La France soumise, vaincue. La liberté éradiquée.

Pas un seul candidat libéral.

De trahisons en corruptions les hommes de l’Etat ont livré la France aux extrêmes, pieds et poings liés. Tout cela démocratiquement, c’est-à-dire avec l’aval des Français qui, par leurs votes, ont acquiescé à cette folie.

La question qui est posée dimanche : Quel extrême sera le moins extrême ?

Ou encore : Quel extrême sera le moins mauvais perdant ?

Et vous vous sentez obligé de voter ?

Les hommes de l’Etat qui nous ont amené à ce choix impossible portent une responsabilité historique.

Leurs complices aussi. Je citerai dans l’ordre :

  • La Justice, arbitre tricheur qui a failli à sa mission de dire le juste et de punir le mensonge, de le traquer au profit de la vérité. Qui n’a été qu’un outil de l’ordre, ou plutôt du désordre.
  • L’Education nationale sélectionneur tricheur qui a abusé de la crédulité des parents et des enfants, ou plutôt de leur vanité, et qui a capté iniquement la sélection sociale à son seul profit pour ensuite la politiser et rogner les libertés de penser.
  • La police nationale qui s’est transformée en milice au service du pouvoir politique en fonction des opportunités, des croyances de chacun de ses membres.
  • Les fonctionnaires de base qui, tout à la joie de leur planque et de leur irresponsabilité, ont dénaturé l’idée d’engagement, de résultat, de compte à rendre, de mérite, etc…, au profit de l’appartenance, du copinage, du soutien corporatif.
  • La presse qui a colporté les ragots séduisant son lectorat, au détriment de la recherche de la vérité.
  • Les acteurs économiques mus plus par la cupidité immédiate que par le service et la qualité de leurs produits.
  • Les élus, pauvres bougres en quête de notoriété, dissimulant leur vacuité par le bruit de leurs discours et l’avalanche de leurs lois liberticides et inconsistantes.

C’est beaucoup de monde.

Il en reste peu pour faire marcher la machine. Pas assez. Elle va donc s’arrêter. Le vote de dimanche n’est que l’aveu de l’échec.

Lundi nous rentrons dans le processus de fin. Nous laissons à nos enfants un territoire dévasté, où les libertés sont absentes, où les contraintes sont inconnues.

Les forces de démolition vont-elles venir de l’intérieur ou de l’extérieur, ou des deux ?

Nos enfants vont-ils faire face ? Je crois que oui, qu’ils sont armés pour se défendre, mais je ne saurais décrire ni pourquoi, ni comment… A eux de jouer.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « La France soumise, vaincue. La liberté éradiquée. »

  1. A toutes les causes lointaines comme à toutes les responsabilités immédiates que vous énumérez à bon droit dans ce très complet bilan de faillite, ne faudrait-il pas ajouter un petit fait récent, d’apparence faussement anecdotique mais, pour qui s’intéresse aux symboles, annonciateur de bien des drames : le choix délibéré du gouvernement et des comités sportifs de donner aux Jeux Olympiques une coloration nettement « révolutionnaire » dont ils n’avaient aucunement besoin ? En effet, n’est-il pas odieux et imprudent que de mettre à la portée des intelligences enfantines, sous le nom de « phryges », des bonnets avenants et souriants, images de l’égalitarisme forcené de tout un peuple, plus que de l’affranchissement réel du simple citoyen ? Dans ce catalyseur des haines, qui n’entrevoit déjà, en filigrane, la négation de toute autorité, de toute réussite, de toute supériorité, et les exécutions inévitables, mais somme toute très logiques, qui en découleront demain ?

  2. Parfaitement d’accord. Analyse pessimiste diront les imbéciles. Non, analyse lucide, comme de mon côté, je ne cesse de le répéter.
    De moins en moins fort, c’est vrai. En effet, à quoi bon ? Une proche me l’a dit l’autre jour : « personne n’aime ce que tu écris ! »
    Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour moi, c’est vrai, personne n’aime ce que j’écris.
    Alors se taire ou parler, quelle différence ?
    https://michelgeorgel.com/category/opinions-eclairees/

    1. Pour être aimé il faut écrire comme De Villiers. Que ce soit par l’écrit ou par toute autre méthode le fait de rechercher la vérité exclut d’être aimé par le plus grand nombre, en plus de l’improbabilité de la découvrir.
      Donc en effet peu de satisfaction,
      Mais beaucoup de passion.

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