Tous les articles par Henri Dumas

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Est-ce trop moins d’escrocs ?

Ce que pense Chat GPT du terme escroc :

« Un escroc est une personne qui trompe ou manipule les autres dans le but de leur soutirer de l’argent, des biens ou d’autres avantages de manière malhonnête.

L’escroquerie repose généralement sur des stratagèmes ou des mensonges pour abuser de la confiance des victimes. Par exemple, un escroc peut promettre des gains fictifs, vendre des objets inexistants, ou usurper une identité pour obtenir des informations sensibles.

En droit, l’escroquerie est souvent considérée comme un délit, et elle peut être punie par des peines de prison ou des amendes. »

Combien d’escrocs sur 66 millions de Français ?

Avant de se prononcer il faut, il me semble, séparer les escrocs en deux catégories : les gentils et les méchants. Certes les deux ont pour objectif de nous voler, mais les premiers par la séduction, les seconds par la menace et la force.

En ce qui concerne les premiers, refuser de rentrer dans leur jeu et possible sans risque, et le plaisir d’être séduit vaut dans tous les cas un peu, même si ce peu devient vite trop si on se laisse envoûter.

En ce qui concerne les seconds, ils ont aussi une période séduction, qui ne manque pas de charme la plupart du temps. Mais ce qui les caractérise c’est le fait que lorsque nous ouvrons les yeux, lorsque nous voulons échapper à leur séduction, ils deviennent redoutables, méchants, maltraitants, voire mortels.

Ils commencent alors à prétendre que ce sont nous les escrocs parce que nous résistons à leurs pillages. Le comble…

Ils disposent de la force morale par l’intermédiaire d’une justice manipulée ou complice, de la force physique par les condamnations émanant de cette justice.

Ils prétendent que nous devons impérativement adhérer à l’une de leurs escroqueries, que ce serait la preuve de notre liberté. Ils se présentent à nous sous diverses raisons sociales, nous imposent d’en choisir une, alors qu’elles ont toutes le même objectif : nous piller, et le même stratagème : affirmer que c’est pour notre bien et qu’ils pilleront le voisin, pas nous …

Un constat s’impose : 60% environ du pays coche la case, joue le jeu des escrocs méchants. Ce sont ceux-là même qui croyaient les curés puceaux à vie, qui croyaient que le roi représentait Dieu, qui croient aujourd’hui que les hommes de l’Etat remplacent Dieu, le roi et les curés…

Nous sommes donc déjà à 40 millions d’escrocs, directs ou par procuration. Reste l’autre partie de la population, celle où se niche l’escroc basique qui ne peut compter que sur son charme.

Je dirais que finalement, à l’usage, l’escroc qui ne dispose pas de la force est souvent obligé pour escroquer de travailler plus que s’il était honnête. Sans compter les risques qu’il prend et qui finissent toujours par être découverts, lui valant de sérieux ennuis qui annihilent ses résultats.

Donc, les escrocs gentils sont assez peu nombreux dans la population, au pif je dirais 10% des 26 millions non-escroc de la population globale.

Reste une différence de taille :

L’impunité totale des escrocs méchants. Pour cela ils appellent leur escroquerie : la politique.

Pourrons-nous sortir de cette situation, et comment ?

Je ne vois pas d’autre possibilité qu’un miracle.

Comment faire pour qu’une majorité de gens accepte de n’être que ce qu’ils sont au lieu de penser que par le pillage délégué aux politiques ils pourraient devenir ce qu’ils rêvent ?

Comment empêcher des pillards de se faire donner un mandat pour piller impunément, à l’aide de promesses mensongères ?

On sent bien que c’est impossible, que ça a toujours été impossible et que ça le sera toujours. C’est éternel.

Alors à quoi sert d’en parler, voire d’en prendre conscience ? À rien.

Mais ça soulage, ça éclaire notre noir destin.

La sagesse est-elle de devenir escroc ou complice d’escroc ?

Peut-être, mais il faut alors se soudoyer soi-même, réduire sa conscience en bouillie, fermer les yeux sur le mal fait aux autres, éradiquer l’amour de son panel émotionnel.

Il faut se doper à la haine.

Gare aux débordements… je crois qu’ils arrivent au galop. C’est peut-être par eux que l’escroquerie sera cantonnée à sa part naturelle…

Bien à vous. Henri Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

MARINE LE PEN face à la consanguinité intellectuelle des élites.

Il est clair que Marine Le Pen n’a aucune sympathie pour les gens comme moi, qui défendent la liberté, le droit de propriété, la nécessité du capital, le mérite et les élites qui en découlent, en un mot le capitalisme démocratique et son économie inclusive — comme il est convenu de l’appeler depuis le dernier Nobel d’économie –.

Bien sûr, ce manque de sympathie de sa part pour la société que je crois juste, qui n’est que celle décrite par notre constitution, m’amène à mon tour à ne pas avoir une grande sympathie pour les méthodes et les idées qu’elle véhicule.

Et cependant, je trouve ce qui lui arrive intolérable.

Quand j’entends le ministre de la Justice, Didier Migaud, déclarer qu’il faut que la justice soit la même pour tout le monde : je rêve. Il a vu ça où ? Désolé pour la facilité, mais je trouve son discours « nigaud ».

Revenons sur le sujet Le Pen, qui en réalité est le sujet, jamais réglé, du financement de la politique.

Au temps lointain de ma jeunesse, les prétendants à la politique avaient le plus souvent précédé leur prétention d’une activité professionnelle qui leur avait fourni les moyens du bénévolat qu’était alors l’acte politique.

Puis l’enrichissement soudain et mirifique du pays pendant les trente glorieuses a changé la donne. Les impécunieux ont réclamé le droit à l’accès au pouvoir politique.

Cela a paru normal, ça l’était probablement, peut-être…

Mais s’ils obtinrent assez rapidement, une fois élus, des émoluments importants pour ce bénévolat, le problème de la mise de fonds initiale n’a pas été évoqué.

L’économie se portait alors si bien qu’il parut naturel de la mettre à contribution. C’est ainsi que les élus et leurs partis politiques ont organisé une corruption hors du commun en échange d’autorisations bidons payées grassement.

Ce que j’en connais personnellement, pour les avoir vus sans y participer, ce sont les pots de vin liés à la loi Royer pour obtenir les autorisations d’implantation de la grande distribution et les monopoles qui vont la tuer, ou encore les demandes de permis de construire et les trafics sur la constructibilité des terrains à travers les POS et PLUI.

Je suppose qu’il en a été de même, à plus grande échelle, dans les autres secteurs de l’économie : l’industrie, les services, etc…

Toute cette corruption aurait dû finir devant la justice dont parle le « nigaud ». Mais, comme elle n’existe pas, il a été inventé la loi sur le financement des partis politiques en même temps que l’on décorait et honorait les coupables.

Cette loi de financement des partis politiques n’est ni plus ni moins qu’une prime à ceux qui sont en place, puisque ce financement est calculé sur le nombre d’élus ou de voix.

Comment financer la phase qui précède ?

C’est le problème Le Pen, c’est le problème de toute pensée politique qui souhaiterait convaincre les Français. C’est stupide et injuste.

C’est le fromage et le monopole pour les partis en place, c’est cette situation qui génère une armée d’hommes politiques sans intérêt, sans idée, juste intrigants.

Comment expliquer que les magistrats fassent, dans le cadre de l’affaire du RN, comme s’ils ne savaient pas tout cela.

Nous voilà arrivés à la consanguinité intellectuelle de nos élites.

Du fait que la sélection mise en place est unique, les élites ont tous le même angle de vision de la société, qui est la connaissance par l’enseignement.

Or l’enseignement, lorsqu’il n’a comme initiateur que la sélection scolaire, fabrique des scolaires uniquement. Ils se regroupent entre eux dès le plus jeune âge à l’école, ils ne vont plus se quitter, même quand ils se crêpent le chignon.

Leur éveil à la vie est consanguin.

L’élite, comme pour les arts, chanson, cinéma, etc…, devrait être diverse, multiculturelle, c’est une nécessité absolue.

Or la justice est à ce sujet particulièrement figée. Tous les magistrats sont formés à la même école, ils raisonnent et pensent tous pareils. Je les rencontre un peu partout en France, les têtes changent à l’extérieur, mais l’intérieur est partout identique.

Donc, Marine Le Pen n’a rien compris. C’est grave pour elle…

Les magistrats sont sincères, ils ne la visent pas particulièrement. Lobotomisés par leur école, ils ont été limités dans leur capacité à voir au-delà de l’instant présent, à aider à la création d’une réflexion qui devrait normalement générer une jurisprudence, essentielle à une démocratie, que nous n’avons pas.

Ils ne sont pas capables d’analyser la sottise du financement des partis politiques et la relativité de la combine employée par le RN pour financer son aventure politique.

Entre nous, que l’argent dévolu à la politique y reste, comme dans le cas des fonds européens utilisés par le RN, où est le scandale ailleurs que dans la pesanteur lourdingue des prétoires ?

Mais, comme je ne pense pas que Marine Le Pen ait comme ambition de casser la consanguinité élitique, mais de s’y fondre, je ne verserai pas une larme pour elle. Je les garde pour nous, qui allons devoir assumer la ruine et peut-être la guerre où nous mène la fadeur morale de la consanguinité intellectuelle de nos élites.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,44 sur 5 (9 avis)
Loading...

Audience du 7/11/2024 : les escrocs qui nous gouvernent iront-ils jusqu’au Goulag ?

Le 7 novembre, à 13h30, j’étais devant la 7ème chambre de La Cour d’appel de Paris, où je me levais au coup de sonnette, comme il se doit.

Puis, quatre heures plus tard, après qu’une seule et probablement terrible histoire de Suédoise au lycée français de Stockholm, difficile à saisir pour les non-initiés, ait accaparé les magistrats, j’ai été appelé à la barre, il était 17h30.

Levé à six heures et parti aussitôt de Marseille, où j’étais en réunion de travail la veille, je n’avais pas déjeuné pour être présent à l’heure de la convocation : 13h30.

Par ce lien : LIEN, les conclusions que j’ai tentées de défendre.

Objectivement les magistrats — enfin la magistrate rapporteuse de mon dossier — m’ont écouté. Ont-ils entendu et compris la situation qui les implique comme nous tous ?

Objectivement je ne le pense pas. Ils n’habitent pas sur la même planète que nous.

Ils ne sont pas libres. Le fait de ne pas avoir à répondre de la responsabilité de ses jugements ne rend pas libre, pas plus pour eux que pour chacun de nous.

Ils sont hermétiques à la réalité, au moins dans leurs fonctions. En fait dans l’incapacité structurelle et humaine de juger.

Comment pourraient-ils donner acte que nous sommes dirigés par des escrocs ?

Comment appeler ceux qui puisent dans le portefeuille commun pour, à minima, financer des structures reconnues officiellement comme inutiles ?

Comment appeler ceux qui détournent les fonds public pour les diriger vers des investissements dont ils attendent exclusivement un retour électoral, indifféremment de toute utilité reconnue.

Prenons un exemple.

Crise annoncée dans la construction.

Explication officielle : le taux des intérêts, la guerre ailleurs, Trump, évidemment le néo-libéralisme et M. Arnaud…. etc…

La réalité : le secteur est entièrement vérolé par une économie extractive. Du premier m² de foncier, au dernier m² occupé, toute la chaine est entre les mains de l’administration et des élus, qui se prétendent une élite initiée.

Par ce biais ils arrivent à l’exploit suprême de reproduire partout Sarcelles — sa densité et sa monotonie – dont l’horreur a pourtant justifié leur prise de pouvoir…

C’est aussi triste que c’était prévisible.

Il n’y a rien à attendre de ceux qui possèdent le pouvoir, aux ordres desquels est notre « justice ».

Alors, quand le procureur s’est levé et a froidement recommandé aux magistrats contre moi une condamnation de prison,  je n’ai pas été surpris. J’ai été anéanti…sidéré…

Voilà un être intelligent, au pouvoir illimité, qui réinvente le GOULAG..

La prison pour délit d’opinion, l’inquisition, la terreur, la violence aveugle, l’inhumanité, la haine de l’opposition, de la démocratie.

Car, de quoi s’agit-il ?

Le Maire et son chef Fournel aujourd’hui chef de Barnier, paniquent à l’occasion de l’assassinat d’un inspecteur des impôts.

On les comprend, ils ont peur, à juste raison, de l’injustice et de la terreur fiscale qu’ils mettent en œuvre au service des escrocs qui nous gouvernent. C’est 30 à 50% d’impôts en trop, par rapport aux besoins réels, qu’ils éditent et recouvrent, pour notre plus grand malheur.

Alors, lorsque je demande que ce drame de Bullecourt fasse l’objet d’une enquête, que nous connaissions la vérité des hommes et des chiffres — ce qui est la moindre des choses — Le Maire et son chef Fournel donnent l’ordre — oui : donnent l’ordre — à la justice de considérer que ma demande correspond à un délit « d’apologie publique de crime ».

Il va falloir beaucoup de courage et d’abnégation intellectuels aux magistrats pour faire dire cette horreur à mes écrits, qui sont critiques mais n’appellent jamais à la violence.

Finalement, ils y arrivent facilement. Ils vont me mettre en taule une journée et envisagent beaucoup plus, sans état d’âme…

Il n’est plus temps d’avoir confiance en eux, d’espérer être un jour remis dans ses droits, il est temps d’avoir peur d’eux, avec toutes les désespérances que cela implique…

Ce qu’a dit le procureur le 7/11/2024 est dit. Quoiqu’il arrive ce sera une tâche sur notre justice.

Comment pourrait-elle se remettre d’une telle trahison par rapport à la vérité, d’une telle soumission aux hommes de l’Etat escrocs ?

Comment peut-on imaginer que la justice puisse être rendue par un « machin » dont les enquêtes sont exclusivement dépendantes d’un parquet dont on constate son total asservissement aux HE escrocs ?

Tout ça pour ça… Où sont passées mes lumières ? N’y a-t-il plus que des pantoufles ?

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...

Se connaitre et connaître le présent

Se connaître

Chaque jour je suis sidéré de l’incompréhension dont fait l’objet la place de l’économie dans notre société, de la confusion qu’il y a entre la monnaie consommation et la monnaie capital.

Contrairement à ce que je vois ou à ce que j’entends, je ne pense pas que ce problème soit de l’ordre du collectif.

Je pense qu’à partir du moment où chacun a situé sa position par rapport à l’économie s’installe automatiquement le respect que nous devons tous aux choix des autres et aux contraintes qui en découlent.

Je m’adresse aux jeunes citoyens de notre nation, quelles que soient leurs positions sociales ou leurs origines.

La question que chacun doit se poser est la suivante :

  • Ai-je le sentiment de vouloir être un acteur économique, quelle que soit l’activité qui m’attire ?

La réponse est très simple :

  • L’économie consiste à apporter une valeur ajoutée aux échanges nécessaires entre les hommes. Une prétention d’économie qui ne poursuit pas ce but est une escroquerie, un pillage.

Donc, si vous avez le sentiment d’être capable d’apporter une valeur ajoutée à travers l’activité qui vous attire, vous êtes un acteur économique en puissance.

Mon conseil : Essayez.

Dans le cas contraire, ne vous sous-estimez pas, votre activité sera un simple travail, parfaitement respectable, mais sans influence décisionnelle sur l’économie.

La différence essentielle se percevra dans la définition et l’usage des revenus de votre activité.

Si vous êtes un acteur économique les revenus tirés de votre activité ne sont pas de l’argent consommation mais du capital, dont le partage idéal est : un tiers à la collectivité sans laquelle rien n’est possible, un tiers devant rester au capital économique dont vous êtes un des responsables et enfin un tiers en argent consommation dont vous pouvez disposer.

Si vous décidez de ne pas prendre le risque économique, si vous n’êtes pas sûr de pouvoir générer une valeur ajoutée, si vous souhaitez simplement assumer correctement votre travail en toute responsabilité, les revenus de ce travail sont de la monnaie consommation dont le montant et l’usage sont à votre seule discrétion. Ceci évidemment dans le cadre d’échanges sincères et incontournables en ce qui concerne le montant de ces revenus.

Certains trouveront mon explication simpliste.

Il me semble que rien n’est jamais trop simplifié, la complication n’étant spectaculaire qu’en horlogerie où, même là, elle est impuissante à compliquer le temps dont la simplicité est inexorable.

Connaître le présent

A la question : Le présent est-il une conséquence du passé ou du futur ?

Chat GPT répond :

C’est une question fascinante ! Le présent, en tant qu’instant “maintenant”, peut en effet être vu comme influencé à la fois par le passé et, d’une certaine manière, par le futur. Voici quelques perspectives pour y répondre :

 

  1. Le présent comme conséquence du passé : Dans la plupart des conceptions courantes, le présent est perçu comme le résultat direct du passé. Chaque événement, chaque choix, chaque action passée façonne et détermine la situation présente. C’est l’idée de causalité : le passé “cause” le présent, et le présent est alors la dernière étape en date de cette chaîne causale. Selon cette vision, le présent est donc une sorte de “résultat” du passé.
  2. Le futur influence-t-il le présent ? : Certaines philosophies et théories scientifiques considèrent que le futur peut influencer, ou du moins donner une direction au présent. C’est le cas de la “téléologie”, où on imagine que certains événements dans le présent sont influencés par une finalité ou une orientation vers un futur souhaité ou anticipé. Par exemple, nos actions au présent sont souvent motivées par des objectifs futurs : on agit en fonction de ce qu’on souhaite voir se produire. Cependant, cela n’implique pas un effet causal direct du futur, mais plutôt une influence mentale ou intentionnelle de notre part.
  3. Une perspective du “présent éternel” : Certains philosophes et physiciens voient le présent comme la seule réalité véritable. Dans ce cas, ni le passé ni le futur ne le causent vraiment : le présent est un “instant éternel” qui existe indépendamment du passé et du futur. Par exemple, dans certaines interprétations de la physique quantique ou de la philosophie orientale (comme le bouddhisme), seul le “maintenant” existe réellement ; le passé est un souvenir et le futur une anticipation. Cela donne une vision où le présent est auto-suffisant et ne dépend d’aucune autre temporalité.
  4. Le point de vue de la relativité : En physique, la relativité d’Einstein complique un peu les choses en suggérant que le passé, le présent et le futur sont relatifs en fonction de l’observateur. Dans l’espace-temps, tous les événements (passés, présents, futurs) coexistent, mais leur perception varie selon la position et la vitesse de chaque observateur. Le “présent” ne serait alors pas uniquement une conséquence du passé, ni une anticipation du futur, mais dépendrait du cadre de référence de l’observateur.

En résumé : Dans notre perception humaine, le présent est davantage perçu comme une conséquence du passé, car tout ce que nous vivons semble en découler directement. Mais il est aussi influencé, dans une certaine mesure, par nos anticipations et projections vers le futur. Cela dit, en dehors de la causalité linéaire, certaines approches philosophiques et scientifiques voient le présent comme une réalité indépendante, où passé et futur n’ont qu’une influence relative, subjective, ou même inexistante.

Quel faux-cul ce Chat GPT, pas le genre à se mouiller…

Ce que je pense :

Le présent est le fruit exclusif du futur. Du passé ne subsiste que le capital intellectuel et matériel permettant au futur de créer le présent.

La preuve en est rapportée par le fait que lorsque notre futur diminue et finit par disparaitre nous mourrons, la vie nous quitte, notre présent s’éteint.

Donc la compréhension du présent se trouve dans le futur. Elle n’est accessible qu’aux intuitifs, et encore…

Sacré bouleversement !!!

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Aujourd’hui n’est pas une bonne journée

Y a un truc qui ne va pas.

A quoi a servi l’intégrité que j’ai assumée et qui m’a couté très cher tout au long de ma vie professionnelle.

A quoi ont servi mes engagements auprès de la collectivité, mes bénévolats, mes dons d’actions et de compétences.

A quoi a servi le respect de ma parole, de mes engagements, souvent si difficiles à assumer.

A quoi a servi ma tolérance, mon acceptation et mon respect pour les idées des autres, y compris les plus farfelues.

A quoi a servi ma confiance dans la justice, dans la réciprocité, dans l’empathie, dans mon pays.

A quoi ont servi mes luttes pour résister, pour tenir, pour ne pas abandonner, en espérant toujours que demain sera meilleur, que l’amélioration est le destin des hommes.

A quoi à servi ma quête de vérité pour chaque chose, pour chaque situation, pour chaque personne.

Alors que je ne vois que mensonge, égoïsme sordide, pillage généralisé, indifférence à la réalité, à la vérité. Hommage à l’escroquerie, à l’hypocrisie, au cynisme. Vénération de la jalousie, de la délation, de la lâcheté. Triomphe du toc, du bidon, du superficiel, de la rumeur malsaine, du glauque.

Un exemple ? Mais il y en a des milliers, voire des millions.

Alors un de plus ou un de moins, qu’importe.

Regardez plutôt cette vidéo :

Sympa non ? Tous issus de la même école, liés sans doute par la même passion…

Contrairement à ce qu’ils nous imposent — l’interdiction de filmer les débats des tribunaux, ce qui pourtant serait si utile à la société — eux ne crachent pas sur un petit tour de piste en images…

On a tous en tête les images tirées de notre imagination sur La Cour au château de Versailles… Depuis le progrès nous permet de visionner en direct ces grandes occasions où se réunissent les élites de notre société. C’est mieux, non ?

Puisqu’on parle de La Cour de cassation, une anecdote

Je viens de recevoir ce document : LIEN

C’est la fin programmée du pillage par les Services Fiscaux d’un gros morceau du jardin de ma maison à Sète.

La Cour de cassation ne regardera même pas le dossier.

Pourtant la dette fiscale qui permet ce pillage est à 80 % inexistante, issue d’un traquenard voulu, couvert par les Tribunaux administratifs en parfaite conscience. Tous les magistrats qui ont eu à s’occuper de cette affaire le savent, mais ils sont éduqués pour faire comme si la terreur fiscale n’existait pas.

Pourtant le magistrat qui a procédé à la vente forcée de ce terrain sait tout cela, il sait aussi qu’on ne peut pas vendre un terrain aux enchères, qu’un terrain ne vaut que par ce que l’on peut en faire, que donc avant toute vente on doit établir un dossier de faisabilité. Il sait, et La Cour de cassation aussi que la vente aux enchères doit rechercher le juste prix, ne doit pas être une opportunité donnée aux naufrageurs.

Qui plus est, la saisie qui a permis la vente de ce terrain est nulle, les Services Fiscaux n’ayant pas réalisé la publicité légale dans les temps impartis, mais le magistrat qui a procédé à la vente a dénié la loi. Finalement il a bien fait.

Ce magistrat, bateleur-vendeur, a fait pire, il a fait un faux en prétendant que lors de la vente il n’y avait pas eu de contestation de ma part, ce qui n’était pas le cas. La Cour d’appel l’a couvert.

Alors oui, aujourd’hui n’est pas une bonne journée. C’est la journée des lettres de cachet fiscales.

Embêtant pour le moral d’Henri Dumas ? Oui, sans nul doute.

Mais c’est surtout embêtant pour l’avenir de notre pays. Il y a des centaines de milliers d’Henri Dumas dont personne ne parle aux pinces-fesses des hommes de l’Etat, mais dont on parle dans nos campagnes, où de féroces soldats du fisc viennent jusque dans nos bas violer nos économies, les fruits de notre travail, aux…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Respectons l’économie

Des amis chers, de toute une vie, m’ont offert « La reine du labyrinthe » le livre de Camille Pascal.

Comment vous dire : il faut absolument le lire.

L’auteur prétend que tous les faits relatés sont vérifiés et vrais. S’agissant d’une sommité dans son activité d’historien, je prends acte de cette affirmation.

Dans ces conditions la similitude entre la période de l’intrigue — vingt ans tournant au tour de la révolution de 1789 — et aujourd’hui est stupéfiante. Bien sûr la narration est actuelle, l’analyse aussi, donc l’objectivité est relative. Mais quand même…

L’histoire, qui implique le sommet de l’Etat, est imbriquée dans l’époque. Elle a trois moteurs, le pouvoir, l’ambition et la consommation.

A aucun moment l’économie, pourtant sous-jacente, n’est prise en compte, n’est visible ou est le souci apparent des acteurs, tous responsables politiques de la nation.

L’économie qui pourtant est l’espace créatif et l’organisation de la VA, la valeur ajoutée.

Il est affligeant que cette définition ait été phagocytée par le fisc, qui décidemment pervertit tout ce qu’il touche, et que la valeur ajoutée se résume à la TVA dans l’esprit du plus grand nombre.

En réalité, la population pourrait respecter l’économie, si elle se nommait ce qu’elle est, c’est-à-dire la RVA, soit « la Récompense sur la Valeur Ajoutée ». Car alors son image s’imposerait au lieu que seule sa déviance « la consommation » retient l’attention de ceux qui ignorent tout de l’économie.

L’économie ne peut pas avoir d’autre moteur ou justificatif que la RVA.

Or, si l’économie ne peut pas faire à elle seule une nation, loin de là, elle ne peut pas non plus être négligée ou pervertie sans de gros dégâts.

Lisez ce livre, vous comprendrez aujourd’hui, les hommes de l’Etat et leurs délires. Vous ne serez pas surpris par la révolution qui arrive avec son cortège de haine et de mort.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

Tristesse d’un weekend pluvieux

C’est le moment de se pencher sur le malheur des autres, qui permet de relativiser le sien.

Je vous propose de la lecture, une bonne heure, voire plus : le LIEN, les pièces s’ouvrent en cliquant dessus.

Alors, vous avez lu ? Quelle désespérance, non ?

Mais quand même, une découverte.

Si j’avais apprécié, il y a deux ans, le travail des actuels prix Nobel d’économie je n’avais pas pour autant fait la liaison avec la fiscalité, tout particulièrement avec la terreur fiscale.

C’est aujourd’hui que je comprends que la terreur fiscale n’a pas pour seul but de faciliter le pillage fiscal en rassurant les créanciers, mais plutôt l’étroite surveillance et la régulation par la force des bourgeons économiques libres, pour préserver l’économie extractive mise en place par nos élites.

Retenez bien le concept : l’économie inclusive d’un pays est ouverte par sa constitution à tous, l’économie extractive est exclusivement entre les mains de l’élite dirigeante, des hommes de l’Etat.

La première amène à la richesse et au progrès, la seconde à la récession et à la misère.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...

C’est lunaire…

Interrogé sur cette expression tendance, Chat GPT nous dit : « L’expression « c’est lunaire » est souvent utilisée de manière familière pour décrire une situation ou un comportement qui semble totalement bizarre, décalé, surréaliste, ou même incompréhensible. Elle suggère quelque chose d’irréel, comme si cela venait d’un autre monde, souvent avec une connotation d’étonnement ou de perplexité. »

C’est exactement la situation de notre assemblée nationale étudiant le budget, n’est-il pas ?

Car enfin, où peut-on voir les voleurs faisant officiellement condamner à leur profit les volés ? En dehors de nos tribunaux et de notre Assemblée Nationale ?

Objectivement, quel tribunal, en dehors de la justice et du pouvoir français, peut se payer un tel gag ?

Fournel, le chef des quarante voleurs, connait la formule magique pour abonder la grotte fiscale, ce n’est pas « Sésame ouvre-toi », mais « contribuable aboule ton fric ».

Après avoir pillé la France, Fournel s’auto nomme premier ministre en se dissimulant adroitement derrière un bouquet de « Barnier », fleurs des Alpes un peu défraichies.

Et tout le monde avale la pilule.

Bien plus, une joyeuse bande de « cocktaileurs », dans leur night- club face à la Place de la Concorde, se prennent pour Kassim et participent aux festivités des mille et une nuits.

Une imitation de Morgiane essaie de nous persuader de son intégrité et de sa ruse, mais comme Alibaba, elle veut juste profiter du pillage en compagnie de sa famille…

Doit-on faire le dos rond ? Faire semblant de croire que tout va bien ? Où du moins que des gens sérieux s’efforceraient de trouver une solution, alors que le pillage au contraire s’intensifie.

Doit-on sacrifier notre liberté, notre vie, celle de nos enfants ?

Faire semblant de croire que notre ruche de petits insectes, que l’on appelle humanité, met en danger la planète par sa seule présence ? Alors qu’il s’agit simplement de dissimuler notre médiocrité, notre insignifiance, par une énormité de conséquences invérifiées journellement, qui n’ont pour but que de nous donner une importance que nous n’avons pas. Tout ça pour nous piller…

C’est effectivement… « lunaire ».

Et pourtant, qui ouvre les yeux pour constater la réalité, pas pour remplacer le pillage actuel par un autre : La presse ? Les réseaux sociaux ? Les instances supérieures ? La population ? Les démocrates ? Pas que je sache…

Le pire est que notre situation ne parait pas isolée, que le 21ème siècle semble effectivement se préparer à être le siècle du pillage. Celui qui n’est pas né escroc, violent, sans scrupule, menteur, va probablement souffrir et disparaître sans laisser de trace, comme c’est mon cas et celui de nombreux lecteurs de ce blog… que bien peu lisent…

Est-il un endroit épargné sur cette terre. On parle de ceux qui sont allés ailleurs, en Chine, en Russie, aux Etats-Unis… ? Partout ils ont trouvé la même situation, liée à la même croyance : le droit au pillage pour les despotes du pouvoir, pour les hommes de l’Etat —quelle que soit sa forme — et leurs affidés.

Est-ce donc la condition humaine ?

Le progrès, la capitalisation qui le permet, ont-ils été une exception ? L’obscurantisme doit-il être irrémédiablement la règle ? Sommes-nous les futures îles de Pâques ?

La réussite génère tant de haine qu’elle ne peut perdurer ? En gros c’est le constat global.

Bienvenue donc aux barbares, aux grossiers personnages, aux pillards, aux geignards, aux faux-culs, aux lâches, aux escrocs, aux fainéants, aux irresponsables, aux serviles, aux délateurs… le monde leur appartient…

Devenir plus escroc que les escrocs est probablement accessible, voire les dépasser dans leur vice, mais pour quel résultat ? Une accélération du chaos ?

Aucun intérêt. Il ne reste donc qu’à attendre. La patience est la qualité essentielle aujourd’hui. Ce n’est pas mon fort…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...

La solidarité fiscale

Michel a publié, sous l’onglet Témoignage, le texte ci-dessous :

« Je vous partage un poste traitant de la Solidarité Fiscale en France, c’est très complexe de faire évoluer l’injustice et la violence fiscale mais c’est possible. Grace à une association de victimes nous avons obtenu un dispositif gracieux permettant d’épargner des vies innocentes c’est encore insuffisant mais c’est un premier pas.

Solidarité Fiscale en France : Une Loi Indirectement Discriminante et Inconstitutionnelle ‍⚖️ ⚖

En France, le principe de solidarité fiscale entre époux, bien qu’instauré pour le recouvrement des dettes fiscales, cache une injustice profonde touchant principalement les femmes. La loi actuelle oblige un(e) ex-conjoint(e) à payer les dettes fiscales de l’autre après une séparation, ce qui constitue une discrimination indirecte. Les chiffres montrent que cette disposition affecte disproportionnellement les femmes, rendant cette loi inconstitutionnelle.

Une Discrimination Cachée

Des associations, telles que « Femmes divorcées victimes de la solidarité fiscale », tirent la sonnette d’alarme : 92 % des victimes sont des femmes. Cette loi pèse de manière inéquitable sur les femmes divorcées, souvent contraintes de payer des dettes fiscales sur des revenus qu’elles n’ont jamais perçus. Cela perpétue une précarité économique pour celles déjà fragilisées par une séparation.

Une Loi Inconstitutionnelle

Comme en Suisse, les juristes soulignent l’inconstitutionnalité de cette loi. La Constitution française garantit l’égalité, or cette solidarité fiscale constitue une discrimination de genre déguisée. Si 92 % des victimes sont des femmes, comment défendre son impartialité ?
Les articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (article 1) imposent à l’État de garantir cette égalité. Nous devons exiger la fin de cette loi discriminante.

Solliciter les Acteurs de la Réforme

Les représentants de l’administration fiscale, les législateurs, et tous les acteurs politiques doivent prendre ce problème au sérieux. Nous devons appeler à l’abrogation immédiate de la solidarité fiscale. Cela concerne la protection de milliers de femmes et le respect des principes fondamentaux de notre Constitution.
Il est impératif de prévoir des compensations financières pour les victimes injustement contraintes de payer des dettes fiscales qu’elles n’ont jamais contractées.

Mobilisons-nous pour la Justice et l’Égalité ‍⚖️

La solidarité fiscale, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui, est une atteinte aux droits des femmes. Ce n’est pas seulement une question d’injustice économique, mais aussi une violation des principes constitutionnels. En dénonçant cette discrimination, nous pouvons espérer une réforme urgente de la loi.
Ensemble, faisons de la solidarité fiscale une injustice du passé et luttons pour une législation plus juste, qui respecte enfin l’égalité entre tous les citoyens. »

Oui, cette cause est essentielle. Mais pourquoi en faire une cause genrée, toute personne victime, femme ou homme, d’un fraudeur fiscal auquel elle est liée sans être responsable de la fraude se retrouve injustement poursuivie par le fisc.

On appelle cela la solidarité. C’est important.
En fait il s’agit de l’expression de la terreur fiscale qui évite au fisc d’avoir à définir les responsabilités, de cogner, de piller, tant pis pour les innocents massacrés.

Bonne chance dans ce combat. Mais n’oubliez pas que si vous gagnez vous organisez la plus fameuse évasion fiscale possible, si la victime est complice. C’est la hantise et la parano du fisc. Qui, en réponse, détruit aveuglément.
Bien à vous.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,88 sur 5 (8 avis)
Loading...

Le prix Nobel d’économie

Est-il possible que les jurys du prix Nobel lisent notre blog ???🤣🤣🤣… Depuis au moins deux ans…

Le 29 Septembre 2022 nous publiions ceci :

LE LIVRE REVELATION

Toute la complexité apparente de l’économie ne tient qu’à l’organisation constitutionnelle du groupe. Le reste est naturel…

C’est ce que démontrent les auteurs de « Prospérité, puissance et pauvreté ».

Accompagné de cette vidéo :

Et… Deux ans plus tard, les auteurs reçoivent le prix Nobel de l’économie…

Finalement nous ne sommes peut-être pas aussi cons que les hommes de l’Etat et leurs magistrats veulent le faire croire…

Bien à vous. H. Dumas

 

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...

Admettons

Admettons que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, notamment ses articles 2 et 11, ne soit pas une farce, un amuse ballot, un hochet pour bébé immature, une escroquerie mise en avant dans notre constitution pout nous tromper, une vue de l’esprit.

Dans ces conditions, rien que ces deux articles nous permettraient de nous exprimer. Ils fermeraient le caquet de ces petits juges — roquets de luxe pour dictateurs en puissance, qui les lâchent sur nous dès que nous nous les contrarions dans nos dires ou nos écrits –.

Les dits articles :

Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Article 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Qui ne tente rien n’a rien, au diable les roquets, donnons notre opinion, affirmons que ce n’est pas un abus… on verra bien…

Les faits :

Une bande organisée nous a volé notre capital. Agissant par la ruse en nous faisant croire qu’il s’agissait de solidarité, d’égalité, par la force en installant la terreur fiscale.

Cette bande malfaisante, non seulement nous laisse démunis mais prétend réparer les dégâts qu’elle a fait en nous volant davantage !!!

Il n’y a plus d’enfermements physiques sur caprice du pouvoir. La bastille, forteresse symbolique de ces enfermements a été rasée dès après sa prise par la population, à partir du 14 Juillet 1789, par l’entrepreneur Pierre-François Palloy.

Restent les enfermements économiques et moraux, parfaitement semblables dans l’échelle des souffrances de notre époque. Bercy est le lieu symbolique et pratique de ces maltraitances. Bercy sera rasé.

Ne s’agissant pas de souffrances physiques, Bercy ne sera pas rasé physiquement comme La Bastille. C’est son système qui doit disparaitre, et ses locaux qui doivent être voués à autre chose. A la culture économique pour tous, par exemple.

Proposition d’éradication de Bercy.

D’abord il faut réparer la ruse de Sarkozy, un garçon parfaitement totalitaire, un faux libéral.

Avant lui les Services Fiscaux avaient deux organisations : La DGI qui calculait et collectait l’impôt, la DGCP qui gérait la collecte.

En 2008, pour plus d’efficacité, Sarko ne fit qu’un service : la DGFIP, qui fait tout.

C’est comme la guillotine, beaucoup plus rationnel, plus expéditif.

Trop de dépenses ? Pas de problème, c’est la même boutique qui pressure le Français… Le producteur fiscal devient le consommateur fiscal. C’est magique.

Résultat, boum, dans le mur…

Alors que deux services s’imposent.

Le premier effectivement pour l’encaissement. Il ne doit pas être anonyme. Il doit aller à la rencontre de chaque français, être attentif à leurs difficultés ou à leurs réussites. L’impôt doit être consenti et juste, il ne peut pas être anonyme, sans rapport avec la réalité de chacun. Ceux qui ne veulent pas payer l’impôt sont minoritaires, ce n’est que la violence de la terreur fiscale qui dresse la majorité contre l’impôt.

Une caisse locale doit être mise en œuvre à cet effet dans chaque agglomération, son responsable doit être élu par la population, démocratiquement.

Ce ne sera pas un surcoût, c’est la condition essentielle pour avoir un impôt démocratique et juste, adapté à la richesse de la nation.

Le deuxième pour la gestion des dépenses à partir des encaissements du premier. Ce service ne doit en aucun cas dépendre de ses utilisateurs. Il ne peut donc être géré ni par les élus, ni par l’administration.

Il est le gardien du capital national. Il doit rendre des comptes transparents et clairs.

Ses opérateurs ne sont dépendants de personnes, le directeur et ses cadres principaux sont élus.

Adieu Bercy. Je ne doute pas un seul instant que la France va s’équiper de cette structure fiscale. Que ce que je vis depuis vingt ans de la part de Bercy et des juges serviles et maltraitants sans vergogne, ne pourra ainsi plus jamais arriver.

C’est possible, le calme et la tranquillité fiscale ? Mais oui Madame, je vous jure…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (8 avis)
Loading...

Madame Le Pen, ce n’est pas la peine…

Madame Le Pen, ce n’est pas la peine… ils vont vous tuer, comme ils disent…

Je n’avais pas d’appétence pour le Front National, le Rassemblement National peine à me convaincre d’une différence.

Pour entraîner les foules il faut un objectif qu’on leur apporte ou qu’elles se choisissent.

Pour moi il n’y en a que deux acceptables : la raison ou la passion. Ils sont rarement majoritaires. Ils sont antagonistes mais définitivement liés . La passion est mon moteur, mais elle très difficile à maîtriser. La raison tend à l’éteindre. Sa liberté fait peur.

Votre père avait choisi l’aigreur. Ce n’était pas une bonne idée. Elle vous a chaluté une faune globalement égoïste et plutôt méchante avec laquelle il est difficile d’entraîner une foule efficace et bâtisseuse.

Vous paraissez différente, notamment votre position devant les magistrats aujourd’hui est cohérente, qui consiste à dire que l’Europe n’est pas qu’administrative, qu’elle est aussi et avant tout politique, que donc les fonds mis à votre disposition par elle peuvent être utilisés pour partie dans le fonctionnement de votre organisation politique.

Mais ce n’est pas audible dans notre société corrompue, par rapport à laquelle je ne connais pas votre degrés de liberté ou de dépendance.

Vous êtes face à des gens qui, pris la main dans le pot de confiture, ont décidé, pour sauver leur peau à l’époque, de faire comme si le financement des idées politiques devait dépendre exclusivement des résultats, excluant de fait tout financement de novation politique. Un non-sens grave, qui génère une hypocrisie dévastatrice.

Comment espérez-vous qu’ils puissent accepter l’idée de votre nécessité de trouver un biais pour financer, selon les contraintes qu’ils ont perversement mis en place, votre projet politique ?

Aucune chance.

Il vont vous sortir leur couplet habituel : « Nous ne sommes pas là pour faire de la politique, mais pour appliquer la loi »… Total mensonge.

Ils vont vous condamner et le parti de la raison, majoritaire évidemment, ne versera pas une larme sur votre cas.

Si vous êtes intègre, la route à venir va être longue. Ceux que je connais de vos soutiens sont plutôt dans l’urgence sans scrupule. Je ne leur vois pas de passion digne, leur moteur est toujours l’aigreur.

Si vous êtes intègre, le jeu en vaut la chandelle. Dans le cas contraire tout cela est insignifiant.

À ce stade de votre procès vous apparaissez plutôt grandi, attendons la suite.

Respectueusement.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Les grandes découvertes ou le brame discret de l’Abbé Pierre.

Ainsi donc, l’Abbé Pierre avait une quéquette. Découverte majeure vous en conviendrez. La stupéfaction liée à cette découverte est largement partagée.

Il n’est pas là pour donner son point de vue. Aurait-il pu ?

En fait sa place eut-été plus acceptable sur le rocher des singes à Vincennes. Les visiteurs n’auraient pas eu besoin de paraître scandalisés pour s’intéresser à son activité préférée.

Les scandales sexuels passionnent notre société, sans que personne n’y comprenne grand chose, les connaisseurs étant priés de se taire.

Il y a loin du rêve à la réalité en ce domaine.

Est-ce si différent de nos autres agitations. Sont- elles plus objectives ?

Reprenons donc.

L’humanité s’entiche de l’Abbé Pierre, de son amour immodéré des déshérités, en oubliant de comprendre sa motivation faite en grande partie de rêves de domination sexuelle.

Comme disait Frédéric Bastiat : « il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». C’est une bonne observation, dont la complétude est : il y a ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas.

Dans le premier cas on pourrait presque parler de fatalité, dans le deuxième l’homme est à la manœuvre dans toute sa splendeur. Sur le sujet je préfère définitivement Guy Béart : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ».

L’actualité tous les jours nous permet de pratiquer l’omission ou le mensonge à grande échelle, de nous rêver au lieu de nous voir.

Dans quel état sont les princesses quand le prince charmant les réveille ? Quel souvenir ont-elles de leur sommeil ? Les princes charmants existent-ils vraiment ?

Ce n’est jamais la question, alors que c’est pourtant le problème.

Aujourd’hui.

Barnier, ce prince charmant sur le retour, est-il ce qu’il prétend ?

Voyons, voyons. Il y a bien, que je sache, une clique unie, liée par sa communauté de pensée et de pouvoir, qui a craqué toute notre énergie, tout les fruits de notre travail pour, a-t-elle prétendu, assurer notre confort et notre sécurité.

Elle a abouti, objectivement, à une situation inverse d’inconfort pour nous. Plus particulièrement pour les plus humbles d’entre nous qui paient la facture en dernier ressort par l’effet naturel de la cascade fiscale, qui fait que le riche taxé reporte toujours la taxe sur son obligé moins riche.

Pourquoi faut-il que l’on se cache que Barnier représente la clique, ou en est l’otage volontaire ?

Rappelons que Fournel, son chef de cabinet, nommé probablement avant lui, a été le chef d’orchestre, en tant que DG de Bercy, de l’intense gabegie de ces dernières années, l’artisan zélé de la terreur fiscale qui tue les pauvres, le Kim Jung-un de l’économie. Et il nous fait payer la facture… Trop fort.

C’est un peu comme si Al Capone avait été nommé préfet de police.

Et pourtant personne n’y trouve rien à redire, la vérité importe peu face au rêve de l’irresponsabilité, du bonheur sur le dos des autres.

Oui mais… la guerre approche. Cette remise à l’heure violente du rêve vers la réalité.

Inutile alors d’avoir des prétentions sociétales, l’homme redevient ce qu’il est derrière ses simagrées : un animal sauvage particulièrement dangereux.

La nature reprend ses droits. N’est-ce pas le rêve des écolos ?

Bien à vous. H. Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...

Intuition

On nous apprend que la vie est arrivée sur terre à une époque objectivement inconnue et de façon aujourd’hui encore non expliquée.

Peut-on poser une autre hypothèse sur ce sujet, qui a peut-être déjà été posée ? Excluons les religions qui sont centrées sur l’homme pivot de l’univers, vision insatisfaisante aujourd’hui.

A condition évidemment de ne pas se prendre au sérieux et d’accepter l’humiliation d’exposer une redite sans le savoir, cela me parait possible.

Allons-y, l’hypothèse de départ, que la science nous impose, est que la matière est d’abord, la vie ensuite.

Imaginons l’inverse : la vie est d’abord, la matière ensuite. La matière n’étant que l’accumulation des déchets de la vie.

C’est bien ainsi que l’on trouve les traces de la vie, que l’on tente de reconstituer son histoire, en creusant dans la matière qui a recouvert ses traces avec le temps.

Dans ces conditions, partir à la conquête des planètes inhabitées reviendrait à aller fouiller dans les déchets de la vie, ce serait passer à côté ou après l’histoire de la vie.

Si nous acceptons cette approche, elle s’accompagne inévitablement de notre incapacité à comprendre le temps, qui probablement n’existe pas.

Donc la vie existe avant la matière, elle ne serait pas de la matière, uniquement de la vie. Cette chose qui envahit et quitte, sous nos yeux, ce que nous appelons les êtres vivants.

La vie n’est pas quantifiable avec nos moyens, on pourrait même croire qu’elle n’existe pas, qu’elle est simplement une arrangement particulier de la matière. C’est pourtant improbable.

Le plus probable est qu’elle existe en un endroit sans matière, à l’état de vie dont la formule nous est inaccessible.

Puis au cours de son développement, dans un temps lui aussi inaccessible à nos calculs, elle crée de la matière. Il est plus facile d’imaginer que la vie crée de la matière plutôt que l’inverse, vous en conviendrez.

Cette création de la matière par la vie serait effectivement en expansion perpétuelle, illimitée.

La vie elle n’ayant pas de volume n’a pas besoin de place, de lieu, elle est partout et nulle part. Est-ce elle qui porte ces noms : Dieu, la matrice, etc… ? Ce n’est pas l’objet de ce billet.

Quand elle s’installe elle peut prendre toutes les apparences, mais elle a besoin d’énergie, elle-même est probablement énergie.

Il est difficile d’imaginer plus loin, certains chercheront ou cherchent peut-être déjà. Peut-être trouveront-ils ? Il faut le souhaiter sans doute.

Il est ainsi plus aisé de comprendre que ce besoin d’énergie, vital pour la vie, est satisfait par le transfert, qui n’a de règle que l’opportunité.

L’opportunité qui n’implique aucune morale, juste des conditions favorables et éphémères à saisir immédiatement.

Il est ainsi plus facile d’admettre le comportement des être vivants, dont le point commun, universel, est : le pillage.

L’homme dans ce maelström n’a comme particularité que ce qu’il appelle « les civilisations ».

C’est-à-dire des règles de pillage organisées, consenties peut-être, qui lui ont permis au fil du temps de dominer, ou de croire dominer, les autres apparences de la vie.

Cela vaut-il la guerre des civilisations ?

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (7 avis)
Loading...

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les magistrats de France.

Il y a environ quinze ans, ruiné indûment par le fisc je n’ai pas eu d’autre choix qu’assurer ma défense seul.

Je n’avais pas alors les moyens de financer les services d’avocats, dont par ailleurs les honoraires sont incompressibles du fait des charges lourdes qu’ils doivent assumer.

C’est ainsi que j’ai été amené à être confronté à votre activité et à vos personnalités dans suffisamment de tribunaux pour me supposer légitime en m’adressant à vous dans cette lettre.

Le fait que vous m’ayez donné tort systématiquement depuis 25 ans n’impacte pas, je l’espère, les constats que je souhaite partager vous concernant.

D’abord votre fonction.

De façon récurrente j’ai entendu partout de votre part : « Monsieur Dumas, le tribunal n’est pas une tribune, nous sommes ici pour appliquer la loi, pas pour philosopher, alors soyez concis, ne sortez pas du sujet ».

Permettez moi d’exprimer mon total désaccord sur cette entame systématique.

D’abord appliquer la loi ne veut rien dire. La loi n’est pas divine, elle n’est qu’humaine et reflète simplement le pouvoir du moment.

Si la théorie que vous véhiculez était vraie, elle serait un blanc-seing à l’acceptation par les magistrats de toute dictature. J’ose espérer que ce n’est pas pour cela que vous avez choisi cette carrière.

En réalité, vous êtes bien là pour rendre la justice, affaire par affaire, indépendamment des éventuels excès ou erreurs d’appréciation de la loi. C’est ce qui fait votre honneur et le respect que vous porte la population qui vous pense investis de cette mission.

Évidemment cette situation vous expose, fortement.

Elle vous ballote entre deux extrêmes, l’individu et la collectivité. C’est un défi immense, on peut comprendre ceux qui le fuient ou l’évitent.

Mais, in fine, la justice n’est-elle pas justement le choix pour chaque situation de la priorité à donner : individuelle ou collective ? Même si ce choix est complexe et demande une liberté d’esprit totale et une intuition solide des conséquences de chaque situation.

Hélas, on peut le dire, vous avez privilégié la collectivité à l’individu, le pouvoir à l’initiative, au lieu de chercher l’équilibre indispensable entre les deux. Aujourd’hui vous êtes entraînés dans la faillite de ce pouvoir collectiviste. Qu’allez vous faire ? Vous raidir avec lui et empirer la faillite ? Ou rétablir par la jurisprudence l’équilibre entre les deux ?

Je l’ignore évidemment, et peut-être vous aussi d’ailleurs. Mais j’ai confiance en vous, sur ce point, quoiqu’il puisse arriver  je garde ma confiance en la justice et sa magistrature.

Quelques sujets parmi tant d’autres.

L’avocat est obligatoire, c’est suicidaire pour la justice. J’entends bien que pour votre confort avoir à dépatouiller les arguments mal fagotés et mal exprimés d’un justiciable se défendant seul est une surcharge de travail. Mais la perversité et la complexité technique des conclusions des avocats vous facilitent-elles vraiment le travail ?

D’ailleurs, globalement vous détestez les avocats.

Alors pourquoi ne pas laisser le choix ?

L’avantage serait double. Les avocats devraient leur revenus à leurs qualités et non à un monopole. Vous auriez un lien plus fort avec la vraie société, certes à démêler, dans les dossier sans avocat. Plaignants ou victimes verraient se limiter le risque actuel de manipulation par l’avocat.

Les condamnations pécuniaires systématiques du perdant.

Elles sont devenues par leur volume un frein anormal à l’accès pour tous à la justice. Le quérulent vous insupporte ? En quoi est-il plus gênant pour vous que le fou pour le psychiatre ?

Tout plaignant est un quérulent, puisque seule la ténacité dans son espoir de justice — éventuellement erronée mais peut-être que momentanément — va lui valoir sa qualification. La recherche de la justice ne vaut-elle pas d’affronter cet inconvénient ?

Cette lettre ouverte serait indigeste si elle devait inclure toutes les observations que ces quinze ans de cohabitation m’ont apportées. Je la clos ici avec l’idée de la reprendre plus tard.

Elle n’inclut donc aucune conclusion.

Respectueusement. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

L’humanité croit vaciller entre lumière et obscurantisme…

D’un côté les progrès stupéfiants de la technologie et de la connaissance, décuplés puissance n par la survenance de l’informatique, de l’autre la misère intellectuelle de l’organisation politique, en réalité de la pression et de l’organisation des pouvoirs.

On comprend que le problème est le pouvoir, dans toutes ses imbrications, ramifications, incroyable enlacement d’émotions à tous les niveaux, dans tous les sens, dans tous les domaines, sans que jamais la raison ou la vérité trouvent leur place.

Le pouvoir c’est la plaie qu’il soit voulu ou subi, dès qu’il apparaît il entre en conflit.

Aucune définition raisonnée du pouvoir n’existe, juste des constats de ses apparitions, et encore…

Et pourtant, constamment, mais pas toujours au même endroit ni au même moment, les pouvoirs se heurtent, entrent en conflit et tuent. Cela à petite ou grande échelle, sans que ceux qui subissent ces luttes voient arriver la catastrophe, et surtout comprennent qu’ils en sont les acteurs.

Là est le problème.

Car le pouvoir est d’abord une émotion, un besoin, avant d’être une action. Ce besoin peut envahir une seule personne ou un groupe. Mais, dès sa naissance il lui faudra, de grès ou de force, un ou des assujettis pour s’exprimer et entrer en guerre avec ses opposants.

Non seulement rien ne permet d’imaginer que le pouvoir pourrait être éradiqué, voire simplement neutralisé, mais il est en train d’embraser la planète.

L’apparence est que le pouvoir démocratique entre en guerre, aujourd’hui en Ukraine et en Israël, tout à l’heure en Asie, contre le pouvoir des autocrates.

Rien n’est moins vrai.

Il s’agit simplement d’opérations de pillages dissimulées sous l’apparence de conflits idéologiques.

C’est le constat essentiel : le pouvoir trouve toujours une excuse derrière laquelle il avance masqué. Il est toujours indétectable dans sa réalité, visible que dans son apparence, qui prétend le légitimer.

Dans le conflit mondial des pouvoirs qui va nous emporter, les démocraties se prétendent la lumière alors que leurs populations cherchent des hommes providentiels, donc des autocrates, pendant que les autocraties totalitaires sont définies comme l’obscurantisme, alors que leur population rêvent de démocratie. Ceci est bien la preuve qu’il ne s’agit pas, dans la guerre totale qui arrive, de combats idéologiques sincères mais de simples luttes de pouvoir ordinaire, à grande échelle.

L’humanité ne sera en paix que lorsque le pouvoir sera éradiqué.

Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est possible.

Aux générations à venir il faut apprendre à reconnaître les déguisements attractifs du pouvoir, ses faux idéaux, les croyances qu’il impose comme vérités.

Puis leur faire comprendre que le pouvoir se construit à partir, ou contre, chacun d’eux, qu’il est en réalité un problème strictement personnel, contrairement à son apparence collective.

Qu’il suffit que chaque homme sur cette terre refuse de subir ou d’accaparer le pouvoir pour qu’il disparaisse et laisse la place à l’association voulue, qui elle est indispensable.

C’est possible, ayons confiance.

Bien à vous. H. Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,43 sur 5 (7 avis)
Loading...

Macron a bon dos

La presse rapporte — en fait le journal Le Point — que Macron déclarait en avril 2018, à l’occasion d’une visite au CHU de Rouen, au sujet de la dette de notre pays : « À la fin, c’est vous qui payez aussi, vous savez. Il n’y a pas d’argent magique. La dette, ce sont nos enfants qui la paieront. Aujourd’hui, nous vivons à crédit, ça fait des décennies que ça dure. Et donc, si nous ne faisons rien, ce seront nos enfants, et eux n’auront pas de choix. »

Somme toute une déclaration raisonnable.

Or la suite fait que Macron, quelles qu’en soient les raisons, a planté le pays de 1000 milliards de dettes supplémentaires.

Peut-on en déduire que Macron est un être sans intelligence, ou machiavélique, ou inconséquent ? Je ne le crois pas.

Je crois tout simplement que Macron est corrompu, comme la grande majorité des individus composant notre nation.

Je m’explique.

La corruption est définie ainsi sur le net : « C’est un acte par lequel une ou plusieurs personnes, occupant une fonction dans le secteur privé ou dans la fonction publique, proposent ou acceptent de l’argent ou une faveur quelconque (on parle d’avantage indu) dans le but de réaliser ou de s’abstenir de faire une mission qui entre pourtant dans leurs fonctions. »

Donc, chaque fois qu’une personne qui s’occupe de la chose publique fait passer son intérêt personnel avant l’intérêt de la chose publique il commet un acte de corruption. Ce n’est pas plus compliqué que ça, et pourtant…

Chaque jour des milliers d’élus décident en fonction de leur intérêt électoral personnel, de celui de leur parti ou de leur croyance et non en fonction de l’intérêt collectif.

Ils arrivent à se persuader que leur élection, celle de leur parti ou la domination de leur croyance est l’intérêt collectif.

Cette confusion se trouve à tous les niveaux, puisqu’on la retrouve dans l’esprit du Président de La République Macron. Ce serait un non-sens bien prétentieux de le prendre pour un imbécile, alors qu’il n’est que corrompu.

Cette problématique, cette fausse route, existe dans toutes les activités humaines. L’intérêt personnel parasitant l’intérêt du groupe n’est pas une spécialité de la politique. Mais où qu’elle se trouve, elle gangrène définitivement le groupe qu’elle envahit.

La démocratie ne peut pas exister quand la corruption la pervertit.

Cette corruption rampante régit aujourd’hui tous les secteurs de toutes les composantes de notre nation, elle pourrait se résumer à la formule simplifiée : « moi d’abord. » Cette formule est le poison de tout groupe.

Or, dans une démocratie, c’est le groupe qui dicte sa loi, pas le Président. C’est dans ces conditions que Macron a failli.

Peut-on le lui reprocher ? Certes, mais il faudrait que la population exige l’intégrité, or chacun ne veut que plus de corruption… mais à son avantage évidemment. Personne ne souhaite l’intégrité, si exigeante. Ou alors, pour les autres…

Cette corruption intellectuelle génère de faux raisonnements d’évitement de la réalité. Par exemple la haine du capital, sans lequel il n’est pas d’économie. Par exemple l’égalitarisme, qui ne peut que niveler par le bas et finalement aboutir à l’inverse de ce qu’il prétend.

Peut-on sortir de cette corruption ? Sans doute que non, mais elle n’est pas obligatoirement majoritaire. C’est un problème structurel, qui a des solutions.

Certainement pas celles de l’homme ou du parti fort, qui ne peuvent que renforcer la corruption.

C’est au fond de chacun de nous que la prise de conscience doit avoir lieu. Hélas, l’expérience prouve que cette prise de conscience n’est possible que face au mur de la mort. Mort de l’être ou mort de la nation.

Attendons…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (12 avis)
Loading...

Deux hypothèses pour Barnier : soit il est immensément sot, soit il nous croit immensément sots.

« Ce que je trouve est extrêmement grave, et je pèse mes mots » Cette phrase est surréaliste dans la bouche d’un très ancien et très impliqué homme de l’Etat. Et pourtant, c’est bien lui, Barnier, qui l’a dite…

Barnier va sans doute nous donner une explication quand Fournel — qui lit ce blog et le poursuit devant ses tribunaux, tant ce qui y est dit le contrarie — lui rapportera la question en tête de ce billet.

Mais avant, penchons-nous sur cette phrase.

Quand ce qu’il trouve est qualifié de grave par Barnier, on se pose la question : mais qu’a trouvé de grave Barnier ? Un trou dans ses chaussettes ? Une limace dans sa salade ? Une danseuse du Crazy-Horse sur son bureau ? Un ticket gagnant du loto périmé dans la poche de sa veste ?…

Non, Barnier a découvert un trou dans les caisses de l’Etat, enfin non : un gouffre. C’est Padirac, le lac et les bateaux en moins. Encore que… ne sommes-nous pas menés en bateau sur le lac du déficit de SB (Stasi-Bercy).

Donc c’est bien Padirac. Plus tard, à la fin du cauchemar, dans dix ans ou dans dix siècles, il faudra créer un jour férié en souvenir de toutes les souffrances fiscales, on pourra l’appeler le jour de Padirac…

Quand même, il nous surprend Barnier d’être surpris…

Il prend pour chef de cabinet celui qui a creusé, avec ténacité et efficacité, ce gouffre pendant les cinq ans où il a été de Directeur Général des Services Fiscaux, de SB. C’est lui qui a peaufiné et largement amélioré la partie sordide de SB, c’est à dire les services de la terreur fiscale : espionnage, délation, massacre d’innocents sans lesquels il n’est pas de terreur. Ce qui lui a permis d’emprunter encore et encore, tant le français, lobotomisé, paie sans sourciller : jusqu’à  plus que ce qu’il a, jusqu’à ce que SB juge qu’il aura un jour…

Et Barnier découvre…

Soyons clair. Si, quand il a embauché Fournel, Barnier ne savait pas d’où il venait, s’il n’avait pas lu son curriculum et ne connaissait pas ses exploits, on peut douter de la fermeté de son cortex préfrontal. Ne serait-il pas un peu mou ?

Parce qu’enfin, ce qui a été dit, dès sa nomination, c’est que son premier acte de Premier ministre fût d’embaucher Fournel.

Notez que l’histoire nous a appris que ce n’est pas toujours celui qui embauche qui commande. Quelques fois, il faut attendre L’aval des choses pour comprendre les rapports entre l’homme d’Etat et son collaborateur le plus proche…

La découverte du gouffre est donc faite en ce qui concerne Barnier, parce que pour nous, il y a déjà un bon moment qu’on l’avait découvert ce gouffre, et les pauvres acteurs économiques déjà noyés dedans.

Aujourd’hui pour Barnier la tâche va être rude.

Il s’agit de nous faire croire que ce sont les noyés qui sont les responsables du gouffre, et d’y expédier la totalité des actifs de ce pays, tout en pesant ses mots.

Une fine équipe : Barnier qui pèse ses mots, Fournel qui attise nos maux. Des faiseurs de mots…qui nous prennent pour des sots.

Au fait, connaissez-vous la définition de sot ? « Qui manifeste soudain de l’embarras, de la confusion, face à une situation qui le déconcerte ». Ça colle, non ?

Quand même. Déconcerté par la situation Barnier ? C’est ce qu’il dit. Croyons-le.

Donc, conclusion : nous ne sommes pas les sots…

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...

Quand la haine du capital cache la passion du fric.

Fille aînée de l’Eglise, la France sort groggy des rapports des hommes de l’Eglise à la sexualité. L’abbé Pierre étant la cerise sur le gâteau.

Pour que la prise de conscience populaire de l’addiction majoritaire au sexe des hommes de l’Eglise soit possible, il a fallu d’abord la laïcité, c’est à dire la séparation entre l’Eglise et le pouvoir, entre la croyance et la force. Puis un peu plus d’un siècle… 120 ans.

À partir du moment où chacun a le droit à ses croyances dans le respect de celles des autres, la croyance est ce qu’elle doit être : une relation personnelle à la vie, que chacun gère comme il le souhaite. Ce qui permet de vivre en paix, sans se mutiler ou se tuer les uns les autres.

La laïcité fut une mutation profonde, qui pour l’Eglise a demandé des siècles, mais qui a été accessible au plus grand nombre. Elle est aujourd’hui majoritaire dans la pensée, bientôt, sans doute, en toute sérénité.

Hélas, une autre croyance a envahi notre pays : l’égalitarisme.

Fantasme et croyance — alliés à la force par le biais de nos hommes de l’Etat et de la fiction qu’est l’Etat, qui leur permet d’exister et de monopoliser la force — sont de nouveau les maîtres de nos vies.

Cette croyance génère une haine du capital, du même type irraisonné que celle de l’Eglise pour le sexe.

Comme il n’y a pas de vie sans sexe, y compris sous ses formes les plus baroques, il n’y a pas d’économie sans capital, y compris sous ses formes les plus baroques. L’absence d’économie mène à l’état de misère.

Rappelons que capitaliser consiste à accumuler puis à transmettre, en toute chose, y compris en économie. Aussi que le capital constitué appartient à tous, quel qu’en soit le détenteur, que sa répartition ne peut se faire qu’à travers une économie libre, seule à même de confier le capital à ceux qui possèdent les compétences pour le conserver et le faire fructifier.

La haine du capital n’est qu’une attitude, elle ne correspond à aucune réalité. Elle est le contre coup d’une obsession, comme l’abstinence face aux pulsion sexuelles.

La haine du capital est liée à l’obsession pour le fric de ceux qui ne savent pas le gagner ou qui ne veulent pas faire les efforts nécessaires pour cela.

Le problème est sa liaison avec la force quand elle est portée par les hommes de l’Etat. Car alors la situation échappe à la population, la réflexion n’est plus de mise, la force contraint, tout le monde doit haïr le capital.

Une révolution laïque séparant le capital et la force est indispensable.

Le chemin va être long et pénible.

La Cour des comptes est exemplaire à ce sujet.

Prétextée comme garante de la probité des hommes de l’Etat, qui justifierait le dédain et la haine du capital, elle dissimule, sous des apparences d’enquêtes, leur cupidité et leur corruption, leur passion aveugle pour le fric.

Il faut lire un rapport de la Cour des comptes sur un sujet et une collectivité que l’on connait pour percevoir l’hypocrisie de ces rapports, qui plus est inutiles et sans possibilité d’intervention.

Aujourd’hui, c’est le comble, la Cour des comptes propose de taxer plus lourdement les successions. Or le capital est long à créer, cela demande souvent plusieurs générations, la taxation des successions est donc une entrave lourde à l’accumulation de capital, voire la garantie de sa disparition par éparpillement.

Sans taxation, le capital transmis intact pourra continuer son accumulation si les héritiers sont compétents, se retrouvera en d’autres mains, mais toujours capitalistiques, si les héritiers sont incompétents.

Alors que la taxation retirera le capital de sa fonction économique pour le voir disparaitre dans le cadre de dépenses sans retour.

Toute l’absurdité de la croyance égalitariste s’est emparée de notre société, à tous les niveaux, les principaux prêtres n’y croient absolument pas, ils sont seulement obsédés par le détournement du capital à leur profit.

Seule la ruine ouvrira les yeux des Français, ce sera trop tard.

Ils ont été dévastés pendant des siècles, laissés dans l’ignorance, mis en esclavage moral et intellectuel par une Eglise établie sur une croyance divine située dans les cieux, ils signent aujourd’hui pour plusieurs siècles en faveur d’une nouvelle croyance matérialiste qui va tuer leurs acteurs économiques et les plonger dans la misère.

La séparation entre la politique et l’économie est une urgence.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (9 avis)
Loading...

Vous trouvez la fin difficile ? Mais ce n’est que le début…

Nous ne savons rien. Les hommes de l’Etat considèrent qu’ils doivent tout savoir de nous. Nous ne pouvons confier nos petits secrets à personne.

Le secret médical n’existe plus. Notre banquier, notre notaire, notre avocat doivent faire des fiches sur nous dès que nous devenons leur client, ces fiches sont consultables à tout moment par les hommes de l’Etat. On nous tait l’existence de ces fiches. Il faut dire qu’elles ne sont qu’une infime partie de toutes les fiches que les hommes de l’Etat élaborent sur nous.

Bien plus, nos anciens conseils familiaux sont chargés d’analyser eux-mêmes les données qu’ils fichent et de nous dénoncer au moindre soupçon… Soupçon de quoi ?

En réalité, pour être élus et profiter des avantages que leur donne cette notoriété, les hommes de l’Etat prennent l’engagement de nous assurer une vie prospère, où toute agression ou difficulté sera réglée par eux, par leurs géniales décisions. Malheureusement, il y a une majorité de cons qui croient ça…

Mais ce n’est pas la vrai vie. La vraie vie est que nous croisons tous les jours des situations accidentogènes, dues au hasard, à la malveillance, à la débilité, que les hommes de l’Etat n’y peuvent rien si ces situations quelques fois dérapent et finissent en drame.

Chacun doit en être conscient, s’y préparer pour les anticiper, les enfants doivent en être informés et leur liberté ne peut qu’être limitée jusqu’à qu’ils aient l’âge de se protéger eux-mêmes.

Bien sûr, l’organisation sociétale doit aider à ce que chacun de nous ait la connaissance, donc les capacités de détection et d’anticipation des situations dangereuses. L’éducation familiale n’y suffit plus

Mais le prix à payer doit-il être la perte de nos libertés, la mise en fiche de tous, le soupçon généralisé, la délation sanctifiée… ?

Doit-on revenir à l’inquisition, qui s’impose lorsque les croyances que l’on se donne sont si loufoques que seule la contrainte, l’espionnage individuel total et la délation peuvent les imposer ?

De leur côté, les hommes de l’Etat pourraient-ils exister sans le secret d’Etat ? Ils en usent et en abusent. Ils sont donc bien mal placés pour exiger de nous une totale mise à nue, véritable mise à mort de nos personnalités.

Donc, tout évitement ayant pour finalité la suppression des fiches, de leurs contenus, qu’il soit à l’initiative du ficheur ou du fiché, est un acte noble, un devoir de tous, tous les jours.

On nous agite le spectre des drames, moteurs d’actualité, dont une partie est liée au hasard, une autre à l’impuissance des forces de police, des tribunaux, encore une autre aux croyances imbéciles qui prétendent tout permettre, qui font croire à l’individu qu’il n’a pas à réfléchir, comprendre s’il est moral ou immoral, les hommes de l’Etat le font pour lui.

Comment expliquer à ceux qui ne le comprennent pas que la liberté individuelle est aussi le royaume de la responsabilité, sans laquelle il ne peut pas y avoir d’humanité, juste un troupeau de bœufs.

Le réflexe est de se tourner vers la justice.

Mais l’administration qui est affublée de ce nom est prête à tout, sauf à s’intéresser à la justice.

Je le tiens d’un magistrat en audience publique : « Nous ne sommes pas là pour parler de problèmes sociétaux. Nous sommes là pour appliquer le droit. Vous n’avez pas la parole si vous évoquez autre chose que le droit. Nous ne sommes pas un lieu de débat, une salle de congrès, un podium de presse ».

Mais oui… J’ai brisé là, j’ai laissé tomber ce que j’avais à dire, visiblement c’était un peu trop… pas accessible…

La justice tient les clefs des prisons, des condamnations pécuniaires, c’est elle qui est au terme des fiches…

Ce n’est pas un problème de société dit-elle, c’est un problème de droit, c’est bien connu.

Partout dans le monde les magistrats disent la même chose.

Ce serait bien qu’ils soient quelques fois responsables. Mais ce n’est pas possible, car ce n’est pas le droit… Enfin, en France…

Réfléchissez, c’est le début.

Croyez-vous à la farce qui consiste à prétendre que Barnier — on va voir ce qu’on va voir — prend SB (Stasi-Bercy) en mains ?

Allons bon. Il place un bleu de chez bleu à la tête de SB et SB lui colle Fournel, son directeur depuis 5 ans, comme directeur de cabinet.

Allons, c’est évident que c’est SB qui prend le pays en mains en captant Matignon et non l’inverse.

Ça va chauffer. Je plains ceux qui ont encore quelque chose et qui ne peuvent pas se faire la malle et ceux qui n’ont rien et ne peuvent pas non plus se faire la malle. En gros tout le monde.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (15 avis)
Loading...

Petite pierre à l’édifice de la future constitution.

C’est clair, la cinquième république est à l’agonie. Sa fin est proche, par chienlit politique ou faillite économique. Barnier a fait la preuve, en quinze jours, qu’aucune médicamentation n’est possible, aucune chirurgie envisageable, la malade est sous sédatif. Pour combien de temps ?

Je dirais, paraphrasant Fernand Raynaud : « un certain temps ». Le temps qu’il va falloir à la France pour jeter les bases d’une nouvelle constitution, d’une sixième république.

Toutes les bonnes volontés doivent apporter leurs constats et leurs idées dans le creuset où va naître cette VIe.

Alors, on y va.

Le constat

En ce qui me concerne, je l’ai déjà exprimée, mon analyse est que la cause du désordre est liée à la survenance d’un troisième pouvoir qui, non reconnu, s’exprime occultement, donc de facto est irresponsable de ses actes et favorise ainsi toutes les dérives.

Le problème est mondial. Initialement, seule la force organisait les sociétés. Puis l’arrivée de l’agriculture initia une organisation autour de la propriété privée. Plus tard et difficilement, l’industrie généra un pouvoir économique, ses acteurs désignés sous le terme de « bourgeoisie ». Ce pouvoir dû conquérir sa place, cela au détriment de celui en place : la seule force. Ce fût les révolutions, ici ou ailleurs, dont la durée a été en moyenne d’un siècle avant qu’un résultat puisse être relativement effectif. Ainsi est née la vulgarisation de la démocratie.

Aujourd’hui un nouveau pouvoir découle de l’informatique, de ses facultés stupéfiantes de calcul et d’action, récemment appelées : « intelligence artificielle », nom qui donne une idée de sa force, de sa puissance.

Ceux qui ont acquis sa maîtrise ont rapidement compris qu’ils avaient en mains un pouvoir de quasi-sorcellerie pour les non-initiés.

Les systèmes de représentativité démocratiques ne sont pas faits pour sélectionner les acteurs de ce nouveau pouvoir. Ceux-ci ont donc pris en otage les élus traditionnels, les ont suppléés, en restant dans l’anonymat, donc en faisant porter le chapeau de leurs erreurs à des élus devenus ignares des dossiers qu’ils portent.

Autour de ce nouveau pouvoir s’est constituée une masse d’acteurs professionnels tout aussi irresponsables que ceux qu’ils servent.

Par pure vanité, un peu aussi par intérêt mercantile, les élus actuels s’accommodent de leur position, récupèrent les honneurs des décisions réussies qui leur sont étrangères et fuient la responsabilité de celles qui sont ratées, qui leur sont tout aussi étrangères.

Donc le problème est structurel. Il faut changer la constitution et l’adapter à la survenance de ce nouveau pouvoir.

Une proposition

Le pouvoir de l’intelligence artificielle est irréversible. Nous le subissons tous. Nous devons donc le contrôler. Il ne doit plus pouvoir se cacher.

Pour cela, nous devons retirer le pouvoir à ceux qui aident à sa dissimulation.

Donc, suppression du pouvoir factice des élus, de l’Assemblée nationale, du parlement tel qu’il existe actuellement.

En revanche, ceux qui exercent le nouveau pouvoir à travers l’intelligence artificielle doivent être sous notre contrôle, nommés par nous et rendant des comptes devant nous.

Sans préjuger de l’organisation qui naîtra des réflexions engagées, en prenant simplement l’organisation actuelle, ce sont par exemple, le préfet, le Recteur d’académie, le Directeur de l’équipement, le Président de la Cour d’appel, le Commandant régional ou départemental de la police, de la gendarmerie, etc… qui seront élus par la population sur des programmes chiffrés, et qui seront responsables de leur exécution devant cette même population.

En clair, l’administration du pays sera élue et responsable devant les électeurs de ses résultats, alors qu’aujourd’hui elle a déjà le pouvoir, mais sans aucune responsabilité.

Rien n’empêcherait qu’une Assemblée nationale, ait en charge une réflexion philosophique sur la meilleure façon de vivre tous ensemble, mais sans prérogative de réalisation, uniquement en tant que force de proposition.

C’est exactement le cas aujourd’hui, l’Assemblée nationale n’a aucune capacité de réalisation, c’est la SB (Stasi-Bercy) qui a seule le pouvoir, au point d’imposer ses directeurs comme chefs de cabinet des Premiers Ministres… N’est-ce pas M. Fournel ?

A petits pas.

La mise en route de la VIe ne va pas se faire en huit jours. Mais peut-être plus vite qu’on le croit face aux désordres qui s’annoncent. Mieux vaut une nouvelle constitution qu’une explication violente et fatalement infructueuse dans la rue.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,64 sur 5 (11 avis)
Loading...

Ces grands tabous : l’argent, le sexe, la violence.

Ils sont au centre de nos vies comme la lave en fusion est au centre de notre terre. Leurs éruptions dévastent tout sur leur passage, selon un cycle immuable : tabou, délation, lynchage.

Au départ est une croyance. C’est elle qui façonne le tabou. Contrairement à ce qu’essaient de faire croire ceux qui prétendent ne pas avoir de tabou, la croyance génératrice du tabou est en chacun de nous. Elle n’est pas imposée de l’extérieur. Personne ne peut s’en libérer.

Selon un cycle immuable on retrouve toujours face au tabou : ceux qui se croient indifférents qui sont en réalité soumis, ceux qui se croient libres mais ne l’affrontent qu’en état de culpabilité et ceux qui le manipulent au détriment des autres en prétendant le gérer. Mais tout cela est faux, c’est le tabou qui commande et lui seul. Que ce soit au moment de sa création, de son expansion, de son éruption ou de son acceptation par adhésion générale, il est son seul maître.

Il est vertigineux. Il déclenche le pire, toujours dissimulé.

Personne n’est Charlie, nous sommes tous le bras armé des tabous.

Pendant que nous croyons en vaincre un, nous sommes dépendants de tous les autres qui nous sont invisibles mais actifs.

Nous vivons une époque particulièrement propice à leurs éruptions, où la délation, moteur de cette éruption, jouit d’une audience hors du commun.

Il y a donc peu de chance que nous échappions à l’explosion mortelle des tabous, à la guerre totale.

Dans le genre sexuel nous avons l’affaire de Mazon. Où, alors que la vérité reste tapie au fond de chaque protagoniste, l’accusé se flagelle sans quoi il devrait affronter un tabou de cocu, la plaignante est outrée sans quoi elle devrait affronter le tabou de la pluralité sexuelle, les participants se prétendent irresponsables sans quoi ils seraient face à une odieuse exploitation. Quant à la société, elle n’a aucune volonté d’affronter ces tabous, alors elle s’apprête à les renforcer en condamnant violemment.

Dans le genre fric, nous avons les guerres de conquêtes territoriales.

Par exemple, les Russes qui veulent effacer les Ukrainiens, qui eux effaceraient bien les Russes s’ils étaient plus nombreux qu’eux. Tout cela n’étant qu’une affaire de possession, de pouvoir et finalement de fric, habillée en patriotisme. Déjà un million de morts et une contagion probable face à des opportunités que génère le désordre créé. Pendant ce temps une usine à gaz appelée l’ONU tente d’imaginer à la situation d’autres motifs que ces tabous primaires, sans succès évidemment.

Rien n’y fait, nous fabriquons nos tabous comme nos cellules cancéreuses. Ensuite ils s’imposent à nous. Une clique de faux médecins nous fait croire que d’autres tabous, les leurs, peuvent venir à bout des nôtres.

Nous tournons en rond dans cette folle farandole, mais avec un sabre tranchant au bout de nos bras tendus.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (6 avis)
Loading...

La comédie continue… Caché, coucou…

Je me permets de reproduire, ci-dessous, l’article paru dans LE PARISIEN, j’espère que ce journal ne m’en voudra pas d’augmenter — peut-être — son tirage.

« Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

Article de Pauline Théveniaud, Olivier Beaumont, Alexandre Sulzer

  En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.

Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.

« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »

Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.

Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.

Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.

« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »

C’est un véritable gag, et il faudrait faire comme si on ne voyait rien…

Je rappelle que le pouvoir est entre les mains des fonctionnaires, que les politiques ne sont que de simples potiches servant de fusibles aux tenants du pouvoir, les technocrates. Leur technicité n’est pas mise en cause, mais elle ne légitime pas cette prise de pouvoir occulte, parfaitement anticonstitutionnelle.

Je vous accorde que le mot « fonctionnaire » manque de précision car, parait-il, certains seraient parfaitement honnêtes, serviraient leur pays avant eux, respecteraient les usagers ou assujettis que nous sommes. Pourquoi pas ? Dans le fond, il suffirait qu’ils se désignent et nous expliquent tout cela pour que nous les respections.

Mais revenons à la norme.

Le Maire, aujourd’hui vilipendé, a pourtant été une belle potiche, d’abord esthétique, puis modèle dans son expression publique. Jeté à la rue, il faut en plus qu’ils le dénoncent pour ce qu’il serait… ou aurait-été…

Peu importe. Le pouvoir à Bercy : c’était FOURNEL, le Directeur. Et Bercy c’est à la fois la cassette des fonctionnaires et assimilés, et leur armée pour nous soumettre.

Le Parisien n’en parle pas. D’accord le sujet de l’article est : les confidences de Darmanin. Mais Darmanin qu’est-il de plus que Le Maire dans le genre potiche ? Nos journaux ne nous parlent que des potiches. Ce sont de vraies jardineries.

Evidemment, le podium de la potiche sera Barnier. Il est l’aboutissement du pouvoir de Bercy, cassette des fonctionnaires, on lui colle FOURNEL comme Directeur de Cabinet.

La ficelle est grosse. Le Parisien n’en dit rien. Il fait comme si Le Maire, Darmanin, Barnier avaient en main le pouvoir, les rennes du pays… Pantalonnade.

Et on va tous se foutre sur la gueule pour ces charlots… Pauvre France.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,87 sur 5 (15 avis)
Loading...

Fournel : modèle de l’escroquerie qui tue la démocratie.

Chat GPT dit ceci : « En droit, l’escroquerie se distingue du vol, car elle repose sur la manipulation et la tromperie plutôt que sur la prise directe de biens. Par exemple, faire croire à une personne qu’elle investit dans une entreprise fictive ou vendre un produit inexistant constitue une forme d’escroquerie. »

En quelques mots : l’irresponsable de ses promesses est un escroc en devenir, rarement sanctionné lorsqu’il est avéré que ses promesses étaient fausses.

Donc, toute promesse ou acte dont leurs auteurs n’assument pas la responsabilité est une escroquerie en devenir, que ce soit intentionnellement ou non, volontairement, par négligence ou incompétence.

On y voit plus clair, non ?

On peut donc dire que toute décision impliquant des conséquences matérielles non assumées est une escroquerie.

Les américains, qui fabriquent de la fausse monnaie et font porter ainsi leurs pertes par le reste du monde, sont des escrocs.

Et pourtant, ils représentent la démocratie, ils en sont le symbole.

Comme il n’est pas d’exemple d’escroquerie qui perdure, il est urgent de comprendre ce qui se passe. Le cas « Fournel » va nous y aider.

Toute organisation d’un groupe, privée ou publique, implique une structure d’analyse et d’exécution, que l’on appelle populairement la bureaucrate.

L’importance de ce rouage est tel qu’il est impératif qu’il rende des comptes, qu’il assume la responsabilité de ses actes, sous peine de lourdes dérives. En fait, d’escroquerie de sa part.

Or, dans certaines démocraties, dont la notre, cette bureaucratie est composée de fonctionnaires statutairement irresponsables.

Qui plus est, leur responsabilité est frauduleusement reportée sur les élus qui se prétendent décideurs à leur place en échange des honneurs et avantages qu’ils récupèrent.

Par exemple, « Fournel » a dépensé sans compter — en tant que Directeur Général de Bercy — sans retour donc sans succès, le capital de la France en faisant porter le chapeau à Le Maire. Aujourd’hui il va étrangler ce qu’il reste de ce même capital — en tant que chef de cabinet du Premier Ministre —  par l’augmentation de l’impôt, pour payer ses gabegies passées, c’est Barnier qui portera le chapeau.

On remarque au passage combien Le Maire ou Barnier ont naturellement une tête altière à chapeau…

Nous sommes là au cœur de la dérive mortelle de nos démocraties. Les hommes politiques portent une énorme responsabilité, tous sans exception, en continuant à faire croire qu’ils sont les animateurs responsables de l’économie du pays donc de son organisation, alors qu’elle est entre les mains de « Fournels », irresponsables devant les élus et devant les Français.

L’escroquerie est statutaire, mortelle.

C’est elle qui détruit la démocratie. Que remplace alors souvent l’autocratie, dans laquelle cette bureaucratie n’est plus libre. Soumise à l’autocrate, elle lui rend des comptes. Mais le peuple est alors aussi grugé… par l’autocrate. Hélas, il le constate toujours trop tard. A titre de réconfort, il est constant que les autocrates finissent par perdre aussi… mais plus tard.

En réalité, la responsabilité ne peut être que personnelle. Elle doit être assumée par chacun, pour chacun de ses actes.

Symboliquement, Barnier a fait son premier déplacement dans un hôpital. Là où le clivage est net. D’un côté l’hôpital dont l’administration est au service d’elle même, indépendamment de l’activité des médecins. De l’autre les cliniques, dont l’administration est dépendante de l’activité des médecins et donc naturellement à leur service. Le différentiel de résultat est spectaculaire.

De la solution de ce problème, de l’éradication de nos « Fournels », décideurs irresponsables, dépend notre survie en tant que démocratie.

Rendons la responsabilité du pouvoir bureaucratique, incontournable, nécessaire, aux préfets, à l’administration, sous notre surveillance directe, éventuellement déléguée par mandat aux élus.

Nous rendrons ainsi leur honneur à nos fonctionnaires. Mais ils répondront de leurs actions directement  devant nous. Ils seront responsables de leurs actes. Et les politiques seront à leur vraie place, discrète et si peu utile.

C’est la seule solution. Leur pouvoir actuel, occulte, est une escroquerie qui va entrainer notre disparition… et la leur…

Modifions la loi dans ce sens avant de nous étriper les uns les autres…

Bien à vous. H. Dumas.

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (11 avis)
Loading...

Tentative de solution

Même si l’observation de la situation actuelle paraît désespérante, il n’y a pas de raison objective de ne pas croire à l’émancipation et aux progrès à venir de l’humanité.

Pour cela il faut s’affranchir des conséquences pour réfléchir aux causes, oublier ses propres problèmes pour penser globalement.

Initialement les hommes ont dû trouver la force physique. C’est son organisation qui leur a permis de survivre, de maîtriser la nature, l’environnement, qui leur étaient hostiles. Un peu partout sur terre ce fut la sélection des plus forts, et une organisation pyramidale accompagnée de croyances divines pour faire avaler la pilule aux plus faibles.

Puis vint le commerce, l’échange, qui nécessitèrent une nouvelle organisation où la force ne fut plus musculaire mais raisonnée, tout en maintenant l’idée de compétition, de lutte pour la vie. La transition entre ces deux organisations fut souvent sanglante.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une troisième étape, qui va tout emporter. L’intelligence artificielle rend la force et l’économie obsolètes. Elle sait gérer les deux sans problème.

L’avenir de l’humanité est : « comment vivre tous en harmonie ?»

C’est un défi extraordinaire, majeur, que nous n’avons aucune raison de ne pas réussir.

La question est donc : quelle organisation pour vivre tous en harmonie?

La réponse tombe sous le sens : il faut que libertés individuelles et nécessités collectives vivent en bonne intelligence.

Est-ce possible ? Assurément.

Premier axiome : l’acceptation de l’autre. De tous les autres, quelles que puissent être leurs tares ou leurs qualités.

Deuxième axiome : le refus du mensonge, qui est un poison social. La recherche constante de la vérité qui ne peut être que ponctuelle et non définitivement révélée.

Troisième axiome : l’éradication des pouvoirs, qui sont toujours nocifs. Leur remplacement par le dialogue et l’acceptation.

Personnellement il me paraît que ces trois conditions suffisent comme bases solides de l’organisation du vivre tous en harmonie qui va s’imposer. Les accepter éviterait bien des souffrances.

Nous devons réfléchir aux quelques recettes qui, comme en son temps la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, permettront, après l’explosion qui marquera la fin du passé et le début de l’avenir, d’avoir un fil d’Ariane pour construire le nouveau monde.

Entre la déclaration des droits de l’homme et sa traduction en démocratie il s’est écoulé un siècle.

Alors, si vous le voulez bien, commençons modestement à poser les bases de quelques recettes d’organisation assises sur ces trois points.

Pour ce billet je propose un seul et premier sujet : une langue commune mondiale unique.

Je n’ai pas de peine à imaginer que la discussion va être mouvementée.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 4,30 sur 5 (10 avis)
Loading...