Est-il quelqu’un de normal qui ressent un avantage positif en retour des contraintes auxquelles les hommes de l’Etat nous soumettent ?
Je serais curieux de le rencontrer et d’écouter son ressenti et ses analyses à ce sujet.
Est-il quelqu’un qui rencontre régulièrement dans sa vie des personnes, non attachées au pouvoir, qui viennent lui prendre ses affaires, lui voler le fruit de son travail, le torturer de soucis jour et nuit ?
Lui aussi j’aimerais le rencontrer, qu’il me raconte, puisque cela ne m’arrive pratiquement jamais.
Est-il quelqu’un qui ressent que son entourage espionne sa vie, contraint ses amis à le dénoncer, qui se sent donc obligé de dissimuler avec eux, comme il le fait face à son banquier, à son notaire, à son expert-comptable, à tous ces valets des Services Fiscaux ?
Encore un avec qui j’aimerais discuter, encore une situation que je ne connais pas avec mes amis.
En fait, j’aimerais rencontrer un être ordinaire, qui ne soit pas passé du côté des oppresseurs où je suppose la vie est facile, et qui s’épanouit dans notre « démocratie libérale », qui se sent protégé et qui est ravi de payer le prix exigé par les hommes de l’Etat pour se faire.
Parce que j’avoue que je finis par me demander si c’est moi qui suis paranoïaque, mythomane, envahi par des fantasmes d’horreur — n’existant que dans ma tête –, quand il faut que je roule à 30 à l’heure dans des endroits dégagés où il n’y a personne, quand il faut que je pile devant chaque piéton qui se gratte le nez sur le bord du trottoir, quand il faut que je remplisse pendant des heures entières des imprimés obligatoires pour lesquels, sans quoi, des professionnels me prennent des sommes faramineuses pour le faire mal à ma place, tout en me laissant responsable des résultats de leur laxisme.
Pour parfaire mon abattement, la presse, la radio, le net, se liguent et me farcissent la tête de nouvelles anxiogènes ou de petites vidéos falsifiées et majoritairement débiles.
L’heure n’est pas à la rigolade, parait-il.
C’est une question de résilience. A partir du moment où l’on arriverait à se foutre de tout, l’environnement actuel deviendrait probablement hautement risible.
Des homos aux énarques, des femmes aux machos, des croyants aux fanatiques, les situations qui ne manquent pas de piquant sont légion pour ceux qui voudraient s’esclaffer. Mais avec qui ?
Voilà le vrai problème.
Car il est possible de pleurer seul, de faire la tronche seul, mais pas de rire ou de sourire béatement seul.
Or, je voudrais bien rire de tout ce bordel, mais je me sens terriblement seul. Je crains que tous ces sinistres esclaves qui m’entourent m’expédient à l’asile en me surprenant à rire seul. Alors, je me retiens.
Face à des situations de plus en plus invraisemblables, cocasses, ridicules, je n’ose plus rire, tout simplement.
Vous dire que je le regrette est un euphémisme.
J’ai peur de ne plus jamais rire, alors que ce fût objectivement une de mes activités principales. Pratiquement mon plaisir extrême, depuis l’enfance jusqu’à ce jour maudit où plusieurs connards imbus de leur pouvoir, portés par le vice du sadisme, ont fabriqué de faux redressements fiscaux m’expédiant du côté des tristes.
Sont-ce mes éclats de rire qui les ont excités ? C’est bien possible…
C’était il y a vingt ans.
Depuis je vois la foule, logée à la même enseigne, me rejoindre, et ces connards toujours en place. Même s’ils la ramènent un peu moins, conscients que l’heure des comptes approche pour eux.
Le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible. Pour nous ce serait de rire de nouveau, mais jaune…
Bien à vous. H. Dumas
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Bonjour ,
Hélas vous n’avez rien compris .
Il y a 20 ans et plus vous avez argué d’un motif futile ( motif du contrôle) pour vous catapulter dans la merde .
Pourquoi tout simplement , n’avez vous pas fait comme tout le monde ?
Présenter votre comptabilité et contester comme tout le monde .
Ne trouvez vous pas cela excessif de vous être acharné sur votre point de vue ?
Vous pouviez débattre de ce dernier en acceptant le contrôle comme un contrôle routier ?
Imaginez ! Vous vous êtes mis vous même entre leurs griffes .
Quel gâchis. 25 ans de galère et 100 % et +
Bonjour M. Pouzet,
Voilà un avis qui a au moins le mérite de ne pas être compliqué.
La question n’est pas liée à l’idée de subir ou non un contrôle fiscal, la question est qu’il ne s’agissait pas d’un contrôle fiscal.
Il s’agissait d’une vengeance fiscale corporatiste, visant à me supprimer au motif interne que j’avais fait la démonstration d’abus de pouvoir et de falsifications dans le cadre du redressement de la succession de ma mère. Procédure que j’ai gagnée.
Donc il n’y avait pas de discussion possible, pas de soumission possible, pas de faux aveux possibles, je devais disparaître. Objectivement c’est fait.
Reste la dimension sociétale, celle qui visiblement ne vous est pas accessible : la résistance. Je vous rassure elle n’est accessible qu’à un petit nombre.
De ce point de vue je n’ai pas perdu, je crois même que je vais complètement gagner…
Bien à vous. H. Dumas