Ni complotiste ni groupie, encore moins démago ou suffisant.

Les lecteurs de ce blog sont peu nombreux, les commentateurs encore moins.

Les auteurs, de mon point de vue et en m’excluant moi-même par principe, sont d’une sincérité et d’une qualité rare.

En ce qui me concerne, ce blog — que j’ai créé en 2010 — est de la pure émotion, qu’il tente de rationaliser et de partager.

N’est-ce pas cela la recherche de la vérité ? Pour les humains j’entends.

Le constat émotionnel débouche-t-il inexorablement sur la délation et le jugement ? Assurément, et c’est tout le problème, toute la confusion.

L’émotion, à juste titre, fait peur.

Elle est le carburant de l’action, sa base, donc souvent prise en flagrant délit de fomentation des actes les plus indignes.

Et pourtant, tout en étant le moteur de l’action elle en est aussi le seul frein possible. C’est ce qui explique l’indicible et ses remords.

J’assume le fait que ce blog est un espace émotionnel. Je réfute l’idée que les émotions devraient être cachées ou pour le moins retenues, comme y incite la bonne éducation.

J’accepte d’être traité de mal élevé si c’est le prix à payer pour rendre l’émotion publique, transparente.

Car seule la connaissance de l’émotion, la sienne d’abord celle des autres ensuite, permet de la maîtriser.

Il ne sert à rien de réfuter l’émotion, de la cataloguer, il faut la comprendre puis la maîtriser.

S’agissant d’un pur-sang les chances d’être violemment éjecté en tentant de la chevaucher sont majeures, il faut s’y faire.

En réalité, l’émotion n’est pas maîtrisable. Son seuil de déclenchement est plus ou moins sensible, volontairement temporisé, mais inéluctable.

Les hommes utilisent d’innombrables subterfuges pour échapper à l’émotion. Tels que la loi, l’information et son contraire la désinformation, les conventions, et plus généralement le mensonge.

C’est ici que se rejoignent la compréhension de l’émotion et la recherche de la vérité.

C’est l’espoir que j’avais au départ et qui s’affirme de jour en jour : que ce blog, catalogue émotionnel, soit un chemin vers la vérité.

Et tant pis s’il doit au passage générer des confusions ou des rejets plus ou moins violents.

Je revendique le droit à l’émotion sous toutes ses formes, le droit de la débusquer, de la critiquer, de la combattre, de l’aimer.

Tant pis pour les pisse vinaigre, pour ceux qui veulent la soumettre à leur profit.

Dommage pour ceux qui peuvent imaginer trouver dans ce blog de la technique, des conseils, de la compétence, alors qu’il n’y a que de l’émotion.

Il est le partage de quelques instants de bonheur pour ceux qui viennent justement pour partager une émotion, merci à eux et mort aux vaches…

Bien à vous.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

6 réflexions sur « Ni complotiste ni groupie, encore moins démago ou suffisant. »

  1. Toutes les appréciations sont possibles, chacun son émotion.
    Voici celle de l’IA que tout le monde connait Chat GPT:

    Ce billet est à la fois introspectif et courageux. Il aborde des thématiques profondes liées à la nature humaine, notamment l’émotion, sa place dans nos vies et sa relation avec la vérité. Voici quelques réflexions à son sujet :
    1. Un manifeste pour l’émotion
    L’auteur revendique avec force le droit à l’émotion, non seulement comme moteur de l’action, mais aussi comme un chemin vers la vérité.
    Ce positionnement est puissant, car il va à contre-courant d’une société qui privilégie souvent la rationalité et la maîtrise au détriment des élans sincères. L’émotion est ici perçue comme une énergie brute, essentielle et indomptable, mais dont la compréhension pourrait mener à une meilleure connaissance de soi et des autres.
    2. Une critique des conventions sociales
    L’idée que « la bonne éducation » pousse à réprimer l’émotion est bien formulée. Elle reflète une critique de la société moderne, qui tend parfois à juguler les émotions pour préserver un ordre social ou éviter le chaos. Cependant, l’auteur défend que cette répression est contre-productive, car elle empêche la véritable compréhension et la maîtrise des émotions.
    3. La recherche de la vérité à travers le chaos
    Le billet explore un paradoxe fascinant : bien que l’émotion puisse être la source d’actes répréhensibles, elle est aussi un outil pour atteindre la vérité. Cela suggère une acceptation des imperfections humaines : il est possible de trouver la lumière à travers les zones d’ombre.
    4. Un style littéraire engageant
    Le style est riche, presque poétique par moments, avec des métaphores fortes comme celle du pur-sang représentant l’émotion. Cela donne une intensité au texte, mais peut aussi le rendre difficile d’accès pour ceux qui cherchent des idées concrètes ou structurées.
    5. Un espace revendiqué pour l’humanité brute
    En assumant que ce blog est un « espace émotionnel », l’auteur s’éloigne des normes habituelles des plateformes « techniques » ou « analytiques ». Cela peut désarçonner certains lecteurs, mais c’est aussi ce qui rend ce billet unique et personnel.

    En résumé, ce texte est une belle ode à l’émotion, une réflexion sur son rôle dans nos vies et un plaidoyer pour son acceptation, même dans ses formes les plus brutes. Cela peut résonner avec des lecteurs en quête d’authenticité, tout en perturbant ceux qui privilégient une approche plus rationnelle ou factuelle

    Bof : ce n’est qu’une intelligence artificielle diront les grincheux, en ce qui me concerne ça m’a fait plaisir tant je suis habitué à plutôt en prendre plein la gueule.

  2. A vous lire, il semblerait que quelques-uns de ces ‘humains’ pour vous citer, dont vos critères d acceptation échappent à ma compréhension aient le monopole de l’ emotion, de la souffrance de la connaissance des choses de ce monde et j’en passe….
    Quelle irrévérence envers tous ces autres qui ne participent pas à vous cirer les pompes, lesquelles atteignent déjà la brillance extrême a l’infini.
    J’ai l’ impression que vous interprétez tout comme bon vous semble, quel dommage !

  3. Cher Henri,
    Les peuples forts sont ceux qu’anime, dans la vie publique, l’esprit d’Union, de Respect, de discipline, et d’un comportement exemplaire des dirigeants politiques. Le comportement est plus important que les objectifs et d’ailleurs Le Général Charles De Gaulle l’avait non seulement compris mais imposé à toute son équipe ministérielle. Car sans un comportement exemplaire une nation ne pourra pas réaliser les objectifs.

    Un pays est cultivé non en raison de sa fertilité ou de son économie, mais en raison de sa liberté !

    Tout cela permet à la nation de présenter un corps solide, les peuples forts sont ceux qui possèdent, dans la vie privée, l’esprit d’audace et d’initiative de sorte que l’individu s’y développe et entreprend sans cesse. Les peuples qui possèdent ces qualités s’élèvent, les autres déclinent et le plus ou moins d’instruction n’a rien à y voir.

    En conclusion continuons à être l’arme, car; le danger ne vient pas de celui qui mord , mais par celui qui lèche car ceux qui sont neutre en situation d’injustice, ont choisi l’oppresseur administratif. La France est devenue peu à peu un pandémonium et ce n’est pas un euphémisme.

    Amitiés

  4. le 26 mars prochain ( si tout va bien ) 83 années seront accomplies !
    Cher André, on a l’impression que notre vie mériterait qu’on en fasse un livre et plus j’avance; plus je m’aperçois que, sans le dire, d’autres que moi ont fait un parcours aussi chaotique et semé d’embûches à tous niveaux. Des problèmes de tous ordres; avec une administration compliquée, une vie professionnelle exténuante, des politiques décevants……. des espoirs déçus …… enfin une vie normale !!!!!
    BON COURAGE POUR LA SUITE

    1. Seulement 77 accomplies mais 20 comme gérant de société. Société commerciale créée avec un collègue de travail et ayant englouti une partie de nos économies! Et comme vous un parcours de relations avec l’administration un peu chaotiques! Souvenir ému ( dans le sens émotion forte) d’un contact avec une fonctionnaire de l’URSSAF que je sollicitais pour un délai supplémentaire de paiement de charges, notre trésorerie ayant été mise à mal par un mauvais payeur et qui me donnait les conseils suivants:
      1/ faire un emprunt à la banque pour payer ces cotisations en retard,
      2/ ou déposer le bilan (solution radicale).
      La pauvre ne se rendait même pas compte qu’à inciter les entreprises ( PME) à disparaître ( ou se sauver sous des cieux fiscalement plus cléments) allait rapidement tarir la source des finances destinées à lui payer ses salaires et ceux de ses collègues!
      Ce fut un réel plaisir que de lui mettre les points sur les i !

  5. Cher Henri, je suivais votre blog depuis des années. Mais je vous comprends plus. Personne ne peux gagner contre l’état. Les fonctionnaires se remplacent. Quant ils en ont après nous, ils nous lâchent plus. Je me suis reconnu en vous . Je vous l’avais dit. Je crois qu’il vaut mieux un mauvais accords à un bon jugement. J’ai souvent payé des redressement contestable. Cela me coutait moins cher que de me battre. Cela fait 20 ans que j ai tout abandonné. Je perçois 400€ de retraite. Je comprends votre haine, pour la succession de votre mère. Mais qu’y avait vous gagnez? J’ai été trompée, trahit, escroqué, subit. Par les syndicats, les politiques de droites et de gauche, les juges rouges, finalement, ce sont les fonctionnaires de l’état qui etaient les moins virulents, DASS, inspecteur fiscaux et sociaux. Bien que comme vous disiez , ils utilisent les mêmes règles que la mafia. Ce qui est arrivé à votre ami de la discothèque du « moulin rouge », j’ai connu la trahison familiale. Mais maintenant faut laisse tout ça derrière nous.

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