La possession est universelle, sa nécessité est consubstantielle à la vie pour tous les êtres vivants.
Il y a deux voies d’accès à la possession, l’échange ou la force.
On appelle la première l’économie, la seconde le pillage.
Il n’existe rien d’autre de vrai. Tout le reste n’est que faux-nez pour posséder, pour vivre, pour repousser la dépossession totale, la mort.
L’échange, qui ne peut-être que volontaire, suppose pour pouvoir le pratiquer des prédispositions naturelles qui vont permettre de créer des valeurs ajoutées qui feront que nul ne soit lésé.
Ce n’est évidemment pas le cas, bien au contraire, lorsque la possession est acquise par la force.
Jusque là tout est simple, transparent, accessible à tous les raisonnements.
Où les choses se compliquent c’est quand la possession acquise par l’échange s’allie à la force pour éliminer le risque. En effet, l’échange consenti ne se fait jamais sans risque puisqu’il s’appuie sur un bénéfice futur, or le futur, qui n’est pas maîtrisable par l’homme, est porteur d’une inconnue qui peut évidemment être négative.
Le mariage entre l’échange et la force qui tend à éliminer l’inconnu négatif est donc en réalité un mariage entre l’économie et le pillage. Il va aboutir à une possession illégitime. Car toute possession par la force est illégitime de la possession.
Le possédant illégitime ouvre la porte à toutes les forces, des plus primaires au plus sophistiquées, pour accéder à la possession.
Par exemple, l’empathie amène naturellement à la charité, à l’aide au plus démuni, alors que la force amène à la redistribution.
L’aide et la charité sont une des équations de l’échange volontaire, de l’économie, alors que la redistribution par la force n’est qu’une facette du pillage.
La lecture de l’histoire des hommes, passée ou présente, à partir de ces réalités incontournables permet de comprendre que nous sommes entrés dans l’ère du pillage, donc de la guerre, qui ne peut être que mondiale.
En effet de façon concomitante les sociétés de l’échange arrivent au terme de leurs alliances malsaines entre libre-échange et force alors que des sociétés en devenir pensent gagner du temps en accédant à la possession par la force plutôt que par l’échange, par le pillage plutôt que par l’économie.
Rien donc ne peut entraver le temps obscur du pillage qui arrive.
Les fausses pistes, les mensonges avérés qui ont pour mission de nous dissimuler cette situation banale, animale, remplissent parfaitement leur but qui est de magnifier les morts à venir, de donner bonne conscience aux pillards.
Pauvres de nous.
Bien à vous. H. Dumas.
Le problème de notre société aujourd’hui, c’ est que les gens ne veulent pas être utiles mais importants et cela en effet nous amène aux pillages et aux guerres.
Et pour se faire des ennemis, pas la peine de déclarer la guerre, il suffit de dire ce que l’on pense.
« Si le seul outil que vous avez est un marteau, chaque problème doit ressembler à un clou », a dit un dignitaire chinois aux USA.
Beaucoup de Gens confondent l’égalité et l’équité, une catastrophe pour la France qui veut l’égalité. Eh bien un rappel voilà la différence=
1- égalité= c’est donner la même chose à tous
2- équité= c’est être juste en chaque situation
L’égalité et l’équité= cliquez pour lire la suite : http://injustice.blog.free.fr/public/Egalite_et_Equite.jpg