Ce 06 octobre 2025, notre nouveau premier ministre vient de présenter sa démission.
Il n’aura donc même pas tenté de présenter quelque texte que ce soit devant l’Assemblée Nationale et préféré jeter l’éponge face à une situation qu’il savait perdue d’avance.
Ce faisant, il a en fait tiré utilement les conséquences de l’opposition du groupe LR et de la probable démission de Retailleau qui ne lui laissait aucune chance face à un Parlement hostile.
Ce faisant, et malgré le fait qu’il soit un des fidèles parmi les fidèles d’E Macron, il n’a pas fait le jeu de notre cher président qui pensait sans doute pouvoir gagner encore un peu de temps jusqu’à 2027 (année des prochaines élections présidentielles).
Contrairement à F Bayrou et à son prédécesseur (M Barnier), S Lecornu n’a pas souhaité aller jusqu’à la motion de censure qu’il savait inévitable.
Comme nous l’avions prévu, la France s’enfonce dans la crise politique et économique et financière ; la bourse s’effondre et les taux d’intérêts augmentent … (ici, là et encore là)
Le seul responsable de cette situation est évidemment E Macron lui-même puisqu’il refuse de tirer les conséquences de la situation qui résulte exclusivement de ses décisions inopportunes et notamment de la malheureuse dissolution de l’Assemblée Nationale.
En outre, il refuse de prendre acte de la modification de la carte électorale en persistant à vouloir nommer un premier ministre de sa couleur politique ; sans tenir compte de la nouvelle répartition politique à l’Assemblée Nationale.
Mais, il est vrai qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée et, de ce fait, un premier ministre qui aurait quelque chance de passer l’écueil d’une motion de censure devrait nécessairement être issu d’une coalition.
Le problème est que la culture politique française issue de la Vème République mise en place par le général De Gaulle exclut ce mécanisme de coalition.
Dès lors, à ce jour, il ne reste à E Macron que deux solutions :
-prononcer une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale en espérant qu’une majorité parlementaire se dégage (en sa faveur) ; ce qui est extrêmement peu probable.
-faute de majorité en sa faveur, démissionner de ses fonctions pour provoquer de nouvelles élections présidentielles et législatives avec l’espoir qu’une majorité parlementaire puisse se dégager et permette de sortir le pays de la crise politique en cours.
Le problème est qu’il sait que le futur président et la future majorité parlementaire seront probablement issus des rangs du Rassemblement National que tous les sondages donnent vainqueurs ; alors qu’E Macron n’a jamais hésité à instrumentaliser ce parti politique (légal) pour manipuler l’électorat et obtenir sa réélection.
Par ailleurs, le Rassemblement National, qui n’a jamais gouverné, n’a jamais fait la preuve de ses compétences et nous entrons là en terra incognita … compte non tenu du fait que toute l’administration, les services publics, la radiotélévision publique, tous très marqués à gauche, feront tout pour faire échouer un gouvernement issu des rangs de cette formation politique … avec évidemment un risque de crise politique aggravée !
Enfin, ultime affront narcissique, une démission pure et simple serait considérée par E Macron comme ignominieuse et comme un échec personnel absolument lamentable ; ce qui ne cadre pas du tout avec sa personnalité faite de la contemplation de … lui-même !
Il est donc extrêmement peu probable qu’il démissionne …
Nul doute donc que, du fait de la défaillance pure et simple des institutions face à une telle situation, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant !
La France va donc continuer à s’enfoncer dans la crise … jusqu’au crash final !
Bien cordialement à tous !
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