Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Les Etats voyous mentent évidemment, c’est leur signe distinctif.

Les français, terrorisés à l’idée de mourir étouffés et noyés du fait de l’augmentation annoncée de la température dans un siècle — ou plus –, sont à juste titre extrêmement troublés par l’attitude des responsables de l’Etat chinois qui ont poursuivi, pour fausses rumeurs mettant l’Etat en danger, un jeune médecin premier découvreur du coronavirus, hélas depuis décédé de cette maladie.

Il faut dire que c’est énorme.

Oui, la connerie de l’administration quand elle devient maître d’un état, comme dans les régimes fascistes ou communistes, est insondable.

En sommes-nous très loin ?

C’est une question qu’il convient de se poser très sérieusement.

Sans vouloir rabâcher tel le vieillard sénile, je suis bien obligé de constater qu’il y a soixante ans ceux qui prétendaient représenter l’Etat manquaient sérieusement d’humour mais avaient des principes, notamment celui de ne jamais mentir.

L’administration à cette époque mettait un point d’honneur à ne pas mentir, en revanche elle n’était que très peu transparente. Il est possible que ce qu’elle ne disait pas fût alors des mensonges…mystère.

Aujourd’hui elle se pare des vertus de la transparence, mais elle ment comme un arracheur de dents. Notre administration New-look ment à tour de bras, pour tout et pour rien.

Chacun de nous, presque journellement, est confronté à ces mensonges administratifs que ce soit pour couvrir les âneries de tel ou tel fonctionnaire, pour ne pas exécuter une prestation, pour ne pas engager la responsabilité administrative, etc… les motifs sont nombreux où nous nous trouvons devant des mensonges petits ou énormes selon le cas.

La plupart du temps notre indignation face à ces mensonges reste vaine. Tout au plus peut-on la partager avec nos amis, tous face à des cas semblables.

Car l’exposer publiquement est objectivement dangereux, même si ce danger est plus sophistiqué et moins apparent que celui encouru par les chinois chez eux.

N’allez pas dire évidement que tel flic a fait un faux témoignage, que tel pompier a été incorrect, tel chauffeur de bus imprudent, tel employé municipal indélicat, etc… sauf si le problème est sexuel évidement, et vise principalement un homme hétérosexuel, blanc, européen.

Là, je vous parle de la vie de tous les jours, des mensonges et indélicatesses administratifs qui l’empoissonnent. Cela peut aller du service qui met le téléphone sur répondeur annonçant un encombrement fictif, du bureau qui vous renvoie ailleurs ou simule un débordement pour ne pas vous recevoir, mais aussi du redressement fiscal minime ou énorme, du PV injustifié, de l’humiliation inutile, de la préemption de vos biens, du refus du permis de construire de votre cabane de jardin, etc…

Inutile d’aller perdre votre temps devant le médiateur de service concernant le mensonge qui vous impacte, il est chargé de dire que tout va bien, alors…

Inutile de vous précipiter vers la justice, vous ne serez pas le bienvenu, ils sont débordés et ne s’intéressent qu’aux cas sociaux, et encore…

En réalité vous avez fait un marché de dupe, vous avez échangé votre liberté contre une avalanche de mensonges alors que vous pensiez obtenir la sécurité.

Quelle illusion !!!

Mais, pourquoi notre administration ment-elle ainsi ?

Tout simplement parce qu’elle a tant promis que d’une part elle ne peut pas tenir ses promesses et que d’autre part elle s’est ruinée à essayer de les tenir.

Elle est acculée au mensonge ou à l’humiliation de l’échec avoué. Elle a choisi, cyniquement, le mensonge.

Elle ne peut pas, en l’état, devenir l’égale de l’administration chinoise, car elle n’a pas le pouvoir absolu, mais peu s’en faut.

Elle se démène pour porter les siens au pouvoir, elle fustige tous les politiques qui ne sont pas de son bord, elle achète les outils de communication, elle liquide fiscalement ceux qui pourraient lui nuire, elle enferme dans des règles liberticides ceux qui s’opposent à elle et les prive de la liberté de disposer de leur biens, elle porte la délation aux nues en fait une vertu, elle éradique la richesse contrepouvoir qu’elle craint plus que tout, elle hait la liberté.

Notre administration cynique et menteuse, largement au niveau de l’administration chinoise, n’est qu’en attente du pouvoir politique pour donner sa pleine mesure.

Mais il ne lui suffirait pas de l’atteindre, encore faut-il qu’il soit unique, n’ait aucune opposition.

Vous vous dites : ce n’est pas possible…

Détrompez-vous, non seulement c’est possible, l’histoire n’est faite que de cela, mais c’est probable et sans doute assez proche.

Vous allez vous jeter dans les bras qu’elle va vous tendre quand la société, qu’elle a minée, va s’effondrer sous vos pieds et qu’elle prétendra, scandaleusement, être la seule à pouvoir vous sortir de la faillite et de la chienlit qui l’accompagnera.

A bientôt. H. Dumas

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L’entrepreneur, ce percepteur bénévole, battu, volé, violé, dont la parole ne se libère pas.

Il y a trois sortes de français économiquement actifs : les entrepreneurs, les salariés du privé et les possédants.

Il y a ensuite les économiquement inactifs : enfants, vieillards, malades et chômeurs.

Puis il y a les fonctionnaires, qui ne sont ni actifs ni inactifs, quelquefois économiquement utiles, d’autres fois inutilement à charge.

Les trois premières catégories portent le poids financier de tout le reste.

Pour gérer cela, Bercy est à la manœuvre. Manœuvre qui consiste à prélever le plus possible en laissant le moins de traces possibles.

En premier lieu, les économiquement inactifs sont sanctifiés, quasiment déifiés.

C’est en leur nom que la pression fiscale est légitimée. Alors qu’initialement le contrat constitutionnel prévoit l’impôt pour les besoins communs — laissant les démunis aux bons soins de la charité — Bercy a déplacé ce motif de l’impôt en privilégiant — exclusivement au niveau de la propagande et de l’émotion – l’assistance aux français démunis, catégorie excessivement élastique.

Ensuite, il s’agit pour Bercy de dissimuler l’impôt aux yeux du plus grand nombre et, au contraire, de mettre en exposition le prélèvement sur les plus riches. Cela pour donner une impression de justice fiscale permettant tous les excès de prélèvement.

Mais ce n’est qu’une impression.

En effet, chaque travailleur économique à une valeur brute correspondant à sa participation au marché. Cette valeur est ce que coûte le travailleur à son entreprise, inclus dans la marge, donc supportable par rapport à la valeur de marché du produit fourni par l’entreprise.  C’est cette valeur brute qui est imposée.

Le premier impôt est la cotisation sociale, simple cotisation d’assurance, paradoxalement fixée en fonction du salaire et non du risque, tragique anomalie. Environ 50% du salaire.

Le deuxième impôt est la TVA, d’abord sur le salaire qui — n’engendrant pas de TVA déductible — supporte celle que paie l’entrepreneur sur son chiffre d’affaires sans droit à déduction, puis sur toutes les consommations personnelles du salarié. Mettons 15% du salaire en tenant compte des taux inégaux de cette taxe.

Puis les taxes diverses qui vont de l’habitat à l’essence, qui représentent encore 15% du salaire.

Evidemment dans le cas d’un salaire important le pourcentage se réduit, mais alors l’impôt sur le revenu se charge d’égaliser le pourcentage global.

En clair le salarié du secteur économique voit 80% de la valeur marché de son salaire prélevé par Bercy. Il lui reste net, au plus, 20 % de la valeur de son travail.

Dans ces conditions, face à un tel vol, que ne va-t-il mettre le feu dans les affaires de son voleur ? Pourquoi ne se révolte-t-il pas ?

Par ailleurs, en ce qui concerne l’entrepreneur lui-même la situation est pire.

A tel point que la plupart du temps il déguise sa société en un autre lui-même dont il serait le salarié, pour pouvoir limiter les prélèvements aux fameux 80%, laissant cet autre lui-même, perclus de crédits, face à l’administration fiscale et aux risques démesurés de faillite. Une fiction incroyable….

Bercy se marre.

Mais il y a pire

L’entrepreneur, pour un motif mystérieux, accepte de percevoir, anciennement les charges sociales, aujourd’hui en plus l’impôt sur le revenu, de ses salariés pour le compte de Bercy.

Ce faisant, il devient directement le débiteur de Bercy pour le compte de ses salariés.

Tant et si bien que si son entreprise rencontre une difficulté soudaine de trésorerie, par exemple à la suite de la défaillance d’un de ses clients, sa situation est rapidement mortelle puisque alors, ne pouvant honorer la dette fiscale de ses salariés dont il a gardé une part du salaire à cet effet, il devient débiteur de mauvaise foi de Bercy. Terrible.

Terrible et absurde. Que fait-il dans cette galère ? Pour quel bénéfice ?

Car le risque couru par l’entrepreneur n’est compensé par aucun avantage.

Au contraire, seul le salaire net versé par lui est pris en considération par ses salariés, qui trouvent que le compte n’y est pas.

Bercy laisse salariés et entrepreneurs face à face, chacun avec une vision de l’autre déformée. L’un trouvant son salaire médiocre, l’autre trouvant la charge du salaire à la limite du supportable, le responsable “Bercy” faisant pendant ce temps la roue du paon face à la misère, qu’il entretient pour faire mine de s’en occuper.

Entrepreneurs et salariés du monde économique sont battus, violés, volés, mais leur parole n’est pas libérée, qui les écouterait ?

Ils souffrent sans bruit et culpabilisent gravement.

L’absurdité de cette situation est telle que sa sortie ne peut qu’égaler cette absurdité. Or, il faudra bien sortir de vice mortel, de gré ou de force. Cette sortie ne peut qu’être absurde, probablement faite de violence gratuite, réponse habituelle à l’ignorance et à l’incompréhension.

Il n’y a pas de solution possible. Bercy, c’est Machiavel façon Fantomas, en pire.

Bien à vous. H. Dumas

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L’écologie, cette secte suicidaire mondiale.

L’écologie nous promet la fin du monde et nous en rend responsable, un poncif vieux comme … le monde.

Cette menace s’exprime contre la masse, au profit de l’élite initiée. Rien de bien nouveau.

Cette pensé citadine présuppose la perfection de la nature mise en péril par l’homme. Elle est contraire à la réalité connue de ceux qui vivent dans ou près de la nature qui, eux, l’identifient comme la contrainte qu’il faut dominer pour vivre.

Le petit rien qu’oublient les écologistes est que : si la lune existe pour la terre, la terre n’existe pas pour la lune.

N’existe que ce qui est regardé, le reste n’est que néant. C’est donc le regard qui crée la vie.

L’univers n’existe que parce que nous le regardons, plus nous le regardons plus il existe.

Réduire la trace de l’homme c’est à dire sa capacité à regarder, c’est réduire l’existant et augmenter l’immensité du néant. C’est favoriser l’obscurantisme, chemin vers le néant.

Quoiqu’il arrive, l’homme ne peut pas être l’ennemi de la vie puisqu’il est l’exception du néant, sans son regard la vie n’existe pas.

Jusqu’à ce jour, l’homme qui regarde l’univers où il ne perçoit nulle vie regarde donc l’inexistant, le néant pour lequel lui même, le“regardant”, n’existe pas.

Le manque de curiosité des écologistes pour ce que nous sommes capables de regarder et pour l’espoir de ce que nous serons capables de regarder demain par nos progrès est affligeant, est contraire à la vie qu’ils prétendent défendre.

Le progrès consiste à regarder toujours plus, que ce soit vers le plus grand ou vers le plus petit. Le regard étant la vie, il est suicidaire de s’opposer au progrès, l’engouement pour lui est naturel.

C’est donc le regard, la perception de la vie qui donne la vie. La particularité du regard de l’homme est son association au souvenir qui lui permet de capitaliser son regard, d’en augmenter la portée, donc d’augmenter la vie.

L’erreur fondamentale des écologistes est de croire que l’homme capitalisant est l’ennemi de la vie, alors même que justement il est la vie.

L’apparent réalisme de leur théorie tient aux erreurs qui accompagnent le progrès. Ne savent-ils pas que justement toute progression se nourrit de ses erreurs, de la capacité à les analyser, à les réduire pour ne garder que le juste ?

Les écologistes, castrateurs de plus de progrès, de plus de vision, sont les vecteurs du néant dont ils prétendent nous protéger.

Bien à vous.

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Je n’habite pas sur la même planète que Macron

Macron vient d’affirmer, dans l’avion le ramenant d’Israël, que nous sommes en démocratie. Il nous reproche de véhiculer, sans doute majoritairement : “…l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée…”

Il nous met au défi de vivre dans une dictature. Il doit penser à lui, pas à nous. S’il veut, pas de problème, je l’invite à venir vivre chez moi, à partager mon quotidien, la dictature dans laquelle je vis, comme une grande majorité de nous.

Il base son raisonnement sur le fait que nous pouvons changer de dirigeants à la faveur des élections, que donc ceux qui sont en place — susceptibles d’être virés – pourraient, dans ces conditions, exercer un pouvoir absolu auquel nous devrions nous soumettre.

Petite confusion dans l’esprit de M. Macron, nos votes ne transmettent pas le pouvoir, mais un mandat, ce qui n’est pas pareil.

Un mandat, même électoral, reste un mandat, dont globalement la définition est la suivante :

Le mandat est un contrat par lequel une personne, appelée “mandant” donne à une autre, appelée “mandataire”, pouvoir de la représenter.  Le mandataire est responsable de toutes les fautes et illégalités qu’il commet à l’occasion du mandat, tant vis-à-vis du mandant que des tiers. Enfin, qu’il ait été donné pour une durée déterminée, par exemple dans le cadre d’une mission, ou pour une durée indéterminée, un mandat peut être révoqué à tout moment. Le mandataire doit gérer les intérêts du mandant en bon père de famille et rendre des comptes dans la plus grande transparence.

C’est en gros le mandat électoral qui a été donné à M. Macron, qui l’engage d’autant plus que le choix donné aux mandants lors de l’élection était très restreint.

Nous sommes loin du compte dans notre réalité journalière.

Tout aussi bien M. Macron pourrait prétendre que dans notre société, où le divorce est acté et facilité, les femmes battues ne peuvent pas se plaindre, il leur suffit de changer de mari.

On voit bien les limites de sa théorie.

Il parait ne pas avoir conscience de la folie de son administration, de ses abus quotidiens de pouvoir, de la folie des élus locaux aux pouvoirs exorbitants dont ils usent abondamment en complicité avec ladite administration.

Il parait inconscient des atteintes au socle de notre démocratie : “la propriété privée”, générées par l’abondance des lois coercitives qu’il met lui-même en place.

Il parait inconscient face aux délires égalitaires de son administration fiscale qui anéantit l’économie de notre pays, sans pour autant améliorer la vie des gens modestes.

Il se trompe, il est clair pour nous tous que nous subissons la dictature de petits chefs élus et d’une administration à son propre service au lieu du notre.

Oui nous vivons en dictature, le fait que nous pouvons, relativement, changer de dictateurs ne change rien à la chose.

Est-il inconscient de tout cela ou nous prend-il pour des cons ?

Sa charmante épouse pourrait peut-être nous donner la réponse, elle qui le connait depuis si longtemps et l’a vu se construire.

Bien à vous.

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Damien LEMOINE, le magistrat de la régression administrative.

La régression est le fait de revenir à un stade antérieur.

Toute vie passe par une croissance, une apogée, puis une régression, avant la mort issue inéluctable de la vie.

Notre administration est engagée dans sa régression. L’histoire que je vais vous raconter l’illustre.

Les faits se passent à La Rochelle, troisième ville préférée des français, parait-il.

La Rochelle a un maire, industriel nautique, ancien sportif, très peu politique, pas diplomate pour un sou, plutôt dans la compétition et le rapport de force.

Il est de gauche. Socialiste sans électeur, il a été élu avec les voix de droite et écologistes.

Aux premiers il renvoie l’ascenseur en pratiquant le protectionnisme, quant aux seconds il cherche à les flatter sans avoir très bien compris ce qu’est l’écologie.

Il n’est pas le seul.

Rappelons que l’écologie est la science du vivant, qui inclut évidemment l’homme.

Qu’en urbanisme, qui est le support des réflexions de ce billet, il s’agit de gérer le biotope de l’homme. Il a trois composantes : l’habitat, l’agriculture et les activités industrielles, commerciales ou tertiaires. Une approche écologique du sujet consiste avant tout à gérer les espaces de ces trois activités, en gros à éviter de mettre les villes à la campagne et réciproquement.

L’écologie mal comprise a tendance à proposer l’inverse, c’est à dire un mélange des genres nuisible à tous.

Dans le cadre de cette écologie mal comprise et démagogique, le maire de La Rochelle, Jean François Fountaine, s’est mis dans l’idée de créer, en pleine zone urbaine, des marais incluant un marais salant et une vaste zone agricole.

Ce faisant, il expose ses habitants aux risques sanitaires liés aux pesticides, aux moustiques et aux chauves-souris.

Autant de risques avérés qui n’ont rien à faire en zone urbaine.

Visant les élections municipales le maire était pressé de réaliser ce projet qui a les faveurs de ses “écolos”.

Ici, les choses deviennent cocasses.

En effet, la complexité extrême des lois sur l’urbanisme rend leur application impossible pour tous, y compris pour l’administration elle-même, auteure de ces lois.

Il se trouve que dans le cadre des compétences entre les communes et leur agglomération, le Préfet de La Rochelle a pris un arrêté définissant ces compétences pour l’agglomération de La Rochelle.

Dans cet arrêté il est prévu que : “La gestion des milieux aquatiques” est obligatoirement de la compétence de l’Agglomération, que donc sur ce sujet le maire de la commune est incompétent. Or, le projet du maire Fountaine, est un projet de “gestion des milieux aquatiques”.

Oui, mais voilà, pressé par le temps et peu désireux d’une opposition éventuelle, le maire de La Rochelle a instruit lui-même son dossier, sans en référer à l’agglomération.

Il s’est octroyé un permis d’aménager à lui-même, alors que seule l’agglomération pouvait prendre cette décision. Son permis d’aménager encours automatiquement la nullité pour non-compétence.

Le préfet, qui a dû préalablement prendre un arrêté préfectoral d’autorisation environnementale, a couvert le maire sans moufter.

Votre serviteur a dénoncé tout ce bazar.

C’est ici qu’intervient le magistrat Damien LEMOINE

Le tribunal administratif a été saisi sur le fond, mais aussi en référé-suspension pour faire arrêter cet aménagement délirant.

Trois ordonnances de référé ont été rendues, toutes signées de M. Damien LEMOINE, vice- président du tribunal administratif de Poitiers.

Les trois ordonnances couvrent l’irrégularité du permis d’aménager délivré par le maire de La Rochelle.

Les deux premières au motif bateau que “force est de constater que la demande ne contient aucun moyen sérieux”

Un peu agacé sans doute par la troisième demande en référé, le magistrat écrit :

“ils précisent que, par arrêté préfectoral du 7 Mai 2018, la communauté d’agglomération de La Rochelle s’est vu attribuer, au titre des compétences obligatoires, la “gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à l’article L.211-7 du Code de l’Environnement”. Ce moyen unique relatif à des dispositions concernant la protection de l’environnement est sans incidence sur la compétence du maire de La Rochelle pour délivrer, en application du code de l’urbanisme, un permis d’aménager.”

Nous y sommes, en plein dans la régression.

Donc en application du code de l’urbanisme un maire, d’après le tribunal administratif, peut s’affranchir des lois sur l’environnement, au moins en ce qui concerne sa compétence. Ce qui veut dire que les communes n’ont pas de compte à rendre aux agglomérations dont elles dépendent, et peuvent délivrer tout permis de construire, y compris ceux pour lesquels elles ne sont pas compétentes.

Conclusion

Nous sommes bien arrivés à un niveau maximum de complexité des règles administratives qui induit leur régression.

Elle est devenue habituelle, commune. Les administrations s’affranchissent régulièrement des lois qu’elles promulguent.

Cependant, aujourd’hui, M. Damien LEMOINE nous permet de franchir un grand pas, il grave dans le marbre des tribunaux le fait qu’il n’est pas utile d’être compétent pour délivrer un permis de construire.

Je suis sûr que vous percevez les perspectives de liberté ouvertes par ce début de régression administrative, le vent de liberté qui se lève.

Bien à vous. H. Dumas

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La France, un pays schizophrène

Il est indéniable qu’un groupe d’êtres humains réunis volontairement ou artificiellement ressent et émet des émotions globales, telle que la joie, la peur, etc…

C’est d’ailleurs un des conflits de la personnalité lorsque l’émotion d’un individu est frontalement opposée à celle du groupe et réciproquement.

Plus discrètement, tout groupe adhère aussi à une pensée commune, qui est son ciment unitaire, sans laquelle seule la force serait susceptible de le maintenir.

Ces constatations s’appliquent aux groupements géopolitiques que sont les États.

Ce sont elles qui ont généré la forme démocratique que nous vivons, dont le but est de définir la pensée commune majoritaire qui sera imposée par la force aux pensées minoritaires.

Ces émotions et pensées globales sont susceptibles de traverser les mêmes difficultés que les émotions et pensées individuelles.

C’est ainsi que la France est globalement atteinte de schizophrénie.

La schizophrénie est une maladie du comportement qui se caractérise par les troubles suivants :

*         Éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ;

*         Être envahi par des idées et des impressions étranges ;

*         Avoir l’impression d’entendre des voix qui, bien que n’existant pas réellement, font partie de sa réalité ;

*         Être prisonnier de ses hallucinations et de son délire ;

*         Avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ;

*         Avoir beaucoup de difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas ;

*         Avoir la conviction que certaines personnes vous veulent du mal ;

*         Se replier sur soi-même et se comporter d’une façon bizarre ou imprévisible ;

*         Se désintéresser de nombreuses choses : habillement, ménage, hygiène corporelle ;

*         Avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ;

*         Percevoir son entourage comme hostile ;

*         Ressentir une insécurité permanente

Réfléchi au niveau de la France vous constatez comme moi que ça colle. Tous les symptômes sont là.

La schizophrénie individuelle se définit par :

“Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d’entre elles est constituée d’un prolongement (axone) transmettant des messages aux autres cellules nerveuses ou en recevant de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d’une cellule à l’autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication est défaillant.” (source : Société Québécoise de Schizophrénie)

Chez l’individu l’identification des messages de chaque cellule est opaque pour l’observateur extérieur. C’est moins le cas pour un ensemble d’individus figurant les cellules d’un groupent humain tel qu’un pays.

C’est pourquoi si nous ramenons le sujet à la France, après avoir constaté l’existence de la maladie nous pouvons émettre des hypothèses sur les causes des conflits de messages entre les français qui représentent les cellules de l’entité “corps social” atteinte par la schizophrénie.

Mon hypothèse

Les individus ou cellules constituant la France pensent être organisés à partir d’un concept qu’ils auraient forgé à l’occasion d’une âpre lutte. Concept qu’ils appellent la liberté, une abstraction dont le fondement serait la propriété privée.

Toute leur vie personnelle tourne au tour de cette idée, à travers l’expression de la propriété privée de leurs pensées, de leur corps et de leurs biens.

Mais, et c’est l’élément déclencheur de la maladie, leur organisation collective, entre les mains de leurs hommes de l’état et leurs affidés, est entièrement axée sur la suppression de la propriété privée, sur la prédominance du groupe, sur l’appartenance au collectif, en tout et pour tout.

C’est ainsi que les messages entre les individus formant les cellules du corps social sont inexorablement brouillés.

Chaque individu, cellule du corps France, reçoit en toute chose, en tout projet, en toute pensée, deux informations simultanées et totalement contraires, l’une que j’appellerai “constitutionnelle” à trait à sa propriété privée, l’autre que j’appellerai “conjoncturelle” à trait à sa dépendance collective.

L’individu va, alternativement, se ranger selon son intérêt immédiat à l’une ou l’autre de ces deux informations.

Nul ne sachant, souvent même pas lui, laquelle de ces deux informations va déterminer sa posture, il devient une cellule à communication imprévisible, défaillante, brouillant irrémédiablement l’équilibre de la communication globale.

La schizophrénie de la France est actée. Hélas, c’est une maladie qui tue et accessoirement emmerde les voisins.

Bien à vous. H. Dumas

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Cette bureaucratie qui nous fait du mal pour notre bien

Pendant plus de mille ans l’église catholique a été l’organisatrice de la bureaucratie. Seuls ses membres savaient lire et écrire, d’où cette vocation pratique car la bureaucratie utilise abondamment l’écrit.

Il n’est pas d’organisation conséquente sans bureaucratie.

Au début la bureaucratie organise. Pour cet objectif elle réclame et obtient des pouvoirs de coercition. Car une organisation ne peut exister que si ceux que l’on souhaite organiser observent les règles de l’organisation. L’inverse s’appelle l’anarchie pour certain, tout simplement la liberté pour d’autres dont je suis.

Il est très rare que les règles mises en place satisfassent tout le monde. Les réfractaires devront être contraints.

La question qui se pose alors inévitablement est : quel motif justifie d’imposer une organisation ?

Ou encore : quel motif justifie que la liberté de chacun soit organisée par d’autres ?

En ce qui concerne l’église catholique il s’agissait de croire en une seule et unique religion. C’est encore le cas chez les musulmans, les communistes, les écologistes, etc…. Une simplicité de motif permet de ne pas s’embarrasser de détails.

Dans le passé ce fût terrible. Ils en bavèrent ceux qui entraient en conflit avec la bureaucratie ecclésiastique. Ils en bavent encore ceux qui entrent en conflit avec la bureaucratie musulmane, en Iran ou ailleurs, communiste au Venezuela, écologiste un peu partout, etc…

Car, entendons-nous bien, il s’agit de faire le bonheur de la masse à organiser. Chacun sait à quel point il n’était à l’époque de bonheur possible qu’à travers l’église catholique, tout pêcheur, tout renégat, ne pouvait que souffrir de lui-même certainement mais, s’il le fallait, la bureaucratie inquisitrice du moment savait provoquer cette souffrance rédemptrice.

Les choses n’ont pas beaucoup changé.

Par exemple, vous voulez une retraite conséquente sans avoir à trop débourser personnellement ? Pas de problème, une bureaucratie bien organisée fera payer les autres pour vous. C’est simple. Un objectif clair, une bureaucratie déterminée, tout est alors possible.

Oui mais quand même, aujourd’hui tout le monde sachant lire et écrire ce n’est pas si facile, non ? La croyance n’est plus l’outil déterminant qu’elle a été.

Détrompez-vous. La bureaucratie va rendre l’objet du débat si compliqué que plus personne n’est capable de le comprendre. Vous voyez bien depuis plusieurs mois que les français se déchirent sous les yeux bienveillants de leur bureaucratie, depuis un mois et demi qu’ils galèrent face aux grèves, personne ne sait vraiment pourquoi.

Vous avez eu les justificatifs chiffrés des différentes solutions possibles de retraite ?

Pourtant ce ne doit pas être si sorcier. On connait le nombre de travailleurs, le nombre de retraités, maintenant et à venir, on doit pouvoir facilement répondre à : que faut-il pour faire quoi ?

Eh bien non, la bureaucratie, qui sait faire ces calculs, laisse la masse se fritter à coup de croyances, dans le plus parfait obscurantisme.

De là à penser qu’elle y trouve son intérêt il n’y a qu’un petit pas à faire.

Le fond de commerce de la bureaucratie est la complexité apparente qui démotive la raison au profit de la croyance. Car au nom de la croyance tous les excès sont possibles, voire souhaités.

Et nous arrivons au comble : faire croire que le mal que l’on vous fait est pour votre bien.

C’est magique, stratégique, d’abord provoquer l’ignorance, puis installer en lieu et place la croyance, la force se chargeant de convaincre les récalcitrants, pour finir en prétendant faire le bien, qui soudain dans les esprits va devenir proportionnel à la douleur, au chagrin de la perte de liberté. Plus t’as mal, plus c’est pour ton bien….

Cette merde de bureaucratie envahit toutes les sociétés, sans exception, avec toujours, toujours, les mêmes symptômes et les mêmes résultats.

Aucune expérience n’est utile, ne protège de cette calamité.

L’homme est incapable de capitaliser son expérience sociétale, tant il est avant tout individu, mais individu prédateur de l’autre….

La bureaucratie est son outil, son moyen de prédation. Tout le monde le comprend, mais c’est pour le bien de tous… alors…

Alors, bas les masques. Refusons cette bureaucratie, plus d’imprimé, plus d’autorisation, plus d’interdiction, juste de la politesse et du respect pour l’autre, pas de formulaire à remplir pour une chose aussi simple.

La grève des imprimés me parait la seule juste et efficace. Que peut faire une bureaucratie sans imprimé ?…

Bien à vous. H. Dumas

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La fin de la crise sur les retraites

En préalable de ce billet une petite anecdote. La semaine dernière je croisais une relation amicale que je n’avais pas vu depuis une dizaine d’années, socialiste.

En plaisantant je lui dis :

– Alors, toujours socialiste ?

Il fait la moue, puis me répond :

– En tout cas, toujours de gauche.

Je ne vais pas plus loin dans la conversation parce que je l’aime bien, mais je me dis : que veut-il dire ?

Est-il pour un Etat acteur économique unique ou, tout simplement, pense-t-il que la gauche aurait, comme le disait Giscard, le monopole du cœur ?

Je crois hélas que la vérité tient tout simplement dans la deuxième hypothèse, c’est navrant, si primaire.

Au fond de lui il a dû adopter l’égalitarisme comme solution de cœur…

C’est la facilité, cela évite la lourde contrainte personnelle de la compassion, de la responsabilité et de la charité, notamment envers ses proches et sa famille.

En ce qui concerne la crise des retraites mêmes erreurs, du vent.

Quand je vois des personnes descendre dans la rue pour contester ce que, alors inactifs, ils imaginent percevoir dans quarante ans, je me demande si je rêve. En revanche je suis sûr qu’eux rêvent.

Que ce soit par la répartition ou par la capitalisation, nul ne peut sans mentir affirmer qu’il sera capable de verser dans quarante ans une retraite égale au salaire moyen de chacun sur la période.

Tout au plus l’Etat, par l’impôt, peut-il organiser un minimum vital pour les nécessiteux au jour de la retraite, et encore ce n’est pas certain. L’URSS n’en n’a pas été capable lors de sa retentissante faillite.

Chacun est responsable de sa vieillesse, encore faut-il que sa capacité d’économie ne lui soit pas volée par l’Etat égalitariste. Là est le problème.

Là est la crise

La révolte concernant les retraites n’est qu’une inconsciente façade. Comment expliquer autrement que des hyper-privilégiés, fonctionnaires aux salaires, avantages et retraites démesurés payés par les autres, soient dans la rue au coude à coude avec les laissés pour compte alors que, sans aucun doute, les premiers portent en grande partie la responsabilité de la dérive des seconds ? L’égalitarisme nuit principalement aux plus faibles.

La jonction de ces deux extrêmes est le symptôme d’un grave dysfonctionnement qui préfigure historiquement l’avènement de la vraie violence sociétale, ingérable.

Quand privilégiés et miséreux s’associent, le chaos n’est pas loin, les princes ont du souci à se faire.

Il est utopique d’imaginer que la “crise des retraites” puisse être régulée, puisque ce ne sont pas uniquement les retraites qui jettent les gens les plus déterminés dans la rue, mais différents agents de mécontentement tels que les abus de réseaux, les connivences, la corruption, l’arbitraire, tous issus des tares de l’égalitarisme.

Nous n’en sommes qu’au début, inutile donc d’en imaginer la fin.

Plus rien ne marche, les hôpitaux sont en jachères ; la justice en pleine crise masturbatoire rend journellement l’iniquité ; l’enseignement forme nos enfants au mensonge, aux mirages ; l’économie vit en vase clos entre initiés et tente par le monopole de contrer la concurrence qu’elle ne peut pas assumer, alors que ce devrait être sa mission ; la police tabasse ; l’armée prie pour ne pas avoir à détaler à l’occasion d’un conflit.

Pendant ce temps une poignée de privilégiés, élus ou nommés sans rapport avec leurs compétences, font la pluie et le beau temps, corrompant leurs gitons, traquant les têtes qui dépassent, à l’abri derrière la croyance admise de l’égalitarisme.

Comment cela va-t-il finir ?

Comme tous les mensonges, mal en général.

En effet, aujourd’hui, en est-il un seul pour dire la vérité ?

Pour dire que si les hommes sont égaux en droit ils sont inégaux en compétence, que cette inégalité est leur richesse, libre elle s’équilibre par l’échange, la compassion et l’honnêteté.

Que la base de tout c’est la liberté, qu’il n’est rien, aucune croyance ou philosophie, au-dessus.

Que derrière chaque prédicateur, il y a un prédateur.

Formatée pour subir, la population ne l’est pas pour réfléchir, quand la contrainte devient lourde elle tue ceux qui lui ont fait prendre les vessies pour des lanternes et l’ont amenée au point de souffrance qui provoque la rupture.

Oui, nos Princes ont du souci à se faire.

Bien à vous. H. Dumas

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Le loup, ce prédateur.

Le livre de Jiang Rong “Le Totem du loup” m’avait en son temps énormément marqué. Je n’étais pas isolé, Jean-Jacques Annau en a fait un magnifique film, rendant presque — mais pas tout à fait — accessible le mythe de ce prédateur qui hante notre inconscient.

Dans “Le totem du loup” l’animal est fantasmé, en même temps que ses coutumes et moyens sont merveilleusement racontés. En réalité ce livre est une incantation à la liberté.

Car, et c’est là le problème, tout aujourd’hui concourt à nous faire croire qu’il n’est pas de liberté sans prédateur, dont celle-ci favoriserait l’activité. Est-ce vrai ?

C’est une question fondamentale que se posent les libéraux, enfin ceux qui cherchent à savoir pourquoi ils sont libéraux.

Pour imager la réflexion restons au stade bestiaire : le loup et le mouton.

Le loup est libre, le mouton ne l’est pas. Le mouton pourrait-il être libre ? Evidemment oui.

C’est alors un mouflon. Il n’a aucune ressemblance avec le mouton domestique, mais il reste la proie du loup, simplement plus difficile pour lui à attraper.

L’idée que la liberté pourrait être rendue à un troupeau de moutons par un berger idéaliste est stupide, devenus inadaptés à l’état sauvage ils seraient rapidement décimés. La domestication a donc considérablement modifié le mouflon, au point de le rendre inapte à la vie sauvage.

Quels sont les gains, pour lui et pour la nature ?

Pour lui, aucun gain. Mouflon Il était naturellement dévoré par le loup quelques-uns en réchappaient, mouton domestiqué il est maintenant dévoré par le berger sans exception.

Pour la nature la modification est essentielle, modifications du mouton lui-même et de son environnement. Mais uniquement au bénéfice de son prédateur le berger, donc modifications à somme nulle pour le mouton.

La nature modifiée est-elle plus séduisante ? Certainement oui pour le berger. Mais il faut que celui-ci accepte l’idée qu’il fait lui-même partie de cette nature, qu’il est un prédateur, qu’il assume ce rôle.

La conclusion est qu’il est possible d’affirmer que la liberté n’est pas le support de la prédation, qui au contraire se trouve facilitée par la domestication qui n’est jamais qu’une prédation rationalisée à grande échelle. Liberté et prédation ne sont pas liées.

La nature régulée, modifiée par le berger, reste égale à elle-même, la modification n’est que ponctuelle et apparente, le fond ne change pas : la prédation reste présente, constante.

La prédation est donc une composante de la nature indépendante de la liberté.

Pourquoi le cacher ? C’est la question fondamentale.

Les moutons savent-ils que le berger va les dévorer, comme ils le savent instinctivement pour le loup ?

Sans doute. Peut-être comme nous savons tous que nous allons mourir et sommes capables de n’y jamais penser.

Bien que naturel, le rôle du berger est trouble lorsqu’il prétend défendre le mouton indépendamment de son appétit pour lui.

C’est ici que se trouve le nœud du problème : le rapport entre une société, ses prédateurs et ses soi-disant protecteurs.

Ramenée à la société des hommes ce questionnement ne manque pas de saveur.

Immédiatement il amène à se demander quel est le prédateur qui se cache derrière les bergers (ères) de tout poil qui s’autoproclament à longueur de journées.

A ce jeu les réponses ne sont pas évidentes, mais elles existent à chaque fois. Cherchez bien, vous les trouverez. Mais à quoi bon ?

La prédation est une composante indissociable de l’état de nature.

Ma conclusion est que : pour chaque prédateur dénoncé il est un berger futur prédateur habilement dissimulé en dénonciateur, qui cherche à neutraliser les défenses naturelles du vivant pour mieux l’abuser.

Raison de plus pour être un libéral, capable d’affronter ou de vivre la prédation à visage découvert, tout en n’en ayant ni le goût ni la phobie.

Bien à vous. H. Dumas

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Macron la joie

J’aime bien ce jeune-homme, son apparence à la fois de sérieux et de naïveté, sa réalité de panique totale.

S’il était un objet, il serait une roue motrice d’auto-tamponneuse. Enfant j’étais émerveillé par les roues motrices des autos-tamponneuses. Situées directement sous le moteur électrique, elles peuvent tourner indéfiniment à 360 degrés. Ainsi elles vont instantanément en avant ou en arrière, ou encore sur les côtés.

C’est exactement les caractéristiques du jeune Macron, c’est pourquoi l’observer fait ma joie.

L’exemple le plus caractéristique est sa posture avec les maires de France.

On nous rabâche les oreilles avec le sacrifice de ces individus, moi qui les ai côtoyés toute ma vie j’ai le regret de vous dire qu’ils sont, à une écrasante majorité, directement ou à travers leur administration, consciemment ou inconsciemment, les responsables de la débauche de corruption qui touche et tue notre pays.

Lorsque Mitterrand mit en œuvre la décentralisation son but était de casser l’Etat. Cet État dont la rigidité, mais aussi l’intégrité de la préfectorale qui le représentait en région, laissait peu de place à la démagogie qui était le fond de commerce de Mitterrand.

Le drame fût qu’en donnant le pouvoir aux maires, réduisant les préfets à un rôle de potiche, il leur donna aussi les cordons de la bourse.

Les préfets potiches, initialement vexés, furent ravis de constater la débauche dépensière des élus, n’hésitant pas même à la favoriser, en pensant qu’au jour de la faillite finale ils reprendraient la main.

Les maires, enivrés par le pouvoir et son cortège de privilèges, par la saveur de la notoriété, comprirent — juste après leurs électeurs — que la “banque des faveurs” chère à Paulo Coelho est le meilleur moyen d’acheter les voix de la réélection.

Quarante ans plus tard les électeurs sont gavés de cadeaux dispendieux, en majeure partie inutiles, ils se sont habitués à cette corruption devenue endémique.

Évidemment Macron sait tout cela.

Aussitôt élu il a joué la partie avec les préfets en reconquête de pouvoir, il a commencé à resserrer les cordons des bourses locales avec l’idée d’en reprendre l’usage en complicité avec les préfets énarques comme lui.

Il a sous-estimé le fait que la corruption locale liée à la décentralisation est devenue fonctionnelle, la base même du système.

Puis, tout occupé par ses casseroles en train de brûler, courant de tous côtés, il a fini par perdre totalement la majorité qu’il n’a jamais eue.

V’là t’y pas qu’hier soir à l’occasion de ses vœux, avec l’air sérieux d’un premier communiant juste après confesse, il embrasse les maires crapuleux sur la bouche.

Un sacré virage, une marche arrière de tank italien, l’abandon de tout espoir d’assainissement.

Tout ça pour conserver la pyramide de Ponzi, le mythe des retraites faciles.

Nous sommes bien dans le manège des autos-tamponneuses, attention ça va cogner et décoiffer, que les meilleurs gagnent. C’est la loi du plus vicieux qui s’impose.

Sacré Macron, un bon p’tit gars du Nord.

Bien à vous et bonne année 2020.

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Revenons sur terre

L’homme occidental blanc se fait beaucoup de souci pour la faune qu’il appelle “sauvage”, dont il imagine la potentielle disparition.

Il n’a pas conscience de son propre statut d’animal et il n’envisage pas sa propre disparition — indépendamment des contraintes environnementales — du simple fait d’une toute bête inadaptation de sa part à la vie basique.

La vie basique animale est assez simple, il s’agit d’atteindre le statut d’adulte reproducteur — pour les animaux grégaires en gérant l’intégration au groupe — puis de reproduire, de participer à l’équilibre, à l’essor, du groupe et enfin de mourir.

Cette simplicité de la vie, chez l’homme primaire déjà “tribalisé”, se concrétise par une enfance protégée par les adultes jusque vers 12 ans, une adolescence initiatrice de 12 à 16 ans, puis une vie d’adulte de l’ordre de 25 à 30 ans et une mort donc vers 40 ans.

Il se trouve que l’homme — d’une façon que je n’ai pas la compétence d’expliquer — a créé le moyen de capitaliser, c’est-à-dire d’accumuler et de transmettre.

Cette faculté, qu’il est le seul à posséder dans le monde animal, lui a permis de modifier son environnement dans des proportions spectaculaires, inimaginables.

Par la capitalisation, la connaissance a bousculé l’ordre de la nature, ceci exclusivement dans le cadre de l’usage qu’en fait l’homme, c’est-à-dire de façon infinitésimale par rapport à l’univers.

Le problème tient au fait que l’homme a transformé son environnement mais pas sa personne qui, elle, n’est pas capitalisable. Les expériences émotives et physiologiques de l’homme ne se capitalisent pas, n’aboutissent qu’à de lentes transformations de lui-même, scotchées à l’évolution générale.

L’animal humain transforme son environnement à vitesse accélérée pendant que lui-même stagne à la vitesse de l’évolution naturelle.

C’est ainsi que Empédocle, 500 ans Av. J. C., affirmait que l’amour unit pendant que la haine désunit, ce qui est toujours d’actualité pour les humains.

Mais dans le même temps il affirmait aussi que toute chose est composée du feu, de l’air, de la terre et de l’eau, ce qui aujourd’hui nous parait ridicule en comparaison de la connaissance de notre environnement permise par la capitalisation scientifique.

Notre homme occidental blanc n’a pas conscience du fossé qui existe entre ce qu’il est et ce qu’il comprend. Il croit ainsi que ce qu’il comprend est. Rien n’est moins faux.

Par exemple, il vit artificiellement jusqu’à 84 ans en moyenne, alors qu’il n’est pas fait pour cette perspective. C’est ainsi que son adolescence s’étire jusqu’à des âges si avancés qu’il rêve de vivre encore cette période d’irresponsabilité à la fin de sa vie active lors de sa retraite, si ce n’est tout au long de sa vie. Ce souhait d’irresponsabilité le déconnecte de la vie animale où chacun est responsable, l’expose à une extinction massive.

Dans le cadre de la reproduction il évacue la nécessaire sélection. La danse nuptiale animale est organisée autour du refus du féminin qui ne se plie que face à l’insistance du mâle dominant. Dans la civilisation de l’homme blanc occidental une telle danse nuptiale est “pénalisable”. La sélection ainsi supprimée, bannie, l’expose à une extinction massive.

Il est abusé par la transformation provoquée de son environnement immédiat, au point d’imaginer qu’elle concernerait l’ensemble du monde vivant. Ignorant la réalité de ses faiblesses animales, il conclut faussement qu’il aurait un devoir de revenir à la nature initiale, qu’il serait capable de vivre dans la nature réelle. Il se trompe lourdement et s’expose à une extinction massive.

L’homme occidental blanc est si décalé du monde réel qu’il inverse, pratiquement sans exception, toutes les normes naturelles. Il place l’inactivité au-dessus de l’activité, l’irresponsabilité au-dessus de la responsabilité, la précaution au-dessus du risque, la sexualité au-dessus de la reproduction, le virtuel au-dessus du réel, l’égalité au-dessus de la compétition, etc…

Il s’expose à une extinction massive car contrairement à ce qu’il croit le statut de son environnement est conjoncturel, minoritaire, fragile, il ne résistera pas au temps de l’univers.

Son intelligence, liée à son évolution naturelle lente, commence à ne plus être en mesure d’assimiler les contraintes et les écarts de la fulgurance de cet environnement.

Il peut vaincre le chaud, le froid, sa vitesse de déplacement, la pesanteur, certaines des autres vies animales qui lui sont nuisibles, mais pas sa propre bêtise, ses limites intellectuelles, liées à son évolution naturelle.

L’homme occidental blanc est en pleine crise de vanité, qu’il feint d’ignorer en se plaçant dans une condescendance mortelle par rapport à ceux avec qui il est en compétition sur ce petit morceau de caillou qu’il appelle terre.

L’homme occidental blanc est en voie d’extinction, il se croit chevaleresque, il n’est que “Don Quichottesque”.

Bonne année. Bien à vous. H. Dumas

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Une administration qui porte le nom d’une vertu

Cette semaine j’étais à la Cour d’Appel de Montpellier, contre l’URSSAF.

Débiteur contre mon gré, j’exposais la situation clairement.

Inscrit au registre des employeurs depuis 1965, je n’ai jamais manqué le paiement des charges pendant cinquante ans. Charges que j’ai vues avec le temps devenir égales au salaire, alors qu’elles n’en représentaient même pas la moitié par le passé.

Ma situation s’est dégradée lorsque le fisc a bloqué toute ma trésorerie, à la suite de redressements scandaleux.

Donc, j’explique à La Cour qu’il n’y a que deux solutions :

          – Soit l’URSSAF est l’Etat, alors la totalité de ma créance doit être traitée dans le même temps puisque l’Etat ne peut pas d’un côté bloquer indûment ma trésorerie et de l’autre me réclamer des factures alors qu’il m’a mis en position de ne pas pouvoir les payer. L’ensemble doit faire l’objet d’un règlement global.

          – Soit l’URSSAF est une société privée, alors La Cour doit faire droit à ma demande d’une expertise visant à établir le vrai prix des prestations fournies par cette société, qu’à la louche je pense valoir le tiers de ce qu’elle les facture.

A cela l’avocat adverse — lecteur assidu de ce blog qu’il évoque sans cesse — rétorque que l’URSSAF est une société de droit privé chargée d’une mission de service public. Cela est absurde. Depuis quand une assurance serait une activité concernant l’Etat ? A quel moment la constitution prévoirait-elle cette ineptie ? Quand aurait eu lieu l’appel d’offre obligatoire attribuant cette mission de service public à l’URSSAF ?

Le dossier est stupide, nous sommes face à un abus de droit caractérisé.

Le magistrat qui préside la chambre de La Cour d’Appel devant laquelle je me présente a évidemment parfaitement compris la sottise de cette situation.

Aussi, lorsque je lui dis que j’ai été élevé dans le respect de la justice, que l’on m’a incité à penser que la France est un Etat de droit, que cela implique d’avoir confiance dans sa justice, il me dit, parlant de La Cour dont il préside la chambre où nous nous trouvons : “NOUS SOMMES UNE ADMINISTRATION QUI PORTE LE NOM D’UNE VERTU”

L’humour noir, l’ironie de cette saillie, doivent être appréciés à leur juste valeur.

Cet homme est intelligent, c’est évident. Peut-on être intelligent et prétendre juger les hommes ? Non, répond ce magistrat, puisqu’il fait comprendre par sa boutade qu’il ne juge pas, qu’il administre.

Evidemment tout s’éclaire. Mais quand même. S’il administre, qu’elle mascarade tout ce décorum, cette exigence de respect, alors que l’administration “Justice” ne vaut donc pas plus que les CRS qui tentent d’administrer la rue, ou le cadastre qui administre la propriété, ou Bercy qui administre le train de vie des hommes de l’Etat.

Notre droit de refuser cette administration serait alors total. Oui mais… les condamnations, la prison ?

Vu sous cet angle elles s’apparentent au goulag. Nous approchons de l’organisation de la terreur au profit des hommes de l’Etat. En fait nous y sommes.

Sur le coup je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, je n’étais donc plus dans un Palais de Justice, mais dans une maison de la loi, du pouvoir, entre les mains des hommes de l’Etat. L’otage de quelques-uns, de ces hommes de l’Etat qui prétendent représenter cette abstraction.

Donc, les magistrats intelligents savent qu’ils ne représentent rien, seulement les fusils pointés vers nous par les hommes de l’Etat, l’ensemble enrobé de codes et arguties qui leur permettent de nous condamner sans exigence de réalité.

C’est donc bien d’une atteinte frontale à nos libertés fondamentales dont nous sommes l’objet de la part d’une minorité qui se fait passer pour les représentants d’un Etat auquel nous devrions allégeance par le seul fait de notre naissance.

L’univers n’a pas en magasin “La justice”. Ce que nous appelons “la nature” encore moins. La Justice, cette invention des hommes, n’est donc qu’une mascarade philosophique, une absurdité, c’est la conclusion qui m’a été révélée par ce magistrat.

Ici, je le remercie sincèrement. Je n’espérais pas un jour pouvoir partager, à ce niveau et publiquement, ce que je pense intimement depuis si longtemps : le juste est un choix personnel, dont on ne rend compte que devant sa conscience d’homme.

Indirectement il m’a averti qu’il va me condamner. Mais sait-il à quel point il m’a apaisé quand il a ainsi tout relativisé ?

Il est plus doux, voire carrément glorieux, d’être hors la loi que fauteur d’injustice. Mes condamnations fiscales et d’URSSAF, qui se succèdent comme les avions à Orly, ne sont donc pas comme le prétend la population majoritaire qui me juge des manquements à une “justice” sociale, mais de simples manquements administratifs.

Ouf, je peux être un juste et dénoncer la terreur fiscale, me révolter contre l’administration qui me pille.

Espérer être un jour absout est donc possible. Il suffit pour cela que l’administration du pays retrouve le chemin de l’efficacité, du respect des apporteurs de richesse, qu’elle cesse de voler Paul soi-disant riche, pour flatter Jacques soi-disant nécessiteux.

Gageons que si elle ne le fait pas d’elle-même, les lois de la vie l’y obligeront. Merci encore à ce magistrat qui m’a ouvert l’avenir en avouant son présent.

Joyeux Noël.

Bien à vous. H. Dumas

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L’ego démesuré de Greta Thunberg est-il justifiable ?

Son discours est simple : l’homme doit être contraint car son développement libre est néfaste à la planète.

Contraindre l’humanité, entraver les libertés individuelles, n’est pas une nouveauté.

Les sinistres générés par cette posture sont légions.

Depuis toujours l’homme est en lutte à la fois contre une nature qui lui est hostile et contre ses propres divisions antagonistes qui chacune ambitionne de le soumettre.

Dès qu’il s’affaiblît la nature reprend l’espace qu’il laisse vide, la mort de chaque homme est suivie d’une invasion parasite qui le dévore. La disparition de tous les hommes laisserait la nature indifférente, il est probable qu’une autre forme de vie dominante prendrait leur place.

La présence des hommes sur cette terre n’est pas due au hasard mais à leur courage, à leur lutte de chaque instant pour exister.

Il faut cesser de lutter nous dit Greta Thunberg, car notre lutte fait plus de dégâts qu’elle n’apporte d’avantages. Pour preuve une dégradation de la planète qui serait imputable aux transformations générées par notre combat pour vivre librement.

En réalité, le danger ne viendrait pas directement de nous mais de notre liberté, tel est le message tarte à la crème de Greta Thunberg.

Ce qui est extraordinaire dans cette affaire, et comblerait Etienne de La Boétie, est que c’est la population elle-même qui réclame, à travers Greta Thunberg, sa propre soumission. Nulle force armée, nul souverain ne lui impose, elle la souhaite pour le seul plaisir de la voir écraser la liberté des autres.

Pourtant chacun sait que vivre soumis, aliéner sa liberté, est particulièrement douloureux, désavantageux, sauf pour ceux qui, comme Greta, organisent cette servitude, en sont les seigneurs.

Greta sait-elle cela, en est-elle consciente ? Probablement pas, son égo lui dissimule la vérité et lui fait croire à sa fable. A cette idée imbécile que la liberté des hommes serait le vecteur potentiel de leur disparition.

Alors que, s’il est de nombreux exemples d’échecs pour l’homme du fait de sa soumission, il n’en est aucun impliquant sa liberté, même lorsque cette dernière a généré des excès momentanés.

Il serait bon que l’ego de Greta Thunberg soit jugulé. Il le sera forcément un jour, mais alors il est possible qu’il soit trop tard pour elle et pour nous, que les dés de la soumission soient jetés, pour longtemps.

Contrairement à ce qu’elle croit, la masse des hommes contraints est beaucoup plus dangereuse pour son environnement que celle des hommes libres, l’une n’a pas de limite, l’autre se régule naturellement.

Enfin, il faut que Greta se méfie, entre accuser les hommes puis les condamner et les exécuter, il suffit d’un juge, et ce n’est pas ce qui manque… lourde responsabilité pour une gamine de seize ans …

Bien à vous

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Les masques tombent (vidéo)

Bonjour,

Bien à vous. H. Dumas et E. Bolling

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Ne me parlez plus jamais de solidarité

Aujourd’hui, les privilégiés, les bureaucrates et les fonctionnaires, ceux qui nous beurrent le nez à longueur de journée avec l’égalité et la solidarité, sont dans la rue et bloquent notre société.

Ils défendent quoi ?

Le droit de toucher une retraite exorbitante par rapport à leur prise de risque, à leur engagement sociétal, pour laquelle ils n’ont pas cotisé, qu’ils laissent à la charge de leurs enfants, ou plutôt des nôtres les leurs sachant en règle générale poursuivre dans la voie du statut privilégié parental.

Très clairement, après quarante ans de cotisation, je perçois 500 € de retraite par mois. Et, cerise sur le gâteau, comme je suis obligé de travailler pour survivre cela génère une cotisation, sans ouverture de droit complémentaire, en gros du montant de ce qui m’est versé. Je ne touche donc rien. Je suis harcelé et persécuté pour cela.

Je ne m’en plaindrais pas si le fisc et la magistrature, au motif de la solidarité et de l’égalité, ne me dépossédaient pas de toutes mes économies en me traitant en plus et mensongèrement de fraudeur fiscal, en me mettant au ban de la société.

Je les plains quand même

Ne perçoivent-ils pas le ridicule de leur situation ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils vivre avec pour principal objectif leur retraite ?

Quand ils prétendent que celle-ci est une base fondamentale de leur engagement professionnel, je me demande ce qu’ils veulent dire. Est-ce possible que la retraite soit un objectif de vie ?

Ils ont probablement, comme les écologistes, raté une étape : la prise de conscience de leur statut d’homme.

Introduisons pour eux un peu de relativité.

Ils sont sur la terre, qui n’est qu’un satellite du soleil. Lequel avec ses satellites constitue le système solaire. Inclus lui-même, comme des milliards de ses semblables, dans la voie lactée.

Le système solaire est en orbite autour du centre inconnu de notre galaxie la voie lactée. Lancé à 792.000 km/h, il lui faut 250 millions d’années pour boucler une révolution orbitale. Mais le calcul de cette révolution n’est pas précis, à 25 millions d’années près.

La voie lactée elle-même, noyée au milieu d’une centaine de milliards de ses semblables, est en orbite. On ne sait pas comment ni autour de quoi mais c’est ainsi, parait-il.

Alors la retraite dans tout ça ?

Ils s’en foutent évidemment nos privilégiés qu’elle leur soit payée par les autres, que ceux-ci crèvent la gueule ouverte, soient ponctionnés de tout ce qu’ils possèdent, soient pillés pour leur payer cette retraite.

Mais attention, ils ont peur d’avoir trop chaud, trop sec, trop de vent, trop de pluie, alors non seulement ils pillent les autres, mais ils les empêchent de bouger, ils leur proposent la décroissance pour que cette retraite soit longue, paisible, sans bruit ni odeur.

Alors que, on sait que le soleil va grossir, tout cramer, pour ensuite disparaître, dans un temps que nous ne connaissons pas. En effet le temps de nos vies, le nôtre, celui que l’on sait calculer, n’est pas à l’échelle du problème.

Ramenons le débat à son vrai niveau.

Celui d’une petite escroquerie profitant à ceux qui sont du côté des fusils, de la loi, qu’ils fabriquent à leur avantage, pour voler les autres, ceux dont l’engagement et la passion leur font poser les fusils pour participer à l’aventure humaine, si fragile mais si passionnante.

D’un côté la vie, de l’autre les calculateurs de retraite, d’antichambre de la mort. Qui donnent des leçons de solidarité. Quelle honte, ou plutôt quelle misère.

Jetons tout cela par-dessus bord, que vivent ceux qui s’engagent, qui alimentent le progrès, le capital culturel, scientifique ou économique, et merde aux grévistes… aux pillards… aux escrocs déguisés en égalitaristes. Le soleil, la galaxie ou l’univers se chargeront de les pulvériser.

Bien à vous. H. Dumas

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Des rustines sur un pneu crevé

La France me parait comme une chambre à air dont toute la surface serait recouverte de rustines. Qu’un maniaque de la colle et de la rustine s’efforcerait vainement de rendre étanche. Le tout dans un environnement glauque, fait de personnages difformes et inquiétants, voire dérangés.

En réalité c’est bien de cela qu’il s’agit. Prenons des exemples simples.

Le diesel. J’ai bien connu l’époque des moteurs à essence pétant le feu et des diesels poussifs juste bons pour les outils de chantier. Jusqu’au jour où les technocrates ont décidé de favoriser le diesel, où les industriels, poussés par leur clientèle vénale, ont su faire des diesels plus performants que les moteurs à essence. Tout cela pour arriver à la condamnation à mort de ces diesels, et donc de leurs fabricants et de leurs utilisateurs, par les technocrates initiaux.

Le chauffage. J’ai aussi connu le chauffage central, individuel ou collectif, au charbon, au full ou au gaz, qui chauffait régulièrement tout édifice. Puis EDF a imposé crapuleusement le tout électrique en achetant la conscience des promoteurs. Pareillement pour l’alimentation des voitures électriques. Tant et si bien qu’EDF est incapable de produire, stocker et fournir à bas prix l’électricité nécessaire à tous ces usages. Nombreux sont aujourd’hui les locaux privés ou publics partiellement chauffés, au détriment du confort des usagers. Et ce n’est rien par rapport à ce que sera demain, notamment pour les véhicules électriques.

L’enseignement. J’ai connu l’époque ou sans diplôme la vie restait possible, l’intégration dans la société presque valorisée. Ce n’est plus le cas, celui qui ne peut pas présenter de diplôme, pourtant fortement dévalorisé, est condamné à être discriminé, stigmatisé.

Les retraites. Crée après la guerre le système par répartition a fait la preuve de sa folie. Mais dans l’absolu, entre nous, au delà de la répartition, quelle prétention de faire croire que l’on pourrait placer l’argent d’une personne pour lui servir une retraite quarante ans plus tard. Quel génie de l’économie peut relever un tel challenge ? Chacun est responsable de sa retraite, au mieux le groupe peut assister les minorités susceptibles d’échouer sur ce point, rien de plus.

En réalité

La liste des crevaisons et des rustines de la France est illimitée. Un livre pour les répertorier n’y suffirait pas.

Le plus terrible étant que ce sont ceux qui ont tout raté que l’on charge de reconstruire, alors qu’à l’évidence c’est leur méthode qui est foireuse, que la reconduire, même différemment en apparence, ne peut que donner le même résultat : l’échec.

C’est pourtant simple.

La vie, telle que nous la connaissons, n’est qu’une toute petite fraction de l’univers, elle ne doit sa modeste présence qu’à une adaptation de tous les jours.

L’adaptation est le passeport de l’avenir depuis les millénaires de l’apparition de la vie sur terre. Rien ne dit que l’adaptation sera toujours suffisante pour être capable de maintenir cette vie si fragile. Mais sans elle il est certain que la vie disparaitra rapidement, plus rapidement que ce qu’elle n’est apparue.

Tout ce qui entrave l’adaptation est mortifère.

Il est aisé de comprendre que l’on court moins vite avec un boulet attaché au pieds que sans lui. Or, nos technocrates, nos bureaucrates ne cessent d’entraver notre liberté, donc notre capacité d’adaptation.

Ils utilisent pour cela le principe de précaution, l’égalitarisme, l’idée d’Etat cet hologramme si facile à agiter, et bien d’autres ruses pour plomber notre faculté d’adaptation.

Car l’adaptation, toujours imprévisible, demande la plus grande liberté pour être.

Mais ils vont plus loin

L’adaptation demande la liberté, mais aussi l’accumulation des expériences passées, le capital qui consiste à accumuler puis à transmettre.

Le capital qu’il soit technique, culturel ou économique est toujours capté par les fous du pouvoir qui ne sont jamais du parti de l’adaptation.

Pour eux, au contraire l’adaptation est synonyme d’affaiblissement de leur pouvoir. Ils ne souhaitent pas des sujets adaptables, mais des sujets dociles ce qui n’a rien à voir.

Conclusion

Le fisc n’est qu’un outil destiné à diminuer au maximum la capacité d’adaptation de ceux qui capitalisent, tout particulièrement économiquement.

Bercy est l’outil de l’entrave à la capacité d’adaptation des hommes, l’outil du maintient de l’immobilisme terreau du pouvoir.

Comment expliquer tout cela à une population qui croit au père Noël et à sa hotte de retraites, d’égalité, de sécurité, de droits, d’Etat, qui pourraient être donnés en cadeau et non conquis par un engagement libre et personnel. Quelle escroquerie.

C’est du grand art, Arsène lupin est un nain par rapport aux bureaucrates et à leur élite les technocrates de Bercy.

Vous vous demandez : peut-on changer les choses ?

Evidemment, ce sera cela ou la disparition de l’humanité. La réaction des hommes face à la bureaucratie mortelle sera mondiale. L’adaptation gagnera, la bureaucratie, son principal ennemi, sera balayée.

Bien à vous. H. Dumas

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Jean-François FOUNTAINE : histoire d’une crapulerie ordinaire.

Jean-François Fountaine est le maire de la ville de La Rochelle, en Charente-Maritime, dont il fut, précédemment et de longue date, à la fois un élu municipal et un élu régional.

La Rochelle est une historique cité maritime dont une grande partie a été gagnée sur des marais, notamment le vieux port et son quartier le plus récent Les Minimes.

La ville, répondant aux critères actuels d’agrément de vie, est en expansion, l’immobilier s’y porte bien. Son espace général est peu urbanisé. Un vaste environnement agricole l’entoure sur 180 degrés, le reste étant l’Océan. La place ne lui manque pas. Le terrain agricole n’y est pas à haute valeur stratégique.

Une rocade, continuation de la route de Bordeaux vers le pont de l’île de Ré, délimite une zone urbaine dense entre elle et l’Océan.

Dans cette zone urbaine dense subsiste un seul grand espace, de cent hectares, au lieu-dit les Cottes-Mailles. Tout naturellement la croissance de la ville tend à occuper ce dernier espace libre en zone urbaine dense.

Nous arrivons à l’incroyable crapulerie.

Quelques dizaines de propriétaires se partagent ce site, qu’ils souhaitent vendre. Ce sont des vendeurs responsables, porteurs d’un très grand projet pour la cité, très raisonnables dans leurs exigences. Très sollicités par les opérateurs nationaux.

Le maire Jean François Fountaine, par ailleurs industriel mondialement connu, fabriquant de bateaux de plaisance, vivant du capital dormant que sont ces bateaux de plaisance, est aujourd’hui le chef de file des prédateurs qui, pour des raisons philosophiquement obscures, souhaitent déposséder les propriétaires du site à vil prix, pour une poignée de cacahuètes.

Il est l’ordonnateur de la crapulerie qui fonctionne de la façon suivante.

Par un tour de magie, le plan d’urbanisme de la cité classe en zone agricole ce terrain situé en réalité et de toute évidence en zone urbaine dense.

En parallèle, le centre de ce terrain est massacré sur toute sa longueur, deux kilomètres, par un boulevard rectiligne, ridicule par son ampleur complètement déconnectée de sa réalité.

Pour réaliser ce boulevard, la collectivité a procédé par voie d’expropriation.

Contre toute raison, après qu’un juge s’étant déplacé sur le terrain ait évalué le prix du m² consacré au boulevard à 27,50€, somme modeste mais acceptée par les propriétaires, Jean François Fountaine vient d’obtenir la complicité de magistrats bordelais pervers qui, sans eux se déplacer, ont ramené contre toute réalité cette valeur d’expropriation à 9 €.

Ce vol scandaleux de 2,5 M€ mérite explication.

D’un côté la loi qui nous persuade que la France est un pays de droit où la propriété privée serait respectée. Où nul ne pourrait être exproprié sans être au préalable justement dédommagé.

De l’autre une bande de crapules qui se permet de classer artificiellement, contre toute évidence, en zones dévalorisantes, notamment agricoles, les terrains urbains qu’ils convoitent.

Puis, s’appuyant sur les outils de limitation bloquant la valeur de ces terrains agricoles, les exproprient pour un tout autre usage.

Une magistrature, déconnectée de nos valeurs constitutionnelles, se permet de dire que ces crapuleries sont la loi. Que celui qui dévalorise artificiellement, contre la réalité factuelle, soit l’acquéreur lui-même ne choque pas sa religion. Alors que c’est une honte sans exception possible, dit la constitution.

Ici, l’ampleur de la crapulerie est exceptionnelle

En effet, initialement le site était classé en zone à urbaniser.

Après que le dossier bancal de boulevard, datant de quarante ans, ait été prescrit, le Préfet a réalisé un faux en écriture publique pour renouveler une déclaration d’utilité publique devenue caduque. A ce jour ce faux avéré n’est pas sanctionné.

Par ailleurs, il ne reste rien de la zone agricole prise en excuse pour le vol puisque les terrains situés au Sud du boulevard créé sont maintenant classés en zone constructibles, ceux au Nord se voient attribuer un rôle incompréhensible et momentané de zone d’agrément.

Difficile pensez-vous de faire plus véreux, plus crapuleux ?

Eh bien vous vous trompez, c’est possible.

Avant la Cour d’Appel de Bordeaux, celle de Poitiers avait déjà infirmé le jugement initial et raisonnable du premier juge de La Rochelle. Mais, la Cour de Cassation a cassé son arrêt.

Alors, M. Jean François Fountaine a payé les propriétaires, dont une grande partie sont des gens modestes, au prix initial de 27,5 € le m².

Puis, sans doute en osmose avec les magistrats, il a engagé le renvoi sur cassation devant La Cour d’Appel de Bordeaux, ce que n’avaient pas fait les propriétaires malgré l’estimation très modeste à 27,5 € de leur foncier exproprié.

Reprenant les arguties de la Cour d’Appel de Poitiers pourtant cassées, la Cour d’Appel de Bordeaux massacre dans ses arrêts les propriétaires qui vont devoir rendre à M. Jean François Fountaine l’argent qu’il leur a donné. Globalement 2,5 M€, dont ils n’ont pas le premier sou, les sommes versées ayant été utilisées en toute bonne foi.

C’est l’histoire des allemands qui amenaient leurs prisonniers dans un camion à la campagne, qui baissaient la ridelle du camion et leur disaient vous êtes libres, puis lorsque ceux-ci partaient en courant les descendaient à la mitrailleuse.

Que penser de tout cela

D’abord qu’il ne s’agit pas d’une exception mais d’une banalité, même si ici la crapulerie débusquée est exceptionnelle par son vice, son ampleur et ses complicités.

Que les maires, partout en France, considèrent que le foncier leur appartient, que donc la France est un pays dont le territoire est nationalisé.

Que la diversité et la santé de l’immobilier en pâtit, que la pénurie n’est pas loin tant elle suit toujours de près les nationalisations.

Que la constitution de notre pays est ramenée au rang de farce, qui n’a d’égale que la magistrature qui fabrique une jurisprudence allant largement au-delà de l’acceptable dans le vol et la crapulerie.

Que demander encore aux français de se lever le matin pour travailler est indécent, puisque le fruit de leur travail ne leur appartient pas.

Que l’administration, les élus et les fonctionnaires, unis dans l’arnaque, bénéficient d’une impunité qui nous fait vivre dans un monde communiste avec une constitution libérale qui prétend que la propriété privée est son fondement, ce qui nous asservit indignement et en toute illégalité constitutionnelle.

C’est révoltant, d’ailleurs la révolte arrive

Bien à vous. H. Dumas

 

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Bercy : l’empire du mal absolu

Depuis vingt ans que j’observe et me bats contre la terreur fiscale, ses harcèlements, ses tortures, ses pillages, je commence à avoir une idée précise de la situation, des raisons qui la sous-tendent, des intérêts en jeu et des personnages peu ragoutants qui animent tout le cirque, de leur moteur et de leur psychologie.

En revanche, je vois mal comment sortir de ce drame, dont la population n’a pas conscience tant il lui est dit que ces meurtres économiques sont faits en son nom et pour son bien et touchent des personnes qui ont été au préalable déshumanisées, qualifiées de délinquantes.

Le cercle vicieux

Il faut prendre en compte la notion de pouvoir.

Le même que celui qui dans les familles pousse les machos de service à humilier femmes et enfants, qui dans les bals ou fêtes votives pousse les petits coqs au coup de poing, sur la route amène celui qui est à l’aise à humilier celui qui ne l’est pas, en fait ce fond primaire, mélange d’orgueil et de prétention, largement répandu chez l’être humain.

Figurez-vous que cette tare n’épargne pas le microcosme des dirigeants nationaux qui alternativement s’écharpent ou s’accoquinent pour la possession du pouvoir absolu, somme des deux composantes de pouvoir que sont la fortune ou les fusils, l’économie ou la loi, les usines et le commerce ou les armées et la police, la ruse ou la force.

L’idéal pour nous serait que ces deux types de pouvoir se neutralisent en s’équilibrant, inversement pour eux l’idéal est de posséder les deux ou d’installer une connivence entre eux.

L’absolu pour tout le monde serait que personne ne cherche à posséder le pouvoir qui n’a, contrairement à ce qui est prétendu, aucune utilité. Acceptons l’idée que ce rêve, pourtant simple, soit totalement irréaliste, donc inaccessible.

La quête du pouvoir est le cercle vicieux.

Le mouton et les loups

Il est une chose que possède chacun de nous.

Certains l’appellent l’esprit, d’autres l’âme, l’intelligence, la pensée, la vie, ce sont ces constructions intellectuelles que librement notre cerveau fabrique à longueur de journée, qui vont du meilleur au pire et restent, à 99% voire plus, dans l’espace inaccessible de notre cortex.

Tant que ces constructions sont là, dans ce vide personnel qui n’appartient qu’à nous, elles n’impliquent rien, elles sont acceptables, même les pires. C’est ce que l’on appelle la liberté de penser, soi-disant sacrée.

Mais si l’une de ces constructions s’échappe, atteint l’inerte et lui donne vie, direction, usage, part d’action, alors cette construction, cette pensée, n’est plus libre, elle devient responsable.

Responsable devant chacun de nous et devant les autres. Responsable de la trajectoire à venir qu’elle initie.

Cette responsabilité, corollaire de la liberté de pensée évadée, bien peu se sentent capable de l’assumer.

A cet instant ils sont un mouton offert aux loups.

Responsabilité contre liberté

C’est ici que se noue l’intrigue mortelle.

La plupart du temps la terreur s’empare de celui dont la pensée s’évade vers le concret, il refuse la responsabilité induite. C’est alors que des aigrefins lui proposent de prendre en charge cette responsabilité.

Le principe est, soit de lui faire croire que son idée est un souhait collectif général que de ce fait il peut l’émettre sans en être responsable, soit au contraire que son idée est particulièrement originale et que le seul fait d’avoir le droit de la conceptualiser librement dans sa tête lui ouvre la possibilité de la répandre sans en être responsable.

Enfin, certains aigrefins, les pires, prétendent intervenir dans l’âme de chacun pour y déposer et surveiller une pensée qui serait si parfaite qu’elle pourrait être libérer matériellement sans engager la responsabilité de l’émetteur.

Quelque soit la stratégie imaginée et proposée, l’instigateur va demander à son protégé, en échange de l’effacement de sa responsabilité pour ses pensées libérées, une diminution, voire une suppression, de la liberté pour ses pensées et ses actes à venir, une soumission au protecteur.

Une masse d’irresponsables ayant abandonné au passage leur liberté de penser et d’agir est ainsi créée.

De fait, les aigrefins du pouvoir auront ainsi mis en place l’esclavagisme. Il n’est pas d’exception à cette configuration.

La liberté n’existe que dans l’imaginaire, dans le réel elle n’est que la fille putative de la responsabilité, bien peu ont le droit d’y prétendre.

Deux armées d’irresponsables, décérébrés, vont s’affronter, ceux qui sont soumis aux hommes du pouvoir économique, et ceux qui sont soumis aux hommes du pouvoir politique.

Et Bercy dans tout ça ?

Une fois la population asservie, la lutte peut commencer pour la conquête du pouvoir.

L’armée des décérébrés au service des hommes du pouvoir économique est relativement informelle, ceux-ci pratiquant naturellement la séduction consentie — avec cependant quelques réserves — ils recrutent par l’intérêt donc en prenant en compte les limites naturelles de ce type de recrutement.

Alors que, à l’armée des décérébrés au service des hommes du pouvoir politique il est demandé abnégation, fidélité absolue, servitude illimitée. Le recrutement est ici moins naturel, plus dur. Le recruteur doit payer cash.

Les deux armées sont face à face, la petite poignée d’hommes de pouvoir se doit de les entretenir.

C’est ici que Bercy est chargé de l’intendance, comprenant le recrutement et l’entretien, de l’armée d’esclaves des hommes du pouvoir politique.

Bercy poursuit donc deux buts, grossir les rangs de l’armée d’esclaves dont il a la charge et affaiblir les rangs des esclaves de l’autre armée, voire leurs chefs.

C’est donc bien une guerre dont est chargé Bercy. Une guerre civile de pouvoir.

Les chefs de Bercy ne sont pas les idéalistes qu’ils prétendent être, ils se foutent complètement du pays, des hommes qui le composent. Ils sont des guerriers au service du pouvoir politique. La terreur et la torture ne sont pour eux que les outils naturels à tout guerrier.

Ces chefs de Bercy disposent d’une armée de kapos zélés, dont seule une minorité est consciente de ses actes, la plus grande partie se contente de croire qu’elle ne fait qu’obéir, le plaisir qu’elle prend à détruire l’armée ennemie n’est pour elle que du bonus, inavouable.

Le problème pour Bercy est que ses victoires sont autant d’échecs à venir. Les hommes du pouvoir économique tiennent l’économie. Bercy n’a ni les hommes ni les compétences en ce domaine.

Donc Bercy fait semblant. Les vrais tenants du pouvoir économique sont peu inquiétés, ils sont si loin de la population que leur maintien ne prête pas à conséquence. Pour Bercy, il suffit qu’ils sachent que leur situation n’est pas pérenne, dépend du bon vouloir de Bercy. Ils l’ont d’ailleurs si bien compris que la plupart se sont mis à l’abri.

Ne restent donc que ceux qui sont exposés aux niveaux inférieurs. Ceux-là sont immolés pour l’exemple dans le cadre de la guerre civile des pouvoirs.

Tout cela serait très amusant s’il n’y avait pas régulièrement mort d’homme, s’il ne s’agissait que d’un jeu sur le net.

L’audace de Bercy dans le mensonge, la manipulation et le crime n’a pas de limite, comme dans toutes les guerres, qui ne sont toujours que des affrontements de pouvoirs, totalement incompris par ceux qui sont amenés à faire les guerres et à en supporter les conséquences.

Que dire de plus ?

La Reconquista

Elle passe par recouvrer la liberté, donc la responsabilité.

Objectivement cela ne me parait pas possible en l’état actuel de délabrement moral de ce pays. La somme des irresponsables augmente exponentiellement, ceux qui font mine d’être responsables sont poursuivis et massacrés par Bercy. La lutte est inégale.

C’est de la masse des irresponsables que meurent les sociétés, ainsi est morte l’URSS, mourra la Chine et bien d’autres.

Bercy tuera-t-il la notre ? C’est objectivement probable….

Donc la Reconquista, je n’y crois pas.

Bien à vous. H. Dumas

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Un – un = zéro

Nous sommes tous soumis à cette formule mathématique implacable : Dès lors que je donne, que je perds ou que l’on me prend ce que je possède, je n’ai plus rien (Pas vraiment compliqué).

En réalité, en dehors de la perte ou du don par son propriétaire, toute disparition de biens s’apparente, selon l’échelle, au vol ou au pillage.

La perte peut être volontaire ou involontaire, le don peut être lié à un échange, dans les deux cas l’intervention de l’autre, de celui qui reçoit, n’est pas imposée.

Quand le transfert de bien est imposé, non voulu par son propriétaire, il y a vol ou pillage.

Tout cela est bien joli me direz-vous mais ces fadaises, d’une banalité affligeante, supposent que l’on accepte la notion de propriété privée, or cette acceptation ne coule pas de source. Certains estiment que la propriété privée est le vol.

Sur ce dernier point je crois qu’il y a confusion, dans cette formulation la propriété désignerait sans doute  le capital, nous en avons déjà parlé.

Je ne veux parler ici que de la création de richesse immédiate, pareillement pour la dépense.

C’est-à-dire que par exemple : à la suite d’une activité, je suis rémunéré de 100 €, ils sont bel et bien à moi. Moi seul peut décider de les dépenser ou de les donner, celui qui se les accaparerait contre mon gré serait considéré comme un voleur.

D’ailleurs aucune personne sensée n’envisagerait de me prendre mes 100 €. Chacun sait que si ces 100 € sont le résultat d’un travail ou d’une transaction c’est que tout ceux qui ont participé à ce travail ou à cette transaction considèrent que ces 100 € me reviennent légitimement, qu’ils sont bien à moi, sans contestation possible.

Il n’en reste pas moins qu’une fois dans ma poche ces 100 € m’exposent à la convoitise des voleurs ou des pillards.

Je dois rester vigilant, physiquement et intellectuellement, pour les garder. Car ces voleurs ou pillards potentiels peuvent évidemment employer la force pour me les prendre, mais aussi la ruse.

Tout va donc pour le mieux, sauf que : un truc pas facile à cerner, l’Etat, me réclame et me prend 80 €. Il ne m’en reste plus que 20.

Ces 80 € disparus de ma poche ne sont pas un don de ma part. Pourtant, ceux qui me les prennent au nom de l’Etat prétendent n’être ni des voleurs ni des pillards.

Ils me disent que je suis français, que grâce à cet argent mon environnement est organisé par eux de la meilleure des façons pour moi, qu’enfin une partie est redistribuée à des personnes qui n’ont pas eu l’opportunité, comme moi, de gagner 100 €.

Je doute, ce discours me parait louche, je pense qu’en réalité se sont des pillards, mais retors.

Déjà, le fait d’être français n’étant pas pour moi une décision personnelle, je ne vois pas en quoi cela m’obligerait à le rester ou à devoir quoique ce soit à ce sujet.

Peut-être ne me paraîtrait-il pas anormal de payer pour avoir une nationalité, mais à condition que je puisse la choisir. Dans l’absolu je ne vois pas très bien à quoi riment ces notions de nation, si ce n’est à engager des guerres en son nom, ce que je ne trouve pas particulièrement avantageux.

Quant à mon environnement matériel ou sociologique, tel qu’il est je n’en suis pas particulièrement satisfait. Je préférerais, et de loin, pouvoir le choisir et payer pour qu’il corresponde à mes désirs. Me retrouver dépossédé pour un environnement imposé ne me parait pas honnête, ne suis-je pas plutôt la victime d’une vente forcée ?

Et alors, pour ce qui est de donner aux autres, j’aimerais autant les connaître. Donner peut-être à un jean-foutre ne m’inspire pas du tout.

Je suis loin d’être convaincu du fait que ce fameux Etat ne soit pas tout simplement un voleur.

Et puis tout bien réfléchi, c’est quoi cet Etat.

Une société par action, dont nous serions tous membres. Mais sans pouvoir revendre les actions et obligés d’en payer éternellement les pertes qui tombent comme à Gravelotte. Ou plutôt une abstraction qu’une minorité prétend représenter ?

Je crois fermement à la deuxième hypothèse.

Me voilà donc plumé de 80 € par une abstraction, par ses représentants. Mais comment font-ils, au XXIe siècle, pour arriver à convaincre la population qu’ils sont les représentants vivants, réels, d’une abstraction ?

Et bien figurez-vous qu’ils n’y arrivent pas. C’est tout le problème.

Ils sont obligés d’employer la force, c’est bien la confirmation qu’ils sont des voleurs. Je dirais même des pillards à l’échelle où ils interviennent.

Donc des pillards me prennent 80 € sur 100 € que je gagne. Merde alors !!!

Vais-je les laisser faire ? Non bien sûr.

Mais quelle solution face à ce pillage, comment faire rendre gorge aux pillards ? Qui sont-ils exactement ? Comment les éliminer, retrouver mon dû ?

J’ai beau réfléchir, il est peu probable que je puisse y arriver seul. Tout n’est donc qu’un problème de nombre. Oui mais, ils sont plus nombreux à piller qu’à produire des richesses. Il faudra donc attendre qu’il n’y ait plus rien à piller.

Piètre consolation, je ne suis pas le premier sur cette terre à subir un pillage et les pillards finissent toujours par payer la facture.

Oui mais… bien des pillés sont ruinés et morts avant. Pire de nombreux pillards sont vénérés, l’histoire est si sélective et injuste.

Partir ou prendre les armes et lutter… c’est la grande question qu’il vaut mieux ne pas se poser publiquement.

Bien à vous. H. Dumas

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La régence déraille.

Le jeune Macron n’a évidemment pas une très forte personnalité. Gamin mignon et sans doute un peu flambeur, il se laisse happer par sa prof de français.

Elle en a fait sa chose, jusqu’au plus haut niveau. C’est à n’en pas douter un exploit, au moins spectaculaire.

Aujourd’hui, la régente qu’elle est devenue est en butée, la fin risque fort d’être compliquée pour elle et pour lui.

Replaçons les choses dans leur contexte

L’activité et le pouvoir politique n’ont jamais fait bon ménage. S’occuper des autres est gourmand en temps et ne permet pas de s’occuper d’autre chose.

Grecs et romains réservaient la politique aux riches oisifs, ceux-ci devaient même faire la preuve publique de leur richesse par l’évergétisme.

Au moyen age les oisifs accaparant la politique étaient les nobles, à l’ère industrielle ce fût le patronat.

Aujourd’hui, les oisifs capables de donner du temps à la politique sont les fonctionnaires.

Le cycle du pouvoir politique est toujours le même. Au début, la classe oisive qui accepte d’exercer cette fonction sociale le fait en général avec sincérité, se contentant du retour de notoriété, et assumant au mieux la charge de la chose commune. Puis la notoriété lui monte à la tête dans le même temps que le coût pour elle de la prestation qu’elle fournit entame ses revenus d’oisif.

Alors, petit à petit, se contentant d’user du pouvoir, cette classe oublie la prestation collective initiale, son bénévolat, et se met à agir uniquement au bénéfice de son profit personnel direct. Et patatras, tout le bazar s’effondre.

Nous en sommes donc là

Les fonctionnaires ont rempli correctement leur mission, lorsqu’ils ont, après la dernière guerre, pris le pouvoir politique au patronat.

Jusqu’au jour où, se multipliant à l’infini, confortant la sécurité de leur statut aussi à l’infini, ils ne se sont plus contentés de rendre service, ils ont voulu en vivre largement. Ce fût le début de la ruine de la société qu’ils prétendaient gérer, notre ruine actuelle.

La solution

Pour sortir de ce cycle il faudrait qu’une nouvelle catégorie sociale accepte d’exercer le pouvoir politique, en ait le temps et les moyens, pour éliminer la corruption ou au moins la connivence actuelle qui se sont installées simplement sous la pression des faits visant à rendre l’activité politique rentable pour qu’elle soit pérenne au profit de ceux qui l’exercent, alors qu’elle ne peut qu’être majoritairement bénévole et fatalement éphémère.

Donc la régente dans tout ça ?

Il n’y a aucune chance qu’elle apporte une solution, au contraire.

Issue d’une famille d’industriels, de ceux donc qui ont perdu l’accès au pouvoir politique après la guerre, elle est devenue fonctionnaire. Probablement au grand désespoir de cette famille.

La compensation pour la régente ne pouvait être que de faire la démonstration qu’elle a rejoint habilement la catégorie qui détient le privilège de l’accession au pouvoir politique. Elle a dû sentir la nécessité impérative de faire cette démonstration.

Le petit Macron, dressé, est devenu l’outil de démonstration. Poussé au plus haut niveau de cette catégorie sociale, il est sorti de l’école qui forme l’élite des fonctionnaires. Puis, il l’a amenée au pouvoir suprême, à la régence.

C’est exactement là que se situe le nœud mortel.

La France a besoin d’un choc politique, d’écraser la catégorie disposant du pouvoir, qui l’a galvaudé tel que nous venons de le voir.

Pour cela il faut supprimer le statut des fonctionnaires, leur enlever cette sécurité dont le coût ruine le pays et leur donne la quasi-exclusivité de l’accès au pouvoir politique. Pouvoir par essence instable, insécure, don de soi normalement ruineux. Alors, une nouvelle catégorie sociale se découvrira et relèvera le défi du pouvoir politique pur, jusqu’à qu’elle aussi se gangrène et doive être changée. C’est le rôle normal de la démocratie.

Rien de tout cela avec la régente. Bien plus, elle et son “homme-outil” sont donc des dissidents du patronat, de ceux qui portent aujourd’hui la charge, le poids, des dérapages économiques et politiques du pays. Ils ne peuvent pas revenir vers eux, les aider, les soulager, ce serait admettre qu’ils n’ont pas pris la bonne route.

Ils savent les flatter, leur mentir, tant ils les connaissent, tant ils sont des leurs. Mais ils ne peuvent que faire le jeu des fonctionnaires au pouvoir, dont ils ne sont pas, ce qui les oblige à des preuves d’appartenance renforcées.

Pour toutes ces raisons, cette régence décalée finira mal.

Bien à vous. H. Dumas

PS : Je saute du coq à l’âne mais, entre nous : Le Général Jean-Louis Georgelin n’est pas une flèche.

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Les grandes maladies sociétales

Les sociétés, tout comme les individus, peuvent souffrir de désordres psychologiques lourds, qui sont générateurs de catastrophes humanitaires plus ou moins visibles.

Je propose de nous intéresser dans ce billet à ce que l’on appelle “l’esprit de corps”, mais aussi aux “affinités de penser” dont les modalités et les résultats sont semblables.

Concernant l’esprit de corps, aujourd’hui en France c’est dans la fonction publique qu’il s’exprime avec le plus de force, quant aux affinités c’est en politique ou en religion que l’on trouve les radicalisés qui sont l’expression des troubles de l’affinité.

Deux exemples frappants viennent de faire la une des journaux. Les meurtres de la préfecture de police par un radicalisé et les “dames pipi” du déséquilibré du corps des fonctionnaires du Ministère de la culture.

Dans les deux cas beaucoup de monde savait où se doutait, tout le monde s’est tu.

Comment cela fonctionne-t-il ? Le plus simplement du monde.

Esprit de corps et affinité justifient aux yeux de leurs adhérents, tout comme la raison d’Etat, une exception à la loi sous la forme d’une tolérance à la déviance quasi illimitée, accompagnée de la dissimulation des faits voire de leur approbation.

C’est à dire que la loi républicaine, laïque, ne trouve pas à s’appliquer, l’esprit de corps ou les affinités agissant comme un voile dissimulateur, protecteur. Cela peut même aller jusqu’à la mise en place de lois d’exceptions protectrices ou à la déviance de la magistrature devenant complice.

Le ciment qui lie les intervenants est le privilège à protéger pour l’esprit de corps, la croyance partagée pour l’affinité.

On peut trouver les deux réunis, par exemple dans le nazisme, le communisme ou l’écologie, dans ce cas les dégâts sont terribles.

Le moteur — ou le carburant — est le pouvoir.

Le pouvoir est cette chose que l’homme se doit de conquérir, il est naturellement, biologiquement, armé pour cette conquête.

Mais, et c’est là que le bât blesse, la nature lui a donné ces moyens pour conquérir le pouvoir sur lui-même, pas sur les autres.

Avait-elle prévu, la nature, qu’une grande majorité des hommes, refusant l’effort, préférerait se soumettre au pouvoir des autres que conquérir le pouvoir sur eux-même ?

Ce n’est pas certain. On ressent instinctivement que toutes les déviances qui découlent de l’usage erroné des outils de prise du pouvoir sur soi, transformé en prise de pouvoir par les autres, ne sont pas naturelles, qu’elles sont imposées.

Il en est ainsi de l’esprit de corps et des affinités poussés à leur paroxysme, imposés à tous par la masse de ceux qui préfèrent se soumettre aux autres plutôt que lutter pour se conquérir personnellement.

Entrons dans le concret

Ici nous sommes bien placés pour apprécier les dégâts de l’esprit de corps et des affinités de penser.

L’outil fiscal, Bercy, est exclusivement composé d’hommes et de femmes qui adhèrent aux deux mamelles précitées. Ils sont une caricature à très grande échelle des déviances induites. Ils les pratiquent toutes.

Leurs privilèges professionnels et personnels sont illimités, jamais dénoncés. Ils peuvent mentir, harceler, menacer, torturer, ruiner individus ou familles entières en toute impunité. Nulle structure judiciaire ne s’oppose à eux, quels que soient leurs excès. Nulle résistance ou révolte ne leur est opposable.

Ils cumulent l’esprit de corps poussé à son paroxysme et l’affinité de croyance ancrée dans l’idée fumeuse de l’égalitarisme.

Ils sont la maladie sociétale absolue, la drogue générant la dépendance, la mort inéluctable du corps social qu’ils contaminent.

Mais attention, ils ne sont que le bras armé de ceux qui ont récupéré le pouvoir que d’autres leur ont abandonné.

C’est-à-dire qu’il suffirait que chacun ait le courage d’utiliser les outils que la nature lui a donnés pour faire sa propre conquête, sans emmerder les autres, pour s’améliorer lui-même sans prétendre au droit d’améliorer les autres, et les idées “d’esprit de corps” ainsi que “les affinités malsaines” disparaîtraient naturellement.

Ce serait cela le libéralisme. Mais il faudrait que tous soient également courageux, car prendre le pouvoir sur soi-même, se perfectionner, est le plus grand défi humain qui soit.

Bien à vous. H. Dumas

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L’IMPÔT SACRIFICIEL

Je mets la dernière touche aux conclusions que je dois soumettre à La Cour d’Appel de Poitiers dans l’espoir de faire échec à la destruction totale de ma société Les Hauts de Cocraud par le fisc qui vise une vente forcée de tous les biens de cette société pour une dette fiscale inventée de toutes pièces, inexistante en réalité.

Mes arguments — que vous avez lu si vous avez cliqué sur “conclusions” — me paraissent simples et la situation aisée à comprendre.

Et pourtant, il y a vingt ans que cela dure.

Dans ce laps de temps, inévitablement, des intervenants intelligents, possédant un pouvoir d’intervention, ont eu connaissance du dossier, voire même d’autres honnêtes. Ils ont évidemment parfaitement compris la situation. Et pourtant nul n’a rien fait pour solutionner ces inepties, pour sauver le soldat Dumas… Pourquoi ? Là est la question.

Je crois avoir une explication, je vous la soumets.

C’est le philosophe René Girard, ou du moins ce que j’en ai compris, qui me l’inspire. D’après Girard la société se forme autour de “mèmes” auxquels chacun se croit obligé d’accéder. Cela induit une uniformité de souhaits, inaccessibles pour certains, générant une frustration collective. Cette frustration trouve un exutoire arbitraire dans la désignation de boucs émissaires. Mais la paix sociale reste fragile et en cas de tension extrême, présente ou à venir, le sacrifice des boucs émissaires est la seule solution pour retrouver l’équilibre du groupe.

Ce système sacrificiel traditionnel aurait été entravé, dit Girard, par le christianisme qui aurait eu l’idée géniale de remplacer le bouc émissaire par Dieu lui-même, objet du sacrifice à travers son fils. Je ne suis pas sûr de la conclusion, mais j’aime bien la théorie.

Appliquons cette théorie à notre société.

Le mème, cette attitude sociétale que chacun s’efforce de reproduire, serait : “les signes extérieurs de richesse”.

Assimilés par erreur au bonheur, ils génèrent une importante frustration pour ceux qui n’y ont pas accès, ou trop peu à leur gout. Leur présence est synonyme de puissance, leur absence d’impuissance.

N’étant qu’un décor sans intérêt, réservé aux apparats des compétiteurs de pouvoir, ils sont par essence inaccessibles à tous les autres. Une richesse insolente du monde occidental a pu faire croire un temps que chacun pourrait en avoir une part, ce qui est absurde.

L’appauvrissement inéluctable du même monde a rétréci les chances pour tous de s’imaginer accédant aux signes extérieurs de richesse.

La frustration collective face à cette réalité a pris de l’ampleur, à tel point qu’il a fallu designer des boucs émissaires. Ce fut les “fraudeurs fiscaux”.

Cela n’a pas suffi, l’intensité de la frustration a augmenté exponentiellement.

Il a fallu passer au sacrifice des boucs émissaires pour maintenir la paix sociale.

Nous en sommes donc là.

Le sacrifice est réel, car déposséder de ses biens un homme préalablement déclaré “fraudeur fiscal” est une sorte de mise à mort. Il suffit de constater que la vie d’un non possédant – SDF – est plus courte de trente ans, pour comprendre ce que représentent ses biens dans la vie d’un homme.

Il n’existe pas assez de vrais “fraudeurs fiscaux” pour satisfaire l’appétit de sacrifices de la foule.

C’est ainsi que la société, à travers Bercy et son Code Fiscal délirant, a organisé une fabrique à “fraudeurs fiscaux”, à sacrifiés.

Ainsi le “fraudeur fiscal” n’a pas plus de chance d’échapper à son sort de sacrifié que la vestale n’en avait, même en prodiguant ses faveurs aux grands prêtres.

J’arrive donc à la conclusion que mon calvaire n’a pas d’issue, tous comprennent parfaitement la problématique de mes dossiers, leur injustice, mais ce n’est pas pour eux l’objet du débat. Je suis un des milliers de sacrifiés dont ils ont besoin pour protéger leur pré carré, pour éviter la violence qui les emporterait.

Bien à vous. H. Dumas

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Un espoir fou : ML2D

Toutes affaires cessantes, précipitez-vous chez votre libraire, ou plus surement sur AMAZON votre libraire n’ayant peut être pas l’ouvrage en stock, et achetez le livre de Simone Wapler.

Vous allez profiter d’une bouffée d’oxygène.

Vous allez comprendre que oui, la vie pourrait être simple, vos libertés naturelles existent et peuvent être respectées.

Puis vous irez sur le site du mouvement ML2D

Puis vous regarderez la vidéo ci-dessous, en étant indulgent pour la prestation de votre serviteur.

Alors vous vous direz : “Mais oui bien sûr, c’est possible”.

Et sans doute vous militerez pour qu’à la prochaine présidentielle le grand virage salutaire soit pris, que la France ne fonce pas dans le décor du fait des irresponsables menteurs qui prétendent la conduire alors qu’il n’en n’ont ni les moyens ni la qualité.

Bien à vous. H. Dumas

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La radicalisation, bien sûr.

Donc, le Ministère de l’intérieur, par l’intermédiaire de son second canif — son premier canif étant probablement un peu fatigué — fait savoir au pays que le crime à la préfecture de police de Paris du 3 Octobre a révélé un dysfonctionnement.

Ah bon ! On est rassuré, vingt jours plus tard, de savoir qu’il ne s’agissait pas de normalité au sein de notre police mais bien d’un sacré défaut.

L’explication, nous dit-on, tient au fait que certaines personnes se radicalisent, et que malheureusement elles ne sont pas assez dénoncées. On ne nous le dit pas, mais on comprend tout seul, que leur radicalisation ne gêne pas le service si personne ne les dénonce. Quand même…

Mais au fait, pourquoi faut-il les dénoncer et pourquoi personne ne le fait ? Là, ça se corse.

Normalement, dans un groupe lorsque un des membres commence à dérailler, pour quelque motif que ce soit, cela crée un malaise et le groupe peine alors à remplir sa tâche. Il cherche la plupart du temps à comprendre la problématique qui affecte le membre défaillant.

Cela suppose que le groupe ait un objectif défini, qu’il soit constitué de membres responsables, cooptés pour leur valeur et attachés à atteindre l’objectif assigné au groupe.

Rien de tout cela dans la fonction publique. Personne n’est responsable, les objectifs ne font pas partie de la culture d’entreprise dans la fonction publique. Seule compte la fraternité de service dont l’objectif essentiel est de dissimuler les connivences et de faire échec au mérite, en gros à tout jugement de valeur. Aucun client à conquérir ou à satisfaire, juste des assujettis à berner.

Dans ces conditions : qui dénoncer et pourquoi ?

Conséquemment, la radicalisation s’épanouit dans la fonction publique où le terrain est particulièrement favorable pour elle. Je dirais que c’est pratiquement son biotope naturel, son bouillon de culture, même si je vous accorde qu’elle n’en n’a pas totalement l’exclusivité.

Tout le monde le sait, le voit, personne n’y peut rien.

Entendons-nous sur la sémantique :

Le radicalisé est une personne qui adopte une croyance extrême et qui est prête à utiliser la violence pour la voir triompher. La violence est l’utilisation de la force pour contraindre, voire tuer.

Il en découle ceci, sans aucun doute.

Les premiers radicalisés sont les magistrats, rappelez-vous le “mur des cons”. Ils ne sont pas musulmans, ils sont globalement communistes — Ne cherchons pas des deux croyances celle qui a le plus de meurtres au compteur —. A partir de ce constat évidemment tout se complique, car ils ont la force à leur disposition et font partie d’un groupe dont il est interdit de dénoncer qui que ce soit, carrément.

Les seconds radicalisés sont les contrôleurs fiscaux. Leur croyance affichée est l’égalitarisme, surtout pour les autres très peu pour eux. Encore une croyance de tueurs. Eux ne tuent pas directement, ils projettent dans la misère qui tue à petit feu. Ils sont capables de détruire sur plusieurs générations. Ils font partie d’un groupe où la dénonciation ne marche que dans un sens : le leur, jamais contre eux.

En ce qui concerne les forces de l’ordre, inutile d’y revenir ce sont elles qui provoquent la réflexion tant elles dénoncent les autres, mais jamais elle- même.

Nous pourrions de la même manière passer à la moulinette toute la fonction publique le résultat serait le même.

La France est divisée en deux

D’un côté vous et moi qui sommes espionnés, suspectés, dénoncés, à longueur de journées et de fichiers, de l’autre côté les fonctionnaires qui sont intouchables, qui se protègent entre eux confraternellement.

De temps en temps, mais c’est si rare, un des leurs pète un plomb et leur fait honte, mais c’est si vite oublié que cela ne change rien.

Le truc explosera un jour. Comment ? Mystère, attendons, il n’y a que cela à faire.

Bien à vous. H. Dumas

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Capitalisme d’Etat, centralisme et misère

Tout se bouscule. Émeutes un peu partout. Délires sectaires, fausses utopies. Difficile de prendre juste un peu de plaisir à vivre.

L’angoisse est en expansion, la violence qui est sa résultante se propage. L’idée que tout pourrait ou devrait exploser fait son chemin.

Face à cette pagaille, posons quelques bases de réflexion.

Premièrement, toute activité humaine ne peut exister qu’autant qu’elle est économiquement réalisable, que son coût est couvert par elle-même ou par des apports économiques extérieurs à elle.

Deuxièmement, il n’est que deux façons d’organiser les activités humaines, la centralisation ou son contraire la décentralisation. L’économie n’échappe pas à ces deux paradigmes.

Ces constats établis, il saute aux yeux que la centralisation ne peut pas respecter les personnes, puisqu’elle est justement l’opposée de la personnalisation ou décentralisation. Or chacun souhaite être respecté, quand bien même il ne ferait pas l’effort de respecter les autres. Le groupe et l’individu sont donc naturellement en conflit ouvert ou latent.

Toutes ces bases simples n’ont pas droit de cité, elles sont justement trop simples et mettraient chacun face à ses responsabilités, situation considérée comme inhumaine pour beaucoup, qui préfèrent se rêver que se connaître.

Retournons à l’économie.

Elle peut donc, comme toute chose organisée par l’homme, être centralisée ou au contraire décentralisée.

Dans le premier cas, c’est l’Etat — enfin ceux qui prétendent le représenter — qui centralisent l’économie, mais aussi les monopoles pourtant souvent issus d’une organisation initialement décentralisée.

Mais, et il est utile de le répéter, tout est avant tout économie, inévitablement.

Staline se pensait en grand économiste. Il croyait, peut-être sincèrement, que la centralisation lui permettrait des résultats spectaculaires. Macron n’est pas différent. Mark Zuckerberg non plus.

Leur particularité commune est de vouloir faire croire aux autres, chacun pour de bonnes raisons, que leur moteur serait autre que l’économie, ce qui est un “mendacium horribile”.

Ce mensonge est en général dissimulé derrière l’idée qu’en lieu et place d’économie ils répandraient le bien sur la planète. Les “gogos” le croient et la plupart du temps en redemandent, font du zèle.

Pourtant, la centralisation n’a que des inconvénients par rapport à la liberté personnelle, notamment en économie ne serait-ce que parce qu’elle ne permet pas de détecter et de donner vie aux opportunités. Cela est rédhibitoire, tant l’économie ne peut que coller à la réalité ou s’étioler.

Il n’est pas utile de lister tous les travers de la centralisation en économie, celui-là seul suffit à discréditer définitivement le centralisme, à comprendre qu’entre le centralisme et les opportunités économiques le gouffre est sidéral, vertigineux, mortel.

La conséquence inéluctable est la misère. Le capitalisme d’Etat et les monopoles, outils terribles de la centralisation, ne peuvent que générer la misère, au-delà même de leur nocivité sur le lien social.

Toute philosophie sociétale qui prétend avoir besoin d’une centralisation fondatrice ne peut être qu’un échec économique cinglant, donc une escroquerie. Evidemment je pense aux “écolos”, derniers avatars de la combine.

Dans le deuxième cas, ce sont les décisions personnelles des individus qui créent l’économie, de façon libérale, par les milliards de connections qui se cumulent librement pour la faire vivre.

Un minimum d’organisation sera nécessaire, naturelle ou encadrée, ce n’est pas l’essentiel.

Lorsque des centaines de milliers d’individus recherchent des opportunités économiques, c’est-à-dire la rencontre entre un produit, un service, et un consommateur, leurs chances d’aboutir sont autrement plus concrètes que lorsqu’un individu et quelques complices poursuivent seuls le même but. Dans les deux cas, l’organisation est secondaire. L’histoire de l’économie est là pour apporter la preuve de ce théorème ordinaire, accessible à tous.

La chute de l’URSS et l’écrasante richesse de l’Occident n’en sont que la résultante. Au-delà des apparents problèmes de société, dont on nous abreuve à longueur de propagande, qui sont bien peu de chose par rapport à une crise économique hélas en devenir chez nous, le centralisme est le cancer économique de la France.

Evidemment, Bercy est le bras armé, le virus responsable de cette maladie mortelle.

Bien à vous. H. Dumas

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