La terreur fiscale n’a pas suffi

Evidemment, les comptables des hommes de l’Etat, leurs sbires de Bercy, savent depuis longtemps qu’ils vivent, et nous font vivre, largement au-dessus de nos moyens.

Mais bon, les beaux restes de notre richesse d’occidentaux pillards les rassuraient. Ils se sont donnés totalement aux usuriers du monde. Ils ont vécu, et nous avec, sans baisser leur train de vie, en empruntant.

Les prêteurs sont avides de garanties. Ils leur donnèrent nos vies en garantie. C’est-à-dire nos biens, notre richesse, notre travail, nos économies, ce qui nous fait homme en plus de notre corps et de notre âme.

Pour apporter la preuve de ce don aux prêteurs ils ont établi la terreur fiscale. Ils se sont fait passer pour des durs capables de nous faire cracher le remboursement de toutes les dettes les plus folles, et plus.

Le résultat n’est pas brillant. Ils sont en faillite avec plus de 3 000 milliards de dettes affichées, le triple dissimulées. C’est sans issue, c’est structurel. Non modifiable.

Le carnage est immense.

Je suis loin d’être le seul à avoir été jeté en pâture à la population parce que traité de « fraudeur fiscal ». Alors qu’aucune preuve n’est apportée à ce sujet et qu’au contraire j’ai toutes les preuves de ma rectitude fiscale.

La justice – terme ambigu – a scellé mon sort, contre toute réalité. Les magistrats partagent peut-être l’idée de la nécessité de la terreur fiscale, je ne sais pas. Sûr qu’ils sont globalement adeptes de la terreur en échange de l’ordre, quel qu’il soit. L’histoire en est le témoin. C’est leur métier.

Sachez que le statut décrété de « fraudeur fiscal » vous exclut de la société.

Vous pouvez dire aurevoir à vos relations. En fait même pas, elle se dérobent avant que vous ayez le temps de les saluer.

Idem pour vos clients. Et encore pire pour vos relations avec les politiques et les fonctionnaires qui, eux, considèrent que vous portez directement atteinte à leur statut, à leurs revenus, en étant réputé « fraudeur fiscal ».

Votre exclusion de la société est totale. Et pourtant, ce n’est pas vous le voleur, ce sont eux…

Si comme moi vous avez la prétention de résister, alors là, vous êtes considéré comme un terroriste, tous les coups contre vous sont permis, les pires.

Toutes les portes se ferment, évidemment en premier les banques, puis les administrations, vous perdez votre droit au travail, vous devenez un marginal qui ne peut plus vivre qu’en marge.

Cela peut-il changer ?

Certainement. Cela changera. Mais pas dans le calme et la raison.

Cette situation d’un Etat qui vit à crédit, dont les largesses débordent des poches des hommes de l’Etat sous forme de broutilles que se partagent les glaneurs professionnels, est non seulement acceptée mais voulue par la majorité.

Tous croient qu’ils profitent du déficit. Ils rêvent. Ils vont le payer. Qui d’autre le paierait ?

Ils ne vont pas aimer. Ils vont se révolter. C’est con de se révolter contre soi-même. Con et violent. La violence de l’extrême, car c’est de l’extrême dont nous parlons. Le bout du bout de l’insouciance, de la veulerie, de l’absence de courage, le bout qui tue, qui explose tout. Le bout de l’addiction, de la drogue.

Après la mort est la résurrection. Celle que ma génération a connue, qui a fait suite à l’enfer des quatre ans de guerre et des dix ans de démagogie qui l’ont précédée.

La résurrection de la vérité, que nous avons cru définitive, simplement logique, alors qu’elle était exceptionnelle tant l’homme est naturellement un tricheur, mauvais joueur et dangereux.

Les affublés du titre de « fraudeur fiscaux » sont morts pour rien. Tout comme, ici ou ailleurs, ceux qui se dressent contre le mal et qui disparaissent, pour rien.

Un monument dans chaque bourgade aux morts contre le fisc, contre la dérive constante de l’argent public, contre la corruption électorale qui achète ses voix avec le sang des pillés par le fisc, ne servirait pas plus que ceux de la guerre de 14/18 qui n’ont pas empêché la suivante.

Désolé, je suis écœuré… et c’est définitif : la terreur fiscale n’a pas suffi, il va falloir que nous supportions la guerre lancée par les faussaires, que nous assumerons obligatoirement. Quel gâchis la majorité…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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