Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Deux mille ans d’esclavagisme… et on remet ça.

L’église catholique nous a modélisé, nous sommes soumis depuis si longtemps, deux mille ans de confessionnal, ça laisse des traces.

Tout ça pour finir sur SODOMA, le livre de Frédéric Martel.

Comment des hommes et des femmes ont-ils pu aliéner pendant si longtemps leur dignité d’être humain et aller se confesser, c’est-à-dire se dénoncer eux-mêmes de conduites personnelles, la plupart naturelles, ordinaires, dont on avait réussi à les convaincre qu’ils devaient en demander pardon, qu’elles représentaient le mal. Pardon même pas à Dieu, mais à un intermédiaire, hautement soupçonnable.

Et la pantomime recommence. Si nous travaillons, si nous gagnons notre vie, si nous prenons du plaisir à vivre, nous devons nous excuser, demander pardon publiquement et reverser, encore à des intermédiaires, tout ce qui nous rend heureux, au motif que d’autres ne le seraient pas.

Comment fonctionne cet enfer, par quel mécanisme cela est possible, alors que lorsque l’on y réfléchit ce ne devrait pas l’être, c’est de la folie.

Il y a d’abord un dogme, une croyance.

Dans le cas de l’église c’est Dieu. C’est une abstraction qui porte toutes les puissances qui nous terrifient, nous culpabilisent. Terreurs qui nous paraissent mériter une soumission, si elle doit suffire pour nous permettre de leur échapper.

Comment ces terreurs sont installées ?

Retenez bien ceci : Il y a deux types de tortionnaires.

Les premiers sont les officiants, eux-mêmes croyants, dans le cas de l’église les curés de base.

Les deuxièmes sont les dignitaires de la croyance, qui sont bien placés pour ne pas y croire évidemment, puisque c’est en partie pour cela qu’ils sont cooptés. Mais, et c’est là que c’est très grave, ils sont persuadés que sans eux la population serait désorganisée, en déshérence complète, tant ils la croient ignare, stupide, grossière, incompétente. Ils prennent les autres, tous les autres, pour des cons. Et, évidemment, ils se prennent pour la cuisse de Jupiter.

C’est cet attelage, des simplets croyants et des élites cyniques, qui a terrorisé, humilié, possédé, la population pendant deux mille ans.

On a beaucoup de peine à le croire, et pourtant c’est l’exacte réalité, illimitée, sans frein, qui a pu torturer physiquement et moralement, imposer des restrictions intellectuelles qui rendaient la vie monstrueuse, dont bien des âmes sensibles et bien faites ont souffert intensément.

Et, pas de bilan, au contraire une certaine reconnaissance et encore des adeptes.

Nous avons cru être débarrassé de cette chape de plomb. Oui, peut-être, mais pour la changer en pire, sur le même principe.

Nous n’allons plus confesser nos pensées, nous confessons nos revenus.

Nos confesseurs sont à la base des croyants en l’égalitarisme, simples fonctionnaires ayant remplacé les curés de village.

Leur élite, les technocrates, ne croit pas à l’égalitarisme, c’est pourquoi elle est cooptée, mais elle ne se prend pas pour rien et nous considère comme pas grand-chose. Elle revendique, avec notre accord, le droit de nous dicter notre conduite dans ses moindres détails. Tout dérapage de notre part doit être confessé et fait l’objet d’une amende financière plus ou moins lourde.

Sauf pour les jeux du cirque, nos revenus doivent être limités à ce que l’élite considère comme raisonnable, le reste pour eux est du vol et doit être rendu, après confession à Bercy.

L’absolu non-sens d’une telle situation ne saute aux yeux de personne.

En faut-il de la jalousie, de la haine de son prochain et de soi-même, pour arriver à se persuader que la souffrance visible, induite par cette organisation, nous apporterait pendant qu’elle casserait uniquement les autres.

Plus je réfléchis à cela, moins je comprends, plus je suis sidéré, plus je crois que c’est insoluble.

Bien à vous. H. Dumas

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Cette irresponsabilité qui envahit tout.

On savait que les fonctionnaires étaient irresponsables. Mais — tout au moins en ce qui me concerne — on n’avait mal jaugé les conséquences de cette incroyable situation.

Jusqu’à présent, nos politiques roulaient les mécaniques élections après élections, bombant le torse ils se faisaient passer pour les acteurs incontournables de notre vie, les tuteurs sans lesquels, pauvres incapables, nous ne serions pas en mesure de vivre tant les méchants auraient tôt fait de nous dévorer. Bill Gates en tête, chef de ceux qui nous veulent du mal — en même temps nous nous servons tous, tous les jours, des outils que ce mec met à notre disposition – mais bon.

Nos politiques, disais-je, se font passer pour la panacée universelle, nous regardant de haut si nous ne votons pas.

-“Comment, disent-ils, vous ne voteriez pas, mais c’est un devoir, c’est très grave, vous devez impérativement voter, pour que nous puissions vous représenter et vous guider dans le dédale inique de la vie, où sans nous le plus gros mange le plus petit.”

Et soudain nous découvrons que tout cela n’était qu’une pantomime, un jeu de rôle, que ces chers élus ne décident rien, n’ont aucun pouvoir, sont à la merci des fonctionnaires.

Le deal est clair : Les fonctionnaires laissent les élus paraître, faire semblant, et eux laissent les fonctionnaires décider et se goinfrer.

Tout allait parfaitement dans le meilleur des mondes. Mais hélas, à force de se prendre au sérieux sans être responsables, les fonctionnaires, alors qu’ils n’ont jamais été des champions de la décision, sont devenus carrément inaptes à décider.

Croyez-vous qu’ils en aient acquis de l’humilité ? Non, bien au contraire, plus leurs décisions sont devenues incohérentes, plus ils se sont permis de décider. Et nous, bien qu’étonnés, d’obéir.

Malheureusement, les fonctionnaires ont fait péter tous les “conomètres”. A l’occasion de la pandémie, ils ont d’abord tué quantité de malades, puis fini de massacrer l’économie qu’ils avaient déjà bien endommagée — sauf eux qui ressortent du confinement intacts, reposés et enrichis de leurs économies forcées –-

Tout ces morts et surtout toute cette ruine, la foule gronde.

Soudain les politiques disent : “Mais ce n’est pas nous, nous ne décidons rien, ce sont les techniciens – mot pompeux pour désigner les fonctionnaires – qui sont responsables “.

– Mais alors… vous nous avez menti, répond la foule – enfin disons exclusivement les internautes — on a voté pour vous en croyant que vous preniez en main la responsabilité de nos vies, c’est ce que vous nous avez dit. Vous ne nous auriez pas pris pour des cons ?”

Et si justement, c’est ça le problème.

Insoluble pour les comédiens de la politique, changement brusque de rôle : le bon devient le méchant. Fort risque de révolte, sévère.

Alors les politiques paniquent, se précipitent et votent leur irresponsabilité, ils mettent enfin leur statut en règle avec leur réalité.

Beaucoup de français s’étonnent. Je ne comprends pas pourquoi ?

Peut-être avaient-ils voté ?

Sans doute sont-ils un peu vexés d’avoir confié leur destin à des zombies irresponsables, — auparavant discrètement, aujourd’hui officiellement —

Moralité :

Inutile de voter absolument, de participer à cette mascarade.

Il faut attendre le candidat honnête qui limitera ses prétentions au minimum d’Etat et nous donnera la plus grande liberté. Et vous verrez, les loups ne nous dévoreront pas.

Alors qu’aujourd’hui, les bergers autoproclamés nous abattent, même pas proprement. Mais que fait Brigitte…. non… l’autre personne âgée.

Bien à vous. H. Dumas

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Rendez l’argent

Chaque situation, aussi pénible soit-elle, doit servir à la réflexion, permettre d’avancer dans l’amélioration de la vie des hommes.

La méthodologie est simple, analyse des faits, recherche des causes, liste des moyens, mise en place des dispositions rectificatives.

La crise du coronavirus nous a permis de constater que les sommes exorbitantes prélevées sur l’économie du pays pour assurer la santé de ses habitants n’ont pas été investies dans l’outil dédié à cet effet : l’hôpital.

Cela a généré un confinement catastrophique et a obligé les soignants à des sacrifices hors du commun.

Le confinement va nous apporter la preuve que le pays n’est pas capable de résister à un blocage de deux petits mois, que son capital est inexistant. Alors que la justification des impôts, que nous payons abondamment, est la constitution d’une force collective protectrice pour contrer les imprévus susceptibles de frapper le pays.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

C’est très simple, la caste des fonctionnaires, ceux-là même que nous chargeons d’organiser notre vie collective, notre sécurité, que nous payons à cet effet, a failli à sa mission.

Bien plus, elle a tapé dans la caisse.

Abusant de notre confiance cette caste a tout d’abord prétendu, contre toute raison, que le capital est néfaste, que la dépense sous toutes ses formes, notamment sous sa forme démagogique de l’égalitarisme, est la seule voie possible.

Pour entretenir cette illusion la caste des fonctionnaires a entraîné le pays et les individus vers une dépendance au crédit, mortifère.

Pour, in fine, nous enfermer seuls, chacun chez nous, pour faire face par nos propres moyens au coronavirus.

Bien plus, cette caste s’est donnée des avantages de sécurité et des revenus supérieurs qui lui ont permis de mener grand train, de se reproduire sans limite et de prendre tous les pouvoirs décisionnels de notre pays.

Nous en sommes là : désunis et ruinés par la faute de cette caste.

Selon l’adage : pollueur payeur, il est temps que cette caste assume ses responsabilités.

Pour cela elle doit rendre le pouvoir et s’interdire à l’avenir de l’exercer.

Elle doit participer préférentiellement à la reconstitution du capital qu’elle a dilapidé.

A tout le moins rembourser elle-même, par un impôt spécifique payé par elle seule, le déficit public qu’elle a créé.

Ainsi le pays sera remis d’aplomb, la sérénité revenue et la caste des fonctionnaires de nouveau appréciée à sa juste valeur.

Ceci n’est pas un rêve.

Bien à vous. H. Dumas

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Un rêve prémonitoire

La France parait partagée en deux.

Il y a ceux que le confinement aurait comblé et ceux que le confinement aurait détruit. Étrangement je fais partie des deux catégories, ce qui accentue mon trouble.

Le confinement a muselé mes faux créanciers : le fisc et l’URSSAF, je suis comblé. Il a explosé, probablement durablement, mon secteur d’activité : le bâtiment, je suis détruit.

Les créanciers vont revenir au galop, l’économie de l’immobilier ne redémarrera qu’au pas, la distance qui va s’installer entre les deux va être mortelle.

Il est probable que nous sommes nombreux dans mon cas, que donc la situation est loin d’être tranchée, mais au contraire qu’elle est faite d’ambiguïté, de situations et d’émotions contradictoires.

En ce qui me concerne mes nuits pendant le confinement ont été moins sereines que d’habitude. D’abord le manque d’activité qui n’est pas favorable au déclenchement du sommeil, puis le souci de ces incertitudes qui occupe l’esprit de façon lancinante.

Alors que je rêve très peu habituellement, mes nuits actuellement sont très inventives à ce sujet.

C’est ainsi que la nuit dernière j’ai été frappé par le rêve suivant.

Faisant probablement suite à l’exposition sur la place publique des carences de la technostructure, et de son armée les fonctionnaires, la population avait pris en grippe ces derniers, leur statut.

Devenus des boucs-émissaires, la constituante — que le peuple avait mis en place — avait déclaré leurs ressources indues, parce que démesurées par rapport à leurs prestations, notamment dans le cadre décisionnel où ils s’étaient avérés particulièrement incompétents, présomptueux et menteurs.

L’équité, avait déclaré la constituante, est d’abroger le statut de la fonction publique.

Mais aussi, d’assurer le remboursement des sommes indues procurées aux fonctionnaires par leur statut en levant contre eux un impôt spécifique de 80% du montant de leurs possessions, mobilières ou immobilières, considérées comme perçues illégalement, parce que contraires à la répartition naturelle des richesses.

Cela dans le but de recréer un capital pour relancer l’économie du pays, capital que leurs prélèvements abusifs, à travers leur statut lui-même abusif, avaient gravement amputé.

J’avais été nommé inspecteur de la Direction des Redressement du Capital de la France (la DRCF). Allez savoir pourquoi ?

C’est ainsi que le hasard, et un peu d’initiative, m’avaient amené à débarquer chez Martino pour saisir ses biens et son appartement, en vue d’une vente forcée au bénéfice de la reconstitution du capital de la France.

La pauvre, il faisait peine à voir.

Une évaluation rapide de son bien et de sa collection de Dinky Toys, tous neufs et en boites d’origines, laissait supposer un gain notoire pour la reconstitution du capital de la France.

J’étais particulièrement bien placé pour savoir qu’il avait acquis ces biens immoralement, en destructeur protégé du capital de la France dans l’ancienne organisation, dite égalitariste.

A la suite de son interrogatoire, où il s’était effondré en larmes et avait été particulièrement lâche et inconscient de ses responsabilités dans la ruine du pays, j’étais sur le point de lui notifier la saisie et la vente de tout ses biens.

Soudainement, mon plaisir initial, de le mettre dans la position où lui-même m’avait mis en son temps, disparu.

Face à l’immensité de sa douleur, et bien que je fus au service de la juste égalité, le cœur me manquait. N’est pas fossoyeur qui veut.

J’étais sur le point de renoncer et de le laisser aller, quand mon téléphone a sonné.

Je suis sorti pour répondre. A mon retour, mon collaborateur avait exécuté la sentence, Martino était entièrement ruiné. Il n’avait pas l’air de comprendre, d’être en mesure de croire que la décision était irrévocable, qu’il n’avait plus rien, nada.

J’étais en train de réfléchir, s’imposait alors pour moi la nécessité d’annuler ce redressement qui, bien que conforme aux lois de la constituante, me paraissait démesuré dans ces conséquences humaines. Même si Martino avait en son temps était un ardent exécutant de la ruine du capital de la France au profit des fonctionnaires.

C’est alors que je me suis réveillé. Trop tard pour sauver les biens de Martino…

Bien à vous. H. Dumas

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Protection intégrale contre le COVID-19

La société auvergnate Michelin, déjà connue pour avoir vulgarisé mondialement le béret et la baguette de pain, a relevé le défi technique de la protection intégrale face au très méchant et sournois virus chinois COVID-19.

L’équipement, présenté en avant-première dans les bureaux ultramodernes de “Témoignagefiscal”, est sidérant.

C’est toute l’énergie et l’esprit d’opportunité de l’Auvergne qui a permis un tel exploit.

-“Le téléphone n’arrête pas de sonner” : nous déclare le patron de Michelin “même sur ma ligne directe fixe. Le monde entier appelle pour réserver les premières productions prévues pour début Août”. Il venait de conclure une vente de cinq équipements avec le responsable des achats du monastère de Taktshang.

Le nom commercial de la découverte est “BABADUM”, un clin d’œil vers les “babas-cool”, tous fans de Michelin.

Plié en deux par un rire qui a fini sur un hoquet tenace, le patron de Michelin a eu cette phrase mémorable : “Quand le baba coule, il faut le manger”.

C’est un ingénieur-historien de la société, âgé de 90 ans mais encore en activité, ce qui n’est pas rare chez Michelin tant les patrons sont aux petits soins pour leurs collaborateurs (pas comme chez Pirrèèèlii), qui a eu l’idée de cet équipement en feuilletant d’anciennes revues publicitaires, après sa sieste au bureau.

D’un blanc sanitaire immaculé, la protection intégrale est à taille unique.

Malheureusement, de ce fait les grands et les petits ne pourront pas en profiter. “C’est le grand retour de la classe moyenne” nous précise le PDG.

La notice qui accompagne le produit garantit son étanchéité, sous réserve de s’en équiper avec précaution. Il faut compter vingt minutes pour l’enfiler.

Spécialement étudié pour le métro parisien, le Babadum protège grâce à son filtre intégré. Il garantit aussi la distanciation obligatoire. Il repousse automatiquement tout contagieux qui s’approcherait pour vous parler à l’oreille, comme cela arrive trop souvent dans le métro.

Il sera vendu dans les boulangeries et les charcuteries (mais uniquement auvergnates), ainsi que chez les marchands de charbon (modèle noir exclusivement).

Un de nos collaborateurs a enfilé pour vous cette merveilleuse invention.

C’était la première fois que la tenue était essayée en grandeur réelle. La mise en œuvre a pris une peu plus de temps que prévu, pas loin d’une heure.

Nous ne pouvons pas vous dire le ressenti de notre collaborateur, le tuyau de liaison avec l’extérieur avait été mal positionné (un tout petit défaut de jeunesse).

Nous n’avons plus de nouvelle de lui. Nous lui avons demandé d’aller à Marseille montrer cette nouveauté au professeur Raoult. Nous espérons qu’il a bien compris le message, en tout cas nous pouvons vous affirmer il est parti comme un fou, à toute vitesse, à peu près dans la bonne direction.

Le comité scientifique ne s’est pas encore prononcé, il attend l’avis du professeur Raoult, pour dire le contraire.

Le Ministre de la Santé a pris position : “Cet équipement français fait honneur à notre pays. C’est la preuve que la France, tout particulièrement l’Auvergne, peut relever les défis techniques. Je souhaite que l’Auvergne obtienne, avec cette création, le César du concours Lépine. Ce serait une belle revanche 21 siècles après Alésia. Je prépare un décret pour que cet équipement soit obligatoire sur la ligne 4 du métro.”

Gérôme Salomon a prévenu que seuls les malades devraient être équipés, et uniquement en montant dans l’ambulance pour aller à l’hôpital.

Le PDG de Michelin, au jugement réputé, en a déduit que Salomon se savait contaminé et voulait être sûr de pouvoir essayer la protection Michelin. Le plateau de télévision c’est alors vidé de tous ses occupants, laissant Salomon seul, étonné, mais gardant cet air de celui qui sait, dont il ne se départit que rarement.

Sibeth Ndiaye a déclaré simplement : “Ce sera rondeur contre rondeur”, une phrase énigmatique que le journaliste de Gala sur place n’a pas pu déchiffrer.

La Protection Intégrale MichelinBien à vous. H. Dumas

PS : Pourvu que Michelin ne lance pas une “Fouchtra” contre moi….

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Ils sont indécrottables, il faudra les … je ne sais pas quoi.

Juste pour prendre conscience de la montagne de malhonnêteté de ces gens

La lettre que j’ai adressée au médiateur fiscal (pour rire)

La réponse que j’ai reçue (qui m’a fait rire)

Le catalogue qui était joint à la lettre (ne vous étouffez pas)

Ma réponse par mail :

“Dossier : 2020-1414

 Madame,

Même s’il me déçoit, votre courrier ne me surprend pas.

Je vous rappelle le texte de ma saisine du 16/04/2020

« Il est probable que vous allez me répondre que mon affaire étant largement judiciarisée, il n’est plus de votre compétence d’intervenir.

 Il reste une infime chance pour que vous vous penchiez sur mon dossier, si toutefois vous existez, si vous n’êtes pas dans la réalité deux ou trois stagiaires répondant par circulaires aux pauvres demeurés qui croient en votre existence, après avoir sans doute cru au Père Noël étant enfants.

 Je crois devoir vous préciser, par correction, que ceci est une lettre ouverte, susceptible donc d’être publiée. »

Il me parait inutile de vous adresser des documents auxquels vous répondrez en m’indiquant que mon dossier ne correspond pas à vos attributions.

J’en déduis que votre titre de Médiateur est usurpé.

Qu’est un médiateur qui ne peut pas prendre un dossier de cette importance, de cette injustice, au prétexte qu’il ne correspond pas à une certaine forme ? C’est stupide.

Je suppose que ces contradictions vous indiffèrent totalement, ainsi que la zone de non droit dans laquelle évoluent les services fiscaux.

En même temps il n’est pas impossible que nous vivions les dernières heures d’un système aussi hypocrite et malsain.

Je suis persuadé que le confinement n’a en rien amputé vos revenus, tout le monde ne peut pas en dire autant.

Si ça se trouve nous allons nous retrouver dans une situation inversée sous peu. Espérons…

Bien à vous. H. Dumas

De : Mediateur <Mediateur@finances.gouv.fr>
Envoyé : jeudi 30 avril 2020 13:46 “

Je crois que cela se passe de commentaire.

Et, au risque de mourir de suffocation en riant

https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/954910618245313/

Bien à vous. H. Dumas

 

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2020, l’année de la grande dépression…. nerveuse

Nous sommes 7,7 milliards sur la terre. Le Coronavirus a décimé à ce jour 220.000 d’entre nous. Soit 3/100.000ème de la population mondiale. On ne peut parler d’une catastrophe humanitaire mondiale. Sauf pour celui qui est touché, dont le monde alors se limite soudain à lui-même, évidemment.

N’oublions pas que la réflexion sur la vie, la terre, le monde fini, le consumérisme, etc… dont les grands prêtres sont les écologistes, se lit toujours en terme planétaire. C’est donc la lecture officielle. Il faut aussi noter que l’on nous abreuve des conséquences mondiales de la pandémie. La vision mondiale s’impose donc à nous de toute part.

Conclusion : comment une chose aussi marginale dans ses chiffres peut-elle accaparer l’attention du monde entier et mettre à terre son économie ? Il y a là une énigme qui me trouble depuis un moment.

Et si la grenouille occidentale se prenait pour le bœuf mondial ?

Si c’était tout simplement la surchauffe de l’économie qui nous terrasse, plus que le petit virus. Si l’esclavage au crédit, la course à la norme, l’obligation de paraitre, avaient court-circuité les neurones des plus faibles d’entre nous.

Par exemple : épuisés, à la ramasse, ces plus faibles n’auraient pas eu le courage, la dignité, de dire : “stop, je ne joue plus”. Ils auraient monté toute une histoire de climat, de catastrophes planétaires, pour arrêter la locomotive emballée de la consommation, dont ils se sentaient totalement dépendants.

Les écolos, victimes de leur dépendance consumériste, seraient les plus affectés par la pandémie qui touche le cœur de leur biotope, qui détruit à coup sûr leur environnement plus rapidement et surtout plus réellement que ce qu’ils envisageaient.

En réalité, les écolos étaient probablement les premiers symptômes d’une dépendance qui aboutit à une profonde dépression nerveuse.

Une dépression qui va peut-être totalement détruire cette société devenue trop dure, qui impose une pression colossale pour aboutir au bonheur, dont mon chien se fout comme de sa première guigne, et moi aussi.

Le bonheur, comme le malheur, je le prends quand il passe, je ne cours pas après, je fais avec.

Dommage pour les écologistes. Leur bonheur, si désiré, donnait l’impression de n’exister que comparativement, négativement, dans l’espoir de frustrer ceux qu’ils croyaient heureux par ouï-dire ou par apparence. Leurs manœuvres visaient essentiellement à contrarier les autres, à leur rendre la course à la consommation plus difficile.

Ils n’avaient pas perçu que tous sont fatigués, que seule la caste des fonctionnaires leur prêtait attention.

Très adroitement les fonctionnaires ont utilisé la diversion du maillon faible des écologistes, leur tempérament dépressif, suicidaire :

– pour augmenter la pression sur leurs esclaves, sur ceux qui produisent et qui y trouvent encore du plaisir, parce que tout simplement ils produisent pour la seule joie de créer.

– pour que leurs esclaves ne s’aperçoivent pas trop vite du pillage dont ils sont l’objet de leur part.

Cependant, les écologistes et les fonctionnaires partagent une chose : c’est le manque de courage, la peur, la terreur que leur procurent ceux qui sont à l’aise dans la création, la découverte et le travail qui va avec.

Il n’est pas impossible, mais c’est trop tôt pour l’affirmer, que l’opération coronavirus ne soit qu’une simple dépression nerveuse d’une société fragilisée par son confort, son luxe et la peur de le perdre.

Si c’est ça, trop tard. Tout est perdu.

Nous allons entrer dans le tiers monde rapidement, car la planète abrite des peuples en conquête. Je pense que le vélo est le premier signe de l’entrée dans le tiers-monde, pour ceux qui n’avaient pas prévu de s’y mettre, qui vont y être obligés.

L’économie ne peut pas redémarrer s’il en est ainsi.

D’abord parce que l’on ne sort pas d’une dépression comme ça. La dépression est une perte de confiance, et la confiance perdue ne revient pas sans un grand travail personnel, dont objectivement on ne sent pas les prémices.

Ensuite parce que ceux qui créent ont découvert le pot aux roses. Les fonctionnaires sont atomisés à l’occasion de la pandémie, leur principal écran, leur rideau de fumée : “la santé et la solidarité”, ont explosé face à la dure réalité de la vraie vie.

Les esclaves vont se rebiffer, c’est sûr aujourd’hui.

La guerre est finie, deux morts : les écolos et le statut des fonctionnaires.

Bien à vous. H. Dumas

* Quand je dis “fonctionnaire”, il faut entendre “statut des fonctionnaires”. L’homme n’est pas en cause directe, c’est le statut que je vise.

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Les motivations de Macron

Comme nous tous, je constate cette situation incroyable dans laquelle nous sommes projetés, où toutes nos libertés fondamentales, y compris celle de travailler, sont bafouées… pour notre bien.

Et je me demande : “Mais quelles sont les motivations de Macron ?”. J’ai beaucoup de mal avec cette question.

Tout de suite, au risque de contrarier certains lecteurs qui auront la bonté de me le pardonner, j’élimine le complot mondial auquel je ne crois absolument pas. Il faut être naïf pour imaginer que des entrepreneurs, même puissants et riches – surtout puissants et riches –, pourraient s’allier pour quoi que ce soit. Encore plus pour croire que le pouvoir économique et le pouvoir politique pourraient s’allier autrement que ponctuellement, alors qu’ils sont en confrontation absolue depuis des millénaires. Tout les oppose, particulièrement l’exercice du pouvoir.

J’élimine aussi la bêtise. Il n’est pas raisonnable d’imaginer que Macron et les hauts fonctionnaires qui l’entourent soient idiots.

Il me reste deux pistes.

L’incompétence

L’intelligence n’est pas fatalement accompagnée de la compétence dans l’action. Ou du moins ce n’est pas la même intelligence qui est sollicitée pour penser ou pour agir.

Il est des personnes qui, y compris par période ou en fonction des évènements, sont parfaitement capables d’échafauder des plans complexes, mais totalement incapables de les faire coïncider avec la réalité, qui sont paralysées par la réalité.

Je me demande si Macron et la bande d’énarques qui le cornaque ne sont pas ainsi faits. Il aurait déclaré la guerre, mais ne saurait pas la faire. Il ne serait pas le premier dans ce cas.

Cela expliquerait l’amateurisme apparent des décisions de l’Elysée, sa dépendance à des conseils ou commissions, les virages à 180° que nous vivons presque journellement, en direct.

Si c’est le cas, ce garçon va être durablement touché par cette expérience. Soit il va l’assumer et trouver une solution pour s’éloigner du pouvoir. Soit il va entrer dans le déni et, croyant pouvoir cacher ses faiblesses, il deviendra de plus en plus autoritaire quand la difficulté sera passée, croyant alors exprimer, mais inutilement, l’esprit de décision qui lui aura manqué.

En clair, il n’a pas fini de nous emmerder, de nous restreindre. Il faudra bien alors s’en débarrasser. Dans la même eau du bain que les fonctionnaires, enfin plutôt leur statut. Pas question de viser les hommes.

Le calcul

La marge de manœuvre est limitée pour accuser le calcul. On a beaucoup de peine à l’imaginer de la part de Macron, avec pour but la mise en place d’un tel bordel.

Il est très rare que l’on calcule avec pour objectif d’être incohérent, ridicule, exposé à des responsabilités, à des procédures.

Si calcul il y avait ce ne pourrait être que par opportunisme, pour dévier l’obus qui lui arrive en pleine poire. Rien de plus, et surtout pas pour inventer cette situation, dont je suis sûr il se passerait volontiers.

L’hypothèse plausible serait que Macron profiterait de cette zoonose mondiale pour dissimuler son échec économique. Il amplifierait artificiellement les conséquences de la pandémie pour précipiter une faillite dont alors il ne porterait plus directement la responsabilité.

N’oublions pas qu’il a conquis le pouvoir en mettant en avant son passé de gestionnaire et en prétendant qu’il allait redonner du tonus à l’économie du pays.

Or, il s’est fracassé sur la caste des fonctionnaires qui n’a pas voulu céder un pouce de terrain, pour qui la solidarité est un simple discours destiné à masquer sa voracité, les avantages qu’elle s’est procurée et qu’elle facture aux autres.

Il ne court pas un grand risque, l’Europe ne peut pas se permettre de voir la chienlit dépasser un certain stade dans un de ses pays membres. Les fonctionnaires français ne sont pas très bien vus par l’Europe.

Donc, s’il met à genou le pays, les forces économiques en cours de ruine qui vont se lever, voire se révolter, sous le coup de leur anéantissement, ne pourront pas dépasser un certain seuil de révolte.

Il peut espérer que nos voisins – et amis – viendront à sa rescousse en demandant que le statut ruineux des fonctionnaires soit aboli en condition à leur aide.

Si c’est ça, je trouve la combine malsaine et largement dangereuse.

Il aurait mieux fait d’avoir le courage d’affronter le problème du statut des fonctionnaires qui paralyse et ruine la France. Car, une fois qu’il se sera mis en totale faiblesse, il ne peut pas savoir ce que feront les sauveurs qu’il imagine. Ils pourraient tout aussi bien décider de nous manger tout crus. Pas cool.

Bien à vous. H. Dumas

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La grande erreur politique

Nous ne sommes pas encore tout à fait à l’heure des comptes, mais elle approche. Il s’en suivra deux choses : un ressenti global, une nouvelle trajectoire liée à ce ressenti et aux différentes initiatives des prétendants aux titres d’hommes de l’Etat.

Le ressenti global

Il sera constitué des grands moments de l’aventure Coronavirus. Enfin, les moments marquants :

En premier évidemment le confinement. 

De personnel qu’il aurait dû être, à partir de masques et de gestes barrière, il est devenu global, aveugle, inopérant, du fait de la carence bureaucratique qui a vu le pays totalement dépourvu de masque et incapable de s’approvisionner.

Ensuite la prise en charge.

D’individuelle, adaptée à chaque cas, avec pour objectif de parer au plus pressé avec les moyens du bord qu’elle aurait dû être, elle s’est retrouvée régie par la bureaucratie, par la seule force des hôpitaux, délaissant tout le maillage médical du pays, visant une solution dans l’absolu inaccessible en l’état des connaissances scientifiques. Un fiasco mortel, dont les comptes définitifs vont faire très peur et générer de grandes souffrances.

Puis les EHPAD

Pour l’instant personne n’en parle. Mais s’il est une population qui n’a pas pu importer le virus ce sont bien nos petits vieux en EHPAD. Ils n’ont pu qu’être contaminés à l’intérieur de leurs établissements. Quelle dose d’imprudence, d’insouciance, d’irrespect a-t-il fallu pour qu’ainsi on ne les protège pas, que le virus leur soit apporté à domicile !!! Quelle carence bureaucratique, quel échec de prétention.

Et enfin les perdants

Au-delà des morts directs par la maladie, il reste les ruinés du confinement. Comment imaginer qu’ils vont accepter cette ruine, directement liée à l’incurie de notre bureaucratie, de nos hommes de l’Etat qui la gouvernent et en assurent chaque jour la prolifération ?

C’est impossible. Macron a fabriqué des millions de personnes qui n’ont plus rien à perdre. S’il ne fait rien pour eux, ses CRS ne vont pas suffire pour les contenir. Qu’a-t-il les moyens de faire pour eux ? Rien, justement.

Conclusion

Macron est le cul entre deux chaises :

– soit il consolide sa bureaucratie, ses fonctionnaires sortis intact de la bavure, et il a la guerre dans les rues face à des desperados qui n’ont plus rien à perdre, qu’il a lui-même créés.

– soit il s’excuse et donne de la liberté aux perdants, il diminue leurs charges de moitié pour leur permettre de rebondir, il a alors ses fonctionnaires dans la rue, ils feront grève, mais aujourd’hui tout le monde sait que leur absence n’empêche pas le pays de fonctionner.

Plus probablement, il tombe de la chaise.

Alors espérons en l’homme, ou en la femme, providentiel qui va pointer le bout de son nez, qui ne peuvent être ni Mélenchon ni Le Pen qui proposent la même bureaucratie en pire, ignare et sans formation.

Nous le reconnaîtrons le messie républicain, il sera ouvert à tous, respectueux de la liberté individuelle, il apportera l’égalité tant attendue en supprimant le statut privilégié des fonctionnaires payé par tous. Il connaîtra la primauté du capital. Il remettra l’économie à sa place primordiale sans laquelle rien du reste n’est possible. Il sera juste. Il engagera ainsi la nouvelle trajectoire de notre pays.

Bien à vous. H. Dumas

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L’échec de la solidarité étatisée

Frédéric Bastiat avait, au milieu de 19ième siècle, pressenti que la solidarité pouvait ouvrir la porte à l’exploitation de l’homme par l’homme, de la multitude par rapport à l’individu.

Nous y sommes. Aujourd’hui c’est la Sécurité Sociale qui nous enterre.

Je suis parfaitement conscient de la difficulté à regarder les choses en face, de l’accusation de cynisme qui peut en découler.

Force est de constater que la solidarité est la croyance fondatrice de notre société, l’opinion publique est prête à se mentir à tous les niveaux et de toutes les manières possibles pour entretenir cette croyance.

Alors pourtant que la solidarité tue aujourd’hui plus que toutes les maladies ou les difficultés économiques naturelles possibles. La solidarité telle qu’organisée, collectivement, est arrivée à l’inverse du but recherché.

Deux hécatombes, deux génocides sont en cours.

Les personnes âgées

Le Covid-19 a surpris une solidarité non préparée – on se demande bien pourquoi ? – incapable d’apporter une réponse à la pandémie qu’il a entraînée.

La société solidaire a, dès le départ, dissimulé son incapacité en renvoyant chacun chez soi, au secours de lui-même.

Cela n’a pas suffi, l’outil solidaire a quand même été sollicité au-dessus de ses moyens – largement inférieurs à ses prétentions –; pour éviter l’explosion la loi a dirigé la main des médecins en leur imposant l’absence de soin aux personnes de plus de 70 ans.

Premier génocide, personne ne dit rien. Plusieurs raisons à cela. Premièrement ceux qui ont moins de 70 ans ne se sentent pas concernés, au contraire c’est autant de places pour eux. Deuxièmement, cette génération d’avant 1950 est réputée être la cigale qui a profité et ruiné le pays. Et enfin, le corps médical dépendant économiquement de la sécurité sociale ne peut la critiquer que sournoisement, jamais de face, donc inutilement.

Les acteurs économiques indépendants

Le confinement, imposé dans l’urgence pour camoufler la carence de la solidarité collective, donc de la Sécurité Sociale, a touché de plein fouet une économie individuelle située hors des schémas organisés par l’Education Nationale et l’Etat collectiviste.

Cette économie est fragile, du plus fragile type chauffeur d’Uber au moins fragile et davantage organisé que sont les pizzerias, restaurants, petites professions libérales et prestataires de services, etc…

La plupart de ces acteurs économiques n’ont pas de bilan à présenter – au sens administratif bancaire — pas de business plan, donc pas d’accès aux aides et autres babioles collectivistes, alors qu’ils sont un des piliers de notre richesse par leur nombre et leur éclatement géographique.

Deuxième génocide, personne ne dit rien non plus. Ils vont disparaître au moins à 50%, ce qui est énorme, se chiffre en centaine de milliers.

Et pourtant la croyance tenace en la Sécurité Sociale, cet organisme qui nous soignerait gratuitement, reste vivace. Au même niveau que la croyance en l’Education Nationale, filtre à fonctionnaires dociles, qui elle aussi résiste à toutes les tempêtes du bon sens mis dans tous ses états. Ou encore de la croyance en l’Etat collectiviste qui saurait prendre soin de chacun de nous, grâce à un don d’ubiquité encore jamais vu.

Ces deux génocides vont-ils ébranler cette société au point qu’elle va exploser puis disparaître ? Première question.

Si c’est le cas, par quoi va-t-elle être remplacée ? deuxième question.

La réponse à ces deux questions, probablement avant la fin de cette année.

Bien à vous. H. Dumas

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Un audio, malheureusement anonyme, mais….

Cet audio est terrifiant.

Balzac  a dit : après le vol, le meurtre.

Cet Etat entre les mains des fonctionnaires bureaucrates est-il en train de devenir génocidaire ?

Voleur, l’idée commençait à s’imposer, assassin les redressés fiscaux le savaient, mais génocidaire…

Ce serait absolument le cas si cet audio relate la vérité. Mais plusieurs questions se posent en l’écoutant et notamment : pourquoi l’auteur est-il anonyme ? Quand on soulève un tel désastre, on signe sa découverte il me semble…

Enfin… que chacun se fasse son idée

https://youtu.be/xu9f72WcsPI

 

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Le train de satellites Starlink

Hier soir j’ai vu passer le train de satellites lancé par Elon Musk. Impressionnant.

Quel coup de pub !!!

Petit bras quand même le Elon. Au lieu de les installer bêtement en ligne, ils auraient pu dessiner dans le ciel “ELON MUSK”, ça c’était la classe.

Le mec qui fait des étoiles, des constellations, que les peuples simples de la terre auraient suivi dans l’espoir de découvrir l’homme-Dieu ou le Dieu devenu homme….

Enfin, tout le tsoin-tsoin attaché aux cieux, au cosmos. D’un autre côté, le cosmos d’Elon c’est 500 Km, c’est pas des milliards d’années-lumière non plus.

Donc, ramené à sa réalité c’est bien ce que je dis : un coup de pub. En même temps c’est comme ça que le Vatican a commencé ses activités…. les rois mages, etc…

La question qui m’est venue à l’esprit devant ce spectacle de rue de haute volée : “c’est quoi la lucidité ?”

Oui, c’est quoi ?

Direction Wikipédia, pas d’explication, juste le roman de José Saramago. Le Larousse une ligne : “Qualité de quelqu’un, de quelque chose de lucide : Regarder les choses avec lucidité”

Pas grand-chose. Quel manque de lucidité. En gros lucide ou lucidité n’inspire pas nos encyclopédies en ligne. Et vous ?

En ce qui me concerne il me semble qu’il y aurait deux lucidités : la lucidité de l’absolu et la lucidité du possible.

La question que je me pose : la lucidité peut-elle être collective ou n’est-elle par essence qu’individuelle ?

Je vous propose d’en parler dans un premier temps en vidéo, parce que c’est Dimanche, jours de repos et que c’est plus facile de parler devant la caméra que d’écrire.

Bien à vous. H. Dumas

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Les respirateurs artificiels

Ce qui se dit sur les réseaux et dans la presse c’est que les hommes de l’Etat auraient commandé des milliers de respirateurs artificiels. Cette commande serait assurée par un pool de nos entreprises françaises. Double satisfaction, le gouvernement fait preuve d’énergie, il favorise l’industrie locale.

Las, la profession médicale s’étouffe, malgré ou à cause de ces respirateurs.

Leur technologie date de vingt ans, ils sont mécaniques, peut-être encore utiles dans l’urgence mais nuisibles dans la continuité. Or un malade du covid-19 doit être aidé continuellement. Donc incompatibilité entre l’appareil et la pandémie.

Tout le monde se gosse, ces énarques sont vraiment des cons, des incapables…

Il me semble que la situation est beaucoup plus grave.

Certes, les fonctionnaires qui ont capté, à titre exclusif, le pouvoir que nous leur avons confié imprudemment ne sont pas des décideurs. Sans quoi ils ne seraient pas fonctionnaires. Cette crise en fait la démonstration grand public.

Les initiés l’ont constaté depuis longtemps, et depuis le même temps ils se demandaient comment le faire comprendre à la population, c’est donc fait. On y voit plus clair.

Mais ce qui n’apparait pas c’est l’écrasante responsabilité d’une partie des acteurs économiques face à cette situation de dictature au profit des fonctionnaires sur le pays.

Cette histoire de respirateurs en apporte la preuve absolue.

Les industriels fabriquant ces respirateurs ont en leur sein des ingénieurs de haut niveau qui ne peuvent pas ignorer que ces respirateurs sont inaptes à l’usage pour lequel ils sont achetés. Et ils les fabriquent quand même !!!

Depuis quand un industriel qui se respecte fabrique et vend à un client — même à petit prix, même gratuitement — un produit dont il sait qu’il ne remplira pas la fonction que l’on attend de lui ?

Depuis que l’économie de connivence lie pouvoir politique et entrepreneurs cyniques.

La responsabilité des entrepreneurs peu scrupuleux est écrasante dans le maintien de la dictature des fonctionnaires, ainsi que dans son établissement.

Dans mon activité personnelle, je suis peut-être le seul en France à refuser les diktats débiles des fonctionnaires des services d’urbanisme. Il y a longtemps que j’ai fait une croix sur l’idée d’obtenir un permis de construire. La plus grande part de mes confrères s’incline et vend à leurs clients des produits dévalorisés dès le départ par les exigences des fonctionnaires, des services techniques des mairies.

L’acteur économique, qu’il soit industriel, commercial ou prestataire de service, doit remplir un besoin, mais de la façon la plus correcte et la plus efficace possible, c’est ce qui justifie sa marge dont la limite ne peut être dictée que par l’acte d’achat volontaire du consommateur. Toute action économique dont le gain est l’unique moteur, qui ne remplit pas correctement un besoin, est contraire à l’économie, car irrespectueuse du consommateur.

Or fonctionnaires et entrepreneurs multiplient à l’envie les actes commerciaux à but unique de gain, au détriment des consommateurs, au seul bénéfice de l’achat de voix pour les fonctionnaires au pouvoir, de la création de richesses personnelles indues pour les acteurs économiques.

C’est l’enterrement de l’économie, le génocide des entrepreneurs sincères, un crime économique contre la France, avec à la manœuvre évidemment Bercy qui devra payer.

Je vous propose, dans la vidéo qui suit, de parler du livre de Didier Picot : “Vendons les Parisiens”.

Ce livre est extraordinaire.

Une fois passé le titre, qui prête un peu à confusion, vous découvrirez comment la caste des fonctionnaires a pris le pouvoir, comment elle le conserve, pourquoi nos libertés se réduisent, notre paupérisation s’accélère.

Rien n’est dû au hasard. C’est une dictature qui s’est mise en place insidieusement, en quarante ans.

On trouve ce livre sur Amazon, mais comme la boutique est fermée par décision de justice – économie de connivence – voici l’adresse mail de la maison d’édition chez qui, je pense, on doit pouvoir commander cet ouvrage : contact@vendonslesparisiens.com

Bien à vous. H. Dumas

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Comme un contrôle fiscal

Le coronavirus tue. Plus de 20.000 morts. Nous sommes 67.064.000 habitants en France.

Donc, en dehors de ceux qui sont touchés et meurent, pour qui évidemment la pandémie est dramatique, aussi leur famille et amis proches, tous les autres oublieront vite cet épisode d’une maladie hivernale un peu plus virulente et médiatisée qu’habituellement.

Même si c’est un peu tôt, je propose de regarder la situation objectivement avec tout ce qu’elle comporte d’héroïque et de sordide.

Est héroïque, d’abord la lutte menée par les malades, puis par ceux qui sont en première ligne, même s’ils n’en sont peut-être pas complètement conscients ou si pour certains c’est le hasard qui les a placés là, cela ne diminue pas la valeur de leurs engagements, du même niveau pour tous, qu’ils aient fait ou non le choix volontaire d’être là. Finalement, tout ça c’est peu de monde.

Tout le reste est sordide, dicté par la peur. Ça fait beaucoup…. Je m’y inclus évidemment.

Le temps effacera le sordide et la peur pour ne laisser que l’héroïque, que tout le monde revendiquera.

Le collatéral

Au-delà de la maladie, de la mort, des soignants impliqués, donc peu de monde, cet événement a pris une tournure complètement disproportionnée.

Il est trop tôt pour comprendre et accuser, pour analyser la panique qui s’est emparée de nos sociétés. Mais on peut en tirer la conclusion essentielle.

C’est-à-dire : la primauté absolue du capital.

Souvenez-vous : y a qu’à redonner vie aux villages, y a qu’à revitaliser les centres villes, y a qu’à rendre les transports en commun gratuits, y a qu’à moins travailler, y a qu’à donner l’argent des riches aux pauvres, y a qu’à être tous solidaires, y a qu’à assurer les soins, la scolarité, gratuitement, y a qu’à faire confiance à l’Etat, y a qu’à défiler dans la rue, faire grève, y a qu’à cultiver bio, y a qu’à, y a qu’à, y a qu’à….

Ça c’était il y a deux mois. Incroyable, cela parait être un autre monde, d’avant…

Oui mais, entre-temps, on a confiné. Chacun chez soi. Tout s’arrête… enfin presque, mais pas tout à fait heureusement.

En réalité s’arrêtent surtout ceux qui ne foutent pas grand-chose, tout en étant convaincus qu’ils sont indispensables, les fonctionnaires ou assimilés, plus les opportunistes. Les autres restent au boulot, là aussi c’est très peu de monde.

Mais cet arrêt suffit pour bloquer la pompe à capital. Qui, particulièrement en France, s’appelle l’impôt.

L’Etat, enfin cette appellation fallacieuse utilisée par ceux qui vivent au crochet des autres, l’Etat donc n’a plus de rentrée d’argent, plus de capital, plus de trésorerie.

L’Etat fait immédiatement faillite. C’est fait au moment où j’écris ces lignes.

Alors ? Que fait l’Etat ? De la fausse monnaie.

Pas mal. Trop fort.

Je vais vous faire un aveu, je suis ravi.

Non pas que ce qui se passe va m’être profitable, mais parce que voir mes bourreaux dans l’exacte situation dans laquelle ils m’ont mis et voir la populace sur le cul, me comblent.

Il n’y a aucune différence entre le coronavirus et Martino – à ceux qui arrivent je précise que Martino a été l’un des contrôleurs fiscaux qui m’ont ruiné, le plus drôle, enfin le plus décalé plutôt –, ils arrivent par hasard, ils rendent terriblement malade, ils détruisent votre capital, puis ils s’en vont, indifférents et sûr d’eux, jusqu’à la prochaine saison des contrôles fiscaux.

Vous vous retrouvez agonisant, malade et ruiné, plus de trésorerie, plus de capital et tout le monde s’accorde à dire et penser que tout est votre faute.

Mais vous…. vous ne pouvez pas fabriquer de la fausse monnaie, vous ne pouvez qu’accumuler les dettes pour tenter de survivre, en espérant ne jamais avoir à les payer… fol espoir.

Oui, je vous le confirme, je suis ravi. Ravi de voir ces fumiers de Bercy en faillite, qui probablement jouent leur vie, professionnelle mais aussi physique si ça tourne mal, ce qui n’est pas à exclure.

Ravi de voir tous ces biens pensants — qui m’ont accusé sans savoir de “fraude fiscale” uniquement pour me ruiner à leur profit — les deux pieds dans la merde et pas prêts à revoir la queue d’un radis.

Bien à vous. H. Dumas

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Je suis né à Crazy Land

L’extraordinaire est toujours là, très proche et néanmoins très mystérieux.

Figurez-vous que je partage avec le Général de Gaulle, qui pourtant n’était pas très partageur, une date clef. Il a été condamné à mort par le régime de vichy un 2 Août, je suis né — et j’ai été condamné à mort dans la foulée par le régime de Bercy — le même jour, un 2 Août. Étrange, n’est-il pas ?

De la même façon, nous partageons peut-être vous et moi le même destin funeste d’être nés à Crazy Land, et d’y mourir à petit feu en tant que minorité mise en esclavage.

Vous avez évidemment remarqué que Crazy, Vichy et Bercy finissent par un y !!! Mystérieux aussi, non ? C’est toujours la fin qui est mystérieuse.

Parlons un peu de Crazy Land.

Un morceau de planète infinitésimal, que le hasard a situé dans l’univers autour d’un point appelé Paris. Montagnes, plaines et fleuves s’y développent harmonieusement, limités par l’eau ou les sommets enneigés, plus rarement sur une carte par un trait dont l’origine est incertaine.

Depuis quelques temps, peu de temps par rapport au temps, le fait de naitre à Crazy Land peut limiter votre liberté d’être humain, isolé dans le cosmos, à des règles — fixées par “on ne sait trop quelle autorité” — qu’une bande d’abrutis prétendent vous imposer par la contrainte morale, voire la force physique. Ces escrocs appellent ça la volonté populaire, la démocratie, la nation, la majorité, le peuple, etc… du vent.

La combine est la suivante.

Une majorité se la coule douce. Une minorité, dont je fais partie et vous aussi peut-être, est mise en esclavage dans ce qu’ils appellent “la roue-cage de la fortune”. Cette roue-gage tourne sans fin.

Au prix d’un effort surhumain, les esclaves qui y sont enfermés, pour se maintenir debout et vivant, doivent constamment s’agiter, courir sans interruption. Alors tombent sur eux, du sommet de la roue-cage, des petits morceaux de papier qu’ils peuvent échanger contre de la nourriture, mais dont la plus grande partie leur échappe et tombe sous la roue-cage, où ceux qui se la coulent douce n’ont plus qu’à se baisser pour les ramasser.

Ceux qui se la coulent douce piaillent sans arrêt. IIs réclament toujours davantage de petits morceaux de papiers.

Pour les créer, la roue-cage doit tourner de plus en plus vite et sans arrêt. A cet effet ils font fouetter, jusqu’à ce que mort s’en suive, ceux qui ont la malchance d’être dans la roue-cage, par des sauvages qu’ils appellent “les légions de Bercy”.

Il s’agit d’humanoïdes primitifs, au front bas et aux sourcils épais, souvent négligés et malodorants, parlant peu et par éructations, des brutes sans sentiment, qui harcèlent et tuent les esclaves de la roue-cage de la fortune, sans pitié, sans discernement.

Plus ou moins grandes, il y a des roues-cages de la fortune partout à Crazy Land et, en dessous, toujours une multitude qui se la coule douce.

En revanche, les organisateurs du système sont tous à Paris. C’est de là qu’ils donnent les ordres aux légions de Bercy et tirent les ficelles. C’est là aussi là qu’est récupérée la plus grande partie des petits morceaux de papier que les esclaves extraient du néant en courant indéfiniment dans les roues-cages de la fortune.

On appelle cette organisation le néolibéralisme.

“Libéralisme” désignant la situation des esclaves qui font tourner les roues-cages et “néo” étant un préfixe ironique qui peut se traduire par “gag” ou, en langage vulgaire, par “pauvres cons”.

Ceux qui se la coulent douce obéissent aveuglément à leur dirigeant qui, de Paris, tirent toutes les ficelles. Enfin, qui croient tirer les ficelles mais qui en réalité les embrouillent et passent leur temps à tenter de dénouer les nœuds que leur incompétence génère spontanément.

Une affaire en cours est exemplaire à ce sujet.

Un prédateur invisible, mais très méchant, c’est attaqué récemment à Crazy Land. Il rend malade et tue éventuellement et majoritairement les plus faibles de ceux qui se la coulent douce, mais aussi parfois des esclaves des roues-cages de la fortune.

Cette attaque terrorise les élites parisiennes de ceux qui se la coulent douce qui elles-mêmes ne sont pas très vaillantes et comptent exclusivement sur les esclaves pour assurer leur pitance et leur train de vie.

Pour protéger les esclaves des roues-cages de la fortune sans lesquels ils seraient obligés de travailler — ce qu’ils ne savent pas faire, depuis le temps –… ils ont arrêté les roues-cages de la fortune. Mais, comme ils ont peur des esclaves, ils les laissent enfermés et ont décidé de se battre seuls contre le prédateur, ce qu’ils ne savent pas faire non plus.

D’où l’incroyable situation suivante :

D’abord, plus de petit morceau de papier du fait de l’arrêt des roues-cages de la fortune. Ce qui amène l’élite parisienne à fabriquer de faux morceaux de papier, sans savoir s’ils vont permettre d’acheter tout ce que l’on veut comme ceux qui sont extraits durement par les esclaves.

Ensuite, les esclaves au repos réfléchissent et parlent entre eux, ce qui terrorise ceux qui se la coulent douce, qui demandent à leur élite au moins de continuer à taper sur les esclaves — si possible plus fort — pendant qu’ils sont immobilisés, pour qu’iIs ne gambergent pas trop.

Il est possible que cette violence gratuite aboutisse à la disparition totale des esclaves et donc aussi à celle de ceux qui se la coulent douce, qui dépendent d’eux pour les petits morceaux de papier.

La situation est grave.

Des appels sont lancés en boucle par l’élite pour renouveler le stock d’esclaves, il semblerait qu’ils n’obtiennent pas un grand succès.

Bien pire, il paraîtrait que, secrètement, quelques esclaves lucides préparent une révolution, avec pour but d’éradiquer violemment les légions de Bercy de sinistre réputation, et de juger les délateurs et profiteurs qui se la coulent douce.

Conclusion

Il ne fait pas bon de naître et vivre à Crazy Land. C’est une grande malchance d’arriver sur la planète à cet endroit précis, qui pourrait être paradisiaque sans cette multitude qui se la coule douce et vous transforme en esclave.

Bine à vous. H. Dumas

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Macron. Des élections.

Nous vivons une de ces périodes bizarres, déjà vécues, dont les témoins ont disparu, dont le corps social n’a pas gardé la trace.

Tout comme chacun de nous, avant d’être malade le corps social se porte bien. La période de contamination, ses effets, ses émotions, puis la maladie elle-même ne laissent pas de trace probante. Seuls les faits sont rapportés, pas tous et la plupart du temps après transformation en fonction de l’issue de la crise ou des croyances de chacun.

C’est ainsi qu’il y a bien peu de traces réalistes, ordinaires, de l’ambiance qui a précédé la guerre de 1914 ou celle de 1939, jusqu’à se demander comment les choses ont pu s’enclencher pour en arriver là, les hypothèses étant multiples, souvent opposées.

Quant au phénomène le plus intense que la France ait connu, la révolution, les débats ne cessent pas et ne cesseront sans doute jamais sur le qui, le pourquoi et le comment.

Cela me parait être la démonstration absolue que la notion de collectivité, d’Etat, est une hypothèse absconse, une réalité inexistante, une abstraction.

S’il n’y a pas d’explication, de ressenti fiable, de ces grands troubles collectifs, c’est parce qu’ils sont vécus individuellement, de façon personnelle, autonome. Ces vécus ne peuvent pas être additionnés pour obtenir une somme probante, parce que trop différents.

C’est ce qui m’amène à penser qu’en réalité l’univers n’existe qu’à travers chacun de nous, que chacun de nous est la complétude de l’univers. Car l’homme est effectivement seul face à ses choix dit Sartre, mais il est aussi seul face à ses ressentis.

Cependant ces individualités trouvent intérêt à se regrouper pour accéder à des objectifs inaccessibles à chacun isolément.

C’est pourquoi je suis libéral, c’est-à-dire individualiste, sauf nécessité…

C’est ici que les problèmes commencent, à “sauf nécessité…”

Les deux crises cumulées que nous traversons, matérialiste et charnelle, touchant l’économie et la santé, sont chacune vitale et interdépendante. Si elles nous impactent individuellement, les solutions proposées, voire imposées, sont exclusivement collectives. Je crois sincèrement que là est le problème du fiasco qui s’annonce à un niveau qui peut faire peur.

En réalité, la modélisation collective de la réponse actuelle à ces deux crises ne fait que reprendre une méthode erronée en vigueur depuis si longtemps qu’elle s’est imposée naturellement : le collectivisme total, dans sa version la plus irréaliste l’égalitarisme.

Ce n’est pas la première crise économique que nous traversons, ni la première grippe qui nous percute, nul ne peut se prétendre surpris. Voir cet article du Figaro de Janvier 2017.

Évitons nous le procès des faits et des acteurs des faits, contentons-nous de prendre conscience que derrière la façade qui nous est vendue une lutte violente, à mort, est en cours entre les tenants du collectivisme et ceux de la liberté individuelle. Lutte stérile puisque les deux organisations ont leur utilité en fonction des problématiques rencontrées.

Il est donc temps, avant dérapage irrattrapable, de changer de paradigme, d’organisation politique, de constitution. 

C’est ici que se joue la grandeur du Président Macron par rapport à l’histoire.

Sera-t-il l’homme de la situation, ou l’homme du gouffre ?

En l’état, il n’est pas besoin d’être grand clair, de lire dans le marre de café ou dans les algorithmes, pour deviner que nous allons dans le mur.

En ce qui me concerne, mais ce n’est que mon humble avis, je crois que la cause est à attribuer : à la multiplicité de spécialistes trop souvent éclairés comme des vessies dans des lanternes, à l’irresponsabilité des décideurs que sont les fonctionnaires – décision et irresponsabilité sont incompatibles comme l’affirme Didier Picot –, à l’usage excessif du crédit, à la castration de l’initiative individuelle au profit du consensus collectif hypocrite, etc…

Tant de causes que chacun déterminera en fonction de sa personnalité et de ses intérêts.

Conclusion

Il y a urgence à établir les temps sociaux où l’individu doit être libre et ceux où il doit agir groupé. Puis la façon dont doivent être organisées les actions groupées.

C’est ce que doit contenir une constitution, c’est-à-dire un contrat collectif, qui ne peut avoir de légitimité qu’approuvé par une majorité démocratique et confortable.

Sans un mandat de ce type, clair, les hommes de l’Etat ne peuvent que se perdre et nous perdre par la même occasion.

Donc le Président Macron doit organiser des élections en Octobre 2020.

Ces élections, à but unique, devront élire un parlement provisoire, pour une durée d’un trimestre, dont le but exclusif sera d’établir une constitution qui sera soumise à la population par référendum.

Ce n’est qu’après ce référendum que la vie politique pourra reprendre un cours normal, sur les nouvelles bases éditées par lui.

L’objet même de ces élections d’Octobre obligera les candidats à se regrouper en tendance et à présenter à la population leur projet de constitution.

Hors cette voie démocratique, sans contrat collectif commun légitime, Macron et nous-mêmes allons au-devant du pire.

Bien à vous. H. Dumas

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Le dur échec des algorithmes

Dans son ouvrage “Le cygne noir”, Nassim Nicholas Taleb expose très clairement la survenance du cygne noir qu’il définit comme l’imprévisible devenant réel, générant la ruine de l’inutile prétention des prévisions mathématiques, quel que soit le modèle d’algorithme utilisé.

Le coronavirus est le cygne noir absolu. Il explose toutes les prévisions mathématiques.

Or la prévision est l’arme du pouvoir.

Dans les tribus primitives le sorcier est plus influant que le chef, dans nos sociétés le prévisionniste est plus important que l’élu.

Notre société vit sous la coupe des mathématiciens, ces théoriciens de l’algorithme qui entrent dans des formules — dont la crédibilité est directement liée à la complexité et au nombre de paramètres – notre vie d’aujourd’hui pour prévoir celle de demain.

Ils ont éradiqué le bon sens, la sagesse, la prudence et surtout l’humilité. Ils ont mis au panthéon de nos sociétés leur vanité.

Ils ont terrassé l’imagination, cette forme de l’émotivité qui permet à quelques-uns de subodorer l’avenir à partir des émotions du présent. Ils ont fait passer pour une fumisterie, voire un défaut, cette qualité de vision fondamentale, qui a fait dire au Général de Gaulle : “La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre” alors que mathématiquement la défaite était largement consommée, ce que constatait objectivement le Maréchal Pétain.

Les hommes aiment à la folie les prévisionnistes, c’est humain. Mais l’inverse est aussi vrai, ils peuvent les haïr à la folie lorsqu’ils se trompent.

C’est en cela que la place du sorcier n’est pas particulièrement enviée dans les sociétés primitives où la violence a souvent libre court.

Pour se protéger, le sorcier ou les prévisionnistes profitent de leur situation pour distiller la peur en même temps que leurs prévisions. Ils inquiètent pour faire peur, ils anticipent sur leurs incertitudes, font en sorte que dans leurs messages la peur soit plus importante que la prévision, de telle sorte que ce soit elle qui prime lors du bilan final.

La prévision ne s’accomplit pas ? Il reste la peur ancrée dans les esprits. Nous observons tous les jours cette attitude chez les écologistes qui cherchent à s’emparer du pouvoir par la prédiction apocalyptique.

Si les pouvoirs en place tentent de contrôler l’information c’est pour que les prévisions qu’ils élaborent pour justifier leur pouvoir soient plus fines que toutes les autres, car mathématique ou émotive la prévision est toujours une émanation du présent.

Alors que reste-t-il aujourd’hui, après le cygne noir, des prévisions de ceux qui sont au pouvoir, chez nous ou ailleurs ?

Pas grand-chose il faut bien le reconnaître.

En premier : la durée de vie.

Il y a peu l’homme caressait l’idée de devenir éternel. Tout un foin très récent a secoué la France, il concernait la retraite et notamment les contraintes liées au vieillissement augmenté de la population. On peut dire que le coronavirus modifie significativement les algorithmes et le nombre de places disponibles dans les EHPAD.

En second : la densification

La règle est le regroupement de la multitude que ce soit dans son nid, son activité ou ses déplacements. Les consignes des gouvernants sont l’entassement dans l’habitat, au travail et dans les transports collectifs, au motif réel du coût, au motif simulé de la solidarité.

Or, tout comme virus ou bactéries déciment les élevages de poulets en batterie, de saumons en élevage, le coronavirus décime l’être humain mis en batterie par les hommes de l’Etat.

Comme le poulet de Bresse l’homme a besoin d’un espace vital personnel important pour vivre, n’en déplaise aux écolos et à leur gourou Anne Hidalgo.

En troisième : la disparition programmée des élites actuelles

L’interview d’Emmanuel Macron dans le point du 15 et 17 Avril est pathétique.

“Le président de la République, dans un étonnant costume trois pièces en flanelle, est, de fatigue, affalé dans un fauteuil en cuir noir, face à la porte-fenêtre de son bureau qui donne sur les jardins”

L’homme est effondré, son système prévisionnel a explosé, il se sent impuissant et inutile, illégitime. Il ne sait pas penser autrement, l’avenir pour lui n’est que mathématique, l’émotion, l’imaginaire, il ne connait pas, ce n’est pas son éducation scolaire.

“Il craint un choc post-traumatique, qui pourrait se manifester à la sortie du confinement et peut-être même un déchaînement des passions”

Evidemment, il voit bien que sa sorcellerie va exploser, que le pouvoir lié lui échappe, que la haine va suivre la crédulité.

Le mal empire, son équilibre intellectuel est si fragilisé qu’il perd le sens des réalités, il oublie l’objectivité de Louis XIV constatant : “L’Etat c’est moi”, il est dans la confusion.

” Il se trouve que j’ai toujours cru en l’État, indique-t-il. Certains me le reprochent d’ailleurs beaucoup. On voit aujourd’hui l’État dans ce qu’il a de plus fort, et on le voit aussi dans certaines de ses faiblesses.”

Il ne peut ignorer à la place qu’il occupe qu’il n’y a pas d’Etat, qu’il n’y a que des hommes de l’Etat, dont il est le chef.

Ici, il nous dit qu’il a toujours eu confiance en lui — ce dont nous ne doutons pas – mais que ce n’est plus le cas et qu’il sait que tout le monde le perçoit, ce qui est vrai aussi.

Effectivement les chances qu’il soit emporté sont réelles. Il accumule les erreurs. Son salut ne pourrait passer que par la vérité, avouer la supercherie de la notion d’Etat, redonner la liberté aux individus et organiser ensuite une lutte collective contre le signe noir, au terme de laquelle chacun, cette liberté reconquise, pourra s’épanouir.

Il ne prend pas ce chemin. Trop vaniteux sans doute.

En quatrième : la mort de l’économie actuelle

N’en parlons pas. C’est à la fois la grande perdante et la grande responsable.

C’est son interprétation erronée du fait de la cupidité des hommes de l’Etat qui n’a pas permis d’organiser une réponse à ce cygne noir répertorié, sa compromission dans l’égalitarisme et dans la corruption qui ne vont pas lui permettre de rebondir.

Ce sera la grande perdante qui va permettre à la misère de s’installer durablement, et aux libertés de disparaître pour longtemps.

La patronne de la BCE, Mme Lagarde, nous présente le vélo comme un progrès, alors qu’il s’agit du moyen de déplacement des sociétés en état d’extrême pauvreté, c’est tout dire.

PS : Dans la vidéo je m’explique sur le billet Johnny Hallyday mal compris.

Bien à vous.  H. Dumas

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JOHNNY HALLYDAY perd — à titre posthume — contre le fisc.

En bref et selon ce que j’ai compris

Johnny Hallyday quitte la France en 2007, il devient résident Suisse. Il n’a pas tort, que ne l’a-t-il pas fait plus tôt…

Il faut se rappeler que le 27 Février 2012, le candidat Hollande fera le buzz électoral et sera élu en proposant de taxer les hauts revenus à 75%, voire 100% au-dessus d’un million d’Euros. Sacré ambiance…

Donc résident Suisse, Hallyday est un étranger fiscal, au même titre qu’Elton John ou Mick Jagger.

A ce titre il confit les droits liés à son activité, à son image et à sa notoriété à une société fiscalisée à l’étranger. Puis il prépare une tournée “M’arrêter là” en 2009 et 2010.

La société organisatrice de la tournée achète les droits concernant Johnny Hallyday à la société qui les possède, comme elle l’eut fait pour tout artiste étranger. Ces droits ne sont pas taxables en France.

Le conseiller fiscal de Johnny a été consulté, il a répondu : “tout est parfait, mais le fisc – cette enflure malhonnête, qui ne recule devant rien* — pourrait, en prétendant ceci ou cela, vous accuser d’abus de droit”.

La tournée a lieu. La société détentrice des droits de Johnny est payée, sa facture est considérée comme une charge, au même titre que les locations de salles, les installations scéniques, les ristournes des vendeurs de billets, etc…

Tout le monde est content, organisateurs et public.

Oui, mais pas le fisc qui contrôle tout ça en 2011. C’est peut-être “mon Martino” qui est chargé du contrôle. C’est certainement la DNVSF qui s’y colle. 2011, nous sommes juste un an avant la déclaration d’Hollande…. Chaude ambiance.

Alors le fisc sort son arme fatale, la présomption de fraude sans preuve

Cette présomption de fraude ne se base pas sur une réalité juridique. Le dossier est correct, pas de faille.

Le fisc va perquisitionner chez les conseils de Johnny Hallyday et trouve le courrier de l’avocat fiscaliste et son appréciation.

Alors : “Tout à fait” dit le fisc en reprenant à son compte le commentaire de l’avocat et en concluant : “La preuve que vous êtes des tricheurs c’est que vous dites qu’on pourrait le prétendre… alors on le prétend”.

Et voilà, “circulez, il n’y a rien à voir” disent depuis tous les tribunaux.

Conclusions

Le fisc, donc les hommes de l’Etat, nie le droit pour Johnny Hallyday de valoriser sa personne, sa notoriété, sans leur refiler d’abord une ristourne, qu’iIs appellent l’impôt, qu’ils lèvent au nom de la solidarité et de la qualité de l’Etat qu’ils prétendent représenter, bon… passons…

Telle la Stasi, ils lui reprochent sans preuve d’être un mauvais français, un fraudeur. Ils basent leur reproche sur une remarque d’un conseiller, dont ils ont violé la porte en le perquisitionnant.

Du bon pain pour le populisme et la presse à scandale.

Mais en réalité

Johnny Hallyday a payé sa part d’assistance à la population par sa seule présence dans son espace affectif. La population l’aime.

Lorsqu’elle en fait la démonstration lors de son enterrement, les hommes de l’Etat présents, bien en vue, ont-ils payés leur taxe à Johnny, ses honoraires dus.

C’est bien sa notoriété dont ils sont venus prendre une part gratos, cette notoriété dont ils n’acceptent pas la liberté de déplacement, de lieu d’installation.

Après l’avoir volé vivant, ils l’ont volé lors de son enterrement, ils continuent à la voler à titre posthume…. Ce sont bien eux… les hommes de l’Etat. Ne comptez pas leur échapper, leur vol s’adapte à vos moyens, grands ou petits.

* rajout personnel non inclus dans les conseils imprudents de l’avocat fiscaliste, bien trop malin pour dire ce qu’il pense vraiment.

Bien à vous. H. Dumas

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Confinés un jour, confinés toujours.

Ce deuxième mois de confinement s’annonce plus tendu que le premier. Les conséquences du confinement commencent à se dessiner.

Elles sont de deux ordres :

– vacances prolongées pour les protégés du système, majorité.

– angoisses existentialistes pour les exposés du système, minorité.

C’est une situation que je connais bien.

J’ai été confiné par le fisc il y a vingt ans. C’est-à-dire que, pour un motif irréel, le fisc m’a déclaré “fraudeur fiscal” et a installé autour de moi une barrière de confinement social allant de la paralysie de ma trésorerie, d’interdictions bancaires, à une inexistence judiciaire annihilant tout recours contre mon confinement. Un vaste geste barrière en quelque sorte, m’éliminant du groupe.

Depuis j’attends en dépérissant. Ma disparition définitive prévue en Avril ou Mai est repoussée de quelques mois du fait du confinement général qui vient perturber mon confinement individuel.

Le couperet mortel va tomber pour moi, la mécanique est la même pour vous, je vous explique.

On ne prend pas vraiment conscience immédiatement de ce qu’est le confinement. C’est un isolement par rapport au groupe, souhaité par la majorité du groupe, qui vous exclut insidieusement alors que vous ne le percevez pas.

Dans le cadre du “fraudeur fiscal” inventé, le piège pour lui est d’imaginer qu’il existe une justice et une conscience globale susceptibles de le réintégrer. Magistrale erreur.

Pour vous la situation est la suivante, si vous faites partie de ceux qui croient que les choses vont s’arranger, que votre utilité va être reconnue :

Vous vous trompez de société. Vous croyez être dans une société de droit, libérale, c’est ce que l’on vous rabâche à longueur de journées. Vous avez l’impression d’être un acteur incontournable de cette société au prétexte que c’est votre énergie qui anime par votre travail son économie.

En réalité vous êtes dans une société virtuelle, nationale-socialo-communiste, qui n’imagine pas un seul instant ce qu’est l’économie. Qui croit vivre des bienfaits d’une abstraction qu’elle appelle l’Etat, représentée par un clergé païen : les hommes de l’Etat.

Les membres de cette société n’ont qu’une seule attitude, qu’ils pensent responsable – qui l’est vu de leur prisme –, c’est la soumission et l’obéissance aux hommes de l’Etat, accompagnée d’une formidable appétence pour l’irresponsabilité.

Le deuxième mois de confinement va vous liquider économiquement, d’où votre début d’angoisse. Qui arrive trop tard.

Vous imaginez encore que ceux pour qui le confinement est une période de bonheur et d’irresponsabilité majeure vont prendre conscience du fait que votre disparition va détruire leur environnement économique, vous vous mettez largement le doigt dans l’œil.

Ils pensent au contraire, fonctionnaires, salariés du public, certains salariés du privé, bénéficiaires sociaux ou tout simplement croyants du communisme, de l’étatisme ou de l’écologie, que votre disparition va dégager le terrain et permettre l’avènement, souhaité par eux, d’une société collectiviste plus pure, d’où l’individualisme “affairiste” sera enfin éradiqué.

Qu’attendre des hommes de l’Etat qui vivent de la soumission de cette foule ? Des déclarations aussi fausses que vicelardes.

Ils sont assez cons pour s’être persuadés à coup de courbes et d’algorithmes qu’ils peuvent soit se passer de vous, soit vous soumettre encore une fois. Votre extrême faiblesse les arrange, croient-ils.

Et puis, ce n’est que leur nature qui s’exprime.

Peu à peu nous prenons conscience que le confinement global ne s’imposait pas. Qu’une gestion individuellement responsable de la pandémie aurait eu les mêmes résultats, voire meilleurs.

Mais la responsabilité individuelle n’est pas dans les gènes des hommes de l’Etat, élus par une majorité qui partage leur vision.

Ce qu’ils veulent, eux et leurs électeurs — largement majoritaires si l’on additionne leur éparpillement apparent — c’est interdire, contraindre. Ils sont dans un rapport sado-maso, dominant-soumis, inexplicable mais réel.

Leur justice n’est qu’un décorum, voyez comme ils s’en affranchissent au titre du terrorisme, de la pandémie, et bientôt – c’est annoncé – de l’intérêt majeur de la nation.

Vous allez tout perdre. Vous avez bien raison de commencer à vous inquiéter. Trop tard.

Ils savent pertinemment qu’ils vous tuent, ils s’en foutent.

Faites un petit effort de mémoire : les gilets jaunes. Une affaire qui démarre avec vous et qui finit avec eux. D’abord des indépendants qui s’indignent puis une clique de collectivistes qui récupère.

Vous n’avez que deux possibilités : accepter votre disparition ou résister. Résister ne voulant surement pas dire gueuler minoritairement sabre au clair, se faire massacrer.

Nous en reparlerons probablement.

Bien à vous. H. Dumas

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Ne nous masquons pas la réalité…

Copie d’un vrai mail, les noms ont été enlevés.

Face à cette situation fabriquez vos masques vous-même, mais n’oubliez pas l’étiquette… risque de prune.

De: Marie …

Objet: Commande de masques

Date: 17 avril 2020 à 08:25:28 UTC+2

À: Liste Médecins CME 

Cc: Cellule crise covid 19 

Bonjour,

Pour tous ceux qui ont passé une commande de masques entre le 13/03/2020 fin de matinée et le 16/03/2020, vous trouverez ci dessous les dernières informations concernant la livraison.

La commande globale a été passée le lundi 16/03/2020 auprès du fournisseur, pour une livraison annoncée autour du 15/04/2020.

Ne voyant pas arriver les masques cette semaine j’ai contacté le fournisseur : suite à une nouvelle réglementation d’exportation, l’ensemble de notre expédition (prête à partir) a dû retourner à l’usine pour ré-étiquetage avant envoi, ce qui a différé le départ. Notre commande doit donc arriver entre la fin de semaine prochaine et le début de la semaine suivante (semaine 18).

Dès réception, je vous enverrai un mail pour que vous puissiez retirer vos masques le plus rapidement possible.

Cordialement,

Marie …
Pharmacien

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Le Charles de Gaulle

Le fleuron de notre marine, notre force de frappe, rentre précocement au bercail plein pot de sa puissance inépuisable.

Il y a 50 malades “hospitalisables” à bord. Ils ont attrapé le Covid-19. Mais pas seulement, il s’avère que la moitié du vaisseau, 900 marins environ – 30% des tests ne sont pas finis –, est positive au test de cette maladie. Tous jeunes, en bonne santé, triés sur le volet. Trente hospitalisés légers, un seul en réanimation pour l’instant. Ils étaient 1.800 qui pétaient la forme au départ du périple fin Janvier. On espère zéro mort.

Avec le même ratio ce serait 33 millions de français positifs ???? Plus les vieux fatigués et les claudicants de la santé. Constatés à ce jour : 15.000 morts, 0.04 %.

Sans le confinement, avec les chiffres du Charles de Gaulle, se serait donc 1.000.000 d’hospitalisations et 330.000 malades en réanimation !!! Cherchez l’erreur.

Conclusion :

Une pandémie virale qui tue, mais peu. Une contagion spectaculaire.

Le confinement est l’arme essentielle, et jusqu’à ce jour unique dans l’absolu, ce que tous les scientifiques savent face aux virus qu’ils connaissent mais ne maîtrisent pas.

Des constations qui n’ont pas dû échapper à l’OMS. Qui ont donc dû être divulguées en temps et heure aux gouvernements de la planète.

Quoique cela n’a pas l’air d’être l’avis de Trump… Mais, l’avis de Trump… qui s’en soucie ?

Revenons en France, pays dont le monde entier envie l’organisation de la santé.

Donc les hommes de l’Etat sont informés du départ de feu en Chine par l’OMS, ils ont à mettre en œuvre la seule solution possible : le confinement.

Et là, c’est le bordel intégral.

L’alerte de l’OMS tombe sur le fax d’une sous-secrétaire attachée à ce poste, dont c’est la pause cigarette. Quand elle remonte du trottoir, où elle est partie fumer, la malchance fait qu’elle est happée par une discussion “photocopieuse” accompagnée d’une pause-café où il est question d’un voyage organisé par le comité du personnel, justement en Chine. Il s’agit d’aller visiter l’Opéra de Pékin. Certaines sont favorables, d’autres critiquent le choix d’un bâtiment réalisé par un architecte à la réputation sulfureuse depuis que le toit de Roissy s’est effondré. Elle est perplexe. L’heure tourne. Elle est obligée de partir en catastrophe chercher sa fille à la maternelle. On vient de lui téléphoner que si elle ne se magne pas elle retrouvera sa fille sur le trottoir devant la maternelle. Elle ne repasse pas par le fax.

Enfin bref, l’information de l’OMS arrive tardivement sur le bureau du sous-secrétaire d’Etat attaché aux fax. Il est en RTT.

Ce n’est que bien plus tard, et par hasard, que le Président Macron, entre les réunions de deux commissions, la grosse et la petite, sera informé discrètement, comme il se doit, par son homme de confiance.

L’une des commissions traite des élections à venir, c’est la grosse, pendant que la petite traite… aussi des élections à venir.

Le Président pressent immédiatement que l’information vise un sujet où il ne doit prendre aucune décision. Il décide donc de réunir, comme à l’habitude, une commission, voire de lancer un débat national s’il le faut. C’est ainsi qu’est convoqué le Conseil scientifique, par chance ce jour là aucun de ses membres n’est alité ou en EHPAD.

Avant la réunion on explique au Président que rien n’est prévu pour ce type de situation, pas de matériel, pas de stratégie, mais qu’il doit se méfier d’un fou maniaque du virus : le professeur Raoult.

Le conseil scientifique, qui raisonne comme une réunion d’alcooliques anonymes en phase d’échec et l’arrosant, est principalement interrogé sur les élections municipales, qui sont l’ordre du jour de toutes les commissions cette semaine-là.

Il conclut que cela ne pose aucun problème. S’en suivra la maladie de bien des acteurs politiques célèbres ou insignifiants, sans distinction. La mort de quelques-uns. Droit dans leurs bottes Président et Conseil scientifique ne regretteront rien.

Après les élections qui vont occuper tout le monde, le monde médical de base tire la tronche, les malades contaminés ont une drôle de touche et tendance à passer l’arme à gauche. Ils se multiplient exponentiellement et surtout : nos voisins ont plus de perte du fait du virus que de la mafia, ce qui surprend.

Un vent de panique circule à L’Elysée, il touche principalement les personnes âgées.

Pendant ce temps le professeur Raoult a fait provision de tests, de masques et de “Clos Roquine” un rosé Corse bien connu, il attend son heure.

 

Alors

Pas de test, pas de masque — les chinois exportent la maladie sans ses accessoires –, pas de gel hydroalcoolique, que du savon de Marseille, où justement le professeur Raoult…. est l’actionnaire principal de l’usine de production ont découvert les reporters de Médiapart.

Pas de place dans les hôpitaux, cellule de crise à l’Elysée. Le conseil scientifique arrive avec des fiches sur le professeur Raoult, rien concernant la pandémie.

Impossible de mettre en place un confinement sélectif, ne visant que les malades. Ce que font les Coréens, mais qui sont plus proches du robot mutant que de l’être humain selon l’avis du conseil scientifique qui n’en rate pas une.

En catastrophe Philippe, soudain et bizarrement éclairé, propose un confinement total. Il a l’accord de Castaner, ça fait marrer les flics qui seront seuls dans la rue, leur rêve.

La proposition est acceptée à mains levées, sauf pour les “rhumatismeux” qui ne peuvent pas lever la main.

C’est parti.

Les conséquences économiques et sociologiques ne sont pas discutées, ce n’est pas la bonne commission pour cela. Ce sera pour plus tard. L’heure est aux communicants. Comment Manu annoncera-t-il la nouvelle ?

Nous en sommes toujours là… Le temps s’est arrêté.

La première annonce n’a pas plu à Brigitte. Manu était trop scolaire, pas assez dans le rôle. Une deuxième séance est programmée pour le 13 Avril.

Elle n’a pas été concluante non plus, une autre est prévue pour le 11 Mai. Manu révise et bosse son sujet.

Mais pendant ce temps

Raoult lui savonne la planche. Il fait la démonstration qu’avec des tests, des masques, de l’énergie, on peut diagnostiquer tout le monde et n’isoler que les malades, et que son rosé, contrairement à ce qui est dit, ne bourre pas la gueule et rend la maladie plus supportable.

En clair Raoult fait la démonstration que la boutique de Manu merde complètement.

Ce dernier a peur que tout le monde s’en aperçoive. Bien plus, que tout le monde se rende compte que s’il n’y avait que la santé en état de collapsus ce serait un moindre mal, mais que c’est en réalité tout le système qui est en carafe grave, touché mortellement par le “fonctionavirus”.

Alors Manu file négocier chez Raoult, le conseil scientifique s’étouffe. Ils décident d’arroser ça….

Manu en profite pour draguer les infirmières de Raoult, sans succès. Raoult les avait averties…. C’est lui ou moi.

Aujourd’hui

On attend un soulèvement général pour Mai ou Septembre.

Personne n’étant en mesure de lever le confinement, surtout pas le conseil scientifique dont c’est l’heure de gloire, ni les flics qui prennent leur pied à mettre des prunes sans explication et sans témoin. La mort lente de la société va être accompagnée de soubresauts violents.

Voilà donc exposée exactement, sans far, avec des informations inédites, exclusives, la situation telle qu’elle se présente. Chacun en pense ce qu’il veut.

Bien à vous. H. Dumas

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La voracité des hommes de l’Etat

Décidément, ce Coronavirus est source du pire et du meilleur.

Il nous ouvre les yeux sur le pire : la mort et la réalité de nos dirigeants.

Mais aussi sur le meilleur : l’échange, la discussion, la recherche empirique d’une solution commune qui va probablement aboutir au libéralisme, à la prééminence de l’individu, de l’homme dans son expression intellectuelle et dans sa liberté matérielle.

La déclaration de l’inénarrable Lemaire est le top du départ : “Ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin aujourd’hui pour notre économie, mais d’investissement”.

La démonstration est donc faite de l’emprise des hommes de l’Etat sur notre vie de tous les jours. Sur le fait qu’ils s’autorisent, dans une alliance “économicopolitique” faite de connivence et de corruption — au moins morale –, à disposer de nos vies, à nous imposer par la force — représentée par Bercy –, leurs croyances, leurs intérêts personnels.

Nous sommes bien des pions entre leurs mains, des esclaves.

Le message qu’ils nous envoient est clair : vous ne disposez pas de votre avenir. C’est nous, les hommes de l’Etat, qui sommes les mieux placés pour en décider. Vous voulez économiser pour palier à nos folies dépensières ? Il n’en n’est pas question.

Vous êtes des oies que l’on gave, et tant pis pour votre douleur, c’est votre “foie-fric” qui nous intéresse. Bercy est notre gaveur en chef, à lui le maniement de la gaveuse.

La vérité s’impose.

Si nous sommes en surrégime, si nous sommes gavés de crédit et interdits d’économie, de capital, par Bercy, c’est uniquement au profit des hommes de l’Etat, pour qu’ils puissent exercer leur pouvoir sur nous à leur seule convenance, pour leur seul plaisir.

Dans ce cadre Lemaire nous avertit : “ce n’est pas bien ce que vous faites, vous économisez au détriment de la collectivité, nous sommes donc légitimes à prélever, pour le bien commun, une partie de votre épargne.”

Travaillez, prenez de la peine, puis dépensez tout pour que nous puissions exercer notre pouvoir. Nous sommes là pour vous contraindre, pour votre bien. Pour rendre votre effort infructueux pour vous, votre travail sans fin. Bercy veille au grain.

Vous n’avez que le choix entre travailler à notre service ou à celui de l’environnement, ce qui revient au même.

En aucun cas vous ne pouvez amasser pour vous protéger. Vos économies on s’en charge, votre vieillesse on s’en charge, comme on s’est chargé de votre jeunesse. Vous n’êtes rien sans nous, que des êtres non finis dans un monde fini que nous seuls sommes capables d’appréhender. Vous êtes nos objets.

Pour échapper à ces despotes nous avons en magasin des égalitaristes purs et durs qui eux affichent la couleur : les communistes.

Puis une nouvelle race d’exploiteurs : les écologistes.

Ces derniers font semblant d’être à l’opposé de Bruno Lemaire et de sa clique, mais il n’en n’est rien. Ils n’imposent pas la croissance à tout prix, mais la décroissance à tout prix.

Le résultat est le même dans leur tête : nous sommes aussi leurs esclaves.

Le coronavirus révèle les tares de la décroissance obligatoire. D’abord il aura suffi d’un mois pour que les traces polluantes de l’homme s’effacent, c’est dire s’il est insignifiant. Puis le virus aura fait comprendre au plus grand nombre que la nature est hostile et que l’homme n’existe que par son combat contre elle.

Entre les deux

Il n’est pas impossible que les événements actuels permettent au plus grand nombre de prendre conscience que ce qui compte c’est chacun de nous, notre liberté. Que c’est même la seule option raisonnable.

Nous ne sommes ni obligés de consommer de façon démentielle, ni obligés de nous soumettre à une nature qui nous est hostile.

Nous ne sommes pas destinés au crédit, à l’esclavage à vie, ni à une soumission servile à la  violence de la nature envahissante.

Nous pouvons n’être que nous, des hommes humbles, libres. Nous pouvons rejeter toute forme d’esclavage que ce soit au profit de M. Le Maire, des communistes ou des écologistes.

Nous pouvons être libéraux, c’est le nom qui convient à cet état d’esprit, à ce statut.

Bien à vous. H. Dumas

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Un changement de bouc-émissaire est-il possible ?

L’opinion publique n’a pas pour caractéristique de réfléchir ou d’anticiper. Elle réagit uniquement au présent et à la douleur.

Quand septembre 2020 va arriver, le présent sera très douloureux.

Le coronavirus n’aura sans doute pas été éradiqué, l’économie sera moribonde, la comparaison avec d’autres nations sera humiliante, le dé-confinement aura probablement été violent.

Alors, l’opinion publique oubliera qu’elle a créé cette situation en portant à sa tête des hommes de l’Etat incompétents, qui l’ont achetée avec son accord.

Ses boucs-émissaires actuels, les capitalistes, les riches — ou plutôt l’idée que l’opinion publique s’en fait avec l’aide de Bercy garante du transvasement des fortunes depuis leurs possesseurs vers ceux qui les jalousent – ne seront plus d’actualité. Ces boucs-émissaires auront fait défaut aussi bien contre le coronavirus que contre la faillite des humbles, des petits, de ceux qui prennent des risques et de la peine.

Ce constat ne laissera plus qu’une frange de croyants communistes ressasser sa haine du capital, pendant que la plus grande partie de l’opinion publique regrettera, mais un peu tard, le départ en masse de ce qu’il restera du capital, son aveuglement et son incompréhension de sa réalité et de sa nécessité.

Il n’est évidemment pas envisageable que l’opinion publique se remette en question, analyse la notion de capital, la nécessité de la propriété privée, de la liberté d’agir, ait la révélation du libéralisme qui lui est d’autant plus étranger qu’elle l’a confondu avec la dictature administrative et la connivence économique liée.

Oui, la souffrance de l’opinion publique face à la ruine totale devra se trouver un autre bouc-émissaire, mais lequel ? Là est la question.

Ma réponse est : les fonctionnaires.

Ils ont le profil parfait. Leurs privilèges sont jalousés. Ils se sont montrés odieux et hautains dans l’exercice du pouvoir, laissant ruine et humiliation sur leur passage, tout particulièrement ceux de Bercy, si représentatifs, si en pointe contre les boucs-émissaires actuels, moi et les autres…

Ils sont cinq millions, juste le nombre voulu pour être sacrifiés sans conséquence pour le groupe.

Ce sera une grande joie d’assister à leur martyr. Je n’en serai pas, mais je dois avouer que je devrai puiser dans mes réserves d’éthique pour ne pas en être, tant ils m’ont fait souffrir. Mais, non, je n’en serai pas.

L’opinion publique n’a pas d’état d’âme, elle assiste au gibet avec délectation. Je n’en serai donc pas, mais je laisserai ma place sur la croix avec plaisir, j’en conviens.

Et la suite

Je crains qu’elle soit décevante. La chasse aux sorcières des fonctionnaires ne va pas trouver un écho retentissant chez les libéraux, qui sont les seuls à pouvoir redonner vie à l’économie, donc au pays.

Pas plus que les pseudo-riches ayant servi de bouc-émissaire n’ont permis à la France de s’épanouir, les fonctionnaires à leur place ne pourront inverser la situation.

Il est même possible que ce soit pire et que les acteurs du virement à 180° des boucs-émissaires ciblés ne puissent aller au-delà de ce simple virage, qui sera d’autant plus violent qu’il sera inutile.

Mon plaisir de voir les fonctionnaires en baver sera entravé par mon humanisme et ma raison.

J’aimerais tant qu’ils abandonnent d’eux-mêmes le pouvoir pour lequel ils ne sont pas faits, qu’ils reviennent vers ce qu’ils savent faire : servir le pays.

Qu’ils admettent que leur statut est indécent, qu’ils y mettent fin eux-mêmes.

Je m’égare sans doute, je rêve…

Changeons de sujet, allons voir du côté de ceux “qui sont Charlie”

https://www.facebook.com/bernard.jourdy.1/videos/614752812411613/

PETITE CONVERSATION DU JOUR

Bien à vous. H. Dumas

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EDITO de Claude Reichman

Ce virus qui va détruire le modèle social français

Il y a une malédiction française. Le pays est gouverné depuis près d’un demi-siècle de façon calamiteuse. Aucune réforme d’envergure n’a pu s’y faire, de sorte que notre histoire contemporaine apparaît comme une longue glissade vers l’abîme.

En guise de protestation, les Français se contentent de ne pas voter, ou de voter pour des partis protestataires qui n’ont jamais mis en péril le pouvoir. Seul le mouvement des gilets jaunes a occupé la rue et menacé le gouvernement, mais il n’a pas su formuler de revendications assez structurées pour constituer une véritable force révolutionnaire et renverser le pouvoir.

La clé de l’étonnante résistance du pouvoir tient à un chiffre : 812 milliards. C’est la somme que la France a consacrée aux prestations sociales en 2018. Grâce à cet argent, les Français vivent à peu près bien et ne se sentent pas irrépressiblement poussés à la révolte. Certes beaucoup d’entre eux désapprouvent ces largesses qui ne résultent que de la spoliation des entreprises et de façon plus générale des actifs, mais ils ne parviennent pas à se faire entendre, sauf de ceux qui pensent comme eux et qui sont nettement moins nombreux que ceux qui profitent du système.

Or voilà qu’un virus venu de Chine et baptisé d’un nom de code, covid-19, au lieu d’un nom chinois qu’il eût amplement mérité, est venu remettre en question toute l’organisation de la société française. Dès le 25 mars, une ordonnance a suspendu les délais de règlement des cotisations sociales jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, tandis qu’un décret du même jour portait à 70 milliards d’euros le plafond des avances de trésorerie à la Sécurité sociale. Autrement dit, cela signifie que la Sécurité sociale ne peut plus se financer que par l’emprunt.

Si aussitôt l’offensive du virus terminée tout devait redevenir comme avant, on ne serait que dans une crise habituelle. Rappelons que dès l’an 2000 le ministre des affaires sociales de l’époque, Eric Woerth, faisait savoir qu’à partir du mois d’octobre les retraites n’étaient payées que par l’emprunt, sans que cette annonce n’ait inquiété personne. Mais l’arrêt quasi complet de l’activité économique va envoyer rapidement au tapis un nombre important de nos trois millions d’entreprises qui ne pourront se relever et cesseront donc d’alimenter la Sécurité sociale.

Pour peu que l’épidémie ne soit pas rapidement enrayée, la France va entrer dans une crise systémique qui détruira toute son organisation sociale. Chacun comprend que tout sera à rebâtir, et chacun comprend aussi qu’il vaudra mieux ne pas rebâtir un système qui a démontré tragiquement son incapacité à protéger les Français, puisqu’en dépit des sommes colossales dont il est doté, il a laissé la population sans masques et sans tests, c’est-à-dire sans moyens contre la propagation du virus.

L’urgence, c’est de permettre aux entreprises fragiles (elles le sont presque toutes) de survivre. Plutôt que des suspensions de cotisations, il faut des annulations. Et de plus il faut décréter un jubilé, au sens biblique du terme. Les loyers et les dettes doivent être annulés le temps que l’économie se redresse.

A temps exceptionnels, mesures exceptionnelles, et surtout pas de demi-mesures qui tueraient toute reprise.

« Gardez-vous de demander du temps, le malheur n’en accorde jamais », disait Mirabeau. L’histoire de toutes les catastrophes historiques démontre la justesse de cet aphorisme. Les gouvernants qui pensent pouvoir s’en affranchir sont toujours balayés !

Claude Reichman

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DIFFICILE DE PASSER A COTE

 

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