, directement ou à travers leur administration, consciemment ou inconsciemment, les responsables de la débauche de corruption qui touche et tue notre pays.

Lorsque Mitterrand mit en œuvre la décentralisation son but était de casser l’Etat. Cet État dont la rigidité, mais aussi l’intégrité de la préfectorale qui le représentait en région, laissait peu de place à la démagogie qui était le fond de commerce de Mitterrand.

Le drame fût qu’en donnant le pouvoir aux maires, réduisant les préfets à un rôle de potiche, il leur donna aussi les cordons de la bourse.

Les préfets potiches, initialement vexés, furent ravis de constater la débauche dépensière des élus, n’hésitant pas même à la favoriser, en pensant qu’au jour de la faillite finale ils reprendraient la main.

Les maires, enivrés par le pouvoir et son cortège de privilèges, par la saveur de la notoriété, comprirent — juste après leurs électeurs — que la “banque des faveurs” chère à Paulo Coelho est le meilleur moyen d’acheter les voix de la réélection.

Quarante ans plus tard les électeurs sont gavés de cadeaux dispendieux, en majeure partie inutiles, ils se sont habitués à cette corruption devenue endémique.

Évidemment Macron sait tout cela.

Aussitôt élu il a joué la partie avec les préfets en reconquête de pouvoir, il a commencé à resserrer les cordons des bourses locales avec l’idée d’en reprendre l’usage en complicité avec les préfets énarques comme lui.

Il a sous-estimé le fait que la corruption locale liée à la décentralisation est devenue fonctionnelle, la base même du système.

Puis, tout occupé par ses casseroles en train de brûler, courant de tous côtés, il a fini par perdre totalement la majorité qu’il n’a jamais eue.

V’là t’y pas qu’hier soir à l’occasion de ses vœux, avec l’air sérieux d’un premier communiant juste après confesse, il embrasse les maires crapuleux sur la bouche.

Un sacré virage, une marche arrière de tank italien, l’abandon de tout espoir d’assainissement.

Tout ça pour conserver la pyramide de Ponzi, le mythe des retraites faciles.

Nous sommes bien dans le manège des autos-tamponneuses, attention ça va cogner et décoiffer, que les meilleurs gagnent. C’est la loi du plus vicieux qui s’impose.

Sacré Macron, un bon p’tit gars du Nord.

Bien à vous et bonne année 2020.

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Revenons sur terre

L’homme occidental blanc se fait beaucoup de souci pour la faune qu’il appelle “sauvage”, dont il imagine la potentielle disparition.

Il n’a pas conscience de son propre statut d’animal et il n’envisage pas sa propre disparition — indépendamment des contraintes environnementales — du simple fait d’une toute bête inadaptation de sa part à la vie basique.

La vie basique animale est assez simple, il s’agit d’atteindre le statut d’adulte reproducteur — pour les animaux grégaires en gérant l’intégration au groupe — puis de reproduire, de participer à l’équilibre, à l’essor, du groupe et enfin de mourir.

Cette simplicité de la vie, chez l’homme primaire déjà “tribalisé”, se concrétise par une enfance protégée par les adultes jusque vers 12 ans, une adolescence initiatrice de 12 à 16 ans, puis une vie d’adulte de l’ordre de 25 à 30 ans et une mort donc vers 40 ans.

Il se trouve que l’homme — d’une façon que je n’ai pas la compétence d’expliquer — a créé le moyen de capitaliser, c’est-à-dire d’accumuler et de transmettre.

Cette faculté, qu’il est le seul à posséder dans le monde animal, lui a permis de modifier son environnement dans des proportions spectaculaires, inimaginables.

Par la capitalisation, la connaissance a bousculé l’ordre de la nature, ceci exclusivement dans le cadre de l’usage qu’en fait l’homme, c’est-à-dire de façon infinitésimale par rapport à l’univers.

Le problème tient au fait que l’homme a transformé son environnement mais pas sa personne qui, elle, n’est pas capitalisable. Les expériences émotives et physiologiques de l’homme ne se capitalisent pas, n’aboutissent qu’à de lentes transformations de lui-même, scotchées à l’évolution générale.

L’animal humain transforme son environnement à vitesse accélérée pendant que lui-même stagne à la vitesse de l’évolution naturelle.

C’est ainsi que Empédocle, 500 ans Av. J. C., affirmait que l’amour unit pendant que la haine désunit, ce qui est toujours d’actualité pour les humains.

Mais dans le même temps il affirmait aussi que toute chose est composée du feu, de l’air, de la terre et de l’eau, ce qui aujourd’hui nous parait ridicule en comparaison de la connaissance de notre environnement permise par la capitalisation scientifique.

Notre homme occidental blanc n’a pas conscience du fossé qui existe entre ce qu’il est et ce qu’il comprend. Il croit ainsi que ce qu’il comprend est. Rien n’est moins faux.

Par exemple, il vit artificiellement jusqu’à 84 ans en moyenne, alors qu’il n’est pas fait pour cette perspective. C’est ainsi que son adolescence s’étire jusqu’à des âges si avancés qu’il rêve de vivre encore cette période d’irresponsabilité à la fin de sa vie active lors de sa retraite, si ce n’est tout au long de sa vie. Ce souhait d’irresponsabilité le déconnecte de la vie animale où chacun est responsable, l’expose à une extinction massive.

Dans le cadre de la reproduction il évacue la nécessaire sélection. La danse nuptiale animale est organisée autour du refus du féminin qui ne se plie que face à l’insistance du mâle dominant. Dans la civilisation de l’homme blanc occidental une telle danse nuptiale est “pénalisable”. La sélection ainsi supprimée, bannie, l’expose à une extinction massive.

Il est abusé par la transformation provoquée de son environnement immédiat, au point d’imaginer qu’elle concernerait l’ensemble du monde vivant. Ignorant la réalité de ses faiblesses animales, il conclut faussement qu’il aurait un devoir de revenir à la nature initiale, qu’il serait capable de vivre dans la nature réelle. Il se trompe lourdement et s’expose à une extinction massive.

L’homme occidental blanc est si décalé du monde réel qu’il inverse, pratiquement sans exception, toutes les normes naturelles. Il place l’inactivité au-dessus de l’activité, l’irresponsabilité au-dessus de la responsabilité, la précaution au-dessus du risque, la sexualité au-dessus de la reproduction, le virtuel au-dessus du réel, l’égalité au-dessus de la compétition, etc…

Il s’expose à une extinction massive car contrairement à ce qu’il croit le statut de son environnement est conjoncturel, minoritaire, fragile, il ne résistera pas au temps de l’univers.

Son intelligence, liée à son évolution naturelle lente, commence à ne plus être en mesure d’assimiler les contraintes et les écarts de la fulgurance de cet environnement.

Il peut vaincre le chaud, le froid, sa vitesse de déplacement, la pesanteur, certaines des autres vies animales qui lui sont nuisibles, mais pas sa propre bêtise, ses limites intellectuelles, liées à son évolution naturelle.

L’homme occidental blanc est en pleine crise de vanité, qu’il feint d’ignorer en se plaçant dans une condescendance mortelle par rapport à ceux avec qui il est en compétition sur ce petit morceau de caillou qu’il appelle terre.

L’homme occidental blanc est en voie d’extinction, il se croit chevaleresque, il n’est que “Don Quichottesque”.

Bonne année. Bien à vous. H. Dumas

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Une administration qui porte le nom d’une vertu

Cette semaine j’étais à la Cour d’Appel de Montpellier, contre l’URSSAF.

Débiteur contre mon gré, j’exposais la situation clairement.

Inscrit au registre des employeurs depuis 1965, je n’ai jamais manqué le paiement des charges pendant cinquante ans. Charges que j’ai vues avec le temps devenir égales au salaire, alors qu’elles n’en représentaient même pas la moitié par le passé.

Ma situation s’est dégradée lorsque le fisc a bloqué toute ma trésorerie, à la suite de redressements scandaleux.

Donc, j’explique à La Cour qu’il n’y a que deux solutions :

          – Soit l’URSSAF est l’Etat, alors la totalité de ma créance doit être traitée dans le même temps puisque l’Etat ne peut pas d’un côté bloquer indûment ma trésorerie et de l’autre me réclamer des factures alors qu’il m’a mis en position de ne pas pouvoir les payer. L’ensemble doit faire l’objet d’un règlement global.

          – Soit l’URSSAF est une société privée, alors La Cour doit faire droit à ma demande d’une expertise visant à établir le vrai prix des prestations fournies par cette société, qu’à la louche je pense valoir le tiers de ce qu’elle les facture.

A cela l’avocat adverse — lecteur assidu de ce blog qu’il évoque sans cesse — rétorque que l’URSSAF est une société de droit privé chargée d’une mission de service public. Cela est absurde. Depuis quand une assurance serait une activité concernant l’Etat ? A quel moment la constitution prévoirait-elle cette ineptie ? Quand aurait eu lieu l’appel d’offre obligatoire attribuant cette mission de service public à l’URSSAF ?

Le dossier est stupide, nous sommes face à un abus de droit caractérisé.

Le magistrat qui préside la chambre de La Cour d’Appel devant laquelle je me présente a évidemment parfaitement compris la sottise de cette situation.

Aussi, lorsque je lui dis que j’ai été élevé dans le respect de la justice, que l’on m’a incité à penser que la France est un Etat de droit, que cela implique d’avoir confiance dans sa justice, il me dit, parlant de La Cour dont il préside la chambre où nous nous trouvons : “NOUS SOMMES UNE ADMINISTRATION QUI PORTE LE NOM D’UNE VERTU”

L’humour noir, l’ironie de cette saillie, doivent être appréciés à leur juste valeur.

Cet homme est intelligent, c’est évident. Peut-on être intelligent et prétendre juger les hommes ? Non, répond ce magistrat, puisqu’il fait comprendre par sa boutade qu’il ne juge pas, qu’il administre.

Evidemment tout s’éclaire. Mais quand même. S’il administre, qu’elle mascarade tout ce décorum, cette exigence de respect, alors que l’administration “Justice” ne vaut donc pas plus que les CRS qui tentent d’administrer la rue, ou le cadastre qui administre la propriété, ou Bercy qui administre le train de vie des hommes de l’Etat.

Notre droit de refuser cette administration serait alors total. Oui mais… les condamnations, la prison ?

Vu sous cet angle elles s’apparentent au goulag. Nous approchons de l’organisation de la terreur au profit des hommes de l’Etat. En fait nous y sommes.

Sur le coup je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, je n’étais donc plus dans un Palais de Justice, mais dans une maison de la loi, du pouvoir, entre les mains des hommes de l’Etat. L’otage de quelques-uns, de ces hommes de l’Etat qui prétendent représenter cette abstraction.

Donc, les magistrats intelligents savent qu’ils ne représentent rien, seulement les fusils pointés vers nous par les hommes de l’Etat, l’ensemble enrobé de codes et arguties qui leur permettent de nous condamner sans exigence de réalité.

C’est donc bien d’une atteinte frontale à nos libertés fondamentales dont nous sommes l’objet de la part d’une minorité qui se fait passer pour les représentants d’un Etat auquel nous devrions allégeance par le seul fait de notre naissance.

L’univers n’a pas en magasin “La justice”. Ce que nous appelons “la nature” encore moins. La Justice, cette invention des hommes, n’est donc qu’une mascarade philosophique, une absurdité, c’est la conclusion qui m’a été révélée par ce magistrat.

Ici, je le remercie sincèrement. Je n’espérais pas un jour pouvoir partager, à ce niveau et publiquement, ce que je pense intimement depuis si longtemps : le juste est un choix personnel, dont on ne rend compte que devant sa conscience d’homme.

Indirectement il m’a averti qu’il va me condamner. Mais sait-il à quel point il m’a apaisé quand il a ainsi tout relativisé ?

Il est plus doux, voire carrément glorieux, d’être hors la loi que fauteur d’injustice. Mes condamnations fiscales et d’URSSAF, qui se succèdent comme les avions à Orly, ne sont donc pas comme le prétend la population majoritaire qui me juge des manquements à une “justice” sociale, mais de simples manquements administratifs.

Ouf, je peux être un juste et dénoncer la terreur fiscale, me révolter contre l’administration qui me pille.

Espérer être un jour absout est donc possible. Il suffit pour cela que l’administration du pays retrouve le chemin de l’efficacité, du respect des apporteurs de richesse, qu’elle cesse de voler Paul soi-disant riche, pour flatter Jacques soi-disant nécessiteux.

Gageons que si elle ne le fait pas d’elle-même, les lois de la vie l’y obligeront. Merci encore à ce magistrat qui m’a ouvert l’avenir en avouant son présent.

Joyeux Noël.

Bien à vous. H. Dumas

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L’ego démesuré de Greta Thunberg est-il justifiable ?

Son discours est simple : l’homme doit être contraint car son développement libre est néfaste à la planète.

Contraindre l’humanité, entraver les libertés individuelles, n’est pas une nouveauté.

Les sinistres générés par cette posture sont légions.

Depuis toujours l’homme est en lutte à la fois contre une nature qui lui est hostile et contre ses propres divisions antagonistes qui chacune ambitionne de le soumettre.

Dès qu’il s’affaiblît la nature reprend l’espace qu’il laisse vide, la mort de chaque homme est suivie d’une invasion parasite qui le dévore. La disparition de tous les hommes laisserait la nature indifférente, il est probable qu’une autre forme de vie dominante prendrait leur place.

La présence des hommes sur cette terre n’est pas due au hasard mais à leur courage, à leur lutte de chaque instant pour exister.

Il faut cesser de lutter nous dit Greta Thunberg, car notre lutte fait plus de dégâts qu’elle n’apporte d’avantages. Pour preuve une dégradation de la planète qui serait imputable aux transformations générées par notre combat pour vivre librement.

En réalité, le danger ne viendrait pas directement de nous mais de notre liberté, tel est le message tarte à la crème de Greta Thunberg.

Ce qui est extraordinaire dans cette affaire, et comblerait Etienne de La Boétie, est que c’est la population elle-même qui réclame, à travers Greta Thunberg, sa propre soumission. Nulle force armée, nul souverain ne lui impose, elle la souhaite pour le seul plaisir de la voir écraser la liberté des autres.

Pourtant chacun sait que vivre soumis, aliéner sa liberté, est particulièrement douloureux, désavantageux, sauf pour ceux qui, comme Greta, organisent cette servitude, en sont les seigneurs.

Greta sait-elle cela, en est-elle consciente ? Probablement pas, son égo lui dissimule la vérité et lui fait croire à sa fable. A cette idée imbécile que la liberté des hommes serait le vecteur potentiel de leur disparition.

Alors que, s’il est de nombreux exemples d’échecs pour l’homme du fait de sa soumission, il n’en est aucun impliquant sa liberté, même lorsque cette dernière a généré des excès momentanés.

Il serait bon que l’ego de Greta Thunberg soit jugulé. Il le sera forcément un jour, mais alors il est possible qu’il soit trop tard pour elle et pour nous, que les dés de la soumission soient jetés, pour longtemps.

Contrairement à ce qu’elle croit, la masse des hommes contraints est beaucoup plus dangereuse pour son environnement que celle des hommes libres, l’une n’a pas de limite, l’autre se régule naturellement.

Enfin, il faut que Greta se méfie, entre accuser les hommes puis les condamner et les exécuter, il suffit d’un juge, et ce n’est pas ce qui manque… lourde responsabilité pour une gamine de seize ans …

Bien à vous

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Les masques tombent (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

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Ne me parlez plus jamais de solidarité

Aujourd’hui, les privilégiés, les bureaucrates et les fonctionnaires, ceux qui nous beurrent le nez à longueur de journée avec l’égalité et la solidarité, sont dans la rue et bloquent notre société.

Ils défendent quoi ?

Le droit de toucher une retraite exorbitante par rapport à leur prise de risque, à leur engagement sociétal, pour laquelle ils n’ont pas cotisé, qu’ils laissent à la charge de leurs enfants, ou plutôt des nôtres les leurs sachant en règle générale poursuivre dans la voie du statut privilégié parental.

Très clairement, après quarante ans de cotisation, je perçois 500 € de retraite par mois. Et, cerise sur le gâteau, comme je suis obligé de travailler pour survivre cela génère une cotisation, sans ouverture de droit complémentaire, en gros du montant de ce qui m’est versé. Je ne touche donc rien. Je suis harcelé et persécuté pour cela.

Je ne m’en plaindrais pas si le fisc et la magistrature, au motif de la solidarité et de l’égalité, ne me dépossédaient pas de toutes mes économies en me traitant en plus et mensongèrement de fraudeur fiscal, en me mettant au ban de la société.

Je les plains quand même

Ne perçoivent-ils pas le ridicule de leur situation ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils vivre avec pour principal objectif leur retraite ?

Quand ils prétendent que celle-ci est une base fondamentale de leur engagement professionnel, je me demande ce qu’ils veulent dire. Est-ce possible que la retraite soit un objectif de vie ?

Ils ont probablement, comme les écologistes, raté une étape : la prise de conscience de leur statut d’homme.

Introduisons pour eux un peu de relativité.

Ils sont sur la terre, qui n’est qu’un satellite du soleil. Lequel avec ses satellites constitue le système solaire. Inclus lui-même, comme des milliards de ses semblables, dans la voie lactée.

Le système solaire est en orbite autour du centre inconnu de notre galaxie la voie lactée. Lancé à 792.000 km/h, il lui faut 250 millions d’années pour boucler une révolution orbitale. Mais le calcul de cette révolution n’est pas précis, à 25 millions d’années près.

La voie lactée elle-même, noyée au milieu d’une centaine de milliards de ses semblables, est en orbite. On ne sait pas comment ni autour de quoi mais c’est ainsi, parait-il.

Alors la retraite dans tout ça ?

Ils s’en foutent évidemment nos privilégiés qu’elle leur soit payée par les autres, que ceux-ci crèvent la gueule ouverte, soient ponctionnés de tout ce qu’ils possèdent, soient pillés pour leur payer cette retraite.

Mais attention, ils ont peur d’avoir trop chaud, trop sec, trop de vent, trop de pluie, alors non seulement ils pillent les autres, mais ils les empêchent de bouger, ils leur proposent la décroissance pour que cette retraite soit longue, paisible, sans bruit ni odeur.

Alors que, on sait que le soleil va grossir, tout cramer, pour ensuite disparaître, dans un temps que nous ne connaissons pas. En effet le temps de nos vies, le nôtre, celui que l’on sait calculer, n’est pas à l’échelle du problème.

Ramenons le débat à son vrai niveau.

Celui d’une petite escroquerie profitant à ceux qui sont du côté des fusils, de la loi, qu’ils fabriquent à leur avantage, pour voler les autres, ceux dont l’engagement et la passion leur font poser les fusils pour participer à l’aventure humaine, si fragile mais si passionnante.

D’un côté la vie, de l’autre les calculateurs de retraite, d’antichambre de la mort. Qui donnent des leçons de solidarité. Quelle honte, ou plutôt quelle misère.

Jetons tout cela par-dessus bord, que vivent ceux qui s’engagent, qui alimentent le progrès, le capital culturel, scientifique ou économique, et merde aux grévistes… aux pillards… aux escrocs déguisés en égalitaristes. Le soleil, la galaxie ou l’univers se chargeront de les pulvériser.

Bien à vous. H. Dumas

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Des rustines sur un pneu crevé

La France me parait comme une chambre à air dont toute la surface serait recouverte de rustines. Qu’un maniaque de la colle et de la rustine s’efforcerait vainement de rendre étanche. Le tout dans un environnement glauque, fait de personnages difformes et inquiétants, voire dérangés.

En réalité c’est bien de cela qu’il s’agit. Prenons des exemples simples.

Le diesel. J’ai bien connu l’époque des moteurs à essence pétant le feu et des diesels poussifs juste bons pour les outils de chantier. Jusqu’au jour où les technocrates ont décidé de favoriser le diesel, où les industriels, poussés par leur clientèle vénale, ont su faire des diesels plus performants que les moteurs à essence. Tout cela pour arriver à la condamnation à mort de ces diesels, et donc de leurs fabricants et de leurs utilisateurs, par les technocrates initiaux.

Le chauffage. J’ai aussi connu le chauffage central, individuel ou collectif, au charbon, au full ou au gaz, qui chauffait régulièrement tout édifice. Puis EDF a imposé crapuleusement le tout électrique en achetant la conscience des promoteurs. Pareillement pour l’alimentation des voitures électriques. Tant et si bien qu’EDF est incapable de produire, stocker et fournir à bas prix l’électricité nécessaire à tous ces usages. Nombreux sont aujourd’hui les locaux privés ou publics partiellement chauffés, au détriment du confort des usagers. Et ce n’est rien par rapport à ce que sera demain, notamment pour les véhicules électriques.

L’enseignement. J’ai connu l’époque ou sans diplôme la vie restait possible, l’intégration dans la société presque valorisée. Ce n’est plus le cas, celui qui ne peut pas présenter de diplôme, pourtant fortement dévalorisé, est condamné à être discriminé, stigmatisé.

Les retraites. Crée après la guerre le système par répartition a fait la preuve de sa folie. Mais dans l’absolu, entre nous, au delà de la répartition, quelle prétention de faire croire que l’on pourrait placer l’argent d’une personne pour lui servir une retraite quarante ans plus tard. Quel génie de l’économie peut relever un tel challenge ? Chacun est responsable de sa retraite, au mieux le groupe peut assister les minorités susceptibles d’échouer sur ce point, rien de plus.

En réalité

La liste des crevaisons et des rustines de la France est illimitée. Un livre pour les répertorier n’y suffirait pas.

Le plus terrible étant que ce sont ceux qui ont tout raté que l’on charge de reconstruire, alors qu’à l’évidence c’est leur méthode qui est foireuse, que la reconduire, même différemment en apparence, ne peut que donner le même résultat : l’échec.

C’est pourtant simple.

La vie, telle que nous la connaissons, n’est qu’une toute petite fraction de l’univers, elle ne doit sa modeste présence qu’à une adaptation de tous les jours.

L’adaptation est le passeport de l’avenir depuis les millénaires de l’apparition de la vie sur terre. Rien ne dit que l’adaptation sera toujours suffisante pour être capable de maintenir cette vie si fragile. Mais sans elle il est certain que la vie disparaitra rapidement, plus rapidement que ce qu’elle n’est apparue.

Tout ce qui entrave l’adaptation est mortifère.

Il est aisé de comprendre que l’on court moins vite avec un boulet attaché au pieds que sans lui. Or, nos technocrates, nos bureaucrates ne cessent d’entraver notre liberté, donc notre capacité d’adaptation.

Ils utilisent pour cela le principe de précaution, l’égalitarisme, l’idée d’Etat cet hologramme si facile à agiter, et bien d’autres ruses pour plomber notre faculté d’adaptation.

Car l’adaptation, toujours imprévisible, demande la plus grande liberté pour être.

Mais ils vont plus loin

L’adaptation demande la liberté, mais aussi l’accumulation des expériences passées, le capital qui consiste à accumuler puis à transmettre.

Le capital qu’il soit technique, culturel ou économique est toujours capté par les fous du pouvoir qui ne sont jamais du parti de l’adaptation.

Pour eux, au contraire l’adaptation est synonyme d’affaiblissement de leur pouvoir. Ils ne souhaitent pas des sujets adaptables, mais des sujets dociles ce qui n’a rien à voir.

Conclusion

Le fisc n’est qu’un outil destiné à diminuer au maximum la capacité d’adaptation de ceux qui capitalisent, tout particulièrement économiquement.

Bercy est l’outil de l’entrave à la capacité d’adaptation des hommes, l’outil du maintient de l’immobilisme terreau du pouvoir.

Comment expliquer tout cela à une population qui croit au père Noël et à sa hotte de retraites, d’égalité, de sécurité, de droits, d’Etat, qui pourraient être donnés en cadeau et non conquis par un engagement libre et personnel. Quelle escroquerie.

C’est du grand art, Arsène lupin est un nain par rapport aux bureaucrates et à leur élite les technocrates de Bercy.

Vous vous demandez : peut-on changer les choses ?

Evidemment, ce sera cela ou la disparition de l’humanité. La réaction des hommes face à la bureaucratie mortelle sera mondiale. L’adaptation gagnera, la bureaucratie, son principal ennemi, sera balayée.

Bien à vous. H. Dumas

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Jean-François FOUNTAINE : histoire d’une crapulerie ordinaire.

Jean-François Fountaine est le maire de la ville de La Rochelle, en Charente-Maritime, dont il fut, précédemment et de longue date, à la fois un élu municipal et un élu régional.

La Rochelle est une historique cité maritime dont une grande partie a été gagnée sur des marais, notamment le vieux port et son quartier le plus récent Les Minimes.

La ville, répondant aux critères actuels d’agrément de vie, est en expansion, l’immobilier s’y porte bien. Son espace général est peu urbanisé. Un vaste environnement agricole l’entoure sur 180 degrés, le reste étant l’Océan. La place ne lui manque pas. Le terrain agricole n’y est pas à haute valeur stratégique.

Une rocade, continuation de la route de Bordeaux vers le pont de l’île de Ré, délimite une zone urbaine dense entre elle et l’Océan.

Dans cette zone urbaine dense subsiste un seul grand espace, de cent hectares, au lieu-dit les Cottes-Mailles. Tout naturellement la croissance de la ville tend à occuper ce dernier espace libre en zone urbaine dense.

Nous arrivons à l’incroyable crapulerie.

Quelques dizaines de propriétaires se partagent ce site, qu’ils souhaitent vendre. Ce sont des vendeurs responsables, porteurs d’un très grand projet pour la cité, très raisonnables dans leurs exigences. Très sollicités par les opérateurs nationaux.

Le maire Jean François Fountaine, par ailleurs industriel mondialement connu, fabriquant de bateaux de plaisance, vivant du capital dormant que sont ces bateaux de plaisance, est aujourd’hui le chef de file des prédateurs qui, pour des raisons philosophiquement obscures, souhaitent déposséder les propriétaires du site à vil prix, pour une poignée de cacahuètes.

Il est l’ordonnateur de la crapulerie qui fonctionne de la façon suivante.

Par un tour de magie, le plan d’urbanisme de la cité classe en zone agricole ce terrain situé en réalité et de toute évidence en zone urbaine dense.

En parallèle, le centre de ce terrain est massacré sur toute sa longueur, deux kilomètres, par un boulevard rectiligne, ridicule par son ampleur complètement déconnectée de sa réalité.

Pour réaliser ce boulevard, la collectivité a procédé par voie d’expropriation.

Contre toute raison, après qu’un juge s’étant déplacé sur le terrain ait évalué le prix du m² consacré au boulevard à 27,50€, somme modeste mais acceptée par les propriétaires, Jean François Fountaine vient d’obtenir la complicité de magistrats bordelais pervers qui, sans eux se déplacer, ont ramené contre toute réalité cette valeur d’expropriation à 9 €.

Ce vol scandaleux de 2,5 M€ mérite explication.

D’un côté la loi qui nous persuade que la France est un pays de droit où la propriété privée serait respectée. Où nul ne pourrait être exproprié sans être au préalable justement dédommagé.

De l’autre une bande de crapules qui se permet de classer artificiellement, contre toute évidence, en zones dévalorisantes, notamment agricoles, les terrains urbains qu’ils convoitent.

Puis, s’appuyant sur les outils de limitation bloquant la valeur de ces terrains agricoles, les exproprient pour un tout autre usage.

Une magistrature, déconnectée de nos valeurs constitutionnelles, se permet de dire que ces crapuleries sont la loi. Que celui qui dévalorise artificiellement, contre la réalité factuelle, soit l’acquéreur lui-même ne choque pas sa religion. Alors que c’est une honte sans exception possible, dit la constitution.

Ici, l’ampleur de la crapulerie est exceptionnelle

En effet, initialement le site était classé en zone à urbaniser.

Après que le dossier bancal de boulevard, datant de quarante ans, ait été prescrit, le Préfet a réalisé un faux en écriture publique pour renouveler une déclaration d’utilité publique devenue caduque. A ce jour ce faux avéré n’est pas sanctionné.

Par ailleurs, il ne reste rien de la zone agricole prise en excuse pour le vol puisque les terrains situés au Sud du boulevard créé sont maintenant classés en zone constructibles, ceux au Nord se voient attribuer un rôle incompréhensible et momentané de zone d’agrément.

Difficile pensez-vous de faire plus véreux, plus crapuleux ?

Eh bien vous vous trompez, c’est possible.

Avant la Cour d’Appel de Bordeaux, celle de Poitiers avait déjà infirmé le jugement initial et raisonnable du premier juge de La Rochelle. Mais, la Cour de Cassation a cassé son arrêt.

Alors, M. Jean François Fountaine a payé les propriétaires, dont une grande partie sont des gens modestes, au prix initial de 27,5 € le m².

Puis, sans doute en osmose avec les magistrats, il a engagé le renvoi sur cassation devant La Cour d’Appel de Bordeaux, ce que n’avaient pas fait les propriétaires malgré l’estimation très modeste à 27,5 € de leur foncier exproprié.

Reprenant les arguties de la Cour d’Appel de Poitiers pourtant cassées, la Cour d’Appel de Bordeaux massacre dans ses arrêts les propriétaires qui vont devoir rendre à M. Jean François Fountaine l’argent qu’il leur a donné. Globalement 2,5 M€, dont ils n’ont pas le premier sou, les sommes versées ayant été utilisées en toute bonne foi.

C’est l’histoire des allemands qui amenaient leurs prisonniers dans un camion à la campagne, qui baissaient la ridelle du camion et leur disaient vous êtes libres, puis lorsque ceux-ci partaient en courant les descendaient à la mitrailleuse.

Que penser de tout cela

D’abord qu’il ne s’agit pas d’une exception mais d’une banalité, même si ici la crapulerie débusquée est exceptionnelle par son vice, son ampleur et ses complicités.

Que les maires, partout en France, considèrent que le foncier leur appartient, que donc la France est un pays dont le territoire est nationalisé.

Que la diversité et la santé de l’immobilier en pâtit, que la pénurie n’est pas loin tant elle suit toujours de près les nationalisations.

Que la constitution de notre pays est ramenée au rang de farce, qui n’a d’égale que la magistrature qui fabrique une jurisprudence allant largement au-delà de l’acceptable dans le vol et la crapulerie.

Que demander encore aux français de se lever le matin pour travailler est indécent, puisque le fruit de leur travail ne leur appartient pas.

Que l’administration, les élus et les fonctionnaires, unis dans l’arnaque, bénéficient d’une impunité qui nous fait vivre dans un monde communiste avec une constitution libérale qui prétend que la propriété privée est son fondement, ce qui nous asservit indignement et en toute illégalité constitutionnelle.

C’est révoltant, d’ailleurs la révolte arrive

Bien à vous. H. Dumas

 

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Bercy : l’empire du mal absolu

Depuis vingt ans que j’observe et me bats contre la terreur fiscale, ses harcèlements, ses tortures, ses pillages, je commence à avoir une idée précise de la situation, des raisons qui la sous-tendent, des intérêts en jeu et des personnages peu ragoutants qui animent tout le cirque, de leur moteur et de leur psychologie.

En revanche, je vois mal comment sortir de ce drame, dont la population n’a pas conscience tant il lui est dit que ces meurtres économiques sont faits en son nom et pour son bien et touchent des personnes qui ont été au préalable déshumanisées, qualifiées de délinquantes.

Le cercle vicieux

Il faut prendre en compte la notion de pouvoir.

Le même que celui qui dans les familles pousse les machos de service à humilier femmes et enfants, qui dans les bals ou fêtes votives pousse les petits coqs au coup de poing, sur la route amène celui qui est à l’aise à humilier celui qui ne l’est pas, en fait ce fond primaire, mélange d’orgueil et de prétention, largement répandu chez l’être humain.

Figurez-vous que cette tare n’épargne pas le microcosme des dirigeants nationaux qui alternativement s’écharpent ou s’accoquinent pour la possession du pouvoir absolu, somme des deux composantes de pouvoir que sont la fortune ou les fusils, l’économie ou la loi, les usines et le commerce ou les armées et la police, la ruse ou la force.

L’idéal pour nous serait que ces deux types de pouvoir se neutralisent en s’équilibrant, inversement pour eux l’idéal est de posséder les deux ou d’installer une connivence entre eux.

L’absolu pour tout le monde serait que personne ne cherche à posséder le pouvoir qui n’a, contrairement à ce qui est prétendu, aucune utilité. Acceptons l’idée que ce rêve, pourtant simple, soit totalement irréaliste, donc inaccessible.

La quête du pouvoir est le cercle vicieux.

Le mouton et les loups

Il est une chose que possède chacun de nous.

Certains l’appellent l’esprit, d’autres l’âme, l’intelligence, la pensée, la vie, ce sont ces constructions intellectuelles que librement notre cerveau fabrique à longueur de journée, qui vont du meilleur au pire et restent, à 99% voire plus, dans l’espace inaccessible de notre cortex.

Tant que ces constructions sont là, dans ce vide personnel qui n’appartient qu’à nous, elles n’impliquent rien, elles sont acceptables, même les pires. C’est ce que l’on appelle la liberté de penser, soi-disant sacrée.

Mais si l’une de ces constructions s’échappe, atteint l’inerte et lui donne vie, direction, usage, part d’action, alors cette construction, cette pensée, n’est plus libre, elle devient responsable.

Responsable devant chacun de nous et devant les autres. Responsable de la trajectoire à venir qu’elle initie.

Cette responsabilité, corollaire de la liberté de pensée évadée, bien peu se sentent capable de l’assumer.

A cet instant ils sont un mouton offert aux loups.

Responsabilité contre liberté

C’est ici que se noue l’intrigue mortelle.

La plupart du temps la terreur s’empare de celui dont la pensée s’évade vers le concret, il refuse la responsabilité induite. C’est alors que des aigrefins lui proposent de prendre en charge cette responsabilité.

Le principe est, soit de lui faire croire que son idée est un souhait collectif général que de ce fait il peut l’émettre sans en être responsable, soit au contraire que son idée est particulièrement originale et que le seul fait d’avoir le droit de la conceptualiser librement dans sa tête lui ouvre la possibilité de la répandre sans en être responsable.

Enfin, certains aigrefins, les pires, prétendent intervenir dans l’âme de chacun pour y déposer et surveiller une pensée qui serait si parfaite qu’elle pourrait être libérer matériellement sans engager la responsabilité de l’émetteur.

Quelque soit la stratégie imaginée et proposée, l’instigateur va demander à son protégé, en échange de l’effacement de sa responsabilité pour ses pensées libérées, une diminution, voire une suppression, de la liberté pour ses pensées et ses actes à venir, une soumission au protecteur.

Une masse d’irresponsables ayant abandonné au passage leur liberté de penser et d’agir est ainsi créée.

De fait, les aigrefins du pouvoir auront ainsi mis en place l’esclavagisme. Il n’est pas d’exception à cette configuration.

La liberté n’existe que dans l’imaginaire, dans le réel elle n’est que la fille putative de la responsabilité, bien peu ont le droit d’y prétendre.

Deux armées d’irresponsables, décérébrés, vont s’affronter, ceux qui sont soumis aux hommes du pouvoir économique, et ceux qui sont soumis aux hommes du pouvoir politique.

Et Bercy dans tout ça ?

Une fois la population asservie, la lutte peut commencer pour la conquête du pouvoir.

L’armée des décérébrés au service des hommes du pouvoir économique est relativement informelle, ceux-ci pratiquant naturellement la séduction consentie — avec cependant quelques réserves — ils recrutent par l’intérêt donc en prenant en compte les limites naturelles de ce type de recrutement.

Alors que, à l’armée des décérébrés au service des hommes du pouvoir politique il est demandé abnégation, fidélité absolue, servitude illimitée. Le recrutement est ici moins naturel, plus dur. Le recruteur doit payer cash.

Les deux armées sont face à face, la petite poignée d’hommes de pouvoir se doit de les entretenir.

C’est ici que Bercy est chargé de l’intendance, comprenant le recrutement et l’entretien, de l’armée d’esclaves des hommes du pouvoir politique.

Bercy poursuit donc deux buts, grossir les rangs de l’armée d’esclaves dont il a la charge et affaiblir les rangs des esclaves de l’autre armée, voire leurs chefs.

C’est donc bien une guerre dont est chargé Bercy. Une guerre civile de pouvoir.

Les chefs de Bercy ne sont pas les idéalistes qu’ils prétendent être, ils se foutent complètement du pays, des hommes qui le composent. Ils sont des guerriers au service du pouvoir politique. La terreur et la torture ne sont pour eux que les outils naturels à tout guerrier.

Ces chefs de Bercy disposent d’une armée de kapos zélés, dont seule une minorité est consciente de ses actes, la plus grande partie se contente de croire qu’elle ne fait qu’obéir, le plaisir qu’elle prend à détruire l’armée ennemie n’est pour elle que du bonus, inavouable.

Le problème pour Bercy est que ses victoires sont autant d’échecs à venir. Les hommes du pouvoir économique tiennent l’économie. Bercy n’a ni les hommes ni les compétences en ce domaine.

Donc Bercy fait semblant. Les vrais tenants du pouvoir économique sont peu inquiétés, ils sont si loin de la population que leur maintien ne prête pas à conséquence. Pour Bercy, il suffit qu’ils sachent que leur situation n’est pas pérenne, dépend du bon vouloir de Bercy. Ils l’ont d’ailleurs si bien compris que la plupart se sont mis à l’abri.

Ne restent donc que ceux qui sont exposés aux niveaux inférieurs. Ceux-là sont immolés pour l’exemple dans le cadre de la guerre civile des pouvoirs.

Tout cela serait très amusant s’il n’y avait pas régulièrement mort d’homme, s’il ne s’agissait que d’un jeu sur le net.

L’audace de Bercy dans le mensonge, la manipulation et le crime n’a pas de limite, comme dans toutes les guerres, qui ne sont toujours que des affrontements de pouvoirs, totalement incompris par ceux qui sont amenés à faire les guerres et à en supporter les conséquences.

Que dire de plus ?

La Reconquista

Elle passe par recouvrer la liberté, donc la responsabilité.

Objectivement cela ne me parait pas possible en l’état actuel de délabrement moral de ce pays. La somme des irresponsables augmente exponentiellement, ceux qui font mine d’être responsables sont poursuivis et massacrés par Bercy. La lutte est inégale.

C’est de la masse des irresponsables que meurent les sociétés, ainsi est morte l’URSS, mourra la Chine et bien d’autres.

Bercy tuera-t-il la notre ? C’est objectivement probable….

Donc la Reconquista, je n’y crois pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Un – un = zéro

Nous sommes tous soumis à cette formule mathématique implacable : Dès lors que je donne, que je perds ou que l’on me prend ce que je possède, je n’ai plus rien (Pas vraiment compliqué).

En réalité, en dehors de la perte ou du don par son propriétaire, toute disparition de biens s’apparente, selon l’échelle, au vol ou au pillage.

La perte peut être volontaire ou involontaire, le don peut être lié à un échange, dans les deux cas l’intervention de l’autre, de celui qui reçoit, n’est pas imposée.

Quand le transfert de bien est imposé, non voulu par son propriétaire, il y a vol ou pillage.

Tout cela est bien joli me direz-vous mais ces fadaises, d’une banalité affligeante, supposent que l’on accepte la notion de propriété privée, or cette acceptation ne coule pas de source. Certains estiment que la propriété privée est le vol.

Sur ce dernier point je crois qu’il y a confusion, dans cette formulation la propriété désignerait sans doute  le capital, nous en avons déjà parlé.

Je ne veux parler ici que de la création de richesse immédiate, pareillement pour la dépense.

C’est-à-dire que par exemple : à la suite d’une activité, je suis rémunéré de 100 €, ils sont bel et bien à moi. Moi seul peut décider de les dépenser ou de les donner, celui qui se les accaparerait contre mon gré serait considéré comme un voleur.

D’ailleurs aucune personne sensée n’envisagerait de me prendre mes 100 €. Chacun sait que si ces 100 € sont le résultat d’un travail ou d’une transaction c’est que tout ceux qui ont participé à ce travail ou à cette transaction considèrent que ces 100 € me reviennent légitimement, qu’ils sont bien à moi, sans contestation possible.

Il n’en reste pas moins qu’une fois dans ma poche ces 100 € m’exposent à la convoitise des voleurs ou des pillards.

Je dois rester vigilant, physiquement et intellectuellement, pour les garder. Car ces voleurs ou pillards potentiels peuvent évidemment employer la force pour me les prendre, mais aussi la ruse.

Tout va donc pour le mieux, sauf que : un truc pas facile à cerner, l’Etat, me réclame et me prend 80 €. Il ne m’en reste plus que 20.

Ces 80 € disparus de ma poche ne sont pas un don de ma part. Pourtant, ceux qui me les prennent au nom de l’Etat prétendent n’être ni des voleurs ni des pillards.

Ils me disent que je suis français, que grâce à cet argent mon environnement est organisé par eux de la meilleure des façons pour moi, qu’enfin une partie est redistribuée à des personnes qui n’ont pas eu l’opportunité, comme moi, de gagner 100 €.

Je doute, ce discours me parait louche, je pense qu’en réalité se sont des pillards, mais retors.

Déjà, le fait d’être français n’étant pas pour moi une décision personnelle, je ne vois pas en quoi cela m’obligerait à le rester ou à devoir quoique ce soit à ce sujet.

Peut-être ne me paraîtrait-il pas anormal de payer pour avoir une nationalité, mais à condition que je puisse la choisir. Dans l’absolu je ne vois pas très bien à quoi riment ces notions de nation, si ce n’est à engager des guerres en son nom, ce que je ne trouve pas particulièrement avantageux.

Quant à mon environnement matériel ou sociologique, tel qu’il est je n’en suis pas particulièrement satisfait. Je préférerais, et de loin, pouvoir le choisir et payer pour qu’il corresponde à mes désirs. Me retrouver dépossédé pour un environnement imposé ne me parait pas honnête, ne suis-je pas plutôt la victime d’une vente forcée ?

Et alors, pour ce qui est de donner aux autres, j’aimerais autant les connaître. Donner peut-être à un jean-foutre ne m’inspire pas du tout.

Je suis loin d’être convaincu du fait que ce fameux Etat ne soit pas tout simplement un voleur.

Et puis tout bien réfléchi, c’est quoi cet Etat.

Une société par action, dont nous serions tous membres. Mais sans pouvoir revendre les actions et obligés d’en payer éternellement les pertes qui tombent comme à Gravelotte. Ou plutôt une abstraction qu’une minorité prétend représenter ?

Je crois fermement à la deuxième hypothèse.

Me voilà donc plumé de 80 € par une abstraction, par ses représentants. Mais comment font-ils, au XXIe siècle, pour arriver à convaincre la population qu’ils sont les représentants vivants, réels, d’une abstraction ?

Et bien figurez-vous qu’ils n’y arrivent pas. C’est tout le problème.

Ils sont obligés d’employer la force, c’est bien la confirmation qu’ils sont des voleurs. Je dirais même des pillards à l’échelle où ils interviennent.

Donc des pillards me prennent 80 € sur 100 € que je gagne. Merde alors !!!

Vais-je les laisser faire ? Non bien sûr.

Mais quelle solution face à ce pillage, comment faire rendre gorge aux pillards ? Qui sont-ils exactement ? Comment les éliminer, retrouver mon dû ?

J’ai beau réfléchir, il est peu probable que je puisse y arriver seul. Tout n’est donc qu’un problème de nombre. Oui mais, ils sont plus nombreux à piller qu’à produire des richesses. Il faudra donc attendre qu’il n’y ait plus rien à piller.

Piètre consolation, je ne suis pas le premier sur cette terre à subir un pillage et les pillards finissent toujours par payer la facture.

Oui mais… bien des pillés sont ruinés et morts avant. Pire de nombreux pillards sont vénérés, l’histoire est si sélective et injuste.

Partir ou prendre les armes et lutter… c’est la grande question qu’il vaut mieux ne pas se poser publiquement.

Bien à vous. H. Dumas

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La régence déraille.

Le jeune Macron n’a évidemment pas une très forte personnalité. Gamin mignon et sans doute un peu flambeur, il se laisse happer par sa prof de français.

Elle en a fait sa chose, jusqu’au plus haut niveau. C’est à n’en pas douter un exploit, au moins spectaculaire.

Aujourd’hui, la régente qu’elle est devenue est en butée, la fin risque fort d’être compliquée pour elle et pour lui.

Replaçons les choses dans leur contexte

L’activité et le pouvoir politique n’ont jamais fait bon ménage. S’occuper des autres est gourmand en temps et ne permet pas de s’occuper d’autre chose.

Grecs et romains réservaient la politique aux riches oisifs, ceux-ci devaient même faire la preuve publique de leur richesse par l’évergétisme.

Au moyen age les oisifs accaparant la politique étaient les nobles, à l’ère industrielle ce fût le patronat.

Aujourd’hui, les oisifs capables de donner du temps à la politique sont les fonctionnaires.

Le cycle du pouvoir politique est toujours le même. Au début, la classe oisive qui accepte d’exercer cette fonction sociale le fait en général avec sincérité, se contentant du retour de notoriété, et assumant au mieux la charge de la chose commune. Puis la notoriété lui monte à la tête dans le même temps que le coût pour elle de la prestation qu’elle fournit entame ses revenus d’oisif.

Alors, petit à petit, se contentant d’user du pouvoir, cette classe oublie la prestation collective initiale, son bénévolat, et se met à agir uniquement au bénéfice de son profit personnel direct. Et patatras, tout le bazar s’effondre.

Nous en sommes donc là

Les fonctionnaires ont rempli correctement leur mission, lorsqu’ils ont, après la dernière guerre, pris le pouvoir politique au patronat.

Jusqu’au jour où, se multipliant à l’infini, confortant la sécurité de leur statut aussi à l’infini, ils ne se sont plus contentés de rendre service, ils ont voulu en vivre largement. Ce fût le début de la ruine de la société qu’ils prétendaient gérer, notre ruine actuelle.

La solution

Pour sortir de ce cycle il faudrait qu’une nouvelle catégorie sociale accepte d’exercer le pouvoir politique, en ait le temps et les moyens, pour éliminer la corruption ou au moins la connivence actuelle qui se sont installées simplement sous la pression des faits visant à rendre l’activité politique rentable pour qu’elle soit pérenne au profit de ceux qui l’exercent, alors qu’elle ne peut qu’être majoritairement bénévole et fatalement éphémère.

Donc la régente dans tout ça ?

Il n’y a aucune chance qu’elle apporte une solution, au contraire.

Issue d’une famille d’industriels, de ceux donc qui ont perdu l’accès au pouvoir politique après la guerre, elle est devenue fonctionnaire. Probablement au grand désespoir de cette famille.

La compensation pour la régente ne pouvait être que de faire la démonstration qu’elle a rejoint habilement la catégorie qui détient le privilège de l’accession au pouvoir politique. Elle a dû sentir la nécessité impérative de faire cette démonstration.

Le petit Macron, dressé, est devenu l’outil de démonstration. Poussé au plus haut niveau de cette catégorie sociale, il est sorti de l’école qui forme l’élite des fonctionnaires. Puis, il l’a amenée au pouvoir suprême, à la régence.

C’est exactement là que se situe le nœud mortel.

La France a besoin d’un choc politique, d’écraser la catégorie disposant du pouvoir, qui l’a galvaudé tel que nous venons de le voir.

Pour cela il faut supprimer le statut des fonctionnaires, leur enlever cette sécurité dont le coût ruine le pays et leur donne la quasi-exclusivité de l’accès au pouvoir politique. Pouvoir par essence instable, insécure, don de soi normalement ruineux. Alors, une nouvelle catégorie sociale se découvrira et relèvera le défi du pouvoir politique pur, jusqu’à qu’elle aussi se gangrène et doive être changée. C’est le rôle normal de la démocratie.

Rien de tout cela avec la régente. Bien plus, elle et son “homme-outil” sont donc des dissidents du patronat, de ceux qui portent aujourd’hui la charge, le poids, des dérapages économiques et politiques du pays. Ils ne peuvent pas revenir vers eux, les aider, les soulager, ce serait admettre qu’ils n’ont pas pris la bonne route.

Ils savent les flatter, leur mentir, tant ils les connaissent, tant ils sont des leurs. Mais ils ne peuvent que faire le jeu des fonctionnaires au pouvoir, dont ils ne sont pas, ce qui les oblige à des preuves d’appartenance renforcées.

Pour toutes ces raisons, cette régence décalée finira mal.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Je saute du coq à l’âne mais, entre nous : Le Général Jean-Louis Georgelin n’est pas une flèche.

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Les grandes maladies sociétales

Les sociétés, tout comme les individus, peuvent souffrir de désordres psychologiques lourds, qui sont générateurs de catastrophes humanitaires plus ou moins visibles.

Je propose de nous intéresser dans ce billet à ce que l’on appelle “l’esprit de corps”, mais aussi aux “affinités de penser” dont les modalités et les résultats sont semblables.

Concernant l’esprit de corps, aujourd’hui en France c’est dans la fonction publique qu’il s’exprime avec le plus de force, quant aux affinités c’est en politique ou en religion que l’on trouve les radicalisés qui sont l’expression des troubles de l’affinité.

Deux exemples frappants viennent de faire la une des journaux. Les meurtres de la préfecture de police par un radicalisé et les “dames pipi” du déséquilibré du corps des fonctionnaires du Ministère de la culture.

Dans les deux cas beaucoup de monde savait où se doutait, tout le monde s’est tu.

Comment cela fonctionne-t-il ? Le plus simplement du monde.

Esprit de corps et affinité justifient aux yeux de leurs adhérents, tout comme la raison d’Etat, une exception à la loi sous la forme d’une tolérance à la déviance quasi illimitée, accompagnée de la dissimulation des faits voire de leur approbation.

C’est à dire que la loi républicaine, laïque, ne trouve pas à s’appliquer, l’esprit de corps ou les affinités agissant comme un voile dissimulateur, protecteur. Cela peut même aller jusqu’à la mise en place de lois d’exceptions protectrices ou à la déviance de la magistrature devenant complice.

Le ciment qui lie les intervenants est le privilège à protéger pour l’esprit de corps, la croyance partagée pour l’affinité.

On peut trouver les deux réunis, par exemple dans le nazisme, le communisme ou l’écologie, dans ce cas les dégâts sont terribles.

Le moteur — ou le carburant — est le pouvoir.

Le pouvoir est cette chose que l’homme se doit de conquérir, il est naturellement, biologiquement, armé pour cette conquête.

Mais, et c’est là que le bât blesse, la nature lui a donné ces moyens pour conquérir le pouvoir sur lui-même, pas sur les autres.

Avait-elle prévu, la nature, qu’une grande majorité des hommes, refusant l’effort, préférerait se soumettre au pouvoir des autres que conquérir le pouvoir sur eux-même ?

Ce n’est pas certain. On ressent instinctivement que toutes les déviances qui découlent de l’usage erroné des outils de prise du pouvoir sur soi, transformé en prise de pouvoir par les autres, ne sont pas naturelles, qu’elles sont imposées.

Il en est ainsi de l’esprit de corps et des affinités poussés à leur paroxysme, imposés à tous par la masse de ceux qui préfèrent se soumettre aux autres plutôt que lutter pour se conquérir personnellement.

Entrons dans le concret

Ici nous sommes bien placés pour apprécier les dégâts de l’esprit de corps et des affinités de penser.

L’outil fiscal, Bercy, est exclusivement composé d’hommes et de femmes qui adhèrent aux deux mamelles précitées. Ils sont une caricature à très grande échelle des déviances induites. Ils les pratiquent toutes.

Leurs privilèges professionnels et personnels sont illimités, jamais dénoncés. Ils peuvent mentir, harceler, menacer, torturer, ruiner individus ou familles entières en toute impunité. Nulle structure judiciaire ne s’oppose à eux, quels que soient leurs excès. Nulle résistance ou révolte ne leur est opposable.

Ils cumulent l’esprit de corps poussé à son paroxysme et l’affinité de croyance ancrée dans l’idée fumeuse de l’égalitarisme.

Ils sont la maladie sociétale absolue, la drogue générant la dépendance, la mort inéluctable du corps social qu’ils contaminent.

Mais attention, ils ne sont que le bras armé de ceux qui ont récupéré le pouvoir que d’autres leur ont abandonné.

C’est-à-dire qu’il suffirait que chacun ait le courage d’utiliser les outils que la nature lui a donnés pour faire sa propre conquête, sans emmerder les autres, pour s’améliorer lui-même sans prétendre au droit d’améliorer les autres, et les idées “d’esprit de corps” ainsi que “les affinités malsaines” disparaîtraient naturellement.

Ce serait cela le libéralisme. Mais il faudrait que tous soient également courageux, car prendre le pouvoir sur soi-même, se perfectionner, est le plus grand défi humain qui soit.

Bien à vous. H. Dumas

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L’IMPÔT SACRIFICIEL

Je mets la dernière touche aux conclusions que je dois soumettre à La Cour d’Appel de Poitiers dans l’espoir de faire échec à la destruction totale de ma société Les Hauts de Cocraud par le fisc qui vise une vente forcée de tous les biens de cette société pour une dette fiscale inventée de toutes pièces, inexistante en réalité.

Mes arguments — que vous avez lu si vous avez cliqué sur “conclusions” — me paraissent simples et la situation aisée à comprendre.

Et pourtant, il y a vingt ans que cela dure.

Dans ce laps de temps, inévitablement, des intervenants intelligents, possédant un pouvoir d’intervention, ont eu connaissance du dossier, voire même d’autres honnêtes. Ils ont évidemment parfaitement compris la situation. Et pourtant nul n’a rien fait pour solutionner ces inepties, pour sauver le soldat Dumas… Pourquoi ? Là est la question.

Je crois avoir une explication, je vous la soumets.

C’est le philosophe René Girard, ou du moins ce que j’en ai compris, qui me l’inspire. D’après Girard la société se forme autour de “mèmes” auxquels chacun se croit obligé d’accéder. Cela induit une uniformité de souhaits, inaccessibles pour certains, générant une frustration collective. Cette frustration trouve un exutoire arbitraire dans la désignation de boucs émissaires. Mais la paix sociale reste fragile et en cas de tension extrême, présente ou à venir, le sacrifice des boucs émissaires est la seule solution pour retrouver l’équilibre du groupe.

Ce système sacrificiel traditionnel aurait été entravé, dit Girard, par le christianisme qui aurait eu l’idée géniale de remplacer le bouc émissaire par Dieu lui-même, objet du sacrifice à travers son fils. Je ne suis pas sûr de la conclusion, mais j’aime bien la théorie.

Appliquons cette théorie à notre société.

Le mème, cette attitude sociétale que chacun s’efforce de reproduire, serait : “les signes extérieurs de richesse”.

Assimilés par erreur au bonheur, ils génèrent une importante frustration pour ceux qui n’y ont pas accès, ou trop peu à leur gout. Leur présence est synonyme de puissance, leur absence d’impuissance.

N’étant qu’un décor sans intérêt, réservé aux apparats des compétiteurs de pouvoir, ils sont par essence inaccessibles à tous les autres. Une richesse insolente du monde occidental a pu faire croire un temps que chacun pourrait en avoir une part, ce qui est absurde.

L’appauvrissement inéluctable du même monde a rétréci les chances pour tous de s’imaginer accédant aux signes extérieurs de richesse.

La frustration collective face à cette réalité a pris de l’ampleur, à tel point qu’il a fallu designer des boucs émissaires. Ce fut les “fraudeurs fiscaux”.

Cela n’a pas suffi, l’intensité de la frustration a augmenté exponentiellement.

Il a fallu passer au sacrifice des boucs émissaires pour maintenir la paix sociale.

Nous en sommes donc là.

Le sacrifice est réel, car déposséder de ses biens un homme préalablement déclaré “fraudeur fiscal” est une sorte de mise à mort. Il suffit de constater que la vie d’un non possédant – SDF – est plus courte de trente ans, pour comprendre ce que représentent ses biens dans la vie d’un homme.

Il n’existe pas assez de vrais “fraudeurs fiscaux” pour satisfaire l’appétit de sacrifices de la foule.

C’est ainsi que la société, à travers Bercy et son Code Fiscal délirant, a organisé une fabrique à “fraudeurs fiscaux”, à sacrifiés.

Ainsi le “fraudeur fiscal” n’a pas plus de chance d’échapper à son sort de sacrifié que la vestale n’en avait, même en prodiguant ses faveurs aux grands prêtres.

J’arrive donc à la conclusion que mon calvaire n’a pas d’issue, tous comprennent parfaitement la problématique de mes dossiers, leur injustice, mais ce n’est pas pour eux l’objet du débat. Je suis un des milliers de sacrifiés dont ils ont besoin pour protéger leur pré carré, pour éviter la violence qui les emporterait.

Bien à vous. H. Dumas

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Un espoir fou : ML2D

Toutes affaires cessantes, précipitez-vous chez votre libraire, ou plus surement sur AMAZON votre libraire n’ayant peut être pas l’ouvrage en stock, et achetez le livre de Simone Wapler.

Vous allez profiter d’une bouffée d’oxygène.

Vous allez comprendre que oui, la vie pourrait être simple, vos libertés naturelles existent et peuvent être respectées.

Puis vous irez sur le site du mouvement ML2D

Puis vous regarderez la vidéo ci-dessous, en étant indulgent pour la prestation de votre serviteur.

Alors vous vous direz : “Mais oui bien sûr, c’est possible”.

Et sans doute vous militerez pour qu’à la prochaine présidentielle le grand virage salutaire soit pris, que la France ne fonce pas dans le décor du fait des irresponsables menteurs qui prétendent la conduire alors qu’il n’en n’ont ni les moyens ni la qualité.

Bien à vous. H. Dumas

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La radicalisation, bien sûr.

Donc, le Ministère de l’intérieur, par l’intermédiaire de son second canif — son premier canif étant probablement un peu fatigué — fait savoir au pays que le crime à la préfecture de police de Paris du 3 Octobre a révélé un dysfonctionnement.

Ah bon ! On est rassuré, vingt jours plus tard, de savoir qu’il ne s’agissait pas de normalité au sein de notre police mais bien d’un sacré défaut.

L’explication, nous dit-on, tient au fait que certaines personnes se radicalisent, et que malheureusement elles ne sont pas assez dénoncées. On ne nous le dit pas, mais on comprend tout seul, que leur radicalisation ne gêne pas le service si personne ne les dénonce. Quand même…

Mais au fait, pourquoi faut-il les dénoncer et pourquoi personne ne le fait ? Là, ça se corse.

Normalement, dans un groupe lorsque un des membres commence à dérailler, pour quelque motif que ce soit, cela crée un malaise et le groupe peine alors à remplir sa tâche. Il cherche la plupart du temps à comprendre la problématique qui affecte le membre défaillant.

Cela suppose que le groupe ait un objectif défini, qu’il soit constitué de membres responsables, cooptés pour leur valeur et attachés à atteindre l’objectif assigné au groupe.

Rien de tout cela dans la fonction publique. Personne n’est responsable, les objectifs ne font pas partie de la culture d’entreprise dans la fonction publique. Seule compte la fraternité de service dont l’objectif essentiel est de dissimuler les connivences et de faire échec au mérite, en gros à tout jugement de valeur. Aucun client à conquérir ou à satisfaire, juste des assujettis à berner.

Dans ces conditions : qui dénoncer et pourquoi ?

Conséquemment, la radicalisation s’épanouit dans la fonction publique où le terrain est particulièrement favorable pour elle. Je dirais que c’est pratiquement son biotope naturel, son bouillon de culture, même si je vous accorde qu’elle n’en n’a pas totalement l’exclusivité.

Tout le monde le sait, le voit, personne n’y peut rien.

Entendons-nous sur la sémantique :

Le radicalisé est une personne qui adopte une croyance extrême et qui est prête à utiliser la violence pour la voir triompher. La violence est l’utilisation de la force pour contraindre, voire tuer.

Il en découle ceci, sans aucun doute.

Les premiers radicalisés sont les magistrats, rappelez-vous le “mur des cons”. Ils ne sont pas musulmans, ils sont globalement communistes — Ne cherchons pas des deux croyances celle qui a le plus de meurtres au compteur —. A partir de ce constat évidemment tout se complique, car ils ont la force à leur disposition et font partie d’un groupe dont il est interdit de dénoncer qui que ce soit, carrément.

Les seconds radicalisés sont les contrôleurs fiscaux. Leur croyance affichée est l’égalitarisme, surtout pour les autres très peu pour eux. Encore une croyance de tueurs. Eux ne tuent pas directement, ils projettent dans la misère qui tue à petit feu. Ils sont capables de détruire sur plusieurs générations. Ils font partie d’un groupe où la dénonciation ne marche que dans un sens : le leur, jamais contre eux.

En ce qui concerne les forces de l’ordre, inutile d’y revenir ce sont elles qui provoquent la réflexion tant elles dénoncent les autres, mais jamais elle- même.

Nous pourrions de la même manière passer à la moulinette toute la fonction publique le résultat serait le même.

La France est divisée en deux

D’un côté vous et moi qui sommes espionnés, suspectés, dénoncés, à longueur de journées et de fichiers, de l’autre côté les fonctionnaires qui sont intouchables, qui se protègent entre eux confraternellement.

De temps en temps, mais c’est si rare, un des leurs pète un plomb et leur fait honte, mais c’est si vite oublié que cela ne change rien.

Le truc explosera un jour. Comment ? Mystère, attendons, il n’y a que cela à faire.

Bien à vous. H. Dumas

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Capitalisme d’Etat, centralisme et misère

Tout se bouscule. Émeutes un peu partout. Délires sectaires, fausses utopies. Difficile de prendre juste un peu de plaisir à vivre.

L’angoisse est en expansion, la violence qui est sa résultante se propage. L’idée que tout pourrait ou devrait exploser fait son chemin.

Face à cette pagaille, posons quelques bases de réflexion.

Premièrement, toute activité humaine ne peut exister qu’autant qu’elle est économiquement réalisable, que son coût est couvert par elle-même ou par des apports économiques extérieurs à elle.

Deuxièmement, il n’est que deux façons d’organiser les activités humaines, la centralisation ou son contraire la décentralisation. L’économie n’échappe pas à ces deux paradigmes.

Ces constats établis, il saute aux yeux que la centralisation ne peut pas respecter les personnes, puisqu’elle est justement l’opposée de la personnalisation ou décentralisation. Or chacun souhaite être respecté, quand bien même il ne ferait pas l’effort de respecter les autres. Le groupe et l’individu sont donc naturellement en conflit ouvert ou latent.

Toutes ces bases simples n’ont pas droit de cité, elles sont justement trop simples et mettraient chacun face à ses responsabilités, situation considérée comme inhumaine pour beaucoup, qui préfèrent se rêver que se connaître.

Retournons à l’économie.

Elle peut donc, comme toute chose organisée par l’homme, être centralisée ou au contraire décentralisée.

Dans le premier cas, c’est l’Etat — enfin ceux qui prétendent le représenter — qui centralisent l’économie, mais aussi les monopoles pourtant souvent issus d’une organisation initialement décentralisée.

Mais, et il est utile de le répéter, tout est avant tout économie, inévitablement.

Staline se pensait en grand économiste. Il croyait, peut-être sincèrement, que la centralisation lui permettrait des résultats spectaculaires. Macron n’est pas différent. Mark Zuckerberg non plus.

Leur particularité commune est de vouloir faire croire aux autres, chacun pour de bonnes raisons, que leur moteur serait autre que l’économie, ce qui est un “mendacium horribile”.

Ce mensonge est en général dissimulé derrière l’idée qu’en lieu et place d’économie ils répandraient le bien sur la planète. Les “gogos” le croient et la plupart du temps en redemandent, font du zèle.

Pourtant, la centralisation n’a que des inconvénients par rapport à la liberté personnelle, notamment en économie ne serait-ce que parce qu’elle ne permet pas de détecter et de donner vie aux opportunités. Cela est rédhibitoire, tant l’économie ne peut que coller à la réalité ou s’étioler.

Il n’est pas utile de lister tous les travers de la centralisation en économie, celui-là seul suffit à discréditer définitivement le centralisme, à comprendre qu’entre le centralisme et les opportunités économiques le gouffre est sidéral, vertigineux, mortel.

La conséquence inéluctable est la misère. Le capitalisme d’Etat et les monopoles, outils terribles de la centralisation, ne peuvent que générer la misère, au-delà même de leur nocivité sur le lien social.

Toute philosophie sociétale qui prétend avoir besoin d’une centralisation fondatrice ne peut être qu’un échec économique cinglant, donc une escroquerie. Evidemment je pense aux “écolos”, derniers avatars de la combine.

Dans le deuxième cas, ce sont les décisions personnelles des individus qui créent l’économie, de façon libérale, par les milliards de connections qui se cumulent librement pour la faire vivre.

Un minimum d’organisation sera nécessaire, naturelle ou encadrée, ce n’est pas l’essentiel.

Lorsque des centaines de milliers d’individus recherchent des opportunités économiques, c’est-à-dire la rencontre entre un produit, un service, et un consommateur, leurs chances d’aboutir sont autrement plus concrètes que lorsqu’un individu et quelques complices poursuivent seuls le même but. Dans les deux cas, l’organisation est secondaire. L’histoire de l’économie est là pour apporter la preuve de ce théorème ordinaire, accessible à tous.

La chute de l’URSS et l’écrasante richesse de l’Occident n’en sont que la résultante. Au-delà des apparents problèmes de société, dont on nous abreuve à longueur de propagande, qui sont bien peu de chose par rapport à une crise économique hélas en devenir chez nous, le centralisme est le cancer économique de la France.

Evidemment, Bercy est le bras armé, le virus responsable de cette maladie mortelle.

Bien à vous. H. Dumas

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Vivement la faillite qui éliminera cancrelats et collabos

Il est malheureux d’en arriver à souhaiter la faillite de son pays, j’en conviens.

Mais y a-t-il une autre solution pour arrêter la folie destructrice, le vol, la délation et la terreur organisés par Bercy au profit d’une secte d’illuminés de l’égalitarisme ?

Tout cela est mis en œuvre à l’aide d’une majorité naïve achetée en flattant ses défauts jusqu’à lui faire croire qu’elle aurait un intérêt à éliminer les forces vives minoritaires qui créent la richesse et entretiennent le capital, sans lesquelles pourtant il ne peut exister d’économie et règne la misère.

Je n’ai pas d’autre réponse que l’abrègement de nos souffrances par l’euthanasie sociale face à cette étrange obsession d’éliminer les porteurs du capital économique. Obsession strictement limitée à l’économie pendant que la même majorité naïve respecte, à juste titre, tous les autres porteurs de capital : intellectuel, scientifique, philosophique, culturel, etc… Toutes activités où personne n’attend l’égalité, où les meilleurs sont légitimement reconnus et couverts de médailles, où donc le progrès est avéré, constant, accompagné du respect naturel dû aux spécialistes qualifiés.

A une époque lointaine la censure jouait, en certaines de ces activités, le rôle tenu aujourd’hui par Bercy en économie : l’éradication perversement sélective, c’était aussi au nom d’une morale et porté par la même majorité naïve.

Heureusement, le zèle de Bercy devrait abréger nos souffrances, les dernières tontes avant la faillite générale sont en cours….

A cet effet, la nouvelle combine des escrocs de Bercy est la suivante.

Cela me revient de contribuables terrorisés, actuellement en contrôles fiscaux.

Depuis Octobre 2018, la “fraude fiscale” est pénalisée au-delà de 100.000€.

Sur ce blog j’avais espéré que cette pénalisation mettrait la “fraude fiscale” au même niveau que les autres délits, que donc les enquêteurs fiscaux s’arrêteraient à la porte des tribunaux. Que l’accusé serait réputé innocent jusqu’à ce que la justice, à l’occasion d’une audience publique où l’accusé aurait pu présenter sa défense librement, le condamne ou l’affranchisse, tel que le prévoient les droits de l’homme.

Non seulement ce n’est pas le cas, non seulement les contrôleurs fiscaux sont toujours à la manœuvre pour prononcer la sanction de leur contrôle, ce qui est anticonstitutionnel, mais ces tortionnaires s’arrangent pour que le montant de redressement soit inférieur au seuil fatidique de 100.000€, mais que les pénalités pour mauvaise foi — qu’ils gèrent à leur guise — fassent dépasser cette somme pour l’ensemble du redressement.

Ainsi le contribuable vérifié arrive à la discussion de sa proposition de redressement avec la perspective de se retrouver au pénal avec une condamnation déjà au compteur, donc présumé coupable.

Pas facile la discussion dans ces conditions de menace.

Tout cela est un déni de justice hors du commun. Comment un pays peut-il être ainsi pris en otage, comment ses forces économiques peuvent-elles être sans cesse menacées par des escrocs, en faillite, qui les pillent sans vergogne, en se donnant même le beau rôle ?

Quel mystère, quel échec, quel drame.

Rien à l’horizon ne laisse supposer que ces gangsters paieront un jour la facture, tout au contraire tend à ce que leur impunité soit renforcée.

Les magistrats, seul espoir, ont fait faux bond, ils participent au carnage, ils rajoutent une couche.

Je confirme : vivement la faillite. Qu’ils crèvent tous. Nous saurons bien nous relever, nous n’avons pas besoin de ces cancrelats.

Bien à vous. H. Dumas

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Petites incivilités égoïstes (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas

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Isabelle DESPLANCHES, la bravache.

Je suis de bonne humeur aujourd’hui, capable de sourire de ma misère profonde.

Comme chacun le sait le fisc me tue, à petit feu, depuis vingt ans maintenant. C’est formidable, je vise la canonisation fiscale.

Le premier redressement, le géniteur des suivants — de plus en plus autistes et difformes, des gnomes fiscaux — le premier donc est un échec pour la maison “Bercylienne”, cette abominable bâtisse hantée par les revenants de tous les meurtres fiscaux qui y ont été commis, où aucune personne honnête ne peut vivre sans étouffer et être prise de vertiges épouvantables.

Ce premier redressement se termina en échec pour les bourreaux, sans que j’en sois dédommagé. Je ne vais pas tarder à engager une procédure pour régler les comptes à ce sujet.

Cependant, La Cour d’Appel de Montpellier, dans sa grande bonté, m’a octroyé 3.000€ au titre de l’article 700, c’est à dire pour les frais de justice.

Je me suis empressé de dire à mon avocate, qui a travaillé pour moi sans honoraire, de toucher ces 3.000€, que le fisc paraissait impatient de verser, me relançant systématiquement —  ce que, je ne vous cache pas, je trouve louche –.

Et bien figurez-vous que cela n’a pas été possible. Isabelle Desplanches, dans sa grande rigueur formaliste, celle avec laquelle elle tue sans émotion les “fraudeurs fiscaux”, n’a pas voulu lui donner les 3.000 balles, elle a demandé que je fasse une lettre.

“Maître,

Si M DUMAS souhaite que les frais irrépétibles vous soient directement versés, il doit en faire la demande par courrier, daté et signé de sa part, adressé à :

DDFIP HERAULT
Division des Affaires Juridiques
à l’attention de Mme DESPLANCHES

Centre Administratif Chaptal
BP 70001
34953 MONTPELLIER CEDEX 2

Je vous prie d’agréer, Maître, mes respectueuses salutations.”

Je l’ai faite :

Bien à vous. H. Dumas

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Xavier Dupont de Ligonnès : une affaire d’Etat

La police écossaise arrête Xavier Dupont de Ligonnès, elle vérifie grossièrement ses empreintes digitales, trouve une  correspondance, en déduit qu’il voyage avec un faux passeport.

L’appréhendé est probablement sidéré donc peu loquace, dans le déni pour les flics locaux. Il ressemble si peu à lui-même que ce ne peut qu’être lui, génialement modifié bien sûr, ce qui explique l’échec des recherches policières pendant tant d’années.

Quelle est la première personne avertie de cet énorme gag ? Castaner, évidemment.

Lequel s’enflamme tel l’étoupe.

Il saisit ses relais presse, la justice. Il n’est pas à un coup foireux près le lascar, prêt à tout pour redorer son blason.

La presse imbécile mort â l’hameçon, la justice servile n’en fait pas moins.

C’est ainsi que la première se ridiculise pour un bon moment, que la seconde commet un acte inacceptable que les hommes de l’Etat devraient payer très cher, si nous n’étions pas dans une société d’opérette.

Perquisitionner le domicile d’un innocent sous la pression du ministre de la justice est un scandale d’Etat hors du commun, dont la sanction devrait être implacable.

Mais qui se soucie de justice dans ce pays tout occupé à voler ceux qui capitalisent pour la belle vie des insouciants, à traquer ceux qui travaillent au profit de ce qui ne foutent rien, à terroriser la population au motif cabalistique d’un climat imprévisible.

Ce pays où chacun rêve d’être remarqué à tout prix, célèbre ne serait-ce qu’un instant, seule valeur reconnue face à toutes les autres écroulées depuis si longtemps.

Mon Dieu que l’agonie est longue.

Quand donc ce merdier finira-t-il ?

Comment finira-t-il ?

Ce sont les deux seules questions qui vaillent.

Quant à ce fumier de Ligonnès, il est mort depuis longtemps. Qui, et comment, pourrait survivre à une telle horreur ?

Notre société fait-elle un concours de folie avec ce triste sire ? C’est l’impression qui ressort de l’ambiance actuelle.

Bien à vous.

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Matthieu Orphelin : un élu qui fait le poids

Matthieu Orphelin, ce n’est pas n’importe qui.

C’est un centralien provincial, de Nantes, qui se déclare homosexuel et mène bien sa barque. Vice-Président du conseil régional (3.000€ par mois), fonctionnaire de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (6.000€ par mois), il est aussi conseiller de la fondation de Nicolas Hulot (2.000€ par mois), il est aujourd’hui député, issu du raz de marée “En marche”, (7.000€ par mois), parti présidentiel qu’il s’est empressé de quitter.

Tout cela ne se chevauchant pas fatalement, mais quand même : a-t-il produit pour ce qu’il a reçu ? Peu importe là n’est pas notre sujet.

Sa gloire, c’est l’invention géniale de l’impôt au poids.

Comment Bercy a pu ne pas y penser plus tôt ? Orphelin propose que les voitures soient taxées au poids.

La corrélation entre le poids de la voiture et la taxe qui la toucherait est évidente. Mais pas que… Ne dit-on pas d’une personne riche : elle pèse lourd ?

Le champ d’application de ce type de taxe est infini et juste.

L’obésité, grave problème de société, serait sans nul doute combattue avec succès avec l’imposition au poids.

L’immobilier, qui peine à sortir du béton, serait révolutionné par une imposition au poids qui verrait fleurir les immeubles en balsa et taffetas

Le commerce, la restauration, l’artisanat taxés au poids, feraient des miracles, les inventions se succéderaient et l’empreinte de l’homme serait évidemment moins lourde sur la planète.

La légèreté, féminine ou de l’être, serait enfin récompensée, quand les lourdauds seraient évidemment taxés.

Que du bonheur cette taxation au poids.

Dommage que les martiens n’aient pas connu Matthieu Orphelin.

On apprend en effet qu’il y avait de la vie sur Mars il y a quelques milliards d’années – une paille pour l’univers–. Nous savons pourquoi aujourd’hui elle a disparu.

Il est hautement probable que, bien avant nous, les martiens inventèrent les Mercedes Diesel, l’air conditionné, l’agriculture intensive, les bouteilles plastiques jetables, les Airbus à réaction, les vacances lointaines, les échanges mondiaux, toutes ces choses qu’ils négligèrent de taxer au poids et qui prospérèrent “à l’infini sur une planète Mars finie”.

Et, patatras, le surpoids les a soudain empêchés de respirer, et hop, leur planète est devenue inhabitable. Pas dur…c’est clair, limpide.

Il est possible que leur punition ait été pire. Dans leur folie, leur fringale de progrès, on pense qu’ils ont cherché à conquérir d’autres planètes.

Ce pourrait être ainsi qu’ils débarquèrent sur la Terre, sur l’île de Pâques ou ailleurs, puis leurs ordinateurs tombant en panne, et leur planète agonisant, ils durent tout recommencer à zéro, carrément par la cueillette.

Vous connaissez la suite.

Sacré Orphelin, il nous tire d’un drôle de mauvais pas. Grace à lui : la terre ne sera jamais Mars….

Bien à vous. H. Dumas

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Ces étonnants étonnements….

La maison “poulaga” n’en revient pas, dans la presse, d’avoir élevé en son sein le meurtrier fanatique de quatre des siens.

Force est d’admettre que ce massacre est injuste, révoltant, mais beaucoup moins étonnant que les responsables de cette administration veulent le faire croire.

Aujourd’hui, soudainement, on entend dire qu’une organisation va être mise en place pour dénoncer les déviances internes éventuelles du personnel de cette grande administration qu’est la police.

De quelles déviances s’agit-il ? La radicalisation religieuse ?

Quelle radicalisation religieuse, quelles croyances seront visées ? La musulmane, la catholique, la communiste, l’égalitariste, l’écologique, etc… ?

Je cherche à comprendre, j’ai du mal.

Car, ce que je vois est la chose suivante :

Les administrations fonctionnent par la cooptation et l’appartenance et non par le mérite ou le résultat. De ce fait une fois admis dans l’une d’elle l’impunité est totale, le groupe qu’elle constitue protège tous ses membres, sans distinction de qualité ou de moralité.

Tout le système va dans ce sens, y compris la justice qui respecte ce principe.

Par exemple

Dénoncez au tribunal le comportement déplacé d’un flic ou d’un contrôleur des impôts, ses abus de pouvoir, sa partialité, son sadisme, même sa folie, ses croyances, cela va mal se passer pour vous.

En revanche

Dénoncez au tribunal un commerçant, un industriel, un acteur économique, cela se passera très bien, vous serez un héros, quand bien même vos accusations feraient, in fine, chou blanc.

Comment dans ces conditions la maison “poulaga” pourrait-elle objectivement séparer le bon grain de l’ivraie en ce qui concerne son personnel interdit de critique ?

Ce drame n’est que le revers d’une organisation qui gangrène notre pays.

La responsabilité ayant disparue, l’appartenance étant la seule règle, nous sommes dans une société collectiviste de privilèges octroyés et non dans une société libérale de privilèges conquis.

Les seconds sont constamment remis en question, sous surveillance de la concurrence, pendant que les premiers ouvrent un droit à l’impunité qui génère tous les abus.

Nous sommes bien placés ici pour comprendre la différence.

Tous ceux qui sont tombés sur un contrôleur fiscal meurtrier de leur entreprise, de leurs biens, de leur famille, qui ont osé le poursuivre, savent ce que je veux dire.

Toutes nos administrations abritent inévitablement en leur sein des fous, des dérangés de la croyance, qui y prospèrent librement, à l’abri de toute remise en question, protégés par la force du groupe qui se prétend parfait, indépendamment des individualités qu’il abrite.

Ce grand n’importe quoi c’est quatre morts aujourd’hui à l’intérieur du système, c’est triste. Mais c’est aussi tous les jours des morts – passant inaperçus — à cause du système, mais chez les autres, chez ceux de l’extérieur, alors….

A bientôt pour les médailles, discours et autres colifichets, mais pas pour une remise en question, hélas….

Bien à vous.

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Macron, retraite, solidarité : erreur ou cynisme.

En gros, Macron est-il un gamin inexpérimenté, crédule, victime de sa formation, où une “enflure” parfaitement consciente de ce qu’il fait ?

En ce qui me concerne je n’ai pas d’opinion, pour en avoir une il faudrait que j’aie l’occasion de l’interviewer. Je fais donc partir, par le net, une demande dans ce sens à l’Elysée, accompagnée de ce billet – je m’attends à être convoqué la semaine prochaine –….

Jeudi 3 Octobre, Macron était à Rodez. Il y assumait son premier grand discours pédagogique concernant l’organisation qu’il préconise pour contrer la faillite à venir des systèmes de retraite.

La retraite

Telle quelle nous est vendue par les hommes de l’Etat la retraite est une abstraction – encore une –.

Dans la réalité il s’agit du moment ou l’être humain se retire de la vie active. Quelle que soit l’organisation sociale, ce moment particulièrement personnel arrive à tous.

Ce moment est si personnel qu’il habite chaque être humain et que la plus grande partie d’entre eux prépare à sa façon, seul ou en famille, cette exclusion de la vie active, qui en principe précède l’exclusion plus générale de la vie qu’est la mort.

Je veux dire que 80% des êtres humains s’attendent à se retirer de la vie active et savent parfaitement s’organiser à ce sujet. Encore faut-il les laisser faire.

La solidarité

Selon mes chiffres – émotionnels — il resterait néanmoins 20% d’imprévoyants où de bousculés de la vie qui oublient de s’organiser pour cette étape et doivent alors affronter subitement la misère matérielle en même temps que leur retrait de la vie active. Il est clair que ceux-là ne peuvent pas être abandonnés. Un minimum vital doit leur être fourni par la société. Cela s’appelle la solidarité.

Conclusion

Les français sont parfaitement capables, majoritairement, d’organiser la date de leur départ de la vie active et les moyens de vivre au-delà de ce départ.

Pour cela il suffit qu’ils soient libres de le faire et qu’on ne leur vole pas les moyens qu’ils ont acquis dans ce but.

Or ces conditions, simples, ne sont pas réunies. Ils ne sont pas libres d’organiser leur départ de la vie active en temps. Ils ne le sont pas non plus en capital puisque tout est fait pour qu’ils ne puissent pas capitaliser. Bien plus, ils continuent jusqu’à leur mort à être assujettis à des prélèvements d’un niveau incompatible avec un retrait de la vie active.

L’escroquerie

Des hommes de l’Etat escrocs, merci de bien vouloir me pardonner ce pléonasme, n’ont pas manqué de percevoir la charge émotionnelle de la “retraite”, les contraintes liées. Ils s’y sont engouffrés, ils ont inventé une histoire à dormir debout, elle arrive aujourd’hui à son terme.

Globalement, l’histoire est la suivante : ne vous faites plus de souci en ce qui concerne le moment de votre sortie de la vie active, les autres, enfin les enfants des autres, les générations à venir, vous entretiendront, pour cela il vous suffit de verser une somme modique pour entretenir aujourd’hui ceux qui quittent la vie active. Ainsi le problème est réglé. Nous nous en occupons à votre place, vivez l’instant présent, soyez la cigale, nous serons la fourmi pour vous.

Ils ont appelé cette histoire la “solidarité intergénérationnelle”. Alors qu’il ne s’agissait que d’une conjoncture mathématique, donc sans portée morale, qui, tenant compte du nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités et de la durée de vie de l’époque, était un bon coup financier, que les hommes de l’Etat se sont accaparés en le monopolisant au titre pompeux de la solidarité.

Les conséquences ont été et sont multiples.

A l’époque, les français ne se le sont pas fait dire deux fois, ils ont complètement oublié cette étape cruciale du retrait de la vie active, ils ont profité sans retenu de l’instant présent.

Ils ont perdu de vue tout schéma organisationnel visant leur départ de la vie active, ils sont devenus des ignorants graves à ce sujet.

Et, phénomène extraordinaire, cette fin de vie matérielle, la retraite, pire des affections juste avant la mort, est devenue le but de vie d’un très grand nombre de français.

En quelque sorte la retraite s’est transformée, pour beaucoup, en paradis sur terre, en lieu et place du paradis religieux à venir juste après.

Comment cela est-il possible ???

Surtout aujourd’hui que l’échec de cette escroquerie est patent.

Cela tient au fait que l’arnaque financière initiale était géante et que ceux qui en ont profité et en profitent encore, les hommes de l’Etat et leurs affidés, ne sont ni prêts à passer aux aveux, ni prêts à se priver de ce bon coup.

L’ignorance et l’incapacité dans laquelle a été mis le peuple de France face à cette contrainte pour tous du retrait de la vie active, de la retraite, font les affaires des hommes de l’Etat qui, responsables du fiasco, se présentent comme seuls capables de le solutionner.

Ils vont faire payer les passifs passés et à venir, dont ils portent seuls la responsabilité, à l’ensemble du pays en profitant de l’ignorance et de la déresponsabilisation dont ils ont entouré ce sujet, pourtant essentiel pour chacun de nous.

C’est très grave.

La réforme

Il ne s’agit pas de centraliser un système défaillant mais de l’éradiquer, de donner la liberté à chacun de pouvoir capitaliser pour se procurer une retraite décente, tout en assurant un minimum aux seuls imprévoyants, minoritaires.

Ce n’est pas ce que préconise Macron.

Est-il un escroc lucide ou un naïf abusé par une situation effectivement explosive, qui de toute façon explosera ?

C’est ce que je vous dirai, quand…… je l’aurai rencontré…… ce qui ne saurait tarder, évidemment.

Bien à vous. H. Dumas

PS :

 

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