Bien à vous. H. Dumas
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Dans quel monde vit-on ?
Il y a quelques jours un magistrat refusant d’écouter ma plaidoirie au motif que je n’étais pas là pour raconter ma vie — et donc lui pour l’écouter – m’a, dans la foulée, demandé si je n’avais pas l’impression d’être paranoïaque.
La question pouvait paraître étrange venant de quelqu’un refusant au préalable la connaissance de l’autre par le récit de son histoire. Mais bon…
Je dois à la vérité de préciser que je vais facilement devant les tribunaux demander l’arbitrage de la justice. En un mot je suis légaliste. Je crois que vivre en société implique des conflits et que la meilleure manière de les régler est de les soumettre à la justice. Le plaideur évite ainsi de tenter de se faire justice lui-même et la justice y gagne en jurisprudence, source inépuisable d’évolution pour une société.
Ne croyez pas qu’il s’agisse de lâcheté de ma part, je sais fort bien me défendre seul et piéger s’il le faut ceux qui tentent de me nuire illégitimement, mais je trouve cette façon de faire égoïste et inélégante.
Malheureusement, je rencontre systématiquement un problème lourd.
Les magistrats n’aiment pas être sollicités. J’ignore s’ils n’aiment pas leur travail ou s’ils considèrent qu’ils en ont trop, mais un fait est certain, ils font systématiquement sentir au justiciable qu’il est de trop.
Le plaideur est dans la position de la femme battue ou violée à qui, dans les sociétés arriérées, on conseille la discrétion.
Ne me faites pas dire que nous vivons dans une société à la justice arriérée. Je ne le pense pas. Mais la société sophistiquée, où tout est réglementé, dans laquelle nous vivons devrait être accompagnée d’une justice attentive, seule à même de nous permettre d’affiner nos droits et nos devoirs.
Ce n’est pas ainsi que cela se passe.
Alors que je suis dans cet état d’esprit légaliste, je suis violemment percuté aujourd’hui par un jugement troublant, que je soumets à votre appréciation.
Le lien de mon assignation — Le lien du jugement.
Je fais partie d’une copropriété où la majorité s’affranchit de toute raison. Je soumets une assemblée générale que je trouve délirante au Tribunal de La Rochelle.
Le syndicat des copropriétaires ne prend pas la peine de se constituer, il n’oppose donc aucun argument à mes demandes, il n’est pas présent à l’audience.
Il a bien raison, à croire qu’il avait des motifs de ne pas se faire de souci.
Alors que je demande au juge de constater la nullité évidente de plusieurs résolutions et donc d’en prononcer la nullité, il fait mine de rester bloqué sur les mots “constater la nullité” qui n’impliqueraient pas pour lui de la “prononcer”…
Savamment tiré par les cheveux.
Enfin, alors que ce tribunal a déjà jugé, contre moi, des conflits entre ce syndicat des copropriétaires et ma société propriétaire de lots, sans jamais réclamer de titres de propriété, le juge me reproche de ne pas les avoir produits cette fois. Alors que ma propriété n’est contestée par personne dans cette instance, que les pièces fournies, convocation à l’AG et PV de cette dernière incluant l’adresse de la copropriété, démontrent que je suis bien copropriétaire.
Quant à l’annulation globale de l’assemblée générale, il est aisé de constater que je n’en faisais pas un apriori, puisque je me contentais de dire que “probablement” le tribunal jugerait que l’ensemble de l’AG méritait l’annulation.
Alors, qu’en pensez-vous ? Étrange non ce jugement ?
Est-ce de la paranoïa d’imaginer un manque de clarté ? De se demander qui a pu dire ou faire quoi pour en arriver là ?
Quoiqu’il en soit, il reste un malaise difficile à dissiper à la lecture de ce jugement.
Nous verrons bien ce qu’en pensera La Cour d’Appel.
Bien à vous. H. Dumas
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Les indécrottables (vidéo)
14 Août 2070 à Sorèze (La dépêche du midi 18 Août 2070).
Le 14 Août 2070, le professeur Ahmed SALIN animait un colloque sur la révolution du 2 Août 2020, dont c’est le cinquantième anniversaire.
Ahmed SALIN est un économiste libéral, homonyme du renommé Pascal SALIN, lui aussi économiste libéral mais de la fin du siècle dernier et du début de celui-ci, décédé en 2039.
Le professeur Ahmed SALIN a choisi l’amphithéâtre de l’université de Sorèze — considérée comme l’une des plus performante du monde — pour évoquer la révolution libérale du 2 Août 2020.
L’Université succède en ces lieux à une école prestigieuse, très en avance pédagogiquement aux 19ème siècle, fermée en 1991, rouverte par la grâce et les finances de Bill Gates dans les mois qui ont suivi la révolution libérale de 2020 ; il voulait marquer son admiration pour l’économiste Frédéric Bastiat, élève de l’école au temps de sa splendeur de 1814 à 1818.
Le professeur a d’abord rappelé l’ambiance avant la révolution :
A cette époque les hommes de l’Etat étaient omniprésents, interventionnistes, la population très infantilisée.
Cette attitude avait un coût important et besoin de nombreux relais pour contraindre la population, qui autrement aurait naturellement aspiré à un développement personnel. Pour contrer cette aspiration de développement personnel, les hommes de l’Etat avaient mis moralement en exergue l’idée de solidarité, qui impliquait un égalitarisme inapplicable et réducteur.
Dans la pratique, à l’aide d’une avalanche de lois, de décrets, de circulaires, chaque geste ou chaque pensée de chaque homme étaient rendus si difficiles que tous pouvaient être à tout moment taxer d’illégalité, de délit par rapport à la loi, de fraudeur.
Un corps social privilégié, les fonctionnaires et leurs garants les élus, était chargé de surveiller l’application de cette avalanche de textes auxquels eux-mêmes avaient la faculté d’échapper à l’occasion de complicités de corps rarement dénoncées ou, dans tous les cas, non sanctionnées par une justice aux ordres.
Cette organisation avait un coût très élevé. Par ailleurs les relais de contrainte, les fonctionnaires, bénéficiaient d’un statut personnel qui paraîtrait invraisemblable aujourd’hui. Ils avaient la garantie à vie de leur emploi, une retraite payée sur l’impôt et une carrière statutaire à l’ancienneté sans lien avec leurs performances. Au surplus, ils étaient irresponsables des conséquences de leurs décisions.
Cette situation eut pour résultat de les rendre arrogants, aveugles à leurs échecs, dispendieux inépuisablement.
Une cassure irréversible apparaissait dès la fin du 20ème siècle, vers les années 1990, entre la population et cette caste de privilégiés. Pour la dissimuler les hommes de l’Etat durent financer d’énormes compensations, saupoudrer des avantages, jusqu’à affaiblir durablement le capital économique et pousser les acteurs économiques vers le crédit.
Une crise en 2007 et 2008, liée à l’augmentation exponentielle du crédit, a failli dès cette époque mettre à bas ce système économique bancal, imposé à tous depuis le 15 Août 1971 du fait de la décision dérangeante du Président Nixon au sujet de l’or. La fabrication intensive de fausse monnaie a toutefois permis de le faire perdurer.
Ce n’était que reculer pour mieux sauter. Le tissu économique était doublement fragilisé par le crédit. Les entrepreneurs en flux économique tendu ne pouvaient affronter aucun affaiblissement de la consommation, les consommateurs étaient psychologiquement fragilisés par la pression exercée sur eux pour les contraindre à consommer en leur offrant des crédits quasiment gratuits, mais quand même remboursables.
Des dénis politiques de réalité apparurent sous la forme de croyances irrationnelles, la plus marquante fut l’écologie.
La France fragilisée par l’interventionnisme illimité des hommes de l’Etat, et l’incompétence de ses fonctionnaires détenteurs du pouvoir réel, s’est trouvée dans une grande fragilité.
En Octobre 2018, la pression fiscale devenue insupportable, une jacquerie est soudainement apparue, elle prit le nom de révolte des gilets jaunes.
Le pays était alors gouverné, depuis à peine plus d’un an, par un jeune homme sous influence depuis l’âge de 16 ans de sa professeure de français. Il prit peur, durablement. Il se jeta dans les bras de spécialistes, tous fonctionnaires, comme lui.
Comme le disait Marc Bloch : “Mais rien, précisément, ne trahit plus cruellement la mollesse d’un gouvernement que sa capitulation devant les techniciens”.
La politique de la France fut alors faite de commissions et de collèges sans vision, sans but. Mais avec une constante : la méfiance envers le peuple, tout particulièrement ses éléments charismatiques (voir l’affaire Raoult).
Chaque difficulté, chaque trouble intérieur ou extérieur touchant le pays furent un motif pour limiter les libertés individuelles, soumettre et surveiller la population.
Le jeune président connaissait son histoire. Il avait en mémoire évidement comme tout le monde la révolution spectaculaire et régicide de 1789, mais aussi les trois autres : Les trois glorieuses en Juillet 1830, la révolution des libéraux en Février 1848 et enfin celle de Mai 1968. Trois révolutions qui en quelques jours ont fait table rase de la politique du moment, en ont imposé une autre.
La France à du mal à se transformer autrement que par ces chocs tectoniques.
Le professeur Ahmed SALIN a ensuite évoqué les faits
Alors qu’une pandémie, virulente mais sans plus, touchait le monde, Macron le jeune président de l’époque, suivant ses conseillers, a pensé opportun d’enfermer sa population, interdisant de ce fait tout rassemblement qui aurait pu lui être défavorable. Du même coup, il fragilisait son opposition particulièrement exposée à l’enfermement, alors que ses alliés fonctionnaires n’en subissaient aucun dommage, au contraire, c’était plutôt pour eux un air de vacances anticipées.
Mais, acculée, la faction des gilets jaunes, attisée par la nonchalance des amis du pouvoir “les fonctionnaires”, vit arriver en renfort une partie importante de la classe moyenne, les médecins en souffrance face aux fonctionnaires, les commerçants, les artisans et les petits entrepreneurs, pas mal de monde.
Des réseaux de résistance occultes s’organisèrent à partir du “blacknet.”
Ces réseaux lancèrent l’idée d’une grande manifestation pour le 2 Août 2020 à Paris. La présidence n’était pas en mesure de l’interdire. Des réunions de concertation établirent un parcours et l’autorisation fut donnée.
Mais en réalité le mot d’ordre caché était de monter à Paris la veille au soir. C’est ainsi que des centaines de camions dès le 1 Août en fin d’après-midi s’installèrent devant les portes des casernes de CRS, leur interdisant toute sortie, et que la foule des manifestant pu envahir Paris, pratiquement librement.
Elle se dirigea vers l’Elysée, qui était le point de ralliement secret.
C’est ainsi qu’un million de manifestants se retrouva rue du Faubourg Saint Honoré, face à une poignée de gardes républicains en faction.
Avec un certain courage, il faut le dire, le jeune Macron sortit du Palais de l’Elysée pour haranguer la foule. Mal lui en a pris, il ne dut son salut qu’à la vive protection des meneurs du premier rang et à une exfiltration rapide de ses gardes du corps par les jardins du palais de l’Elysée et les Champs Elysées.
C’est ainsi que la foule s’empara, à l’occasion de cette quatrième révolution, du symbole du pouvoir : le palais de l’Elysée.
Dès le lendemain un pouvoir provisoire était instauré avec pour mission l’organisation d’élections immédiates pour installer une chambre chargée sous trois mois de remettre un projet de constitution, qui fera dans les faits l’objet d’un référendum approuvé à 90% des suffrages exprimés.
Pour le professeur Ahmed SALIN,
Cet épisode de notre histoire est la preuve que la France pratique la procrastination politique, remettant toujours au lendemain les réformes jusqu’au jour où elle doit les réaliser dans l’urgence et la violence.
Cette révolution a vu la disparition de Bercy, de l’URSSAF, du corps spécifique des fonctionnaires.
Ce qui a permis de reconstituer le capital du pays, de retrouver les libertés individuelles, un impôt unique et proportionnel payé par tous à la hauteur de ses moyens, le respect de chacun, la propriété privée et l’aide aux plus démunis.
Les hommes de l’Etat ont été réduits en nombre de 70%, il n’y a plus qu’une élection pour tous nos représentants tous les quatre ans. Les fonctionnaires ont le même statut que tout le monde, ils ont été eux aussi réduits de 70%, le budget de l’Etat est bénéficiaire, l’armée et la justice sont les deux piliers d’un Etat qui se fait discret mais prêt à tout moment à rendre le service qu’il doit rendre en cas de nécessité.
Le plus remarquable est que la nouvelle constitution, avare en poste de pouvoir, a permis, depuis son installation en Décembre 2020, de constantes évolutions qui laissent penser que la France pourra dans l’avenir s’adapter aux changements nécessaires sans révolution.
Le colloque s’est conclu sur un débat libre où il fut question de l’école de Sorèze, de son étonnant destin, de Frédéric Bastiat, de son époque, elle aussi libérale… mais seulement intellectuellement.
Ce qui a fait dire au professeur Salin : “Nous avons peut-être accompli le rêve de Bastiat.”
1 298 vuesComment dire…
Souvent je suis allé en forêt chercher des champignons ou chasser le sanglier, jamais je n’ai compris l’expression qui évoque l’arbre qui cacherait la forêt. C’est plutôt l’inverse que je peux facilement imaginer, c’est-à-dire la forêt qui cacherait l’arbre que l’on chercherait.
En réalité, Wikipédia consulté, j’apprends que l’arbre ne cache la forêt que pour le con qui fait une fixation sur un arbre au point d’en perdre de vue la forêt qui l’entoure. Ce n’est donc pas l’arbre qui cache la forêt mais bien l’esprit borné et obscurci de l’observateur.
C’est le coup du taureau qui cherche à encorner le chiffon rouge au lieu de transpercer de sa masse son tortionnaire.
Voilà qui me ravit et s’adapte parfaitement à notre monde politique où tout andouille de service à telle ou telle émission ou prestation publique arrive à cacher sa médiocrité et celle de l’ensemble de ses coreligionnaires, mais… grâce à notre complicité.
Alors que les mensonges répétés de nos élus, peaufinés par des communicants de haut niveau – oxymore –, devraient nous sauter aux yeux tant ils sont simplistes, pourquoi font-ils l’objet d’exégèses — qui finalement les valident — sur tous les supports possibles et imaginables, médias officiels ou réseaux sociaux.
Car enfin, ces hommes de l’Etat en sont irrémédiablement réduits à n’avoir qu’une seule et unique activité : nous mentir.
Ils se sont mis dans une situation matérielle totalement inextricable, ils ont distribué des cadeaux immérités, se sont attribués des faveurs tout aussi imméritées. Ils nous ont mis en faillite. Ils préféreraient crever, ou mieux nous voir crever, que de l’avouer.
La question lancinante, qui tourne en boucle sans réponse : comment cela est-il possible ? aura-t-elle un jour une réponse.
L’Absence de réponse à cette question est le nœud du problème et la combine qui sauvent les hommes de l’Etat. Ils s’accrochent comme des malades à l’entretien de ce mystère.
Or, la réponse est simple, c’est la suivante : L’arbre c’est l’Etat, la forêt c’est nous. Et l’arbre nous cache la forêt.
Voici comment cela fonctionne :
La crise économique ? L’Etat s’en occupe – La misère ? L’Etat s’en occupe – Les handicapés ? L’Etat s’en occupe – Les indigents ? L’Etat s’en occupe – Les geignards qui se trouvent insuffisamment riches ? L’Etat s’en occupe – Les fainéants dépressifs ? L’Etat s’en occupe – Les incompétents ? L’Etat s’en occupe – Les vieillards ? L’Etat s’en occupe – Le coronavirus ? L’Etat s’en occupe – Le confinement et la ruine qui va avec ? L’Etat s’en occupe – Le redémarrage de l’économie ? L’Etat s’en occupe, etc…
Dans ces conditions l’observateur naïf ne voit que l’Etat, l’observateur ambitieux aussi mais pas pour les mêmes raisons.
Tout le monde perd de vue : NOUS, qui est moi, vous… nous, quoi…
Incroyable, chacun y va de son petit avis sur l’Etat, qui n’existe pas, et perd de vue sa propre personne et les autres.
Pendant que nous nous penchons sur les problèmes de l’Etat, qui ne peut pas en avoir puisqu’il n’existe pas, nous oublions de nous pencher sur nos problèmes.
Le cerveau obscurci, nous croyons utile de disserter sur les mensonges des hommes de l’Etat, comme s’ils correspondaient à une réalité, et cela nous cache notre forêt : nous-mêmes.
C’est ainsi :
-Que nous oublions la faillite permise par l’indélicatesse de ceux à qui nous avons confié les clefs de notre destin, bien imprudemment.
-Que nous allons jusqu’à croire qu’ils sont en mesure de gérer une pandémie, que nous seuls subissons.
-Que, bien plus, nous faisons mine de croire que ce sont eux qui auraient le pouvoir de faire redémarrer l’économie, que nous avons arrêtée en nous confinant volontairement à une majorité de 90%.
Quand nous serons au fond du trou, dans quelques jours, et qu’ils nous diront : “il faut sauver l’Etat”, nous sommes capables de croire à cette situation abstraite, à cette allégorie.
Pour être plus précis : ceux qui seront alors autorisés à piller y croiront, ceux qui seront pillés un peu moins, mais pas au point de se révolter.
Les hommes de l’Etat sont les roseaux qui cachent les sables mouvants.
Bien à vous. H. Dumas
1 100 vuesComme un seul homme
C’est pour moi toujours un étonnement sans cesse renouvelé de constater que les hommes de l’Etat nous traitent comme un bloc homogène.
Ils sont si présomptueux qu’ils croient connaître la solution en tout et s’estiment en droit de nous l’imposer uniformément. Pauvre de nous.
Malheureusement, chacun étant un cas à part — ce qui fait notre charme et celui de notre vie – les solutions universelles ne nous conviennent que très rarement.
Qu’à cela ne tienne, les hommes de l’Etat ont inventé un truc fourretout qu’ils appellent “la démocratie”. Vous connaissez évidemment cette escroquerie qui consiste à prétendre qu’une majorité serait en droit d’imposer ses vues à la minorité.
Mais en réalité cette majorité n’existe pas.
Les hommes de l’Etat, à l’aide de combines, d’associations de circonstance, fabriquent une pseudo majorité qui n’a d’existence que mathématique, qui plus est éphémère la plupart du temps. Elle ne correspond à aucune majorité morale, intellectuelle, politique, qui pourrait fixer un cadre ou des règles de vie et justifier une dictature de la majorité.
L’affaire du coronavirus est exemplaire à ce sujet.
Voilà donc un virus qui se pointe, il provoque une maladie pouvant être grave, voire mortelle. Le sujet est éminemment individuel, il ne concerne que les malades, qui doivent se soigner et éviter de coller leur maladie aux autres.
Admettons que les hommes de l’Etat, pris d’une soudaine empathie – ce qui serait inhabituel – décident d’aider les personnes concernées. Que peuvent-ils faire ?
Cela parait assez simple : aider les contaminés à savoir qu’ils le sont, alors à se soigner, et protéger les autres d’une possible contamination.
Au lieu de cela, les hommes de l’Etat ont surjoué leur rôle, dramatisé la situation, imposé une solution globale inadaptée.
Le tout ayant entraîné la ruine d’un pays qu’ils avaient préalablement mis en faillite à l’aide de ces méthodes globales, qui tuent inutilement toute initiative personnelle.
Ils n’ont aucune conscience de leur folie.
Bien plus, ils traitent de fous ceux qui s’insurgent contre cette massification intellectuelle, morale et pratique.
Je me demande si leur délire est cynique, ou s’ils finissent par croire à la nécessité d’imposer par la force leur fausse utilité, qui n’est pourtant que la résultante de leur plaisir personnel à exercer le pouvoir.
Comment peuvent-ils ne pas percevoir que leur pouvoir est illégitime puisqu’ils l’exercent en refusant la responsabilité de ses conséquences ? Sont-ils aveuglés, mythomanes, ou de sales cons, véreux, sans vergogne ?
Bien que les fréquentant depuis des décennies, je n’ai toujours pas la réponse à cette angoissante question.
Mais force est de constater qu’ils massacrent nos libertés.
Le confinement a bon dos, mais la réalité c’est que nous sommes fliqués comme jamais et que la justice est aux abonnés absents.
Jusqu’où peuvent-ils aller ?
Je dois avouer que le magistrat, qui m’a demandé hier si je n’étais pas un poil parano pendant je lui expliquais que le Fisc est malhonnête, m’a troublé gravement.
Ceci est la pancarte que ce même magistrat a fait mettre à la porte de la chambre criminelle qu’il présidait ce jour-là.
Virus aidant, la justice redécouvre la joie des audiences occultes, comme avant la révolution. La justice rendue publiquement a fait long feu.
Je peine à imaginer de la part de ce magistrat, et des autres, un désir d’expédier rapidement les affaires sans témoin… bien que cela se dise dans les salles des pas perdus.
En réalité et tout simplement, cette pancarte n’évoque-t-elle pas une angoisse sanitaire un peu parano ?
Les masques
Inutiles, devenus obligatoires, on apprend qu’ils sont synthétiques, faits à base de dérivés de pétrole et mettent 450 ans à se dissoudre dans la nature.
Il nous en faut quatre par jour, par personne, soit 280.000.000/j !!!
Les éboueurs ne veulent plus les ramasser. La masse, hélas non homogène, a en son sein des individualités qui jettent les masques dans la rue… ça alors !!!
Que font les flics et les caméras de surveillance ? Voilà un gisement économique. 450 ans de pollution, ça vaut bien une amende de 1.000 €. Non ?
A vos carnets à souche les pandores, suite et fin du confinement….
Bien à vous. H. Dumas
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S’il vous plait… dessine moi un magistrat.
Ça tombe bien, cet après-midi j’étais à la Chambre Correctionnelle de La cour d’Appel de Montpellier, j’en ai rencontré un : typique, plus vrai que vrai.
Malheureusement, je ne dessine pas très bien. C’est dommage, il aurait été un excellent modèle. Un ogre, avec chaque partie de son visage surdimensionnée, l’ensemble organisé de façon relativement harmonieuse, mais prenant tout l’espace. Une voix forte, un regard franc. Le genre droit au but, mais uniquement le genre, en réalité provocateur déstabilisant, enfin le joue-t-il ainsi.
Sûr de sa puissance, de sa condition, de son privilège, mais sans affectation. S’il fallait résumer en un mot : dangereux. La prétention de l’efficacité, donc expéditif.
Convoqué à 14h, je passe le dernier, à 17h30, parce que je n’ai pas d’avocat. Je rappelle le litige : en première instance, alors que je poursuis par citation directe pour concussion le cadre supérieur des Services Fiscaux Flory, qui tente de me piller, la magistrate m’a dit lors de l’audience de consignation : “C’est grave ce que vous faites M. Dumas” et m’a collé une consignation de 4.000 € pour me dissuader d’aller au bout de ma citation. D’où l’appel.
Après avoir brièvement résumé la situation, le magistrat me donne la parole.
Je commence en essayant d’expliquer qui je suis et pourquoi je suis là. Le magistrat m’arrête immédiatement en m’informant que je ne suis pas là pour raconter ma vie. Que je suis là, suppose-t-il, parce que je trouve la consignation trop élevée. Allons droit au but, dit-il.
J’explique donc que la consignation habituelle pour ce type d’affaire est de l’ordre de 500 à 800€.
Il me demande combien de citations j’ai engagées dans mes conflits fiscaux. Je lui réponds une dizaine sans doute, mais parfois de mon fait parfois de celui des agents fiscaux.
Voilà donc la première explication pour lui, cette consignation élevée serait due à ma situation de plaideur compulsif. Pas mal non ?
Si le fisc vous tue, si vous demandez à la justice de se pencher sur la question, une fois ça va, mais n’y revenez pas, vous dérangez. Alors que cette même justice a mis vingt ans et des dizaines de procédures pour admettre que le fisc tentait de me voler à l’occasion de la succession de ma mère.
J’explique au cours du débat, où le magistrat parle plus que moi, que le fisc est au-dessus de tout soupçon. Il m’arrête immédiatement : “personne n’est au-dessus de tout soupçon, pas même moi”. Mais il fait une exception pour le fisc “qui est une administration respectable”
Je ne vais pas engager le débat sur ce point, je me contente d’affirmer qu’au moins un contrôle fiscal sur deux est abusif, et je suis gentil. Alors le magistrat, positionnant son coude comme un bras de fer, me dit que les chances que j’ai de gagner la partie sont nulles. Pas mal… alors que mon avenir dépend de lui…
Fin de la partie, frustration maximum, délibéré au 12 Juin.
Mais quand même.
Il n’habite pas la même planète que moi cet homme. Il n’assiste pas aux mêmes drames que moi. Il est dans sa bulle.
Quand, pour finir, je lui ai dit qu’en ces temps de folie fiscale ayant détruit tout le tissu économique, il se pourrait que sous peu son salaire ne lui soit plus payé pour cause de ruine de cet Etat glouton, il m’a demandé si je me considérais comme paranoïaque.
Cela alors qu’il a refusé que je lui expose ma vie, qui je suis. Il me juge à partir de ses aprioris, en me déniant au préalable le droit de me présenter.
Enfin, rien de nouveau sous le soleil. Toujours la même misère, le déni de justice dès qu’il s’agit du fisc, le financier de leurs salaires…les magistrats sont tous les mêmes.
Pourtant celui-là n’était objectivement pas si mal…
Résister est inutile, sauf pour l’histoire, quand la fin sera connue, il sera temps de comprendre pourquoi, peut-être y aiderons-nous un peu.
Le petit Prince a eu bien raison de demander le dessin d’un mouton.
Bien à vous.
989 vuesMerkel et Macron interdits bancaires
Il n’est pas d’autre solution.
Voilà deux impécunieux qui contractent un prêt de 500 milliards d’Euros, pour jouer au casino. Est-ce bien raisonnable ?
Ils ont fait la démonstration, un peu plus l’un que l’autre, de leur incapacité chronique à gérer leurs placements. Il suffit qu’ils investissent quelque part pour qu’aussitôt l’investissement se transforme en échec. Tout ce qu’ils touchent se transforme en pertes abyssales.
Face à leurs échecs, ils décident de remettre ça, juste à une plus grande échelle. C’est impressionnant.
N’importe quel acteur économique qui agirait comme eux serait immédiatement interdit bancaire, verrait ses possibilités de crédit disparaître.
Leur combine est la suivante :
– Ils appellent leurs pertes de la solidarité.
– Ils empruntent sur le compte d’autrui, qu’ils peuvent ensuite piller pour lui faire payer la facture.
C’est d’une grande facilité. La difficulté pour eux est simplement de trouver des mots compliqués, des attitudes solennelles, pour annoncer leur projet en dissimulant l’ordinaire médiocrité de leur combine.
Une fois le crédit accepté, ils vont le distribuer à leurs amis à partir de considérations liées à leurs seuls intérêts politiques.
Les pauvres cons que nous sommes, qui paieront un jour la facture de force, au prix de leur peine et de leur sang, applaudissent majoritairement.
C’est tout simplement incroyable.
Ainsi donc il n’y a pas d’issue, pas de contrition, plus ils s’enfoncent, plus ils gigotent pour s’enfoncer davantage.
Était-ce bien la peine cette déclaration commune pour une si vilaine escroquerie, une demande d’argent de poche pour continuer à jouer au casino ?
Quand la famille est dans la misère, les chefs de famille qu’ils prétendent être devraient donner l’exemple du travail, du sens des responsabilité, de la reconstitution du capital, de la récompense aux preneurs de risque, à l’imagination des créateurs de richesses.
Rien de cela, retour aux vieux démons, au crédit, à la fausse monnaie, afin d’en inonder les amis avec qui l’on est en connivence.
Ils ne nous laissent pas beaucoup de choix.
Ils ne nous voient pas, ils nous prennent pour une masse compacte, qu’ils pourraient pétrir à leur guise. Quelle erreur.
Exigeons qu’ils soient privés de chéquier, interdits bancaires, signalés à la banque européenne, et finalement déclarés en faillite personnelle, avant qu’ils prétendent en bons escrocs nous rattacher à leur foyer fiscal et nous faire payer la facture.
Personnellement je ne connais pas et ne veux pas connaître ces deux personnes.
Bien à vous. H. Dumas
1 172 vuesLa Justice post-confinement
Les magistrats ont-ils pris le temps de réfléchir, de prendre du recul, pendant ces semaines de confinement ? La justice envisage-t-elle d’être juste ? Indépendante de tout pouvoir, de toute croyance ? Pourquoi pas…
Les apparences matérielles sont négatives.
La fierté de la justice est d’être rendue publiquement. Le juge juste n’a pas à avoir peur de la population qu’il juge.
Ainsi Saint Louis, qui a posé les bases de notre justice, est réputé l’avoir rendue au pied de son chêne, entouré de la population.
Sancho Panza, nommé gouverneur par le Duc, rend aussi la justice publiquement, il fait des prodiges et étonne.
Ce n’est pas ainsi que cela se passe dans nos tribunaux. Depuis déjà un certain temps ils ne sont plus accessibles qu’après avoir vidé ses poches, posé sa ceinture, et passé sous le joug électronique du détecteur.
Depuis la pandémie, la justice est carrément rendue à huis clos, le public n’est plus admis.
Les magistrats s’enferment, ils fabriquent la justice entre eux, n’y tolérant que les avocats et les plaignants dans les rares procédures où l’avocat n’est pas obligatoire.
La réalité intellectuelle a-t-elle évolué ?
Les magistrats ont-ils pris conscience de l’énormité des mensonges des politiques et de leurs complices technocrates à la faveur de la pandémie ?
S’apprêtent-ils à en tirer les conséquences ? Eux à qui d’autres que nous vont demander, comme nous, justice.
Je vais pouvoir en juger Mardi.
Je me présente devant la Cour d’Appel, à la suite d’une condamnation préventive en première instance — avant tout jugement — à une amende, délicatement appelée consignation, dans le cadre de ma poursuite légitime contre mon tortionnaire actuel, Flory.
LE LIEN pour prendre connaissance de mes conclusions, publiques.
Bien à vous. H. Dumas
1 150 vuesLa haine de la vie
La haine de la liberté, c’est la haine de l’autre qui découle de la haine de soi-même et entraîne la haine de la vie.
On va le faire autrement.
Si pour une raison majeure, ou mineure, un homme — ou une femme, considérons que le féminin est automatiquement associé – perd l’estime de lui-même, culpabilise, un effet de déni, égoïste et salvateur, lui fera reporter ce rejet sur l’autre.
Il sera saisi du mépris des autres.
Ce mépris a de grande chance de s’exprimer par une atteinte à la liberté des autres, car le mépris entraîne de facto l’idée de domination qui s’exprime par l’exigence de soumission.
Hélas ce mépris des autres générera une distanciation par rapport à la vie, qui a de grande chance de finir en haine de la vie, ou au moins en manque de respect pour celle des autres.
Chaque liberticide cache un culpabilisé qui se reproche, presque toujours inconsciemment, une transgression ou une humiliation.
L’église catholique romaine, avec la confession, fabriquait des armées de culpabilisés –qu’elle humiliait — qui, vent debout, dénonçaient la liberté comme le danger absolu.
Le cas Macron
Sans porter de jugement, il est clair que la transgression du jeune Macron et de sa professeure de philosophie n’a pu que laisser des traces, dans son conscient et dans son inconscient.
Traces que la fulgurance de son ascension sociale a probablement amplifiées à la plus forte intensité de conséquences possibles.
Macron est un névropathe, dominateur et liberticide, probablement incurable puisque la société a fait de sa transgression l’explication de sa réussite, ce qui le met dans un dilemme insoluble.
La vie personnelle des autres l’indiffère.
Il n’est pas armé pour comprendre que l’univers est multiple, puisque entièrement inclus en chacun de nous. Sans lequel il n’existe pas. Puisque qu’il n’existe qu’à travers notre regard. Lui seul, sans notre regard, n’est rien, que néant.
L’équilibre uniquement — auquel il ne peut accéder — permet un regard libre qui se nourrit de la liberté des autres, de leurs différences. Équilibre jamais donné, jamais définitivement acquis, qu’il faut toujours conquérir, inlassablement.
Macron recherche chez ses proches les mêmes névroses. Castaner chef des fics est un ancien voyou. Benalla son ancien garde du corps de même. Avia, sa chienne de garde s’exprime comme un corps de garde au complet, elle est chargée de la délicatesse dans la critique, de la mesure dans la contestation, de la bien séance du verbe.
Au sujet de la loi Avia, au risque de me faire censurer, je crois qu’il s’agit d’un coup de poker menteur qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression. Facebook et consorts refusent toute taxe spécifique, qu’à cela ne tienne, on va faire d’une pierre deux coups. Une petite menace de censure — qui plait aux prudes — donc de perte complète d’audience pour ces défouloirs indispensables, ils vont probablement devenir plus conciliants….
Revenons à Macron
Peut-il être dangereux ? Jusque là je ne le crois pas, mais je commence à être moins sûr de moi. Peut-il se désolidariser du monde des fonctionnaires ? Dont il n’est pas d’éducation, dont il est de formation.
C’est là que tout va se jouer.
Le monde des fonctionnaires ne lâchera pas l’os sans un échec électoral de leurs soutiens politiques. Or, si ce monde garde le pouvoir c’est la faillite.
Donc, des élections sont incontournables pour préserver la paix.
Toute autre solution c’est l’affrontement, et dans ce cas Macron ne peut être que du côté de ceux qui vont tenter de garder le pouvoir par la force.
Tout se joue contre l’Urssaf et Bercy.
Si ces deux fous, pilleurs compulsifs, gagnent la partie et tentent d’encaisser de force ce que la population n’a pas, y compris chez “les riches”, c’est la violence qui l’emporte, Macron devient de facto un despote.
Si les français se libèrent par l’opportunité d’un vote, c’est au contraire l’URSSAF et Bercy qui disparaissent et la France a toutes les chances de remonter le courant.
C’est le bon sens et l’honnêteté contre la technostructure et le vice….
A suivre. Bien à vous. H. Dumas
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La poussière sous le tapis
S’il est une chose qui tue assurément c’est la continuation dans l’erreur.
Heureusement l’homme est résistant à l’erreur, en règle générale. Il partage cette particularité avec la plupart des êtres vivants. Les erreurs qui tuent immédiatement ne sont pas légion.
C’est ainsi que, paradoxalement, l’erreur est le moteur de la vie, du progrès. C’est par l’analyse de ses erreurs que l’homme progresse.
L’erreur est l’arbitre de notre vie, ceux qui feignent de l’ignorer sont engloutis par elle, ceux qui l’avouent, l’analysent et évitent de la reproduire, vivent et avancent.
Dans le rapport aux autres le déni de l’erreur – mensonge à soi-même — conduit évidemment au mensonge à tous. Une posture due à la bêtise ou à la vanité, ou aux deux.
Enfin, l’absence d’erreur n’existe pas. Nul ne peut prétendre, quelque soit son niveau de compétence, ne pas faire d’erreur.
Il fallait préciser tout cela avant de revenir à nos préoccupations du jour, qui toutes tournent autour de l’erreur.
La politique de la poussière sous le tapis
Au moment où nous posons la question du devenir, il est nécessaire de se remémorer le passé d’hier, le presque encore présent.
Hier nous étions en faillite. La haine aveugle du capital, la consommation frénétique appuyée sur le crédit remplaçant le capital honni, des décideurs fonctionnaires irresponsables et dépensiers, des élus inexistants, ont généré cette faillite de façon irréversible.
Là-dessus, la pandémie apparaît comme la peste du XXIe siècle, difforme, effrayante pour une population qui sait son avenir déjà largement obéré par la fin programmée de sa belle vie de tricheuse.
C’est dans ces conditions que notre démocratie et ses représentants, élus ou moralement accrédités, sont chargés par la majorité de mentir. Cela tombe bien, c’est justement leur fonds de commerce : le mensonge.
Ils avaient déjà menti hier en prétendant que la crise n’existait pas, puis ce matin en affirmant que la pandémie est la cause de tout.
Ils rêvent là, maintenant, de nous faire croire que tout va bien se passer, qu’ils sont capables de créer les richesses nécessaires au rachat de nos dettes, voire de ne jamais les rembourser.
La poussière dissimulée sous le tapis, ils font mine de n’avoir rien vu.
Alors qu’ils ont été incapables de vérité et de décisions, ils se posent encore en dirigeants.
Cette posture, ils croient nous l’imposer par la force, par la limitation de nos libertés fondamentales, par le mensonge qu’ils appellent la communication. Par le pillage qu’ils appellent la redistribution.
La vanité et leurs intérêts immédiats les aveugles.
Ils ne sont pas — aussi peut être la plus grande part d’entre nous – capables d’avouer leurs quarante ans d’erreurs. Dans ces conditions nulle analyse n’est crédible, donc nulle décision n’a des chances d’être valide.
La tare de notre société est le déni de l’erreur
C’est le déni de l’erreur qui ouvre la voie à la croyance, seule possibilité pour ne pas devoir affronter les conséquences de l’erreur.
La population de ce pays est profondément croyante, elle croit en tout et en n’importe quoi. Sur ce point elle est, à la limite, attachante pour l’anthropologue.
Ces différentes croyances sont catastrophiques.
Elles permettent au plus grand nombre de se dissimuler les erreurs dont tous ont été complices. Elles ne permettent pas l’analyse de ces erreurs.
Dans ces conditions, non seulement il n’y a aucune chance pour que la situation se modifie, revienne à la normale, mais un conflit entre ces croyances multiples me parait incontournable.
C’est donc la guerre civile que je vois arriver quand la pression économique va générer un inconfort menaçant la vie même du plus grand nombre.
Ce sera le grand jour des survivalistes, le comble de la déraison.
Bien à vous. H. Dumas
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Le tribunal. Le petit Macron.
“Qu’est ce qui s’est passé ?… Qu’est ce qui s’est passé ? …” disent Tournesol et le Docteur dans les Bijoux de la Castafiore. Ils sont victimes d’un enchaînement de circonstances qui les dépasse. Je me sens dans une situation identique, et probablement quelques millions de français aussi.
Ainsi donc un virus inconnu, dans un premier temps marginalisé, puis ensuite annoncé comme terriblement mortel, nous attaquait. Contre lui rien n’était possible hormis compter inlassablement les morts. Bien plus, il attaquait l’humanité. Un cauchemar.
J’ai d’abord été sidéré, puis paniqué. Au point de trouver normal que les hommes de l’Etat confirment par la loi mon enfermement volontaire. Puis régissent ma vie de tous les jours, mon comportement, mes soins, mes achats, le choix de mes épiceries, etc…
Ce n’est pas encore fini, loin de là, ils légifèrent maintenant sur ma façon de saluer, de me déplacer, et toujours de me soigner, de travailler… y aura-t-il des limites ?
Hier j’étais au tribunal de Montpellier.
C’était entre Guignol et le Ku Kux Klan. Guignol pour les dialogues, le KKK pour les déguisements.
Je me suis présenté devant la porte du tribunal avec mon épouse, avec qui je partage le combat que nous menons contre les fous du fisc, pour survivre, pour retrouver notre dignité.
Nous allions à une audience faisant suite à la citation directe que j’ai engagée, sans espoir, contre un de mes bourreaux fiscaux.
La double grille du parvis du tribunal était fermée. Nous avons dû nous présenter à une grille de service sur le côté du parvis, tels que nous y incitaient des panneaux.
Là, le cerbère de garde, après nous avoir observés et interrogés avec la suspicion qui sied à un détective avisé, spécialiste du coronavirus, nous dit : “-Vous pouvez entrer, mais pas Madame”. “- Allons bon, pourquoi ?” “-Parce que le public n’est pas admis”.
Là c’est Guignol. Mon intuition est que tout cela n’est pas légal. Les juges doivent, sauf exception du huis clos, officier en audience publique.
Peut-être suis-je mal informé, mais je n’ai pas entendu parler d’une modification de la loi à ce sujet.
Je m’en ouvre au cerbère et lui demande si tout cela est bien légal. Il me répond qu’il s’en fout. Je lui fais remarquer que nous sommes dans un tribunal. Il s’en fout toujours.
Dont acte.
Je rentre donc seul. Quel dommage. Que des avocats et avocates en robes noires et masqués. Torride.
La salle d’audience avait été enturbannée, saucissonnée, de ruban de chantier blanc et rouge pour ne laisser libre qu’une place sur deux. Des marques au sol pour faire la queue et… pas de public.
Les magistrats n’ont pas hésité à donner de la sonnette en entrant, afin que chacun se lève en les voyant. Ils étaient tous masqués, style KKK des grands soirs.
La salle était vide. Dommage. Je n’ai pas eu le culot de faire une photo, encore dommage.
Mais quand même, ils ont donc rendu la justice à huis clos, incroyable. Je rappelle que l’audience publique est un des acquis fondamentaux de la révolution. A la trappe, pour cause de virus. Visiblement sans état d’âme, tant la loi est relative pour les magistrats par rapport à leur pouvoir.
La panique et le populisme
J’ai enfin compris comment les allemands sont devenus Nazis. La panique s’est emparée d’eux, ils ont eu peur de la misère, de la malnutrition, de la mort.
Face à cette panique nul n’a été capable de canaliser leur angoisse, au contraire Hitler a surfé dessus.
C’est probablement ça le populisme, aller dans le sens de la panique populaire, l’exacerber, en profiter, au lieu de la calmer. C’est trouver les mots et les attitudes qui l’amplifient au lieu de ceux qui la maîtrisent.
Il n’y a aucun complot derrière ce bazar.
Ceux qui dénoncent un complot ne cherchent qu’à dissimiler leur responsabilité, la responsabilité de leur panique.
Je ne suis pas fier d’avoir paniqué, au point même de me demander si je n’aurais pas été un bon collaborateur pendant la dernière guerre. Tout cela fait peur. Merde alors.
Le petit Macron
Il a été plus populiste que les populistes qu’il fustige et contre lesquels il se prétend un rempart.
Il a menti, puis quand la panique liée à ses mensonges a pris le dessus il l’a théâtralement utilisée, effectivement tel Hitler. L’horreur.
Il favorise maintenant la délation, il met en place des lois d’exception, il a perdu toute considération, l’histoire va le pendre. Il est tout petit.
Il eut fallu à la France un homme de l’Etat fort, qui explique la situation, donne aux français le gout du courage et de la responsabilité personnelle. Des milliers de morts auraient sans doute été évités.
Mais c’est Macron que les français ont choisi, et je ne lis pas à droite ou à gauche qu’ils auraient honte d’avoir paniqué. A contraire je les crois dans le déni, dans la recherche du complot.
Et vous, avez-vous paniqué, où êtes-vous restés lucides et sereins, spectateurs effondrés de la débâcle ? Pas comme moi, qui suis choqué et un peu honteux, mais prêt à me reconstruire, à ne pas fuir, à ne pas succomber à ma faiblesse passagère, à retrouver mes forces, ma lucidité, mon jugement, enfin j’espère…
Bien à vous. H. Dumas
1 345 vuesQuand même…
Je suppose que nous sommes tous dans le même état d’esprit, la question tourne en boucle dans notre tête : que va-t-il se passer maintenant ?
Car nous le savons intimement, il va se passer quelque chose… de grave. La suite logique ou illogique de tout ce qui s’est passé… qui est grave.
Je ne suis pas dans votre tête et je n’ai pas la prétention d’y pénétrer, juste l’envie de vous inviter dans la mienne, ce dernier jour de confinement… après se sera chacun pour sa peau, probablement.
Ce qui se passe dans ma tête est résumé dans le titre de ce billet : “quand même…”
A vingt ans je me suis installé à mon compte. Dans l’immobilier. Evidemment, je me suis tout de suite posé la question de la difficulté qu’il y aurait à être intègre moralement tout en rentrant dans le monde des affaires.
Finalement c’était une fausse angoisse.
Il est très facile d’être un homme d’affaires honnête. Il suffit de limiter sa rémunération à un pourcentage de ce que l’on fait gagner à son client. Ainsi nul mécontent, nul appauvrissement.
Je dirais en fait que c’est le principe même du monde des affaires d’être honnête. Les brebis galeuses ne font pas long feu. Sauf, sauf si elle possède un pouvoir de négocier quelque chose sans valeur ajoutée, mais indispensable, tel que par exemple une autorisation administrative.
Je ne suis jamais rentré dans la connivence ou la corruption, pas même à l’occasion d’un repas ou d’un avantage payé par une entreprise, alors que j’étais architecte.
Par ailleurs, peut-être bien pourvu en sens de l’organisation j’ai eu l’occasion de le mettre au service de la collectivité dans des activités bénévoles, où j’ai été vraiment bénévole, qui m’ont même coûté en temps et en argent.
Et enfin j’ai toujours été un bon payeur, payant rubis sur l’ongle factures, charges et impôts.
Au terme de tout cela j’ai donc rencontré, pour mon malheur, une cinglée du fisc – pléonasme –, Madame Jourde, qui au moyen de falsifications a tenté de me déposséder de plusieurs centaines de milliers d’Euro à l’occasion de la succession de ma mère, laquelle était entièrement à ma charge depuis vingt ans quand elle est décédée.
Au bout de vingt ans de résistance, récemment, la justice — à contre cœur — a dû me donner raison, mais sans indemnité.
Jourde, vexée par ma résistance, avait appelé à l’aide d’autres véreux du fisc, en est-il qui ne le sont pas ? C’est ainsi que j’ai vu débarquer Martino, puis Garcia, qui ont monté de toutes pièces des redressements indus qui m’ont ruiné.
Donc, soudain, je suis devenu un paria.
D’abord socialement puisque traité de “fraudeur fiscal”, puis professionnellement lorsque tous mes biens ont été saisis, mes comptes en banque bloqués puis fermés m’obligeant à aller quémander à la Banque de France un compte forcé dans une banque que je n’ai pas choisie – qui s’avère plutôt sympathique – la SMC.
Privé de revenu, je suis devenu un mauvais payeur, un tricheur, pour survivre.
Jusqu’à ce jour j’ai eu la chance de ne pas être envahi par la haine, alors que franchement il y aurait eu de quoi. La merde dans laquelle ils m’ont mis après quarante-cinq ans de droiture de vie l’aurait justifiée.
J’ai ouvert ce blog et, au fil du temps, j’ai pu constater que nous sommes des centaines de milliers dans mon cas.
C’est là que : quand même…
Voyons un peu. Nous avons été pillés par des personnes au-dessus de tout soupçon. Nous savons bien les mensonges ou contorsions auxquelles elles se sont prêtées pour arriver à leur fin. Nous en connaissons la grossièreté, la fausseté, la perversion.
Force est de constater que nul ne nous a écouté, rendu justice ou même simplement compris et réconforté.
Tout cela parce que le pillage était motivé. Il s’agissait de solidarité. De juste répartition des richesses. Une évidence, qui s’imposait à tous.
Entendez par là que les richesses que j’ai créées n’ont aucune raison de m’appartenir, qu’il n’est pas légitime que je les utilise pour aider ma mère lors de sa fin de vie, pour aider mes enfants lors de leur entrée dans la vie, pour assurer ma propre fin de vie, pour me faire aussi un peu plaisir.
Non, je devais mettre mes gains dans le pot commun, intégralement, ne conservant que le strict minimum pour continuer à produire des richesses. Et pour ma mère, l’Etat s’en occuperait, pour mes enfants idem, tout pareil pour ma vieillesse, pour la vie courante à peine plus que le smic devait être suffisant.
Mes angoisses, mes risques, mon énergie, mon travail de 20 heures par jour, sans jour férié ? Si c’est ce que j’ai choisi, c’est que cela me plait, ce plaisir est suffisant, inutile de l’accompagner d’une récompense. A la limite, je dois m’estimer heureux de pouvoir le faire, alors que l’Etat pourrait parfaitement le faire à ma place, d’ailleurs aujourd’hui il le fait. Voir cette vidéo, 1h18 : LE LIEN
Nul ne peut aller contre cette magnifique organisation collective dont se portent garants les fonctionnaires. Ma résistance et mes plaintes pour conserver ma propriété, les fruits de mon travail ou pour tout simplement continuer à travailler, sont obscènes, c’est le syndicat unifié des impôts qui le dit et l’imprime en première page de son journal.
Je suis plaqué au sol avec vous, bâillonné, inaudible, ridicule, ruiné, dans la misère après une vie de travail et de réussite, rien de plus normal, de plus solidaire.
La foule applaudit le pouce vers la terre, elle jubile, elle hurle en cœur : vive la solidarité, la vraie, pas la fausse limitée à sa famille, aux siens. Non l’autre, l’anonyme, que seuls les fonctionnaires sont habilités à répartir — mais limitée uniquement aux autres franchouillards évidemment —
La foule adule les fonctionnaires, tout le monde veut en être. Ne sont-ils pas les hérauts de la répartition, les justiciers de l’égalité ? Leurs privilèges mérités leur confèrent le statut qui va avec la très grande compétence et la très grande sagesse. Ils sont la perfection, et ne se gênent pas pour le dire, voire le faire entrer de force dans nos têtes.
Nous sommes des sous-hommes, des reliquats d’une ère primitive en voie de disparition. Ils sont l’avenir de la France et notre éradication est parfaitement justifiée.
Les bourreaux chargés de nous éliminer le font sans état d’âme, en ce qui me concerne ils s’appellent Brabant et Flory, ils sont intelligents, parfaitement conscients de ce qu’ils font, mais ils le font. Un point c’est tout.
Arrive de CORONAVIRUS
Non seulement les fonctionnaires font la démonstration, visible pour tous, de leur incompétence, mais aussi de leur manque de courage, de leur irresponsabilité.
Passons rapidement sur ce que nous avons tous constaté, leur infinie prétention à gérer seuls le problème avec leur hôpitaux pourtant largement en déshérence, à paralyser par des lois de circonstance la médecine de ville, à mentir comme des arracheurs de dents.
Mais voyons le résultat.
Les morts ? Pas plus que ça… de toute façon il en faut, surtout les vieux…
Les fonctionnaires auront été le plus gros bataillon des confinés. Et pourtant ils vont toucher l’intégralité de leur salaire, pendant ces vacances imprévues mais bienvenues.
Les salariés du privé ne toucheront que 80% de leur salaire, ceux qui le toucheront.
Les indépendants les plus heureux sortent de là avec un crédit sur le cul pour ceux qui vont s’en sortir ou essayer, pour les autres c’est la faillite, la misère.
Une nouvelle race de fonctionnaire est née “les espions de la santé”, organisée en brigades volantes qui vont directement venir espionner chez chacun de nous, préalablement dénoncé par son médecin, qui touchera un petit bakchiche pour la peine.
Les fonctionnaires et leurs employés en communication : les élus, se sont votés une loi dégageant leur responsabilité du bordel qu’ils ont foutu.
Une grande ferveur nationale, un immense chagrin collectif est prévu, accompagné probablement d’un gouvernement d’intérêt national composé exclusivement de fonctionnaires, c’est “la passionata”.
Le crédit ? Quel crédit ? Ah, vous voulez parler sans doute de la fausse monnaie ?
Où est le problème, répondent les fonctionnaires, puisque tout le monde croit qu’elle est vraie ? Cessez de vous faire de la bile. Nous ne sommes pas allés au bout du pillage. Il reste du gras.
Nous allons déplacer tous les indépendants, donner leurs biens à des fonctionnaires ou à des nécessiteux, qui engagés collectivement les géreront mieux et au bénéfice de l’Etat. Ne vous inquiétez pas. C’est gagné.
Oui mais, quand même… à moins que…
Bien à vous. H. Dumas
1 418 vuesVincent Lindon (vidéo)
L’Aveu brutal
Les cinq consignes des hommes de l’Etat dévoilées le 7 Mai par le Ministre Véran, à observer à partir du 11 Mai en cas de symptôme grippal :
– Contacter un médecin
– Qui vous fera faire un test et vous isolera préventivement s’il le juge nécessaire.
– En cas de positivité du test au coronavirus vous devrez rester isolé.
– Toujours en cas de positivité, les personnes en contact avec vous pendant votre période contagieuse seront recherchées.
– Ces personnes, appelées “cas contacts”, seront à leur tour isolées.
Voilà donc mis en œuvre les moyens raisonnables pour combattre la pandémie du coronavirus.
Il y manque un détail : quid des soins ?
On peut supposer, pour l’instant, que le médecin contacté vous conseillera le protocole du professeur Raoult, si vous êtes positif au coronavirus.
Bien, parfait.
Ces consignes simples auraient parfaitement pu être mises en œuvre à partir du 24 Janvier, date de l’apparition connue du coronavirus en France. Maladie présente en Chine depuis fin 2019, dont les paramètres et la dangerosité étaient parfaitement connus.
Rappelons-nous. Au lieu de cela, à cette époque les hommes de l’Etat étaient absorbés par les élections municipales dont le premier tour avait été fixé au 15 Mars, qui ont eu lieu, précédées de nombreuses réunions publiques contraires à toutes les règles de protection face à une pandémie.
Bien plus, pendant cette période les hommes de l’Etat ont publiquement, avec les énormes moyens de communication en leur possession, menti sur la réalité de la maladie, qu’ils connaissaient. Puisque le 17 Mars ils ont déclaré le confinement.
A partir du 17 Mars et donc jusqu’au 7 Mai, ils ont imposé des moyens collectifs inadaptés en réponse à la pandémie.
Pour finir, le 7 Mai, par cette déclaration logique de mesures personnalisées pour faire face au coronavirus.
Ce délai a été tueur. Leur responsabilité est probablement de l’ordre de 10 à 15.000 morts évitables.
Cette responsabilité est le fait d’une organisation collectiviste, égalitariste, imposée par la force de la loi.
Elle est à rapprocher des 100 millions de morts du communisme.
Mais ce n’est pas tout.
Arrive la crise économique, ne venant pas de la nature mais de leur fait.
Pour laquelle, après avoir eux-mêmes inoculé le virus de la pauvreté en détruisant le capital, ils se proposent d’appliquer les mêmes méthodes collectivistes, égalitaristes, par la force de la loi, au lieu de laisser le marché réguler l’économie, ce qu’il fait parfaitement depuis des milliers d’années.
Ici nous sommes dans le mensonge, toujours plus séduisant que la vérité, ce qui est la plus intolérable des souffrances.
Le communisme, puisque c’est bien ainsi qu’il faut appeler le socialisme, l’écologie, l’égalitarisme, et tous les sous-groupes qui lui sont rattachés qui vont des républicains au front national, a envahi la pensée de la France, réduisant à néant le libéralisme qui n’a plus aucun représentant.
La liberté, si hypocritement défendue, présente uniquement sémantiquement sur les documents et bâtiments officiel en France, n’existe pas dans la réalité économique.
Pire, les français ne connaissent pas la liberté économique, ils n’en ont ni le souvenir, ni l’enseignement.
Depuis des siècles tous les systèmes politiques qui les ont dirigés ont flatté leur jalousie, leur haine de la réussite du voisin, ont attisé leurs peurs, ont annihilé leur personnalité au point que ce soient eux qui quémandent leur statut d’esclaves, qui admirent leurs maîtres.
Les français sont dans un rapport sado-maso avec leur organisation collective, qui les étouffe, qui les tue.
Bercy est le dominant incontesté, brutal, violent, qu’ils vénèrent, qui les avilit, qui les réduit à rien, qui leur prend tout pour ce rien, qui entretient sur leur dos une armée de parasites, qui fait du mensonge la norme, du crime la règle, de la connivence et de la corruption l’aspiration nationale.
Dénoncer cette situation, comme je le fais depuis quinze ans, ne rime à rien, est vain.
Alors que cinq consignes simples permettraient de vivre paisiblement dans ce pays aux avantages naturels multiples.
– Supprimer le statut des fonctionnaires.
– Supprimer l’impôt sur le capital. Capital qui est la base du progrès et de la sécurité en toute chose, y compris en économie. Qui doit donc être privilégié ici comme ailleurs.
– Rendre les hommes politiques responsables de leurs promesses et de leurs actes.
– Garantir la propriété privée et supprimer Bercy son principal parasite.
– Réduire l’Etat à ses deux prérogatives essentielles, l’armée — exclusivement pour la défense du territoire –, et l’aide aux plus faibles, aux accidentés de la vie, pas aux fainéants.
Peut-on espérer le même retour au réel de la part des hommes de l’Etat pour la crise de l’économie que pour celle du coronavirus ? NON.
C’est l’opinion publique qui a eu raison de la stupidité face à la pandémie, c’est l’opinion publique qui désire la mort du capital, donc de l’économie. Rien ne peut aller contre l’opinion publique.
Bien à vous. H. Dumas
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Le cancer (vidéo)
Profil de la crapule URSSAF
Il se trouve que j’ai une récente analyse, par un arrêt de La Cour d’Appel de Montpellier en date du 29 Janvier 2020, sur ce que prétend être l’URSSAF – LE LIEN —
Parallèlement, la pandémie du Coronavirus nous a permis de voir en grandeur nature ce qu’est effectivement l’URSSAF
La comparaison est instructive.
Mon appel devant La Cour était extrêmement simple.
- 1 – Ruiné indûment par le fisc, je prétendais que si l’URSSAF est une branche de l’Etat cet organisme devait attendre le résultat de mes conflits fiscaux que — naïvement sans doute – j’espère in fine positif pour moi, puisque j’ai toujours payé mes impôts et suis simplement pris dans une infernale vendetta corporatiste d’agents fiscaux vexés de s’être fait contrer par moi sur les faux qu’ils ont réalisés, pour lesquels ils ont été déboutés sans conséquence pour eux, avec de graves conséquences pour moi.
- 2 – Dans ce cadre, je prétendais que si en revanche l’URSSAF n’était pas l’Etat, mais une compagnie privée, je devais alors pouvoir exiger de prendre connaissance de l’appel d’offre qui lui aurait permis de se voir confier par l’Etat une mission d’assurance.
- 3 – Je prétendais ensuite que cette mission d’assurance devait avoir un coût vérifiable et j’exigeais l’intervention d’un expert pour le comparer au marché.
- 4 – Enfin, l’URSSAF me devant de l’argent pour des déductions légales non prises en compte, une balance de ces déductions devait être réalisée, quand bien même l’URSSAF aurait établi me concernant plusieurs comptes à sa guise, notamment un compte professionnel et un compte particulier, ce qui n’avait pas à m’être opposé puisque j’étais le seul et même payeur.
Rien que de très logique.
A la première question, La Cour répond ceci :
L’Etat est bien un assureur. L’assurance maladie est donc un service public. Il est bon de le savoir, définitivement.
Nous n’avons donc pas le droit pour cette prestation de négocier nos cotisations, au motif de la solidarité nationale. Pas plus que les prestations.
On notera que je ne demandais pas à “échapper” au paiement des cotisations d’URSSAF, mais à ne les payer qu’après que mon conflit fiscal soit réglé, puisque le créancier ne peut pas créer artificiellement votre insolvabilité et exiger dans le même temps sa créance. Il n’y a que la mafia qui peut monter une telle organisation…
A la deuxième et troisième question, La Cour s’indigne
Mais enfin, la solidarité de l’URSSAF est immense et n’a pas un but lucratif, qu’on se le dise. Les employés de l’URSSAF sont des bénévoles, leurs salaires, leurs avantages ne sont pas à prendre en compte, pas plus que les prestations qu’ils apporteraient ne seraient critiquables, puisqu’il s’agit uniquement de solidarité. SOLIDARITÉ, vous comprendre ?
Alors, appel d’offre et coût de la prestation ? Passez-votre chemin, il n’y a rien à voir, espèce d’escroc mauvais payeur….
Estimez-vous heureux de la chance que vous avez d’avoir l’URSSAF, que le monde entier vous envie. Casquez et arrêtez de pinailler… sale engeance.
Concernant la quatrième question, c’est le pompon :
Effectivement, l’URSSAF vous doit de l’argent, mais ce ne peut pas avoir de rapport avec ce que vous lui devez. C’est clair ? Pas vraiment…?
Et alors, le fait que l’Etat, Bercy, vous ruine impunément et sans motif ne peut en aucun cas concerner l’URSSAF, cette société de droit privé charger d’encaisser une sorte de “denier du culte”, solidaire et miraculeux, qui n’a pour but que de vous permettre d’accéder au paradis de la solidarité.
Décidément Dumas, vous êtes bouché ou quoi ?
Oui mais, pour l’assurance maladie ? – Enfermez-vous chez vous et démerdez-vous.
Deux questions alors se posent :
Ils les trouvent où ces simplets ou cyniques qu’ils nomment magistrats ?
Comment tout ce petit monde peut-il se regarder dans la glace et parler de solidarité quand ils foirent tout ?
Ils sont restés chez eux, les magistrats, pendant la pandémie. Ils ont fermé la boutique.
Ils ne sont donc pas indispensables à la nation. Sans quoi ils auraient été au boulot comme les agriculteurs et les caissières des épiceries où ils sont allés se ravitailler.
Ils ont touché leur salaire complet les magistrats, les mecs de l’URSSAF aussi, pas moi. Et c’est moi qui les fais vivre, solidairement…
Ils ont fait la démonstration qu’ils n’avaient rien préparé pour cette pandémie prévisible, ces assureurs d’Etat de pacotille. Ils ont confiné tout le monde, de force. Sauf les vieux dans leurs EHPAD, qu’on leur avait confiés, qu’ils ont tués par milliers.
Ces raclures vont vendre mes biens, me mettre sur la paille, dans la misère, mais eux, ils se sont voté une loi d’amnistie.
Et ils comptent s’en sortir comme ça ? Quelque chose me dit que ça ne va pas le faire…
Bien à vous. H. Dumas
1 439 vuesDeux mille ans d’esclavagisme… et on remet ça.
L’église catholique nous a modélisé, nous sommes soumis depuis si longtemps, deux mille ans de confessionnal, ça laisse des traces.
Tout ça pour finir sur SODOMA, le livre de Frédéric Martel.
Comment des hommes et des femmes ont-ils pu aliéner pendant si longtemps leur dignité d’être humain et aller se confesser, c’est-à-dire se dénoncer eux-mêmes de conduites personnelles, la plupart naturelles, ordinaires, dont on avait réussi à les convaincre qu’ils devaient en demander pardon, qu’elles représentaient le mal. Pardon même pas à Dieu, mais à un intermédiaire, hautement soupçonnable.
Et la pantomime recommence. Si nous travaillons, si nous gagnons notre vie, si nous prenons du plaisir à vivre, nous devons nous excuser, demander pardon publiquement et reverser, encore à des intermédiaires, tout ce qui nous rend heureux, au motif que d’autres ne le seraient pas.
Comment fonctionne cet enfer, par quel mécanisme cela est possible, alors que lorsque l’on y réfléchit ce ne devrait pas l’être, c’est de la folie.
Il y a d’abord un dogme, une croyance.
Dans le cas de l’église c’est Dieu. C’est une abstraction qui porte toutes les puissances qui nous terrifient, nous culpabilisent. Terreurs qui nous paraissent mériter une soumission, si elle doit suffire pour nous permettre de leur échapper.
Comment ces terreurs sont installées ?
Retenez bien ceci : Il y a deux types de tortionnaires.
Les premiers sont les officiants, eux-mêmes croyants, dans le cas de l’église les curés de base.
Les deuxièmes sont les dignitaires de la croyance, qui sont bien placés pour ne pas y croire évidemment, puisque c’est en partie pour cela qu’ils sont cooptés. Mais, et c’est là que c’est très grave, ils sont persuadés que sans eux la population serait désorganisée, en déshérence complète, tant ils la croient ignare, stupide, grossière, incompétente. Ils prennent les autres, tous les autres, pour des cons. Et, évidemment, ils se prennent pour la cuisse de Jupiter.
C’est cet attelage, des simplets croyants et des élites cyniques, qui a terrorisé, humilié, possédé, la population pendant deux mille ans.
On a beaucoup de peine à le croire, et pourtant c’est l’exacte réalité, illimitée, sans frein, qui a pu torturer physiquement et moralement, imposer des restrictions intellectuelles qui rendaient la vie monstrueuse, dont bien des âmes sensibles et bien faites ont souffert intensément.
Et, pas de bilan, au contraire une certaine reconnaissance et encore des adeptes.
Nous avons cru être débarrassé de cette chape de plomb. Oui, peut-être, mais pour la changer en pire, sur le même principe.
Nous n’allons plus confesser nos pensées, nous confessons nos revenus.
Nos confesseurs sont à la base des croyants en l’égalitarisme, simples fonctionnaires ayant remplacé les curés de village.
Leur élite, les technocrates, ne croit pas à l’égalitarisme, c’est pourquoi elle est cooptée, mais elle ne se prend pas pour rien et nous considère comme pas grand-chose. Elle revendique, avec notre accord, le droit de nous dicter notre conduite dans ses moindres détails. Tout dérapage de notre part doit être confessé et fait l’objet d’une amende financière plus ou moins lourde.
Sauf pour les jeux du cirque, nos revenus doivent être limités à ce que l’élite considère comme raisonnable, le reste pour eux est du vol et doit être rendu, après confession à Bercy.
L’absolu non-sens d’une telle situation ne saute aux yeux de personne.
En faut-il de la jalousie, de la haine de son prochain et de soi-même, pour arriver à se persuader que la souffrance visible, induite par cette organisation, nous apporterait pendant qu’elle casserait uniquement les autres.
Plus je réfléchis à cela, moins je comprends, plus je suis sidéré, plus je crois que c’est insoluble.
Bien à vous. H. Dumas
965 vuesCette irresponsabilité qui envahit tout.
On savait que les fonctionnaires étaient irresponsables. Mais — tout au moins en ce qui me concerne — on n’avait mal jaugé les conséquences de cette incroyable situation.
Jusqu’à présent, nos politiques roulaient les mécaniques élections après élections, bombant le torse ils se faisaient passer pour les acteurs incontournables de notre vie, les tuteurs sans lesquels, pauvres incapables, nous ne serions pas en mesure de vivre tant les méchants auraient tôt fait de nous dévorer. Bill Gates en tête, chef de ceux qui nous veulent du mal — en même temps nous nous servons tous, tous les jours, des outils que ce mec met à notre disposition – mais bon.
Nos politiques, disais-je, se font passer pour la panacée universelle, nous regardant de haut si nous ne votons pas.
-“Comment, disent-ils, vous ne voteriez pas, mais c’est un devoir, c’est très grave, vous devez impérativement voter, pour que nous puissions vous représenter et vous guider dans le dédale inique de la vie, où sans nous le plus gros mange le plus petit.”
Et soudain nous découvrons que tout cela n’était qu’une pantomime, un jeu de rôle, que ces chers élus ne décident rien, n’ont aucun pouvoir, sont à la merci des fonctionnaires.
Le deal est clair : Les fonctionnaires laissent les élus paraître, faire semblant, et eux laissent les fonctionnaires décider et se goinfrer.
Tout allait parfaitement dans le meilleur des mondes. Mais hélas, à force de se prendre au sérieux sans être responsables, les fonctionnaires, alors qu’ils n’ont jamais été des champions de la décision, sont devenus carrément inaptes à décider.
Croyez-vous qu’ils en aient acquis de l’humilité ? Non, bien au contraire, plus leurs décisions sont devenues incohérentes, plus ils se sont permis de décider. Et nous, bien qu’étonnés, d’obéir.
Malheureusement, les fonctionnaires ont fait péter tous les “conomètres”. A l’occasion de la pandémie, ils ont d’abord tué quantité de malades, puis fini de massacrer l’économie qu’ils avaient déjà bien endommagée — sauf eux qui ressortent du confinement intacts, reposés et enrichis de leurs économies forcées –-
Tout ces morts et surtout toute cette ruine, la foule gronde.
Soudain les politiques disent : “Mais ce n’est pas nous, nous ne décidons rien, ce sont les techniciens – mot pompeux pour désigner les fonctionnaires – qui sont responsables “.
– Mais alors… vous nous avez menti, répond la foule – enfin disons exclusivement les internautes — on a voté pour vous en croyant que vous preniez en main la responsabilité de nos vies, c’est ce que vous nous avez dit. Vous ne nous auriez pas pris pour des cons ?”
Et si justement, c’est ça le problème.
Insoluble pour les comédiens de la politique, changement brusque de rôle : le bon devient le méchant. Fort risque de révolte, sévère.
Alors les politiques paniquent, se précipitent et votent leur irresponsabilité, ils mettent enfin leur statut en règle avec leur réalité.
Beaucoup de français s’étonnent. Je ne comprends pas pourquoi ?
Peut-être avaient-ils voté ?
Sans doute sont-ils un peu vexés d’avoir confié leur destin à des zombies irresponsables, — auparavant discrètement, aujourd’hui officiellement —
Moralité :
Inutile de voter absolument, de participer à cette mascarade.
Il faut attendre le candidat honnête qui limitera ses prétentions au minimum d’Etat et nous donnera la plus grande liberté. Et vous verrez, les loups ne nous dévoreront pas.
Alors qu’aujourd’hui, les bergers autoproclamés nous abattent, même pas proprement. Mais que fait Brigitte…. non… l’autre personne âgée.
Bien à vous. H. Dumas
1 044 vuesRendez l’argent
Chaque situation, aussi pénible soit-elle, doit servir à la réflexion, permettre d’avancer dans l’amélioration de la vie des hommes.
La méthodologie est simple, analyse des faits, recherche des causes, liste des moyens, mise en place des dispositions rectificatives.
La crise du coronavirus nous a permis de constater que les sommes exorbitantes prélevées sur l’économie du pays pour assurer la santé de ses habitants n’ont pas été investies dans l’outil dédié à cet effet : l’hôpital.
Cela a généré un confinement catastrophique et a obligé les soignants à des sacrifices hors du commun.
Le confinement va nous apporter la preuve que le pays n’est pas capable de résister à un blocage de deux petits mois, que son capital est inexistant. Alors que la justification des impôts, que nous payons abondamment, est la constitution d’une force collective protectrice pour contrer les imprévus susceptibles de frapper le pays.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
C’est très simple, la caste des fonctionnaires, ceux-là même que nous chargeons d’organiser notre vie collective, notre sécurité, que nous payons à cet effet, a failli à sa mission.
Bien plus, elle a tapé dans la caisse.
Abusant de notre confiance cette caste a tout d’abord prétendu, contre toute raison, que le capital est néfaste, que la dépense sous toutes ses formes, notamment sous sa forme démagogique de l’égalitarisme, est la seule voie possible.
Pour entretenir cette illusion la caste des fonctionnaires a entraîné le pays et les individus vers une dépendance au crédit, mortifère.
Pour, in fine, nous enfermer seuls, chacun chez nous, pour faire face par nos propres moyens au coronavirus.
Bien plus, cette caste s’est donnée des avantages de sécurité et des revenus supérieurs qui lui ont permis de mener grand train, de se reproduire sans limite et de prendre tous les pouvoirs décisionnels de notre pays.
Nous en sommes là : désunis et ruinés par la faute de cette caste.
Selon l’adage : pollueur payeur, il est temps que cette caste assume ses responsabilités.
Pour cela elle doit rendre le pouvoir et s’interdire à l’avenir de l’exercer.
Elle doit participer préférentiellement à la reconstitution du capital qu’elle a dilapidé.
A tout le moins rembourser elle-même, par un impôt spécifique payé par elle seule, le déficit public qu’elle a créé.
Ainsi le pays sera remis d’aplomb, la sérénité revenue et la caste des fonctionnaires de nouveau appréciée à sa juste valeur.
Ceci n’est pas un rêve.
Bien à vous. H. Dumas
3 067 vuesUn rêve prémonitoire
La France parait partagée en deux.
Il y a ceux que le confinement aurait comblé et ceux que le confinement aurait détruit. Étrangement je fais partie des deux catégories, ce qui accentue mon trouble.
Le confinement a muselé mes faux créanciers : le fisc et l’URSSAF, je suis comblé. Il a explosé, probablement durablement, mon secteur d’activité : le bâtiment, je suis détruit.
Les créanciers vont revenir au galop, l’économie de l’immobilier ne redémarrera qu’au pas, la distance qui va s’installer entre les deux va être mortelle.
Il est probable que nous sommes nombreux dans mon cas, que donc la situation est loin d’être tranchée, mais au contraire qu’elle est faite d’ambiguïté, de situations et d’émotions contradictoires.
En ce qui me concerne mes nuits pendant le confinement ont été moins sereines que d’habitude. D’abord le manque d’activité qui n’est pas favorable au déclenchement du sommeil, puis le souci de ces incertitudes qui occupe l’esprit de façon lancinante.
Alors que je rêve très peu habituellement, mes nuits actuellement sont très inventives à ce sujet.
C’est ainsi que la nuit dernière j’ai été frappé par le rêve suivant.
Faisant probablement suite à l’exposition sur la place publique des carences de la technostructure, et de son armée les fonctionnaires, la population avait pris en grippe ces derniers, leur statut.
Devenus des boucs-émissaires, la constituante — que le peuple avait mis en place — avait déclaré leurs ressources indues, parce que démesurées par rapport à leurs prestations, notamment dans le cadre décisionnel où ils s’étaient avérés particulièrement incompétents, présomptueux et menteurs.
L’équité, avait déclaré la constituante, est d’abroger le statut de la fonction publique.
Mais aussi, d’assurer le remboursement des sommes indues procurées aux fonctionnaires par leur statut en levant contre eux un impôt spécifique de 80% du montant de leurs possessions, mobilières ou immobilières, considérées comme perçues illégalement, parce que contraires à la répartition naturelle des richesses.
Cela dans le but de recréer un capital pour relancer l’économie du pays, capital que leurs prélèvements abusifs, à travers leur statut lui-même abusif, avaient gravement amputé.
J’avais été nommé inspecteur de la Direction des Redressement du Capital de la France (la DRCF). Allez savoir pourquoi ?
C’est ainsi que le hasard, et un peu d’initiative, m’avaient amené à débarquer chez Martino pour saisir ses biens et son appartement, en vue d’une vente forcée au bénéfice de la reconstitution du capital de la France.
La pauvre, il faisait peine à voir.
Une évaluation rapide de son bien et de sa collection de Dinky Toys, tous neufs et en boites d’origines, laissait supposer un gain notoire pour la reconstitution du capital de la France.
J’étais particulièrement bien placé pour savoir qu’il avait acquis ces biens immoralement, en destructeur protégé du capital de la France dans l’ancienne organisation, dite égalitariste.
A la suite de son interrogatoire, où il s’était effondré en larmes et avait été particulièrement lâche et inconscient de ses responsabilités dans la ruine du pays, j’étais sur le point de lui notifier la saisie et la vente de tout ses biens.
Soudainement, mon plaisir initial, de le mettre dans la position où lui-même m’avait mis en son temps, disparu.
Face à l’immensité de sa douleur, et bien que je fus au service de la juste égalité, le cœur me manquait. N’est pas fossoyeur qui veut.
J’étais sur le point de renoncer et de le laisser aller, quand mon téléphone a sonné.
Je suis sorti pour répondre. A mon retour, mon collaborateur avait exécuté la sentence, Martino était entièrement ruiné. Il n’avait pas l’air de comprendre, d’être en mesure de croire que la décision était irrévocable, qu’il n’avait plus rien, nada.
J’étais en train de réfléchir, s’imposait alors pour moi la nécessité d’annuler ce redressement qui, bien que conforme aux lois de la constituante, me paraissait démesuré dans ces conséquences humaines. Même si Martino avait en son temps était un ardent exécutant de la ruine du capital de la France au profit des fonctionnaires.
C’est alors que je me suis réveillé. Trop tard pour sauver les biens de Martino…
Bien à vous. H. Dumas
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Protection intégrale contre le COVID-19
La société auvergnate Michelin, déjà connue pour avoir vulgarisé mondialement le béret et la baguette de pain, a relevé le défi technique de la protection intégrale face au très méchant et sournois virus chinois COVID-19.
L’équipement, présenté en avant-première dans les bureaux ultramodernes de “Témoignagefiscal”, est sidérant.
C’est toute l’énergie et l’esprit d’opportunité de l’Auvergne qui a permis un tel exploit.
-“Le téléphone n’arrête pas de sonner” : nous déclare le patron de Michelin “même sur ma ligne directe fixe. Le monde entier appelle pour réserver les premières productions prévues pour début Août”. Il venait de conclure une vente de cinq équipements avec le responsable des achats du monastère de Taktshang.
Le nom commercial de la découverte est “BABADUM”, un clin d’œil vers les “babas-cool”, tous fans de Michelin.
Plié en deux par un rire qui a fini sur un hoquet tenace, le patron de Michelin a eu cette phrase mémorable : “Quand le baba coule, il faut le manger”.
C’est un ingénieur-historien de la société, âgé de 90 ans mais encore en activité, ce qui n’est pas rare chez Michelin tant les patrons sont aux petits soins pour leurs collaborateurs (pas comme chez Pirrèèèlii), qui a eu l’idée de cet équipement en feuilletant d’anciennes revues publicitaires, après sa sieste au bureau.
D’un blanc sanitaire immaculé, la protection intégrale est à taille unique.
Malheureusement, de ce fait les grands et les petits ne pourront pas en profiter. “C’est le grand retour de la classe moyenne” nous précise le PDG.
La notice qui accompagne le produit garantit son étanchéité, sous réserve de s’en équiper avec précaution. Il faut compter vingt minutes pour l’enfiler.
Spécialement étudié pour le métro parisien, le Babadum protège grâce à son filtre intégré. Il garantit aussi la distanciation obligatoire. Il repousse automatiquement tout contagieux qui s’approcherait pour vous parler à l’oreille, comme cela arrive trop souvent dans le métro.
Il sera vendu dans les boulangeries et les charcuteries (mais uniquement auvergnates), ainsi que chez les marchands de charbon (modèle noir exclusivement).
Un de nos collaborateurs a enfilé pour vous cette merveilleuse invention.
C’était la première fois que la tenue était essayée en grandeur réelle. La mise en œuvre a pris une peu plus de temps que prévu, pas loin d’une heure.
Nous ne pouvons pas vous dire le ressenti de notre collaborateur, le tuyau de liaison avec l’extérieur avait été mal positionné (un tout petit défaut de jeunesse).
Nous n’avons plus de nouvelle de lui. Nous lui avons demandé d’aller à Marseille montrer cette nouveauté au professeur Raoult. Nous espérons qu’il a bien compris le message, en tout cas nous pouvons vous affirmer il est parti comme un fou, à toute vitesse, à peu près dans la bonne direction.
Le comité scientifique ne s’est pas encore prononcé, il attend l’avis du professeur Raoult, pour dire le contraire.
Le Ministre de la Santé a pris position : “Cet équipement français fait honneur à notre pays. C’est la preuve que la France, tout particulièrement l’Auvergne, peut relever les défis techniques. Je souhaite que l’Auvergne obtienne, avec cette création, le César du concours Lépine. Ce serait une belle revanche 21 siècles après Alésia. Je prépare un décret pour que cet équipement soit obligatoire sur la ligne 4 du métro.”
Gérôme Salomon a prévenu que seuls les malades devraient être équipés, et uniquement en montant dans l’ambulance pour aller à l’hôpital.
Le PDG de Michelin, au jugement réputé, en a déduit que Salomon se savait contaminé et voulait être sûr de pouvoir essayer la protection Michelin. Le plateau de télévision c’est alors vidé de tous ses occupants, laissant Salomon seul, étonné, mais gardant cet air de celui qui sait, dont il ne se départit que rarement.
Sibeth Ndiaye a déclaré simplement : “Ce sera rondeur contre rondeur”, une phrase énigmatique que le journaliste de Gala sur place n’a pas pu déchiffrer.
La Protection Intégrale MichelinBien à vous. H. Dumas
PS : Pourvu que Michelin ne lance pas une “Fouchtra” contre moi….
1 309 vuesIls sont indécrottables, il faudra les … je ne sais pas quoi.
Juste pour prendre conscience de la montagne de malhonnêteté de ces gens
La lettre que j’ai adressée au médiateur fiscal (pour rire)
La réponse que j’ai reçue (qui m’a fait rire)
Le catalogue qui était joint à la lettre (ne vous étouffez pas)
Ma réponse par mail :
“Dossier : 2020-1414
Madame,
Même s’il me déçoit, votre courrier ne me surprend pas.
Je vous rappelle le texte de ma saisine du 16/04/2020
« Il est probable que vous allez me répondre que mon affaire étant largement judiciarisée, il n’est plus de votre compétence d’intervenir.
Il reste une infime chance pour que vous vous penchiez sur mon dossier, si toutefois vous existez, si vous n’êtes pas dans la réalité deux ou trois stagiaires répondant par circulaires aux pauvres demeurés qui croient en votre existence, après avoir sans doute cru au Père Noël étant enfants.
Je crois devoir vous préciser, par correction, que ceci est une lettre ouverte, susceptible donc d’être publiée. »
Il me parait inutile de vous adresser des documents auxquels vous répondrez en m’indiquant que mon dossier ne correspond pas à vos attributions.
J’en déduis que votre titre de Médiateur est usurpé.
Qu’est un médiateur qui ne peut pas prendre un dossier de cette importance, de cette injustice, au prétexte qu’il ne correspond pas à une certaine forme ? C’est stupide.
Je suppose que ces contradictions vous indiffèrent totalement, ainsi que la zone de non droit dans laquelle évoluent les services fiscaux.
En même temps il n’est pas impossible que nous vivions les dernières heures d’un système aussi hypocrite et malsain.
Je suis persuadé que le confinement n’a en rien amputé vos revenus, tout le monde ne peut pas en dire autant.
Si ça se trouve nous allons nous retrouver dans une situation inversée sous peu. Espérons…
Bien à vous. H. Dumas
De : Mediateur <Mediateur@finances.gouv.fr>
Envoyé : jeudi 30 avril 2020 13:46 “
Je crois que cela se passe de commentaire.
Et, au risque de mourir de suffocation en riant
https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/954910618245313/
Bien à vous. H. Dumas
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2020, l’année de la grande dépression…. nerveuse
Nous sommes 7,7 milliards sur la terre. Le Coronavirus a décimé à ce jour 220.000 d’entre nous. Soit 3/100.000ème de la population mondiale. On ne peut parler d’une catastrophe humanitaire mondiale. Sauf pour celui qui est touché, dont le monde alors se limite soudain à lui-même, évidemment.
N’oublions pas que la réflexion sur la vie, la terre, le monde fini, le consumérisme, etc… dont les grands prêtres sont les écologistes, se lit toujours en terme planétaire. C’est donc la lecture officielle. Il faut aussi noter que l’on nous abreuve des conséquences mondiales de la pandémie. La vision mondiale s’impose donc à nous de toute part.
Conclusion : comment une chose aussi marginale dans ses chiffres peut-elle accaparer l’attention du monde entier et mettre à terre son économie ? Il y a là une énigme qui me trouble depuis un moment.
Et si la grenouille occidentale se prenait pour le bœuf mondial ?
Si c’était tout simplement la surchauffe de l’économie qui nous terrasse, plus que le petit virus. Si l’esclavage au crédit, la course à la norme, l’obligation de paraitre, avaient court-circuité les neurones des plus faibles d’entre nous.
Par exemple : épuisés, à la ramasse, ces plus faibles n’auraient pas eu le courage, la dignité, de dire : “stop, je ne joue plus”. Ils auraient monté toute une histoire de climat, de catastrophes planétaires, pour arrêter la locomotive emballée de la consommation, dont ils se sentaient totalement dépendants.
Les écolos, victimes de leur dépendance consumériste, seraient les plus affectés par la pandémie qui touche le cœur de leur biotope, qui détruit à coup sûr leur environnement plus rapidement et surtout plus réellement que ce qu’ils envisageaient.
En réalité, les écolos étaient probablement les premiers symptômes d’une dépendance qui aboutit à une profonde dépression nerveuse.
Une dépression qui va peut-être totalement détruire cette société devenue trop dure, qui impose une pression colossale pour aboutir au bonheur, dont mon chien se fout comme de sa première guigne, et moi aussi.
Le bonheur, comme le malheur, je le prends quand il passe, je ne cours pas après, je fais avec.
Dommage pour les écologistes. Leur bonheur, si désiré, donnait l’impression de n’exister que comparativement, négativement, dans l’espoir de frustrer ceux qu’ils croyaient heureux par ouï-dire ou par apparence. Leurs manœuvres visaient essentiellement à contrarier les autres, à leur rendre la course à la consommation plus difficile.
Ils n’avaient pas perçu que tous sont fatigués, que seule la caste des fonctionnaires leur prêtait attention.
Très adroitement les fonctionnaires ont utilisé la diversion du maillon faible des écologistes, leur tempérament dépressif, suicidaire :
– pour augmenter la pression sur leurs esclaves, sur ceux qui produisent et qui y trouvent encore du plaisir, parce que tout simplement ils produisent pour la seule joie de créer.
– pour que leurs esclaves ne s’aperçoivent pas trop vite du pillage dont ils sont l’objet de leur part.
Cependant, les écologistes et les fonctionnaires partagent une chose : c’est le manque de courage, la peur, la terreur que leur procurent ceux qui sont à l’aise dans la création, la découverte et le travail qui va avec.
Il n’est pas impossible, mais c’est trop tôt pour l’affirmer, que l’opération coronavirus ne soit qu’une simple dépression nerveuse d’une société fragilisée par son confort, son luxe et la peur de le perdre.
Si c’est ça, trop tard. Tout est perdu.
Nous allons entrer dans le tiers monde rapidement, car la planète abrite des peuples en conquête. Je pense que le vélo est le premier signe de l’entrée dans le tiers-monde, pour ceux qui n’avaient pas prévu de s’y mettre, qui vont y être obligés.
L’économie ne peut pas redémarrer s’il en est ainsi.
D’abord parce que l’on ne sort pas d’une dépression comme ça. La dépression est une perte de confiance, et la confiance perdue ne revient pas sans un grand travail personnel, dont objectivement on ne sent pas les prémices.
Ensuite parce que ceux qui créent ont découvert le pot aux roses. Les fonctionnaires sont atomisés à l’occasion de la pandémie, leur principal écran, leur rideau de fumée : “la santé et la solidarité”, ont explosé face à la dure réalité de la vraie vie.
Les esclaves vont se rebiffer, c’est sûr aujourd’hui.
La guerre est finie, deux morts : les écolos et le statut des fonctionnaires.
Bien à vous. H. Dumas
* Quand je dis “fonctionnaire”, il faut entendre “statut des fonctionnaires”. L’homme n’est pas en cause directe, c’est le statut que je vise.
1 169 vuesLes motivations de Macron
Comme nous tous, je constate cette situation incroyable dans laquelle nous sommes projetés, où toutes nos libertés fondamentales, y compris celle de travailler, sont bafouées… pour notre bien.
Et je me demande : “Mais quelles sont les motivations de Macron ?”. J’ai beaucoup de mal avec cette question.
Tout de suite, au risque de contrarier certains lecteurs qui auront la bonté de me le pardonner, j’élimine le complot mondial auquel je ne crois absolument pas. Il faut être naïf pour imaginer que des entrepreneurs, même puissants et riches – surtout puissants et riches –, pourraient s’allier pour quoi que ce soit. Encore plus pour croire que le pouvoir économique et le pouvoir politique pourraient s’allier autrement que ponctuellement, alors qu’ils sont en confrontation absolue depuis des millénaires. Tout les oppose, particulièrement l’exercice du pouvoir.
J’élimine aussi la bêtise. Il n’est pas raisonnable d’imaginer que Macron et les hauts fonctionnaires qui l’entourent soient idiots.
Il me reste deux pistes.
L’incompétence
L’intelligence n’est pas fatalement accompagnée de la compétence dans l’action. Ou du moins ce n’est pas la même intelligence qui est sollicitée pour penser ou pour agir.
Il est des personnes qui, y compris par période ou en fonction des évènements, sont parfaitement capables d’échafauder des plans complexes, mais totalement incapables de les faire coïncider avec la réalité, qui sont paralysées par la réalité.
Je me demande si Macron et la bande d’énarques qui le cornaque ne sont pas ainsi faits. Il aurait déclaré la guerre, mais ne saurait pas la faire. Il ne serait pas le premier dans ce cas.
Cela expliquerait l’amateurisme apparent des décisions de l’Elysée, sa dépendance à des conseils ou commissions, les virages à 180° que nous vivons presque journellement, en direct.
Si c’est le cas, ce garçon va être durablement touché par cette expérience. Soit il va l’assumer et trouver une solution pour s’éloigner du pouvoir. Soit il va entrer dans le déni et, croyant pouvoir cacher ses faiblesses, il deviendra de plus en plus autoritaire quand la difficulté sera passée, croyant alors exprimer, mais inutilement, l’esprit de décision qui lui aura manqué.
En clair, il n’a pas fini de nous emmerder, de nous restreindre. Il faudra bien alors s’en débarrasser. Dans la même eau du bain que les fonctionnaires, enfin plutôt leur statut. Pas question de viser les hommes.
Le calcul
La marge de manœuvre est limitée pour accuser le calcul. On a beaucoup de peine à l’imaginer de la part de Macron, avec pour but la mise en place d’un tel bordel.
Il est très rare que l’on calcule avec pour objectif d’être incohérent, ridicule, exposé à des responsabilités, à des procédures.
Si calcul il y avait ce ne pourrait être que par opportunisme, pour dévier l’obus qui lui arrive en pleine poire. Rien de plus, et surtout pas pour inventer cette situation, dont je suis sûr il se passerait volontiers.
L’hypothèse plausible serait que Macron profiterait de cette zoonose mondiale pour dissimuler son échec économique. Il amplifierait artificiellement les conséquences de la pandémie pour précipiter une faillite dont alors il ne porterait plus directement la responsabilité.
N’oublions pas qu’il a conquis le pouvoir en mettant en avant son passé de gestionnaire et en prétendant qu’il allait redonner du tonus à l’économie du pays.
Or, il s’est fracassé sur la caste des fonctionnaires qui n’a pas voulu céder un pouce de terrain, pour qui la solidarité est un simple discours destiné à masquer sa voracité, les avantages qu’elle s’est procurée et qu’elle facture aux autres.
Il ne court pas un grand risque, l’Europe ne peut pas se permettre de voir la chienlit dépasser un certain stade dans un de ses pays membres. Les fonctionnaires français ne sont pas très bien vus par l’Europe.
Donc, s’il met à genou le pays, les forces économiques en cours de ruine qui vont se lever, voire se révolter, sous le coup de leur anéantissement, ne pourront pas dépasser un certain seuil de révolte.
Il peut espérer que nos voisins – et amis – viendront à sa rescousse en demandant que le statut ruineux des fonctionnaires soit aboli en condition à leur aide.
Si c’est ça, je trouve la combine malsaine et largement dangereuse.
Il aurait mieux fait d’avoir le courage d’affronter le problème du statut des fonctionnaires qui paralyse et ruine la France. Car, une fois qu’il se sera mis en totale faiblesse, il ne peut pas savoir ce que feront les sauveurs qu’il imagine. Ils pourraient tout aussi bien décider de nous manger tout crus. Pas cool.
Bien à vous. H. Dumas
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