Quel est l’ennemi, pourquoi résister et comment ?

Inutile de ressasser que rien ne va, chacun dans son espace de vie professionnel ou personnel le constate chaque jour.

Inutile de rejeter la faute sur les différents boucs émissaires qui nous sont abondamment proposés. Tout cela ne fait qu’empirer la situation, alimenter la machine qui nous broie.

Ce qui nous tue c’est l’irrationnel, ce sont les croyances multiples et croisées qui nous animent, auxquelles nul n’échappe, toutes assises sur le rêve et construites à partir de mensonges décrétés vérités.

Où tout se complique c’est que nous sommes victimes de croyances collectives et que la résistance à ces mensonges ne peut-être qu’individuelle.

Que nos croyances soient religieuses, morales, matérielles, philosophiques ou pragmatiques, elles nous amènent toutes au même résultat : un regroupement catégoriel qui rêve d’en découdre.

Notre organisation démocratique exacerbe la situation.

Ici les miroirs aux alouettes qui nous embarquent s’appellent mathématique, algorithme, technologie, communication, sondages. Ce sont eux qui crédibilisent ces croyances frontalement opposées, mortifères.

Sous des apparences de modernité, de progrès intellectuel, nous revenons aux plus primitives réactions de notre condition humaine.

Les croyances qui nous tuent atteignent des profondeurs de bêtise abyssales.

Mais dans sa tête et dans son cœur personne n’est dupe, chacun de nous sait. Il sait qu’il s’est acoquiné avec un des groupes de menteurs, qu’ainsi il participe à la ruine de notre société, de notre nation. Et cela à tous les niveaux, en bas où je suis, ou tout en haut chez ceux qui se disent nos élites.

Hélas, isolé, celui qui résiste est vite montré du doigt, stigmatisé, finalement éliminé mécaniquement.

Alors que faire, broyés dans cette pantomime, transformés en granulés d’engrais pour guerre, quand toute résistance est suicidaire donc inutile ?

Que faire pour revenir à la forme salvatrice de la priorité à l’individu, à sa liberté, ses responsabilités, ses compétences, ses limites, sa réalité ?

Il faut disparaître.

Par essence la résistance est occulte, c’est sa seule solution pour se construire, prendre des forces, puis terrasser l’ennemi.

J’ai longtemps cru que la lutte pouvait être ouverte, j’ai cru au pire des mensonges, à l’idée que la justice était libre et l’arbitre impartial de notre organisation humaine. Quelle erreur.

J’en ai payé le prix.

Donc aujourd’hui, alors que l’individu doit être remis au centre du jeu, que son honneur, ses perceptions naturelles face au mérite, au bien et au mal, son acceptation des conséquences de ses actes, doivent être la base de la réorganisation de notre nation, cela ne peut-être mis en œuvre que par l’entrée dans la discrétion, la clandestinité.

Allons-y.

Comment ? Aucune idée.

Bien à vous. H. Dumas.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

Une réflexion sur « Quel est l’ennemi, pourquoi résister et comment ? »

  1. Certains dirigeants politiques trompent quelques personnes tout le temps. Certains dirigeants politiques trompent tout le monde un certain temps. Mais Ils ne peuvent pas tromper tout le monde tout le temps.

    Dans ce monde actuel , Quand tu as un milliard , tu es milliardaire,
    Quand tu as un million tu es millionnaire, Mais quand tu as des centimes tu es sentimental.

    Donc Al Capone, dans ce monde actuel, avait raison quand il disait: « On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un révolver, qu’avec un mot gentil tout seul.  »
    Car les lois sont comme des toiles d’araignées: elles arrêtent les faibles et les petits; les puissants et les riches les rompent et passent au travers ».
    Cette phrase, citée par Plutarque, aurait adressée à Solon par un « philosophe barbare Scyte » du nom d’Anacharsis, au 6ème siècle av JC. Phrase naïve ou dépassée, car nous savons que les auteurs des lois d’aujourd’hui les rédigent de sorte que les puissants et les riches n’aient même plus à traverser de vulgaires toiles d’araignées.

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